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Recommandations et préconisations Groupe de travail EFS-DGS-DGOS n°2 : ACTIVITE QUALITE ORGANISATION TERRITORIALE 1 05/01/2011

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Recommandations et préconisations

Groupe de travail EFS-DGS-DGOS n°2 :

ACTIVITE

QUALITE

ORGANISATION TERRITORIALE

1 05/01/2011

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Sommaire Introduction ................................................................................................................. 3 I Le contrat d’objectif et de performance entre l’EFS et l’Etat ..................................... 3

A. Les articles du COP impactant les établissements de santé ........................... 3 B. Modalités de travail du groupe "activité, qualité et organisation territoriale " ... 4

II Travaux et préconisations ........................................................................................ 5 A La répartition des dépôts de délivrance ............................................................... 5

1. Définitions et catégories de dépôts ............................................................ 5 2. Implantation des lieux de délivrance .......................................................... 5 3. Utiliser les schémas régionaux d’organisation des soins programme régional de santé (SROS PRS) et les SOTS ....................................................... 7

B Coût d’un dépôt de délivrance ............................................................................. 7 C Démarche qualité et bonnes pratiques ................................................................ 8

1. S’assurer de la pertinence des prescriptions d’analyse en IH .................... 8 2. Le partage de l’information entre l’EFS et les ES ....................................... 9

a. Mieux cerner les documents à échanger entre EFS et ES ..................... 9

b. S’informer mutuellement des nouveautés entre EFS et ES .................. 10 3.  Le traitement des effets indésirables graves .................................................. 10 

D Systèmes d’informations (SI) et échanges entre EFS et établissements de santé .............................................................................................................................................. 11 E Histocompatibilité ........................................................................................................... 12 

1.  Etat des lieux et constat ..................................................................................... 12 2.  Recommandations .............................................................................................. 13 

E Centres de soins : .......................................................................................................... 14 1.  Les prélèvements par saignées : ...................................................................... 14 2.  Les transfusions ambulatoires : ........................................................................ 14 3.  Les actes d’aphérèse : ....................................................................................... 14 

III Conclusion .......................................................................................................................... 15 IV Annexes ............................................................................................................................. 15 

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Introduction Lors d'une réunion commune, Direction Générale de l'Offre de Soins, Direction Générale de la Santé et Etablissement Français du Sang, en date du 12 février 2010, il a été acté de la nécessité d'améliorer les relations établissements de santé et EFS. Plusieurs évènements avaient amené à ce constat : changement à la présidence de l'EFS, préparation du contrat d'objectif et de performance de l'EFS et une volonté conjointe de définir un cadre conventionnel. Il a été arrêté 4 thématiques :

1. Groupe de travail 1 - Optimisation du fonctionnement et des interfaces : - Immobilier - Système d’information

2. Groupe de travail 2 - Activités, qualité et organisation territoriale - Démarche médicale de qualité - activités de l’EFS - Immuno-Hématologie Receveur (IHR) - Histocompatibilité Centre de soins

3. Groupe de travail 3 - Ressources humaines et mise à disposition 4. Groupe de travail 4 – activités accessoires

- Banques de tissus - Biothèque - Thérapie cellulaire et génique

Les trois premiers groupes pilotés par la DGOS et l'EFS, le dernier groupe par la DGS et l'EFS.

I Le contrat d’objectif et de performance entre l’EFS et l’Etat

A. Les articles du COP impactant les établissements de santé Le COP trace dans certains de ses articles les orientations stratégiques qui donnent lieu à la définition d’objectifs impactant l’EFS et les ES. Ces articles résumés et listés ci-dessous sont présentés en annexe I: Article 6 : Analyse des pratiques transfusionnelles qui concerne les PSL et les examens en lien avec les autres acteurs de la transfusion, diffusion de ces analyses aux ES, diffusion du nombre de prescriptions par ES, adapter l’offre aux besoins des ES Article 13 : Plan d'optimisation du maillage territorial des laboratoires de l’EFS et des ES en respect des prescriptions de sécurité sanitaire et notamment du lien avec la délivrance de PSL (31/12/2010) Article 14 : Proposition au ministère après consultation des ARS d’une révision des schémas d’organisation de la transfusion sanguine… (SOTS) (31/12/2011) Article 15 : Unification et développement du système d’information de l’EFS…. Et d’interfaces avec les établissements de santé… Article 17 : Modalités de rémunération des cadres dirigeants des établissements régionaux et du siège …. (31/12/2010) Article 18 : Organisation d’un pilotage de la recherche et contractualisation avec les CHU, Universités, EPST. Article 20 : Regroupement des unités d’ingénierie tissulaire et cellulaire Article 21 : Etat des lieux EFS et ES dans le domaine des activités accessoires de l’EFS, organisation rationnelle des activités en matière de maillage du territoire (pilote DGOS). Article 22 : Etude des coûts de revient des actes des centres de santé et des écarts entre établissements régionaux, revue de prise en charge avec la CNAMTS

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Article 32 : Etude des règles permettant aux personnels hospitaliers d’être mis à disposition ou en détachement auprès de l'EFS Article 34 : Plan d'action relatif à l'immobilier. Définition des principes par lesquels les ES demandent le départ des sites EFS ou mettent en place le passage d’une occupation à titre gratuit à une occupation à titre onéreux

B. Modalités de travail du groupe "activité, qualité et organisation territoriale "

Le groupe comprenait des représentants de la DGOS, de l'EFS, de la DGS, de la Haute Autorité de Santé, de l'Agence de Biomédecine, de la conférence des coordonnateurs régionaux d'hémovigilance, des directeurs généraux des Agences Régionales de Santé, de la Caisse nationale d'Assurance Maladie des travailleurs salariés, de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, de la conférence des présidents de commission médicale d'établissement de centre hospitalier, de la conférence des présidents de commission médicale d'établissement de centre hospitalier universitaire, de la conférence des directeurs de centre hospitalier, de la conférence des directeurs de centre hospitalier universitaire, de la Fédération Hospitalière de France, de la Fédération des Etablissements Hospitaliers et d'Aide à la Personne privés non lucratifs, de la Fédération de l'Hospitalisation Privée. La liste des participants est en annexe II Il était copiloté EFS-DGOS. Le groupe 2 a concentré sa réflexion autour de trois thématiques principales : 1. Démarche qualité en lien avec les bonnes pratiques de transfusion 2. Immuno-hématologie receveur, distribution/délivrance, conseil transfusionnel 3. Histocompatibilité Le point concernant les centres de soins a été renvoyé à une rencontre EFS / CNAMTS car le problème porte notamment sur la rémunération des saignées. Enfin, le groupe 2 a souhaité inclure dans son périmètre d'investigation le système d'information car ce point est extrêmement lié à la qualité des pratiques. Le groupe s'est réuni à 6 reprises en formation plénière :

- 29 avril 2010 - 31 mai 2010 - 8 juillet 2010 - 22 septembre 2010 - 16 novembre 2010 - 15 décembre 2010

Des sous-groupes de travails se sont également mis en place. L'objectif majeur affiché était de proposer des préconisations opérationnelles dans une stratégie "gagnant-gagnant" en plaçant au centre des discussions la prise en charge efficiente des patients devant avoir recours à ces différentes activités.

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II Travaux et préconisations

A La répartition des dépôts de délivrance1

1. Définitions et catégories de dépôts Distribution : fourniture de produits sanguins labiles (PSL) par un établissement de transfusion sanguine (ETS) à d’autres établissements de transfusion sanguine, aux établissements de santé (ES) gérant des dépôts de sang et aux fabricants de produits de santé dérivés du sang humain ou de ses composants. Délivrance : mise à disposition des produits sanguins labiles sur prescription médicale en vue de leur administration à un patient déterminé. Dépôt de délivrance (DD) : dépôt qui conserve des PSL distribués par l’ETS référent et les délivre pour un patient hospitalisé dans l’ES. Dépôt d’urgence : dépôt qui conserve seulement des concentrés de globules rouges de groupe O et des plasmas de groupe AB distribués par l’ETS référent et les délivre en urgence vitale pour un patient hospitalisé dans l’ES. Dépôt relais : dépôt qui conserve des PSL délivrés par l’ETS référent en vue de les transférer à un patient hospitalisé dans l’ES. Un dépôt de délivrance peut exercer les activités d’un dépôt d’urgence, ainsi que celles d’un dépôt relais, sans demander d’autorisation supplémentaire à l’ARS.

2. Implantation des lieux de délivrance Un état des lieux des sites EFS et dépôts de délivrance a été réalisé. Le constat unanime des membres du groupe de travail est que l'organisation actuelle fonctionne bien même s'il existe des points de crispations sur certains sites. Il n'est pas apparu pertinent au groupe de travail de se pencher sur les organisations locales. En revanche, il revient aux ARS de préciser la nature de ces difficultés : disponibilités des produits, organisation médicale, organisation administrativo-financière… Cet état des lieux est présenté en annexe III. Un premier tableau recense les sites EFS et dépôts de délivrance par département. Deux ratios ont été calculés : le nombre de sites EFS et dépôts de délivrance par million d'habitants et sur la densité d'habitants selon les données INSEE 2009. Un deuxième tableau liste les dépôts de délivrance en indiquant le nombre de produits délivrés. Puis deux ratios sont calculés selon le nombre de lits en MCO et selon le nombre de journées également MCO (données SAE 2009) Toutes ces données font apparaître une grande hétérogénéité. Ces éléments viendront apporter un éclairage en région pour la préparation des schémas régionaux d'organisation des soins (SROS) et des schémas d'organisation de la transfusion sanguine (SOTS). Le groupe propose que cet état des lieux soit mis à jour annuellement au sein des ARS. Les différentes recommandations proposées se fondent sur :

- La sécurité liée à la disponibilité sur un même lieu du groupe sanguin, des recherches d’agglutinines irrégulières, du dossier transfusionnel et des échantillons sanguins du patient permettant le cas échéant de réaliser les épreuves de comptabilisation des PSL au laboratoire.

- La limitation des lieux de délivrance répond à plusieurs impératifs : o La masse critique de PSL délivrés par site qui doit être suffisamment

importante pour maintenir une compétence et une sécurité médicale adéquate.

o La nécessité de correspondre à la répartition territoriale des établissements de santé transfuseurs qui seuls peuvent administrer une thérapeutique dont le besoin pourrait en première analyse apparaître ubiquitaire

1 Il ne sera question que des dépôts de délivrance, et non des dépôts d’urgence ou des dépôts relais.

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o La prévention du risque de dispersion du stock de PSL au sein de dépôts et de son impact sur la diversité et le nombre des phénotypes des CGR.

o La multiplicité des lieux de délivrance sur des lieux proches conduit à la multiplication des systèmes d’immuno-hématologie et de garde de délivrance coûteux et inutiles au plan de la bonne gestion des ressources de santé et de l’organisation des soins

Le respect de la réglementation pour les dépôts de délivrance (Articles R. 1221-17 à R. 1221-21 du CSP, arrêté du 30 octobre 2007 relatif aux conditions d'autorisations des dépôts de sang, arrêté du 30 octobre 2007 fixant la liste des matériels des dépôts de sang, arrêté du 3 décembre 2007 modifié relatif aux qualifications de certains personnels des dépôts de sang), notamment :

o Délivrer au minimum 500 PSL par an o Disposer d’une organisation et de moyens lui permettant d’exercer ses

activités selon des modalités assurant l’approvisionnement en produits sanguins labiles, la sécurité de ces produits et leur traçabilité

o Disposer d’un médecin ou d’un pharmacien justifiant de qualifications spécifiques

o Disposer de moyens de réception des examens d’immuno-hématologie respectant la réglementation en vigueur (informatisation)

o Disposer d’un système informatisé permettant d’assurer la gestion et la traçabilité des produits sanguins labiles et répondant aux exigences résultant des principes de bonnes pratiques transfusionnelles répondre à des besoins identifiés dans les schémas régionaux d’organisation des soins

o Figurer dans le projet médical de l’établissement et dans son contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens.

Le groupe recommande de :

1. Regrouper sur les lieux de délivrance des PSL, les activités d’immuno-hématologie transfusionnelle et de délivrance des PSL.

2. Fonder la répartition des lieux de délivrance sur les schémas régionaux d’organisation des soins en prenant en compte le découpage en territoire de santé Les implantations de dépôt se fondent sur la nature et la quantité des activités de soins qui sont exercées dans l'établissement et sur leur dépendance d’un site transfusionnel Les ARS, avec l’appui des coordonnateurs régionaux d’hémovigilance (CRH), s’assurent du respect de l’arrêté du 30/10/2007 prévoyant, pour les DD, sauf dérogation, un flux minimal de 500 poches annuelles. Les ARS, avec l’appui des coordonnateurs régionaux d’hémovigilance (CRH), veillent à l’absence de doublons maintenant sur des lieux proches des structures de délivrance opérationnelles fonctionnant 24h/24h 365 jours par an dans le respect des impératifs d’urgence et de sécurité de prise en charge des patients. Les ARS, avec l’appui des coordonnateurs régionaux d’hémovigilance (CRH), réalisent une mise à jour annuelle de l'état de lieux, et s’assurent de son adéquation avec l’évolution du SROS.

Par ailleurs, la législation actuelle relative aux dépôts de sang ne permet pas de mutualisation de la délivrance par un GCS de moyens. Ce dernier n’est pas autorisé en application de l’article L.1221-10 du CSP à conserver des PSL. Seul un établissement de santé peut délivrer des PSL et seulement pour lui-même. Cette impossibilité juridique qu’un GCS délivre des PSL pour les établissements de santé membres ne pourra être levée que par une modification du dispositif législatif relatif aux dépôts de sang (articles L 1221-10-2 à L 1223-3)

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3. Permettre au GCS de moyens de pouvoir délivrer des PSL aux établissements membres. Cette modification législative pourra être apportée lors d'un prochain vecteur législatif, complétée par des dispositions réglementaires venant encadrer spécifiquement les conditions de délivrance des PSL au sein d’un GCS de moyen.

Enfin, il conviendra d’analyser l’impact de l’ordonnance portant réforme de la biologie médicale du 15 janvier 2010 sur ces relations entre l'EFS et les établissements en termes d'offre et organisation territoriale. Concernant l’implantation des laboratoires EFS, les règles concernant la territorialité vont poser problèmes. Pour les établissements de santé, le dispositif de transmission limité à 15% et l'impossibilité de remises sont de nature à remettre en cause l'équilibre actuel fragile de répartition des activités d'immuno-hématologie receveur et donc de délivrance.

