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Réduire les coûts liés aux taxes indirectes et en récolter les fruits dans les projets majeurs d’immobilisations Andrew Azmudeh, Calgary Pour les projets majeurs d’immobilisations, les taxes indirectes peuvent représenter une partie importante du coût global du projet et nuire aux flux de trésorerie. Certaines taxes indirectes — comme la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée (la «TPS/TVH») et la taxe de vente du Québec (la «TVQ») – peuvent généralement être recouvrées par les entités commerciales inscrites aux fins de ces taxes. D’autres taxes, comme les taxes de vente provinciales (la «TVP»), les taxes sur le carburant, les droits de douane et les taxes d’accise, ne sont pas recouvrables et font partie intégrante du coût du projet. Si votre entreprise s’est engagée dans un projet majeur d’immobilisations, il serait bon de vous poser les questions suivantes : Connaissons-nous toutes les taxes indirectes et tous les droits qui entrent dans notre coût? Est-ce que nous recouvrons effectivement toutes les taxes recouvrables? Est-ce que nous profitons de la totalité des remboursements, remises et exemptions au titre de la TVP possibles? Est-ce que nous effectuons la planification nécessaire pour minimiser les droits sur les importations? Est-ce que nous structurons les transactions de manière à maximiser le recouvrement des taxes recouvrables sur nos coûts d’intrant? (Aux fins de la TPS/TVH et de la TVQ, le recouvrement de la taxe n’est pas automatique, et l’inscrit doit remplir des conditions précises avant de pouvoir recouvrer les taxes sur les intrants. Faute de structurer les transactions de manière à améliorer le recouvrement des taxes indirectes, vous risquez de vous retrouver avec un coût de TPS/TVH ou de TVQ dans les intrants.) Travailler ensemble pour bâtir un monde meilleur signifie comprendre votre situation fiscale et la façon dont le contexte fiscal mondial en constante évolution vous touche. Questionsfiscales@EY est un bulletin canadien mensuel qui présente un sommaire des nouveautés en fiscalité, de l’évolution jurisprudentielle, de publications et plus encore. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec votre conseiller EY. Dans ce numéro Combler le fossé 5 Avant de s’engager, les vendeurs doivent comprendre qui sont les acheteurs et ce qu’ils veulent 3 Publications et articles 10 Non-déductibilité à titre de dépenses d’entreprise des intérêts et des honoraires engagés pour racheter des actions 7 Juin 2014 Questionsfiscales@EY

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Réduire les coûts liés aux taxes indirectes et en récolter les fruits dans les projets majeurs d’immobilisationsAndrew Azmudeh, Calgary

Pour les projets majeurs d’immobilisations, les taxes indirectes peuvent représenter une partie importante du coût global du projet et nuire aux flux de trésorerie.

Certaines taxes indirectes — comme la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée (la «TPS/TVH») et la taxe de vente du Québec (la «TVQ») – peuvent généralement être recouvrées par les entités commerciales inscrites aux fins de ces taxes. D’autres taxes, comme les taxes de vente provinciales (la «TVP»), les taxes sur le carburant, les droits de douane et les taxes d’accise, ne sont pas recouvrables et font partie intégrante du coût du projet.

Si votre entreprise s’est engagée dans un projet majeur d’immobilisations, il serait bon de vous poser les questions suivantes :

• Connaissons-nous toutes les taxes indirectes et tous les droits qui entrent dans notre coût?

• Est-ce que nous recouvrons effectivement toutes les taxes recouvrables? Est-ce que nous profitons de la totalité des remboursements, remises et exemptions au titre de la TVP possibles? Est-ce que nous effectuons la planification nécessaire pour minimiser les droits sur les importations?

• Est-ce que nous structurons les transactions de manière à maximiser le recouvrement des taxes recouvrables sur nos coûts d’intrant? (Aux fins de la TPS/TVH et de la TVQ, le recouvrement de la taxe n’est pas automatique, et l’inscrit doit remplir des conditions précises avant de pouvoir recouvrer les taxes sur les intrants. Faute de structurer les transactions de manière à améliorer le recouvrement des taxes indirectes, vous risquez de vous retrouver avec un coût de TPS/TVH ou de TVQ dans les intrants.)

Travailler ensemble pour bâtir un monde meilleur signifie comprendre votre situation fiscale et la façon dont le contexte fiscal mondial en constante évolution vous touche. Questionsfiscales@EY est un bulletin canadien mensuel qui présente un sommaire des nouveautés en fiscalité, de l’évolution jurisprudentielle, de publications et plus encore. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec votre conseiller EY.

