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SITE NOISIEL ENSAPLV 2011- Philippe JEAN/Justine LIPSKI ATOKE Romarick D’ARGY Pierre DE KERIMEL David DI FIORE Battiste GUILLEMIN Anthonin JOLLIET Boris LACHKAR Alexis

recherche sur l'usine menier

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travail sur la réabilitation des usines meniers à noisiel

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SITE

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ISIE

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ENSAPLV 2011- Philippe JEAN/Justine LIPSKI

ATOKE RomarickD’ARGY PierreDE KERIMEL DavidDI FIORE BattisteGUILLEMIN AnthoninJOLLIET BorisLACHKAR Alexis

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Situé à 20 km de Paris, au centre de Marne la ValléeTerrain s’étend sur 17 hectares.

TERRAINSituation d’implantation

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Situation d’implantation

Forêt de Vaires (grand parc naturel régional) Centre sportif

Parc du château de Champs

Site Nestlé

Cité ouvrière

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La Marne

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Topographie

Coupe sur terrain C1

Plan topographique

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Ensablement très important au niveau de la Marne : création d’ilotsL’Homme veut exploiter les ressources de la MarneIl plante des pieux pour combler l’espace entre les îles, ainsi les rejoignant en une seule île.

Après la reconstruction du moulin :-édification d’une clôture autour du site-construction d’une voie d’accès plus rapide entre le village et l’usine (l’industrie prend en charge les frais de voirie en accord avec les habitants qui lui échange des pièces de terres)

Evolution du site

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Etude des sols

Calcaires

Site

Marnes

Alluvions

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Morphologie T

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ENERGIES

1. Avant l’arrivée des Menier

En 1825, se trouve un moulin appartenant à la famille Ducale de Levis (depuis 1790). On compte environ une centaine d’habitants sur Noisiel.Les principales activités sont regroupées sur un bras de la Marne, autour d’un port, d’une pêcherie et d’un moulin à Blé. Celui-ci est répertorié depuis le XIIe siècle. Une description datant de 1825 dit: « Ce moulin à deux tournants; bâti sur des piles de pierre de taille il est un des meilleur de la rivière de la Marne. [...] Il n’arrête dans aucun temps de l’année, il est susceptible d’une grande augmentation». Cela sur l’aide de vérins, peut monter ou descendre suivant le niveau de l’eau.

2) L’arrivée de Brutus Menier

En Décembre 1824: Brutus Menier loue ce moulin pour quinze ans. Ses problèmes d’énergies sont alors réglés. Cela lui confère une puissance d’action et la simplicité des moyens: « la magnifique chute de la Marne [...] qui consomme une force motrice d’une valeur approximative de 32 chevaux, ce qui est comparable à celui qu’on obtiendrait annuellement de l’emploi de 500 à 600 hommes.Au second étage, du moulin on trouve deux moulins à orge perlé, à grain d’avoine et un moulin à blé.Le débit de production en matière de chocolat atteint 350 Kg/jour.

LE MOULIN DE NOISIEL, HUILE SUR TOILE DE 1825 PAR KUWESEIG, COLL. MUSÉE DE LA VICOMTÉ DE MELUN.

LE MOULIN DE NOISIEL, HUILE SUR TOILE DE 1842 PAR KUWESEIG, COLL. MUSÉE DE LA VICOMTÉ DE MELUN.

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3) Le développement de l’usine et l’achat du moulin

Dès 1840, Brutus Menier à la fin de son bail, acquiert le moulin de Noisiel. Pour broyer le chocolat en grandes quantités, Menier dès 1845 possède des machines qui par leur puissance produisent plus de 80 Kg/heure. En 1845, le débit atteint alors: 2000 Kg/jour.Menier utilise un principe connu dès le XVIIIe siècle: l’énergie hydraulique afin de produire du chocolat en grande quantité (mais seulement quelques dizaine de Kg/heure à cette époque).Le XIXe siècle voit l’apparition de nouvelles technologies avec notamment la machine à vapeur qui est employé pour broyer le cacao.Menier consulte un ami spécialiste en hydraulique Louis-Dominique Girard (1815 – 1871).Il est ingénieur, Menier lui confie le projet qui verra le jour en 1854. Le moulin existant s’agrandit. On construit une troisième pile afin que Girard installe deux roues-hélices.

LE MOULIN SAULNIER, LA GRANDE CHEMINÉE, LA MACHINE À VAPEUR ET LE GAZOMÈTRE

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Ces roues-hélices permettent de mettre en action des machines appropriés pour la transformation des corps filandreux et des matières minérales en substance impalpables.Une importante machine à vapeur produit de l’énergie est associée à la grande cheminée haute de 45 m.