3. Utiliser les schémas régionaux d’organisation des soins programme régional de santé (SROS PRS) et les SOTS

L'élaboration des SOTS pour 2012 (initialement prévue en 2011) va succéder à celle des SROS prévue pour fin 2011. Il serait utile que l'organisation de la délivrance soit éclairée au regard des activités de soins nécessitant des produits sanguins labiles. Aussi, cette réflexion pourrait être engagée dans le SROS en associant l'EFS, les CRH et les professionnels. Les conclusions de ces travaux dans le SROS permettraient d’alimenter les travaux du SOTS. Dans la prolongation de cette recommandation, la DGOS propose de modifier le guide méthodologique pour la préparation des futurs SROS PRS envoyé aux ARS pour inclure cette thématique.

4. Engager la réflexion préparatoire au SOTS dès le SROS

B Coût d’un dépôt de délivrance L’état des lieux de l’activité de délivrance met en évidence une grande hétérogénéité tant en terme d’implantation géographique que d’organisation. Une étude comparative des coûts des dépôts de sang effectuée par questionnaire auprès des CHU et des CH principalement concernés, confirme la grande diversité des situations d’organisation et donc de coûts. Cette macro analyse par questionnaire (annexe IV), bien que portant sur tous les dépôts de sang et pas exclusivement les dépôts de délivrance, met en évidence des tendances significatives :

- l’existence ou non d’une proximité entre l’activité de délivrance et les services prescripteurs influe sensiblement sur le coût de revient d’un dépôt ; les transports constituent un élément substantiel, leur poids relatif dans ce coût est directement corrélé aux modalités négociées avec le transporteur, aux conditions (urgence, nuit…), à la complexité des circuits, la maintenance et l’amortissement des véhicules ;

- le choix d’organisations autonomes ou d’activités mutualisées a une incidence directe sur les charges de personnel médical ou non médical (hémobiologistes, techniciens, chauffeurs…) et constitue l’autre élément explicatif de la variance des coûts ;

- Pour approcher un coût réel de l’approvisionnement en sang il convient de rapprocher ces éléments constitutifs de coût, variables d’un établissement à l’autre ;

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- l’étude détaillée d’estimation du coût théorique d’un dépôt de délivrance réalisée par le CRH de la Région Languedoc/Roussillon confirme les économies d’échelle potentiellement importantes en raison d’effets de seuil.

Ces constats conduisent le groupe à faire les préconisations suivantes :

5. Rapprocher les activités de délivrance EFS/ES pour renforcer la sécurité (limiter les délais d’approvisionnement des services prescripteurs) améliorer l’épargne en produits sanguins et limiter les coûts de transport ;

6. Encourager les mutualisations pour limiter les coûts de personnels et favoriser les regroupements pour obtenir des effets de seuil ;

7. Etudier, harmoniser et rendre cohérent les tarifs et les coûts des différentes prestations (délivrance, distribution, reprise…). Mise en place d'un groupe de travail ad hoc.

C Démarche qualité et bonnes pratiques Un sous-groupe a piloté cette thématique et la restitution a été validée en réunion plénière. L'objectif était de dresser un état des lieux et des pistes d’amélioration concernant :

- la qualité IH (volumes de prescription, formation …) - le reporting (indicateurs homogènes et consensuels) - les interfaces ES-EFS (proposer le cadre d’un référentiel) - les échanges d’informations des ETS vers les ES (produits, procédures, modifications

d’organisation, actualités, etc.) - le traitement des effets indésirables et incidents graves (bilan en lien avec le groupe

Analyse des Causes Racines de la commission nationale d'hémovigilance. En quelque sorte, le système est efficace mais peu rationalisé. Il dispose de remarquables compétences et de toutes les instances utiles, mais duplique beaucoup, communique peu, et reste dans une logique d’organisation assez balkanisée, au mieux régionale. Ces pistes ont abouti à proposer des actions autour de la qualité des pratiques et des échanges entre ETS et ES.

1. S’assurer de la pertinence des prescriptions d’analyse en IH Une enquête réalisée à la demande de l’UNCAM et portant sur l’année 2007 a montré l’existence d’un nombre d’analyses d'immuno-hématologie sans doute excessif par rapport aux besoins nécessaires pour assurer la sécurité transfusionnelle des patients transfusés et le suivi immuno-hématologique des femmes enceintes. On dénombre ainsi 28 millions d’actes d'immuno-hématologie par an pour moins de 500 000 personnes transfusées et 800 000 femmes enceintes. Le besoin maximal en groupe sanguin ABO-RH1, en première approche, pourrait être estimé à 2,6 millions. Il faut néanmoins rappeler que le besoin réel en analyse d'immuno-hématologie, s’il est simple à estimer pour les femmes enceintes est beaucoup plus complexe pour les patients. Pour des raisons de sécurité, le groupage et la RAI sont prescrits dans certaines situations chirurgicales même si les patients sont finalement peu souvent transfusés. Il est donc difficile d’estimer la volumétrie cible des analyses d'immuno-hématologie. Pour autant ces chiffres mettent en lumière une potentielle surconsommation d’analyses d'immuno-hématologie. Le tableau présenté en annexe III concernant l'activité de délivrance des dépôts de délivrance démontre également une importante hétérogénéité. Le sous groupe qualité s’est penché sur les raisons de cette surprescription afin de dégager des pistes de réflexion.

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• Des indicateurs de qualité seraient à développer : Un état des lieux du volume de prescription d'immuno-hématologie par groupe homogène de séjours permettrait une analyse plus fine des causes de la surprescription. La HAS a donc saisi la CNAMTS pour obtenir les données ventilées par pathologies, mais cette information n’existe pas à ce jour dans la base de données de la CNAMTS ni dans E-PMSI. Le groupe préconise de :

8. Demander que la précision de la pathologie soit apportée sur la prescription, ce qui permettrait de la tracer (sur la fiche médicale accompagnant la prescription). Si cette voie devait être suivie, il convient de veiller à bien harmoniser la compatibilité recueil-extraction informatique.

Cette recommandation reprend l'obligation faite par l'Ordonnance de biologie qui demande que la prescription d'examens de biologie soit accompagnée de renseignements cliniques. Il faut cependant normaliser et transmettre cette information. L'immuno-hématologie pourrait être un des premiers champs visant cette mise en œuvre.

• Une harmonisation et communication sur les bonnes pratiques seraient à promouvoir: Une mauvaise interprétation de l’arrêté du 26 avril 2002 conduit à une prescription excessive quant à la nécessité d’une carte de groupe avec deux groupes réalisés par le même laboratoire pour transfuser (interprétation fausse, sans doute renforcée par du discours oral puis par des écritures internes qui ont pérennisé la croyance, également aidé par un modèle économique des laboratoires forcément favorable à cette interprétation excessive) Les nouvelles directives biologiques en préparation ne résolvent pas le problème complètement.

• Une interprétation trop rigide des textes sur le délai de validité de la RAI : La durée de validité admise communément de 3 jours, alors qu’il ne s’agissait que d’une situation particulière en cas de risque allo-immun et que la règle de base est et reste de 3 semaines. La décision de 2006 de l’AFSSAPS a corrigé l’interprétation excessive, mais les pratiques n’ont pas changé Il est nécessaire d'expliquer, de communiquer (peut-être de reformuler), les nouveaux textes vont bien dans le bon sens mais ne suffiront pas à combattre des croyances déjà fortement ancrées.

9. Redéfinir le document qui doit remplacer la carte de groupe (décrets d'application de l'ordonnance de biologie) et envisager une communication de réajustement nécessaire à tous les professionnels

10. Proposer un axe national en Développement Personnel Continu (DPC) sur la prescription d'analyses d'immuno-hématologie

2. Le partage de l’information entre l’EFS et les ES

a. Mieux cerner les documents à échanger entre EFS et ES Aujourd’hui, hors une fiche de délivrance nominative nationale, il n'existe pas de document stabilisé, normé permettant les échanges entre ES et EFS, que ce soit pour les prescriptions d'immuno-hématologie ou de PSL ni pour les résultats des actes d’immuno-hématologie. Il faudrait un groupe national des parties prenantes piloté au niveau national pour établir ce port folio de documents à échanger

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b. S’informer mutuellement des nouveautés entre EFS et ES Les circuits d’information réciproques existent formellement mais les cibles utilisatrices ne sont pas systématiquement atteintes. La création d'un Lien Extranet (mail) ou un modèle équivalent où pourraient transiter les informations dont l’EFS juge utile la diffusion à l’intention de tous les correspondants …à charge pour eux de répercuter aux cibles finales (informations produits, veille sanitaire, besoins transfusionnels).

11. Développer des temps d’échanges au niveau des représentants nationaux, et développer le modèle conférence de consensus afin de définir les modalités d'échanges d'informations que ce soit en local, en national.

3. Le traitement des effets indésirables graves Depuis 2002, l’AFSSAPS met à disposition des hémovigilants (EFS et ES) et des coordonnateurs régionaux d’hémovigilance, via un accès sécurisé (identification par carte professionnel de santé) une base de données nationale d’incidents transfusionnels, e-FIT. Dans cette base sont déclarés, en temps réel (ce qui permet l’information simultanée de l’ensemble du réseau), et sur un document normé, l’ensemble des Effets Indésirables survenus chez les Receveurs de produits sanguins (Fiche EIR), toutes gravités et imputabilités confondues ainsi que les effets indésirables graves survenus chez les donneurs de sang, et les incidents graves de la chaîne transfusionnelle. La base de données e-FIT permet également à l’ensemble des correspondants du réseau d’accéder à un système documentaire consacré à l’hémovigilance et à la sécurité transfusionnelle (fiches techniques, réglementation, procédures d’exploration…). L'unité d’hémovigilance de l’AFSSAPS recueille, analyse et exploite au fil de l'eau les données des fiches de déclaration ainsi que des bases de données. Pour appuyer son expertise, l'AFSSAPS fait appel aux compétences de groupes de travail thématiques rattachés à la Commission nationale d'hémovigilance (CNH), et en particulier du groupe ACR (analyse des causes racines). Ce groupe, créé en mars 2008, comprend des prescripteurs, qualiticiens, responsables de dépôts de sang, responsables de laboratoires, experts de la transfusion (issus de l'EFS ou des ES), experts de l'AFSSAPS, de la DGOS et de la DGS. Parmi ses missions figurent celles d’analyser les déclarations recueillies et d’en extraire des propositions d’amélioration de prise en charge, des propositions d’études ciblées (erreurs ABO) et des recommandations qui seront soumises à la CNH. L'AFSSAPS et les membres du groupe ACR ont ainsi élaboré une grille d'analyse approfondie des incidents graves de la chaîne transfusionnelle (grille ACR) ainsi qu'un guide de formation à l'ACR. Ces documents sont accessibles sur le site de l’AFSSAPS et sur e-FIT, et déployés auprès de l’ensemble du réseau par les CRH ; en cas de survenue d’un IG au sein de leur établissement, les hémovigilants peuvent en effectuer l’analyse avec les personnels impliqués, l’expertise et le soutien de leur CRH et/ou du gestionnaire de risques de leur établissement. Le besoin d'élaborer cette grille et sa diffusion auprès des déclarants avait pour objectif principal d'améliorer la qualité des déclarations et d'aider à résoudre les difficultés d'interprétation dues au manque d’homogénéité rédactionnelle des signalements (limite du système mis en place en 2007). Un autre objectif est de sensibiliser les personnels soignants, médico-techniques et administratifs à la culture positive de l’erreur. Dans ce cadre, l’implication des organisations qualité-gestion des risques des établissements et surtout de la CME est un élément clé de sécurité transfusionnelle. Le dispositif déclaratif des incidents graves de la chaîne transfusionnelle a ainsi permis de constater l'importance quantitative des déclarations liées à des problèmes d'identitovigilance, déclarations dont le champ s’étend bien au-delà de l’hémovigilance et de la sécurité transfusionnelle et entre dans celui de la sécurité des soins en général.

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La méthode d’analyse choisie privilégie de recommander plus que d’imposer de manière à favoriser une culture de l’erreur positive (pas d’utilisation pour les inspections), en acceptant d’aboutir dans un premier temps à une augmentation significative du nombre de déclarations (effet de transparence), Une synthèse de l’ensemble des déclarations est effectuée annuellement dans le cadre du rapport d’activité "hémovigilance" de l’AFSSAPS, disponible sur le site de l’agence et diffusé à l’ensemble du réseau. Les nouvelles prérogatives de la CME concernant la qualité et la gestion des risques nécessitent une plus large appropriation de ces démarches, à défaut d'informations larges voire de formation.

12. Demander à la commission nationale d'hémovigilance d'élaborer des outils permettant aux CME de s'investir sur le champ de l'hémovigilance et de la sécurité transfusionnelle.

D Systèmes d’informations (SI) et échanges entre EFS et établissements de santé Les échanges d'information entre l'EFS et les établissements peuvent être regroupés en 4 grands types :

- Immuno-hématologie : prescription, intégration des données, - PSL : prescription, distribution, délivrance, retour de la traçabilité - Dossier transfusionnel et dossier patient - Facturation.

A ce jour, il existe une grande hétérogénéité entre régions dans ce domaine. Si certaines régions comme Auvergne (EDITAL) ou Franche-Comté (EMOSIST) ont mis en place un réseau régional informatisé sécurisé reliant sites EFS et ES, d’autres n’échangent que des documents papier. Dans ce périmètre, il est nécessaire d'inclure l'ensemble des transfusions réalisées, qu'elles le soient dans un établissement ayant un dépôt ou pas. Les échanges d'information de facturation sont moins "stratégiques" et ceux concernant les PSL sont normés, le champ concernant l'immuno-hématologie n'est pas vierge mais ne donne pas satisfaction aux partenaires. Il est nécessaire de repenser complètement les échanges d’analyses d'immuno-hématologie entre l’EFS et les ES. Bien qu’aucune réunion spécifiquement SI n’ait jusqu’à présent été tenue, les besoins et difficultés de l’échange d’informations entre ES et EFS ont été au centre de plusieurs thèmes abordés :

- IHR et délivrance : o Le système ERA et les transmissions des données d’IHR o Connexion identification-identifiant et la place de l’Identifiant national de Santé

pour la sécurité de la transfusion o Gestion des dépôts de PSL

- Qualité et bonne utilisation des PSL : analyse de la consommation de PSL par pathologie ou par GHS

- IHR et surconsommation d’analyse : analyse des demandes d’examens d’IHR Ces différentes thématiques ont fait clairement apparaître que les besoins étaient loin d’être satisfaits et qu’une formulation claire des attentes de chacun et des points critiques à aborder pour l’harmonisation des échanges informatiques rendait nécessaire la mise en place d’un groupe de travail SI et échanges ETS/ES, dont le livrable serait un cahier des charges exprimant les besoins des différents acteurs. Tout en sachant que l’EFS de son côté comme cela est précisé dans le COP s’engage dans une démarche de système d’information unique sur l’ensemble du territoire.

