122
RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE - 2015 AGIR ENSEMBLE POUR FAVORISER L’ ACCÈS À LA SANTÉ

RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L’ENTREPRISE - 2015 AGIR ENSEMBLE POUR FAVORISER L’ ACCÈS À LA SANTÉ

Page 2: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

À PROPOS DE CE RAPPORTLe Rapport RSE 2015 présente de façon détaillée les priorités et les pratiques de Sanofi en matière de Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE). Il décrit également les enjeux auxquels nous sommes confrontés, les stratégies mises en œuvre pour y répondre et les progrès accomplis dans la réalisation de nos objectifs. Pour chacun de ces enjeux, nous mettons en lumière certaines des initiatives RSE que Sanofi mène au quotidien. Les chapitres de ce rapport s’articulent autour des quatre axes de sa stratégie RSE : Patient, Ethics, People et Planet. En juillet 2015, Sanofi a annoncé la mise en place d’une nouvelle structure mondiale pour ses activités – événement marquant de l’année 2015 –, dont le déploiement graduel a débuté le 1er janvier 2016. Nous avons le plaisir de présenter cette nouvelle organisation stratégique à la page 12. Celle-ci sera prise en compte dans le cadre du Rapport RSE 2016.

VÉRIFICATION EXTERNE DU RAPPORTChaque année, la fiabilité et l’exhaustivité de nos données RSE sont auditées par des commissaires aux comptes. Leur compte rendu figure à la fin du rapport. NOTRE CADRE DE REPORTING Le rapport RSE de Sanofi est conforme aux cadres de référence internationaux les plus reconnus : –

Global Reporting Initiative (GRI) : pour la deuxième année consécutive, notre Rapport RSE est conforme au référentiel de la GRI, version 4. www.globalreporting.org

Pacte mondial des Nations unies : Sanofi se conforme aux principes fondamentaux du Pacte mondial depuis son adhésion à ce dispositif en 2000. En 2015, Sanofi a atteint le niveau « avancé », à savoir le « Global Compact Advanced Level », et a reçu une attestation de vérification externe par ses pairs pour sa « Communication sur le progrès ». www.unglobalcompact.org

Le cadre de référence de l’IIRC a également été très utile à l’établissement de ce rapport :L’International Integrated Reporting Council (IIRC) fixe un cadre de principes directeurs permettant de garantir la cohérence et l’efficacité du processus de reporting. Sanofi fait partie de l’IIRC Pilot Programme Business Network depuis 2013. www.theiirc.org

Consultation du rapport

PLUS d’info : Centre de ressources Ce symbole renvoie à notre Centre de ressources où figurent toutes les informations sur les enjeux, initiatives et prises de position de Sanofi en matière de RSE. http://www.sanofi.com/rse/centre_de_ressources/centre_de_ressources.aspx

Liens Les passages soulignés

sont des liens qui permettent d’accéder à

des informations complémentaires.

SOMMAIRE Les titres du sommaire permettent de naviguer d’une section du rapport à l’autre.

À PROPOS DE CE RAPPORTLe Rapport RSE 2015 présente de façon détaillée les priorités et les pratiques de Sanofi en matière de Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE). Il décrit également les enjeux auxquels nous sommes confrontés, les stratégies mises en œuvre pour y répondre et les progrès accomplis dans la réalisation de nos objectifs. Pour chacun de ces enjeux, nous mettons en lumière certaines des initiatives RSE que Sanofi mène au quotidien. Les chapitres de ce rapport s’articulent autour des quatre axes de sa stratégie RSE : Patient, Ethics, People et Planet. En juillet 2015, Sanofi a annoncé la mise en place d’une nouvelle structure mondiale pour ses activités – événement marquant de l’année 2015 –, dont le déploiement graduel a débuté le 1er janvier 2016. Nous avons le plaisir de présenter cette nouvelle organisation stratégique à la page 12. Celle-ci sera prise en compte dans le cadre du Rapport RSE 2016.

VÉRIFICATION EXTERNE DU RAPPORT Chaque année, la fiabilité et l’exhaustivité de nos données RSE sont auditées par des commissaires aux comptes. Leur compte rendu figure à la fin du rapport. NOTRE CADRE DE REPORTING Le rapport RSE de Sanofi est conforme aux cadres de référence internationaux les plus reconnus :– Global Reporting Initiative (GRI) : pour la deuxième année consécutive, notre Rapport RSE est conforme au référentiel de la GRI, version 4. www.globalreporting.org– Pacte mondial des Nations unies : Sanofi se conforme aux principes fondamentaux du Pacte mondial depuis son adhésion à ce dispositif en 2000. En 2015, Sanofi a atteint le niveau « avancé », à savoir le « Global Compact Advanced Level », et a reçu une attestation de vérification externe par ses pairs pour sa « Communication sur le progrès ». www.unglobalcompact.org Le cadre de référence de l’IIRC a également été très utile à l’établissement de ce rapport :– L’International Integrated Reporting Council (IIRC) fixe un cadre de principes directeurs permettant de garantir la cohérence et l’efficacité du processus de reporting. Sanofi fait partie de l’IIRC Pilot Programme Business Network depuis 2013. www.theiirc.org

Consultation du rapport

PLUS d’info : Centre de ressources Ce symbole renvoie à notre Centre de ressources où figurent toutes les informations sur les enjeux, initiatives et prises de position de Sanofi en matière de RSE. http://www.sanofi.com/rse/centre_de_ressources/centre_de_ressources.aspx

Liens Les passages soulignés

sont des liens qui permettent d’accéder à

des informations complémentaires.

SOMMAIRE Les titres du sommaire permettent de naviguer d’une section du rapport à l’autre.

À PROPOS DE CE RAPPORTLe Rapport RSE 2015 présente de façon détaillée les priorités et les pratiques de Sanofi en matière de Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE). Il décrit également les enjeux auxquels nous sommes confrontés, les stratégies mises en œuvre pour y répondre et les progrès accomplis dans la réalisation de nos objectifs. Pour chacun de ces enjeux, nous mettons en lumière certaines des initiatives RSE que Sanofi mène au quotidien. Les chapitres de ce rapport s’articulent autour des quatre axes de sa stratégie RSE : Patient, Ethics, People et Planet. En juillet 2015, Sanofi a annoncé la mise en place d’une nouvelle structure mondiale pour ses activités – événement marquant de l’année 2015 –, dont le déploiement graduel a débuté le 1er janvier 2016. Nous avons le plaisir de présenter cette nouvelle organisation stratégique à la page 12. Celle-ci sera prise en compte dans le cadre du Rapport RSE 2016.

VÉRIFICATION EXTERNE DU RAPPORTChaque année, la fi abilité et l’exhaustivité de nos données RSE sont auditées par des commissaires aux comptes. Leur compte rendu fi gure à la fi n du rapport. NOTRE CADRE DE REPORTING Le rapport RSE de Sanofi est conforme aux cadres de référence internationaux les plus reconnus :– Global Reporting Initiative (GRI) : pour la deuxième année consécutive, notre Rapport RSE est conforme au référentiel de la GRI, version 4. www.globalreporting.org– Pacte mondial des Nations unies : Sanofi se conforme aux principes fondamentaux du Pacte mondial depuis son adhésion à ce dispositif en 2000. En 2015, Sanofi a atteint le niveau « avancé », à savoir le « Global Compact Advanced Level », et a reçu une attestation de vérifi cation externe par ses pairs pour sa « Communication sur le progrès ». www.unglobalcompact.org Le cadre de référence de l’IIRC a également été très utile à l’établissement de ce rapport :– L’International Integrated Reporting Council (IIRC) fi xe un cadre de principes directeurs permettant de garantir la cohérence et l’effi cacité du processus de reporting. Sanofi fait partie de l’IIRC Pilot Programme Business Network depuis 2013. www.theiirc.org

Consultation du rapport

PLUS d’info : Centre de ressources Ce symbole renvoie à notre Centre de ressources où fi gurent toutes les informations sur les enjeux, initiatives et prises de position de Sanofi en matière de RSE. http://www.sanofi .com/rse/centre_de_ressources/centre_de_ressources.aspx

Liens Les passages soulignés

sont des liens qui permettent d’accéder à

des informations complémentaires.

SOMMAIRE Les titres du sommaire permettent de naviguer d’une section du rapport à l’autre.

46 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

ÉTHIQUE EN R&D

Un cadre de référence pour l’éthique des essais cliniques : 7 critères clés L’objectif des lignes directrices en matière d’éthique est de protéger les patients et les volontaires sains et de préserver l’intégrité de la recherche scienti-fique. The Journal of the American Medical Asso-ciation (JAMA) a publié sept critères en matière d’éthique(1) pour orienter la conduite des recherches. Ceux-ci forment notre cadre de référence pour évaluer l’éthique de nos études cliniques. PLUS d’info en ligne • What makes clinical research ethical?1. Valeur sociale ou scientifiqueLes comités internes de Sanofi (Groupe de travail Développement de l’organisation de R&D et Comités d’évaluation des protocoles) examinent systématiquement les protocoles et les synopsis des études cliniques, ainsi que les modifications qui leur sont apportées pour confirmer que les questions scientifiques et médicales auxquelles les recherches tentent de répondre corres-pondent à un réel besoin clinique. 2. Validité scientifiquePour produire des données rigoureuses, fiables et valides, les experts internes de Sanofi réalisent des évaluations systématiques, de sorte que les recommandations thérapeutiques les plus récentes soient intégrées à la méthodologie de l’étude et aux outils d’évaluation. Des experts externes sont consultés au besoin. 3. Sélection équitable des sujetsNous recrutons des patients et des sujets sains partout dans le monde pour nos essais cliniques. Lors de la sélection des sites d’étude et de l’éta-blissement des critères d’inclusion, nous prenons soin de parvenir à un équilibre entre la qualité des infrastructures de recherche clinique locales et les populations de patients ciblées afin que le domaine thérapeutique et le produit à l’étude correspondent à un besoin réel au sein de la communauté. Conformément aux Principes directeurs relatifs à l’accès aux soins, dont nous sommes signataires, nous ne réalisons des études que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous réserve du succès du programme de dévelop-pement correspondant. PLUS d’info en ligne • The Guiding Principles on Access to Healthcare

Trouver des familles d’accueil pour les chevaux utilisés dans la production de plasma Conformément à son engagement en faveur du bien-être animal et de l’utilisation responsable des animaux, Sanofi cherche à trouver des familles d’accueil aux chevaux qui ont été utilisés pour la production de plasma. Sanofi a collaboré avec le GRAAL, une organisation reconnue pour son action dans le domaine de la protection des ani-maux, afin de mener une étude de faisabilité. Le GRAAL, qui se consacre à la recherche de familles d’accueil pour les animaux utilisés dans la recherche biomédicale, bénéficie aujourd’hui du soutien de l’industrie pharmaceutique. Ce pro-gramme permet à des chevaux jeunes et en bonne santé, habitués au contact avec les hommes, d’être adoptés et utilisés pour des activi-tés récréatives. À ce jour, 39 chevaux ont trouvé une famille d’accueil grâce à cette collaboration et les retours des participants ont été très positifs. PLUS d’info en ligne • GRAAL Groupement de réflexion et d’action pour l’animalUN CADRE DE RÉFÉRENCE POUR LA CONDUITE DES RECHERCHES CLINIQUESEnjeux éthiques de la recherche cliniqueLors de la conduite des recherches que nous menons pour développer de nouvelles solutions de santé, nous devons en permanence exami-ner nos pratiques et processus sous l’angle de l’éthique. Veiller au respect de l’éthique dans l’ensemble de nos activités de R&D nécessite l’examen des enjeux potentiels qui peuvent sur-venir en réponse aux : • tendances sociales et économiques ;• nouvelles biotechnologies ;• progrès scientifiques dans d’autres domaines ;• priorités de santé publique ;• besoins de développement spécifiques ;• demandes du public pour une plus grande transparence et la protection de la vie privée.Nous devons constamment ajuster et adapter nos pratiques et procédures à la lumière de l’évolution de ces différentes questions.

G4-DMA G4-PR1 G4-PR2

(1) Emanuel EJ, Wendler D, Grady C. What makes clinical research ethical? JAMA. 2000;283:2701-2711.

EN 2015, 197 ESSAIS CLINIQUES ont été menés par le Groupe : 150 pour l’activité Pharmacie47 pour l’activité Vaccins PLUS d’info : Site Web de Sanofi • Essais cliniques G4-DMA G4-PR1

APERÇU DES ESSAIS CLINIQUES EN 2015Pour Sanofi Pasteur, notre activité Vaccins, la diminution significative du nombre de sujets recrutés dans les essais cliniques menés dans la région Asie-Pacifique s’explique par la conclusion de notre étude de sécurité sur notre candidat-vaccin contre l’encéphalite japonaise. S’agissant de notre activité Pharmacie, notre solide portefeuille de développement a contribué à un nombre significatif d’essais cliniques clés.

Repères

ONGLETS Les onglets situés à la droite de chaque page permettent de naviguer entre les sections.

Ces étiquettes renvoient aux différents indicateurs

GRI couverts dans le présent rapport.

GX-XX

I

02 Message du Directeur Général

04 NOTRE DÉMARCHE RSE 05 Notre stratégie RSE intégrée

06 Notre chaîne de valeur et répartition de la valeur

07 Politique fiscale

08 Mise en œuvre de notre stratégie RSE

10 Engagement des parties prenantes

12 Une nouvelle feuille de route stratégique pour Sanofi

14 Politiques et systèmes de management

16 Gouvernement d’entreprise

18 PATIENT 20 Accès aux soins

32 Sécurité des patients

40 ETHICS 42 Éthique en R&D

52 Éthique des affaires

60 PEOPLE 62 Développement des compétences

74 PLANET 78 Empreinte carbone

86 Gestion de l’eau

94 Gestion des déchets

98 NOTRE PERFORMANCE RSE 99 Nos indicateurs

108 Table de concordance de la Global Reporting Initiative (GRI Index)

112 Méthodologie de reporting

114 Rapport des commissaires aux comptes

46 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

ÉTHIQUE EN R&D

Un cadre de référence pour l’éthique des essais cliniques : 7 critères clés L’objectif des lignes directrices en matière d’éthique est de protéger les patients et les volontaires sains et de préserver l’intégrité de la recherche scienti-fique. The Journal of the American Medical Asso-ciation (JAMA) a publié sept critères en matière d’éthique(1) pour orienter la conduite des recherches. Ceux-ci forment notre cadre de référence pour évaluer l’éthique de nos études cliniques.

PLUS d’info en ligne

• What makes clinical research ethical?

1. Valeur sociale ou scientifiqueLes comités internes de Sanofi (Groupe de travail Développement de l’organisation de R&D et Comités d’évaluation des protocoles) examinent systématiquement les protocoles et les synopsis des études cliniques, ainsi que les modifications qui leur sont apportées pour confirmer que les questions scientifiques et médicales auxquelles les recherches tentent de répondre corres-pondent à un réel besoin clinique.

2. Validité scientifiquePour produire des données rigoureuses, fiables et valides, les experts internes de Sanofi réalisent des évaluations systématiques, de sorte que les recommandations thérapeutiques les plus récentes soient intégrées à la méthodologie de l’étude et aux outils d’évaluation. Des experts externes sont consultés au besoin.

3. Sélection équitable des sujetsNous recrutons des patients et des sujets sains partout dans le monde pour nos essais cliniques. Lors de la sélection des sites d’étude et de l’éta-blissement des critères d’inclusion, nous prenons soin de parvenir à un équilibre entre la qualité des infrastructures de recherche clinique locales et les populations de patients ciblées afin que le domaine thérapeutique et le produit à l’étude correspondent à un besoin réel au sein de la communauté. Conformément aux Principes directeurs relatifs à l’accès aux soins, dont nous sommes signataires, nous ne réalisons des études que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous réserve du succès du programme de dévelop-pement correspondant.

PLUS d’info en ligne

• The Guiding Principles on Access to Healthcare

Trouver des familles d’accueil pour les chevaux utilisés dans la production de plasma Conformément à son engagement en faveur du bien-être animal et de l’utilisation responsable des animaux, Sanofi cherche à trouver des familles d’accueil aux chevaux qui ont été utilisés pour la production de plasma. Sanofi a collaboré avec le GRAAL, une organisation reconnue pour son action dans le domaine de la protection des ani-maux, afin de mener une étude de faisabilité. Le GRAAL, qui se consacre à la recherche de familles d’accueil pour les animaux utilisés dans la recherche biomédicale, bénéficie aujourd’hui du soutien de l’industrie pharmaceutique. Ce pro-gramme permet à des chevaux jeunes et en bonne santé, habitués au contact avec les hommes, d’être adoptés et utilisés pour des activi-tés récréatives. À ce jour, 39 chevaux ont trouvé une famille d’accueil grâce à cette collaboration et les retours des participants ont été très positifs.

PLUS d’info en ligne

• GRAAL Groupement de réflexion et d’action pour l’animal

UN CADRE DE RÉFÉRENCE POUR LA CONDUITE DES RECHERCHES CLINIQUES

Enjeux éthiques de la recherche cliniqueLors de la conduite des recherches que nous menons pour développer de nouvelles solutions de santé, nous devons en permanence exami-ner nos pratiques et processus sous l’angle de l’éthique. Veiller au respect de l’éthique dans l’ensemble de nos activités de R&D nécessite l’examen des enjeux potentiels qui peuvent sur-venir en réponse aux : • tendances sociales et économiques ;• nouvelles biotechnologies ;• progrès scientifiques dans d’autres domaines ;• priorités de santé publique ;• besoins de développement spécifiques ;• demandes du public pour une plus grande

transparence et la protection de la vie privée.Nous devons constamment ajuster et adapter nos pratiques et procédures à la lumière de l’évolution de ces différentes questions.

G4-DMA G4-PR1 G4-PR2

(1) Emanuel EJ, Wendler D, Grady C. What makes clinical research ethical? JAMA. 2000;283:2701-2711.

EN 2015,

197 ESSAIS CLINIQUES ont été menés par le Groupe :

150 pour l’activité Pharmacie

47 pour l’activité Vaccins

PLUS d’info : Site Web de Sanofi

• Essais cliniques G4-DMA G4-PR1

APERÇU DES ESSAIS CLINIQUES EN 2015Pour Sanofi Pasteur, notre activité Vaccins, la diminution significative du nombre de sujets recrutés dans les essais cliniques menés dans la région Asie-Pacifique s’explique par la conclusion de notre étude de sécurité sur notre candidat-vaccin contre l’encéphalite japonaise. S’agissant de notre activité Pharmacie, notre solide portefeuille de développement a contribué à un nombre significatif d’essais cliniques clés.

Repères

ONGLETS Les onglets situés à la droite de chaque page permettent de naviguer entre les sections.

Ces étiquettes renvoient

aux différents indicateurs GRI couverts dans le présent rapport.

GX-XX

I

02 Message du Directeur Général 04 NOTRE DÉMARCHE RSE 05 Notre stratégie RSE intégrée

06 Notre chaîne de valeur et répartition de la valeur

07 Politique fiscale

08 Mise en œuvre de notre stratégie RSE

10 Engagement des parties prenantes

12 Une nouvelle feuille de route stratégique pour Sanofi

14 Politiques et systèmes de management

16 Gouvernement d’entreprise

18 PATIENT 20 Accès aux soins

32 Sécurité des patients

40 ETHICS 42 Éthique en R&D

52 Éthique des affaires

60 PEOPLE 62 Développement des compétences

74 PLANET 78 Empreinte carbone

86 Gestion de l’eau

94 Gestion des déchets

98 NOTRE PERFORMANCE RSE 99 Nos indicateurs

108 Table de concordance de la Global Reporting Initiative (GRI Index)

112 Méthodologie de reporting

114 Rapport des commissaires aux comptes

ONGLETS Les onglets situés à la droite de chaque page permettent de naviguer entre les sections.

Ces étiquettes renvoient

aux différents indicateurs GRI couverts dans le présent rapport.

GX-XX

I

02 Message du Directeur Général

04 NOTRE DÉMARCHE RSE

05 Notre stratégie RSE intégrée

06 Notre chaîne de valeur et répartition de la valeur

07 Politique fiscale

08 Mise en œuvre de notre stratégie RSE

10 Engagement des parties prenantes

12 Une nouvelle feuille de route stratégique pour Sanofi

14 Politiques et systèmes de management

16 Gouvernement d’entreprise

18 PATIENT20 Accès aux soins

32 Sécurité des patients

40 ETHICS

42 Éthique en R&D

52 Éthique des affaires

60 PEOPLE62 Développement des compétences

74 PLANET78 Empreinte carbone

86 Gestion de l’eau

94 Gestion des déchets

98 NOTRE PERFORMANCE RSE99 Nos indicateurs

108 Table de concordance de la Global

Reporting Initiative (Index GRI)

112 Méthodologie de reporting

114 Rapport du commissaire aux comptes

Page 3: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

II

DES SOLUTIONS THÉRAPEUTIQUES INNOVANTES

CHIFFRES CLÉS 2015 RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE

6 LANCEMENTS MAJEURSEN 2015 D’ICI 2020

DENGVAXIA® vaccin contre

la dengue

SARILUMABpolyarthriterhumatoïde

PRALUENT® hypercholestérolémie

familialeLIXILANdiabète

TOUJEO® diabète

DUPILUMABdermatiteatopique

14 % DU CHIFFRE D’AFFAIRES INVESTIS DANS LA R&D Un budget annuel dédié à la R&D en constante augmentation pour atteindre 6 milliards d’euros d’ici 2020

Plus de

45 MOLÉCULES ET VACCINSDANS LE PORTEFEUILLE DES PRODUITS (16 en phase III ou en cours d’enregistrement)

Plus de

280 PROGRAMMES D’ACCÈS AUX SOINS menés dans plus de 80 pays, bénéficiant à plus de 325 millions de personnes

-14,8 % RÉDUCTION DE LA CONSOMMATION D’EAU depuis 2010

-15,8 % RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE CO2 (SCOPE 1 ET SCOPE 2) depuis 2010

Plus de

16 000 COLLABORATEURS IMPLIQUÉS EN R&D

CHIFFRES CLÉS 2015 RECHERCHE & DÉVELOPPEMENT

Page 4: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

III

NOTRE PRÉSENCE MONDIALERÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DU CHIFFRE D’AFFAIRES EN 2015

PLUS DE 100 SITES INDUSTRIELS DANS LE MONDE

21,7 % Europe occidentale

32,4 % Marchés émergents(2)

(2) Monde sauf États-Unis, Canada, Europe occidentale (France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Grèce, Chypre, Malte, Belgique, Luxembourg, Portugal, Pays-Bas, Autriche, Suisse, Suède, Irlande, Finlande, Norvège, Islande, Danemark), Japon, Corée du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande.

36,2 % États-Unis

9,7 % Reste du monde(1)

(1) Reste du monde : Japon, Corée du Sud, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande.

EUROPE

43 Sites de fabrication 6 Centres de développement33 Pôles de distribution

AMÉRIQUE DU NORD

17 Sites de fabrication 2 Centres de développement 8 Pôles de distribution

AMÉRIQUE LATINE

11 Sites de fabrication 3 Centres de développement30 Pôles de distribution

Plus de

40 000 COLLABORATEURS AUX AFFAIRES INDUSTRIELLESen 2015

Plus de

1 milliard d’euros INVESTIS chaque année dans le dispositif industriel

AFRIQUE MOYEN-ORIENT ET ASIE DU SUD

16 Sites de fabrication 2 Centres de développement58 Pôles de distribution

ASIE

15 Sites de fabrication 3 Centres de développement30 Pôles de distribution

Page 5: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

UNE ENTREPRISE MONDIALE DES SCIENCES DE LA VIE

Si les progrès scientifiques dans le domaine médical ont contribué à doubler l ’espérance de vie moyenne au XXe siècle, nous sommes aujourd’hui

confrontés à des enjeux de santé nouveaux et émergents. Les maladies chroniques et celles liées au vieillissement se multiplient partout dans le monde,

et le changement climatique a d’importantes répercussions sur la santé humaine. Le monde change, la science avance, et notre rôle de leader des sciences

de la vie est de contribuer à l ’amélioration des conditions de vie de 7 milliards d’hommes et de femmes. Nous devons aussi poursuivre notre effort d’innovation

pour répondre aux besoins des patients, où qu’ils soient dans le monde, et améliorer l ’accès à la santé pour tous. Nous sommes engagés

aux côtés des patients dans ce que nous dénommons le « continuum de la santé » : depuis la prévention jusqu’au traitement, en passant

par l ’accompagnement des patients pour les aider à mieux prendre en charge leur maladie et faire une différence dans leur vie quotidienne.

5 GRANDES ENTITÉS

MONDIALES* * nouvelle organisation

effective depuis le 1er janvier 2016

DIABÈTE & CARDIOVASCULAIRE

MÉDECINE GÉNÉRALE & MARCHÉS ÉMERGENTS

Santé Grand Public Génériques

SANOFI PASTEUR

Vaccins

SANOFI GENZYME

Maladies rares Sclérose en plaques

Oncologie Immunologie

MERIAL

Santé Animale

5e

entreprise de santé dans le monde

37 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2015

1re

dans les pays émergents

présente dans plus de

100 pays

plus de

110 000 collaborateurs 14représen

7tant

nationalités

Page 6: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

2 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

Engagés depuis toujours en faveur de l’amélioration de la santé et de la qua-lité de vie de la population mondiale, Sanofi et ses 110 000 collaborateurs de talent s’efforcent inlassablement de faire évoluer la santé en développant des médicaments pour prévenir et soi-gner les maladies et en améliorant l’accès aux soins. Notre Groupe, l’un des leaders mondiaux de la santé, s’attache à faire en sorte que sa contri-bution dans le domaine de la santé soit tout à la fois durable et responsable, car nous sommes convaincus que cha-cun d’entre nous a le devoir de laisser un monde meilleur aux générations futures.

Le savoir-faire que nous avons déve-loppé tout au long des dernières décen-nies a eu de profondes répercussions dans le monde, en particulier dans les pays en développement. Grâce à des campagnes de vaccination systéma-tiques, nous sommes sur le point d’éradiquer la poliomyélite, tandis qu’au cours des dix dernières années, le traitement contre la maladie du sommeil a sauvé plus de 180 000 vies, permettant d’envisager l’élimination de cette maladie à l’horizon 2020.

Pourtant, il reste un long chemin à parcourir. Un tiers de la population mondiale n’a toujours pas accès à la santé, soit plus de 2 milliards de

MESSAGE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

CONTRIBUER À L’ AMÉLIORATION DE LA SANTÉ” Olivier Brandicourt, Directeur Général de Sanofi

Page 7: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 3

personnes. Aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire de conce-voir des traitements innovants pour les maladies qui les affligent et de développer des moyens innovants pour que ces progrès bénéficient à ceux qui en ont besoin.

Pour tenter de répondre à ce défi et ainsi de combler cet écart, nous nous concentrons sur les domaines dans lesquels nous avons le plus d’expérience afin d’avoir le plus d’impact possible. L’année qui vient de s’écouler n’a pas fait exception à cette règle. Nous avons maintenu notre engagement en faveur de l’innovation et de l’accès aux médi-caments. Et nos efforts ont été fruc-tueux. En témoignent le développe-ment et le lancement du premier vaccin au monde contre la dengue, une étape historique pour Sanofi et pour la moitié de la population mon-diale exposée à ce virus. La vacci-nation des premiers enfants aux Philippines cette année a été une grande fierté pour moi.

Nous sommes conscients que nous ne pouvons agir seuls et que les médicaments ne peuvent être l’unique solution. C’est pour cette raison que nous avons étendu et même renforcé nos partenariats avec la Fondation Bill & Melinda

Gates, l’alliance Gavi et la Drugs for Neglected Diseases initiative. Nous avons contribué au Pacte mondial des Nations unies, ainsi qu’aux Objectifs de développe-ment durable, des Nations unies, afin d’améliorer l’accès à la santé et à des médicaments de qualité.

Chaque jour et à chaque instant, quelque part dans le monde, un collaborateur de Sanofi s’attache à mettre à la disposition des pa-tients des solutions sûres et effi-caces, produites partout dans le monde selon les mêmes standards, les plus élevés de l’industrie. L’enga-gement de nos collaborateurs se traduit également par des activités communautaires et des actions de bénévolat. En 2015, plus de 25 000 collaborateurs se sont portés volon-taires pour des initiatives en faveur des enfants malades, défavorisés ou handicapés. Au quotidien, toutes nos décisions reposent sur de solides principes éthiques et sociaux, afin de protéger l’environ-nement et les populations que nous servons et auxquelles nous voulons venir en aide.

Notre engagement en faveur de la santé dans le monde nous impose également de regarder vers l’avenir. Le changement climatique,

l’évolution de la démographie, et de la société en général, s’ac-compagnent de l’émergence de nouveaux enjeux de santé. Au-delà des traitements, nous enga-geons nos parties prenantes publiques et privées – à commen-cer par les entreprises des sciences de la vie – à prendre les mesures qui s’imposent pour atténuer les effets du changement climatique et à anticiper ses répercussions sur la santé. C’est pour cette raison que nous avons pris une part active à la COP21, la Conférence de Paris sur les changements climatiques en décembre 2015.

Nos actions en faveur de la santé, de l’environnement, des droits de l’homme, des conditions de travail et de l’intégrité dans le domaine des affaires ont été reconnues pour la neuvième année consécutive par le Dow Jones Sustainability Index. Nous sommes fiers de cette reconnaissance de Sanofi et de ses équipes, et nous veillons à pour-suivre dans cette voie.

Notre détermination à faire chaque jour une vraie différence dans la vie des hommes et des femmes dans le monde est l’une des valeurs fondamentales de la conduite de nos activités.

Page 8: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

NOTRE DÉMARCHE RSELa Responsabilité Sociale de l’Entreprise est ancrée dans la stratégie de Sanofi, centrée sur le patient au cœur de ses activités. Sanofi a pour ambition de jouer un rôle plus large auprès des patients et de les aider à prendre en main leur santé grâce à l’innovation et au développement de solutions centrées sur leurs besoins, tout en cherchant à améliorer sa performance et à préserver ses positions de leader sur le marché pharmaceutique.

Page 9: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

PATIENTACCÈS

AUX SOINS—

SÉCURITÉ DES PATIENTS

SOCLE DE NOTRE DÉMARCHE RSEDROITS HUMAINSÉT

HIQUE EN R&D – ÉTHIQUE DES AFFAIRES

EMPREI

NTE

CA

RBO

NE

GESTION DE L’EA

U - G

ESTI

ON

DES

DÉC

HET

S

ETHICS

PLAN

ET

PEO

PLE

DÉV

ELOPPEM

ENT D

ES CO

MPÉTENCES

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 5

et extrafinancières (graphiques sur la chaîne de valeur et la répartition de valeur p. 6, matrice de reporting intégré et index p. 13, chiffres clés et profil du Groupe p. II et p. III).

PLUS d’info dans ce rapport

- page 76, « Planet Mobilization »- page 24, Changement climatique et Santé

PLUS d’info : Centre de Ressources

•Fiche d’information : Materiality Analysis

• Fiche d’information : Updating our Materiality Analysis

INTERCONNEXIONS ET APPROCHE INTÉGRÉE Tous les enjeux RSE sont, à bien des égards, étroitement imbriqués. Ainsi, nous pensons que la lutte contre le changement climatique passe notamment par la protection de la santé et du bien-être des populations. La 21e Conférence des Nations unies sur les changements clima-tiques (COP21), qui s’est tenue à Paris en novembre 2015, a été l’occasion d’attirer l’atten-tion sur les conséquences que les risques climatiques font peser sur la santé et de donner à cette question tout le relief qu’elle mérite. Sanofi pense qu’il est essentiel de s’attaquer à la question du changement climatique et à ses répercussions sur la santé. Le Groupe consacre beaucoup d’énergie créative à développer des solutions d’atténuation et d’adaptation. Les interconnexions croissantes entre les données financières et extrafinancières n’échappent plus à l’attention des instances de décision des entre-prises, des législateurs, des investisseurs et des parties prenantes. Que ce soit en termes de volume et de rapidité, les flux de données et d’informations deviennent de plus en plus complexes, d’où la nécessité d’une approche intégrée pour nous aider à prendre des décisions adaptées. C’est l’une des raisons pour lesquelles Sanofi a décidé d’utiliser le cadre de référence de l’International Integrated Reporting Council (IIRC) afin de s’orienter progressivement vers un rapport intégré. Nous avons d’ailleurs com-mencé à élaborer des tableaux, des dia-grammes et divers autres outils qui illustrent les liens entre les ensembles de données financières

Chaque défi est une opportunité de progrès pour nos activités. Chaque fois que nous devons répondre à un défi, nous atténuons les risques qui lui sont associés pour rechercher des solutions qui améliorent notre performance globale, tout en nous donnant les moyens d’assumer nos responsabilités. Les solutions pragmatiques et innovantes que nous déployons en réponse à nos défis RSE – par le travail d’équipe et en fédérant les expertises du Groupe – constituent à nos yeux un vecteur indéniable de progrès pour nos activités.

ANALYSE DE MATÉRIALITÉ : MIEUX DÉFINIR LES AXES ET PRIORITÉS DE NOTRE RSE

Notre stratégie RSE découle naturellement de notre analyse de matérialité et de notre enga-gement permanent aux côtés de nos parties prenantes. Sanofi a réalisé une analyse de matérialité en 2013 pour définir sa feuille de route RSE et l’ajuster à ses nouvelles priorités et aux attentes de ses parties prenantes. Les quatre axes de notre stratégie constituent les pierres angulaires de notre démarche RSE. Nous accordons tout naturellement une atten-tion particulière aux priorités de l’axe « Patient » que sont l’accès aux soins et la sécurité des patients. L’axe « Ethics » concerne l’éthique en R&D et l’éthique des affaires, et le troisième, « People », s’applique à nos collaborateurs et, plus particulièrement, au développement de leurs compétences. En 2015, nous avons actua-lisé notre analyse de matérialité pour tenir compte de notre nouvelle stratégie environne-mentale. Sur la base des résultats de cette ana-lyse, l’empreinte carbone, la gestion de l’eau et la gestion des déchets constituent désormais les priorités de l’axe « Planet ».

DROITS HUMAINS : LE SOCLE DE LA STRATÉGIE RSE DE SANOFI Le respect des droits humains constitue le socle de notre stratégie, et nous sommes convaincus que notre rôle est d’aider chacun à exercer son droit fondamental à la santé, grâce à nos efforts quotidiens pour améliorer l’accès aux soins à tous et en tout lieu.

NOTRE STRATÉGIE RSE INTÉGRÉE

« Sanofi a décidé d’être partenaire officiel de la COP21 afin de sensibiliser aux conséquences du changement climatique sur la santé, mais aussi d’agir pour prévenir ces impacts. »

Gilles Lhernould, Senior Vice-Président, Responsabilité Sociale de l’Entreprise

G4-18 G4-19

G4-18 G4-19 G4-20 G4-21 G4-27

G4-18 G4-19 G4-27

Page 10: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

NOTRE CHAÎNE DE VALEUR

RÉPARTITION DE LA VALEURSanofi contribue au développement économique local et mondial grâce à la répartition de la valeur générée par ses activités. Sa performance financière se répercute sur ses parties prenantes partout

dans le monde – collaborateurs, partenaires, fournisseurs, ONG et autorités publiques.

(1) En plus de l’impôt sur les bénéfices, Sanofi est assujettie à plusieurs prélèvements obligatoires et contributions, les plus importantes étant les contributions pharmaceutiques versées aux systèmes de santé (qui viennent principalement en déduction du chiffre d’affaires brut). Celles-ci se sont chiffrées à 4 746 millions d’euros en 2015 (se reporter à la section Politique fiscale, page 7). (2) Dont charges sociales de 2 083 millions d’euros. (3) Sur la base du résultat opérationnel des activités, les charges d’impôt se sont chiffrées à 2 187 millions d’euros. Le taux d’imposition effectif basé sur le résultat net des activités s’est établi à 23,0 % en 2015. Les autres prélèvements et taxes se sont élevés à plus de 500 millions d’euros.Source : Document de référence 2015.

R&D ET APPROBATION DES PRODUITS

• Innovation et partenariats

• Bioéthique• Attraction des talents• Essais cliniques• Besoins médicaux

non satisfaits• Relations avec

les autorités de santé

ACCÈS AUX SOINS SÉCURITÉ DES PATIENTS ÉTHIQUE EN R&DDÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES EMPREINTE CARBONE GESTION DE L’EAU

MATIÈRES PREMIÈRES

• Continuité des approvisionnements

• Empreinte environnementale

• Achats responsables

SÉCURITÉ DES PATIENTS DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES EMPREINTE CARBONE GESTION DE L’EAU GESTION DES DÉCHETS

FABRICATION ET DISTRIBUTION

• Qualité• Continuité des activités• Protection de

l’environnement • Développement

économique local• Santé et sécurité

des collaborateurs

ACCÈS AUX SOINS SÉCURITÉ DES PATIENTS DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES EMPREINTE CARBONE GESTION DE L’EAU GESTION DES DÉCHETS

VENTES ET MARKETING

• Pratiques promotionnelles

• Information médicale• Intégrité des affaires • Accessibilité

économique/ disponibilité

• Développement des compétences

ACCÈS AUX SOINS SÉCURITÉ DES PATIENTS ÉTHIQUE DES AFFAIRES DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES EMPREINTE CARBONE

UTILISATION DES PRODUITS PAR LES

PATIENTS

• Efficacité• Sécurité des patients• Bon usage des

médicaments • Qualité de vie• Solutions adaptées• Lutte contre les

médicaments contrefaits

ACCÈS AUX SOINS SÉCURITÉ DES PATIENTS EMPREINTE CARBONE GESTION DE L’EAU GESTION DES DÉCHETS

FIN DE VIE DES PRODUITS

• Élimination appropriée• Gestion des déchets• Impact

environnemental• Partenariats

public-privé

DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCESEMPREINTE CARBONE GESTION DE L’EAU GESTION DES DÉCHETS

Notre production est l’aboutissement de plusieurs étapes opérationnelles transverses. À chaque étape, nous créons de la valeur et devons répondre

à un certain nombre de défis. G4-12

REMBOURSEMENTDES EMPRUNTS

925 millionsd’euros

2 253 millions d’euros

3 694 millionsd’euros

1 784 millionsd’euros

3 377 millionsd’euros

3 006 millionsd’euros

ACTIONNAIRES(DIVIDENDES)

RACHATD’ACTIONS

INVESTISSEMENTET FINANCEMENT

ACTIVITÉSD’INVESTISSEMENT

BANQUESINTÉRÊTS NETS

PAYÉS

357millions d’euros

2 712millions d’euros

9 716millions d’euros

14 740millions d’euros

GOUVERNEMENTSIMPÔTS SUR LES

BÉNÉFICES ET AUTRESTAXES PAYÉES

EMPLOYÉSFRAIS DE PERSONNEL (2)

FOURNISSEURSACHATS

ACTIFS INDUSTRIELS,DE RECHERCHE

ET INCORPORELS

371 millionsd’euros

PRISE DEPARTICIPATION &

ACTIFS FINANCIERS

EMPRUNTSCONTRACTÉS

212 millionsd’euros

CESSIONSD’ACTIFS

573 millions d’euros

AUGMENTATIONDE CAPITAL SANOFI

37 057millions d’euros

CHIFFRED’AFFAIRESCONTRIBUTIONS

PHARMA-CEUTIQUES

4 746(1)

millions d’euros

(3)

Page 11: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 7

DISTRIBUTION DE LA VALEUR Entreprise internationale qui emploie plus de 110 000 collaborateurs dans le monde, Sanofi est implantée dans 83 pays où les bénéfices de ses filiales sont imposables. L’impôt est acquitté sur les bénéfices et non sur les revenus. Lorsqu’une filiale dégage de faibles bénéfices, par suite par exemple d’immobilisations ou de dépenses importantes de R&D ou parce que les marges sont réglementées, les impôts dont elle est rede-vable sont par conséquent moins élevés. En plus de l’impôt sur les bénéfices, Sanofi est assujettie à plusieurs prélèvements obligatoires et contributions, les plus importantes étant les contributions pharmaceutiques versées aux sys-tèmes de santé (qui viennent principalement en déduction du chiffre d’affaires brut). Celles-ci se sont chiffrées à plus de 4 746 millions d’euros en 2015. Les autres prélèvements et taxes se sont établis à plus de 500 millions d’euros en 2015. La plupart ont pour effet de réduire les bénéfices et ainsi le montant de l’impôt. Sanofi apporte éga-lement une contribution significative aux com-munautés locales, directement et indirectement, par le biais d’impôts locaux et de cotisations sociales.

PRIX DE TRANSFERT Le volume des flux de produits et de services entre les diverses entités du Groupe est important, et le prix de ces transactions est un élément non négli-geable de l’organisation fiscale globale de Sanofi. L’équipe chargée des prix de transfert détermine la politique du Groupe relative au prix de ces tran-sactions en se fondant sur une analyse exhaustive des leviers de valeur de nos activités, dans le strict respect des règlements nationaux et internationaux en la matière. Notre objectif est de faire en sorte que l’ensemble des entités soient rémunérées selon le principe de pleine concurrence, confor-mément aux principes de l’Organisation de coopé ration et de développement économiques (OCDE) et aux règlements applicables dans chaque pays.

PROMOUVOIR LA TRANSPARENCE INTERNATIONALE Le caractère multijuridictionnel international et dynamique de l’environnement fiscal d’aujourd’hui augmente la complexité de notre travail. Nous comprenons donc le projet de reporting aux auto-rités fiscales pays par pays, annoncé par l’OCDE.

Notre objectif est d’assurer l’envoi des déclarations fiscales et le paiement des impôts dans les délais et dans chacune des juridictions où le Groupe exerce ses activités, conformément aux lois et règlements en vigueur. La Direction de la Fiscalité du Groupe est concernée par toutes les dimensions de nos activités et opère en étroite collaboration avec la Direction pour fixer les orientations et garantir l’efficacité et la conformité des procédures en la matière. Entreprise multinationale, Sanofi a pour responsabilité d’acquitter les impôts dont elle est redevable et de se conformer aux lois et règlements en vigueur dans tous les pays où elle mène ses activités.

MISE EN ŒUVRE DE NOTRE POLITIQUE FISCALE La Direction de la Fiscalité coordonne la politique fiscale du Groupe, qui est définie par la Direction et régulièrement examinée par le comité d’audit du Conseil d’administration. Nous agissons en toute transparence afin de nouer des relations de confiance avec les autorités fiscales. Dans la plupart des pays où nous sommes implantés, les autorités fiscales nous soumettent à des audits réguliers. Notre politique fiscale repose sur des accords pré-alables en matière de prix de transfert pour les flux structurels avec les principaux pays afin d’assurer la visibilité à long terme de Sanofi et des autorités fiscales. Dans de nombreux pays, Sanofi fait partie de groupes qui échangent régulièrement avec les autorités fiscales, et participe aux débats dans la mesure du possible. Nos fiscalistes sont souvent invités à intervenir lors de conférences dans des universités et des écoles de commerce et à prendre part à des débats publics.

UNE ORGANISATION EFFICACE Pour gérer les responsabilités fiscales du Groupe et de ses filiales, nous nous appuyons sur une équipe de professionnels expérimentés, hautement qua-lifiés. Nous avons défini des politiques et des pro-cédures fiscales très claires que tous nos collabo-rateurs peuvent consulter sur notre intranet et que nous communiquons tous les trois mois à nos fis-calistes. Nos solides procédures de déclarations fiscales obligent nos filiales à présenter des rapports trimestriels examinés par l’équipe de la Direction de la Fiscalité du Groupe. Le projet d’amélioration de la qualité et de la précision du reporting fiscal est presque abouti. Au dernier trimestre de 2015, plus de 200 fiscalistes et comptables ont bénéficié d’une formation sur notre nouveau système de reporting fiscal, avant son déploiement en 2016.

POLITIQUE FISCALE

CONTRIBUTION FISCALEEn 2015, le Groupe a acquitté 2,2 milliards d’euros de charges d’impôt dans le monde. La répartition par zone géographique s’établit comme suit :

De par son histoire, Sanofi acquitte une part importante de ses charges d’impôt en Europe occidentale où s’exercent les droits de propriété intellectuelle d’un grand nombre de ses produits phares. Le siège du Groupe est situé en France, et plus de 30 sites de fabrication (y compris les principaux), de même que plus de la moitié de ses sites de recherche et développement, sont implantés en Europe occidentale.

IMPÔT SUR LE RÉSULTAT NET DES ACTIVITÉS

42%

27%

24%

7%

Western Europe

Emerging markets

USA

Other countries

Environ 38 % des collaborateurs du Groupe vivent en Europe occidentale.

Europe occidentale42 %

États-Unis24 %

Marchés émergents

27 %

Autres pays7 %

RÉPARTITION DES EFFECTIFS DU GROUPE PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE

42%

38%

15%

5%

Western Europe

Emerging markets

USA

Other countries

Europe occidentale38 %

États-Unis15 %

Marchés émergents

42 %

Autres pays5 %

Repères

Page 12: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

8 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

NOTRE DÉMARCHE RSE

OBJECTIFS PROGRÈS ET ACTIONS 2015 STATUT

Intégrer les attentes des parties prenantes dans notre stratégie RSE grâce à l’analyse de matérialité ; communiquer avec nos parties prenantes

Mise en œuvre des résultats de l’analyse de matérialité. Réalisé

Mise en œuvre de la matérialité locale : • développement d’un kit local de matérialité ; • déploiement de projets pilotes d’analyse de matérialité dans 4 pays : Japon, Canada, Allemagne et Brésil.

Réalisé

Envoi de la newsletter trimestrielle à 1 200 parties prenantes externes et publication sur sanofi.com

Réalisé

Intégrer les droits humains dans nos activités

Séances de formation sur les droits humains pour les cadres supérieurs et auditeurs internes (147 formés depuis 2010).

En cours

Analyse des écarts entre notre approche en matière de droits humains et les critères du Pacte mondial des Nations unies.

Réalisé

Identification des priorités du Groupe pour l’amélioration continue des procédures d’identification, de prévention et d’atténuation des risques liés aux droits humains.

En cours

Sensibiliser à la RSE l’ensemble des collaborateurs dans le monde

Développement d’une plateforme collaborative RSE interne avec un blog RSE : 150 initiatives RSE de différents pays postées en 2015.

Réalisé

Envoi de la newsletter mensuelle RSE à plus de 600 parties prenantes internes. Réalisé

Développement d’un programme de formation RSE en présentiel pour les correspondants RSE ; 5 modules ont été proposés à l’ensemble des correspondants RSE dans les pays et fonctions.

Réalisé

Développement d’un module d’e-formation sur la RSE pour tous les collaborateurs du Groupe en France.

Réalisé

Traduction du module d’e-formation sur la RSE en plusieurs langues. En cours

Lancement des Trophées RSE 2016 au niveau des fonctions et des pays. Réalisé

Nos progrès

MISE EN ŒUVRE DE NOTRE STRATÉGIE RSE

La stratégie en Responsabilité Sociale de l’Entreprise de Sanofi est déployée à tous les niveaux d’organisation du Groupe – local, régional et mondial. Au-delà de la coordination de nos principales initiatives, la Direction RSE sensibilise aux principaux

enjeux RSE, promeut les bonnes pratiques dans l’ensemble des unités opérationnelles du Groupe et rend compte de ses activités à ses parties prenantes externes. Elle invite également les parties prenantes à prendre part à l’élaboration

de plans d’actions qui répondent aux enjeux RSE de Sanofi et améliorent la performance du Groupe.

G4-19

Page 13: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 9

TROPHÉES RSE 2016 RÉSEAUX RSEPour atteindre ses objectifs RSE, Sanofi s’appuie sur deux réseaux complémentaires : le réseau Métiers et le réseau Régions. Ensemble, ils déploient notre démarche RSE et recueillent des informations essentielles auprès de nos sites. Ils prennent part à l’élaboration des plans d’actions et au suivi des progrès accomplis.•LeréseauRSERégionsest constitué de plus de 60 correspondants présents dans sept régions et 80 pays où Sanofi est implantée. Il met en place, adapte et développe la stratégie globale de Sanofi au niveau régional et local.•Le réseau RSE Métiers regroupe plus de 100 personnes représentant toutes les fonctions et divisions centrales, dont les Directions Com-pliance, Ressources Humaines, Finance, Santé, Sécurité et Environnement (HSE), Affaires Indus-trielles, Qualité, R&D, Opérations Commerciales et les divisions Sanofi Pasteur, Genzyme et Merial. Il coordonne l’intégration de la stratégie globale RSE dans toutes les activités de Sanofi.

FORMATION RSENous avons formé l’ensemble de nos corres-pondants RSE dans différents pays et dans les fonctions centrales sur les fondamentaux et la stratégie RSE. Ce programme, qui aborde dif-férents thèmes comme le lancement d’un pro-jet RSE ou la production d’un rapport sur les activités RSE, a été très bien reçu, et les retours des correspondants ont été très positifs. Nous avons également élaboré un module de formation en ligne pour l’ensemble des col-laborateurs du Groupe qui souhaitent appro-fondir leur connaissance de la RSE. Celui-ci donne un aperçu de notre stratégie RSE accom-pagné d’exemples concrets et de repères chiffrés sur chacune de nos priorités. Ce module a été lancé en France en décembre 2015 et sera traduit en anglais et dans d’autres langues en 2016.

PLUS d’info : Centre de ressources

• CSR Brochure 2015 Egypt• Brochure RSE 2014 Canada• Planet Report 2014 Canada• CSR Brochure 2014 Japan• CSR Report 2015 China• CSR Report 2015 Spain• CSR Report 2014 Germany• CSR Report 2013-2014 Russia• CSR Report 2013-2014 Brazil

CERTAINES FILIALES ONT PUBLIÉ UN RAPPORT OU UNE BROCHURE RSE EN 2015• Brochures : Canada, Japon, Égypte• Rapports : Chine, Brésil, Allemagne,

Espagne, Russie

« Nous sommes en permanence à l’écoute des attentes des parties prenantes engagées à nos côtés dans une démarche d’amélioration continue. C’est ce qui nous a amenés, en 2015, à réaliser une nouvelle analyse de matérialité des enjeux environnementaux de Sanofi. »

Didier Terrolle, Vice-Président Associé, Excellence en RSE

Repères

La nouvelle édition des Trophées RSE a été lan-cée en septembre 2015. Cette initiative, qui connaît un vif succès, permet de reconnaître et de récompenser les meilleurs projets des équipes de Sanofi et de promouvoir la créativité pour chacun des quatre axes de notre démarche RSE :• PATIENT ;• ETHICS, avec un prix spécial pour les initiatives visant à appliquer la règle des « 3R » (réduire, raffiner, remplacer les animaux utilisés dans les activités de recherche, de développement, d’analyse et de production) ;• PEOPLE, avec un prix spécial Diversité ;• PLANET, avec un prix spécial Changement Climatique et Santé.Nous avons reçu plus de 180 projets de plus de 40 pays pour l’édition 2016. Les lauréats seront annoncés à l’occasion de la cérémonie de remise des Trophées RSE en juin 2016.

« PENSER GLOBALEMENT, AGIR LOCALEMENT » L’analyse de matérialité globale fournit une orientation stratégique importante pour le Groupe, mais les pays peuvent naturellement se concentrer sur des priorités additionnelles. Nous avons donc créé un outil destiné à aider nos filiales à identifier leurs priorités locales en matière de RSE.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Updating our Materiality Analysis

G4-18 G4-19 G4-27

Page 14: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

10 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

NOTRE DÉMARCHE RSE

Le comité compte également près de 15 cadres rattachés aux principales activités et fonctions de Sanofi en France, dont la R&D, les Affaires Industrielles, les Affaires Publiques, les Achats, la Communication, Sanofi Pasteur, Merial et Genzyme.Le comité se penche sur un large éventail de questions, telles que la démarche de Sanofi en matière d’éthique en R&D, les conflits d’intérêts potentiels avec les professionnels de santé ou les élus, le rôle du Groupe dans l’amélioration de l’accès aux soins, les questions liées au travail chez Sanofi France, la continuité de la chaîne d’approvisionnement, les produits pharmaceu-tiques dans l’environnement, les politiques d’éta-blissement des prix des médicaments, les poli-tiques en matière de rémunération et les achats responsables. Il est présidé par le Senior Vice-Président RSE, Gilles Lhernould, et se réunit deux fois par an pendant une journée complète afin de se pen-cher sur les questions soulevées par nos parties prenantes. Selon la complexité des thèmes

ENGAGEMENT DES PARTIES PRENANTES À L’ÉCHELLE LOCALE

Outre les relations nouées avec nos parties pre-nantes par le biais des activités déployées à l’échelle du Groupe au niveau global, les filiales de Sanofi dans le monde développent aussi leurs propres initiatives vis-à-vis de leurs parties prenantes locales.

LeComitédepartiesprenantesdeSanofiFranceCréé en 2012, le Comité de parties prenantes de Sanofi France est une tribune de concertation permanente. Il se compose de près de 20 per-sonnalités externes (universitaires, politiciens, représentants d’ONG, d’associations de patients, professionnels de santé, représentants de fonds d’investissement socialement responsables et d’associations professionnelles). Cette diversité apporte un savoir-faire et une expertise sur les quatre grands axes de notre RSE (Patient, Ethics, People et Planet).

ENGAGEMENT DES PARTIES PRENANTES

NOS PARTIES PRENANTES, AU CŒUR DE NOTRE STRATÉGIE

COLLABORATEURS

PARTENAIRES ÉCONOMIQUES

INVESTISSEURS

PROFESSIONNELS DE SANTÉ

PATIENTS

COMMUNAUTÉS LOCALES

AUTORITÉS ET ORGANISMES

PAYEURS

ORGANISATIONS INTERNATIONALES

ET LOCALES

MÉDIAS

PLUS d’info : Centre de Ressources

•Fiche d’information : Stakeholder Engagement

G4-16 G4-19 G4-24 G4-25 G4-26 G4-27

G4-27

G4-24 G4-25 G4-26

Sanofi cherche à entretenir des relations étroites avec ses parties prenantes. Les équipes de tous les métiers du Groupe interagissent au quotidien avec un grand nombre de parties prenantes différentes. Nos équipes de Recherche et Développement et celles chargées des opérations industrielles et commerciales collaborent avec leurs parties prenantes, en particulier dans le domaine de la santé. Attentifs à leurs préoccupations et à leurs attentes, nous tenons compte de leur avis pour développer notre stratégie RSE et nos plans d’actions.

POURQUOI LES RELATIONS AVEC LES PARTIES PRENANTES SONT-ELLES IMPORTANTES ?

