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Rapport de stage sur la formation modulaire du BEES1

UF2 PEDAGOGIE DE LA PRATIQUE CADRE REGLEMENTAIRE

Module 4 : Le cadre réglementaire de la pratique Module 5 : Formation a la pédagogie

Rapport de Gino LE COUFFE

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SOMMAIRE

I. QUI SUIS-JE ?

II. PRESENTATION DU STAGE

III. PRESENTATION DU CREPS IV. DU POINT DE VUE DU STAFF (encadrement) V. DU POINT DE VUE DES STAGIAIRES

1ère Semaine de formation

2ème Semaine de formation VI. CONTENU PEDAGOGIE

• Pédagogie - Pratique

• Pédagogie - Théorique

VII. BILAN DU STAGE

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I. QUI SUIS-JE ?

Je m’appelle Gino. Je suis :

- MF1 depuis 1997 ;

- BEESAN depuis 1996 spécifique mono- palme et natation de compétition ;

- entraineur national 1 ;

- BEES1 Plongée en 1997 ;

- tuteur INITIATEUR (FFESSM) ;

- moniteur APNEE (FFESSM) ;

- moniteur NITROX.

Je suis dans le milieu associatif depuis plus de 20 ans Je travaille régulièrement dans le milieu professionnel de la plongée, club Bendor, club Med, AMV. UCPA.

Ma passion, la plongée est le fil conducteur de ma vie Cette passion, est tout d abord une vocation, un réel et profond désir de faire partager cette discipline, elle est aussi le prétexte de voyages et vivre dans un autre cadre en relation avec la nature, l’occasion de développer de la convivialité enrichissante dans tous les domaines.

C’est aussi profiter du vaste champ d’action qu’est le sport, l’enseignement du sport de se remettre en question est de manière transversale de l’appliquer a tous les domaines d’activités.

Le temps est venu pour moi maintenant de penser autrement la transmission du savoir plonger, de faire partager mon expérience mais aussi de transmettre à de futurs moniteurs tous les outils nécessaires pour former de futurs plongeurs.

Remerciement au Directeur du Centre du CREPS, Monsieur Gérard LOUCHET et de son équipe de cadres :

- Yan RUELLO, - Anthony LOISON, - Sébastien REMILLEUX,

et autres intervenants :

- Richard VIAL, - Claude QUAS, - Ingrid LE PELLETIER.

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II. DESCRIPTION DU STAGE (Stage du 24 MARS AU 02 AVRIL 2010) UF2 BEES1 PLONGEE

J’intègre une formation du cursus modulaire du BEES1 plus spécialement sur L UF2, composé de deux modules :

� Module 4 : Le cadre réglementaire de la pratique

� Module 5 : Formation à la pédagogie Capacités recherchées : A l'issue de ce module, le stagiaire devra être capable d'élaborer une stratégie pédagogique. Ce stage se déroule sur deux semaines. Je prends donc part à la totalité de cet UF2. A notre arrivée nous avons rendez vous avec Yan RUELLO, notre responsable de stage. Ce dernier nous expose les objectifs de notre présence sur cet UF2 et ce qu’il attend de nous. Il fixe également les règles de notre interaction avec les stagiaires de cette formation, futur BEES1. Nous sommes trois stagiaires BEES2 :

- Julien,

- Michel,

- Gino.

Nos référents de stage sont :

- Yan RUELLO : responsable de notre formation

- Anthony LOISON : coordonnateur.

D’autres intervenants sur le stage pendant ces deux semaines :

- Ingrid,

- Sébastien,

- Claude.

