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28/01/2011 RAPPORT DE DIAGNOSTIC CHANTIERS DE JEUNES AU TOGO LES CHANTIERS JEUNES AU TOGO RAPPORT DE DIAGNOSTIC PROGRAMME « CHANTIERS JEUNES ET DEVLOPPEMENT LOCAL » 2009 / 2010 SCAC / FRANCE VOLONTAIRES / IRFODEL

RAPPORT DIAGNOSTIC CHANTIER JEUNES 2010 · L’organisation de chantiers jeunes est aussi un moment de rencontre entre des jeunes bénévoles français et togolais qui peut aboutir

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28/01/2011 RAPPORT DE DIAGNOSTIC CHANTIERS DE JEUNES AU TOGO

LES CHANTIERS JEUNES AU TOGO

RAPPORT DE DIAGNOSTIC

PROGRAMME « CHANTIERS JEUNES ET DEVLOPPEMENT LOCAL »

2009 / 2010

SCAC / FRANCE VOLONTAIRES / IRFODEL

28/01/2011 RAPPORT DE DIAGNOSTIC CHANTIERS DE JEUNES AU TOGO

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AVANT - PROPOS

Le Programme Chantiers de Jeunes et Développement Local au Togo, conçu à l’initiative du Service de

Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France au Togo, est mis en œuvre depuis avril 2009 par

l’Institut de Recherche et de Formation pour le Développement Local (IRFODEL) en partenariat avec

l’Association Française des Volontaires du Progrès (AFVP), aujourd’hui dénommée France Volontaires.

Ce Programme vise à renforcer les capacités d’accueil et d’encadrement de jeunes volontaires et dynamiser les

projets de développement local associant les autorités locales et administratives et les organisations de la

société civile.

La première phase de huit mois a permis de faire un état des lieux, objet d’un premier rapport publié en janvier

2010 qui a été mis à la disposition des acteurs impliqués dans l’organisation et la gestion des « camps-chantiers

de jeunes » comme outil d’aide à la réflexion sur la thématique.

Ce rapport que vous avez dans vos mains est le fruit d’une coopération étroite entre les responsables du SCAC

et de l’IRFODEL qui ont abordé cette thématique sous l’angle de l’accompagnement des organisations d’accueil

en vue de contribuer à la réduction de la pauvreté et au développement durable.

Nous saisissons cette occasion pour témoigner notre gratitude à l’Ambassade de France au Togo qui a mis en

place les moyens logistiques et financiers.

Ce rapport de diagnostic n’aurait pu aboutir sans le concours d’un certain nombre de personnes. Nous tenons à

remercier en premier lieu M. Frédéric MERLET, Conseiller de Coopération au SCAC, pour avoir autorisé la mise

en chantier du Programme.

Nous savons gré à M. Yves YARD, ancien Conseiller Adjoint de Coopération au SCAC, pour ses conseils, ses

encouragements et sa grande disponibilité durant toute la première phase du projet.

Nous remercions également Mme Caroline RIFFONNEAU, Chargée de la Cellule de Coopération de Proximité au

SCAC qui a suivi tout le déroulement de la phase de conception du projet et a appuyé la Cellule d’exécution

lors des visites de chantiers de jeunes et de la rédaction du document de diagnostic en 2009.

Nous portons une attention particulière à l’endroit de Mme Djénéba TOURE qui n’a ménagé aucun effort pour

l’accueil et la mise à disposition d’une volontaire de progrès pour la cellule dans le cadre de la mise en route du

programme.

Nous remercions et disons bravo à l’équipe de la Cellule d’exécution du Projet, Melle Alexandra FRANCOS,

Volontaire AFVP, Assistante Technique et Justin ADJARO, Assistant Formateur à l’IRFODEL, Chargé du

Programme Chantiers de Jeunes et Développement Local, pour le travail de qualité qu’ils ont fourni.

Toute notre gratitude va également aux volontaires qui nous ont fait partager leur expérience ainsi qu’aux

responsables d’associations et d’organismes togolais que nous avons sollicités pour leur avis et expériences en

la matière.

Enfin, ce travail n’aurait pu aboutir sans la détermination et l’engagement de tout le personnel de l’IRFODEL :

Kouassi Hognon TAGODOE, Directeur, Egbenovi AGBO, Responsable Pédagogique, Akuété FOLLY-NOTSRON,

Responsable Administratif, Noël ADJAKLY, Assistant Administratif, Formateur, sans oublier Melle Anne –Sophie

RAMARD qui a rejoint l’équipe en décembre 2009 en qualité de Volontaire AFVP, Assistante Technique sur le

Programme.

A tous …Merci. M. Kouassi Tagodoe

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ACRONYMES

AFVP Association Française des Volontaires du Progrès

AGR Activité Génératrice de Revenu

CCJ Cellule Chantiers Jeunes

CDD Communication pour un Développement Durable

CMS Centre Médico Social

COADEP Conseil des Organisations et des Associations de Développement

de la région des Plateaux

CONGREMA Collectif des ONG de la Région Maritime

DJASE Direction de la Jeunesse et des Actions Socio Educatives

DNJ Direction Nationale de la Jeunesse

IRFODEL Institut de Recherche et de Formation pour le Développement

Local

FACT Fonds d’Action des Collectivités territoriales

FODES Fédération des Organisations de Développement des Savanes

FONGTOGO Fédération des ONG du Togo

FPP Foyer Pierre du Pauvre

FV France Volontaires

MAEE Ministère des Affaires Etrangères et Européennes

MATDCL Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation

et des Collectivités Locales

MCDAT Ministère de la Coopération, du Développement et de

l’Aménagement du Territoire

MSL Ministère des Sports et des Loisirs

ONG Organisation Non Gouvernementale

PNJ Politique Nationale de la Jeunesse

PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement

RAJES Réseau des Associations de Jeunes Engagés pour la Santé

RESODERC Réseau des Organisations de Développement de la Région

Centrale

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RESOKA Réseau des Structures et Organisations de la Kara

SECJEJ Secrétariat d’Etat Chargé de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes

SCAC Service de Coopération et d’Action Culturelle

SCTIP Service de Coopération Technique Internationale de Police

UCT Union des Communes du Togo

UONGTO Union des ONG du Togo

UNESCO Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la

Culture

UNICEF Organisation des Nations Unies pour l’Enfance

VP Volontaire du Progrès

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SOMMAIRE

AVANT - PROPOS............................................................................................................................. 2

ACRONYMES .................................................................................................................................... 3

1. PROGRAMME DE L’AMBASSADE DE FRANCE ................ ..................................... 7

1.1. Rappel du contexte et des enjeux ............................................................................................. 7

1.2. Le choix du dispositif du programme ...................................................................................... 8

2. LE CADRE GENERAL DE L’ORGANISATION DES CHANTIERS DE JEUNES AU TOGO ................................................................................................................................... 9

2.1. Contexte ...................................................................................................................................... 9

2.2. Méthodologie .............................................................................................................................. 9

2.2.1. Une étude documentaire ............................................................................................................ 9

2.2.2. Rencontres institutionnelles ...................................................................................................... 9

2.2.3. Analyse des résultats du dépouillement des questionnaires .................................................... 10

2.3. Quelques concepts liés à la thématique de chantiers de jeunes .......................................... 11 2.3.1. Notion de jeunesse ................................................................................................................... 11

2.3.2. Notion de chantiers de jeunes .................................................................................................. 11

2.3.3. Notion de volontariat ............................................................................................................... 12

2.3.4. Notion de bénévolat ................................................................................................................. 12

2.3.5. Notion de stage ........................................................................................................................ 13

2.3.6 Notion de VIE: Volontariat d’Initiation et d’Echanges ............................................................ 13 2.3.7. Notion de développement local ............................................................................................... 13

2.4. Législation togolaise et enregistrement des ONG ................................................................ 14 2.4.1. Législation togolaise en matière de chantiers de jeunes .......................................................... 14 2.4.2. Enregistrement des associations et des ONG .......................................................................... 14

2.5. Base de donnés des associations Togolaises et des réseaux. ................................................ 15 2.5.1. Analyse du contenu des sites Internet des associations ........................................................... 15 2.5.2. Associations et organisations françaises impliquées. .............................................................. 16

2.6. Point sur les difficultés liées à l’organisation des camps chantiers au Togo ..................... 17

2.7. Les recommandations du Consulat de France et du SCAC ................................................ 18

2.8. Site du MAEE: conseils aux voyageurs ................................................................................. 18

3. LES ACTIVITES DE LA CELLULE ....................... ........................................................19

3.1. Analyse des associations togolaises ........................................................................................ 19 3.1.1. repertoire des associations ....................................................................................................... 19

3.1.2. Modalités d’inscription au chantier et relations contractuelles ............................................... 19

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3.2. Nature des sollicitations et réponses apportées. .................................................................... 20

3.3. Gestion des cas difficiles .......................................................................................................... 20