L’engagement des parties prenantes repose sur un dialogue qui se nourrit de différents points de vue et permet d’éclairer le processus décisionnel. La richesse de ces échanges favorise l’apprentis-sage mutuel et la recherche de solutions com-munes. Sanofi sollicite ses parties prenantes à des degrés différents – pour le suivi d’initiatives, pour mieux cibler ses messages, ou encore pour recueil-lir leur avis. Le niveau d’engagement le plus abouti est celui de la collaboration permettant la réali-sation d’objectifs communs et la création de valeur. Notre engagement avec les parties pre-nantes nous permet de mieux comprendre les défis et attentes des patients, des professionnels de santé, des décideurs, des ONG, des commu-nautés et de nombreux autres acteurs.

TRANSPARENCE : UN DIALOGUE OUVERT POUR INSTAURER LA CONFIANCEComposante essentielle de notre démarche RSE, la transparence est indispensable pour instaurer un climat de confiance avec nos par-ties prenantes. L’Initiative Transparence de Sanofi est conçue pour préserver la transparence de nos relations avec les professionnels de santé et les associations de patients, et pour faciliter l’accès aux données de nos essais cliniques et aux publications qui s’y rapportent.

G4-16

Page 15: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 11

étudiés, des ateliers d’une demi-journée peuvent être organisés sur certains enjeux spécifiques de la RSE et donner lieu à des interventions de conférenciers invités. En 2015, nous avons orga-nisé deux ateliers, l’un sur la défiance du public à l’égard de la vaccination et l’autre sur l’inno-vation. Conformément à notre engagement en faveur de la transparence, les comptes rendus des séances de ces assemblées plénières sont publiés sur www.sanofi.fr

LeComitédepartiesprenantespourl’accèsaux soins en Égypte Créé en 2013, le Comité de parties prenantes pour l’accès aux soins en Égypte est le seul comité créé par un groupe pharmaceutique dans ce pays. En 2015, 20 participants externes se sont réunis pendant trois jours consécutifs pour se pencher sur deux problématiques : la charge des maladies mentales et la santé des enfants au sein des communautés. Ses membres sont convenus de formuler des recommandations pour intensifier les initiatives de sensibilisation, de suivi et d’éducation.

NOS ENJEUX RSE SOUS LE PRISME DES DROITS HUMAINSSanofi évalue et relève les différents défis liés aux huit priorités RSE pour la période 2016-2020 sous le prisme des droits humains. Le Groupe s’engage à identifier et prévenir les risques liés aux droits humains que présentent ses activités et relations commerciales. Les droits humains sont pris en compte dans la conception, la mise en œuvre, le suivi et l’éva-luation des politiques, procédures et actions déployées pour chacune de nos priorités RSE. Les actions que nous menons pour intégrer les droits humains à notre système de contrôle interne sont emblématiques de cette démarche.

UN CADRE DE RÉFÉRENCE EXHAUSTIF POUR APPLIQUER LES PRINCIPES DIRECTEURS AU QUOTIDIENPour mieux faire connaître et comprendre les dispositifs de contrôle relatifs aux droits humains à l’échelle du Groupe, nous avons publié trois nouvelles politiques globales en 2015, respec-tivement sur la liberté d’association et la recon-naissance effective du droit de négociation

collective, le travail des enfants et le travail forcé. Celles-ci s’ajoutent à notre politique actuelle en matière de diversité et fournissent un cadre de référence exhaustif sur les droits humains au travail, pour le Groupe et ses fournisseurs. Enfin, l’application effective de ce cadre de référence a donné lieu à l’organisation de formations sur les droits humains pour nos équipes d’auditeurs internes en charge de l’Europe, de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Asie du Sud.

PLUS d’info : Centre de ressources

•Fiche d’information : Human Rights

• Lesdroitshumainsdansnosactivités (brochure)

•Fiche d’information : Children’s Rights

• Coded’éthique

SOUS LE PRISME DES DROITS HUMAINS

• Droit à la santé

• Droit de bénéficier des progrès scientifiques

• Droit de ne pas être soumis sans consentement libre et éclairé à une expérimentation médicale ou scientifique

• Droit à l’information

• Droit au respect de la vie privée

• Droit au travail et droit de jouir de conditions de travail justes et favorables

• Droit à un environnement sain

Sanofi déploie des actions ciblées pour éviter de causer des préjudices aux patients, à ses salariés, aux participants des essais cliniques, aux communautés locales et au grand public.

Notre objectif est de protéger leurs intérêts dans la limite de nos ressources et de notre sphère d’influence.

PATIENTACCÈS AUX SOINS

— SÉCURITÉ DES PATIENTS

ETHICSÉTHIQUE EN R&D

— ÉTHIQUE DES AFFAIRES

PEOPLEDÉVELOPPEMENT

DES COMPÉTENCES

PLANETEMPREINTE CARBONE

—GESTION DE L’EAU

—GESTION DES DÉCHETS

G4-15 G4-DMA G4-HR11

G4-15 G4-DMA G4-HR11

G4-15 G4-DMA G4-HR11

G4-15 G4-56

Page 16: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

12 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

NOTRE DÉMARCHE RSE

antigrippaux, aux associations pédiatriques et à la gamme de vaccins de rappel pour adultes et adolescents de Sanofi Pasteur. Les taux de cou-verture vaccinale pour ces produits restent en deçà des objectifs de santé publique. Genzyme a créé le marché des maladies rares d’origine génétique, et nous sommes confiants dans notre aptitude à maintenir notre leadership dans ce domaine. Sanofi est numéro un sur les marchés émergents et un acteur multinational majeur dans les pays de la zone BRIC-M(1). Sanofi maintiendra son leader ship en se recentrant sur ces marchés clés.

DéveloppementdepositionscompétitivesSanofi occupe déjà une position compétitive sur le marché de la sclérose en plaques, développée en l’espace de trois ans seulement avec Aubagio® et Lemtrada®. Le Groupe doit achever le lance-ment mondial de ces produits et renforcer son portefeuille. En oncologie, outre quelques atouts cliniques existants et plusieurs collaborations en particulier dans le domaine de l’immuno-onco-logie, Sanofi continue de rechercher les oppor-tunités de développement et de fusions et acqui-sitions dans le but de reconstruire son portefeuille. Avec le sarilumab et le dupilumab, développés en partenariat avec Regeneron, Sanofi a jeté les bases d’une nouvelle activité importante en immunologie. Le sarilumab permettra au Groupe de faire son entrée sur le marché de la polyarthrite rhumatoïde. Sanofi veut devenir un leader de la santé grand public. Le Groupe est actuellement le numéro cinq mondial, avec une part de marché de 3 %. Les négociations exclusives entamées avec Boehringer Ingelheim en vue d’un échange d’activités pourraient nous permettre de deve-nir un leader mondial sur ce marché.

Examend’optionsstratégiquesEn novembre 2015, Sanofi a annoncé avoir entamé l’examen de diverses options stratégiques pour ses activités Santé Animale et Génériques en Europe. En décembre 2015, l’objectif straté-gique de restructuration du portefeuille avait progressé, et nous avons annoncé le début de négociations exclusives avec Boehringer Ingelheim en vue d’un échange d’activités. La transaction proposée consisterait à échanger l’activité Santé Animale de Sanofi contre l’activité Santé Grand Public de Boehringer Ingelheim. Ce projet pourrait permettre au Groupe de devenir le numéro un du marché de la santé grand public mondial en pleine croissance, mais hautement fragmenté.

(1) BRIC-M : Brésil, Russie, Inde, Chine et Mexique

En réponse directe à l’évolution de son environnement, Sanofi a élaboré une nouvelle feuille de route stratégique pour 2020 (annoncée le 6 novembre 2015). Le Groupe continuera d’être un des leaders mondiaux de la santé, spécialisé dans la prévention et le traitement des maladies. La feuille de route repose sur quatre piliers : restructuration du portefeuille, réalisation de grands lancements, maintien de l’innovation dans la R&D et simplification de l’organisation.

RESTRUCTURATION DU PORTEFEUILLEAfin de restructurer notre portefeuille, nous avons réparti nos activités en trois groupes : les activités où nous allons maintenir notre leadership (Diabète et Cardiovasculaire, Vaccins, Maladies Rares et Marchés Émergents), celles dans lesquelles nous allons développer des positions compétitives (Sclérose en plaques, Oncologie, Immunologie et Santé Grand Public) et celles pour lesquelles nous allons examiner des options stratégiques (Santé Animale et Génériques en Europe).

Maintien du leadership Sanofi est déjà un leader dans le diabète, les maladies rares, les vaccins et les marchés émer-gents. Ce sont là des activités attractives dans lesquelles nous entendons défendre et renforcer nos positions. Dans le diabète, Sanofi continue de s’engager sur le long terme dans la lutte contre l’épidémie mondiale de diabète et contre les maladies car-diovasculaires, première cause de mortalité dans le monde. Le Groupe entend dans un premier temps développer sa franchise insuline avec Lantus®, Toujeo® et très prochainement LixiLan (l’association de lixisénatide et d’insuline glargine). Dans un deuxième temps, Sanofi s’attache à renforcer son portefeuille de développement grâce à des opportunités de R&D externes et internes. Sa troisième priorité est d’être leader dans l’évolution du marché vers les services aux patients diabétiques. La collaboration nouée avec Verily (anciennement Google Life Sciences) incarne la manière dont nous entendons négocier ce virage. Dans le domaine cardiovasculaire, Sanofi a l’opportunité de bouleverser la prise en charge de l’hypercholestérolémie grâce à Praluent®. Sanofi est l’un des quatre leaders mondiaux dans le domaine des vaccins. Au cours des cinq pro-chaines années, le Groupe prévoit de dépasser la croissance du marché des vaccins, principa-lement grâce à Dengvaxia®, aux vaccins

UNE NOUVELLE FEUILLE DE ROUTE STRATÉGIQUE POUR SANOFI

RÉALISATION DE GRANDS LANCEMENTSSanofi se concentre actuellement sur le lance-ment de six produits majeurs. En 2015, nous avons réalisé le lancement de trois d’entre eux (Toujeo®, Praluent® et Dengvaxia®) et soumis les dossiers de trois produits (LixiLan, sarilumab et dupilumab) aux autorités réglementaires des États-Unis. La prochaine vague de lancements de produits actuellement en développement clinique avancé dans différents domaines thérapeutiques s’annonce particulièrement enthousiasmante.

MAINTIEN DE L’INNOVATION DANS LA R&DAfin de se concentrer sur les besoins des patients aux stades de développement précoce et de fournir des solutions de santé ciblées, Sanofi continue de renforcer son portefeuille de déve-loppement et de faire évoluer l’organisation de sa R&D en l’articulant autour d’équipes de projet et en l’alignant sur la nouvelle structure en entités mondiales(2). Par ailleurs, le Groupe conti-nue de promouvoir les collaborations de R&D existantes tout en accroissant sa capacité en matière d’innovation externe.

SIMPLIFICATION DE L’ORGANISATIONPour simplifier son organisation et se concentrer sur ses priorités, Sanofi a mis en place depuis le 1er janvier 2016 un nouveau modèle d’organisa-tion avec cinq entités mondiales(2). La mise en œuvre définitive de la nouvelle organisation fait encore l’objet de consultations obligatoires avec les partenaires sociaux et représentants du per-sonnel. Parallèlement, nous continuons de redé-finir notre réseau d’usines afin qu’il puisse mieux répondre à l’évolution de l’activité du Groupe et à la part croissante des thérapies biologiques dans son portefeuille de développement. Les fonctions globales centralisées seront égale-ment alignées sur les entités mondiales (GBUs – Global Business Units). Cette nouvelle structure alignée, avec un porte-feuille recentré, devrait générer des économies qui seront en grande partie réinvesties dans l’activité.

(2) Les 5 entités mondiales du Groupe depuis janvier 2016 sont : Diabète et Cardiovasculaire, Médecine Générale et Marchés Émergents (y compris les produits établis, les génériques et les produits de santé grand public), Sanofi Genzyme (médecine de spécialités incluant les maladies rares, la sclérose en plaques, l’oncologie et l’immunologie), Sanofi Pasteur (vaccins à usage humain) et Merial (santé animale).

Page 17: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 13

NOTRE APPROCHE INTÉGRÉE Nous prenons en compte toutes les données d’entrée et les ressources afin de développer et de proposer des médicaments, des vaccins et des solutions de santé de la plus haute

qualité. Cela nous permet de générer de la valeur partagée par tous.

PLUS d’info en ligne

•Integrated ReportingIllustration fondée sur le cadre de référence de l’IIRC.

BESOINS DES PATIENTS & ATTENTES DES PARTIES PRENANTES

Voir Engagement des parties prenantes – p. 10

Voir Patient – p. 19 Voir Ethics – p. 41

STRATÉGIE DE SANOFIVoir Document

de référence 2015 et message du

Directeur Général p. 2

NOS ACTIVITÉS RESPONSABLES

RESSOURCES Humaines, intellectuelles, naturelles,

industrielles et financières Voir Profil du Groupe – p. II - p. III

Voir Développement des compétences – p. 63

Voir Planet – p. 75

Voir Chaîne de valeur – p. 6

ÉTHIQUE ET GOUVERNANCEVoir Gouvernement d’entreprise – p. 16 et Ethics – p. 41

INNOVATIONVoir – p. II - p. III

GESTION DES RISQUESVoir – p. 14

NOTRE PRODUCTION Médicaments, vaccins et solutions

de santé Profil du Groupe – Voir p. II - p. III

AMÉLIORATION DE L’ACCÈS AUX SOINS

Voir Patient – p. 19 Voir Ethics – p. 41

DISTRIBUTION DE LA VALEUR

Voir Distribution de la valeur – p. 6

Voir Politique fiscale – p. 7

CRÉATION DE VALEUR

Voir Performance et indicateurs

p. 99

R&D ET APPROBATION DES PRODUITS

MATIÈRES PREMIÈRES

FABRICATION ET DISTRIBUTION

VENTES ET MARKETING

UTILISATION DES PRODUITS

PAR LES PATIENTS

FIN DE VIE DES PRODUITS

Page 18: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

14 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

NOTRE DÉMARCHE RSE

NOTRE CADRE DE RÉFÉRENCE Sanofi a élaboré un ensemble exhaustif de poli-tiques et de lignes directrices pour soutenir et structurer ses activités aux quatre coins du monde. Tout en intégrant l’ensemble des obligations nor-matives et législatives applicables aux activités du Groupe, ces politiques dépassent les exi-gences réglementaires lorsque cela est néces-saire. Notre ambition est de nous mesurer aux normes les plus élevées.

SYSTÈMES DE MANAGEMENT

La démarche RSE s’appuie sur des politiques internes et des systèmes de management adap-tés qui nous permettent d’agir de manière res-ponsable et éthique. Nous mettons en œuvre des formations, des programmes de surveil-lance, des contrôles qualité et des audits internes pour suivre la conformité de nos activités et les améliorer en continu. Le tableau ci-contre pré-sente les systèmes de management pertinents pour la démarche RSE. Ils couvrent six domaines essentiels à la viabilité de nos activités.

PRIORITÉ À LA GESTION DES RISQUESLa gestion des risques et opportunités fait partie intégrante de la gouvernance à tous les niveaux du Groupe. Elle permet d’anticiper et d’atténuer les risques potentiels pouvant avoir une inci-dence sur notre stratégie et nos objectifs opé-rationnels. Il s’agit des risques émergents liés à l’évolution rapide de notre secteur d’activité, à la volatilité de la conjoncture économique, à l’évolution de nos parties prenantes et de leurs attentes et à la transition vers les biotechnologies.

GOUVERNANCE DE LA GESTION DES RISQUESLe comité des risques du Groupe seconde le comité exécutif et identifie, évalue et surveille les domaines de risques stratégiques et transverses. Il veille à ce que les risques pouvant avoir une incidence critique sur le Groupe fassent l’objet d’un suivi à un degré acceptable et évalue en continu les changements internes et externes et l’exposition aux risques pour éclairer les prises de décisions et orienter l’allocation des ressources et du budget. Les risques majeurs font l’objet d’un rapport annuel au comité exécutif et sont exa minés par le comité d’audit du Conseil d’administration.

POLITIQUES ET SYSTÈMES DE MANAGEMENT

SYSTÈMES DE MANAGEMENT RÔLE

QUALITÉ Garantir la qualité des activités de recherche et développement, de fabrication, de distribution et de promotion de nos produits, y compris des activités externalisées ; veiller au respect des exigences réglementaires applicables et des normes internes tout au long du cycle de vie de nos produits.

HSE Préserver la santé et assurer la sécurité de chaque collaborateur, développer et exploiter des procédés industriels sûrs et limiter l’impact des activités du Groupe sur l’environnement.

ÉTHIQUE ET INTÉGRITÉ DES ACTIVITÉS Élaborer des processus de nature à inculquer les principes d’éthique et encadrer précisément le respect des règles.

PHARMACOVIGILANCE(suivi de la sécurité des produits)

Chercher à garantir la sécurité des patients en évaluant et en surveillant constamment les risques liés à l’utilisation des produits de Sanofi et en cherchant à suivre le rapport bénéfice-risque de nos médicaments et vaccins durant tout leur cycle de vie.

AUDIT ET CONTRÔLE INTERNES Fournir à l’équipe de direction de Sanofi une assurance raisonnable sur le degré de maîtrise de nos opérations en cherchant à optimiser l’efficacité opérationnelle et le respect des normes et exigences internes comme externes.

GESTION DES RISQUES Promouvoir une culture de gestion des risques et évaluer les risques au sein de nos activités pouvant avoir un impact potentiel sur la stratégie opérationnelle et les valeurs du Groupe.

• Fiche d’information : The Group Internal Audit and Internal Control & Processes

•Fiche d’information : Corporate Governance

•Fiched’information:Coded’éthique

•Fiche d’information : Risk Management

PLUS d’info : Centre de Ressources

• Fiche d’information : Quality Management Systems

• Fiche d’information : HSE Management System

• Fiche d’information : Sanofi Manufacturing System

CYCLE OPÉRATIONNEL DE NOS SYSTÈMES DE MANAGEMENT

DÉFINIR Politiques,

codes, chartes, lignes directrices,

directives

CONTRÔLER Programmes

de surveillance, contrôles qualité, audits

DÉPLOYER Programmes

de sensibilisation et formation

AMÉLIORER Mesures correctives,

ajustements, corrections

G4-14 G4-15

G4-56

G4-15 G4-56

G4-56

G4-34 G4-56

G4-15 G4-56

G4-14

G4-DMA G4-PR1

G4-DMA G4-SO1

Page 19: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 15

• d’évaluer, d’établir les priorités, d’exécuter et de faire le suivi des plans d’atténuation ;• d’identifier les personnes clés responsables des processus de gestion des risques ; • d’informer les responsables de la gestion et de la maîtrise des risques ainsi que les membres du comité des risques pour la prise de décisions correspondante.

QUELQUES FACTEURS DE RISQUE AUXQUELS LE GROUPE EST EXPOSÉ

La liste présentée ci-dessous n’est pas exhaustive et n’obéit à aucun ordre de priorité particulier. Les facteurs de risque qui pourraient entraîner des écarts significatifs entre les résultats réels et les prévisions contenues dans toute publication de Sanofi sont décrits à la rubrique consacrée aux facteurs de risque du Document de référence. D’autres risques, non identifiés à ce jour ou dont la réalisation n’est pas considérée comme susceptible d’avoir un effet significativement défavorable pour le Groupe, peuvent exister.

RISQUES JURIDIQUES ET RÉGLEMENTAIRES

Des brevets et autres droits de propriété procurent des droits exclusifs pour commercialiser certains produits du Groupe et si cette protection était limitée ou contournée, les résultats financiers du Groupe pourraient être significativement affectés.

Les actions en responsabilité du fait des produits pourraient affecter l’activité, le résultat opérationnel et la situation financière du Groupe.

RISQUES LIÉS À L’ACTIVITÉ DU GROUPE

Le Groupe pourrait ne pas réussir à renouveler suffisamment son portefeuille de produits grâce à son activité de recherche et développement.

Les prix et les remboursements des produits du Groupe sont de plus en plus affectés par les décisions gouvernementales et de tiers payeurs et par les initiatives de réductions des coûts.

Le Groupe risque de se voir concurrencé par des produits princeps de fabricants concurrents, des biosimilaires ou des produits génériques.

Une part significative du chiffre d’affaires et des résultats du Groupe continue à dépendre de la performance de quelques produits majeurs.

La fabrication des produits du Groupe est techniquement complexe, et des interruptions dans l’approvisionnement, des rappels de produits ou des pertes de stocks du fait de la survenance d’événements imprévus peuvent faire baisser le chiffre d’affaires, affecter le résultat opérationnel et la situation financière, retarder le lancement de nouveaux produits et avoir un effet négatif sur l’image du Groupe.

RISQUES LIÉS À LA STRUCTURE ET À LA STRATÉGIE DU GROUPE

Les objectifs stratégiques à long terme du Groupe peuvent ne pas se réaliser pleinement.

Le Groupe peut ne pas parvenir à identifier des opportunités de développement externes ou à réaliser les bénéfices attendus de ses investissements stratégiques.

La globalisation de l’activité du Groupe l’expose à des risques accrus dans certains secteurs.

RISQUES INDUSTRIELS LIÉS À L’ENVIRONNEMENT

L’utilisation de substances dangereuses pourrait avoir un effet défavorable sur le résultat opérationnel du Groupe.

Le comité des risques s’appuie sur la direction Gestion des risques qui a pour mission de conso-lider et d’actualiser le profil des risques émergents, transverses et interdépendants qui pèsent sur le Groupe et dont la gestion nécessite un solide pilotage transverse. En étroite collaboration avec d’autres initiatives stratégiques, elle propose des améliorations pertinentes au comité des risques afin de fournir des garanties raisonnables sur l’efficacité de l’évaluation des risques et des pro-cessus de reporting correspondants.

PLUS d’info : Centre de Ressources

•Fiche d’information : Risk Management

NOTRE APPROCHE DE LA GESTION DES RISQUESConformément aux normes ISO 31000 et COSO, les politique et procédure de gestion des risques de Sanofi définissent les rôles, responsabilités et processus en matière de gestion des risques pour identifier, évaluer, traiter, suivre et rapporter les risques et opportunités internes et externes. Cette approche repose sur une méthode exhaustive d’évaluation des risques, qui prend en compte toutes les catégories de risques et d’opportunités étroitement liées à notre stratégie et inhérentes à nos activités. L’atténuation des risques est du ressort des fonctions opération-nelles et centrales. La mise en œuvre d’une méthode uniforme à tous les échelons du Groupe permet de réaliser des évaluations comparables et d’améliorer notre aptitude à consolider les domaines de risques identifiés par les fonctions opérationnelles et centrales, qui font partie du réseau de gestion des risques que pilote l’équipe chargée de la gestion des risques.

PrincipauxrisquesetopportunitésLes principaux risques dont le comité des risques assure le suivi figurent dans la liste des facteurs de risque présentée dans le rapport annuel sur Form 20-F, déposé auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis et dans le Docu-ment de référence déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF).Pour chacun des risques répertoriés dans le profil de risques du Groupe, des responsables coor-donnent des équipes multidisciplinaires chargées :

G4-14

Page 20: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

16 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

NOTRE DÉMARCHE RSE

de trop nombreux renouvellements au cours d’une année donnée. Cela contribue également à la planification de la succession. Au cours des dernières années et sur la recom-mandation du comité des nominations et de la gouvernance, le Conseil a établi une feuille de route pour le renouvellement de sa composition. Il s’attache en particulier à rechercher une repré-sentation équilibrée des hommes et des femmes, une grande diversité des compétences et des pays d’origine, à l’image des activités à la fois diversifiées et mondiales du Groupe. Ainsi, les nominations récentes au Conseil ont eu pour objet de conforter ses compétences scien-tifiques et pharmaceutiques, ainsi que la fémi-nisation de même que la représentation intergé-nérationnelle et internationale de ses effectifs et, dans toute la mesure du possible, de réduire la taille du Conseil. La nomination de Patrick Kron en 2014 s’est inscrite dans le prolongement de notre politique de renouvellement du Conseil et de son ouverture sur l’industriel et l’international. L’arrivée, la même année, de Bonnie Bassler a conforté l’expertise scientifique et pharmaceu-tique du Conseil et s’est inscrite dans le cadre de notre politique en faveur de la parité hommes-femmes et de la représentation intergénération-nelle et internationale des effectifs du Conseil.

Sanofi aspire à se conformer à des normes élevées de bonne gouvernance. Entreprise régie par le droit français, ses pratiques sont conformes aux recommandations figurant dans la loi relative aux nouvelles régulations économiques et au Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP-MEDEF (Association française des entreprises privées et Mouvement des entreprises de France).

Sanofi s’enorgueillit des solides fondamentaux qui régissent sa gouvernance :• dissociation des fonctions de Président et de Directeur Général ;• taux élevé d’indépendance et de diversité au sein du Conseil d’administration et de ses différents comités ;• un président du Conseil d’administration indé-pendant qui préside également le comité des nominations et de la gouvernance ;• une politique d’engagement de longue date avec les parties prenantes pour débattre de la gouvernance ainsi que des thèmes liés à la RSE dans le cadre de campagnes d’engagement de grande envergure ;• une politique de rémunération alignée sur la performance, une rémunération en actions assu-jettie à des conditions de performance à long terme, des obligations de conservation très strictes appliquées aux actions issues de levées d’options de souscription d’actions ou d’actions de perfor-mance par le Directeur Général et un degré élevé de transparence.

COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONPrésidé par M. Serge Weinberg, le Conseil d’admi-nistration se compose de 14 membres, dont le Directeur Général. Cinq administrateurs sont des femmes. Sur ces 14 membres, 11 sont considérés comme administrateurs indépendants, confor-mément aux critères énoncés dans le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées de l’AFEP-MEDEF.Conformément aux recommandations énoncées dans ce même code, la durée des mandats au Conseil d’administration est échelonnée depuis 2008 afin de parvenir à un renouvellement par roulement des administrateurs et de préserver ce faisant la stabilité et la continuité du Conseil. Le Conseil se réserve néanmoins le droit de pro-poser, à l’occasion, des mandats plus courts à l’un ou plusieurs de ses administrateurs afin d’éviter

Claudie Haigneré a été la première femme nommée au Conseil d’administration de Sanofi en 2008. Elle a été rejointe par Suet-Fern Lee en 2011, Carole Piwnica en 2012, Fabienne Lecorvaisier en 2013 et Bonnie Bassler en 2014.

REPRÉSENTATION DES FEMMES AU SEIN DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

PRÉSIDENT DU CONSEIL

DIRECTEUR GÉNÉRAL

COMITÉ STRATÉGIQUE

FRANCE

CONSEIL D’ADMINISTRATION

COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS

COMITÉ EXÉCUTIF COMPLIANCE

COMITÉ D’AUDITCOMITÉ

DE RÉFLEXION STRATÉGIQUE

COMITÉ EXÉCUTIF

COMITÉ BIOÉTHIQUECOMITÉ DE CONTRÔLE

DE L’INFORMATION PUBLIÉE

COMITÉ DES NOMINATIONS ET DE LA GOUVERNANCE

COMITÉ DES RISQUES

Les nominations de Diane Souza et de Thomas Südhof au Conseil d’administration seront proposées dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle des actionnaires de 2016. Diane Souza est l’ancienne Directrice Générale d’UnitedHealthcare Specialty Benefits et

2008 2011 2012 2013 20140

1

2

3

4

5

G4-34

Page 21: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 17

Cinq représentants des salariés sans droit de vote assistent et participent aux séances du Conseil. Les remarques des salariés sur les grands enjeux de l’entreprise sont sollicitées au moyen d’outils internes tels que le site intranet du Groupe et d’organes consultatifs non obligatoires comme le comité d’entreprise européen.En 2015, le Conseil a accordé une importance particulière au plan de succession des membres de la direction du Groupe, à la lumière des leçons tirées lors du renouvellement récent du Directeur Général du Groupe. La nomination d’un nouveau Directeur Général a aussi été l’occasion de revoir certains aspects de la gouvernance, comme les limitations apportées aux pouvoirs du Directeur Général afin de garan-tir qu’elles restent adaptées au Groupe. En 2015, le Conseil a décidé qu’il se réunirait non pas une

fois mais deux fois par an, sans la présence du Président du Conseil d’administration et du Direc-teur Général, pour évaluer la performance du Directeur Général et examiner d’autres questions, comme les évaluations du Conseil et de ses comi-tés. Le Conseil a également décidé de confier l’évaluation de son fonctionnement et de ses comités en 2015 à un consultant externe.

PLUS d’info en ligne

•Documentderéférence2015-Chapitre1.2 Gouvernement d’entreprise

•2015 Annual Report on Form 20-F

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Corporate Governance

possède plus de 25 ans d’expérience dans la gestion des soins et de la prévoyance. Le docteur Thomas Südhof est titulaire de la chaire Avram Goldstein de la faculté de médecine de l’Univer-sité Stanford et professeur de physiologie molé-culaire et cellulaire, de psychiatrie et de neurolo-gie. Il a obtenu le prix Nobel de physiologie ou de médecine en 2013.

MISSION ET ACTIVITÉS DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONL’une des missions essentielles du Conseil est de fixer les grandes orientations stratégiques de Sanofi.Une partie de son temps est consacrée aux ques-tions de RSE liées à la stratégie du Groupe. Le Conseil est également attentif aux intérêts des actionnaires et des différentes parties prenantes.

DOW JONES SUSTAINABILITY INDEX (DJSI) Sanofi est présente pour la 9e année consé-cutive dans l’indice Dow Jones Sustainability Index (DJSI World), l’un des indices internatio-naux de développement durable les plus reconnus par les investisseurs. Le Groupe fait partie pour la première fois de son histoire des cinq entreprises pharmaceutiques sélection-nées pour le DJSI Europe. Sanofi figure aussi parmi les entreprises de santé ayant obtenu les meilleurs scores, ce qui lui a valu d’être incluse dans le Sustainability Year-book de 2016 et d’obtenir la distinction « Silver Class » pour son excellente performance en matière de développement durable.

CLIMATE DISCLOSURE PROJECT (CDP) INDEXSanofi continue de figurer parmi les leaders en matière de reporting sur le changement clima-tique et a obtenu un score de 99 sur 100 en matière de divulgation et un B pour sa performance.

RECONNAISSANCES RSEGrâce à ses performances RSE, Sanofi était présente dans les indices extra- financiers les plus renommés en 2015. Notre rapport RSE est également conforme aux normes internationales les plus largement reconnues.

AUTRES GRANDS INDICES RSE INTERNATIONAUX - FTSE 4 Good - Indices Stoxx® Global ESG Leaders - Oekom Prime

En 2015, Sanofi s’est classée parmi les trois meil-leures entreprises du secteur pharmaceutique en termes de performance RSE dans le classement établi par les agences de notation Vigeo et MSCI.

PACTE MONDIAL DES NATIONS UNIESLe Pacte mondial des Nations unies est une ini-tiative stratégique public-privé qui s’adresse aux organisations engagées dans une démarche de développement social et environnemental durable. En qualité de signataire du Pacte mon-dial depuis 2000, Sanofi s’engage à respecter les 21 critères du niveau avancé se rapportant aux dix principes du Pacte mondial dans le domaine des droits humains, des normes du travail, du développement durable et de la lutte contre la corruption. En 2015, Sanofi a atteint le niveau « avancé », à savoir le Global Compact Advan­ced Level, et reçu une attestation de vérification externe par ses pairs pour sa « Communication sur le progrès ».

PLUS d’info en ligne

• 2015 Sanofi Communication on Progress and attestation of external assessment

En plus de ces différents indices, Sanofi a reçu des prix dans le domaine de la RSE d’organisations nationales et locales dans de nombreux pays où le Groupe est présent.

PLUS d’info : Centre de Ressources

• Fiche d’information : External CSR Awards Received

GLOBAL REPORTING INITIATIVE (GRI)Depuis 2014, nos rapports RSE sont élaborés conformément aux « critères essentiels » prévus par les lignes directrices G4 de la Global Repor-ting Initiative.

PLUS d’info dans ce rapport

- page 108 : index GRI

G4-34 G4-56

G4-DMA G4-SO1

Page 22: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Comment mettre l’innovation médicale au service des populations qui en ont le plus besoin ?

Selon l ’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le nombre de cas

de dengue a été multiplié par 30 au cours des cinquante dernières années.

Désormais, la moitié de la population mondiale y est exposée, et la dengue

est devenue l ’infection virale transmise par les moustiques qui se propage

le plus rapidement dans le monde. Pour répondre à cet enjeu de santé,

Sanofi a consacré 20 ans au développement du premier vaccin contre

la dengue. Le Groupe a par ailleurs choisi de faire enregistrer son vaccin

en premier lieu dans les pays d’endémie les plus vulnérables d’Amérique

latine et d’Asie, où le vaccin a le plus de chances de réduire la charge

globale de la maladie. Le vaccin a été approuvé au Mexique,

aux Philippines et au Brésil en décembre 2015.

Page 23: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 19

Parce que les progrès dans le domaine de la santé doivent bénéficier au plus grand nombre, Sanofi

s’emploie inlassablement à améliorer l’accès à la santé, à assurer la sécurité des patients et à développer des solutions qui améliorent

la santé et la qualité de vie.

P A T I E N T

Page 24: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique
Page 25: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 21

Près d’un tiers de la population mondiale n’a pas accès à des soins de santé de qualité. Cette situation menace non seulement la santé mondiale, mais aussi le développement humain.

Faire en sorte que le plus grand nombre possible de patients aient accès aux médicaments et vaccins essentiels ainsi qu’au continuum des soins est notre plus grand défi et notre principale

responsabilité. Sanofi s’engage à tirer parti de son savoir-faire et de ses ressources pour développer des solutions innovantes qui répondent aux besoins de santé de la population mondiale.

Nos progrès

OBJECTIFS PROGRÈS ET ACTIONS 2015 STATUT

PRÉSENCE ET IMPACT EN TERMES D’ACCÈS AUX SOINS

Continuer d’augmenter le nombre de bénéficiaires éligibles à nos nombreux programmes d’accès aux soins

• Pilotage de plus de 280 programmes dans plus de 80 pays. • Près de 56 millions de patients ont reçu un diagnostic, une vaccination, un traitement

ou une formation pour prendre en charge leur maladie. • Poursuite des efforts de sensibilisation aux maladies et contribution à la formation des

professionnels de santé.

En cours

Renforcer notre présence sur les marchés émergents en répondant aux besoins de santé locaux au moyen de programmes innovants

• Au Brésil, nous avons continué de développer notre programme Starbem pour les patients diabétiques.

• Au Brésil et en Inde, Sanofi est partenaire de Kids and Diabetes in Schools (KiDS) pour promouvoir un environnement scolaire sûr permettant d’aider les enfants diabétiques.

• En Afrique du Sud, Sanofi s’est associé à la University Research Co. et au ministère de la Santé pour promouvoir le dépistage précoce et simultané du diabète et de la tuberculose et contribuer à la prise en charge des patients.

• En Amérique latine, en Asie et en Afrique, nous avons continué de déployer notre programme de soins pédiatriques « Des enfants en bonne santé, des enfants heureux ».

• Au Ghana et aux Philippines, nous participons depuis 2014 à un partenariat public-privé afin de soutenir l’accès aux traitements contre les maladies non transmissibles des populations les plus démunies grâce à des politiques de prix différenciés.

En cours

LUTTE CONTRE CERTAINES MALADIES DANS NOS DOMAINES D’EXPERTISE

Éliminer la filariose lymphatique à l’horizon 2020 grâce à la collaboration avec la Fondation Bill & Melinda Gates et Eisai dans le cadre de la Déclaration de Londres sur les maladies tropicales négligées

• Conformément aux modalités de cette collaboration : - Sanofi a fait don de 120 millions de comprimés de diéthylcarbamazine (DEC)

à l’Organisation mondiale de la Santé en 2012 et 2013. - Eisai a pris la suite de la production et de la distribution des comprimés de DEC

pour les années à venir.

Réalisé

Éliminer la maladie du sommeil d’ici à 2020 • Grâce à notre partenariat avec l’OMS, depuis le début du programme, plus de 34 millions de personnes ont été dépistées et plus de 200 000 traitées.

• Conformément à la collaboration nouée avec la Drugs for Neglected Diseases initiative (DNDi) pour le développement de nouveaux traitements, le recrutement des patients pour des essais cliniques de Phase II/III du fexinidazole a été finalisé.

En cours

Contribuer à l’objectif de l’OMS de réduire la mortalité et la morbidité causées par la dengue de respectivement 50 % et 25 % à l’horizon 2020 en commercialisant des vaccins contre la dengue dans les pays d’endémie et en poursuivant les efforts de sensibilisation

• Après 20 ans de recherche et développement, Sanofi Pasteur a lancé le premier vaccin contre la dengue. Dengvaxia® a été approuvé au Mexique, aux Philippines et au Brésil en 2015. Voir p. 25.

En cours

Soutenir l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP) de l’OMS afin d’éliminer la polio d’ici à la fin de 2018 en offrant un vaccin à prix abordable

• Grâce à un mécanisme de tarification élaboré conjointement avec la Fondation Bill & Melinda Gates, nous distribuons d’importantes quantités de vaccins antipoliomyélitiques inactivés (VPI) aux pays membres de l’alliance Gavi en vue de leur intégration dans les programmes de vaccination. Voir p. 27.

En cours

Soutenir la Stratégie technique globale de lutte contre le paludisme 2016-2030, qui vise à réduire l’incidence du paludisme et les taux de mortalité correspondants d’au moins 90 % à l’horizon 2030 grâce à notre approche intégrée

• Nous avons étendu notre collaboration avec Medicines for Malaria Venture (MMV) pour développer conjointement une association à dose fixe en une seule prise. Nous continuons d’offrir des traitements à des prix économiquement abordables et à sensibiliser à la prévention, au diagnostic et à une prise en charge appropriée. Voir p. 25.

En cours

D’ici à 2030, contribuer à réduire d’un tiers la mortalité prématurée causée par les maladies non transmissibles grâce à la prévention et au traitement ; promouvoir la santé mentale et le bien-être

• Nous poursuivons nos efforts de sensibilisation et d’éducation au diabète. Dans le domaine de l’épilepsie et de la santé mentale, nous continuons de développer une approche intégrée dans les pays à faible revenu. Voir p. 29.

En cours

ACCÈS AUX SOINS

G4-EC7 G4-EC8 G4-DMA G4-SO1

Page 26: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

22 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

ACCÈS AUX SOINS

Sanofi s’engage à nouer des collaborations avec ses parties prenantes pour promouvoir l’accès aux soins et à des médicaments de qualité, conçus pour améliorer la santé, dans un cadre économiquement durable qui soutient l’innovation future. Leader mondial implanté dans plus de 100 pays, Sanofi cherche à répondre aux besoins du plus grand nombre de patients dans le monde et possède le savoir-faire et les ressources pour avoir un véritable impact dans ce domaine. Enfin, son portefeuille diversifié lui permet d’offrir un large éventail de produits et de services en santé humaine et animale.

LE MÉDICAMENT SEUL NE SUFFIT PAS : UNE APPROCHE INTÉGRÉE POUR OPTIMISER LES RÉSULTATS CLINIQUES DES PATIENTSDepuis plusieurs décennies, Sanofi démontre sa capacité à relever durablement les défis de la santé dans le monde en développant un vaste porte-feuille de médicaments et de vaccins pour le traitement et la prévention des multiples maladies qui menacent des millions de vies. Mais le Groupe

APPROCHE STRATÉGIQUE

Plus de

55 % POURCENTAGE DU CHIFFRE D’AFFAIRES correspondant à la liste des 20 maladies prioritaires, MTN et maladies rares de l’OMS

Plus de

280 PROGRAMMES D’ACCÈS AUX SOINS DANS PLUS DE 80 PAYS

Plus de

325 MILLIONS DE PERSONNES ONT BÉNÉFICIÉ DE NOS PROGRAMMES :

Près de

56 MILLIONS DE PATIENTS ont bénéficié d’un diagnostic, d’une vaccination, d’un traitement ou d’une formation pour prendre en charge leur maladie

Près de

269 MILLIONS DE PERSONNES ont bénéficié des campagnes de sensibilisation

Près de

570 000 PROFESSIONNELS DE SANTÉ ont été formés

RepèresIN

NOVATION

CONTINUUMDES SOINS

1. Sensibilisation et prévention

2. Dépistage et diagnostic

3. Traitement4. Soins et prise en charge

de la maladie

Développementde nouvelles solutions

et de nouveaux servicespour les patients

Obtenir l’enregistrementdes produits et garantir

des capacités de productionet de distribution de qualité

Sensibiliser et veillerau bon usage des

médicaments et des vaccins

Garantir l’accessibilitééconomique des

traitements

DISPONIBILITÉ

ACCESSIBIL

ITÉ

QU

ALITÉ D

ES SOINS &

AC

CO

MPA

GN

EMENT DES PATIENTS ÉCONOM

IQUE

18Domaines thérapeutiques figurant dans la liste des 20 domaines thérapeutiques(1) prioritaires de l’OMS pour lesquels nous avons des produits ou menons des activités de R&D

6 sur 17Maladies tropicales négligées(2) (MTN) pour lesquelles nous avons des produits ou menons des activités de R&D

(1) Domaines thérapeutiques basés sur le WHO Global Health Estimates (GHE) 2014 : Deaths by age, sex and cause.(2) Conformément à la définition de l’OMS.

a conscience que les produits et services de santé ne représentent qu’une partie de la solution. C’est pourquoi sa stratégie couvre le continuum des soins, depuis la prévention, le diagnostic et le traitement, jusqu’au suivi et aux soins à long terme. Avec pour point de départ le bien-être des individus, son approche suit le parcours de soins des patients et s’attache à améliorer leur quotidien. Sanofi met son savoir-faire au service des différentes dimen-sions du continuum des soins : innovation, dispo-nibilité, accessibilité économique, qualité des soins et accompagnement des patients.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Access to Healthcare Programs developed by our Affiliates – 2015

• Fiche d’information : Access to Medicines Direction Programs – 2015

•Prise de position : Access to Healthcare

PLUS d’info en ligne

• Site Web de la Fondation Sanofi Espoir, carte de nos projets

G4-24 G4-DMA G4-SO1

G4-DMA G4-SO1

Page 27: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 23

SOUTENIR LES EFFORTS À LONG TERME POUR AMÉLIORER LA SANTÉ MONDIALE

ContribuerauxObjectifsdedéveloppementdurableLa santé joue un rôle décisif dans la croissance économique et le développement durable. Compte tenu de son impact indirect sur le déve-loppement humain, son amélioration est un vec-teur de croissance économique et contribue à la création de richesse. Au cours de la période 2000-2015, Sanofi a participé à l’élaboration de solutions pour répondre aux objectifs du Millénaire pour le développement des Nations unies dans le domaine de la santé et contribué, ce faisant, à réduire la pauvreté et à promouvoir le développe-ment humain – en particulier par la réduction de la mortalité infantile, l’amélioration de la santé maternelle, la lutte contre les maladies infectieuses comme le paludisme, l’investissement dans la R&D et la création de partenariats mondiaux pour le développement. Sanofi soutient les objectifs de santé plus ambitieux des nouveaux Objectifs de développement durable (ODD) pour la période 2016-2030, qui succède aux objectifs du Millénaire pour le déve-loppement. Nous sommes prêts, en tant qu’entre-prise de santé, à intensifier notre engagement pour contribuer à la réalisation des objectifs relatifs à la santé, notamment dans le domaine des maladies infectieuses et non transmissibles et de la couver-ture santé universelle, et à contribuer à ces efforts en développant de nouveaux médicaments et vaccins, mais aussi en nouant des collaborations innovantes dans un large éventail de domaines : recherche et développement, formation des pro-fessionnels de santé, programmes d’accès intégrés pour les patients et programmes de prise en charge des maladies. Lors du Forum du secteur privé des Nations unies 2015, sur les 35 engagements des entreprises sélectionnés pour atteindre les nouveaux ODD, deux ont été proposés par Sanofi. Le premier est « My Child Matters », le programme de la Fonda-tion Sanofi Espoir pour lutter contre les cancers de l’enfant dans les pays à revenu faible ou intermé-diaire en collaboration avec nos partenaires (voir page 30). Le deuxième est le mécanisme conjoint de prix annoncé par Sanofi Pasteur et la Fondation Bill & Melinda Gates, qui permet de fournir le vac-cin antipoliomyélitique inactivé (VPI) à 73 des pays les plus pauvres de la planète afin de pouvoir atteindre l’objectif d’éradication de la polio à l’horizon 2018.

NOTRE APPROCHE INTÉGRÉE CRÉE DE LA VALEUR POUR NOS PARTIES PRENANTES ET POUR SANOFI

VALEUR POUR LES PARTIES PRENANTES

VALEUR POUR SANOFI

INNOVATION • Répondre aux besoins médicaux non satisfaits

• Offrir des produits sur mesure adaptés aux réalités locales

• Développer des capacités de R&D locales

• Développer une culture et un portefeuille innovants

• Maîtriser les coûts et risques et la complexité de la R&D

• Nouer des partenariats pour promouvoir l’innovation

• Se distinguer de la concurrence

DISPONIBILITÉ • Augmenter le nombre de patients traités

• Implanter des centres de production et de distribution dans les pays en développement/émergents

• Fabriquer et distribuer localement, en respectant les normes de qualité les plus élevées

• Lutter contre les médicaments contrefaits

• Augmenter le nombre de patients traités

• Assurer une complète capacité de production

• Faciliter l’accès aux nouveaux marchés

ACCESSIBILITÉ ÉCONOMIQUE • Augmenter le nombre de patients traités

• Proposer des prix différenciés si besoin

• Proposer des médicaments génériques

• Diminuer l’impact financier pesant sur les systèmes de santé

• Contribuer à une couverture santé universelle

• Augmenter le nombre de patients traités

• Développer des relations avec les autorités et autres payeurs pour améliorer le droit d’opérer

SOINS DE QUALITÉ ET ACCOMPAGNEMENT DES PATIENTS

• Sensibiliser aux maladies • Former des professionnels

de santé• Améliorer les connaissances

en santé et la responsabilisation des patients

• Améliorer la prise en charge des maladies

• Collaborer avec les autorités de santé, médecins et associations de patients

• Améliorer le bon usage des médicaments pour un rapport bénéfice-risque optimal

• Promouvoir le déploiement de l’innovation dans les solutions centrées sur les patients

Page 28: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

24 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

ACCÈS AUX SOINS

Atténuerl’impactduchangementclimatiquesurlasantéL’impact du changement climatique sur la santé est une question qui suscite des préoccupations croissantes. Il est généralement admis que les effets du changement climatique sur la santé se font déjà ressentir et que les populations les plus vulnérables sont celles qui vivent dans les pays où les systèmes de santé sont inadéquats ou fragiles. Pour relever cet important défi, Sanofi a créé un conseil consultatif, avec notamment la présence d’experts externes, chargé d’identifier les problèmes auxquels il convient d’apporter des solutions. Notre démarche à cet égard est triple : atténuation ou comment mieux gérer nos émis-sions de CO2 et notre consommation d’eau ; adaptation ou comment contribuer à l’amélio-ration de la santé des personnes atteintes de maladies sur lesquelles le changement climatique pourrait avoir des incidences (comme le palu-disme, la dengue ou le choléra), tout en se pen-chant sur les effets du changement climatique sur la santé animale. Le troisième et dernier volet de notre démarche est de trouver le moyen de mobiliser nos interlocuteurs internes et externes tout en développant des initiatives avec des par-ties prenantes clés.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Sanofi’s Commitment and Contribution to the UN Sustainable Development Goals

• Fiche d’information : Sanofi and the Impact of Climate Change on Health

PLUS d’info dans ce rapport

- page 79, Changement climatique

PLUS d’info en ligne

Repères

PARTENAIRE DE LA COP21Sanofi a été la seule entreprise de santé à faire partie des sponsors de la COP21. Au cours de cette conférence internationale sur les changements climatiques qui a eu lieu à la fin 2015, nous avons organisé une série de conférences, de tables rondes, d’activités pour la presse et d’autres initiatives, en interne et à l’extérieur, pour souligner notre engagement et attirer l’attention sur l’impact du changement climatique sur la santé humaine.

Participation de Sanofi à la COP21

PLUSd’info:Vidéos

Atténuation : la trajectoire carbone de Sanofi

Adaptation : Nos solutions face aux problèmes sanitaires liés au changement climatique

Quelles conséquences du changement climatique sur la santé ?

Dengue: Notre engagement contre la dengue, maladie impactée par le changement climatique

La recherche, notre atout pour agir sur l’évolution des maladies infectieuses dues au climat

Page 29: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 25

LANCEMENT DU TOUT PREMIER VACCIN CONTRE LA DENGUELe lancement du premier vaccin contre la dengue de Sanofi Pasteur est l’aboutissement de 20 années de recherche et développement. Le 9 décembre 2015, le Mexique a été le premier pays à accorder une autorisation de mise sur le marché à Dengvaxia®, notre vaccin tétravalent pour la pré-vention de la maladie causée par les quatre séro-types du virus de la dengue, chez les préadoles-cents, adolescents et adultes âgés de 9 à 45 ans vivant dans les zones d’endémie. Dengvaxia® a également été approuvé aux Philippines et au Brésil en 2015. Nous avons décidé d’introduire Dengvaxia® en priorité dans les pays où le vaccin affiche le meilleur potentiel de réduire la charge mondiale de cette maladie et de contri-buer à l’objectif de l’OMS de réduire la mortalité et la morbidité par la dengue de respectivement 50 % et 25 % à l’horizon 2020, dans les zones d’endémie. Le processus d’enregistrement de Dengvaxia® se poursuit dans d’autres pays où la maladie est endémique, et Sanofi Pasteur s’en-gage à introduire ce vaccin en priorité dans les pays où la dengue est un enjeu majeur de santé publique. Sanofi Pasteur a recruté plus de 40 000 participants dans de vastes études d’innocuité et d’efficacité clinique, et a construit une installation entièrement dédiée à la fabrication de ce vaccin en France pour être en mesure de garantir sa qua-lité et sa production en quantités suffisantes pour faire face à la demande. Par ailleurs, le Groupe poursuit ses initiatives de sensibilisation et de pré-vention. En 2015, Sanofi Pasteur a entrepris une tournée en bus (Dengue Mission Buzz) dans les pays de l’ANASE, en collaboration avec les minis-tères de la Santé des pays concernés, des éducateurs en santé et des ONG. Cette initiative a pour but d’autonomiser les communautés, de promouvoir les actions de prévention et de sensibiliser à la dengue. Le bus a parcouru 4 000 kilomètres en Indonésie, en Malaisie, aux Philippines, en Thaïlande et au Vietnam et permis de sens ibiliser environ 50 millions de personnes dans 30 communautés.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Access to Vaccines – 2015

FAITS MARQUANTS

LUTTE CONTRE LE PALUDISME, LA TUBERCULOSE ET LES MALADIES TROPICALES NÉGLIGÉESNotre Direction Accès au Médicament concentre ses efforts sur le paludisme, la tuber-culose et les maladies tropicales négligées ainsi que sur l’épilepsie et les troubles mentaux pour proposer des solutions de santé innovantes et adaptées aux personnes qui vivent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

Desprogrèsimportantsdanslaluttecontrele paludismeSanofi est un acteur majeur de la lutte contre le paludisme au travers de son unité de R&D- Maladies Infectieuses et de sa Direction Accès au Médicament. Le Groupe intervient, depuis les années 1930, dans la recherche, la produc-tion et la distribution d’antipaludiques. Aujourd’hui, son approche exhaustive en la matière est axée sur des initiatives conçues pour prévenir, diagnostiquer, traiter et informer. Le Groupe s’engage en particulier à trouver des solutions durables afin de distribuer des médi-caments à prix préférentiel aux patients qui en ont besoin, dans le respect des législations en vigueur.

Sanofi obtient le prix « Brevet pour l’Humanité » pour son procédé innovant de fabrication d’un antipaludiqueEn avril 2015, à l’occasion d’une cérémonie à la Maison Blanche, Sanofi a reçu le prix « Brevet pour l’Humanité » décerné par l’Office des bre-vets et des marques des États-Unis (USPTO). Sanofi est récompensée pour son brevet sur l’artémisi-nine hémisynthétique, une substance clé dans la production de traitements antipaludiques à base d’artémisinine. L’artémisinine est extraite d’une plante, l’armoise annuelle, cultivée prin-cipalement en Chine et au Vietnam et dans certains pays africains. La production végétale d’artémisinine est sujette à des fluctuations en termes de qualité et de quantité, qui exposent à des risques de pénurie et de spéculation sur les prix. Le nouveau procédé de production de l’artémisinine hémisynthétique, complémentaire de la production agricole, permet de pallier la variabilité des récoltes, de minimiser les risques de pénurie et de réduire les délais de production. Le partenariat artémisinine hémisynthétique a débuté en 2004, sous la houlette de PATH, une ONG spécialisée dans les solutions de santé, avec un financement de la Fondation

Repères

NOTRE VACCIN CONTRE LA DENGUE EN CHIFFRES

20 ANNÉES de recherche et développement

25 ÉTUDES CLINIQUES dans 15 pays

40 000 PARTICIPANTS au programme d’études cliniques (Phases I, II, III)

350 MILLIONS D’EUROS investis dans la construction d’une installation de fabrication dédiée à Neuville-sur-Saône en France

100 MILLIONS DE DOSES C’est la production annuelle de vaccin, prévue à pleine capacité

« Notre société a commencé il y a plus de 20 ans à développer un vaccin contre la dengue pour répondre à d’importants besoins de santé publique non satisfaits en Amérique latine et en Asie, où la dengue est endémique. Notre objectif est d’introduire ce vaccin innovant tout d’abord dans les pays où il peut avoir le plus grand impact sur le fardeau dû à ce fléau. »

Olivier Charmeil, Président et Directeur Général, Sanofi Pasteur

Page 30: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

26 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

ACCÈS AUX SOINS

disposition des autorités de santé et des ONG. Principales victimes du paludisme, les enfants doivent être informés sur les moyens à mettre en œuvre pour freiner la transmission de cette mala-die, car la sensibilisation contribue à infléchir dura-blement les comportements. Conçu spécifique-ment pour les élèves des écoles primaires, « Écoliers contre le paludisme » est un programme de sensibilisation déployé dans les établissements scolaires en collaboration avec les Programmes nationaux de lutte contre le paludisme et les minis-tères de la Santé et de l’Éducation.