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Le groupe est persuadé de la nécessité impérieuse de créer rapidement ce groupe de travail. L'objectif est d'obtenir d’un cahier des charges répondant aux souhaits des ES, de l’EFS et de leurs tutelles en matière d’échange informatique après une mise à plat des processus et une expression des besoins de chacun des intervenants. Les points critiques concernés devraient notamment être regroupés en :

- Processus d’identification et identifiant des patients en prenant en compte la nécessité et les délais d’introduction de l’Identifiant National de Santé en liaison avec l’ASIP

- Informatisation des demandes d’examens pré-transfusionnels (y compris le transfert de résultats des laboratoires vers le lieu de délivrance des PSL) et des prescriptions de PSL

- Suivi des demandes - Délivrance et traçabilité des PSL - Gestion des dépôts et de leurs stocks - Echange de données médicales permettant d’analyser par situation pathologique et

thérapeutique les consommations en PSL. L’accès au PMSI et l’intégration des consommations transfusionnelles dans les GHS pourraient être des éléments de réflexion.

- Echange de données administratives Le périmètre, les participants et les objectifs en termes de délais et de livrables de ce groupe devront être précisés. Idéalement le pilotage de ce groupe de travail devrait revenir à l'ASIP.

13. Mettre en place début 2011 un groupe de travail échanges d'informations entre l'EFS et les établissements de santé

E Histocompatibilité

1. Etat des lieux et constat La Concertation, organisée sous l’égide de l’Agence de la biomédecine, avec la participation du Pr Jean-François Eliaou, président de la Société Francophone d’Histocompatibilité et d’Immunogénétique, a permis de dresser un état des lieux détaillé des activités des laboratoires d’histocompatibilité, appartenant soit à l’Etablissement Français du Sang (EFS), soit à des Etablissements de Soins (ES) Cet état des lieux est présenté en annexe V. Une cartographie régionale des laboratoires HLA et des tableaux récapitulatifs précis de leurs activités ont été réalisés. Les laboratoires d’histocompatibilité sont équi-répartis sur l’ensemble du territoire national. Toutes les régions, sans exception, disposent d’un laboratoire HLA, sur lequel s’appuient au quotidien les services de greffe d’organes, de tissus et/ou de cellules des établissements de soins hospitaliers. L’activité HLA est équitablement répartie entre les EFS et les ES. Au total, 34 laboratoires HLA sont implantés à proximité immédiate d’un établissement de soin : 17 laboratoires EFS et 17 laboratoires ES [dont 4 à Paris, rattachés à l’AP-HP et 1 à Clamart, en région parisienne, rattaché au Centre de Transfusion Sanguine des Armées (CTSA)] ont été recensés. On note l’existence de 2 laboratoires hors métropole, localisés outre-mer : Ile de la Réunion (CHR de Saint-Denis) et Martinique (CHU de Fort de France). On constate donc un maillage territorial équilibré entre les laboratoires HLA ES et EFS, qui fonctionnent et constituent le réseau opérationnel sur lequel s’appuient non seulement les établissements de soins, mais aussi l’Agence de la biomédecine pour remplir ses missions essentielles : celles de faciliter l’accès à la greffe d’organes, de tissus et de cellules souches hématopoïétiques des patients en France.

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L’activité de transplantation pèse pour plus de 95 % dans l’activité de ces laboratoires qui exercent un rôle d’expertise et de conseil auprès des cliniciens. Elle se répartit en :

- greffe d’organes, - greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH), - typages des donneurs de CSH, qu’ils soient intrafamiliaux ou non apparentés.

Il existe dans chaque centre de transplantation, un laboratoire HLA de proximité qui est soit EFS, soit ES. Il n’existe pas de redondance (plusieurs laboratoires sur un même site) à l’exception de Bordeaux, où travaillent en parallèle un laboratoire hospitalier, qui gère depuis 2004 l’activité liée aux greffes d’organes, et un laboratoire EFS qui, lui, gère depuis 1986 l’activité liée aux greffes de CSH et l’activité d’inscription et de gestion des DVMO et des unités de sang placentaire. Il n’y a pas de laboratoire HLA en dehors des centres greffeurs. Tous gèrent de façon supplémentaire les dossiers de patients dans le cadre "HLA et maladies". Les laboratoires HLA EFS développent eux par ailleurs une activité transfusionnelle (transfusions plaquettes, prévention TRALI…). Il existe un savoir-faire et une réactivité importante des personnels au sein de chacun des laboratoires HLA. Leur expertise est mise au quotidien à la disposition des médecins greffeurs. Néanmoins, compte tenu de l’accroissement de l’activité, liée à la greffe de CSH en particulier (augmentation annuelle d’au moins 10.000 nouveaux donneurs volontaires de moelle osseuse en France et de plusieurs centaines de milliers de donneurs dans le monde, et de l’augmentation de plusieurs milliers d’unités de sang placentaire stockées dans les banques nationales de sang placentaire), la plupart des laboratoires d’histocompatibilité travaillent à flux tendu et à moyens constants, ce qui n’est pas sans créer de difficultés pour l’atteinte de leurs objectifs. Il apparaît indéniable que l’activité de la plupart des laboratoires d’histocompatibilité (HLA) demeure à la fois méconnue et sous-estimée.

2. Recommandations

Il semble important de ne pas générer de doublons par la création de nouvelles structures, ni dans les ES ni dans les EFS, et surtout de maintenir le maillage existant en l’état, sans redistribution des activités des uns aux autres, car il n’y a aucune évidence qu’une telle redistribution entre ES et EFS optimiserait le système. Afin de travailler de façon efficace et adaptée, pour le bénéfice direct de toutes les entités concernées et par delà, de tous les patients, le groupe préconise donc de :

14. maintenir les laboratoires HLA là où ils existent, 15. coopérer localement, afin que les examens requis puissent être réalisés

dans les laboratoires HLA de proximité, qu’ils soient EFS ou ES, afin de servir au mieux les patients,

16. poursuivre les efforts d’amélioration continue de la qualité des laboratoires HLA par le maintien de leurs accréditations EFI, WMDA et leur engagement dans l’accréditation COFRAC,

17. mettre en œuvre au sein de chacun des laboratoires HLA les solutions technologiques les plus adaptées en fonction de l’état de l’art, pour répondre aux recommandations fixées par l’Agence de la biomédecine en termes de qualité et de délai de réalisation des examens,

18. évoluer vers une harmonisation nationale de la valorisation des prestations HLA, les bases de convergence pouvant être celle des propositions préconisées par les ES (groupe de Montpellier)

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19. reconnaitre et valoriser l’activité liée à la gestion des donneurs de moelle osseuse et/ou receveurs de cellules souches hématopoïétiques (inscription, recherche, organisation du prélèvement…).

E Centres de soins : L’EFS exerce une activité dans certains domaines de dispensation de soins, il gère à cet effet 88 sites qui réalisent des saignées (activité exclusive pour 55 d’entre eux), des transfusions ambulatoires, des actes d’aphérèse. Lors de l'élaboration des SROS et des SOTS, l'ARS devra veiller à s'assurer d'un maillage territorial assurant la couverture des besoins, en évitant les doublons. Ces activités seront

1. Les prélèvements par saignées : L’EFS souhaite poursuivre cette activité qui contribue à augmenter le nombre de dons de sang pour les patients éligibles aux dons/saignées (de 20 à 30% des patients) ce qui permet l’obtention de PSL et exonère de la facturation de l’acte de la saignée. Néanmoins, l’EFS souhaite une revalorisation de cet acte dont la facturation au sein de l’EFS est inférieure à son prix de revient. Le président de l'EFS a adressé un courrier au président de l'UNCAM dans ce sens. Si la volonté de l’état était de favoriser la réalisation de ces actes dans les centres de soins de l’EFS, en permettant leur équilibre financier, les modalités médicales de cette prise en charge devraient être définies par une convention entre ES et EFS.

2. Les transfusions ambulatoires : L’EFS n’est pas demandeur de poursuivre ou de développer cette activité qui trouve plus naturellement sa place dans un cadre hospitalier. Néanmoins des organisations s’étant mises en place et concernant plusieurs milliers d’actes, l’EFS peut afin de ne pas interrompre la continuité des soins poursuivre cette activité sous réserve de la résolution de deux problèmes :

- Le problème de la tarification, la facturation étant inférieure au coût calculé. - Le problème médical, la prise en charge transfusionnelle ne devant se faire que selon

un programme thérapeutique défini par un médecin prescripteur hospitalier. En annexe VI, sont présentés quelques coûts de transfusion en CHU. Les modalités des conditions spécifiques à la réalisation de ces actes devraient être incluses dans une convention régissant du centre de santé de l’EFS avec l’établissement de santé.

3. Les actes d’aphérèse : L’EFS réalise environ 11 000 aphérèses thérapeutiques par an soit à peu près la moitié des actes thérapeutiques de cette nature réalisés en France. Ces actes sont proches du cœur de métier de l’EFS qui réalise plus de 500.000 aphérèses par an auprès des donneurs de sang, dont environ 1/3 en dons de cellules et 2/3 en dons de plasma. Il conviendrait de définir une cartographie des centres de collecte, des unités de thérapie cellulaire, s’y rattachant et des activités thérapeutiques s’y déroulant. Ces actes relèvent essentiellement de la problématique traitée par le groupe 4 "activités accessoires".

Concernant ces centres de soins et l'activité qui s'y exerce, le groupe préconise :

20. S'assurer au sein de chaque région du maillage territorial en évitant les doublons

21. Adresser les patients pour lesquels il est prescrit des saignées au site EFS lorsque celui est proche, afin de déterminer si le patient relève d'un protocole saignée/don.

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22. Réaliser prioritairement les activités de transfusions en établissement de santé

23. Formaliser une convention entre ES et EFS approuvée par l'ARS pour la prise en charge de ces activités par un site de l’EFS.

III Conclusion Au terme de 9 mois de travail pour le groupe 2, le document de synthèse validé par l'ensemble des membres du groupe propose 23 préconisations pour certaines applicables très rapidement et très facilement, pour d'autres plus complexes nécessitant la mise un place de groupes de travail plus techniques. Ce travail en commun a permis aux différents professionnels impliqués dans les relations entre EFS et ES, de mieux se connaître, de confronter leurs idées et finalement s'accorder pour garantir au patient une prise en charge en toute sécurité et de façon efficiente. Sans entrer dans les particularismes, cet accord au niveau national est un signal fort pour les régions dans lesquelles sa déclinaison locale devra se mettre en œuvre. Si une dernière préconisation est à envisager, c'est d'organiser une réunion annuelle afin de faire un bilan et de proposer un programme de travail (si besoin) concernant les relations EFS et établissements de santé.

IV Annexes

Annexe I : contrat d'objectifs et de performance de l'EFS

Annexe II : liste des participants au groupe de travail 2

Annexe III: état des lieux

Nombre de sites EFS et dépôts de délivrance par département

Activité des dépôts de délivrance

Annexe IV: coût d'un dépôt

Annexe V: histocompatibilité

Annexe VI : coût d'une transfusion en CHU

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Contrat d’objectifs et de performance entre l’Etat et l’Etablissement français du sang pour la période

2010-2013.

L’Etat, représenté par les ministres chargés de la santé, de la sécurité sociale et du budget, Et l’Etablissement français du sang, représenté par son président, Vu les décisions prises par le comité de suivi de la révision générale des politiques publiques, Après consultation du comité central d’entreprise de l’Efs, dans sa séance du 18 juin 2010. Vu, conformément à l’article R 1222-6-4 du Code de santé publique, la délibération du conseil d’administration de l’Efs du 28 mai 2010. Conviennent de la conclusion du présent contrat d’objectifs et de performance pour la période quadriennale 2010-2013 Le présent contrat d’objectifs et performance est établi sur la base du diagnostic et des principales recommandations formulés par la mission RGPP lors de l’audit qui s’est déroulé au cours des mois de juin à septembre 2009. Le diagnostic partagé par l’Etat et l’Efs relève les principaux atouts suivants : • la capacité démontrée de faire face à la reprise de la demande de produits sanguins labiles

(PSL) depuis 2004 et à la forte demande de plasma à fractionner ;

• des résultats satisfaisants en matière de sécurité sanitaire et la confiance retrouvée des prescripteurs ;

• un savoir-faire et un professionnalisme du personnel reconnus et salués, conférant à l’établissement une réelle capacité d’expertise ;

• le dynamisme de l’établissement qui a su investir ses compétences sur de nouvelles activités (ingénierie tissulaire et cellulaire) ;

• une démarche de gestion, caractérisée notamment par une organisation autour de 17 établissements régionaux issue de fortes réorganisations, par un modèle économique où les ressources de l’établissement proviennent du seul produit de ses activités, par une situation financière maîtrisée depuis sa création, et dotée d’une comptabilité analytique précise.

Ainsi que les principales limites de l’établissement : • une faible analyse et prospective du niveau de la demande de produits adressée à

l’établissement, une politique de promotion du don à moderniser pour fidéliser davantage les donneurs, une incertitude sur l’importance à venir des activités annexes ;

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• un pilotage de la politique de sécurité sanitaire à mieux organiser et dont les résultats doivent être plus lisibles ;

• une organisation interne trop peu unifiée et caractérisée par des écarts trop importants de production et d’efficience entre établissements régionaux, des coûts qui paraissent supérieurs à ceux des pays européens comparables tenant compte des caractéristiques du don, et qui doivent prendre en compte la charge des contentieux transfusionnels antérieurs à la création de l’Efs ;

• une politique de recherche insuffisamment focalisée sur le mandat de l’établissement, non systématiquement labellisée, faiblement coordonnée avec les autres acteurs (Ints, Universités, Epst) ;

• des difficultés à absorber, sur la période du contrat, le financement des investissements liés au cycle économique de renouvellement.

Ce diagnostic a conduit la mission RGPP à formuler les principales recommandations suivantes qui ont servi de support à la rédaction du contrat entre l’Etat et l’Efs : • garantir l’autosuffisance nationale en privilégiant la refonte de la politique de promotion du

don par la fidélisation des donneurs ;

• conforter le haut niveau de sécurité sanitaire ;

• améliorer les processus industriels, diffuser les bonnes pratiques et modifier les organisations pour tendre vers plus de convergence des performances entre les établissements régionaux et gagner au global en efficience ;

• modifier le modèle managérial avec la mise en œuvre d’un pilotage centralisé afin de finaliser l’établissement unique ;

• transformer le modèle économique avec la recherche d’une efficience de gestion accrue dans un environnement fortement contraint (contentieux transfusionnels, investissements, plan plasma) pour préserver les grands équilibres financiers de l’établissement ;

• organiser la recherche et mieux piloter les activités accessoires.

