Recherches au CDI 5 thèmes de travail

Faire la guerre, faire la paix : formes de conflits et modes de résolution Axe 2: Le défi de la construction de la paix

Naplouse (Cisjordanie) 15 octobre 2008 Un palestinien face à un soldat israélien MD

Thème 2 AXE 2 Exposés CDI diaporama pour vous aider

Séance n° 2: Recherches au CDI 6 exposés jeudi 16 septembre

- Exposé n°1: La Guerre de trente ans diapo n° 4 à diapo n° 15

- Exposé n°2: Les traités de Westphalie diapo n° 16 à diapo n° 37

- Exposé n°3 : Qu’est ce que la sécurité collective? L’exemple de la SDN diapo n° 38 à diapo n°55

- Exposé n° 4: L’ONU, l’organisation de maintien de la paix diapo n° 56 à diapo n°85

- Exposé n° 5: L’ONU et Kofi Annan: Réussites et limites diapo n° 86 à diapo n° 95

- Exposé n° 6: Quels nouveaux défis pour la paix? Faut-il réformer l’ONU? diapo n° 96 à diapo n°107

Exposé n°1 La guerre de Trente ans Manuel pages 124 125

Manuel pages 124 125

https://fr.calameo.com/read/004822953f80d015a9ad6?authid=oFHKXAE44Ype




La guerre de Trente ans 1618 1648

La guerre de Trente Ans (1618-48) est un conflit politique et religieux qui commence à

l’intérieur du Saint-Empire romain germanique : les princes protestants de Bohême refusent la politique d’unification entreprise par les Habsbourg d’Autriche, la famille impériale catholique. Le conflit s’étend rapidement au reste de l’empire puis du continent et implique alors les + grandes puissances du XVIIème siècle (Danemark, France, Angleterre, Provinces- Unies, Suède). Pour obtenir des soutiens extérieurs, les princes révoltés internationalisent leur cause en présentant leur soulèvement contre les Habsbourg comme une lutte européenne contre le « danger catholique ». L’empereur est soutenu par le Pape et les Habsbourg d’Espagne, la Suède protestante et la France catholique (Louis XIII puis Louis XIV) qui veut affaiblir les Habsbourg, s’engagent du côté des princes protestants.

La guerre de Trente Ans, violente et destructrice, mêle des conflits locaux, nationaux et internationaux. Elle débouche sur les traités de Westphalie en 1648 dont les conséquences s’analysent à plusieurs échelles.

Pour vous aider

Questions auxquelles vous devrez répondre

1) Repérer les belligérants, les acteurs de la guerre de Trente ans

2)Quels sont les enjeux de cette guerre?

3) Quelles en sont les conséquences?

VIDEOS et RADIO diapositives suivantes

Video la guerre de Trente Ans cliquez sur le lien ou clef USB

https://www.youtube.com/watch?v=tOO5qBoz5cs&t=1s



Vidéo sur la guerre de Trente ans, lien ci-dessous et vidéo USB

https://www.youtube.com/watch?v=JDzsaNITw34



Vidéo sur la guerre de Trente ans, lien ci-dessous et vidéo USB

https://www.youtube.com/watch?v=1FjIbhDSFBI



Emission de radio sur la guerre de Trente ans, cliquez sur le lien

https://www.franceinter.fr/emissions/la-marche-de-l-histoire/la-marche-de-l-histoire-22-octobre-2018

























Les négociations

L’Europe sort d’une guerre de trente ans qui amène les pays à négocier la paix mais les négociations sont très longues car les souverains ne sont pas sur place pour négocier (représentés par des plénipotentiaires).

Toute conclusion officielle d’un traité doit passer par des messagers qui sillonnent toute l’Europe (11 jours pour aller de Münster à Paris, 1 mois pour Madrid) → 3 ans pour que la paix soit signée entre les négociateurs.

Les diplomates présents sont presque des professionnels (expérience diplomatique, formation universitaire).

Pour vous aider

Vidéo sur la guerre de Trente ans et les traités de Westphalie, lien ci-dessous et vidéo USB

https://www.dailymotion.com/video/xz74e2

Guerre de Trente ans ci-dessous, vidéo un peu longue mais pas inintéressante



Guerre de Trente ans et paix de Westphalie CONFERENCE


VIDEO



Comment, pourquoi, dans quelles circonstances et par qui les traités de Westphalie furent-ils préparés et signés ? Dans quelle mesure cette paix fut-elle si réussie, et pourquoi l’ordre westphalien qui en découla fut-il si durable ?

EXPOSE n°2 Les traités de paix de Westphalie

Où se situe la Westphalie?

Les traités de paix de Westphalie Les traités mettent fin aux guerres de religion qui ensanglantent l’Europe depuis le XVIème siècle.