Un engagement à long terme dans la lutte contre les maladies tropicales négligées(MTN)Les MTN affectent les populations les plus pauvres de la planète. Elles freinent le développement socio-économique et les efforts mis en œuvre pour lutter contre la pauvreté. Sanofi est engagée dans la lutte contre les MTN depuis 2001, aux côtés de l’OMS. Entre 2001 et 2016, nous aurons contribué à ce combat à hauteur de 75 millions de dollars US, sous forme d’aide financière et de dons de médicaments. En janvier 2012, nous avons signé la Déclaration de Londres sur les maladies tropicales négligées avec plusieurs autres entités des secteurs public et privé, comme d’autres groupes pharmaceutiques et la Fonda-tion Bill & Melinda Gates. Notre Direction Accès au Médicament a développé et mis en place des politiques pour plusieurs de ces maladies : maladie du sommeil, filariose lymphatique, leish-maniose, maladie de Chagas et ulcère de Buruli. En octobre 2015, Sanofi et l’Institut Pasteur de Tunis ont signé un accord de collaboration pour lutter contre la leishmaniose. Dans le cadre d’un pro-gramme de sensibilisation qui sera lancé dans les écoles en mars 2016, près de 70 000 bandes dessinées éducatives en français et en arabe seront distribuées aux élèves de sept gouvernorats où cette maladie est endémique. Ce programme a reçu le soutien des ministères tunisiens de la Santé et de l’Éducation.

Écoliers contre le paludisme – Niger, 2015

Bill & Melinda Gates. Les autres partenaires sont l’Université de Californie à Berkeley et la société de biotechnologie Amyris.

Développer de nouveaux traitements contre le paludisme pour vaincre la résistance aux traitements à base d’artémisinineSanofi continue d’investir dans l’innovation pour répondre aux besoins non satisfaits dans la lutte contre le paludisme. L’augmentation de la résis-tance aux associations thérapeutiques à base d’artémisinine (ACT) couramment utilisées en Asie du Sud-Est a fait naître des inquiétudes sur la pro-pagation de cette résistance au continent africain, où sont recensés près de 90 % des décès par paludisme. Pour développer une nouvelle géné-ration d’ACT, surtout dans les régions qui ont déve-loppé une résistance, Sanofi a élargi sa collabo-ration en 2015 avec la Medicines for Malaria Venture (MMV) afin de développer une association à dose fixe en une seule prise. La collaboration de R&D Sanofi-MMV a débuté, en mai 2011, par un projet de recherche de trois ans pour développer des candidats-médicaments à partir des molé-cules de Sanofi sélectionnées pour leur activité potentielle contre le parasite du paludisme. À ce jour, cet effort conjoint a permis d’identifier deux traitements d’association candidats qui devraient être actifs contre les parasites du palu-disme résistant aux dérivés de l’artémisinine.

Fournir des traitements économiquement abordables dans les pays à faible revenuL’ArteSunate AmodiaQuine Winthrop® (ASAQ Winthrop®) a été développé dans le cadre d’un partenariat innovant avec la Drugs for Neglected Diseases initiative (DNDi), une fondation indépen-dante à but non lucratif. Cette association à dose fixe permet de renforcer l’observance thérapeu-tique et réduit le risque de résistance au traite-ment. Sanofi n’a pas cherché à obtenir un brevet pour protéger ce médicament. ASAQ Winthrop® est distribué à un prix inférieur à 1 dollar US pour les adultes et 0,50 dollar US pour les enfants, pour trois jours de traitement. Sur les 34 pays où ce médicament est enregistré, 31 sont des pays africains. Sur l’année 2015 seulement, nous avons fourni plus de 50 millions de traitements ASAQ Winthrop®.

Sensibiliser les communautésAvec nos partenaires, nous cherchons à dévelop-per des programmes et des supports éducatifs adaptés aux réalités locales et à les mettre à la

29,9 MILLIONS D’EUROS INVESTIS DANS LA RECHERCHE ET LE DÉVELOPPEMENT POUR LUTTER CONTRE LE PALUDISME, LA TUBERCULOSE (Y COMPRIS LES VACCINS), LA LEISHMANIOSE ET LA MALADIE DU SOMMEIL

PALUDISME : LE SAVIEZ-VOUS ? Le paludisme est la maladie parasitaire la plus fréquente et la plus mortelle dans le monde. Selon les estimations de l’OMS, 214 millions de cas de paludisme et 438 000 décès(1), ont été recensés en 2015 la plupart parmi les enfants africains.

À ce jour, environ 400 millions de traitements ont été distribués.

Dans le cadre de « Écoliers contre le paludisme », au Niger, en 2015, 50 écoles primaires, 140 enseignants, 50 agents de santé et plus de 5 000 enfants ont relayé ces messages à plus de 100 000 personnes dans leur communauté. À ce jour, le programme a permis de sensibiliser plus de 7,7 millions de personnes dans plus de 15 pays d’Afrique.

(1) OMS, 10 faits sur le paludisme.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Fighting Malaria

• Fiche d’information : Fighting Tuberculosis

• Fiche d’information : Fighting Neglected Tropical Diseases

• Fiche d’information : Participating in Collaborative Efforts to Promote Access to Healthcare

• BrochureAccèsauMédicament2014-2015

• BrochureSanofietl’Afrique– Un engagement durable au service du patient

Repères

Page 31: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 27

Faire progresser les connaissances scientifiquesChaque année, environ 86 000 enfants de moins de 15 ans développent un diabète de type 1(1). Sanofi finance le registre TEENS, la plus importante étude observationnelle du monde évaluant les caractéristiques psychosociales de près de 6 000 jeunes (de 8 à 25 ans) atteints de diabète de type 1 et la prise en charge de cette maladie. Cette étude vise à mieux comprendre les difficul-tés auxquelles sont confrontés les jeunes. Sanofi a collaboré avec plus de 200 centres dans le monde, en particulier avec T1D Exchange aux États-Unis, afin d’interroger des professionnels de santé, des jeunes gens atteints de diabète de type 1 et les membres de leurs familles dans 20 pays sur cinq continents. TEENS offre l’occasion unique de recueillir des données qui permettront de formuler des recommandations afin d’améliorer les soins et le quotidien des patients en se concentrant sur les facteurs modifiables liés au contrôle de la gly-cémie et à la qualité de vie. Pour mieux comprendre la prise en charge du diabète dans les pays à revenu faible ou intermé-diaire et contribuer à l’élaboration de politiques, l’International Diabetes Management Practice Study (IDMPS) évalue les changements dans la prise en charge du diabète et l’éducation sur cette maladie. L’IDMPS, la plus grande étude menée sur des adultes atteints de diabète (de type 1 et de type 2) dans le monde, se déroule depuis 2005 dans plus de 50 pays, dont 24 en développement. Elle mobilise près de 5 000 investigateurs et a recruté 75 000 patients. Depuis 2005, six vagues d’études ont permis de jeter un nouvel éclairage sur de nombreuses dimensions des pratiques en diabétologie, depuis l’organisation des soins jusqu’à l’éducation, en passant par la consommation de ressources, les obstacles à l’insulinothérapie et enfin, le diabète et la dépression. Une septième vague est en cours. En 2013, Sanofi Russie et le Centre fédéral d’endo-crinologie ont lancé la plus importante étude épidémiologique jamais menée sur la prévalence du diabète de type 2 de l’adulte en Russie afin d’aider les autorités sanitaires à prendre des déci-sions fondées sur des éléments concrets. Sur la base des résultats de cette étude, Sanofi s’efforcera de développer des programmes de prévention primaire et secondaire, d’accroître la sensibilisation

(1) Fédération internationale du diabète, Atlas du diabète, septième édition, 2015

Agirensemblepourélaborer denouvellesméthodesdeluttecontre les maladies infectieusesEn octobre 2015, Sanofi Pasteur a annoncé la création d’un Global Health Vaccine Center of Innovation (GHVCI) en partenariat avec l’Infectious Disease Research Institute (IDRI), un institut de recherche international à but non lucratif situé aux États-Unis, afin de développer de nouveaux pro-duits pour lutter contre les maladies infectieuses les plus dévastatrices de la planète. Ce projet bénéficie également d’une subvention de la Fondation Bill & Melinda Gates. Le GHVCI a été créé pour intensifier le développement de vaccins et des technologies correspondantes afin de lutter contre les maladies infectieuses et faire en sorte que de nouveaux vaccins essentiels soient mis à la disposition des personnes qui vivent dans les pays en développement. Sanofi Pasteur tirera parti des ressources et du savoir-faire de ce centre d’innovation de R&D externe et aura accès aux antigènes et adjuvants de l’IDRI.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Access to Vaccines – 2015

LUTTE CONTRE LES MALADIES NON TRANSMISSIBLESRéduirelachargedudiabèteàl’échelleinternationaleAujourd’hui, 415 millions de personnes sont atteintes de diabète, et ce chiffre devrait passer à 642 mil-lions de personnes à l’horizon 2040 selon les pré-visions de la Fédération internationale du diabète(1). Sanofi s’efforce d’aider les personnes à prendre en charge cette maladie complexe en proposant des solutions innovantes, intégrées et personnali-sées. Grâce à des collaborations, le Groupe pro-pose des solutions durables conçues pour per-mettre une prise en charge complète des personnes vivant avec le diabète et le déploiement de programmes à fort impact, à travers :• la conduite de recherches pour faire progres-ser les connaissances scientifiques ; • le renforcement des systèmes de santé grâce à la sensibilisation, à l’éducation et à une meil-leure prise en charge de la maladie.

LUTTE CONTRE LES MALADIES INFECTIEUSESEn 2015, Sanofi Pasteur, notre division Vaccins, a souscrit de nouveaux engagements pour lutter contre des maladies infectieuses majeures dans le monde.

Renforcement du soutien aux engagements desantémondiauxdel’allianceGaviAvec d’autres parties prenantes de santé publique, Sanofi Pasteur a souscrit de nouveaux engage-ments pour soutenir Gavi, l’Alliance du vaccin, dont la vocation est de sauver la vie des enfants et de protéger la santé des populations. L’objectif de Gavi est de vacciner 300 millions d’enfants dans les pays les plus pauvres du monde entre 2016 et 2020, de manière à pouvoir sauver, selon les pro-jections, 6 millions de vies. La contribution de Sanofi Pasteur à cet objectif revêt plusieurs formes : • nous consentons d’importants investissements dans notre outil de fabrication afin de doubler notre capacité de production de vaccins contre la fièvre jaune et approvisionner les pays d’en-démie confrontés à des pénuries chroniques ;• dans les pays dont la situation économique ne leur permet plus de prétendre au soutien financier de Gavi, nous nous engageons à four-nir des vaccins à un prix identique à celui acquitté par l’alliance ;• nous prévoyons de compléter le programme de formation EPIVAC à destination des profession-nels de santé par le cofinancement d’un pro-gramme similaire au Nigeria ; • Sanofi Pasteur collabore avec des partenaires internationaux pour rendre plus abordables les vaccins antipoliomyélitiques inactivés (VPI) et optimiser leur usage. Grâce à un mécanisme de prix développé avec la Fondation Bill & Melinda Gates, nous distribuons d’importantes quantités de VPI aux pays membres de l’alliance Gavi afin qu’ils les intègrent à leur programme de vaccination systématique. En novembre 2015, nous avons annoncé l’expédition de ShanIPV™, un nouveau vaccin antipoliomyéli-tique inactivé injectable, fabriqué par notre filiale Shantha Biotechnics à Hyderabad en Inde. Les premières doses de vaccin seront inté-grées au programme de vaccination de l’Inde pour l’ensemble des nourrissons. Plus de 20 millions de nourrissons devraient à terme bénéficier de ce nouveau vaccin chaque année.

Page 32: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

28 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

ACCÈS AUX SOINS

(une hausse d’environ 65 % comparativement à l’année pilote) avec un impact positif sur les habitudes alimentaires. La campagne « mRamadan » illustre le potentiel d’une initiative multisectorielle qui fédère savoir-faire, connais-sances et détermination pour lutter contre un pro-blème de santé publique de grande envergure. Les résultats initiaux de la deuxième campagne ont été présentés dans le cadre du Congrès mon-dial du diabète en décembre 2015.

Aider les patients atteints à la fois de diabète et de tuberculoseLa coexistence de deux épidémies, la tuberculose et le diabète, représente un enjeu de santé publique particulièrement sérieux pour les sys-tèmes de santé, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Bien que les bases biologiques du lien entre diabète et tuberculose ne soient pas clairement établies, ces deux mala-dies forment une association infectieuse mortelle, plus complexe que chacune envisagée séparé-ment. Une personne diabétique court en effet deux à trois fois plus de risques de développer une tuberculose active. Le diabète est également un facteur de risque d’échec du traitement antituber-culeux et de décès. Selon les estimations, 2,3 millions d’adultes sont atteints de diabète en Afrique du Sud où la prévalence de cette maladie ne cesse d’augmenter. En novembre 2015, Sanofi a annoncé la mise en place d’un programme conjoint avec l’University Research Co., South African Aquity Innovations et le ministère sud- africain de la Santé afin d’améliorer la détection précoce conjointe du diabète et de la tuberculose et de contribuer à la prise en charge des patients. D’abord déployé dans les provinces du KwaZulu Natal, du Cap-oriental, de Gauteng et de l’État libre, ce programme vise à renforcer les compé-tences et pratiques des agents de santé, à intégrer la prise en charge du diabète et de la tuberculose dans les services de santé ordinaires et à éduquer les patients sur la prévention et le contrôle de ces maladies.

KiDS permet de créer un environnement scolaire qui aide les enfants diabétiquesLe nombre d’enfants atteints de diabète de type 1 et de type 2 augmente dans le monde. Selon les estimations, 542 000 enfants seraient atteints de diabète de type 1 à l’heure actuelle(1). Sanofi a lancé le projet « Kids and Diabetes in Schools » (KiDS) en Inde en 2013 et au Brésil en 2014 en collaboration avec la Fédération internationale

(1) Fédération internationale du diabète, Atlas du diabète, septième édition, 2015

du public au diagnostic précoce et d’améliorer le contrôle actif du diabète. Les résultats obtenus auprès d’une cohorte de 26 000 personnes de 65 régions de Russie ont été présentés en décembre 2015 à l’occasion du Congrès mondial du diabète.

Contribuer au renforcement des systèmes de santé par la sensibilisation, l’éducation et une meilleure prise en charge de la maladie En 2015, Sanofi a continué de participer à des initiatives visant à renforcer les systèmes de santé afin d’améliorer la prise en charge du diabète, ainsi que les activités d’éducation et de sensibi-lisation à cette maladie. Ces initiatives sont l’abou-tissement de recherches ayant permis d’identifier les lacunes en matière de connaissances dans ce domaine, associées à une écoute active des personnes vivant avec le diabète et à l’engage-ment de nos partenaires.

« Be He@lthy, Be Mobile »Sanofi est partenaire de « Be He@lthy, Be Mobile » (La mobilité, c’est la santé), une initiative innovante pilotée par l’Union internationale des télécommu-nications en collaboration avec l’OMS, des orga-nisations des secteurs public et privé, des gouver-nements, les Nations unies, des industriels et des universités. Ce programme utilise la technologie mobile pour améliorer la prévention, le traitement et la prise en charge des maladies non transmis-sibles dans plusieurs pays prioritaires. L’une de ses ambitions est d’améliorer les capacités nationales afin de renforcer les systèmes de santé et leur per-mettre d’évaluer la charge croissante des maladies non transmissibles. Les solutions mobiles pour le traitement du diabète représentent une opportu-nité unique de mettre en place un continuum des soins incluant les actions de prévention et de sou-tien, ciblées sur différentes catégories de per-sonnes. Sanofi participe à « mDiabetes », qui fait partie de l’initiative mondiale « Be He@lthy, Be mobile ». Le projet, récemment lancé au Sénégal, repose sur des messages texte ciblés destinés aux personnes vivant avec le diabète et aux professionnels de santé – par exemple, pour aider les diabétiques pendant le ramadan, lorsque la consommation de sucre augmente de manière importante et que les autorités de santé sont confrontées à une augmentation des hospi-talisations urgentes de personnes présentant un diabète non contrôlé. La deuxième campagne « mRamadan » a ciblé plus de 10 000 personnes

du diabète (FID), la Société internationale pour le diabète de l’enfant et de l’adolescent, les minis-tères de la Santé et de l’Éducation et des entités locales. L’objectif est d’encourager le dévelop-pement d’un environnement scolaire sûr, afin de favoriser une meilleure compréhension du diabète et d’aider les enfants diabétiques. Ce programme fournit aussi des informations sur le rôle du mode de vie dans la prévention du diabète de type 2. À ce jour, près de 1 400 membres du personnel scolaire et 38 000 élèves ont bénéficié d’une for-mation dans 30 écoles pilotes à New Delhi et à São Paulo. Le programme pilote KiDS a permis d’obtenir une amélioration de la qualité des repas avec des choix alimentaires plus sains. Certaines écoles d’Inde proposent davantage d’activités physiques, par exemple des cours de yoga. Suite au succès remporté par les programmes pilotes KiDS en Inde et au Brésil, nous prévoyons d’étendre ce projet dans ces pays tout en le lançant dans d’autres en 2016. Sanofi participe à des pro-grammes de sensibilisation et d’éducation simi-laires dans des écoles en Turquie, au Canada et en Algérie.

Page 33: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 29

(WASP, World Association for Social Psychiatry). Le projet FAST cherche à réunir différentes parties pre-nantes œuvrant dans le domaine de la santé mentale, à éduquer les communautés, à lutter contre la stigmatisation et à former des profession-nels de santé de première ligne. Nos initiatives cadrent avec les objectifs du Plan d’action global pour la santé mentale 2013-2020 de l’OMS, qui vise à fournir des soins intégrés dans la commu-nauté, à promouvoir les stratégies de prévention et à renforcer les systèmes d’information dans le domaine de la santé mentale. Par ailleurs, une direction spécifique de Sanofi s’attache à élabo-rer des solutions pour rendre les médicaments économiquement abordables aux patients les plus défavorisés, grâce à des tarifs préférentiels conformes aux lois applicables. À Madagascar, le Groupe s’est associé au minis-tère de la Santé publique et à la WASP pour amé-liorer l’accès à l’information et aux traitements des patients et de leurs familles. Depuis que ce pro-gramme a été lancé en 2013, des spécialistes ont proposé des formations sur la schizophrénie et l’épilepsie à plus de 100 généralistes. D’autres séances de formation sur la dépression, les troubles anxieux, les addictions, les troubles psychiatriques de l’enfant et la prise en charge des patients vio-lents sont prévues dans le cadre de ce programme. Les généralistes jouent un rôle clé en matière de sensibilisation du public. Des outils de communi-cation en malgache ont été distribués pour aider les généralistes à éduquer les patients et leurs familles sur ces maladies.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Epilepsy and Mental Illness

Pour une meilleure prise en charge de la santé mentale à Madagascar

Luttercontrel’épilepsieetlesproblèmes desantémentaledanslespaysàrevenufaibleouintermédiaireUne prise en charge intégrée de l’épilepsieL’épilepsie est l’une des affections neurologiques chroniques les plus fréquentes. Environ 50 millions de personnes en sont atteintes dans le monde, et près de 80 % d’entre elles vivent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Environ trois quarts des personnes affectées dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ne bénéficient pas du trai-tement dont elles ont besoin(1).Sanofi est la première entreprise de santé à parti-ciper activement à l’amélioration de l’accès aux soins des personnes atteintes d’épilepsie dans les pays en développement. En collaboration avec l’Institut d’épidémiologie neurologique et de neu-rologie tropicale de Limoges (France), des ONG locales, des ministères de la Santé et des univer-sités, nous participons à des programmes en Amérique latine, en Afrique et en Asie pour amé-liorer l’accès aux soins, sensibiliser les populations, lutter contre la stigmatisation et former des profes-sionnels de santé. Par ailleurs, des politiques de prix préférentiels, conformes aux législations locales en vigueur et aux processus d’achat, permettent de rendre les médicaments accessibles aux plus démunis. Au Laos, où ce programme a été lancé, environ 200 médecins généralistes ont été formés en 2015.

Pas de santé sans santé mentaleSelon l’OMS, 450 millions de personnes dans le monde souffrent d’un trouble mental ou neurolo-gique. Dans les pays en développement, la majo-rité des patients ne bénéficient pas d’un traitement adéquat et sont souvent marginalisés et rejetés par la société. Nous développons depuis 2008 des programmes et des collaborations pour amé-liorer l’accès aux soins de santé mentale dans ces pays. D’abord lancés au Maroc et en Mauritanie, en collaboration avec les autorités locales, les professionnels de santé, les associations de patients et des ONG, nos programmes ont depuis été déployés en Arménie, au Bénin, aux Comores, à Madagascar et au Guatemala, dans le cadre, la plupart du temps, du projet FAST (Fight Against Stigma), un partenariat public-privé innovant noué avec l’Association mondiale de psychiatrie sociale

(1) OMS, Aide-mémoire Épilepsie no 999, mai 2015.

Programme d’accès aux soins pour l’épilepsie au Laos et au Cambodge

DIABÈTE : LE PROGRAMME KIDS À ce jour, près de 1 400 membres du personnel scolaire et 38 000 élèves ont bénéficié d’une formation dans 30 écoles pilotes à New Delhi et à São Paulo.

ÉPILEPSIE : LE SAVIEZ-VOUS ?Environ 50 millions de personnes en sont atteintes dans le monde, et près de 80 % d’entre elles vivent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

Repères

Page 34: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

30 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

ACCÈS AUX SOINS

Lutter contre les cancers de l’enfant : « My Child Matters »Dans les pays développés, 80 % des cancers de l’enfant peuvent être guéris, mais dans les pays à faibles ressources, où vivent pourtant 80 % des enfants atteints de cancer, ce chiffre n’est que de 20 %, voire 10 %. Le programme « My Child Matters » a été créé par la Fondation en 2006 afin de permettre aux enfants atteints de cancer dans les pays à revenu faible ou intermédiaire d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine de bénéficier de meil-leurs diagnostics. Déployé en collaboration avec le St. Jude Children’s Research Hospital, la Société internationale d’oncologie pédiatrique, l’Union internationale de lutte contre le cancer, le Groupe franco-africain d’oncologie pédiatrique (GFAOP), Childhood Cancer International et d’autres orga-nisations de lutte contre les cancers de l’enfant, ce programme vise à renforcer les capacités des équipes de santé locales. Depuis 2006, il a soutenu 45 projets dans 33 pays.

Les résultats du programme « My Child Matters » ont été présentés à l’occasion du Sommet mondial des leaders contre le cancer en novembre 2015. Aux Philippines, par exemple, un archipel de plus de mille îles, l’accès aux soins reste un enjeu majeur pour les familles pauvres, en particulier celles qui vivent dans les régions éloignées. Grâce à une collaboration de dix ans et à la mobilisation des parties prenantes de la société civile ainsi que du ministère philippin de la Santé, le Centre médical pour enfants des Philippines de Manille est devenu un centre de référence national en matière d’on-cologie pédiatrique. Le taux de diagnostic tardif est passé de 70 % à 30 %, et le taux de survie a été multiplié par quatre.

AMÉLIORER LA SANTÉ DES MÈRES ET DES ENFANTS Réduire la mortalité infantile et améliorer la santé maternelle figurent parmi les objectifs du Millénaire pour le développement des Nations unies. Ces enjeux de santé n’ont rien perdu de leur importance dans les nouveaux Objectifs de développement durable (ODD), et Sanofi s’engage à poursuivre ses efforts dans ce domaine. Deux des priorités de longue date de la Fondation Sanofi Espoir sont la réduction de la mortalité maternelle et néonatale, et la lutte contre les cancers de l’enfant.

Former les sages-femmes pour lutter contre lamortalitématernelleetnéonatalePour contribuer à la réduction de la mortalité mater-nelle et néonatale, la Fondation a mis en place une initiative unique intitulée « Midwives for Life » dans le but de lutter contre les complications et les décès évitables dans les pays en développe-ment grâce à l’intensification et à l’amélioration des formations destinées au personnel de santé. Les sages-femmes jouent un rôle clé dans cet objectif. À la fin de 2015, 11 programmes à long terme étaient en cours, dont six projets pilotes en Asie (Birmanie, Cambodge), en Amérique latine (Mexique) et en Afrique (Sénégal/Côte d’Ivoire, Tanzanie et Éthiopie). En 2014, la Fondation Sanofi Espoir a lancé les Midwives for Life Awards qui récompensent les projets portés par des sages-femmes dans le but de réduire la mortalité mater-nelle et néonatale et d’améliorer la santé des femmes et des nouveau-nés dans les pays en développement. La deuxième édition de ces tro-phées a permis de couronner dix projets menés au Cambodge, en Inde, au Maroc, en République démocratique du Congo, en Afrique du Sud, au Vanuatu, en Zambie, au Zimbabwe et deux projets jumelés (Japon/ Mongolie et Pays-Bas/Sierra Leone/Maroc).

« MY CHILD MATTERS » EN 2015

50 000 ENFANTS pris en charge

16 000 PROFESSIONNELS DE SANTÉ formés

25 000 FAMILLES ont bénéficié d’une aide

Repères

Page 35: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 31

SANTÉ ANIMALE ET LE CONCEPT « UNE SEULE SANTÉ »La santé animale et la santé humaine sont étroi-tement imbriquées l’une dans l’autre. Le concept « Une seule santé » est né de la prise en compte du rôle que joue la santé des animaux et de l’environnement dans celle des populations humaines(1). Merial, la division Santé Animale de Sanofi, pilote l’initiative pour l’anticipation et la préparation aux zoonoses(2) (ZAPI, Zoonoses Anticipation and Preparedness Initiative), lancée en mars 2015. ZAPI est le premier projet « Une seule santé » soutenu par l’Union européenne dans le cadre du partenariat public-privé d’Ini-tiative pour les médicaments innovants (IMI). Il s’agit d’un projet de cinq ans fédérant 20 entités de six pays, dont trois groupes industriels, dans le but de concevoir de nouveaux procédés de recherche et développement et de fabrication pour produire, en cas d’urgence sanitaire, des vaccins et des agents neutralisants contre les zoonoses dans un délai inférieur à six mois. Parmi les programmes de développement de cette initiative figurent des vaccins contre la fièvre de la vallée du Rift et le virus de Schmallenberg, et des agents neutralisants ciblant la fièvre de la vallée du Rift et le coronavirus du syndrome res-piratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV). Ces pro-cédés de R&D et de fabrication sont mis au service de la préparation aux actions à mener pour lutter contre les menaces infectieuses pesant sur la santé humaine et animale.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Developing Access to Animal Health

(1) Center for Disease Control and Prevention.(2) Les zoonoses sont des infections et infestations qui se transmettent naturellement des animaux vertébrés à l’homme et vice-versa.

GENZYME : TRAITER LES PATIENTS ATTEINTS DE MALADIES RARES Plus de 650 patients reçoivent actuellement des traitements gratuits grâce aux programmes humanitaires de Genzyme, et plus de 1 700 patients dans 70 pays en ont bénéficié depuis leur création. Aujourd’hui, ces initiatives répondent aux besoins de patients sur six conti-nents et comportent un programme d’accès international à titre caritatif ainsi que plusieurs programmes nationaux aux États-Unis, en Chine, en Inde et en Égypte. Depuis 2000, le Projet HOPE s’est associé à Sanofi Genzyme en Égypte pour déployer l’Initiative maladie de Gaucher. Ce programme vise à permettre aux patients dému-nis éligibles qui sont atteints de la maladie de Gaucher en Égypte d’avoir accès à des traite-ments. En novembre 2015, des représentants du Projet HOPE, de Sanofi Genzyme, de la commu-nauté médicale égyptienne et des médecins du Comité d’experts médicaux de l’Initiative maladie de Gaucher se sont réunis à Dubaï pour célébrer 15 ans de succès et d’engagement aux côtés des patients atteints dans ce pays. Depuis sa création, des centaines de patients égyptiens ont bénéficié d’un traitement gratuit. Ce pro-gramme a également permis de renforcer les capacités du système de santé égyptien dans le domaine du diagnostic et de la prise en charge des patients atteints de cette maladie et de mieux la faire connaître à l’échelle internationale.

MALADIES RARES : LE SAVIEZ-VOUS ?La maladie de Gaucher est une maladie génétique héréditaire souvent caractérisée par une hypertrophie du foie et de la rate, des douleurs osseuses et d’autres problèmes squelettiques. Elle touche 1 personne sur 40 000 à 60 000 dans le monde.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Discovering and Treating Rare Diseases

Repères

Page 36: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique
Page 37: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 33

Sanofi fournit des médicaments, des vaccins et des solutions thérapeutiques innovantes aux patients et consommateurs du monde entier. Garantir leur sécurité est l’une

des exigences majeures auxquelles nous sommes confrontés chaque jour.

Nos progrès

SÉCURITÉ DES PATIENTS

OBJECTIFS PROGRÈS ET ACTIONS 2015 STATUT

Nous assurer que tous nos collaborateurs comprennent les fondamentaux de la qualité et y souscrivent.

Le module de formation en ligne sur les fondamentaux de la qualité a été lancé à l’échelle du Groupe. Fin 2015, plus de 82 000 personnes avaient suivi cette formation.

En cours

Parvenir à l’excellence dans la gestion des plans d’actions préventives et correctrices (CAPA) en déployant une approche unique de gestion des inspections et l’outil CAPA dans toutes les entités et sur tous les sites.

Une nouvelle base de données sur les inspections a été progressivement déployée dans toutes les entités et le module CAPA est opérationnel sur 89 sites de fabrication (77 %).

En cours

Garantir l’amélioration continue de la surveillance des sources de données de pharmacovigilance.

Des projets de recherche ont été réalisés pour élaborer des méthodes d’évaluation des contenus sur support numérique (mégadonnées) comme source complémentaire de détection des signaux de sécurité et d’analyse.

En cours

S’assurer que tous les collaborateurs connaissent les risques de contrefaçon et déclenchent une alerte en cas de suspicion.

Plus de 50 sites ont participé à la Journée anticontrefaçon en 2015.Des modules de formation en ligne (généraux et spécifiques) ont été élaborés et proposés.

En cours

Améliorer l’échantillonnage, l’analyse et la collecte de données concernant les produits de Sanofi contrefaits.

Depuis 2008, plus de 30 000 produits ont été enregistrés au Laboratoire central anticontrefaçon (LCAC) afin de détecter les cas de contrefaçon.

En cours

G4-15 G4-DMA G4-PR1 G4-PR3

Page 38: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

34 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

PHARMACOVIGILANCE : CONTRÔLER LA SÉCURITÉ DES PRODUITS POUR PROTÉGER LES PATIENTSNos équipes de pharmacovigilance contrôlent la sécurité de nos produits et sont en mesure d’ajus-ter le profil risques-bénéfices de nos médicaments sur ordonnance, vaccins, produits de santé grand public, génériques, dispositifs médicaux et produits de santé animale. La pharmacovigilance permet de déterminer les meilleures conditions d’utilisation d’un traitement et fournit aux médecins, aux pro-fessionnels de santé et aux patients des informa-tions à jour sur les risques potentiels associés à un produit donné.

Centralisernotresavoir-faireenmatière de pharmacovigilance La pharmacovigilance est du ressort de la Direction Pharmacovigilance et Épidémiologie Monde de Sanofi. Véritable centre d’expertise médicale et clinique, elle s’attache à réduire les risques pour la sécurité et à prévenir la survenue d’événements indésirables chez les patients, en étroite collabo-ration avec les professionnels de santé, les autorités de santé et les patients. Elle formule des recom-mandations pour que l’utilisation des médicaments se fasse dans les meilleures conditions de sécurité. Elle détecte, évalue et fait le suivi en continu des

La principale mission de nos équipes Pharmacovigilance, Qualité et Anticontrefaçon est de garantir la sécurité des patients. La Direction de la Pharmacovigilance suit en permanence le profil bénéfice-risque de nos produits pour protéger la sécurité des patients et s’engage résolument en faveur d’une transparence appropriée et du respect de tous les règlements et politiques applicables.Notre démarche revient à garantir la qualité de nos produits à chaque étape de leur cycle de vie, depuis les premiers stades du développement jusqu’à leur distribution, quels que soient les canaux empruntés. Cette responsabilité est du ressort des organisations Qualité de Sanofi. Enfin, soucieuse des menaces que les médicaments contrefaits font peser sur la sécurité des patients, Sanofi s’engage aux côtés des autorités chargées de l’application de la loi pour lutter contre les contrefaçons de médicaments.

APPROCHE STRATÉGIQUE

LA PHARMACOVIGILANCEconsiste à suivre en continu le profil bénéfice-risque de nos produits à chaque étape de leur cycle de vie.

LES SYSTÈMES DE GESTION DE LA QUALITÉ couvrent chaque aspect de nos activités – développement, fabrication, distribution et marketing – afin de garantir le respect des exigences du Groupe et des organismes de réglementation.

UN MÉDICAMENT CONTREFAITest un médicament qui est délibérément et frauduleusement muni d’une étiquette n’indiquant pas son identité et/ou sa source véritable. Il peut s’agir d’une spécialité ou d’un produit générique et, parmi les produits contrefaits, il en est qui contiennent les bons ingrédients ou de mauvais ingrédients, ou bien encore pas de principe actif, et il en est d’autres où le principe actif est en quantité insuffisante ou dont le conditionnement a été falsifié (définition de l’OMS).

6 INSPECTIONS DE PHARMACOVIGILANCE réalisées par les autorités de santé publique en 2015 : 3 en Europe et 1 respectivement en Argentine, au Canada et en Arabie saoudite.

SÉCURITÉ DES PATIENTS

Détecter, évaluer et surveiller les risques

liés à l’utilisation de l’ensemble des

médicaments, dispositifs médicaux et vaccins

de Sanofi, et gérer efficacement les alertes

produits.

d’optimiser le rapport

bénéfice-risque des conditions d’utilisation des médicaments,

dispositifs médicaux et

vaccins.

d’aider les professionnels

de la santé à déterminer

le meilleur traitement pour

un patient donné.

d’informer les médecins sur les risques

potentiels associés

à un produit.

de proposer des conditions

de marché adaptées à chaque produit.

Formuler des recommandations pour garantir la sécurité

maximale dans l’utilisation des

médicaments, dispositifs médicaux et vaccins

de Sanofi.

Rechercher et mettre en œuvre des mesures

afin de réduire les risques pour la sécurité

et prévenir la survenue d’événements indésirables.

Le rôle de la pharmacovigilance est triple

Ces efforts permettent :

RÔLE DE LA PHARMACOVIGILANCE

Repères

Page 39: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 35

son adjudication par un comité d’experts et sa traduction. Lorsque nécessaire, la notice et le résumé des caractéristiques du produit sont mis à jour en étroite collaboration avec les autorités réglementaires, dans un souci de transparence et d’efficacité des communications avec les médecins et patients.

Pour renforcer nos capacités en matière d’analyse des profils bénéfice-risque de nos produits, la détection des signaux de pharmacovigilance, les données épidémiologiques et les retours des centres d’excellence en gestion des risques sont de plus en plus intégrés. Membre actif de plusieurs regroupements public-privé centrés sur la sécurité des patients, Sanofi continue de se pencher sur l’utilité des médias numériques comme source potentielle de signaux de sécurité, fondés sur des méthodes épidémiologiques. Nous participons au projet WEB-RADR de l’Initiative pour les médi-caments innovants (IMI) qui évalue l’utilisation de la technologie mobile et des réseaux sociaux pour améliorer la notification des effets indési-rables suspectés des médicaments par les patients. Ce projet s’intéresse également au rôle que ces outils pourraient jouer dans la détection

risques potentiels liés à l’utilisation de tous nos pro-duits, à partir de toutes les sources de données de pharmacovigilance, recueillies de manière passive ou active, dans le cadre de nos échanges avec les patients et professionnels de santé. En 2015, Sanofi a intensifié l’encadrement et la surveillance des programmes de soutien aux patients et des études de marché, mis en place un modèle de gouvernance plus robuste conçu pour renforcer la surveillance et la collecte com-plète des données de sécurité et optimiser nos connaissances sur l’utilisation de nos produits en situation réelle.

La Direction Pharmacovigilance et Épidémiologie Monde a mis en place une gouvernance globale de la sécurité. Cette organisation fédère les équipes transverses responsables du suivi et de l’évaluation des données de sécurité de l’en-semble des produits en développement et com-mercialisés, de façon à obtenir un profil exhaustif de leur sécurité et à concevoir des mesures appro-priées d’atténuation des risques. Cette gouver-nance suit un processus rationalisé (voir illustration ci-dessous). Ce processus s’étend de la détection précoce d’une alerte produit potentielle jusqu’à

d’éventuels problèmes de sécurité liés aux médi-caments, ou pour mieux interagir avec les profes-sionnels de santé et les patients.Sanofi dispose d’un système de pharmacovigi-lance distinct conçu pour garantir la sécurité des produits de santé animale.

DES SYSTÈMES QUALITÉ AU SERVICE DU RESPECT DE LA RÉGLEMENTATIONLa démarche Qualité de Sanofi a pour but de garantir que nous fournissons des produits sûrs et efficaces et que ceux-ci sont développés, fabri-qués, distribués et commercialisés conformément aux exigences réglementaires et internes du Groupe, partout dans le monde.Les systèmes Qualité de Sanofi couvrent l’en-semble du portefeuille de produits du Groupe (médicaments soumis à prescription médicale, vaccins, produits de santé grand public, médi-caments génériques, dispositifs médicaux et produits de santé animale) et toutes les activités régies par des règlements en matière de santé publique, tout au long du cycle de vie des médicaments : recherche et développement, fabrication, marketing et distribution, information

GOUVERNANCE GLOBALE MISE EN PLACE PAR LA DIRECTION PHARMACOVIGILANCE ET ÉPIDÉMIOLOGIE MONDE

ALERTE PRODUIT ÉMANANT PAR EX.

D’UN PATIENT, D’UN CONSOMMATEUR

OU D’UN PROFESSIONNEL

DE SANTÉ

ÉQUIPE DE GESTION DE LA SÉCURITÉ

REVUE DES NOTICES : MISE À JOUR

DE LA BROCHURE INVESTIGATEUR

COMITÉ DE GOUVERNANCE

DE LA SÉCURITÉ

ACTUALISATION DE LA NOTICE

PATIENT, COMMUNICATION

AUX PROFESSIONNELS DE SANTÉ /

TRANSPARENCE

SELON LES BESOINS

COMITÉ D’ÉVALUATION

BÉNÉFICE-RISQUE

Page 40: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

36 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

Par ailleurs, les risques émergents, c’est-à-dire ceux qui ne se sont pas encore matérialisés, peuvent faire l’objet d’une détection proactive auprès de sources internes et externes grâce à un processus de surveillance qui mobilise des ressources dédiées et s’appuie sur un réseau d’experts rattachés à différents domaines d’acti-vité. Lorsqu’un risque potentiel pour le Groupe est identifié, une analyse approfondie est réalisée et toutes les mesures nécessaires sont mises en place pour tenter de prévenir toute conséquence néga-tive sur le Groupe ou sur la sécurité des patients.L’intégrité des données est un sujet d’une importance croissante pour les patients, les professionnels de santé et les autorités réglementaires. Nous savons qu’il est essentiel de garantir l’intégrité des données pour préserver la confiance de nos parties pre-nantes, tant à l’égard des dossiers que nous prépa-rons que de la sécurité de nos produits. Pour cette raison, Sanofi déploie des efforts importants pour sensibiliser ses collaborateurs, en particulier ceux qui mènent des activités régies par la réglementa-tion relative à la santé, et pour garantir l’intégrité des données utilisées et soumises aux autorités.

Suivi de notre performance interne en matièredequalité:auditsqualitéinternes,revuesdusystèmequalitéparlaDirection,gestiondesréclamations,rappelsEn 2015, nous avons continué de renforcer nos activités de fabrication et systèmes qualité confor-mément aux exigences des autorités de santé et dans le strict respect des bonnes pratiques de fabrication. Les contrôles qualité exigés sont réali-sés et documentés à chaque étape du processus de production, avant la libération des lots de pro-duits. Chaque année, des revues qualité sont menées pour chaque produit sur le marché de manière à évaluer la validité des procédures de fabrication et veiller à leur amélioration continue.Fidèles à notre volonté de déployer une culture de la conformité pérenne, en phase avec les exi-gences réglementaires, et de nous préparer aux inspections réglementaires, nos entités internes sont régulièrement auditées par une équipe indé-pendante dédiée qui est chargée de vérifier le respect des règlements internationaux et locaux applicables et des normes internes. Ces audits reposent sur un plan d’audit établi selon une approche fondée sur le risque, adaptée à l’entité auditée et qui tient compte des caractéristiques du site et de sa performance récente en matière de conformité. À la suite de ces audits, des actions correctives et préventives (CAPA) sont déterminées,

SÉCURITÉ DES PATIENTS

LES FONDAMENTAUX DE LA QUALITÉ : 10 PRINCIPES 1. Être constamment qualifié pour

le travail effectué. 2. Respecter les règles. 3. Agir de manière ouverte et transparente. 4. Informer et respecter les patients

et les consommateurs. 5. Assurer l’amélioration continue de nos

produits, nos services et nos procédés. 6. Assurer la traçabilité des tâches effectuées. 7. Être responsable de ce que les tiers

fournissent. 8. Anticiper, remonter et gérer les problèmes. 9. Être rigoureux et agir de manière

responsable. 10. Décrire ce qui doit être fait, faire

ce qui est planifié et documenter ce qui a réellement été fait.

Le programme de formation sur les Fondamentaux de la Qualité est en place dans toutes les entités de Sanofi. À la fin de 2015, 65 % des effectifs du Groupe, à tous les échelons, avaient suivi ce programme de formation.

UN MODÈLE FONDÉ SUR LES RISQUES POUR PLANIFIER LES AUDITS QUALITÉ INTERNES Chaque année, tous les sites de fabrication, centres de distribution et organisations commerciales des pays sont cartographiés, puis reportés sur une grille de différentes couleurs en fonction d’un score de risque intrinsèque et d’un score de risque en matière de conformité. Ces scores permettent ensuite de définir la durée/fréquence cible des audits pour chaque entité et d’établir un plan d’audit. Le score de risque en matière de conformité est identique pour toutes les entités, quelles qu’elles soient, et prend en compte les données de tous les audits qualité internes réalisés et les résultats des inspections réglementaires (nombre et criticité des observations). Le score de risque intrinsèque est spécifique à chaque type d’entité. Pour les sites de fabrication, par exemple, il est fonction du nombre de collaborateurs, du nombre de pays desservis, du nombre de produits, des technologies utilisées, etc.

Repères

UNE FORMATION EN LIGNE POUR MIEUX EXPLIQUER L’INTÉGRITÉ DES DONNÉES Nous avons élaboré et commencé à déployer un module de formation en ligne sur les exigences de l’intégrité des données et les méthodes permettant de les contrôler et de les protéger. Ce module est mis à la disposition de l’ensemble des collaborateurs et est traduit dans plusieurs langues.

aux patients, aux consommateurs et aux profes-sionnels de santé, surveillance post-mise sur le marché et pharmacovigilance.Nos systèmes Qualité relèvent de la responsabilité du Chief Quality Officer qui a un accès direct au Directeur Général de Sanofi.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Quality Management Systems

Une version actualisée de la Politique Qualité Glo-bale de Sanofi a été publiée en 2015. Signée par le Chief Quality Officer et notre nouveau Directeur Général, celle-ci est disponible en 27 langues et distribuée à tous les collaborateurs des pays dans lesquels nous sommes implantés. Elle souligne notre engagement en faveur de la sécurité des patients et de la qualité des produits à l’échelle internationale et invite tous les collaborateurs à respecter les Fondamentaux de la Qualité du Groupe.

PLUS d’info : Centre de ressources

•PolitiqueQualité

L’organisation Qualité Globale a défini des objec-tifs bien précis pour assurer la mise en œuvre effective de tous les principes qualité au cours des trois à cinq prochaines années. Cette vision stratégique couvre cinq grands domaines : sys-tèmes qualité, préparation aux inspections, gestion des risques qualité, performance qualité et culture de la qualité. Chaque année, l’organisation suit les progrès accomplis dans différents domaines pour ajuster au besoin sa vision.

GestiondesrisquesqualitéNous nous appuyons sur un processus de gestion des risques qualité bien établi pour permettre la prise de décisions efficaces et renforcer la confiance des autorités publiques dans notre apti-tude à faire face à des problèmes potentiels. Notre approche est à la fois réactive et proactive. Sanofi dispose d’un système de gestion des risques qualité bien établi, fondé sur un processus de remontée des informations liées aux événements qualité et sur un système de gestion des alertes relayé dans toutes les autres fonctions de Sanofi (R&D, Affaires Médicales, Affaires Industrielles, Opérations Commerciales, etc.). Cela permet de traiter tout problème de qualité avec rapidité et efficacité pour atténuer son impact et définir et mettre en œuvre toutes les mesures préventives et correctives qui s’imposent.

G4-15 G4-56 G4-DMA G4-PR1

Page 41: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 37

un processus de rappel qui couvre toutes les caté-gories de produits et toutes les classes de rappels. Ce dispositif garantit un processus décisionnel circonstancié mobilisant toutes les entités internes concernées, des échanges transparents avec les autorités concernées et la communication rapide des informations aux parties prenantes appropriées (patients, pharmaciens, grossistes et professionnels de santé), selon la nature du rappel. En 2015, moins de 0,34 %(1) de nos lots de produits ont été rappe-lés(2) pour des raisons de qualité. Dans la plupart des cas, ces rappels ont été volontaires, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas été exigés par les autorités, mais effectués dans un souci de précaution, confor-mément à notre engagement de ne mettre que des produits sûrs et efficaces sur le marché.

InspectionsparlesautoritésréglementairesNos diverses entités sont inspectées régulièrement par les autorités de santé. À l’issue de ces inspec-tions, des mesures correctives et préventives sont déterminées selon le cas, et un suivi régulier permet de garantir leur pleine mise en œuvre. En 2015, Sanofi a fait l’objet de 335 inspections dans le monde, et aucune n’a donné lieu à des mesures réglementaires (par exemple, lettre d’avertissement, perturbation significative de la distribution d’un produit ou interruption de la soumission d’un dossier d’enregistrement, ou encore impact sur l’autorisa-tion de mise sur le marché).Sur les 219 inspections de sites de fabrication et de distribution conduites en 2015, 45 % ont eu lieu en Europe, où la plupart de ces sites sont implan-tés, et 16 % en Amérique du Nord.

(1) Le taux de lots rappelés en 2015 a été supérieur à celui de 2014 (moins de 0,1 %) en raison, en particulier, du rappel de tous les lots d’AuviQ®/Allerject® en Amérique du Nord.(2) Taux de lots rappelés = nombre de lots de produits commerciaux rappelés au cours d’une année donnée rapporté au nombre de lots de produits commerciaux libérés au cours de la même année, exprimé en pourcentage.

en fonction de la nature et de la gravité des consta-tations effectuées. Ces mesures sont ensuite enre-gistrées dans un outil de gestion de la qualité spécifique (Module CAPA, voir « Nos progrès », p. 33) qui est progressivement déployé dans l’en-semble des entités. Un suivi régulier permet ensuite de veiller à leur mise en œuvre intégrale et rapide. En 2015, nous avons réalisé 249 audits qualité des entités internes concernées par des activités régies par la réglementation liée à la santé publique.

PLUS d’info dans ce rapport

- page 50, Audits des essais cliniques

La qualité de la fabrication est régulièrement contrôlée au moyen de plusieurs indicateurs de performance et de qualité. En plus d’un suivi régu-lier au niveau opérationnel, un rapport exhaustif est préparé chaque trimestre et distribué aux res-ponsables de la qualité.

Des revues sont régulièrement organisées par les services qualité avec leurs responsables opéra-tionnels respectifs afin d’évaluer la performance de la qualité, de mesurer les progrès accomplis à l’aune des plans d’action établis, d’identifier les risques critiques et de s’assurer que les mesures appropriées sont prises.

Sanofi a mis en place un système dédié dans l’ensemble de ses entités pour traiter les réclama-tions des patients, des consommateurs ou des professionnels de santé pouvant être dues à des défauts qualité ou à des difficultés liées à la mani-pulation ou à l’utilisation de nos produits. Ce dis-positif concerne les filiales commerciales, les sites de fabrication et d’autres fonctions comme la pharmacovigilance, le cas échéant, et vise à analyser rapidement les réclamations et à définir les mesures correctives et préventives qui s’im-posent, au besoin. Parallèlement, les autorités pertinentes sont rapidement notifiées des défauts de produits, conformément aux exigences régle-mentaires. Les réclamations sont pour nous un outil d’apprentissage et nous permettent d’apporter des améliorations à nos produits pour qu’ils soient plus faciles à utiliser par les patients, lorsque cela est nécessaire et techniquement possible. La capacité à fournir des produits faciles d’emploi permet de créer les conditions d’une efficacité optimale. Dans de rares cas, il peut être nécessaire de pro-céder au rappel des produits présents sur le mar-ché pour diverses raisons. Sanofi a mis en place

AUDITS QUALITÉ INTERNES RÉALISÉS EN 2015, PAR ACTIVITÉ

Sites de fabrication et de distribution 69 %

Processus et systèmes globaux

8 %

Filiales commerciales

18 %

Autres5 %

69%

18%

8%

5%

Manufacturingand distribution sites Affiliates (e.g., commercial, regulatory activities, etc.) Others (e.g., regulatory inspection readiness audits)Global processes and systems (e.g., computerized systems)

249 audits dans le monde

Repères

LE PROJET « PRÉVENTION DE L’ERREUR HUMAINE »La Direction Qualité Globale a piloté un projet stratégique en 2015 sur plusieurs sites de fabrication dans le monde afin de se pencher sur la question des erreurs humaines. Plusieurs entretiens ont été menés à tous les niveaux hiérarchiques, depuis la direction des sites jusqu’aux ateliers, afin de comprendre la cause des erreurs humaines et d’identifier les moyens de les prévenir. Les conclusions de l’analyse ont été partagées avec la direction du Groupe, et un vaste plan d’actions a été élaboré et approuvé. Il sera mis en œuvre à partir de 2016.

INSPECTIONS PAR LES AUTORITÉS RÉGLEMENTAIRES EN 2015, PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE*, DES SITES DE FABRICATION ET DE DISTRIBUTION

* Voir définition des zones géographiques à la page 107.

219 inspections dans le monde

Europe45 %

Amérique latine10 %

Asie-Pacifique et Japon

26 %

Amérique du Nord16 %

Afrique et Moyen-Orient

4 %

69%

18%

8%

5%

Manufacturingand distribution sites Affiliates (e.g., commercial, regulatory activities, etc.) Others (e.g., regulatory inspection readiness audits)Global processes and systems (e.g., computerized systems)

Page 42: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

38 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

SÉCURITÉ DE LA CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENTSuividelaperformancequalité de nos fournisseurs et sous-traitants : contrôlesetauditsqualitéNous exerçons une vigilance particulière sur nos fournisseurs de services, de matières premières et de produits, qui doivent se conformer à des exigences réglementaires très strictes. Toutes les matières premières et tous les équipements et les services (dont le transport) pouvant avoir un impact sur la qualité des produits sont achetés auprès de sources approuvées, selon des critères prédéfinis, et des tests supplémentaires sont réa-lisés lors de la réception des produits dans nos usines, le cas échéant. Dans le cadre de cette démarche, nous réalisons régulièrement des audits de nos tierces parties. Conformément aux modalités applicables à nos entités internes, les audits de nos fournisseurs et sous-traitants sont fondés sur une approche axée sur le risque. L’un des facteurs clés de notre ana-lyse est la criticalité du service ou du produit fourni ou fabriqué. La fourniture de principes actifs pharmaceutiques et la sous-traitance de fabri-cation ou les activités de distribution revêtent une importance particulière en raison de leur impact potentiel sur l’intégrité et la sécurité des produits de Sanofi.

AUDITS DES FOURNISSEURS ET SOUS-TRAITANTS 2014 2015

Fournisseurs de principes actifs pharmaceutiques 262 273

Sous-traitants de fabrication 242 288

Distributeurs sous-traitants 56 50

Nombre total d’audits 560 611

SÉCURITÉ DES PATIENTS

AUDITS DES SOUS-TRAITANTS DE FABRICATION EN 2015, PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE*

288 audits dans le monde

Europe42 %

Amérique latine11 %

Amérique du Nord

16 %

Asie-Pacifique et Japon

26 %

Afrique et Moyen-Orient

5 %

AUDITS DES DISTRIBUTEURS SOUS-TRAITANTS EN 2015, PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE*

* Voir définition des zones géographiques à la page 107.

50 audits dans le monde

Asie-Pacifique et Japon44 %

Amérique latine8 %

Afrique et Moyen-Orient

8 %

Europe34 %

Amérique du Nord6 %

AUDITS DES FOURNISSEURS DE PRINCIPES ACTIFS EN 2015, PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE*

273 audits dans le monde

Asie-Pacifique et Japon57 %

Amérique latine3 %

Amérique du Nord5 %

Europe32 %

Afrique et Moyen-Orient3 %

INSPECTIONS 2014 2015

Nombre d’inspections réglementaires 279 335

Pharmacovigilance 5 6

Recherche clinique (Bonnes pratiques cliniques) 82 73

Recherche préclinique 11 21

Sites de fabrication et de distribution (Bonnes pratiques de fabrication/Bonnes pratiques de distribution)

164 219

Filiales 17 16

Nombre d’inspections ayant conduit à la mise en œuvre de mesures réglementaires de la part des autorités de santé

0 0

Repères

Optimiser les conditions de transport de nos produitsDepuis plusieurs années, Sanofi met en place des mesures spécifiques et alloue de manière proactive des ressources dédiées pour anticiper et prendre en compte les modifications apportées à la régle-mentation relative aux bonnes pratiques de distri-bution, et les traduit dans ses normes internes. Des conseils spécialisés sur les conditions et moyens de transport optimaux sont dispensés à toutes les entités concernées, de même que des services de soutien pour résoudre toutes les difficultés pouvant survenir. Nous cherchons à faire en sorte que nos produits soient acheminés des installations de pro-duction vers tous les intermédiaires et utilisateurs finals de la manière la plus efficace possible, tout en veillant à préserver les propriétés des produits et leur qualité. Les transporteurs auxquels le Groupe fait appel sont soumis à un processus de qualifica-tion et doivent signer un accord de qualité avec le Groupe. Ils sont également audités régulièrement selon une approche fondée sur les risques. Sanofi a mis en place des mesures spécifiques conçues pour garantir la continuité des approvisionnements, de sorte que nos médicaments et vaccins puissent être distribués sur le marché sans interruption afin que les patients puissent débuter ou poursuivre leurs traitements.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Continuity of Activities and Supplies

G4-DMA G4-PR1

Page 43: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 39

CONTRIBUER À LA LUTTE CONTRE LES MÉDICAMENTS CONTREFAITSSelon la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, les contrefaçons de médicaments représentent plus de 10 % du marché mondial des médicaments. Selon les estimations, jusqu’à 25 % des médicaments consommés dans les pays en développement sont contrefaits ou infé-rieurs aux normes. Les pays développés ne sont pas non plus épargnés par ce phénomène. La contrefaçon de médicaments concerne toutes les maladies et tous les domaines thérapeutiques – depuis le cancer jusqu’au diabète, en passant par le paludisme, les contraceptifs, les antibio-tiques, les vaccins, etc.