Nous nous présentons aux stagiaires, notre parcours, notre motivation, la raison de notre présence sur ce stage

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DESCRIPTION DE LA STRUCTURE ACCUEIL Le CREPS PACA se situe dans la ville d’Antibes au port Vauban, au pied du fort carré, qui est un site protégé. Il est compose de plusieurs bâtiments (très bien entretenus), de chambres spacieuses avec tout le confort, une grande salle de restauration, un bar, salle de télévision, de très nombreuses salles de cours bien équipées. Il est opérationnel pour différentes activités, et surtout pour l’activité qui nous concerne, à savoir la plongée sous-marine. En effet, une grande place est réservée à cette activité : des locaux bien chauffés, propres et spacieux, un magasin pour le matériel de plongée et un compresseur. Ce centre est équipé de quatre bateaux :

- La Tradelliere,

- Le Squale,

- Le Sisyphe,

- Le Cormorans. C’est une structure qui permet de pouvoir travailler le soir grâce aux salles qui sont mises à notre disposition. Il n’y a pas d’ambiance festive qui pourrait nous détourner du véritable objectif de ce séjour assez court. Ce qui nous permet de prendre toutes les dispositions pour préparer notre futur stage final à partir du 16 mai 2010

� DU POINT DE VUE DES STAGIAIRES : Excellente équipe de stagiaires composés de neuf personnes, dont trois femmes (moyenne d’âge 25 ans) :

- Annie,

- Sophie

- Zélie,

- Alban,

- Cyril,

- Florent,

- Nicolas,

- Riquier, • Stéphane,

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Parmi eux :

- deux initiateurs FFESM : E2,

- un instructeur de la structure, PADI,

- un médecin vétérinaire,

- un moniteur de ski UCPA,

- un stagiaire provenant du Centre, sport étude de Nancy spécialité Plongée. Tous possèdent l’expérience d’un grand nombre de plongées.

Un questionnaire leur a été remis pour connaitre leurs motivations, leurs expériences. On rencontre des particularités intéressantes. Pour certains d’entre eux la construction de leur parcours afin d’atteindre leurs objectifs n’est pas très facile.

Ils évoquent tous à ce stade la grande qualité des intervenants du CREPS. Ce qui est normal à ce niveau bénéficiant d’enseignants et de professeurs de sport ayant pour certains un cursus de très haut niveau dans la fédération délégataire.

A ce stade, le gros souci de nos stagiaires est de trouver un lieu où ils pourront mettre en application les premiers éléments de leur pédagogie, certains d’entre eux ont la chance de pouvoir travailler à l’UCPA. Connaissant moi même très bien cette structure, je les envie beaucoup. D’autres ont des choix différents avec leur propre jugement sur ce qu’ils recherchent.

Mais grâce aux différents intervenants du CREPS tous trouveront en définitive une affectation. On notera également que d’une façon générale ils forment un bon groupe homogène

� DU POINT DE VUE FORMATIF Certains évoquent le geste technique, comme un des éléments qui leur est présenté de façon imprécise, démontrer le bon geste, la bonne posture.

Conscient de l’avancement de leur progression, à ce stade, certains déclarent qu’ils n’ont pas encore tous les outils pour enseigner, c’est une bonne remarque.

Difficile pour d’autres de comprendre la notion de limites pour chaque niveau. Une partie évoque également que des mises en situation sur la pratique ne sont pas très réalistes.

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DEVELOPPEMENT DES CONTENUS PEDAGOGIQUE Présentation de la semaine : Mon intervention se fera sur la réflexion pédagogique des sujets abordés, tant sur l’aspect théorique que sur l’aspect pratique. Cette U.F2. comporte 2 modules

� Module 4 : Le cadre réglementaire de la pratique (20 h) Capacités recherchées : A l'issue de cette partie de module, le stagiaire devra être capable de :

- se situer par rapport à la Fédération délégataire,

- se repérer dans le cadre réglementaire de la plongée en collectivité.

� Module 5 : Formation à la pédagogie (60 h)

Capacités recherchées : A l'issue de ce module, le stagiaire devra être capable :

- d'élaborer une stratégie pédagogique,

- d'entrer en stage pédagogique en situation. Nous sommes trois stagiaires pédagogiques BEES2 :

- Michel CAREDU,

- Julien LEBOT,

- Gino LECOUFFE. J’ai donc commencé ce stage le 24 mars avec une commande sur la présentation de la plongée à l’air. Analyse du cours sur les besoins du plongeur (mercredi 25 mars)

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DEVELOPPEMENT DES CONTENUS PEDAGOGIQUE Jeudi 25 mars après midi :

