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Références 2012

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L'Agam revient sur les travaux qui ont mobilisé son équipe d'étude en 2012 avec la publication de cette nouvelle édition de son rapport d'activités.

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  • RFRENCES

    2 0 1 2

  • SOM

    MAI

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    Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012004

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    EEEEEEEAgence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 005

    Le mot du prsident ..............................................................................007

    L'dito ...................................................................................................009

    L'agence ...............................................................................................011

    Les instances ........................................................................................013

    La mutualisation du programme de travail .............................................015

    Dossier spcial Plan Local d'Urbanisme de Marseille .............................017

    Amnagement du territoire / Dveloppement rgional ............................029

    Schmas de Cohrence Territoriale ........................................................033

    Projets urbains .......................................................................................039

    Habitat / Politique de la ville ...................................................................045

    Dveloppement conomique ..................................................................051

    Mobilit urbaine / Dplacements ............................................................061

    Environnement / Dveloppement durable ...............................................067

    Centre de ressources mutualises .........................................................075

    Communication / Rseaux .....................................................................079

    Dossier spcial exposition "Marseille de la ville la mtropole" .............087

    Les manifestations en 2012 ...................................................................100

    Signes & acronymes ..............................................................................102

    56789

    1234

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012006

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    Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 007

    E n 2012, lAgam a continu rpondre aux attentes exprimes par ses partenaires au service du dveloppement mutualis du territoire.

    Elle est reste trs mobilise sur les documents durbanisme lchelle de la ville de Marseille, de la communaut urbaine Marseille Provence Mtropole et du Pays dAubagne et de ltoile. Elle a continu apporter son expertise dans les dmarches stratgiques sur le PDU, les DAC, les PLH et elle est reste au centre des discussions quand il sest agi dlaborer la charte ville-port.

    Cette diversit dintervention, la ractivit quelle manifeste, lhabilet manipuler les changements dchelle, le soin apport la pdagogie comme ce fut le cas avec lexposition "Marseille, de la ville la mtropole" qui a obtenu un fort succs, sont les meilleurs garants de la reconnaissance de la qualit du travail fourni par les quipes de lAgam.

    Outil daide la dcision, dfricheur dides, passeur de messages et pdagogue ; ces marqueurs de la singularit dune agence durbanisme sont plus que jamais mobiliss dans des priodes charnires comme nous les vivons aujourdhui o les ordres prtablis en terme de codes urbains et dchelles territoriales sont bous-culs, le cadre rglementaire sans cesse modifi et o les acteurs sont en proie au doute et les habitants de plus en plus en attente.

    Aux certitudes passes, se sont succds depuis plusieurs annes, des phases de doutes, dinterrogation, un contexte conomique et fi nancier contraint qui renforcent encore davantage, sil en tait besoin, lintrt dune structure comme lagence durbanisme : souple dans son fonctionnement, libre dans ses modes de pense, lafft des changements et des volutions, habile dans le croisement des thma-tiques et larticulation des chelles.

    Cest un grand dfi de lintelligence territoriale relever pour lequel lAgam est bien arme.

    Claude VALLETTEPrsident de l'Agence d'urbanisme de l'agglomration marseillaise

  • 008Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 009

    DIT

    ODDDDDD

    OOOOL anne 2012 peut tre qualifi e danne charnire bien des gards :- le PLU de Marseille est entr dans sa phase dfi nitive dlabo-

    ration avec larrt du projet en juin 2012 et lenqute publique en fi n danne. Cette rvision sera dfi nitivement acheve la mi-2013 ;

    - la ralisation de lexposition "Marseille, de la ville la mtropole" qui a t la fois un grand succs par le nombre de visiteurs (6 500) et par lanimation urbaine quelle a initie pendant prs de quatre mois. Trs oriente vers le grand public, elle a contribu une meilleure apprhension des processus dvolution et damna-gement du territoire. De surcrot, elle a t une formidable aventure interne.

    Compte tenu de la place quelles ont tenue dans le programme des activits de lAgam en 2012, ces deux grosses dmarches font lobjet dune prsentation spci-fi que dans le prsent document. elles seules, elles illustrent bien la double logique du savoir-faire et du faire savoir qui restent deux axes stratgiques pour lAgam.

    L'anne 2012, cest aussi lannonce par ltat de la cration dune mtropole et lengagement dun processus de co-construction auquel lAgam apporte un appui technique dans le prolongement des nombreux travaux raliss antrieurement.