Dans ce numéro

Combler le fossé5

Avant de s’engager, les vendeurs doivent comprendre qui sont les acheteurs et ce qu’ils veulent

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Publications et articles 10

Non-déductibilité à titre de dépenses d’entreprise des intérêts et des honoraires engagés pour racheter des actions

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2 Questionsfiscales@EY Juin 2014

• Est-ce que nous structurons nos transactions de manière à améliorer les flux de trésorerie en réduisant le délai entre le moment où la taxe est payée à nos fournisseurs ou sur les importations et le moment où elle est recouvrée auprès du gouvernement? (Si vous structurez vos transactions de manière à maximiser les flux de trésorerie, vous verserez beaucoup moins d’intérêts à vos banques que vos concurrents qui ne prennent pas de mesures à l’égard des flux de trésorerie. Plus le projet est grand, plus l’avantage pour les flux de trésorerie deviendra important.)

• Est-ce que nous prenons des mesures pour assurer que nos fournisseurs ne nous répercutent pas leurs propres coûts de taxes recouvrables? (Par exemple, si un entrepreneur engage des coûts assujettis à la TPS/TVH et qu’il répercute cette taxe comme un coût supplémentaire à recouvrer, le client finit par payer un coût qu’il aurait pu éviter au moyen d’une inscription en bonne et due forme ou d’une bonne planification. Dans le cas de grands projets d’immobilisations, ce coût caché peut être considérable.)

• Est-ce que nous nous assurons de ne pas être exposés à un coût fiscal important? (L’acheteur est généralement responsable de la TVP (en supposant qu’aucune exemption n’est applicable) même si le fournisseur est un non-résident ou ne facture pas la TVP correctement. L’autocotisation incorrecte de la taxe peut entraîner une cotisation défavorable.)

• Est-ce que nous prenons des mesures pour assurer que l’obligation des entrepreneurs à l’égard de la TVP ne nous est pas refilée par inadvertance? (Dans certaines administrations, les responsabilités de l’entrepreneur à l’égard de la TVP peuvent être transférées à l’entreprise contractante, à moins que les parties n’aient pris des mesures précises à ce chapitre.)

• Est-ce que nous prenons des mesures pour recouvrer les taxes payées en trop ou les remboursements ou crédits non demandés?

De façon générale, vous devez prendre les mesures nécessaires pour minimiser les taxes indirectes sur les intrants et maximiser les flux de trésorerie, surtout dans le cadre de grands projets d’immobilisations.

Pour vous aider à réduire les taxes indirectes, envisagez de prendre les mesures suivantes avant le début du projet :

• Passer en revue la structure du projet pour assurer son efficacité aux fins des taxes indirectes.

• S’assurer que l’entreprise est inscrite aux fichiers de toutes les taxes indirectes nécessaires comme l’exige la loi ou dans les cas où il est avantageux de s’inscrire volontairement pour pouvoir recouvrer la taxe.

• Se familiariser avec toutes les taxes indirectes applicables, y compris les exonérations, remboursements, remises et obligations de paiement afin de minimiser les possibilités de taxe à payer ou de paiement de taxe en trop.

• S’assurer que les ententes de votre entreprise avec ses fournisseurs comportent des clauses contractuelles adéquates afin d’empêcher ces derniers de lui refiler leurs propres taxes indirectes par inadvertance ou de lui transférer le risque d’une obligation associée à leurs propres taxes indirectes.

Pendant le projet, il vous est recommandé de mettre en place les mesures et procédés permettant de maximiser le recouvrement des taxes indirectes en demandant tous les remboursements et crédits, en tirant parti de toutes les exemptions et en accélérant le recouvrement. Une fois le projet terminé, il est vital de passer en revue toutes les déclarations de taxes de vente produites pendant le projet pour vérifier si vous avez tiré parti de la totalité des exemptions, remboursements, crédits et autres encouragements.En prenant les mesures nécessaires, vous pouvez considérablement réduire le coût de faire des affaires au Canada et obtenir un meilleur rendement de votre investissement. u

Frais de déménagement : réinstallation admissibleAneela Rojo et Yves Plante, Toronto

Le contribuable doit remplir un certain nombre de conditions pour pouvoir réclamer une déduction pour frais de déménagement, dont une exigence sur la distance du déménagement. De façon générale, la nouvelle résidence doit être située au moins 40 km plus près du nouveau lieu de travail ou d’affaires (ou de l’université, du collège ou de tout autre établissement d’enseignement dans le cas d’un étudiant inscrit à temps plein dans un programme d’études postsecondaires) que l’ancienne résidence.

Dans cette interprétation technique récente, l’Agence du revenu du Canada (l’«ARC») reconnaît qu’en utilisant la méthode de la route normale la plus courte disponible pour déterminer si l’exigence des 40 kilomètres au titre de la déduction pour frais de déménagement est satisfaite, la distance entre deux points peut différer lorsqu’elle est mesurée dans une direction (du point A au point B), comparativement à la direction opposée (du point B au point A). Cette différence peut être attribuable, par exemple, à la présence de sens uniques.

Par conséquent, l’ARC estime que l’exigence relative à la distance est respectée dès que le résultat d’un des deux calculs est d’au moins 40 kilomètres.