3.4. Missions sur le terrain ............................................................................................................. 21

3.4.1. suivi des chantiers ................................................................................................................... 21

3.4.2. Attente et APPORTS DES volontaires français au Togo ........................................................ 22 3.4.3 Pour La poursuite d’identification ............................................................................................ 23

4. RECOMMANDATIONS ................................... ..............................................................24

4.1. Vis-à-vis des candidats /volontaires ....................................................................................... 24

4.2. Vis à vis des associations françaises ....................................................................................... 24

4.3. Vis-à-vis de l’etat togolais ....................................................................................................... 25

4.4. Vis-à-vis des associations togolaises ....................................................................................... 25

4.5. Vis-à-vis du SCAC, du Consulat et de l’Ambassade de France .......................................... 25

4.6. Vis-à-vis de l’administration, des collectivités térritoriales et communautés d’accueil .... 26

5. ANNEXES .....................................................................................................................27

ANNEXE 1 – Fiche de presentation IRFODEL ................................................................................ 27 ANNEXE 2 SITOTHEQUE ET BIBILOGRAPHIE ........................................................................ 29 ANNEXE 3 PRESENTATION DE France VOLONTAIRES .......................................................... 30

ANNEXE 4 FORMALITE D’ENREGISTREMENT ....................................................................... 31 ANNEXE 5 COMMENT CHOISIR SON ASSOCIATION ............................................................. 33

ANNEXE 6 AIDE AUX JEUNES VOYAGEURS .......................................................................... 37 ANNEXE 7 METHODOLOGIE DE TERRAIN .............................................................................. 39 ANNEXE 8 FICHE DE SUIVI ......................................................................................................... 40

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1. PROGRAMME DE L’AMBASSADE DE FRANCE

1.1. RAPPEL DU CONTEXTE ET DES ENJEUX

Le Togo attire un nombre croissant de jeunes français et françaises (mais aussi venant de toute l’Europe, du Canada et des Etats Unis) désireux d’y séjourner pour quelques semaines dans le cadre de « camps-chantiers ». Leurs motivations sont très diverses : simple découverte d’une autre culture, actions humanitaires ou éducatives, contribution à des projets de développement local, à des constructions d’écoles, de latrines ou encore de centres de santé, etc.

Ce bénévolat principalement individuel, mais qui peut être aussi de groupe (jeunes de lycée, d’un hôpital, d’une école professionnelle, scouts..) connaît un engouement depuis quelques années, notamment grâce à la mise en ligne sur Internet , par les associations ou ONG togolaises, de sites proposant un accueil et des actions de soutien à la société civile mais aussi d’activités culturelles et/ou touristiques.

On peut estimer à plusieurs milliers le nombre de jeunes venus au Togo en 2009 (principalement entre avril et octobre), dont environ 4000 (entre juin et septembre) se sont déclarés au Consulat de France à Lomé comme le recommande le site du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes français (www.diplomatie.gouv.fr/).

Quelques-uns ont recours à des structures françaises qui conseillent avant le départ, mais la plupart effectuent des recherches personnelles sur Internet. De nombreux sites d’ONG togolaises sont ainsi consultables sans qu’il y ait possibilité de vérifier le professionnalisme de chacune d’entre elles.

La Chancellerie Diplomatique, le Consulat ou le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) de l’Ambassade de France au Togo sont fréquemment interrogés sur le « sérieux » de telle ou telle structure d’accueil. En cas de difficultés au cours de leur séjour, les jeunes s’adressent également à ces institutions pour les aider à régler leurs problèmes.

Face à l’ampleur du phénomène et dans le souci de valoriser l’image du Togo auprès des jeunes français grâce à un accueil répondant à leurs attentes, l’Ambassade de France a mis en place un programme permettant une meilleure information sur le contexte des chantiers de jeunes au Togo.

Les associations togolaises organisant des camps chantiers sont très souvent de jeunes associations tant par leur date de création que par la moyenne d’âge de leurs membres, généralement entre 20 et 30 ans. Ce type d’activité constitue pour les jeunes diplômés un palliatif au chômage pendant les mois de juin à septembre.

Certaines ONG togolaises sérieuses montent des projets intéressants avec les villageois et les autorités locales ou traditionnelles et proposent leur réalisation à des groupes de bénévoles dans le cadre de chantiers. Il va s’agir de la réfection d’une école, d’une bibliothèque, de l’appui scolaire, du reboisement etc.

La société civile est alors demandeuse de cette « main d’œuvre » gratuite et motivée pour mener à bien des micro-réalisations à coût très réduit. Très souvent les jeunes français se sont mobilisés pour réunir des fonds permettant de financer partiellement l’action. C’est un moment d’échange solidaire, une découverte culturelle contre un apport matériel et/ou de compétences.

L’organisation de chantiers jeunes est aussi un moment de rencontre entre des jeunes bénévoles français et togolais qui peut aboutir à une vraie collaboration, à la création d’une association partenaire en France. Dans le cadre de certaines coopérations décentralisées, les « camps chantiers » sont aussi un moyen d’accueillir des bénévoles de la commune en jumelage et d’établir un partenariat entre jeunes générations.

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1.2. LE CHOIX DU DISPOSITIF DU PROGRAMME

La mise en place de ce programme novateur a nécessité de nombreuses réflexions préalables partagées entre le SCAC, le Consulat, certaines associations et certains opérateurs de la société civile togolaise.

Il est bien évidemment exclu de porter un quelconque jugement sur telle ou telle association mais de cerner, avec une vision globale, les points forts et les points faibles de l’organisation des camps chantiers.

Le programme a également pour objectif de contribuer à l’amélioration de l’accueil et l’encadrement des jeunes bénévoles grâce à des formations qui seront proposées aux dirigeants et membres des associations togolaises qui souscriront à la démarche. Il souhaite porter une attention particulière aux camps chantiers contribuant à des programmes de développement local associant les autorités traditionnelles et administratives ainsi que la société civile.

Dans cette optique et pour la phase de lancement du programme, une subvention a été accordée par le SCAC à l’IRFODEL, organisme de formation au développement local basé à Lomé (Cf. Annexe 1 - Fiche de présentation).

Un Volontaire du Progrès y a été affecté et a travaillé, pour la réalisation de ce rapport de diagnostic, en tandem avec un jeune cadre togolais. Tous deux doivent s’appuyer sur l’équipe de formateurs de l’IRFODEL pour concevoir et dispenser les modules de sensibilisation et de formation.

Une meilleure valorisation de ce potentiel d’échanges entre les jeunes français et la jeunesse togolaise constitue un enjeu important pour l’avenir des relations franco-togolaises, s’inscrivant dans la démarche de promotion du volontariat soutenu par le Secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie, qui s’est concrétisée par la création d’une nouvelle organisation dénommée « France Volontaires » dont une antenne est présente au Togo.

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2. LE CADRE GENERAL DE L’ORGANISATION DES CHANTIERS DE

JEUNES AU TOGO

2.1. CONTEXTE

En préalable à la mise en œuvre du programme « Chantiers de Jeunes et Développement local » au Togo, une étude de diagnostic a été conduite conjointement par l’IRFODEL et le SCAC. Un premier rapport publié en janvier 2010, faisait état de la pratique des chantiers jeunes au Togo. Il s’articulait autour de cinq points permettant de cerner le contexte de l’organisation de chantiers jeunes au Togo : la définition des concepts liés à la thématique de chantiers de jeunes, la législation, la caractérisation des associations et réseaux, les difficultés identifiées dans l’organisation des camps chantiers et, enfin les recommandations et conseils consultables. Cependant ce rapport diagnostic reposait sur l’étude d’un échantillon d’associations non exhaustif.

La Cellule Chantiers Jeunes propose une nouvelle version actualisée sur les chantiers jeunes au Togo, tenant compte des évolutions du volontariat français, d’une analyse plus large des associations, des observations et recommandations émises par les associations d’accueil.

2.2. MÉTHODOLOGIE

La démarche méthodologique adoptée a consisté à réaliser une étude documentaire, des enquêtes de terrain, des questionnaires et des entretiens auprès des Ministères, des réseaux d’associations, des organismes internationaux, des jeunes français ou étrangers participants aux camps chantiers.

2.2.1. UNE ETUDE DOCUMENTAIRE

Cette étude documentaire a permis dans un premier temps de cerner les différents concepts des camps chantiers (jeunesse, volontariat, bénévolat, stage,…). Puis de comprendre l’organisation et la gestion d’un camp chantier. Et enfin, d’établir une base de données (non exhaustive) des associations Togolaises organisatrices de chantiers jeunes. Les sites Internet ont également été consultés. (Cf. Annexe 2 - Bibliographie et sitographie)

2.2.2. RENCONTRES INSTITUTIONNELLES

Afin d’atteindre l’ensemble des acteurs impliqués dans le management des camps chantiers de jeunes, une lettre d’information du programme a été adressée aux réseaux des ONG au Togo (FONGTO, UONGTO, RESODERC, FODES, CONGREMA, COADEP, RESOKA), à l’UCT et aux organismes internationaux (PNUD, UNICEF, UNESCO) pour les rencontrer. Une autre lettre a été adressée aux ministères (MATDCL, MSL), au SECJEJ et à la DNJ pour prendre connaissance des textes concernant l’organisation de chantiers jeunes au Togo.

