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Revue de Presse
Février 2015
Label Origine France Garantie
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AFP
Mardi 24 février 2015
Bercy publie deux guides sur «fabriqué en France»
La Direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l'Economie a publié en ligne deux guides du "fabriqué en France" destinés aux consommateurs et aux producteurs afin qu'ils s'y retrouvent entre les différents labels existants.
La Direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l'Economie a publié en ligne deux guides du «fabriqué en France» destinés aux consommateurs et aux producteurs afin qu'ils s'y retrouvent entre les différents labels existants.
Ces guides, l'un destiné aux consommateurs et l'autre aux producteurs, apportent «un éclairage sur les différents types de mentions, marquages et labels garantissant l’origine des produits», a souligné la DGE dans un communiqué.
Ils divulguent les modalités de contrôle ou les spécificités des cahiers des charges des principaux labels comme «Origine France Garantie», «Entreprise du patrimoine vivant», «Terre textile» ou «Produit en Bretagne», a précisé Bercy qui détaille également les «objectifs des mentions» comme «Savon de Marseille» ou, pour la coutellerie, «Esprits de Thiers».
Le guide destiné aux professionnels «s’adresse en particulier aux producteurs et distributeurs de biens de grande consommation non alimentaire», a expliqué Bercy. «Il fournit également des informations pratiques pour évaluer l’opportunité d’entrer dans une démarche de mise en avant de l’origine des produits», a ajouté le ministère.
Dépêche reprise sur :
• Lefigaro.fr • Libération.fr • 20minutes.fr • Boursorama.com • NordNet.fr • Orange.fr (actualités) • Yahoo.fr (actualités) • Le Berry Républicain éco • Investing.com (actualités) • La Rep.fr • Le JDC éco • LePoint.fr (actualités)
• LechoRépublicain.fr • L’Aisne Nouvelle • Ladépêche.fr (actualités) • Lepopulaire.fr (actualités) • LaMontagne.Fr (actualités) • Courrier-‐Picard.Fr • Lyonne.fr • Francesoir.fr • Fashionmag.fr • Leprogrès.fr • Stratégies.fr
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FRANCE 3 PROVENCE-‐ALPES
Mardi 24 février 2015 Savon de Marseille
Le "Savon de Marseille" dans le guide du "fabriqué en France"
Bercy publie un guide destiné à éclairer les consommateurs sur les différents types de mentions, marquages et labels supposés garantir l’origine des produits fabriqués en France. On y trouve notamment la mention "Savon de Marseille", protégé par l'Indication Géographique Protégée (IGP).
Le label «Savon de Marseille» est délivré par l’Union des professionnels du savon de Marseille aux entreprises implantées dans une zone géographique précise et respectant un processus de fabrication
défini dans une charte. Les entreprises sont contrôlées annuellement lors d’un audit."
Grâce au guide publié par la Direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l'Economie, on va enfin pouvoir s'y retrouver entre les différents labels existants. Il s'agit de deux guides, l'un est destiné aux consommateurs et l'autre aux producteurs. Leur but est d'apporter un éclairage sur les différents types de mentions, marquages et labels garantissant l'origine des produits, d'expliquer les modalités de contrôle ou les spécificités des cahiers des charges des principaux labels comme "Origine France Garantie", "Entreprise du patrimoine vivant", "Terre textile", "Produit en Bretagne", ou des mentions" comme "Savon de Marseille".
Dans plus de 8 cas sur 10, les savons de Marseille vendus ne sont pas fabriqués à Marseille selon les méthodes traditionnelles. L'Union des Professionnels du Savon de Marseille s'est battue pour obtenir l'IGP, l'Indication Géographique Protégée mais le décret d'application n'a toujours pas été publié. L'union a même réalisé et publié sur son site un webdocumentaire "Le Savon de Marseille… de Marseille " pour mieux informer le grand public et valoriser la filière de production du véritable savon de Marseille.
Annie Vergnenegre
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FRANCE 3 BRETAGNE (web) FRANCE 3 PROVENCE–ALPES (web)
LES NEWS ECO (web)
Samedi 28 février 2015 Nexelec
Aix-‐en-‐Provence : des détecteurs de fumée "made in France"
Une entreprise aixoise s'est lancée sur le marché juteux des détecteurs de fumées, qui deviendront obligatoires d'ici le 8 mars prochain. Les petits appareils sont fabriqués en France et ...relookés. Le détecteur peut se parer de coques de couleurs et table sur le haut de gamme.
L'entreprise Nexelec, basée à Aix-‐en-‐Provence, s'est positionnée dès 2009 sur le marché des détecteurs de fumée, qui deviendront obligatoires dans tous les foyers français à compter du 8 mars. Face aux géants du secteur, l'entreprise Nexelec entend se démarquer en concevant un détecteur innovant et français : un petit carré compact de 3 cm d'épaisseur qui peut se parer de coques de couleurs.
"On s'est aperçu que sur le marché on avait des produits assez peu qualitatifs et pas design" explique Raphaël Bélier, l'un des deux co-‐fondateurs de l'entreprise. Pour réussir, la PME d'Aix-‐en-‐Provence s'est appuyée sur deux usines d'Ille-‐et-‐Vilaine pour la fabrication, la Française des Plastiques (LFP, groupe Pigeon) et l'usine Capelec (groupe Simonin/Sintex NP) de Miniac-‐Morvan qui fabrique la carte électronique du détecteur de marque Insafe et réalise l'assemblage final.
Toutes les finitions sont faites à la main Chez Capelec, la fabrication bat son plein. Dans une zone isolée du reste de l'usine, la fabrication des cartes électroniques est entièrement automatisée et les machines y battent une cadence infernale, sous l'oeil attentif des rares salariés qui travaillent dans cette zone sécurisée. A peine terminées, les cartes électroniques sont testées avant de rejoindre un vaste atelier où les ouvrières s'affairent à la fabrication et l'assemblage, multipliant les tests quasiment à chaque étape. Toutes les finitions sont faites à la main avec minutie, comme la pose de la pile ou l'emballage final. Un nouvel atelier est prêt à ouvrir en avril pour absorber le demande qui va aller en s'accroissant avec la loi qui oblige les foyers français à s'équiper avant le 8 mars, les grands propriétaires bailleurs ayant jusqu'à la fin de l'année pour équiper leurs locataires.
200 000 pièces fabriquées chaque mois La fabrication est déjà passée de 10.000 pièces par mois à 100.000 à l'été dernier. En avril, la capacité doublera pour passer à 200.000 unités par mois. Pour se démarquer de ses concurrents, l'entreprise a misé sur un produit haut de gamme, dont la pile dure dix ans. Le détecteur peut être fourni avec une télécommande, être vissé ou collé au mur ou au plafond.
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Label "Origine France Garantie" Seuls les composants électroniques viennent des États-‐Unis, d'Allemagne et du Japon, car il n'y a plus de fabricant en France, ce qui vaut au détecteur le label "Origine France Garantie". "C'est de l'horlogerie", assure le directeur de Nexelec, dont les détecteurs sont vendus entre 36 et 45 euros. Mis sur le marché en 2012, il s'en est déjà vendu 300.000 exemplaires. L'objectif en 2015 est d'en vendre plus d'un million via internet et la grande distribution principalement.
33 millions de foyers à équiper La PME fait travailler une centaine de personnes, réparties dans les deux usines bretonnes, et dix à son siège. Courant 2015, 50 personnes supplémentaires viendront rejoindre les usines bretonnes et 10 autres le siège.
L'entreprise anticipe l'après "boom" français sur les détecteurs de fumée en travaillant à une extension à l'international, même si l'équipement des logements dans l'Hexagone devrait s'étaler dans le temps. Il y a en tout 33 millions de foyers à équiper, précise M. Bélier, pour un marché estimé au minimum entre 600 à 700 millions d'euros, dont 350 à 400 millions sur les deux premières années.
L'entreprise espère s'emparer de 5% du marché, "peut-‐être 7%", et après un chiffre d'affaires de 2,5 millions d'euros en 2014 se fixe pour objectif 15 millions d'euros pour 2015.
Ghislaine Milliet
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LES ECHOS
Mercredi 11 février 2015 Métalu-‐Plast
La PME à suivre : Métalu-‐Plast marque des buts partout Ses buts de football ou ses paniers de basket équipent de nombreux terrains de sport partout en France sans que les joueurs qui les utilisent connaissent leur provenance. Parmi les tous premiers fabricants d’équipements sportifs en France, Métalu-‐Plast, à Soliers (Calvados), a fait le choix de ne pas apparaître sur ses produits. « Nous ne vendons pas aux particuliers ni aux collectivités, seulement à un réseau de professionnels qui achètent puis posent dans les plus grands stades de l’Hexagone mais aussi dans les gymnases, les écoles ou les terrains des villes et des villages », résume Jean-‐Claude Behr, président de l’entreprise depuis 2008. Créée en 1980, la société de 70 salariés, qui réalise un chiffre d’affaires de 13 millions d’euros, travaille l’acier (près de 2.000 tonnes) comme l’aluminium (400 tonnes). Sur deux sites de production, elle dessine, fabrique et commercialise ses gammes pour de nombreux sports extérieurs ou intérieurs mais aussi les équipements annexes aux terrains comme des vestiaires, des tribunes, des mains courantes ou des clôtures sportives.
Equipements polyvalents
« En règle générale, le sur-‐mesure et les produits standards s’équilibrent. Nous n’inventons pas mais nous collons à des pratiques qui nous remontent du terrain », poursuit le dirigeant. Dans son portefeuille, plus de 2.000 clients. Parmi ses produits très en vogue, les équipements multisports pour terrains communaux. Plus d’une centaine d’unités sortent de l’usine chaque année. « Nous venons d’obtenir le label Origine France Garantie pour l’ensemble de nos produits », se félicite Jean-‐Claude Behr. Depuis quatre ans, Métalu-‐Plast développe l’exportation (environ 8 % de son chiffre d’affaires) vers de nombreux pays comme l’Espagne, la Belgique, l’Angleterre, la Norvège, le Maroc ou l’Arabie Saoudite. « Notre objectif est d’atteindre les 50 % d’ici quelques années », poursuit le responsable. Un créneau stratégique pour l’entreprise tandis que le marché national, essentiellement constitué des collectivités qui doivent faire face à des baisses de dotations, marque des signes de ralentissement. Pour preuve, le nombre de créations de terrains de football est attendu à la baisse avec une centaine contre plus de 200 en 2013.
Philippe Legueltel
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LES ECHOS
Jeudi 19 février 2015 Norbert Dentressangle
Norbert Dentressangle se dote d’un entrepôt géant
Le transporteur automatise un entrepôt d’Amer Sports dans l’Ain. Il renouvelle aussi une partie de sa flotte avec Renault Trucks. Norbert Dentressangle continue à tracer sa route dans la logistique. Le groupe lyonnais investit 20 millions d’euros dans l’automatisation d’un entrepôt de 52.000 mètres carrés qu’il a racheté à Saint-‐Vulbas (Ain). Cette plate-‐forme travaille pour Amer Sports. A la faveur de cette reprise, Norbert Dentressangle a conclu un contrat de dix ans avec le groupe finlandais pour prendre en charge la logistique et la préparation de commandes des gammes textile, chaussure et cycle à partir de la plaine de l’Ain. Il s’agit notamment de Salomon et de Mavic.En 2014, la logistique est devenue la première activité du groupe Dentressangle. En hausse de 20,9 %, elle représente 51 % des 4,6 milliards d’euros de son chiffre d’affaires consolidé. Cette croissance s’explique en partie par l’intégration du quatrième acteur logistique américain, Jacobson, qui opère à partir de Des Moines, dans l’Iowa, et par le rachat de neuf entrepôts de MGF, filiale du groupe G7. « Nous avons pour ambition d’être fournisseur de premier rang, au service de grands donneurs d’ordre, industriels et distributeurs », souligne Hervé Montjotin, président du directoire de Norbert Dentressangle.
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700 conducteurs recrutés en 2015, en France
Le groupe ne se détourne pas pour autant de son métier d’origine, le transport, qui représente un chiffre d’affaires de 2,1 milliards d’euros l’an dernier, en progression de 2,6 %. Pour conserver son rang européen, il renouvelle régulièrement sa flotte de 9.000 véhicules et investit 300 à 400 millions par an en matériel roulant.C’est dans ce contexte que s’inscrit le nouvel accord signé avec Renault Trucks. Le transporteur s’est engagé à acquérir 530 véhicules de la nouvelle gamme du constructeur français après avoir réalisé des tests en conditions réelles pendant plusieurs mois. Les clefs des cent premiers camions ont été livrées début janvier. Ces véhicules sont destinés à plusieurs des filiales européennes du groupe. La direction revendique le fait de soutenir l’activité industrielle française en choisissant des véhicules certifiés Origine France Garantie. Ces camions sont produits dans les usines de Renault Trucks à Blainville-‐sur-‐Orne, Bourg-‐en-‐Bresse et Lyon.Cette année, l’entreprise va recruter 700 conducteurs en France, précise par ailleurs le président du directoire, Norbert Dentressangle se définissant volontiers aujourd’hui comme un groupe franco-‐britannique avec 14.000 de ses 43.000 salariés en Grande-‐Bretagne et 13.000 en France, dont 5.000 conducteurs.
Vincent Charbonnier
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LE FIGARO
Mardi 17 février 2015 LifeBox
La PME Lifebox s'impose dans les détecteurs de fumée
Les machines tournent à plein régime pour Lifebox. Dans les prochains jours, ce fabricant français de détecteurs autonomes avertisseurs de fumée (DAAF), leader du marché, va ajouter chez son sous-‐traitant trois lignes de production à Soissons (60 personnes) aux deux existantes à Dieppe (50 personnes). Les détecteurs seront obligatoires dans les logements à partir du 8 mars (les bailleurs sociaux ont jusqu'au 1er janvier 2016). «Nous travaillons en flux tendu pour livrer nos clients au plus vite, tout en gardant nos standards de qualité élevés, car chaque produit est testé», explique François de Lacvivier, président de Lifebox.