L’Etat et l’Efs s’engagent à mettre en œuvre les actions conformes à l’atteinte des objectifs fixés par la mission RGPP, en conciliant les efforts de productivité proposés avec le maintien d’une sécurisation absolue des produits et des procédures. L’établissement structurera son action autour de quatre orientations stratégiques : • la reprise de la demande de PSL et la très forte demande de plasma à fractionner nécessitent

que l’Efs redéfinisse sa politique de promotion du don et de prélèvement d’une part, son implication dans le bon usage de la prescription des produits issus du sang d’autre part, afin de répondre à l’autosuffisance nationale ;

• le maintien à un très haut niveau des exigences de sécurité sanitaire par nos concitoyens impose que l’Efs ainsi que les autres acteurs poursuivent leurs efforts dans ce domaine de manière permanente ;

• l’amélioration du modèle managérial, industriel et économique pour plus d’efficience globale et davantage de convergence des performances entre établissements régionaux pour faire face à la croissance des activités et au nécessaire renouvellement des investissements ;

• l’efficacité relative de la recherche de l’Efs et la réforme de la recherche publique en France nécessitent que l’Efs rationalise son action en lien avec les autres intervenants de la recherche, en particulier les universités, les EPST et les CHU.

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1. LES OBJECTIFS DE RESULTATS ET LES PLANS D’ACTION AS SOCIES

Article 1 L’Etat et l’Efs forment l’hypothèse que les années 2010-2013 ne devraient pas connaître un accroissement brutal de la demande de PSL et de plasma à fractionner ou en sens inverse un effondrement de cette demande, ou une forte baisse du nombre de donneurs. L’Efs réalise pour le 1er janvier 2011, en lien avec l’Etat et ses parties prenantes nationales et internationales, une étude prospective de la demande et de l’offre de PSL, de plasma à fractionner et de médicaments dérivés du sang. Il définit sur les bases de cette étude un système de veille stratégique permanent. Pour mener à bien cet objectif, il sera constitué au cours de l’année 2010, une cellule d’analyse prévisionnelle en charge de collecter et d’évaluer les données nécessaires à la prévision de consommation des PSL. Cette cellule fournira des données opérationnelles à compter de janvier 2011. L’Efs conduit chaque année une opération de benchmarking avec un pays étranger, notamment dans la perspective de sa politique d’efficience en partant de l’explicitation du coût entre les principaux produits, sous réserve de la disponibilité des données.

1.1. Assurer l’autosuffisance nationale en PSL et la progression des besoins de plasma à fractionner.

Article 2 L’Efs assure en toutes circonstances sur le territoire national la fourniture de produits sanguins labiles aux établissements de santé ; il assure en ce sens le maintien des stocks hebdomadaires de concentrés de globules rouges à un niveau cible fixé à 12 jours et en assure la régulation entre établissements régionaux. L’Efs informe le ministère de la santé et le cas échéant le ministère chargé de l’outre-mer si les stocks atteignent un niveau inférieur à 10 jours ou si, lors de circonstances exceptionnelles (pandémie, urgence sanitaire d’ampleur…) ou lors de périodes particulières, il doit être augmenté au-delà du seuil cible. Indicateurs : niveau des stocks des CGR ; volume des importations de PSL (cible = 0) ; appels nationaux au don (cible=0 sauf situation de grave crise nationale). Article 3 L’Etat représenté par les ministères chargés de la santé, de la sécurité sociale, du budget et de l’économie supervise, d’ici le 31 décembre 2010, un accord entre l’Efs et le Lfb fixant pour les années 2011-2013 le volume et les prix du plasma à fractionner que l’Efs livre au Lfb et en organisant le suivi. Cet accord tient compte d’une part de la forte demande en médicaments dérivés du sang, d’autre part des principes de sécurité sanitaire, des coûts, des investissements, des réformes que doit mener l’Efs pour assurer ces livraisons ainsi que de leur pérennité. Indicateurs : Ecart en % entre le volume des livraisons réalisées au Lfb et l’objectif contractuel ; taux de non-conformité inférieur ou égal à 2 %

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Le fort accroissement des besoins de plasma à fractionner fait l’objet d’un plan d’action institutionnel interne à l’Efs. Celui-ci vise à adapter la stratégie et les moyens de collecte, à mieux standardiser les pratiques dans les régions, à augmenter, sur la période du Cop, l’efficience des processus garantissant la sécurité sanitaire ; le niveau d’efficience et les indicateurs seront fixés avant la fin de l’année 2010 pour la période 2011-2013 en prenant en compte les résultats de l’analyse mentionnée à l’article 1 et les recommandations de la mission IGAS. Article 4 L’Efs réforme sa politique de promotion du don de sang et de don de plasma. Il poursuit sa réflexion sur le don, sa politique de notoriété sur celui-ci, soit globale, soit ciblée et son effort de recrutement de nouveaux donneurs. Il focalise ses efforts sur la fidélisation des donneurs avec un accroissement du nombre de dons par donneur et par an. La réforme de la politique de promotion du don fait l’objet d’un plan d’action institutionnel reposant sur la construction systématique d’un management de la relation donneur partagé par le réseau et piloté par une direction spécifique du siège. L’EFS s’engage dans cette perspective à construire et à suivre un « indice de satisfaction donneur ». Indicateurs : nombre de donneurs, taux de fidélisation = nombre de dons par donneur et par an. Article 5 L’Efs formalise sa relation avec la Fédération française pour le don de sang bénévole, ainsi qu’avec d’autres associations intervenant dans les domaines d’activités de l’Efs. Il incite les établissements régionaux à formaliser, le cas échéant à faire certifier, des partenariats avec les associations locales. Article 6 L’Efs s’engage, au-delà de la place qu’il tient en matière de mise à disposition de ses produits et de ses examens de laboratoire aux établissements de santé et en matière de conseil transfusionnel aux médecins prescripteurs : • dans un processus d’analyse rétrospective et prospective des pratiques transfusionnelles en lien

avec les autres acteurs (Has, Afssaps, établissements de santé, sociétés savantes) notamment en exploitation des études un jour donné

• à diffuser ces analyses aux établissements de santé

• à diffuser le nombre de prescriptions par établissement de santé et par groupes homogènes de séjour, lorsque ces données sont disponibles,

• à ce que son offre réponde aux besoins des établissements de santé. Indicateurs : taux de satisfaction des établissements de santé en matière de distribution, de délivrance, de conseil transfusionnel, d’examens d’Ihr mesuré par des enquêtes clients organisées en collaboration avec les CSTH ; enquête « un jour donné » (géolocalisation, volumes, indications). Article 7 L’Efs identifie dans sa gestion des risques les situations de crise susceptibles de mettre en péril la continuité de l’objectif d’approvisionnement en matière de PSL. Il détermine les plans adaptés à chaque type de crise. Il prend sa place dans les plans prévus par les pouvoirs publics, notamment en

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cas de pandémie. Dans tous les cas, il se donne les moyens de mettre en œuvre ces plans, notamment par des simulations en réel. Dans le cadre du renforcement de ses processus métiers, l’établissement s’engage dès 2010 à établir trois plans alternatifs qui seront définis lors de l’actualisation de la revue annuelle des risques.

1.2. Progresser en matière de sécurité sanitaire

Article 8 L’Efs définit un plan d’action institutionnel relatif à la sécurité sanitaire. Celui-ci comprend notamment d’ici le 30 juin 2010 : • la désignation d’une personne responsable unique pour les PSL et tissus/cellules et de deux

personnes responsables intérimaires, l’une pour les PSL et l’autre pour les tissus/cellules, au sens des articles L 1222-2 et L 1243-2-1 du code de la santé publique, la constitution d’une organisation pertinente autour de cette personne, tant au siège que dans ses rapports avec les établissements régionaux. La Personne responsable, directeur général délégué à la médecine, à la sécurité, à la qualité et à la recherche, aura autorité sur la direction médicale, chargée des différentes vigilances, sur la direction des affaires réglementaires et de la qualité, et sur la direction scientifique ; elle aura également autorité sur les établissements régionaux pour tous les aspects relatifs à la sécurité des donneurs et des receveurs.

• l’élaboration d’un tableau de bord unique de sécurité sanitaire, intégré aux niveaux national et régional.

Ce plan d’action institutionnel met en place une veille scientifique et technologique en matière de sécurité sanitaire portant sur l’évolution des risques transmissibles et immunologiques liés à l’usage des PSL et sur l’intérêt médico-technique que présente un nouveau procédé ou une nouvelle technologie applicable aux activités de l’Efs. L’établissement mobilise dans ce cadre sa propre recherche, notamment sur les sujets suivants : l’inactivation des agents pathogènes transmissibles dans le sang, l’automatisation des procédés de préparation, l’appréciation dans le temps de l’impact des transfusions (par exemple suivi de cohortes de transfusés chroniques). Indicateurs : nombre d’effets indésirables graves donneurs/ nombre de prélèvements ; nombre d’EIR graves imputables à la transfusion de PSL/nombre de PSL cédés ; nombre d’incidents graves du processus transfusionnel relevant de l’Efs/nombre de PSL cédés ; nombre de mises en demeure par l’Afssaps ; nombre total des écarts critiques et majeurs maintenus/nombre total d’inspections. Article 9 L’Etat donne à l’Afssaps, par modification du code de la santé publique d’ici le 31 décembre 2010, la compétence juridique pour contrôler l’ensemble des composantes de l’Efs. Article 10 L’Efs effectue l’évaluation globale et actualisée du bénéfice escompté d’une mesure de sécurité sanitaire, notamment spécifiquement française ainsi que de son coût, et la présente à l’Etat.

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1.3. Améliorer l’efficience de gestion de l’Efs dans son ensemble et faire converger les performances des établissements régionaux

La progression des activités de l’Efs nécessite que l’établissement conduise une politique d’efficience ambitieuse et ajuste, à cette fin, son modèle de production et de gouvernance.

1.3.1. Le modèle de production.

Article 11 En lien notamment avec les gains d’efficiences prévus par les différents plans d’action spécifiques (améliorations en continuité des processus industriels de collecte, qualification, préparation, IHR, renforcement du pilotage de la performance par le siège, nationalisation des achats, optimisation de la gestion des ressources humaines et de la politique immobilière…), l’Efs s’engage à poursuivre un objectif de réduction annuelle de ses coûts unitaires transfusionnels à compter de 2011 garantissant la sécurité du donneur et du receveur. Cet objectif global fixé par le comité de suivi de la révision générale des politiques publiques dans une cible de 1,5% à 2% sera poursuivi notamment par la mise en œuvre des articles 12, 27 et 35. L’Efs organise la généralisation de ce plan au travers de la déclinaison des CROPM (contrats régionaux d’objectifs, de performance et de moyens) et en assure le suivi par des indicateurs clés établis au 31 octobre 2010. L’Efs définit un plan spécifique de convergence pour la région Ile-de-France. Indicateurs : coûts unitaires transfusionnels, nombre de produits non-conformes/nombre de prélèvements (pertes in process), taux de produits périmés en stock, évolution annuelle de l’écart type pour les activités de prélèvements et pour les principaux produits, analysée par groupe de charges (consommables, personnel, services extérieurs.) Article 12 L’Efs établit d’ici le 1er octobre 2010 un plan de mutualisation des plateaux de qualification biologique du don visant à une réduction des coûts de ce processus de 15% à échéance du Cop. Indicateur : coût du processus QBD. Article 13 L’Etat (Dgos et Ars) et l’Efs établissent d’ici le 31 décembre 2010 un état des lieux du maillage suivi d’un plan d’optimisation de l’implantation des laboratoires de biologie médicale de l’Efs et des établissements de santé reposant sur une évaluation pertinente des coûts. Cette optimisation respecte l’ensemble des prescriptions de sécurité sanitaire, et notamment le lien avec la délivrance des PSL, et repose sur la coopération sanitaire entre les différents acteurs, y compris du secteur privé. Indicateur : coût du processus IHR Article 14 L’Efs, après consultation des Ars, propose au ministère de la santé pour le 31 décembre 2011 une révision des schémas d’organisation de la transfusion sanguine respectant les objectifs d’approvisionnement sûr et économe des établissements de santé.

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Article 15 L’Efs conduit dans le cadre d’un plan d’action institutionnel l’unification et le développement de son SI métier, notamment en matière de constitution d’une base unique de donneurs, de sécurité informatique et d’interfaces avec les établissements de santé. Il définit en ce sens à échéance fin de l’année 2010. • le système d’information cible dans l’ensemble de ses composantes fonctionnelles (médico-

technique, fonctions support, informatique décisionnelle, outils facilitant le travail collaboratif de tout ses personnels, échanges avec les partenaires externes) et techniques (exploitation, infrastructures informatiques, bureautiques et télécoms, ingénierie logicielle, sécurité du SI) ;

• l’organisation de la gouvernance nationale du SI : structure nationale de pilotage et professionnalisation des maîtrises d’ouvrage pour que le SI soit créateur de valeur (satisfaction des missions de l’Efs et atteinte des objectifs du Cop) ;

• organisation nationale de la fonction informatique (rattachement de l’ensemble des informaticiens à une Direction nationale des systèmes d’information unique) et plan d’action pour mettre en place cette nouvelle organisation.

Dans ce cadre le budget des SI sera unique pour l’exercice 2011 hors certaines dépenses d’entretien et de fonctionnement des infrastructures régionales, puis sera totalement national pour l’exercice de l’année 2012.

1.3.2. La gouvernance

Article 16 L’Etat modifie les dispositions du code de la santé publique organisant la gouvernance de l’Efs d’ici le 31 décembre 2010, en incluant la création d’un comité d’audit et la redéfinition de la composition et du rôle du conseil scientifique telles qu’évoquées dans le présent Cop et le cas échéant, une redéfinition de la composition du conseil d’administration Dans la perspective de la dissolution de l’Ints et de la reprise de tout ou partie de ses activités par l’Efs, l’Etat s’engage à mettre en place un comité de préfiguration dont le pilotage est assuré par le président de l’Efs avant le 31 décembre 2010. Article 17 L’Etat modifie d’ici le 31 décembre 2010 le code de la santé publique pour prévoir que le président devient président directeur général, assisté de directeurs généraux délégués, et dispose d’un mandat de 5 ans renouvelable une fois. Cette modification s’applique au mandat en cours. L’Efs réorganise son siège d’ici le 1er octobre 2010 en quatre pôles en cohérence avec les objectifs du présent Cop. Chacun des directeurs généraux délégués aura autorité sur un pôle :

• Stratégie, Evaluation et Prospective • Médecine, Sécurité, Qualité et Recherche • Production et Opérations • Ressources et Appui

L’Efs s’inscrit dans une démarche de certification nationale ISO9001, avec comme objectif d’obtenir cette certification en 2012. L’Efs redéfinit ses relations avec les établissements régionaux aux fins de tenir les objectifs du présent Cop et de réaliser une convergence dans la performance des établissements cohérente avec

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l’objectif d’opérateur unique. Le président notifie ces objectifs par des lettres de mission aux directeurs régionaux et revoit, dans ce cadre, le champ de délégation qu’il accorde à chaque directeur régional. L’établissement présente aux tutelles un dispositif de rémunération des cadres dirigeants des établissements régionaux et du siège comportant une part variable d’ici le 31 décembre 2010. Des objectifs annuels quantifiés sont fixés à ces dirigeants permettant d’objectiver le versement de cette part variable.