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2.2.3. ANALYSE DES RESULTATS DU DEPOUILLEMENT DES QUESTIONNAIRES

Au 1er octobre 2010, 64 questionnaires adressés aux structures d’accueil de chantiers jeunes ont été retournés à IRFODEL et France Volontaires. De l’analyse de cet échantillon on peut tirer les principales observations suivantes:

� 90% des structures d’accueil sont des associations, seulement 10% ont obtenu le titre d’ONG

� 58% des structures d’accueil siègent en région maritime et plus précisément à Lomé contre seulement 3% dans la région des Savanes.

Répartition géogrpahique des structures organisant des chantiers jeunes

58%

35%

3%

2%

2%

région maritime région des plateaux région des savanes

région centrale région de la Kara

� Les structures d’accueil sont rarement spécialisées, elles sont actives en moyenne dans quatre secteurs. 75% d’entre elles œuvrent dans l’environnement, 74% dans l’éducation, 57% dans la santé et 21% dans les domaines de la sensibilisation et du culturel. 11% des structures interviennent au minimum dans 10 secteurs d’activité.

� Les partenariats sont développés. 78% des organisations déclarent travailler avec un (ou plusieurs) partenaire local ou étranger. Ces partenaires sont souvent des structures d’envoi de volontaires : associations françaises agrées, université, associations crées par d’anciens volontaires, ou personnes ressources (volontaires ou migrants).

� En 2009, en moyenne les associations d’accueil ont accueilli 7 volontaires. En 2010, elles recevaient 9 volontaires. (soit une augmentation de 20%).

� L’analyse a montré qu’une importante somme d’argent est investie pour 3 semaines d’activités. La participation des volontaires s’élève en moyenne à 197 euros (hors frais d’inscription).

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� Les structures accueillent les volontaires à l’aéroport, les conduisent ensuite au siège de l’association ou à l’hôtel pour la première nuit. Le lendemain ils accompagnent les volontaires au consulat pour les formalités administratives puis au lieu du camp chantier. Cependant, quelques structures disent ne pas pouvoir accompagner les volontaires devant les autorités françaises par manque de temps (arrivée le weekend, délais d’attente trop long) ou parce que certains volontaires refusent.

2.3. QUELQUES CONCEPTS LIES A LA THEMATIQUE DE CHANTIERS DE JEUNES

2.3.1. NOTION DE JEUNESSE

Le concept de jeunesse varie selon le contexte auquel on se réfère. Selon le Système des Nations Unies, le jeune désigne la personne âgée de 15 à 24 ans.

Dans la pratique, la définition utilisée pour élaborer une politique nationale de la jeunesse varie d’un pays à l’autre. Au Togo, selon la Politique Nationale de la Jeunesse, toute personne dont l’âge est compris entre 15 et 35 ans est considérée comme jeune (source : PNJ).

2.3.2. NOTION DE CHANTIERS DE JEUNES

� Définition

« Le chantier de jeunes bénévoles permet à des jeunes, à travers la réalisation collective d’une activité utile, un apprentissage de la vie en groupe, de la relation à autrui et du respect de chacun au sein de ce groupe » (Instruction n°01-241 JS (Jeune sse et Sport France) du 19 décembre 2001).

� Objectifs éducatifs et pédagogiques

Les chantiers de jeunes bénévoles ont un rôle éducatif, formateur et social fort ainsi qu’une dimension culturelle (à connotation internationale pour certains). Ils servent et promeuvent le développement local par l’animation et la mise en valeur des richesses patrimoniales, que celles-ci soient naturelles, architecturales et/ou culturelles, artistiques, historiques, etc.

Ils relèvent d’une démarche d’éducation populaire par leur ouverture à un large public ainsi que par la transmission de différents savoirs et savoir-faire. Les chantiers de jeunes bénévoles permettent aux jeunes volontaires qui y participent :

� de contribuer à une réalisation collective, en passant des vacances fécondes et créatives, � de rencontrer des jeunes venus d’autres horizons et d’échanger autour de découvertes

captivantes et partagées, � de s’initier et de pratiquer des techniques manuelles et artisanales, dont certaines très

anciennes, voire presque oubliées, � de s’enrichir en participant à des activités artistiques, culturelles ou sportives, � de faire acte de mémoire en restaurant le patrimoine naturel, artistique, culturel et/ou

historique d’une région.

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2.3.3. NOTION DE VOLONTARIAT

� Définition

« Le volontariat est un acte d’échange mutuel entre une personne ou un groupe qui offre son temps, son travail, son énergie au bénéfice d'un projet d'intérêt général et une collectivité d'accueil qui offre au(x) volontaire(s) un terrain d'apprentissage, d'expérimentation et de construction personnelle (et collective). » (Selon COTRAVAUX, Collectif d’associations françaises)

� Le volontariat suppose un engagement :

- réciproque et formalisé limité dans sa durée et permanent pendant cette durée librement choisie tant

par le volontaire que par la collectivité d’accueil

- désintéressé dans une action collective et organisée au sein d’un organisme sans but lucratif aux valeurs duquel le volontaire adhère librement au service de la collectivité

� Le volontariat n’est pas une activité, mais une dém arche.

- Une démarche personnelle ouverte à tous à tout moment de sa vie, quel que soit son âge, son origine, sa nationalité, ses compétences. Il est l’un des moyens, pour chacun quelle que soit sa condition, d’user de son libre arbitre, d’affirmer des choix, de découvrir de nouveaux espaces de vie et d’activités, d’exprimer son engagement au sein de la société.

- Une démarche d’éducation populaire où se mêlent étroitement objectif individuel de changement personnel et objectif collectif de transformation sociale.

- Le volontaire n’est pas l’objet d’un produit éducatif, mais l’acteur d’un projet associatif et/ou politique. Dans ce sens, les projets de chantiers court terme ou de volontariat long terme conçus autour d’une vie de groupe offrent un terrain d’expérience privilégié : celle d’une “ mini société ” qui se crée avec des personnes d’origines sociale, géographique, culturelle différentes, autour d’une vie collective et d’un projet commun qui se construisent et évoluent.

- Une démarche d’ouverture culturelle et d’apprentiss age réciproque . Il n’y a pas celui qui aide et celui qui est aidé, il n’y a pas celui qui sait et celui qui apprend, mais des individus ou des collectifs, des associations partenaires, qui se laissent interroger et surprendre par l’autre et par son approche différente des choses C’est pourquoi le volontariat international ne prend tout son sens que dans la réciprocité.

- Le volontariat n’est ni un programme ou un dispositif, ni un stage, ni une façon de déroger au droit du travail ou de se substituer à l’emploi public. Le volontariat ne représente un moyen de gagner de l’argent, ni pour le volontaire, ni pour la structu re d’accueil . Volontaire, projet et environnement du projet ne sont pas sur un registre marchand. Ce qui restera du passage du volontaire dans le projet local auquel il a pris part est tout autant immatériel que matériel. De même, le bénéfice que le volontaire retire de son expérience n’est pas de nature financière ou matérielle.

- Le volontariat s’exerce au bénéfice d’un projet d'i ntérêt général choisi et porté par la collectivité bénéficiaire . Que ce soit en France ou à l’étranger, ce projet est mis en œuvre par un groupement (collectivité publique, association, groupe d’habitants, etc.) qui a toute maîtrise sur le choix et le mode de réalisation de ce projet.

2.3.4. NOTION DE BENEVOLAT

Le bénévolat est une activité de service non rétribuée et choisie volontairement qui s'exerce en général au sein d'une association, d'un syndicat ou d'une structure publique. Le bénévole donne ainsi de son temps libre à une action qui l'intéresse ou qu'il souhaite encourager.

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Le bénévolat se distingue du volontariat par un statut très informel et par l'absence de rémunération sous quelque forme que ce soit. Cependant le bénévole peut être dédommagé des frais liés à son activité (déplacement, hébergement, achat de matériel...).

2.3.5. NOTION DE STAGE

Un stage est le plus souvent une période de formation, d'apprentissage ou de perfectionnement qui dure quelques jours à plusieurs mois dans un lieu adapté (entreprise, administration, association,…).

