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Malika CHAZELAS
LES JOURNAUX ET MÉDIAS ESPAGNOLS
MASTER 2 – ENSEIGNER À L’ÉTRANGER
INTRODUCTION
Trente années de différence d’âge séparent la naissance de la presse française, de la presse espagnole ; la presse hispanique censurée et même frustrée connaît alors sa deuxième renaissance après la fin de la dictature. Si on se projette dans l’histoire pour voir l’évolution de la presse dans les deux pays, on retrouve quelques similitudes et différences dès 1830 : points communs dans le style littéraire, influences économiques et politiques, décalage technique. Les presses française et espagnole connaissent alors, à compter de 1945 la même évolution : entre liberté, nombre de journaux qui augmente, ces journaux portés par la même soif d’informations et d’expression politique. On retrouve même des ressemblances dans la structuration et l’aspect des journaux espagnols et français. La renaissance en Espagne de la presse vient alors en 1975 ; la chute du régime entrainant une certaine soif d’informations, en raison de la frustration qu’a connue la presse espagnole au cours des années de dictature. Actuellement les contenus de la presse espagnole traitent majoritairement de l’instabilité politique du pays quant à la France, des problèmes de terrorisme, ainsi les contenus ne peuvent pas réellement être comparés en tant que tel et ne permettent pas de produire une analyse totalement objective. Lors de cette étude, j’ai décidé d’orienter mon rapport sur la presse écrite principalement, afin de rendre un sujet plus précis, pour un gain de temps, et surtout car je n’ai pas directement fait l’expérience de médias audiovisuels. C’est pourquoi, je vous présenterai tout d’abord l’évolution des presse espagnole et française parallèlement : le contexte, les difficultés et l’image qu’elles renvoient ; puis brièvement nous ferons une analyse comparative de la presse française. De plus, nous ferons un point sur la presse spécialisée, sportive. Nous verrons enfin, la vision des médias par un public natif.
L’ESSOR DE LA PRESSE ÉCRITE MOUVEMENTÉ PAR L’ÉVOLUTION DU CONTEXTE ÉCONOMIQUE ET SOCIAL
La période de 1945 où la France et l’Espagne semblent connaître la même évolution est cependant suivie de lourdes difficultés notamment un manque de lecteurs et des évolutions du marché de la presse. Les principales difficultés viennent alors principalement de problèmes économiques avec une perte de compétitivité, un manque de fonds, et un manque de papier, qui ont conduits à cette perte du lectorat et à augmentation des prix. Ces difficultés économiques amènent d’ailleurs en France un déclin progressif des journaux d’opinion. Libération, Le Monde, Le Figaro sont des rares à avoir été reconnus comme organe d’informations plus que journal d’opinion, ainsi ils existent toujours à l’heure actuelle. Quant aux journaux espagnols, c’est le même schéma que l’on retrouve, si les quotidiens se placent par rapport au pouvoir en place – c’est pourquoi à l’heure d’aujourd’hui encore, ils ne prennent pas véritablement position. On retrouve alors un manque d’engagement politique dû à la baisse des ventes, avec la volonté d’élargir le lectorat ; une certaine neutralisation politique se fait alors sentir dans les articles. Ces difficultés conduisant à une désaffection des lecteurs, amènent donc une augmentation du coût de la presse. Notamment dû à la baisse des recettes publicitaires qui se tournent vers la télévision ; ainsi, afin de compenser leurs ventes, certains quotidiens augmentent leur prix. La cause semble venir de nombreuses mutations technologiques avec la nouvelle ère du journalisme au 21ème siècle ; Modernité dans la hiérarchie, personnes diplômées de grandes écoles à la tête des journaux, nouvelles stratégies de gestion et de marketing, autant de nouvelles techniques qui donnent une ampleur différente à la presse. Par ces techniques, de nouvelles idées émergent comme de conserver un prix de vente raisonnable afin de fidéliser une clientèle. Ces nouveaux modes de communication, ces nouvelles techniques de conception, amène l’Espagne, pour la première fois, à prendre de l’avance sur la France, notamment grâce au journal El País qui a recourt à ces nouvelles méthodes. La modernisation est alors plus rapide. Le journalisme français se complait quant à lui, à un certain style qui mise plus sur l’expression que l’observation. Par conséquent, description, commentaire et analyse sont liés ; à l’inverse de la presse espagnole qui sépare les deux distinctement. En France l’idée du journalisme correspond plus à des hommes de lettres en devenir qu’à des observateurs d’évènements. A contrario, la presse espagnole vise la neutralité et la restitution claire d’information. El País livre des faits bruts quand Libération tend à transformer ces faits en évènements par des jeux de langage, des allusions, des dictons. Mais cela peut s’expliquer par un lectorat différent avec d’autres attentes.
