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1/36 RAPPORT de la MISSION FORMATION CONTINUE Robert Ruiz Université de Toulouse-le Mirail Juin 2013

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RAPPORT

de la MISSION

FORMATION CONTINUE

Robert Ruiz

Université de Toulouse-le Mirail

Juin 2013

Page 2: rapport mission forco

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SOMMAIRE

1. Objectifs de la Mission………………………………………………………………..3

2. Méthode…………………………………………………………………………….….4

3. Propositions…………………………………………………………………………...5

3.1 Schémas Fonctionnels……………………………………………………………...8

3.1.1 Pilotage de l’Activité de Formation Continue….…………………………..8

3.1.2 Organisation du Service Commun de la Formation Continue..……..…….13

3.2 Volet Formation….……………………………………………………………….16

3.3 Volet Administratif et Financier……………………………………….…………20

3.4 Coûts………………………………………………………………………………21

Annexes………………………………………………………………………..…………24

Annexe 1 : Lettre de Mission…………………………………………………………24

Annexe 2 : Liste des Entretiens dans l’Établissement…………………………...……25

Annexe 3 : Statuts du Service Commun de la Formation Continue……………..……26

Annexe 4 : Organigramme du Service…………………………………………..……30

Annexe 5 : Questionnaire pour la Consultation des Universités……..………...…..…31

Annexe 6 : Décret du 18 Octobre 1985…………………………………………….…33

Annexe 7 : Documents Consultés……………………………………………….……36

Page 3: rapport mission forco

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1. OBJECTIFS de la MISSION

Un audit du service de la Formation Continue a été réalisé en début d’année 2012 [1]. Sa

présentation en Conseil Consultatif du service commun (15-02-2012) a suggéré une nouvelle

organisation de l’activité dans l’établissement. Il a été proposé un principe organisationnel qui

prévoyait des « pôles réactifs dans les UFR » et un « service commun FORCO » [2]. Ce

principe a été présenté et voté au CT (16-02-2012), au CEVU (17-02-2012) et au CA (28-02-

2012) où il est stipulé que « le CA vote les principes et les composantes prendront position »

(PV du CA).

Le personnel du service a manifesté une grande inquiétude quant aux possibles

mouvements internes que la mise en œuvre du projet risquait d’induire.

Le président nouvellement élu (26-04-2012 après le renouvellement des conseils les

27 et 28-03) a souhaité recourir à une charge de mission pour recueillir le plein avis des

composantes, proposer une organisation de l’activité et afficher des éléments de

développement (cf lettre de mission en Annexe 1). Quel que soit le modèle d’organisation qui

sera proposé il sera souhaitable d’en détailler la mise en œuvre pour que le personnel du

service puisse s’y situer.

Ce rapport fait état des conclusions de la mission. Il répond aux objectifs qui ont été

assignés. Deux questions les résument. Les propositions de la mission vont reprendre et

développer les réponses à ce questionnement.

Quel modèle organisationnel ?

La réponse implique l’élaboration d’un modèle de pilotage de l’activité et la proposition d’une

nouvelle organisation fonctionnelle du service.

Quelles mesures à prendre pour améliorer le fonctionnement

et pour favoriser le développement de l’activité ?

Les réponses couvrent les volets formation, communication, administratif et financier.

Les coûts à prévoir pour la mise en œuvre des propositions, avec quelle temporalité et quelles

priorités, seront examinés au fil du rapport.

C’est en totale indépendance que la mission a été conduite. Dès lors, le contenu du

rapport n’engage que son auteur. Les préconisations et les propositions qui y figurent peuvent

servir d’appui à la Direction de l’Université et à ses Conseils pour mettre en œuvre le

développement de l’activité de formation continue.

Il revient à la Direction de l’UTM de définir la politique de formation continue, ses

principes généraux et les axes de développement de l’activité qui seront retenus (priorité à

certains publics, à certains types de formation …).

Un texte d’orientation, adopté par le Conseil d’Administration, pourrait en donner le cadre

et les objectifs.

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2. MÉTHODE

Consultation des composantes et des acteurs de l’UTM :

La liste des entretiens figure en Annexe 2. Ils ciblent de près ou de loin les ressources

structurelles et les personnes qui sont amenées à rencontrer les activités de formation

continue.

Consultation d’autres établissements :

• La première approche est celle des rencontres avec les responsables des

services de formation continue des Universités Toulouse 1 et Toulouse 3. Leur appartenance à

l’Université de Toulouse, leur dimension et leurs domaines d’activité justifient le choix. Ce

sont des partenaires sur le site et leur structure respective de formation continue évolue dans

le même bassin que le nôtre. Ce sont des établissements d’importance tant par leurs effectifs

que par leur rayonnement.

• La seconde approche consiste à interroger à distance d’autres Universités

françaises. Le choix a été de privilégier, dans la mesure du possible, des structures

universitaires proches de nos principaux champs.

Ce sont deux étudiants du Master 2 « affaires économiques internationales » de l’UTM

qui ont mené l’enquête dans le cadre d’un stage hors cursus de deux mois. Leur formation les

a préparé à ce type de travail pour l’international mais ils ont aisément pu transposer et

appliquer les méthodes au national. Ils ont élaboré un questionnaire général et mené des

entretiens téléphoniques auprès de diverses Universités (Annexe 5) [7].

Débats et Présentations internes :

Ils ont eu lieu avant le dernier débat en Conseil d’Administration.

- Bureau de l’Université et Bureau restreint ;

- Présentation du projet au personnel du service de la Formation Continue ;

- Présentation du projet aux personnels rencontrés lors de la consultation

générale dans l’établissement ;

- CEVU ;

- CS ;

- CTP.

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3. PROPOSITIONS

Pour élaborer ses propositions la mission s’est nourrie des avis, critiques, projets que les

rencontres ont suscités.

Consultation des Composantes et des Acteurs de l’UTM :

- À la question : Quel modèle organisationnel ? Les réponses plaident à

une écrasante majorité pour un modèle centralisé c’est-à-dire sans « pôles réactifs » dans les

UFR. Toutes et tous plaident pour que cette centralité s’accompagne de fortes relations entre

le service central commun et les composantes. Ils indiquent pour beaucoup que le cadre de ces

relations institutionnelles mériterait d’être clarifié, précisé, connu et diffusé.

La réalité conjoncturelle sous-tend ce choix. Ils expliquent que les charges de travail

sont beaucoup trop importantes dans les composantes pour rajouter une mission de formation

continue aux personnels déjà en place.