Protéger l’intégrité et la traçabilité de nos produits et être un acteur de la lutte mondiale contre les médicaments contrefaits sont essentiels pour garantir la sécurité des patients. Pour ce faire, le Groupe coopère, d’une part, avec les autorités chargées de l’application de la législation et les organisations professionnelles de nombreux pays et exploite, d’autre part, son propre laboratoire anticontrefaçon, le LCAC. En 2015, notre organisation de coordination anticontrefaçon, qui est opérationnelle aux États-Unis, en Inde et en Europe, a été étendue à l’Asie, à l’Afrique et à l’Amérique latine. Cette structure nous permet de fédérer le savoir-faire interne dans différents domaines (juridique, régle-mentaire, sécurité, affaires médicales, com-pliance, communication, affaires industrielles et affaires publiques) et de garantir l’alignement stratégique de l’ensemble de nos actions de prévention à l’échelle mondiale.

Unlargeéventaild’initiativesinternes et externesLa lutte contre la contrefaçon de médicaments conduit Sanofi à soutenir activement les initiatives déployées par les autorités publiques pour garan-tir le respect des normes de qualité et de sécurité des médicaments les plus élevées. Elle consiste en particulier à : • collaborer étroitement avec les autorités locales et les organisations professionnelles pour éduquer le public et le sensibiliser au phé-nomène de la contrefaçon qui prend une ampleur croissante, notamment sur Internet, et aux risques potentiels qu’il fait peser sur la santé des patients ;

De la production des médicaments à la lutte contre la contrefaçon de médicaments

ENQUÊTE SUR LES CONNAISSANCES DU PUBLIC SUR LES MÉDICAMENTS CONTREFAITSUne enquête menée en 2014 pour le compte de Sanofi a révélé que 20 % des Européens associaient la contrefaçon aux médicaments. En 2015, nous avons réalisé une enquête similaire aux États-Unis et en Asie (Chine, Malaisie, Philippines, Thaïlande et Vietnam). Celle-ci a montré que 36 % des répondants en Asie et 15 % aux États-Unis faisaient le lien entre contrefaçon et produits pharmaceutiques. Les consommateurs asiatiques semblent être plus conscients du problème, mais sont néanmoins 39 % à se procurer des médicaments sur Internet (contre 18 % aux États-Unis). Globalement, ces résultats indiquent que le public ne possède pas une idée très précise des problèmes de santé que soulèvent les contrefaçons de médicaments. Face à ce manque d’information, Sanofi est plus déterminée que jamais à poursuivre les efforts pour protéger les patients contre les produits de contrefaçon, partout dans le monde.

LE LABORATOIRE ANTICONTREFAÇON DE SANOFIAu Laboratoire central anticontrefaçon (LCAC) de Sanofi à Tours (France), une équipe dédiée de spécialistes emploie des technologies de pointe pour analyser les échantillons de produits suspects trouvés sur le marché, de même que leurs conditionnements et les notices produits. Depuis son inauguration en 2008, le LCAC a analysé plus de 30 000 produits afin de détecter les cas de contrefaçon.

Repères• coopérer avec les forces de police, les douanes, les autorités de santé et les autres groupes pharmaceutiques, dans le cadre des opérations de saisie des produits potentielle-ment dangereux et de démantèlement des sites de production clandestins et des sites Web illé-gaux qui vendent des médicaments contrefaits ;• prendre des mesures pour sécuriser la chaîne d’approvisionnement et développer des solu-tions innovantes de haute technologie pour contribuer à protéger l’intégrité de nos produits et empêcher leur falsification ; • coordonner les actions que Sanofi déploie au niveau central et local dans le cadre d’une orga-nisation interne dédiée rassemblant des experts de plusieurs secteurs du Groupe.En mai 2015, Sanofi a été l’une des entreprises pharmaceutiques à signer le Protocole d’entente avec le Centre scientifique sur les médicaments et le savoir-faire technologique médical arménien. Cette initiative publique-privée prévoit des actions et programmes de coopération en Arménie pour la conduite de campagnes de sensibilisation sur la contrefaçon, l’échange d’informations liées aux médicaments contrefaits, un soutien technique réciproque en matière d’analyse et de données sur la contrefaçon et des échanges de bonnes pratiques, etc. En octobre 2015, au Women’s Forum de Deauville en France, Sanofi a organisé une séance sur les dangers des médicaments contrefaits et sur le rôle essentiel que les femmes jouent dans la sensibilisation à ce phénomène, en particulier au Nigeria.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Prise de position : Fighting Counterfeit Medicines

• Fiche d’information : Fighting Counterfeit Medicines

• Fiche d’information : Serialization

Contrefaçon de médicaments – Campagne d’information pour les patients et les voyageurs

G4-DMA G4-PR3

Page 44: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Les personnes qui participent volontairement aux essais cliniques sont-elles bien informées ?

Nous faisons en sorte que les personnes qui participent volontairement

à nos essais cliniques comprennent parfaitement leurs risques et bénéfices

potentiels, ainsi que les autres options qui s’offrent à elles.

Ce processus de consentement éclairé est la pierre angulaire

du recrutement éthique des sujets dans les essais cliniques. Il ne se résume

toutefois pas à la seule signature de formulaires. Nous plaçons

les participants à nos études au cœur du processus et prêtons une attention

particulière à l ’âge des participants, à leur niveau d’alphabétisation

et à différents facteurs qui pourraient les rendre vulnérables.

Page 45: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 41

Parce que le développement de nouveaux médicaments s’accompagne d’un cer tain nombre de responsabilités

à l’égard des patients, Sanofi souscrit aux normes éthiques les plus élevées. Pour protéger les par ticipants à ses essais cliniques, le Groupe met en place des procédures de R&D

rigoureuses et s’attache à améliorer en permanence l’intégrité et la transparence de ses activités.

E T H I C S

Page 46: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique
Page 47: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 43

Nos progrès

ÉTHIQUE EN R&D

OBJECTIFS PROGRÈS ET ACTIONS 2015 STATUT

Garantir une utilisation responsable des animaux dans nos activités de recherche et de production

Nous avons poursuivi la mise en œuvre du principe des « 3R » au sein du Groupe.

En cours

Début de la cartographie de l’utilisation des animaux par nos fournisseurs et sous-traitants.

En cours

Continuer d’améliorer l’information et la communication fournies aux patients et volontaires sains dans le cadre du processus de consentement éclairé

Actualisation des principes et directives à intégrer aux normes opérationnelles existantes.

En cours

Aborder les questions relatives au recueil, à la conservation et à l’utilisation d’échantillons biologiques humains pour la recherche

Déploiement de notre nouvelle politique sur le recueil, la conservation et l’utilisation d’échantillons biologiques humains pour la recherche.

En cours

Améliorer la gestion des plans d’actions préventifs et correctifs résultant de nos audits d’essais cliniques

Le module « Audits et inspections » a été déployé en 2015. Réalisé

Nos pratiques de R&D sont continuellement remises en question par le rythme de l’innovation scientifique, la mondialisation croissante de nos activités de recherche et la nécessité

de nous conformer aux exigences réglementaires et à leur constante évolution. Mais, par-dessus tout, l’ensemble des activités de R&D du Groupe sont portées par l’ambition

de répondre aux attentes croissantes des patients et des communautés.

G4-DMA G4-PR1 G4-PR2

Page 48: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

44 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

ÉTHIQUE EN R&D

biotechnologie, la biodiversité, la médecine, les politiques, le droit et la culture, en particu-lier ceux qui résultent des progrès de la biolo-gie et de la médecine ; il remplit son rôle en veillant à ce que l’organisation de R&D évalue et mesure en continu les questions bioéthiques émergentes, débatte des problèmes et résul-tats potentiels avec les parties prenantes concernées, collabore avec elles pour conce-voir des plans d’atténuation et accompagne la mise en œuvre et le suivi de ces plans jusqu’à la résolution des problèmes.

UTILISATION RESPONSABLE DES ANIMAUX DANS LA RECHERCHE ET LA PRODUCTION La recherche animale soulève des dilemmes non seulement pour les scientifiques qui ont recours à des animaux dans le cadre de leurs recherches médicales, mais aussi pour la société dans son ensemble. Le consensus actuel veut que le recours aux animaux pour la recherche ne se justifie que s’il existe des béné-fices évidents pour la santé humaine et animale, sous réserve de l’application du principe des « 3R » (Remplacer, Réduire et Raffiner). Les expérimentations animales continuent de faire partie intégrante de toute stratégie de recherche et d’expérimentation, aux côtés des méthodes non animales (telles que les modèles informatisés et les expérimentations in vitro) et des recherches cliniques. Par ailleurs, l’expéri-mentation animale fait partie de nombreuses exigences réglementaires. Ainsi, les tests des vaccins avant la libération des lots restent obligatoires à l’échelle internationale pour des raisons de santé publique, et des animaux sont nécessaires pour ces tests permettant de garantir la sécurité et l’efficacité des vaccins commercialisés.

Fortementengagéenfaveurduprincipe des « 3R »Sanofi s’attache depuis de nombreuses années à appliquer le principe des « 3R », dès lors qu’il est impératif de recourir à des animaux pour ses activités de recherche. Notre démarche consiste à ne recourir à des expérimentations animales qu’en l’absence de méthodes de substitution adéquates pour poursuivre une finalité identique (remplacer), à n’employer que le nombre le plus restreint possible d’animaux pour pouvoir mener des recherches scientifiques de qualité (réduire), et à recourir à des méthodes de pointe afin de

Grâce à ses activités de R&D, Sanofi s’emploie à innover en permanence dans de multiples domaines thérapeutiques, dans le respect des normes éthiques les plus élevées. Fondée sur un solide système de gouvernance encadré par le Comité Bioéthique de Sanofi, notre approche stratégique permet de faire constamment évoluer nos normes et pratiques en réponse aux considérations éthiques existantes et émergentes. Étroitement imbriquée dans nos pratiques, cette approche permet de garantir une utilisation responsable des animaux dans la recherche et les procédés de fabrication et le respect de l’éthique dans le développement clinique mettant en cause des patients et des sujets sains.

UN ENCADREMENT RENFORCÉ DES ENJEUX ÉMERGENTS LeComitéBioéthiquedeSanofiCréé en 2012, le Comité Bioéthique (BEC) définit les positions du Groupe en matière de bioéthique et les politiques qui orientent la mise en œuvre de sa stratégie de R&D. Il aide également le comité des risques de Sanofi à identifier les risques bioéthiques potentiels sur lesquels il convient de se pencher, conformément aux responsabilités du Groupe en matière de gouvernance. En dernier ressort, le BEC est chargé de veiller au respect de la dignité humaine et des droits humains dans l’ensemble de nos activités de R&D.Le Groupe Sanofi reconnaît l’importance de définir, respecter, réviser et améliorer en permanence les normes bioéthiques qui régissent le déroulement de l’ensemble de ses activités de recherche portant sur des êtres humains et des animaux, et de veiller à leur cohérence et à leur transparence. Le BEC joue deux rôles essentiels : • informer les parties prenantes internes et externes des prises de position de Sanofi concernant les répercussions éthiques de la recherche biologique et de ses applications en établissant une définition et un cadre de bioéthique communs au sein du Groupe, pro-mouvoir une culture responsable de la bioé-thique au sein de l’organisation de R&D et accroître la visibilité de notre démarche en la matière ; • anticiper les enjeux éthiques pouvant surve-nir à l’interface entre les sciences de la vie, la

APPROCHE STRATÉGIQUE

PARVENIR À UN CONSENSUS SUR LES LIGNES DIRECTRICES APPLICABLES AUX BIOTECHNOLOGIES CELLULAIRES HUMAINES Sanofi figurait parmi les sponsors du Sommet mondial « Biotechnology and the Ethical Imagination » qui s’est tenu en mai 2015 à Atlanta dans l’État de Géorgie. Organisé par le Centre d’éthique de l’Université Emory, ce sommet a réuni plusieurs penseurs pour parvenir à un consensus sur des lignes directrices raisonnables applicables aux biotechnologies cellulaires, comme la biologie de synthèse et la recherche sur les cellules souches, ainsi que sur les applications animales et humaines des biotechnologies de pointe.

PLUS d’info en ligne

•Site Web de BEINGS2015

99 % DES ANIMAUX UTILISÉS sont des rongeurs, des lapins et de la volaille

Moins de

20 % DES ANIMAUX sont utilisés pour la recherche

40 % DES ANIMAUX sont utilisés par notre division Santé Animale

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Animal Protection

•PolitiquedeSanofirelative à la protection des animaux

LE SAVIEZ-VOUS ?« 3R » correspond à : - Remplacer si possible les animaux par tout autre moyen d’investigation ;- Réduire le nombre d’animaux nécessaires à l’obtention de résultats scientifiques fiables et de qualité ;- Raffiner les protocoles pour réduire le nombre d’animaux et la souffrance animale.

Repères

Page 49: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 45

RÉDUIRE : Automatisation des tests comportementauxLes analyses comportementales des modèles animaux de maladies constituent un défi majeur du développement de nouveaux médicaments. Ce type d’expérimentation est non seulement chronophage, à forte intensité de main-d’œuvre et fortement tributaire de l’environnement et des observations, mais il peut aussi être une source de stress pour les animaux. Par ailleurs, les résul-tats des analyses comportementales ne sont souvent pas concluants en raison d’une forte variabilité, d’un manque de reproductibilité et d’une validité limitée pour le phénotype comportemental étudié. Pour remédier à ces difficultés, nous avons adopté une solution commerciale connue sous le nom de « Système d’analyse automatisé indé pendant de l’opérateur ». Ce système « OptiMan » permet de réaliser des tests comportementaux sur des rats de manière entièrement automatisée. Il com-bine trois tests de comportement opérés manuel-lement sur une plateforme entièrement automa-tisée et permet de remédier aux principaux écueils de la lecture des résultats des tests com-portementaux traditionnels en recherche animale. Il contribue également à améliorer le bien- être des animaux en atténuant le stress auquel ils sont soumis. Ce système réduit par ailleurs la variabilité, de sorte qu’il faut moins d’animaux pour les expérimentations.

RAFFINER:Symposiumsurlesmodèlestranslationnels in vivoNos spécialistes du bien-être animal et de la recherche animale ont organisé en 2015 un sym-posium mondial pour l’ensemble de la commu-nauté de R&D de Sanofi. Il a été l’occasion pour des experts externes, des vétérinaires et des représentants des sites de R&D de Sanofi d’évo-quer l’intérêt et les limites scientifiques des modèles animaux et d’insister sur la nécessité de les rendre plus prédictifs et plus facilement trans-férables aux maladies humaines. Ce symposium a également donné lieu à des échanges de bonnes pratiques pour l’évaluation de la sécurité et de l’efficacité des nouveaux médicaments. Les participants se sont penchés sur l’application de méthodes alternatives (telles que les tech-niques de bio-imagerie) dans les différents domaines thérapeutiques de Sanofi.

promouvoir le bien-être des animaux et d’éviter que leurs conditions de vie et d’hébergement, de même que les procédures et traitements aux-quels ils sont soumis, ne soient source de souf-france ou de détresse (raffiner). Lorsque des animaux sont nécessaires pour garantir la sécurité ou la qualité des médica-ments ou des vaccins, les procédures appli-quées sont conformes à la réglementation et les expérimentations sont optimisées afin d’éviter toute souffrance ou détresse aux animaux. Les comités d’éthique surveillent les soins et l’utilisa-tion des animaux, de même que la mise en œuvre active du principe des « 3R » en labora-toire. Ils veillent à ce que les animaux ne soient utilisés que si l’on s’attend à ce que les résultats des expérimentations contribuent à la protec-tion et/ou à l’amélioration de la santé humaine ou animale. Tous les protocoles de recherche et d’expérimentation doivent être validés par des comités d’éthique dont les avis ont force obligatoire.Les membres des comités d’éthique sont des chercheurs expérimentés, spécialistes des ani-maux, et des membres du personnel affectés à l’hébergement et aux soins des animaux ; ils doivent compter en leur sein au moins un vété-rinaire et un membre indépendant. Dans la mesure du possible, un biostatisticien siège également en leur sein afin de s’assurer que les études utilisent le plus petit nombre pos-sible d’animaux pour obtenir des résultats sta-tistiquement valides. Une recherche de qualité suppose que les animaux restent en bonne santé et ne soient pas exposés à une souf-france et une détresse indues.

Unepolitiquepourlaprotectiondesanimauxàl’échelleduGroupeNous avons élaboré une politique pour la protec-tion des animaux afin de promouvoir une vision commune du bien-être animal au sein du Groupe. Cette politique conforte notre engagement de longue date en faveur du principe des « 3R » et s’applique à l’ensemble des animaux que nous utilisons pour la recherche, le développement et la fabrication de produits médicaux, de vaccins, de dispositifs médicaux, de produits vétérinaires, de neutraceutiques et de principes actifs pharma-ceutiques. Elle s’applique également aux éleveurs, fournisseurs et transporteurs d’animaux pour la recherche, l’expérimentation et la production, ainsi qu’à l’ensemble de nos partenaires externes qui utilisent des animaux sous notre patronage.

L’utilisation des animaux n’est autorisée que si le mérite réglementaire et scientifique est établi, moyennant un encadrement éthique très strict. La politique du Groupe promeut une culture de soin fondée sur une utilisation responsable des animaux de sorte que chaque fois que des ani-maux sont nécessaires, Sanofi et ses tierces par-ties élaborent des programmes d’utilisation et de soin de qualité.

REMPLACER:Promouvoirdesméthodessubstitutives in vitro pour tester le vaccin anticoquelucheuxLes règlements internationaux actuels exigent que chaque lot de vaccins anticoquelucheux acellulaires soit testé avant sa libération afin de détecter toute toxicité résiduelle ou réversion de l’anatoxine pertussique au moyen de tests à l’histamine sur des souris (test HIST). Développés à l’origine au Japon, ces tests ont été utilisés pendant de nombreuses années pour contrôler la sécurité et la qualité des vaccins anticoque-lucheux combinés ainsi que leur stabilité. Ces tests nécessitent le sacrifice d’un grand nombre de souris. Depuis le début des années 2000, d’importantes recherches ont été conduites pour développer des méthodes substitutives in vitro, en étroite collaboration avec des laboratoires de contrôle officiels, des autorités compétentes et des légis-lateurs. Le principal obstacle a été de parvenir à un accord réglementaire mondial pour un test de substitution approprié. Sanofi a joué un rôle actif dans les travaux du Groupe de travail inter-national de recherche d’alternatives au test à l’histamine, constitué en 2010 de législateurs et de représentants de laboratoires de contrôle, d’entreprises et de groupes de défense du prin-cipe des « 3R ». Après six ateliers et deux études collaboratives, un consensus a été atteint en mars 2015 lorsqu’il a été convenu que le recours à un test de neutralisation sur culture de cellules d’ovaire de hamster chinois (CHO pour « chinese hamster ovary ») constituait une solution de sub-stitution acceptable au test HIST. Cette méthode a été récemment optimisée et fait actuellement l’objet d’une validation internationale. À notre échelle, elle permettra d’éviter le sacrifice d’en-viron 22 000 souris chaque année.

Page 50: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

46 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

ÉTHIQUE EN R&D

Uncadrederéférencepourl’éthique desessaiscliniques:7critèresclésL’objectif des lignes directrices en matière d’éthique est de protéger les patients et les volontaires sains et de préserver l’intégrité de la recherche scienti-fique. The Journal of the American Medical Asso-ciation (JAMA) a publié sept critères en matière d’éthique(1) pour orienter la conduite des recherches. Ceux-ci forment notre cadre de référence pour évaluer l’éthique de nos études cliniques.

PLUS d’info en ligne

• What makes clinical research ethical?

1. Valeur sociale ou scientifiqueLes comités internes de Sanofi (Groupe de travail Développement de l’organisation de R&D et Comités d’évaluation des protocoles) examinent systématiquement les protocoles et les synopsis des études cliniques, ainsi que les modifications qui leur sont apportées pour confirmer que les questions scientifiques et médicales auxquelles les recherches tentent de répondre corres-pondent à un réel besoin clinique.

2. Validité scientifiquePour produire des données rigoureuses, fiables et valides, les experts internes de Sanofi réalisent des évaluations systématiques, de sorte que les recommandations thérapeutiques les plus récentes soient intégrées à la méthodologie de l’étude et aux outils d’évaluation. Des experts externes sont consultés au besoin.

3. Sélection équitable des sujetsNous recrutons des patients et des sujets sains partout dans le monde pour nos essais cliniques. Lors de la sélection des sites d’étude et de l’éta-blissement des critères d’inclusion, nous prenons soin de parvenir à un équilibre entre la qualité des infrastructures de recherche clinique locales et les populations de patients ciblées afin que le domaine thérapeutique et le produit à l’étude correspondent à un besoin réel au sein de la communauté. Conformément aux Principes directeurs relatifs à l’accès aux soins, dont nous sommes signataires, nous ne réalisons des études que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous réserve du succès du programme de dévelop-pement correspondant.

PLUS d’info en ligne

• The Guiding Principles on Access to Healthcare(1) Emanuel EJ, Wendler D, Grady C. What makes

clinical research ethical? JAMA. 2000;283:2701-2711.

APERÇU DES ESSAIS CLINIQUES EN 2015Pour Sanofi Pasteur, notre activité Vaccins, la diminution significative du nombre de sujets recrutés dans les essais cliniques menés dans la région Asie-Pacifique s’explique par la conclusion de notre étude de sécurité sur notre candidat-vaccin contre l’encéphalite japonaise. S’agissant de notre activité Pharmacie, notre solide portefeuille de développement a contribué à un nombre significatif d’essais cliniques clés.

RepèresTrouver des familles d’accueil pour leschevauxutilisésdanslaproduction de plasma Conformément à son engagement en faveur du bien-être animal et de l’utilisation responsable des animaux, Sanofi cherche à trouver des familles d’accueil aux chevaux qui ont été utilisés pour la production de plasma. Sanofi a collaboré avec le GRAAL, une organisation reconnue pour son action dans le domaine de la protection des ani-maux, afin de mener une étude de faisabilité. Le GRAAL, qui se consacre à la recherche de familles d’accueil pour les animaux utilisés dans la recherche biomédicale, bénéficie aujourd’hui du soutien de l’industrie pharmaceutique. Ce pro-gramme permet à des chevaux jeunes et en bonne santé, habitués au contact avec les hommes, d’être adoptés et utilisés pour des activi-tés récréatives. À ce jour, 39 chevaux ont trouvé une famille d’accueil grâce à cette collaboration et les retours des participants ont été très positifs.

PLUS d’info en ligne

• GRAALGroupementderéflexionetd’action pour l’animal

UN CADRE DE RÉFÉRENCE POUR LA CONDUITE DE LA RECHERCHE CLINIQUE

EnjeuxéthiquesdelarecherchecliniqueLors de la conduite des recherches que nous menons pour développer de nouvelles solutions de santé, nous devons en permanence exami-ner nos pratiques et processus sous l’angle de l’éthique. Veiller au respect de l’éthique dans l’ensemble de nos activités de R&D nécessite l’examen des enjeux potentiels qui peuvent sur-venir en réponse aux : • tendances sociales et économiques ;• nouvelles biotechnologies ;• progrès scientifiques dans d’autres domaines ;• priorités de santé publique ;• besoins de développement spécifiques ;• demandes du public pour une plus grande

transparence et la protection de la vie privée.Nous devons constamment ajuster et adapter nos pratiques et procédures à la lumière de l’évolution de ces différentes questions.

G4-DMA G4-PR1 G4-PR2

EN 2015,

197 ESSAIS CLINIQUES ont été menés par le Groupe :

150 pour l’activité Pharmacie

47 pour l’activité Vaccins

PLUS d’info en ligne

•Essaiscliniques

G4-DMA G4-PR1

Page 51: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 47

RECHERCHEPRÉCLINIQUE

TESTS DELABORATOIRE

PROTOCOLESAPPROUVÉS

EXPÉRIMENTA-TION

ANIMALE

RECHERCHE CLINIQUE ENREGISTREMENT SUIVI

Déterminer leseffets secondaires

associés à desdoses de plus en

plus élevées

Obtenir lespremières données

comparativementà un placebo ou àun autre traitement

et déterminer ladose optimale

comparativementà d’autrestraitementspossibles

Déterminer les effets secondaires

à court terme

Suivre les effets secondaires

Étudier de nouvellesindications et de

nouvelles méthodesd’administration

Évaluer les effetssecondaires à long

terme dans différentespopulations de patientset en association avecd’autres médicaments

Si le traitementest jugé sûr

PHASE 1 PHASE 2

OBJECTIFS

GARANTIRLA SÉCURITÉ

DU MÉDICAMENT

CONFIRMER L’EFFICACITÉ DU

MÉDICAMENT

OBJECTIFS

Volontairessains

(20 à 100)

Patients(centaines)

Patients(milliers)

SUJETS

Patients(milliers)

SUJETS

PHASE 3 PHASE 4

GARANTIR LA SÉCURITÉ

DU MÉDICAMENT

CONFIRMER L’EFFICACITÉ DU

MÉDICAMENT

COMMENT SE DÉROULENT LES ESSAIS CLINIQUES ?

ESSAIS CLINIQUES DE L’ACTIVITÉ PHARMACIE EN 2015, SUJETS INCLUS

25 064 sujetsEssais de Phases II et III54 %

Essais de Phase IV

43 %

Essais de Phase I3 %

ESSAIS CLINIQUES DE L’ACTIVITÉ VACCINS EN 2015, SUJETS INCLUS

13 599 sujetsEssais de Phases II et III83 %

Essais de Phase I3 %

Études épidémiologiques3 %

Essais de Phase IV11 %

PAR RÉGION

PAR RÉGION

PAR PHASE

PAR PHASE

Asie-Pacifique et Japon36 %

Amérique du Nord 25 %

Europe20 %

Amérique latine19 %

Europe48 %

Amérique du Nord

17 %

Afrique et Moyen-Orient4 %

Amérique latine11 %

Asie-Pacifique et Japon

20 %

Page 52: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

48 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

ÉTHIQUE EN R&D

4. Rapport bénéfice­risque favorableSanofi évalue en permanence le profil bénéfice-risque de l’ensemble de ses produits en déve-loppement et commercialisés, qu’ils soient soumis à prescription médicale ou en vente libre. Nous disposons d’un cadre de gouver-nance dédié couvrant l’ensemble des phases de développement des produits et de leur com-mercialisation afin que les sujets sains et les patients ne soient pas exposés à des risques disproportionnés, compte tenu des bénéfices escomptés du produit étudié. Plusieurs comités et procédés sont essentiels à ce cadre de réfé-rence, qui est encadré par le comité évaluation bénéfice-risque (BRAC), lui-même placé sous la direction du Chief Medical Officer de Sanofi.

PLUS d’info dans ce rapport

- Page 35, Comité évaluation bénéfice-risque de Sanofi

5. Évaluation indépendanteLes essais cliniques ne sont lancés que lorsqu’ils ont obtenu un avis favorable d’un comité d’éthique indépendant et des autorités de santé pour protéger la sécurité et le bien-être des participants. Le comité d’éthique indépendant et les autorités de santé sont informés de tout événement ou problème significatif en rapport avec l’étude survenant pendant le déroulement de l’essai.

6. Consentement éclairéLes processus de Sanofi permettent de veiller à ce que toutes les personnes (patients et sujets sains ou leurs représentants légaux) recrutées dans des essais cliniques, quels qu’ils soient, aient donné leur consentement libre et éclairé pour participer à l’essai. Les participants à l’étude doivent être informés de l’objectif de la recherche, de sorte qu’ils puissent comprendre les informations correspondantes et être en mesure de décider s’ils souhaitent ou non y par-ticiper. Quel que soit le but de l’essai, il doit être conçu pour protéger la sécurité des participants et garantir que ceux-ci donnent leur consente-ment volontaire sur la base d’une information claire et complète, exprimée dans un style non technique et compréhensible, surtout si les par-ticipants sont vulnérables, pour une raison ou une autre. Le consentement éclairé doit être obtenu avant toute procédure ou modification de procédure exigée par le protocole de l’étude et avant la collecte de la moindre donnée.

Le processus de consentement éclairé individuel est la pierre angulaire du recrutement éthique des sujets dans les essais cliniques. Les partici-pants doivent être au cœur du processus, et celui-ci ne se résume pas à la seule signature de formulaires. Notre processus d’amélioration continue prête une attention particulière à l’âge des participants, à leur niveau d’alphabétisation et à différents facteurs qui pourraient les rendre vulnérables.

7. Respect des sujets potentiels et de ceux inclus dans l’étude Les commanditaires de l’essai doivent veiller à protéger adéquatement la vie privée des par-ticipants. Par ailleurs, les sujets inclus doivent être convenablement informés de tout nouveau risque ou bénéfice et des résultats obtenus, et avoir la possibilité de mettre un terme à leur participation à tout moment. Sanofi a déployé un certain nombre d’initiatives pour préserver la confidentialité. Par exemple, notre Chief Privacy Officer, qui fait partie du Comité Bioéthique, examine tous les enjeux pouvant survenir dans le domaine de la protection de la vie privée des personnes incluses dans des études cli-niques. Cela est particulièrement important avec les nouvelles technologies, comme les formulaires électroniques utilisés pour recueillir le consentement éclairé. Le recrutement de sujets potentiellement vulnérables et de patients dans une étude clinique nécessite une attention particulière, surtout en ce qui concerne les études cliniques pédiatriques ou celles menées dans les pays dont les systèmes de santé sont fragiles.

Repères

INFORMATIONS DEVANT ÊTRE FOURNIES AUX PARTICIPANTS POUR PERMETTRE UN CONSENTEMENT LIBRE ET ÉCLAIRÉ

1. But et méthodologie de l’étude.

2. Différence entre la participation à l’étude et les soins médicaux.

Lorsque l’investigateur est également le médecin traitant, il doit expliquer qu’il agit non pas en sa qualité de médecin traitant, mais en tant qu’investigateur. L’explication du caractère expérimental de l’étude proposée permet de mettre en évidence la différence avec les soins médicaux.

3. Contraintes spécifiques à l’étude, qui s’ajoutent à celles liées au traitement standard.

4. Risques et bénéfices potentiels liés à la participation à l’étude.

5. Autres solutions possibles (particulièrement important si la décision de la personne peut avoir des répercussions financières, en particulier si les soins dispensés dans le cadre de l’étude sont gratuits alors qu’ils ne sont pas pris en charge par le système de santé local).

Les participants à l’étude doivent avoir le choix entre la participation à l’étude et la prise en charge par le système de santé local. Tous les avantages et inconvénients de la participation (financiers et non financiers tels que les contraintes propres à l’étude) doivent être présentés clairement au participant pour lui permettre de prendre une décision informée.

6. Remboursement des dépenses pendant l’étude.

L’objectif est d’indemniser équitablement les participants pour les dépenses qu’ils doivent engager, sans créer de situation pouvant constituer une incitation financière indue à participer.

7. Mesures en cas d’effets secondaires.

8. Accès au médicament ou au vaccin expérimenté ou à un autre traitement après l’étude.

9. Interruption de l’étude et retrait du consentement.

10. Accès à l’information avant, pendant et après l’étude.

11. Respect de la vie privée des participants et de la confidentialité de leurs données personnelles.

Page 53: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 49

LeprojetTRUSTpourréduirelerisque de«dumpingéthique»En 2015, Sanofi s’est engagée à siéger au conseil consultatif du projet TRUST (Creating and enhan-cing TRUSTworthy, responsible and equitable partnerships in international research), financé par la Commission européenne dans le cadre du programme Horizon 2020. Ce projet a pour but de réduire le risque de « dumping éthique », c’est-à-dire l’exportation de pratiques de recherche non éthiques dans d’autres pays, et de mettre activement en place des mécanismes pour atténuer ce type de risque.

Permettrel’accèsauxtraitementsexpérimentauxLes personnes qui participent à nos essais cliniques peuvent recevoir des produits en cours d’expéri-mentation. L’objectif de ces essais est de déter-miner si nos produits sont sûrs et efficaces. Nous soumettons ensuite les résultats complets des essais ainsi que d’autres données requises aux autorités de santé pour qu’elles approuvent ou non la mise sur le marché de ces nouveaux trai-tements potentiels. Tant que les organismes de réglementation n’ont pas rendu leur décision, nos produits restent expérimentaux et ils ne sont, en règle générale, pas mis à la disposition des patients en dehors des essais cliniques. Néan-moins, les patients qui ne sont pas inclus dans des essais mais réunissent certains critères peuvent solliciter l’accès, par le biais de leur médecin, à nos produits expérimentaux. En 2015, nous avons créé un site Web dédié pour faciliter l’accès à titre compassionnel à nos produits en développement.

PLUS d’info en ligne

• Usage compassionnel des produits expérimentauxdeSanofi(2015)

MESURES CORRECTIVES EN CAS DE FRAUDE En cas d’écart grave, nous déterminons la meilleure procédure en fonction de la gravité de la situation. En 2015, pour les essais cliniques commandités par Sanofi (y compris par Sanofi Pasteur) : • 28 cas d’écart critique et/ou majeur et/ou de fraude potentielle nécessitant des investigations approfondies ont été identifiés grâce à un outil unique qui permet une gestion uniforme des écarts.

Sur ces 28 cas :• 5 ont donné lieu à un verdict de fraude/écart grave nécessitant une notification aux agences réglementaires ;• 2 ont été gérés grâce au processus d’alerte/notification qualité rapide qui permet d’alerter la Direction Qualité Globale et de mettre en œuvre des mesures correctives et préventives afin d’éviter un impact majeur ou critique sur l’intégrité des données et/ou la sécurité des patients ;• aucun essai clinique n’a été annulé en 2015 pour cause de fraude.

Repères ÉTHIQUE EN RECHERCHE CLINIQUE : ENCADREMENT DES PRATIQUES DES ESSAIS CLINIQUES

Pour assurer le respect de l’éthique dans l’en-semble de nos activités de R&D, nous surveillons et auditons nos processus et cherchons à les améliorer en continu.

SuividelaqualitédesessaiscliniquesIl s’agit d’un processus continu et actif, basé sur deux dispositifs complémentaires, qui garan-tissent l’exactitude et la qualité des données de nos essais cliniques : • le contrôle qualité qui consiste dans des vérifi-cations opérationnelles périodiques effectuées au sein de chaque unité fonctionnelle pour s’assurer que les données cliniques sont géné-rées, recueillies, traitées, analysées et rappor-tées conformément aux exigences. Chaque site investigateur est contrôlé par un représen-tant de Sanofi – ou un délégué – deux à huit fois par an et plus souvent, si nécessaire.• l’assurance qualité qui prévoit des examens systématiques et indépendants (audits du site, des fournisseurs et des systèmes/procédures, ins-pections et inspections pré-approbation) de toutes les activités liées à l’essai clinique et des documents correspondants.

Limiterlesrisquesdefraude desinvestigateurscliniquesPour limiter les risques de fraude des investiga-teurs cliniques, Sanofi s’appuie à la fois sur une surveillance centralisée des données et sur un suivi in situ des sites d’essai, de façon à détec-ter rapidement les signaux et à prendre sans retard des mesures correctives et préventives. Des systèmes ont été développés pour détecter, hiérarchiser, évaluer et atténuer les risques potentiels liés aux écarts. En cas de fraude importante (fabrication de données, malhon-nêteté scientifique, non-conformité grave sur un site investigateur), diverses mesures peuvent être prises en fonction de la gravité de la situation : enquête approfondie confiée à un comité pluridisciplinaire, annulation de l’essai sur le site concerné, notification aux comités d’éthique et aux autorités sanitaires.

G4-DMA G4-PR1 G4-PR2

Page 54: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

50 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

ÉTHIQUE EN R&D

Repères

Sites d’essais65 %

Organisations de recherche clinique (CRO)

15 %

Processus12 %

Autres (non planifiés)8 %

AUDITS* D’ESSAIS CLINIQUES EN 2015, PAR CATÉGORIE

AUDITS D’ESSAIS CLINIQUES EN 2015En 2015, Sanofi (dont Sanofi Pasteur) a effectué 218 audits relatifs à ses activités d’essais cliniques et aux systèmes et fournisseurs associés, en mettant l’accent sur les sites d’essais.Environ 36 % des 142 audits de sites d’essais ont eu lieu dans les pays en développement ou émergents, conformément à la répartition géographique des essais cliniques du Groupe.

INSPECTIONS EN 2015En ce qui concerne les activités cliniques menées en 2015 dans le périmètre Pharmacie et Vaccins, aucune des 73 inspections conduites par les autorités réglementaires ne s’est conclue par une observation critique déclenchant une action réglementaire de la part des autorités sanitaires (par exemple, lettre d’avertissement, interruption de la distribution d’un produit ou de l’enregistrement d’un dossier, ou encore impact sur l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché).

AUDITS* DES SITES D’ESSAIS CLINIQUES EN 2015, PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE

Europe29 %

Autres pays19 %

Pays BRIC10 %

Japon14 %

Amérique du Nord28 %

INSPECTIONS* RÉGLEMENTAIRES EN 2015, PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE

* Englobe toutes les activités de Sanofi : Pharmacie et Vaccins.

Asie-Pacifique31 %

Europe21 %

Afrique Moyen-Orient7 %

Amérique latine16 %

Amérique du Nord25 %

218 audits

73 inspections

142 audits

Page 55: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 51

AuditsinternesdesessaiscliniquesNous réalisons des audits internes de nos essais cliniques, systèmes et sous-traitants pour protéger la sécurité des participants aux essais et garan-tir le respect et l’amélioration continue de nos normes de qualité. Le programme d’audit est déterminé en fonction d’une évaluation des risques potentiels, et chaque essai clinique se voit attribuer un niveau de risque :• risque élevé : cette catégorie inclut les essais pivots (c’est-à-dire ceux menés pour la prépara-tion du dossier d’enregistrement) et les essais per-mettant de déterminer la dose du médicament expérimental. Toutes ces études sont incluses dans le programme d’audit, et 8 à 10 % des sites investigateurs actifs font l’objet d’un audit ;• risque modéré : cette catégorie concerne les essais réalisés pour appuyer les dossiers de demande d’enregistrement, tels que les études de preuve de concept et de sécurité, et d’impor-tants essais post-mise sur le marché. Entre 50 et 75 % de ces études font partie du programme d’audit et 2 à 5 % des sites actifs sont audités ;• risque faible : les autres études font l’objet d’au-dits de système.La préparation aux inspections par les autorités de santé est un autre volet de notre stratégie d’audit. La sélection des sites à auditer est effec-tuée sur la base de différents critères (nombre de patients inscrits, nombre d’écarts par rapport au protocole, expérience antérieure du site, etc.). Par ailleurs, des audits peuvent être réalisés en cas de suspicion de fraude ou d’irrégularité.

ExternalisationdesessaiscliniquesPortée par la Direction Qualité Globale, l’initiative Gestion qualité de l’externalisation a pour but d’harmoniser les processus d’externalisation à tous les échelons de la R&D. Cette initiative accorde une attention particulière aux organi-sations de recherche clinique (CRO). Elle s’inscrit dans le cadre d’une démarche d’amélioration continue et a pour objectif de rationaliser les processus à l’échelle du Groupe et d’en garan-tir la qualité, conformément à nos pratiques internes. Elle porte sur la sélection des CRO, leur qualification et la visibilité de leur encadrement. Toutes les informations correspondantes sont versées à une base de données centrale, acces-sible à tous les échelons du Groupe – central, régional et local.

Notre engagement de partage des donnéesetdocumentsdesessaiscliniquesSanofi s’engage à partager les données appro-priées de ses essais cliniques et rapports d’études cliniques avec des chercheurs qualifiés. Les données des essais de produits ayant obtenu une approbation réglementaire aux États-Unis et/ou dans l’Union européenne depuis le 1er janvier 2014 sont disponibles sur demande. Par ailleurs, Sanofi examinera toute demande ponctuelle pour des études qui ne figurent pas encore sur la plateforme d’échange de données. Les demandes concernant les données d’essais cliniques sont évaluées et approuvées à l’aune de leur mérite scientifique par un comité d’ex-perts indépendants. Toutes les données concer-nant les patients qui ont participé aux essais cliniques restent anonymes pour protéger leur vie privée, conformément aux lois et règlements applicables.

PLUS d’info en ligne

• Access to clinical trial data

LE SAVIEZ-VOUS ?Nous avons récemment accepté de partager nos données cliniques sur la sémuloparine, une héparine de bas poids moléculaire expérimentale. Bien que nous ayons suspendu le développement de cette molécule, ces données peuvent contribuer aujourd’hui à une étude visant à recueillir des informations importantes sur le traitement ciblé de patients porteurs de tumeurs solides et à définir les recommandations cliniques relatives à l’utilisation des héparines chez ces patients. Les tumeurs solides sont des cancers fréquents partout dans le monde, et les complications liées au cancer, comme les thromboses veineuses profondes et les embolies pulmonaires, sont une cause de mortalité et de morbidité.

Repères

Page 56: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique
Page 57: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 53

Nos progrès

ÉTHIQUE DES AFFAIRES

OBJECTIFS PROGRÈS ET ACTIONS 2015 STATUT

Déployer un nouvel outil (4M) pour l’examen et l’approbation des supports promotionnels et non promotionnels

Le projet a été lancé en 2014 et le déploiement de l’outil a débuté la même année.

En cours

Nous avons commencé à examiner l’intégration de 4M à d’autres outils existants (tels que les matériels numériques).

En développement

Maintenir un ensemble exhaustif de politiques et de normes, régulièrement actualisées, dans le but d’encadrer la réflexion sur des sujets sensibles, de fournir des principes directeurs, de sensibiliser les collaborateurs et d’offrir des formations continues sur l’éthique des affaires

Voir page 58 du rapport. Réalisé

Appliquer les nouvelles exigences de transparence dans nos relations avec les professionnels de santé

Déploiement, en 2015, d’une plateforme Internet commune à l’ensemble du Groupe pour faciliter le suivi, la validation et la publication des transferts de valeurs aux professionnels de santé et établissements de santé européens, conformément au Code de divulgation de la Fédération européenne des associations et entreprises pharmaceutiques (EFPIA).

Réalisé

Déployer le sourcing éthique d’articles promotionnels à l’échelle internationale

Cette solution a été déployée dans 25 pays d’Europe, aux États-Unis, en Amérique latine (Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Équateur et Pérou) ainsi qu’en Asie (Chine, Corée du Sud, Hong Kong et Singapour).

Réalisé

La solution sera déployée dans les autres pays d’Afrique ainsi qu’au Moyen-Orient et dans la région Asie-Pacifique.

En cours

Aujourd’hui plus que jamais, nous nous engageons à respecter les principes éthiques et à agir avec intégrité dans toutes nos activités pour préserver la confiance

que nous témoignent les patients et les communautés que nous servons et protéger l’image et la réputation de Sanofi. Au-delà du respect des principes et de la réglementation,

nous voulons agir avec probité.G4-DMA

Page 58: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

54 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

PATIENTSLes associations de patients jouent un rôle vital pour faire entendre la voix des patients auprès des instances de plus en plus complexes des systèmes de santé. Sanofi encourage un dia-logue ouvert avec les patients pour mieux connaître leur parcours et collaborer avec eux dans des domaines d’intérêt mutuel : engage-ment des patients, accès aux traitements, inno-vation médicale, etc. Les échanges que nous avons avec les patients et les associations qui les représentent sont marqués du sceau de la transparence afin de protéger leur indépen-dance. Nous avons établi de solides politiques internes régissant nos relations avec ces parties prenantes clés et, en particulier, une politique relative aux échanges avec les patients et les associations de patients.

Comment contribuer à la protection de la vie privéedespatients?Sanofi reçoit des données personnelles de santé de patients du monde entier et respecte leur caractère hautement confidentiel. Ainsi, dans le cadre du processus de développement des médicaments, nous recueillons des données médicales anonymisées et agrégées sur les patients inclus dans les essais cliniques, que nous partageons ensuite avec les autorités de santé dans le cadre du processus de développement et d’obtention des autorisations de mise sur le marché. Le service Pharmacovigilance de Sanofi surveille également étroitement les effets

APPROCHE STRATÉGIQUE

ÉTHIQUE ET INTÉGRITÉ DES ACTIVITÉSÉTABLIR ET CONSERVER LA CONFIANCE EN FAISANT DE L’ÉTHIQUE UN ÉTAT D’ESPRIT

COLLABORATEURSNOS COLLABORATEURS SONT LES AMBASSADEURS DE NOTRE ÉTHIQUE

ÉTHIQUE DES AFFAIRES : NOTRE CADRE DE RÉFÉRENCE

secondaires potentiels liés aux médicaments commercialisés qui peuvent aussi être rapportés de manière anonymisée pour documenter les effets indésirables et actualiser le profil de sécurité des médicaments. Entreprise internationale, Sanofi applique les normes les plus élevées relatives à la protection des données personnelles, y compris la directive 95/46/CE(1) et la règle HIPAA des États-Unis, en plus des règlements locaux. Le Global Privacy Officer de Sanofi a élaboré un certain nombre de politiques, procédures et outils pour permettre la mise en œuvre et l’application de ces règle-ments. Nous nous conformons également aux bonnes pratiques cliniques et aux règlements correspondants, ainsi qu’aux lois relatives à la protection des données personnelles qui régle-mentent la collecte, le traitement, la conserva-tion, le transfert et l’utilisation des données personnelles de santé.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Protection of Personal Data

• Fiche d’information : Partnering with Patient Advocates and Groups

• Fiche d’information : Partenariats avec les associations de patients - 2015

• Binding Corporate Rules & list of Sanofi affiliates having signed the BCR

• Charte groupe relative à la protection des donnéesàcaractèrepersonnel

(1) Directive relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données.

PATIENTS

• Interagir avec les patients

• Apporter notre soutien aux patients

• Faire appel à l’expertise des professionnels de santé

• Fournir des informations aux professionnels de santé

PROFESSIONNELS DE SANTÉ

AUTORITÉS

• Contribuer aux débats et aux politiques publiques

FOURNISSEURS ET PARTENAIRES

• Promouvoir le comportement éthique de nos partenaires et fournisseurs

PATIENTS

• How we interact with patients

• How we support patients

HEALTHCARE PROFESSIONALS

• How we leverage the expertise of healthcare professionals

• How we provide information to healthcare professionals

AUTHORITIES

• How we contribute to public policy and public debate

SUPPLIERS AND PARTNERS

• How do we promote the ethical conduct of our partners and suppliers

COMPLIANCEBUILDING AND RETAINING TRUST BY INSTILLING AN ETHICAL MINDSET

EMPLOYEES

OUR BUSINESS ETHICS FRAMEWORK

PATIENTS

• How we interact with patients

• How we support patients

HEALTHCARE PROFESSIONALS

• How we leverage the expertise of healthcare professionals

• How we provide information to healthcare professionals

AUTHORITIES

• How we contribute to public policy and public debate

SUPPLIERS AND PARTNERS

• How do we promote the ethical conduct of our partners and suppliers

COMPLIANCEBUILDING AND RETAINING TRUST BY INSTILLING AN ETHICAL MINDSET

EMPLOYEES

OUR BUSINESS ETHICS FRAMEWORK

PATIENTS

• How we interact with patients

• How we support patients

HEALTHCARE PROFESSIONALS

• How we leverage the expertise of healthcare professionals

• How we provide information to healthcare professionals

AUTHORITIES

• How we contribute to public policy and public debate

SUPPLIERS AND PARTNERS

• How do we promote the ethical conduct of our partners and suppliers

COMPLIANCEBUILDING AND RETAINING TRUST BY INSTILLING AN ETHICAL MINDSET

EMPLOYEES

OUR BUSINESS ETHICS FRAMEWORK

PATIENTS

• How we interact with patients

• How we support patients

HEALTHCARE PROFESSIONALS

• How we leverage the expertise of healthcare professionals

• How we provide information to healthcare professionals

AUTHORITIES

• How we contribute to public policy and public debate

SUPPLIERS AND PARTNERS

• How do we promote the ethical conduct of our partners and suppliers

COMPLIANCEBUILDING AND RETAINING TRUST BY INSTILLING AN ETHICAL MINDSET

EMPLOYEES

OUR BUSINESS ETHICS FRAMEWORK

En tant que leader de notre secteur d’activité, nous échangeons quotidiennement avec les patients, les professionnels de santé, les autorités, les fournisseurs, nos partenaires commerciaux et d’autres parties prenantes. La stratégie du Groupe en matière d’éthique des affaires est à la fois proactive et préventive : Sanofi établit et fait appliquer des règles claires, respectant le cadre législatif du lieu d’exercice de ses activités. Enfin et surtout, nous avons mis en place des systèmes internes rigoureux conçus pour éviter d’éventuelles violations de nos règlements. Véritables ambassadeurs de notre éthique et acteurs de première ligne des échanges que nous avons avec nos différents interlocuteurs, nos collaborateurs exercent leurs activités de manière éthique, durable et créatrice de valeur sur le long terme.

G4-24 G4-56 G4-PR3 G4-DMA G4-PR7

G4-DMA G4-SO1

G4-16 G4-24

ÉTHIQUE DES AFFAIRES

Page 59: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 55

PROFESSIONNELS DE SANTÉLes relations entre le secteur pharmaceutique et la communauté médicale sont souvent mises en question. Pourtant, il est essentiel pour nos activités que nous échangions avec les professionnels de santé et sollicitions leur savoir-faire dans de nombreux domaines. Nous échangeons également avec les médecins afin de leur fournir des informations sur les produits que nous commercialisons ainsi que des données scientifiques, médicales et éducatives.Tous ces engagements sont régis par les lois applicables et les politiques internes que Sanofi a développées, notamment dans les domaines suivants : • dons et autres contributions aux organisations ;• échanges avec les experts externes ;• recherche initiée par un commanditaire ou un expert indépendant ;• bonnes pratiques d’information scientifique et de marketing ;• organisation d’événements et contribution à des événements.

Sanofi peut conclure un accord de rémunération pour services rendus avec un expert externe pour des prestations ou des activités à caractère médical ou scientifique répondant à un besoin légitime au sein du Groupe, en l’invitant par exemple à présider un congrès scientifique ou à intervenir dans son cadre, à siéger dans des conseils consultatifs et à offrir des formations ou services de consultation. Les experts externes sont choisis sur la base de critères objectifs tels que leur formation, leurs connaissances, leur savoir-faire et leur expérience d’un domaine thérapeutique donné. Sanofi détermine la rému-nération des experts en fonction du coût de la vie dans les pays où ils exercent. Leur recrutement n’a pas pour but de les inciter à prescrire, ache-ter, distribuer, vendre, administrer ou recomman-der les produits ou services de Sanofi.

Pratiquespromotionnelles

Sanofi s’engage à fournir des informations exactes, complètes et fiables sur ses produits commercia-lisés aux médecins, pharmaciens et autres pro-fessionnels de santé. Pour s’assurer que nos pra-tiques promotionnelles respectent les normes d’éthique et se conforment à la législation de tous les pays où nous menons nos activités, nous avons établi des mesures et systèmes spécifiques pour le marketing de nos produits.

Certification des visiteurs médicaux en Afrique, au Moyen­Orient, en Eurasie et en Asie du Sud Chaque jour, les 7 500 visiteurs médicaux de Sanofi sont en contact avec 85 000 profession-nels de santé dans la région AMESA(2). Dans les quelque 80 pays qui constituent cette région, nous considérons que la qualité des visites et la satisfaction de la clientèle sont des indicateurs clés de notre performance. Pour cette raison, nous avons mis en place en 2014 un processus de certification des visiteurs médicaux, organisé chaque année dans chaque pays de la région et approuvé par le Directeur Général et le comité de management. Constituée de tests et de jeux de rôles, cette certification permet de vérifier que les visiteurs médicaux possèdent des compétences et connaissances appropriées dans les domaines suivants : médecine, produits et concurrents du Groupe, techniques de com-munication et pratiques promotionnelles, code d’éthique de Sanofi, règles de pharmacovigi-lance, de compliance et de sécurité routière. Toutes les nouvelles recrues doivent obtenir cette certification avant leur période d’essai pour s’assurer qu’elles satisfont aux attentes du Groupe. Enfin, les visiteurs médicaux en poste doivent la renouveler chaque année.

(2) La région AMESA comprend l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Eurasie et l’Asie du Sud.

Repères

LE SAVIEZ-VOUS ?Chaque année nous déclarons publiquement les paiements et autres transferts de valeurs aux professionnels de santé en France, au Royaume-Uni, aux États-Unis et, à partir de juin 2016, dans les 33 pays membres de l’EFPIA(3).

PLUS d’info en ligne

•Sanofi UK, Public Disclosure of Payments•SanofiFrance,Publicationdesdonnées•Sanofi US, Committed to Transparency

(3) Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Turquie, Ukraine.

secondaires potentiels liés aux médicaments commercialisés qui peuvent aussi être rapportés de manière anonymisée pour documenter les effets indésirables et actualiser le profil de sécurité des médicaments. Entreprise internationale, Sanofi applique les normes les plus élevées relatives à la protection des données personnelles, y compris la directive 95/46/CE(1) et la règle HIPAA des États-Unis, en plus des règlements locaux. Le Global Privacy Officer de Sanofi a élaboré un certain nombre de politiques, procédures et outils pour permettre la mise en œuvre et l’application de ces règle-ments. Nous nous conformons également aux bonnes pratiques cliniques et aux règlements correspondants, ainsi qu’aux lois relatives à la protection des données personnelles qui régle-mentent la collecte, le traitement, la conserva-tion, le transfert et l’utilisation des données personnelles de santé.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Protection of Personal Data

• Fiche d’information : Partnering with Patient Advocates and Groups

• Fiche d’information : Partenariats avec les associations de patients - 2015

• Binding Corporate Rules & list of Sanofi affiliates having signed the BCR

• Charte groupe relative à la protection des donnéesàcaractèrepersonnel

(1) Directive relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données.