    Conjugues, ces trois dmarches marquent vraisemblablement louverture dune phase nouvelle pour lAgam dans ses champs dintervention, dans sa faon dap-prhender les dossiers, dans son positionnement.En effet, la pratique de la planifi cation change. peine ces grands chantiers ter-mins, dautres perspectives souvrent sur des chelles diffrentes, avec une im-brication plus forte entre les politiques publiques et des exigences rglementaires sans cesse renforces. Lurbanisme de projet simpose de plus en plus comme une exigence deffi cacit et doprationnalit et il oblige lAgam repenser un certain nombre de ses approches.

    Le besoin de transversalit ne cesse de crotre, tout comme le souci permanent de leffi cacit et de lutilit de nos travaux qui anime toutes nos quipes.La valeur ajoute de lAgam en qualit dexpert restera donc trs mobilise et le changement dchelle va lobliger rinterroger ses mthodes de travail, le fonc-tionnement de son partenariat. La dimension pdagogique, explicative au service de politiques publiques encore mieux cibles est, elle aussi, appele prendre davan-tage dimportance.

    Christian BRUNNERDirecteur gnral de l'Agence d'urbanisme de l'agglomration marseillaise

  • 010Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2011

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 011

    LAgence LAgence durbanisme de lagglomration marseillaise est une structure partena-riale qui associe collectivits locales et tat, ainsi que plusieurs organismes et ta-blissements publics concourant au dveloppement urbain et conomique de laire mtropolitaine marseillaise auprs desquels elle assure une fonction de conseil et dexpertise.

    Constituer un vecteur de dialogue et de travail en commun : telle est la "marque de fabrique" de lagence durbanisme. Elle inscrit son action dans le champ dinter-vention des collectivits et de ses partenaires. Mais son primtre de rfl exion et dtude stend ncessairement au-del, ds lors que la recherche dhar-monisation des politiques publiques se dcline plusieurs chelles et concerne des territoires diffrents.

    Elle sappuie pour cela sur une quipe pluridis-ciplinaire et sur un centre de ressources qui collecte et organise les donnes statis-tiques, cartographiques et documen-taires ncessaires la connaissance des territoires, ainsi qu lanalyse des phnomnes urbains.

    LAgam travaille en troite col-laboration avec le rseau de la Fdration nationale des agences durbanisme qui regroupe 53 agences et 1 300 professionnels. Les faits

    marquants de

    2012

    JANV

    IER 20

    12Cr

    atio

    n Aix-

    Marse

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    gam

    MARS/AVRIL 201

    2

    Cycle de runion

    s de concertatio

    n

    sur le PLU dans l

    es mairies de se

    cteurs

    18 AVRIL 2012Cration du Parc nationaldes Calanques

    JUIN 2012

    Approbation

    du SCoT de MPM

    6 SEPTEMBRE

    2012

    CIAT Runio

    n sur le projet

    de loi mtropo

    le

    5 OCTOBRE 2012Cration de lAgence locale

    de lnergie

    29 OCTOBRE 2012

    Lancement de lenqute publique

    sur le PLU de Marseille

    24 NOVEMBRE 2012

    Lancement de

    lexposition de lAgam

    DCEMBRE 2012

    Processus dadoption de la Charte Ville/Port

    14 DCEMBRE 2012

    Approbation du PLH et

    du projet de PDU de MPM

    18 DCEMBRE 2012

    Arrt du SCoT de PAE

  • 012Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2011

    L'quipe 2012

    Les stagiaires

    ALLFREEJonathan | AMOUROUX Denis

    | ANDOULSI Hamida | ANTALOVSKY Patricia | ARAGNOL Catherine | BALU Hlne |

    BAZIN Guy | BEHR Aurlie | BOASSO Marie-Madeleine | BONGIORNO Marie-Nolle | BONNANS Alain | BRUANT

    Nathalie | BRUNNER Christian | CALMETTES ve | CAMPAGNO Audrey | CARANONI Martine | CARLUCCIO Laurent | CARMONA

    Mlanie | COLLET Isabelle | CONTRUCCI Josiane | COUTURE Laurent | CRESPEL Sylvain | DE TATA Marion | DE ZERBI VALLE Alexandra |