Or, le recrutement nécessaire pour le fonctionnement de « pôles réactifs » ne serait pas

réalisable à court et à moyen terme, sauf à déplacer vers ces pôles un grand nombre des

personnels affectés actuellement au service, ce dernier devenant alors insuffisamment doté

pour la part restante du pilotage central. Le problème se pose alors de l’équité des

compétences déplacées dans les pôles puisque l’activité a toujours fonctionné comme un

collectif, mutualisant les compétences au service de tous. Le nombre actuel des personnels ne

permet pas le redéploiement équitable de toutes les compétences nécessaires vers tous les

UFR. Le modèle des « pôles réactifs » peut être source de difficultés de pilotage pour la mise

en œuvre d’une politique centrale. Enfin, à l’heure où la communauté universitaire

toulousaine se regroupe en se fédérant, notre établissement pourrait perdre de sa force sur

l’activité de formation continue en adoptant une démarche de dispersion interne.

Dès lors, la poursuite et le développement d’un service commun sans « pôles

réactifs » dans les UFR apparaît comme la solution la plus raisonnable et la plus efficace

dans le contexte actuel de l’établissement.

L’UTM a néanmoins autorisé l’ISTHIA à se doter d’un « pôle réactif » formation

continue avec un personnel en CDI financé par l’Institut. Il n’appartient pas à la mission de

remettre en question la situation mise en place par l’ancienne présidence. Ce rapport

préconise que soit établi un conventionnement interne précisant par écrit le périmètre

d’activité de l’Institut et définissant les liens institutionnels qui le lient au service commun.

Un conventionnement analogue sera à établir avec l’IUFM (futur ESPE) dans le cas où

il demeure dans l’établissement.

- S’agissant des idées de développement et des critiques constructives

formulées lors de ces rencontres, certaines ont été reprises, d’autres pas, pour élaborer les

propositions de la mission.

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Consultation d’autres Établissements :

Un questionnaire (Annexe 5) a été adressé aux structures de formation continue de plusieurs

Universités complété d’entretiens téléphoniques et de l’examen de leur site internet.

Les thèmes abordés étaient en lien avec les objectifs de la mission.

Les étudiants qui ont effectué ce travail ont rédigé un rapport qui synthétise les

résultats selon différentes thématiques [7]. Les principales observations sont les suivantes.

Offre de formation continue : le caractère diplômant des formations est un atout car les

Universités sont les seuls établissements à en disposer. L’inscription des Licences et des

Masters au Répertoire National des Certifications Professionnelles les prédispose à un accès

par contrat de professionnalisation.

Des Universités proposent l’ensemble de leur offre professionnelle initiale en

formation continue. Pour celles qui ne le proposent pas les causes sont le manque de

personnel, de demandes extérieures et d’intérêt des UFR pour s’engager. Bien sur des

formations spécifiques diplomantes et qualifiantes existent en nombre.

L’appel à des intervenants extérieurs complétant les équipes pédagogiques est un

élément qui participe à l’attractivité de l’offre.

Communication : la nécessité d’une communication claire, complète et mise à jour

régulièrement s’impose à tous les établissements (description détaillée de la formation et du

parcours du stagiaire, tarifs, contact avec un référent administratif et pédagogique, documents

téléchargeables, informations sur les moyens de financement, témoignages …).

Les entreprises s’adressent bien souvent et naturellement au secteur privé pour leurs

besoins en formation.

Outre les supports web et papier, la publicité dans les journaux et les panneaux

publicitaires sont de plus en plus utilisés. Des partenariats sont également envisagés (Pôle

Emploi, administrations publiques, missions locales …). Enfin, les Universités se tournent de

plus en plus vers les réseaux sociaux pour faire connaître leur offre (Facebook, vidéos sur

YouTube, Viadeo, profils d’intervenants sur Linkedln).

Gestion Financière : les petites Universités ne disposent pas d’une gestion financière

propre au service de formation continue, ce sont les services centraux qui s’en chargent. Pour

les plus gros établissements, ces derniers n’exercent que le contrôle de l’activité financière.

Le CA vote les règles de fonctionnement, les méthodes et les montants de répartition

des recettes aux composantes. L’ensemble leur est clairement explicité.

Enfin, a propos de la rémunération des intervenants, les Universités insistent sur la

volonté qu’ont ces derniers de partager leurs connaissances et leur expertise, et de prendre

part à une activité différente de leur quotidien.

Gouvernance : c’est le modèle dit centralisé qui est le plus courant, avec un service

commun qui effectue la gestion administrative, qui fournit des informations aux stagiaires, les

oriente, gère les contrats, répond aux appels offres, et des UFR qui s’occupent des questions

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pédagogiques. Il existe un « conseil de gestion » qui définit les orientations de la politique du

service et vote le budget.

Le point faible remarqué est parfois le manque de contacts inter-UFR. La coopération

des UFR et des composantes semble indispensable pour proposer une offre de formation

adaptée et réactive à la demande.

Le point fort de ce type d’organisation centralisée est l’efficacité de la gestion.

Dans le modèle décentralisé chaque UFR dispose de son propre service de formation

continue et il n’existe pas de service central. Les tâches se concentrent alors sur les mêmes

personnels et les équipes pédagogiques assument aussi des activités administratives.

Il n’y a pas de conseil de gestion mais les différents pôles possèdent chacun un

représentant dans les structures de l’établissement.

L’instruction de politiques communes est plus longue et plus complexe qu’avec le

modèle centralisé.

Enfin, il apparaît indispensable de veiller à une bonne coordination des UFR, de

partager l’information et d’engager une communication renforcée auprès du personnel de

l’établissement.

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3.1 SCHÉMAS FONCTIONNELS

3.1.1 Pilotage de l’Activité de Formation Continue

Les propositions nouvelles figurent en rouge, l’existant en noir

Directeur

Bureau Technique

(Administratif et Financier)

Bureau Suivi et Développement

(Formation, Ingéniérie, Prospective)

Conseil Consultatif

(2 fois par an)

(Budget, Relations Contractuelles)

Pilotage Politique de l’Établissement

(Président, Vice-Présidents, Conseils)

-Directeur FC et Dir. Adjoint

-Resp. Administratif FC

-Resp. Gestion Financière FC

-Dir. Affaires Financières UTM

- Resp. Budget UTM

- Agent Comptable

- Chargé d’Analyse Financière (DEEP)

-Directeur FC et Dir. Adjoint

-Resp. Administratif FC

-Ingénieurs d’Études

-Responsables des Pôles

-Correspondants UFR, Écoles, Instituts

- Resp. DOSI, Resp. SED, Resp. Com. Valo.