Voyant la multitude de détecteurs en Europe du Nord et aux États-‐Unis, où ils sont obligatoires depuis une vingtaine d'années, cet ex-‐cadre des télécoms s'est lancé en 2006 en important des détecteurs chinois. Jusqu'au jour où il constate des défauts dans les produits et décide de les faire fabriquer en France. Ce qui n'est pas gagné d'avance pour rester compétitif pour un produit vendu en moyenne 17,51 euros, selon la société d'études GfK. «C'est mon choix, je ne veux pas l'imposer aux consommateurs. J'ai réduit ma marge et automatisé en grande partie la fabrication pour rester dans les prix du marché, qui sont bas pour un produit en réalité très technique et sensible», détaille le dirigeant. Il a dû sillonner la France pour trouver les composants. Son initiative est alors suivie de près par Arnaud Montebourg.
Un potentiel fabuleux
Désormais labellisé «Origine France Garantie» et associé à Finsecur, spécialisé dans les détecteurs pour les bâtiments tertiaires, Lifebox est devenu le leader français avec environ 25 % du marché, devant deux acteurs américains, Kidde et First Alert. Les détecteurs Lifebox sont distribués dans quelque 2000 points de vente (Leroy Merlin, Bricorama, Metro, Darty, But…), mais ils sont aussi proposés par l'assureur Axa ou encore le réseau d'agences immobilières Century 21. «En 2015, nous pensons atteindre 20 millions d'euros de chiffre d'affaires, contre 3 millions d'euros en 2013», note François de Lacvivier. Il est déterminé à maintenir sa position, comme en 2014, lorsque le marché s'est brusquement réveillé: de 768.000 détecteurs pour un chiffre d'affaires de 13 millions d'euros en 2013, d'après GfK, les volumes ont quasiment triplé en 2014 en atteignant 2,2 millions d'exemplaires, soit un chiffre d'affaires évalué à 38,5 millions d'euros.
«En réalité le marché est déjà bien plus important», estime Christophe Bonazzi, directeur général de Finsecur, qui conçoit aussi des appareils pour Legrand, Boulanger ou Orange. GfK ne mesure que les détecteurs passés par les magasins, ce qui exclut les ventes sur Internet ainsi que les ventes par les réseaux professionnels Rexel et Sonepar (qui a aussi une marque grand public, Cadelec) aux artisans, bailleurs sociaux et tous ces nouveaux venus, comme les entreprises de service aux bâtiments (nettoyage…), devenues installateurs.
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«Il y a environ 35 millions de logements, qui seront équipés d'au moins un détecteur, donc le potentiel est immense. Cela attire de nombreux acteurs nouveaux», ajoute Christophe Bonazzi. Des importateurs, mais aussi des acteurs chinois qui attaquent directement un marché où les marques sont inconnues: la DGCCRF a déjà fait de nombreuses saisies de produits non conformes.
Dans les grandes surfaces de bricolage et alimentaires
«Nous avons augmenté significativement notre production dans nos usines européennes», témoigne Rémy Ostermann, gérant de l'offre de systèmes de contrôle du bâtiment chez Schneider Electric. Grande nouveauté pour le fabricant, ses détecteurs, déjà distribués par Rexel et Sonepar, entrent ces jours-‐ci dans les rayons des grandes surfaces de bricolage et alimentaires pour toucher plus de clients ces prochaines années. Car tous les fabricants conviennent que, sans sanction de la part de l'État ou des assureurs si on ne s'équipe pas, les Français mettront du temps. «Il faudra au moins cinq ans pour un taux d'équipement de 80 %», estime Rémy Ostermann. Selon Lifebox, il faudra plutôt vingt ans.
«Mais il y aura aussi du renouvellement. Les consommateurs commencent souvent par acheter le premier prix, qu'on peut trouver à moins de 10 euros, de mauvaise qualité et avec une pile d'un an», expose Christophe Bonazzi. Les fabricants mettent en avant les avantages des piles de cinq ou dix ans. Ou d'autres fonctionnalités, comme l'interconnexion des détecteurs, pour qu'ils sonnent tous en cas d'alerte, ou l'accrochage mural. Ou, plus récemment, leur design pour le DAAF de l'américain Nest, racheté par Google il y a un an, qui mesure également le taux de monoxyde et est connecté (son état peut être supervisé depuis un smartphone). Lifebox introduit même toute une palette de couleurs pour adapter le détecteur à chaque pièce et, précise François de Lacvivier, «pour qu'il plaise aux enfants, qui seront prescripteurs».
(Vidéo disponible : http://www.lefigaro.fr/societes/2015/02/17/20005-‐20150217ARTFIG00089-‐la-‐pme-‐lifebox-‐s-‐impose-‐dans-‐les-‐detecteurs-‐de-‐fumee.php)
Annelot Huijgen
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LE FIGARO (économie)
Mardi 24 février 2015
Bercy publie deux guides du «fabriqué en France»
La Direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l'Economie a publié en ligne deux guides du "fabriqué en France" destinés aux consommateurs et aux producteurs afin qu'ils s'y retrouvent entre les différents labels existants. Ces deux guides, l'un destiné aux consommateurs et l'autre aux producteurs, apportent "un éclairage sur les différents types de mentions, marquages et labels garantissant l'origine des produits", a souligné la DGE dans un communiqué.
Ils divulguent les modalités de contrôle ou les spécificités des cahiers des charges des principaux labels comme "Origine France Garantie", "Entreprise du patrimoine vivant", "Terre textile" ou "Produit en Bretagne", a précisé Bercy qui détaille également les "objectifs des mentions" comme "Savon de Marseille" ou, pour la coutellerie, "Esprits de Thiers".
Le guide destiné aux professionnels "s'adresse en particulier aux producteurs et distributeurs de biens de grande consommation non alimentaire", a expliqué Bercy. "Il fournit également des informations pratiques pour évaluer l'opportunité d'entrer dans une démarche de mise en avant de l'origine des produits", a ajouté le ministère.
Les deux guides sont accessibles sur le site suivant: http://www.entreprises.gouv.fr/politique-‐et-‐enjeux/deux-‐guides-‐sur-‐fabrique-‐france (AFP)
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LA TRIBUNE (web)
Lundi 9 février 2015 Lafuma
Lafuma Mobilier obtient le label OFG
Lafuma Mobilier a obtenu en 2014 le label "Origine France Garantie". Yves Jego, président de l'association Pro France, s'est déplacé dans les locaux de l'entreprise, à Anneyron (Drôme), afin de remettre cette distinction.
Lancé en mai 2011, le label "Origine France Garantie" défend le made in France. Initié par l'association Pro France, il garantit qu'un produit est fabriqué ou monté dans l'Hexagone. Au moins 50 % de ses matières premières doivent aussi être d'origine française. Yves Jego, président de l'association Pro France, s'est ainsi rendu le mercredi 4 février dans les locaux de Lafuma Mobilier, à Anneyron (Drôme), afin de remettre cette distinction. La société spécialisé dans la fabrication de mobilier de plein air respecte en effet l'ensemble de ces critères sur son site situé au nord du département.
Aujourd'hui, près de 350 entreprises françaises sont labellisées "Origine France Garantie". Parmi elles, la société Iveco implantée à Annonay, spécialisée dans la construction d'autobus et d'autocars ou encore RBD, fabriquant de scies circulaires, en Savoie.
Aurélien Tournier
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LE PROGRES
Lundi 9 février 2015 Lafuma
Il crée sa marque de chemises sur mesure et « made in France » Entreprise. Le Stéphanois Eric Casu, 45 ans, a créé, au début de l'année, LEF, une ligne de chemises et chemisiers entièrement fabriqués en France, essentiellement dans les Deux-‐Sèvres. Ses produits sont en vente uniquement sur internet. « Des gens m'ont dit que le drapeau bleu blanc rouge, ça faisait penser au Front national. C'est malheureusement un peu vrai mais moi, ce n'est évidemment pas du tout ainsi que je le conçois ! Pourquoi devrions-‐nous laisser les couleurs de notre drapeau national au parti d'extrême-‐droite ? Moi, je suis fils d'immigrés, j'ai des origines espagnoles et italiennes mais j'ai été élevé en France, avec les valeurs de la République, et je trouve qu'elles sont belles. » Le Stéphanois Eric Casu, 45 ans, vient de créer sa marque de vêtements, ou plus précisément de chemises, qu'il a baptisée LEF, comprenez « Liberté, égalité, fraternité ».°Et ce nom n'a pas été choisi seulement par patriotisme mais parce que les produits sont 100 % « made in France ». Ils bénéficient d'ailleurs du label « Origine France Garantie ». Des galons fabriqués chez Neyret Frères La matière première vient de Thaïlande : il s'agit d'un coton avec le label Oeko-‐Tex (ce qui signifie qu'il est exempt de toute substance nocive). Mais les chemises, elles, sont fabriquées en France de A à Z. Le plus gros est réalisé dans l'entreprise C2S, à Courlay, dans les Deux-‐Sèvres, « par des couturières professionnelles qui ne travaillent pas dans une cave... » précise Eric Casu. Si les broderies poitrine et poignet sont également confectionnées dans l'entreprise picto-‐charentaise, les galons, eux, sont fabriqués à Saint-‐Etienne même, chez Neyret Frères. Les chemises LEF sont toutes faites sur mesure et sont uniquement en vente sur internet. Pour l'instant, seuls quelques modèles, soit en blanc, soit en noir, sont disponibles. Les hommes ont le choix entre deux cols, deux poignets et trois coupes : confort, ajustée ou très ajustée. Les femmes, elles, doivent se contenter d'un seul modèle de chemisier. Mais Eric Casu compte bien étoffer la gamme par la suite si le succès est au rendez-‐vous. Une vingtaine d'articles ont été écoulés depuis le lancement de la marque début janvier, « et les retours sont très positifs », selon l'entrepreneur. Un prix unique pour tous les articles: 139 euros.« Les gens disent souvent que le "Made in France" est cher. Pour moi, ce n'est pas cher, c'est juste plus cher que les articles confectionnés en Chine ou ailleurs et ça s'explique par le fait qu'en France, on ne fait que de la très bonne qualité. Et puis, par rapport à d'autres marques haut de gamme faites à l'étranger, mes chemises ne sont pas plus chères. »
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Eric Casu, qui a investi quelque 5 000 euros dans ce projet, veut croire à l'avenir, ou à la « résurrection », des entreprises françaises de textile : « Les Français sont en train de prendre conscience que si on veut créer des emplois et des richesses dans le pays, cela passe par le "Made in France". De plus, le haut de gamme ne s'est jamais aussi bien porté, même en cette période de crise, et les étrangers sont fous du luxe à la française. » Eric Casu ira présenter ses créations lors du prochain salon « Made in France », en novembre, à Paris. Loïc Todesco
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LE DAUPHINE
Mercredi 4 février 2015 Lafuma
Lafuma Mobilier reçoit le label Origine France Garantie
Yves Jégo, président de Pro France, a remis ce mercredi 4 février le label « Origine France Garantie » à Lafuma Mobilier. Business unit du groupe Calida, l’entreprise a été créée il y a un an, quand le siège de Lafuma a déménagé d’Anneyron à Annecy. Cette «start-‐up », comme la définit avec humour son directeur général, Arnaud du Mesnil, s’appuie sur un savoir-‐faire de 60 ans. C’est d’ailleurs en 2014, année de ses 60 ans, que Lafuma Mobilier a obtenu le label OFG, après l’audit réalisé par le bureau Veritas. Ce label garantit aux acheteurs que le produit a été fabriqué en France avec au moins 50% de matériaux français. C’est le cas pour les transats, relax et, depuis cette année, les tables et chaises de jardin de Lafuma Mobilier.
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LE DAUPHINE (web)
Jeudi 12 février 2015 Renault
530 camions commandés à Renault Trucks
Norbert Dentressangle poursuit son partenariat historique avec Renault Trucks en investissant dans 530 véhicules “Origine France Garantie”.
En janvier dernier, étaient remises au leader européen du transport et de la logistique, les clés des 100 premiers véhicules. Il s’agit principalement de véhicules de la gamme T, destinés au transport régional, national et international. Pour l’avoir testé en conditions réelles d’exploitation, Norbert Dentressangle a été « conquis par le véhicule. Le choix du camion est majeur car il concrétise nos engagements de qualité envers nos clients, de confort et de sécurité envers nos conducteurs et enfin de respect de l’environnement avec des moteurs sobres et propres », a observé Hervé Montjotin lors de la remise des clefs. Élu Camion international de l’année 2015, le Renault Trucks T est exclusivement produit en France.
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FRANCE INTER (web)
Jeudi 26 février 2015
Le "made in France" dans la loi Macron
Chronique en marinière ce matin, en hommage à un « personnage balzacien, ambitieux, narcissique, qui a besoin d’être admiré pour exister ». Arnaud Montebourg fait l’objet d’un livre qui sort aujourd’hui. Le Vicomte, enquête signée Maud Guillaumin, où l'on apprend que « le coq bressan » écarté du pouvoir, n’a pas perdu de vue son objectif : la conquête de l’Elysée. Mais si je vous parle de l’ancien ministre du Redressement productif ce matin, c’est parce que sa marotte est de retour.
Le “made in France”, c’est en effet l’une des nombreuses mesures contenues dans la loi Macron : un amendement porté par le député centriste Yves Jégo stipule que le drapeau français sera interdit sur les emballages des produits qui ne bénéficient pas d’une garantie d’origine française. Un simple petit drapeau « bleu blanc rouge » pourra être considéré comme une pratique commerciale trompeuse.