    DELAUNAY Romain | DUBU Stphane | DUPONT Louis- Laurent | EMPTAZ douard | FIBLA Sbastien | FARGETTON lise | GUGLIELMETTO Fabien | GIESTAS Katia | HENRY Julie | HERETIGUIAN Jacques | JOANNON Bruno | JUAN Grard | LAFINE Marie | JULLIAN-DAUTEL Mireille | LAMBALLE Martine | LAUGER Anthony | MARIE ST-GERMAIN Sylviane | MARIELLE Delphine | MANGIAPANE Marine | MASCLAUX Jrme | MASCLE ALLEMAND Pascale | MAUCOURT Frdrique | MINELLI Olivier | MITON Agathe | MOIROUX Xavier | NICOLAS Benot | NAY Coraline | NOLO Herv | ORIOL Anne | PATAIN Laurent | PICON Jean | PINNA Sylvie | QUONIAM Martine | REBEYROLE

    Anne-Clarisse | RIVET Monira | ROUSSELOT-MARD Peggy | ROUSTAN Frdric | ROY William | SAN JOS Julien | SELLAM

    lise | SOULIER Aurlie | SUQUET Stphanie | SZANTO Latitia | TANGUY Patrick | THDY Herv | TINET Vincent

    | TRINQUIER Christophe | TUSA Martine | VAN DE VONDLE ric | VERMOT Thomas | VITALIS

    Maxime | ZERAFA Carmen | ZILLI Emma

    BONDON Stphane BESSAYH Jimmy

    VILLEDIEU Charlotte RAYNAUD Marie-Pierre

    FERCHAT Nicolas NASRI Imane

    QUARCH Mohamed

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 013

    Les instancesLAgence est prside par Claude VALLETTE, conseiller municipal de la Ville de Marseille dlgu lurbanisme et prsident de la commission "Amnagement de lespace" de la communaut urbaine Marseille Provence Mtropole.

    Les membres titulairesLa prfecture des Bouches-du-Rhne (tat) la direction dpartementale des Terri-toires et de la Mer des Bouches-du-Rhne (tat) Le rectorat de lacadmie Aix-Mar-seille (tat) La direction rgionale des Finances publiques de PACA et des Bouches-du-Rhne (tat) La communaut urbaine Marseille Provence Mtropole La Ville de Marseille Ltablissement public damnagement Euromditerrane La chambre de Commerce et d'Industrie Marseille-Provence La communaut d'agglomration du Pays d'Aubagne et de l'toile Le grand port maritime de Marseille.

    Les membres adhrents La Ville des Pennes-Mirabeau Le GIP Politique de la Ville LAssistance Publique des Hpitaux de Marseille LUnion des syndicats de lImmobilier Marseille Pro-vence-Corse Aix-Marseille Universit Union nationale de la Proprit immo-bilire Maison de lemploi de Marseille.

    Les autres partenaires La Socit locale dquipement et dAmnagement de lAire Marseillaise La Rgie des transports de Marseille - Les conseils de dveloppement de la Mtropole Ltablis-sement public foncier PACA Le conseil rgional PACA Le Syndicat mixte des transports des Bouches-du-Rhne Le Rseau ferr de France LAgence de bas-sin Le rseau des agences durbanisme du Sud - Le Parc national des Calanques.

    Une quipe pluridisciplinaire LAgam regroupe 65 personnes dont trois quarts dex-perts : urbanistes, architectes, gomaticiens, sociolo-gues... et un quart demploys des fonctions de support et de gestion. La grande varit de formations et de m-tiers pratiqus permet une transversalit dans les mthodes et les analyses.

    En mars 2012, lAgam a renforc son quipe pluridisciplinaire avec larrive de Julien San Jos,

    un gomaticien, professionnel de linformation go-graphique. En intgrant ce spcialiste de la donne,

    lagence souhaite refondre son systme dinformation gographique (SIG). Les volutions technologiques et la rglementation notamment avec la directive europenne Inspire, nous obligent repenser nos outils pour faciliter les changes et gagner en effi cacit. Au cur de lorga-nisation de lagence et du rseau de partenaires, les

    donnes gographiques permettent dapprofondir la comprhension de notre territoire dtude.

    Lintrt tant de passer dune chelle trs fi ne, celle de lIris ou du quartier

    lchelle mtropolitaine.

    Un nouveau spcialiste au sein de lagence

  • 014Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2011

    En 2012

    productions192

    documentstlchargeables

    75

    des productionsen ligne sur :

    www.agam.org

    40%

    dont

    soit

    tudes59

    notes40

    publications40

    diaporamas40

    synthses6

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 015

    Le principe de mutualisation des travaux de lAgam, entre ses partenaires, est inscrit dans le code de lurbanisme et fonde lagence durbanisme comme outil de coh-rence des politiques publiques. La ncessaire rationalisation de laction publique et la transversalit croissante des projets ont conduit gnraliser son application, dans lintrt de tous les partenaires de lAgam.