Directeur Adjoint

Conseil de Perfectionnement

(2 fois par an)

(Formation)

Formation

tout au long

de la vie

Actions

Qualifiantes et

Diplômantes

(accès forco)

Alternance

Formation

des

Personnels

- VAE, VA

- Reprises d’Études

- UTL

- DAEU

- Psychologie

- Social et Santé

- Education

- ………………

- Apprentissage

- SUA

-Professionnalisation

- Aide au Pilotage

- Enseignement et

Recherche

- Technique

- Développement

Individuel

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La mise en œuvre du dispositif implique de modifier les statuts du service commun

de la formation continue pour y inscrire, en tout ou partie, les propositions de la mission

(conseil de perfectionnement, directeur adjoint, bureau technique, bureau suivi et

développement etc…).

Les statuts actuels sont en Annexe 3.

Pilotage Politique Central : le schéma de pilotage proposé est construit pour se

connecter en amont aux fonctions, aux organes, aux Conseils de l’Université. Il appartiendra

au Président et à son équipe de définir la ou les connexions. Par le passé, le CEVU et son

Vice-Président exerçaient le pilotage politique de l’activité de formation continue. À l’avenir

ce sera peut-être le Conseil Académique.

Ce schéma doit également être transposé dans celui de la future Université Ouverte de

l’UTM (U.O). On peut penser que cette inclusion ne changera pas l’aval du schéma puisqu’il

est propre à la formation continue. En amont cependant, il faudra penser au pilotage en

prenant en compte la Direction de l’U.O.

Conseil de Perfectionnement : le Conseil Consultatif, tel qu’il est défini par les

statuts, n’est pas explicitement réuni pour traiter des questions de formation. Il examine le

budget, les relations contractuelles internes et externes et propose la politique du service

commun au Conseil d’Administration de l’Université. Il est consulté par le Président avant la

nomination du Directeur. Sa composition le prédispose à examiner ces thématiques. Les

Directions successives du service ont bien sur mis à l’ordre du jour du Conseil les questions

de formation. Mais l’espace restant était étroit.

Il est donc proposé de créer un Conseil de Perfectionnement exclusivement concentré

sur les aspects de suivi, de développement et de création des formations.

Les périmètres sont ainsi plus clairs et plus efficacement traités avec deux réunions par

an (il ne paraît pas raisonnable d’en augmenter le rythme).

Dès lors, les compositions respectives de ces deux Conseils doivent se compléter. Par

exemple, les « cinq représentants des usagers » qui sont membres du Conseil Consultatif

pourraient devenir membres du Conseil de Perfectionnement. Les « représentants de chaque

UFR ou Institut » au Conseil Consultatif pourraient être remplacés par les Directeurs d’UFR,

Écoles et Instituts. Les personnalités extérieures seraient en nombre moins important au

Conseil Consultatif (2 au lieu de 4 par exemple) alors que leur présence serait accrue au

Conseil de Perfectionnement. Pourquoi ne pas envisager la parité avec les personnels de

l’UTM ? Leur expertise et leurs conseils paraissent plus utiles à la prospective qu’à l’examen

de tarifs ou d’un budget, d’autant que ces organes ne sont que consultatifs.

Il n’est pas dans le rôle de la mission de proposer une composition détaillée de ces

Conseils. Cette tâche pourrait être dévolue à un groupe de rédaction des nouveaux statuts.

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La lecture verticale du schéma montre que les travaux de chacun des deux Conseils

sont respectivement alimentés par un Bureau Technique et un Bureau Suivi et Développement

avec la participation de la Direction du service pour les orientations et l’arbitrage.

Directeur Adjoint : la lecture horizontale du schéma propose un Directeur dont

l’activité est plutôt dirigée vers sa partie haute et un Directeur Adjoint plutôt orienté vers la

partie basse. La répartition des rôles peut en effet se penser ainsi. Dans ce cas, le Directeur

aurait également à conduire et à veiller aux relations européennes et internationales ainsi qu’à

la communication et aux relations extérieures.

Quel que soit le type de fonctionnement, cette Direction doit trouver un équilibre dans

la répartition des tâches. Le décret 85 (cf. Annexe 6) fixe les compétences minimales

qu’exerce le Directeur. De nouveaux statuts du service ne peuvent que les compléter et

déterminer le périmètre du Directeur adjoint.

Il apparaît indispensable de créer cette fonction de Directeur adjoint compte-tenu de la

charge de travail. Il vient alléger celle du Directeur et celle de la responsabilité administrative.

C’est un élément important à prendre en compte pour le développement des activités.

La création doit également être assortie d’une rémunération. La prime du Directeur

doit être équitablement répartie par l’établissement (Conseil d’Administration) entre ces deux

pilotes (Directeur, Directeur Adjoint). La rédaction de nouveaux statuts envisagera les

modalités de la nomination du directeur adjoint.

Le décret n° 85-1118 autorise le service de formation continue à indemniser ses

responsables sur ses ressources propres et en fixe les modalités (Annexe 6). Il est

souhaitable que l’établissement s’en empare.

Bureau Technique : nommé « Conseil Technique » dans les statuts, sa composition

issue du Conseil Consultatif n’est pas précisée. Sa fonction consiste à assister le service dans

ses missions et il se réunit au moins une fois par trimestre.

La proposition est de remplacer l’appellation « Conseil » (il y en a déjà deux !) par

Bureau. Le sens donné est alors différent. En qualité de Bureau, la souplesse de la périodicité

de ses réunions est introduite. Il serait souhaitable qu’il soit réuni par convocation du

Directeur lorsque l’équipe de direction le souhaitera. Toutefois, les statuts préciseront qu’il

doit être réuni a minima une fois par an pour traiter des aspects financiers.

Il est nécessaire de définir sa composition pour introduire, aux côtés des personnels

responsables administratifs et financiers du SFC, la participation des services et acteurs

financiers de l’établissement (DAF, responsable du budget de l’UTM, Agence comptable,

appui de la DEEP).

Le bureau se charge également des questions de ressources humaines dans le service.

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Bureau Suivi et Développement : il pilote les formations (suivi, projets, créations,

veille). Sa composition lui permet d’avoir un regard sur l’ensemble de l’activité interne et

externe au service. Les relais vers les composantes sont là : responsables des Pôles,

correspondants UFR, ingénieurs d’études.