Les objectifs d'un stage peuvent être :

• l'acquisition d'une qualification professionnelle débouchant sur un Titre ou un Diplôme attestant que la personne a acquis l'ensemble des compétences requises pour tenir un emploi identifié

• l'acquisition d'un ensemble de compétences permettant d'exercer une des activités constitutives d'un emploi (par exemple, les certificats de compétences professionnelles)

• la validation d'un diplôme nécessitant une période de stage • la découverte des responsabilités et des obligations professionnelles

2.3.6 NOTION DE VIE: VOLONTARIAT D’INITIATION ET D’ECHANGES

Depuis 2010, France Volontaires, anciennement connu sous le nom de l’Agence Française des Volontaires du Progrès, assure une nouvelle mission : « promouvoir et développer les différentes formes d’engagement relevant des VIES (Volontariat International d’Echanges et de Solidarité) et contribuer à leur mise en œuvre (…) ». (Annexe 3 – Fiche de présentation de France Volontaires)

En effet, beaucoup de français s’engagent chaque jour plus nombreux pour des durées de quelques semaines à quelques années, dans des missions de solidarité internationale. Toutefois, l’offre de volontariat français ne permet qu’à une partie des candidats de concrétiser leur désir d’engagement.

Ce constat d’une réponse clairement inférieure au désir d’engagement des citoyens français, est l’une des explications du développement de formes « non accompagnées » de mobilisation pour des missions parfois mal définies, mal préparées ou non attendues. Ainsi chaque année, plusieurs milliers de personnes partent, sans qu’il soit aujourd’hui possible de les dénombrer, d’identifier leur mission et encore moins d’en évaluer l’impact sur le terrain. A cet effet, une large réflexion s’est engagée entres les acteurs associatifs sur la volonté de réunir les principales formes du volontariat. Les bénévoles des chantiers jeunes sont donc regroupés sous le titre de :

� Volontariat d’initiation et d’échange , davantage tourné vers les jeunes, mais qui concerne toute personne qui souhaite aller au contact de pays étrangers dans un cadre solidaire ou toute personne vivant ses premières expériences de découverte des réalités internationales; Il est qualifié de volontariat court. Il concerne essentie llement des stagiaires et des bénévoles de chantiers jeunes.

2.3.7. NOTION DE DEVELOPPEMENT LOCAL

Le développement local , aussi appelé développement à la base , est un processus utilisant les initiatives locales au niveau des petites collectivités comme moteur du développement économique. Il

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est prôné dans les pays en développement en complément des mesures macroéconomiques et des grands projets.

Le développement local est sous-tendu par une trilogie : Acteurs – actions – territoire. C’est une dynamique économique, sociale voire culturelle impulsée par des acteurs individuels ou collectifs sur un territoire.

Le développement local est un mouvement ascendant c'est-à-dire qui est initié par des acteurs à la base (population locale) vers le sommet (Etat). « Ni, mode, ni modèle, le développement local est une dynamique qui met en évidence l’efficacité des relations non exclusivement marchandes entre les hommes pour valoriser les richesses dont-ils disposent ». Bernard PECQUEUR.

2.4. LEGISLATION TOGOLAISE ET ENREGISTREMENT DES ONG

2.4.1. LEGISLATION TOGOLAISE EN MATIERE DE CHANTIERS DE JEUNES

La tutelle de chantiers de jeunes au Togo est le Ministère des Sports et des Loisirs (MSL). L’une des missions de ce ministère est l’organisation, l’animation et l’épanouissement de la jeunesse togolaise. Cette mission fut confiée à la Direction de la jeunesse et des activités socio-éducatives (DJASE) devenue aujourd’hui la Direction Nationale de la Jeunesse (DNJ) par décret n°2005- 115/PR du 27 décembre 2005 portant organisation et attribution du Secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes. Cependant, suite au remaniement ministériel de mai 2010, le Secrétariat d’Etat auprès du premier ministre chargé de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a perdu son portefeuille au profit du Ministère de développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes. Le tutorat de l’organisation des chantiers jeunes sur le plan nationale reste à définir.

Les activités socio-éducatives concernent les activités extrascolaires, les vacances, les actions de groupe organisées et de clubs. On peut citer à titre d’exemple : les séjours de vacances, les camps d’adolescents, les chantiers de jeunes, les échanges de jeunes, les centres de loisirs, les randonnées, les activités manuelles, les jeux d’intérieur individuels et collectifs, etc.

De par le passé, c’est l’association Scout du Togo qui organisait ces activités vers les années 1920. Cela s’est étendu à d’autres associations et ONG dans les années 70. On peut citer ASTOVOCT comme « association pionnière » dans l’organisation de chantiers jeunes au Togo.

Mais avec la rupture de la coopération au Togo entraînant le départ des bailleurs, la majorité des associations et ONG ont orienté leurs actions vers l’organisation des chantiers de jeunes. Cette pratique a pris une ampleur considérable au cours de ces dernières années. Malheureusement, il n’existe pas de textes qui régissent cette pratique au Togo. Généralement, les chantiers sont organisés sans l’aval de la DNJ ni du ministère de tutelle. Le déficit chronique de législation en matière d’organisation de chantiers de jeunes implique un engagement des associations dans ce secteur sous la couverture de la loi du 1er juillet 1901 à leur risque et péril.

2.4.2. ENREGISTREMENT DES ASSOCIATIONS ET DES ONG

Qu’elles soient associations ou ONG, les structures ont l’obligation de s’enregistrer auprès des autorités togolaises compétentes. (Annexe 4 – Détail des formalités d’enregistrement des associations et ONG). Au MATDCL, une unité est chargée de l’enregistrement des associations. Après étude des dossiers, le ministre en charge délivre le récépissé si l’association rempli les conditions requises.

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Toutefois, dès que les informations demandées sont réunies, le ministère vous délivre un numéro d’enregistrement à partir duquel vous pouvez commencer par mener des activités sur le territoire en attendant l’obtention du récépissé.

2.5. BASE DE DONNES DES ASSOCIATIONS TOGOLAISES ET DES RESEAUX.

Actuellement au Togo, il n’existe pas de base de données des associations togolaises. Les associations ont des sites internet qu’elles gèrent individuellement. Google est le moteur de recherche par excellence où sont exposées toutes les associations en quête de volontaires, de bénévoles, de stagiaires, de bailleurs, etc. Les plus outillés s’inscrivent aussi dans des répertoires Internet comme: l’annuaire électronique du PNUD, le répertoire des ONG humanitaires en Afrique…

Certaines associations togolaises organisatrices de chantiers jeunes appartiennent à un ou des réseaux. Parmi ces réseaux les deux qui présentent le plus d’adhérents sont l’UONGTO et RAJES.

2.5.1. ANALYSE DU CONTENU DES SITES INTERNET DES ASSOCIATIONS

Un échantillon de 10 associations a été sélectionné de manière aléatoire. L’analyse porte sur deux (2) aspects fondamentaux:

� La page d’accueil

� Le concept de camps chantiers vu par les associations.

� La page d’accueil

La page d’accueil est presque la même pour tous. Voici une présentation type:

� L’identité de la structure (qui sommes-nous ?, but et objectifs, moyen d’action, fonctionnement...)

� Le concept de camp chantier (définition, notion de volontariat et de bénévolat, raison d’organiser un camp chantier au Togo, présentation des types de chantiers, programme de chantier de l’année n-1 et de l’année n)

� Les stages humanitaires (domaines d’intervention, et conditions de participation)

� Les informations utiles (conseils pratiques et préalables pour un camp chantier humanitaire)

� Présentation du Togo (la population, le cadre géographique, culturel, touristique, politique, etc.)

� Les contacts (adresse, téléphone, mail, site internet)

� Les albums photos (photos des camps chantiers).

� Le concept de camps chantier

Chaque association possède sa définition de camp chantier. Mais l’idée principale est le regroupement de jeunes de divers horizons autour d’une activité d’intérêt humanitaire pendant un temps donné.

Informations fournies par les sites internet :

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� la vie sur un camp chantier,

� les conditions d’accueil, d’hébergement et de restauration

� les types de chantiers prévus et leurs périodes respectives

� le lieu du chantier

� montant et détail de la répartition des frais de participation du volontaire.

� les formalités administratives avant le départ et sur le territoire (voyage, santé, rapatriement, assurance,…)

� autres conseils (arnaques à l’aéroport,…)

2.5.2. ASSOCIATIONS ET ORGANISATIONS FRANÇAISES IMPLIQUEES.

2.5.2.1 . LES GRANDES STRUCTURES ASSOCIATIVES FRANÇAISES

Pour mieux comprendre la logique d’action des associations françaises de volontariat, un questionnaire leur a été envoyé. Sur 10 associations contactées, 3 ont répondu aux questionnaires. Résultat de l’enquête :

Les associations d’envoi n’organisent pas de chantiers jeunes directement mais travaillent en étroite collaboration avec leurs partenaires sur le terrain. Elles s’occupent de la sélection des volontaires, de leur préparation et de leur envoi. Généralement, pour participer à un chantier jeunes, il faut régler les frais d’inscription et participer au stage de formation. Ce stage de préparation au départ traite notamment la problématique de l’interculturalité.

Environ 100 jeunes ont été envoyés au Togo en 2009. Le profil de leurs volontaires : ils sont âgés de 18 ans ou plus, étudiants, et s’engagent dans des missions d’éducation ou d’environnement. Aucune association n’a rendu visite à l’association parten aire sur le terrain.

