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LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE Ré 136 ÉDITION DU 18 MAI 2016 LE RÉSEAU IMMOBILIER N°1 SUR L’ÎLE DE RÉ vous accueille dans ses 10 agences L’île en fête ! Prenez rendez-vous avec Sandy au 05 46 09 21 41 PROFITEZ DE NOTRE OFFRE 1 èRE  VISITE POUR TOUS SOINS VISAGE OU CORPS L&S INSTITUT 4 rue de Citeaux (à l’angle de la rue de Sully) 17410 St-Martin de Ré -20% sur votre premier produit de soin 1 pose de vernis vous est offerte En manque d’idée cadeaux... fêtes, anniversaires etc... Venez découvrir notre boutique à ARS en RE et retrouvez- nous également sur notre site marchand www.goodideas-shop.com Du cadeau original au cadeau utile, pratique, esthétique, souvenirs. Un très large choix pour tous. 3 rue de Mouillebarbe - 17590 Ars en Ré [email protected] Compte facebook : good ideas Nathalie Vauchez A u printemps, l’île de Ré enchaîne les fêtes et animations, qui suscitent un réel engouement de la part des Rétais et des vacanciers. Preuve, s’il en fallait, que notre territoire est bien vivant et regorge de talents et de trésors. Ainsi les Régalades, initialement conçues pour fêter le lancement de la campagne de pommes de terre AOP, qui ont cette année été étendues à tous les produits du terroir, ont-elles attiré de très nombreux visiteurs, tout comme Fourchettes, Binettes & Cie et sa fameuse course d’escargots à Loix, ou encore le marché aux plantes et aux fleurs de Sainte-Marie. La Fête de la Nature du 18 au 22 mai permettra de garder le rythme printanier avec une multitude de sorties, ateliers et conférences sur toute l’île et - clou de la fête - un grand pique-nique animé, au Parc de la Barbette, dimanche 22 mai. Les 50 ans du Foyer du Bois devraient permettre de finir le mois de mai en beauté et dans la solidarité, avant d’entamer les festivités de juin avec les Festivals « Architecture + Patrimoine » du 8 au 12 juin et des Arts Actuels « Le monde allant vers… » du 10 au 12 juin. Mais que pensent les Rétais de leur territoire ? Il serait intéres- sant - à l’instar de l’enquête BVA réalisée chaque année à l’échelle de la Charente-Maritime qui révèle que 94 % de ses habitants aiment y vivre - de les interroger sur leur perception de leur île ! Suivez toute l’actualité et l’agenda des évènements de l’île de Ré sur www.realahune.fr , sur notre Facebook et en vous abonnant à notre Newsletter !

Ré à la Hune n° 136

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L e j o u r n a L d ’ i n f o r m at i o n gratuit d e L’ Î L e d e r é

136édit ion du

18 mai 2016

Le Réseau immobiLieR N°1 suR L’îLe de Révous accueille dans ses 10 agences

L’île en fête !

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souvenirs. Un très large choix pour tous.

3 rue de Mouillebarbe - 17590 Ars en Ré[email protected] facebook : good ideas

Nathalie Vauchez

Au printemps, l’île de Ré enchaîne les fêtes et animations, qui suscitent un réel engouement de la part des Rétais

et des vacanciers. Preuve, s’il en fallait, que notre territoire est bien vivant et regorge de talents et de trésors.Ainsi les Régalades, initialement conçues pour fêter le lancement de la campagne de pommes de terre AOP, qui ont cette année été étendues à tous les produits du terroir, ont-elles attiré de très nombreux visiteurs,

tout comme Fourchettes, Binettes & Cie et sa fameuse course d’escargots à Loix, ou encore le marché aux plantes et aux fleurs de Sainte-Marie. La Fête de la Nature du 18 au 22 mai permettra de garder le rythme printanier avec une multitude de sorties, ateliers et conférences sur toute l’île et - clou de la fête - un grand pique-nique animé, au Parc de la Barbette, dimanche 22 mai.

Les 50 ans du Foyer du Bois devraient permettre de finir le mois de mai en beauté et dans la solidarité, avant d’entamer les festivités de juin avec les Festivals « Architecture + Patrimoine » du 8 au 12 juin et des Arts Actuels « Le monde allant vers… » du 10 au 12 juin.Mais que pensent les Rétais de leur territoire ? Il serait intéres-sant - à l’instar de l’enquête BVA réalisée chaque année à l’échelle de la Charente-Maritime qui révèle que 94 % de ses habitants aiment y vivre - de les interroger sur leur perception de leur île !

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ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directr ice de la Publ icat ion : Nathal ie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valér ie Le Louer / Rédaction, photos : Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Jacques Buisson, Jean-Baptiste Le Proux, Jocelyne Chrétien, Valérie Lambert, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philbar / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarket ing . f r / Impr imeur : Impr imer ie Roche la ise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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L’ordination de Mgr Colomb a rassemblé les fidèlesR e l i g i o n – D i o c è s e D e l a R o c h e l l e e t s a i n t e s

« Partageons l’amour du Seigneur dans la société civile et elle se portera certainement mieux » a rappelé Mgr Colomb, ordonné évêque de La Rochelle et Saintes le jeudi de l’Ascension.

Monseigneur Georges Colomb a été ordonné évêque de La Rochelle et

Saintes jeudi de l’Ascension au Parc des expositions de la capitale cha-rentaise. Plus de 4500 fidèles de tout le diocèse avaient fait le dépla-cement. Une centaine de prêtres ont concélébré l’Eucharistie. Ainsi que près de 50 évêques du monde entier, notamment de l’Asie (Inde, Chine, Vietnam, etc.), continent où Mgr Colomb compte de nombreux amis suite à ses années d’activité là-bas.Pour rappeler que la mission d’un prêtre était toujours ordonnée au service du Christ et non de celui qui en est chargé, Son Éminence le car-dinal Vingt-Trois, qui présidait la célébration, a plaisanté : « l’Ascen-sion du Christ est plus importante que l’ordination de Mgr Colomb ». En allusion au contexte de crise que traverse l’Église, il a précisé : « l’Église n’est pas un système de

défense », et invité à entrer plu-tôt dans la « dynamique de l’amour ». Une invita-tion reprise par le nou-vel évêque en conclu-sion de la cérémonie : « la mission est urgente, et la vie est

courte » a-t-il lancé, notamment aux jeunes catholiques qui se posent la question d›une vocation. Urgence « quand nous considé-rons le nombre de jeunes qui gran-dissent sans entendre parler de Jésus Christ » pointant les « désil-lusions d’un matérialisme qui ne mène nulle part ». Rappelant la parole de Saint Jean ; « Dieu est amour », il a précisé « le véritable amour est gratuit et désinté-

ressé ». « C’est celui du Seigneur qui donne sa vie sur la croix ». Et de conclure : « Partageons-le dans la société civile et elle se portera certainement mieux ».

L’installation de Mgr Colomb s’est achevée dimanche à la cathédrale Saint Louis, par la prise de pos-session de sa cathèdre, le siège traditionnel de l’évêque. Dans sa première homé-lie publique en tant qu’évêque, il a invité les Chrétiens à être des « témoins authentiques de Dieu parmi les hommes ». Les divisions entre Chrétiens sont un « contre-t é m o i g n a g e pour l’Église » a-t-il insisté, sans oublier de men-t ionner auss i « les scandales dans l’Église » qui « doivent être

traités avec charité et fermeté ». Il a conclu son homélie en insistant à nouveau sur « l’urgence de trans-mettre la foi », pointant du doigt le trop petit nombre d’enfants

catéchisés : « nous risquons de perdre la foi ». « Nous risquons

de rendre incompréhensibles des pans entiers de notre culture euro-péenne par manque de connais-sance de la foi chrétienne ».

Pour conclure son installation, le nouvel évêque a aussi demandé que l’on prie « pour que je ne sois pas trop installé, pour que j’aille vers ceux qui n’ont pas encore eu la chance d’une rencontre personnelle avec Jésus Christ ».

Jean-Baptiste Le Proux

Une foule immense.

Le rite de l’imposition des mains par le cardinal Georges Alencherry, archevêque majeur d’Ernakulam-Angamaly des Syro-Malabars (Inde).

Mgr Colomb dans sa cathèdre, siège de l’évêque de La Rochelle et Saintes, dimanche 8 mai.

vec la complicité de Pascal et Marie Ravigné, ses associés, Jean-Claude Arnaud a créé, il y a de cela 15 ans, sur l’îlot de Saint-Martin, un « Bistrot »

devenu un vrai lieu de vie et d’échanges, un « incontournable » de l’île de Ré. Sa recette : un lieu simple, convivial, à la déco authentique où l’on ne sert que des produits frais, tout juste préparés. L’équipe dirigée par Patrice Podevin sait créer une vraie complicité avec chaque client, toujours accueilli chaleureusement.Le Chef, Yann Crépin, qui officie depuis 11 ans aux fourneaux, ne propose que du « fait maison » : des plats de poisson bien sûr concoctés tout en finesse, la fameuse côte de bœuf du Bistrot, ses andouillettes ou son tartare, mais aussi ses poissons fumés localement…Côté desserts, les profiteroles de Yann, élaborées avec des choux fabriqués sur place chaque matin et un mélange de deux chocolats sont à se damner !La terrasse extérieure chauffée et protégée par un store, baignée de soleil toute la journée à la belle saison, offre une vue imprenable sur le port de Saint-Martin !

A

Le bistrot du marin vous accueille de 8 h à 2 h du matin, sans réservation (fermé le jeudi).

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Week-end de l’Ascension : l’île de Ré a fait le plein !F R é q u e n t a t i o n î l e D e R é

Avec 59 977 véhicules exactement ayant franchi les cabines de péage du pont du mercredi 4 mai au dimanche soir 8 mai, contre 56 668 véhicules lors du week-end de l’Ascension 2015 (soit + 5,84 %) la circulation était difficile sur l’île pour ce grand week-end de l’Ascension.

Une fréquentation en hausse par rapport à 2015, qui dyna-mise l’ensemble des activités

économiques et touristiques de l’île de Ré et lance l’avant-saison.

un 15 août avant l’heure !

Au sud comme au nord de l’île, avec une météo douce propice à la balade sur les pistes cyclables, les locations

de vélos ont été très sollicitées. Jean-Philipe de « Fun cycles » à Rivedoux avait préparé tout son parc de vélos : « c’était comme un 15 août » dit-il avec le sourire que ses fidèles clients apprécient. Bruno, « des cycles n » à Ars en Ré, le spécia-liste des vélos électriques, confirme : « Toute l’équipe était mobilisée sur ce long week-end pour répondre à une forte demande ».Clubs et villages de vacances affi-chaient complet, avec une clientèle qui prolonge avec plaisir son séjour jusqu’à la Pentecôte prochaine. Même satisfaction dans l’hôtelle-rie, avec le regret d’avoir dû parfois

refuser des clients, et cependant un week-end de Pentecôte qui s’an-nonce moins chargé.Côté restauration : coup de feu et sourire pendant 4 jours sur Saint-Martin et ailleurs : « C’est bon pour le moral et l’ambiance !» dit un cuisinier. Les locations meublées ne sont pas en reste… et c’est fina-lement l’ensemble des commerces et services qui auront bénéficié positivement de cette affluence printanière.

une circulation difficile

Evidemment, avec un pont saturé de véhicules, et Rivedoux qui avait du mal à digérer ce flux permanent, la circulation était très chargée sur les routes de l’île. Mercredi 4 mai et jeudi 5 mai , des « pics » de trois heures d’attente étaient relevés sur la rocade rochelaise, blo-quée sur deux voies jusqu’à Beaulieu. On pouvait craindre pour les retours, finalement plus

étalés que prévus. Mais certains ont patienté cependant plusieurs heures avant d’atteindre le pont samedi et dimanche, avec sur la voie sud des bouchons depuis le rond-point du Gros Jonc vers 11h le matin. Avec en juin la curiosité suscitée par la présence de l’équipe d’Espagne, et la préférence de vacances familiales françaises pour cause d’insécurité à l’étranger, on peut s’attendre à une affluence estivale importante cette année. La régulation du trafic est un vrai problème récurrent... et certaines propositions pourraient bien se concrétiser dans les prochaines semaines.

Michel Lardeux

File d’attente pour sortir de l’île de Ré.

Une foule à Saint-Martin comme un 15 août.

VISITE DU CENTRE DE TRI ALTRIANE (Salles-sur-Mer)

VISITE De la dÉchÈterie de loix

VISITE Du centre de transfert (Le Bois-Plage-en-Ré)

SEMAINE DU DÉVELOPPEMENT DURABLEDu 30 mai au 3 juin 2016

Des visites pour tout savoir sur le tri !

Visites gratuites, sur inscription : [email protected] ou 05 46 29 01 21Plus d’infos sur www.cdciledere.fr rubrique accès rapide / agenda

• Lundi 30 mai• Vendredi 3 juin

• Mardi 31 mai• Jeudi 2 juin

• Mardi 31 mai• Jeudi 2 juin

Le coin de La cdc

Comparaison de la fréquentation du pont de l’ île de ré en 2016 versus 2015

ascension 2016 ascension 2015

mercredi 4 mai 16 070 mercredi 13 mai 14 167

jeudi 5 mai 15 503 jeudi 14 mai 12 297

vendredi 6 mai 12 559 vendredi 15 mai 12 550

samedi 7 mai 10 182 samedi 16 mai 10 621

dimanche 8 mai 5 663 dimanche 17 mai 7 033

ToTaL 59 977 56 668

Un service de proximitéDepuis le 25 mars dernier, seize colonnes enterrées supplémentaires ont été installées sur l’île de Ré, portant leur nombre total à 212 sur le territoire.