La DOSI est représentée au titre des relations Université – Entreprise et de la

professionnalisation. Ce point sera développé avec les commentaires explicatifs de

l’organigramme du service.

Le SED (avec la DTICE) appuie l’ingéniérie de formation pour le montage et le

développement des formations.

La Cellule de Valorisation de la Recherche s’associe au dispositif qui vise à mettre en

place des actions de formation continue avec les laboratoires de recherche. Ce point sera

développé dans le volet Formation des propositions (cf §3.2).

Il appartiendra au Directeur et au Directeur adjoint d’organiser le fonctionnement et

d’animer le Bureau. De la qualité du pilotage et de la motivation de ses membres dépendra,

pour une bonne part, le dynamisme de l’activité. Du Bureau pourra naître un souffle vers les

composantes.

Pôles : le découpage disciplinaire actuel est abandonné tel que l’organigramme du

service le montre (cf. Annexe 3) et tel que le site web le présente. La nouvelle architecture en

pôles reprend et prolonge les conclusions de l’audit [1] [2].

Cela ne signifie pas pour autant qu’il faille ainsi présenter l’offre de formation

continue sur nos outils de communication, bien au contraire. L’affichage qui répond le plus

directement aux demandes est le plus efficace. Les approches sont multiples et

complémentaires : par secteur (santé, social, informatique …), par discipline, par champ de

métier, par compétence … sans le calquer sur l’offre en formation initiale. Un travail

important est à accomplir pour réaménager sur le fond et sur la forme le site internet de la

formation continue. L’offre paraît pauvre, peu attractive, peu valorisée, presque uniquement

descriptive, sans témoignages, sans partenaires, sans commentaires.

Les pôles seront pilotés par un personnel enseignant. Il aura un rôle de coordination

des activités et des procédures et assurera le relais avec les composantes.

Cette organisation ne contraindra pas l’émergence de transversalités dans l’offre de

formation et devrait permettre plus de souplesse et de fluidité dans le suivi et le montage des

actions.

Pour le pôle Formation des Personnels, deux précisions s’imposent. Premièrement, il

est déjà inscrit dans les missions du service (Statuts en Annexe 3). Deuxièmement, son

responsable s’orientera vers la formation des personnels enseignants et chercheurs. Il

travaillera en étroite collaboration avec le pôle de gestion des compétences de la Direction des

Ressources Humaines (DRH). Tous deux proposeront conjointement des formations pour

toutes et tous, par exemple techniques (logiciels …), d’aide au pilotage (budget …),

d’enseignement et de recherche (langues …) et de développement individuel.

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Le propos n’est pas de retirer des attributions à la Direction des Ressources Humaines

mais au contraire d’en renforcer la mission.

Dans le pôle Formation tout au long de la vie, la dynamique croissante de l’UTL

doit être mieux encadrée. Pour cela, le Conseil de l’UTL doit être refondé et réactivé. Sa

composition comptera un représentant par UFR, École, Instituts, le chargé de mission

diffusion des savoirs, le Directeur ou le Directeur adjoint du service de la Formation Continue

et sa Responsable Administrative. Ainsi, l’ensemble des enseignants-chercheurs qui le

composera couvrira tous les domaines de l’UTM. Il aura pour charge de choisir les

thématiques, d’harmoniser le programme des conférences, de valider le choix des enseignants

pour les conférences, de coordonner l’offre des deux sites (Toulouse et Blagnac), d’impulser

et suivre les nouvelles actions, de proposer les tarifs, de suivre le budget. Ce Conseil

désignera en son sein un responsable chargé de l’animer et de piloter l’UTL. Son rôle sera

notamment de proposer et organiser le développement des activités et des projets, de mettre

en œuvre les décisions du Conseil et de prendre en charge les relations institutionnelles

(Mairies …) et internes à l’établissement.

Enfin, il serait souhaitable que l’UTL du site de la rue du Taur, son Conseil et sa

direction pilote l’antenne Blagnacaise et toute autre antenne susceptible de se créer en région.

Le coût pour l’établissement de la mise en place de ce schéma fonctionnel réside dans

le montant de l’indemnisation des responsables (sur fonds propres du service) et dans la

création de deux postes d’IGE (chargés de développement). La prime de direction sera

répartie entre le Directeur et le Directeur Adjoint.

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3.1.2 Organisation du Service Commun de Formation Continue

Les propositions nouvelles figurent en rouge, l’existant en noir

Responsable Administratif (-ve)

et Financier (-ère) (IGE-R)

Directeur

Directeur Adjoint

Secrétariat de Direction

Secteur Financier

+ Taxe d’App.

Secteur Formation Secteur Développement et

Relations avec les Entreprises

- 1 Responsable Gestion (Cat.A)

- 1 Régisseur de Recettes

- 1 Personnel Cat. B

- 1Personnel Cat. C

- 1 Ingénieur d’Études (Resp)

- Appui DOSI

Communication

Formation

tout au long

de la vie

Actions

Qualifiantes et

Diplômantes

(accès forco)

Alternance

Formation

des

Personnels

- 1 Responsable VAE et VA (Resp

pôle)

- 1 Gestionnaire VAE et VA

- 1 Gestionnaire DAEU

- 1 Responsable + Cat. C : UTL

- 2 Gestionnaires Reprises

d’Études

- 1 Personnel Cat. B

- 4 Gestionnaires

- 3 Responsables

- 1 Personnel Cat B

- 1 Responsable

- 2 Gestionnaires

(Blagnac et Figeac)

Pôle Gestion des

Compétences DRH

Accueil Général

1 Ingénieur d’Études

Page 14: rapport mission forco

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Les propositions sont :

- la création de trois secteurs : finances, formation, développement et

relations avec les entreprises ;

- le rattachement des personnels aux pôles transversaux plutôt qu’à des

secteurs disciplinaires.

Il pourrait sembler inutile de créer un secteur financier dans le service puisque les

fonctions financières y sont bien identifiées (responsable administrative et financière du

service, responsable financière, régisseur des recettes). Mais la création du secteur répond au

souci de souligner l’importance de la tâche d’autant que le périmètre est élargi puisqu’il est

proposé que la gestion de la taxe d’apprentissage y soit effectuée. Elle s’opère actuellement à

la DOSI. Son retour vers la Formation Continue est naturel et il permettra à la DOSI

d’affecter le personnel qui en a la charge à des missions d’insertion professionnelle des

étudiants en formation initiale.