Pourtant, un chef d’entreprise français qui fabrique des couteaux en France est furieux contre cet amendement. Thierry Moysset est le patron des « forges de Laguiole ». Il dénonce un gadget marketing.
La loi Macron « fait chabrot », selon le dirigeant des Forges de Laguiole.
Pour lui, on ferait mieux de se concentrer sur les origines régionales : exiger qu’un savon de Marseille soit fabriqué à Marseille, la porcelaine de Limoges à Limoges, et les couteaux Laguiole, à Laguiole. Parce qu’il est en concurrence avec des couteaux Laguiole fabriqués à Thiers, qui sont eux aussi « made in France ».
Surtout, derrière cette disposition de la loi Macron, beaucoup dénoncent une manière de faire payer le drapeau tricolore. Car pour les produits non alimentaires, qui ne bénéficient pas d’une appellation d’origine, il faudra obtenir le label « Origine France Garantie ». Et ce label est payant.
Enregistrements disponibles : http://www.franceinter.fr/emission-‐leco-‐du-‐matin-‐le-‐made-‐in-‐france-‐dans-‐la-‐loi-‐macron
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FRANCE BLEU (web)
Jeudi 5 février 2015 Lafuma
Le mobilier Lafuma fait cocorico grâce au label "Origine France Garantie"
Les produits sortis de l'usine d'Anneyron dans le nord Drôme bénéficient désormais du label "Origine France Garantie". Au moins la moitié des matériaux utilisés sont fabriqués en France. 350 entreprises ont déjà décroché ce label en France en 3 ans.
En quoi ces tables, ces chaises et transats Lafuma sont-‐ils plus citoyens que les autres ?
Parce que la moitié des produits qui les composent sont fabriqués en France, fabriqués et assemblés : C'est l'ancien ministre Yves Jégo qui a décerné le diplôme mercredi. Il est désormais à la tête d'un groupement d'entrepreneurs Pro France qui défend le "fabriqué en France" :
Il y a tellement de fabriquants qui sont des marques françaises mais qui fabriquent ailleurs ! Et le consommateur achète une marque française mais le produit ne l'est pas. Nous, nous labellisons les produits et quand un consommateur achète un produit Lafuma Immobilier qu'il voit "Origine France Garantie" il est sûr qu'il y a une réalité et qu'on ne lui ment pas.
Le discours d'Yves Jégo est aussi de dire que de plus en plus de clients en France sont attachés par le made in France ... mais un label avec le drapeau bleu blanc rouge apporte plus de clarté dans les rayons des magasins.
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Quel est l'intérêt de Lafuma Mobilier dans cette affaire ?
C'est Lafuma qui a constitué le dossier, demandé au cabinet d'expert Véritas de venir vérifier qu'elle utilisait du tissu et des tubes français et les assemblait sur le site nord Drômois. L'intérêt est évidemment commercial pour le directeur général Arnaud du Mesnil ; important aussi pour ses salariés. Aujourd'hui nous répondons au critère "Origine France Garantie" qui est d'avoir plus de 50% de nos produits d'origine française. La plupart de nos composants de nos matières sont français et assemblés notamment ici à Anneyron
Intérêt commercial mais aussi social. Lafuma a connu une année 2014 difficile avec le départ du siège social d'Anneyron. Il reste 113 salariés dont 75 à la production et notamment Nicole ... 37 ans derrière les machines Lafuma :
Vis à vis de tout ce qui s'est passé, les personnes croyaient qu'Anneyron était fermé ! Alors que non ! On continue avec le mobilier et ce label permet de se faire connaître encore plus !
Et actuellement le site d'Anneyron est en train d'achever la gamme printemps été 2015 et avant la mise en carton, les produits ont bien leur petite étiquette noire avec le darpeau français et le logo Origine France Garantie.
Est-‐ce que d'autres entreprises locales ont ce label Origine France Garantie ?
On peut citer en effet Iribus Iveco à Annonay qui assure que ses derniers modèles disposent au moins de la moitié de leurs pièces fabriquées ou assemblées en France. Yves Jégot et Pro France avancent que cette démarche a permis en 3 ans la labélisation "Origine France Garantie" de 1300 gammes de produits pour 350 entreprises en France. Un moyen sûr d'acheter de la qualité ... et puis de défendre l'emploi en France. Un geste citoyen, en vous installant confortablement dans une chaise "Relax" de Lafuma.
Stéphane Milhomme
Enregistrement audio disponible : http://www.francebleu.fr/infos/photos-‐le-‐mobilier-‐lafuma-‐fait-‐cocorico-‐grace-‐au-‐label-‐origine-‐france-‐garantie-‐2123041
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L’USINE NOUVELLE (web)
Mercredi 25 février 2015 SIL Fala
Sil Fala va augmenter sa production de levure
La Société industrielle de levure Fala (Sil Fala) , filiale du groupe Lesaffre basée à Strasbourg (Bas-‐Rhin), va bénéficier d'un investissement de plusieurs millions d'euros pour augmenter sa production de 10 % sur les deux prochaines années.
L'usine de la Société industrielle de levure Fala (Sil Fala) de Strasbourg (Bas-‐Rhin), seul site de fabrication de levure pressée en France, va bénéficier d'un investissement de plusieurs millions d'euros afin d'augmenter ses capacités.
"Notre objectif, c'est de monter à 110 000 tonnes dans les deux années qui viennent", annonce Vincent Dzedzej, qui a récemment pris la direction générale de l'entreprise. La production actuelle s'établit à 100 000 tonnes par an.
Le groupe familial français Lesaffre, auquel appartient Sil Fala depuis 1968, ne précise pas le montant exact de l'investissement. "Une partie sera lancée cette année et l'essentiel sera réalisé courant 2016", indique Vincent Dzedzej. Des études sont actuellement en cours pour savoir s'il s'accompagnera ou non d'une extension des surfaces de production actuellement disponibles.
De la levure labélisée "Origine France Garantie"
Sil Fala emploie 180 salariés. L'usine implantée dans la zone industrielle du port autonome de Strasbourg produit de la levure pressée commercialisée en sacs de 25 kilos pour l'industrie, en blocs de 500 grammes et en petits blocs de 42 grammes pour l'usage ménager. "La levure pressée est la forme la plus répandue en France, c'est celle que les boulangers artisanaux utilisent le plus", précise Vincent Dzedzej.
Autre spécialité du site, la levure liquide ou crème de levure. Elle peut elle aussi être commercialisée en vrac dans de grandes citernes ou en petits sachets pour le grand public.
La production de crème de levure de Sil Fala alimente également l'usine voisine Bio Springer, une autre filiale du groupe Lesaffre qui emploie 46 salariés. Bio Springer est spécialisée dans la production d'extraits de levure. Sil Fala a obtenu en janvier le renouvellement du label " Origine France Garantie ", décroché pour la première fois en 2012. La société met sur le marché cette semaine une nouvelle levure, baptisée "L'Hirondelle 1895", qui est adaptée à la fabrication de pain de tradition française.
Lesaffre, qui emploie 7 700 salariés dans le monde, a réalisé un chiffre d'affaires de 1,466 milliard d'euros en 2013.
Thomas Calinon
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SUD OUEST
Vendredi 20 février 2015 Capelec
Capelec fait un tabac avec les détecteurs de fumée
L'usine de Miniac-‐Morvan fabrique les cartes électroniques qui équipent les boîtiers de la marque Insafe. Des embauches sont prévues pour pallier la hausse de l'activité.
Ça turbine chez Capelec, à Miniac-‐Morvan. Depuis 2013, le site produit les cartes électroniques des détecteurs de fumée Insafe. Ces derniers ont été conçus par Nexelec, une jeune société basée à Aix-‐en-‐Provence et à Lorient.
Son vice-‐président et fondateur, Raphaël Bellier, avait fait le déplacement, hier. Le produit, au design soigné, ne fait que 3 cm d'épaisseur. C'est le premier détecteur à bénéficier du label Origine France Garantie. « Les composants électroniques viennent d'Allemagne, des États-‐Unis et du Japon, mais tout le reste est fabriqué en France », soutient le jeune dirigeant. La partie en plastique est usinée au sud de Rennes, la fabrication et l'assemblage des cartes électroniques -‐ le coeur de l'appareil -‐ se font à Miniac et l'emballage, à Nantes.
Bond des effectifs
La production en série a démarré avec quelques milliers de pièces. Depuis le printemps 2014, la cadence s'est accélérée. « En septembre, nous fabriquions 50 000 cartes électroniques par mois », détaille Yoann Fenice, responsable commercial chez Capelec. Depuis le début de l'année, la nouvelle ligne de production automatisée débite 80 000 cartes par mois, elle passera à 150 000 en avril.
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ENTREPRISES.GOUV (web)
Vendredi 20 février 2015
Publication de deux guides sur le « Fabriqué en France »
Communiqué de presse
La Direction générale des entreprises (DGE) publie deux guides sur le Fabriqué en France. Ils apportent aux consommateurs et aux producteurs un éclairage sur les différents types de mentions, marquages et labels garantissant l’origine des produits
La DGE a organisé le 18 décembre dernier un colloque à l’occasion duquel ont été présentés deux guides consacrés au « Fabriqué en France ». L’un est destiné aux professionnels, l’autre aux consommateurs.
Ces deux guides, désormais accessibles en ligne, détaillent les caractéristiques (modalités de contrôles, spécifications des cahiers des charges) des principaux labels tels que «Origine France Garantie», «Entreprise du patrimoine vivant», «Terre textile» ou «Produit en Bretagne» et rappellent les objectifs des mentions comme « Savon de Marseille», «Je joue Français» et «Esprits de Thiers» (Coutellerie).
Le guide destiné aux professionnels s’adresse en particulier aux producteurs et distributeurs de biens de grande consommation non alimentaire. Il retrace sur 35 pages les règles applicables au marquage d’origine qui, bien que non obligatoire pour les produits non-‐alimentaires, n’en est pas moins encadré : il faut en effet pouvoir justifier la « mention d’origine » auprès des autorités de contrôles. Il fournit également des informations pratiques pour évaluer l’opportunité d’entrer dans une démarche de mise en avant de l’origine des produits.
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LSA (web)
Vendredi 6 février 2015
Loi Macron : des drapeaux tricolores sous conditions sur les produits!
Parmi les nombreux amendements votés lors du passage de la loi Macron à l’Assemblée nationale, celui d’Yves Jégo n’a pas fait beaucoup de bruit. Il risque pourtant de fortement limiter l’utilisation du drapeau bleu blanc rouge sur les produits et les gondoles.
Dans le cadre de l’examen du projet de loi «Macron», les députés ont adopté il y quelques jours, à l’unanimité et avec avis favorable du gouvernement, un amendement (no 1844) visant à qualifier de pratique commerciale trompeuse le fait de faire « apparaître un drapeau bleu blanc rouge sur un produit vendu en France qui ne bénéficie pas d’une appellation d’origine, d’une indication géographique ou qui n’a pas fait l’objet d’un processus de certification attestant son origine française». Cette mesure qui ne concernerait pas uniquement le secteur alimentaire a pour origine le député Yves Jego qui préside l’association PRO FRANCE chargée de l’attribution du label « Origine France Garantie » (OFG).
Démontrer que ce produit est bien fabriqué en France
Selon lui, «Il y a dans cette utilisation du drapeau français une série de fraudes, certaines entreprises et certains producteurs utilisant impunément le drapeau bleu-‐blanc-‐rouge parce que la recette ou une partie du produit est française, ou parce que l’un de ses éléments a pu passer par la France. Ces fraudes sont punissables par la loi – j’anticipe en cela la réponse que vous allez me faire et que vous m’avez du reste déjà faite en commission, selon laquelle la fraude et la tromperie du consommateur sont un délit qui peut déjà être puni. Cependant, compte tenu des moyens limités de la direction ad hoc de vos services, les sanctions sont faibles, le nombre des contrôles insignifiant – pour ne pas dire qu’ils sont inexistants – et la puissance des producteurs est évidemment bien supérieure à celle dont dispose l’administration pour procéder à des contrôles. L’amendement propose donc une mesure simple : le contrôle ne s’opérera plus a posteriori, mais il s’agit d’interdire l’utilisation du drapeau bleu-‐blanc-‐rouge sur un produit, sauf si l’entreprise a les moyens de démontrer que ce produit est bien fabriqué en France. Cette mesure très simple ne nuira pas aux entreprises de bonne foi, mais leur permettra au contraire de mieux valoriser leur différence. Elle contribuera à donner au combat pour le « made in France », que nous soutenons tous, sur tous les bancs de cet hémicycle, une traduction concrète et opérationnelle et évitera des dérives et des pratique de marketing destinées à tromper le consommateur et à dévoyer l’esprit de vérité qui doit commander la présentation des produits »
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«ORIGINE FRANCE GARANTIE»…
Yves Jégo a également déclaré : «Vous savez, monsieur le ministre, mon attachement à cette question. J’ai d’ailleurs eu l’occasion, par l’intermédiaire d’un rapport parlementaire, de proposer la mise en œuvre du label «Origine France Garantie», qui fixe des critères assez exigeants pour qualifier l’origine des produits. C’est dans ce cadre que je m’exprime et que je propose, au nom des milliers d’entreprises qui produisent en France et qui n’en peuvent plus de voir d’autres entreprises, qui ne le font plus, s’attribuer scandaleusement l’origine française de leurs produits malgré les contrôles que vous diligentez. Je ne doute pas que vous allez me dire que vous allez renforcer les contrôles, mais cela ne suffira pas si l’on n’inverse pas le mouvement. C’est, je le répète, sur une mesure simple et qui ne coûtera pas un sou d’argent public que j’invite l’Assemblée réfléchir. Se battre pour l’emploi, c’est aussi parfois faire des choses très simples qui peuvent se révéler des leviers très appréciables. J’attends avec impatience votre réponse, et avec moi les 350 entreprises de l’association Pro France qui portent le label « Origine France Garantie ».
Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a souligné que le Code de la consommation permettait déjà de sanctionner une utilisation trompeuse du drapeau français, mais jugé que la disposition proposée était "un signal fort envoyé à tous nos producteurs" et marquait "le signal d'initiatives" pour aider à la compétitivité des entreprises. En attendant, bon nombre de professionnels s’interrogent sur l’utilité d’une telle mesure et sur les contraintes qu’elles risquent de générer. A suivre.
Yves Puget
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LA DEPECHE (web)
Jeudi 5 février 2015 Pic de Nore
Pic de Nore : la marque fashion du pull sud-‐tarnais
Reconnu pour sa gamme de pulls destinés à l'armée ou aux pompiers, Laurent Brunas, patron de la société textile Regain sur le Causse lance la marque haut de gamme «Pic de Nore». De superbes pulls 100% made in Tarn.
Rien ne peut entamer sa farouche obstination : défendre la production française, montrer le savoir-‐faire de ses équipes et faire la preuve que l'on peut tenir bon. Laurent Brunas, patron de la société textile Manufacture Regain installée sur la zone du Causse, est toujours bien positionné sur le marché des pulls administratifs. Dans un atelier tiré au cordeau, les trente salariés qui y travaillent produisent depuis des années des pulls destinés à l'armée, aux pompiers et même en ce moment pour les personnels du musée du Louvre. «Mais depuis 4 ans, la commande publique baisse et devient compliquée. Certaines marques emportent des marchés publics et font fabriquer en Roumanie.» Et pourtant, Laurent Brunas ne lâche rien. Il a lui même repris l'entreprise fondée par ses parents et plaide : «Je veux faire la preuve que l'on peut garder en France de la production de qualité, préserver notre savoir faire.»
Ainsi est née la marque «Pic de Nore» il y a un an à peine. Une gamme de pulls mode pour les hommes plutôt haut de gamme (200/300 € pièce environ) qui perce le marché asiatique et décroche des échos flatteurs dans la presse spécialisée : «On va puiser dans nos archives, dans nos techniques. Ressortir des mailles superbes, les adapter à notre temps et y apporter de la modernité. Pour y arriver, on se donne les moyens. Je ne veux pas mourir avec des regrets.»
Depuis un an, la marque «Pic de Nore» s'est dotée des services compétents pour accrocher le monde du prêt à porter d'un tel niveau : salons, relations avec la haute-‐couture, collaborations multiples avec des créateurs originaux. Tout en mettant en avant le sérieux, la rigueur d'un fabricant de vêtements très techniques et donc exigeant. La qualité et la durabilité des articles de tricotage de la Manufacture Regain sont aussi estampillées de deux certifications ISO (9001 et 26 000 dite Lucie) et du label très recherché «Origine France Garantie».
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Les ateliers du Causse apportent justement cette touche experte, exigée par la fabrication de textiles administratifs et techniques, dans les collections mode de «Pic de Nore». Ici se côtoient des ouvrières et contremaîtres qui ont des années d'expérience avec styliste ou directrice de collection issue de la sphère de la mode dans un esprit de «coproduction» à l'échelle d'une PME. Tous mobilisés pour une marque déposée par Laurent Brunas en forme de clin d'œil au territoire sur lequel il veut développer son activité ancrée dans la tradition textile.
Des touches dans la haute-‐couture
Fondée en 1973 par les parents de Laurent Brunas, Regain tire toujours 95 % de son activité dans la fabrication du pull administratif (armées, pompiers, musées...) Mais le patron ne s'interdit aucune collaboration avec le milieu de la mode : «C'est un vrai challenge. Si ça fonctionne, c'est l'outil de fabrication tarnais qui sera conservé.» Dans le sillage de la marque Pic de Nore, la manufacture fait de la sous-‐traitance pour la marque de prêt-‐à-‐porter féminin Jacques Muss, produit de la maille pour des créateurs comme l'américain Shaun Samson et a même coproduit deux vêtements pour le jeune créateur de haute couture Julien Fournié. Il a aussi développé un partenariat avec la marque «sport d'époque», une marque française qui remet au goût du jour des lignes anciennes de maillots de foot et de rugby.
En l'espace de quelques mois, le marché asiatique a été séduit (Japon, Singapour). La marque est aussi présente en boutiques, sur des sites de vente en ligne et à Castres, chez «Coin de rue».
Des pulls pour les hommes qui aiment la mode
Les pulls «Pic de Nore» sont destinés aux «hommes qui aiment la mode» mais aussi qui apprécient la qualité d'un vêtement durable. Tricotés en pure laine mérinos qui vient d'Italie, ils sont 100 % fabriqués en France, sur le Causse de Castres-‐Labruguière. Les collections allient de la couleur, du graphisme et surtout de belles mailles. La manufacture Regain va puiser dans ses archives, dans son savoir-‐faire, la fabrication de mailles torsadées, jacquard qui sont revisitées, remises au goût du jour, parfois slim ou bien bombé, pour sortir ou pour la montagne. Beau et durable : c'est l'idée de la maison qui ne s'interdit rien et aime bien s'amuser aussi. L'an dernier, «Pic de Nore» proposait un pull fabriqué avec un fil photo luminescent qui se recharge à la lumière et la restitue dans le noir. Des accessoires sont aussi inclus dans les collections : bonnets (très à la mode), écharpes. etc.
Quant à la marque, elle s'est imposée tout simplement à la famille Brunas qui se creusait la tête depuis des semaines pour trouver le bon assemblage : «Tous les matins, je vois le pic de Nore et je l'aperçois même depuis la fenêtre de mon bureau. Nous avons longtemps réfléchi à la marque que nous allions déposer et puis c'est venu un jour, comme une évidence. Pic de Nore, cela marque l'altitude, l'hiver, l'identité locale bien sûr où nous voulons continuer de nous développer. Et puis l'idée de l'ascension d'un pic me plaît bien. C'est notre challenge et la marque traduit bien ce défi.»
Jean-‐Marc Guilbert
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L’EST REPUBLICAIN
Vendredi 27 février 2015
Innovations
Les Meurthe-‐et-‐Mosellans sont venus au Salon avec de belles innovations. Les Brasseurs de Lorraine, de Pont-‐à-‐Mousson, présentent un Cola mirabelle, qui complète leur gamme limonade et cola. Ils ont par ailleurs obtenu une médaille d’argent pour leur bière blonde du centenaire 14-‐18, créée l’année dernière, et recevront aujourd’hui le label Origine France Garantie.
La famille Boulanger n’est pas en reste, avec un Spritz à la mirabelle, sorte de sablé au beurre parfumé à la mirabelle. Sans oublier ses classiques : le kouglor, kouglof à la mirabelle, le bouchon lorrain, petit cannelé à la mirabelle séchée et à l’eau-‐de-‐vie, ou encore une glace à la bière brune Divina des Brasseurs de Lorraine.
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LA PROVENCE (web)
Samedi 28 février 2015
Ces labels qui stimulent la consommation
C'est une vraie consécration pour l'Union des professionnels du savon de Marseille, qui regroupe quatre entreprises de la région. Les deux guides que le ministère de l'Économie vient d'éditer à travers la Direction générale des entreprises citent en exemple le label qu'ont mis au point les professionnels afin de défendre leur savoir-‐faire, et, peut-‐être, d'obtenir une "Indication géographique protégée".
Le logo, en forme de tampon "savon de Marseille", y figure en bonne place aux côtés de labels tels qu'"Entreprise du patrimoine vivant" ou "Produit en Bretagne".
Car depuis qu'Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif, avait revêtu la marinière de marque Armor Lux en octobre 2012, on le sait, le "made in France" fait vendre. Au point que de plus en plus de fabriquants n'hésitent pas à estampiller l'emballage de leurs produits d'un petit drapeau français. Dans le guide accessible en ligne, et destiné à la fois aux producteurs et aux consommateurs, le ministère va plus loin, en soulignant l'intérêt des labels, d'une manière générale, comme vecteur d'achat.
Important pour 92 % des Français
D'après un sondage Ifop cité par la Direction générale des entreprises, 92 % des Français considèrent important le fait qu'une entreprise indique à ses consommateurs que ses produits ont été fabriqués en France par la mise en place d'un label plus strict que le "made in France".
Le guide donne aussi le modus operandi pour construire un label en rappelant les règles applicables au marquage d'origine dont les industriels doivent pouvoir justifier. L'association Pro France, qui porte le label "Origine France Garantie" créé en 2010, compte ainsi aujourd'hui 1 200 gammes de produits labellisés.
Marie-‐Cécile Berenger
[…] Article dans sa totalité : http://www.laprovence.com/article/economie/3288346/ces-‐labels-‐qui-‐stimulent-‐la-‐consommation.html
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EMBALLAGE DIGEST (web)
Jeudi 26 février 2015
L’innovation et un large portefeuille de marques profitent aux Brasseries Kronenbourg L’innovation, une base de consommateurs forte explique pour une bonne part, selon son pdg, la bonne performance 2014 de Brasseries Kronenbourg. Vingt nouveautés ont animé son portefeuille de marques, dont 3 majeures l’an dernier. L’innovation va se poursuivre en 2015. Et pour donner plus de flexibilité à son outil de production, l’entreprise va investir 12 M€ à Obernai.
Avec un CA de 976 M€ (+4,7 pt), une pdm volume total (HMSMHD) de 28,6%, et des marques fortes dont certaines affichent de bons scores (+9% en pdm volume total HMSMHD pour la 1664, +2,6% pour la Grimbergen – «une pépite» -‐), Brasseries Kronenbourg présente de bons résultats en 2014.
Des résultats qui sont toutefois à relativiser, a tenu à préciser Marc Vermeulen, le pdg. Ce bilan a bénéficié de deux facteurs positifs -‐ une meilleure météo que l’année précédente et, à un certain degré, de l’effet coupe du monde. Le résultat 2014 est revenu au niveau de celui de 2012, a-‐t-‐il ajouté.
Brasseries Kronenbourg a «recruté» 2,3% de foyers français supplémentaires (soit environ 600 000 foyers) grâce à une meilleure valorisation des produits, à un large portefeuille de marques qui couvre ainsi tous les types de bière, avec notamment les bières tendances (Skoll et K by Kronenbourg), de dégustation (Grimbergen) et celles aromatisées.
L’objectif pour Marc Vermeulen est de «transformer l’essai et que ce mouvement dynamique sur la bière continue à se développer». Pour se faire, Brasseries Kronenbourg va continuer à améliorer l’image de la bière avec notamment un portail beertime, stimuler le marché par l’innovation et continuer à optimiser l’excellence brassicole française avec le label Origine France Garantie.
Outre la nouvelle marque Tourtel Twist -‐ bière sans alcool qui a pour objectif de recruter 1 million de foyers (voir n° ED-‐déc 14/janv15), Brasseries Kronenbourg annonce de nouvelles recettes par ex Kronenbourg au jus d’agrumes, K by Kronenbourg Mangue..) et différents formats.
L’entreprise va également relancer la bière de dégustation Kronenbourg Tigre Bock. Le lancement se fera d’abord sur le circuit hors domicile, mais de la développer à l’avenir. Elle sera présentée avec un univers graphique qui joue sur le côté vintage.
Brasseries Kronenbourg, qui a obtenu fin 2014 la certification ISO 22 000 (sécurité alimentaire et qualité du produit), va investir 12 millions d’euros à Obernai. Des investissements qui vont concerner essentiellement les outils de production avec de nouvelles lignes pour assurer plus de flexibilité face à la diversification de ses produits, de ses formats et ses conditionnements (notamment ceux avec la capsule tiret).
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LA VOIX DU NORD (web)
Mercredi 25 février 2015
Encore quelques clics pour qu’existe Lille de France, la boutique du «made in France»
Vêtements, lunettes, coques de téléphone ou produits de bouche garantis 100 % fabriqués en France. C’est ce que compte proposer la Maubeugeoise Caroline Montiel dans la boutique qu’elle ouvrira en mai à Lille. Reste à boucler le budget grâce, espère la jeune femme, au financement participatif sur internet.
C’est un nouveau virage de sa vie professionnelle que prépare depuis presque un an la Maubeugeoise Caroline Montiel. Courant mai, la jeune femme de 39 ans ouvrira dans le vieux Lille une boutique au concept aussi novateur que tendance : y seront vendus des produits « made in France ». Entendez par là des articles entièrement conçus avec des matières premières d’origine française et produits en France, munis de « certificats » en bonne et due forme.
« Tant qu’à créer mon emploi, explique Caroline Montiel, je voulais aussi que cela puisse permettre de préserver celui des autres. » Simple, non ? À ceux qui croiraient déceler dans ce projet un parti pris politique radical, la trentenaire répond du tac-‐au-‐tac. « Cela n’a rien à voir avec mes convictions politiques. Au début, j’avais d’ailleurs pensé développer une ligne de vêtements avec le Sénégal. Ce que je voulais, c’est rendre service aux autres en créant mon propre emploi. » Le reportage du journaliste Benjamin Carle, qui a essayé de ne consommer que des produits hexagonaux pendant un an, diffusé sur Canal + en mars 2014 achève de la convaincre.