Lundi 2 mai, à La Couarde, Lionel Quillet (président

de la Communauté de Communes) a fait le point sur l’organisation du service des ordures ménagères. Il était accompagné de Patrick Rayton (vice-président de la CdC, en charge de la gestion des déchets).Seize colonnes enterrées sont mises à la disposi-tion des usagers : 3 à Rivedoux, 2 à La Flotte, 2 à Sainte-Marie, 1 à Saint-Martin, 3 au Bois-plage, 3 à la Couarde et 2 à Ars. Ce qui porte le nombre de colonnes à 212 sur le territoire insulaire, dont la répartition est la suivante : 104 pour le verre, 72 pour le papier, 18 pour les ordures ménagères et 18 pour les embal-lages. Chaque colonne a un coût supérieur à 10 000 euros. Patrick Rayton a rappelé que le territoire dispose d’ « une offre globale et complète en matière de traitement des déchets ».Lionel Quillet a mis en avant le tra-vail continu depuis 2008 qui offre aux Rétais un service de qualité, de

proximité, avec une colonne tous les 2 ou 3 kilomètres, six déchète-ries ouvertes du lundi au samedi. La distribution de poubelles à puces se poursuit. Il faut miser sur l’incita-tion à l’amélioration du tri. Le pré-sident de la CdC a, surtout, insisté sur l’effort de chacun pour le res-pect de l’environnement et le bon fonctionnement du système mis en place. « On ne peut pas gérer tous les comportements individuels, il faut que les usagers jouent le jeu, c’est une question de civisme, un enjeu de société », a-t-il conclu.

Jacques Buisson

n o u v e l l e s c o l o n n e s e n t e R R é e s

Patrick Rayton et Lionel Quillet près des trois nouvelles colonnes enterrées de La Couarde.

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Patrick Rayton invite les Couardais à soutenir le PAPI

Les « Passionnés par Nature » seront comblés

Patrick Rayton maire de La Couarde a présenté les dernières évolutions dans la réalisation des Programmes d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) de l’île de Ré, résultant du travail avec les services de l’État.

Pour son 10ème anniversaire la Fête de la Nature a pour thème « Passionnés par Nature » et mettra en avant du 18 au 22 mai les femmes et les hommes qui travaillent avec la nature ou agissent pour la préserver, au travers de nombreuses manifestations gratuites.

Objectif : « éviter que l’eau ne passe, éviter les brèches ». Des renforcements avaient

déjà été entrepris suite à la tempête de 1999 et à Xynthia en 2010. Pour Patrick Rayton, les études effectuées depuis ont « bien fait comprendre quels étaient les enjeux pour la commune » aux services de l’État. Il a rappelé que ces enjeux ne sont « pas qu’humains et patrimoniaux :

ils sont aussi économiques » et concernent notamment les « acti-vités primaires sur le territoire » : agriculture, viticulture, ostréiculture, et saliculture évidement.

Le PAPI de La Couarde s’inscrit dans le cadre du PAPI île de Ré labellisé le 12 juillet 2012 à Paris, pour un montant de 45 millions d’euros, par la Commission nationale Mixte Inondation (CMI). Le PAPI est bâti sur

une analyse coût/bénéfice à partir du coût maximum envisageable de la protection. L’analyse est largement positive dans le secteur de La Fosse de Loix – La Moulinatte avec de forts enjeux humains, économiques et stratégiques. L’intérêt économique de l’endiguement est avéré. Pour le montant retenu total des travaux au stade PAPI, l’analyse coût-béné-fice conduisait à un budget de 5,2 millions d’euros hors taxes, qui a été réévalué au niveau projet à 4,7 millions. La répartition des finance-ments étant de 40 % pour l’État, 20 % pour la Région, 20 % pour le Département et 20 % pour la Communauté de Communes. Le dépôt des dossiers réglementaires ayant eu lieu en janvier 2016, ainsi que la consultation en mairie en avril, l’été verra le lancement de l’enquête publique : « les conclu-sions du commissaire enquêteur étant essentielles dans le PAPI de la Couarde », Patrick Rayton a lancé aux participants à la réunion : « vous avez tout intérêt à venir vous expli-quer si vous êtes pour la construc-tion de digues » : pour lui, « il faut montrer qu’il y a un besoin et que l’ensemble des Couardais souhaite qu’il y ait une digue ».

Si le rapport du commissaire est favorable, le projet sera validé en décembre 2016. Les travaux débu-teraient au printemps 2017 et devraient durer 12 mois répartis probablement sur plusieurs périodes compte-tenu des contraintes calen-daires, y compris celles liées au res-pect de la biodiversité (nidification des oiseaux, etc.). A ce stade, les édiles de la Mairie et de la Communauté de Communes ont privilégié la réalisation d’un pre-mier niveau de défense ; la réali-sation d’un deuxième niveau étant « tellement compliquée à cause de l’environnement » a été mise de côté. Concrètement, coté Est de l’île, les travaux sont divisés en trois zones : La Percotte-Le Goisil, Le Goisil (base nautique, chenal) et le linéaire de la côte jusqu’à la Moulinatte. Les diverses solutions retenues par le bureau d’études ont été présentées et incluent selon les zones la rehausse de talus, la réali-sation d’enrochements, la pose de merlons de terre, de rideau de pal-planches avec clapets, et d’un mur anti-submersion.

Jean-Baptiste Le Proux

Sur l’île de Ré, les bénévoles des associations naturalistes, les producteurs locaux (sel, vin,

huîtres…), les agents des collectivi-tés, les musées et maisons de pays organisent des sorties, des ateliers, des conférences, des jeux.Côté expositions, le Camping Sunêlia – Interlude présentera les zones humides, les oiseaux, insectes, plantes et les activités humaines, la Maison du Fier invitera à découvrir de manière ludique, pédagogique et interactive les richesses naturelles de l’île de Ré, l’Adepir expliquera les écluses à l’Ancre Maritaise et Ré Nature Environnement les tortues et mammifères marins. Trois artistes se partageront les murs de l’Ancre pour mettre en avant la nature et les oiseaux grâce à la photo (Marielle B), la peinture (Anne de Vismes) et le dessin naturaliste (Elsa Bugot).

des sorties, ateliers et confé-rences pour tous les goûts

Les sorties nature, ateliers enfants et conférences devraient faire le plein. Chantier de restauration d’un marais salant (AEMA), protection des dunes (Dunes Attitudes), les mystères de l’univers (Ré Astronomie et LPO), l’atelier de l’apiculteur (Abeille de Ré), « Drôle de petit oiseau » (conte familial, Musée Ernest Cognacq),

sortie « oiseaux et plantes aux abords de la réserve natu-relle au crépuscule » (LPO) ou encore conférence sur les dauphins (Ré Nat), découvertes des huîtres (Huîtrière, Maison Le Corre, Maison du Platin)… sont autant de pro-positions faites aux petits et grands curieux de nature.Les trésors de la forêt de Trousse-Chemise seront dévoilés par l’ONF, les secrets du sel par l’Ecomusée du Marais Salant, les plantes comestibles à travers un jeu de piste (Ancre Maritaise). Des sorties découvertes seront réa-lisées : l’estran rocheux (Les Secrets du Littoral), la dune des Gouillauds (ONF), les oiseaux et leurs poussins (Ré Nat), « le safran, l’or rouge des épices » (Ancre et Evelyne Ménagé).Les artistes pourront s’initier au dessin naturaliste à l’Ancre avec Elsa Bugot (à partir de 15 ans).Les sportifs ne seront pas oubliés avec « Le Fier d’Ars en canoë » (LPO et canoë salé) ou « Le Fier d’Ars en stand up paddle » (Sup évasion et LPO) !

une grande journée pique-nique

et ludique, clou de la fête

Un grand pique-nique nature clôturera la semaine le dimanche 22 mai (jour-née internationale de la biodiversité), animé par un concert de « chants de mer et d’escale » de Ré-Sonance, des ateliers de découvertes naturalistes, un spectacle vivant et un petit marché du terroir fes-tif, avec quelques dégusta-tions, au Parc de la Barbette à Saint-Martin. Rétais et

vacanciers pourront déguster tous ensemble sur des tables et bancs le panier de pique-nique qu’ils auront apporté ou bien des huîtres et des crêpes au miel qui seront vendues sur place. Organisé par les associa-tions naturalistes et soutenu par la Communauté de Communes de l’île de Ré et la Mairie de Saint-Martin, cet évènement intéressera petits et grands. Ainsi, CADguster fera découvrir « les gourmandises de l’es-tran », la LPO proposera des petites expériences et des grands jeux pour apprendre à secourir la biodiversité ou encore venir en aide à la faune en détresse, les éco-gardes de la

CdC informeront les badauds sur le programme de réintroduction des homards, Ré Nature Environnement, le Club photo et le GDAD (agriculture durable) présenteront un « obser-vatoire de la biodiversité agricole de l’île de Ré » avec dégustation de l’Azuré, premier vin rosé en conver-sion Bio de l’île… Côté producteurs, Frédéric Voisin proposera ses huîtres et sa salicorne, Julie Le Quentrec sa gamme de fleur de sel aromatisée, Aldo François de l’Abeille de Ré son miel, son pain d’épices et ses crêpes au miel. Tous partageront la passion de leur métier et leur savoir-faire.Spectacle « étonnant et détonnant pour les 6 à 106 ans » conçu par Les Tardigrades, entre théâtre et docu-mentaire, « Les Crapauphiles » invi-tera à une découverte théâtralisée d’un habitant prestigieux des marais. Ou l’histoire folle d’Angeline, d’Her-bert et de leur crapaud Michel !

Nathalie Vauchez

D é F e n s e D e s c ô t e s - P a P i l a c o u a R D e - s u R - M e R

F ê t e D e l a n a t u R e

Les travaux du 1er niveau de défense devraient démarrer au printemps 2017.

Retrouvez le programme complet de la Fête de la Nature sur l’île de Ré sur www.realahune.frDes pictogrammes permettent de repérer 4 catégories : « A la découverte du bord de mer », « le monde de la nuit », « à la découverte de la faune et la flore rétaises » et « pour les enfants ».

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La Charente-Maritime, « la préférence » des Français !Charente-Maritime Tourisme (CMT) a bien raison de revendiquer son slogan, La Charente-Maritime « ma préférence », elle est bien la première destination préférée des français au classement touristique officiel 2015 des départements*.

La première marche du pod ium où

nous avons devancé l’Hérault, le Var et la Vendée, arrivés à la seconde, troi-sième et quatrième place » souligne Stéphane Villain, président de CMT et vice-président du Département, qui avait invité la presse à un petit déjeuner dans le bar « La Garde Robe » à La Rochelle, vendredi 13 mai dernier, pour évoquer cette victoire et celle de tous les acteurs touristiques, pri-vés et institutionnels. « Les atouts majeurs de ce succès sont les cha-rentais-maritimes eux même », explique-t-il d’entrée. « On a tous été de vrais ambassadeurs de notre département, 90% de Charentais-maritimes aiment le tourisme et sont fiers du 17 » Et d’ajouter : « On est les meilleurs ». Les acteurs publics et privés à l’origine de cette éco-nomie touristique départementale, génèrent 1,6 milliards d’euros de chiffre d’affaire annuel. 3500 entreprises touristiques consti-tuent le 1er employeur du dépar-tement avec 20 000 emplois.

un record en 2015 pour l’hôtellerie de plein air

Jean-Baptiste Dagreou, président de la Fédération Départementale de l’Hôtellerie de Plein Air de Charente-Maritime, Olivier Amblard directeur de CMT, Cécile Triballier, responsable du pôle marketing et communica-tion, et Stéphane Donnat, direc-teur-adjoint de CMT, ont confirmé et expliqué cette notoriété. Jean-Baptiste Dagreou a souligné que l’activité en hôtellerie de plein air a atteint un nouveau record en 2015 avec 6 981 440 nuitées soit une progression de 5 % par rapport à 2014 : « La météo fut favorable et de grands évènements comme l’Hermione, ont favorisé cette aug-mentation ».Notre département jouit d’atouts

essentiels attractifs, les îles, Fort Boyard mais aussi des labels comme celui du Cognac font sa renommée. Ils ont souligné que la construction du pont de Ré en 1988 a été un atout majeur pour augmenter le nombre de touristes sur l’ île de Ré, dont l’attrait n’est plus à prouver.Depuis 2002, CMT a su anticiper avec le handicap, ce qui lui vaut aussi d’être classé, cette année, pre-mier en nombre de sites labellisés « Tourisme & Handicap ». Olivier Amblard rappelle que pour conserver cette préférence et « tirer encore plus la couverture vers soi » il est important d’être initiateur de nouveaux projets. CMT souhaite rester « le formidable levier de croissance de l’économie départementale ».

une communication dans le métro parisien, web

et auprès des allemandsSatisfait de la campagne promo-tionnelle faite récemment dans le métro parisien et sur le web, dont le coût de 150 000 euros a pu générer plus de 22 millions d’occasions de vues, CMT lance un nouveau défi avec la mise en place d’un plan de communication pour attirer la clien-tèle allemande encore trop discrète. Une campagne publicitaire a été lancée localement, dans la presse spécialisée « tourisme » et sur un site

internet « Atlantikkueste ». Les offices de tourisme pourront faire leur promotion via l’espace PRO mis à disposition sur le site officiel de CMT, un nouvel outil pour tous les acteurs touristiques du départe-ment comme le nouveau magazine gratuit dévoilé par Cécile Triballier, « Stratégies tourisme », une ver-sion prospective, ciblée économie. Stéphane Villain avant de quitter l’assemblée, a repris cette citation « l’union fait la force » et rappelé que les douze départements qui consti-tuent la nouvelle grande Région travaillent ensemble à accroître la visibilité et l’attractivité touristique. Sans oublier le tout nouveau guide pour découvrir le tourisme à vélo « La Vélodyssée » présenté la veille avec Philippe Gloaguen, co-fonda-teur du « Routard » : trois régions traversées et neuf départements, dont la Charente-Maritime, un atout de plus pour venir chez nous !