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Avant de s’engager, les vendeurs doivent comprendre qui sont les acheteurs et ce qu’ils veulentDave van Voorst, Toronto, et Kevin Casey, Kitchener

De nombreux vendeurs attendent patiemment que les conditions du marché s’améliorent pour «monétiser» la valeur réelle de leur entreprise, filiale ou division. De leur côté, les acheteurs hésitent souvent à surpayer une acquisition ou à assumer des risques non gérés. Pour s’y retrouver sur un marché en constante évolution, il faut conclure des ventes stratégiques en gardant bien les notions suivantes à l’esprit.

Point de vue de l’acheteurLe vendeur doit comprendre la transaction du point de vue de l’acheteur :

• Quels sont les principaux risques de l’entreprise?

• Quelle est la position de l’entreprise par rapport à ses concurrents?

• Le plan de croissance est-il viable étant donné les activités existantes?

• Y a-t-il une concentration des clients, des produits ou des secteurs géographiques?

• Les marges sont-elles viables?

• Les relations avec les clients et les fournisseurs sont-elles facilement transférables à l’acheteur?

Souvent, un message rédigé avec soin à l’intention des acheteurs améliore l’évaluation et accroît la probabilité de mener à bien la transaction. Un contrôle préalable des activités commerciales effectué à l’avance permettra au vendeur de bien comprendre le paysage concurrentiel de son entreprise et sa position sur son marché. Ces informations sont essentielles pour positionner correctement l’entreprise aux yeux des acheteurs éventuels.

Habituellement, un mémoire d’information confidentielle est préparé qui expose aux acheteurs les principales considérations d’investissement et une thèse de positionnement concernant «le récit de la valeur» présenté.

Processus de venteLes vendeurs doivent décider quel type de processus de vente a le plus de chance de leur permettre de réaliser leurs objectifs en matière de rapidité, de certitude, de valeur, de confidentialité et de risque.

Est-ce qu’il convient :

• de simuler une situation de préemption avec un seul soumissionnaire?

• de procéder à une vente aux enchères limitée pour une poignée d’acquéreurs parmi les plus sérieux?

• d’exécuter un processus d’adjudication complet auprès de dizaines de soumissionnaires éventuels?

Le groupe Services consultatifs transactionnels d’EY peut collaborer avec vous à l’élaboration d’une stratégie visant à accroître la valeur et vous aider à atteindre vos autres objectifs, dont les suivants :

• Optimiser la forme de la contrepartie

• Réduire les risques actuels et futurs (conjointement avec les conseillers juridiques)

• Assurer la confidentialité

• Minimiser la perturbation des activités de votre entreprise

Nous travaillons en étroite collaboration avec vous pour surveiller le désinvestissement — vous libérant ainsi, vous et les membres de votre équipe de direction, pour que vous puissiez vous concentrer sur la gestion de votre entreprise et l’amélioration de la valeur. Le processus de vente est directement lié à l’issue de la transaction.

Ciblage des acheteursLe ciblage des acheteurs stratégiques et des acheteurs financiers les plus probables est essentiel pour créer un contexte concurrentiel :

• Les vendeurs doivent prendre soin de comprendre le profil des acheteurs, du pays ou de l’étranger, et les besoins d’information propres à chacun.

• La planification et la présentation d’une information pertinente ou l’examen d’autres structures de transaction possibles peuvent permettre de restreindre les évaluations des risques par les acheteurs en rendant la transaction plus attrayante.

NégociationsLa négociation efficace de la forme de la contrepartie et les conditions de la transaction sont des éléments clés de la réussite d’une transaction.

• De quel type de transaction s’agit-il : espèces en échange d’actions, espèces en échange d’actifs, actions en échange d’actions, ou actions en échange d’actifs?

• Est-ce que l’acheteur demande au vendeur de financer une partie du prix d’acquisition au moyen du roulement de capitaux propres, d’un billet à payer ou d’une clause d’indexation sur le résultat éventuel?

• Quelles déclarations et garanties doivent être déposées pour vendre l’entreprise?

• Combien de temps les déclarations et garanties survivront-elles à la conclusion de la transaction?

• Quels sont le plafond d’indemnisation et le risque pour le vendeur?

Les réponses aux questions qui précèdent sont des éléments essentiels de la transaction et exigent une grande attention et une stratégie de négociation bien planifiée.

4 Questionsfiscales@EY Juin 2014

La compréhension des conséquences fiscales pour l’acheteur et le vendeur peut aider à bien mener la négociation. Une solide planification fiscale pour le vendeur permettrait de mener à bien une transaction à moindre coût — en utilisant l’impôt pour combler l’écart de valeur perçu entre le vendeur et l’acheteur. Ce qui compte pour le vendeur, c’est «l’argent dans ses poches» (c’est-à-dire, le «prix» pour le chiffre d’affaires est moins important que le résultat net). Pour tirer parti des possibilités de planification fiscale, il est crucial de demander des conseils de fiscalité professionnels dès le début du processus transactionnel ou même bien avant d’envisager une transaction afin de déterminer si la structure d’entreprise en place ne pourrait pas être réorganisée pour favoriser une sortie plus avantageuse sur le plan fiscal ou éviter des problèmes commerciaux.