Les traités de Westphalie (ou paix de Westphalie) signés le 24 octobre 1648 concluent simultanément deux séries de conflits en Europe : La guerre de Trente Ans qui a impliqué l'ensemble des puissances du continent dans le conflit entre le Saint-Empire romain germanique et ses États allemands protestants en rébellion. La guerre de Quatre-Vingts Ans opposant les Provinces-Unies révoltées contre la monarchie espagnole. - recul des Habsbourg (d’Autriche et d’Espagne) qui doivent admettre l’existence légale du protestantisme - satisfactions territoriales attribuées aux vainqueurs = les adversaires de l’empereur (France, Suède) - indépendance de la Suisse et des Provinces-Unies - Saint-Empire romain germanique, ravagé par la guerre, reste un espace politique émietté, qui ne peut restaurer le catholicisme → tolérance religieuse d’État - l’empereur ne peut agir sans l’accord de la Diète (Parlement où sont représentés les princes allemands et les villes impériales) - reconnaissance d’États autonomes au détriment de l’empire (pouvoir impérial partagé avec celui des États autonomes)

Pour vous aider

Les traités de Westphalie marquent un tournant décisif dans l’histoire diplomatique mondiale.

C’est le 1er congrès de paix européen (et malgré la lenteur, les négociations) organisées à Münster et Osnabrück, permettent de développer l’administration et la représentation diplomatiques, un véritable ballet diplomatique → sans contrôle d’une puissance hégémonique.

Fruit de l’affirmation de l’État moderne et de son monopole sur la violence armée, le système westphalien fait reposer le nouvel équilibre des puissances sur le principe de la souveraineté des États (= permettre à chaque État de recourir à la guerre pour défendre ses droits et son indépendance).

Héritier des traités de Westphalie, le droit international se fonde pendant 3 siècles, sur le principe de la coopération d’État à État pour tenter de stabiliser la scène mondiale.

Pour vous aider









Vidéo sur la guerre de Trente ans et les traités de Westphalie, lien ci-dessous et vidéo USB


Guerre de Trente ans ci-dessous, vidéo longue mais pas inintéressante



Emission de radio France culture cliquez sur le lien

Vidéo sur la paix de Westphalie, lien ci-dessous et vidéo USB

https://www.youtube.com/watch?v=tHE2ay-woyQ&t=26s





Les traités de paix de Westphalie vidéo, cliquez sur le lien

https://vimeo.com/242811624



Conférence Excellente émission video radio Canal Académies, cliquez sur le lien

https://www.canalacademies.com/emissions/un-jour-dans-lhistoire/1648-westphalie-ou-la-creation-de-leurope-moderne























Guerre de Trente ans et paix de Westphalie CONFERENCE


VIDEO



Article, cliquez sur le lien

https://www.cairn.info/revue-dix-septieme-siecle-2001-1-page-113.htm

















Les Etats et territoires à la suite des traités

Ce qu’il faut retenir

Le traité a pour résultat le fait que les États se reconnaissent mutuellement comme légitimes sur leur territoire propre. Les États reconnaissent :

- Une souveraineté extérieure : aucune autorité n'est supérieure aux autres et chacun reconnaît l'autre comme souverain sur son territoire.

- Une souveraineté intérieure : l'autorité est exclusive sur son territoire et aucun État ne peut s'immiscer dans les affaires d'un autre État.

- Un équilibre des puissances : Les États ont le droit de s'allier pour éviter la montée d'une superpuissance. Aucune puissance n'a le droit de devenir une superpuissance.

C'est une nouvelle conception de la souveraineté qui perdura jusqu'à la bipolarisation de la guerre froide, et qui reste une norme juridique moderne.

Pour vous aider


Un des enjeux de la conclusion de la paix = son application effective, une fois la paix conclue, les hommes de guerre ne sont plus payés→ pillages. C’est pourquoi les États mettent progressivement en place des armées permanentes pour faire la

guerre et maintenir l’ordre aussi en temps de paix.

Un autre enjeu des traités de paix = que l’ensemble des belligérants soit pris en compte. La paix doit être acceptable pour tous.

Pour vous aider


L’ordre westphalien a imposé depuis le XVII°siècle le concept de frontières, à l’intérieur desquelles l’État est souverain ( auparavant, l’Empereur entrait en conflit avec des sujets rebelles). Il installe un ordre binaire : soit la paix, soit la guerre (« le tiers est exclu ») et l’on passe d’un état à l’autre par des déclarations, des actes légaux.

Les conflictualités actuelles ( terrorisme aveugle, guerre à distance, cyberattaques) ne relèvent plus de cet équilibre westphalien interétatique. Transnationales et irrégulières, elles nécessitent sécurité collective et gouvernance mondiale.

Pour vous aider

Diapositive empruntée

La Ratification du traité de Münster, 15 juin 1648 par Gerard ter Borch exposé au Rijksmuseum Amsterdam

Le peintre

https://histoire-image.org/fr/etudes/ratification-traite-munster-1648

Manuel page 122

VIDEO










Explications

Gerard Ter Broch (1617-1681) avait lui-même assisté à l’événement que constitua la signature de la paix de 1648 entre l’Espagne et les Provinces-Unies à l’issue de la guerre de Trente Ans. Fidèle à la tradition portraitiste flamande dans laquelle il s’inscrit avec succès, il choisit de saisir une assemblée nombreuse, conformément à l’importance des délégations venues négocier au cœur de l’Europe la fin d’une des guerres les plus meurtrières de l’époque moderne.