Valérie Lambert

* Un classement certifié et réalisé par la TNS SOFRES, selon un calcul des nuitées clientèles françaises en 2015. 33,6 millions de nuitées touristiques sur l’année 2015 en Charente-Maritime ont fait la différence.

t o u R i s M e c h a R e n t e - M a R i t i M e

De gauche à droite : Stéphane Villain, Jean-Baptiste Dagréou, Olivier Amblard, Cécile Triballier, Stéphane Donnat.

http://www.atlantikkueste- frankreich.de/ pro.en-charente-maritime.com

Depuis

15 ans

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a c t u a l i t é

94 % des Charentais-Maritimes aiment vivre ici !

« Des jugements cinglants pour les parties adverses »

D é P a R t e M e n t D e c h a R e n t e - M a R i t i M e

R e c o u R s c o n t R e l e s t R a v a u x D ’ a M é n a g e M e n t D e R i v e D o u x - P l a g e

Jeudi 5 mai la tournée du Département « Bienvenue chez vous » faisait escale sur la brocante de Saint-Martin de Ré. Gisèle Vergnon et trois collaborateurs ont fait la « promotion » du Département.

Patrice Raffarin, maire de Rivedoux, est satisfait des trois jugements rendus le 12 mai par le Tribunal Administratif de Poitiers dans le cadre des travaux d’aménagement du centre-bourg, qui sont favorables à sa Commune.

Gisèle Vergnon, Conseillère départementale et Maire de Sainte-Marie, nous a à cette

occasion annoncé la mise en service imminente (avant l’été) de webcams aux abords du Pont et sur les routes de Ste-Marie et de La Flotte (à l’arri-vée sur Rivedoux) qui permettront de visualiser via un Site dédié les bou-chons aux abords du Pont… et le cas échéant de différer son départ !Plus globalement, cette opération initiée en 2011 a pour objectifs de rappeler aux Charentais-Maritime quelles sont les principales missions et actions menées par la collectivité territoriale au quotidien, avec anima-tions et dégustations à la clé. Les élus départementaux, avec Dominique Bussereau à leur tête, entendent notamment rappeler à tous le rôle majeur du Département en matière de solidarité et d’action sociale, mais aussi de protection du littoral et en profitent pour encourager le covoi-turage local.

Le tourisme très apprécié

L’enquête BVA 2016 menée fin février dernier montre en effet l’utilité de telles opérations. Il est intéressant d’y découvrir que les habitants de Charente-Maritime plébiscitent la vie dans leur département (94 % satis-faits), ont le sentiment que la situation

s’y améliore pour la moitié d’entre eux, et se déclarent optimistes à 73 %. Ils sont d’ailleurs très majoritai-rement satisfaits à l’égard de l’action du Conseil départemental (70 %).Si le tourisme reste le domaine d’action le plus apprécié du Conseil Départemental (90 % satisfaits), la protection du patrimoine (84 %) est aussi adoubée. En matière de sport (81 %), de ports maritimes (80 %) et de petite enfance (74 %), les appré-ciations sont élevées et en forte pro-gression. En revanche, l’action du Département dans les transports en commun, routes, réseau ferroviaire est plus critiquée avec des taux de satisfaction en baisse. L’action économique et sociale suscite des jugements plus mitigés. Si l’action en faveur des jeunes, les aides aux

communes, le RSA restent dans une appréciation stable, la mise en place du réseau Internet haut débit connaît un certain regain de satisfaction de la part des habitants. Reflet d’une situa-tion nationale très préoccupante, l’Emploi demeure le domaine dans lequel ils sont le moins satisfaits (23 %).

97 % des habitants soutiennent l’action en matière

de protection du littoral

Parmi les huit mesures testées, l’enquête révèle de fortes attentes à l’égard des projets du Conseil départemental en matière de pro-tection du littoral, action de loin la plus connue (71 %), mais aussi la plus soutenue avec… 97 % des habitants qui y sont favorables. De quoi satis-faire et conforter la détermination du président de la Mission Littoral, Lionel Quillet, également vice-pré-sident du Département et président de la Communauté de Communes de l’île de Ré ! Encore plus quand on découvre que la protection du lit-toral et le renforcement des digues sont jugés prioritaires pour 77 % des répondants. 65 % estiment aussi qu’il est prioritaire d’encourager les achats de proximité pour l’approvisionne-ment des restaurants scolaires, et 57 % de moderniser les transports du département.

La vie quotidienne, la sécurité dans tous les domaines prennent forte-ment le pas sur par exemple la pro-motion des territoires, savoirs faire et Entreprises du département à l’étran-ger (36 % la jugent prioritaire).Le président Dominique Bussereau peut s’enorgueillir de 71 % d’appré-ciation positive, même si sa notoriété spontanée est en recul de 4 points par rapport à 2014.L’enquête révèle aussi que les habi-tants sont peu au fait de la réforme territoriale et du transfert de com-pétences afférent, puisque 42 % n’en ont jamais entendu parler ! Les deux compétences qu’ils souhaitent voir conservées en priorité sont la protection de l’environnement et du littoral (44 %) et l’action sociale (41 %), avec aussi les collèges (29 %), le développement écono-mique (25 %) et les routes (24 %). Curieusement le tourisme (21 %), la mise en place du haut débit Internet (21 %) et les transports (20 %) recueillent des scores plus faibles. Ainsi 76 % des habitants pensent que le transfert à la Région du déve-loppement économique serait une bonne chose… On retiendra en priorité que les habi-tants sont très heureux de vivre en Charente-Maritime !

Nathalie Vauchez

Au mois de décembre 2013, trois recours ont été dépo-sés au Tribunal Administratif

de Poitiers pour faire annuler les travaux d’aménagement du centre-bourg de Rivedoux-Plage. Les trois recours étaient portés par Monsieur Ripon, par l’Association Avenue de la Plage et par Madame Bonn in e t Aut re s . En ra i son probable (?) de la proximité des élec-tions municipales, au printemps 2014, le Conseil Municipal de mon village a subi les attaques de ces trois parties, relayées avec écho par la Presse » écrit-il dans un mail adressé aux médias locaux.« Aussi j’ai le plaisir de vous envoyer les trois jugements du 12 mai 2016 rendus par le Tribunal Administratif de Poitiers suite à l’audience du 28 avril 2016. Vous noterez que les trois jugements sont en faveur de ma collectivité, toutes les pseudo-récriminations ont été anéanties sur le fond.Ces jugements sont cinglants pour les parties adverses qui ont d’ailleurs été condamnées à verser, chacune, à ma collectivité, une somme de 1200.00 euros au titre de l’article L.761-1 du code de justice adminis-trative… j’ose espérer que la vérité sera aussi rétablie dans la presse ».

des requérants dénonçant « l’absence de concertation »

Représentés par Maître Gardach, les requérants réclamaient l’annulation des arrêtés en date du 27 juin 2013 par lesquels la Préfète de Charente-Maritime a déclaré d’utilité publique les travaux d’aménagement de la traversée de Rivedoux sur la RD 735 « séquence 2 centre bourg », sous maîtrise d’ouvrage respectivement du Conseil général de la Charente-Maritime et de la Commune de Rivedoux-Plage. Ils demandaient aussi l’annulation de la délibération en date du 25 janvier 2013 par laquelle le conseil municipal de Rivedoux a déclaré d’intérêt général le projet d’aménagement de la traversée du bourg de Rivedoux.Les requérants estimaient notamment qu’ « aucune concertation n’a été effectuée avant que le projet ne soit arrêté et que les riverains concernés par ce projet, de la rue de la Plage ou de l’avenue Gustave Perreau, n’ont pu se préparer dans des délais raisonnables à subir les travaux et à prendre des décisions personnelles pour en prévenir les conséquences préjudiciables ». Ils dénonçaient la « méconnaissance » de l’article 7 de la Charte de l’environne-ment, la non identification des parcelles devant faire l’objet d’une expropriation, l’absence de bilan socio-économique

de l’opération dans l’enquête publique et l’irrégularité de celle-ci sur plusieurs points, et estimaient que « les arrêtés contestés sont entâchés d’une erreur manifeste d’appréciation ; en effet, le projet ne permettra pas d’éviter les embouteillages les jours de grande migration saisonnière et engendrera des risques importants du fait de l’accroissement du trafic routier dans la rue de la Plage… ».

délais non respectés et projet d’intérêt général

Le juge relève dans ses attendus que le délai du recours contentieux de deux mois n’a pas été respecté et que les conclusions des requérants « sont donc tardives et doivent être rejetées comme irrecevables ». Il rappelle que le projet a été précédé d’une enquête publique, qui « doit être considérée comme une modalité d’information et de participation du public… ». On se souvient qu’il y avait eu aussi une réunion publique, des dossiers sur l’aménagement du centre bourg dans deux bulletins municipaux, ainsi que l’exposition des sculptures de Casimir Ferrer avec un parcours, explicitant les travaux à venir, sans oublier le livre afférent. Concernant l’insuffisance de l’enquête publique arguée par les requérants, il estime que « les inexactitudes, omissions ou

insuffisances d’une étude d’impact ne sont susceptibles de vicier la pro-cédure, et donc d’entraîner l’illégalité de la décision prise au vu de cet étude, que si elles ont pu avoir pour effet de nuire à l’information complète de la population ou si elles ont été de nature à exercer une influence sur la décision de l’autorité administra-tive ». Il estime qu’en l’espèce l’étude, d’une centaine de pages, ne peut être qualifiée d’insuffisante. Il écrit aussi qu’il « ressort des pièces du dossier que le commissaire-enquêteur, qui a émis un avis motivé favorable… a bien procédé à l’évaluation de l’utilité publique du projet ». A ce sujet, il estime que « si le projet en litige ne suffira pas à empêcher les embouteillages en période esti-vale sur le territoire de la commune de Rivedoux, située à l’entrée de l’île de Ré après le viaduc, il permettra, par un aménagement de la voirie et de ses abords dans le centre bourg de diminuer la vitesse des véhicules et d’améliorer la sécurité des usagers tout en encourageant un report de la circulation automobile à l’extérieur et au sud du bourg, sur la RD 201… » et que dans ces conditions le projet dans son ensemble « ne présente pas d’inconvénients excessifs eu égard à l’intérêt présenté par sa réalisation ».

Gisèle Vergnon entourée de Annick Berniard et Frédéric Pelletant.

Nathalie Vauchez

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a c t u a l i t é

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L’équipe espagnole de football à l’abri de tous les regards ?

Une jolie balade parfumée

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M a n i F e s t a t i o n - s a i n t e - M a R i e

La sélection nationale espagnole, en plein doute il y a quelques semaines, s’autorise à rêver d’une victoire à l’Euro, comme en 2008 et en 2012.

Les amateurs n’ont pas boudé leur plaisir au Marché aux plantes et aux fleurs de Sainte-Marie.

Il est vrai qu’avec une finale de coupe d’Europe 100 % espagnole opposant

l’Athlético au Réal de Madrid, le football espa-gnol domine actuellement l’Europe. Dans quelques jours les joueurs et la déléga-tion espagnole arriveront sur l’île de Ré. Mais leur séjour sera très protégé, surveillé, sécurisé... centré sur une préparation sportive pro-fessionnelle qui restera très cachée.

Sécurité maximum pour risque possible

A un mois de l’arrivée de la déléga-tion, avec un état d’urgence pro-longé jusqu’à la fin de l’Euro 2016, le dispositif de sécurité s’organise en fonction du niveau de risque possible qui entoure cette compé-tition médiatisée dans toute la pla-nète football. Confidentialité oblige, peu d’informations filtrent sur les dispositifs opérationnels de sécurité privée et publique qui encadreront le séjour rétais de la délégation espagnole, et qui vont se mettre en place dans les prochains jours. Côté résidentiel au Relais Thalasso-thérapie - Atalante de Sainte-Marie de Ré il faut s’attendre à des accès fil-trés, bien en amont du domaine privé. Implantation d’écrans brises-vues, sur-veillance humaine périmétrique côté

vignes et littoral, contrôle des accès... participeront à un dispositif de protection permanent de la zone rési-dentielle, entièrement priva-tisée sur cette période. Selon les habitudes des équipes professionnelles, la restau-ration des joueurs serait aussi sous contrôle interne ! Les transferts routiers de Sainte-Marie de Ré au Stade Marcel Gaillard de

Saint-Martin de Ré où vers l’aéroport se feront sous bonne escorte, mais sans gêne importante sur la circula-tion. Comme tous les stades et camps de base de l’Euro, le stade Marcel Gaillard sera également placé sous haute surveillance : neutralisation des vues sur le stade, surveillance du péri-mètre complet, observateurs postés sur les toits alentours, contrôles des installations et des accès etc... De très gros moyens seront déployés avec les compagnies républicaines de sécurité et le renfort des forces de police et de gendarmerie. Difficile d’en savoir plus, mais on imagine mal dans ces conditions d’isolement total, com-ment les supporters espagnols et rétais, ou les photographes, pourront approcher leurs joueurs favoris pour vivre leur préparation, dans un camp de base rétais qui dans quelques jours va prendre l’allure d’une for-teresse dorée !

un entraînement public programmé le 9 juin

A l’heure où nous mettons sous presse, un seul entraînement sera ouvert au public le 9 juin et les condi-tions d’attribution des places, cadrées par L’UEFA, ne sont pas encore définies. La demande est forte, et la Communauté de Communes de l’île de Ré prendra des dispositions pour augmenter la capacité d’accueil du stade Marcel Gaillard à Saint-Martin de Ré, où s’entraîneront régulière-ment les joueurs espagnols. Celle-ci pourrait être portée à 900 places, avec un quota réservé de 250 à 300 places pour la presse, dont le centre opéra-tionnel est installé dans le gymnase. 600 places seraient donc disponibles, dont un quota sera directement attribué aux clubs de foot rétais et prioritairement aux jeunes joueurs. Qui pourra accéder à Marcel Gaillard ? Où retirer les billets ? Quand ? On en saura plus dans quelques jours. Si d’autres entraînements ne sont pas ouverts au public, il sera très diffi-cile de voir évoluer sur la pelouse les joueurs sélectionnés par Vicente Del Bosque qui donnera sa pré-liste de joueurs le 17 mai. Avant d’arriver sur l’île de Ré, la sélection espagnole dis-putera trois matches de préparation : le 29 mai contre la Bosnie, le 1er

juin contre la Corée du Sud et le 7 juin contre la Géorgie. Elle débutera l’Euro le 13 juin contre la République Tchèque à Toulouse.

une fan zone sur l’île de ré ?Suivre les rencontres de l’Euro, ras-semblés autour d’un écran géant dans une “fan zone” n’est pas à l’ordre du jour sur l’île de Ré. Les conditions de sécurité sont très res-trictives, et la cellule de coordination rétaise s’oriente plutôt vers une opé-ration partenariale avec les cafetiers qui retransmettront les rencontres dans leurs établissements.

des supporters espagnols sur ré ?