PRESSE ÉCRITE : UN CONTEXTE INTERNATIONAL DIFFICILE (À L’HEURE D’AUJOURD’HUI)
Malgré un lectorat aux attentes différentes, en France comme en Espagne, on note un public qui est de moins en moins adepte de la presse écrite. Le point qui revient le plus est le manque de transparence des médias, le manque d’informations véridiques, et donc un manque de confiance de la part du lectorat. Il y a une désaffection de la presse écrite en faveur d’informations gratuites et au format numérique. De nouveaux journaux se créent alors, par exemple en Espagne, on trouve des journaux numériques tels que eldiario.es, un site d’informations quotidiennes assez récent, mais déjà quasiment le site le plus lu du pays. Devant lui, El Confidencial, fondé il y a plus de 14 ans. Et en 2013, naît également InfoLibre -‐ en collaboration avec Mediapart, site d’information indépendant français. 1 À eux trois, ils révolutionnent l’image de l’information et amène une approche nouvelle des médias, basée sur la transparence, les valeurs mêmes de l’information, sans intérêt autre que celui des lecteurs, avec une volonté de rompre avec les tabous. Mais tout n’est pas joué, car la télévision détient une certaine importance dans la reconquête du public, pour toucher la majorité de la population.
LA PRESSE ÉCRITE ESPAGNOLE DISCRÉDITÉE AU NIVEAU INTERNATIONAL Dans l’actualité, on peut s’intéresser à un article qui qualifie les médias espagnols de « pires d’Europe », dû à un certain manque de crédibilité. Les médias défendant alors en quelque sorte chacun un milieu, un parti en fonction du groupe qui les détient ; ce pourquoi, ils maintiennent l’idée que les médias sont « corrompus » du moins ne diffusent pas des informations réelles sinon que partielles de la réalité. Ils sont donc perçus comme des menteurs qui racontent la « part de vérité » qui les intéressent. Le journalisme est pour cela, considéré en Espagne comme la seconde profession la moins respectée. Ils sont vus comme étant les moins crédibles d’Europe2. À première vue, on peut penser que les médias espagnols répondent à des attentes diverses et variées avec un choix allant jusqu’à une centaine de journaux quotidiens proposés aux espagnols ; cela même sans compter les journaux sportifs.3 Mais tout cela n’est qu’en apparence car en réalité, la grande majorité du marché des médias appartient à une dizaine de conglomérats médiatiques. Par exemple, El País, est détenu par le groupe PRISA, propriétaire de différentes revues, chaines de télévision et de radio. Ces nombreux conglomérats sont alors contrôlés par des entreprises transnationales ou une poignée de puissantes institutions financières. Ainsi pour des raisons d’intérêts financières, certaines recherches seraient bâclées voire compromises jusqu’à la suppression de nouvelles. Certaines entreprises ou certains partis politiques peuvent même être tabous dû à leur affinité avec un média. Seulement l’interférence politique ne s’arrête pas là, en plus des canaux publics, les médias privés reçoivent également des fonds des gouvernements.