1.4. Mobiliser la recherche

Article 18 L’Efs définit un plan d’action institutionnel relatif à la recherche. Celui-ci a pour objet, à l’intérieur des ressources qui sont définies en partie 3, de porter, par redéploiement, l’agrégat des dépenses de recherche de 1,35% à 2% du chiffre d’affaires en 2013 ; d’organiser un pilotage de la recherche par le siège, celui-ci définissant précisément les programmes scientifiques et les moyens attribués aux établissements régionaux et autorisant a priori leur contractualisation avec les CHU, les universités, les Epst et les collectivités territoriales ; de recentrer la recherche sur 5 axes prioritaires (le don, la qualité, la gestion des crises ; les produits sanguins labiles : caractérisation et préparation ; le risque microbiologique et immunologique ; la médecine transfusionnelle ; l’ingénierie cellulaire et tissulaire et les médicaments de thérapies innovantes) ; de faire évaluer systématiquement les structures de recherche par l’Aeres. L’Etat s’engage à examiner les conditions juridiques favorables au développement des médicaments des thérapies innovantes par l’Efs. La composition du conseil scientifique intègre notamment les représentants des 4 instituts thématiques multi-organismes les plus concernés. Indicateurs : part de la recherche dans le chiffre d’affaires ; le ratio financements externes/financements Efs (fonctionnement, investissement) ; nombre d’unités labellisées/ nombre total d’unités ; nombre de publications avec un impact facteur supérieur à 3 ; nombre de brevets déposés.

1.5. Mieux définir et mieux piloter le champ des activités liées à la transfusion et des activités annexes

L’Etat réaffirme sa volonté que l’Efs soit un opérateur de santé publique de premier plan dans les domaines de ses activités liées à la transfusion et de ses activités annexes (fabrication et distribution de réactifs de laboratoire ; production de composants du sang ou de produits sanguins à usage non directement thérapeutique ; la dispensation de soins ; l’ingénierie cellulaire et tissulaire, dont le développement des banques de sang placentaire ; participation au recrutement de donneurs volontaires de moelle osseuse). Dans ce cadre, l’Efs propose pour chacune de ses activités un plan stratégique d’ici la fin de l’année 2010. Les objectifs retenus seront annexés au présent contrat. Article 19 L’Efs pilote de façon homogène et consolidée son activité de fabrication et de distribution de réactifs en veillant à la cohérence avec l’activité de sa filiale Diagast.

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Article 20 L’Efs met en œuvre une politique de regroupement de ses unités d’ingénierie tissulaire et cellulaire. Article 21 L’Etat (Dgos) réunit un groupe de travail chargé de faire l’état des lieux des relations entre l’Efs et les établissements de santé dans le domaine des activités accessoires de l’Efs et d’étudier les orientations d’une organisation plus rationnelle de ces activités en matière de maillage territorial, de mutualisation des activités et de contractualisation entre les opérateurs, d’ici le 31 décembre 2010. Article 22 L’Efs procède au calcul des coûts de revient des différents actes de ses centres de santé et à une étude détaillée des écarts entre établissements régionaux, s’ils se confirment. L’Etat procède avec la Cnamts à une revue générale de la prise en charge (niveau, neutralité entre opérateurs) de ces différents actes à échéance du 31 décembre 2010.

2. LES OUTILS D’UNE GESTION PERFORMANTE

2.1. Les ressources financières

Article 23 Dans le cadre des principes fixés à l’article 5, l’Etat et l’Efs conviennent de fixer ainsi le modèle économique de l’établissement : les tarifs et les gains d’efficience financent prioritairement le cycle économique normal y compris le renouvellement du matériel ; le financement des investissements immobiliers fait l’objet, en outre, d’un dispositif ad hoc dans le cadre du plan pluriannuel d’investissements (PPI) ; les contentieux transfusionnels, s’ils demeurent, sont totalement neutres. Indicateurs : excédent brut d’exploitation, capacité d’autofinancement. L’Efs fait certifier ses comptes par un commissaire aux comptes.

2.1.1. Les tarifs

Article 24 L’Etat s’engage à examiner chaque année les tarifs dans les conditions d’équilibre de l’établissement. Dans ce cas, la révision tarifaire portera sur les PSL et les plasmas d’aphérèse. Cette révision prendra en compte l’ensemble des paramètres : gain d’efficience, évolution du coût des facteurs, et évolution de l’indice des prix à la consommation. Article 25 L’Etat se fixe comme objectif de traiter les contentieux antérieurs à la création de l’Efs liés aux contaminations à l’hépatite C et aux autres contaminations sur le même modèle que ceux du Vih par leur transfert global et définitif à l’Oniam. Cette mesure nécessite une modification législative de l’article 67 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2009. Tant que le coût des contentieux transfusionnels demeure à la charge de l’Efs, la neutralité comptable et fiscale en est assurée pour l’établissement.

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2.1.2. Le financement des investissements

Article 26 Considérant l’ampleur des investissements à réaliser sur la période du contrat, l’Efs et l’Etat s’engagent chaque année, sur la base d’un plan pluriannuel d’investissements glissant et actualisé, à examiner les conditions du financement des investissements nécessaires au fonctionnement et au développement de l’établissement.

2.2. Les ressources humaines

Article 27 Le plafond d’ETP de l’Efs évolue chaque année sur la base des effectifs réels de l’année précédente. Sa progression est fixée à 30 % de la progression de l’activité de l’établissement (mesurée par le nombre de prélèvements exprimé en équivalent sang total et calculé au moment de l’EPRD sur la base de l’estimé de l’année en cours). Cette règle s’applique hors demande spécifique de l’Etat relative à la sécurité sanitaire et hors modifications de périmètre de l’Efs. Ce plafond est réparti par le siège entre les établissements régionaux en fonction des activités réalisées et des spécificités régionales objectivées, dans l’objectif de convergence des efficiences définie à l’article 11. Article 28 L’Efs négociera en 2011 un intéressement au profit de ses personnels rémunérant l’atteinte des résultats de l’établissement au global et de chaque établissement régional au particulier. Dans ce cadre le montant de l’intéressement global fixé à 1,2 % de la masse salariale de l’exercice pour un résultat atteint à 100 % dans l’accord 2009-2012, conclu le 30 juin 2009, fera l’objet d’un réexamen en fonction des résultats de l’établissement sans pouvoir dépasser une limite de 1,5 % de la masse salariale. Article 29 L’Efs s’engage à former chaque année au moins un salarié sur deux. L’investissement en formation devra correspondre à un pourcentage supérieur à 3% de la masse salariale. Article 30 L’Efs propose une évolution de ses normes de qualification et d’encadrement, notamment du processus collecte, il recherche des alternatives à l’embauche de médecins et de pharmaciens en matière de pilotage des processus médico-techniques et en matière de sélection des donneurs. Sur ce dernier point, le ministère de la santé (Dgs et Dgos) se prononcera sur la coopération médecins/infirmiers avant le 30 septembre 2010. Article 31 Le siège pilote la gestion des cadres supérieurs et dirigeants ; il se dote en particulier d’une procédure évitant tout conflit d’intérêt pour ceux-ci et ses administrateurs. La pratique managériale de l’établissement ne doit pas conduire à exercer des fonctions sur un même poste plus de 10 années, à compter de la signature du présent Cop.

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Article 32 L’Etat (Dgos) étudie avec l’Efs d’ici le 31 décembre 2010 les règles permettant aux personnels hospitaliers d’être mis à disposition ou détachés, dans le respect de leurs droits statutaires, sur les emplois de la convention collective de l’Efs. Article 33 L’Efs associe dans le cadre des règles du dialogue social de l’établissement le personnel et ses représentants à l’ensemble de la démarche ordonnée par le présent Cop. Indicateurs de la partie RH : ETP moyens annuels, mobilité fonctionnelle et géographique, absentéisme, frais de personnel (y compris personnels mis à disposition et intérimaires), % de salariés formés, investissements en formation.

2.3. Les autres ressources

2.3.1. Les immobilisations

Article 34 L’Efs définit un plan d’action institutionnel relatif à l’immobilier. Ce plan définit une stratégie nationale tenant compte des schémas d’organisation de la transfusion sanguine, des regroupements et mutualisations nationales et interrégionales décidées, des conséquences de l’augmentation de l’activité des établissements, de l’état du patrimoine ; il définit des cibles de coût et de retour sur investissement pour les nouvelles constructions ; il fixe les différents ratios de gestion immobilière en fonction des effectifs (m² par agent, dépense immobilière par agent). Le siège décide des investissements immobiliers structurants ou dont le montant dépasse 150 K€ et il pilote ces investissements; il provisionne le coût des mises à disposition et des affectations gratuites de locaux. A l’instar des administrations d’Etat vis-à-vis de France Domaine, les établissements régionaux acquittent un « loyer budgétaire » au siège à partir du 1 janvier 2011, sauf à ce qu’une solution de même finalité soit négociée avec les ministères chargés de la santé et du budget. Indicateurs : ratios de dépense immobilière issus de la nouvelle politique immobilière de l’Etat ; coût moyen au m2 des nouvelles constructions à usage administratif ou médico-technique L’ensemble de la gestion de l’Efs intègre les exigences du développement durable. L’Etat (Dgos) fixe avant le 31 décembre 2010 et après consultation de l’Efs les principes par lesquels les établissements de santé sont autorisés à demander le départ de leur enceinte des sites de l’Efs ou le passage d’une occupation gratuite à une occupation onéreuse. Article 35 L’Efs définit un plan d’action institutionnel relatif au matériel médico-technique. Celui-ci prévoit l’achèvement du déploiement du module PM de SAP avant le 31 décembre 2010 et la poursuite de la démarche « plan pluriannuel de renouvellement » débutée en 2005 pour l’ensemble des matériels médico-techniques.

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Indicateurs pour les matériels ayant fait l’objet d’un PPR (indicateurs construits à partir des 10 matériels dont le coût unitaire est le plus élevé et des 10 matériels dont le volume global d’investissement est le plus élevé)

2.3.2. Les fonctions ressources et appui

Article 36 L’Efs renforce la maîtrise des risques et l’efficience de ses fonctions ressources et appui. Il construit à partir de 2010 une cartographie des risques afférents à ces fonctions, définit une organisation de contrôle interne qu’il présente au contrôle économique et financier, formalise un référentiel d’audit interne et met en place ses instances de programmation et de suivi. L’Efs s’engage à adresser à l’Etat un bilan annuel du suivi des préconisations des audits réalisés. L’Etat pourra examiner la rénovation des modalités de son contrôle sur l’Efs, notamment en matière de seuils et de critères de visas et d’avis préalable. Indicateurs : % de la cartographie des risques réalisé L’Efs optimise la gestion de ses achats dans une perspective de gains de 20 millions d’euros sur les 4 années du Cop. Il centralise les fonctions achats. Il harmonise les procédures de gestion des approvisionnements et des stocks et réduit le nombre de références et de magasins généraux. Indicateurs : % et montant des gains réalisés par segment d’achat ;% de diminution du nombre de références et du nombre de magasins généraux. L’Efs regroupe sa gestion comptable autour de 6 agences comptables interrégionales, sous l’autorité du comptable principal d’ici le 31 décembre 2013. Il met en place, sous l’autorité de chaque agent comptable interrégional, un service facturier pour les dépenses d’ici le 31 décembre 2013. La comptabilité des établissements ultramarins est tenue par l’agence comptable principale à partir de l’exercice comptable 2012. L’Efs étudie la centralisation de la gestion de son processus paie sur 6 centres au 31 décembre 2013.

3. SUIVI DU CONTRAT D’OBJECTIFS ENTRE L’ETAT ET L’EFS

3.1. Rythme, contenu des divers rapports et dialogue de gestion associé

Article 37 L’Efs transmet à l’Etat la valeur des indicateurs prévus par le présent Cop selon la périodicité qu’ils prévoient. Il saisit l’Etat en temps utile de tout élément relatif à sa mission dont il estime que celui-ci doit être informé. Ces règles valent en sens inverse de l’Etat vers l’Efs. Chaque année, l’Efs établit à échéance du 30 juin, un compte rendu de gestion de l’année précédente, établissant la valeur des indicateurs, décrivant les actions qui ont été mises en œuvre,

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analysant les écarts éventuels. Ce compte rendu est transmis au conseil d’administration et à l’Etat. Il est transmis au conseil scientifique pour ce qui le concerne (recherche, sécurité sanitaire). Ce compte rendu fait l’objet d’une réunion entre l’Etat (Dgs, Dgos, Dss, Direction du budget, Cgefi) et l’Efs. Au cours des six derniers mois du Cop, celui-ci fait l’objet d’une évaluation externe globale.

3.2. Possibilités d’avenants.

Article 38 Le présent contrat peut être modifié par avenant en cas de modification importante de son économie.