Avertis que proximité ne veut donc pas dire accessibilité ou encore visibilité, les supporters espagnols et rétais s’intéresseront ils à cette présence coupée de tout contact ? Certes les joueurs sortiront de leur résidence, mais dans quelles condi-tions et à quels moments ? La vague jaune et rouge des supporters espa-gnols et français atteindra-t-elle les côtes rétaises ? A quelques jours du coup d’envoi de l’Euro, la pression monte, les mises au point sont en cours... mais l’île de Ré est déjà prête à offrir les meilleures conditions d’accueil à ceux qui rêvent d’approcher leurs joueurs favoris. Et si ce n’est pas possible, nous regar-derons ensemble les joueurs à la télévision... et en gros plan !

Michel Lardeux

C’est le moment de piquer, de replanter, d’embellir les jar-dins, écrins de nos étés.

Samedi 14 mai, mains vertes confir-mées et jardiniers en herbe se sont retrouvés sur la place d’Antioche, transformée pour l’occasion en une vaste mosaïque de couleurs. Ce traditionnel rendez-vous printanier organisé par la mairie de Sainte-Marie a encore une fois séduit les familles venues flâner au gré d’un itinéraire de senteurs. En plus des stands habituels sur le marché, une vingtaine d’horticul-teurs de la région proposaient leurs fleurs ou plantes et le choix était des

plus variés. Géraniums, agapanthes, rosiers, oliviers, hortensias, mais aussi des saules pleureurs nains pour une note originale dans le jardin ou du curcuma autrement appelé « tulipe thaïlandaise »… Les pas-sionnés ne sont donc pas repartis les mains vides et ont pu bénéficier des conseils des professionnels.

des animations toute la journée

Cette année, Liliane Droin et Daniel Vallégeas (tous deux en charge des animations des marchés à la mairie), ont profité de la salle des fêtes pour proposer également des loisirs créa-tifs : fabrication de cartes postales,

de porte-monnaie, on pouvait même s’initier à l’art de l’Ikebana (le raffine-ment des bouquets japonais) ! Quelques associations étaient aussi présentes afin de mettre en exergue leurs activités. Parmi elles, le stand de Ré Nature Environnement se tenait à l’entrée de la salle pour donner des explications sur les plantes sau-vages de l’île et présenter L’Œillet des dunes. Ce bulletin naturaliste édité périodiquement par l’association et broché dans Ré à la Hune, fourmille de précieux conseils pour préserver la richesse de la biodiversité locale.

dans une ambiance musicale avec le festival dixie-folies

Le 16ème festival de jazz rochelais Dixie-Folies s’est achevé en beauté par une visite sur notre île. La Couarde, La Flotte, Ars… à Sainte-Marie c’est le band rochefortais Oracasse qui a assuré les fragrances chaloupées en route vers la Nouvelle Orléans. Le quintet a déroulé un répertoire varié entre créole et jazz en différents endroits du marché, puis a regagné La Noue dans la pure tradition des défilés de rue propres à cette ville de la Louisiane. Mais le soir, c’est sur la place des Tilleuls que s’est prolongée la fête où le public conquis a dansé toute la soirée sur les rythmes Swing, Biguine, Calypso, Blues, Funky du groupe, qui a préféré délaisser la scène pour rester au plus près de la foule.

Marie-Victoire Vergnaud

Le géranium est sans doute la star de nos jardins.

Arbustes et plantes aromatiques étaient aussi au rendez-vous.

Le jazz d’Oracasse, en direct de la Nouvelle Orléans.

Rosiers parfumés, anciens, anglais... Il y en a pour tous les goûts !

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a s s o c i a t i o n sa s s o c i a t i o n s à l a h u n e

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Un amour de coccinelleD é F i l é v é h i c u l e s a n c i e n s

Le week-end de l’Ascension a été l’occasion de voir défiler un cortège de vieilles Volkswagen un peu partout dans l’île.

Laurent Russeil est un passionné de voitures anciennes, spécia-liste des cox, buggy et Combi de

la côte ouest. En plus de son atelier de réparation (Highway Import), de restauration et de préparation moteurs situé à La Rochelle, il est double champion de France de Run (une course d’accélération) et cham-pion d’Europe en 2007 avec, bien

entendu un moteur VW !Depuis six ans, il organise chaque année un week-end aventure dans la région qui cette fois était pro-grammé dans l’île. L’occasion de réunir une centaine de ces voitures mythiques de collection, toutes plus

rutilantes les unes que les autres. Parmi les modèles, on a pu voir de superbes coupés Karmann dont il ne subsiste qu’environ 2000 exem-plaires dans le monde !

un rassemblement festif

Certes, les beaux châssis s’ex-hibaient du 5 au 8 mai, mais les aficionados venus en famille ou entre amis étaient bien décidés à s’amuser, ver-sion volks ‘n’roll ! Les quelques 200 partici-pants à l’événement étaient accueillis au camping des Grenettes dont on n’aura jamais vu le par-king si bien décoré. Après un pot de bienvenue à la boulangerie La Douce Mie de Sainte-Marie jeudi, la joyeuse troupe s’est retrouvée au Bois le lendemain matin pour une visite-dégustation à la Coopérative Uniré. Déambulation dans le nord l’après-midi, pour découvrir le Phare des Baleines, tandis que la soirée s’est achevée à La Flotte avec un concert de Zem.

La journée du samedi a été consa- crée au rallye puis à la remise des prix, façon L’École des Fans, et la clôture de cette belle manifes-tation à la visite de Saint-Martin dimanche. Le petit bémol aura été la difficulté à quitter l’île en ce week-end qui l’a vue s’enfoncer, obligeant à la procession le passage du pont, pour le plus grand plaisir du public cependant qui aime à voir ces bijoux restaurés circuler.

Marie-Victoire Vergnaud

Pierre a 24 ans et beaucoup économisé pour s’offrir ce modèle Ovale de 1956.

L’un des fameux Karmann produits entre 1955 et 1974.

Le combi, symbole des vacances.

Du sang neuf pour l’associationD o n s D e s a n g

L’Amicale des donneurs de sang bénévoles de l’île de Ré a fait part de ses préoccupations, lors de son assemblée générale qui s’est tenue le vendredi 29 avril aux Portes-en-Ré.

En présence de Michel Auclair (maire des Portes), Pierre Nivois (président de l’Amicale) a pré-

senté le bilan annuel en faisant remar-quer une légère baisse au niveau des résultats : 1460 donneurs ont été accueillis lors de 31 collectes en 2015. Cette réduction des collectes, qui avaient été de 35 en 2014, entraîne, de fait, une chute sur le plan des dons. Il a proposé le rapport moral qui a été adopté à l’unanimité. Alain Seret (trésorier) a présenté le bilan financier qui, lui aussi, a été adopté à l’unanimité. Il a été ensuite procédé à l’élection du tiers sortant. La composi-tion du bureau reste la même : Pierre Nivois président, Marinette Caillaud et Michel Martin vice-présidents, Alain Seret trésorier.

un projet pour augmenter le nombre de poches collectées

Le principal souci des responsables est de tenter de passer à trois col-lectes par commune en période esti-vale et d’atteindre la dizaine durant le reste de l’année. La Communauté de Communes a, d’ores et déjà, annoncé le versement d’une sub-vention destinée à l’achat d’une banderole pour chaque commune, indiquant les dates, heures et lieux de collectes. Mais l’équipe dirigeante vient de mettre sur pied un projet en partenariat avec le Rotary Club sous forme de challenge. Les res-ponsables des dix communes de l’île sont chargés de contacter l’ensemble des associations de leur village afin que ces dernières invitent leurs

adhérents, sympathisants et autres connaissances, à participer à une collecte unique ayant pour slogan : « MON Sang pour les Autres ». Cette collecte, en accord avec l’Etablisse-ment français du sang, est planifiée pour le mercredi 25 mai, de 15h30 à 18h30 dans la salle polyvalente du Bois-Plage. Le Rotary Club fournira

la collation ce jour-là. Chacun des donneurs se présentera en donnant le nom de l’asso-ciation qui l’aura contacté. Il sera procédé, ensuite, à un calcul en pourcentage, résul-tant du rapport entre le nombre de donneurs et celui des adhérents de l’association qu’ils représenteront. Après le classement établi, les trois

premières associations se verront remettre un lot.Une idée originale pour sensibiliser et stimuler les futurs donneurs. Un « geste citoyen » selon les propos de Michel Martin. Les responsables de l’Amicale espèrent ainsi passer la barre des 1500 poches d’ici la fin de l’année…

De gauche à droite Michel Auclair, Marinette Caillaud, Michel Martin, Pierre Nivois et Alain Seret.

Jacques Buisson

Le Ré Tour Handisport 2016 : Prêts ! Partez !M a n i F e s t a t i o n

Pour sa 3ème édition, les 21 et 22 mai, le Ré Tour Handisport réunira 100 participants et mobilisera près de 90 bénévoles. Un évènement qui allie sport et culture et participe à la promotion de l’image handisport.

Ouvert à tous, du samedi 9h au dimanche 15h, sur la promenade du Peu Ragot

à La Couarde, le village handisport accueillera le public et les partici-pants pendant ces deux journées. Des animations vous permettront,

en famille ou entre amis, de rivali-ser d’adresse au tir à la sarbacane, à la carabine laser... Côté exposi-tion, vous pourrez vous informer et essayer de nouveaux matériels et équipements divers, avec cette année la société Quadrix qui présentera ses fauteuils « tout terrain » (FTT).

Sport et culture

Organisées par le Comité Départe-mental Handisport de la Charente-Maritime, ces deux journées sportives et conviviales sont aussi l’occasion de découvertes, de rencontres et d’échanges avec les Rétais. En solo, en binôme ou en famille, l’épreuve sportive du Ré Tour handisport

réunit des personnes en situation de handicap et des valides, qui sur le parcours des pistes cyclables profitent ensemble des paysages et des traditions de l’île de Ré. Les parcours, long ou court, ainsi que les horaires de départ sont adaptés aux niveaux sportifs des participants : vitesse rapide, vitesse modérée et pratique régulière, vitesse modérée et pratique occasionnelle, parcours court... Les concurrents s’élanceront samedi 21 mai, à partir de 8h30, sur les pistes cyclables depuis le Peu Ragot, pour un circuit d’environ 30 km qui les conduira au Bois-Plage, à Sainte-Marie, à Rivedoux-Plage, à La Flotte, à Saint-Martin (repas animé

et convivial à la Barbette), avant le retour en fanfare vers 15h30 à La Couarde-sur-Mer. Dimanche 22 mai les participants effectueront 12 km : visite de Loix puis direction Ars, Saint-Clément-des-Baleines, la Maison du Fier (visite), avec un ravitaillement aux Portes... Des circuits agrémentés de visites du patrimoine et de décou-vertes gastronomiques, que chacun effectue à son rythme, en hand bike, tandem, tricycle ou encore vélo… Rendez-vous au village et sur les pistes cyclables pour encourager participants et organisateurs !

Le hand bike, très physique.

Michel Lardeux

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a s s o c i a t i o n s à l a h u n e

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0 ans d’existence pour cette association attachée aux valeurs d’un bénévolat, de

plus en plus dif-ficile à porter au fil des années. « Ce sera la fête de tous, de tous ceux qui ont fait vivre et participent aux activités du Foyer depuis 50 ans ! » annonce la pré-sidente, Annick Delalleau, qui se réjouit déjà du programme de cette soirée très animée.

La fête sera belle !A 18 heures, devant la salle polyva-lente : aubade de la Banda Loup qui sera suivi d’une « flash mob » de tous les ateliers du foyer. Puis les élus inaugureront la rétrospective photo de 50 années de vie du foyer avant de rejoindre l’apéritif géant qui sera offert à tous. Le repas autour d’une paella géante réunira tous les acteurs et adhérents du foyer qui danse-ront ensuite avec l’orchestre d’Alain Vicenté. Et le lendemain 29 mai, grand gala de danse donné par les jeunes du foyer.

une rétrospective photographique émouvante

Comme toute trajectoire d’associa-tion, il y a des hauts et des bas. Il faut un leader, une figure de proue

pour tenir le cap, dynamiser, innover... Le Foyer peut faire confiance à son emblématique présidente actuelle,

Annick Delalleau, bien e n t o u r é e p a r u n e équipe dévouée et pas-sionnée, pour réveiller les consciences et aller de l’avant. « Le Foyer » comme on l’appelle familièrement est unique pour présenter une palette d’activi-tés très étendue et suivie par plus de 400 adhérents qui viennent de toute l’île de Ré. Il faut des bonnes volontés pour animer, enca-drer, gérer en plus des ate-liers dont le nombre aug-mente chaque année : tra-vaux manuels, danse, yoga, marche nor-dique, peinture, chi-quong, taï chi chuan, photo, chorale, batucada, informatique, cabaret, spectacles, cirque, etc. Et aussi bien pour les enfants que pour les adultes qui y trouvent leur plaisir et leur épa-nouissement personnel ! Travailler dans l’abnégation ne dis-pense pas de bénéficier d’un peu de la reconnaissance qui réconforte,

fait avancer le groupe et estompe la fatigue des contraintes acceptées. L’anniversaire est à cet effet un moment privilégié

pour se souvenir des bons moments, tirer les enseignements du passé, valoriser les réalisations et se projeter vers l’avenir.