� L’aspect théorique de l’apnée Ce qui est intéressant ici c’est de comprendre ce que cela apporte aux stagiaires. Lorsqu’ils seront BEES1 ils auront le droit d’enseigner l’apnée, la rando-subaquatique. Objectif de l’intervention : donner des éléments à ses futurs moniteurs de construire des séances d’apnée, de mener des balades de rando-palmée dans un cadre réglementaire

� Pédagogie pratique de l’apnée Cette séance se déroule à la piscine de la ville d’Antibes, elle est menée par Sébastien REMILLIEUX. Nous n’avons pas d’action propre à travers cette intervention, mais une réflexion à en tirer sur une progression du point de vue de l’organisation tant sur le plan sécuritaire, que la manière de se préparer, ouverture alvéolaire, manière de respirer, capacité à mener une séance riche en contenu, ludique. Cette séance a été menée en deux heures. Tous les stagiaires ont déclarés avoir mené une séance riche d’enseignement, et sur le plan personnel d’avoir éprouvé du plaisir et de la relaxation suite à ces nombreuses journées passées en salle. Des notions nous ont été apportées sur la manière de concevoir et de mener une séance d’apnée plus particulièrement sur les sensations de l’apnée expiratoire en dynamique et en statique, et de faire le lien avec des apnées sur des ateliers verticaux, de faire découvrir les sensations d’une plongée a 2O M à travers une apnée expiratoire statique sur 5m de fond.

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PEDAGOGIE GENERALE La pédagogie c’est quoi ?

Définition : On retiendra dans ce sujet que nos futurs moniteurs doivent acquérir des notions de progression qui partirait d’un point a) vers un point b) pour atteindre un objectif, et que ceci passe par des évaluations intermédiaires, des remédiassions, des critères d’évaluation, être capable de faire la différence entre un acquis et un pré requis.

Je retiens que ce groupe de stagiaires se montre parfaitement serein quand à la compréhension de cette étymologie spécifique, et à leur attention.

Je leur dédie ce petit texte imposé qui répond à une problématique soulevée durant ce stage : « comment mettre en place le bon geste technique ? ».

Je souhaite développer dans cet exposé la finalité d’un geste technique de la pratique de notre activité, à savoir la plongée sous-marine. En effet, depuis toujours je suis attiré par l’eau, comme tout le monde dirais-je… et plus précisément du monde sous-marin, comme vous.

Ce qui me fait choisir ce thème, c’est que je vois trop souvent dans la pratique de mon « activité » des apprenants qui ont un comportement réfractaire à l’apprentissage et qui instinctivement utilisent un geste réflexe, inné qui ne répond en rien d’autre qu’à l’essentiel sans se soucier que son geste doit être corrigé, amélioré.

Je me dois donc en tant qu’enseignant de la plongée de trouver les éducatifs qui me permettront de corriger son geste et le rendre le plus efficace, et ce, pour des raisons d’esthétisme, de confort, de sécurité…

Grâce à cette capacité à réaliser une des taches de son activité, l’apprenant va démontrer son aptitude à acquérir une compétence.

Il m’appartient donc de mettre en place une organisation qui me permettra de me servir des requis. Je serais donc satisfait quand je pourrais constater que Ce geste a été accepté, intègre et acquis. Pour ensuite lui faire constater son savoir faire et par voie de conséquence, son savoir être. Mais également de lui faire reconnaître.

Apres ce petit exposé dont le but était aussi un exercice de texte qui me permet d’intégrer les mots clef de la transmission du savoir.

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PEDAGOGIE GENERALE

Analysons ses mots de l’enseignant

Acquis : Ensemble des savoirs (connaissances, savoir être) dont une personne démontre la maitrise dans une activité pluridisciplinaire.

Requis : Ensemble des savoirs (connaissances t savoir et savoir être) attendus.

Activité : Ensemble de taches complémentaires nécessaires a l’accomplissement dune ou plusieurs fonctions.

Aptitude : Manière de designer le potentiel d’une personne par rapport a une tache ou une activité.

Capacité : Disposition ou faculté permettant à une personne d’accomplir une tache ou une activité.

Compétence : Ensemble de savoirs (connaissances, tours de main, comportement).