2.5.2.2. LES PETITES STRUCTURES FRANÇAISES EN PARTENARIAT AVEC UNE

STRUCTURE TOGOLAISE

En France, des associations ont été créées par d’anciens bénévoles (VIE) pour promouvoir l’association avec laquelle ils sont partis en chantier jeunes ou en stage. Cette méthode permet aux futurs bénévoles d’avoir un contact en France. Ils obtiennent les renseignements dont ils ont besoin et se sentent rassurés par les témoignages « d’anciens ».

Pour comprendre leur organisation, un questionnaire leur a été adressé. Sur 18 associations, 4 ont retourné leur questionnaire. Voici les principaux résultats :

¾ associations organisent des chantiers jeunes en étroite collaboration avec leur partenaire locaux. En 2009 environ 90 volontaires sont partis en chantiers jeunes par leur intermédiaire. Le profil des volontaires : il n’existe pas réellement de critères de sélection, les volontaires sont majeurs, mais il peut s’agir d’étudiants, d’actifs, de chômeurs ou de retraités. Généralement, ils s’engagent pour des missions liées à l’éducation, à la culture ou au social.

Pour les 4 associations, il est demandé une participation financière. Deux structures organisent « un stage de préparation », il s’agit surtout de fournir aux volontaires des informations pratiques sur le Togo (histoire, démarches administrative et sanitaire).

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Toutes les associations assurent avoir rendu visite au moins une fois à leur partenaire depuis qu’elle travaille en partenariat. Ce type de partenariat, quand il fonctionne correctement a des effets positifs sur l’accueil des volontaires par l’association togolaise. Les problèmes liés à l’inter-culturalités rencontrés peuvent être en partie résolus avec l’aide du responsable de l’association française. En effet, les responsables de ces associations françaises sont généralement sur le terrain pendant l’été ou une période de l’année.

2.5.2.3. LES COOPERATIONS DECENTRALISEES

Certains chantiers jeunes ont lieu dans le cadre des coopérations décentralisées. En 2010, 3 communes françaises ont ainsi envoyé un groupe de jeunes réaliser des actions de solidarité internationale en lien avec les collectivités togolaises.

Lors de leur passage au Togo, la Cellule a rencontré un groupe venu dans le cadre d’une coopération décentralisée. Depuis 10 ans, la collectivité française est engagée au Togo. Chaque année, une dizaine de jeunes préparés viennent 3 semaines pour soutenir les acteurs du milieu. Les projets appuyés sont davantge ancrés dans une dynamique de développement local, il existe un réel suivi des actions.

En général ces groupes de jeunes sont âgé au moins de 18 ans, étudiants ou en activité, ils préparent leur mission près d’un an en amont, ils sont sensibilisé sur l’intercultualité et la vie au Togo. Ces derniers mènent des actions d’autofinancement en lien avec les partenaires, commerçants, écoles… de leur commune

2.6. POINT SUR LES DIFFICULTES LIEES A L’ORGANISATION DES CAMPS

CHANTIERS AU TOGO

Les difficultés rencontrées par les organisateurs d e chantiers jeunes peuvent être classées en 4 catégories :

� Le langage

La pratique de la langue locale par les bénévoles nationaux, l’utilisation d’expressions courantes qui ont des significations différentes selon les origines peuvent être des sources de malentendus et de conflits sur les chantiers jeunes.

� La culture

Les différences culturelles sont parfois sources de mauvaises interprétations, de jugements prématurés entrainant des complications de gestion et de relation sur les camps chantiers (mauvaise interprétations des signes, mode vestimentaire, mode de vie, alimentation,…).

� L’hygiène

La logistique mise en place par les associations pour les sanitaires n’est pas toujours comprise ou respectée par les expatriés (mélange des seaux pour la douche et pour la cuisine, refus d’utiliser les latrines,…). D’autre part certains bénévoles ne sont pas habitués aux conditions d’hygiène.

� La sécurité

Malgré la mise en place de feuille de route et de règlement intérieur par les associations, les problèmes liés à la sécurité reste une difficulté majeure dans la gestion des camps chantiers pour les organisateurs (sorties non contrôlées, non respect des règles de sécurité par les jeunes français, problèmes rencontrés lors d’une prolongation de séjour hors la responsabilité directe de l’association,…).

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Les deux premières difficultés varient en fonction du temps de préparation des volontaires avant leur départ. En 2010, une autre difficulté a pu être relevée, celle liée au manque de transparence (et de communication) des associations sur leur gestion budgétaire des chantiers. En effet, les volontaires souhaitent avoir une meilleure visibilité sur la répartition de leur frais de participation au chantier (fonctionnement de l’association, financement du projet, et frais de vie sur le chantier). La destination des fonds devrait être communiquée avant le chantier.

2.7. LES RECOMMANDATIONS DU CONSULAT DE FRANCE ET DU SCAC

L’Ambassade de France recommande aux ressortissants français de se déclarer au Consulat de France à Lomé dès leur arrivée sur le territoire togolais. La majorité des associations organisatrices de camps chantiers accompagnent les volontaires dans cette démarche et respectent rigoureusement cette procédure qui leur apporte, selon eux, sérieux et réconfort en cas de problème. Cependant, certains volontaires sont réticents et refusent l’inscription.

Un autre problème se pose néanmoins lorsque les jeunes volontaires arrivent au Togo via le Burkina Faso et séjournent dans le nord du pays. Une procédure d’information au Consulat par Internet pourrait alors être envisagée.

2.8. SITE DU MAEE: CONSEILS AUX VOYAGEURS

Le Rubrique « Conseils aux voyageurs » du site Internet du MAEE, fournit principalement des informations et des recommandations sur la sécurité, le comportement à tenir en territoire étranger, l’actualité politique, ainsi que sur les démarches à suivre au niveau santé et administratif avant l’arrivée dans le pays concerné.

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3. LES ACTIVITES DE LA CELLULE

3.1. ANALYSE DES ASSOCIATIONS TOGOLAISES

3.1.1. REPERTOIRE DES ASSOCIATIONS

Le SCAC, et notamment la cellule de coopération de proximité, sont régulièrement contactés pour donner leur avis sur des structures d’accueil de chantier ou pour orienter des jeunes en séjour au Togo. Une première base de données était déjà effective. Elle concernait les associations pour lesquelles la cellule de proximité avait eu un retour (positif ou négatif), les demandes des futurs volontaires en France pour lesquels des recherches avaient été effectuées.

Le recensement s’est établi sur les bases de données déjà existantes (SCAC, France Volontaires, FONGTO…) auxquelles se sont ajoutées les associations pour lesquelles une demande d’information a été faite au cours de l’année 2009 et 2010. D’autres associations ont pu être répertoriées grâce à la communication qui s’est faite autour du programme mené par la Cellule Chantiers Jeunes (CCJ), aux visites réalisées sur le terrain. Le répertoire encore a ainsi pu évoluer : de 50 structures en 2009 à 150 fin 2010.

Il est actuellement difficile d’établir une liste exhaustive des associations accueillant des camps chantiers. Certaines n’existent que pendant la période estivale, proposent des camps mais ne reçoivent aucun bénévole, alors que d’autres sont régulièrement citées et accueillent un nombre important de jeunes.

Des rencontres entre la Cellule Chantiers Jeunes et ces associations ont ensuite été organisées pour discuter avec celles-ci de leur mode de fonctionnement et de leurs objectifs. Un questionnaire a été réalisé comme support pour ces entretiens. Les rencontres ont eu lieu à l’IRFODEL, à France Volontaires ou dans les locaux de l’association. Une fois l’association rencontrée, et avec leur accord, une fiche est établie, elle contient les renseignements principaux la concernant, tels que les coordonnées de l’association, ses partenaires, le nombre de chantiers déjà organisés, le type de mission proposée, le nombre de jeunes accueillis, les conditions d’accueils, etc.… (Annexe 5 – Fiche de renseignement)

3.1.2. MODALITES D’INSCRIPTION AU CHANTIER ET RELATIONS CONTRACTUELLES

La grande majorité des jeunes trouvent leur association togolaise par une recherche basique sur Internet. Généralement, le choix du pays n’est pas prioritaire. Il s’avère que le Togo apparaît en tête de liste lors des recherches de chantiers jeunes sur le moteur de recherche. Les critères de choix d’associations cités par les volontaires sont les suivants :

• Un site Internet clair, propre et bien fait.

• Une réponse mail rapide de la part du responsable de l’association

• Un suivi de la part de l’association jusqu’au départ

• Les témoignages d’anciens volontaires

• Les réponses faites par France Volontaires

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L’inscription se fait principalement par email entre le bénévoles et l’association. Certaines associations font signer des « conventions » de volontariat attestant que le jeune va venir participer à un camp chantier au sein de leur association. Il arrive aussi parfois que l’inscription se fasse directement sur le site internet de l’association en remplissant un formulaire disponible sur le site.