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Financement participatif
Soutenue par la BGE de Maubeuge, Caroline Montiel a réalisé une étude de marché, prospecté les fournisseurs. « Au salon du Made in France, en novembre à Paris, j’ai noué beaucoup de contacts afin de constituer mon stock. » Avec l’un de ces partenaires, elle a trouvé le nom de son magasin, Lille de France. Reste désormais à asseoir le démarrage financier de son affaire. Bénéficiaire de prêts d’honneur, du soutien d’un organisme coopératif, aidée par le réseau Cigales, la Sambrienne doit encore réunir 15 000 € qu’elle peine à emprunter auprès du réseau bancaire traditionnel. « Ils estiment que les marges estimées sont trop courtes et, surtout, qu’il n’y a pas assez de recul pour pouvoir juger du succès du made in France. » Du coup, Caroline a renoncé au local commercial de 80 m2 qu’elle convoitait dans le vieux Lille pour trouver une surface moitié plus petite, « ainsi, j’ai réduit mon stock ».
Direction internet pour obtenir les derniers fonds. C’est là que se financent désormais nombre d’entreprises innovantes. My Major Company, premier site français de financement participatif, a déjà permis à la jeune entrepreneuse de récolter près de 3 000 €. Mieux même, Lille de France est en lice pour obtenir le soutien financier d’un assureur partenaire du site : d’ici le vendredi 27 février, à midi, la boutique de Caroline doit obtenir assez de votes d’internautes pour se classer parmi les trois premiers. Vous êtes déjà convaincus ? À vos claviers !
Dans la jungle du MIF
Une cause nationale. « MIF » pour « made in France ». Depuis qu’Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif, s’est érigé en 2012 en ardant défenseur de la production française en posant en marinière, le courant s’est intensifié, en faisant une cause nationale permettant de préserver l’emploi.
Un marché d’avenir ? Selon une étude IFOP réalisée en janvier 2013 pour Atol, trois Français sur quatre se déclarent prêts à payer plus cher pour un produit fabriqué sur le territoire. Histoire de mieux s’y retrouver dans les différents labels, la direction générale des entreprises a publié un « Guide du marquage d’origine », disponible sur le site du ministère de l’Économie.
Un exemple. Allégations commerciales ou véritables labels, contrôlés ? En France, le marquage d’origine des produits – hors certains produits alimentaires – est facultatif. Un label « Origine France Garantie » existe sous couvert de l’association Pro France, répondant à un cahier des charges précis avec deux critères principaux : le lieu où le produit prend ses caractéristiques essentielles doit être situé en France et 50 % au moins du prix de revient unitaire du produit doivent être acquis en France.
Béatrice Frère
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LE JOURNAL DES ENTREPRISES
Dimanche 1er février 2015
Chacok
Chacok. La griffe fait preuve de résilience Textile . Entrée en procédure de sauvegarde fin 2013, Chacok a joué la carte de la prudence face à une conjoncture incertaine alors qu'elle venait de sortir par le haut de son plan de continuation. Retour sur un parcours semé d'embûches que la marque relève avec courage... Et succès. D es projets, Chacok en a plein ses tiroirs, notamment à l'international où l'entreprise ne réalise qu'un tiers de son chiffre d'affaires (10,3 M euros en 2013). À cet égard, « le potentiel de la marque est énorme », confirme son P-‐dg Laure Grateau. Pourtant, la griffe aux imprimés chatoyants, spécialiste de la maille et du jacquard, peine à les concrétiser, pénalisée par un mode de gestion autofinancée depuis 14 longues années. Un parfum incommodant La faute à une diversification ratée, la création d'un parfum au final plutôt incommodant, qui a plombé les comptes du groupe azuréen à hauteur de 7 M euros. Résultat, Chacok dépose le bilan en 2003, s'engage dans un plan de continuation dont elle sort en 2012 de manière anticipée. « On était dans l'euphorie après 10 ans de frustration durant lesquels il était impossible de nous développer », se souvient la dirigeante. S'ouvrent alors de nouvelles perspectives. La marque labellisée Origine France Garantie, qui totalise 14 boutiques, 120 distributeurs en France et plus de 300 à l'étranger, renoue avec la croissance, lance une nouvelle ligne et signe avec la Chine pour le développement d'un réseau de master franchises, projet dans lequel s'inscrit un premier co-‐investisseur. Mais une hirondelle ne fait pas le printemps, et le groupe se retrouve rattrapé par une année 2013 défavorable en raison d'une météo exécrable, des impayés en forte hausse et un litige avec la Chine concernant le dépôt de la marque, contentieux réglé depuis. Une procédure mal comprise Se profile alors la nécessité de restructurer une nouvelle fois le groupe. « C'est dur de réorganiser, certains préfèrent couler que de s'y atteler. Ce n'est pourtant qu'une question de courage et de rigueur. » Et Laure Grateau n'en manque pas. La dirigeante poursuit l'externalisation des fonctions support du groupe, entamée lors du plan de continuation, et s'attaque à la partie logistique répartie sur 5 zones, en centralisant le tout sur un même site à Roanne. Pour dégager la somme nécessaire à cette restructuration sans mettre en danger l'entreprise, toujours en autofinancement, décision est prise d'ouvrir une procédure de sauvegarde. « C'est un système de prévention très bien fait, un outil de bonne gestion qui permet de geler les échéances en cours. Le problème, c'est qu'il est mal compris et souffre d'un amalgame avec le redressement judiciaire.
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Or, pour ouvrir une procédure de sauvegarde, il faut prouver que l'entreprise est saine, qu'elle n'est pas en cessation de paiement. Nous ne sommes pas des mauvais payeurs, pourtant, on continue de nous marquer au fer rouge », s'insurge Laure Grateau qui rappelle que « si les entreprises utilisent ce type d'outils, c'est avant tout pour pallier la défaillance des banques. » Le rebond se profile Comment rebondir après cela ? « Ce fut dur humainement parlant, admet la dirigeante. Avec la crise, les relations se tendent. » Chacok, qui a intégré le second programme Performance Globale de l'UPE06, a choisi de s'attarder sur le volet Ressources Humaines. « On est aujourd'hui une équipe resserrée, recentrée sur la création, avec moins de liens hiérarchiques ce qui simplifie beaucoup de choses. » D'autant que la griffe retrouve des couleurs et attire de nouveau l'oeil des investisseurs auxquels elle a présenté mi-‐janvier sa nouvelle stratégie. « Il s'agit de travailler sur le renouveau du produit, afin de le faire correspondre à notre clientèle internet et export, plus jeune, plus urbaine, avec un plan de communication attaché comprenant l'intégration d'un social média manager », détaille la dirigeante. Suivra, en fonction de l'arrivée d'investisseurs, la mise en place d'un plan de développement à l'export avec, en ligne de mire, la Russie, les États-‐Unis et la Chine où la marque est désormais protégée.
Gaëlle Cloarec
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INFO-‐ECONOMIQUE (web)
Jeudi 5 février 2015
Lafuma
Lafuma Mobilier reçoit le label Origine France Garantie
Le député-‐maire Yves Jégo, président de Pro France, était à Anneyron hier pour remettre le label "Origine France Garantie" à Lafuma Mobilier. Créée en 1930, Lafuma obtient officiellement le label pour ses gammes "mobilier de plein air" et "relaxation d’intérieur", confirmant ainsi son engagement dans la valorisation de la fabrication française.
C’est en 1954 que l’entreprise Lafuma se lance dans le mobilier de plein air, au cœur de la Drôme. Et c’est sur ce même site que se poursuit depuis soixante ans le développement de cette activité "dans le respect de l’environnement et de la fabrication française", peut-‐on lire dans un communiqué.
Le Japon et les Etats-‐Unis en ligne de mire
Fort de ses 113 salariés présents sur le site historique d’Anneyron, Lafuma Mobilier a réalisé un chiffre d'affaires d’environ 33 millions d'euros en 2014 et commercialise ses produits dans plus de 1 000 points de vente en France, mais également à l’international qui représente la moitié de ce chiffre d'affaires. Déjà très présente en Europe, l’entreprise s’engage dans une stratégie de conquête afin de toucher les Etats-‐Unis et le Japon dans les années à venir.
Le chiffre d'affaires en retrait
Par ailleurs, le Groupe Lafuma a publié son chiffre d'affaires 2014, en retrait de 10 % à 173,3 millions d'euros. Le pôle surf (marque Oxbow) connaît la plus forte baisse à -‐ 22,6 %, à 30 millions d'euros. L'activité "montagne et outdoor", qui regroupe les marques Lafuma, Millet et Eider, est également impactée à la baisse à -‐ 9,2 % pour 110,4 millions d'euros de chiffre d'affaires. Seule l'activité mobilier résiste à + 2,5 % (32,9 millions d'euros). Concernant les zones géographiques, la France enregistre un retrait de 12,3 % de ses ventes à 97,2 millions d'euros, alors que la baisse est de 6,7 % pour le reste du monde.
Corinne De Lisle
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DECO (web)
Mardi 17 février 2015 Sogal
Nos bonnes adresses pour un dressing sur-‐mesure
Des dressings adaptés aux contraintes de la pièce
Vous voilà enfin prêt à sauter le pas pour installer un dressing sur-‐mesure chez vous ? Cela tombe bien, la rédac’ de Deco.fr s’est lancée à la recherche des bonnes adresses pour le confectionner. Suivez le guide !
Un dressing écologique et bien pratique grâce à Sogal Sogal est un fabriquant de dressings sur mesure, réalisé à 50% en France. Il possède d’ailleurs le label Origine France Garantie. L’entreprise Sogal propose et vend des produits irréprochables en terme de qualité et de finitions tout en protégeant et respectant l’environnement. Toujours innovante, la marque ne cesse de rechercher de nouvelles solutions d’aménagement pour répondre aux besoins de ses clients. […] Elise Voisin (Article dans sa totalité : http://www.deco.fr/actualite-‐deco/314288-‐bonnes-‐adresses-‐dressing-‐reve.html)
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ENTREPRENDRE (web)
Jeudi 19 février 2015
Quelle stratégie pour les entreprises du Made in France en 2015 ?
Le Made in France a le vent en poupe. De plus en plus d'entreprises ont compris l'intérêt de capitaliser et de communiquer autour de ce concept. Nouveaux labels, salons spécialisés, communication en ligne : plusieurs stratégies se développent depuis deux ans autour du made In France.
Made In France : la stratégie encore floue des labels
La création de label Origine France Garantie par l’Association Pro France répond à deux préoccupations :
-‐ permettre au consommateur qui souhaite connaître l’origine d’un produit d’avoir une information claire et transparente, et éventuellement d’arbitrer sur ce critère;
-‐ permettre aux entreprises qui souhaitent valoriser le maintien, le développement ou le retour d’activités productives en France de le faire de manière efficace, sur le marché intérieur comme sur les marchés d’export.
Or, à la différence d’autres champs d’intérêt du « consomm’acteur », aucune labellisation transversale et certifiée de l’origine n’existe en France.
L’agriculture biologique a le label AB, tandis que l’éco-‐label européen apparaît sur des produits et pour des services répondant à certains critères environnementaux. Rien de tel en matière de référence à l’origine. Les mentions de type « Made in France », « Fabriqué en France » ou « Origine France » ne revêtent aucun caractère d’obligation (sauf sur certains produits dont le nombre est très limité : miel, huile d’olive, fruits et légumes...). Elles souffrent de multiples faiblesses et notamment, dans certains cas, d’usages peu scrupuleux de mentions qui peuvent induire le consommateur en erreur.
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Pour beaucoup d’entreprises, ces faiblesses démonétisent largement la mention « Made in France ». Pour un nombre croissant de consommateurs, les détournements dont la presse s’est souvent fait l’écho ont jeté le soupçon sur les mentions de ce type.
Ce constat a conduit un certain nombre de professions et de fédérations à construire ou à projeter la construction de référentiels propres à leurs métiers. Le projet porté par l’association Pro France vise à répondre à ces besoins en créant la marque transversale qui, diffusée sur le maximum de produits, sera plus visible et plus rapidement connue du consommateur. Cette démarche large doit aussi permettre d’organiser, après la phase d’expérimentation et de lancement, des opérations de communication pour la marque et les produits qui la portent.
Quel est l'intérêt d'une labellisation Made in France ?
La marque Origine France Garantie notamment s’appuie sur un référentiel rigoureux établi en 2011 par le numéro 1 mondial de la certification, Bureau Veritas Certification. Le choix du nom et du logotype répondent à des préoccupations :
-‐ La transversalité : « Origine France Garantie » doit pouvoir aider à la valorisation de produits naturels bruts, de produits naturels transformés et de produits industriels, y compris les plus élaborés,
-‐ L’efficacité du message : le nom doit à la fois être écrit en français et être immédiatement compréhensible par un consommateur anglophone. Il est la synthèse des engagements correspondant au cahier des charges,
-‐ La capacité d’adaptation : sur un socle commun, avec des conditions d’utilisation clairement définies, le logo, monochrome, doit pouvoir être adapté aux chartes graphiques des entreprises qui l’utilisent.
Un Tour de France du Made in France pour sensibiliser
Sophie et Romain, initiateurs du Tour de France du Made in France. Mais il n’y a pas que les labels pour sensibiliser la population française sur ce sujet.
Deux trentenaires, Sophie Babaz, journaliste, et Romain, photographe designer ont eu l’excellente idée de partir en 2015 pour un « tour de France du made in France », un road trip de 4 mois et demi à travers d’hexagone à la rencontre d’une trentaine d’entreprises se réclamant du « Made in France ».