Pour absorber la gestion du volume des recettes du service et appuyer le régisseur, la

création d’un poste de catégorie B s’impose de même que le passage à plein temps d’un

personnel de catégorie C, actuellement à mi-temps. Ce dernier pourrait être affecté au

traitement de la taxe d’apprentissage.

Dans le secteur formation on retrouve les quatre pôles transversaux avec leur

responsable enseignant respectif (cf. schéma de pilotage). Les responsables BIATSS

apparaissent ici. Ce secteur se verra directement piloté par le Bureau Suivi et Développement

et la direction du service. C’est pourquoi, contrairement aux deux autres secteurs, il n’est pas

mentionné de responsable.

En appui au Pôle « actions qualifiantes et diplômantes » un poste d’IGE est créé. Il

sera coordonateur, chargé de la mise en œuvre du suivi et du développement des formations,

du montage des nouvelles formations (évaluation des coûts, simulations …). Les gestionnaires

du service et les responsables de secteurs disciplinaires l’accompagneront. C’est là un élément

clé du développement de l’activité qu’il convient de considérer comme prioritaire.

La création d’un poste de catégorie B devra être envisagée si le développement des

actions qualifiantes a lieu. Dans l’immédiat cette création n’est pas prioritaire. En revanche, il

convient de créer un poste de catégorie B pour le Pôle « formation tout au long de la vie » afin

de renforcer la VAE et la VA et de travailler à l’ouverture d’un Centre de Bilan des

Compétences (actuellement le personnel de catégorie C qui traite les dépenses est à mi-temps

« finance » et à mi-temps « VAE ». Avec le schéma proposé il est à 100% sur le secteur

finance d’où le renforcement nécessaire pour la VAE). Il faudra envisager qu’un des

personnel BIATSS du pôle « formation tout au long de la vie » en prenne la responsabilité.

Avec l’arrivée du personnel catégorie B, ce pourrait être la personne qui est responsable de la

VAE, VA.

Page 15: rapport mission forco

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Une priorité importante existe pour le recrutement d’un autre IGE responsable du

secteur développement et relations avec les entreprises. Son rôle est de promouvoir nos

formations, d’assurer une veille sur l’activité au national et à l’international, d’alimenter et de

faire vivre le réseau des partenaires industriels et des collectivités, et enfin de prospecter sur le

site toulousain et en région. Ce secteur est un élément clé du dispositif « relations Université –

Entreprise » qu’il aura pour tâche d’animer conjointement avec la DOSI, elle-même

impliquée de par ses missions « stage » et « insertion professionnelle ». Le Bureau Suivi et

Développement coordonnera leurs actions respectives. Devront être clairement définis les

points d’entrée des entreprises sur l’UTM.

Si nécessaire, pourront se joindre au Bureau, au titre de correspondants, des

représentants de formations dès lors que seront proposées de nouvelles activités de formation

continue.

Enfin, le poste d’IGE pour la responsabilité administrative et financière du service

devra évoluer vers un statut d’IGR.

Comme le montre l’organigramme du service (Annexe 4), des personnels se trouvent

explicitement rattachés à des secteurs disciplinaires (intervention sociale et santé,

psychologie, formation de formateurs). Le projet n’est plus de les inscrire en tant que tels dans

l’organigramme mais qu’apparaisse un groupe de gestionnaires des actions qualifiantes et

diplômantes.

Certes, les bonnes pratiques relationnelles avec les porteurs des formations conduisent

à cibler des interlocuteurs privilégiés dans le service, ce qu’il faut maintenir. L’affichage

proposé ne l’exclue pas. En créant un groupe de gestionnaires, la direction du service peut

envisager plus de polyvalence, de surcroît si de nouvelles actions voient le jour ou d’autres

disparaissent.

Ces propositions d’organisation conservent l’intégralité du personnel dans le

service, maintiennent chacune et chacun à son poste respectif et dans son domaine

d’activité.

Page 16: rapport mission forco

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Vont être à présent répertoriés les principaux dossiers à traiter pour améliorer et

développer le fonctionnement de la formation continue de l’UTM dans le volet formation et

dans celui des domaines administratif et financier.

L’ordre de la présentation n’est pas synonyme d’une priorité croissante ou

décroissante.

3.2 VOLET FORMATION

Accompagnement des Personnes en Reprises d’Études :

le service mène une réflexion qui donnera lieu à un « mémento reprises d’études » en

direction des composantes. Il est en cours d’achèvement et nécessitera une validation par les

instances (Commission des Formations et CEVU). Il informera les enseignants des modalités

administratives spécifiques dont ils doivent s’acquitter auprès de ces étudiants (feuilles de

présence à signer et rapport au Conseil Régional, par exemple).

À l’heure actuelle, les personnes en reprise d’études sont inscrites à l’Université pour

un tarif formation continue supérieur aux droits d’inscription de la formation initiale.

Annuellement, chaque UFR, École, Institut reçoit, au prorata de ses inscrits, un reversement

de ces sommes (de 700 à 70000 Euros environ pour 2012).

Il s’avère donc indispensable qu’un accompagnement spécifique et de qualité soit

réalisé non seulement parce que l’adaptation au fonctionnement universitaire peut être

difficile pour ce public mais aussi parce qu’il s’agit d’une attente légitime des organismes

financeurs pour la réussite de leurs programmes sociaux.

Les besoins demeurent différents selon qu’il s’agit d’une reprise d’étude financée ou

pas, que l’étudiant est totalement ou partiellement libéré par son entreprise. Ils peuvent donner

lieu à des accompagnements différents (référent, plan de formation, modules de soutien

pédagogique, ressources numériques d’appui (SED, DTICE), aménagements d’emploi du

temps …).

L’établissement doit se doter de procédures d’accompagnement clairement établies.

Par ailleurs, nous comptabilisons comme reprise d’études pour l’année n toute

personne qui n’a pas été inscrite dans un établissement d’enseignement supérieur l’année n-1

(deux années pour le ministère), soit environ 3500 étudiants non financés contre 170. Parmi

les non financés (régime 11 des remontées SISE au ministère), vont être mélangés des

étudiants qui ont pris une année sabbatique avec des salariés qui s’inscrivent à titre personnel

(avec SED par exemple) et dont les attentes tout comme les dispositifs diffèrent.

L’établissement va devoir mieux cibler les actions d’accompagnement suivant les

spécificités de ce public mais également mieux s’informer sur leur insertion professionnelle

pour savoir si le retour à l’Université a joué le rôle attendu (enquêtes OVE).