Organisation : Est un ensemble d'éléments en interaction, regroupés au sein d'une structure régulée, ayant un système de communication pour faciliter la circulation de l'information, dans le but de répondre à des besoins et d'atteindre des objectifs déterminés.

Référentiel : Est une liste descriptive des compétences nécessaires pour une fonction.

Taches : S'agit d'une suite cohérente d'opérations afin d'exécuter un programme.

Comportement : Le comportement d'un être vivant et, plus généralement, de tout autre système est la partie de son activité qui se manifeste à un observateur. (savoir être).

Savoir faire : Est la connaissance des moyens qui permettent l'accomplissement d'une tache.

Savoir être : C’est l’ensemble de nos dispositions de bases, de nos qualités et de nos défauts. C’est ce qui est constitutif de notre personnalité, ...

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PEDAGOGIE GENERALE

LA THEORIE Analyse de la situation

� Du point de vu de l’apprenant BEE1

- Sur le fond : Les élèves BE1 ont comme prerequis la manière de construire un plan de cours, de définir les moyens pédagogiques, quel support peuvent-ils utiliser. Ils ont des connaissances sur :

- comment construire une progression,

- fixer des objectifs de séance,

- développer leur contenu,

- rester dans un cadre de limite de contenu pour tenir compte du niveau préparé par leur l’élève.

Il doit être en mesure :

- d’évaluer,

- de se poser la question sur ce que l’élève doit savoir à la fin de leurs cours et dans quel but,

- établir un lien avec la pratique,

- contrôler si l’objectif a été atteint,

- de répondre aux questions, pour éclaircir la situation,

- de faire le bilan de son cours de se remettre en question.

- Sur le contenu : Le soir nous sommes un petit groupe à se réunir dans la salle au début. Ils ne nous posent pas de question, alors que nous sommes disponibles pour les aider, puis arrive quelques questions. Pour nous il ne s’agit pas de leur donner du contenu mais d’essayer de leur donner des éléments pour atteindre leur objectif de cours, une piste ;

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- Constatation :

Certains d’entre eux ont du mal à insérer des analogies et n’en voient pas l’utilité, de même pour les mises en évidence. Je remarque qu’ils ont des certitudes par rapport à leur exposé et qu’il nous est difficile de faire passer notre message, ils attendent le verdict au final du référent de stage. De ce fait, je porte une analyse sur les points positifs de leur intervention et disons que dans l’ensemble certains groupes à ce stade de leur préparation, font de bonnes interventions. Mais ils doivent enrichir leur contenu pour atteindre leur objectif, et n’en doutons pas, ils sont sur la bonne voie.

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LA THEORIE Analyse de la situation Du point de vu de l’apprenant BEE2

� Analyse des sujets traites Quinze sujets de théorie ont été soumis à nos stagiaires, principalement sur le NIV 1 et 2, autant dire que tous les items ont été vus. Notre intervention a été plutôt accès sur les commentaires une fois le cours réalisé et de faire le constat suivant. Sur la forme : Le plan de cours :

En général et chose surprenante à ce stade, les élèves ont bien compris l’intérêt de suivre un plan, d’organiser leur tableau, bien que leur tableau soit assez standardisé : une colonne à gauche pour établir le plan de cours en verticalité.

1. Où se situe ce cours Rappel des commentaires et limites à chaque niveau

2. En combien de séances

3. Durée de la séance

4. Moyen pédagogique

5. Application a la plongée

6. Comment évaluer ?

Thème du cours : Pourquoi ce cours

Justifier

Prerequis :

Etude

Mécanisme Symptômes

Prévention

Conduite à tenir

Schémas • Annotation

• Démonstrations

• Mise en évidence

• Développer un commentaire en s’appuyant sur des annotations

Ce que je dois retenir Mots Importants : Objectif a-t-il été atteint ?

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Analyse des sujets traités : Je prendrai des exemples de problématique rencontrée et la manière d’y remédier. Sujet1 : Développez votre cours sur le thème suivant : les notions élémentaires de physique pour des niveaux 1 On s’engage très vite sur la formule p= f /S.

On ne fait pas vraiment de lien avec le matériel.

Exemple : pression de la bouteille, mano, expression en bar.