Souhaitons un très bon anniversaire au Foyer des jeunes et d’éducation populaire du Bois-Plage, à ceux qui l’ont fait vivre et soutenu depuis 50 ans et à ceux qui continueront, pen-dant longtemps encore, cette belle et généreuse aventure humaine et associative.

Michel Lardeux

Le Foyer du Bois : 50 ans de vie associative conviviale !

Les grandes danseuses…

… et les petites danseuses du Foyer du Bois.

Annick Delalleau, présidente du Foyer et Jean-Pierre Gaillard, maire du Bois-Plage, lors

du spectacle de danse de décembre 2015.

Le 28 mai 2016, le Foyer des jeunes et d’éducation populaire du Bois-Plage, soufflera ses 50 bougies.

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Pour les lecteurs de Ré à la Hune qui prennent les pollutions élec-tromagnétiques et telluriques

en considération, J.J Breluzeau nous a décrit quelques situations rencon-trées, qui illustrent les méfaits des ondes géopathogènes propagées par des courants telluriques et montrent l’intérêt de ses recherches et interven-tions protectrices.

définition simplifiée du tellurisme

Le tellurisme, c’est l’influence ou magnétisme exercé par la Terre sur les organismes vivants. Il faut se rappeler que la terre émet une pulsa-tion rythmée qui émerge à sa surface et s’organise en bandes telluriques, superficielles et profondes. Un canevas régulier ou réseau, peut être locale-ment perturbé par des modifications géologiques (failles), par les cours d’eau souterrains, les lacs et la mer.J.J Breluzeau, géobiologue est en capa-cité de détecter et tracer ces réseaux grâce à son antenne de Lecher.

Les arbres de la place de l’église de la flotte

Depuis sa plus tendre enfance, J.J Breluzeau connait les arbres du par-vis de l’église de la Flotte, son village natal. Aujourd’hui, sur 4 arbres plan-tés en carré, trois d’entre eux ont une

croissance normale, et il observe que le 4ème arbre, malgré plusieurs plantations successives au même emplacement, dépé-rit régulièrement et ne se développe pas. Curieux, à l’aide de son antenne de Lecher, J.J Breluzeau a détecté à l ’emplacement de cet arbre, trois causes pathogènes qui expliquent son manque de vitalité : « l’arbre est situé sur un point men-hir, au croisement d’un cours d’eau souterrain, d’une faille géologique et d’un réseau Curry. Ce cumul d’énergie tellurique agressive stress et et dévita-lise cet arbre qui lutte pour effectuer une croissance normale et n’arrive pas à grandir, végète, reste chétif et maladif » constate J.J Breluzeau. « Nous retrouvons pour les mêmes causes géopathogènes, des trous dans les haies, des arbres penchés… Le remède : changer l’arbre ou les végétaux d’emplacement, hors de la zone d’influence et tant pis pour la symétrie de la plantation, ou bien neutraliser cette zone d’influence négative par la géobiologie ! »

un éleveur laitier au bord de la faillite et une chèvrerie font

appel à ses services Lors de la reprise de l’exploitation familiale, un jeune agriculteur vendéen souhaite développer sa production de lait et porte son cheptel de 10 à 30 vaches allaitantes. Il construit à cet effet, juste en face de son exploitation, une nouvelle étable moderne. Lors du transfert des vaches, de l’ancienne à la nouvelle étable, il constate progres-sivement au cours des années que ses animaux qui produisaient 700 à 900 litres de lait par jour à l’ancienne étable, s’épuisent progressivement et donnent à peine le quota de 200 litres exigé par la coopérative. Sur les

conseils avisés de sa sœur qui avait fait harmoniser sa maison par J.J Breluzeau, il fait appel à ses services. Le diagnostic tombe : « la nouvelle étable est traversée souterrainement par une faille humide dont l’onde émergente produit une zone d’in-fluence négative de 32 m de large. Il faut alors rééquilibrer les lieux en plaçant des protections céramiques bioactives conçues par J.J Breluzeau à l’Institut de Santé de l’Habitat, dans sa gamme de produits biotiques Terres Sens. Résultat : en 8 mois, les vaches ont retrouvé leur énergie et la pro-duction de lait le niveau attendu. Tant qu’à la chèvrerie, l’exploitant consta-tait une quantité d’eau anormale à la surface du lait, lors de la traite. Dans ce cas également, le tellurisme était en cause et l’harmonisation des lieux a permi de retrouver une production normale et surtout une qualité de lait satisfaisante ».

Le journaliste Claude Corse, rédac-teur en chef de la Web TV HYPERLINK «http://» www.alternativesante.fr a consacré un reportage et une vidéo réalisée avec J.J Breluzeau sur les arbres de la place de l’Eglise de la Flotte, à visionner sur le net (lien ci-dessus).

Michel Lardeux

Humains, végétaux et animaux sont sensibles au tellurisme

JJ Breluzeau sur le parvis de l’église, près de l’arbre malingre.

Le géobiologue Jean-Jacques Breluzeau, spécialiste de la santé de l’habitat, est de plus en plus souvent sollicité pour assurer le bien-être des humains, des animaux, ou les bonnes conditions de développement des végétaux.

g é o b i o L o g i e

a n n i v e R s a i R e

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s av e u r s à l a h u n e

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Des produits, des métiers & des saveurs… à l’honneur1 1 è M e é D i t i o n D e s R é g a l a D e s

Faire connaître les produits locaux, mettre à l’honneur les vignerons, agriculteurs, sauniers, ostréiculteurs, et le savoir-faire rétais, ce sont les objectifs atteints par la 11ème édition des Régalades.

Organisée sous l’égide de la Communauté de Communes de l’île de Ré et de Destination

île de Ré, en partenariat avec la cave coopé-rative Uniré, les Sauniers de l’île de Ré, les Huîtres de Charente-Maritime et des produc-teurs indé-p e n d a n t s , cette 11 ème édition riche en saveurs et en animations avait tout pour séduire le nom-breux public de ce samedi 14 mai 2016.

des découvertes gourmandes avec des hommes passionnés

Dès 10 heures et jusqu’à 16 heures, le marché des produc-teurs « Saveurs en Ré » présen-tait des produits authentiques du terroir rétais. Les pommes de terre AOP fraîchement récoltées, l’or blanc des sauniers récolté dans les marais salants, les vins, pineaux & cognac, les huîtres de Charente-Maritime, la déli-cieuse soupe aux algues de Cédric

Fortunier (Rivesaline), les oursins et conserves à la délicate saveur iodée d’Yvan & Fabienne Le Gall (L’Oursine de Ré), les crevettes impériales des marais de Frédéric Voisin et de Guillaume Palvadeau, le safran rétais au parfum subtil d’Evelyne Ménagé, la salicorne de Matthieu du Portal, les plantes aro-matiques de Gilles Perrin (Estancia Bel Air)... autant de saveurs et d’arômes que les grands chefs cui-siniers, comme Daniel Massé l’a montré lors de son animation culi-naire, aiment inscrire à leur menu et mettre sur les plus belles tables. En plein dans l’air du temps, les animations « Slow Food » invi-taient les badauds à « prendre le temps de déguster » avant de tout

découvrir de l’huître grâce à l’ate-lier pédagogique animé par la Cité de l’huître.

Les visites à vélo, en bus et théâtralisée très demandées

10 h, c’était aussi l’heure du départ pour les premières balades gour-mandes à vélo ou en bus, pour partir à la découverte des lieux de culture de la pomme de terre, de la vigne, des marais salants et des parcs ostréicoles. Des visites ayant une nouvelle fois suscité un réel engouement du public (220 inscrits). A la même heure, la distillerie

ouvra i t ses portes au pre-mier groupe, pour une tru-culente visite théâtralisée de ce lieu patri-monial, entre musique et poésie. Hélène, guide confé-rencière de la CdC, et ses deux complices musiciens et c o m é d i e n s de la compa-gnie théâtre

Bouche d’or, alias Albert Cuvelier, de l’observatoire interministériel des eaux de vie et spiritueux et son assistante Eglantine, attendaient le groupe. Au milieu des cuves et alambics de cuivre, les visiteurs buvaient sans modération et avec plaisir leurs commentaires histo-riques et techniques, leurs ponctua-tions musicales et théâtrales, mis en valeur par la lumière naturelle et l’acoustique de la haute distil-lerie. Un moment rare dans ce lieu magique ou le vin se transforme en eau de vie et en cognac. Certains ont même revêtu des habits tra-ditionnels pour chanter en chœur « La valse du cougnat », avant de se quitter sur une « ode au cognac » émouvante de Goulbenèze, dite par

Albert, accompagné à l’accordéon diatonique par Eglantine. Un grand moment ! Pour se remettre de ses émotions, rien de tel que la péda-

gogique dégustation à l’aveugle autour des produits de la vigne, histoire d’éduquer les papilles, au stand d’Uniré. La Banda Loup du Bois-Plage assurait de belle manière l’ambiance musicale de cette jour-née festive.

des discours officiels et la charte « Saveurs en ré »

Jean-Jacques Enet, président d’Uniré, a rappelé qu’ « initiale-ment imaginées par Uniré il y a

11 ans pour fêter le lancement de la campagne de pomme de terre AOP, les Régalades se sont élargies cette année à toutes les activités

des produits du terroir de l’île de Ré ». Jean-Pierre Gaillard, Maire du Bois, a salué « ce bel évènement qui met en valeur l’île et qui est complété par la tradition-nelle fête de la pomme de terre du Bois-Plage » (lire p.12). Gisèle Vergnon, vice-p r é s i d e n t e de la CdC et directrice géné-

rale de Destination île de Ré s’est réjouie de l’ampleur qu’a pris cet évènement et a annoncé la signa-ture d’une charte de promotion des produits du terroir entre la CdC, Destination île de Ré et les produc-teurs (lire encadré p.11). Avant de citer tous les producteurs présents, Lionel Quillet a mis l’accent sur l’im-portance historique et actuelle des activités « primaires », constitutives de l’identité rétaise, de la préserva-tion environnementale de l’île, qui

Le Chef Daniel Massé, fervent ambassadeur des produits du terroir rétais.

Guy Leprince, Hugues Leprince, Hervé Rault portent haut les couleurs des « Sauniers de l’île de Ré ».

Le lancement de la campagne de récolte de la pomme de terre AOP est à l’origine des Régalades.

Une visite théâtralisée de la distillerie suivie par 90 personnes dans la journée.

Des visiteurs authentiques.

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représentent des familles à l’année garantissant la vie permanente, bref qui constituent la « colonne verté-brale » du territoire.

un repas champêtre convivial

A 13 heures, 330 convives s’atta-blaient pour un repas champêtre convivial et appétissant pour lequel les organisateurs ont été contraints de refuser du monde, victimes de son succès, avec beaucoup de réser-vations prises les derniers jours. Après l’apéritif de pineau IlRhéa, offert par la cave coopérative Uniré, les convives ont pu dégus-ter une assiette de six huîtres de Charente-Maritime avant de se mettre à l’heure de l’Euro avec un lomo à l’espagnol et ses pommes de terre AOP de l’île de Ré, suivis d’une tarte sucrée déclinée autour de la pomme de terre AOP de l’ile de Ré. Et sur les tables, bien sûr, le vin de l’île de Ré accompagnait ce délicieux repas. L’après-midi s’ouvrait sur un « Quizz pour les enfants » au stand des sauniers, la visite théâtralisée de la distille-rie reprenait à 15 heures, comme les balades gourmandes, avec des groupes complets. Un programme attrayant, riche d’enseignements et de valeurs, qui attira beaucoup de monde tout au long de la journée. Une belle manière de valoriser les produits du terroir, l’économie locale, et de faire rayonner le talent de nos producteurs qui s’appuie sur la transmission du savoir-faire authen-tiquement rétais de nos anciens.

Michel Lardeux et Nathalie Vauchez

Cédric Fortunier faisait déguster ses soupes à la salicorne ou aux algues.

Matthieu du Portal, Yvan Le Gall, Evelyne Ménagé, Guy Leprince, Jean-François Beynaud, Patrick Rayton, Patrice Déchelette, Lionel Quillet, Jean-Pierre Gaillard,

Sally Chadjaa, debout derrière Jean-Jaques Enet, Cédric Fortunier, Gisèle Vergnon et Danielle Gros (accroupis).

La Banda Loup a animé musicalement les Régalades.

Les oursins et conserves d’Yvan et Fabienne Le Gall suscitent toujours l’intérêt des visiteurs.

Guillaume Barny, directeur opérationnel de Destination île de Ré, Aude Guillemine et Christophe Barthère, directeur d’Uniré ont servi eux-mêmes le pineau IlRhéa en apéritif.

Jean-François Beynaud, Sébastien Réglin et leurs collègues ostréiculteurs ont ouvert plus de 2000 huîtres pour les convives.

La charte « saveurs en Ré »

Considérant que le maintien des activités du terroir sont vitales pour l’économie rétaise et pour la conservation de ses savoir-faire constitutifs de l‘identité rétaise, cette charte a pour objectif d’identifier les produits authentiques de l’île de Ré sous l’appellation « Saveurs en Ré ».

Celle-ci est destinée à fédérer les producteurs rétais, afin de valoriser les savoir-faire et promouvoir les produits au travers d’un magazine dédié, de la participation à des salons de la gastronomie et à des marchés locaux.