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LISTE DES PARTICIPANTS GROUPE DE TRAVAIL II EFS - ES

o e

o

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NOM Prénom Institution / Organisme Fonction

AMALBERTI René HAS Conseiller sécurité des soins

BECHU Thierry FHP-MCO Délégué général

BEDDOU Maella DGOS Chargé de mission PF2

BICHIER Edouard CONFERENCE CME CH Biologiste CH Saumur

BIERLING Philippe EFS Directeur EFS Ile de FranceMission soins

BORNAREL Karine EFS Direction juridique

CAILLET René FHF Responsable du Pôle Organisation Sanitaire et Médico-Sociale

CARLIER Monique AFSSAPS Responsable hémovigilance

DESAILLY-CHANSON Marie-Ange DGOS Conseiller médical

DESBOIS Isabelle EFS Responsable ingéniérie cellulaire et tissulaire

DJOUDI Rachid EFSDirecteur général adjoint EFS Ile de France chargé de l’informatique dans la Mission

FELLINGER Francis CONFERENCE PRESIDENT CME CH Président

GEINDRE Catherine CONFERENCE DG CHU DGA CHU Nice

GOUGET Bernard FHF Conseiller Santé Publique

GUEGAN Magali DGS

GUIOL Chantal AFSSAPS Direction inspection des établissements

HERGON Eric EFS Directeur affaires réglementaires et qualité

KRAUSE Claire EFS

KUHN Anne Franç CNAMTS / Département des Produits de santé / Pôl Pharmacien conseil chef de service

LANOT Jean-Franç CONFERENCE DG CHU DGA CHU Strasbourg

LAOUABDIA Karim ABM Directeur médical et scientifique

LAROSE Catherine DGOS-R3 Chargé de mission

LEGRAND Dominique EFS Directeur médical

LEMATTRE Sacha DGS Juriste

LETERRIER Dominique DGOS-R2

MARRY Evelyne ABM Registre France Greffe de Moelle

MARTIN Michel CNAMTS Chargé de mission au Département de l'Hospitalisation

MORIN Denis ARS Rhône Alpes directeur général

MULLER Jean-Yves EFS Médecin mission

NOEL Stéphane EFS Directeur général délégué Production et opération

PERRIN Michèle DGOS-PF2 Chargé de mission

ROBBA Laurence CNAMTS Pharmacien conseil Pôle biologie

ROUBINET Francis EFS Directeur EFS Centre AtlantiqueMission IH Délivrance

SCHLANGER Sylvie ARS Alsace Coordonateur hémovigilance

SCHLUMBERGER Sylvie FEHAP Anesthésiste HémovigilantHôpital Foch

SEMANA Gilbert EFS Directeur EFS BretagneMission nationale HLA

TAVERNE GORODETZKY Delphine ARS Nord Pas de Calais Coordonateur hémovigilance

TRAUTMANN Xavier DGS Adjoint chef de bureau PP4

WILLAERT Béatrice DGS Adjoint chef de bureau PP4

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IMPLANTATIONS SITES EFS ET DEPOTS DELIVRANCE

REGION NOM département Nb dépôts de délivrance Nb sites EFS EFS + dépôt

délivrance

PopulationINSEE

01/01/2008

lieu de délivrance par

million hab

site EFS par million hab

Alsace BAS-RHIN département 67 4 2 6 1 091 000 5,5 1,8Alsace HAUT-RHIN département 68 0 2 2 746 500 2,7 2,7Aquitaine DORDOGNE département 24 2 1 3 408 500 7,3 2,4Aquitaine GIRONDE département 33 4 3 7 1 422 500 4,9 2,1Aquitaine LANDES département 40 0 2 2 371 500 5,4 5,4Aquitaine LOT-ET-GARONNE département 47 1 1 2 326 000 6,1 3,1Aquitaine PYRENEES-ATLANTIQUE département 64 0 2 2 647 000 3,1 3,1Auvergne ALLIER département 03 1 2 3 342 500 8,8 5,8Auvergne CANTAL département 15 1 1 2 148 500 13,5 6,7Auvergne HTE-LOIRE département 43 1 1 2 221 500 9,0 4,5Auvergne PUY-DE-DOME département 63 1 1 2 629 000 3,2 1,6Bourgogne COTE-D'OR département 21 2 2 4 520 500 7,7 3,8Bourgogne NIEVRE département 58 2 1 3 221 000 13,6 4,5Bourgogne SAONE-ET-LOIRE département 71 4 2 6 552 500 10,9 3,6Bourgogne YONNE département 89 3 2 5 342 000 14,6 5,8Bretagne COTES-D'ARMOR département 22 4 1 5 579 000 8,6 1,7Bretagne FINISTERE département 29 3 2 5 888 500 5,6 2,3Bretagne ILLE-ET-VILAINE département 35 4 1 5 965 500 5,2 1,0Bretagne MORBIHAN département 56 2 2 4 708 000 5,6 2,8Centre CHER département 18 0 1 1 314 500 3,2 3,2Centre EURE-ET-LOIR département 28 1 1 2 424 000 4,7 2,4Centre INDRE département 36 0 1 1 232 500 4,3 4,3Centre INDRE-ET-LOIRE département 37 0 2 2 585 500 3,4 3,4Centre LOIR-ET-CHER département 41 0 1 1 327 500 3,1 3,1Centre LOIRET département 45 1 1 2 651 000 3,1 1,5Champagne-Ardennes ARDENNES département 08 0 1 1 284 000 3,5 3,5Champagne-Ardennes AUBE département 10 0 1 1 302 000 3,3 3,3Champagne-Ardennes MARNE département 51 3 1 4 566 000 7,1 1,8Champagne-Ardennes HTE-MARNE département 52 1 2 3 186 500 16,1 10,7Corse CORSE-DU-SUD département 2A 0 1 1 141 500 7,1 7,1Corse HTE-CORSE département 2B 0 1 1 161 500 6,2 6,2Franche-Comte DOUBS département 25 2 1 3 522 500 5,7 1,9Franche-Comte JURA département 39 3 0 3 259 500 11,6 0,0Franche-Comte HTE-SAONE département 70 2 0 2 238 000 8,4 0,0Franche-Comte TER.DE BELFORT département 90 0 1 1 143 000 7,0 7,0Ile-de-France VILLE DE PARIS département 75 6 12 18 2 199 500 8,2 5,5Ile-de-France SEINE-ET-MARNE département 77 5 2 7 1 301 500 5,4 1,5Ile-de-France YVELINES département 78 4 2 6 1 409 000 4,3 1,4p , ,Ile-de-France ESSONNE département 91 6 1 7 1 209 500 5,8 0,8Ile-de-France HT-DE-SEINE département 92 6 4 10 1 557 500 6,4 2,6Ile-de-France SEINE-ST-DENIS département 93 6 1 7 1 517 000 4,6 0,7Ile-de-France VAL-DE-MARNE département 94 3 4 7 1 311 500 5,3 3,0Ile-de-France VAL D'OISE département 95 4 1 5 1 167 000 4,3 0,9Languedoc-Roussillon AUDE département 11 0 2 2 349 500 5,7 5,7Languedoc-Roussillon GARD département 30 1 2 3 696 500 4,3 2,9Languedoc-Roussillon HERAULT département 34 0 3 3 1 023 000 2,9 2,9Languedoc-Roussillon LOZERE département 48 0 1 1 77 000 13,0 13,0Languedoc-Roussillon PYRENEES-ORIENTALES département 66 0 1 1 441 500 2,3 2,3Limousin CORREZE département 19 3 0 3 242 500 12,4 0,0Limousin CREUSE département 23 0 1 1 123 500 8,1 8,1Limousin HTE-VIENNE département 87 0 1 1 373 000 2,7 2,7Lorraine MEURTHE-ET-MOSELLE département 54 2 2 4 727 500 5,5 2,7Lorraine MEUSE département 55 2 0 2 194 000 10,3 0,0Lorraine MOSELLE département 57 3 2 5 1 039 500 4,8 1,9Lorraine VOSGES département 88 2 1 3 380 000 7,9 2,6Midi-Pyrenees ARIEGE département 09 2 0 2 150 000 13,3 0,0Midi-Pyrenees AVEYRON département 12 4 1 5 275 500 18,1 3,6Midi-Pyrenees HTE-GARONNE département 31 1 2 3 1 220 000 2,5 1,6Midi-Pyrenees GERS département 32 0 1 1 184 500 5,4 5,4Midi-Pyrenees LOT département 46 2 1 3 172 000 17,4 5,8Midi-Pyrenees HTES-PYRENEES département 65 0 1 1 229 000 4,4 4,4Midi-Pyrenees TARN département 81 0 2 2 372 000 5,4 5,4Midi-Pyrenees TARN-ET-GARONNE département 82 0 1 1 234 500 4,3 4,3

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IMPLANTATIONS SITES EFS ET DEPOTS DELIVRANCE

REGION NOM département Nb dépôts de délivrance Nb sites EFS EFS + dépôt

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PopulationINSEE

01/01/2008

lieu de délivrance par

million hab

site EFS par million hab

Nord-Pas-de-Calais NORD département 59 7 3 10 2 563 000 3,9 1,2Nord-Pas-de-Calais PAS-DE-CALAIS département 62 8 1 9 1 459 000 6,2 0,7Normandie (Basse-) CALVADOS département 14 0 2 2 676 000 3,0 3,0Normandie (Basse-) MANCHE département 50 1 1 2 496 000 4,0 2,0Normandie (Basse-) ORNE département 61 0 1 1 292 000 3,4 3,4Normandie (Haute-) EURE département 27 0 1 1 575 500 1,7 1,7Normandie (Haute-) SEINE-MARITIME département 76 0 3 3 1 244 000 2,4 2,4PACA ALPES-HTE-PROVENCE département 04 0 0 0 157 500 0,0 0,0PACA HTES-ALPES département 05 1 1 2 133 500 15,0 7,5PACA ALPES-MARITIMES département 06 1 2 3 1 089 500 2,8 1,8PACA BOUCHES-DU-RHONE département 13 3 7 10 1 973 000 5,1 3,5PACA VAR département 83 3 1 4 1 005 000 4,0 1,0PACA VAUCLUSE département 84 0 1 1 542 000 1,8 1,8Pays de la Loire LOIRE-ATLANTIQUE département 44 0 3 3 1 259 000 2,4 2,4Pays de la Loire MAINE-ET-LOIRE département 49 2 1 3 775 000 3,9 1,3Pays de la Loire MAYENNE département 53 0 1 1 302 000 3,3 3,3Pays de la Loire SARTHE département 72 0 1 1 559 500 1,8 1,8Pays de la Loire VENDEE département 85 0 1 1 615 000 1,6 1,6Picardie AISNE département 02 5 1 6 537 500 11,2 1,9Picardie OISE département 60 2 1 3 799 500 3,8 1,3Picardie SOMME département 80 1 1 2 566 500 3,5 1,8Poitou-Charentes CHARENTE département 16 0 1 1 350 500 2,9 2,9Poitou-Charentes CHARENTE-MARITIME département 17 1 2 3 609 500 4,9 3,3Poitou-Charentes DEUX-SEVRES département 79 0 1 1 365 000 2,7 2,7Poitou-Charentes VIENNE département 86 1 1 2 424 500 4,7 2,4Rhone-Alpes AIN département 01 1 1 2 580 500 3,4 1,7Rhone-Alpes ARDECHE département 07 2 1 3 312 000 9,6 3,2Rhone-Alpes DROME département 26 2 1 3 477 500 6,3 2,1Rhone-Alpes ISERE département 38 3 1 4 1 188 500 3,4 0,8Rhone-Alpes LOIRE département 42 2 2 4 741 500 5,4 2,7Rhone-Alpes RHONE département 69 4 4 8 1 689 000 4,7 2,4Rhone-Alpes SAVOIE département 73 3 1 4 409 000 9,8 2,4Rhone-Alpes HTE-SAVOIE département 74 1 2 3 715 000 4,2 2,8

total métropole 168 151 319 62 131 000 5,1 2,4

Reunion-Mayotte REUNION département 97 0 2 2 805 500 2,5 2,5Guadeloupe GUADELOUPE département 9A 0 1 1 402 500 2,5 2,5Martinique MARTINIQUE département 9B 0 1 1 399 500 2,5 2,5Martinique MARTINIQUE département 9B 0 1 1 399 500 2,5 2,5Guyane GUYANE département 9C 0 1 1 221 500 4,5 4,5

Total 168 156 324 63 960 000 5,1 2,4

Hors HIAINSEE 01/01/2008

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ACTIVITE DES DEPOTS DE DELIVRANCE

Région Nom de l'ES Ville Nombre PSL 

délivrés Nombre lits 

MCO Nombre PSL/lits

Nombre journées MCO

Nombre PSL/100 journées

Alsace  CENTRE HOSPITALIER DE HAGUENAU  HAGUENAU  3 106 379 8 109 773 2,8Alsace  CH SAINTE‐CATHERINE DE SAVERNE  SAVERNE  2 644 264 10 72 387 3,7Alsace  CENTRE HOSPITALIER DE SELESTAT  SELESTAT  2 496 226 11 65 203 3,8Alsace  CHU DE STRASBOURG  STRASBOURG  1 600 903 2 281 223 0,6Aquitaine  CENTRE HOSPITALIER SAMUEL POZZI  BERGERAC  1 953 167 12 48 775 4,0Aquitaine  C.H.I.C. MARMANDE‐TONNEINS  MARMANDE  1 920 139 14 43 886 4,4Aquitaine  CENTRE HOSPITALIER DE LIBOURNE  LIBOURNE  1 733 599 3 168 598 1,0Aquitaine  C.H. PASTEUR LANGON  LANGON CEDEX  1 395 138 10 37 656 3,7Aquitaine  CH D'ARCACHON JEAN HAMEAU  ARCACHON  883 148 6 41 972 2,1Aquitaine  CENTRE HOSPITALIER JEAN LECLAIRE  SARLAT 633 113 6 29 561 2,1Aquitaine  CLINIQUE MED CHIR WALLERSTEIN  ARES  351 114 3 29 541 1,2Auvergne  C. H. Jacques Lacarin VICHY  3 877 334 12 107 446 3,6Auvergne  C.H. THIERS  THIERS  1 301 118 11 38 454 3,4Auvergne  C. H. ST‐FLOUR  SAINT‐FLOUR  518 124 4 32 988 1,6Auvergne  CENTRE HOSPITALIER BRIOUDE  BRIOUDE  360 75 5 21 293 1,7Bourgogne HOPITAL DE BEAUNE BEAUNE 1 698 189 9 53 300 3,2Bourgogne HOPITAL DE SEMUR EN AUXOIS SEMUR EN AUXOIS 1 032 144 7 38 929 2,7Bourgogne HOPITAL DECIZE DECIZE 776 141 6 39 856 1,9Bourgogne CLINIQUE DE COSNE SUR LOIRE COSNE SUR LOIRE 386 122 3 12 742 3,0Bourgogne HOP. HOTEL DIEU DU CREUSOT LE CREUSOT 2 045 260 8 71 225 2,9Bourgogne HOP. DE PARAY LE MONIAL PARAY LE MONIAL 2 644 218 12 66 924 4,0Bourgogne HOP. DE MONTCEAU‐LES‐MINES MONTCEAU‐LES‐MINES 1 701 247 7 59 570 2,9Bourgogne HOP. D'AUTUN AUTUN 515 75 7 24 557 2,1Bourgogne CENTRE HOSPITALIER D'AVALLON AVALLON 334 74 5 19 024 1,8Bourgogne CENTRE HOSPITALIER DE JOIGNY JOIGNY 549 68 8 23 029 2,4Bourgogne CENTRE HOSPITALIER DE TONNERRE TONNERRE 420 60 7 17 548 2,4Bretagne CENTRE HOSPITALIER DE CARHAIX CARHAIX 583 121 5 39 160 1,5Bretagne CENTRE HOSPITALIER DE MORLAIX MORLAIX 3 064 319 10 87 961 3,5Bretagne CENTRE HOSPITALIER DE PONT L'ABBE PONT L'ABBE 706 129 5 36 376 1,9Bretagne CENTRE HOSPITALIER DE PLOERMEL PLOERMEL 1 019 186 5 53 788 1,9Bretagne CENTRE HOSPITALIER DE PONTIVY PONTIVY 113 223 1 67 282 0,2Bretagne CENTRE HOSPITALIER René Pleven DINAN 1 482 198 7 61 188 2,4Bretagne POLYCLINIQUE DE DINAN DINAN 663 85 8 17 040 3,9Bretagne CENTRE HOSPITALIER DE FOUGERES FOUGERES 950 193 5 59 801 1,6Bretagne CENTRE HOSPITALIER DE REDON REDON 890 146 6 39 470 2,3Bretagne CENTRE HOSPITALIER DE SAINT MALO SAINT MALO 3 442 384 9 112 637 3,1Bretagne CENTRE HOSPITALIER DE VITRE VITRE 676 138 5 36 312 1,9Bretagne CENTRE HOSPITALIER GUINGAMP GUINGAMP 1 492 188 8 57 063 2,6Bretagne CENTRE HOSPITALIER DE LANNION LANNION 2 184 221 10 62 606 3,5