1 CTXT Número 30, 16/09/2015 – Prensa, Ética y Democracia 2 Revue Oxford 2015 – Reuters Institute Digital News Report 2015 3 Prensaescrita.com
Les journaux sont alors divisés à l’image du gouvernement espagnol et de la politique actuelle. Certains vont défendre l’image de la royauté, de l’Eglise et de l’Etat centralisé (ABC, El Mundo, La Razón), d’autres la mise en place d’un Etat laïc et décentralisé (El País, El Periódico de Catalunya). La majorité de ceux-‐ci étant dirigés par les grands groupes, cela n’a fait que s’accentuer avec la crise économique ; tout cela se ressent donc au niveau des médias. Les aspirations d’indépendance de certaines régions espagnoles se reflètent également dans le paysage médiatique.
LA PRESSE FRANÇAISE « SOUS CONTRÔLE » La situation est cependant loin d'être idéale en France du point de vue de l'indépendance des médias. Associer des intérêts économiques et politiques à une activité journalistique est chose courante. La majorité des médias est détenue par de riches hommes d'affaires ou industriels, tel que Dassault. Il n'est pas rare que les patrons de presse occupent également une fonction politique. Le directeur du journal régional La Dépêche du Midi occupe aussi la fonction de président du Parti Radical de Gauche. Prenons l’exemple de la télévision qui occupe une place centrale dans le débat public, notamment le journal de 20H de la chaîne privée TF1 et de la chaîne publique France 2. Si un président français doit s'adresser au peuple, il choisira l'un de ces JT pour le faire. Disposant d'environ 900 stations sur l'ensemble du territoire, la France est l'un des pays avec le plus grand nombre de radios dans le monde. Le groupe public Radio France, par le biais de plusieurs antennes, propose des programmes informatifs, culturels et régionaux. Concernant les autres médias, les Français quant à eux sont les plus faibles consommateurs de presse quotidienne, mais en revanche le pays de la presse magazine. Mais la situation de la presse papier se dégrade. La presse en ligne attire de plus en plus les lecteurs, notamment les plus jeunes (15-‐35 ans) notamment dû à la gratuité et facilité d’accès à l’information.4
4 Manuel Alter Ego+ -‐ Niveau A2, Ed. Hachette
ENTRE PRESSE GÉNÉRALE ET PRESSE SPÉCIALISÉE : UNE BRÈVE COMPARAISON DES JOURNAUX FRANÇAIS / ESPAGNOLS
Pour faire le point, concernant les journaux d’informations générales en Espagne, dans les principaux quotidiens, nous retrouvons :
-‐ El Mundo journal indépendant, progressiste et moderne « avec l’objectif de devenir le premier journal du spectre conservateur de la société ». Il est reconnu pour avoir une approche plus critique, voire polémique de certains sujets ; c’est ce qui lui permet de se distinguer du journal traditionnel ABC, son principal concurrent. Il est considéré comme conservateur, de droite, et proche des milieux financiers.
-‐ ABC est le plus vieux quotidien publié à Madrid ; d’orientation politique « libéral », dès sa création il se dit favorable à la royauté. C’est le journal traditionnel des conservateurs espagnols. Il est considéré comme le troisième journal espagnol ; classé parmi les rares journaux d’opinion. ABC s’efforce de mettre en valeur l’image de l’armée et de la maison royale.
-‐ El País est un des meilleurs journaux espagnols et même mondiaux. Il est le plus vendu des journaux espagnols à l’étranger notamment pour l’importance qu’il accorde aux actualités internationales. Il incarne le centre gauche démocratique ; À la pointe de la modernité, il fait partie des premiers journaux à adopter une impression informatique en 1981.
Il existe de nombreux médias papier en France, les journaux nationaux les plus lus étant quant à eux :
-‐ Le Parisien on le considère comme un journal national bien que n’étant qu’un régional. Son format le rapproche de journaux espagnols comme La Razon. Les informations sont présentées de façons très synthétiques.