Rapport pression et barotraumatisme notion air détendu, air ambiant.

A se niveau le lien avec la pratique doit être essentiel pour le moniteur. Sujet1 2 : Développez votre cours sur le thème suivant : les principes des barotraumatismes, et la prévention N1 Je dois dire que je me trouve face à des élèves qui ont bien intégré les notions de plan de cours de commentaire et limite, et de surcroit, sur ce genre de sujet l’élève apporte bien des éléments comme : à la descente, à la remontée ou bien les deux en même temps.

Un schéma accompagne toujours le sujet. C’est un peu frustrant pour mon intervention mais sur ce sujet, l’objectif est atteint, c'est-à-dire quels sont les symptômes comment prévenir et conduite à tenir.

Il aurait pu y avoir une information sur le fait que certains plongeurs n’ont pas besoin de vasalva et qu’ils possèdent la BTV et donc une bonne perméabilité des orifices pharyngaux, en ce cas ne pas faire de gestes inutiles. Sujet1 3 : Développez votre cours sur le thème suivant : La notion de dissolution pour des NIV 1 Ce sujet présente une obligation de ne pas faire peur au futur NIV 1. Il faut simplement :démontrer que pour sortir d’une plongée il existe un protocole, une règle, un code de conduite imposé par son moniteur.Maitriser des analogies qui soient révélatrices pour son élève.

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L’objectif du cours n’est pas forcément perçu par l’élève, mais pour le moniteur se sera dans l’eau qu’il pourra évaluer si le cours a bien été compris. Sur ses thèmes qui s’adressent à des futurs NIV 1, on tiendra compte évidement des différents publics en termes d’âge, de milieu social et bien évidement de public d’enfants. Il convient d’adopter, en conséquence, un langage, une posture… La nature du message doit être identique mais présentée de manière différente. Analyse des sujets traités : De très nombreux sujets ont été traités. Mais je choisirai donc des éléments de synthèse sur lesquels il y avait matière à apporter des éléments constructifs. Toujours sur le plan de la théorie j’ai choisi deux sujets : Sujet 2 du vendredi 2 avril 2010 : Développer votre cours sur le thème suivant : « l’essoufflement et la narcose en plongée pour des niveaux 2 » Je rappelle qu’ici je n’avais pas pour objectif de donner des éléments à ces moniteurs pour construire leur cours, mais de porter un jugement sur la conduite du cours. Voici un sujet qui aurait pu permettre une manière différente de présenter le tableau, de placer dans la marge de gauche les deux items et de faire venir pour chacun, justificatif, étude ou mécanisme, symptômes, prévention, application à la plongée et conduite à tenir.

• Pour l’essoufflement : La classification des accidents n’est pas bien acquise et pourtant ces deux sujets ne sont pas choisis au hasard essoufflement, narcose faire de suite le rapport aux accidents toxiques.

Le rappel à la mécanique de la ventilation n’est pas fait, la présentation du soufflet pulmonaire ne semble pas être utile pour le stagiaire.

Le rapport au poids de l’air à la profondeur n’a pas été abordé.

L’essoufflement pendant une plongée, mais aussi faire le lien avec les entrainements de nage, d’apnée. Il y a ici toute une série de mots propres au moniteur préparateur physique qui permettrait à son élève de savoir se ventiler dans toutes les circonstances de sa préparation.