Pour être identifiés « Saveurs en Ré » les producteurs ou groupe-ments de producteurs doivent avoir leur siège social et leur lieu de production sur l’île de Ré, développer un produit brut ou la matière première d’un produit transformé issue d’une produc-tion agricole ou aquacole rétaise liée à un savoir-faire traditionnel, élever, cultiver et récolter son produit sur un lieu identi-fié de l’île, et bénéficier d’une appellation ou entrer dans une logique collective de label-lisation, ou à défaut de label ou de certification, s’inscrire dans une démarche de qualité et de développement pérenne sur Ré.

Un jury composé de 15 élus, 8 producteurs et 7 consomma-teurs ou professionnels culinaires vérifiera chaque année que ce cahier des charges est strictement respecté.

NV

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Accueil triomphal de la Reine du terroirF ê t e D e l a P o M M e D e t e R R e a o P

Samedi 14 mai, dès 18 heures, Rétais et touristes se pressaient place Lazzate au Bois-Plage, malgré le petit vent du nord frisquet qui s’invitait dans les festivités, pour accueillir la Reine du terroir rétais.

L’équipe du comité d’animation du Bois-Plage, autour de Nicole et Michel Truel, avait bien pré-

paré, en partenariat avec la cave coopérative Uniré, la fête qui tradi-tionnellement célèbre le début de la saison de la pomme de terre AOP. Plusieurs kilos de la précieuse Alcmaria étaient préparés en canapés apéritifs originaux et succulents, servis sur d’élégants plateaux. Le pineau était au frais : tout était prêt pour la réception du traditionnel cortège en fanfare, parti du moulin de Bellère au Morinand.

une arrivée de star !Précédées par les musiciens de la joyeuse et dynamique Banda Loup du Bois-Plage, les charrettes chargées des cagettes de pomme de terre,

tractées par le cheval de Mr Léau et le Baudet du Poitou d’Yvette, arri-vaient place Lazzate. Une arrivée très photographiée, qui faisait la joie des spectateurs.

Jean-Pierre Gaillard , maire du Bois-Plage, recevait un magnifique col-lier de pommes de terre primeurs et souhaitait avec Jean-Jacques Enet, président de la cave coopérative

Uniré, une bonne saison à tous les producteurs, sous les applaudisse-ments du nombreux public.

Harmony Swing au top !Après l’aubade de la Banda loup qui réchauffait les spectateurs surpris par la baisse soudaine de tempé-rature, les musiciens d’Harmony Swing, sous la direction de Bernard Perrain, avec Anne-Charlotte au chant, animèrent la dégustation de canapés de pomme de terre avec le talent qui fait la réputation de cet excellent big band. Frigorifiés à la descente du podium, les musi-ciens purent eux aussi apprécier les canapés et le Trousse Chemise rosé que les organisateurs leur avaient gentiment réservés.Une fête qui, en prolongement de

la journée des Régalades, lance de belle manière la saison de la pomme de terre AOP, dont 1500 tonnes sont produites chaque année sur 120 hectares plantés sur l’île de Ré, par 22 producteurs. Soit 2 % de la production française de pommes de terre primeurs !

Michel Lardeux

Véronique Richez-Lerouge ne tourne pas autour du pot... au lait !

a n i M a t i o n - M a R c h é l a F l o t t e

Journaliste, experte en fromages et produits laitiers, Véronique Richez-Lerouge était samedi 14 mai, au marché médiéval, l’invitée de l’Union des Commerçants et Artisans de La Flotte (UCAF), pour convaincre des bienfaits du retour au lait cru.

Elle est à l’origine de l’Asso-ciation Fromages de Terroirs qui organise chaque année

la Journée nationale du fromage.

une lanceuse d’alerte, avertie de la nocivité du lait uHt !

En 2012, elle a publié « France, ton fromage fout le camp ! » (Editions Michel Lafon). Son dernier livre « La vache qui pleure ! », paru aux éditions Nouveau Monde, est déjà un succès de librairie et fait parler de lui, car il dérange. Dans son enquête conduite sur l’indus-trie du lait, études scientifiques à l’appui, Véronique Richez-Lerouge montre que le « lait stérilisé UHT devient un produit appau-vri, indigeste, allergène, sans apport nutritif, augmentant les risques de mauvais cholestérol, puisque le chauffage détériore les enzymes, les protéines et que

l’homogénéisa-tion fait explo-ser les molécules de gras ». Elle encourage la consommation du lait cru.

Le lait cru : c’est bon pour

la santé !

To u j o u r s e n se basant sur d e s é t u d e s s c i e n t i f i q u e s reconnues, elle expl ique que « le lait cru, lait naturel juste réfrigéré à 4°, non chauffé, à la sortie du pis de la vache, loin d’être allergène, renforce le sys-tème immunitaire des enfants et des femmes enceintes. Un véri-table alicament, une source plaisir

autant qu’une question de santé ! » Ainsi s’est exprimée Véronique Richez-Lerouge dans l’émission de France Inter “On va déguster”, très écoutée le dimanche de 11h à 12 h. En se fournissant auprès des producteurs laitiers qui vendent

leur lait en circuit court à une clientèle fidèle, plusieurs clients déclarent avoir résolu « rapide-ment et définitivement leur pro-blème de cholestérol en buvant le lait cru, entier, non homogé-néisé ». Convaincus que le lait cru brut est la base d’un équilibre de santé, ils partagent le slogan « Consommez du lait gras pour réduire votre cholestérol ! ».Sortie le 3 mars 2016 « La vache qui pleure » est une enquête convaincante, bien écrite et très documentée qui pose une ques-tion de santé publique, explique les différents atouts du lait cru, et invite à la consommation du lait naturel pour retrouver plaisir gustatif et santé. Une parole courageuse que beau-coup de Rétais sont venus écouter sur le marché de La Flotte.

Michel Lardeux

L’arrivée triomphale des pommes de terre.

L’Harmony swing anime la dégustation.

Les petits mariés rétais.

Colliers de pommes de terre pour Jean-Pierre Gaillard et Yvette Llorca.

Véronique Richez-Lerouge présente son livre en compagnie de Erick Bonnier, un ami éditeur,

et de Geoffrey Dardeau, président de l’UCAF.

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de l’île de Ré

Fourchettes, binettes, granothèque et course d’escargots ont attiré la foule

e v è n e M e n t - l o i x

Il y a eu affluence, à Loix, sur les places du marché et de l’église et sous le soleil, ce dimanche 15 mai dès 10 heures. Elles s’étaient transformées en un vaste marché coloré et animé où chacun pouvait faire le plein de saveurs, de plantes et de graines, sans oublier la désormais célèbre course des escargots.

Côté « Fourchettes », les gour-mands avaient le choix devant les nombreux stands incitant

à la dégustation : « Au bon saucis-son », « Charente escargots pro-ducteur » (une exploitation hélicole fondée il y a vingt ans), « Marlette » qui proposait ses préparations « bio », pain et pâtisserie, et a pré-senté, en exclusivité, sa nouvelle gamme « muesly » (mélange de céréales). Michel Fradon faisait apprécier son pineau pendant que Daniel faisait rôtir ses pou-lets. Tristan de Pelseneer organisait une vente d’insectes comestibles.

Le couple d’agri-culteurs loidais, Francis et Denise Vion, tenaient un étalage de p o m m e s d e terre primeurs. « Fleur de sel », « Abeil le de Ré », l ’asso-ciation « Slow food » étaient de la fête. Le « Club des Aînés » de Loix n’avait pas oublié de prépa-

rer les traditionnelles fagotes.Côté « Binettes », les « P’tits vers du fier » étaient fidèles au rendez-vous. Des paniers d’osier (gourbeuilles ou manoques), des girouettes étaient proposés à la vente. Des pépiniéristes occupaient la place du marché. Les services de la mairie tenaient un atelier de repiquage. Les éco-gardes distri-buaient des petits livrets sur les plantes invasives : un effort péda-gogique pour informer la popu-lation et savoir distinguer les plantes utiles de celles qu’il faut surveiller…

deux innovations cette annéeA l’initiative de la Communauté de Communes, avait lieu une distribution de composteurs que chaque résident peut récupérer à la déchèterie de son village après avoir rempli une conven-tion, pour avoir du terreau toute l’an-née. Sébastien Wittevert, fondateur de l’association nationale « Graines de troc » a présenté et expliqué ses pro-jets : manipuler le concept de la graine pour que les gens soient capables de prendre conscience de l’importance de la défense de la biodiversité. Son but est de faire diffuser, échanger un maximum de graines selon des prin-cipes bien établis. « La graine ranime la magie de la vie, il est fondamental de connaître les plantes », nous a confié Sébastien. Il existe aujourd’hui 13 000 troqueurs sur le territoire national qui correspondent en ligne (site : www.grainesdetroc .fr). L’association a lancé le principe de création de granothèques. La pre-mière a été créée dans un restaurant de La Rochelle (La petite marche), il en existe aujourd’hui plus de 200 sur le territoire national. Notons, au passage, que le mot « granothèque » figure dans le dictionnaire depuis l’année dernière.

Le temps fort de la journéeLa traditionnelle course d’escargots a eu lieu à partir de 11h30. Plus de 80 candidats étaient engagés pour se disputer la première place. Après avoir subi le contrôle des services vétérinaires (sous la responsabilité de Jacques Breuilh, vétérinaire à La Flotte), les concurrents se sont pré-sentés sur le « cagouillodrome » devant une foule de spectateurs. Deux courses au programme : la première a été remportée par « Chrome » (escar-got drivé par le jeune Nicolas), et la seconde, par « Aubaine », sous les commentaires endiablés de Lionel Quillet, maire de Loix. Le record de l’année dernière qui était de 9mn30 pour parcourir 1 mètre n’a pas été battu. Les amateurs sont attendus l’année prochaine…

Jacques Buisson

La course d’escargots.

Les pépiniéristes ont coloré la place du marché.

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Lundi au vendredi de 9h à 13h

et de 14h30 à 18h

du 1er juin au 30 sept.

Lundi au vendredi de 9h à 13h

et de 14h30 à 18h30 - Samedi

de 9h30 à 12h30

du 1er oct. au 30 mars

Mardi au vendredi de 9h à 13h

et de 14h30 à 18h

Sablé Rétais à la fleur de selSablé Caramelgalette citron

Sablé SaléQuart d’heure

CharentaisPain d’épicesCake au citron

ou caramelLa Brioche

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a s s o c i a t i o n sé c o à l a h u n e

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Mamie & Co : écologique, économique et efficace !Quand les jeunes remettent les trucs de nos grands-mères au goût du jour.

Ras le bol de la surconsomma-tion à grand renfort de produits packagés aux quatre coins du

monde ! Celui qui est bon pour le corps, mais pas pour le visage ; celui qui nettoie le sol, mais pas la baignoire, bon pour la santé mais horrible à ingurgiter…

Héloïse Clique a débarqué avec mari et enfants à Saint-Clément l’été der-nier. Un peu de Paris, pas mal de Singapour, beaucoup de Londres (onze ans) où elle était directrice financière d’une très réputée galerie d’art et son mari trader en bourse. Puis le trop plein de la course à la performance et l’envie du retour aux sources pour que les enfants par-tagent enfin leurs racines, la culture française.

Bien que lasse de la frénésie des grandes capitales, la dynamique jeune-femme (elle est par ail-leurs secrétaire de l’association Ré Création où elle donne des cours d’anglais) n’entendait pas se tourner les pouces dans la maison rétaise achetée en 2010. C’est donc tout naturellement, qu’à son arrivée elle reprend contact avec David Couthon avec qui elle a démarré l’aventure Léa Nature, il y a vingt ans, et gardé un lien amical fort. Après quinze ans comme directeur commercial de l’enseigne bien connue des Rétais,

David s’est émancipé. Il a fondé il y a trois ans la start-up qui monte, Mamie & Co, un condensé d’antan qui sent bon l’astuce d’autrefois, quand le monde n’était pas pollué d’un vent mercantile. Avec Franck Gigon, Phytothérapeute, enseignant à la faculté de médecine naturelle de Paris et Hubert Clément leur business Angel, les quatre forment à présent l’équipe gagnante de Mamie & Co.

une pédagogie au service des valeurs des 4 associés

L’idée ? Profondément marqué par ses deux grands-mères David sou-haitait réactualiser ces gestes quoti-diens, petites recettes pleines de bon sens que nos aïeules appliquaient pour remédier aux petits maux de la vie. Aliments malins, remèdes natu-rels, soins de tradition ou produits ménagers miracles sortis d’un vieux placard, Mamie & Co nous invite à repenser notre façon de consommer. La devise de ces nostalgiques des

vieux grimoires est d’ailleurs éloquente : « un commerce juste, pas juste un commerce ».Car c’est un état d’esprit avant tout que cherchent à trans-mettre ces entrepreneurs ! Pour prodiguer les bons conseils, près de 90 vendeuses à domicile font des démonstrations à l’occasion de moments conviviaux, dans le cadre d’ateliers à thèmes. Comment faire soi-même sa lessive écologique, se débarras-ser des acariens avec un produit sain, fabriquer son shampoing sec ou sa mousse à raser ? Mamie & Co a réponse à tout et toujours avec des matières écologiques et d’ori-gine 100% française !

campagne participative pour soutenir la start up

rochelaiseEn plein essor, la marque est la première en France à développer le concept des astuces d’autrefois et connaît un succès tel qu’un appui financier est nécessaire à sa crois-sance. En trois ans, la jeune PME a déjà réussi à fidéliser 4000 clients et est présente sur 52 départements grâce à ses conseillères. Le cata-logue qui compte actuellement 130 produits (certains proviennent d’ail-leurs de l’île de Ré) pour le corps, la santé ou le ménage ne cesse de s’étoffer. C’est dire le potentiel de

cette jeune entreprise qui aimerait maintenant gravir un échelon et notamment activer la vente en ligne.La PME étant prometteuse et le projet considéré comme innovant, elle a obtenu le soutien de Wiseed, une plate-forme participative qui conseille d’éventuels investisseurs. L’initiative qui conjugue tradition et vision d’avenir devrait connaître de beaux jours, à l’heure de la remise en cause des industries chimiques : avis aux amateurs !