    Le pilotage partenarial et la diffusion largie des travaux favorisent la coordination des initiatives et la recherche de solutions partages et procurent chaque parte-naire un niveau de rfl exion suprieur ce quil pourrait attendre isolment de sa contribution fi nancire. Les travaux pilots en partenariat reprsentent ce jour plus dun tiers des demandes exprimes lAgam par ses partenaires et cette proportion progresse danne en anne.

    La mutualisation a t renforce sur lensemble de la chane de conception et de valorisation des tudes. Les attentes de chacun des partenaires sont dfi nies au regard des axes du futur programme de travail, conduisant ainsi identifi er les convergences dintrts. Ces convergences permettent de dfi nir des pilo-tages partenariaux et cahiers des charges partags pour de nombreuses tudes.

    A lissue de leur ralisation, la validation des livrables d-clenche un dispositif de valorisation sappuyant sur leur transmission directe aux services intresss et rfrents dsigns de chaque partenaire et sur le site Internet de lagence, en vue den faire bnfi cier lensemble des membres de lAgam, voire un public plus large. dfaut daccord sur la diffusion de lintgralit dune tude, ses rsultats sont valoriss via la ralisation de synthses et de publi-cations (Regards de lAgam) ou au niveau du diagnostic.

    noter : les chiffres correspondent la rpartition du nombre de productions, ils n'illustrent pas le temps de travail pass. Au niveau de la planifi cation, le document fi nal du PLU correspond un seul document de 3 000 pages.

    La mutualisation du programme de travailUne proccupation constante, source de cohrence et deffi cacit

    Dveloppementconomique

    21%Planifi cation(SCoT & PLU)

    18%

    Habitat &Politique de la Ville

    13%

    AnimationCommunication

    15%

    Mobilit

    7%EnvironnementDveloppement

    Durable

    9%

    Rpartitiondes productions

    2012Dveloppement

    rgional

    7%

    Projet urbain

    3%

    Centre de ressources

    7%

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 029

    1Amnagement du territoireDveloppement rgional Contribution au projet Henri Fabre .....................................P030 Dmarche mtropolitaine ..................................................P031 Dmarche InterSCoT .........................................................P032 Les dplacements des actifs en rgion PACA .....................P032

  • AAgence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012030

    Extrait du zoom sur les options damnagement du secteur VAMP-Aroport

    Aroport Marseille Provence

    A7A7

    Aroport AroportMarseille Provence

    Gare VAMPGare VAMP

    Gare Haute / Escalator / Ple vie

    Gare Haute / Escalator / Ple vie

    Amorce requalification Estroublan

    Services, village dentreprise

    Amorce requalification Estroublan

    Services, village dentreprise

    Cheminement vers BHNS

    Cheminement vers BHNS

    Valorisation Questa (3ha)Equipements, services, habitat temporaire

    Valorisation Questa (3ha)Equipements, services, habitat temporaire

    Valorisation Couperigne (10 ha)

    Industries, PME

    Valorisation Couperigne (10 ha)

    Industries, PME

    CheminementEurocopter

    CheminementEurocopter

    Accs VAMP depuis A7 via N113Parking relais

    Accs VAMP depuis A7 via N113Parking relais

    Arrt trains longue distance

    Arrt trains longue distance

    Renforcement accs aroport

    Renforcement accs aroport

    Le projet Henri Fabre, pilot par ltat et le ple de comptitivit PEGASE, a pour objectif de capter toutes les potentialits de dveloppement de la fi lire aronautique, largement localises autour dEurocopter et de ltang de Berre. 10 000 emplois supplmentaires sont attendus terme.

    Ltat et PEGASE ont mis en place trois groupes de travail, auxquels participent des acteurs aronautiques et territoriaux. Deux groupes travaillent sur la mise en place dun techno-centre localis aux Florides, Marignane , et sur lorganisation dun rseau des entre-prises de la fi lire. Le troisime groupe, pilot par le sous-prfet dIstres, et auquel contri-buent lAgam et lAUPA, sintresse loffre territoriale pour laccueil des entreprises et des personnels. Les deux agences ont notamment ralis un travail de synthse de lensemble de loffre vocation conomique entre Aix-Marseille-Salon et ltang de Berre. Ce travail a permis didentifi er les espaces dactivits "labelisables" Henri Fabre. Un important travail de priorisation des projets de transport a galement t ralis avec le conseil gnral et len-semble des matres douvrage des projets. Le travail se poursuit en 2013 par une approche de loffre de logements afi n de rpondre aux besoins des salaris de la fi lire.