-‐ Le Figaro est le plus ancien des journaux français ; il est orienté à droite. Le Figaro est le quotidien qui dispose des pages les plus grandes et larges de toute la presse française. Son nombre de pages varie entre 26 et 60 pages. Les informations y sont denses.
-‐ Le Monde il est le plus prestigieux des quotidiens français considéré comme étant de centre gauche.. Ce journal est pris comme référence en France comme à l’étranger. Il accorde une place importante aux informations internationales et politiques. Équivalent du journal El País, ils ont d’ailleurs passés des accords.
Cependant les différences/similitudes les plus frappantes sont en terme de visibilité dans ces journaux ; on observe plus de publicités dans les journaux espagnols, une répartition différente des informations ainsi qu’une calligraphie différente. La différence fondamentale entre les deux presses vient donc de la calligraphie : taille des journaux, nombre de pages et couleurs s’opposent. Alors que la taille des journaux français est variable, celle des tabloïds espagnols peut se constituer de cinq colonnes chez certains journaux (cf El País). Au niveau du nombre de pages, la différence est flagrante, les journaux français en moyenne se constituent de 25-‐40 pages selon la taille du journal ; tandis que les journaux espagnols se composent alors de 80 pages en moyenne quotidiennement. La dernière différence visuelle se trouve donc dans les couleurs, les publications espagnoles sont beaucoup plus colorées que leurs homologues français.
Par ailleurs, au niveau des différences entre la presse régionale et la presse nationale, on note que la notion de presse nationale en France et en Espagne n’est pas la même. Certainement dû au fait que la presse nationale espagnole reste plus difficile à décrire car elle dépend des autonomies qui revendiquent une puissance politique et que la presse nationale française répondrait à une diffusion unique depuis Paris. La place prépondérante du sport dans la presse espagnole Si l’on s’intéresse de plus près à la presse spécialisée, on observe que le poids de la presse sportive est plus lourd dans la péninsule ibérique qu’en France ; le sport a un rôle très important dans l’actualité espagnole. Selon les Espagnols, il est impossible pour la France du point de vue des médias sportifs de concurrencer avec les médias sportifs espagnols ; cela s’expliquerait par des tempéraments différents et une culture sportive beaucoup plus marquée en Espagne. La valeur sportive y est plus dominante qu’en France. Les principaux quotidiens sportifs espagnols Marca, As, Mundo Deportivo et Sports ont déjà un avantage numérique, puisqu’ils sont quatre, face à notre unique quotidien sportif, L’Équipe. La France tente alors de se rattraper au niveau des médias audiovisuels avec ses incontournables chaînes sportives BeIN, Eurosport, L’Équipe TV face à BeIN Sports en Espagne et le Site Rojadirecta. Marca quant à lui, est le leader de la presse payante en Espagne, il se vend chaque jour à quelques 350 000 exemplaires. Son principal concurrent, As, quant à lui, s’en tient à une vente quotidienne de 50 000 exemplaires, ce qui reste considérable quand on tient compte du fait que celui-‐ci reste centré sur le football, qui plus est, sur deux clubs plus particulièrement, le Real Madrid et l’Atlético. La comparaison est en effet quasi-‐impossible voire peu discutable. Mais si on observe cette ferveur des médias sportifs espagnols, on peut noter que les stratégies de vente passent par des clubs enfiévrés et provocateurs qui cherchent à mettre à la Une, les moindres informations de type « presse à scandale » au niveau des joueurs des clubs concurrents. Toutes ces stratégies sont mises en place afin de perturber le club adverse, de détourner les supporters, de mettre en avant son club uniquement. C’est donc une vision très populaire et offensive du journalisme du sport que l’on peut observer ; malgré un côté ludique, la partie provocatrice et la ferveur du monde du foot prend le dessus. En France, les journaux sportifs, restent quant à eux, plus terre à terre, plus neutre avec un esprit plus objectif que leurs homologues.