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• Pour la narcose Pour comprendre ces deux sujets qui sont des éléments forts de la préparation du NIV 2, le moniteur doit s’assurer du rappel à la nat - physio, donner des éléments succincts à la manière dont l’information, la perception de l’environnement l’aspect proprio- réceptif est perturbé à une certaine profondeur. Essayer de trouver à ce stade sans rentrer dans les formules de pression partielle qu’à une certaine profondeur un gaz devient toxique pour le plongeur et qu’il est contraint d’être attentif à sa manière de réagir dans l’environnement. Même pour un plongeur accompagné dans la zone lointaine, le moniteur doit faire passer un message sur la manière de se comporter et quelle solution il doit adopter pour pouvoir apprécier une belle expo dans la zone lointaine le sujet est de circonstance et riche d’enseignement. Analyse des sujets traités : Du point de vue de la pratique (Ces constatations sont faites sur la base de mes observations pendant mes séances de piscine et l’analyse en est faite pour les ateliers mis en place et sujets traités à l’ordre du jour) La pédagogie pratique se déroule à la piscine municipale. La température extérieure est de 7°, l’eau est à 28°. Le choix de la piscine est préférable à une situation en mer, car nous avons la possibilité de bien suivre le déroulement des séances, et à ce stade de l’enseignement de se consacrer à l’essentiel, à savoir une observation constructive afin de pouvoir apporter des éléments correctifs sur le déroulement des séances. Bien que je sois tuteur formateur de cadre E1 E2, il est toujours fort intéressant d’observer comment de futurs moniteurs vont s’y prendre pour atteindre l’objectif de leur séance de manière sécuritaire, d’utiliser le bon geste, la bonne posture, d’introduire les éléments de communication, de mettre en place leur critère d’évaluation et de se poser la question suivante : l’objectif de la séance a-t-il été atteint ? De nombreux sujets ont été abordés sur la prepa N1 ou N2. Nos futurs moniteurs ont eu à développer des séances sur

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• Le Baptême, • La R.E.C,

• L R E,

• V D M,

• Moyens d’immersion,

• Palmage,

• Panne d’air,

• Maitrise de la ventilation.

1. LE BAPTEME

Pour ce sujet, je remarque que nos futurs moniteurs ne mesurent l’importance de ce premier contact. Ils ne prennent pas le temps de :

- se positionner par rapport à leurs élèves et de les mettre en situation d’écoute,

- proposer la découverte du matériel d’une façon logique, la combinaison, palme, masque et tuba, et insister sur les petits détails, la communication sous l’eau,

- présenter le bloc, le détendeur, le gilet. Le moniteur se met en scène. Il présente sa propre image… Le briefing doit être adapté à son public. Les éléments oubliés dans le briefing ne pourront pas être repris sous l’eau.

Son élève est une personne, il est juste de comprendre sa motivation. Dans cette séance, la partie après le baptême n’a été prise en compte. Biens que nous ayons affaire à un public dont les prérogatives étant également de pratiquer des baptêmes en piscine, on sent bien qu’il y a un manque d’assurance. La bonne réussite d’un baptême tient dans une relation de confiance établie et d’axer son objectif sur la découverte du milieu. Je pense que dans ce domaine, c’est la chose la mieux perçue par nos futurs moniteurs

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Du point de vue de la pratique

• La R.E.C NIV 1 (La Remontée Expiratoire Contrôlée)

Lors de la mise en place de l’atelier la présence d’un pendeur n’est pas perçue comme une nécessité. Il faut que le moniteur pour cet exercice intègre bien la globalité de l’épreuve et bien sûr, l’objectif et le justifier. Il doit fixer le cadre et expliquer l’utilité du pendeur. Cet exercice fait parti des trois exercices de sécurité, préambule à la poursuite du cursus de formation NIV1. Le moniteur doit vérifier si son élève souffle de manière progressive vers la surface, et se positionner pour qu’à tout moment il puisse intervenir et arrêter la remontée. Le moniteur doit trouver les mots pour faire comprendre à son élève l’absolue nécessité de cet exercice et surtout dire je l’ai fait ou essayé de le faire, je sais ce qu’est la R E C.

• La R.E.C NIV 2

Au niveau 2, c’est la profondeur de l’atelier qui change, 10 m au final. Mais bien sûr la progression se fait à profondeur croissante. Pour cette spécificité au NIV2, c’est la deuxième version de l’exercice que le moniteur a du mal à justifier. Je veux dire une remontée de 10 m avec deux cycles respiratoire, la remontée embout dans la main ne doit pas excéder 2m. On imagine une remontée en échange d’embout après panne d’air. La problématique réside dans le fait que le moniteur a du mal à argumenter pour construire son briefing. Il faut transmettre un message, trouver les mots, faire évaluer, instaurer ses critères de réalisation et valider