G4-DMA G4-PR3 G4-PR7

Page 60: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

56 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

ÉTHIQUE DES AFFAIRES

Supports promotionnelsLe souci principal de Sanofi est de garantir la sécurité des patients et le bon usage de ses produits. Tous nos supports promotionnels s’appuient sur des résultats scientifiquement prouvés et font l’objet d’une procédure interne de vérification afin de s’assurer de leur carac-tère objectif et équitable. Avant de pouvoir être utilisés, les supports promotionnels des produits de Sanofi doivent être vérifiés et vali-dés par les divisions Affaires Médicales et/ou Affaires Réglementaires globales, régionales et nationales.

Poursuite du déploiement de 4MEn 2015, nous avons poursuivi le déploiement de notre solution globale pour l’examen et l’approbation des supports médicaux et du marketing. Connue sous le nom de 4M pour Medico-Marketing Materials Management System ou Système de gestion des matériels médicaux marketing, cette solution standardise le processus d’évaluation tout en permettant une certaine flexibilité pour améliorer les flux propres aux évaluations et approbations des supports promotionnels et non promotionnels à l’échelle internationale. Ce déploiement a débuté en 2014 et devrait être achevé à la fin de 2016. En 2016, 4M sera mise en place en Asie, en Afrique et aux États-Unis.

Les supports relatifs à des événements interna-tionaux (voir tableau ci-dessous) font l’objet d’une vérification centralisée. Ils sont examinés sous l’aspect scientifique comme promotionnel par

l’équipe Expertise médicale et Innovation des Affaires Médicales Globales, en collaboration avec le pays où l’événement doit avoir lieu.

En 2015, Sanofi a mené 30 audits internes pour s’assurer du respect des procédures d’appro-bation des supports promotionnels par ses filiales. Selon ces audits, le nombre d’observa-tions relatives à la gestion des supports promo-tionnels est resté stable par rapport aux deux années précédentes. En 2015, aucune obser-vation critique n’a été enregistrée, et 37 % des écarts ont été qualifiés d’importants. Les prin-cipaux plans d’actions ont porté sur les axes suivants :• procédure de vérification et de validation des supports promotionnels ;• contrôle du contenu et de la qualité des supports promotionnels ;• gestion des sites Internet du Groupe.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Sanofi Standards for External Experts’ Participation at Scientific Events (brochure)

AUTORITÉS L’industrie pharmaceutique est un secteur d’activité fortement réglementé où les gou-vernements et autorités administratives déter-minent les règles régissant la recherche, la protection de la propriété industrielle et les politiques de remboursement ainsi que les procédures pour obtenir les autorisations de

mise sur le marché. Grâce à ses activités de lobbying et de défense de ses intérêts, Sanofi prend une part active au débat sur les poli-tiques qui influent sur le paysage réglementaire et sur ses activités. Nous avons noué des liens durables avec les gouvernements et d’autres parties prenantes pour promouvoir, de concert avec ces instances, l’accès du plus grand nombre de patients aux meilleurs médica-ments et produits de santé. Ces interactions contribuent également à la diffusion d’infor-mations sur la santé à l’échelle mondiale, tout en préservant les leviers d’incitation à la recherche et à l’innovation. Nos activités de lobbying et de plaidoyer sont conformes à notre code d’éthique et à notre politique de lobbying responsable, ainsi qu’aux législations en matière de lobbying et de défense des intérêts en vigueur dans les pays où nous sommes implantés.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Responsible Lobbying

Une nouvelle organisation Affaires Externes Créée en mai 2015, la nouvelle organisation Affaires Externes fédère plusieurs services : Affaires Gouvernementales, Affaires Publiques et Advocacy, Politique Globale, Accès au Mar-ché, Communication, RSE, Gestion des Impacts et des Risques. Elle est responsable des activi-tés relatives aux affaires publiques et des échanges avec les gouvernements et organi-sations internationales.

2012 2013 2014 2015

Supports promotionnels 1 492 1 860 1 441 1 988

Projets numériques 156 164 24 6 (1)

Supports de communication 178 235 156 179

Événements scientifiques et supports pour les stands ou les symposiums des congrès internationaux

27 39 51 51

(1) Depuis 2014, seuls les sites Internet du Groupe sont évalués par une équipe centrale, tandis que les sites Internet locaux sont évalués par une équipe locale afin de garantir leur conformité avec les réglementations nationales.

2012-2015 : SUPPORTS PROMOTIONNELS VÉRIFIÉS PAR LES ÉQUIPES GROUPE AVANT LEUR UTILISATION

G4-16 G4-24 G4-DMA G4-SO6

Page 61: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 57

FOURNISSEURS ET PARTENAIRES Le Groupe fait appel à de nombreux fournisseurs dans le monde pour se procurer les matières premières, biens et services nécessaires à la fabri-cation de ses produits, au service aux patients et à l’approvisionnement de ses installations. Depuis 2007, notre démarche d’achat respon-sable, intégrée à l’ensemble de notre stratégie d’achat, a pour but de faire en sorte que nos fournisseurs respectent des normes éthiques élevées et prennent au sérieux leurs responsa-bilités sociales et environnementales. Nous atten-dons de nos fournisseurs qu’ils se conforment aux normes fixées par le code de conduite des fournisseurs de Sanofi. Nous avons développé une méthode fondée sur les risques pour concentrer nos efforts sur les caté-gories de fournisseurs jugées les plus à risque au regard de critères RSE clés, comme les droits humains, les pratiques du travail, l’impact envi-ronnemental, la gouvernance et la lutte contre la corruption. En 2015, cette catégorie de risques, qui est actualisée chaque année, a couvert 25 catégories d’achat et 42 pays. Pour ces four-nisseurs, nous réalisons une évaluation ciblée annuelle de leur performance RSE, qui consiste à identifier les écarts et les lacunes dans leurs pratiques RSE et à travailler avec eux pour qu’ils y remédient concrètement.

Approvisionnementéthiqueenarticlespromotionnels La performance sociale et environnementale de nos fournisseurs revêt une importance parti-culière dans le domaine de l’approvisionnement en articles promotionnels. En 2009, nous avons

lancé l’Initiative MedDirect pour identifier les enjeux correspondants, qui sont plus élevés lorsque les distributeurs n’ont pas suffisamment de visibilité et de contrôle sur les fabricants d’articles promotionnels. Aujourd’hui, cette ini-tiative est pilotée par InnerWorkings et Staci, deux sociétés internationales qui assurent un suivi logistique complet, depuis les exigences des utilisateurs jusqu’à la livraison, mènent des audits dans les usines et déploient des plans d’actions correctives. Grâce à cette collaboration, le pro-jet MedDirect a été introduit en 2015 dans plus de 40 pays et couvre l’ensemble de nos régions Achats dans le monde.

OrganisationdeJournées des fournisseurs en Asie

Sanofi a organisé des Journées des fournisseurs dans plusieurs pays d’Asie en 2015 : au Vietnam en mars, en Corée en avril, en Inde et au Bangladesh en juin et aux Philippines en octobre. Chacune de ces journées est unique et donne l’occasion de mettre en place des réseaux de fournisseurs locaux pour répondre aux objectifs stratégiques et opérationnels de Sanofi tout en veillant au respect de nos normes éthiques.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Responsible Procurement

•Code de conduite des fournisseurs

•Sanofi Charte Relation Fournisseurs

FOURNISSEURS ÉVALUÉS EN 2015, PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE*

* Définition des zones géographiques Achats page 107.

FOURNISSEURS ÉVALUÉS EN 2015, PAR CATÉGORIE D’ACHAT

Marketing et ventes : agences de communication, événementiel et médias, études de marché, articles promotionnels.

Achats généraux : flotte automobile et voyages, énergie et déchets, informatique, immobilier et maintenance des sites, consulting, RH et assurance.

Scientifiques et cliniques : fournitures cliniques et équipements de laboratoire, matériel de recherche et sous-traitance.

Investissements et maintenance : travaux publics, équipements de fabrication, pièces détachées et maintenance industrielle.

COGS (Cost of Goods Sold) et distribution : matières premières, conditionnements et dispositifs, sous-traitance, licences et chaîne d’approvisionnement.

Repères

Asie Pacifique34 %

Reste du monde

18 %

Afrique10 %

France6 %Europe

occidentale7 %

Amérique latine25 %

Marketing et ventes42 %

Achats généraux

28 %

COGS et distribution

20 %

Investissements et maintenance

7 %

Scientifiques et cliniques3 %

2011 2012 2013 2014(1) 2015

Nombre de fournisseurs dont la performance RSE a été évaluée

45 185 188 128 190

Nombre de fournisseurs évalués répondant à nos exigences RSE

30 129 103 64 115

Nombre d’acheteurs formés à l’utilisation de la plateforme d’achats responsables

0 0 106 120 153(2)

(1) Résultats définitifs de la campagne 2014.(2) Sur environ 800 collaborateurs chargés des achats et 314 utilisateurs de la plateforme d’évaluation.

ÉVALUATIONS DES FOURNISSEURS EN 2015

190 fournisseurs

190 fournisseurs

G4-DMA G4-EN33 G4-LA15 G4-HR11 G4-SO10

G4-EC9

G4-DMA

G4-SO10

G4-EC9 G4-EN33

G4-EN32

G4-LA15

G4-LA14

G4-HR11

G4-HR10 G4-SO9

G4-DMAG4-56 G4-HR11

Page 62: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

58 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

ÉTHIQUE DES AFFAIRES

ÉTHIQUE ET INTÉGRITÉ DES ACTIVITÉS Notre approche de l’intégrité des activités se concentre principalement sur le respect des lois et règlements applicables et des normes du sec-teur pharmaceutique. En pratique, cela revient à développer des politiques internes pour contex-tualiser et préciser les règles et les attentes. Nous nous efforçons également de déployer une culture de l’éthique qui va au-delà du simple respect des règlements et réglementations et encourage nos collaborateurs à agir avec intégrité.

Notre direction Ethics & Business Integrity Outre l’application des règles internes, la mission primordiale de la direction Ethics & Business Inte-grity est de promouvoir une culture d’intégrité au sein de Sanofi afin de permettre la réalisation de ses objectifs opérationnels dans le respect de l’éthique, des valeurs et des politiques du Groupe. Pour ce faire, elle apporte le soutien nécessaire aux fonctions opérationnelles afin d’identifier, d’évaluer et de réduire les risques potentiellement associés aux activités du Groupe. La direction Ethics & Business Integrity a élaboré un programme de compliance pour l’ensemble du Groupe prenant appui sur une organisation dédiée chargée de le mettre en œuvre à tous les échelons. Cette organisation s’appuie sur un réseau de plus de 100 professionnels de la com-pliance, dont le rôle est de mettre en œuvre ce programme. Pour répondre aux enjeux quoti-diens de nos activités, ceux-ci prennent part au suivi des tiers, à l’élaboration de politiques et aux activités de formation et de sensibilisation. Ils réalisent également des évaluations des risques et des enquêtes, et proposent des plans de prévention. Le responsable de la direction Ethics & Business Integrity, qui est aussi le Global Compliance Officer du Groupe, dispose d’un accès direct au Directeur Général de Sanofi et rencontre régulièrement le comité d’audit et/ou le Conseil d’administration et les auditeurs externes. Le comité exécutif compliance présidé par le Directeur Général veille à l’efficacité du pro-gramme. En étroite collaboration avec les direc-tions Audit Interne et Contrôle Interne & Proces-sus de Sanofi, le Chief Anti-Fraud Officer contribue au renforcement de la capacité du Groupe à prévenir et détecter toute fraude et est chargé de déployer un programme complet de gestion des risques de fraude articulé autour

de quatre axes : prévention, détection, investi-gation et reporting. Une fonction dédiée est également chargée de participer aux investi-gations internes. La direction Ethics & Business Integrity gère éga-lement un service téléphonique sécurisé, acces-sible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, à l’ensemble des collaborateurs du Groupe.

Lutte contre la corruption La politique de lutte contre la corruption de Sanofi est la traduction de notre engagement en matière de prévention de la corruption. Tous les collaborateurs reçoivent des informations, des instructions et une formation en la matière. Sanofi ne tolère aucune conduite illégale ou contraire à l’éthique de la part de ses collaborateurs. En cas d’allégation de malversation, quelle qu’elle soit, Sanofi diligente une enquête et, au besoin, notifie les autorités compétentes et coopère avec elles. Il est également important de contrô-ler les relations contractuelles avec les tiers lorsqu’un risque de corruption a été identifié. Pour renforcer cette capacité, nous avons refondu et renforcé en 2015 notre norme relative à la dili-gence raisonnable en matière de lutte contre la corruption concernant les tiers.

COLLABORATEURS

Nos collaborateurs sont les ambassadeurs des normes éthiques du Groupe dans leurs relations avec les tiers. Pour nos collaborateurs, l’intégrité se traduit par la connaissance et l’application du code d’éthique, qui définit la déontologie à respecter dans les relations avec les parties prenantes. Il permet, au quotidien, à chaque salarié de déterminer quelle attitude adopter dans le cadre de l’exercice de ses responsabi-lités et d’encourager une culture de la com-pliance, au sein du Groupe et au-delà.

Politiquespourorienteretsoutenir les collaborateursUn ensemble complet de politiques et de normes, régulièrement actualisées, a été élaboré dans le but d’encadrer la réflexion sur des sujets sensibles et de fournir des principes directeurs :• lutte contre la corruption ;• cadeaux et articles souvenirs ;• dons et autres contributions à des organisations ;• conflits d’intérêts ;

G4-DMA G4-56

G4-SO4 G4-SO5

G4-DMA

• Interactions avec les experts externes ;• organisations d’événements et contributions à des événements ;• bonnes pratiques d’information scientifique et de marketing ;• interactions avec les patients et les associa-tions de patients ;• diligence raisonnable en matière de lutte contre la corruption concernant les tiers ;• lobbying responsable ; • gestion des plaintes et réclamations ;• mesures correctives et disciplinaires.

Les conflits d’intérêts méritent une attention par-ticulière dans les politiques que nous élaborons. Un conflit d’intérêts peut survenir sans que per-sonne ne soit en cause, et il est important de reconnaître et de traiter ces situations efficace-ment, de sorte que nos collaborateurs puissent accomplir leurs fonctions de manière équitable et objective. Pour qu’un programme de compliance soit solide, les politiques doivent être appliquées, et en cas de violation, des mesures correctives et/ou disciplinaires doivent être prises. Le Groupe a introduit une politique formalisant le cadre de référence global des mesures correctives et/ou disciplinaires pour s’assurer qu’elles sont déter-minées de manière uniforme et harmonisée.

Formationenlignesurl’éthique etl’intégritédesactivités Sur la foi des résultats d’une enquête interne et d’entretiens, nous avons actualisé l’offre de notre bibliothèque de formations en ligne en 2014-2015 pour nous concentrer sur les modules essentiels. Cette bibliothèque offre un large éventail de documents, parfois disponibles dans 19 langues différentes, pour sensibiliser à certains aspects essentiels comme la lutte contre la corruption, la lutte contre le blanchi-ment d’argent et la fraude, les conflits d’intérêts, les délits d’initié, le droit international de la concurrence, la prise de décisions éthiques et l’intégrité, les données et informations à carac-tère personnel, la communication, la confi-dentialité et la sécurité de l’information, le lobbying, les dons et autres contributions à des organisations, et les échanges avec les parties prenantes externes.

G4-SO4

Page 63: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 59

LE SAVIEZ-VOUS ?Notre dispositif d’alerte en matière de compliance couvre plusieurs domaines : santé et sécurité (y compris discrimination, harcèlement et violence), liberté d’association, interdiction du travail des enfants et du travail forcé, protection de la confidentialité et de la propriété intellectuelle, conflits d’intérêts et protection des actifs, bonnes pratiques de promotion et de distribution, respect de la vie privée et protection des données à caractère personnel, protection de l’environnement, respect des droits humains et des dix principes du Pacte mondial, règles de contrôle financier et comptable, concurrence loyale et corruption.

RepèresUndispositifd’alerteentièrementdédié à la complianceUn dispositif d’alerte sécurisé accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, de même qu’une page Web dédiée et un numéro gratuit en 28 langues ont été mis en place afin de per-mettre à tout collaborateur de signaler tout manquement aux règles de conformité. Lorsqu’un collaborateur a un doute ou estime en toute bonne foi qu’une loi, un règlement ou l’un des principes de notre code d’éthique a fait l’objet d’une violation ou est sur le point de faire l’objet d’une violation, il peut alerter sa hiérarchie ou la direction Ethics & Business Integrity en composant le numéro de ce service télépho-nique. Aucune mesure disciplinaire ou discrimi-natoire ne sera exercée à l’encontre du collabo-rateur, même si les faits rapportés se révèlent infondés, sous réserve qu’il ait agi de bonne foi. Aux États-Unis, un service téléphonique externe gratuit sur la compliance a été mis en place pour les collaborateurs de Sanofi, conformément aux règlements et pratiques en vigueur dans ce pays.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : The Group Internal Audit and Internal Control & Processes

• Fiche d’information : Prevention of Conflicts of Interest

•Coded’éthique

• Fiche d’information : Anti-Competitive Behavior

• Fiche d’information : Ethics and Business Integrity

• Anti-Bribery Policy

• Fiche d’information : Fighting corruption

THÈMES DE FORMATION OBLIGATOIRE

2013Lutte contre la corruption

Prévention des conflits d’intérêts

2014

Lutte contre la fraude :• fraude sur le lieu de travail• prévention de la fraude financière

internationale

Communications : • e-mails : réfléchissez avant

de cliquer• communication professionnelle

responsable

2015

Prise de décisions éthique et intégrité

Sécurité des informations et données exclusives confidentielles

Campagnes de formation obligatoire Un Plan directeur de formation sur la com-pliance a par ailleurs été élaboré pour sensi-biliser nos collaborateurs et leur proposer des séances de formation continue sur l’éthique des affaires. Ce plan concerne toutes les for-mations obligatoires annuelles destinées à nos collaborateurs et/ou à des publics cibles. En 2015, l’accent a été mis sur la « prise de décision fondée sur des principes » avec trois modules de formation en ligne disponibles dans 19 langues différentes.Pour promouvoir une culture de la compliance, une bibliothèque de cours en ligne est mise à la disposition de l’ensemble des collabora-teurs du Groupe sur des thèmes fondamentaux de l’éthique et de l’intégrité des affaires. Le deuxième volet de la campagne de sen-sibilisation, dont le déploiement a débuté en 2014 et qui repose sur de courtes vidéos pré-sentant des situations tirées de la « vie réelle », a été élaboré, et son lancement devrait inter-venir au début de 2016. Le premier volet por-tait sur la lutte contre la corruption et la pré-vention des conflits d’intérêts. Ce deuxième volet sera consacré à la confidentialité des données et à la lutte contre la fraude.

G4-SO4

G4-15 G4-56

G4-DMA G4-SO7

G4-DMA G4-SO4

G4-SO4G4-56

G4-DMA G4-SO4 G4-56

Page 64: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Les femmes ont-elles accès aux mêmes opportunités managériales que les hommes ?

Au cours des dernières décennies, les sociétés se sont employées

à briser le fameux « plafond de verre ». Toutefois, dans le monde

de l ’entreprise, le parcours jusqu’au plus haut sommet de la hiérarchie est

encore parsemé d’embûches pour de nombreuses femmes.

Sanofi reconnaît qu’une représentation équilibrée des hommes et des femmes

aux postes de responsabilité est le gage d’une meilleure performance.

Ces dernières années, le Groupe a accordé une attention particulière

au parcours professionnel des femmes et à leur formation.

En 2015, 40 % des postes de managers du Groupe étaient occupés

par des femmes, tandis que cinq femmes figurent aujourd’hui

parmi les 14 membres de son Conseil d’administration.

Page 65: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 61

Parce que la diversité est un levier de performance, Sanofi s’engage en faveur de la diversité,

de l’inclusion et du développement professionnel de ses collaborateurs.

P E O P L E

Page 66: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique
Page 67: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 63

Nos progrès

DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES

OBJECTIFS PROGRÈS ET ACTIONS 2015 STATUT

Attirer et retenir les talents Sanofi s’est classée parmi les 100 employeurs les plus sollicités sur LinkedIn : no 48 dans la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) et no 93 en Amérique du Nord.

En cours

Sanofi s’est classée no 1 au palmarès Glassdoor 2016 des Meilleurs employeurs en France.

En cours

Développer les aptitudes et les compétences clés des collaborateurs dans l’ensemble du Groupe

Le système unique de gestion des formations (LMS) est en cours de déploiement pour offrir à tous les collaborateurs du Groupe une expérience d’apprentissage optimale et mieux piloter le développement des compétences partout dans le Groupe.

En développement

Lancement de la Sanofi Digital Academy. En cours

Évaluer et récompenser la performance 52,2 %(1) de nos collaborateurs ont participé au processus global d’évaluation de la performance et de planification du développement.

En cours

Développer et diversifier les carrières Nous avons déployé nos Principes de développement des compétences pour encourager la diversité des carrières et optimiser le potentiel et la performance de nos collaborateurs.

En cours

79,4 % des postes de cadres dirigeants et de managers vacants sur les Top 400(2) ont été pourvus par des candidats en interne.

En cours

Valoriser et encourager la diversité Vidéos « Good Morning Sanofi » réalisées par les collaborateurs : 11 ont été diffusées en 2015 et 16 autres sont prévues en 2016.

En cours

(1) Ce pourcentage correspond aux 60 418 collaborateurs sur les 115 631 qu’emploie le Groupe. Les effectifs totaux représentent plus de 97 % du périmètre de reporting. Il ne comprend pas les entreprises non incluses dans notre base de données Ressources Humaines (Convergence) pour lesquelles les données sur l’évaluation de la performance ne sont pas recueillies.(2) Les Top 400 correspondent aux postes de cadres dirigeants et de managers qui sont considérés comme essentiels à la continuité de l’activité et aux besoins de planification des effectifs sur le plan de l’activité mondiale.

Les plus de 110 000 employés de Sanofi dans le monde puisent leur motivation et leur fierté sachant l’impact de leur travail sur la vie des patients. Le multiculturalisme des effectifs

du Groupe est un levier de diversité des talents, d’innovation, de collaboration et de compétitivité. Notre défi est de préparer chacun aux transformations rapides qui touchent

le secteur de la santé et à la forte compétitivité de l’environnement dans lequel nous évoluons, tout en garantissant la mise en œuvre cohérente des valeurs du Groupe

et de ses Principes en matière de développement des compétences.G4-DMA G4-LA10

Page 68: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

64 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES

POURQUOI LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES EST-IL SI IMPORTANT POUR SANOFI ?Notre ambition est de faire de Sanofi un pôle d’attraction de talents diversifiés et exceptionnels. Nous nous efforçons de donner à nos collabora-teurs la possibilité de réussir et de donner la pleine mesure de leur potentiel en leur offrant des condi-tions propices à leur épanouissement profession-nel et à leur contribution au succès du Groupe.

Permettre à chaque collaborateur du Groupe de développer ses compétences est essentiel à la croissance durable de notre organisation. Pour réaliser cette ambition, la fonction

APPROCHE STRATÉGIQUE

LE MODÈLE « ONE SANOFI, ONE HR » REPOSE SUR CINQ LEVIERS

FIDÉLISER

ATTIRER &

LES TALENTS

LES APTITU

DES

DÉVELO

PPER

& CO

MPÉTEN

CES

EN

CO

URA

GER

VA

LORI

SER

&LA

DIV

ERSI

RÉCOMPEN

SER

LA PERFORMANC

E

ÉVALUER

&

& DIVERSIFIER

LES CARRIÈRES

DÉVELOPPER

« Sanofi est reconnue depuis de nombreuses années pour l’excellence dans l’exécution dans tout ce que nous faisons, ainsi que pour la passion et l’engagement de ses collaborateurs. Et ce sont ses collaborateurs qui ont été jusqu’à présent les artisans de son succès – en cultivant les talents de nos collaborateurs, nous nous donnons les moyens de réussir pour l’avenir, collectivement et individuellement. »

Roberto Pucci,Vice-Président Exécutif, Ressources Humaines

Repères Ressources Humaines a déployé le concept « One Sanofi, One HR » afin d’homogénéiser, à l’échelle mondiale, les processus et pratiques de l’ensemble de nos filiales et de nos activités. Ce concept est un vecteur d’équité et d’effica-cité pour nos collaborateurs et managers. Dans le cadre de cette démarche, nous avons adopté en 2015 un modèle holistique de dévelop-pement des compétences fondé sur des prin-cipes et un cadre de référence communs dans tout le Groupe. Tourné vers l’avenir, ce modèle holistique de développement des compétences à l’échelle du Groupe nous permettra de suivre le rythme des évolutions du secteur de la santé.

Page 69: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 65

UNE SOLUTION RH UNIQUE Unnouveausystèmed’informationpourlesRessources Humaines « One Sanofi, One HR » a pour principale ambi-tion de multiplier les opportunités de mobilité entre les différentes activités et pays du Groupe pour nos collaborateurs. Nous avons identifié le besoin d’un dénominateur commun permettant à chacun d’améliorer ses capacités et d’en tirer une forte motivation.En ligne avec notre modèle « One Sanofi, One HR », nous avons décidé d’investir dans un système innovant spécifique aux ressources humaines, dont le déploiement est en cours dans tout le Groupe. Ce système nous aide à accélérer et à améliorer l’efficacité du processus de développement des talents. En outre, il per-met à nos collaborateurs de prendre en main leur carrière et leur développement, tout en fournissant des données aux managers pour qu’ils puissent prendre des décisions informées.

UnemiseenplaceéchelonnéeCe nouveau système et ses processus harmo-nisés font l’objet d’un déploiement échelonné et aideront chaque manager et collaborateur à mieux orienter le développement des compétences et piloter la gestion des carrières et de la performance. Plusieurs processus clés RH seront déployés en priorité. D’autres fonction-nalités (rémunération, absentéisme, recrutement, etc.) seront ensuite mises en place par les régions ou par des groupes de pays, en fonction des besoins identifiés. Le choix d’une solution unique pour répondre aux besoins de Sanofi en matière de ressources humaines est lié à l’histoire du Groupe et aux nombreuses fusions et acquisitions qui l’ont ponc-tuée. En effet, depuis 1973, nos processus RH hautement diversifiés reposaient sur pas moins de 600 applications différentes, souvent incom-patibles et rendant difficile la consolidation des données.

Un changement radical aux multiples avantagesCe système unique, qui permettra aux collabo-rateurs et aux managers de contrôler la qualité et la précision des données, allégera la charge administrative des Ressources Humaines, leur permettra de consacrer plus de temps à des tâches à valeur ajoutée, comme aider les mana-gers à gérer les talents de leur équipe, et amé-liorera l’efficacité organisationnelle. Ce nouveau système d’information incarne un changement radical dans la mentalité et la culture du Groupe. Il devrait améliorer les échanges entre collaborateurs et managers sur les questions liées aux ressources humaines. Notre fonction RH sera plus efficace et mieux à même d’apporter de la valeur à nos activités.

DYNAMISER NOTRE PRÉSENCE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX POUR ATTIRER ET FIDÉLISER LES TALENTS Deux fois plus de personnes suivent Sanofi sur LinkedIn Pour attirer, motiver et fidéliser les talents excep-tionnels d’horizons variés, Sanofi accueille, intègre et développe des talents en permanence. Pour ce faire, les managers et recruteurs des RH ont de plus en plus recours aux réseaux sociaux. Plutôt que d’utiliser LinkedIn comme simple outil de recrutement, Sanofi a décidé d’opter pour une démarche plus ambitieuse afin de renforcer la réputation du Groupe comme employeur ainsi que sa visibilité auprès des candidats potentiels. Grâce à une gestion active de notre présence en ligne, le nombre de personnes qui suivent Sanofi sur LinkedIn a doublé en très peu de temps, passant de 300 000 au début de 2014 à plus de 600 000 à la fin de 2015 – dont 80 000 sont des collabora-teurs du Groupe. En 2015, 15 % des nouvelles recrues du Groupe ont été identifiées sur LinkedIn, principalement aux États-Unis et en France. Ce succès retentissant se concrétise par une moyenne hebdomadaire de 3 millions d’impres-sions, ce qui correspond au nombre de fois où un contenu posté par le Groupe est vu par les membres de LinkedIn. Le taux moyen d’engage-ment se situe dans la fourchette élevée des moyennes de LinkedIn (0,52 % contre une moyenne de 0,3 à 0,5 % pour des entreprises comparables) (voir Repères page 66).

Naissancedelacommunauté « We Serve Hope »Les 600 000 personnes qui nous suivent sur LinkedIn représentent une force pour Sanofi et une formidable opportunité de mieux faire connaître notre Groupe, d’être un employeur attractif et de pouvoir être en contact avec des milliers de talents à travers le monde. Rares sont les entreprises qui ont atteint une telle présence sur LinkedIn. En juillet 2015, lorsque le nombre de personnes qui nous suivent sur LinkedIn a franchi le cap du demi-million, nous avons décidé de marquer cet événement en créant un groupe d’échange baptisé « We Serve Hope ». Ce groupe (qu’il est possible de joindre sur invitation) est rapide-ment devenu une communauté de près de 1 000 profes sionnels issus d’un vaste éventail d’entreprises, de domaines et de secteurs d’activité. Ses membres prônent l’« innovation ouverte » et sont avides de partager leurs connais-sances et expériences professionnelles. « We Serve Hope » incarne nos valeurs et trouve un écho particulier auprès des personnes qui nous suivent.

Page 70: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

66 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES

PROFIL DES EMBAUCHES RÉALISÉES PAR SANOFI VIA LINKEDIN (EN %)

Repères

PROFIL DES EMBAUCHES RÉALISÉES PAR SANOFI VIA LINKEDIN* (EN %)

* Données correspondant à la période décembre 2014/novembre 2015.

En 2015, l’utilisation des réseaux sociaux (LinkedIn) pour le recrutement a concerné 15 % des nouvelles recrues du Groupe, essentiellement aux États-Unis et en France. Ce sont les fonctions Ventes et R&D qui en ont le plus bénéficié.

Par fonction (top 5)

22

14

97 6

Assurance QualitéVentes

Recherche

OpérationsSupport

États-Unis

39

18

73 3

Par zone géographique (top 5)

PAR POSTE

69

2011

Employés

Managers

Directeurs et grades

supérieurs

Mesure de la performance de LinkedIn – Impressions : nombre de fois où

un contenu a été vu par les membres de LinkedIn. – Interactions : nombre de fois où

des personnes ont aimé, commenté ou partagé un contenu. – Engagement : nombre d’interactions

majoré du nombre de clics et des abonnés acquis, divisé par le nombre d’impressions. – Taux moyen d’engagement : rapport

entre le nombre de personnes qui interagissent au sujet des contenus d’une marque et le nombre total de personnes qui la suivent.

LE SAVIEZ-VOUS ?

22 50722 05521 07216 70414 56613 50413 30711 19410 058 8 964

8 6827 8887 5566 9516 6626 1226 0616 0415 7214 955

ESPAGNE ITALIE ÉGYPTE

ROYAUME-UNIPAKISTANTURQUIECHINE

CANADA COLOMBIE ARGENTINE

VENEZUELA ÉMIRATS ARABES UNIS

AUSTRALIEALLEMAGNE

ARABIE SAOUDITEPHILIPPINESPORTUGALALGÉRIE

BANGLADESHAFRIQUE DU SUD

68 541BRÉSIL2

45

FRANCE

42 092

INDE

33 026 26 981

31USA

73 396MEXIQUE

NOMBRE TOTAL DE PERSONNESSUIVANT LA PAGE SANOFI

600 000 COLLABORATEURS DE SANOFISUIVANT LA PAGE SANOFI

78 413+ 3 millions

D’IMPRESSIONS PAR SEMAINE (MOYENNE DES 6 DERNIERS MOIS)

0,52 % TAUX D’ENGAGEMENT

PAR SEMAINE

(MOYENNE DES 6 DERNIERS MOIS)

QUI SUIT SANOFI

SUR ?

877MEMBRESÀ CE JOUR

272CONTRIBUTIONS

LANCÉ ENJUILLET 2015

GROUPES DE DISCUSSION « WE SERVE HOPE »

WE SERVE

WE SERVE

SECTEURD’ACTIVITÉ

47 %

16 %

5 %

6 %

5 %

5 %

4 %

3 %

SANTÉ & INDUSTRIEPHARMACEUTIQUE

SERVICES PROFESSIONNELS

DÉTAIL ET CONSOMMATION

FABRICATION

FINANCE ET ASSURANCE

ARCHITECTES ET INGÉNIEURS

SECTEUR PUBLIC, ÉDUCATIFET À BUT NON LUCRATIF

FONCTION

12 %

21% VENTES

RECHERCHE

7 % SERVICESDE SANTÉ

8 % OPÉRATIONS

(1) Impressions - nombre de fois où un contenu a été vu par les menbres de Linkedin(2) Engagement - nombre d’interactions majoré du nombre de clics et des abonnés acquis, divisé par le nombre d’impressions

DANS 105 PAYS

TECHNOLOGIES - LOGICIELS

Total des embauchesEmbauches réalisées via LinkedIn

15 %

2 393

15 856

https://www.linkedin.com/company/sanofi-

FranceBrésil

CanadaMexique

Page 71: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 67

NOMBRE TOTAL D’HEURES DE FORMATION ET NOMBRE DE PARTICIPANTS AYANT BÉNÉFICIÉ D’UNE FORMATION

Les données de formation sont présentées ci-dessus pour cinq pays (Allemagne, Brésil, Chine, États-Unis et France) qui représentent 59 % des effectifs du Groupe au 1er janvier 2016 et constituent par conséquent un échantillon représentatif.

LesacadémiesdeSanofiLes centres de formation et académies de Sanofi aident nos collaborateurs à développer leur savoir-faire et à découvrir de nouvelles méthodes de travail. En 2011, nous avons mis en place les premières académies de Sanofi : juridique, finance, ressources humaines, systèmes d’infor-mation, achats et hygiène, sécurité et environ-nement (HSE). D’autres ont été créées depuis afin de dispenser des formations dans des domaines comme la qualité, la gestion des partenariats, les affaires médicales Diabète, la méthode LEAN, la chaîne d’approvisionnement, les lancements de nouveaux produits et l’accès au marché. À titre d’exemple :• la Launch Excellence Academy (LEx) a été créée en 2014 dans l’optique de renforcer les capacités globales du Groupe à effectuer de nouveaux lancements de produits et de garantir leur excellence afin de donner à Sanofi un avan-tage concurrentiel sur le marché en formant ses collaborateurs aux techniques et compétences du marketing ; • la Market Access Academy (MAx) a pour sa part été créée en 2015 et se concentre sur le renforcement des capacités stratégiques, la résolution des problèmes de manière collabo-rative au sein du réseau MAx et le renforce-ment des connaissances en matière d’accès au marché avec les partenaires internes des fonctions affaires réglementaires, marketing et R&D. À la fin de 2015, l’académie MAx avait organisé 48 sessions de formation pour plus de 800 collaborateurs.

Repères

Allemagne

Brésil

Chine

États-Unis

France

477 902

50 461

170 712

407 898

82 802

314 094

159 158

368 254

721 262

554 739

HEURES DE FORMATION EN FRANCE EN 2015

554 739 HEURES DE FORMATION

82 802 PARTICIPANTS ont bénéficié d’une formation

24,8 Nombre moyen d’heures de formation par personne formée

Sanofi : en tête des meilleurs employeursPour la première fois en 2015, Sanofi s’est classée parmi les 100 employeurs les plus sollicités sur LinkedIn et, en particulier, au 48e rang des employeurs de la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), devant la plupart de ses concur-rents, et au 93e rang des employeurs d’Amérique du Nord. Ces résultats reposent sur les milliards d’interactions des plus de 380 millions d’abonnés de LinkedIn. Plutôt que de se baser sur des ques-tionnaires, ce système d’évaluation mesure le comportement réel des professionnels en matière de gestion de leur parcours professionnel. Sanofi s’est également classée numéro 1 au clas-sement 2016 des Meilleurs employeurs en France, établi par Glassdoor. Les trophées annuels Glassdoor récompensent les meilleurs employeurs en Amérique du Nord et dans certains pays d’Europe. Les lauréats sont élus par les personnes qui ont une connaissance approfondie de chaque entreprise, à savoir leurs propres salariés.

DÉVELOPPER ET CULTIVER LES COMPÉTENCES DE NOS COLLABORATEURS La vocation de Sanofi est de venir en aide aux patients et d’améliorer leur qualité de vie. Une organisation où la formation est ancrée dans sa culture et qui offre des opportunités de dévelop-pement et d’évolution professionnelle potentielle dans un large éventail de domaines d’activité et de fonctions est une grande source de motivation pour nos collaborateurs. Notre secteur est en perpétuel mouvement, et les compétences dont nous avons besoin pour mettre en œuvre notre stratégie évoluent en per-manence. Nous devons, par conséquent, adap-ter nos méthodes de formation et de dévelop-pement. Nos programmes sont conçus pour suivre l’évolution des besoins de notre activité et revêtent différentes formes : programmes de formation sur le terrain, locaux et globaux, coaching, for-mation par modules et en ligne.Grâce au soutien et aux ressources du Groupe, nos collaborateurs peuvent élargir leurs domaines de compétences et se développer pour exercer un impact positif sur leur performance et celle du Groupe. Chaque collaborateur est encouragé à définir lui-même son projet professionnel.

G4-LA9

Page 72: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

CENTRES DE DÉVELOPPEMENTPROGRAMMES DE LEADERSHIPPOPULATION CIBLE

CADRES EXÉCUTIFS

CADRES DIRIGEANTS

MANAGERS DE MANAGERS

MANAGERS DE PREMIÈRE LIGNE

CONTRIBUTEURS INDIVIDUELSCommuniquer pour avoirde l’impact

Travailler de manière tranverse EVOLVE

EVOLVE

FONDAMENTAUX DU MANAGEMENT

PROGRAMMES LOCAUX

PROGRAMMES LOCAUX

DÉVELOPPER LES COMPÉTENCES DES LEADERSAUX DIFFÉRENTS NIVEAUX DE L’ORGANISATION

68 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES

activités. Au début de 2017, un large éventail de formations sera proposé à l’ensemble des colla-borateurs de Sanofi dans le monde : activités réglementées et non réglementées, séances en présentiel et virtuelles, formations en ligne et hors ligne. Le nouveau système de gestion des formations de Sanofi devrait comporter de nombreux avan-tages : renforcement de la compliance, harmo-nisation des processus de formation, garantie d’une gestion précise et actualisée des données relatives aux formations et possibilité de fonder les décisions sur une analyse robuste de ces don-nées. « One LMS » permettra aux collaborateurs d’être acteurs de leur formation et contribuera à les rendre plus mobiles, internationaux et inter-connectés.

La Sanofi Digital Academy Les technologies numériques ont déjà com-mencé à changer le monde. Dans le secteur de la santé, elles révolutionnent les pratiques médicales et ouvrent de nouveaux horizons dans le domaine de la prévention, du dépistage et des traitements, tout en aidant les patients à prendre en charge au quotidien leur maladie ou leur invalidité. La révolution numérique transforme également les métiers de l’entreprise. En 2015, nous avons lancé la Sanofi Digital Academy pour aider nos collaborateurs à se familiariser avec ces innova-tions et les transformations qu’elles entraînent et leur donner les moyens de se saisir des nouvelles opportunités dont elles sont porteuses. La Digital Academy vise à permettre à nos collaborateurs d’approfondir leurs connaissances et d’acquérir des compétences, à construire une culture numé-rique et à changer les mentalités. Nos collabo-rateurs ont accès à cette plateforme à tout moment et en tout lieu, y compris depuis leur domicile, depuis n’importe quel terminal, y com-pris le leur, et peuvent visionner les vidéos qu’elle héberge et suivre leur parcours de formation dans l’univers numérique. Ce Corporate Open Online Course (formations en ligne ouvertes à tous, construites par l’entreprise) a été développé dans le cadre d’une initiative européenne, en colla-boration avec d’autres grandes entreprises et Netexplo, un observatoire indépendant qui étudie l’impact des technologies numériques sur la société et les entreprises. La Sanofi Digital Academy a été ouverte à l’ensemble de nos collaborateurs dans le monde en septembre 2015.

De nouveaux programmes seront lancés en 2016 pour les cadres dirigeants et les managers, cen-trés sur des compétences spécifiques comme la faculté d’influencer dans un environnement complexe et d’inspirer le leadership. Nous conti-nuerons d’harmoniser nos programmes de déve-loppement du leadership à tous les niveaux pour promouvoir une culture de formation continue et de feedback.

Unsystèmeglobaldegestion des formations en mode CloudSanofi est convaincue qu’un système unique de gestion des formations (LMS pour Learning Man-agement System) en mode Cloud est mieux adapté aux futurs besoins de ses collaborateurs. C’est dans l’optique de leur fournir des technolo-gies de formation de pointe que nous avons lancé le projet « One LMS », un système robuste, flexible et modulable dont les interfaces et fonctionnali-tés devraient répondre aux besoins de nos futures

Entretenir notre vivier de leaders Il y a deux ans, Sanofi a identifié la nécessité de renforcer et de coordonner les pratiques de direc-tion de ses cadres dirigeants compte tenu de la configuration du marché d’aujourd’hui, où agilité et flexibilité sont plus essentielles que jamais. Pour tirer parti des meilleures pratiques et déployer une culture de leadership plus affirmée dans le Groupe, nous avons créé la Plateforme Corporate Leadership Development, de même que plusieurs programmes de formation pour les cadres supé-rieurs, tels que Leading for Tomorrow et Business for Tomorrow. Des formations plus personnalisées pour les cadres dirigeants sont également orga-nisées par l’Evolution Center for Leadership et l’Evolution Center for Excellence. Ces programmes contribuent à renforcer notre vivier de futurs lea-ders et les recrutements internes, tout en aidant les cadres dirigeants de Sanofi à élargir leurs réseaux et à préciser leurs objectifs de dévelop-pement professionnel.

Page 73: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 69

dialogue entre collaborateurs, managers et direc-teurs des RH, généralement pour évaluer l’exé-cution des différentes responsabilités, identifier les compétences qu’il convient d’améliorer, les évolutions potentielles de carrière à privilégier et les besoins en matière de formation.

Comment les objectifs de performance sont-ilsfixés?Sanofi met en adéquation les objectifs de cha-cun de ses collaborateurs avec la culture, la stratégie et les priorités du Groupe. Au début de l’année, chaque collaborateur est tenu de déter-miner avec son manager des objectifs précis et de définir :

LE SAVIEZ-VOUS ?La Sanofi Digital Academy est hébergée sur une plateforme ATAWAD (AnyTime, AnyWhere, AnyDevice) à laquelle nos collaborateurs peuvent avoir accès sans la moindre restriction.

PASSEPORT NUMÉRIQUELa Sanofi Digital Academy délivre un « passeport numérique » aux collaborateurs qui obtiennent des résultats satisfaisants à un quiz portant sur plus de 20 clips vidéo sur les technologies numériques. Avec ce passeport, ils peuvent poursuivre leur parcours de formation et découvrir les innovations de pointe aux quatre coins du monde, gagner des visas et interagir avec des experts du numérique qui fournissent des informations approfondies sur différents concepts et pratiques.

RepèresSANOFI DIGITAL ACADEMY

161 000PAGES

CONSULTÉES4 800

VOYAGES NUMÉRIQUESEFFECTUÉS

2 200PASSEPORTS NUMÉRIQUES

DÉLIVRÉS

ENVIRON 4 000UTILISATEURS

UNIQUES

1 200

1 400

759DE LA FORCE DE VENTE

DES OPÉRATIONSGLOBALES

EN PROVENANCE D’INDE

26 250VIDÉOS VISIONNÉES

LES 3 VIDÉOSLES PLUS VUESSONT : • MY CONNECTED LIFE

• MY CONNECTED LIFE AS AN EMPLOYEE

• MY CONNECTED LIFE AS A CONSUMER

DU 01/10/2015 AU 31/12/2015

ENVIRON

PERFORMANCE

Début d’année

FIXATION DESOBJECTIFS

Le dialogue avec votre manager tout au long de l’année est essentiel pour le développement de votre carrière !

1 PLAN DE DÉVELOPPEMENTINDIVIDUEL2

Fin d’année

ÉVALUATION DE LA PERFORMANCE3

DÉVELOPPEMENT PERFORMANCE En 2015,

52,2 %

DES COLLABORATEURS DE SANOFI ont participé au processus global de planification du développement et de la performance.

ÉVALUER ET RÉCOMPENSER LA PERFORMANCE

Lancée en 2010, la démarche de Sanofi en matière de performance et de reconnaissance est conçue pour promouvoir une culture de la performance, qui reconnaît les contributions apportées par chaque collaborateur, à différents degrés, sur la base de priorités (résultats) et de comportements professionnels (compétences). Les revues régulières des talents sont conçues pour identifier les opportunités de développement personnel et les évolutions de carrières potentielles et pour établir les plans de succession aux postes clés. Ces revues sont une occasion précieuse de

G4-LA11

Page 74: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

70 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES

• les objectifs individuels en fonction du rôle etdes priorités de l’équipe ;• les compétences à mettre en œuvre pouratteindre ces priorités ;• des indicateurs mesurables correspondant àchaque objectif et compétence.Les compétences sont définies par le modèleLEAD, qui décrit la manière dont chacun doitinteragir avec les autres, ses pairs, les membres de son équipe et les clients, de même que lescomportements professionnels qui contribuentau succès personnel.

Commentlaperformanceest-elleévaluée?L’évaluation annuelle de la performance et sa reconnaissance sont l’occasion pour les collabo-rateurs de faire le bilan de leurs réalisations et d’obtenir un feedback constructif de la part de leur manager. Le processus d’évaluation donne aux managers la possibilité de reconnaître et récompenser, le cas échéant, la performance et les résultats des collaborateurs et d’entamer un dialogue sur les mesures à prendre pour dépas-ser ces résultats.

Comment la performance est-elle récompensée?Chez Sanofi, la rémunération est intimement liée aux performances de l’entreprise et aux réalisa-tions collectives et individuelles. Chaque colla-borateur a la possibilité de s’entretenir avec son manager de sa performance annuelle, de ses objectifs de développement et des moyens de les atteindre. L’évaluation de la performance tient compte non seulement de la performance à court terme du collaborateur, mais aussi de ses compétences clés, de son potentiel de dévelop-pement et de son engagement à long terme. Notre système de rémunération intègre l’ensemble des éléments financiers, des services et des avan-tages dont peut bénéficier chaque collaborateur. Il est conçu pour concilier la reconnaissance de la performance individuelle et la recherche d’une équité interne tout en prenant en compte l’envi-ronnement économique local. Le montant des budgets de rémunération est fonction de la per-formance de l’entreprise et des conditions de rémunération qui prévalent sur le marché local. Les décisions en matière de rémunération indivi-duelle sont subordonnées à la contribution de chacun, mesurée par la réalisation d’objectifs prédéfinis pour l’intéressé et son équipe.

Penser de façon stratégique

Avoir une vision large et à long terme pour favoriser l’excellence

de la mise en oeuvre

Agir pourchanger

Se mobiliser pour réussirles évolutions nécessairespermettant de mettre enplace des méthodes detravail nouvelles et plus

Coopéreren transverse

avec ses collègues,partenaires et interlocuteurs

dans toute l’organisationpour un impact positif

sur les résultats de l’activité

Rechercher

les résultatsPrivilégier l’amélioration

continue des performancespour créer durablement

de la valeur ajoutée

S’engager pour ses clients

Comprendre et aller au-delà des attentes de ses partenaires et clientsinternes et externes pourcréer un impact positif

Développer lespersonnes

Se développer et développer les autres en fonction des besoins

futurs de l’activité

Conduire des équipesConstituer, gérer, motiver etresponsabiliser les équipes

de travail

Prendre des décisionsPrendre des décisions en temps

opportun sur la base des informationsdisponibles

LE MODÈLE LEAD DE SANOFI

L’IMPORTANCE D’UN FEEDBACK CONSTRUCTIF LORS DU PROCESSUS D’ÉVALUATION En 2015, nous avons créé une série de vidéos sur le processus d’évaluation de la performance afin d’informer nos collaborateurs et de leur expliquer son déroulement. Ces vidéos aident également les managers à formuler des observations constructives aux membres de leurs équipes.

Comment le modèle LEAD devrait-il selon vous être utilisé par les managers lors de l’évaluation de fin d’année ?Les managers doivent inspirer ceux qui les entourent et fédérer leurs équipes autour d’une vision commune et des objectifs partagés. Ils doivent présenter une stratégie clairement définie, choisir les meilleurs talents et les développer.

Comment le modèle LEAD devrait-il selon vous être utilisé par vos supérieurs ?J’attends de mes supérieurs hiérarchiques un feedback tangible et concret, sur lequel je peux agir. Plus les observations sont concrètes, plus il est facile de savoir ce qu’il faut changer. Je pense que l’intérêt du modèle LEAD tient à ce qu’il attache une importance égale au « quoi » et au « comment ».

Pouvez-vous donner un exemple de feedback que vous avez reçu et de ce qu’il vous a apporté ?J’ai reçu beaucoup de feedback au cours de ma carrière, et cela m’a permis de mieux comprendre comment mes actions étaient perçues par les autres. Cela m’a vraiment aidé à me développer comme manager et aussi à me concentrer sur ce que je pouvais faire pour modifier mes interactions avec autrui.

David Loew, Senior Vice-President Global Commercial Operations Sanofi Pasteur

Page 75: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 71

Dans une organisation matricielle, comment les managers devraient-ils selon vous tirer parti de la transversalité lors de l’évaluation de leurs collaborateurs ?Il est extrêmement important que l’évaluation de chaque membre d’une équipe de projet tienne compte des apports de tous ceux et de toutes celles qui ont contribué au succès de ce projet.

Comment vous attendez-vous à être évalué dans un environnement matriciel ? En tant que collaborateur de Sanofi, je m’attends naturellement à ce que mon évaluation obéisse aux mêmes critères que ceux que j’applique à l’évaluation de mes équipes.

Antonio Tataranni, Vice-President Head of Medical Affairs, Diabetes and Cardiovascular

CONSTRUIRE ET DIVERSIFIER LES CARRIÈRES Sanofi souhaite offrir un environnement de travail stimulant et propice au développement, à la formation et à l’innovation, tout en incitant ses collaborateurs à acquérir de nouvelles compé-tences pour réaliser leurs ambitions profession-nelles. La mobilité interne entre les nombreuses activités et fonctions du Groupe est encouragée, le cas échéant. Des possibilités de mobilité inter-nationale peuvent émerger au gré des besoins de transfert d’expertise ou de compétences, ou de plans individuels de développement définis. Avec l’aide et le conseil de son manager, chaque collaborateur peut explorer les différentes possi-bilités d’accès à de nouvelles fonctions, et ainsi piloter sa propre évolution de carrière. Notre processus mondial de gestion des talents est à la base du développement des carrières et de la mobilité chez Sanofi. Il permet d’identifier, de développer et de gérer les potentiels d’évo-lution de nos collaborateurs, de manière à ce que tout poste bénéficie de la personne ayant les compétences requises pour aider le Groupe à atteindre ses objectifs stratégiques. Grâce à ce processus structuré et permanent, nous sommes en mesure de capitaliser sur nos hauts potentiels, d’élargir notre vivier de futurs leaders potentiels, de reconnaître et mobiliser les meilleurs talents en tant que ressources partagées au sein du Groupe et, in fine, de promouvoir et de renforcer notre culture de la performance.

Qu’attendez-vous de vos managers lorsqu’ils évaluent leurs équipes ? Je pense qu’il est très important d’envisager ce processus comme un échange. Il ne s’agit pas d’attribuer un score, mais de dialoguer afin de déterminer si cette évaluation les surprend de manière positive ou négative. Il est important que collaborateurs et managers abordent ce dialogue de manière positive et qu’ils aient le sentiment que tout a été dit de manière appropriée.

Vincent Warnery, Senior VP Global CHC Business Unit

NOS PRINCIPES DE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES

Nous sommes tous considérés comme des

collaborateurs de l’ensemble du groupe Sanofi - « One Sanofi »

Nous développons continuellement nos collaborateurs pour accompagner notre

entreprise et les ambitions de chacun, leader

ou expert

Le développement professionnel

est une responsabilité partagée entre nos

collaborateurs et Sanofi

Une carrièrediversifiée est essentielle

pour optimiser le potentiel et la performance

de nos collaborateurs

Nos principes et pratiques en matière

de développement des compétences sont clairs et transparents

Tous les managers de Sanofi participent

activement audéveloppement

de nos collaborateurs

« Sanofi est un puissant pôle d’attraction pour des talents exceptionnels issus de différents horizons et une entreprise où chacun peut donner la pleine mesure de son potentiel et évoluer professionnellement tout en contribuant à la croissance du Groupe. »

Roberto Pucci, Vice-Président Exécutif, Ressources Humaines

79,4 % des postes de cadres supérieurs vacants parmi les Top 400 du Groupe ont été pourvus par des candidats internes en 2015.

Repères

Page 76: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

72 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES

Auri Brito, PCP Sales Prof (Forces de Vente)

De barista à visiteur médical Originaire de République dominicaine, Auri Brito est diplômée en pharmacologie et en chimie et a obtenu son premier emploi dans une pharmacie hospitalière. En 2004, elle quitte la République dominicaine pour rejoindre sa mère aux États-Unis. « Lorsque je suis arrivée en Amérique, je ne savais pas parler anglais et j’étais sans travail », se souvient-elle. « Même si ça a été difficile, je ne pouvais pas laisser passer une telle opportunité. »

En 2013, Auri est employée au café du campus de Sanofi à Bridgewater. Tout en préparant des cappuccinos et des latte, elle questionne ses clients sur leur travail afin de déterminer quelle place elle pourrait éventuellement espérer occuper dans l’organisation Sanofi.

« Diversifier le champ de nos responsabilités » Au cours de sa carrière, Niven Al-Khoury a acquis de l’expérience dans des domaines aussi variés que les ventes et le marketing, les affaires publiques, les affaires réglementaires et la communication. « Travailler pour différentes fonctions et dans différents pays a eu beaucoup d’influence sur mon parcours professionnel et ma personnalité », explique- t-elle. Elle recommande la diversification du champ de responsabilités tout au long du parcours professionnel en précisant qu’« il est extrêmement enrichissant d’avoir la possibilité de travailler dans d’autres pays ».