lCentre CH Victor Jousselin DREUX 2 819 383 7 119 266 2,4Centre CH de l’Agglomération Montargoise MONTARGIS 3 756 322 12 94 884 4,0Champagne‐Ardennes  CENTRE HOSPITALIER DE CHALONS EN CHAMP.  CHALONS EN CHAMPAGNE 1 789 286 6 83 976 2,1Champagne‐Ardennes  CENTRE HOSPITALIER D'EPERNAY  EPERNAY  1 185 190 6 49 998 2,4Champagne‐Ardennes  CENTRE HOSPITALIER DE LANGRES  LANGRES  1 185 96 12 25 637 4,6Champagne‐Ardennes  CENTRE HOSPITALIER DE VITRY LE FRANCOIS  VITRY LE FRANCOIS  1 017 145 7 31 586 3,2Franche‐Comte  CHBM‐SITE DE MONTBELIARD  MONTBELIARD  4 445 380 12 115 727 3,8Franche‐Comte  CHI HAUTE SAONE SITE DE VESOUL  VESOUL  3 677 353 10 94 394 3,9Franche‐Comte  CENTRE HOSPITALIER DE LONS LE SAUNIER  LONS LE SAUNIER  2 792 362 8 105 053 2,7Franche‐Comte  CENTRE HOSPITALIER L. PASTEUR DE DOLE  DOLE  2 101 263 8 74 410 2,8Franche‐Comte  CENTRE HOSPITALIER DE PONTARLIER  PONTARLIER  789 179 4 46 137 1,7Franche‐Comte  CENTRE HOSPITALIER P. VITTER DE GRAY  GRAY  533 74 7 17 837 3,0Franche‐Comte  CENTRE HOSPITALIER DE ST CLAUDE  SAINT CLAUDE  516 100 5 24 744 2,1Ile‐de‐France Institut Curie PARIS 3 165 176 18 46 920 6,7Ile‐de‐France Hôpital St Joseph PARIS 7 597 476 16 144 090 5,3Ile‐de‐France Hôpital St Anne PARIS 363 74 5 26 736 1,4Ile‐de‐France IMM PARIS 4 858 308 16 77 553 6,3Ile‐de‐France Cl Alleray Labrouste PARIS 849 139 6 26 536 3,2Ile‐de‐France Hôpital Croix St Simon PARIS 2 892 274 11 72 163 4,0Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Fontainebleau FONTAINEBLEAU 1 768 242 7 69 427 2,5Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Nemours NEMOURS 594 45 13 15 707 3,8Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Provins PROVINS 1 592 172 9 42 808 3,7Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Coulommiers COULOMMIERS 1 907 241 8 64 146 3,0Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Rambouillet RAMBOUILLET 1 845 213 9 59 797 3,1Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Meulan MEULAN 2 005 200 10 46 244 4,3Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Mantes MANTES 2 375 354 7 97 401 2,4Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER St Germain SAINT GERMAIN 3 307 148 22 42 647 7,8Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Etampes ETAMPES 2 125 156 14 49 052 4,3Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Orsay ORSAY 913 148 6 45 085 2,0Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Sud Francilien CORBEIL 3 704 248 15 67 869 5,5Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Dourdan DOURDAN 718 97 7 25 563 2,8Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Longjumeau LONGJUMEAU 3 083 342 9 96 153 3,2Ile‐de‐France Institut Jacques CARTIER MASSY 6 203 264 23 68 295 9,1Ile‐de‐France HOPITAL AMERICAIN NEUILLY 2 205 145 15 47 180 4,7Ile‐de‐France HOPITAL Nanterre NANTERRE 216 50 290Ile‐de‐France HOPITAL A PARE BOULOGNE BILLANCOURT 7 059 450 16 100 727 7,0Ile‐de‐France HOPITAL R POINCARE GARCHES 4 247 278 15 64 218 6,6Ile‐de‐France Institut hospitalier franco‐britannique LEVALLLOIS‐PERRET 204 56 834

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ACTIVITE DES DEPOTS DE DELIVRANCE

Région Nom de l'ES Ville Nombre PSL 

délivrés Nombre lits 

MCO Nombre PSL/lits

Nombre journées MCO

Nombre PSL/100 journées

Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER St Denis SAINT‐DENIS 2 880 338 9 106 580 2,7Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER André Grégoire MONTREUIL 3 058 321 10 90 541 3,4Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Montfermeil MONTFERMEIL 4 125 411 10 118 428 3,5Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Robert Ballanger AULNAY 3 180 384 8 115 852 2,7Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Jean Verdier BONDY 3 794 292 13 72 615 5,2Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Louis Mourier COLOMBES 2 540 324 8 81 663 3,1Ile‐de‐France HOPITAL EUROPEEN La Roseraie AUBERVILLIERS 2 582 191 14 59 780 4,3Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Lagny LAGNY 3 409 349 10 104 240 3,3Ile‐de‐France CHI CRETEIL CRETEIL 4 901 387 13 105 958 4,6Ile‐de‐France CHI VILLENEUVE SAINT GEORGES VILLENEUVE SAINT GEORGES 3 012 360 8 120 298 2,5Ile‐de‐France HOPITAL  Ste Camille BRY SUR MARNE 2 754 270 10 80 551 3,4Ile‐de‐France CHI PorteOise BEAUMONT SUR OISE 1 436 185 8 49 814 2,9Ile‐de‐France CHI Eaubonne EAUBONNE 3 460 453 8 133 424 2,6Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Gonesse GONESSE 2 708 466 6 129 541 2,1Ile‐de‐France CENTRE HOSPITALIER Argenteuil ARGENTEUIL 7 508 456 16 143 029 5,2Languedoc‐Roussillon  CENTRE HOSPITALIER DE BAGNOLS SUR CEZE  BAGNOLS‐SUR‐CEZE  1 895 195 10 50 051 3,8Limousin  CENTRE HOSPITALIER DE BRIVE  BRIVE LA GAILLARDE  7 265 379 19 119 116 6,1Limousin  CENTRE HOSPITALIER DE TULLE  TULLE  1 712 221 8 60 211 2,8Limousin  CENTRE HOSPITALIER USSEL  USSEL  966 112 9 32 315 3,0Lorraine  CHR THIONVILLE  THIONVILLE  4 587 1 086 4 293 179 1,6Lorraine  CH ST NICOLAS SARREBOURG  SARREBOURG  2 656 173 15 45 875 5,8Lorraine  CENTRE HOSPITALIER ROBERT PAX SARREGUEMINES  2 109 236 9 67 362 3,1Lorraine  CH ST NICOLAS VERDUN  VERDUN  1 798 356 5 95 878 1,9Lorraine  CH DE NEUFCHATEAU  NEUFCHATEAU  1 548 198 8 48 594 3,2Lorraine  CH BAR LE DUC  BAR LE DUC  1 518 164 9 47 375 3,2Lorraine  CH DE SAINT DIE  SAINT DIE  1 410 218 6 59 815 2,4Lorraine  CH MAILLOT DE BRIEY  BRIEY  1 343 240 6 69 513 1,9Lorraine  ALPHA SANTE CENT. HOSPITALIER HOTEL DIEU MONT ST MARTIN  1 242 170 7 49769 2,5Midi‐Pyrenees  CHI DU VAL D'ARIEGE  ST JEAN DE VERGES  1 742 256 7 78 971 2,2Midi‐Pyrenees  CH VILLEFRANCHE ROUERGUE‐LA CHARTREUSE  VILLEFRANCHE DE ROUE 1 325 169 8 40 623 3,3Midi‐Pyrenees  CENTRE HOSPITALIER DE ST GAUDENS  ST GAUDENS  1 294 159 8 45 279 2,9Midi‐Pyrenees  CENTRE HOSPITALIER DE MILLAU  MILLAU CEDEX  1 177 169 7 29 993 3,9Midi‐Pyrenees  CENTRE HOSPITALIER P.DELPECH  DECAZEVILLE  804 126 6 21 532 3,7Midi‐Pyrenees  CENTRE HOSPITALIER FIGEAC  FIGEAC  738 101 7 23 852 3,1Midi‐Pyrenees  C.H.A.C.  SAINT‐GIRONS  572 72 8 19 417 2,9Midi‐Pyrenees  CENTRE HOSPITALIER DE ST AFFRIQUE  ST AFFRIQUE  338 57 6 16 200 2,1Midi‐Pyrenees  CLINIQUE DE FONT‐REDONDE  FIGEAC  270 59 5 7 735 3,5Nord‐Pas‐de‐Calais  CENTRE HOSPITALIER DOUAI  DOUAI  5 152 446 12 117 425 4,4Nord‐Pas‐de‐Calais  CENTRE HOSPITALIER BOULOGNE SUR MER  BOULOGNE‐SUR‐MER  4 861 438 11 119 568 4,1N d P d C l i CENTRE HOSPITALIER ARRAS ARRAS 4 138 370 11 97 458 4 2Nord‐Pas‐de‐Calais  CENTRE HOSPITALIER ARRAS  ARRAS  4 138 370 11 97 458 4,2Nord‐Pas‐de‐Calais  CENTRE HOSPITALIER SAINT‐PHILIBERT  LOMME  3 755 287 13 78 291 4,8Nord‐Pas‐de‐Calais  CENTRE HOSPITALIER BETHUNE  BETHUNE‐BEUVRY  3 332 348 10 101 428 3,3Nord‐Pas‐de‐Calais  CENTRE HOSPITALIER CAMBRAI  CAMBRAI  3 307 262 13 74 574 4,4Nord‐Pas‐de‐Calais  CENTRE HOSPITALIER SAINT‐OMER  SAINT‐OMER  3 263 279 12 83 782 3,9Nord‐Pas‐de‐Calais  CENTRE HOSPITALIER ROUBAIX  ROUBAIX  3 066 612 5 171 927 1,8Nord‐Pas‐de‐Calais  CENTRE HOSPITALIER TOURCOING  TOURCOING  2 648 402 7 107 774 2,5Nord‐Pas‐de‐Calais  CENTRE HOSPITALIER CALAIS  CALAIS  2 394 324 7 97 004 2,5Nord‐Pas‐de‐Calais  CENTRE HOSPITALIER Sambre Avesnois MAUBEUGE  2 169 297 7 72 884 3,0Nord‐Pas‐de‐Calais  CENTRE HOSPITALIER MONTREUIL SUR MER  RANG‐DU‐FLIERS  2 082 217 10 65 845 3,2Nord‐Pas‐de‐Calais  CENTRE HOSPITALIER DENAIN  DENAIN  1 738 183 9 57 980 3,0Nord‐Pas‐de‐Calais  GROUPE HOPALE  BERCK‐SUR‐MER  1 461 186 8 47 585 3,1Nord‐Pas‐de‐Calais  CMCO DE LA COTE D'OPALE  ST‐MARTIN BOULOGNE  947 213 4 52 360 1,8Normandie (Basse‐)  CHP DU COTENTIN CHERBOURG  CHERBOURG  6 443 562 11 164 215 3,9PACA  HOPITAL SAINT‐JOSEPH  MARSEILLE  6 516 734 9 201 268 3,2PACA  CHIC FREJUS ‐ ST RAPHAEL  FREJUS  4 070 321 13 96 213 4,2PACA  CHG LA DRACENIE DRAGUIGNAN  DRAGUIGNAN  3 256 236 14 65 506 5,0PACA  CENTRE HOSPITALIER DE SALON  SALON DE PROVENCE  2 443 223 11 68 361 3,6PACA  CHG MARIE‐JOSE TREFFOT (HYERES)  HYERES  2 058 206 10 70 155 2,9PACA  CENTRE HOSPITALIER ANTIBES JUAN LES PINS ANTIBES  1 784 306 6 93 016 1,9PACA  CENTRE HOSPITALIER des Escartons BRIANCON  1 133 108 10 29 885 3,8PACA  CENTRE HOSPITALIER DE LA CIOTAT  LA CIOTAT  886 104 9 31 521 2,8Pays de la Loire  C.H. CHOLET  CHOLET  5 289 431 12 131 485 4,0Pays de la Loire  C.H. DE SAUMUR  SAUMUR  1 734 190 9 58 195 3,0Picardie  CENTRE HOSPITALIER DE BEAUVAIS  BEAUVAIS  4 909 450 11 128 912 3,8Picardie  CENTRE HOSPITALIER DE COMPIEGNE  COMPIEGNE  3 945 385 10 110 793 3,6Picardie  CENTRE HOSPITALIER D'ABBEVILLE  ABBEVILLE  3 190 321 10 100 944 3,2Picardie  CENTRE HOSPITALIER DE SOISSONS  SOISSONS  2 804 324 9 85 722 3,3Picardie  CENTRE HOSPITALIER DE LAON  LAON  1 631 232 7 68 953 2,4Picardie  CENTRE HOSPITALIER DE CHATEAU THIERRY  CHATEAU‐THIERRY  1 393 198 7 59 277 2,3Picardie  CENTRE HOSPITALIER DE CHAUNY  CHAUNY  926 255 4 59 513 1,6Picardie  CENTRE HOSPITALIER BRISSET  HIRSON  591 75 8 16 400 3,6Poitou‐Charentes  C.H. DE ROCHEFORT  ROCHEFORT SUR MER  2 158 257 8 75 982 2,8Poitou‐Charentes  C.H. Camille Guérin CHATELLERAULT  2 150 158 14 49 238 4,4

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ACTIVITE DES DEPOTS DE DELIVRANCE