Les vendeurs doivent également étudier plusieurs scénarios de transaction et s’y préparer. Selon cette approche à plusieurs volets, les vendeurs peuvent envisager diverses options stratégiques, dont la vente à un acheteur stratégique, la vente à une société de capital-investissement, le rachat par la direction, un premier appel public à l’épargne, une distribution d’actions libres d’impôt, une coentreprise ou la vente en deux ou plusieurs transactions en démantelant l’entreprise (pour que la somme des parties soit supérieure au tout).

L’établissement proactif d’un état de préparation relevé en vue d’un désinvestissement fait partie des pratiques de pointe. Les entreprises doivent procéder à une évaluation de leur préparation à une sortie bien avant qu’une transaction réelle ne soit enclenchée afin de déterminer les risques, les possibilités, les complexités, l’état de préparation et le moment propice relativement au désinvestissement envisagé.

En fin de compte, les désinvestissements constituent un processus qui appelle l’excellence du début à la fin. Pour en savoir plus sur nos services en matière de fusions et d’acquisitions, communiquez avec votre conseiller fiscal chez EY ou Couzin Taylor. u

Principaux points à retenir :• Élaborer une stratégie de vente pour réaliser

vos objectifs

• Bien comprendre les priorités et les besoins des acheteurs éventuels

• Créer un climat d’émulation entre les acheteurs pour maximiser la valeur et atténuer le risque

• Examiner des structures de rechange et mettre en œuvre une approche à plusieurs volets

• Établir de manière proactive un état de préparation relevé en vue du désinvestissement

5 Questionsfiscales@EY Juin 2014

Combler le fosséExtrait du sondage intitulé «2014 Tax risk and controversy survey»

Le récent sondage d’EY sur les risques fiscaux et la contestation fiscale mené en janvier 2014 auprès de 830 dirigeants de la fiscalité et des finances dans 25 administrations révèle que les tensions décrites dans des rapports antérieurs ne sont rien en comparaison avec les risques fiscaux que les entreprises disent connaître aujourd’hui et auxquels elles prévoient faire face au cours des prochaines années. La majorité (81 %) des dirigeants sondés croit ou croit fortement que les risques fiscaux et la contestation fiscale deviendront plus importants pour leur entreprise au cours des deux prochaines années. Les résultats de ce nouveau sondage donnent un aperçu des dangers à surmonter pour aller de l’avant en toute sécurité.

Il ressort clairement des conclusions du sondage que bon nombre d’entreprises souhaiteraient améliorer leur préparation et leurs outils afin de combler le fossé entre les cadres de gestion des risques actuel et futur.

Dans l’ensemble, les entreprises affirment que leur principale source de risques demeure les prix de transfert. Cette position est conforme aux conclusions du sondage 2013 Global Transfer Pricing Survey réalisé par EY auprès de professionnels des prix de transferts, qui révélait que 66 % des entreprises voyaient dans la gestion des risques leur principale priorité en matière de prix de transfert, ce qui représente une hausse de 32 % par rapport à 2007 et à 2010. Les entreprises consultées dans le cadre de notre sondage 2014 Tax risk and controversy survey ont nommé les risques liés aux taxes indirectes et les risques liés aux établissements stables comme étant respectivement leurs deuxième et troisième principales sources de risques fiscaux.

Ces activités, en particulier les prix de transfert, font l’objet d’une surveillance sans précédent de la part d’un nombre toujours croissant de groupes, notamment les médias d’information, les décideurs politiques nationaux, les groupes militants et les organisations supranationales. Des assertions d’évitement fiscal avancées par l’un ou l’autre de ces groupes poussent souvent les autres groupes à réagir. Ce cycle a aidé à maintenir la question de la fiscalité dans les manchettes et au cœur des débats politiques.

Plus particulièrement, l’intérêt très marqué des médias a soulevé de nouvelles préoccupations importantes au sujet du risque réputationnel lié à la fiscalité. Les journaux et les émissions de télévision relatent davantage d’expériences et d’enquêtes en matière d’évitement fiscal partout dans le monde depuis la dernière fois où nous avons mené le sondage en 2011. Il n’est donc pas surprenant que 89 % des plus grandes entreprises sondées (celles dont les revenus annuels sont supérieurs à 5 milliards de dollars américains) affirment être désormais passablement ou considérablement préoccupées par l’attention que les médias accordent aux questions fiscales, comparativement à 60 % en 2011. À l’inverse, seulement 9 % d’entre elles disent ne pas s’en préoccuper aujourd’hui, comparativement à 40 % en 2011.

Plus concrètement, l’attention prononcée des médias a poussé les décideurs à agir. Les législateurs ont réagi aux nouvelles en convoquant des audiences parlementaires, en proposant des mesures législatives et en soutenant les efforts déployés par l’Organisation de coopération et de développement économiques (l’«OCDE») afin de recommander 15 domaines précis d’intervention coordonnée visant à protéger la base d’imposition des pays.