Niven a commencé sa carrière comme pharmacienne au Canada, où elle a grandi et fait ses études. Lorsqu’elle est devenue Directeur Général de Sanofi en Égypte et au Soudan, elle a été amenée à transformer des situations complexes en succès. « L’installation en Égypte a été l’un des plus grands défis de ma carrière. Je ne savais même pas comment conduire une voiture en Égypte, mais je me suis dit : “Pourquoi n’y arriverais-je pas ?”. Prendre des mesures qui ont un impact et permettent d’introduire des changements est pour moi très valorisant. Rien ne me plaît plus que de transformer un défi en succès », explique-t-elle. Son conseil aux autres

Niven Al-Khoury General Manager Sanofi Canada

Nosprincipesdedéveloppementdescompétences:portraitdedeuxcollaboratricesEn 2015, Sanofi a défini une vision commune et un ensemble de principes applicables au développement des compétences à tous les échelons du Groupe et a fourni une définition précise de chacun de ses principes à ses collaborateurs et managers. Les « Principes de développement des collaborateurs » et les pratiques qui s’y rattachent sont conçus pour encourager des évolutions de carrière diversifiées et optimiser le potentiel et la performance des collaborateurs. Les portraits ci-dessous de deux collaboratrices exceptionnelles et de leur parcours professionnel illustrent les mesures que peut prendre le Groupe pour aider des personnes de talent à réaliser leurs ambitions professionnelles.

femmes est le suivant : « Restez aux commandes ! N’ayez pas peur de faire connaître vos rêves, sans pour autant perdre de vue ce qu’il faut pour les réaliser. Sachez vous adapter et acceptez de sortir de votre zone de confort pour renforcer vos compétences. » Niven a été nommée Directeur Général de Sanofi Canada en septembre 2015.

Aujourd’hui, Auri est visiteur médical, basée à New York, souvent une première étape avant d’obtenir un poste à temps plein chez Sanofi.

Au café, Auri a rencontré Lara Jones, responsable Diversité et Inclusion pour les États-Unis, une ancienne cliente, à qui elle s’est confiée. Lara a immédiatement senti qu’Auri avait un sens inné des relations humaines. « Auri était passionnée par la vente et à la recherche d’opportunités pour tirer parti de sa formation en pharmacie. J’ai tout de suite senti le potentiel apporté par son sens des contacts humains et sa formation », explique- t-elle. Joshua Rodriguez, chef de produit senior, également originaire de République dominicaine, a aussi été un des mentors d’Auri. Ils ont travaillé ensemble pour la préparer au poste qu’elle occupe actuellement. Elle exerce ses fonctions depuis janvier 2015 et est ravie de travailler à nouveau dans le secteur de la santé.

Page 77: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 73

VALORISER ET ENCOURAGER LA DIVERSITÉL’efficacité des processus RH qui soutiennent la politique de développement des compétences de Sanofi dans le cadre du modèle holistique « One Sanofi, One HR » tient en grande partie à la riche diversité de nos effectifs qui donnent au Groupe la possibilité inédite de développer sa créativité et de mieux répondre aux besoins des patients à travers le monde. La diversité de nos collaborateurs et leurs talents sont une source d’innovation, d’enrichissement et de performance. Pour nos collaborateurs, travailler dans un environnement qui encourage la diversité et l’inclusion permet à chacun de donner la pleine mesure de son potentiel tout en contribuant activement à la performance du Groupe dans un secteur d’activité en constante évolution.

« Good Morning Sanofi »« Good Morning Sanofi » est une série de vidéos réalisées par les collaborateurs de Sanofi des quatre coins du monde, qui illustrent le parcours professionnel et personnel de différents collaborateurs sous l’angle particulier de la diversité. Les 11 premiers épisodes ont présenté des collaborateurs de différents pays et horizons. Une autre série de 16 vidéos est en cours de préparation et sera lancée en 2016. Partout dans le monde, les collaborateurs de Sanofi peuvent regarder les vidéos « Good Morning Sanofi » sur l’intranet du Groupe. Le public y a également accès sur sanofi.com, la chaîne SanofiTV sur YouTube et LinkedIn. Ce projet a été primé deux fois en France où il s’est vu décerner un Green Awards et un Trophée de la Diversité, respectivement en 2014 et 2015. En 2015, Sanofi a été doublement récompensée au Festival de la Communication Santé en France. Le Groupe a reçu le Coup de cœur du jury ainsi qu’un prix pour « Good Morning Sanofi » dans la catégorie « Communication Corporate, Marque Employeur et Information ».

• BrochureDiversité• Fiche d’information : Local Social Impact

• Chapitre4duDocumentderéférence2015 -Section4.1.1-1.C.Rémunérations

• Charte sociale

• Chapitre4duDocumentderéférence2015 -Section4.1.3-LedialoguesocialenFrance

• Fiche d’information : Employee Volunteering• Fiche d’information : Working With Schools

and Universities• Fiche d’information : Health and Safety

PLUS d’info : Centre de ressources

Le témoignage de Virginie illustre le rôle de la diversité culturelle dans notre stratégie d’entreprise. Son parcours professionnel offre un aperçu passionnant de la mobilité internationale et de son rôle dans l’épanouissement professionnel. Une solide connaissance de différentes cultures et des enjeux de la diversité nous permet de mieux servir les patients.

Cherry a rejoint Sanofi Pasteur il y a 13 ans. Elle est aujourd’hui Directeur Financier de la branche Vaccins de Sanofi Chine à Pékin. De nombreux collaborateurs étrangers travaillent pour Sanofi Chine et elle remarque qu’ils sont de plus en plus nombreux à parler le chinois. Cherry apprécie tout particulièrement de travailler dans un environnement professionnel très international.

Virginie, Chief of Staff (CEO Management Office)

Israel,coordonnateurHSE(AfriqueduSud)

Israel et son épouse travaillent tous deux pour Sanofi depuis 25 ans. Il a débuté comme opérateur de production. Comme quelques-uns de ses collègues opérateurs de production ou de conditionnement, il a participé à un programme de développement professionnel et est devenu superviseur. Aujourd’hui, il est coordonnateur Hygiène, Sécurité et Environnement.

Yannick, Directeur Adjoint, Performance GlobaleetSystèmes,SanofiPasteur,Lyon

Les quatre vidéos suivantes illustrent la force de la diversité et son rôle dans le développement de nos collaborateurs.

Yannick est chef de projet pour les opérations industrielles globales de Sanofi Pasteur à Lyon, en France. Dans son travail, la communication et le travail d’équipe sont très importants. Depuis trois ans, il utilise le système Tadeo afin de pouvoir téléphoner et prendre part à des réunions en téléconférence avec ses collègues. Son handicap auditif a donné à son équipe l’opportunité d’acquérir des compétences diverses – respect, partage, relations interpersonnelles et sens de l’écoute – toutes essentielles pour travailler chez Sanofi.

Cherry, Directeur Financier, Vaccins (Chine)

Regardez la vidéo de Yannick sur YouTube

Regardez la vidéo de Virginie sur YouTube

Regardez la vidéo de Cherry sur YouTube

Regardez la vidéo d’Israel sur YouTube

G4-DMA G4-EC8 G4-DMA G4-SO1

G4-15 G4-56

G4-11

Page 78: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Quel est l’impact du changement climatique sur la santé humaine ?

Le changement climatique est à l ’origine de canicules, de sécheresses,

d’inondations et d’ouragans qui font naître d’importants problèmes de santé

pour la population mondiale. L’élévation des températures et de l ’indice

d’humidité, par exemple, est propice aux moustiques et contribue

de ce fait à l ’expansion géographique de nombreuses maladies comme

la dengue et le paludisme. C’est pour cette raison que Sanofi a été l ’un

des sponsors officiels de la COP21 et a répondu à l ’appel à l ’action de l ’OMS

pour lutter contre les effets du changement climatique. Nous sommes

par ailleurs déterminés à sensibiliser tous les acteurs de la santé à l ’importance

de collaborer pour atténuer les conséquences du changement climatique.

Page 79: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 75

Parce que la qualité de l’environnement dans lequel nous vivons a des répercussions directes sur notre santé, Sanofi se soucie de la planète et s’attache à réduire son empreinte carbone,

à gérer ses déchets et sa consommation d’eau, et à anticiper les conséquences du changement climatique.

P L A N E T

Page 80: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

76 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

VUE D’ENSEMBLE DE NOS IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

Depuis les matières premières entrant dans la fabrication de nos produits jusqu’à leur impact potentiel en fin de vie sur la santé humaine et l’environnement, nous nous efforçons de limiter tout effet

potentiellement négatif causé par les médicaments, dispositifs médicaux et services de Sanofi. Pour cela, il importe de tenir compte de l’intégralité de leur cycle de vie et de mobiliser l’ensemble

de nos parties prenantes, dans le cadre d’une démarche efficace et holistique. À ce titre, nous avons conçu un nouveau projet mondial de grande envergure, « Planet Mobilization », pour définir la stratégie

environnementale du Groupe tout au long de sa chaîne de valeur.

IMPACTS LIÉS AU TRANSPORT

PLUS d’info : Centre de ressources

Voir les fiches d’information Planet :•Transporting medicines

PLUS d’info dans ce rapport

- Page 79, Empreinte carbone

IMPACTS LIÉS À LA PRODUCTION

PLUS d’info : Centre de ressources

Voir les fiches d’information Planet :•Protection of the atmosphere

•Circular Economy•Packaging

•Biodiversity and Biopiracy•Green Chemistry

•Soil and Groundwater Protection

PLUS d’info dans ce rapport

- Page 79, Empreinte carbone- Page 87, Gestion de l’eau

- Page 95, Gestion des déchets

IMPACTS LIÉS AUX MATIÈRES PREMIÈRES

PLUS d’info : Centre de ressources

Voir les fiches d’information Planet :•Biodiversity and Biopiracy

•Circular Economy•Green Chemistry•Implementation

of REACH Regulation

PLUS d’info dans ce rapport

- Page 87, Gestion de l’eau

Consommation d’eau• Réduction de 14,8 % de la consommation d’eau de Sanofi depuis 2010.• Score « B » obtenu au questionnaire CDP Water 2015.

Régénérationdesolvants• Taux de régénération des solvants : 65 %.• 1 000 tonnes de toluène par an (solvant utilisé par notre site de Mourenx, en France) sont retournées au fournisseur en vue de leur régénération et de leur réutilisation.

Promouvoir le transport maritime • Diminution de 24 % des émissions de CO2 entre 2010 et 2015 grâce au transport maritime. • 86 % de nos expéditions intercontinentales sont réalisées par voie maritime.

Page 81: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 77

« Planet Mobilization incarne notre volonté d’intégrer les critères environnementaux à toutes les étapes de la chaîne de valeur de nos produits. Ce projet représente une formidable opportunité d’innovation, d’optimisation et de différenciation des produits de Sanofi. »

Conscients de l’importance croissante des questions environnementales, nous avons construit une nouvelle stratégie environnementale pour la période 2016-2025 (projet « Planet Mobilization »). L’analyse de matérialité des enjeux environnementaux de Sanofi a permis de mettre en évidence trois priorités : émissions de CO2, gestion des déchets et gestion de l’eau. Celles-ci sont développées dans les pages qui suivent.

IMPACTS LIÉS À LA FIN DE VIE DES PRODUITS

PLUS d’info : Centre de ressources

Voir les fiches d’information Planet :

•Disposal of Unused Medicines and User Recommendations

PLUS d’info dans ce rapport

- Page 87, Gestion de l’eau

IMPACTS LIÉS À L’USAGE

PLUS d’info : Centre de ressources

Voir les fiches d’information Planet :•Disposal of Unused Medicines

and User Recommendations

PLUS d’info dans ce rapport

- Page 87, Gestion de l’eau

Programmes de collecte desmédicaments nonutilisésoupérimés• Plus de 11 tonnes de plastique contaminé ont été récupérées depuis la création, en 1998, du Programme de collecte des conditionnements « Ivomec© and Eprinex© 4-H BoxBack program » sur notre site Merial de Montréal (Canada).

Bonusageetéliminationdesmédicaments• Sanofi a lancé un site Web (en français) sur l’usage responsable des antibiotiques pour les professionnels de santé et les patients. • 1,1 million d’euros : contribution de Sanofi, en France en 2015, au programme DASTRI pour l’élimination adéquate des dispositifs médicaux.

IMPACTS INDIRECTSCeux sur lesquels

nous ne pouvons pas agir

IMPACTS DIRECTSCeux sur lesquels nous pouvons agir

Jean-Christophe Bligny,Vice-Président Associé, Environnement et Énergie Groupe, Sanofi

Page 82: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique
Page 83: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 79

Nos progrès

EMPREINTE CARBONE

OBJECTIFS PROGRÈS ET ACTIONS 2015 STATUT

2010-2020 : réduire de 20 % les émissions combinées de CO2 de scope 1 et 2 des sites industriels et de R&D, et des véhicules des visiteurs médicaux

En 2015, nos émissions de CO2 de scope 1 et de scope 2 ont diminué de 15,8 % par rapport à 2010. • Signature d’un nouvel accord avec Suez Environnement.• Construction d’une usine de valorisation énergétique des déchets et d’une unité de réfrigération sur le site de Sisteron.• Installation d’unités de cogénération sur les sites d’Origgio (Italie) et de Cologne (Allemagne) ainsi que d’une unité de trigénération à Scoppito (Italie). • Obtention de la certification ISO 50001 pour 15 sites et réalisation d’audits énergétiques sur 18 sites.• Déploiement d’une démarche Empreinte carbone pour le processus de fabrication de Maalox® en Italie. • Efforts d’amélioration de l’efficacité environnementale du patrimoine immobilier. • Réduction des émissions de CO2 liées au transport des médicaments, ayant abouti à une réduction de 24 % depuis 2010 pour les sites de production pharmaceutique.• Incitation à l’utilisation du covoiturage, des voitures électriques et des transports en commun auprès des collaborateurs du Groupe. • Mesures destinées à encourager le recours à des véhicules à faibles émissions de carbone par les visiteurs médicaux.• Aménagement de salles de téléprésence et de vidéoconférence.

En cours

2013 : publier les émissions de scope 3 En 2015, des données fiables et complètes sur les émissions de CO2 de scope 3 ont été publiées sur la base d’une méthodologie robuste. Les émissions de CO2 de scope 3 de Sanofi en 2015 s’élèvent à environ 9 855 000 tonnes équivalent CO2.

Réalisé

PLUS d’info dans ce rapport

- Page 24, Atténuer l’impact du changement climatique sur la santé.

Le changement climatique est une réalité qui requiert notre attention immédiate. À défaut de prendre dès maintenant les mesures qui s’imposent, les répercussions futures sur notre santé

et l’environnement seront catastrophiques. Sanofi est prête à jouer un rôle dans la lutte contre le changement climatique. Le Groupe souhaite y contribuer par diverses mesures

d’atténuation pour limiter ses émissions de CO2 et sa consommation d’énergie, et au moyen de mesures d’adaptation conçues pour atténuer les conséquences négatives du changement

climatique et ses répercussions sur la santé humaine. G4-EN19

Page 84: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

80 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

EMPREINTE CARBONE

CO2, SF6, CH4, N20, HFCs, PFCs

Achats de bienset services

Immobilisationsde biens

Achat d’électricité(Scope 2)

Activités relatives auxcombustibles et à l’énergie

Investissements

Déchets générés par les activités

Déplacementsdomicile-travail

Déplacementsprofessionnels

Transport etdistribution en amont

Transport etdistribution en aval

Utilisation des produits vendus

Traitement desproduits vendus

des produits vendus

MATIÈRES PREMIÈRES

FABRICATION

TRANSPORT

VENTES ET MARKETING

UTILISATION PAR LES PATIENTS/CONSOMMATEURS

FIN DE VIE

SCOPE 1, 2, 327,51 %

SCOPE 358,95 %

SCOPE 36,39 %

SCOPE 11,35 %

SCOPE 35,16 %

SCOPE 30,64 %

Combustion decarburant sur site

(Scope 1)

Consommation decarburant des véhiculesdes visiteurs médicaux

(scope 1)

Étapes clés de notre chaîne de valeur

SOURCES DE NOS ÉMISSIONS TOTALES DE GAZ À EFFET DE SERREG4-EN15 G4-EN16 G4-EN17

Page 85: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 81

APPROCHE STRATÉGIQUE

Puisque l’énergie représente la première source de nos émissions de CO2, nous nous efforçons d’optimiser notre consommation énergétique et de sécuriser notre approvisionnement en énergie pour l’ensemble de nos activités.Notre démarche pour une utilisation responsable de l’énergie s’appuie sur les trois axes du défi énergie/climat, traduit par le modèle E3 : énergie utilisée, énergie consommée, émissions de gaz à effet de serre. Notre stratégie énergétique est élaborée en étroite collaboration avec les direc-tions Hygiène, Sécurité et Environnement (HSE) et Achats, ainsi qu’avec des spécialistes de la ges-tion de l’énergie des Affaires Industrielles, de la R&D et d’autres unités opérationnelles. Nous consommons des sources d’énergie prêtes à l’emploi (essence pour les véhicules automo-biles, gaz naturel, etc.) ainsi que de l’énergie transformée (électricité, vapeur, etc.) nécessaires essentiellement pour : • la production des principes actifs ;• la formulation, le remplissage et le condition-nement des produits pharmaceutiques et des vaccins ;

• le chauffage et la climatisation des usines pharmaceutiques ;• le transport des médicaments ;• les déplacements professionnels des visiteurs médicaux et des autres collaborateurs.Nous avons déployé un large éventail d’initia-tives afin de promouvoir l’utilisation responsable de l’énergie, telles que :• amélioration de l’efficacité énergétique et du rendement des équipements et installations ;• recours à des sources d’énergie alternatives ; • aménagement des bâtiments et installations plus respectueux de l’environnement ;• réduction des émissions de CO2 liées au transport des médicaments ; • réduction de l’impact environnemental des déplacements professionnels et des déplace-ments domicile-travail de nos collaborateurs par la promotion des moyens de transport plus écologiques, le développement de politiques relatives aux véhicules automobiles et le recours aux technologies de téléprésence ou de vidéo-conférence pour les réunions.

FAITS MARQUANTSSachant que l’énergie, l’eau et les déchets sont des enjeux étroitement liés, nous avons créé un nouveau programme global Eau, Énergie et Déchets (EWW : Energy, Water and Waste) piloté par les Affaires Industrielles et relayé dans l’en-semble des unités opérationnelles et des sites Sanofi dans le monde. En 2015, Sanofi a pris une mesure importante en signant un accord mondial avec Suez Environ-nement visant à optimiser la performance éco-nomique et environnementale de ses sites de fabrication dans le monde. Parmi ses principaux objectifs, Suez Environnement élaborera des solu-tions sur mesure conçues pour :• améliorer l’efficacité environnementale de nos sites par l’optimisation de nos systèmes de traite-ment de l’eau et des eaux usées et la valorisation énergétique de nos déchets ; • préserver les ressources en eau, en particulier par l’optimisation de la gestion de l’eau, le traite-ment des eaux usées et le recyclage sur les sites de production, ainsi que renforcer le contrôle et le traitement des émissions (par exemple, com-posés organiques volatils, COV).

Cet accord prévoit en particulier la construction d’une usine de valorisation énergétique des déchets sur le site de Sisteron (France). Cette nou-velle unité traitera les déchets liquides (solvants et phase aqueuse), qui représentent 40 % du volume total de déchets du site de Sisteron. La vapeur produite sera utilisée pour les procédés thermiques de synthèse chimique et pour les systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (HVAC : Heat, Ventilation, Air-Conditionning) et de traitement de l’air. De nombreuses études sont en cours, et plusieurs plans d’action ont été mis en place dans le cadre de ces partenariats.

PLUS d’info dans ce rapport

- Page 87, Gestion de l’eau- Page 95, Gestion des déchets

La contribution du secteur de la santé aux émissions de gaz à effet de serre des pays de l’OCDE est comprise entre 3 et 5 %, dont deux tiers environ sont imputables à des produits de consommation (c’est-à-dire des émissions non liées à l’énergie, aux bâtiments ou au transport). Parmi ces produits, les deux tiers sont des médicaments(1). Entreprise pharmaceutique mondiale, Sanofi estime de son devoir de réduire sa propre empreinte carbone et de contribuer à la réduction substantielle de celle du secteur de la santé. Le Groupe s’est engagé à réduire de 20 % les émissions de CO2 de ses sites industriels et de R&D à l’horizon 2020, comparativement à 2010.

(1) NHS England Carbon Emissions: Carbon Footprint Report, mai 2008, p. 10.

G4-DMA

Grâce aux efforts déployés, nous avons réduit nos émissions de CO2 de scope 1 et scope 2 de 15,8 % et notre consommation énergétique de 11 % depuis 2010. La part des énergies renouvelables représente 8,4 % de la consommation énergétique totale du Groupe et est restée stable comparativement à 2014 (8 %).

AMÉLIORER L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DE NOS SITES

Collaboration avec des leaders dusecteurdel’énergie:unnouveaupartenariatstratégiqueen2015Depuis 2013 et afin d’améliorer l’efficacité éner-gétique de nos sites, la direction des Affaires Industrielles a conclu des partenariats spécifiques avec Schneider Electric et ENGIE/Cofely, en étroite collaboration avec les sites concernés et les équipes Achats et HSE.

G4-EN19

G4-EN15 G4-EN16

Page 86: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

82 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

UNITÉ DE TRIGÉNÉRATION DU SITE DE SCOPPITO (ITALIE)

9 075 MWh/an

4 269 MWh/an

6 155 MWh/an

3 476 MWh/an

4 124 MWh/an

2 887 MWh/an

Énergie électrique nette (39,50 %)

Eau surchauffée (18,58 %)

Eau chaude (26,79 %)

Pertes (15,13 %)

Énergie équivalente produite par trigénération

Eau réfrigérée

Apport total d’énergie

Apport total d’énergie22 975 MWh/an

7 411 MWh/an

Desunitésdecogénération etdetrigénérationenItalieet en Allemagne En 2015, grâce à un partenariat avec Cofely et suite à des initiatives menées en Italie – à Anagni en 2014 et à Brindisi en 2013 – nous avons investi environ 10 millions d’euros dans la construction de deux nouvelles unités de cogénération (com-binant chaleur et électricité), sur nos sites de Cologne (Allemagne) et d’Origgio (Italie). Nous construisons également une unité de trigénération sur le site de Scoppito en Italie. La trigénération désigne la production simultanée de trois formes d’énergie : électricité, eau chaude et eau froide. La nouvelle usine représente une opportunité majeure de réduction de la facture énergétique du Groupe en Italie, où il existe un écart significatif entre les tarifs de l’électricité et ceux du gaz naturel. La performance de cette nouvelle usine de trigénération devrait réduire les dépenses énergétiques du site de 36 % et ses émissions de CO2 de 12 %, ce qui renforcera sa

compétitivité et rapprochera le Groupe de ses objectifs en matière d’environnement et de pro-duction durable. La trigénération est une étape importante pour le site de Scoppito. La nouvelle unité est l’une des quatre installations en cours de construction en Italie et elle incarne la volonté du Groupe de préserver l’environnement et d’avoir un impact positif sur les communautés locales.

Unenouvelleunitéderéfrigération sur le site de SisteronDans le cadre du partenariat Sanofi-Cofely, le Groupe a entamé la mise en place d’une nou-velle unité de réfrigération centralisée sur son site de Sisteron (France) qui fait appel à des techniques de pointe. Cette nouvelle unité devrait réduire la consom-mation d’électricité de 7,6 GWh par an d’ici au deuxième semestre de 2016, soit l’équivalent d’environ 15 % de la consommation d’électricité du site.

Auditsénergétiquesetcertifications ISO 50001Pour contribuer à l’amélioration de sa perfor-mance énergétique, Sanofi a étendu son pro-gramme avec Schneider Electric – qui portait jusqu’à ce jour sur la recherche de solutions d’efficacité énergétique comme les unités de cogénération et de réfrigération – en incluant des audits de grande envergure des systèmes de management de l’énergie de ses sites.

En 2015, 18 audits énergétiques ont été réalisés dans le monde. En plus des sept sites ayant déjà obtenu la certification ISO 50001 en 2013 en Allemagne et en France, huit autres sites ont été certifiés : Compiègne (France), Le Caire (Égypte), Zenata (Maroc), Le Trait (France), Bucarest (Roumanie), Prague (République tchèque), Geel (Belgique) et Csanyikvölgy (Hongrie). Cette cer-tification atteste de l’efficacité des systèmes de management de l’énergie de nos sites.

6 300 MWh/an

CHAUDIÈRE EXISTANTE

Performance : 85 %

REFROIDISSEUR À ABSORPTION

Performance : 70 %

4 300 heures/an

TRIGÉNÉRATIONP = 1,52 MW

6 700 heures/an

EMPREINTE CARBONE

Page 87: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 83

RepèresDES DONNÉES ROBUSTES SUR LES ÉMISSIONS DE CO2 DE SCOPE 3

Grâce à une étroite collaboration entre plusieurs unités opérationnelles et fonctionnelles de Sanofi, nous sommes sur le point de publier les résultats complets de nos émissions de CO2 de scope 3 sur la base des données de 2015. Nous avons analysé et publié, avec l’aide d’un expert externe, les don-nées relatives aux 15 catégories visées par le Green-house Gas Protocol (protocole sur les gaz à effet de serre), exception faite de celles qui ne s’appliquent pas à nos activités. En 2015, les émissions totales de CO2 de scope 3 du Groupe se sont élevées à 9 854 914 tonnes équivalent de CO2.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : CO2 Emissions – Scope 3

RÉDUIRE NOTRE EMPREINTE CARBONE : L’ÉTUDE DE CAS MAALOX®

Nous avons réalisé, sur notre site de Scoppito, une analyse de l’empreinte carbone de la production des comprimés de Maalox® 400 mg distribués sur le marché italien, afin d’identifier les activités qu’il était possible de modifier dans l’optique de réduire notre consommation énergétique et nos émissions de CO2. Cette étude, menée confor-mément à la norme ISO/TS 14067, a valu à Sanofi d’obtenir une certification sur l’empreinte carbone. C’est la première fois que ce type de certification est accordée à un produit pharmaceutique, sachant qu’aucune étude comparable n’avait encore été menée dans l’industrie pharmaceu-tique. Les résultats de cette étude devraient nous permettre de réduire les coûts de production et, ainsi, d’améliorer la compétitivité du Groupe.

DES BÂTIMENTS ET INSTALLATIONS PLUS RESPECTUEUX DE L’ENVIRONNEMENT

Sanofi a adopté en 2013 une charte bâtiment responsable dans l’optique d’améliorer les perfor-mances environnementales et énergétiques de son parc immobilier. À ce jour, 15 bâtiments admi-nistratifs de R&D et de production ont obtenu la certification LEED (Leadership in Energy and Envi-ronmental Design), et quatre bâtiments adminis-tratifs en France sont certifiés HQE (Haute qualité environnementale) : le Campus Sanofi Val-de-Bièvre (CSVB), Lyon Carteret, Toulouse et La Boétie.

G4-EN17

G4-DMA G4-EN17

G4-DMA

En 2015, nous avons inauguré notre nouveau site administratif sur le Campus Sanofi Val-de-Bièvre près de Paris. Pour garantir sa haute performance énergétique dans le cadre d’une démarche écores-ponsable, la conception de ce nouveau bâtiment a pris en compte des critères bioclimatiques* (voir Repères ci-contre). Sur place, une politique éner-gétique spécifique soutient cette démarche en encourageant vivement le contrôle de la consom-mation d’énergie, des achats responsables et le remplacement de l’équipement obsolète par de l’équipement au moins aussi performant sur le plan énergétique. Le site CSVB a par ailleurs obtenu deux écolabels : • le label BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method, ou méthode d’évaluation des performances environne-mentales des bâtiments), avec un score « Very Good » ; • le label HQE, niveau « Exceptionnel ».

LIMITER LES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AU TRANSPORT DES MÉDICAMENTS Les émissions de CO2 liées au transport des médi-caments font partie des émissions de scope 3 et sont rapportées dans le tableau à la rubrique « Trans-port et distribution en aval », dans la fiche d’infor-mation Transporting medicines and vaccines (voir lien ci-dessous). En 2015, grâce à une nouvelle méthodologie développée par un expert externe, nous avons déterminé que les émissions de CO2 liées au transport des médicaments s’élevaient à 444 777 tonnes équivalent CO2 pour l’ensemble du périmètre du Groupe. Les émissions de CO2 de nos sites de fabrication se chiffrent pour leur part à 57 899 tonnes équivalent CO2 et 87 kg de CO2 par palette (chiffre stable comparativement à 2014). Ces résultats témoignent des efforts que nous n’avons cessé d’engager en vue de réduire les impacts environnementaux liés au transport de nos médicaments, comme le fait de privilégier le transport maritime pour tous les flux interconti-nentaux de produits. En 2015, la quantité de médicaments transportés par bateau a repré-senté 86 % de nos expéditions internationales, réduisant d’autant nos émissions de CO2.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Transporting Medicines and Vaccines

G4-EN17

G4-DMA G4-EN17

LE SAVIEZ-VOUS ?* Bioclimatique désigne un bâtiment dont l’implantation et la conception prennent en compte le climat et l’environnement locaux, afin de réduire les besoins en énergie pour le chauffage, le refroidissement et l’éclairage. La conception d’un bâtiment bioclimatique repose notamment sur le choix de matériaux appropriés, le recours à des techniques de circulation d’air, l’utilisation du rayonnement solaire ou de la géothermie, et la récupération des eaux de pluie.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Charte bâtiment responsable

G4-DMA G4-15

Page 88: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

84 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

EMPREINTE CARBONE

RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AUX DÉPLACEMENTS PROFESSIONNELS ET DOMICILE-TRAVAIL Les émissions de CO2 liées aux déplacements professionnels et aux trajets domicile-travail de nos collaborateurs font partie des émissions de CO2 de scope 3.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : CO2 Emissions – Scope 3

Encouragerlesdéplacementsdomicile- travailàfaibleémissiondecarbone Dans le cadre de sa volonté de réduire ses émis-sions de CO2, Sanofi a pris plusieurs mesures pour encourager ses collaborateurs à utiliser des moyens de transport à faible émission de car-bone. Ainsi, sur le Campus Sanofi Val-de-Bièvre, des bus électriques font la navette entre le site et la station de métro voisine. Nos collaborateurs sont par ailleurs vivement incités à emprunter les transports en commun. Le site est de plus équipé d’un local pour les vélos et d’un espace réservé aux véhicules électriques. Pour promouvoir le covoiturage, une application mobile baptisée « Smart Autostop » permet de mettre en relation des passagers et des conducteurs pour les déplacements domicile-travail.

FlottedevéhiculesdesvisiteursmédicauxDans l’optique de ramener les émissions de CO2 de notre flotte de véhicules dans la limite de 120 g de CO2/km, Sanofi a débuté le renouvellement progressif de son parc automobile en 2015 au profit de véhicules plus performants sur le plan de la consommation et de l’efficacité énergétiques. Pour l’heure, environ 57,2 % des véhicules de notre flotte sont conformes à cette limite, y compris les véhicules à deux roues dans plusieurs pays d’Asie (Inde, Indonésie, Vietnam, etc.). Ces résultats ont été obtenus en partie grâce aux techniques « d’écoconduite » dont nous avons fait la promo-tion auprès de nos filiales et qui ont contribué à limiter la consommation de carburant. Les techniques d’écoconduite font partie de la for-mation à la sécurité routière de 57 % des pays dans lesquels nous sommes implantés (y com-pris l’Australie, le Brésil, l’Égypte et la France). Sanofi continue de promouvoir l’utilisation de véhicules à faibles émissions de carbone et possède aujourd’hui près de 3 000 véhicules bas carbone dans le monde : 1 713 fonctionnent

au biocarburant (essentiellement au Brésil), 1 159 sont des voitures hybrides (essentiellement au Japon) et 12 sont entièrement électriques.

PromotiondesréunionsvirtuellesEn 2015, Sanofi a poursuivi l’installation d’équipe-ments de téléprésence et de vidéo-télé-conférence haute définition (HD VTC) sur plusieurs de ses sites. De nouvelles salles de téléprésence ont été aménagées en France sur le Campus Val-de-Bièvre, à Lyon Carteret et Marcy l’Étoile, ainsi qu’à Singapour. Vingt-deux salles de télé-présence sont en cours d’aménagement. De plus, 76 salles HD VTC ont été aménagées en 2015, ce qui porte le nombre total de salles équi-pées à 452. Les réunions virtuelles permettent d’éviter le recours au déplacement des colla-borateurs, et donc de réduire sensiblement les émissions de CO2 liées aux déplacements pro-fessionnels.

ÉMISSIONS DE CO2 DE SCOPE 1 ET 2 (EN TEQ CO2)

145 788 149 626 149 046

631 006 625 806 610 239

478 998 454 227 464 199

2013 2014 2015

Véhicules des visiteurs médicaux (estimation) Production d’électricité et de vapeur (émissions de CO2 indirectes – scope 2)

Combustibles fossiles (émissions de CO2 directes – scope 1)

Repères

G4-DMA G4-EN17

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : CO2 Emissions – Scope 3

• Fiche d’information : Transporting Medicines and Vaccines

•Charte bâtiment responsable

•PolitiqueHSE

• Fiche d’information : HSE Management System

• Fiche d’information : Circular Economy

G4-DMA G4-EN17

G4-DMA G4-EN17

G4-DMA G4-15

G4-15 G4-56

G4-56 G4-DMA G4-SO1

G4-DMA G4-EN23 G4-EN25 G4-EN27

G4-EN15 G4-EN16

Page 89: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 85

CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE (EN GJ) DU GROUPE (À L’EXCLUSION DE L’ÉNERGIE UTILISÉE PAR LES VÉHICULES AUTOMOBILES)

KG DE CO2 ÉMIS PAR PALETTE TRANSPORTÉE (POUR LES SITES DE FABRICATION PHARMACEUTIQUE)

G4-EN17

99

87

17 653 077 17 342 779

2015

G4-EN15

• 8,4 % de la consommation énergétique totale du Groupe provient d’énergies renouvelables. • 73,7 % des véhicules du Groupe émettent moins de 120 g de CO2/km, conformément à la limite fixée par le Groupe.

• 86 % des expéditions intercontinentales sont réalisées par voie maritime.• En 2015, les émissions liées au transport des médicaments se sont établies à 444 777 tonnes équivalent CO2.

88

16 998 198

2014

Transport et distribution

en amont2,7 %

Traitement des produits vendus0,2 %

ÉMISSIONS DE CO2 DE SCOPE 3 (À L’EXCLUSION DES ACHATS DE BIENS ET SERVICES)

TOTAL = 3 780 082 TEQ CO2

ÉMISSIONS DE CO2 DE SCOPE 3 (Y COMPRIS ACHATS DE BIENS ET SERVICES)

TOTAL = 9 854 914 TEQ CO2

Achats de biens et services61,6 %

Activités relatives aux combustibles

et à l’énergie6,9 %

Investissements6,5 %

Utilisation des produits vendus

5,6 %

Immobilisations de biens

4,6 %

Déchets générés par les activités

4,5 %

Transport et distribution en aval

4,5 %

Déplacements professionnels

1 %

Déplacements domicile-travail1 %

Traitement de fin de vie des produits vendus0,9 %

Investissements16,9 %

Utilisation des produits vendus14,7 %

Immobilisations de biens12 %

Transport et distribution

en aval11,8 %

Déchets générés par les activités

11,8 %

Transport et distribution

en amont7 %

Déplacements professionnels

2,7 %

Déplacements domicile-travail

2,7 %

Activités relatives aux combustibles et à l’énergie18,1 %

Traitement de fin de vie des produits vendus1,9 %

Traitement des produits vendus0,4 %

2013 201520142013

ÉMISSIONS DE CO2 DE SCOPE 3G4-EN17

Page 90: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique
Page 91: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 87

L’eau intervient dans de nombreuses phases de production, et Sanofi est conscient de la difficulté que peut poser la baisse de disponibilité de cette ressource vitale.

Le Groupe s’attache à prévenir la présence de produits pharmaceutiques dans le milieu aquatique. La présence de tels résidus dans l’environnement peut être liée aux effluents

rejetés par les sites de fabrication, à la consommation et l’excrétion de médicaments par les patients et, enfin, à l’élimination inappropriée des médicaments

non utilisés et périmés.

Nos progrès

GESTION DE L’EAU

OBJECTIFS PROGRÈS ET ACTIONS 2015 STATUT

RÉDUIRE NOTRE CONSOMMATION D’EAU

2010-2020 : réduire de 25 % la consommation d’eau

• En 2015, nous avons réduit de 14,8 % notre consommation d’eau comparativement à 2010 (année de référence).

En cours

ÉVALUER L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES EFFLUENTS DE NOS SITES DE FABRICATION

D’ici à 2015 : mettre en œuvre un plan d’évaluation des effluents dans 100 % des sites chimie(1) sur une sélection de 30 principes actifs pharmaceutiques

• Analyse complète des effluents de 100 % des sites chimie(1) qui fabriquent les 30 principes actifs pharmaceutiques sélectionnés.

Réalisé

D’ici à 2015 : définir les valeurs cibles environnementales des 30 principes actifs pharmaceutiques sélectionnés

• Valeur cible environnementale définie pour 100 % des principes actifs identifiés dans les effluents de nos sites chimie à ce jour.

Réalisé

Mettre en œuvre un plan d’évaluation des effluents des installations de fabrication des formes galéniques

• Début de la mise en œuvre d’un programme d’évaluation des effluents pour une première série de cinq installations.

En cours

MESURER L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL POTENTIEL DE NOS MÉDICAMENTS

Réaliser de façon volontaire des évaluations de risque et de danger environnementaux des principes actifs des médicaments déjà commercialisés

• À ce jour, 42 principes actifs entrant dans la fabrication de médicaments commercialisés ont été évalués de manière volontaire.

En cours

CONTRIBUER À LA RECHERCHE SUR LES PRODUITS PHARMACEUTIQUES DANS L’ENVIRONNEMENT

Développer et partager nos connaissances sur les produits pharmaceutiques dans l’environnement

• Cofinancement d’un projet de recherche mené par l’Université de Montpellier (France) sur une nouvelle méthode d’étude des impacts environnementaux des produits pharmaceutiques.• Partenariat avec l’Université Paris-Sud pour une étude sur la gestion de la question des produits pharmaceutiques dans l’environnement par les établissements de santé français.

En cours

ENCOURAGER LE BON USAGE DES MÉDICAMENTS

Soutenir des programmes ciblés de collecte des médicaments non utilisés et périmés

• Contribution à la mise en place de programmes de collecte dans 13 pays à ce jour.• Soutien du premier programme de collecte au Japon et lancement d’un programme de recyclage des contenants vides d’antiparasitaires sur le site Merial au Canada.

En cours

Développer des programmes de promotion du bon usage des médicaments

• Lancement d’une plateforme pour les professionnels de santé et les patients sur l’utilisation responsable des antibiotiques.

En cours

(1) Sites chimie : sites industriels sur lesquels Sanofi produit les principes actifs des médicaments commercialisés par le Groupe ou par des tiers.

G4-DMA G4-EN8 G4-EN9 G4-EN22 G4-EN27

Page 92: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

88 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

GESTION DE L’EAU

APPROCHE STRATÉGIQUE

CONTRIBUER À PRÉSERVER LA QUALITÉ DE L’EAU Nous nous efforçons de limiter toute contamina-tion des ressources en eau en mettant en œuvre une stratégie efficace de gestion des rejets d’eaux usées, qui contiennent également des principes actifs pharmaceutiques inhérents à nos activités. Nous encourageons par ailleurs l’élimination appropriée des médicaments non utilisés et périmés par les patients.

Gestion responsable des rejets d’eauxuséesLes eaux usées industrielles rejetées sous forme d’effluents liquides contiennent des résidus phar-maceutiques provenant :• des sites de production de principes actifs ;• des sites de production de médicamentset de vaccins ;• des laboratoires de R&D et des sites pilotes.Chaque site conçoit son propre programme de gestion des effluents, basé sur des analysesd’impact environnemental et sur les exigenceslégales et réglementaires applicables. Ces pro-grammes prévoient l’identification des polluants potentiels et la mise en place de méthodes de traitement, de suivi et de contrôle de ces pol-luants. Sanofi se concentre également sur l’amé-lioration des installations de traitement et la mise en œuvre de contrôles qualité systématiquesdes effluents afin de contribuer à préserver laqualité des eaux de surface et d’empêcher lapollution des sols et des nappes phréatiques.La gestion des effluents d’eaux usées est intégrée à la politique HSE de Sanofi et relève de sonsystème de management HSE.

Laqualitédel’eaupeutêtreimpactée parlaprésencedesubstances pharmaceutiquesdansl’environnementGrâce aux remarquables progrès des méthodes analytiques, il est aujourd’hui possible de déce-ler la présence d’un nombre croissant de subs-tances pharmaceutiques dans l’environnement. Selon les substances et les milieux considérés, ces résidus peuvent être présents à des concen-trations très faibles, de l’ordre du nanogramme ou du microgramme par litre. Une importante étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a conclu qu’aux niveaux d’exposition actuels dans l’eau potable, le risque pour la santé humaine est très peu probable(1). Il est cependant nécessaire de mener des recherches plus appro-fondies sur l’impact potentiel des associations de

(1) « Des enquêtes ciblées menées au Royaume-Uni,aux États-Unis et en Australie ont permis d’établirque les produits pharmaceutiques sont fortementprésents dans l’eau potable à des concentrationsinférieures de plusieurs degrés de magnitude(généralement plus de 1 000 fois plus faibles)à la dose thérapeutique minimale et largementinférieures à la dose journalière acceptable. Cesmarges de sécurité substantielles pour chaqueproduit considéré permettent de penser que deseffets néfastes notables sur la santé humaine sontextrêmement improbables aux niveaux actuelsd’exposition dans l’eau potable. » Conclusionsdu rapport de l’OMS de 2012 sur les produitspharmaceutiques dans l’eau potable.

Repères

« En ce qui concerne l’eau, le secteur consomme relativement peu de ressources en termes de quantité utilisée, mais étant donné le profil des molécules, très actives par définition, l’enjeu qualitatif est majeur, notamment en ce qui concerne les impacts en aval sur les écosystèmes, avec la problématique des micropolluants. »

Professeur Suren Erkman, Responsable du groupe Écologie industrielle, Institut des dynamiques de la surface terrestre, faculté des géosciences et de l’environnement, Université de Lausanne (Suisse)

Sanofi s’engage à gérer l’eau de manière responsable pour préserver la santé des individus et des populations. Son approche proactive, qui couvre l’intégralité du cycle de vie de ses produits, cherche à réduire l’empreinte eau du Groupe, tout en limitant les risques potentiels liés aux résidus pharmaceutiques dans l’environnement. La gestion responsable des ressources en eau concerne plusieurs aspects essentiels de nos activités : le droit à l’exploitation, la poursuite de nos opérations ainsi que nos relations avec les parties prenantes.

RÉDUIRE NOTRE CONSOMMATION D’EAUSanofi utilise de l’eau dans plusieurs procédés industriels – dans les systèmes de refroidisse-ment au cours de la fabrication, pour la fermen-tation et la fabrication des vaccins, mais aussi pour les activités de production et de nettoyage sur les sites de fabrication, pour des raisons cru-ciales de qualité. Outre les opérations de refroi-dissement, les activités qui contribuent majori-tairement à notre consommation d’eau sont essentiellement concentrées sur nos sites chimie et biochimie. La décision d’utiliser de l’eau pour le refroidissement, afin d’éviter en particulier de consommer trop d’énergie, est toujours prise en tenant compte des ressources locales en eau, de l’absence d’impact sur l’environnement et de l’avis de la population locale, moyennant les autorisations réglementaires. Afin de respecter nos engagements et de dimi-nuer notre consommation d’eau de 25 % entre 2010 et 2020, nous avons engagé plusieurs ini-tiatives. Nous avons notamment demandé à nos sites de mettre en place et d’évaluer de manière systématique les mesures prises dans les domaines où l’eau pourrait être économi-sée. Par ailleurs, nous accordons une attention particulière aux sites implantés dans des zones de stress hydrique et de pénuries potentielles d’eau afin de définir des plans d’action spéci-fiques pour réduire notre consommation et développer différentes méthodes de gestion des risques correspondants.

G4-DMA

Page 93: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 89

produits pharmaceutiques, métabolites et autres substances chimiques pouvant être présents dans l’environnement à de faibles concentrations, pour mieux appréhender leurs effets potentiels à long terme sur l’environnement et la santé humaine.

Commentlessubstancespharmaceutiquespeuvent-elles se retrouver dans l’eau potable ? Les substances pharmaceutiques à l’état de traces peuvent se retrouver dans l’environnement par des voies diverses. Après absorption ou administration, les médicaments sont excrétés par les patients sous forme inchangée ou sous forme de métabolites après leur transformation par l’organisme et peuvent se retrouver dans le milieu naturel via les égouts et les stations d’épuration. Il existe également d’autres sources d’émissions, comme les émissions des usines de production de médicaments, ou l’élimination inappropriée des médicaments non utilisés (par exemple, rejet direct à l’égout des médicaments non utilisés par un patient).

Position de Sanofi sur les produits pharmaceutiquesdansl’environnementAu vu des préoccupations croissantes que sus-cite la présence de produits pharmaceutiques dans l’environnement et des connaissances limi-

tées sur cette question, Sanofi a élaboré une approche polyvalente conforme à la politique et aux exigences en matière de santé, sécurité et environnement du Groupe. Cette approche revient : • à analyser les effluents d’eaux usées provenant de nos sites de fabrication et à évaluer leurimpact sur l’environnement ; • à utiliser des technologies de pointe pour le trai-tement des effluents d’eaux usées provenant denos sites ; • à contribuer aux recherches scientifiques dansce domaine ;• à approfondir notre connaissance des impacts environnementaux de nos produits grâce à laconduite d’évaluations des risques et des dan-gers environnementaux ;• à encourager et promouvoir le bon usage desmédicaments ; • à contribuer à des programmes ciblés de collecte et d’élimination des médicaments nonutilisés.Aujourd’hui, un nombre croissant de produits de Sanofi, qu’ils soient commercialisés ou en déve-loppement, sont produits au moyen de biotech-nologies, telles que les protéines thérapeutiques. Il est peu probable que ces produits aient uneffet environnemental significatif, ils seraient

CONTRIBUER À PRÉSERVER LA QUALITÉ DE L’EAU Nous nous efforçons de limiter toute contamina-tion des ressources en eau en mettant en œuvreune stratégie efficace de gestion des rejetsd’eaux usées, qui contiennent également desprincipes actifs pharmaceutiques inhérents ànos activités. Nous encourageons par ailleursl’élimination appropriée des médicaments nonutilisés et périmés par les patients.

Gestion responsable des rejetsd’eaux uséesLes eaux usées industrielles rejetées sous forme d’effluents liquides contiennent des résidus phar-maceutiques provenant :• des sites de production de principes actifs ;• des sites de production de médicamentset de vaccins ;• des laboratoires de R&D et des sites pilotes.Chaque site conçoit son propre programme degestion des effluents, basé sur des analysesd’impact environnemental et sur les exigenceslégales et réglementaires applicables. Ces pro-grammes prévoient l’identification des polluantspotentiels et la mise en place de méthodes de traitement, de suivi et de contrôle de ces pol-luants. Sanofi se concentre également sur l’amé-lioration des installations de traitement et la miseen œuvre de contrôles qualité systématiquesdes effluents afin de contribuer à préserver laqualité des eaux de surface et d’empêcher la pollution des sols et des nappes phréatiques.La gestion des effluents d’eaux usées est intégréeà la politique HSE de Sanofi et relève de sonsystème de management HSE.

La qualité de l’eau peut être impactéepar la présence de substancespharmaceutiques dans l’environnementGrâce aux remarquables progrès des méthodesanalytiques, il est aujourd’hui possible de déce-ler la présence d’un nombre croissant de subs-tances pharmaceutiques dans l’environnement.Selon les substances et les milieux considérés, ces résidus peuvent être présents à des concen-trations très faibles, de l’ordre du nanogramme ou du microgramme par litre. Une importante étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a conclu qu’aux niveaux d’expositionactuels dans l’eau potable, le risque pour la santéhumaine est très peu probable(1). Il est cependantnécessaire de mener des recherches plus appro-fondies sur l’impact potentiel des associations de

(1) « Des enquêtes ciblées menées au Royaume-Uni,aux États-Unis et en Australie ont permis d’établir que les produits pharmaceutiques sont fortement présents dans l’eau potable à des concentrations inférieures de plusieurs degrés de magnitude (généralement plus de 1 000 fois plus faibles) à la dose thérapeutique minimale et largement inférieures à la dose journalière acceptable. Ces marges de sécurité substantielles pour chaque produit considéré permettent de penser que des effets néfastes notables sur la santé humaine sont extrêmement improbables aux niveaux actuels d’exposition dans l’eau potable. » Conclusions du rapport de l’OMS de 2012 sur les produits pharmaceutiques dans l’eau potable.

MÉDICAMENTS NON UTILISÉS

COLLECTE

DÉCHETS INCINÉRATION

DÉCHARGE AGRÉÉE

PATIENT

SITEPHARMACEUTIQUE

DÉCHETSBIOLOGIQUES

STATION PUBLIQUE DETRAITEMENT DES EAUX USÉES

HYDROSYSTÈMENATUREL

TRAITEMENTDE L’EAU POTABLE

EAU POTABLE

TRAITEMENT DES REJETSD’EFFLUENTS

SOURCES VOIES DE DIFFUSION

PRINCIPALES SOURCES ET VOIES DE DIFFUSION DES RÉSIDUS PHARMACEUTIQUES DANS L’ENVIRONNEMENT G4-56 G4-DMA G4-SO1

potentiellement moins nocifs pour l’environne-ment après leur utilisation par les patients.

PLUS d’info dans ce rapport

- Page 95, Gestion des déchets

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Disposal of UnusedMedicines and User Recommendations

• Prise de position : Biodiversity and biopiracy

• Fiche d’information : Biodiversity and biopiracy

• RSEGuidebiodiversité

•Fiche d’information : Green Chemistry

• Fiche d’information : Implementation ofREACH regulation

• Fiche d’information : Soil and GroundWater Protection

• Fiche d’information : HSE ManagementSystem

•PolitiqueHSE

• Brochure Les droits humains dans nosactivités

G4-EN27

G4-DMA G4-56

G4-DMA G4-EN26

G4-15 G4-56

G4-EN27

G4-EN26

G4-15 G4-56

G4-15 G4-DMA G4-HR11

Page 94: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

90 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

RÉDUIRE NOTRE CONSOMMATION D’EAU En 2015, nous avons réduit notre consommation d’eau de 14,8 % par rapport à 2010 (année de référence), grâce à des initiatives ciblées de réduction de la consommation dans l’ensemble de nos activités, y compris au moyen de pro-grammes d’économie et de recyclage. Le prélèvement en eau du Groupe a augmenté de 8,8 % entre 2014 et 2015. Cette hausse cor-respond principalement à une augmentation des besoins en eau du site d’Elbeuf (France) pour le refroidissement des procédés de fermentation. Ce refroidissement est opéré par une boucle ouverte, agréée par les autorités, de sorte que l’eau prélevée est restituée dans le milieu, ce qui limite l’impact sur les masses d’eau. Plusieurs initiatives centrées sur la consommation d’eau ont été organisées par les sites de Sanofi en 2015, dans le cadre de notre approche glo-bale en matière de gestion de l’eau.

Toronto:unestratégieholistique deréductiondelaconsommationd’eauLe campus Sanofi Pasteur de Toronto au Canada s’étend sur près de 23 hectares et héberge 35 bâtiments dédiés à la fabrication de vaccins, aux activités de R&D et à l’administration. Ce site emploie près de 1 900 collaborateurs et sous-traitants. En 2010, sa consommation d’eau (1,4 million de m3) a été bien supérieure à celle des autres sites de taille comparable. En consé-quence, l’équipe énergie du site, constituée de spécialistes HSE, de l’ingénierie et de la mainte-nance, a élaboré une stratégie holistique de réduction de la consommation d’eau. Un audit a été réalisé en 2014 pour obtenir une cartogra-phie complète de l’utilisation d’eau par bâtiment, et ces résultats ont été combinés aux données sur les taux de consommation d’autres utilités, comme la vapeur et l’électricité. En 2015, une analyse plus approfondie a porté sur les facteurs à l’origine de cette forte consommation d’eau et a permis d’identifier les moyens de l’optimiser et de la réduire, y compris par son recyclage. Les résultats ont mis en évidence la nécessité d’optimiser les stratégies de refroidissement d’eau et d’envisager le recours à d’autres sources d’énergie.

Centre de R&D de Francfort : passage à un systèmederefroidissementencircuitferméNos installations de R&D à Francfort en Allemagne ont besoin d’eau pour leurs opérations de

refroidissement et, en particulier, pour la clima-tisation. Jusqu’à récemment, le refroidissement reposait sur un système en circuit ouvert relati-vement vétuste raccordé au Main, le fleuve voisin. En 2015, le site a opté pour un système en circuit fermé pour deux de ses bâtiments de R&D. Cette amélioration devrait permettre de réduire de 50 % la consommation annuelle d’eau du centre de R&D et de générer des éco-nomies opérationnelles.

Zonesàrisquehydrique:lessites deSanofidansleszonesdestresshydriqueetdepénuried’eauDans le cadre de sa stratégie mondiale de ges-tion de l’eau, Sanofi accorde une attention par-ticulière aux sites se trouvant dans des zones de stress hydrique et de pénurie d’eau, et s’efforce de développer, pour ces zones, des plans d’actions afin de réduire sa consommation d’eau et de prévenir tout risque potentiel. Depuis 2014, le Groupe a revu et affiné son approche sur les sites potentiellement sensibles à la ressource en eau en prenant en compte, d’une part, le volume absolu en eau prélevée par le site et, d’autre part, les conditions absolues de stress hydrique et de raréfaction relative de l’eau affectant localement le site. En 2015, nous avons terminé notre analyse avec l’aide d’un consultant externe et classé nos sites dans trois catégories en termes de risque d’approvision-nement en eau : • sites où les risques potentiels d’approvisionne-ment en eau sont très faibles (ou non existants) ; • sites où les risques potentiels d’approvisionne-ment en eau sont élevés (13 sites), comptant pour 20,5 % des prélèvements d’eau du Groupe ; • sites où des études plus approfondies sont nécessaires pour déterminer leur éventuelle exposition à des risques d’approvisionnement (13 sites), représentant 7,4 % des prélèvements d’eau du Groupe.