Des histoires d’entrepreneurs audacieux, des témoignages de salariés fiers de leur boulot, des coups de gueule et des coups de coeur de ceux qu’ils rencontrent sur leur route, c’est tout cela qu’ils racontent sur leur site : www.tourdefrancedumadeinfrance.fr
Au rythme d’une à deux entreprises visitées par semaine, relayés par leur blog sur le site Rue89 et un profil Facebook, c’est le carnet de bord multimédia de ce voyage qu’ils proposent. Pour eux, parler de Made in France, c’est aussi une façon d’ouvrir une fenêtre de réflexion sur la mondialisation, la production industrielle, nos modes de consommation, l’avenir des territoires ruraux que nous traversons, le sens du travail, etc…
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Une jungle de labels
Les enquêtes sur la jungle des labels « Made in France », les comparatifs franco-‐allemand sur la compétitivité de nos industries, les statistiques à gogo et les expertises d’experts, ils s’en « fichent ». D’autres le font déjà. Bien sûr, ils sont partis en route avec des coupures de presse plein des poches, des chiffres en tête, des lectures, des questions existentielles… mais ils veulent rester légers pour découvrir humainement et simplement cette France qui fait du bien.
Un financement participatif KissKissBankBank leur a permis de démarrer. Une soixantaine de donateurs ont contribué à ce périple à hauteur de 6 000 euros. Des partenaires privés les soutiennent également.
Un portail Internet dédié au Made in France
D’autres initiatives méritent d’être saluées comme celle de Fabienne Butin, créatrice du portail Madine France. Créé en janvier 2009, www.madine-‐france.com, premier annuaire de la fabrication française, est le site le plus complet du web consacré au savoir-‐faire français.
Remarqué et présenté par « Que Choisir » comme le plus précis des sites sur cette thématique, il est en première page de Google. Loin de se limiter au 100% fabriqué en France, tout en le distinguant, Madine France soutient que la transparence est la meilleure solution pour conquérir et fidéliser des consommateurs de plus en plus exigeants.
« Se rassembler pour communiquer une information juste, claire et précise dans une démarche cohérente, c’est le but que nous nous sommes fixé. Imaginez la puissance communicative d’un support qui rassemble toute la fabrication française ! » résume Fabienne Butin, créatrice du site. Le portail informe sur les produits fabriqués en France par des entreprises de toutes nationalités, et en un clic dirige le consommateur, professionnel ou particulier, vers l’entreprise fabricante pour un achat en ligne ou via la liste des points de vente à proximité des internautes.
Acheter « Fabriqué en France » mais quoi et où ?
Premier site à mettre en contact fabricants français et consommateurs, il répond à la préoccupation de particuliers ou professionnels, consommateurs responsables à la recherche de produits de fabrication française, soucieux de leur environnement, acteurs du développement durable, solidaires envers les salariés, pensant à tort que la France ne produit plus rien ou presque et qui se pose la question : « Acheter « Fabriqué en France » mais quoi et où ? » Madine France est née de la conviction que les consommateurs sont les meilleurs alliés des entreprises qui fabriquent en France et vice-‐versa.
Sa fondatrice explique : « Les nombreux témoignages des fabricants et consommateurs que j’ai recueillis depuis 8 ans montrent qu’il est bien difficile de définir de manière juste, cohérente et efficace ce qu’est un produit Made in France (sauf pour le 100%, qui ne peut être la seule réponse à la relance de l’économie). Etablir des critères trop rigoureux revient à restreindre l’offre Madine France au lieu de l’élargir. Les 65 % de consommateurs qui seraient prêts à privilégier les produits fabriqués en France n’ont pas tous la même motivation.
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Or, il est important de prendre en considération toutes les attentes, sociales, environnementales et qualité. Je suis convaincue qu’il faut voir les choses sous un autre angle. La reconnaissance d’un statut de fabricant français ajoutée à une information sur la provenance des composants, me semble plus judicieuse pour soutenir les entreprises qui fabriquent en France. La transparence c’est maintenant et c’est urgent ! »
Un salon 100% Made in France
Autre initiative, celle de Fabienne Delahaye et Marc Szperling qui ont créé le MIF expo en 2012. Sur ce salon du « Made in France » qui s’est tenu pour la 3ème année consécutive, en novembre 2014 à la Porte de Versailles, les organisateurs ont surtout tenu à démontrer que : « Acheter Made in France, c’est moins coûteux » :
-‐ Acheter français, c’est moins couteux pour l’emploi : l’importation de produits à bas prix accentue la désindustrialisation de l’économie française et nous en payons tous le prix fort ; -‐ Acheter français, c’est moins couteux pour l’environnement : acheter des produits fabriqués limitent les émissions de CO2 liées aux transports de marchandises provenant du bout du monde ;
-‐ Acheter français, c’est moins couteux sur toute la durée de vie d’un produit : sans service après vente identifiable on ne peut pas réparer un produit qui se révèle défectueux.
Renouveler systématiquement son achat devient vite plus onéreux ; -‐ Acheter français, c’est moins couteux pour la santé : privilégier des produits dont l’origine est connue, soumis à une réglementation sanitaire et à des contrôles rigoureux, c’est, pour le consommateur, un moyen très concret de protéger sa santé.
Par exemple, selon MIF Expo, et avec des preuves à l’appui, « un jean « Made in France » génère entre trois et sept fois plus d’emplois qu’un jean fabriqué à l’étranger ».
« Acheter français fait travailler tout un réseau de fournisseurs de rang 1, allant dans ce cas des boutons, fermetures éclairs, tissage ou teinture, et aussi de rang 2, comme les propriétaires qui louent leurs usines, les avocats qui conseillent les fournisseurs ou les comptables », insiste Fabienne Delahaye, la créatrice du salon, évoquant un « effet papillon » des achats de produits français qui bénéficient à plusieurs secteurs d’activité.
« Pour un euro investi dans un vêtement Made in France, 2,50 euros au minimum seront réinjectés dans l’économie française. » Bref, vous l’aurez compris, même s’il y a forcément des limites à une stratégie « Made in France », il est clair aujourd’hui que toutes les entreprises françaises qui surfent sur cette tendance -‐ notamment dans le luxe, la restauration et la gastronomie, l’agroalimentaire, la mode… -‐ ont déjà gagné des parts de marché et, ce n’est qu’un début.
Véritable atout en termes de marketing et de croissance, le Made in France peut également être un bon outil de management, s’il est utilisé comme vecteur de communication interne et externe.
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DECIDEURS EN REGION (web)
Mardi 17 février 2015 Ferrand
Avec ses ballerines Villebois, le Charentais Ferrand avance à pas de géant
En reprenant en 2011 le fabricant charentais de pantoufles Ferrand, à Villebois Lavalette, Cyril Collombet comprend qu’il doit jouer la carte de la diversification. Il mise alors sur une production de ballerines haut de gamme sous la marque Villebois.
Bénéficiant du label "Origine France Garantie", cette dernière fait un tabac en Chine grâce au site internet de la PME qui a choisi Sophie Marceau comme égérie. Par ailleurs, une boutique a été implantée à Shangai.
L’exercice en cours, qui sera clos à la fin du mois de mars prochain, devrait enregistrer la vente de 30 000 paires de ballerines permettant d’au moins quadrupler le chiffre d’affaires de l’année précédente et ainsi flirter avec les 10 M€. L’effectif, qui atteint aujourd’hui une quarantaine de salariés, devrait encore s’enrichir prochainement d’une dizaine de personnes.
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TOUS LES BUDGETS (web)
Mercredi 25 février 2015
« Responsabiliser les consommateurs et les faire réfléchir à la portée de leurs achats »
Ancien ministre et député de Seine-‐et-‐Marne, Yves Jégo s’est engagé depuis 2010 dans la bataille du made in France, en tant que président de l’association Pro France, qui gère le label « Origine France Garantie ». Plus de deux ans après son lancement, il revient avec nous sur l’importance de promouvoir les produits nationaux et ainsi défendre notre industrie.
Touslesbudgets.com : Comment et pourquoi est né ce label « Origine France Garantie » ?
Yves Jégo : L’idée de départ c’est de mettre en avant l’origine française des produits que nous consommons tous les jours. C’est après avoir remis, en 2010 au Président Nicolas Sarkozy, un rapport sur le « produire en France » préconisant la création d’un label unique que nous avons décidé, via l’association Pro France, de lancer cette certification « Origine France Garantie ». C’est la première fois qu’un label transversal, c’est à dire qui touche tous les types de produits du yaourt à la voiture est lancé pour promouvoir notre production industrielle nationale.
TLB : Quels sont les critères pour obtenir le label ?
Y.J. : C’est finalement assez simple puisque nous avons deux principes : le lieu où le produit prend ses caractéristiques essentielles doit être situé en France et 50% au moins du prix de revient unitaire est également acquis dans l’hexagone. Ces critères ne tiennent donc pas compte de l’origine des marchandises utilisées et du pays d’origine de la société concernée. Les entreprises qui souhaitent avoir le label doivent donc faire acte de candidature et un bureau d’études indépendant est chargé d’évaluer ces critères. Aujourd’hui, environ 500 entreprises pour plus de 1000 gammes de produits l’ont acquis.
500 entreprises pour plus de 1000 gammes de produits labellisés
TLB : Les entreprises vous paraissent-‐elles réceptives ?
Y.J. : Oui je le crois. Il n’y a qu’à voir le nombre d’entreprises qui ont souhaité avoir le label. Je pense qu’il y a une grande volonté de transparence de la part des marques qui sont également à la recherche de valeurs positives. Afficher son Origine France Garantie est aussi un moyen à la fois d’affirmer son attachement à un territoire et de jouer sur la qualité française. J’ai par exemple été surpris de voir une marque américaine comme Häagen Dazs, qui a une importante usine à Arras, nous solliciter pour ensuite vendre en Chine ses produits estampillés « Origine France Garantie ». Cela montre que l’image de la France a encore une grande force à l’international.
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TLB : Sentez-‐vous auprès des consommateurs la volonté d’acheter Français ?
Y.J. : Oui je crois que toutes les enquêtes d’opinion le démontrent. Et l’intérêt des marques pour notre label le prouve aussi. Le consommateur fait avant tout ses choix autour du rapport entre le coût et la qualité. Et dans cette recherche, l’origine du produit est un argument très important. Et puis cette recherche du « made in France » répond aussi à une chose simple qu’il faut souvent répéter : vos emplettes sont vos emplois ! Il faut responsabiliser les consommateurs et les faire réfléchir à la portée de leurs achats. Mais je crois qu’ils en sont conscients et qu’en cette période d’incertitude au niveau économique, acheter français a vraiment du sens.
« Vos emplettes sont vos emplois ! »
TLB : Acheter français ne coûte-‐t-‐il pas plus cher ?
Y.J. : Toutes les études qui concluent cela me semblent stupides. On ne prend jamais en compte la qualité. Il faut comparer ce qui est comparable. L’idée qu’acheter français coûterait plus cher est, à qualité égale, complètement fausse. Nous avons des normes sociales, sanitaires et écologiques très hautes alors évidemment un produit sorti d’une usine qui pollue, qui fait travailler les enfants et qui n’a aucune sécurité va sûrement coûter moins cher qu’un produit fabriqué en France.
Mais, j’insiste, les consommateurs doivent être responsables et conscients des conséquences de leurs achats. La qualité française a un coût. Mais au-‐delà de ça, on peut aussi citer Toyota, qui produit ses voitures en France, et ne qui les vend pas plus chères que ses concurrents.
TLB : Quel bilan peut-‐on aujourd’hui faire de ce label ?
Y.J. : Il est évidemment très positif. On nous avait dit qu’il nous faudrait entre 5 et 10 ans pour se faire connaître et être crédible. On voit que c’est allé plus vite et je m’en félicite. Surtout que notre association ne coûte pas un euro d’argent public. Nous sommes arrivés au bon moment, car nous sentons bien que nous répondons à une demande très forte qui a également été relayée par le gouvernement et plus particulièrement par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Nous sommes complémentaires de son action, et je suis heureux de son soutien, notamment dans des opérations de communication. Nous avons le même combat. Mettre en valeur notre savoir-‐faire français et pérenniser notre industrie.
Propos recueillis par Julien Auduc
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CANAPE (web)
Mardi 17 février 2015
Lafuma
Un beau cadeau d’anniversaire pour Lafuma
Après un dépôt de bilan en 1984 et un exercice comptable périlleux en 2008, la saga Lafuma en a-‐t-‐elle fini avec ses déboires ? Pour l’heure, la PME drômoise a attiré les regards sur elle en ce milieu de semaine, pour réceptionner son cadeau d’anniversaire.
Le label Origine France Garantie pour Lafuma
Les 60 ans de Lafuma dans le paysage national ont enfin trouvé récompense. Cet événement corrobore les 60 ans de l’enseigne. Lafuma Mobilier reçoit le label Origine France Garantie(OFG) des mains de son créateur, Yves Jégo qui définit lui-‐même cette distinction comme étant « le seul label certifié par audit qui garantit l’origine française des produits ». Et ce n’était pas acquis pour le fabricant qui a tenté à quelques reprises l’aventure de la délocalisation.
Cette référence qui prône l’engagement des entreprises françaises à produire dans leur pays récompense aussi la qualité et le savoir-‐faire des professionnels comme le laçage sur les toiles de relax. Officialisé avec l’ensemble des salariés, l’événement s’est fêté ce mercredi 4 février 2015 sur le site d’Anneyron en présence du maire de la ville et du Président de la Communauté de communes Rhône Valloire. Le label en poche, l’avenir de Lafuma Mobilier semble plus serein. Une sérénité qui a parfois fait défaut ces dernières années dans cette PME française.
Si l’existence de Lafuma remonte à quelques 60 années en arrière, l’intitulé Lafuma Mobilier est tout récent. Cette nouvelle appellation pourrait laisser croire que la structure fait office de start-‐up, s’en amuse le Directeur Général. Mais ce baptême ne saurait gommer 60 ans d’histoire et de savoir-‐faire et il y a fort à parier que cette distinction dope l’activité du groupe au sein d’un marché plutôt récent et en forme que celui du mobilier outdoor meublant balcons et terrasses. La renommée des articles de l’enseigne n’est plus à prouver. Mais, estampillés OFG, le sursaut commercial devrait avoir lieu, tant sur la scène française que sur les marchés internationaux. A coup sûr, l’impact commercial devrait s’en ressentir dans les prochains mois et peut-‐être mettre à l’abri Lafuma Mobilier de la prochaine décennie. C’est en tout cas l’objet d’un tel label, qu’Yves Jégo aime à faire savoir : « C’est un bouclier à l’intérieur, un drapeau à l’extérieur. Notre combat, c’est l’origine des produits ».