LA VISION DE LA PRESSE – DES MÉDIAS EN GÉNÉRAL – PAR UN PUBLIC NATIF Grâce à mon stage j’ai donc eu le bénéfice de recueillir quelques informations par un public natif, concernant leur vision des médias et de la presse en Espagne. Ils m’ont donc confirmés ou faits part d’informations telles que la chute de la presse écrite tout comme en France, le grand manque de confiance des espagnols dans le journalisme et les médias ; ils m’ont également parlés de leur représentation du monde de la presse espagnole, de ce sentiment d’être trompés par les médias, qu’il y ait beaucoup de « corruption ». Les espagnols favorisent alors des petits journaux indépendants pour trouver un peu plus de transparence ainsi qu’une information neutre et impartiale. De plus, les élèves m’ont fait part de leur vision quant au métier de journaliste ; ils les perçoivent alors comme des personnes avec un certain manque de persévérance voire de rébellion, ayant un chemin à construire avant d’arriver à un monde du journalisme sans peur, ni crainte afin de révéler une information libre et véridique. Ce qui en ressort alors n’est pas une image très positive du monde de la presse, des médias en Espagne, et cela vient confirmer les informations observées et recueillies auparavant.
CONCLUSION
D’après nos recherches et notre étude des médias espagnols brièvement comparés aux médias français, nous pouvons en conclure qu’après une phase difficile -‐ problèmes économiques, baisse du lectorat -‐ l’Espagne a su se montrer moderne face à une France plus conservatrice. Cependant dans les deux pays, les journaux gratuits et numériques semblent, à l’heure d’aujourd’hui, favorisés face à une désaffection de la presse écrite. De plus, les lecteurs recherchent une information transparente, crédible, neutre afin de faire face à ce sentiment de « manipulation » qu’ils peuvent ressentir avec l’information qui leur est fournie actuellement. En effet, les médias semblent discrédités par leur prise de position. D’un point de vue technique, on pourrait expliquer cette désaffection en France par un prix élevé des journaux et un manque de dynamisme quant à la calligraphie ; quant en Espagne, cela pourrait provenir du nombre incalculable de pages de publicité face à un contenu peu réel et concret. Malgré une presse écrite – quotidiens -‐ en baisse, le monde du sport -‐ presse spécialisée -‐ quant à lui, ne semble que peu touché par cette crise. On note une réelle ferveur sportive – centrée sur le foot, de la part des espagnols, face à des médias français plus diversifiés et plus objectifs dans leurs propos. Ouverture : les autres médias De plus, un débat autour des médias a pu m’apporter d’autres informations concernant les moyens de communication audiovisuels en Espagne. À l’heure d’aujourd’hui le marché de la publicité espagnole se caractérise par un ralentissement de la presse magazine, une très belle performance de la radio qui reste le moyen de communication très important et très populaire en Espagne et une croissance de la télévision qui maintient un rôle très important sur le marché espagnol. La radio demeure le moyen populaire et très important en Espagne. On compte une radio nationale (RNE), dépendant du groupe public de radio et télévision (RTVE) et de nombreuses stations de radios privées. Au niveau du secteur télévisuel, on retrouve deux chaînes publiques de télévision nationales (TVE) qui dépendent, elles aussi de RTVE, des chaînes régionales publiques dans plusieurs communautés autonomes, et plusieurs chaînes privées. Ces principaux médias sont eux-‐aussi concentrés entre les mains des grands groupes multimédia. La télé, moyen incontournable pour toucher le plus grand nombre de personnes, toujours en croissance, avec un rôle très important sur le marché espagnol. En France, il existe plusieurs moyens de s’informer autres que les journaux papiers également ; les médias radiophoniques avec certains consacrés à l’actualité -‐ des radios périphériques comme RMC et RTL, d’autres de service public comme France Info, France Inter et Radio France Internationale. Les médias télévisés avec des chaines en continu comme France 24, BFM TV, ITéle et RTL. Tous différents les unes des autres, leur objectif commun est de diffuser des informations en restant fidèle à leurs opinions.