Tableau précisions suite

Dans une vaste salle éclairée par de hautes fenêtres, les représentants de la très catholique Espagne et des très protestantes Provinces-Unies sont réunis à l’hôtel de ville de Münster pour prêter serment le 15 mai 1648. La scène saisit l’événement au moment où les Flamands, vêtus de noir au centre de la composition, lèvent la main pour jurer de respecter la paix fraîchement signée avec les Espagnols – l’un d’entre eux, Barthold van Gent, tient ostensiblement la version flamande du serment pour en faire lecture. Deux Espagnols posent quant à eux une main sur une Bible tenue ouverte par une croix, garant de la bonne foi des prestataires, l’un d’eux tenant également une version espagnole du serment – on reconnaît les deux plénipotentiaires espagnols Gaspar de Bracamonte y Gusman, comte de Peñaranda, à gauche (qui tient le serment) et Antoine Brun à droite. Dans les faits, ce furent les Espagnols qui prêtèrent serment les premiers, suivis des Flamands. Le choix de Ter Broch condense l’événement pour une plus forte intensité dramatique.

Une foule de soixante-dix-sept personnes assiste à la cérémonie, toutes concentrées sur l’acte solennel en cours. Certaines d’entre elles invitent par le regard le spectateur à participer à l’événement, à témoigner de son importance. Ils entourent une table recouverte d’un tapis de velours bleu et sur laquelle reposent des documents officiels et des sceaux, probablement les actes authentiques de la paix signée le 30 janvier précédent, ratifiée par Philippe IV d’Espagne le 1er mars, puis par les Provinces-Unies le 18 avril.

Les costumes et le décor sont fidèlement représentés, avec un luxe de détails, même si la disposition générale des acteurs adoptée par Ter Broch reste artificielle et soumise à la nécessité d’embrasser en un regard l’ensemble des participants. La comparaison des visages avec les portraits contemporains des plénipotentiaires réalisés par Van Hulle, Bignon ou Moncornet révèle un sens de la précision caractéristique de l’art du portrait chez Ter Broch et permet l’identification d’une vingtaine des figures peintes.

Fiche résumé

Avec les traités de Westphalie (1648) débute l’âge d’or de la diplomatie ( Il a fallu plusieurs milliers de diplomates pour conclure ces traités entre les 194 souverainetés représentées) qui accouche de l’Europe politique moderne. C’est l’essor des États modernes, qui se dotent alors des moyens administratifs, fiscaux et militaires dignes de leur puissance.

Les négociateurs souhaitent encourager les États du Saint Empire à maintenir la paix. Chaque Prince reçoit ainsi une voix égale à la Diète, mais cela n’en fait pas des États souverains et le Saint Empire continue d’exister. La France et la Suède sont traditionnellement considérés comme les vainqueurs face aux Habsbourg, mais les gains territoriaux sont très limités.

Cette paix est surtout une paix de religion. Ces traités, pragmatiques et efficients, réussissent à forger des compromis qui ne se contredisent pas et à inviter tous les acteurs à la table des négociations sans en humilier aucun. Ils prônent la non-ingérence dans les affaires d’autrui.

Pour vous aider

Toutes les guerres n’aboutissent pas à des traités de paix

Toutes les guerres ne s’achèvent pas avec un traité de paix :

ex : 2ème GM pas de traité de paix signé avec Allemagne nazie ex : guerres civiles (souvent arrêt des combats avec destruction d’un des deux adversaires)

Ex: Certains conflits (Corée du nord/Corée du sud) continuent toujours, car l’armistice en 1953 n’a pas abouti de signature d’un traité de paix.

Exposé n°3 : Qu’est ce que la sécurité collective? L’exemple de la SDN

Comment, aux lendemains des conflits, les tentatives pour établir un nouvel ordre mondial pacifique se traduisent-elles par la création d’organismes internationaux (SDN, ONU) ?

Les deux conflits mondiaux ont vu s’accomplir des crimes de masse aussi bien envers les militaires que contre les civils. Les sociétés sont traumatisées face à l’ampleur des massacres et des brutalités qui suscitent de nombreuses réactions :

« Nous autres, civilisations, savons maintenant que nous sommes mortelles. » Paul Valéry 1919.

Des hommes politiques réagissent en tentant d’instaurer de nouveaux systèmes d’ordres mondiaux garantissant la paix avec la création de la SDN puis de l’ONU.