SCHÉMA/COUPE DE LA ROUE-HÉLICE

4) La Construction du nouveau moulin

Le moulin s’agrandit encore avec la création d’une 4e pile, afin de supporter la mise en place d’un moteur hydraulique conçue par Girard. Parallèlement, Jules Saulnier, se voit confier la construction d’un nouveau moulin pour remplacé l’ancien. Il s’ajoute également deux roues hélices à celles existantes. En 1875, la roue hélice, côté usine est démontée et remplacée par une seconde turbine à siphon. Cela augmente considérablement la capacité énergétique du moulin Saulnier avec les travaux envisagés sur ce dernier. Ce qui n’empêche pas Emile-Justin Menier de vouloir diversifiés ses sources d’énergies.Trois moteurs hydrauliques sont installés dans le Moulin Saulnier. Ceux- ci mettent en mouvement l’ensemble des appareils de nettoyage, broyage, malaxage, nécessaire à la fabrication du chocolat. Le dispositif fait apparaître une roue dentée horizontale mise en mouvement par l’axe verticale de la turbine. Quelques améliorations ont été apportées, ainsi le tableau électrique laisse supposer qu’une partie de l’énergie mécanique était transformée en énergie électrique. Également visibles les alternateurs accouplés chacun par une courroie à une turbine.

LE TABLEAU ÉLECTRIQUE

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5) La diversification énergétique des Menier En effet, dès 1866, Jules Saulnier construit à proximité du moulin les édifices des machines à vapeur, la grande cheminée et le gazomètre. Après la construction du moulin par liaisons souterraines, toutes les transmissions nécessaires au fonctionnement des machines installées dans le moulin. Ainsi, elles peuvent-être mises en mouvement par les moteurs hydraulique ou par les moteurs thermiques.

L’apparition du froid artificiel (afin que le beurre de cacao se solidifie), est due à Charles Tellier (1828 – 1913). Menier le charge d’installer cette machine dès 1860. Après un procès de contestation contre le brevet déposé par Tellier le projet aboutit en 1880.

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LES REFROIDISSEURS: LA GALERIE SEMI-SOUTERRAINE ÉCLAIRÉE PAR LES GRANDES LUNETTES DE LA VOÛTE

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6) Le processus de fabrication du chocolat: résultat de nombreux processus énergétiques

La torréfaction: action double: physique avec l’éclatement et la séparation de l’enveloppe de l’amande, chimique avec l’abaissement du taux d’humidité et le développement des principes aromatiques. Les fèves sont introduites dans des sortes de tambours, qui sous l’effet de la machine hydraulique tournent lentement et assurent ainsi un grillage régulier, 6 broches contenant chacune 35 à 40 Kg de cacao pour une durée de 30 min environ à une température de 120 à 130 °C.

A l’époque, on compte 15 appareils de différents systèmes et différentes puissances destinées au broyage uniquement. Pendant tout le processus de fabrication du chocolat, circule sous les tables un courant d’air chauffé à 45°C ou de la vapeur d’eau.

La trituration: Mélange dans des laminoirs, formés de cylindres horizontaux en granit. On compte 10 machines de ce type, divisée en 2 batteries semblables. (Composée chacune de trois appareils gradués).

La force motrice des turbines atteint alors 400 chevaux en 1889, à laquelle peut suppléer celle identique des machines à vapeur, qui transmettent dans le moulin Saulnier, le mouvement aux appareils qui assurent la fabrication du chocolat.On ne dénombre pas moins de: 18 torréfacteurs, 20 moulins en pierre de meulière (qui broient les amandes) et 28 machines automatiques qui moulent le chocolat.

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LA MACHINE À TORRÉFIER

LA MACHINE À TRITURER

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7) Vers l’électrification de Noisiel:

Noisiel et des infrastructures respectent les normes d’hygiène qui sont déjà stricte pour l’époque: aération, ensoleillement, chauffage,...L’eau courante est installée. Avec l’énergie hydraulique de l’usine, on procède à des transports de courant, dans une partie du domaine agricole des Menier afin de réaliser des expériences de labourage électrique.Car progressivement, l’électrification sera transmise à de nombreuses tâches de la ferme.En 1889, le président de la République, Sadi Carnot assiste à des démonstrations de machines fonctionnant à l’électricité (elles assurent automatiquement le battage, le liage, l’ensachage de grains).L’arrivée de la machine Gramme, le système de wagonnets Décauville, les lampes électrique, le téléphone autant d’innovation que les Menier vont instaurés sur Noisiel et qui en feront sa renommée.En effet, l’énergie électrique est mise en place par les Menier. Cela comprenait l’éclairage des équipements collectifs à Noisiel à l’aide de bougies Jablochkoff.Cette innovation est suivie par la création de la société électro-mécanique et la diffusion de la lumière électrique à Paris (essais avec des machines à vapeurs et des dynamos).De nouveaux aménagements hydrauliques interviennent sur la Marne. En autorisant la navigabilité de la rivière, jusqu’à la chocolaterie.Enfin en 1880: Menier achète à Chelles, en aval de Noisiel un des trois moulins appelé «moulin de Chelles » avec en plus un bâtiment abritant une vermicellerie.

En conclusion: la production symbolise la puissance industrielle des Menier et de leur investissement dans les énergies nouvelles afin de produire en masse.

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Paris

Belfort

ParisAvricourt

Canal de Chelles

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Flux externes sous Menier

On remarque ici l’importance du chemin de Fer qui, à l’époque était en pleine expansion. L’usine possédait même son propre réseau ce qui lui permettait d’acheminer les matières pre-mières au plus près du site de production, et d’envoyer par ce même réseau, sa production. Ce schéma de circulation permettait aussi aux fermes qui alimentaient la chocolaterie en matière pre-mière tel que les céréales, d’apporter leur production rapidement. En effet, l’importante ferme du buisson est connecter directement au chemin de fer Menier, et les fermes qui se trouvent aux alen-tours peuvent profiter de ce système.Ce chemin de fer est relié à la ligne sncf Paris-Belfort qui est un axe majeur et qui permet d’inonder façilement le marché dans le monde entier en rejoignant les grands port français.

Le transport fluvial est aussi important à l’époque, comme le prouve le Canal de Chelles, construit pour contourner la chute de Noisiel et éviter également des eaux peu profondes.Cependant ce type de transport sera peut utiliser par Menier qui préférera le chemin de fer.

Voies férrées SNCFVoies férrées MenierFlux routiers

G GareFermes

FFLUX

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Flux externes du site Nestlé France

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S S S

G S

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Dijon Marseille

Londres, Bruxelles

Reims

Paris

Paris

Paris

Le site passant d’une activité industrielle à une activité tertiaire, les flux ne sont pas de même type. Cependant, de part l’importance du siège social de Nestlé France, ce flux qui est à présent principalement de personnes, reste au niveau mondiale. Les progrès technologiques ont permis la mise au point de nouveaux moyens de transport de plus en plus rapide. Cependant on remarque que le transport ferroviaire reste majeur, les trains de marchandises sont remplacés par les R.E.R et TGV pour alimenter l’usine en personnel. Le site est aussi à proximité d’autoroutes importants ainsi que deux aérodromes ainsi qu’entre les aéroports d’Orly et Charles de Gaulle.L’ancienne Chocolaterie est donc abondamment irriguer par différents moyens de circulation totalement adapter à la reconversion en activité Ter-tiaire du site.

Voies férrées SNCFVoies férrées Menier

G GareS Station

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Flux internes sous Menier

Le plan interne de la chocolaterie à été optimisé pour façiliter la circulation entre les différents batiments qui composent le site.On trouve un axe majeur le long de la voie de chemin de fer reliant l’Usine au réseau férré français . Cet axe donne une typologie particulière au dessin des rues intérieures traversant les bâtiments en créant un couloir central ou passe les vagonets et deux tro-toirs le long de ce couloir central pour la circulation piétonne à l’intérieure de l’usine.On remarque que la cité ouvrière créé par les meniers suit une trame bien stricte qui amène tout droit l’ouvrier de l’usine à chez lui.

Voies férrées MenierCirculations ouvriers

Cité Ouvrière

Chocolaterie

Wagonnets

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Flux internes du site Nestlé

Pour la circulation à l’intérieure du siège social de Nestlé, la trame centrale à été conservé mais quasiment entièrement recou-verte pour permettre aux employés de pouvoir traverser le site en étant à l’abrit des intempéries. Une passerelle à été ajouter afin de pouvoir acheminer les besoins d’énergie ainsi que le transport automobile sur l’île. Le site étant ultra protégé, il n’est pas possible de le visiter. Cependant, un accès à été aménager afin de pouvoir admirer le site depuis le contour de l’île.

P P P

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Circulations automobileCirculations employésCirculations passants

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