Marie-Victoire Vergnaud

Des produits à base de recettes qui ont traversé le temps.

Les quatre associés de Mamie & Co.

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Où voter pour soutenir Mamie https://www.wiseed.com/fr/ startups/mamie-et-cie

Pour devenir conseillère ou hôtesse : 05 46 45 42 74

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s p o r t s à l a h u n e

Un nouveau directeur-enseignant et des projets

Trail des Vignes de Ré 2016 : l’aventure en nature

g o l F D e t R o u s s e - c h e M i s e

c o u R s e à P i e D

Nicolas Horwitz a pris, en janvier, ses nouvelles fonctions aux commandes du Golf de Trousse-Chemise. C’est un lorrain de 36 ans, père de deux jeunes enfants, qui nous arrive de la région de Metz où il enseignait la discipline depuis 2007.

Dernière ligne droite pour les préparatifs de la 7ème édition du Trail des vignes, organisée par l’Union Athlétique Rétais (UAR) le 5 juin prochain. Tout est prêt pour accueillir les coureurs à pied sur un magnifique parcours tracé entre vignes, sous-bois et chemins sablonneux.

Il est titulaire d’un BP JEPS option go l f acqu i s au CREPS de Montpellier. « C’est un vrai plaisir

d’être ici, de travailler ici, avec une clientèle très agréable et dans cet environnement exceptionnel ». C’est par ces paroles, énoncées avec un plaisir manifeste que Nicolas Horwitz nous accueille. Il explique qu’il connait bien l’île de Ré pour y venir régulièrement, chaque été, depuis qu’il est enfant et le Golf des Portes, pour s’y entraîner depuis qu’il a quinze ans, avec Bernard Gauchon, le directeur dont il vient de prendre la succession. « C’est une très belle opportunité profes-sionnelle que de pouvoir lui succé-der » et d’expliquer, que dès qu’il a appris que celui-ci avait l’intention de quitter ses fonctions, il s’est aussitôt porté candidat au poste.

un parcours assez technique

Le Golf de Trousse Chemise propose un parcours de 9 trous et un prac-tice. Le parcours est assez technique car il comporte de l’eau et, surtout, les conditions de jeu peuvent for-tement varier, d’un jour à l’autre, en raison des conditions météo, du

vent, en particulier ; « c’est aussi ce qui fait son charme ». Le golf vit toute l’année et propose un gros programme de compétitions.

L’association sportive du golf regroupe 450 membres « pas plus, car le golf n’a que 9 trous et il faut satisfaire tout le monde ». Le golf des Portes a noué des partenariats avec d’autres golfs pour permettre l’accueil de joueurs extérieurs (quand la fréquentation le permet) à des conditions préférentielles et réciproquement. A côté du tarif d’adhésion à l’année, il propose un tarif spécifique hors saison, plus abordable.

Nicolas Horwitz se félicite des conditions de travail qu’il a trou-vées. Il explique qu’il travaille « main dans la main » avec l’as-sociation sportive ; de même, la bonne entente règne dans l’équipe de salariés : deux secrétaires, un green keeper, trois jardiniers, une employée à l’entretien des instal-lations ainsi que deux jeunes en contrat d’alternance pour BTS tou-risme, soit dix salariés y compris le directeur.

réaménager les infrastructures et remonter

une école de golf

Interrogé sur ses projets, le nou-veau directeur répond, modeste et louangeur à la fois, « faire aussi bien que mon prédécesseur ». Puis il enchaîne qu’à terme, il aimerait modifier les infrastructures, dans la mesure du possible, et au moins les réaménager car les contraintes réglementaires sont très prégnantes sur cette zone qui a connu l’inon-dation, lors de l’épisode Xynthia. Et de poursuivre qu’ « il est possible d’améliorer les zones d’entraîne- ment, de façon à les rendre plus attractives, sans c h a m b o u l e r pour autant tout le parcours ». Et, pour le parcours précisément, on peut le rendre plus intéressant, en re fa i sant , par exemple, les bunkers. Ainsi, cet hiver, au trou n°4, le parcours a été modifié pour passer en PAR 5, ce qui permet de gagner en confort de jeu.Le nouveau directeur évoque aussi le projet de remonter une école de golf, avec les plus jeunes, et de mettre en place le golf scolaire. On peut débuter l’initiation à partir de 5 ans, précise-t-il, mais un tel pro-jet suppose de pouvoir accueillir les enfants dans de bonnes condi-tions, ce qui passe par le réamé-nagement de certaines zones, et aussi de résoudre le problème du transport.

« Il faut que les choses se mettent en place tranquillement » ; les pro-jets seront examinés après la saison, avec le bureau et la commission terrain, pour réalisation en février-mars 2017.

Son enseignement ? « A chacun son rythme, à chacun ses objec-tifs... Je travaille en harmonie avec le joueur. Ma pédagogie se base sur des notions simples et logiques - les bases fondamen-tales du swing -, mon approche psychologique consiste à aider les joueurs à atteindre des objec-tifs qu’ils jugent hors de leur portée, en leur proposant un

mode de pensée efficace qui les rendra constants afin d’obtenir les meilleurs scores, jour après jour, parcours après parcours, trou après trou », peut-on lire sur son site.

Nicolas Horwitz est un homme qui prend le temps...

Jocelyne Chrétien

Depuis 2009, le Trail des Vignes séduit de plus en plus les coureurs avec un record

de participation de plus de 700 inscrits en 2015.

une course pédestre ouverte sur plusieurs distances

Cette année, les concurrents de la distance reine de 33 km s’élance-ront dès 8h30 depuis le stade muni-cipal à Sainte-Marie de Ré. Cette épreuve mixte, très exigeante, nous réserve chaque année des perfor-mances remarquables, en solo ou en binôme, avec des concurrents hommes et femmes au top de leur forme. Le 7 km mixte partira

vers 9h45, su i v i à 10 heu re s de s concu r r en t s d u 1 9 k m mixte. Sur le circuit balisé, les pointures de la discipline qui inscrivent le trail dans leur calendrier d e c o u r s e imprimeront un rythme soutenu. De nombreux bénévoles et commissaires assu-reront la sécurité des coureurs et la régularité de chaque course. Le

chronométrage et le classement sont assurés par puce électronique. A l’heure du palmarès, la généro-sité des sponsors récompensera

les coureurs, avec trophées et cadeaux. Et si la météo se montre clémente, le temps de 2 h 15’ 41’’ risque d’être battu sur le 33 km.Qui succèdera à Marie Legeais et à Antoine Groussin sur le 33 km, ou à Sylvie Prieur et à Olivier Deslaux sur le 19 km ? La concurrence vien-dra comme chaque année de toute la France et même de l’étranger !

Michel Lardeux

Un parcours technique à cause de l’eau.

Le podium féminin et masculin du 19 km 2015.

Nicolas Horwitz, le nouveau directeur-enseignant du Golf de Trousse Chemise.

information et inscription : iledere-trail.comUAR Téléphone : aurélia 06 42 73 99 19

Page 16: Ré à la Hune n° 136

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z a p ’ a r t s

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Un nouveau succès pour Arno RaposoP e i n t u R e s u R a z u l e j o s e t s c u l P t u R e

Le jeune artiste a proposé un week-end « portes ouvertes » les 7 et 8 mai, qui fut une réussite.

Installé dans son atelier, au cœur du village artisa-

nal de Loix depuis bientôt trois ans, Arno Raposo a accueilli un public nombreux, atten-tif et sensible à l’ensemble de ses œuvres.Nous avons déjà eu l’occasion de présenter Arno dans nos colonnes.

Formé à la prestigieuse école Boulle de Paris, il s’est rapidement lancé dans la peinture sur « Azulejos », une technique portugaise de pein-ture sur céramique. Il pratique, éga-lement, la sculpture sur bois. Arno organise en moyenne une exposi-tion par mois (sur l’île de Ré et sur le continent). Il se déplacera, pro-chainement à La Flotte, au marché d’artisanat d’art, où il présentera ses productions en partenariat avec Michaël Coquet, fleuriste à La Noue, sur le thème : « fleurs et sculp-tures ». Durant toute la période

estivale, ce jeune artiste, désormais adopté par les Loidais, sera présent sur le marché du village tous les mercredis et samedis. Son atelier est ouvert au public toute l’année. Il est possible de prendre rendez-vous pour s’entretenir avec l’artiste, lui poser des questions et admirer la façon dont il travaille.

Jacques Buisson

Contact : 06 25 90 35 [email protected]

Arno Raposo, dans son bel atelier de Loix.

Des artistes qui nous font aimer l’Art sous toutes ses formesF e s t i v a l D ’ a R t s a c t u e l s D u 1 0 a u 1 2 j u i n à s a i n t - M a R t i n

« Le monde allant vers… » : C’est le titre de cette 5ème édition qui s’annonce haute en couleur.

Allant vers… Car s’il tourne bien à l’envers le monde, c’est par l’art qu’il trouvera

de l’élan pour inverser la tendance ; et les membres de l’association M’l’Art organisateurs du festival, comptent bien y contribuer ! Tous, eux-mêmes artistes réputés (Chantal Gousseau, Annick et Pierre Debien, Catherine Métais, Jean-Jacques Regaudie et Michel Pelin) forment aussi la joyeuse bande de copains à l’initiative de cette manifestation.L’événement est très attendu chaque année (4500 visiteurs l’année dernière) et rassemblera à l’issue de neuf mois de prépa-ration une quarantaine d’artistes peintres, sculpteurs, photographes, plasticiens, vidéastes... Les inscrip-tions sont closes depuis mars, ceux qui seront présentés en juin ont été sélectionnés collégialement parmi 138 candidatures venues d’un peu partout en France. Pour mettre en valeur leurs œuvres, elles seront comme chaque fois expo-sées dans des lieux patrimoniaux de Saint-Martin, cinq sites excep-tionnels que sont le musée et ses jardins, les salles de La Poudrière et

des Colonnes de l’ancien Hôpital Saint-Honoré ainsi que les portes de Toiras et des Campani.Le public rétais est fidèle à ce rendez-vous hors sai-son qui lui est dédié et appréciera de retrouver quelques artistes auxquels l’association est, elle aussi fidèle ; pour autant, les organisateurs tiennent à faire la part belle à la nou-veauté, toujours au fait des différents courants d’art contemporain.

Variété, qualité et convivialité

Soutenu par le Département, la Communauté de Communes, la mairie de Saint-Martin et bien d’autres partenaires locaux, le fes-tival s’émancipe et propose des nouveautés. Parmi les surprises, le public pourra assister à deux per-formances. Le sculpteur burkinais Sidiki Dermé s’est toujours consa-cré au bronze. Grâce à son four africain ce maître du feu fera une démonstration des techniques

traditionnelles de fonderie à la cire perdue, savoir qu’il tient de ses ancêtres. Michel Veysset vous invitera quant à lui à participer à la création d’une sculpture. Après avoir cassé l’une de ses statues, petits et grands pourront retravail-ler les morceaux ramassés à l’aide d’un marteau (opération sécurisée dans un stand dédié). Les éléments réassemblés par ce plasticien de renom formeront une œuvre collec-tive, symbole de la reconstruction…

Une expérience étonnante à vivre tout au long du festival. La belle salle haute du musée accueillera une exposition hom-mage à Alain Villepigue, disparu en 2009. Les toiles de ce peintre abstrait qui dialoguait avec la cou-leur resteront visibles jusqu’à la fin du mois de juin.Enfin, les visiteurs séduits par le travail des artistes pourront les retrouver au sein d’un tout nouveau catalogue qui sera disponible dans l’espace librairie du musée.

Marie-Victoire Vergnaud

Vernissage vendredi 10 juin à partir de 18 heures dans les jardins du musée Ernest Cognacqwww.festivalartsactuelsre.comperformances :sidiki Dermé : samedi 11/06 à 21 heures Place de la Républiquemichel Veysset : les 3 jours dans les jardins du musée Ernest CognacqBon à savoir : Le musée sera exceptionnellement ouvert jusqu’à 20 heures samedi 11.

La Nuit des Barbares d’Alain Villepigue.

Une « Nuit des Musées » ouverte à tous à Saint-MartinM a n i F e s t a t i o n

Samedi 21 mai de 18h à minuit, le Musée Ernest Cognacq propose des expositions et animations.

expositionsane-en-ré, une exposition culottée Depuis avril, l’âne de Ré est la vedette du musée, venez le rencontrer. « La classe, l’œuvre ! » Potiers de l’île de ré Exposition inspirée des céramiques anciennes des collections du musée. Les élèves ont créé, façonné et décoré des pièces de vaisselle d’un centre faïencier imaginaire de l’île de Ré. Le puits du jardin extraordinaire Les résidents du CDAIR et les déte-nus de la Maison Centrale de Saint-Martin travaillent ensemble sur un

projet de puits avec l’artiste Jean-Marie Meslin.

animations

18h30 et 19h30 « la classe, l’œuvre ! » Les élèves média-teurs d’un soir Mise en lumière d’objets embléma-tiques des collec-tions du musée à travers une visite menée par les élèves de CE2 de Sainte-Marie-de-Ré.

21h30 et 22h45 Visite animée de l’hôtel de clerjotte Dans la cour du musée, participez à l’étrange visite entre un guide et des per-sonnages surgis du passé. Avec les acteurs de la com-pagnie l’Ilot théâtre, vivez 45 mn d’histoire et de fan-taisie autour des bâtiments classés du musée.