Pour vous aider

La SDN, la tentative d’une institution internationale (1919-1946) - Introduite en 1919 (à l’occasion de la signature du traité de Versailles qui met fin à la 1ère GM), elle est mise en place le 10 janvier 1920. La Société Des Nations (SDN) = la 1ère institution internationale qui vise à établir la paix de façon multilatérale en essayant de régler les différends entre États par la diplomatie et l’arbitrage de la communauté internationale. Son siège était à Genève, en Suisse.

- Espoirs : elle règle certains conflits par des referendums (Haute-Silésie 1922, Sarre 1935), entrée de l’Allemagne à la SDN en 1926 (qu’elle quitte en 1933) et de l’URSS en 1934.

- Faiblesses : pays vaincus pas invités, EU refusent, pas d’armée donc peu de poids/régimes totalitaires. Ne peut s’opposer à l’annexion italienne de l’Éthiopie en 1936 ou à l’expansion territoriale de l’Allemagne nazie dans les années 1930.

Si elle n’a pu empêcher la 2ème GM, la SDN a mis en place une culture de la résolution des conflits de manière multilatérale.

Pour vous aider

Video cliquez sur le lien ou clef USB

https://www.youtube.com/watch?v=Ffwhz3Qx3k0




https://www.youtube.com/watch?v=bFwhVTlPWR4




https://www.dailymotion.com/video/xc8668



Origine

« Préambule. Considérant que pour développer la coopération entre les nations et pour leur garantir la paix et la sûreté, il importe d’accepter certaines obligations de ne pas recourir à la guerre, d’entretenir au grand jour des relations internationales fondées sur la justice et l’honneur, d’observer rigoureusement les prescriptions du droit international […] le présent Pacte […] institue la Société des Nations. Art. 5. Les décisions de l’Assemblée ou du Conseil […] sont prises à l’unanimité des membres de la Société représentés à la réunion. Art. 10. Les membres de la Société s’engagent à respecter et à maintenir contre toute agression extérieure l’intégrité territoriale et l’indépendance politique présente de tous les membres de la Société. En cas d’agression, de menace ou de danger d’agression, le Conseil avise aux moyens d’assurer cette obligation. Art. 11. Il est expressément déclaré que toute guerre ou menace de guerre, qu’elle affecte ou non l’un des membres de la Société, intéresse la Société toute entière et que celle-ci doit prendre des mesures propres à sauvegarder efficacement la paix des Nations. » Extraits du pacte de la SDN, signé le 28 juin 1919

Extraits du pacte de la SDN texte Pour vous aider

La SDN Société des Nations

Woodrom Wilson Aristide Briand

La SDN sans les EU

Les républicains majoritaires au Sénat s’opposent au Traité de Versailles dès 1919 et le 19 mars 1919 ils s’opposent déjà au projet de l’entrée des Etats-Unis dans la future SDN : l’organisme de paix pensé par un président étatsunien se fera donc sans les EU.

Pour vous aider

La SDN à Genève (ville qui accueillait déjà le siège du comité international de la Croix Rouge)

Site de la ville de Genève

Le Pacte de la Société Des Nations est signé le 28 juin 1919. La SDN est la première organisation internationale. Elle est inspirée des 14 points du président américain Wilson établissant des principes redéfinissant les relations internationales pour établir une paix durable (incitation à la réduction des armements par exemple).

Les 48 membres (en 1920) de la SDN s’engagent à établir une sécurité collective, c’est-à-dire qu’ils fondent un système international dans lequel les Etats s’engagent mutuellement à garantir la sécurité mondiale.

L’article 16 prévoit qu’en cas d’agression tous les membres de la SDN doivent prendre contre l’agresseur des sanctions économiques et financières, voire aider militairement l’agressé.

Pour vous aider

Cette organisation entend défendre des principes essentiels de la démocratie: - le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes - la fin de la diplomatie secrète

Mais elle sera un échec, pourquoi?

Pour vous aider

Les Etats-Unis refusent finalement d’y participer. Le Congrès américain ne ratifie pas le Traité de Versailles ni l’entrée du pays dans cette organisation = retour à une politique isolationniste La SDN se retrouve donc affaiblie dès sa création. La SDN ne dispose pas de force armée pour faire appliquer les sanctions. En fait, tout repose sur la bonne volonté des Etats- membres (45 en 1920). Enfin, elle se montre impuissante face à la dégradation des relations internationales au cours des années 1930. Elle ne peut empêcher : o l’invasion du Nord de la Chine par le Japon entre 1931 et 1933 o l’invasion de l’Éthiopie par Mussolini en 1935-1936 o la remilitarisation de l’Allemagne et son annexion de l’Autriche (mars 1938) puis des Sudètes (octobre 1938). D’ailleurs ces 3 pays quittent la SDN dans les années 1930. L’’attaque allemande en Pologne le 1er septembre 1939 déclenche la 2nde guerre mondiale et marque définitivement l’échec de la SDN (officiellement dissoute en 1946). Pourtant, la 2nde guerre mondiale, encore plus meurtrière que la 1ère, fait renaître un profond sentiment pacifiste d’où en 1945, la création de l’ONU.