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RAYONS-‐BRICO-‐JARDIN (web)
Lundi 2 février Lafuma
Lafuma mobilier élargit sa cible
La société a opéré en 2014 un tournant dans sa stratégie. Restructuration, travail sur la marque et communication….Arnaud du Mesnil, Directeur Général, nous explique comment sa société se plie aux attentes du marché. Lafuma Mobilier est une société du groupe Calida, et ce dernier a pris une part majoritaire en 2014. « Un plan stratégique a permis à Lafuma Mobilier de devenir une business unit à part entière, commente Arnaud du Mesnil, Directeur Général de l'entreprise. Avec un impact : l’unité indépendante dispose de moyens et ressources dédiées ». Une indépendance qui concernera bientôt également Internet : « Dans quelques mois, nous lancerons lafuma mobilier.fr, annonce le dirigeant.
Nous avons une boutique Internet. Un site dédié sera lancé en 2015. Cela fait partie de notre plan d’action ». La société dispose de deux usines; le site de production est à Anneyron dans la Drôme, l'autre usine, dans l’Ain. « Nous sortons 700 000 produits sur le site d’Anneyron, expose Arnaud du Mesnil. Pour son entreprise, 2014 représente un tournant stratégique. « La société a mené une structuration importante, réalisé un travail sur la marque -‐Lafuma Mobilier porte des valeurs fortes liées à sa fabrication française et à l’innovation-‐ et un travail sur la ligne de produits », explique Arnaud du Mesnil. D'abord, Lafuma vise à s’afficher comme la marque qui accompagne les clients dans des moments de vie privilégiés, comme le repas. Ensuite, elle affiche son origine française: la société a obtenu le label Origine France Garantie. "Nous voulions faire savoir que nous étions français. Pour nous, c’était une évidence; c’était le moment opportun de le faire savoir". Anneyron est au cœur de l’ADN de la société. « Il y a un besoin d’information pour les consommateurs finaux, et par ricochet pour les distributeurs », remarque le dirigeant, selon lequel ce positionnement est aussi intéressant à l’international.
Du camping au balcon
C’est dans ce contexte que la société a lancé sa gamme Anytime, dont la communication démarre en 2015 (avec, entre autres, une présence aux JDC). La gamme est adaptée aux GSB et jardineries : « Nous apportons, dans la lignée de notre savoir-‐faire – pratique et léger-‐ une offre qui s’adapte aux contraintes de ces magasins », explique le dirigeant. La société a travaillé sa présentation, pour répondre, notamment, à la demande de produits colorés, et propose un assortiment table et chaises.
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Elle cible l’ensemble des consommateurs : balcons/terrasses/jardins, et prend son sens présentée en shop in shop. « Nous mettons en place un environnement de marque, commente le DG. Nous touchons un nouveau segment. Nous avions une gamme de table plus « camping ». La cible est à présent élargie au jardin/balcon/terrasse ». La marque est ainsi passée du camping au balcon en gardant le côté « pliant ». Lafuma en France est distribuée dans plus de 1000 points de vente, dont des GSB et jardineries. « Clairement, nous avons le souci de plus en plus de répondre aux problématiques de chacun, explique Arnaud du Mesnil. Pour lui, la dualité GSB/Jardinerie amène à réfléchir aux besoins propres de ces deux circuits: "Le travail sur les deux prochaines années est celui adapté à ces deux circuits". La marque est reconnue pour ça: adapter les produits à un espace de vie. Aujourd’hui, l'homme observe que c'est la GSB qui recouvre le nombre de points de vente majoritaires... en France, mais pas à l’international: "La France constitue une exception par rapport à l’ensemble de nos marchés". Les produits de la société, en effet, sont distribués en Allemagne, Belgique, Pays-‐Bas, Royaume-‐Uni et Italie... "Nous réalisons 50% de notre CA à l’international, et c’est en forte croissance, remarque le dirigeant. Pour 2015, nous sommes clairement sur l’international". Aujourd’hui, la société se concentre sur l’Europe: "Plus tard, nous ciblerons également les Etats-‐Unis ou l’Asie".
S'inscrire dans des saisons plus larges
Le dirigeant a constaté un marché difficile ces deux dernières années, c’est aussi dans ce cadre que la marque a souhaité apporter des nouveautés. Il considère que le bon point dans ce contexte est que les acteurs principaux n’ont pas connu de défaillances. La société évolue sur un marché compliqué, avec des saisonnalités complexes: "Nous constatons plus de prudences dans les commandes, chez tous les acteurs". Un élément stratégique important est de continuer à valoriser la marque. Répondre aussi à une tendance récente qui consiste à bien présenter ses produits en point de vente, à les personnaliser. Une tendance observable aussi sur Internet. Lafuma Mobilier veut aussi lancer des produits qui étendent la saisonnalité, avec des gammes spécifiques. Montrer surtout que ses produits sont adaptables: « L’objectif est d’étendre la gamme de produits sur les différents segments, ce qui mécaniquement donne des possibilités de se développer, d'adapter indoor et outdoor, et de s’inscrire dans des saisons plus larges », résume le dirigeant.... Qui ne néglige pas le développement de l’international : « Certaines zones comme les Etats-‐Unis, nous permettront de lisser l’activité ».
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POWERBOUTIQUE (blog)
Vendredi 20 février 2015
Le « Made in France » en e-‐commerce : Un secteur prometteur ?
Ces dernières années, on a souvent entendu parler du phénomène « Made in France » dans les différents médias, y compris sur Internet. Souvent synonyme de bonne qualité et de fiabilité, le « Made in France » semble être un secteur tentant pour les entreprises, d’autant plus qu’il a l’air de séduire les consommateurs et de renforcer leur confiance envers les produits et services de ce type. Mais exactement, qu’est-‐ce que le « Made in France » ? Est-‐ce un simple engouement passager, ou le potentiel de ce secteur est-‐il réellement prometteur ?
Petit décryptage…
Le « Made in France », kézako ?
Le terme « Made in France » (Fabriqué en France) a réellement commencé à faire le buzz à la suite des dernières élections présidentielles et il s’inscrit désormais comme une véritable tendance dans tous les secteurs de la consommation. Le principe pour les commerçants proposant du « Made in France » est de mettre en avant leur production locale, vantant la qualité française de leurs articles, afin de redonner ou renforcer l’image authentique de leurs produits.
Un label « Made in France » plébiscité par deux tiers des Français
Il existe une multitude de labels justifiant la fabrication française de produits mais le label officiel présenté par l’Assemblée nationale (le 19 mai 2011) demeure le label « Origine France Garantie ». Il a pour objectif d’une part, de donner aux consommateurs une information claire sur l’origine d’un produit et, d’autre part, de permettre aux entreprises qui font cette démarche de certification, de valoriser leur production.
Si vous êtes fabricant, comment obtenir ce label ?
• les caractéristiques essentielles du produit doivent provenir de France, • 50 % au moins du prix de revient unitaire doit être acquis en France.
Retrouvez toutes les infos détaillées sur le portail de l’économie et des finances du gouvernement.Selon une enquête réalisée par le Crédoc en 2014, ce label Made in France est soutenu par 68 % des citoyens français. Ce pourcentage s’élève même à 85 % chez les personnes déclarant privilégier le Made in France dans leurs achats, et à 74 % chez ceux attirés par les produits d’origine européenne.
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Pour quelles raisons devriez-‐vous vous lancer dans le « Made in France » ?
On reproche souvent aux Français d’être pessimistes, cependant il y a une chose dans laquelle en général ils ne doutent pas, c’est la qualité des produits de notre pays ! De plus, à l’heure où les technologies et les sites Web se démultiplient à grande vitesse, les consommateurs français sont de plus en plus avertis et soucieux de connaître l’origine des produits qu’ils achètent. C’est pourquoi le retour à l’authenticité et le gage de qualité véhiculés par le « Made in France » les rassurent. Ainsi, toujours selon le Crédoc, 1 consommateur sur 2 déclare privilégier les produits français. Les Français sont même 3 sur 5 à affirmer être prêts à payer plus cher des produits fabriqués en France (soit 61 % des interrogés). Du côté des jeunes, près de la moitié des moins de 25 ans se disent prêts à dépenser plus pour acheter un bien français (48 %). Cet engouement atteint la barre des 70 % chez les seniors !
Le « Made in France » est perçu comme un gage de qualité : 60 % des sondés considèrent que la qualité des produits français est meilleure que ceux d’Europe.
Le top 5 des secteurs du « Made in France » les plus plébiscités :
1. l’alimentation (citée à 55 % par les interrogés), 2. l’automobile (17 %), 3. l’habillement et le textile (12 %), 4. le secteur de l’équipement du ménage et l’électroménager (8 %), 5. les produits électroniques (5 %), 6. et enfin l’ameublement (3 %).
Les produits français séduisent au-‐delà des frontières.
En effet, selon une étude réalisée par l’agence FutureBrand, la France fait partie des 5 nations les plus appréciées par les consommateurs, toutes catégories de produits confondues. Elle arrive en seconde position juste après les Etats-‐Unis et juste avant l’Allemagne.
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OPTICIEN PRESSE (web)
Mardi 24 février 2015 Airlight (Fidela)
Airlight de Fidela obtient le label Origine France Garantie
Cette certification délivrée par l’Afnor, qui garantit l’origine française des produits, a été obtenue par Fidela – Les Fils d’Aimé Lamy pour l’ensemble de la gamme Airlight.
Rappelons que l’attribution du label OFG est soumise à deux conditions : le produit doit prendre ses caractéristiques essentielles (sa forme distinctive) en France et 50 à 100% de son prix de revient unitaire doivent être acquis dans notre pays.
Le lunetier morézien, qui réalise 70% de son CA dans l’Hexagone, souligne qu’aujourd’hui, les consommateurs « se déclarent, dans 49 % des cas, prêts à payer plus cher des articles présentant ce logo (Sondage Viavoice – mars 2012) » et que « pour les deux tiers, le surcoût supportable est de 10% maximum (Etude Ifop pour Le Cèdre 2011). » « La présence de fournisseurs présentant ce label est de plus en plus exigée par les organismes d’assurance complémentaire dans la mise en place de leur réseau de professionnels agréés », ajoute-‐t-‐il.
Anne-‐Sophie Crouzet
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EMBALLAGES-‐MAGAZINE (web) INDUSTRIE (web)
Mardi 3 février 2015
Massilly
Massilly fait du sur-‐mesure
L’entreprise française crée la gamme « A la carte ». -‐
Le spécialiste français de l’emballage métallique de produits de grande consommation Massilly présente la gamme « A la carte ». Il s’agit de modèles de boîtes sur mesure, « au design épuré », selon l’industriel bourguignon. Fabriquées en France, elles disposent du label « Origine France Garantie ». Pour y parvenir, Massilly a investi dans de nouveaux outillages qui permettent de produire, par pliage, des boîtes à angles droits de tous formats, de la carte postale au A4, tout en ayant une certaine flexibilité sur la hauteur du couvercle. « Avec une impression 6 couleurs sur le couvercle et le corps en une seule passe, A la carte offre de nouvelles possibilités esthétiques en toute simplicité, des délais courts et une qualité maîtrisée, à proximité de ses principaux clients », souligne Hervé de Rivoire, le directeur marketing du groupe.
Le groupe Massilly, qui fédère 21 sociétés dans le monde, réalise un chiffre d’affaires de 285 millions d’euros et emploie quelque 1200 salariés.
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PIERRE-‐FABRE (web)
Lundi 2 février 2015
Naturactive : label « Origine France Garantie »
La marque Naturactive a obtenu le label « Origine France Garantie » pour de nombreuses références de sa gamme de phytothérapie.
La composition des produits, l’origine des matières premières ou encore leur lieu de fabrication sont des informations auxquelles les consommateurs sont de plus en plus attentifs et il n’est pas toujours facile de s’y retrouver.
Pour y voir plus clair, Naturactive affichera désormais le label « Origine France Garantie » sur de nombreuses références de sa gamme de phytothérapie. Cultivées dans le Sud-‐Ouest de la France ou dans leur pays d'origine, les plantes des compléments alimentaires Naturactive sont analysées puis conditionnées à Cahors, dans le Lot.
Le label « Origine France Garantie » a été créé en 2011 par l’association Pro France : il est attribué par l’organisme certificateur AFNOR, après audit. Il garantit l’origine et le lieu de fabrication des produits et permet aux consommateurs d’obtenir une information claire et transparente.
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SEVAX (Saint-‐Gobin)
Mardi 3 février 2015 Sevax
SEVAX obtient le label Origine France Garantie !
SEVAX exporte plus de 30 % de ses produits, et depuis novembre 2014 est un des 1ers fabriquant quincailler Français à recevoir le label Origine France Garantie (OFG).
Le Label OFG, un gage de qualité pour nos clients
C'est pour valoriser la production de nos produits faite en France, que Monsieur COUDURIER David Directeur de SEVAX a décidé de faire labéliser les produits historiques de la gamme SEVAX.
« Alors que la majorité de nos concurrents français et européens se sont tournés vers le sud-‐est Asiatique, nous avons décidé de valoriser la production de nos produits réalisés sur le territoire Français et de faire labéliser les produits historiques de la gamme. »
Depuis 60 ans, les équipes de SEVAX ont à cœur d’apporter une qualité irréprochable et de travailler dans le respect des règles de traçabilité en toute transparence avec leurs fournisseurs. Incompatible avec une production délocalisée, les produits labélisés offrent des performances incomparables au produit.