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Accompagnement des Porteurs de Projets de Formation :

« J’ai une idée de formation nouvelle, je veux adapter des éléments existants en formation

initiale pour construire un projet de formation continue », ou « pour l’instant je n’en ai pas

vraiment » mais « si on m’explique ce que c’est, dans quel intérêt, ce que ma composante et

moi en retirons, comment je peux avoir de l’aide, si c’est compliqué, quel temps çà peut

prendre …, je pourrais peut-être me lancer, aller solliciter des collègues pour nous

associer… »

Le service doit communiquer sur ces questions (dossier, note, web, courriels,

conférences …) avec l’appui de la communication centrale. Mais ce n’est pas tout, il convient

d’aller à la rencontre des acteurs de l’Université pour faire surgir les idées, examiner les

projets de maquettes de formation et les maquettes existantes avec ce regard particulier,

observer les thématiques des manifestations organisées dans et par l’établissement, répertorier

les relations université – entreprise, etc...

La rédaction d’un document qui précise l’organisation et l’enchaînement des

opérations pour construire un projet de formation continue est en cours (évaluation des coûts,

du public, recherche de partenaires) avec un ingénieur « qualité » (« logigramme »

collaboration DEEP – SFC). Elle doit être menée à son terme puis s’actualiser au fur et à

mesure des expériences à venir.

Il est également important que les opérations financières y soient présentées (cf §3.3)

ainsi que les modalités de la validation de la formation et tous les aspects réglementaires et

juridiques nécessaires.

L’UTM doit fournir un effort substantiel de communication interne pour dynamiser le

secteur, le faire mieux connaître et susciter des projets en allant à la rencontre de nos

collègues.

On peut songer à l’élaboration d’une « newsletter » interne en direction des

composantes et des services concernés pour les informer de l’actualité du service, des

dispositions spécifiques, des aspects règlementaires et juridiques, des appels d’offre au

national et à l’international …

Des simples discussions menées dans les composantes, et sans que ce soit le but des

entretiens, il ressort déjà que des projets pourraient naître en Musique, en Audiovisuel, en

Traduction et Interprétation … Il faut également que des actions de formation émergent dans

le secteur des services à la personne, de l’économie numérique ou du développement durable

pour lesquels nous disposons de compétences en enseignement et en recherche. Il y a

clairement matière à développer les activités, à accroître l’offre de formation continue

diplômante (DU) mais surtout qualifiante (stages) à l’instar de ce qui pourrait être

développé pour la recherche (voir ci-après).

Ces actions plutôt courtes et très ciblées n’ont pas nécessairement vocation à

fonctionner annuellement, elles sont d’une mise en œuvre plus souple et en prise très directe

avec les besoins du tissu économique. Pour les faire émerger, une piste pourrait être de

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« modulariser » des éléments de diplômes existants en formation initiale pour les adapter et

les proposer en formation continue. La réflexion à mener doit tenir compte des moyens et des

méthodes de notre enseignement à distance, par essence bien adapté aux publics salarié ou en

recherche d’emploi.

On voit que le développement de l’activité passe à la fois par un travail de terrain

méthodique et scrupuleux en interne et par de la prospective à l’extérieur de l’Université.

D’où la justification supplémentaire des deux postes dits « Ingénieurs d’Étude » chargés

principalement de ces deux missions.

Formation Continue et Langues :

Parmi les secteurs disciplinaires présents à l’UTM, celui des Langues mérite d’être

singularisé.

L’Université vient de se doter de nouveaux bâtiments pour leur enseignement. Elle ne

propose aucune activité de grande envergure pour la formation continue dans le domaine alors

même que les demandes existent.

Certes, des enseignements sont proposés en formation continue en journée dans le

secteur des langues du monde (à l’UTL), le soir sur le campus du Mirail, et le service

s’occupe du Diplôme de Compétences en Langue (DCL). Pour les premiers le volume horaire

total est environ de 400h et concerne le public de l’UTL. Pour le DCL l’effectif des candidats

est de l’ordre d’une cinquantaine par an.

Ce ne sont pas là les éléments d’une politique coordonnée, ambitieuse et affirmée alors

même que l’UTM est repérée comme établissement d’enseignement supérieur pour les

Langues.

Notre valeur ajoutée existe à quatre titres, le label universitaire, l’adossement à la

recherche, l’ensemble des dimensions culturelles, « civilisationnelles », historiques,

sociologiques que nous pouvons associer à l’apprentissage ou au perfectionnement d’une

langue et enfin la multiplicité des langues enseignées, y compris régionales. Ce dernier point

peut suggérer de cibler dans un premier temps les langues « montantes » (arabe, japonais,

chinois par exemple). Il serait également approprié de penser d’ores et déjà à des

enseignements sur nos sites en région.

L’UTM doit rapidement se doter d’une politique de formation continue dans le secteur

des Langues et commencer à la mettre en œuvre.

La principale cause évoquée pour expliquer le manque tient à l’importance du volume

horaire qu’exercent déjà en heures complémentaires les enseignants en Langue. Par ailleurs

aucune politique volontariste n’a été esquissée dans le domaine. Des pistes de réflexion

peuvent s’engager :

- recrutement affecté à la mission de formation continue (PRAG-PRCE) ;

- recrutement de doctorants, parfois déjà agrégés, pour assurer les

enseignements en formation continue et dûment choisis par les équipes

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pédagogiques (source de financement pour la thèse, expérience

d’enseignement) ;

- renforcement de groupes de la formation initiale en sous effectif par des

stagiaires de formation continue par exemple pour les horaires de fin

d’après-midi et pour des cours ciblés d’amélioration linguistique ;

- examen des modalités de transfert de modules d’enseignement existants

vers la formation continue (en LEA par exemple) ;

Un groupe de travail doit s’emparer de la question. Le succès dépendra aussi de

la politique tarifaire qui sera appliquée car le secteur est très concurrentiel. Au delà du simple

prix, notre label et nos valeurs ajoutées peuvent nous y placer très avantageusement.

Formation Continue et Recherche :

Nos enseignants-chercheurs, nos chercheurs et nos laboratoires sont par définition à la

pointe dans leur domaine d’investigation. Il est possible que les entreprises, les établissements

publics et les collectivités manifestent le besoin de former leur personnel par l’acquisition de

ces connaissances de haut niveau. Ces actions de formation contribueront a posteriori à la

valorisation de notre recherche.