Pour vous aider

Video comment la paix a mené à la guerre. Cliquez sur le lien ou clef USB

https://www.youtube.com/watch?v=QYds014hK-4&t=90s





Petite conférence intéressante De la SDN à l‘ONU Vidéo clef USB ou cliquez sur le lien

https://www.youtube.com/watch?v=gMf6MT5hQHY



Exposé n° 4 L’ONU, l’organisation du maintien de la paix ?

VIDEOS

Vidéo généraliste sur l’ONU, cliquez sur le lien ou clef USB

https://www.youtube.com/watch?v=CW90ddJWxS0








Vidéo sur l’ONU, cliquez sur le lien ou clef USB




- C’est durant la 2ème GM, à l’initiative de Franklin Delanoë Roosevelt que le projet d’une institution internationale pour le règlement des conflits est évoqué.

- La Charte des Nations Unies est approuvée le 26 juin 1945 à San Francisco. Elle donne donne naissance à l’Organisation des Nations-Unies dont le siège est à New York.

Elle compte 51 membres en 1945, 193 aujourd’hui sur 198 Etats

L’ONU est organisée autour d’une Assemblée générale (où chaque État membre dispose d’une voix = tribune internationale) qui n’adopte que des recommandations et un Conseil de Sécurité de 15 membres : 5 permanents = pays vainqueurs de la 2ème GM (EU, Russie, France, Royaume-Uni, Chine) possédant le droit de veto + 10 membres élus par l’Assemblée générale pour 2 ans.

Pour vous aider

Une initiative de Franklin Delano Roosevelt

bdic

Conférence de San Francisco 26 juin 1945

Bdic

Déclaration universelle des droits de l’Homme 10 décembre 1948 signée par 48 Etats.

https://peacekeeping.un.org/fr/principles-of-peacekeeping

Article site de l’ONU








https://www.youtube.com/watch?v=U8AJ9KZk53U&list=PLA08yyp38u6H0XWS3W0yn5g--CiRIvkxa






https://www.youtube.com/watch?v=qpyFLRz4m_0



Video sur l’ONU cliquez sur le lien ou clef USB

https://www.youtube.com/watch?v=4F8zjq3yHKw&list=PLA08yyp38u6H0XWS3W0yn5g--CiRIvkxa&index=3





L’ONU création le 26 juin 1945: Charte des Nations Unies adoptée à San Francisco par 51 pays.






Il n'existe, en 2020, que quatre États au monde qui, bien qu'étant reconnus officiellement par l'ONU, n'en sont pas membres :

Le Vatican, représenté par le Saint-Siège, qui a un statut d'observateur depuis 1964.

Les Îles Cook, reconnues comme État non membre depuis 1992.

Niue, également reconnu comme État non membre depuis 1994.

Les territoires de Palestine, également observateurs depuis 2012.

Pour vous aider

Approfondissement États non reconnus par l'ONU mais reconnus par au moins un membre de l'ONU

Le Kosovo a proclamé unilatéralement son indépendance le 17 février 2008, qui est reconnue par 103 États (+ Taïwan) au 29 juin 2013. Celle-ci est contestée entre autres par la Serbie, la Russie, la Chine ainsi que cinq États membres de l'Union européenne.

La République arabe sahraouie démocratique reconnue par 48 états en 2012, contrôle environ 20 % du Sahara occidental.

Taïwan : voir République de Chine. Taïwan bénéficie d'une indépendance de facto mais qui n'est pas reconnue par la Chine et la plupart des pays de la communauté internationale qui ont peu à peu reconnu la « politique d'une seule Chine » voulue par la RP de Chine. Elle entretient des relations diplomatiques avec 16 États.

L'Abkhazie : reconnue par la Russie, le Nicaragua, le Venezuela et Nauru.

L'Ossétie du Sud : reconnue par la Russie, le Nicaragua, le Venezuela et Nauru (voir Indépendance de l'Ossétie du Sud).

La république turque de Chypre du Nord : a fait sécession de Chypre depuis le 15 novembre 1983, mais n'est reconnue que par la Turquie qui y maintient une force militaire (voir Partition de Chypre).

La république moldave du Dniestr (forme courte : Transnistrie), qui a fait sécession de la république de Moldavie en 1991 à la suite de l'effondrement de l'Union soviétique, est reconnue par trois États non-membres de l'ONU : Abkhazie, Ossétie du Sud et Haut-Karabagh.

Le Haut-Karabagh, république sécessionniste de l'Azerbaïdjan, est reconnu par trois États non-membres de l'ONU : l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud29 et la Transnistrie.

La république populaire de Donetsk et la république populaire de Lougansk, États sécessionnistes de l'Ukraine, ont projeté une union, abandonnée en 2015. Il s'agissait de la Nouvelle-Russie, officiellement l'Union des républiques populaires, reconnue uniquement par l'Ossétie du Sud.