Les répondants à notre sondage affirment qu’ils en sentent les effets. Par exemple, 74 % des plus grandes entreprises disent sentir que les administrateurs fiscaux remettent actuellement en question les structures existantes en raison de modifications législatives ou de changements à leur mode d’application de la loi.

Certains pays ont déjà pris des mesures pour mettre en œuvre des notions liées à l’érosion de la base d’imposition et au transfert de bénéfices sous la forme de nouvelles mesures législatives, créant des «groupes de travail» pour examiner les cadres existants et en établir de nouveaux, et, dans certains cas, suspendant les accords préalables en matière de prix («APP») ou appliquant des notions futures du projet de lutte contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (le «projet BEPS») à des opérations déjà conclues. Même si leur orientation est conforme à celle du projet BEPS, ces mesures précoces pourraient en fait menacer la cohérence de l’ensemble du projet en créant davantage d’incertitude, des risques plus importants et l’érosion de la confiance entre les autorités fiscales et les contribuables.

Parallèlement, les gouvernements continuent de travailler au quotidien sur des modifications législatives et sur une réforme fiscale à l’échelle nationale. La complexité ne cesse de croître à mesure que les gouvernements s’efforcent d’équilibrer la concurrence fiscale en amassant suffisamment de recettes pour financer les engagements en cours au chapitre des dépenses.

6 Questionsfiscales@EY Juin 2014

Les quatre principales sources de risques fiscaux selon le sondage• Risque lié à la réputation : 89 % des répondants sont

passablement ou considérablement préoccupés par la couverture médiatique de l’impôt que certaines entreprises paient ou de leurs taux d’imposition effectifs relativement faibles. Notre sondage démontre la vitesse à laquelle le risque lié à la réputation est devenu une préoccupation de premier plan. Les entreprises doivent agir volontairement et fermement pour gérer cette question complexe et délicate plutôt que d’être placées dans des situations où elles doivent réagir de façon défensive à des atteintes à leur réputation.

• Risque lié au projet BEPS et aux mesures législatives : 74 % des répondants estiment que les administrateurs fiscaux remettent actuellement en question les structures existantes en raison de modifications législatives ou de changements à leur mode d’application de la loi. Des inquiétudes au sujet de l’issue du projet BEPS ont ressorti des réponses à notre sondage. À cette fin, une grande attention a été accordée au Plan d’action concernant l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices de l’OCDE. Cependant, l’action unilatérale de gouvernements pourrait représenter une source de risques encore plus importante puisque cette situation pourrait créer un «chaos fiscal international» que tant l’OCDE que les entreprises veulent éviter.

• Risque lié à l’application des lois : 69 % des répondants estiment que les vérifications fiscales effectuées au cours des deux dernières années sont devenues plus musclées et plus nombreuses. Notre sondage révèle que le cadre d’application des lois fiscales est plus rigoureux et plus ciblé et que les relations mutuellement constructives entre les contribuables et les autorités fiscales pourraient commencer à s’éroder.

• Risque lié à l’exploitation : 75 % des répondants soutiennent que les ressources insuffisantes pour les activités de la fonction fiscalité sont leur principale source de risque lié à l’exploitation. Notre sondage révèle que face aux pressions croissantes, bon nombre d’entreprises pourraient ne pas disposer des ressources appropriées pour gérer efficacement les trois premiers types de risques. Ce risque lié à l’exploitation croissant s’étend aux gens, aux processus et à la technologie.

Pour en apprendre davantage sur les résultats du sondage, veuillez consulter notre sondage 2014 Tax risk and controversy survey. u

Analyses comparatives relatives au sondage 2014 Tax risk and controversy surveySur ce site, vous pouvez comparer vos réponses et celles de vos pairs à une série de questions du sondage. Il est également possible de faire une analyse comparative en fonction de l’emplacement géographique et du revenu de l’entreprise. Vous pourrez imprimer une copie de votre rapport d’analyse à la toute fin.

7 Questionsfiscales@EY Juin 2014

Non-déductibilité à titre de dépenses d’entreprise des intérêts et des honoraires engagés pour racheter des actionsA.P. Toldo Holding Corporation c. La Reine, 2013 CCI 416

Ryan Abrahamson, Toronto, et Allison Blackler, Vancouver

Dans cette affaire, la Cour canadienne de l’impôt (la «CCI») a refusé la déduction d’intérêts et d’honoraires engagés par une contribuable pour donner effet à une restructuration d’entreprise à la suite d’un litige entre actionnaires au motif que les montants n’avaient pas été engagés en vue de tirer un revenu de l’entreprise de la contribuable.

FaitsLa contribuable est une société de portefeuille appartenant à une famille qui contrôle un certain nombre de filiales générant un revenu. À la suite d’un litige entre actionnaires, une entente de règlement a été conclue aux termes de laquelle la contribuable a racheté les actions de l’actionnaire dissident moyennant un montant en espèces et des billets à ordre et les a ensuite annulées.