FAITS MARQUANTS

Nous avons également demandé aux sites dont la consommation annuelle d’eau est supérieure à 1 million de m3 de déterminer s’ils peuvent ou non connaître un risque de pénurie d’eau, eu égard à la situation régionale. Ce cas de figure concerne trois sites supplémentaires, qui repré-sentent 24 % des prélèvements d’eau de Sanofi. Un programme de travail de quatre ans a été élaboré en 2015 pour les 29 sites impactés. Les installations exposées à un risque potentiel élevé (conformément à la description ci-dessus) sont tenues de définir un plan de réduction de leur consommation d’eau, assorti d’objectifs perti-nents et de mesures de suivi appropriées. En 2015, des études et actions ont été lancées sur des sites situés dans des zones exposées à un risque potentiel de pénurie d’eau, notamment au Brésil, en France, en Inde et en Italie.

GESTION DE L’EAU

G4-EN8 G4-EN9

Page 95: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 91

sence de substances pharmaceutiques actives dans les effluents. Le Groupe cherche aussi à limiter les rejets d’effluents en amont des usines de traitement en les réduisant à la source (c’est-à-dire à la sortie de l’usine). Un bon exemple de cette stratégie est le projet « furosémide » de notre site chimie de Francfort en Allemagne, qui rejette ses eaux usées dans une usine de traite-ment indépendante. Le site a mis en place un processus de filtration pour éliminer le furosémide de ses effluents. Le processus a été optimisé pour extraire et récupérer le furosémide des solutions de rinçage du filtrat. Cette technique a réduit de plus de 90 % la présence de furosé-mide dans les eaux usées. Le projet a atteint son objectif initial de limiter le rejet d’effluents en amont de l’usine de traitement.

Améliorerlesconnaissances surnosproduitsgrâceàdesévaluationsdesrisquesenvironnementauxL’engagement de Sanofi en faveur de la pré-vention des risques environnementaux est une composante majeure de ses politiques RSE et HSE. Sous le patronage de notre comité d’experts interne Ecoval, nous avons mis en place une gouvernance solide en matière d’évaluation environnementale de nos produits. Le comité coordonne aussi les évaluations des risques environnementaux réalisées pour tout nouveau médicament mis sur le marché, conformément aux réglementations applicables aux États-Unis, en Europe et dans d’autres pays. Il supervise également les évaluations environnementales volontaires des principes actifs entrant dans la fabrication des produits de Sanofi déjà com-mercialisés.À ce jour, des évaluations environnementales volontaires ont été réalisées pour 42 molécules de Sanofi. Ces molécules sont sélectionnées sur la base de plusieurs critères, dont leur devenir environnemental et leur écotoxicité.

Contribuerauxrecherchesscientifiquesgrâce à des collaborations avec lesuniversitésPour faire progresser les connaissances sur les impacts potentiels de nos produits, nous avons noué des collaborations de recherche avec des universités et nous coopérons étroitement avec des associations pharmaceutiques. Nous parta-geons également ces connaissances avec d’autres parties prenantes, selon les besoins.En 2015, nous avons noué une nouvelle collabo-

GESTION DES REJETS D’EAUX USÉES

Les valeurs de la demande chimique en oxygène (DCO) se rapportent à la teneur finale de l’eau en polluants après diverses étapes de traitement. Grâce à l’évaluation des meilleures techniques à appliquer pour maintenir la conformité des installations de traitement réalisée par nos experts, la demande chimique en oxygène a diminué de 1,5 % entre 2014 et 2015, malgré les augmentations de production.En fonction de leurs activités de production et des infrastructures disponibles, les sites de Sanofi rejettent leurs effluents aqueux vers les stations d’épuration (STEP) municipales ou les traitent sur place avant de les rejeter dans le milieu naturel. La plupart de nos sites chimie disposent de leurs propres infrastructures de traitement des eaux usées, car de telles activités nécessitent des solutions techniques spécifiques. Les sites chimie sans infrastructure de traitement propre sont reliés à une usine de traitement des eaux usées com-mune à plusieurs entreprises, ou à celle d’une grande ville. La plupart de nos sites ayant d’autres types d’activités sont généralement connectés à une station d’épuration située dans une ville voisine, qui peut en général traiter les faibles charges et flux d’effluents. Certains possèdent toutefois leurs propres infrastructures, quand il n’existe aucune usine de traitement municipale à proximité.

Analysedeseffluentsd’eauxusées des sites de SanofiUn programme de détection et de quantification des substances pharmaceutiques présentes dans les eaux usées provenant de nos usines de trai-tement a été mis en place dans huit de nos sites chimie(1). Dans le cadre de ce programme, nous avons établi une valeur cible pour les principes actifs pharmaceutiques présents dans les effluents. En plus des analyses chimiques, des outils de biosurveillance ont été expérimentés et inclus dans le programme.

G4-EN22

(1) Sites chimie : sites industriels sur lesquels Sanofi produit les principes actifs des médicaments commercialisés par le Groupe ou par des tiers.

Sur la base de leurs impacts potentiels sur l’envi-ronnement (tonnage, toxicité, bioaccumulation et persistance), nous avons identifié 30 molécules dans notre portefeuille, dont nous avons com-mencé à quantifier la présence à l’état de traces dans les effluents d’eaux usées. Des méthodes analytiques spécifiques ont été élaborées par le Laboratoire de développement chimique et biotechnologique de Sanofi, et appliquées aux effluents d’eaux usées. Situé à Aramon (France), ce laboratoire de référence interne pour l’analyse des effluents des sites industriels a obtenu la certification NF EN ISO/CEI 17025. À ce jour, 100 % des produits présélectionnés, quantifiés dans les effluents, disposent d’une valeur cible environ-nementale. D’autres études des effets et du devenir environnemental ont été réalisées lorsque les données disponibles en matière d’écotoxicité n’étaient pas suffisantes.Conformément à ces valeurs cibles, des mesures de réduction des émissions ont été mises en œuvre chaque fois que cela a été jugé nécessaire. Nous avons également mis en place un nouveau programme pour nos sites de fabrication phar-maceutique dans le but de caractériser les rejets de principes actifs par ces sites et d’évaluer les risques environnementaux correspondants. Suite à un exercice de priorisation réalisé en 2015, un premier groupe de cinq sites en Europe et en Inde mettront en œuvre ce programme pilote en 2016 et en 2017. Il sera ensuite déployé gra-duellement dans d’autres sites au cours des années à venir.

Limiter les rejets de substances médicamenteusesauniveaudessites de fabrication

Sanofi s’engage à rendre ses procédés de fabri-cation toujours plus sûrs et plus écologiques, en mettant en œuvre les meilleures pratiques. Les effluents d’origine industrielle (eaux usées) sont traités dans les infrastructures de traitement de nos sites et/ou les stations d’épuration munici-pales, conformément aux autorisations d’exploi-tation. Le choix et les capacités des techniques de traitement des effluents sont adaptés aux spécificités des sites. Si cela s’avère utile et per-tinent, des traitements complémentaires spéci-fiques peuvent être appliqués soit au niveau de l’atelier de fabrication, soit sur le lieu d’évacua-tion du site. Sanofi investit dans des technologies pour améliorer les performances des usines de traitement des eaux usées et minimiser la pré-

G4-EN27

Page 96: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

92 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

GESTION DE L’EAU

42 MOLÉCULES ont fait l’objet d’une évaluation volontaire des risques environnementaux par Sanofi.

100 % DE NOS SITES CHIMIE ont évalué leurs effluents à la recherche de 30 molécules présélectionnées.

Repères

G4-EN8 G4-EN9 G4-EN22

2013 2014 2015 2013 2014 20152013 2014 2015

74,0 %

PRÉLÈVEMENT D’EAU DU GROUPE (EN MILLION DE M3) REJETS DES EFFLUENTS DANS L’EAU(après traiement) (en tonnes)

DEMANDECHIMIQUE EN OXYGÈNE

CONSOMMATION D’EAU PAR ACTIVITÉ EN 2015CONSOMMATION TOTALED’EAU DE SANOFI

EAU DE SURFACE

EAU MUNICIPALE

EAU DES NAPPESPHRÉATIQUES

)

16,0 14,3 15,0

8,9 9,0 9,3

21,0 21,2 24,1

11,7 %

6,4 %

3,8 %

2,3 %

1,8 %

2 896 2 8532 58045,9 44,5 48,4

FABRICATIONCHIMIQUE(13 SITES)

FABRICATIONPHARMACEUTIQUE(Y COMPRIS PRODUITSBIOPHARMACEUTIQUES) (75 SITES)

FABRICATIONDE VACCINS(13 SITES)

R&D (9 SITES)

GENZYME (9 SITES)

MERIAL (24 SITES)EN M

ILLI

ON

DE

MÈT

RES

CU

BES

(M3

LA GESTION DE L’EAU CHEZ SANOFI

Page 97: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 93

ration scientifique avec l’Université de Montpellier en France, dans le cadre d’un projet scientifique de trois ans utilisant des outils de biologie molé-culaire pour caractériser la réponse biologique d’organismes aquatiques exposés aux substances pharmaceutiques. Par ailleurs, Sanofi s’est associée au Groupe Santé Publique et Environnement de l’Université Paris-Sud afin de réaliser une étude préliminaire de la ges-tion de la question des produits pharmaceutiques dans l’environnement par les établissements de santé français. Différents établissements de santé en France ont participé à cette étude qui devrait servir de base à une future collaboration entre Sanofi, et les différentes parties prenantes concer-nées, pour élaborer collectivement des solutions aux enjeux que soulèvent les produits pharma-ceutiques dans l’environnement.

UsageresponsabledesantibiotiquesLes médicaments ne sont pas des produits de consommation ordinaires. L’ensemble des acteurs de la chaîne de soins (professionnels de santé, autorités publiques, patients, grand public) doivent disposer des éléments d’information nécessaires au bon usage des médicaments, afin de garantir leur sûreté et leur efficacité.Chaque année en France, près de 160 000 per-sonnes contractent des infections causées par des bactéries multirésistantes aux antibiotiques. Parmi ces patients, 12 500(1) décèdent d’une infection bactérienne multirésistante. Entre 30 et 50 % des ordonnances d’antibiotiques en France sont inappropriées(2), ce qui exacerbe l’émer-gence de bactéries résistantes. La consomma-tion massive et, parfois, l’usage injustifié d’anti-biotiques pendant plusieurs dizaines d’années ont contribué à cette situation. De plus, les anti-biotiques sont l’objet de préoccupations crois-santes en raison de leur impact potentiel sur la santé humaine et l’environnement. Cet impact doit être étudié et évalué. Sanofi s’engage à promouvoir la prescription responsable d’antibiotiques et soutient à cet effet les profes-sionnels de santé et les patients grâce à un site Web sur l’usage approprié des antibiotiques : www.antibio-responsable.fr

(1) Propositions du groupe de travail spécial pour la préservation des antibiotiques, Jean Carlet, Pierre Le Coz – Juin 2015.(2) CMIT. Bon usage des anti-infectieux en ville et à l’hôpital. In E.PILLY: Vivactis Plus Ed; 2014, pp. 597-602. (en français).

national de clubs pour sensibiliser les jeunes à la conservation des ressources naturelles et à la pro-tection de l’environnement) pour chaque étiquette découpée sur le conditionnement du produit et retournée à l’entreprise. Les bidons sont ensuite collectés, déchiquetés et utilisés par un fabricant canadien pour la confection de piquets de clôture en plastique utilisés sur les exploitations agricoles au Canada. Depuis l’introduction de ce pro-gramme, 11 tonnes de plastique ont été collectées. Ce programme écologique encourage l’élimina-tion appropriée des produits de santé animale tout en soutenant les activités des clubs. Il a permis de verser plus de 100 000 dollars US aux Clubs 4H locaux depuis sa création en 1998.

PLUS d’info en ligne

• Chapitre4duDocumentderéférence 2015–Section4.2.3–Informations environnementales(3.C–Pollutionet gestiondesdéchets)

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Disposal of Unused Medicines and User Recommendations

PLUS d’info en ligne

•medsdisposal.eu

ProgrammedecollectedesmédicamentsnonutilisésAfin de protéger les écosystèmes locaux, nous apportons notre soutien à des programmes ciblés de collecte des médicaments non utilisés et nous informons les consommateurs sur leur élimination en toute sécurité. Sanofi soutient des programmes de ce type en Belgique, au Brésil, en Colombie, en France, au Japon, au Mexique, au Portugal, en Arabie saoudite, en Espagne, à Taïwan, en Amérique du Nord et au Venezuela. Au Japon, les règlements visant à empêcher le rejet de médicaments dans l’environnement sont encore en phase préparatoire, et les dispositifs de collecte reposent sur une base volontaire. Notre filiale a pris les devants en introduisant en 2014 le premier programme de collecte de médicaments non utilisés et périmés, destiné aux adhérents de la mutuelle de santé de Sanofi (SHIS, Sanofi Health Insurance Society). Les familles des collaborateurs retournent désormais leurs médicaments non utilisés par courrier à notre partenaire, Shiraishi Yakuhin K.K., qui contrôle leur élimination en toute sécurité. Au cours de la première année, 60 % des collaborateurs ont participé à ce programme. En 2015, la filiale a organisé des initiatives pour sensi-biliser à cette question. Des brochures sur les pro-duits pharmaceutiques dans l’environnement ont été envoyées à l’ensemble des adhérents de la SHIS, et des sessions d’information ont été organi-sées par un animateur externe au siège adminis-tratif de Sanofi au Japon. Un autre exemple concerne les conditionnements des médicaments. Ils peuvent parfois contenir des résidus de médicaments et représenter par consé-quent une source de diffusion de substances pharmaceutiques dans l’environnement s’ils ne sont pas collectés et éliminés correctement. Pour promouvoir le recyclage, le site canadien de Merial, leader des solutions antiparasitaires pour le bétail, a lancé un programme de recyclage baptisé 4-H BoxBack. Cette initiative vise à encou-rager les éleveurs à retourner les bidons vides et nettoyés d’Ivomec® et d’Eprinex®dans le cadre d’un protocole spécifique. Merial verse ensuite un don de 10 dollars US au Club 4H local (un réseau

G4-EN27

Page 98: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique
Page 99: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 95

Les déchets ont un impact considérable sur l’environnement et sont à l’origine de pollution et d’émissions de gaz à effet de serre qui contribuent au changement climatique

et à l’épuisement des ressources. La gestion des déchets industriels est un poste de dépenses important pour nos activités et exerce un effet non négligeable sur l’environnement, dans la mesure où ils doivent être collectés, triés et transportés avant d’être traités.

Une gestion appropriée des déchets incluant la réutilisation, le recyclage et la valorisation énergétique est essentielle pour optimiser l’efficacité des ressources.

GESTION DES DÉCHETS

Nos flux de déchets directs incluent générale-ment :• les déchets dangereux (y compris les solvants), les résidus solides et liquides issus principalement de la synthèse chimique des principes pharma-ceutiques actifs et d’autres activités de produc-tion et de recherche ; • les déchets non dangereux générés par la production (industrielle) et les activités adminis-tratives.L’un de nos flux de déchets indirects provient des médicaments non utilisés et périmés qui contiennent des principes actifs pharmaceu-tiques pouvant avoir un impact sur l’environne-ment. Chaque site de Sanofi gère ses déchets en se conformant à la hiérarchie suivante : • réduction de la production de déchets à la source ;• réutilisation, recyclage et récupération sur site ou envoi en filière de recyclage auprès de sous-traitants sélectionnés et validés ;• incinération, de préférence avec valorisation énergétique ; • envoi des déchets en filière d’enfouissement en dernier ressort, en veillant à ce que la zone

APPROCHE STRATÉGIQUE

G4-DMA G4-EN27 G4-EN28G4-EN23

Sanofi adopte une approche plurielle en matière de gestion des déchets, conçue pour limiter les quantités de déchets générés par ses activités et pour encourager leur tri, leur réutilisation et leur recyclage appropriés, afin de minimiser l’extraction de ressources naturelles supplémentaires. Le Groupe juge importants les efforts visant à réduire les impacts des déchets sur l’environnement et la santé et à améliorer l’utilisation efficace des ressources.

G4-DMA

d’enfouissement soit correctement réglementée et contrôlée. Les filières d’enfouissement utilisées pour les déchets dangereux sont auditées annuellement et celles utilisées pour les déchets non dangereux tous les trois ans. Notre programme de gestion des déchets inclut des procédures permettant de caractériser les déchets générés en fonction des procédés et de les identifier clairement, de les collecter, les trier, les stocker, les transporter et les traiter en fonction de leurs caractéristiques. En outre, le Groupe conserve tous les documents relatifs à la gestion des déchets en vue d’assurer leur traçabilité jusqu’au traitement final. Avant de solliciter les services d’un nouveau sous-traitant, Sanofi met en place un accord d’achat pré-voyant des contrôles préliminaires afin de s’assurer qu’il possède les qualifications et compétences nécessaires pour le type de déchets à traiter.

PLUS d’info : Centre de ressources

•PolitiqueHSE

• Fiched’information:Système de management HSE

OPTIMISER L’UTILISATION DE SOLVANTS POUR UNE MEILLEURE GESTION DES DÉCHETS Les solvants que nous utilisons à différentes étapes de la fabrication de nos produits peuvent générer à la fois des émissions de composés organiques volatils (COV) et des déchets dan-gereux. Sanofi a développé des outils et des indicateurs de performance pour optimiser l’uti-lisation des solvants dans ses procédés indus-triels (synthèse chimique, équipements de net-toyage, etc.) et pour minimiser leur impact environnemental. Il est essentiel de faire les bons choix en amont du processus de développe-ment des produits, car il est souvent difficile de les modifier par la suite. Pour aider nos équipes à prendre des décisions au jour le jour, nous avons actualisé nos normes internes en 2013

G4-15 G4-56

G4-56 G4-DMA G4-SO1

dans le but de les amener à choisir les solvants les plus appropriés : • choix des solvants les moins toxiques ; • réduction des quantités de solvants utilisés ; • promotion de l’utilisation de solvants recyclés chaque fois que cela est possible.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Green Chemistry

• Fiche d’information : Protection of the atmosphere

AMÉRIQUE DU NORD : BÉNÉFICES D’UNE GESTION RATIONALISÉE DES DÉCHETSEn Amérique du Nord, Sanofi a rationalisé la ges-tion des déchets de l’ensemble de ses sites aux États-Unis, au Canada et à Porto Rico, et de ses activités (Merial, Genzyme, Chattem, Pasteur et Sanofi) en la confiant à deux fournisseurs seule-ment, l’un pour les déchets dangereux et l’autre pour les déchets non dangereux. Seul le site de Northpoint Lynwood échappe à cette règle, en raison des difficultés que soulevaient un change-ment de fournisseur et l’absence de bénéfices majeurs.Ce programme inclut, entre autres, le transport, le stockage, le traitement, la réutilisation, le recy-clage, la valorisation et/ou l’élimination de tous les sous-produits générés par Sanofi. La consolidation de nos critères en matière de déchets et la standardisation des pratiques cor-respondantes en Amérique du Nord devraient se solder par des économies globales de 1 million de dollars US sur trois ans et par la réduction de 30 % des déchets éliminés en décharges agréées à partir de 2014. Ces mesures aideront le Groupe à atteindre ses objectifs grâce à l’harmonisation des bonnes pratiques en matière de gestion des déchets, à la diminution de la production de déchets, à l’optimisation de leur réutilisation et de leur recyclage, à la récupération des matériaux, à la valorisation énergétique des déchets après leur recyclage et à la diminution de la quantité de déchets éliminés en décharges agréées.

G4-EN27

G4-EN20 G4-EN21

Page 100: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

96 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

GESTION DES DÉCHETS

LA GESTION DES DÉCHETS CHEZ SANOFI

L’augmentation des déchets dangereux (+ 38,5 %) observée entre 2013 et 2015 pourrait être imputable à la hausse de la production de boues sur le site d’Elbeuf dont l’activité s’est intensifiée et pour lequel la gestion de la station de traitement des boues, préalablement mutualisée avec d’autres entreprises, a été entièrement reprise par le site. Les variations observées sur d’autres sites sont essentiellement liées à des hausses de production (Allemagne, Italie) ou à des opérations ponctuelles (France, Brésil). Ces déchets sont généralement incinérés avec un taux de valorisation de 41 %. Les déchets dangereux éliminés en centre d’enfouissement technique représentent 1,9 % de la quantité globale de déchets dangereux émise par le Groupe. Cette filière n’est utilisée qu’en dernier recours, lorsque des infrastructures locales de traitement par incinération ne sont pas disponibles. La quantité de déchets non dangereux générée en 2015 a progressé de 33,5 % par rapport à 2013. Néanmoins, au cours de la même période, le taux de recyclage est passé à 48 %, conformément à notre stratégie, centrée sur le recyclage, chaque fois que cela est possible.

TOTAL DES DÉCHETS DANGEREUX TOTAL DES DÉCHETS NON DANGEREUX

2013 2014 2015

TON

NES

Recyclés Incinérés (sans valorisation thermique) Mise en décharge agréée

2013 2014 2015

134 100 135 909

185 719

108 344

142 089 144 643

TON

NES

29,9 %

25,7 %

42,8 %

1,9 %

22,5 %

23,7 %

51,5 %

2,2 %

22,3 %

19 %

56,8 %

1,9 %

16,6 %

63,7 %

1,9 %

17,8 %

11,4 %

73,1 %

1,3 %

14,2 %

13,3 %

70,6 %

1,6 %

14,6 %

Incinérés (avec valorisation thermique)

Repères

« Sanofi parviendra à l’excellence environnementale si elle parvient à gérer ses activités selon les principes de l’économie circulaire : en ciblant la boucle la plus fermée possible, sachant que le secteur pharmaceutique est confronté à des enjeux difficiles et que la possibilité d’un modèle d’activité en boucle complètement fermée est encore lointaine. »

« L’approche du cycle de vie est intéressante. Plus de 90 % des déchets de médicaments sont produits à l’étape de leur consommation. Sanofi doit définir les actions qu’il est possible d’engager pour atténuer ces impacts. Il s’agit là d’un défi très ambitieux. »

G4-EN23 G4-EN25

Julia Vol,Directrice Générale, World Watch Institute Europe

NOS RÉSULTATS EN 2015

G4-EN23 G4-EN25

LE SAVIEZ-VOUS ? L’utilisation efficace de ressources revient à faire plus avec moins. Ce concept vise à optimiser les procédés tout en limitant la consommation d’énergie, d’eau et de matières premières, et la production de déchets afin de contribuer à la réduction de l’empreinte environnementale.

Dans chacune de ses installations, Sanofi surveille le recyclage des différentes catégories de déchets – des solvants aux batteries, en passant par le papier, le plastique, les cartouches d’encre, les déchets biologiques, etc. Nous avons ainsi développé une politique d’impression pour promouvoir une gestion responsable de l’impression dans nos activités administratives.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Office printing

•Fiche d’information : Packaging

G4-EN27 G4-EN28

Page 101: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 97

VERS UNE ÉCONOMIE CIRCULAIRE L’économie circulaire consiste, entre autres, à envisager différemment le développement de solutions pour la gestion de certains types de déchets. Dans certains cas, nous récupérons les sous-produits ou les déchets issus de la synthèse chimique dans des boucles courtes, voire très courtes. Les déchets récupérés peuvent être retransformés en matières premières ou réutilisés comme produits chimiques. Dans d’autres cas et pour d’autres besoins de production, des pro-grammes de récupération spécifiques sont mis en place sur différents sites de Sanofi. En voici quelques exemples :

Régénérationetrécupération• Sur le site d’Aramon (France), l’épuration des fumées des incinérateurs permet de récupérer l’acide chlorhydrique (2 m3/h) qui est ensuite uti-lisé pour neutraliser les effluents liquides de son usine de traitement des eaux usées. • Sur le site de Mourenx (France), le toluène est fourni par une usine voisine et utilisé comme sol-vant. Mille tonnes de toluène sont retournées chaque année au fournisseur pour être régéné-rées et réutilisées. • Au deuxième semestre de 2014, le site de Sanofi à Francfort (Allemagne) a commencé à réutiliser les plateaux en polystyrène des car-touches d’insuline, employés au cours de la pro-duction, plutôt que de les jeter après un usage unique. Depuis son introduction, cette mesure a permis de réduire de 38 % la quantité de déchets. Combiné à l’augmentation de la pro-duction, cela représente une réduction globale de 16 % de la production de déchets. Desprogrammesdetraitementdesdéchetssur mesure• Le site d’Aramon (France) extrait des dérivés de l’opium de végétaux et produit chaque année plus de 10 000 tonnes de déchets orga-niques, qui sont ensuite utilisées par des installa-tions voisines pour produire du compost pour les agriculteurs locaux. • Le site de Ploërmel (France) se spécialise dans la production d’héparines (anticoagulant injec-table) fabriquées à partir de muqueuses intesti-nales de porcs obtenues en France (principale-ment dans les abattoirs bretons voisins). Après le processus d’extraction, les résidus sont utilisés pour produire du méthane, qui est ensuite utilisé pour la production d’énergie.

G4-EN27 G4-EN28

OPTIMISER LES MATÉRIAUX DES PLAQUETTES THERMOFORMÉESPour réduire la production de déchets à la source, nous cherchons à optimiser l’utilisation des pla-quettes thermoformées en PVC/aluminium et aluminium/aluminium employées pour le condi-tionnement de plusieurs de nos produits. Cette initiative d’optimisation concerne 46 sites de production de Sanofi. Nous réalisons des études pour réduire le format des conditionnements afin de diminuer la consommation de carton, de PVC et d’aluminium. Cette démarche d’optimisation passe également par l’augmentation du nombre de boîtes par palette transportée et l’optimisation du chargement des camions, des barges et des autres moyens de transport. Nous réalisons également des analyses du cycle de vie des conditionnements au moyen d’un logiciel conçu spécialement à cet effet. Un tiers évalue ensuite les résultats de ces analyses pour quantifier l’impact environnemental de nos maté-riaux de conditionnement.

PLUS d’info : Centre de ressources

•Fiche d’information : Packaging

•Fiche d’information : Circular economy

G4-DMA G4-EN23 G4-EN25 G4-EN27

G4-EN27 G4-EN28

G4-EN20 G4-EN21

SOUTIEN AU PROGRAMME DE COLLECTE DES MÉDICAMENTSLes médicaments non utilisés qui sont éliminés de manière inappropriée peuvent se retrouver dans l’environnement. Sanofi estime qu’il est de sa responsabilité de contribuer à la protection des ressources naturelles et des écosystèmes locaux et d’apporter son soutien à des pro-grammes locaux ciblés de collecte des médi-caments non utilisés. Le Groupe encourage le recours à l’incinération plutôt qu’à l’enfouissement pour l’élimination de ses produits. Sanofi apporte son soutien aux programmes de collecte dans de nombreux pays et publie des recommanda-tions à destination des consommateurs sur l’éli-mination des médicaments non utilisés.

PLUS d’info : Centre de ressources

• Fiche d’information : Green Chemistry

•Fiche d’information : Packaging

• Fiche d’information : Protection of the Atmosphere

• Fiche d’information : Disposal of Unused Medicines and User Recommendations

PLUS d’info dans ce rapport

- Page 87, Gestion de l’eau

G4-EN27

G4-EN27

Page 102: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

NOTRE PERFORMANCE RSEL’engagement de Sanofi en matière de responsabilité sociale de l’entreprise n’est pas une abstraction. Il repose sur une stratégie concrète, mesurée à l’aune de critères rigoureux. Nous utilisons une large palette d’indicateurs pour évaluer en continu la performance des quatre axes autour desquels s’ar ticule notre démarche RSE : Patient, Ethics, People et Planet.

Page 103: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 99

NOS INDICATEURS

Définition GRI 4Loi

Grenelle IIUnité

de mesure 2013 2014 2015

PATIENT Accès aux soins

Nombre total de programmes d’accès à la santé en cours (dans le monde)

G4-SO1 G4-SO2

Nombre 261 303 283*

Estimation du nombre de bénéficiaires de ces programmes et notamment :

G4-SO1 G4-SO2

Nombre 177 274 753 190 013 914 325 308 554*

- nombre de professionnels de santé formés G4-SO1 G4-SO2

Nombre 163 505 273 283 569 75*

- nombre de personnes ciblées par les campagnes de sensibilisation

G4-SO1 G4-SO2

Nombre 79 148 558 100 101 301 268 791 753*

- nombre de patients ayant reçu un diagnostic, un vaccin ou un traitement

G4-SO1 G4-SO2

Nombre 97 963 690 89 639 330 55 947 050*

Innovation

Recherche et Développement (dans le portefeuille Sanofi)

Nombre de projets de nouvelles entités moléculaires (NEM) et candidats-vaccins en cours de développement clinique

Nombre 49 43 46

Nombre de projets de NEM ou candidats-vaccins en cours d’étude de phase III ou soumis aux autorités de santé en vue de l’obtention éventuelle de leur autorisation de mise sur le marché

Nombre 12 14 14

Part approximative de projets issus de collaborations et de partenariats

% 50 50 50

Qualité et sécurité des produits

Nombre d’audits qualité internes Nombre 235 236 249*

Taux de lots rappelés pour des raisons de qualité (nombre de lots de produits commerciaux rappelés au cours d’une année donnée rapporté au nombre total de lots de produits commerciaux libérés au cours de la même année exprimé en pourcentage)

% – < 0,1 < 0,34 [1]

Lutte contre la contrefaçon

Nombre de saisies Nombre 10 100 000 9 600 000 20 700 000

Nombre de sites Web fermés Nombre 13 700 11 800 2 410

Nombre d’arrestations ou de personnes faisant l’objet d’une enquête

Nombre 213 434 156

Nombre de produits enregistrés par les équipes du Laboratoire central anti-contrefaçon de Sanofi depuis 2008 afin de détecter les cas de contrefaçon

Nombre – 30 000 > 30 000

Nombre de personnes formées par Sanofi à la lutte contre la contrefaçon

Nombre 17 000 20 000 15 000

- Nombre de salariés Nombre 9 000 12 700 15 000

- Agents du secteur de la santé publique des douanes et de la police partout dans le monde

Nombre 8 000 7 300 0 [2]

* Les indicateurs suivis d’un astérisque (*) ont fait l’objet de vérifications approfondies par l’un des commissaires aux comptes, lui permettant d’exprimer une assurance spécifique sur ces informations dans le cadre de l’examen du présent rapport RSE 2015. Le rapport d’assurance, détaillant les travaux effectués ainsi que les commentaires et conclusions, est disponible à la fin de ce rapport.

[1] Le taux de lots rappelés en 2015 a été supérieur au taux de 2014 (moins de 0,1 %) en raison en particulier du rappel de tous les lots d’Auvi-Q®/Allerject® en Amérique du Nord.[2] L’accent a été mis sur la sensibilisation, en interne, de la force de vente et des représentants de la qualité et de la chaîne d’approvisionnement à la détection des actes malveillants à l’égard des produits (vol, contrefaçon, détournement) et à la mise en place de mesures d’atténuation dans le cadre du programme de sécurité globale des produits.

Page 104: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

100 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

NOTRE PERFORMANCE RSE

Définition GRI 4Loi

Grenelle IIUnité

de mesure 2013 2014 2015

ETHICS

Droits humains

Salariés formés aux droits de l’homme depuis 2010 [3] G4-EC9 3.E Nombre 84 104 147

Risques liés aux fournisseurs

Nombre de fournisseurs dont la performance RSE a été évaluée

G4-EN32 G4-LA14 G4-HR10 G4-SO9

3.C, 3.E Nombre 188 128 190*

Nombre de fournisseurs évalués répondant à nos exigences RSE

G4-EN32 G4-LA14 G4-HR10 G4-SO9

3.C, 3.E Nombre 103 64 115*

% de fournisseurs évalués répondant à nos exigences RSE

G4-EN32 G4-LA14 G4-HR10 G4-SO9

3.C, 3.E % 55 50 61*

Nombre d’acheteurs formés à la plateforme d’achats responsables

G4-HR2 3.C, 3.E Nombre 106 120 153*

Corruption

Nombre total de personnes formées par des modules de formation en ligne [4]

G4-SO4 3.D Nombre 97 000 [5] 96 663 [6] 96 663 [7]

Essais cliniques

Nombretotald’essaiscliniques G4-PR1/G4-PR2 Nombre 271 227 197

Activité Pharmacie Nombre 200 171 150*

Activité Vaccins [8] Nombre 71 56 47

Nombre de sujets inclus G4-PR1/G4-PR2 Nombre 62 022 62 627 [9] 38 663

Activité Pharmacie Nombre 38 960 26 906 [9] 25 064*

Activité Vaccins [8] Nombre 23 062 35 721 13 599

[3] Cumulatif 2009-2015.

* Les indicateurs suivis d’un astérisque (*) ont fait l’objet de vérifications approfondies par l’un des commissaires aux comptes, lui permettant d’exprimer une assurance spécifique sur ces informations dans le cadre de l’examen du présent rapport RSE 2015. Le rapport d’assurance, détaillant les travaux effectués ainsi que les commentaires et conclusions, est disponible à la fin de ce rapport.

[4] La formation au code d’éthique comprend une section sur la corruption. Cumulatif depuis 2011.[5] Cumulatif 2011-2013.[6] Cumulatif 2013-2014.[7] Cumulatif 2013-2015. La campagne globale a pris fin en 2014 : seules les nouvelles recrues et collaborateurs ponctuels sont désormais formés.[8] Inclut uniquement les essais cliniques dont Sanofi Pasteur était le principal sponsor.[9] Exclusion faite de Genzyme.

Définition GRI 4Loi

Grenelle IIUnité

de mesure 2013 2014 2015

PEOPLEEffectifs

Effectifs inscrits [10] On désigne par effectifs inscrits tous les collaborateurs liés à Sanofi par un contrat, y compris les stagiaires et apprentis

G4-10 G4-LA1

1.A Nombre 112 128 113 496 115 631*

Temps partiel G4-10/G4-LA1 1.B Nombre 4 510 4 522 4 429

Intérimaires G4-10/G4-LA1 1.B Nombre 5 448 5 951 5 725

Répartition des effectifs inscrits par catégorie de contrat

Contrats permanents G4-10/G4-LA1 1.B % 90,0 89,1 89,2

Contrats temporaires G4-10/G4-LA1 1.B % 10,0 10,9 10,8

[10] Les effectifs totaux contribuant à l’activité de Sanofi s’établissent à 123 500 en 2015. Ce chiffre inclut les effectifs inscrits, les intérimaires et les visiteurs médicaux externes tiers.

Page 105: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 101

Définition GRI 4Loi

Grenelle IIUnité

de mesure 2013 2014 2015

Répartition des effectifs inscrits par zone géographique

Europe G4-10/G4-LA1 1.A % 48,1 47,0 47,0

dont France G4-10/G4-LA1 1.A % 24,6 23,7 23,7

Amérique du Nord G4-10/G4-LA1 1.A % 16,8 16,4 16,7

Autres pays G4-10/G4-LA1 1.A % 35,2 36,6 36,3

Répartition des effectifs inscrits par fonction

Force de vente G4-10/G4-LA1 % 29,9 30,1 29,5

R&D G4-10/G4-LA1 % 14,9 14,3 14,1

Production G4-10/G4-LA1 % 39,2 39,1 39,6

Marketing et fonctions Support G4-10/G4-LA1 % 16,0 16,5 16,8

Répartition des effectifs inscrits par activité

Activité Pharmacie G4-10/G4-LA1 % 82,8 82,3 81,2

Vaccins G4-10/G4-LA1 % 11,6 12,3 13,1

Santé Animale G4-10/G4-LA1 % 5,6 5,4 5,7

Nouvelles embauches/départs

Nombre total d’embauches G4-10/G4-LA1 1.A Nombre 13 145 15 915 15 856*

Nombre total de départs G4-10/G4-LA1 1.A Nombre 14 191 14 769 14 070*

Démissions G4-10/G4-LA1 1.A % 40 41 46

Licenciements G4-10/G4-LA1 1.A % 26 30 31

Fin de CDD G4-10/G4-LA1 1.A % 17 19 19

Retraite G4-10/G4-LA1 1.A % 5 5 5

Formation

Nombre total d’heures de formation dans les 5 pays représentant 59 % des salariés du Groupe [11]

Nombre total d’heures de formation, Allemagne G4-LA9 Nombre N/A 321 327 314 094*

Nombre total d’heures de formation, Brésil G4-LA9 Nombre N/A 132 930 159 158*

Nombre total d’heures de formation, Chine G4-LA9 Nombre N/A 258 195 368 254

Nombre total d’heures de formation, États-Unis G4-LA9 Nombre N/A 125 700 721 262

Nombre total d’heures de formation, France G4-LA9 Nombre 591 931 423 130 554 739*

Pourcentage de salariés ayant bénéficié d’au moins une séance de formation pendant l’année, France

G4-LA9 % 82 74 82

Formation du personnel, France G4-LA9 Nombre 22 540 19 962 22 357

Nombre moyen d’heures de formation par salarié par an, France

G4-LA9 1.E  Heures 26,3 21,2 24,8

Absentéisme [12]

Nombre de jours d’absence, France G4-LA6 1.B Nombre 278 969 255 029 248 465

Maladies (France) G4-LA6 1.B Nombre 214 777 197 917 190 135

Accidents du travail et de trajet (France) G4-LA6 1.B Nombre 10 368 10 213 9 498

Maternité et/ou paternité (France) G4-LA6 1.B Nombre 53 824 46 899 48 832

Nombre de jours d’absence, Allemagne G4-LA6 1.B Nombre N/A 89 157 124 020

Maladies (Allemagne) G4-LA6 1.B Nombre N/A 81 024 114 840

Accidents du travail et de trajet (Allemagne) G4-LA6 1.B Nombre N/A 678 915

Maternité et/ou paternité (Allemagne) G4-LA6 1.B Nombre N/A 7 455 8 265

* Les indicateurs suivis d’un astérisque (*) ont fait l’objet de vérifications approfondies par l’un des commissaires aux comptes, lui permettant d’exprimer une assurance spécifique sur ces informations dans le cadre de l’examen du présent rapport RSE 2015. Le rapport d’assurance, détaillant les travaux effectués ainsi que les commentaires et conclusions, est disponible à la fin de ce rapport.

[11] Ces données correspondent aux entités de Sanofi dans cinq pays (Brésil, Chine, France, Allemagne, États-Unis). Au Brésil, les données excluent Merial. Pour plus d’informations, se reporter au Document de référence 2015, page 362.[12] Les jours d’absentéisme correspondent à la durée des absences, en jours ouvrés, enregistrée par chaque système de ressources humaines des cinq principaux pays (France, Allemagne, États-Unis, Brésil et Chine), conformément aux réglementations locales. Ainsi, la durée d’absence à partir de laquelle les salariés ne sont plus considérés comme absents mais inactifs varie d’un pays à l’autre. Ces données tiennent compte des entités Sanofi dans chacun des cinq pays. Les salariés compris dans le périmètre sont les employés permanents travaillant activement pour toutes les activités dans un pays donné (à l’exclusion des travailleurs temporaires, des stagiaires, des apprentis, des emplois d’été et des employés inactifs). Les données sur l’absentéisme ne comprennent pas les absences autorisées par l’entreprise : congés payés, jours fériés, congé sans solde, congé parental, congé sabbatique, congé pour création d’entreprise, absence pour événement familial, préavis non effectué. Pour plus d’informations, voir Document de référence 2015, page 358.

Page 106: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

102 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

NOTRE PERFORMANCE RSE

Définition GRI 4Loi

Grenelle IIUnité

de mesure 2013 2014 2015

Nombre de jours d’absence, Brésil G4-LA6 1.B Nombre N/A 34 904 56 301

Maladies (Brésil) G4-LA6 1.B Nombre N/A 21 935 36 580

Accidents du travail et de trajet (Brésil) G4-LA6 1.B Nombre N/A 729 1 685

Maternité et/ou paternité (Brésil) G4-LA6 1.B Nombre N/A 12 240 18 036

Nombre de jours d’absence, Chine G4-LA6 1.B Nombre N/A 39 536 28 657

Maladies (Chine) G4-LA6 1.B Nombre N/A 8 767 8 669

Accidents du travail et de trajet (Chine) G4-LA6 1.B Nombre N/A 151 25

Maternité et/ou paternité (Chine) G4-LA6 1.B Nombre N/A 30 618 19 963

Nombre de jours d’absence, États-Unis G4-LA6 1.B Nombre N/A 36 523 38 713

Maladies (États-Unis) G4-LA6 1.B Nombre N/A 32 433 34 270

Accidents du travail et de trajet (États-Unis) G4-LA6 1.B Nombre N/A 269 197

Maternité et/ou paternité (États-Unis) G4-LA6 1.B Nombre N/A 3 821 4 246

Santé et sécurité au travail

Taux de fréquence des accidents avec arrêt de travail (TF-AAA) [13]

TF-AAA Monde G4-LA6 1.D Nombre 1,6 1,9 1,7*

TF-AAA France G4-LA6 1.D Nombre 2,9 4,2 3,7*

TF-AAA des intérimaires G4-LA6 1.D Nombre 1,2 1,6 1,7

TF-AAA des entreprises extérieures G4-LA6 1.D Nombre 2,8 3,0 2,7*

TF-AAA par fonction

Recherche et Développement G4-LA6 1.D Nombre 1,1 1,7 1,4

Affaires Industrielles G4-LA6 1.D Nombre 1,4 1,9 1,5

Opérations Globales G4-LA6 1.D Nombre 1,6 1,6 1,5

Vaccins G4-LA6 1.D Nombre 2,1 3,2 2,7

Fonctions Support G4-LA6 1.D Nombre 0,7 0,8 1,7

Genzyme G4-LA6 1.D Nombre 1,4 1,3 1,3

Merial G4-LA6 1.D Nombre 2,2 3,1 3,0

Taux de fréquence total des accidents déclarés (TF-AD) dans le monde (salariés de Sanofi) [14]

G4-LA6 1.D Nombre 2,9 3,1 2,8*

Accidents de la route

Nombre d’accidents de la route G4-LA6 1.D Nombre 4 931 4 194 4 095

Nombre total de véhicules des visiteurs médicaux G4-LA6 1.D Nombre 24 266 24 436 24 767

- dont nombre total de motos G4-LA6 1.D Nombre 3 837 4 101 4 437

Pourcentage d’accidents de la route G4-LA6 1.D % 20,3 17,2 16,5

TF-AAA consécutifs à un accident de la route G4-LA6 1.D Nombre 1,2 1,1 1,2

Décès G4-LA6 1.D Nombre 0 1 1

[13] Le taux de fréquence des accidents avec arrêt de travail (TF-AAA) correspond au nombre d’accidents avec arrêt de travail survenus au cours d’une période de 12 mois, rapportés à un million d’heures travaillées. Pour le personnel sédentaire, les accidents de trajet domicile-lieu de travail ne sont pas pris en compte dans cet indicateur. En revanche, ils sont comptabilisés pour les visiteurs médicaux selon les règles de reporting. Les taux de fréquence ont été ajustés en 2015 en fonction des facteurs suivants : suppression des accidents rejetés par les autorités de réglementation, incorporation des accidents rapportés tardivement et prise en compte de l’évolution du périmètre de reporting.

* Les indicateurs suivis d’un astérisque (*) ont fait l’objet de vérifications approfondies par l’un des commissaires aux comptes, lui permettant d’exprimer une assurance spécifique sur ces informations dans le cadre de l’examen du présent rapport RSE 2015. Le rapport d’assurance, détaillant les travaux effectués ainsi que les commentaires et conclusions, est disponible à la fin de ce rapport.

[14] Le taux de fréquence total des accidents déclarés (TF-AD) correspond au nombre d’accidents avec et sans arrêt de travail survenus au cours d’une période de 12 mois, rapportés à un million d’heures travaillées. Les accidents sans arrêt de travail obéissent à certains critères de gravité définis par le Groupe pour les distinguer des accidents n’ayant nécessité que des premiers secours qui ne sont pas comptabilisés comme des accidents à déclarer. Les taux de fréquence des années antérieures ont été ajustés en fonction des mêmes facteurs que ceux indiqués dans la définition précédente.

Page 107: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 103

Définition GRI 4Loi

Grenelle IIUnité

de mesure 2013 2014 2015

Nombre total de maladies professionnelles reconnues [15]

Répartition des maladies professionnelles reconnues par catégorie

G4-LA6 1.D  Nombre 38 44 14

Maladies causées par un agent chimique (nombre total)

G4-LA6 1.D Nombre 6 1 0

- maladies respiratoires G4-LA6 1.D Nombre 2 1 0

- maladies de la peau G4-LA6 1.D Nombre 1 0 0

- cancer ou hémopathies malignes G4-LA6 1.D Nombre 3 0 0

- autres maladies causées par un agent chimique G4-LA6 1.D Nombre 0 0 0

Maladies causées par un agent physique (nombre total)

G4-LA6 1.D Nombre 32 40 12

- affection d’un membre supérieur [16] G4-LA6 1.D Nombre 27 40 11

- affection du cou, du dos ou d’un membre inférieur [16] G4-LA6 1.D Nombre 4 0 0

- trouble auditif G4-LA6 1.D Nombre 1 0 0

- autres maladies causées par un agent physique G4-LA6 1.D Nombre 0 0 1

Maladies causées par un agent biologique G4-LA6 1.D Nombre 0 3 2

Autres (dont dépression nerveuse et trouble de l’anxiété)

G4-LA6 1.D Nombre 0 0 0

Dialogue social

Pourcentage de salariés couverts par une convention collective [17]

Allemagne G4-11 1.C % N/A 62 62

Brésil G4-11 1.C % N/A 100 100

Chine G4-11 1.C % N/A 10 20

France G4-11 1.C % N/A 100 100

Diversité

Taux de féminisation des effectifs G4-LA12 1.A % 45 45 46

Managers [18] G4-LA12 % 39 40 40

Comité exécutif G4-LA12 % 17 18 14

Conseil d’administration G4-LA12 % 25 33 36

Répartition des effectifs inscrits par tranche d’âge

Moins de 21 ans G4-LA12 1.A % 0,3 0,3 0,3

21 à 30 ans G4-LA12 1.A % 18,1 18,8 18,4

31 à 40 ans G4-LA12 1.A % 33,1 32,6 32,4

41 à 50 ans G4-LA12 1.A % 30,1 29,8 29,5

51 à 60 ans G4-LA12 1.A % 16,8 16,8 17,6

Plus de 60 ans G4-LA12 1.A % 1,7 1,7 1,8

[15] Les maladies professionnelles présentées se rapportent aux cas reconnus par les autorités réglementaires chaque année. Les chiffres de 2013 et 2014 ont été actualisés à la lumière des dossiers reçus après le 31 décembre de chacune de ces années.[16] Troubles musculosquelettiques.[17] Les négociations collectives correspondent à celles signées par l’organisation elle-même ou par les organisations d’employeurs dont elle fait partie. Pour plus d’informations, se reporter au Document de référence 2015, page 359.[18] On entend par « manager » toute personne qui compte un ou plusieurs subordonnés directs.

Page 108: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

104 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

NOTRE PERFORMANCE RSE

Définition GRI 4Loi

Grenelle IIUnité

de mesure 2013 2014 2015

Répartition des effectifs inscrits, dans le monde, en fonction de leurs années d’ancienneté

> 35 ans G4-LA12 % 1,5 1,3 1,4

31 à 35 ans G4-LA12 % 3,0 2,9 2,9

26 à 30 ans G4-LA12 % 4,4 4,4 4,8

21 à 25 ans G4-LA12 % 7,9 7,4 6,7

16 à 20 ans G4-LA12 % 8,6 8,8 9,0

11 à 15 ans G4-LA12 % 15,1 14,6 14,0

6 à 10 ans G4-LA12 % 21,6 21,3 20,1

1 à 5 ans G4-LA12 % 27,9 27,0 29,3

< 1 an G4-LA12 % 10,1 12,2 11,8

Nombre de salariés en situation de handicap G4-LA12 Nombre 2 058 2 038 2 252

Définition GRI 4Loi

Grenelle IIUnité

de mesure 2013 2014 2015

PLANET

Matières premières

Solvants mis en œuvre G4-EN1 2.C Tonnes 169 234 178 483 190 016*

- dont régénérés (en %) G4-EN2 2.B, 2.C % 60 65,45 65,32

Énergie

Consommation totale d’énergie [19] G4-EN3 2.C GJ 17 653 077 16 998 198 17 342 779*

- Gaz naturel/gaz de pétrole liquéfié G4-EN3 2.C GJ 8 639 273 8 516 725 8 707 641

- Électricité G4-EN3 2.C GJ 6 906 563 6 764 148 6 840 753

- Hydrocarbures liquides (combustibles) G4-EN3 2.C GJ 465 531 264 259 288 097

- Charbon G4-EN3 2.C GJ 58 018 64 476 38 700

- Autres (vapeur, fluides caloporteurs, etc.) G4-EN3 2.C GJ 1 565 455 1 317 069 1 390 911

- Combustibles renouvelables [20] G4-EN3 2.C GJ 18 237 71 521 76 677

Consommationtotaledecarburantdesvéhiculesdesvisiteursmédicaux

G4-EN3 2.C GJ PCS 2 200 978 2 253 489 2 173 294

- Nombre total de véhicules des visiteurs médicaux, motos comprises

G4-EN3 2.C Nombre 25 309 24 877 18 568

- Distance parcourue G4-EN3 2.C Km 744 306 479 747 154 757 794 528 026

- Consommation normalisée G4-EN3 2.C Litres pour100 km

8,1 8,2 7,7

Eau

Consommation totale d’eau G4-EN8 2.C m3 45 979 062 44 507 485 48 420 118*

- eau de surface G4-EN8 2.C m3 16 037 989 14 277 192 15 011 962

- eau de nappe phréatique G4-EN8 2.C m3 21 049 842 21 241 291 24 085 427

- eau de réseau G4-EN8 2.C m3 8 891 231 8 989 002 9 322 729

Pourcentagederéductiondelaconsommationd’eau(annéederéférence:2010)

G4-EN8 2.C % - 17,4 - 20,1 - 14,8

Pourcentaged’eauconsomméeparlessitesimplantésdansdeszonesdepénuried’eau etdestresshydrique[21]

G4-EN9 2.C % 56 54,4 52,1

[19] Ces chiffres ne tiennent pas compte de la consommation énergétique des véhicules automobiles.

* Les indicateurs suivis d’un astérisque (*) ont fait l’objet de vérifications approfondies par l’un des commissaires aux comptes, lui permettant d’exprimer une assurance spécifique sur ces informations dans le cadre de l’examen du présent rapport RSE 2015. Le rapport d’assurance, détaillant les travaux effectués ainsi que les commentaires et conclusions, est disponible à la fin de ce rapport.

[20] Les combustibles renouvelables désignent uniquement la biomasse, l’hydrogène et les autres combustibles renouvelables achetés et brûlés sur site. [21] Suite à la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie en 2015 pour évaluer les sites implantés dans des zones de stress hydrique et de pénurie d’eau, en collaboration avec un expert externe, les chiffres de 2013 et 2014 ont été recalculés pour le même périmètre.

Page 109: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 105

Définition GRI 4Loi

Grenelle IIUnité

de mesure 2013 2014 2015

Biodiversité

Plantes ou animaux figurant dans les listes CITES G4-EN14 2.E % Sur la base des

informations recensées à ce jour,

aucune plante ni

aucun animal figurant dans les listes CITES (appendices

I, II et III) ne sont utilisés

dans nos productions

Sur la base des

informations recensées à ce jour,

aucune plante ni

aucun animal figurant dans les listes CITES (appendices

I, II et III) ne sont utilisés

dans nos productions

Sur la base des

informations recensées à ce jour,

aucune plante ni

aucun animal figurant dans les listes CITES (appendices

I, II et III) ne sont utilisés

dans nos productions

Émissions de CO2

- combustibles fossiles (émissions directes de CO2) – hors flotte de véhicules des visiteurs médicaux

G4-EN15 2.D teq CO2 478 998 454 227 464 199*

- production d’électricité et de vapeur (émissions indirectes de CO2)

G4-EN16 2.D teq CO2 631 006 625 806 610 239*

Total scope 1 et 2 G4-EN15 2.D teq CO2 1 110 004 1 080 033 1 074 438*

Émissions de CO2desvéhiculesdesvisiteursmédicaux(estimations)

G4-EN15 2.D teqCO2145 788 149 626 149 046

PourcentagedevéhiculesduGroupeconformesàla limite des 120 g de CO2/kmfixéeparSanofi[22]

G4-EN16 2.D % 46 50,2 57,2

Transportdesmédicaments[23]

Émissions de CO2 liées au transport et à la distribution des médicaments

G4-EN30 G4-EN16

2.D teq CO2 59 701 54 992 57 899

Émissions de CO2 par palette transportée G4-EN18 G4-EN16

2.D kg de CO2 99 88 87

Émissions de CO2scope3(estimations)[24]

- 1. Achat de biens et services [25] G4-EN4 G4-EN27

teq CO2 460 000 449 179 6 074 832

- 2. Immobilisations de biens G4-EN4 G4-EN27

teq CO2 300 000 223 016 455 357

- 3. Activités relatives aux combustibles et à l’énergie G4-EN4 G4-EN27

teq CO2 140 000 236 569 682 512

- 4. Transport et distribution en amont G4-EN4 G4-EN27

teq CO2 N/A N/A 263 743

- 5. Déchets générés par les activités G4-EN4 G4-EN27

teq CO2 170 000 162 079 445 898

- 6. Déplacements professionnels G4-EN4 G4-EN27

teq CO2 99 000 104 398 101 809

- 7. Déplacements domicile-travail G4-EN4 G4-EN27

teq CO2 70 000 84 034 103 264

- 8. Actifs loués en amont G4-EN4 G4-EN27

teq CO2 N/A N/A N/A

- 9. Transport et distribution aval [26] G4-EN4 G4-EN27

teq CO2 210 000 54 992 444 777

- 10. Traitement des produits vendus G4-EN4 G4-EN27

teq CO2 51 000 45 990 15 502

* Les indicateurs suivis d’un astérisque (*) ont fait l’objet de vérifications approfondies par l’un des commissaires aux comptes, lui permettant d’exprimer une assurance spécifique sur ces informations dans le cadre de l’examen du présent rapport RSE 2015. Le rapport d’assurance, détaillant les travaux effectués ainsi que les commentaires et conclusions, est disponible à la fin de ce rapport.