Avec « Bienvenue chez les Cognacq », Mr et Mme Cognacq vous invitent, dans leur magnifique demeure, l’Hôtel de Clerjotte, à

partager quelques moments rares de leur intimité.

Le musée et les jardins sont en accès libre

musée ernest cognacq 13, avenue Victor Bouthillier 17410 Saint-Martin-de-Ré 05.46.09.21.22 www.musee-ernest-cognacq.fr

Une conférence payante intitulée « Le trésor de La Flotte, l’île de Ré antique » est organisée le mercredi 25 mai au Musée.

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i l s b o u g e n t !

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Les amoureux des vieux livres aux Portes

Opération Ligne Zéro sur l’île de Ré

s a l o n D u l i v R e a n c i e n e t D ’ o c c a s i o n

7 0 a n s D e l ’ o R D R e D e s g é o M è t R e s - e x P e R t s

Pour la 15ème année consécutive, la commune des Portes a accueilli le salon du livre ancien et d’occasion organisé cette année par « Les Portes en fête ».

Dans le cadre des 70 ans de l’Ordre des Géomètres-Experts, la région ordinale de Poitiers, organise une opération de mesures inédites sur l’île de Ré.

Dimanche 15 mai de 10h à 19h, dans la salle des marais de

la Prée, l’association « Les Portes en fête » a orga-nisé la quinzième édition du « Salon du livre ancien et d’occasion ». Cette jeune association, née en janvier dernier, a repris le flambeau transmis par l’office de tourisme pour proposer ce rendez-vous d’une grande qualité culturelle. 14 exposants (la plupart hors dépar-tement et dont 13 étaient déjà présents l’année dernière), pas-sionnés, amoureux de vieux livres, ont pu faire découvrir leur univers. Des livres anciens, modernes, rares ou épuisés. Il y en avait pour tous les goûts : régionalisme, histoire, ésotérisme, philosophie, arts, voyages, archéologie, journaux illustrés et bandes dessinées. Les organisateurs se sont félicités de ces rencontres et échanges entre « bouquinistes » et lecteurs

en insistant sur l’importance du contact sensuel avec le livre alors que de nos jours les achats en ligne se développent de plus en plus.

Plus de 800 visiteurs l’année der-nière, Dominique Evans, Présidente de l’association « Les Portes en fête », assistée de Maryline Hernandez, a annoncé lors de son discours d’inauguration, en présence de Michel Auclair (maire des Portes en Ré) qu’elle souhai-tait bien atteindre le millier pour le salon 2016.

Jacques Buisson

Elle se déroulera le 20 mai de sur la plage de Trousse-chemise, au Banc du Bûcheron. Cette opé-

ration qui représente un double challenge, technique et scienti-fique, poursuit deux objectifs. Dès la marée basse prévue à 10h56, la courbe de niveau 0 NGF (nivellement général de la France et référentiel des Plans de Protection des Risques Littoraux- PPRL) sera dessinée sur le sable. Ensuite différents tableaux, préalablement dessinés sur ordina-teur et implantés via les GPS, seront chorégraphiés. Les déplacements entre chaque tableau seront filmés en temps réel à l’aide de ces données GPS grâce au réseau Teria. Cette chorégraphie sera filmée et photographiée par drone pour une retransmission en direct sur écran

pour les invités, ainsi que pour la réalisation d’un film. Outre le challenge scientifique, cette opé-ration va permettre aux géomètres-experts de valoriser leur savoir-faire et expertise au service d’un site remarquable, de renforcer les liens entre les géomètres-experts et leurs partenaires.

Cet évènement fait écho à une opé-ration nationale organisée pour les 70 ans de l’OGE « Les géomètres-experts mesurent la mer » qui s’est déroulée le samedi 7 mai 2016 et dont les résultats seront rendus publics en fin d’année. 70 géo-mètres-experts volontaires ont pro-cédé simultanément aux mesures de 44 marégraphes répartis sur l’ensemble la côte littorale métro-politaine ainsi que dans les départe-ments d’Outre-Mer. Première en son genre par son ampleur, elle a pour objectif de répondre aux questions suivantes : Comment et où le niveau de la mer monte-t-il ? A quel rythme ? La surface méditerranéenne est-elle réellement plus basse que la surface océanique ?

CP

Le salon du livre ancien et d’occasion est devenu une institution locale.

Les géomètres-experts dessineront la courbe de niveau 0 NGF sur le sable.

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z a p ’ a r t s

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Suivez toute l’actualité de l’île de Ré sur : realahune.fr

Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…)

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Petits et grands à la découverte du patrimoine militaire de l’île de Ré

L’humour, l’humour toujours recommencé

F e s t i v a l « A R C H I T E C T U R E + P A T R I M O I N E »

« L E S R E N D E z - V O U S D U L I V R E »

En 2016, le service du patrimoine de la Communauté de communes a souhaité traiter le thème du patrimoine militaire de l’île de Ré au travers d’expositions, de visites guidées et de conférences ; le festival, qui se déroulera du 8 au 12 juin, sera l’un des trois temps forts de cette initiative.

Lancée il y a vingt ans par l’ensemble des bibliothèques de l’île de Ré, « la fête des bibliothèques » est devenue « les Rendez-vous du livre », et prend dès cette année plus d’ampleur sous l’égide de la CdC de l’île de Ré.

Tout d’abord, durant le mois d’avril, huit visites « Flash » ont été organisées sur le thème

de la défense, y compris la défense contre l’élément naturel : chantier du port de La Flotte, ainsi que celui de la digue du Boutillon. Plus de 500 personnes s’étaient inscrites, les responsables ont été contraints

d’en refuser près d’une centaine, le nombre de places étant limité. Ces huit visites ont été un véritable succès (lire nos articles sur trois de ces visites sur realahune.fr) et l’équipe de la CdC aborde le festival « Architecture + Patrimoine » qui se déroulera du 8 au 12 juin, avec beaucoup d’optimisme et d’enthousiasme.

une innovation culturelle

« C’est le premier festival de ce type et nous avons la ferme intention de renouveler cette initiative tous les ans au mois de juin », nous confie Stéphanie Lelay, du service patri-moine de la CdC. La thématique changera chaque année. En faisant intervenir des spécialistes, l’objectif premier sera de s’adresser à tous les publics (y compris et surtout les enfants). Les visites se feront sur réservations et seront gra-tuites. Pour chaque festival, la CdC se chargera d’assurer une publica-tion relatant le thème traité. Cette année, dans le courant du mois de juin, un ouvrage de 150 pages sera proposé à la vente pour le prix de 15 euros. L’idée est de rédiger un volume par an, dans le cadre de l’inventaire général du patrimoine et d’élaborer une collection sous le titre : « Histoires de … ». La pre-mière publication sera intitulée : « Histoires de la défense militaire sur l’île de Ré, du Moyen-Age à

la seconde guerre mondiale ». Le festival se déroulera donc sur cinq journées, traitant de sujets bien précis sous forme de visites et de conférences : « Des forteresses du Moyen-Age au siège de l’île de Ré- 1628 » (mercredi 8 juin), « Fortifier du XVII au XIXème siècle » (jeudi 9 juin), « Le mur de l’atlan-tique » (vendredi 10 juin), « Jeux en famille » et « Visites tout terrain : la batterie Herta » (samedi 11 juin) et pour terminer : « Visite humoris-tique de la ville de Saint-Martin » (dimanche 12 juin).

Pour conclure le vaste projet 2016, un dernier point : les visites animées de l’été. Trois en juillet et quatre en août, chaque mardi. L’équipe res-ponsable reprendra les thèmes déjà présentés : découvrir l’architecture militaire sous toutes ses facettes.

Jacques Buisson

Auparavant coordonné p a r L a

Maline dans une commune chaque année différente, la Communauté de communes a pris la respon-sabilité de cet événement pour lui donner une dimension inter-communale. Le thème choisi pour cette année tourne autour de « Rire et humour ». Le fruit est né d’une réu-nion collective : neuf bibliothèques, le musée Ernest Cognacq, le CDI du collège de Saint-Martin de Ré, la LPO, « Ré-Clé-Ré », La Maline et la Maison Centrale qui dispose de deux bibliothèques gérées par les détenus. Dans un souci de sensi-bilisation et de valorisation des

lieux de culture (non seulement le musée, les bibliothèques ou clubs de lecture, mais aussi les écoles et les centres de loisir), l’évènement va s’étendre à l’ensemble du territoire insulaire.

un calendrier bien fourni :

criées publiques, exposition

« traits d’humour », rencontres d’auteurs

Au pays du rire et de l’humour, il n’y a pas

de frontières. Cette année, des « crieurs » vont se déplacer dans six villages pour s’adresser, à leur façon, à la population. Ce sont des volontaires (formés par un comédien professionnel) qui vont s’exprimer sur la place publique selon un principe très simple. Après avoir placé une boîte aux lettres,

les « crieurs » récupéreront des mots déposés par des habitants (simples mots, commentaires de toutes sortes, poèmes, annonces de ventes…) et en feront part, avec humour, à la population. L’expérience durera de mai à juin, puis de sep-tembre à octobre sur six communes : Rivedoux-Plage, Saint-Martin de Ré, Le Bois-plage, La Couarde, Saint-Clément des Baleines et Les Portes. L’exposition itinérante « Traits d’humour » est ouverte au public depuis le 17 mai jusqu’au 3 juin dans les locaux de la CdC, puis du 7 au 25 juin à la médiathèque de Sainte-Marie. Elle se déplacera, de la fin août à la fin octobre, à la bibliothèque du Bois, au CDI du collège et à la bibliothèque de La Couarde.

Deux rencontres importantes, dans le cadre des « Rendez-vous du livre » : Le 31 mai, au Bois-Plage, une rencontre musicale avec Antoine Sahler (qui vient de créer un livre-disque, destiné à tout public)

et Lucrèce Sassella (chanteuse). Cette rencontre est orga-nisée en partenariat avec la bibliothèque du Bois-plage, de « Ré-Clé-Ré » et de l’école de musique de l’île de Ré. Le lendemain, mer-credi 1er juin, à partir de 14 heures, dans les jardins du musée Ernest Cognacq, François Morel présentera

son livre : « J’aimerais qu’il pleuve ». Il dédicacera son ouvrage, à la suite de son entretien.

Jacques Buisson

Les inscriptions se feront auprès des services de la CdC Tél : 05 17 83 20 57

Les fortifications de Saint-Martin de Ré.

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i l s b o u g e n t !

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Une centenaire fêtée !

Concours d’équitation

a n n i v e R s a i R e

e v è n e M e n t s P o R t i F

Le 4 mai dernier, Manola a fêté ses cent ans à l’EHPAD de Saint-Martin de Ré.

Entourée des résidents de l’EHPAD, du personnel soi-gnant, de sa famille et de

ses amis, Manuela Philippe a partagé un appétissant gâteau d’anniversaire.

Manuela Carbonell Cruz est née le 4 mai 1916 à Irun, en Espagne. A l’âge de vingt ans, elle a décidé de fuir les malheurs de la guerre civile. Elle a embarqué sur un bateau et est arrivée à Bordeaux pour ensuite rejoindre l’île de Ré. Ne parlant pas un mot de français, ne connaissant personne, elle a immédiatement proposé ses services au « Bar de la plage » près du débarcadère. La patronne, émue par sa situation, la recruta en tant que serveuse.

Quatre ans plus tard, « Manola » (c’est le surnom que lui ont donné ses amis rétais), a fait la connais-sance d’André Philippe, servant dans la marine et, réquisitionné pour la circonstance par les Allemands. Elle l’épousera plus tard.

Durant l’occupation, Manola a été inter-née, en tant qu’exi-lée, dans un camp à Montendre. Après cette rude épreuve, de retour à Rivedoux son village adoptif, elle a connu une vie de famille heureuse : elle a donné nais-sance à trois filles : Isabel, Dolorès et Maguy qui vivent, aujourd’hui, tout près d ’e l le e t viennent lui rendre

visite régulièrement depuis qu’elle a élu domicile à l’EHPAD en juin der-nier. Manola a sept petits-enfants et neuf arrière-petits-enfants.

Ce mercredi 4 mai, dès 15 heures, dans la grande salle à manger de l’EHPAD, entourée de tous les siens, famille et amis, on a pu entendre des anecdotes sur le passé riche en événements et en émotions de Manola. Patrice Raffarin, maire de Rivedoux-Plage, s’était déplacé pour célébrer l’évé-nement. Il a fait part à l’assistance de certains souvenirs qu’il partage avec Manola. « Enfant, dès que j’ar-rivais en vacances, je passais saluer Manola, attiré par sa gentillesse et aussi par son accent… », « lors de la terrible tempête Xynthia, je me suis aussitôt rendu à ses côtés et je me suis rassuré en constatant qu’elle gérait parfaitement la situation… ». Patrice Raffarin a remis la médaille de la commune de Rivedoux à l’heu-reuse centenaire.

Jacques Buisson

Un concours complet d’équi-tation est organisé le 29 mai à partir de 8h00, aux Écuries

du Moulin Moreau, chemin des Durancières à La Flotte. Cette dis-cipline en regroupe trois : chaque cavalier doit passer avec le même cheval une épreuve de dressage, une de saut d’obstacles ainsi

qu’une épreuve de cross. Avec ces différents résul-tats les meilleurs sont conviés à une remise de prix pour chaque niveau. Cet événement sportif se dérou-lera sur l’ensemble de la journée et est gratuit d’accès pour tous les visi-teurs.

Contact : pauline Dressus Ecuries du Moulin Moreau Ecole française d’équitation et écurie de compétition. Chemin des Durancières - route de la Noue - La Flotte en Ré 05 46 09 32 34 / 06 07 21 49 04 www.moulin-moreau.com

Manola devant ses trois filles, Isabel, Dolorès et Maguy.

Trois épreuves de dressage, saut d’obstacles et cross attendent les concurrents aux Ecuries du Moulin Moreau.

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