La contribuable a par la suite remboursé les billets à ordre, incluant les intérêts cumulés, en partie à l’aide de fonds obtenus au moyen d’un prêt consenti par une banque. La contribuable a demandé la déduction des intérêts à payer sur les billets à ordre et le prêt et de certains honoraires engagés dans le cadre de la restructuration d’entreprise ayant suivi le rachat d’actions.

Le ministre a refusé la déduction des honoraires et des intérêts à payer relativement au rachat d’actions au motif que ces dépenses n’étaient pas déductibles en vertu du paragraphe 9(1) de la Loi de l’impôt sur le revenu (la «Loi») parce qu’elles avaient été engagées à titre de capital et n’étaient donc pas déductibles aux termes de l’alinéa 18(1)b) de la Loi.

8 Questionsfiscales@EY Juin 2014

Décision de la CCILa contribuable faisait valoir qu’elle exploitait une entreprise consistant à fournir des services de financement et à tirer un revenu des placements qu’elle faisait dans ses filiales. Elle prétendait que les intérêts et les honoraires avaient été engagés pour protéger sa capacité de tirer un revenu de cette entreprise et que ces dépenses étaient donc déductibles aux fins de l’impôt sur le revenu. Subsidiairement, la contribuable soutenait que les intérêts étaient déductibles en vertu de l’alinéa 20(1)c) de la Loi.

La CCI a rejeté les deux arguments présentés par la contribuable.

Premièrement, la CCI a conclu que la contribuable n’avait pas présenté suffisamment de preuves pour établir qu’elle exploitait une entreprise de financement. La contribuable n’avait fourni aucune preuve démontrant qu’elle prêtait des fonds de façon régulière et continue, et en fait, les états financiers non consolidés démontraient que la contribuable ne possédait pas les ressources qui lui auraient permis de financer ses filiales. Il était évident pour la CCI que la contribuable était simplement une société de portefeuille dont les revenus provenaient des dividendes de ses filiales.

La CCI a également conclu que la contribuable n’avait pas fourni de preuve démontrant que le rachat d’actions visait à protéger son revenu en réglant le litige entre les actionnaires. Selon les faits, l’actionnaire dissident ne détenait que 5 % des droits de vote dans la contribuable, et

la CCI a conclu que dans pareilles circonstances, un litige ne pouvait pas avoir d’effet négatif sur la capacité de la contribuable de tirer un revenu. Par conséquent, la CCI a statué que la contribuable n’avait pas le droit de déduire les intérêts ou les honoraires en vertu du paragraphe 9(1) de la Loi. Le rachat d’actions était plutôt à titre de capital, et les dépenses liées à de telles dépenses en capital sont exclues en vertu de l’alinéa 18(1)b) de la Loi.

Deuxièmement, la CCI a conclu que les intérêts n’étaient pas déductibles en vertu de l’alinéa 20(1)c) de la Loi, étant donné que les fonds empruntés n’avaient pas été utilisés en vue de tirer un revenu d’une entreprise; ils avaient été utilisés pour racheter des actions en vue de leur annulation. Selon la CCI, le rachat d’actions en vue de leur annulation ne peut être fait dans le but de tirer un revenu, sauf dans des circonstances exceptionnelles, comme celles de l’affaire Penn Ventilator Canada Ltd. v. The Queen («Penn Ventilator»), où des éléments de preuve avaient démontré l’effet négatif marqué qu’avait eu le litige entre actionnaires. Aucune preuve de telles circonstances exceptionnelles n’avait été fournie dans l’affaire qui nous occupe.

La CCI a ajouté que la théorie du «comblement de la perte» énoncée dans Penn Ventilator ne s’appliquait tout simplement pas dans les circonstances. Selon cette théorie, un contribuable peut obtenir du financement, et engager des frais d’intérêts déductibles, pour combler la perte qui reste si des éléments d’actif sont vendus, des dividendes sont payés ou des fonds sont restitués aux actionnaires à titre de remboursement de capital. D’après les faits, il n’y

avait aucun montant de capital élevé à rembourser et aucun bénéfice non réparti à payer qui auraient créé une perte dans l’entreprise de la contribuable qu’on aurait dû combler en empruntant des fonds pour que la contribuable continue de tirer un revenu. Par conséquent, la CCI a statué que la contribuable n’avait pas le droit de déduire les intérêts en vertu de l’alinéa 20(1)c) de la Loi.

ConclusionEn règle générale, on ne peut emprunter des fonds pour acquérir des actions en vue de les annuler dans le but de tirer un revenu d’une entreprise. Ce n’est que dans des circonstances exceptionnelles que l’utilisation indirecte de tels fonds empruntés pourra justifier la déductibilité des intérêts à payer sur ces fonds en vertu de l’alinéa 20(1)c) de la Loi.

Pour faire valoir avec succès que des circonstances sont exceptionnelles, le contribuable doit fournir suffisamment de preuves pour étayer tant la nature de son entreprise que l’ampleur de l’incidence du litige entre actionnaires. u

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Webémission : Growing your private company: a comprehensive series on how to leverage your existing businessMid-year check-in for family businessesLe secteur canadien des entreprises familiales est un milieu concurrentiel et gratifiant. En tant que propriétaire d’une entreprise privée, vous avez besoin de tous les avantages que vous pouvez obtenir.