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• L R E (Lâcher Reprise Embout) Le lâcher et reprise d’embout est le premier exercice d’aisance. L’élève plongeur après s’être familiarisé avec l’environnement, voila que l’on lui demande de retirer son embout. Lors de son plan de séance les prerequis ont bien été présentés. Sur cet exercice le moniteur présente bien sa séance et sa justification. Ce qui a été oublié, c’est de bien éloigné son détendeur de la bouche et de faire un mouvement de rotation du poignet pour éviter de faire fuser l’embout La reprise de l’embout fusant en bouche a bien été introduite dans le briefing de séance. Dans cet exercice, la recherche de l’équilibre dans une position qui permette de se concentrer uniquement sur l’exercice est souhaitable. C’est un premier exercice d’équilibre et de contrôle de la respiration alors que ce n’est pas l’objectif de la séance. Lors de cette séance le moniteur ne se place pas vraiment bien par rapport à son élève, et le contact de maintien n’a pas été marqué dans le briefing. Par contre la justification de cet exercice de sécurité préambule à la panne d’air a bien été annoncée.

Transmission d un message

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Du point de vue de la pratique

• LA PANNE D’AIR (en simulé) La commande de cet exercice précise que la panne d’air se fera en simulée. Le moniteur, justifie le choix du simulé comme représentant un geste hygiénique, sans oublier de préciser que dans la réalité l’échange se fera en réel. Un rappel à la réglementation est nécessaire pour clarifier le fait qu’un niveau 1 ne possède pas un deuxième détendeur alors que le moniteur en est équipé. Il existe plusieurs façon de présenter une panne d’air en simulé. Les questions que doit se poser le moniteur :

- Quel est le rapport entre l’assistant et l’assisté ?

- Est-ce que je dois porter l’embout en bouche de l’assisté ?

- Est-ce que je dois porter le détendeur sur l’épaule de l’assisté et dans ce cas favoriser uniquement les cycles ventilatoires ?

- Est-ce que je dois utiliser le simulé qui consiste à se crocheter le petit doigt et faire des cycles respiratoires ? Il y a bien là une action de porter l’embout en bouche et des cycles ventilatoires mais on peut considérer qu’il y a entrave. Cet échange serait valable en début de formation N1.

Mais par la suite, la logique serait de repasser sur la méthode, détendeur sur l épaule. Au final il faut bien admettre que le simulé serait un prétexte à présenter un exercice avec une difficulté supérieure que dans la réalité et au final un exercice d’aisance en perfectionnement. La performance du moniteur est de présenter une construction à mettre en place et contrôler si son élève sera à même de la réussir et de réaliser sous l’eau ce qui a été dit au briefing de début de séance.

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BILAN DU STAGE J’ai retrouvé pendant ce stage une ambiance très agréable et j’ai particulièrement apprécié l’origine de nos encadrants qui sont tous issus de formation de la filière sportive licence STAP professeur de sports. Ce qui se ressent à travers l’enseignement que l’on reçoit et la manière de présenter les différents sujets grâce à un vocabulaire et une approche étymologique qui m’interpelle et qui me fait bien ressentir que je suis dans un autre contexte, dans lequel étant plus jeune j’aurais souhaité faire partie. J’ai beaucoup apprécié de me retrouver ici en tant qu’observateur, ayant pour mission de faire l’analyse des choix pédagogiques et de vérifier si les objectifs ont été atteints en fonction des sujets et ce, tant sur la pratique que sur la théorie. En tant que tuteur et formateur de cadre E1 et E2 et de la fédération délégataire je me suis enrichi, et pris plus de confiance en moi Je ne pense pas que mon rôle dans ce stage était de donner des éléments aux futurs moniteurs pour construire leur séance, mais bien de faire l’analyse de ce qu’ils pouvaient proposer par rapport au sujet à développer et de se servir des moyens pédagogiques qui leur avaient été enseignés. A charge pour nous de ne pas les influencer par notre expérience, ce qui est assez difficile car on aurait envie de leur donner tout le contenu de notre expérience et on en ressent une certaine frustration, mais c’est une situation tout à fait normale Mais surtout de constater comment à travers un enseignement pédagogique on peut construire ses séances Le futur moniteur aura le devoir de contrôler le retour et la qualité de son enseignement.

GINO