3.2. NATURE DES SOLLICITATIONS ET REPONSES APPORTEES.

France Volontaires assure désormais le traitement des ces courriers ou messages internet reçus sont directement traités par France Volontaires, les sollicitations les plus courantes sont les suivantes:

- demande de renseignement sur une association précise

- recherche d’association pour un stage, ou un volontariat dans un domaine spécifique

- demande sur les conditions d’accueil

- conjoncture actuelle, sécurité…

Pour chaque réponse apportée, il est rappelé que la responsabilité de France Volontaires ne peut être engagée dans le choix final du volontaire.

Après la mise en place d’un comité de pilotage autour du programme « chantiers jeunes », réunissant différents acteurs : Consulat, CMS, SCAC, France Volontaires, UCT, IRFODEL, quelques outils ont été validés aux cours des réunions et ainsi diffusés aux volontaires intéressés:

• une fiche intitulée « Aide aux jeunes voyageurs » (Annexe 5)

• un mail type de réponse fournissant des informations objectives telles que les conditions d’accueil, encadrement, le nombre de volontaires accueillis, la participation à des rencontres ou formations organisées par France Volontaires et IRFODEL, les visites de terrain…

• un document « Comment bien choisir mon association » répertoriant les points importants à vérifier dans le choix de son association (Annexe 6)

• l’actualisation de la rubrique Voyageur du site de l’Ambassade de France

Il est rappelé qu’il est indispensable que chaque association enregistre les bénévoles à leur arrivée qui vont intégrer leur association au Consulat. Cet enregistrement permet de connaître le nombre de jeunes de passage sur le territoire togolais pendant l’été. Et c’est aussi un moyen de savoir qui est sur le territoire, pour quelle période et dans quelle région en cas de problèmes éventuels. Généralement, les associations ont bien acquis cette démarche d’enregistrement.

3.3. GESTION DES CAS DIFFICILES

6 cas ont été recensés pendant l’été 2010. La gestion ne peut être faite autrement qu’au cas par cas, les situations étant chaque fois différentes, même si elles peuvent présenter des similitudes. Les jeunes rencontrés dans ces moments ont généralement des problèmes de logement, d’argent, et/ ou de projet inexistant. Ils se présentent au consulat (qui les met en relation avec France Volontaires), ou directement à France Volontaires. En fonction de la gravité des faits, ils sont ensuite orientés vers le

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Service de Coopération Internationale de Police (SCTIP). Selon l’état psychologique du jeune, les services de l’Ambassade cherche la solution la mieux adaptée.

Les difficultés rencontrées sur le terrain par les jeunes sont régulièrement dues soit à une mauvaise communication entre le ou la bénévole et l’association togolaise avant son arrivée sur le territoire togolais, soit à un manque de recherche sur l’association avant son départ de la part du volontaire. Chaque cas fait l’objet d’une demande de lettre de la part du volontaire concerné.

3.4. MISSIONS SUR LE TERRAIN

3.4.1. SUIVI DES CHANTIERS

Pour connaitre davantage les associations d’accueils et assurer un accompagnement pour l’amélioration des pratiques d’accueil et d’encadrement des volontaires, la Cellule Chantiers Jeunes a visité les chantiers durant juillet et août 2010. Ces rencontres ont toujours eu lieu avec l’accord des associations.

3.4.1.1. METHODES ET ORGANISATIONS

En 2009 12 associations ont été visitées selon une méthode décrite en annexe (Cf. Annexe 7 – Méthodologie de terrain).

En 2010, 19 chantiers jeunes ont pu être suivis. Ces visites ont eu lieu dans la région maritime et des plateaux. (Annexe 8 - Fiche de suivi)

3.4.1.2. TYPES DE CHANTIERS ET CARACTERISATION DES ACTIVITES 2009

Les thématiques des activités de chantiers jeunes visités concernent principalement les secteurs de l’environnement et l’éducation. Ils ont majoritairement lieu en milieu rural.

Les activités éducatives portent sur la réhabilitation d’école mais surtout sur le soutien scolaire. Les activités environnementales sont principalement liées au reboisement.

3.4.1.3. TENDANCE DES CHANTIERS VISITES EN 2010

. La première visite des associations est une mission de suivi des associations ayant bénéficiées de la formation pilote en mars et avril 2010.

- Valoriser l’impact de la formation - Connaître davantage les structures impliquées dans l’accueil des jeunes

Au total 19 associations ont été visitées au sud dont 15 ont suivi la formation pilote.

Les moins :

� En matière de sécurité : o sécurité routière non respectée en taxi moto (3 personnes) et sur effectif dans les

mini-bus ; o Certains volontaires non inscrits au consulat ; o Certains chantiers ont lieu dans des localités très enclavées, ce qui ne permet pas

une évacuation rapide en cas d’accident. � En matière d’hygiène

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o (3 associations sur 17) : normes d’hygiène non respectée (sanitaire et salle de classe) � En matière d'encadrement :

o Sous effectif des animateurs sur le chantier � En matière d'organisation du camp :

o Arrivée non groupée des bénévoles, le chantier est perturbé

Les plus :

� En matière d’hygiène : o Effort sur les conditions de d’accueil des VIE, sanitaires modernes ou latrines

construites spécialement pour l’occasion. � En matière d’organisation :

o groupe de corvées respecté ; o bilan et rapport d'activité quasi systématiques ;

disponibilité des équipes encadrantes pour les volontaires, communication privilégiée o souplesse des programmes ; o promotion de l’échange culturel (intégration familiale, journée Française et Togolaise).

Dynamique de développement local

� Près de la majorité des camps visités sont inscrits dans une dynamique de développement local ;

� Mais, la prospection est peu aboutie et entraine quelques difficultés pour la réalisation du chantier. Le choix des localités se fait pas sympathie et ne tient pas comte des besoins du milieu ;

� Le soutien scolaire ne respecte pas les normes pédagogiques ni académiques ; � Les jeunes des localités ne sont pas impliqués dans le chantier ce qui ne donne pas une

dimension pérenne aux actions menées.

3.4.2. ATTENTE ET APPORTS DES VOLONTAIRES FRANÇAIS AU TOGO

Dans les pays en développement, le développement local repose sur des actions mobilisant les initiatives locales au niveau des collectivités et des habitants eux-mêmes, éventuellement avec une aide technique ou financière extérieure.

Exemples:

• mini-infrastructures : creusement d'un puits, installation de cellules solaires pour alimenter un village, création d'une école,

• mise en place de micro-coopératives ou d'associations de micro crédit, • initiative de certains habitants à titre personnel ou familial au niveau d'exploitations agricoles,

commerciales, artisanales, tirant partie des ressources et du marché locaux et utilisant des méthodes performantes.

Si on se base sur la définition ci-dessus, les bénévoles représentent « l’aide technique ou financière extérieure ». Pourtant les projets auxquels ils apportent leur aide ne sont pas toujours porteur de développement local. Dans la suite du programme il sera nécessaire de dé finir les projets qui, pour l’IRFODEL et le SCAC, sont porteurs de dévelop pement local . Il ne faut cependant pas nier qu’à ce jour certaines associations adhèrent déjà à cette démarche notamment par la création ou rénovation d’école, les travaux d’assainissement, etc.

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Les bénévoles de leur côté n’ont pas toujours conscience de l’idée de développement local. Le choix de participer à un chantier est partagé entre une d émarche humanitaire et la recherche d’un échange culturel . Sur le terrain nombre d’entre eux réalisent que des chantiers de type « culturel » ou « soutien scolaire » n’ont que peu de plus value en termes de développement local. Cependant, ces derniers satisfont une demande importante des volontaires au nord.

3.4.3 POUR LA POURSUITE D’IDENTIFICATION

La Cellule a entrepris du 2 au 6 août 2010 une mission dans le nord dans le souci d’avoir un aperçu global sur les pratiques de camps chantiers et l’accueil des jeunes au TOGO. Il s’agit spécifiquement d’une mission d’identification des associations d’accueil, d’information et de communication sur le programme chantiers jeunes ainsi que sur FV et IRFODEL. Comme activités il s’agit essentiellement de :

� Prospection dans le milieu � Organisation d’une réunion d’information

La Cellule s’est vue aidée dans la prospection par deux structures à savoir le CDD à Dapaong et FPP à Kara. Contrairement aux associations du sud, l’organisation des camps chantiers n’est pas l’activité principale de ces structures de la zone nord. Il faut dire que se sont des structures qui pilotent des projets et accueil des jeunes volontaires surtout dans le cadre de la coopération décentralisée.