Article, cliquez sur le lien








Aujourd’hui Antonio GUTERRES Portugais, réélu en 2021, donc 2 mandats Ancien Secrétaire général

de l’ONU Ban Ki- moon Coréen du sud

2007-2016 deux mandats

https://www.youtube.com/watch?v=0PbMbTCEi1I&list=PLA08yyp38u6H0XWS3W0yn5g--CiRIvkxa&index=3





Vidéo cliquez sur le lien ou clef USB






Vidéo cliquez sur le lien ou clef USB

https://www.youtube.com/watch?v=F7nVK4C0nBE



Le conseil de sécurité de l’ONU compte quinze membres, dont cinq permanents et dix non permanents renouvelés par moitié tous les ans.

2021 2022 le Kenya , l’Inde, le Mexique, la Norvège et l’Irlande

Le conseil de sécurité a la charge primordiale de la paix et de la sécurité. Il adopte des résolutions qui s’imposent aux États (sanctions économiques, envoi de Casques bleus = force de maintien de la paix).

Les autres organes principaux de l’ONU sont le Secrétariat (chef de l’administration de l’ONU, confié à un haut diplomate pour 5 ans, le portugais António Guterres depuis 2017), le Conseil de tutelle (qui prépare des territoires à l’indépendance), le Conseil économique et social et la Cour internationale de justice (= organe judiciaire principal de l’ONU qui siège à la Haye).

Son rôle

Pour vous aider

Le 1er but de l’ONU est le maintien de la paix.

- Pendant la guerre froide les missions de l’ONU ont souvent été empêchées par le droit de véto exercé par les deux Grands (EU, URSS).

- Depuis 1991 les EU adoptent davantage une position multilatérale, ainsi l’ONU a pu prendre prend une place plus importante dans la résolution des conflits. L’usage du droit de veto est devenu plus rare. La guerre du Golfe (1990-91) a démontré la possibilité de l’application du droit international.

Ce renouveau de l’ONU est à mettre en relation avec les deux mandats de secrétaire général de Kofi Annan de 1997 à 2006.

Pour vous aider

Emission de France culture, cliquez sur le lien

https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/onu-les-operations-de-maintien-de-la-paix-efficacite-et-limites



























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Les principes de l'ONU Les grands principes mis en avant dans la Charte de l'ONU sont les suivants : L'égalité souveraine de tous les États, quelques soit leur taille ou leur puissance La non-ingérence dans les affaires intérieures de chaque pays Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes Le règlement pacifique des litiges entre les pays.

En synthèse

OIT (Genève): Organisation

internationale du travail

FAO (Rome): Organisation pour

l’agriculture et l’alimentation

UNESCO (Paris): Organisation des

Nations unies pour l’éducation, la

science et la culture

OMS (Genève): Organisation mondiale

pour la santé

FMI (Washington): Fond s monétaire

international

CNUCED: Conférence des Nations

unies sur le commerce et le

développement

UNICEF: Fonds des nations unies pour

l’enfance

HCR: Haut-commissariat des nations

unies pour les réfugiés

L’ONU et son fonctionnement

maintien

193 pays aujourd’hui

Faire la paix par la sécurité collective au XXème et XXIème siècles

Exposé n° 5: L’ONU et Kofi Annan: Réussites et limites

Les actions de l’ONU sous les mandats de Kofi Annan (1997-2006) Manuel pages 130 131

Les mandats de Kofi Annan illustrent-ils le retour de l’ONU sur la scène internationale ?

https://www.youtube.com/watch?v=QX52B1xdip8

Vidéo, cliquez sur le lien ou clef USB








Vidéo, cliquez sur le lien ou clef USB

https://www.youtube.com/watch?v=Hvl1wiicToU



Kofi Annan

Né en 1938 à Kumasi au Ghana, Kofi Annan a mené une longue carrière de diplomate. Dès 1962, il intègre l’ONU, dont il devient le secrétaire général en 1997. Il essuiera deux échecs diplomatiques majeurs dans sa carrière : le génocide au Rwanda (1994) et le massacre de Srebrenica (1995). En 2001, Kofi Annan obtient malgré tout le prix Nobel de la paix, conjointement avec l’ONU. Après son départ de l’organisation, il continuera d’offrir ses services comme médiateur, avec plus ou moins de réussite, en Syrie ou au Kenya. Il sera aussi épinglé dans un scandale de corruption, avant d’être lavé de tout soupçon. A la tête de la fondation qui porte son nom, Kofi Annan s’engage dans la lutte contre l’évasion fiscale en Afrique et pour la bonne gouvernance. Il avait reçu le Monde Afrique il y a quelques mois, au siège de sa fondation à Genève, en Suisse.