Nous vous invitons à assister, le 25 juin prochain, à un panel qui abordera les principaux problèmes auxquels font face les entreprises familiales canadiennes. Au cours de la discussion, vous entendrez ce qu’en disent quelques-uns des meilleurs conseillers financiers et conseillers juridiques qui travaillent auprès d’entreprises familiales. Le panel sera animé par David Fabian, coleader national du groupe Marché intermédiaire privé d’EY.

Un éventail de sujets seront abordés, dont les suivants :• Le climat économique dans lequel évoluent les sociétés privées au Canada• Les transactions récentes auxquelles ont participé des entreprises à capital fermé• La demande d’entreprises à propriétaires exploitant au Canada • L’intérêt des institutions financières pour le financement d’entreprises privées

Veuillez noter que la webémission donne droit à des crédits de FPC.

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Une invitation

Le mercredi 25 juin 2014 De 15 h à 16 h, HE

AnimateurDavid Fabian, coleader national du groupe Marché intermédiaire privé d’EY

PanélistesAndrew Schaefer, associé, Conseil en financement, groupe Marché intermédiaire privé d’EYMartin Kovnats, associé, Aird & Berlis LLP Edward Truant, associé, Imperial Capital

InscriptionRSVP en ligne. Les détails sur la connexion à la webémission vous seront envoyés à l’approche de la date de diffusion.

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Se préparer à passer le flambeau : bien planifier la relève Nous avons le plaisir de vous inviter à participer, le 19 juin prochain, à une libre discussion sur la planification de la relève à l’intention des entreprises privées. La discussion sera animée par David Steinberg, coleader national du groupe Marché intermédiaire privé d’EY.

Nous aborderons un éventail de sujets, dont les suivants :

• Comment entreprendre le processus de planification de la relève

• La possibilité de garder l’entreprise au sein de la famille

• Les difficultés et conflits à surmonter dans la planification de la relève

• La planification successorale

• L’élaboration d’une stratégie à long terme

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Le jeudi 19 juin 20148 h à 10 h

The Estates of Sunnybrook 2075 Bayview Avenue Toronto

Inscription Vous pouvez vous inscrire en ligne à cet événement en cliquant sur le lien ci-dessus.

Programme

8 h 00 - 8 h 30 Petit déjeuner8 h 30 - 9 h 30 Présentation9 h 30 - 10 h 00 Période de questions

Note : Cet événement s’adresse expressément aux propriétaires d’entreprises familiales.

Une invitation

10 Questionsfiscales@EY Juin 2014

Bulletins FiscAlerte – Canada

Budget de l’Ontario pour 2014-2015 – 2014 numéro 32

Budget du Nunavut pour 2014-2015 – 2014 numéro 33

Bulletin D’intérêt fiscal Règlements dans le cadre de litiges fiscaux – 2014 numéro 4 Conclure un règlement est une bonne façon de réduire les coûts d’un litige en matières fiscales. Plusieurs facteurs doivent être soupesés avant de présenter, d’accepter ou de refuser une offre de règlement, et la faculté de l’Agence du revenu du Canada (ARC) d’accepter le règlement proposé par un contribuable fait l’objet de restrictions importantes.

Publications et articles Édition 2014 du Worldwide corporate tax guide d’EY Le Worldwide corporate tax guide fait partie d’une série de guides de fiscalité de grande qualité publiés chaque année par EY qui sont tous accessibles en ligne, en plus des bulletins FiscAlerte et d’autres publications de qualité, sur ey.com ou sur l’application Tax Guides pour tablettes. Les autres guides de la série sont les suivants : Worldwide VAT, GST and Sales Tax Guide, Worldwide Personal Tax Guide (anciennement The Global Executive) et Estate and Inheritance Tax Guide.

Big data: changing the way businesses compete and operate L’idée que les données créent de la valeur pour les entreprises ne date pas d’hier, sauf que l’utilisation efficace de ces données est en voie de devenir un facteur concurrentiel déterminant. Les entreprises s’inspirent depuis longtemps de l’information qu’elles reçoivent pour prendre de meilleures décisions éclairées plus rapidement en se fondant sur des faits. C’est cette demande de connaissances approfondies qui stimule la croissance des outils et des plateformes de mégadonnées.

Magazine Reporting Le dernier numéro du magazine Reporting peut aider vos clients à relever les défis auxquels ils font face sur les plans de la communication de l’information et de la gouvernance quand ils parlent de leur rendement à leurs parties prenantes.

Sites Web Alertes et mises à jour en matière d’immigration à des fins d’affaires Pour obtenir les plus récents renseignements en matière d’immigration à des fins d’affaires au Canada et aux États-Unis publiés par Egan s.r.l./s.e.n.c.r.l., cabinet d’avocats en droit de l’immigration à des fins d’affaires allié à EY au Canada, visitez le site EganLLP.com.