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4. RECOMMANDATIONS

4.1. VIS-A-VIS DES CANDIDATS /VOLONTAIRES

� Choix du camp

o Visiter les sites internet et les blogs des associations

o Se renseigner sur l’ONG ou l’association choisie, notamment par l’intermédiaire de France Volontaires

o Ne pas hésiter à poser des questions précises aux responsables d’association d’accueil envisagée, notamment sur l’organisation du camp chantier, le lieu du chantier

o Participer à des stages de préparation au départ

� Pour le séjour au Togo

o S’inscrire au Consulat

o Lire la feuille « Aide aux jeunes voyageurs » (distribuée par le Consulat de France à Lomé, la Cellule Chantier Jeunes et FRANCE Volontaires)

o Renvoyer le questionnaire « Volontaires tout terrain donnez nous votre avis » à l’issu du séjour

o Mettre un commentaire sur les forums et blogs

� Sécurité

o Respecter les instructions de sécurité données par la rubrique « Conseils au voyageurs » du site du MAEE (www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/index.html.) et par l’ONG ou l’Association

o Prendre en compte les règles coutumières des localités d’accueil

4.2. VIS A VIS DES ASSOCIATIONS FRANÇAISES

� Informer France Volontaires de l’arrivée des volontaires au Togo

� Assurer un suivi des projets soutenus

� Visiter les partenaires sur le terrain

� Valider les missions en prenant en compte le contexte local (Cf. programmation de mission de soutien scolaire avant la proclamation des résultats)

� Orienter davantage la préparation au départ sur les thématiques de l’interculturalité et de la solidarité internationale

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4.3. VIS-A-VIS DE L’ETAT TOGOLAIS

� Ouvrir un guichet au Ministère des Sports et des Loisirs (MSL) pour enregistrer les chantiers de jeunes (correspondant au niveau de l’Etat, document sur les réalités du pays d’accueil,…)

� Créer une plateforme d’échange sur les textes de la jeunesse (interministériel,…) en liaison avec le secrétaire d’Etat à la Jeunesse et l’Emploi des Jeunes

� Venir en aide aux associations par le financement de projet de développement local impliquant des jeunes, Fonds d’Action des Collectivités Territoriales (FACT)

� Appuyer l’organisation de fora, tables rondes,…

4.4. VIS-A-VIS DES ASSOCIATIONS TOGOLAISES

� Accroître leurs compétences dans des domaines spécifiques du développement local (environnement, soutien scolaire, santé,…)

� Se faire connaître au Ministère des Sports et des Loisirs

� Transmettre à la Cellule Chantiers Jeunes et France Volontaires une fiche synthétique annuelle d’activité de l’association

� Eviter la surprotection des bénévoles qui limite leur espace de liberté et de découverte du pays tout en dispensant les conseils de sécurité nécessaires

� Veiller à une amélioration des conditions d’alimentation et sanitaire

� Faire preuve de transparence, évoluer vers un budget participatif

� Evoluer vers des projets de développement local (AGR,…) afin d’augmenter l’efficacité de l’aide reçue

� Impliquer davantage de volontaires locaux pour entretenir la mixité de l’équipe (notamment avec les jeunes du milieu d’action)

� S’organiser en réseau avec les associations d’accueil, envisager une charte d’accueil

4.5. VIS-A-VIS DU SCAC, DU CONSULAT ET DE L’AMBASSADE DE FRANCE

� Concevoir une seconde phase du programme animé par une « Cellule Chantiers Jeunes » et axé sur des formations adaptées aux besoins des associations

� Actualiser périodiquement le site internet de l’Ambassade sur la rubrique « conseils aux voyageurs » et créer un espace réservé aux chantiers de jeunes / volontariat

� Avoir au Consulat une gestion informatisée des fiches renseignements français de passage et fiche d’une couleur spécifique pour les jeunes de passage (facilite les statistiques)

� Faciliter les démarches d’inscription au consulat en ligne et /ou déposer les fiches chez France Volontaires…surtout pour les arrivées du weekend

� Consolider la mobilisation des services du Consulat, du SCTIP, du CMS, pour sécuriser les jeunes en difficulté dans le cadre de chantiers de jeunes (problème de santé, de sécurité, rapatriement,…)

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� Réaliser un site internet, (point d’entrée unique avec des liens sur des pages d’informations telles que le Consulat, l’UCT, FRANCE Volontaires…) présentant les modalités d’un chantier de jeunes au Togo et intégrant le répertoire des associations adhérant au programme pourra pour la suite être mis en place

4.6. VIS-A-VIS DE L’ADMINISTRATION, DES COLLECTIVITES TERRITORIALES ET COMMUNAUTES D’ACCUEIL

� Au niveau des collectivités territoriales

o Impliquer les maires, les CVD, les chefs de canton… dans les projets de chantiers de jeunes

o Rechercher grâce aux jumelages, et aux partenariats avec les collectivités territoriales françaises, des financements pour les réalisations sur le terrain

o Se rapprocher systématiquement de France Volontaires pour l’envoi et l’accueil de volontaires

o S’informer des règles de sécurité, et notamment l’inscription au consulat

� Au niveau des communautés togolaises

o S’organiser pour assurer une pérennité des projets réalisés

o S’impliquer dans le choix des projets

o Faciliter l’accueil des jeunes

� Au niveau français

o Appuyer les initiatives de groupes de jeunes français désirant réaliser un projet de développement local au Togo

o Faciliter la mobilisation et l’envoi des jeunes dans le cadre de la coopération décentralisée

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5. ANNEXES

ANNEXE 1 – FICHE DE PRESENTATION IRFODEL

Institut de Recherche et de Formation pour le Développement Local

Identité

Institut professionnel et universitaire loi 1901 et intervenant sous l’autorisation n°031/METFP/CPO du 18 juillet 2006 du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. Ambition

Contribuer au renforcement des capacités des agents de développement sur les questions de développement local et la décentralisation pour permettre aux citoyens et à leurs organisations, ainsi qu’aux institutions publiques, de mieux jouer leur rôle dans la définition et la mise en place des politiques de réduction de la pauvreté et des inégalités.

Mission

Former et accompagner les agents et acteurs de développement impliqués dans les dynamiques d’autonomisation et d’auto emploi. [du processus de décentralisation et son articulation avec le développement local.]

Champs d’actions

• Formation professionnelle et universitaire d’agents de développement local (BTS/ADL); • Formation continue pour les acteurs et professionnels de développement • Recherche – Action sur les thématiques du développement local et de la décentralisation, de la pauvreté et

des inégalités ; • Expertise sur les questions de gestion et évaluation de projets/programmes de développement, de

coopération décentralisée, d’élaboration de plan de développement, de développement économique et local ; • Conception et mise en place de dispositif de formation ;

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• Appui à la capitalisation des expériences ; • Accompagnement des acteurs locaux porteurs de projets de développement • Appui et accompagnement du processus de décentralisation et son articulation avec le développement local.

Public cible

• Jeunes filles et garçons titulaires du BAC II, désireux d’embrasser la carrière d’agent de développement ; • Agents et acteurs de développement des organismes public et privé en quête de renforcement des capacités

(organisations professionnelles et associations, ONG et réseaux d’ONG, entreprises/PME/PMI, services déconcentrés de l’Etat, collectivités territoriales, organisations de la société civile, organisations bilatérales et multilatérales).

Equipe

IRFODEL dispose d’une équipe permanente de formateurs ayant au moins dix (10) ans d’expériences professionnelles. Ceux-ci considèrent le développement comme « un métier et une conviction ». Cette équipe est composée de : agronome, sociologue, économiste, gestionnaire, juriste, planificateur, spécialiste en genre et développement, professeur de lettres, informaticien...

NOTRE EQUIPE EST APPUYEE PAR LES FORMATEURS DU CIED EL.

Partenaires

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ANNEXE 2 SITOTHEQUE ET BIBILOGRAPHIE

� « Politique Nationale de la Jeunesse » , Ministère de la Jeunesse et des Sports Secrétariat d’Etat Chargé de la Promotion des Jeunes, Direction Nationale de la Jeunesse. Edi Togo 31 mai 2007;

� « Organiser et gérer un camp chantier » , (CCIVS/UNESCO) Nigel Watt, Paris, 1994 ;

� « Etre volontaire en Europe, en Afrique, en Amériqu e Latine et en Asie » (CCIVS/UNESCO) ;

� « Guide juridique des associations au Togo » , Tome I, création, fonctionnement, FONGTO ;

� « Guide juridique et fiscal des associations au Tog o », Tome II, contrat, FONGTO

� « Le défi culturel des formations », Forum de Delphes, www.forumdedelphes.org

� « Coopération décentralisée : mutualisation, coordi nation et synergie », DGCID, Décembre 2008

� « Le cofinancement des projets et programme des Org anisations Non Gouvernementales », AFD, Avril 2009

� Le Développement Local, Bernard HUSSON, CIEDEL

� « Jeunesse et Reconstruction », www.volontariat.org

� « Concordia », www.concordia-association.org

� « Répertoire ONG Afrique », www.repertoireong.vraiforum.com

� Sites internet des associations des la base de donn ées

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ANNEXE 3 PRESENTATION DE FRANCE VOLONTAIRES

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ANNEXE 4 FORMALITE D’ENREGISTREMENT

� Enregistrement des associations

L’association constitue un groupement de personnes animées d’un sentiment commun : celui de réaliser ensemble un objectif déterminé.