Pour vous aider

Ses objectifs

Kofi Annan entend revitaliser les Nations Unies par un programme complet de réformes pour rétablir la confiance de l’opinion publique dans l’ONU (- bureaucratique, + proche des peuples, + de visibilité et de dialogue), diversifier ses actions diplomatiques (médiations, négociations, diplomatie préventive, droit d’ingérence pour raisons humanitaires, promotion de la responsabilité de protéger = si un État n’est pas en mesure de protéger sa population, il revient à la communauté internationale de le faire par un droit d’ingérence mais qui se heurte au principe de souveraineté des États inscrit dans la Charte des Nations Unies), de lutte contre les inégalités dans le monde (pauvreté, condition féminine, SIDA, Afrique) et de défense de la liberté de la presse (Cartooning for peace).

Les réformes impulsées par Kofi Annan se traduisent par des actions concrètes sur la scène internationale : multiplication des opérations de maintien de la paix dans les années 1990 (Kosovo, Timor oriental, manuel page 134, Haïti), il mandate l’intervention de la coalition militaire contre Al-Qaida et les talibans en Afghanistan en 2001, il soutient en 1998 la création de la CPI (Cour Pénale Internationale) et multiplie les tournées diplomatiques.

Pour vous aider

Mais plusieurs obstacles freinent son action et celle de l’ONU :

- Kofi Annan échoue à instaurer un devoir d’ingérence de la communauté internationale - l’ONU a un budget trop faible pour mener à bien ses actions, elle s’engage dans des missions hybrides en collaborant avec d’autres acteurs (armées nationales par exemple) et elle doit aussi sous-traiter certaines de ses actions de maintien de la paix à des ONG, à l’OTAN, l’UE... - Kofi Annan ne parvient pas à empêcher la guerre d’Irak en 2003. Page 135 (voir Axe 1) Les principes de sécurité collective promus par l’ONU sont mis à mal par la loi des grandes puissances hégémoniques. - la paix peine encore à s’imposer dans certains territoires (Kosovo, territoires palestiniens, Cachemire…) L’actuel secrétaire général de l’ONU est le Portugais Antonio Guterres pour la période 2017-2021. L’ONU se retrouve aujourd’hui face à un monde instable où la paix mondiale est menacée par de nouveaux dangers (terrorisme, guerres civiles). La paix est aussi mise en péril par la politique interventionniste parfois unilatérale des EU. L’ONU est la seule organisation internationale universelle mais elle dépend de la volonté des États et particulièrement des grandes puissances. Réformer l’ONU semble une nécessité pour une authentique gouvernance mondiale (élargir le Conseil de sécurité à de nouveaux États comme l’Inde, le Brésil…).

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Fiche annexe

Ingérence ou justice ? : sujet géopolitique par excellence, l’ingérence (ou devoir de protection depuis K.Annan) s’oppose à mais complète la souveraineté des États. En effet, si la souveraineté protège les petits États des appétits des puissants , l’ingérence a pour rôle de protéger la population d’un régime criminel. Elle est servie par un nombre croissant d’ONG sur le terrain, par les médias et les opinions publiques mieux informées. Mais elle est souvent vue comme inégalitaire ( seuls les puissants peuvent la décider, l’organiser, la financer), ressentie comme à géométrie variable ( de nombreux dictateurs restent très fréquentables lorsqu’ils détiennent , par exemple, du pétrole) et moralisatrice (néo colonialisme). Elle devrait donc s’effacer devant les normes plus impartiales et les organismes plus universels de la justice internationale. Héritiers des Tribunaux de Nuremberg et de Tokyo qui avaient jugé les criminels de guerre allemands et japonais à la fin de la Seconde Guerre mondiale, deux tribunaux sont d’abord créés dans l’urgence en 1993 pour l’ex-Yougoslavie et en 1994 pour le Rwanda. Créée en 1998, la Cour Pénale Internationale a désormais un rôle à la fois punitif et préventif, et non plus en réaction au coup par coup. Elle ne juge que les crimes les plus graves ( crimes de guerre, génocides...). Elle n’est encore qu’ un progrès très limité car de nombreux pays n’ont pas signé son traité et échappent donc à sa compétence. De nombreux membres lui reprochent aussi de n’inculper que des dirigeants non occidentaux.

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Peut-on envisager la paix sur le long terme? Faut-il réformer l’ONU? Exposé n° 6: Quels nouveaux défis pour la paix?

https://www.iris-france.org/73055-lonu-un-mecanisme-imparfait-mais-indispensable/

Article à lire: lien ci dessous

















Vidéo de 2016 Peut-on réformer l’ONU?, excellente émission qui pose bien les problèmes, cliquez sur le lien ou clef USB

https://www.youtube.com/watch?v=n-U0Kx9naBo





L’ONU est-elle devenue invisible? Emission de radio, cliquez sur le lien

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/20201010-l-onu-est-elle-devenue-invisible















Une très bonne vidéo également sur une éventuelle réforme de l’ONU

https://www.youtube.com/watch?v=8XtW2QP6aq4&t=14s



Accompagner le processus de paix. Comment surmonter les difficultés pour envisager une paix durable ?