Le Family Business Blog d’EY Soyez au fait des dernières idées exprimées sur les questions les plus pressantes auxquelles les entreprises familiales tentent de répondre en suivant le Family Business Blog d’EY. De nouveaux thèmes seront abordés chaque semaine. Apprenez-en sur la planification de la relève, la croissance, la gestion du patrimoine, la gouvernance, l’entrepreneuriat et plus encore. Visitez familybusinessblog.ey.com.

Accent sur le secteur privé Parce que nous croyons au pouvoir des entreprises du marché intermédiaire privé, nous investissons dans nos gens, nos connaissances et nos services pour vous aider à relever les défis particuliers et saisir les possibilités uniques sur ce marché.

Calculatrices et taux d’impôt en ligne Souvent mentionné par les chroniqueurs sur la planification financière, cet outil populaire sur ey.com/ca/fr vous permet de comparer le total de l’impôt fédéral et de l’impôt provincial des particuliers à payer en 2013 et 2014 dans toutes les provinces et tous les territoires. Le site comprend aussi une calculatrice de l’économie d’impôt découlant de votre cotisation à un régime enregistré d’épargne-retraite et les taux et crédits d’impôt des particuliers pour toutes les fourchettes de revenu. Nos outils de planification fiscale des sociétés comprennent les taux d’impôt fédéral et provinciaux applicables au revenu admissible aux taux des petites entreprises, au revenu de fabrication et de transformation, au revenu assujetti au taux général et au revenu de placement.

Litiges et conseils en fiscalité Pour des nouvelles et du leadership éclairé de CouzinTaylor s.r.l./s.e.n.c.r.l., boutique de droit fiscal alliée à EY au Canada, visitez CouzinTaylor.com.

Publications et articles

Boutique de CPA Canada EY’s Federal Income Tax Act, 2014 (12th) Edition

(en anglais seulement)Rédacteurs : Greg Boehmer, Fraser Gall, Jay Hutchison

Couverture complète de la Loi de l’impôt sur le revenu du Canada et de son règlement. Nouveauté : cette édition

comprend des fonctions interactives en ligne! L’achat d’un livre imprimé vous donnera l’accès à une version en ligne mise à jour dans laquelle vous pourrez faire des recherches.

EY’s Guide to Capital Cost Allowance, 5th Edition

(en anglais seulement)Rédacteurs : Allan Bonvie, John Chan, Lokesh Chaudhry, Maureen De LisserCe guide traite de la déduction pour amortissement (la «DPA») et des règles régissant les dépenses en capital admissibles au Canada et présente des

commentaires et des exemples. Il comporte des tables de consultation uniques ayant trait à la DPA (par catégorie et par élément.

Pour en savoir plusPour vous abonner à Questionsfiscales@EY, visitez ey.com/ca/alertescourriel.

Pour plus d’information sur les Services de fiscalité d’EY, veuillez nous visiter à ey.com/ca/fiscalite.

Vous pouvez nous communiquer vos questions ou commentaires sur le présent bulletin à [email protected].

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À propos d’EYEY est un chef de file mondial des services de certification, services de fiscalité, services transactionnels et services consultatifs. Les points de vue et les services de qualité que nous offrons contribuent à renforcer la confiance envers les marchés financiers et les diverses économies du monde. Nous formons des leaders exceptionnels, qui unissent leurs forces pour assurer le respect de nos engagements envers toutes nos parties prenantes. Ce faisant, nous jouons un rôle crucial en travaillant ensemble à bâtir un monde meilleur pour nos gens, nos clients et nos collectivités.

EY désigne l’organisation mondiale des sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited, lesquelles sont toutes des entités juridiques distinctes, et peut désigner une ou plusieurs de ces sociétés membres. Ernst & Young Global Limited, société à responsabilité limitée par garanties du Royaume-Uni, ne fournit aucun service aux clients.

Pour en savoir davantage sur notre organisation, visitez le site ey.com/ca/fr.

Au sujet des Services de fiscalité d’EYLes professionnels de la fiscalité d’EY à l’échelle du Canada vous offrent des connaissances techniques fondamentales, tant sur le plan national qu’international, alliées à une expérience sectorielle, commerciale et pratique. Notre éventail de services axés sur la réalisation d’économies d’impôts est soutenu par des connaissances sectorielles approfondies. Nos gens de talent, nos méthodes convergentes et notre engagement indéfectible envers un service de qualité vous aident à établir des assises solides en matière d’observation et de déclarations fiscales ainsi que des stratégies fiscales viables pour favoriser la réalisation du potentiel de votre entreprise. Voilà comment EY se distingue.

Pour plus d’information, veuillez consulter le site ey.com/ca/fiscalite.

Au sujet de Couzin TaylorCouzin Taylor s.r.l./s.e.n.c.r.l. est un cabinet d’avocats national, allié à Ernst & Young s.r.l./s.e.n.c.r.l., spécialisé en litiges et services conseils en fiscalité.

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