Dans le sens juridique, la notion moderne d’association découle de la loi du 1er juillet 1901. L’article premier de ce texte la définit comme « la convention par lequel deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d’une façon permanente leurs connaissances ou leurs activités dans le but autre que de partager des bénéfices ».

Au Togo, le processus de création d’une association passe par les phases suivantes :

� l’élaboration des statuts

� les apports

� l’assemblée générale constitutive

� les formalités administratives

� la personnalité morale de l’association

Les formalités administratives suivent l’élaboration et l’approbation des statuts par l’assemblée générale constitutive. Elles permettent à l’association d’acquérir la personnalité juridique : la déclaration et la publication.

La déclaration est une formalité ayant pour but de porter à la connaissance des autorités compétentes la création ou l’existence de l’association. Son importance résulte de l’article 5 alinéas 1ers de la loi du 1er juillet 1901 : « toute association qui voudra obtenir la capacité prévue par l’article 6 devra être rendue publique par les soins de ses fondateurs. »

La pratique observée par l’administration togolaise distingue deux étapes dans la procédure de déclaration.

- La déclaration préalable

- Les formalités complémentaires

• La déclaration préalable

Le lieu de la déclaration

Aux termes de la loi (article 5 alinéa 2 loi de 1901), la déclaration préalable est faite par dépôt à la préfecture ou à la sous-préfecture du lieu ou l’association a son siège.

En pratique, le dépôt est fait à la division de la protection civile au MATDCL

Contenu de la déclaration

� une lettre de demande de reconnaissance de l’association officielle adressée au MATDCL timbrée à 500 F CFA avec quatre (4) photocopies de celle-ci.

� quatre exemplaires des statuts

� quatre exemplaires du procès verbal de l’assemblée générale constitutive et du règlement intérieur

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� quatre exemplaires des membres du BE (Bureau Exécutif) avec adresse complète de chaque membre

� deux enveloppes timbrées à deux cent (200) francs F CFA (timbre poste)

� une chemise à sangle

Après dépôt, le ministère constitue plusieurs dossiers distincts qu’il ventile dans les services suivant :

� Aux ministères techniques intéressés par l’objet de l’association pour avis

� Au greffe du Parquet

� A la direction de la Sûreté Nationale pour une enquête de moralité sur les membres dirigeants de l’association

• Les formalités complémentaires

Ce sont celles élaborées par les autorités pour exercer un contrôle sur la création des associations. Il s’agit de l’enquête et du récépissé.

L’enquête est réalisée par la Sûreté Nationale et porte sur les membres du BE. Chaque membre du BE passe un entretien au cours duquel il remplit une fiche individuelle de renseignements (identité, situation professionnelle, familiale et de fortune).

Le récépissé est délivré par le MATDCL au mandataire de l’association ayant fait la déclaration une fois l’enquête terminée.

• La publication

A daté de la réception du récépissé, l’association a un délai de 30 jours pour procéder à son insertion au Journal Officiel de la République. Cet enregistrement au JO est souvent négligé, tant par les autorités administratives qui mettent du temps à délivrer le récépissé, que par le déclarant qui ne considère pas obligatoire cette déclaration.

� Enregistrement des ONG

L’inscription des ONG au Togo relève des institutions publiques suivantes :

� Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité

� Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales

� Ministère des Affaires Etrangères

� Ministère de la Coopération du Développement et de l’Aménagement du Territoire.

Une association peut devenir ONG au bout de trois ans d’exercice sur présentation des rapports d’activités. L’attestation est délivrée par le Ministère de la Coopération, du Développement et de l’Aménagement du Territoire (Décret N° 0696/PMRT du 27 mai 1992).

Elle doit toujours avoir à disposition les documents suivants :

� Les livres de comptes

� Les programmes prévisionnels d’activités

� Les rapports d’activités

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� Les rapports d’exécution

Les rapports annuels d’activités dès leur approbation par l’Assemblée Générale, doivent être régulièrement déposés à la Division PDLP/ONG.

ANNEXE 5 COMMENT CHOISIR SON ASSOCIATION

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ANNEXE 6 AIDE AUX JEUNES VOYAGEURS

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ANNEXE 7 METHODOLOGIE DE TERRAIN

A partir des rencontres et de la base de données, les associations ont été classées en trois niveaux, selon quatre critères : l’ancienneté de l’association, son expérience en chantier de jeunes, les projets réalisés, les objectifs et projets futurs. Une fois ces associations classées, il a été décidé de visiter sur les chantiers de l’été 2009, dans un premier temps les associations de niveau 1 et 2 au total 14 associations. Cette méthode permet de travailler au départ avec les associations les plus avancées dans le secteur pour ensuite dynamiser et soutenir les associations de niveau 3 et 4 avec l’aide de certaines associations de niveau 1 et 2.

Après une sélection des associations à visiter, nous les avons recontactés pour obtenir leur planning de chantier été 2009 et ainsi établir un parcours de visites. Les visites de chantiers se sont étalées sur une période d’un mois environ (mi-juillet/mi-août). A la liste établie lors de la préparation se sont ajoutées des associations directement rencontrées sur le terrain. Un tableau des visites a effectué a été réalisé, il se compose comme suit :

Date Association/ ONG Lieu Thème chantier Responsable association Contact

Au total 12 associations ont été visitées sur le terrain et 25 rencontrées en table ronde par IRFODEL pour distribuer le questionnaire association d’IRFODEL.

L’association visitée est prévenue de notre visite à l’avance et recontactée la veille de notre venue. Cette démarche de contact à répétition est nécessaire. Le chantier peut être finalement inexistant, annulé, décalé, ou déplacé, ceci pour des raisons diverses (manque de volontaires, incompréhension sur les dates…)

Cette méthode supprime l’effet de surprise des visites. A notre arrivée, le Responsable en chef de l’association, généralement absent, à lui-même fait le déplacement pour nous présenter son chantier et les volontaires sur le terrain.

Ces visites permettent de présenter le programme « Chantier jeune et développement local », d’établir un premier contact avec les volontaires et les animateurs, de constater l’effectivité du chantier ainsi que les conditions d’hébergement. Un questionnaire est distribué et expliqué aux volontaires. Il est précisé que le document peut être envoyé sous format word sur demande.

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ANNEXE 8 FICHE DE SUIVI

NOM :

Plan retour de formation:

- Avez-vous fait une restitution de la formation auprès de vos équipes ?

- Est-ce que vous vous rappelez de votre plan de retour de formation ?

- avez-vous modifié le plan retour de formation avec votre équipe ?

- Quels outils ont pu être mis en place ? et à quoi ont-ils servi ?

- Quelles difficultés rencontrez-vous dans la mise en place de ses outils ?

- Pourquoi certains n’ont pas pu être mis en place ?

- Quels changements remarquez-vous ? est ce positif ou négatif ?

- Quel besoin ressentez-vous ?

Projets de développement local

Domaine du Chantier :

- Le chantier s’inscrit –il dans un projet plus large ?

- Quand a-t-il débuté ? quelle est sa durée ? quelles sont les autres activités prévues ?

- Avez-vous élaboré ce projet à l’aide du cadre logique ?

- Les populations de ce village ont-elles été impliquées dans l’élaboration du projet ? de

quelle façon ?

- A quels besoins répondez-vous ?

- Quels sont les résultats attendus ?

- A ce jour, quels sont les objectifs atteints ? à venir ?

- Quels acteurs sont impliqués dans la mise en œuvre de votre projet ?

- Avez-vous reçu des apports financiers, humains, matériels ? Par qui ?

Chantiers jeunes :

Date de visite :

Type de chantier : Lieu :

Nombre d’animateurs : Ont il reçu une formation ?

Nb de participants: expatriés : français :

- Combien de bénévoles sont inscrits au consulat ?

- Vos bénévoles ont-ils participé à la journée d’accueil proposés par FV ? Pourquoi ?

- Remarquez-vous un changement par rapport au groupe de l’année dernière ?

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- Comment sont il logés ?

- Quelles sont les règles sui régissent la vie sur le chantier ?

- Comment sont organisés les repas ? quels sont les menus ?

- Des visites/ excursions sont elles prévues ? avec quel moyen de déplacement ?

- Pouvez-vous me décrire une journée type ?

- Avez-vous rencontré quelques difficultés avec les bénévoles ? Pourquoi ? Et comment

avez-vous résolu le problème ?

- La mission se déroule bien ? dans les temps ? et avec les mêmes partenaires ?

- Qu’est ce que le chantier a apporté de positif sur le plan culturel ?

- Les jeunes expatriés s’intègrent- ils facilement à la culture africaine ? et inversement ?

- Les expatriés sont ils en contact avec les communautés ?