Il ne s’agit pas de diffusion des savoirs ni de valorisation mais bien de formation.

La proposition est de créer des stages de formation : résultats, outils, méthodes,

analyses, synthèses. Ils viseront sans doute un public limité et probablement peu renouvelable

d’une année sur l’autre. Le service de formation peut offrir à nos laboratoires le support

logistique et d’ingéniérie pour le montage de ces formations qualifiantes de haut niveau

(prospection, coûts, public, communication …).

L’UTM devrait engager une réflexion pour proposer à court terme une offre de

formation continue émanant des laboratoires de recherche.

Pour la politique de formation des personnels, il a été proposé qu’un enseignant-

chercheur s’associe au Pôle de gestion des compétences de la DRH (cf. organigramme du

service). Sa tâche sera aussi de proposer des actions de formation continue en lien direct avec

les besoins de la recherche en plus de celles plus étroitement liées avec l’enseignement,

l’administratif et le financier.

Tout comme pour la formation initiale avec l’obligation légale de procéder à une

évaluation des enseignements, il convient que les actions de formation continue de l’UTM

soient systématiquement évaluées par les bénéficiaires (reprises d’études, stagiaires financés,

non financés, demandeurs d’emploi …).

C’est un dispositif commun dont les modalités sont à mettre en place par le service

central en collaboration avec la commission des formations de l’établissement.

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3.3 VOLET ADMINISTRATIF et FINANCIER

L’activité de formation continue paraît méconnue, ou mal connue, par les personnels

de l’UTM en dehors de ceux qui la pratiquent et qui ne s’avèrent pas très nombreux.

Toutefois, une fausse image demeure présente : celle d’un état dans l’état, celle d’un

service où transitent des volumes financiers importants dont l’utilisation reste floue.

Cette image doit disparaître. Pour cela plusieurs mesures administratives et financières

peuvent y contribuer, accompagnées d’un plan de communication.

Mise en place d’une Charte (adoptée par le CA) : elle devra indiquer quelles

sont les règles financières et administratives en vigueur à l’UTM pour l’activité de formation

continue. Sera notamment précisé le montant des reversements aux composantes (en

pourcentage pour les différents types d’actions et de publics).

Cette mesure de lisibilité des retours financiers vers les structures pédagogiques et de

recherche prévoira qu’ils n’interviennent pas en totalité à la fin de l’année civile (2

versements pas an avec un acompte à la signature des contrats) et que les composantes en

question puissent identifier précisément l’origine du retour. Les reversements s’effectueront

sur le CR formation continue de chaque composante, les sommes étant destinées à n’être

utilisées que pour cette activité.

L’agence comptable devra vérifier la légalité du modèle financier et le respect de

l’annualité budgétaire.

Aves son aide et celui des services financiers, il serait opportun de trouver, dans le

respect du cadre réglementaire et législatif, un moyen technique pour permettre aux

composantes de conserver d’une année sur l’autre les sommes reçues au titre de l’activité

de formation continue, parfaitement identifiées comme telles puisque reversées sur un CR

spécifique.

Suivi Financier : le pilotage financier doit aboutir à un service très réactif pour

l’émission et l’identification des titres de recettes ainsi que pour le suivi des conventions. Il

serait préférable qu’un travail commun entre agence comptable et secteur financier du SFC

aboutisse à simplifier un circuit financier trop complexe et trop peu coordonné. Par exemple,

la facturation devrait être effectuée à l’aide du logiciel SIFAC, les accords de paiement

différés, les échéanciers, devraient être accordés par l’agence comptable sur information et

avis du service.

Il est requis que les deux entités se coordonnent, définissent leurs champs d’actions et

travaillent en synergie. Enfin, les questions financières doivent être exclusivement traitées

dans le service par les membres de son secteur financier.

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Indemnisation des Responsables : elle est indexée au nombre d’heures de

formation continue délivrées par l’établissement (décret 1985, Annexe 6). Un développement

de l’activité entraîne donc son augmentation. Il serait souhaitable que la prime du directeur

soit partagée avec le directeur adjoint et que les personnels en charge du développement

interne et externe puissent être indemnisés conformément aux dispositions du décret de 1985.

Rémunération des Intervenants Pédagogiques : elle doit obéir à des règles

communes qu’il s’agisse de formateurs de l’établissement ou de personnalités extérieures.

Pour les premiers, un plafond d’heures d’enseignement doit être fixé afin de ne pas

créer une érosion en formation initiale. Des dispositions spécifiques peuvent être envisagées

pour des formations en soirée ou le samedi. Il convient également de prendre en compte la

participation au montage d’actions de formation continue (par exemple, tâches à inclure dans

le référentiel).

La logique voudrait que ce soit uniquement le personnel d’enseignement et de

recherche qui dispense les formations. Toutefois, comme en formation initiale, des

intervenants extérieurs sont parfois nécessaires. Dans ce cas, il importe que soit clairement

identifiée la structure de validation administrative (formation continue, DRH) pour un

traitement rapide et efficace du choix que la composante pédagogique aura opéré. Il serait

également bienvenu que les procédures administratives leur soient allégées et que les

paiements interviennent rapidement. Faut-il, par exemple, créer pour eux un régime

spécifique ? Ne faut-il pas envisager des conventions de prestation entre l’UTM et l’entreprise

qui les emploie (celle-ci procède alors en son sein à leur rémunération) ?

Tous ces éléments devront être inclus dans la charte proposée.

3.4 COÛTS

Ce sont tout d’abord, et en priorité, les coûts de la stabilisation des personnels

actuels du service. Il s’agit de ne plus avoir de contrat à durée déterminée (CDD) sur des

activités pérennes. Hormis le cas de missions temporaires et spécifiques qui justifient un

contrat à durée déterminée, tous les personnels doivent être stabilisés avec des contrats à

durée indéterminée (CDI) à défaut de pouvoir rejoindre la fonction publique.

Ce sont ensuite les coûts engendrés par le recrutement de personnel BIATSS (cf.

organigrammes fonctionnels) et par les indemnisations proposées pour les responsables de

l’activité, notamment ceux qui se trouvent à l’interface avec les composantes.

Enfin, le développement des activités entrainera d’autres types de coûts, comme ceux

liés à l’ouverture de bâtiments en dehors des horaires et des jours classiques de

fonctionnement de l’Université, comme ceux liés à des besoins en locaux supplémentaires et

en supports pédagogiques.