[22] Chiffre ajusté pour tenir compte des véhicules à deux roues.[23] Ces chiffres ne concernent que les sites de fabrication pharmaceutique.[24] En 2015, les émissions de scope 3 ont fait l’objet d’une analyse approfondie et exhaustive basée sur une nouvelle méthodologie développée par un expert externe. Ces chiffres couvrent désormais l’ensemble du périmètre du Groupe et intègrent des éléments supplémentaires à prendre en compte pour chaque catégorie, ce qui explique les écarts significatifs entre 2014 et 2015. Les données de 2013 et 2014 n’ont pas été recalculées selon la nouvelle méthodologie appliquée en 2015.[25] Les données de 2013 et 2014 sont limitées aux matériaux de conditionnement et aux solvants.[26] Les données de 2013 et 2014 ne concernent que les sites de fabrication pharmaceutique. La diminution significative observée en 2014 comparativement à 2013 est due à la correction des facteurs d’émissions. Les données de 2015 couvrent l’ensemble du périmètre du Groupe.

Page 110: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

106 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

NOTRE PERFORMANCE RSE

Définition GRI 4Loi

Grenelle IIUnité

de mesure 2013 2014 2015

- 11. Utilisation des produits vendus [27] G4-EN4 G4-EN27

teq CO2 6 300 99 164 555 944

- 12. Traitement de fin de vie des produits vendus G4-EN4 G4-EN27

teq CO2 100 000 123 524 71 275

- 13. Actifs loués en aval G4-EN4 G4-EN27

teq CO2 N/A N/A N/A

- 14. Franchises G4-EN4 G4-EN27

teq CO2 8 600 9 284 N/A

- 15. Investissements G4-EN4 G4-EN27

teq CO2 N/A N/A 640 000

Émissionsatmosphériques

- Émissions de COV [28] G4-EN21 2.B Tonnes 2 801 3 336* N/A

- Émissions de NOx G4-EN21 2.B Tonnes 343 303 308*

- Émissions de SOx G4-EN21 2.B Tonnes 249 264 284*

- Émissions de substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO)

G4-EN20 2.B teq CFC-11 <1 <1 <1

Émissions dans l’eau

- Demande chimique en oxygène (DCO) G4-EN22 2.B Tonnes 2 580 2 896 2 853*

Évaluation d’impact des produits

Pourcentage de sites Chimie produisant des principes actifs pour lesquels les effluents ont fait l’objet de mesures pour les 30 substances présélectionnées sur la base de critères de danger environnementaux

G4-EN26 % 75 75 100*

Pourcentage de principes actifs pour lesquels une valeur cible environnementale a été définie

G4-EN26 % 23 44 100*

Nombre de molécules évaluées à titre volontaire à ce jour (cumulatif)

G4-EN26 Nombre 26 34 42*

Déchets

TotalDéchetsdangereux G4-EN23 2.B Tonnes 134 100 135 909 185 719*

- Recyclés G4-EN23 2.B Tonnes 34 437 32 251 35 325

- Incinérés (avec valorisation thermique) G4-EN23 2.B Tonnes 39 758 30 615 41 325

- Incinérés (sans valorisation thermique) G4-EN23 2.B Tonnes 57 420 70 023 105 508

- Envoyés en filière d’enfouissement agréée G4-EN23 2.B Tonnes 2 485 3 020 3 561

TotalDéchetsnondangereux G4-EN23 2.B Tonnes 108 344 142 089 144 643*

- Recyclés G4-EN23 2.B Tonnes 68 970 103 820 102 090

- Incinérés (avec valorisation thermique) G4-EN23 2.B Tonnes 17 997 16 255 19 239

- Incinérés (sans valorisation thermique) G4-EN23 2.B Tonnes 2 100 1 908 2 254

- Envoyés en filière d’enfouissement agréée G4-EN23 2.B Tonnes 19 277 20 106 21 060

Dépenses/investissements

Coûtderemiseenétatdeterrainspollués G4-EN31 2.A Euros 52 000 000 58 000 000 63 000 000

Provisions pour risques environnementaux et décontamination

G4-EN31 2.A Euros 698 000 000 697 000 000 720 000 000*

[27] Les données de 2013 et 2014 ne concernent que les matériaux de conditionnement.[28] Pour garantir la fiabilité des données correspondant aux émissions de composés organiques volatils (COV), nous rapportons désormais les émissions COV de l’année calendaire précédente. La collecte des données COV a donc été réalisée par l’envoi d’un questionnaire spécifique aux sites consommant plus de 5 tonnes de solvants déclarés en 2014, soit 68 sites. * Les indicateurs suivis d’un astérisque (*) ont fait l’objet de vérifications approfondies par l’un des commissaires aux comptes, lui permettant d’exprimer une assurance spécifique sur ces informations dans le cadre de l’examen du présent rapport RSE 2015. Le rapport d’assurance, détaillant les travaux effectués ainsi que les commentaires et conclusions, est disponible à la fin de ce rapport.

Page 111: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 107

Définitionsdeszonesgéographiquesdesinspections etauditsQualité

Europe : Albanie, Allemagne, Andorre, Arménie, Autriche, Azerbaïdjan Belgique, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Écosse, Espagne, Estonie, Fédération de Russie, Finlande, France, Géorgie, Gibraltar, Grèce, Hongrie, île de Mans, îles d’Åland, îles Féroé, Irlande, Islande, Jersey, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Macédoine, Malte, Moldavie, Monaco, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, San Marin, Serbie et Monténégro, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Svalbard et Jan Mayen, Turquie, Ukraine

Amériquelatine: Antigua-et-Barbuda, Argentine, Aruba, Bahamas, Barbade, Belize, Bermudes, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, Curaçao, Dominique, El Salvador, Équateur, Géorgie du Sud et les Îles Sandwich du Sud, Grenade, Groenland, Guadeloupe, Guatemala, Guyana, Guyane française, Haïti, Honduras, îles Caïman, îles Falkland, îles Turques-et-Caïques, îles Vierges, Jamaïque, Martinique, Mexique, Montserrat, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, Puerto Rico, République dominicaine, Saint-Barthélemy, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Martin, Saint-Vincent-et-Grenadines, Sainte-Lucie, Suriname, Trinité-et-Tobago, Uruguay, Venezuela

AmériqueduNord: Canada, États-Unis, Saint-Pierre-et-Miquelon

Asie-PacifiqueetJapon:Afghanistan, Anguilla, Antarctique, Australie, Bangladesh, Bhoutan, Birmanie, Brunei, Cambodge, Chine, Corée du Nord, Corée du Sud, Fidji, Gambie, Guam, îles Christmas, îles Cocos (Keeling), îles Cook, îles Marshall, îles mineures éloignées des États-Unis, îles Norfolk, îles Pitcairn, îles Salomon, Inde, Indonésie, Japon, Kazakhstan, Kirghizistan, Kiribati, Koweït, Laos, Macao, Malaisie, Maldives, îles Mariannes du Nord, Maurice, Micronésie, Mongolie, Nauru, Népal, Niue, Nouvelle-Calédonie, Nouvelle-Zélande, Ouzbékistan, Pakistan, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Philippines, Polynésie française, Samoa, Samoa américaines, Singapour, Sri Lanka, Tadjikistan, Territoire britannique de l’océan Indien, Thaïlande, Timor oriental, Tokelau, Tonga, Turkménistan, Tuvalu, Vanuatu, Vietnam, Wallis et Futuna

AfriqueMoyen-Orient:Afrique du Sud, Algérie, Angola, Arabie saoudite, Bahreïn, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Égypte, Émirats arabes unis, Érythrée, Éthiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Iran, Iraq, Israël, Jordanie, Kenya, Lesotho, Liban, Liberia, Libye, Madagascar, Malawi, Mali, Maroc, Mauritanie, Mayotte, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Oman, Ouganda, Qatar, République centrafricaine, Réunion, Rwanda, Sahara occidental, Sainte-Hélène, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Syrie, Swaziland, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie, Yémen, Zambie, Zimbabwe

DéfinitiondeszonesgéographiquesAchats

AmériqueduNord:Canada, États-Unis et Porto Rico.

Asie-Pacifique: Australie, Bangladesh, Cambodge, Chine, Corée, Hong Kong, Inde, Indonésie, Japon, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Philippines, Singapour, Taïwan, Thaïlande et Vietnam.

Amériquelatine: Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Équateur, Guatemala, Mexique, Paraguay, Pérou, République dominicaine, Uruguay et Venezuela.

Afrique: Afrique du Sud, Algérie, Cameroun, Égypte, Maroc, Nigeria, Sénégal et Tunisie,

Europe occidentale : Allemagne, Autriche, Belgique, Bosnie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Malte, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Serbie, Slovénie, Suède et Suisse.

Reste du monde : Arabie saoudite, Biélorussie, Bulgarie, Émirats arabes unis, Hongrie, Iran, Israël, Kazakhstan, Liban, Pologne, République tchèque, Roumanie, Slovaquie et Ukraine.

Page 112: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

108 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

NOTRE PERFORMANCE RSE

INDEX GRI REPORTING 2015

ÉLÉMENTS GÉNÉRAUX D’INFORMATIONIndicateur GRI

Numéro Description de l’Indicateur Numéro de page (ou lien)

STRATÉGIE ET ANALYSE

G4-1 Fournir une déclaration du décideur le plus haut placé de l’organisation sur la pertinence du développement durable pour l’organisation et sur sa stratégie pour y contribuer

Dans ce rapport p. 2, p. 3

PROFIL DE L’ORGANISATION

G4-3 Indiquer le nom de l’organisation Couverture

G4-4 Indiquer les principales marques et principaux produits et servicesDocument de référence 2015 – Chapitre 2 –

Activité du Groupe

G4-5 Indiquer le lieu où se trouve le siège de l’organisation Paris

G4-6

Indiquer le nombre de pays dans lesquels l’organisation est implantée et préciser le nom de ceux où l’organisation exerce d’importantes activités, ou qui sont particulièrement concernés par les thèmes de développement durable abordés dans le rapport

Dans ce rapport p. I ,p. II, p. III

G4-7 Indiquer le mode de propriété et la forme juridiqueDocument de référence 2015 – Chapitre 2 –

Activité du Groupe

G4-8 Indiquer les marchés desservis (inclure la répartition géographique, les secteurs desservis et les types de clients et de bénéficiaires)

Document de référence 2015 – Chapitre 2 – Activité du Groupe

G4-9 Indiquer la taille de l’organisationDocument de référence 2015 – Chapitre 2 –

Activité du Groupe

G4-10 Indiquer le nombre total de salariés par type de contrat de travail, par région et par sexe

Dans ce rapport p. 100 Chapitre 4 du Document de référence 2015 –

Section 4.1.1 Emploi

G4-11 Indiquer le pourcentage de l’ensemble des salariés couverts par une convention collective

Dans ce rapport p. 73, p. 103 Chapitre 4 du Document de référence 2015 – Section 4.1.3 – Le dialogue social en France

G4-12 Décrire la chaîne d’approvisionnement de l’organisationDans ce rapport p. 6Fournisseurs de Sanofi

G4-13 Indiquer tous les changements substantiels de taille, de structure, de capital ou de la chaîne d’approvisionnement de l’organisation survenus au cours de la période de reporting

Dans ce rapport p. 112

G4-14Indiquer si la démarche ou le principe de précaution est pris en compte par l’organisation et comment

Dans ce rapport p. 14, p. 15

G4-15Répertorier les chartes, principes et autres initiatives en matière économique, environnementale et sociale, développés en externe et auxquels l’organisation a souscrit ou donné son aval

Dans ce rapport p. 11, p. 14, p. 33, p. 36, p. 59, p. 73, p. 84, p. 89, p. 95

G4-16Répertorier les affiliations à des associations ou à des organisations nationales ou internationales de défense des intérêts

Dans ce rapport p. 10, p. 54, p. 56

ASPECTS ET PÉRIMÈTRES PERTINENTS IDENTIFIÉS

G4-17 Répertorier toutes les entités incluses dans les états financiers consolidés de l’organisation ou documents équivalents

Document de référence 2015 – Chapitre 3.3.2. F/Liste des principales sociétés comprises dans le périmètre

de consolidation durant l’exercice 2015

G4-18 Expliquer le processus de contenu et du Périmètre des Aspects Dans ce rapport p. 5, p. 9, p. 112

G4-19 Répertorier tous les Aspects pertinents identifiés dans le processus de contenu Dans ce rapport p. 5, p. 8, p. 9, p. 10

G4-20 Pour chacun des Aspects pertinents, indiquer le Périmètre de l’Aspect au sein de l’organisation

Dans ce rapport p. 5, p. 112

G4-21 Pour chacun des Aspects pertinents, indiquer le Périmètre de l’Aspect en dehors de l’organisation

Dans ce rapport p. 5, p. 112

G4-22 Indiquer les raisons et les conséquences de toute reformulation d’informations communiquées dans des rapports antérieurs

Dans ce rapport p. 112

G4-23 Indiquer les changements substantiels concernant le Champ d’étude et le Périmètre des Aspects, par rapport aux précédentes périodes de reporting

Dans ce rapport p. 112

Indicateurs sélectionnés suite au test de matérialité 2013, actualisé en 2015 pour la partie Planet

Page 113: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 109

IMPLICATION DES PARTIES PRENANTES

G4-24 Fournir une liste des groupes de parties prenantes avec lesquels l’organisation a noué un dialogue

Dans ce rapport p. 10, p. 22, p. 54, p. 56

G4-25 Indiquer les critères retenus pour l’identification et la sélection des parties prenantes avec lesquelles établir un dialogue

Dans ce rapport p. 10

G4-26 Indiquer l’approche de l’organisation pour impliquer les parties prenantes Dans ce rapport p. 10

G4-27Indiquer les thèmes et préoccupations clés soulevés dans le cadre du dialogue avec les parties prenantes et la manière dont l’organisation y a répondu

Dans ce rapport p. 5, p. 9, p. 10

PROFIL DU RAPPORT

G4-28 Période de reporting pour les informations fournies Dans ce rapport p. 112

G4-29 Date du dernier rapport publié, le cas échéant 2014

G4-30 Cycle de reporting (annuel, bisannuel par exemple) Annuel

G4-31 Indiquer la personne à contacter pour toute question sur le rapport ou son contenu [email protected]

G4-32 Indiquer l’option de « conformité », l’Index du contenu et la référence au Rapport de vérification externe

Dans ce rapport p. 108

G4-33 Indiquer la politique et pratique courante de l’organisation visant à solliciter une vérification externe du rapport

Dans ce rapport p. 114

GOUVERNANCE

G4-34 Indiquer la structure de la gouvernance de l’organisation, y compris les comités de l’instance supérieure de gouvernance. Identifier les comités responsables des décisions relatives aux impacts économiques, environnementaux et sociaux.

Dans ce rapport p. 14, p. 16, p. 17Document de référence 2015 – Chapitre 1.2.

Gouvernement d’entreprise

ÉTHIQUE ET INTÉGRITÉ

G4-56 Décrire les valeurs, principes, normes et règles de l’organisation en matière de comportement, tels que les codes de conduite et codes d’éthique

Dans ce rapport p. 11, p. 14, p. 17, p. 36, p. 54, p. 57, p. 58, p. 59, p. 73, p. 84, p. 89, p. 95

ÉLÉMENTS SPÉCIFIQUES D’INFORMATIONIndicateur GRI

Numéro Description de l’Indicateur Numéro de page (ou lien)

CATÉGORIE ÉCONOMIE

ASPECT : IMPACTS ÉCONOMIQUES INDIRECTS

G4-DMA Description de l’approche managériale

Dans ce rapport p. 73Chapitre 4 du Document de référence 2015 –

Section 4.3.1 – Impact territorial, économique et social de l’activité de Sanofi

G4-EC7Développement et impact des investissements en matière d’infrastructures et d’appui aux services

Dans ce rapport p. 21, Chapitre 4 du Document de référence 2015 –

Section 4.3.1 – Impact territorial, économique et social de l’activité de Sanofi

G4-EC8 Impacts économiques indirects substantiels, y compris importance de ces impacts Dans ce rapport p. 21, p. 73

ASPECT : PRATIQUES D’ACHAT

G4-DMA Description de l’approche managérialeDans ce rapport p. 57

Chapitre 4 du Document de référence 2015 – Section 4.3.3. – Sous-traitance et fournisseurs

G4-EC9Part des dépenses réalisées avec les fournisseurs locaux sur les principaux sites opérationnels

Dans ce rapport p. 57, p. 100Chapitre 4 du Document de référence 2015 – Section 4.3.3 – Sous-traitance et fournisseurs

CATÉGORIE : ENVIRONNEMENT

ASPECT : EAU

G4-DMA Description de l’approche managériale Dans ce rapport p. 87, p. 88

G4-EN8 Volume total d’eau prélevé par source Dans ce rapport p. 87, p. 90, p. 92, p. 104

G4-EN9 Sources d’approvisionnement en eau très touchées par les prélèvements Dans ce rapport p. 87, p. 90, p. 92, p. 104

ASPECT : ÉMISSIONS

G4-DMA Description de l’approche managériale Dans ce rapport p. 81, p. 83, p. 84

G4-EN15 Émissions directes de gaz à effet de serre (scope 1) Dans ce rapport p. 80, p. 81, p. 83, p. 84, p. 85, p. 105

G4-EN16 Émissions indirectes de gaz à effet de serre (scope 2) liées à l’énergie Dans ce rapport p. 80, p. 81, p. 84, p. 105

G4-EN17 Autres émissions indirectes de gaz à effet de serre (scope 3) Dans ce rapport p. 80, p. 83, p. 84, p. 85

G4-EN18 Intensité des émissions de gaz à effet de serre Dans ce rapport p. 105

G4-EN19 Réduction des émissions de gaz à effet de serre Dans ce rapport p. 79, p. 81

G4-EN20 Émissions de substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) Dans ce rapport p. 95, p. 97, p. 106

G4-EN21 NOX, SOX, et autres émissions atmosphériques substantielles Dans ce rapport p. 95, p. 97, p. 106

Page 114: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

110 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

NOTRE PERFORMANCE RSE

ASPECT : EFFLUENTS ET DÉCHETS

G4-DMA Description de l’approche managériale

Dans ce rapport p. 84, p. 89, p. 95, p. 97 Chapitre 4 du Document de Référence 2015 – Section 4.2.3 – Informations environnementales

(3.A.a Consommation d’eau et 3.A.b Approvisionnement en eau en fonction

des contraintes locales)

G4-EN22 Total des rejets d’eau, par type et par destination

Dans ce rapport p. 87, p. 91, p. 92, p. 106Chapitre 4 du Document de référence 2015 –

Section 4.2.3 – Informations environnementales (3.A.a Consommation d’eau et 3.A.b Approvisionnement en

eau en fonction des contraintes locales)

G4-EN23 Poids total de déchets, par type et par mode de traitement

Dans ce rapport p. 84, p. 95, p. 96, p. 97, p. 106Chapitre 4 du Document de référence 2015 –

Section 4.2.3 – Informations environnementales (3.C – Pollution et gestion des déchets)

G4-EN25Poids des déchets transportés, importés, exportés ou traités et jugés dangereux, et pourcentage de déchets exportés

Dans ce rapport p. 84, p. 96, p. 97Chapitre 4 du Document de référence 2015 –

Section 4.2.3 – Informations environnementales (3.C – Pollution et gestion des déchets)

G4-EN26Identification, taille, statut de protection et valeur de biodiversité des plans d’eau et de leur écosystème très touchés par le rejet et le ruissellement des eaux de l’organisation

Dans ce rapport p. 89, p. 106Chapitre 4 du Document de référence 2015 –

Section 4.2.3 – Informations environnementales (3.D – Protection de la biodiversité)

ÉLÉMENTS SPÉCIFIQUES D’INFORMATIONIndicateur GRI

Numéro Description de l’Indicateur Numéro de page (ou lien)

CATÉGORIE : ENVIRONNEMENTASPECT : PRODUITS ET SERVICES

G4-DMA Description de l’approche managériale Dans ce rapport p. 89, p. 95

G4-EN27Portée des mesures d’atténuation des impacts environnementaux des produits et des services

Dans ce rapport p. 84, p. 87, p. 89, p. 91, p. 93, p. 95, p. 96, p. 97, p. 105, p. 106

G4-EN28 Pourcentage de produits vendus et de leurs emballages recyclés ou réutilisés, par catégorie Dans ce rapport p. 95, p. 96, p. 97

ASPECT : CONFORMITÉ

G4-DMA Description de l’approche managériale Dans ce rapport p .57

G4-EN32 Pourcentage de nouveaux fournisseurs contrôlés à l’aide de critères environnementaux Dans ce rapport p. 57, p. 100

G4-EN33Impacts négatifs substantiels, réels et potentiels, sur l’environnement dans la chaîne d’approvisionnement et mesures prises

Dans ce rapport p. 57

CATÉGORIE : SOCIAL

PRATIQUES EN MATIÈRE D’EMPLOI ET TRAVAIL DÉCENT

ASPECT : FORMATION ET ÉDUCATION

G4-DMA Description de l’approche managériale Dans ce rapport p. 63

G4-LA9Nombre moyen d’heures de formation par an, réparti par salarié, par sexe et par catégorie professionnelle

Dans ce rapport p. 67, p. 101

G4-LA10Programmes de développement des compétences et de formation tout au long de la vie, destinés à assurer l’employabilité des salariés et à les aider à gérer leur fin de carrière

Dans ce rapport p. 63

G4-LA11Pourcentage de salariés bénéficiant d’entretiens périodiques d’évaluation et d’évolution de carrière, par sexe et catégorie professionnelle

Dans ce rapport p. 69

ASPECT : ÉVALUATION DES PRATIQUES EN MATIERE D’EMPLOI CHEZ LES FOURNISSEURS

G4-DMA Description de l’approche managériale Dans ce rapport p. 57

G4-LA14Pourcentage de nouveaux fournisseurs contrôlés à l’aide de critères relatifs aux pratiques en matière d’emploi

Dans ce rapport p. 57, p. 100

G4-LA15Impacts négatifs substantiels, réels et potentiels, sur les pratiques en matière d’emploi dans la chaîne d’approvisionnement et mesures prises

Dans ce rapport p. 57

SOUS-CATÉGORIE : DROITS DE L’HOMME

ASPECT : ÉVALUATION DU RESPECT DES DROITS DE L’HOMME CHEZ LES FOURNISSEURS

G4-DMA Description de l’approche managériale Dans ce rapport p. 11, p. 57, p. 89

G4-HR10Pourcentage de nouveaux fournisseurs contrôlés à l’aide de critères relatifs aux droits de l’homme

Dans ce rapport p. 57, p. 100

G4-HR11Impacts négatifs substantiels, réels et potentiels, sur les droits de l’homme dans la chaîne d’approvisionnement et mesures prises

Dans ce rapport p. 11, p. 57, p. 89

Page 115: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 111

SOUS-CATÉGORIE : SOCIÉTÉ

ASPECT : COMMUNAUTÉS LOCALES

G4-DMA Description de l’approche managérialeDans ce rapport p. 14, p. 17, p. 21, p. 22, p. 54, p. 73,

p. 84, p. 89, p. 95

G4-SO1Pourcentage de sites ayant mis en place une participation des communautés locales, des évaluations des impacts et des programmes de développement

Dans ce rapport p. 14, p. 17, p. 21, p. 22, p. 54, p. 73, p. 84, p. 89, p. 95, p. 99

G4-SO2Activités avec d’importantes conséquences néfastes, réelles et potentielles, sur les communautés locales

Dans ce rapport p. 99

ASPECT : LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

G4-DMA Description de l’approche managérialeDans ce rapport p. 53, p. 58, p. 59

Document de référence 2015 – Chapitre 3.1. Rapport de gestion relatif à l’exercice 2015

G4-SO4Communication et formation sur les politiques et procédures en matière de lutte contre la corruption

Dans ce rapport p. 58, p. 59, p. 100

G4-SO5 Cas avérés de corruption et mesures prisesDans ce rapport p. 58

Document de référence 2015 – Chapitre 2.5. Litiges

ASPECT : POLITIQUES PUBLIQUES

G4-DMA Description de l’approche managériale Dans ce rapport p. 56

G4-SO6 Valeur totale des contributions politiques par pays et par bénéficiaire Dans ce rapport p. 56

COMPORTEMENT ANTICONCURRENTIEL

G4-DMA Description de l’approche managérialeDans ce rapport p. 59

Document de référence 2015 – Chapitre 2.5. Litiges

G4-SO7Nombre total d’actions en justice pour comportement anticoncurrentiel, pratiques antitrust et monopolistiques et leurs issues

Dans ce rapport p.59 Document de référence 2015 – Chapitre 2.5. Litiges

ASPECT : CONFORMITÉ

G4-DMA Description de l’approche managérialeDocument de référence 2015 – Chapitre 3.1. Rapport

de gestion relatif à l’exercice 2015

G4-SO8Montant des amendes substantielles et nombre total de sanctions non pécuniaires pour non-respect des législations et réglementations

Document de référence 2015 – Chapitre 3.1. Rapport de gestion relatif à l’exercice 2015

ASPECT: ÉVALUATION DES IMPACTS DES FOURNISSEURS SUR LA SOCIÉTÉ

G4-DMA Description de l’approche managériale Dans ce rapport p. 57

G4-SO9Pourcentage de nouveaux fournisseurs contrôlés à l’aide de critères relatifs aux impacts sur la société

Dans ce rapport p. 57, p. 100

G4-SO10Impacts négatifs substantiels, réels et potentiels, sur la société dans la chaîne d’approvisionnement et mesures prises

Dans ce rapport p. 57

SOUS-CATÉGORIE : RESPONSABILITÉ LIÉE AUX PRODUITS

ASPECT : SANTÉ ET SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS

G4-DMA Description de l’approche managérialeDans ce rapport p. 14, p. 33, p. 36, p. 38, p. 43,

p. 46, p. 49

G4-PR1Pourcentage des catégories importantes de produits et de services pour lesquelles les impacts sur la santé et la sécurité sont évalués aux fins d’amélioration

Dans ce rapport p. 14, p. 33, p. 36, p. 38, p. 43, p. 46, p. 49, p. 100

G4-PR2Nombre total d’incidents de non-respect des réglementations et codes volontaires concernant les impacts sur la santé et la sécurité des produits et des services pendant leur cycle de vie, par type de résultat

Dans ce rapport p. 43, p. 46, p. 49, p. 100

ASPECT : ÉTIQUETAGE DES PRODUITS ET SERVICES

G4-DMA Description de l’approche managériale Dans ce rapport p. 39, p. 55

G4-PR3Type d’information sur les produits et services et leur étiquetage par les procédures de l’organisation, et pourcentage des catégories importantes de produits et de services soumises à ces exigences en matière d’information

Dans ce rapport p. 33, p. 39, p. 54, p. 55

G4-PR4Nombre total d’incidents de non-respect des réglementations et codes volontaires relatifs à la communication marketing, y compris la publicité, la promotion et les parrainages, par type de résultat

Document de référence 2015 – Chapitre 3.1. Rapport de gestion relatif à l’exercice 2015

ASPECT : COMMUNICATION MARKETING

G4-DMA Description de l’approche managérialeDans ce rapport p. 54

Document de référence 2015 – Chapitre 3.1. Rapport de gestion relatif à l’exercice 2015

G4-PR7Nombre total d’incidents de non-respect des réglementations et codes volontaires relatifs à la communication marketing, y compris la publicité, la promotion et les parrainages, par type de résultat

Dans ce rapport p. 54, p. 55 Document de référence 2015 – Chapitre 2.5. Litiges

Page 116: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

112 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

NOTRE PERFORMANCE RSE

MÉTHODOLOGIE DE REPORTINGNoteméthodologiquesurlereportingdesdonnéesdurapportrse

PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION Saufprécisionspécifique,• les données RH sont consolidées pour la totalité des sociétés du Groupe dans le monde, dès lors qu’elles sont pleinement intégrées financièrement, quelles que soient leurs activités (sites industriels ou de recherche, filiales commerciales et sièges administratifs) ; • les données hygiène et sécurité (accidents au travail) sont consolidées au niveau mondial sur la totalité des sociétés du Groupe, y compris les coen-treprises (joint-ventures) et les sociétés consolidées dans les résultats financiers du Groupe ; • et les données environnementales, dépenses in-cluses, sont consolidées sur l’ensemble des établis-sements industriels (le site de Fawdon a été exclu du reporting du fait de la cessation de son activité au 2e trimestre 2015) et de recherche. L’impact environ-nemental mesuré en termes d’émissions de CO2 de la flotte de véhicules concerne l’ensemble des filiales des Opérations Pharmaceutiques. L’impact environ-nemental des sièges administratifs n’est pas intégré dans le périmètre de consolidation.

VARIATION DE PÉRIMÈTRE Au sein du Groupe, les variations de périmètre (créa-tions et fermetures de sites, transferts d’activités) entre 2014 et 2015 ont été traitées suivant des règles pré-définies afin de pouvoir évaluer la performance du Groupe sur un périmètre comparable d’une période à l’autre.

RÉFÉRENTIEL DE REPORTING Afin d’assurer l’homogénéité et la fiabilité des indi-cateurs suivis dans l’ensemble de ses entités, le Groupe a mis en œuvre des référentiels communs de reporting social, de sécurité et d’environnement. Ces documents précisent les méthodologies à suivre pour le reporting des indicateurs de l’ensemble du Groupe : définitions ; principes méthodologiques ; formules de calcul et facteurs d’émission. En outre, Sanofi s’est dotée d’outils communs de collecte de données : • sociales : en 2015, la plateforme RH globale Conver-gence couvre la quasi-totalité de la population du Groupe (97,3 % de l’effectif). Cette plateforme a été lancée en 2011 pour faciliter la gestion du personnel et la mise en œuvre des processus et pour donner accès aux managers et salariés à un vaste éventail d’outils et d’informations RH. Les contrôles de la qua-lité des données de la plateforme Convergence, qui avaient été renforcés en 2013, ont été poursuivis en 2014 et 2015 au niveau global comme au niveau des entités du Groupe ; • sécurité : le système MSRS permet de collecter et de consolider les données sécurité de Sanofi sur l’ensemble du périmètre pour 2015 ;

• et environnementales : la consolidation de toutes les données de Sanofi présentées dans le rapport a été réalisée grâce à l’outil GREEN pour 2015. Cet outil et les référentiels font l’objet d’évolutions et d’amé-liorations régulières. En particulier, en 2015, le Groupe a procédé à un hard-close pour les indicateurs pré-sents dans ce rapport. La période de reporting pour les indicateurs environ-nementaux de l’année 2015 est du 1er octobre 2014 au 31 octobre 2015. Les indicateurs énergie, gaz à effet de serre et eau sont estimés pour le dernier trimestre 2014 sur la moyenne des données réelles des trois premiers trimestres de 2014.

PRÉCISIONS ET LIMITES MÉTHODOLOGIQUES Les méthodologies relatives à certains indicateurs sociaux et HSE peuvent présenter des limites du fait : • de l’absence de définitions reconnues au niveau national et/ou international, concernant notamment les différents types de contrats de travail ; • des estimations nécessaires, de la représentativité des mesures effectuées ou encore de la disponibi-lité limitée de données externes nécessaires aux calculs ; • des modalités pratiques de collecte et de saisie de ces informations ; • que les dépenses d’exploitation HSE sont extraites de l’outil de reporting GREEN et saisies par les corres-pondants HSE de chaque site. C’est pourquoi sont précisées dans la mesure du possible, pour les indicateurs suivants, les définitions et les méthodologies utilisées et le cas échéant, les marges d’incertitudes associées.

INDICATEURS SÉCURITÉTauxdefréquencedesaccidentsautravailavec arrêt Le taux de fréquence des accidents au travail avec arrêt est le nombre d’accidents avec arrêt de travail supérieur ou égal à un jour, survenus au cours d’une période de douze mois, par million d’heures travaillées. Pour le personnel sédentaire, les accidents de trajet domicile-lieu de travail ne sont pas pris en compte dans cet indicateur. En revanche, ils sont compta-bilisés pour les visiteurs médicaux itinérants selon les règles de reporting définies par le Groupe. En cas d’accidents supplémentaires pas encore enregistrés lors de l’arrêté de l’exercice ou si des changements dans la qualification des accidents sont constatés une fois l’exercice clos, la donnée est corrigée a posteriori.

Tauxdefréquencetotaldesaccidentsautravail Sanofi a choisi de ne pas publier le taux de gravité calculé selon les critères définis par la réglementa-tion française. Le calcul de ce taux étant basé uni-quement sur un nombre de jours d’arrêt, il ne permet pas d’appréhender la réelle gravité des accidents d’un point de vue international. En effet, pour un même accident, le nombre de jours d’arrêt peut considérablement varier selon les pays en fonction des réglementations et systèmes compensatoires en place. En conséquence, Sanofi a choisi de publier le taux de fréquence total des accidents au travail.

Le taux de fréquence total des accidents au travail est le nombre d’accidents du travail avec et sans arrêt par million d’heures travaillées.

AccidentsdevéhiculesOn considère comme accident de véhicule tout accident qui survient pendant que le conducteur est au volant du véhicule (conduite ou manœuvre). Sont concernés tous les accidents de la circulation survenant sur un véhicule qui est la propriété du Groupe ou qui est loué par ce dernier ou qui est la propriété du collaborateur s’il est conduit réguliè-rement pour l’exécution de son travail (visiteurs médicaux).

INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX Les indicateurs environnementaux sont collectés lors d’une campagne annuelle. En revanche, les indi-cateurs portant sur la consommation d’énergie et la consommation d’eau sont collectés par des campagnes trimestrielles.

Émissions de CO2

Les émissions directes sont calculées à partir des données du Greenhouse Gas (GhG) Protocol en fonction des facteurs d’émission par combustible. Les émissions indirectes résultant d’autres sources d’énergie achetées à l’extérieur prises en compte sont les suivantes : • les émissions liées à la production de l’électricité : les facteurs d’émissions sont issus du rapport (Emis-sions de CO2 - Faits marquants 2015) publié par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Les facteurs d’émissions les plus récents (à fin 2013) sont utilisés pour évaluer les émissions de 2015. Pour les années antérieures le facteur d’émission de l’année N-2 est utilisé pour calculer les émissions de l’année N ; • les émissions liées à la production de vapeur sont calculées sur la base de facteurs spécifiques par site ou sur la base d’estimations définies dans les standards du Groupe ; • et les émissions provenant des véhicules utilisés par les visiteurs médicaux (VM) ne sont pas incluses.Les niveaux de fiabilité des données et de la métho-dologie utilisée dans le cadre du calcul des émis-sions indirectes de CO2 (scope 3) sont détaillés dans la fiche d’information CO2 emissions- Scope 3 disponible dans notre centre de ressources

Pourcentaged’électricitérenouvelableLe pourcentage d’électricité renouvelable par rapport à l’électricité totale achetée est calculé à partir des données réelles lorsque les contrats de fourniture d’électricité le spécifient. Dans les autres cas, il est calculé à partir des données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Émissionsatmosphériquesdecomposésorganiquesvolatils(COV)Les COV sont estimés par la méthode du bilan mas-sique. La classification en composés organiques volatils est issue de la réglementation européenne. Suite au plan d’actions mené par la direction HSE sur l’analyse des émissions de COV et à la modifi-cation de la période de reporting 2015, les valeurs de COV reportées sont celles de l’année calendaire 2014 pour 66 sites (les sites de Ocoyoacac (Pharma solid) et de Toronto non significatif ont été exclus)

G4-18G4-13 G4-20 G4-21 G4-22 G4-23 G4-28

Page 117: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 113

utilisant plus de 5 tonnes de solvants durant l’année 2014. La remontée des informations est réalisée sur la base d’un questionnaire dédié.

Rejets dans l’eau Les données présentées correspondent aux effluents après traitement interne et/ou externe. En cas d’ab-sence d’information sur l’efficacité du traitement externe, un rendement épuratoire de 50 % est pris en compte pour la DCO. Pour les sites utilisant des solvants nous avons pris l’hypothèse que la quantité de solvant contenue dans les effluents ne peut dépasser 5 % de la quan-tité totale de solvant utilisée.

DéchetsLa distinction entre déchets dangereux et déchets non dangereux est celle de la réglementation euro-péenne pour les pays membres de l’Union euro-péenne (décision 2000/532/CE du 3 mai 2000) et celle de la réglementation locale pour les autres. Il est précisé que les déchets liés aux opérations de dépollution de sol ne sont pas inclus dans le total publié afférent aux activités opérationnelles. La valorisation correspond au recyclage et à l’inciné-ration avec récupération d’énergie.

INDICATEURS SOCIAUX Effectifs Monde Sont considérés comme effectifs inscrits les employés ayant un contrat de travail (CDI ou CDD) avec une société du Groupe Sanofi au dernier jour calendaire de l’année. Les effectifs inscrits sont exprimés en nombre de « têtes », quel que soit le temps de travail ou la date d’entrée au cours du mois.

EmbauchesetdépartsMondeLes embauches aux bornes du Groupe excluent tous les mouvements intra-Groupe tels que les trans-ferts internationaux, les transferts intersociétés ou intersites. Les départs aux bornes du Groupe excluent tous les mouvements intra-Groupe tels que les transferts internationaux, les transferts intersociétés ou intersites. Pour 2015, un travail et une méthodologie spécifiques ont été menés afin d’éliminer tous les mouvements intra-Groupe. Par ailleurs, des actions ont été lancées afin de fiabiliser les données relatives aux mouve-ments dans la plateforme Convergence. Les chiffres relatifs aux mouvements (embauches et départs), au taux de recrutement interne sur les postes vacants parmi les Top 400 et au pourcentage des collabo-rateurs qui ont pris part au processus global de planification des performances et du développe-ment, couvrent plus de 97 % du périmètre de repor-ting. Ils n’intègrent pas les sociétés intégrées ou acquises au cours de l’exercice, ni les mouvements relatifs aux sociétés non présentes dans la plateforme Convergence pour lesquelles les informations concernant les entrées et les départs ne sont pas collectées. Les conversions de CDD en CDI ne rentrent pas dans le comptage, que ce soit en termes d’embauche ou de sortie.

Salairemoyendesrémunérations lesmoinsélevéesLa moyenne des 15 % des rémunérations les moins élevées rapportée au salaire minimum ou conven-tionnel d’un pays a été calculée pour l’année 2015 dans cinq pays représentatifs de la diversité d’implan-tation du Groupe Sanofi (Allemagne, Brésil, Chine, États-Unis et France). Les données salariales sont spécifiquement extraites des systèmes de paie du Groupe Sanofi dans les pays considérés. Les salaires de base bruts annuels pris en compte excluent la rémunération variable (collective ou individuelle), les primes d’équipe ou les primes exceptionnelles versées en sus. En France, le calcul du salaire moyen se fait sur la population de CDI. Les précisions méthodologiques sur les éléments de rémunération pris en compte dans le calcul et les salaires minimaux pour les différents pays sont disponibles sur demande auprès du Groupe Sanofi.

AbsentéismeLes jours d’absentéisme correspondent à la durée des absences, en jours ouvrés, enregistrée par chaque système de ressources humaines des cinq principaux pays (Allemagne, Brésil, Chine, États-Unis et France) conformément aux réglementations locales. Ainsi la durée d’absence à partir de laquelle les salariés ne sont plus considérés comme absents mais inactifs varie d’un pays à l’autre. À compter de 2014, le Groupe a décidé d’ajouter à la France quatre grands pays qui affichent une forte représentation des salariés. Les salariés compris dans le périmètre sont les employés permanents travaillant activement, à l’exclusion des travailleurs temporaires, des sta-giaires, des apprentis, des emplois d’été et des employés inactifs. Les données sur l’absentéisme ne comprennent pas les absences autorisées par l’entreprise : congés payés ; jours fériés ; congé sans solde ; congé parental ; congé sabbatique ; congé pour création d’entreprise ; absence pour événement familial et préavis non effectué.

Relations sociales Les données sur le dialogue social sont fournies par les départements de ressources humaines de cha-cun des cinq principaux pays (Allemagne, Brésil, Chine, États-Unis et France). Les conventions collec-tives sont celles qui ont été signées par l’entreprise elle-même ou par des organisations patronales dont elle est membre. Si la même convention est signée par plusieurs sites ou entités, elle n’est prise en compte qu’une seule fois.

Heures de Formation Un reporting des heures de formation a été introduit en 2014, auprès de quatre des cinq principaux pays où le Groupe est présent (Allemagne, Brésil, Chine et États-Unis), représentant 59 % des employés dans le monde (en incluant la France, qui dispose d’un reporting spécifique, voir infra). Dans la mesure où cet exercice se base uniquement sur les données enregistrées dans les bases de données locales, il est possible que cet indicateur soit sous-estimé. Les heures de formations recueillies dans le cadre de ce reporting correspondent : • aux formations obligatoires, notamment les forma-tions réglementées ; • et aux formations mises en œuvre par Sanofi

(formations présentielles ou e-learning) et délivrées par des formateurs internes ou externes. En Allemagne, au Brésil, en Chine et aux États-Unis, les données quantitatives sur la formation (nombre total d’heures réalisées) sont consolidées à partir de reportings disponibles pour chaque entité Sanofi dans chacun de ces pays, sauf pour le Brésil où les activités de Santé Animale sont exclues. En France, les données quantitatives sur la formation (nombre d’heures réalisées et nombre de participants en 2015) sont consolidées à partir de reportings dis-ponibles pour chaque société du Groupe (y compris Merial et Genzyme). Le déploiement d’un outil de suivi et de reporting commun à toutes les sociétés du Groupe en France permettra d’approfondir ce reporting dans les années à venir. Le nombre de participants a été estimé.

Pourcentage de femmes dans les Top 400 Les Top 400 correspondent aux postes de cadres dirigeants et de managers qui sont considérés comme essentiels à la continuité de l’activité et aux besoins de planification des effectifs sur le plan de l’activité mondiale. Ces positions sont identifiées par les responsables d’activités mondiaux et les dépar-tements de ressources humaines de leur division et les données sont saisies dans l’outil Convergence. On entend par « Manager » toute personne qui compte un ou plusieurs subordonnés directs.

CONSOLIDATION ET CONTRÔLES INTERNES Les données sont consolidées sous la responsabilité des Directions Groupe RH et HSE sur la base des infor-mations fournies par les sites industriels et de recherche, par les filiales du Groupe et les sièges administratifs dans le monde. Lorsque les sites regroupent plusieurs fonctions, l’impact environnemental est soit attribué à celle ayant le plus fort impact, soit subdivisé entre toutes les fonctions. Une première validation des données sécurité et environnement doit être réalisée par les coordinateurs HSE de chaque activité avant conso-lidation. Des contrôles de cohérence sur les données sont également réalisés par les Directions Groupe RH et HSE lors de la consolidation. Ces contrôles incluent la comparaison avec les données des exercices précédents, les écarts jugés significatifs faisant l’objet d’analyses minutieuses. Les données sociales relatives aux effectifs sont rapprochées des données consolidées dans la base de données finance. Afin de s’assurer de la bonne compréhension des indicateurs HSE par les correspondants des sites ainsi que de la pertinence des données du reporting, une vérification des données HSE est réalisée lors des audits internes menés sur les sites du Groupe. CONTRÔLES EXTERNES En application des dispositions du décret Grenelle II du 24 avril 2012 et de l’arrêté du 13 mai 2013 sur la vérification des données RSE, Sanofi a désigné un de ses commissaires aux comptes comme Orga-nisme tiers indépendant (OTI) chargé de vérifier la présence et la sincérité des informations RSE. L’attes-tation de présence et de sincérité de l’OTI, disponible en section 4.5. du Document de référence du Groupe, détaille les travaux effectués par l’OTI ainsi que leurs commentaires et conclusions.

Page 118: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

114 SANOFI I Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015

NOTRE PERFORMANCE RSE

Informations relatives aux engagements socié-taux en faveur du développement durable • Accès aux soins :Partenariats et collaborations noués par le Groupe :

- le diabète : programmes KiDS : nombre d’écoles et d’enfants sensibilisés, nombre d’enseignants intégrés dans le programme ; programme AllStar® : nombre de stylos distribués et nouveaux pays où AllStar® a été lancé ;

- le paludisme : programme Schoolchildren against Malaria et partenariat avec la fonda-tion Drugs for Neglected Diseases initiative (DNDi) sur le développement de l’ArteSunate AmodiaQuine Winthrop® ;

- la polio : partenariat avec la fondation Bill & Melinda Gates sur la fourniture de vaccins polio inactivés ; les doses/le nombre d’enfants vaccinés ;

- la dengue : développement du vaccin contre la dengue.

Indicateurs associés aux programmes d’accès aux soins :

- nombre de patients traités ; - nombre de personnes sensibilisées ; - nombre de professionnels formés.

• Achats responsables : - processus d’évaluation des risques achats - poids des PME dans les achats de SANOFI France ;

- nombre d’acheteurs formés à l’utilisation de la plateforme d’achats responsables ;

- part des fournisseurs dont la performance RSE a été évaluée ;

- part des fournisseurs évalués répondant aux exigences RSE de Sanofi.

• Santé et sécurité des patients : - nombre d’audits de qualité interne par activité ; - nombre d’audits de fournisseurs de principes actifs par zone géographique ;

- nombre d’audits de sociétés de sous-traitances par zone géographique ; - convergence des systèmes de pharmacovigi-lance vers la base de données AWARE ; - mise en place de méthodes d’évaluation des contenus sur support numérique.

• Éthique de la recherche : - nombre d’inspections réglementaires par zone géographique ; - gouvernance mise en place via le comité de bioéthique ;

- nombre d’audits internes sur les essais cliniques ; - nombre d’essais cliniques réalisés en 2015 par activité et par zone géographique ;

- nombre de sujets participants aux essais cliniques 2015.

• Éthique des affaires : - revue des politiques Groupe relatives à l’anti-corrup-tion, aux conflits d’intérêts et à la confidentialité des données.

calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justificatives. Les échantillons sur les indicateurs sélectionnés représentent en moyenne 34 % des effectifs et 25% des données quantitatives environ-nementales testées. Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos experts en matière de RSE.

ConclusionSur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE sélectionnées ont été établies, dans tous leurs aspects significatifs, conformément aux Référen-tiels de Sanofi applicables à l’exercice 2015.

Fait à Neuilly-sur-Seine, le 4 mai 2016

L’un des commissaires aux comptesPricewaterhouseCoopers Audit

Philippe Vogt Sylvain LambertAssocié Associé du département Développement Durable

Annexe : Liste des informations RSE sélectionnées par Sanofi faisant l’objet de notre rapport d’assurance modéréeInformations sociales :• effectifs inscrits et répartition par géographie,

activité, âge, genre, séniorité dans le groupe. • nombres d’embauches et de départs ;• nombre d’heures de formation en France, aux

États-Unis, en Allemagne, au Brésil et en Chine ;• pourcentage de femmes dans le Top 400 ;• taux de fréquence des accidents entraînant un

arrêt de travail Monde (Sanofi et sous- traitants) ;• taux de fréquence des « total accidents » ;• taux de recrutement interne 2015 sur les postes

vacants parmi le Top 400 ;• part des collaborateurs inclus dans le processus

global du cycle de la performance et du déve-loppement ;

• conditions de santé et de sécurité au travail ;• respect des Conventions de l’OIT ;• mise en place de politiques de droit de l’Homme.

Informations environnementales :• émissions dans l’air (COV, SOx et NOx) ; • émissions dans l’eau (DCO) ; • quantités totales de déchets dangereux et non

dangereux ;• consommations d’eau totales ;• politique environnementale ;• consommation totale d’énergie ;• émissions de gaz à effet de serre directes et

indirectes (scopes 1, 2 et 3) ;• pourcentage de produits quantifiés dans les

effluents des sites industriels ayant une valeur cible environnementale ;

• pourcentage de sites chimiques produisant des principes actifs ayant fait l’objet de mesures pour les 30 substances présélectionnées sur la base de critères de danger ;

• nombre de médicaments disponibles sur le marché ayant fait l’objet de tests complémen-taires volontaires de toxicité environnementale.

RAPPORT DU COMMISSAIRE AUX COMPTESRapport d’assurance modérée de l’un des commis-saires aux comptes sur une sélection d’informations sociales, environnementales et sociétales publiées dans le rapport RSE.

Exerciceclosle31décembre2015À l’attention du Directeur Général, À la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité de commissaire aux comptes de la société Sanofi, nous avons effectué des travaux visant à nous permettre d’exprimer une assurance modé-rée sur une sélection d’informations sociales, envi-ronnementales et sociétales (ci-après les « Informa-tions RSE ») publiées dans le Rapport RSE de Sanofi au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015. Les Informations RSE sélectionnées par Sanofi et faisant l’objet de nos travaux figurent en annexe au présent rapport.Ces Informations RSE ont été préparées sous la res-ponsabilité de la Direction Excellence RSE de Sanofi conformément aux référentiels utilisés par la société (ci-après les « Référentiels »). Il nous appartient, sur la base de nos travaux, d’expri-mer une conclusion d’assurance modérée sur les Informations RSE sélectionnées. Les conclusions for-mulées ci-après portent sur les Informations RSE sélec-tionnées et non pas sur l’ensemble des informations RSE contenues dans le Rapport RSE.

NatureetétenduedestravauxNous avons effectué nos travaux selon la norme d’exercice professionnel portant sur les prestations relatives aux informations sociales et environnemen-tales entrant dans le cadre des diligences directement liées à la mission de commissaire aux comptes (NEP 9090) ainsi que la norme internationale ISAE 3000(1).Nous avons mis en œuvre les diligences suivantes conduisant à une assurance modérée sur le fait que les Informations RSE sélectionnées sont présentées, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sin-cère, conformément aux Référentiels.

Au niveau du groupe :• nous avons examiné le caractère approprié des Référentiels au regard de leur pertinence, leur exhaus-tivité, leur fiabilité, leur neutralité et leur caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ; • nous avons vérifié la mise en place d’un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et pris connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration de ces informations.

Au niveau des entités sélectionnées :• nous avons vérifié, sur la base d’entretiens avec les personnes en charge de la préparation des données, la correcte application des procédures ;• nous avons mis en œuvre des tests de détail, sur la base d’échantillonnages, consistant à vérifier les

G4-33

(1) ISAE 3000 - Missions de certification autres queles audits ou avis d’informations financières historiques.

Page 119: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Responsabilité Sociale de l’Entreprise 2015 I SANOFI 115

DÉCLARATIONS PROSPECTIVESCe rapport contient des déclarations prospectives. Ces déclarations ne constituent pas des faits historiques. Ces déclarations comprennent des projections et des estimations ainsi que les hypothèses sur lesquelles celles-ci reposent, des déclarations portant sur des projets, des objectifs, des intentions et des attentes concernant des résultats financiers, des événements, des opérations, des services futurs, le développement de produits et leur potentiel ou les performances futures. Ces déclarations prospectives peuvent souvent être identifiées par les mots « s’attendre à », « anticiper », « croire », « avoir l’intention de », « estimer » ou « planifier », ainsi que par d’autres termes similaires. Bien que la direction de Sanofi estime que ces déclarations prospectives sont raisonnables, les investisseurs sont alertés sur le fait que ces déclarations prospectives sont soumises à de nombreux risques et incertitudes, difficilement prévisibles et généralement en dehors du contrôle de Sanofi, qui peuvent impliquer que les résultats et événements effectifs réalisés diffèrent significativement de ceux qui sont exprimés, induits ou prévus dans les informations et déclarations prospectives. Ces risques et incertitudes comprennent notamment les incertitudes inhérentes à la recherche et développement, les futures données cliniques et analyses, y compris postérieures à la mise sur le marché, les décisions des autorités réglementaires, telles que la FDA ou l’EMA, d’approbation ou non, et à quelle date, de la demande de dépôt d’un médicament, d’un procédé ou d’un produit biologique pour l’un de ces produits candidats, ainsi que leurs décisions relatives à l’étiquetage et d’autres facteurs qui peuvent affecter la disponibilité ou le potentiel commercial de ces produits candidats, l’absence de garantie que les produits candidats s’ils sont approuvés seront un succès commercial, l’approbation future et le succès commercial d’alternatives thérapeutiques, la capacité du Groupe à saisir des opportunités de croissance externe, l’évolution des cours de change et des taux d’intérêt, l’impact des initiatives de maîtrise des coûts et leur évolution, le nombre moyen d’actions en circulation ainsi que ceux qui sont développés ou identifiés dans les documents publics déposés par Sanofi auprès de l’AMF et de la SEC, y compris ceux énumérés dans les rubriques « Facteurs de risque » et « Déclarations prospectives » du document de référence 2015 de Sanofi, qui a été déposé auprès de l’AMF ainsi que dans les rubriques « Risk Factors » et « Cautionary Statement Concerning Forward- Looking Statements » du rapport annuel 2015 sur Form 20-F de Sanofi, qui a été déposé auprès de la SEC. Sanofi ne prend aucun engagement de mettre à jour les informations et déclarations prospectives sous réserve de la réglementation applicable notamment les articles 223-1 et suivants du règlement général de l’Autorité des marchés financiers.

Page 120: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

Le Rapport RSE a été conçu et produit par les Directions Excellence en RSE et Communication de Sanofi et l’agence . Rédactrice: Mary Shaffer Traductrice : Isabelle ChevalAccessibilité : Ipedis http://www.ipedis.com

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce rapport.Imprimé en France par Stipa

Crédits photographiques :Couverture : Julien Pistre/IMAGEO – p. 2-3 : Denis Felix – p. 5 : Alex Cretey Systermans/interlinks image – p. 9-25-61-63 : Franck Parisot – p. 18 : Sanofi Pasteur/Norbert Domy – p. 19 : Sanofi – p. 20 : Sanofi Pasteur/Patrick de Noirmont – p. 32 : Bela Hoche/iStock – p. 40 : William Beaucardet/Picturetank – p. 41 : Randy Monceaux – p. 42 : Patrick Allard/REA – p. 52 : Diego Cervo/Fotolia – p. 60 : Sanofi Pasteur/Alain Grillet – p. 62 : iStock by Getty Images – p. 64 : Philippe Jacob – p. 72 : David Degner/CAPA Pictures – p. 74-75 : Gil Corre – p. 77 : Daniel Rabastens/Sanofi – p. 78 : Chris Sattlberger/Getty Images – p. 86 : Sanofi US – p. 94 : Pierre-Olivier/CAPA Pictures

Page 121: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique
Page 122: RAPPORT RESPONSABILITÉ SOCIALE DE … · que dans les pays où nous avons l’intention de rendre disponibles les produits étudiés, sous ... Enjeux éthiques de la recherche clinique

54, rue La Boétie 75008 Paris - France I Tél. : +33 (0)1 53 77 40 00 I www.sanofi.com I [email protected]

Chaque jour, à travers le monde, les 110 000 collaborateurs de Sanofi agissent pour protéger votre santé et favoriser l’accès aux soins du plus grand nombre d’entre vous. En tant qu’entreprise de santé, la qualité, la sécurité, l’éthique et le respect de l’environnement sont au cœur des activités de Sanofi.