Région Nom de l'ES Ville Nombre PSL 

délivrés Nombre lits 

MCO Nombre PSL/lits

Nombre journées MCO

Nombre PSL/100 journées

Rhone‐Alpes  CENTRE HOSPIT. DE VILLEFRANCHE SUR SAONE VILLEFRANCHE S/SAONE 3 162 312 10 99 433 3,2Rhone‐Alpes  CLINIQUE DU TONKIN  VILLEURBANNE  3 149 266 12 71 593 4,4Rhone‐Alpes  CENTRE HOSPITALIER DE MONTELIMAR  MONTELIMAR  3 089 250 12 71 918 4,3Rhone‐Alpes  CENTRE HOSPITALIER D'AUBENAS  AUBENAS  2 737 193 14 57 395 4,8Rhone‐Alpes  CENTRE HOSPITALIER ST‐JOSEPH ET ST‐LUC  LYON 7 ARR  2 534 319 8 87 853 2,9Rhone‐Alpes  CENTRE HOSPITALIER LUCIEN HUSSEL  VIENNE  2 265 299 8 88 094 2,6Rhone‐Alpes  CENTRE HOSPITALIER PIERRE OUDOT  BOURGOIN JALLIEU  2 262 252 9 81 243 2,8Rhone‐Alpes  CLINIQUE DE LA SAUVEGARDE  LYON 9 ARR  2 197 170 13 43 213 5,1Rhone‐Alpes  CH INTERCOMMUNAL ROMANS/ST VALLIER  ROMANS SUR ISERE  1 960 320 6 94 060 2,1Rhone‐Alpes  CENTRE HOSPITALIER PIERRE BAZIN  VOIRON  1 205 206 6 66 081 1,8Rhone‐Alpes  CENTRE HOSPITALIER D'OYONNAX  OYONNAX  916 116 8 32 558 2,8Rhone‐Alpes  CENTRE HOSPITALIER DE THONON LES BAINS  THONON LES BAINS  659 220 3 75 847 0,9Rhone‐Alpes  CENTRE HOSPITALIER D'ALBERTVILLE  ALBERTVILLE  615 277 2 68 901 0,9Rhone‐Alpes  CENTRE HOSPITALIER DU VAL D'ARDECHE  PRIVAS  551 104 5 29 874 1,8Rhone‐Alpes  CENTRE HOSPITALIER DE ST JEAN DE MAURIEN ST JEAN DE MAURIENNE 505 101 5 26 833 1,9Rhone‐Alpes  CENTRE HOSPITALIER MONTBRISON MONTBRISON 1 600 181 9 47 338 3,4Rhone‐Alpes  POLYCLINIQUE DU BEAUJOLAIS  ARNAS  448 121 4 31 431 1,4Rhone‐Alpes  CLINIQUE HERBERT  AIX LES BAINS  276 78 4 20 591 1,3Total : 168 366 701 41 541 9 11 713 898 3,1

SAE 2009 hors HIA et sous réserve des erreurs possibles pour les établissements multisites

3

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ENQUETE DEPOTS DE SANG CHU Version du 10/01/2011

T 6               

CHUNombre de dépôts

Type ETP affectésCoût des transports

Coût de revient annuel 

approchéI 1 dépôt d'urgence pédiatrie géré par réa pédiatrique NC

J 1 dépôt de délivrance0,18 ‐ 0,28 ETP praticien hospitalier0,46 ‐ 0,64 ETP Technicienne de laboratoire

Tarif compris dans le coût des PSL

370 946 €

K 84 dépôts urgence, 3 dépôts délivrance, 1 dépôt délivrance + urgences

NC

L 1 renouvellement autorisation en courstemps médecin anesthésie‐réa / 0,5 IADE, temps mutualisé avec anesth réa

navettes internes hôpital

NC

M 32 dépôts relais et urgence, 1 dépôt urgences

2 ETP médicaux et 14 ETP non médicaux (techniciens de laboratoires essentiellement)

330 000€ / an 1 291 017 €

N 1 dépôt relais et urgences gestion assurée par l'EFSO 4 4 dépôts d'urgence NC NC

P 2 1 dépôt délivrance et 1 d'urgence0,1ETP PH / 1 ETP technicien, 0,1 ETP cadre

9400€ + coût des navettes 

programmées77 215 €

Q 4 4 dépôts de délivrance, 1 par site NC

R 1 1 dépôt d'urgence0,08 ETP méd et 0,18 ETP technicien de labo

NC 22 000 €

S 1 1 dépôt d'urgenceeffectif mutualisé avec celui d'anesthésie

3600 €/an + urgences

NC

T 1010 4 dé ôt l i 6 dé ôt d'4 dépôts relais,   dépôts d'urgence0,75 ETP méd/ 6,75 ETP tech jour/ 0,5 0,75 ETP méd/ 6,75 ETP tech jour/ 0,5ETP cadre/ 0,08 ETP cadre sup

206 000 € /an + ût t tcoût transports 

CHU665 789 €665 789 

U 21 dépôt de délivrance, 1 dépôt d'urgence

0,33 ETP PH + 1,75 technicien de laboratoire

15 000 € / an 168 000 €

V 2

Site A : 1 dépôt urgences vitales et 1 dépôt relais. Site B : n'a pas de dépôts de sang, il est approvisonné directement par l'EFS via des navettes pédestres.

Effectif mutualisé avec celui de l'anesthésie pour le dépôt relais.  Effectif mutualisé avec celui de de la réanimation adulte pour le dépôt d'urgences vitales.

Navettes internes hôpital

NC

W 21 dépôt d'urgence et 1 dépôt de délivrance

Effectif mutualiséNavettes 

programméesNC

X 6 2 Urgences, 3 Urgence /Relais, 1 Relais,

0,4 ETP Médecin, 4,2 ETP mutualisé et partagé sur autres missions avec personnels bloc et Unité hémovigilance 

68 461 € / an 278 861 €

Y 11 dépôt relais heures ouvrables et urgences reste du temps

3,1 ETP tech mutualisés avec labo hémato/ 1 ETP PH / 3 ETP tech labo habilités à la délivrance de PSL

90 000€/an 393 575 €

Z 3 2 urgences et 1 relais 34 200 €/an 54 200 €Commentaires :

Pour les établissements n'ayant pas fourni l'information directement, le coût de revient annuel approché des dépôts de sang est la somme 

Le nombre de dépôt de sang, leur situation géographique et la mutualisation des personnels avec d'autres services sont des facteurs explicatifs de la variance des coûts.Ces données doivent être rapprochées des tarifs payés par les établissements sur les PSL afin de déterminer le coût réel de l'approvisionnement en sang.

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ENQUETE DEPOTS DE SANG CH Version du 03/01/2011

habilité participe au

EtablissementNombre de

dépôtsType ETP affectés

Coût des transports

Coût de revient annuel approché

A 2 Urgences, Site EFS NC NC

B 1 dépôt d'urgence/relais géré par IDE des urgences aucuncelui de la maintenance des 2 banques de sang

C 1 Dépôt d'urgence 0,10 ETP Médecin anesthésiste 10 104,12 € 13 420 €

D 1 délivrance 0,20 ETP PH et 1,20 ETP PNM en mutualisation avec le laboratoire

NC (assurés par des transports internes) 80 311 €

E 1 Délivrance

2 ETP techniciens de laboratoire mutualisés avec le laboratoire d'Immuno-HématologieCoût = 88 534 euros

Navette interne mutualisée avec le transport de prélèvements sanguins : Coût = 73 177 euros

179 207 euroset

Taxi MPS :Coût =17 496 euros

Total =90 673 euros

F 1 dépôt de délivrance 1 ETP médical (PH)2,11 ETP non médicaux

PHARMAPRESTO 99 884 € 0 €

= 99 884 Personnel NM : 67 918 €Compte 62412 Personnel M : 91 000 €

Transport : 99 884 €Fournitures : 24 856 € 283 658

G 1 Dépôt de délivrance fonctionnant 24h/24h

Pas de personnel spécialement affecté mais l'ensemble du personnel technique et médical habilité participe au fonctionnement.

30 000 Euros/an NC

H 2

1 dépôt de délivrance (site de l'hôpital)1 dépôt d'urgences (site de la maternité)

estimé : 0,4 ETP Praticien hospitalier et 4 ETP techniciens de laboratoire, 1 IDE mutualisée avec les urgences . En effet , l'unité s'occupe de l'Hémovigilance et des conseils pour les pathologies de la coagulation.Le personnel non médical s'occupant de l'ensemble de l'unité est de 6,5 ETP et le personnel médical de 0,7 ETP.

17000 euros

346000 soit 2/3 du coût total de l'unité (dépôts + hémovigilance + conseils) calculé en tenant compte : du personnel, du local, de l'équipement, des consommables, des fournitures, du transport, du chauffage, du personnel administratif ….

I 1 dépôt de delivrance sur site ouvert 24h/24

2 ETP IDE affectés au dépôt de sang et 7,6 ETP IDE mutualisés avec le service des urgences

57 973 € par an 929 365 €

Note 1 :il s'agit de la somme des charges directes (personnel, maintenance et amortissement des matériels, consommables non médicaux) et des coûts de transport.Les achats de produits sanguins (gérés par la pharmacie) ont également été intégrés

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CARTOGRAPHIE  DES LABORATOIRES HLA (EFS et ES) 

                

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ACTIVITES 2009 DES LABORATOIRES HLA NATIONAUX  Les données ci-dessous sont extraites du rapport d’activité 2009 de l’Agence de la biomédecine.  

ETABLISSEMENTS FRANÇAIS DU SANG (EFS):  EFS   GO   CSH   DVMO   BSP   CD CR  EFS  GO  CSH  DVMO   BSP  CD  CR 

Angers  GR = 59  14  364    +  +  Marseille  GR = 93 GH = 44 GC = 20 GCP=1 

78  746  +  +  + 

Besançon  GR= 46 GH= 21 

32  365  +  +  +  Nantes  GR= 179 GC=  20GP=   26 GCP=   6 

60  998    +  + 

Bordeaux    62  998  +  +  +  Poitiers  GR =  56  16  573    +  + 

Caen  GR = 56 GH = 35 GC = 10 

15  552    +  +  Rennes  GR =  65 GH =  80 GC =  16 

23  1050  +  +  + 

Clermont‐ Ferrand 

GR = 41 GH = 14 GC = 10 

34  593    +  +  Rouen  GR =  52 GC =  10 

28  315    +  + 

Créteil    29  2190  +  +  +  St‐ Etienne 

GR =  60  27  372    +  + 

Dijon  GR = 47 GC = 5 

  329    +    Strasbg  GR =  86 GH = 78 GC  =  14GP =    3 GCP =  1 

30  506    +  + 

Grenoble + Valence 

GR = 96 GH = 31 GC = 6 

28  1443  +  +  +  Tours  GR= 114 GC =  22 

  617    +   

Lyon  GR= 149 GH = 86 GC = 42 GCP = 1 

52  821  +  +  +  TOTAL     EFS 

1801  528  12 832       

  

Légende: GO = Greffe d’Organe, GR = Rein, GH = Hépatique, GC = Coeur, GP = Pancréas, GCP = Coeur-Poumon CSH = Greffes de Cellules Souches Hématopoïétiques (issues de la moelle osseuse) DVMO = Donneurs Volontaires de Moelle osseuse (non apparentés) BSP = Banque de sang placentaire CD = Centre Donneur de CSH (inscription et gestion des DVMO non apparentés) CR = Centre receveur de CSH (gestion des receveurs/recherches non apparentées)

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ETABLISSEMENTS DE SOINS HOSPITALIERS (ES):  

ES   GO   CSH   DVMO   BSP   CD  CR  ES   GO  CSH   DVMO   BSP  CD  CR 

Brest  GR = 51   18   517     +  +  Nancy  GR = 88 GC = 19 GP = 3 

23  878    +  + 

Bordeaux  GR = 124  GH = 26  GC = 12  GP = 3  

          Nice  GR = 74 GH = 26 

18  569    +  + 

Lille  GR = 110  GH = 44  GC = 18  

42   651     +  +  Paris AP‐HP : Necker St‐Louis Robert Debré St‐Antoine 

GR = 750 GH = 461 GC = 111 GP = 20 GCP = 12 

193    +    + 

Limoges  GR = 40  GC = 5  

5   254     +  +  Reims  GR = 48    83    +   + 

Amiens  GR = 75 GP = 2 

          Clamart (CTSA) 

  22  53    +  + 

Ile de la Martinique 

GR = 33    125     +     Ile de la Réunion 

GR = 30    400    +    

Montpellier  GR = 128  GH = 60  GC = 9  

56   928   +  +  +  Toulouse  GR = 122 GH = 41 GC = 22 

25  741    +  + 

                     

  TOTAL        ES 

GO   2 567 

CSH 402 

DVMO     5 199 

     

         

COMMENTAIRE GENERAL  

GREFFES D’ORGANES : Sur les 4419 greffes d’organes pratiquées sur le territoire en 2009 (2903 reins, 1047 foies, 359 cœurs, 91 pancréas, 21 cœurs‐poumons),  ‐ les laboratoires HLA hospitaliers prennent en charge les examens d’histocompatibilité dans 61% des cas ‐ les laboratoires de l’EFS dans 39% des cas.  

GREFFES DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQUES : Sur les 908 greffes des CSH effectuées en 2009 en France,  ‐ les laboratoires HLA EFS ont contribué à la réalisation de 528 d’entre elles (58%) ‐ les laboratoires HLA ES à 380 d’entres elles (42%)  

REGISTRE FRANCE GREFFE DE MOELLE/AGENCE DE LA BIOMEDECINE (FICHIER DES DVMO): Sur les 18.031 donneurs volontaires de moelle osseuse (DVMO) inscrits en 2009, ‐ L’EFS réalise 71% des typages d’inscription ‐ Les ES en effectuent 29%  

BANQUES DE SANG PLACENTAIRE : Les typages HLA des 10 000 unités de sang placentaire stockées en France fin 2010 sont réalisées dans : ‐ 6 laboratoires EFS (Besançon, Bordeaux, Rhône‐Alpes (Lyon‐Grenoble), Créteil, Marseille, Rennes ‐ 2 laboratoires ES (Montpellier, Paris/Saint‐Louis) 

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Tarif du GHS de transfusion sanguine en 2010 626 €

CHU Coût de production du GHM

Ecart avec le tarif du

GHSCommentaires

1 803 € 177 €2 1 123 € 497 €3 954 € 328 € Activité en diminution en 20104 826 € 200 €5 1 099 € 473 € Coût moyen et non coût complet6 808 € 182 €

7 552 € -74 €Coût net après déduction MERRI, HN, MO, DMI

8 836 € 210 €