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La lettre de mission spécifie une évaluation des coûts, de la faisabilité et de la

temporalité. Le calcul et l’affichage d’un montant global ne s’avèrent pas nécessaires à ce

stade car les besoins peuvent être pourvus de diverses manières (redéploiement, loi Sauvadet

par exemple) et il appartient à la Direction de l’Université d’y répondre avec son expertise sur

tout l’établissement, assortie des priorités politiques et des perspectives pluriannuelles qu’elle

définira.

Le schéma suivant en précise les priorités chronologiques et permet d’en apprécier la

faisabilité par comparaison avec les deux organigrammes fonctionnels proposés.

BIATSS Enseignants-Chercheurs Conseils

2 IE (développement) 1 Directeur et 1 Dir Adjoint écriture des Statuts

1 cat B (VAE, CBC) 1 resp Pôle actions qualifiantes écriture de la Charte

1 cat B (finances) 1 resp Pôle form. personnel

1 cat C (UTL)

1 cat B (actions qualifiantes)

Temps

La lecture simultanée des priorités conjointement avec les organigrammes amène les

précisions suivantes. La responsabilité du Pôle alternance n’apparaît pas dans les priorités et

elle peut être confiée à une des deux Directeurs d’IUT. Il faudra prévoir également à terme un

responsable du Pôle « formation tout au long de la vie ».

Le secteur « développement et relations avec les entreprises » sera à consolider avec

un personnel catégorie B, tout comme le pôle alternance.

Le renforcement de l’UTL par un poste de catégorie C doit permettre à la

communication du service de la formation continue de retrouver sa force sur le campus du

Mirail pour des actions importantes à mener. Le personnel en charge de la communication

pourra ainsi s’y consacrer à plein temps.

Quant au recrutement d’un personnel de catégorie B à plein temps pour la VAE et le

CBC (Centre de Bilan des Compétences) il permettra au personnel de catégorie C situé sur le

secteur financier d’y revenir intégralement puisqu’il occupe pour le moment une moitié de

son temps de travail au soutien à la VAE.

On notera que le nombre de recrutements ou d’affectations à opérer est inférieur au

nombre de départs qu’a connu le service ces dernières années.

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Enfin, parallèlement à ces opérations de renforcement du personnel dans le service

commun, il est urgent de procéder à la nomination du Directeur, du Directeur adjoint, d’écrire

les nouveaux statuts, la charte préconisée et d’activer la dynamique du réseau des

correspondants formation continue dans les composantes.

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ANNEXE 1 : LETTRE de MISSION

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ANNEXE 2 : LISTE des ENTRETIENS dans l’ÉTABLISSEMENT

La motivation et l’intérêt des personnes rencontrées pour s’exprimer sur le devenir de

notre activité de formation continue à l’UTM sont importants. Elles l’ont témoigné en

manifestant l’aimable envie de collaborer au projet, d’y apporter leur regard critique et

constructif. Qu’elles en soient remerciées ici.

Les entretiens sont les suivants. Ils ont donné lieu pour certains à plusieurs réunions.

SERVICE COMMUN de la FORMATION CONTINUE :

Dominique Rouaix

Réunions des personnels du service

ANCIEN DIRECTEUR du SERVICE : Séraphin Alava

UTL : Dany Rochefort

PÔLE PSYCHOLOGIE : Pascale Macary, Jacques Py, Jean-Luc Sudres

PÔLE INTERVENTION SOCIALE et SANTÉ : Paule Sanchou

PÔLE LANGUES : Patricia Bourdel

VP CEVU : Patrice Bouyssières

VP CS : Daniel Lacroix + CONFÉRENCE de la RECHERCHE

DGS : Alain Miaoulis

DRH : Agnès Bégué

AGENCE COMPTABLE: Patricia Romana, Simone Lantin, Filippo Lo Fermo

DAF : Marc Beauvois, Maîté Berluteau

DEEP : Alain Dintilhac.

SCOLARITÉ CENTRALE: Laurent Matuszewski

SED : Claude Navarro, Régine Le Roux-Bersanetti

UFR :

LLLCE : Alain Cozic, Laurence Resseja

SES : Corinne Siino, Michelle Saint Jean

LPM : Magali Rouquier, Christine Bordas, Jean-Michel Court

HAA : Fabrice Reneaud et le Conseil d’UFR

Psychologie : Bureau de l’UFR, Conseil d’UFR

IUT BLAGNAC : Laurence Redon, Françoise Duprat, Xavier Daran

IUT FIGEAC : Olivier Drouard, Corinne Marquis

ISTHIA : Philippe Godard

DAM : Anne-Marie Moulis, Nicole le Pottier

DÉPARTEMENT D’ANGLAIS : Xavier Cervantes

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ANNEXE 3 : STATUTS du SERVICE COMMUN de la FORMATION CONTINUE

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ANNEXE 4 : ORGANIGRAMME du SERVICE COMMUN de la FORMATION CONTINUE

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ANNEXE 5 : QUESTIONNAIRE pour la CONSULTATION des UNIVERSITÉS

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ANNEXE 6 : DÉCRET du 18 Octobre 1985

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ANNEXE 7 : DOCUMENTS CONSULTÉS

[1] Audit du Service de Formation Continue, Université de Toulouse II – le Mirail,

J.L.Dupont, C.Mandou, Janvier 2012.

[2] Compte-Rendu du Conseil Consultatif – Service Commun de la Formation

Continue – 15 Février 2012 et Dossier Préparatoire nouveau projet Forco – 14 Février 2012.

[3] Les fonctions d’un directeur de service de formation continue universitaire, dossier

de l’AMUE, Septembre 2007.

[4] Rapport sur la formation continue dans les établissements d’enseignement

supérieur, Mission d’audit de modernisation, Inspection générale des finances n° 2006-M-

082-02, Inspection générale de l’Administration de l’Éducation Nationale et de la Recherche

n° 2007-014, Juin 2007.

[5] Rapport d’Information relatif à l’enquête de la Cour des Comptes sur la formation

continue dans les universités, Commission des Finances, de l’Économie Générale et du Plan,

Assemblée Nationale n° 3536, 20 Décembre 2006.

[6] « Le financement de l’enseignement supérieur : les ressources apportées par la

formation continue ? », CPU, groupe de travail sur le financement de l’enseignement

supérieur, J-M. Filloque, 16 Novembre 2011.

[7] A.Blache, M.Jeanjean, « Étude des services de formation continue », rapport de

stage, Master 2 affaires économiques internationales, UTM, Mai 2013.