SEVAX place les clients au cœur de ses préoccupations et ne cesse de leur apporter un service d’excellence et une Supply-‐Chain optimisée. La réactivité des équipes interne permet de répondre à toutes les demandes de part le monde.
De cette manière SEVAX participe au maintien des savoir-‐faire artisanaux et industriels français. Pour ce faire, des contrôles et audits seront régulièrement réalisés par le bureau de vérification VERITAS.
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Le processus interne
Ce label, au service du consommateur, des clients et des fournisseurs valorise la production française.
Ainsi les 6 produits : TS, MINOS, MINOS +, JANUS, LUCIFER, SMA sont désormais labellisés origine France.
Il en résulte d’une collaboration interne et externe entre tous les membres de SEVAX et particulièrement, d’un travail en profondeur du service Achat, et Qualité de SEVAX. Avec plus d’un millier de composants à traiter et environ 200 fournisseurs à répertorier, les équipes SEVAX ont fait preuve de la plus grande rigueur pour mener à bien ce projet. La complexité de ce travail réside dans le fait que les fournisseurs exercent dans une centaine de métiers très différents. Cette labélisation est le résultat d’un an de travail.
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COMMUNIQUE DE PRESSE
Mardi 3 février 2015 Clotilde Ranno
Clotilde Ranno, créatrice de chemises sur mesure
Découvrez un véritable service de tailleur de chemises sur mesure.
La jeune femme prend le temps de vous recevoir dans son showroom pour concevoir une chemise complètement unique et parfaite pour chaque client.
Dans un véritable havre de paix, Clotilde Ranno vous reçoit dans son showroom parisien, à deux pas de l’Opéra Garnier. La créatrice possède l’art de vous recevoir, uniquement sur rendez-‐vous pour un service véritablement luxueux. Entièrement à votre écoute, elle vous questionne tout d’abord sur vos goûts, vos habitudes, vos attentes et votre style de vie, après vous avoir offert un thé ou un café. Surtout elle partage sa passion pour les étoffes luxueuses, vous explique les différents tissages, les provenances de chaque tissu, la manière dont ils sont fabriqués. Fière de l’atelier avec lequel elle travaille, elle vous dévoile ses meilleurs secrets de confection… Des boutons qui ne tombent pas, un savoir-‐faire d’orfèvre pour le montage du pied de col, des coutures anglaises 3 millimètres, 7 points par centimètre… Tant de détails dans une seule chemise. Et oui, le sur mesure est véritablement un luxe, dont Clotilde Ranno est l’une des dernières porte-‐drapeaux !
Lorsqu’on prend rendez-‐vous chez Clotilde Ranno, on imagine qu’on va rester 5 minutes, juste pour voir… Puis très vite, on se prend au jeu et l’on ne voit plus le temps passer. Choisir parmi la police d’écriture de la broderie des initiales, les cols, les coloris de tissus… Un véritable tour de main créatif ! Heureusement, la créatrice est là pour vous guider ! Clotilde Ranno est la créatrice de chemises sur mesure qui s’occupe de vous ! En plus de prendre vos mesures, elle vous fait essayer un prototype dans votre taille et votre coupe, afin de contrôler l’aisance au niveau des emmanchures ou encore l’emplacement du col, qu’elle peut avancer ou reculer. Au total, c’est plus d’une quinzaine de mesures différentes qu’elle enregistre pour chaque client.
Des chemises sur mesure à partir de 135 €
Les chemises sur mesure de Clotilde Ranno sont commercialisées à partir de 135 € TTC. La collection luxe (à partir de 199 €) est entièrement fabriquée en France et bénéficie du label “Origine France Garantie”.
Le délai de livraison pour une chemise est de 2 à 3 semaines. Il est possible de vous faire livrer directement chez vous.
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BUZZCREOLE (web)
Jeudi 5 février 2015 Lafuma
Lafuma Mobilier reçoit le label Origine France Garantie
Yves Jégo, président de Pro France, a remis ce mercredi 4 février le label " Origine France Garantie " à Lafuma Mobilier. Business unit du groupe Calida, l'entreprise a été créée il y a un an, quand le siège de Lafuma a déménagé d'Anneyron à Annecy.
(Cette page web propose un lien vers l’article du Dauphiné)
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ARBOCENTRE.ASSO (web)
Jeudi 5 février 2015 Centre Bois Massif
Premier parquet OFG
Centre Bois Massif, spécialiste du parquet en chêne massif, a obtenu le label Origine France Garantie pour l’ensemble de ses références. Le fabricant de parquets est ainsi le premier à recevoir cette distinction qui officialise sa production 100 % française, de la matière première à l’usinage.
Implanté dans le Cher, l’entreprise exploite en effet des chênes français, majoritairement issus de la forêt du Tronçais, dans l’Allier. Elle compte parmi ses clients des particuliers et professionnels du bois ainsi que les plus grands tonneliers de l’Hexagone.
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ACUITE (web)
Mardi 24 février 2015 Krys
Michel Sapin : « Oui, l’optique est une filière d’excellence française ! »
Le ministre de l'Économie et des Finances, Michel Sapin, a eu l’occasion de visiter hier, lundi 23 février, le site de production et de logistique de Krys Group, situé à Bazainville dans les Yvelines (78). Pour l'occasion, la coopérative recevait dix autres entreprises de son département pour une table ronde en présence des élus sur le thème des dispositifs de soutien aux entreprises. « C’est en allant sur le terrain qu’on peut s’assurer de la pertinence des mesures prises par le Gouvernement », a expliqué le ministre en citant l’exemple de Krys Group.
Un plan d’investissement de 12 millions d’euros sur 3 ans
Car à travers le Cice (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), l’entreprise a en effet pu lever un investissement de 12 millions d’euros sur 3 ans (2014/2016) pour pousser ses capacités de production et engager la modernisation de ses équipements. Dans le détail, la coopérative a pour ambition :
-‐ d’augmenter les capacités de ses ateliers de traitements afin d’accroitre la proportion de verres à forte valeur ajoutée en passant de 1,25 à 1,5 million de verres produits par an ;
-‐ d’augmenter la croissance de son activité de 7 à 10 millions d’articles vendus chaque année.
« Dans un contexte de forte pression sur les prix de l’optique, forts du label Origine France Garantie, nous utilisons le Cice pour moderniser et développer notre outil de production, favorisant ainsi l’embauche de 60 nouveaux collaborateurs, a commenté Jean-‐Pierre Champion, directeur général de Krys Group. Si elle n’a pas été décisive, cette mesure stimule notre investissement. Notre objectif étant de participer au maintien de la filière optique d’excellence française ». Au total, pour la coopérative, le Cice s’est monté à 956 000 euros pour les années 2013 et 2014.
Michel Sapin à la rencontre des collaborateurs de Krys Group
Cette visite du site de production de Bazainville a aussi été l’occasion pour Michel Sapin de se rapprocher des collaborateurs de Krys Group afin de mieux comprendre leur travail et au-‐delà le secteur de l’optique. Le ministre a notamment pu discuter avec les personnes embauchées à travers les dispositifs de contrats aidés, comme les contrats uniques d’insertion ou les emplois d’avenir. « J’espère vous avoir convaincu que l'optique française est une filière d’excellence et que les opticiens ne sont pas que des commerçants », a interpellé Jean-‐Pierre Champion en demandant au ministre de « nous aider à mettre un terme à cet acharnement dont les opticiens considèrent être la charge ». En réponse, Michel Sapin a confirmé son soutien à notre secteur en affirmant que « oui, l’optique est bien une filière d’excellence française ! » Il a notamment insisté sur l’importance de relocaliser la production, comme l’ont déjà entrepris de nombreux fabricants et acteurs de la distribution optique.
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ACUITE (web)
Jeudi 5 février 2015 Fidela (Airlight)
Fidela et sa marque Airlight certifiées « Origine France Garantie » par l’Afnor
Fidela vient d’obtenir le label « Origine France Garantie » par l’Afnor pour l’ensemble de la gamme Airlight. Cette certification justifie la fabrication française des produits, qui doivent prendre leurs caractéristiques essentielles dans l’Hexagone et dont 50 à 100% du prix de revient unitaire sont acquis en France.
« La certification est une garantie pour l’opticien et le consommateur de l’origine française de la monture. Aujourd’hui, les consommateurs sont de plus en plus sensibles à l’origine du produit, assure Fidela en soulignant que « la présence de fournisseurs présentant ce label est de plus en plus exigée par les organismes d’assurance complémentaire dans la mise en place de leur réseau de professionnels agréés ».
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FCBA (web) WOODSURFER (web)
Jeudi 12 février 2015
4 premières entreprises labellisées « Origine France Garantie » par FCBA
LAPEYRE, CBM, SOGAL et EUROSIT sont les premières entreprises à être labellisées Origine France Garantie par FCBA. Elles sont représentatives de chacun des secteurs de la filière couverts par FCBA.
Origine France Garantie est un outil de promotion et de compétitivité, que ce soit sur le marché intérieur ou sur les marchés d’exports, et ce, pour toute entreprise produisant en France.
Origine France Garantie -‐ votre futur label
Le saviez-‐vous ? 73% des français prennent en considération l’origine des produits lorsqu’ils effectuent un achat !
Le label Origine France Garantie a pour objectif, d’une part, d’informer le consommateur sur le caractère français de son produit, et d’autre part de valoriser les entreprises qui ont fait le choix de produire en France.
Le Label Origine France Garantie est délivré par un organisme certificateur reconnu afin qu’il se distingue des autres mentions allégations telles que « made in France », « conçu en France », « Fabriqué en France »… qui sont purement auto-‐déclaratives.
Vous produisez en France ? Votre spécialiste technique de la filière forêt – bois-‐ construction – ameublement délivre ce label afin que vous puissiez promouvoir vos produits et renforcer votre compétitivité en France comme à l’étranger.
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Pourquoi choisir FCBA comme contrôle tiers partie ?
• Il est votre organisme technologique au service de la filière • Il est votre expert par rapport à vos marchés • Il a une connaissance technique des produits, des process, des composants • Il a des auditeurs spécialisés par secteur • Il est reconnu Organisme de certification et d’évaluation de la conformité
Pour obtenir ce label, le produit doit être conforme aux deux critères suivants :
• le lieu où le produit prend ses caractéristiques essentielles est situé en France ; • 50% au moins du prix de revient unitaire est acquis en France.
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FORDAQ (web)
Vendredi 13 février 2015
Origine France Garantie : 4 entreprises labellisées
Elles sont représentatives de chacun des secteurs de la filière couverts par FCBA. LAPEYRE -‐ menuiserie extérieure -‐ a labellisé ses fenêtres et baies coulissantes en pin et en chêne puis ses volets en sapin et en okoumé ; CBM – parquet -‐ a labellisé toute sa production parquet en chêne et produits de sciage ; SOGAL -‐ ameublement -‐ a labellisé ses façades décoratives de placard : portes de séparations de pièces et dressing ; EUROSIT -‐ ameublement -‐ a labellisé ses sièges de bureau UDO. Origine France Garantie est un outil de promotion et de compétitivité, que ce soit sur le marché intérieur ou sur les marchés d’exports, et ce, pour toute entreprise produisant en France.
Pour obtenir ce label, gage de traçabilité et de fiabilité, deux critères cumulatifs sont obligatoires : -‐ au moins 50% du prix de revient unitaire est français, -‐ le produit prend ses caractéristiques essentielles en France. FCBA se mobilise chaque jour pour aider les professionnels des filières Bois Construction Ameublement à maintenir et développer leurs activités productives et novatrices. Reconnu pour la certification et l’évaluation de la conformité, FCBA vous offre un accompagnement ciblé par métier de la filière, en mettant à disposition ses compétences techniques spécialisées et devient de ce fait, le référent incontournable pour l’obtention du label Origine France Garantie.
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TOUTE-‐LA-‐FRANCHISE (web)
Mardi 17 février 2015 Comera cuisines
COMERA CUISINES
PRESENTATION DU CONCEPT
Un concept de magasin de proximité qui se veut différenciant et novateur : Installation avec exclusivité de zones, à partir de 30 000 ménages, en centre ville et zone commerciale, avec mise à disposition d'outils efficaces pour dynamiser la fréquentation de votre magasin tout en gardant votre indépendance.
HISTORIQUE DE LA FRANCHISE COMERA CUISINES
Née de la rencontre entre fonctionnalité et plaisir, COMERA -‐ la marque française à l’origine du concept de cuisine aménagée -‐ a été créée en 1945 sous l’impulsion de Marcel Gascoin, ébéniste visionnaire passionné de design.
De cet esprit pionnier de ses débuts, COMERA a conservé une philosophie engagée et un état d’esprit créatif. Aujourd’hui encore, ces valeurs fondamentales façonnent la vision de la marque et nourrissent au quotidien les Hommes qui la construisent.
Conçues et fabriquées en France, les cuisines COMERA sont labellisées « Origine France Garantie ». Reconnue, cette certification garantit de façon certaine une origine et un process, et assure une pleine transparence au consommateur avec des produits fiables et de qualité issus d'un savoir-‐faire français.
COMERA, c’est aussi et c’est avant tout de véritables professionnels de la cuisine qui forment un réseau de 80 magasins présents sur toute la France. En plein développement, COMERA Cuisines, est le réseau à rejoindre maintenant pour tous ceux qui recherchent un concept de magasin de proximité et une dynamique d’enseigne différenciante, tout en se faisant plaisir !
COMERA Cuisines est une marque du Groupe italien Snaidero, un des leaders européens du marché de la cuisine.