Signer un accord de paix n’est pas suffisant pour ramener le calme dans un pays, il faut accompagner le processus pour que la paix soit durable (ex : l’ONU au Timor oriental, hachette p 134). De même, les Casques bleus, force armée de l’ONU, restent souvent sur place des mois ou des années après la résolution du conflit, pour que les tensions à l’origine de la guerre ne reprennent pas. Ce sont des missions essentielles de l’action de l’ONU, par exemple l’ONU est toujours présente au Kosovo alors que l’indépendance a été proclamée en 2008 !

L’ONU a aussi comme missions le renforcement de la démocratie, l’aide humanitaire et le développement économique par le biais de ses nombreuses organisations (FAO, OMS, UNICEF…).

La paix doit-elle répondre à des attentes? Et lesquelles?

Une paix durable ne peut être envisageable que si les conditions d’un bien-être social et économique sont réunies. C’est le rôle des organisations dépendantes de l’ONU et des ONG.

Cependant le processus de paix reste fragile et dans de nombreux cas, la fin du conflit ne signifie pas la fin des tensions. Ainsi l’intervention des EU en Irak en 2003 a désorganisé durablement ce pays favorisant le développement de groupes terroristes islamistes dans la région.






L’absence parfois de négociateurs empêche les négociations.

Un certain nombre de processus de paix ne peuvent pas se tenir dans la mesure où il n’existe pas parfois d’interlocuteurs pour mettre fin aux combats. Les conflits qui opposent des États à des groupes terroristes comme Al-Qaida ou Daech ( voir Axe 1) en sont un bon exemple car les négociations sont rendues impossibles, le dialogue ne peut pas exister.

Certains conflits comme la guerre civile syrienne depuis 2011 sont extrêmement complexes en engageant tellement d’acteurs avec des intérêts très différents que la résolution du conflit semble impossible.

L’histoire de la France et l’ONU, conférence, cliquez sur le lien. Un peu compliquée mais intéressante

https://www.canalacademies.com/emissions/academie-des-sciences-morales-et-politiques/2019-laction-exterieure-de-la-france/la-france-et-les-nations-unies-une-histoire-critique







































La France et l’ONU aujourd’hui vidéo

https://www.youtube.com/watch?v=EV8ebDGhNUY



Conclusion

Multilatéralisme versus unilatéralisme: le multilatéralisme permet la gestion collective des affaires de la planète par des accords internationaux (ONU, OTAN , protocole de Kyoto, accords sur le nucléaires etc...). Il doit aboutir à des compromis entre intérêts particuliers pour faire prévaloir l’intérêt commun. Aucun pays n’est totalement multilatéral ou unilatéral, il ajuste sa politique extérieure et sa stratégie selon les évènements et les enjeux (smart power EU) L’ONU, emblématique du multilatéralisme, nécessiterait aujourd’hui une réforme qui laisserait plus de place aux nouvelles puissances émergentes (Brésil, Afrique du Sud, Inde) ou aux anciennes exclues en 1945 ( Allemagne, Japon). Soumise aux États les plus puissants, elle n’a pas les moyens d’affronter les enjeux planétaires actuels. Le multilatéralisme est bien en crise.

De plus, les USA de Donald Trump ( America First) aggravent la crise du multilatéralisme : critiques envers l’ONU, retrait des accords de Paris sur le climat, retrait de l’Unesco, transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, dénonciation de l’accord sur le nucléaire iranien , renégociation de l’Alena au profit des USA. Cette tendance des USA à l’unilatéralisme est poussée à son paroxysme par Donald Trump, mais ses prédécesseurs ont souvent fait de même ( G.W.Bush en Irak en 2003 par ex.).

Suite

Les EU ne sont pas les seuls à ne pas hésiter à faire cavaliers seuls : la Chine de Xi Jiping ( à Hong Kong dont elle bafoue l’autonomie) ou la Russie de Vladimir Poutine (en Crimée qu’elle annexe sans coup férir) font de même. La Turquie autoritaire d’ Erdogan ou la Hongrie populiste d’ Orban affirment aussi un nouveau souverainisme et refusent les contraintes extérieures de l’UE ou de l’OTAN.

En Europe, face à la poussée des populismes souverainistes et au Brexit, Emmanuel Macron tente de maintenir une orientation multilatérale mais sans trouver beaucoup d’alliés. La Covid 19 a souligné la fragilité de la cohérence européenne ( fermeture des frontières) mais aussi sa nécessité ( plan de sauvetage économique).

Etats-Unis repliés, Europe en mal de cohérence, Afrique en voie de dispersion (ni l’Afrique du Sud ni le Nigeria ne constituent des pôles « agglutinants »), pays émergents aux urgences d’abord intérieures : un monde multipolaire, équilibré et interactif n’est pas près de voir le jour...

Or les nouveaux défis auxquels l’Humanité doit faire face sont tous transnationaux : pandémies, réchauffement climatique, résorption de la misère, lutte contre les terrorismes. Seul un effort commun, concerté et durable pourrait peut-être permettre de les relever (?)

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