    Avec le projet Henri Fabre, ltat et PEGASE cherchent renforcer localement laronautique. Le travail porte sur les technologies et les fi lires, et sur les conditions daccueil pour les entreprises et les personnels : foncier, transport, logements...

    Contribution au projet Henri FabreFaciliter le dveloppement de laronautique autour de ltang de Berre

    A

    Amnagement du territoire / Dveloppement rgional1

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 031

    Primtres EPCI en 2012 et projet de mtropole.

    A

    Le CIADT du 6 septembre 2012 a annonc le projet de cration dune mtropole "Aix-Mar-seille Mtropole" sur le territoire des six EPCI et dsign un prfet dlgu ce projet. LAgam a apport un appui technique aux premiers travaux qui ont t engags dans le cadre dateliers pour prparer la confrence mtropolitaine de dcembre 2012.

    Elle a par ailleurs produit un premier document prsentant les grands enseignements des dmarches mtropolitaines antrieures et proposant des analyses techniques sur quelques grands enjeux.Dans lappui quelle apporte la mission mtropolitaine de prfi guration et aux collectivits partenaires, lAgam a souhait valoriser les nombreuses rfl exions engages antrieurement dans le cadre des travaux de coopration mtropolitaine, du TOP 20, de linterscot, des schmas directeurs universitaires, des conseils de dveloppement...

    Lanne 2013 verra ces travaux se poursuivre pendant que la loi sera prsente puis dis-cute au Parlement. L'Agam sera mobilise, aux cts de l'AUPA et d'autres partenaires, conjointement par l'tat, MPM et la Ville de Marseille pour contribuer aux chantiers qui seront mis en place en 2013, dans la perspective du projet mtropolitain.

    La rfl exion mtropolitaine a chang de nature avec le projet port par le gouvernement de crer court terme une mtropole sur le cur de lespace mtropolitain. LAgam apporte un appui technique ces rfl exions, dans la continuit de nombreux travaux antrieurs.

    Dmarche mtropolitaine Acclration en 2012

    A

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012032

    Les agences du Sud-Est (Pays dAix, Toulon, Nice) et lAgam se sont associes la demande de la DREAL pour mieux com-prendre la mobilit des actifs sur leur territoire. En exploitant les trois enqutes mnages dplacements (EMD), ralises un an dcart, les agences ont dress un panorama de la mobilit des actifs et des diffrences entre les trois territoires. Il apparat que les salaris des Bouches-du-Rhne ont une distance entre tra-vail et domicile 40% plus leve quailleurs en PACA, sous leffet de lorganisation clate du tissu conomique et rsidentiel.

    Les dplacements des actifs en rgion PACA

    La dmarche InterSCoT sest poursuivie en 2012, anime par la DDTM 13 avec lappui de lAgam et de lAUPA. Elle a permis aux lus et techniciens des six SCoT des Bouches-du-Rhne dchanger sur les continuits cologiques et lhabitat (ateliers davril et juin). Latelier sur les continuits a notamment permis de reconstituer la trame agri-naturelle lchelle de lInterS-CoT.

    Celui sur lhabitat a dress un tat du logement l'chelle In-terSCoT : besoins, production, prix Des travaux de lAgam ont montr comment les communes ont tendance se spcialiser sur un profi l rsidentiel particulier. Largement plbiscite par les participants, la dmarche InterSCoT a t suspendue en septembre dans la perspective de la cration de la mtropole Aix-Marseille.

    Dmarche InterSCoT

    F En bref...

    Extrait de la trame agri-naturelle du territoire de lInterSCoT.

    Amnagement du territoire / Dveloppement rgional1

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 033

    2Schmas de Cohrence Territoriale Mise en uvre et suivi du SCoT de MPM ...........................P034 Diagnostic des bassins de vie Est et Ouest de MPM ...........P035 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'toile, et de Grasque ......P036

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012034

    Cinq ateliers ont t mis en place pour tudier les territoires de projet et leurs centralits, tels que la plaine de Chteauneuf et Marignane, La Ciotat, la Valle de lHuveaune avec La Valentine, La Barasse et La Capelette, le boulevard Urbain Sud et le centre-ville avec Euro-mditrrane, la faade maritime Nord, et enfi n de Saint-Antoine la Rose. Ces ateliers ont regroup lensemble des services de la CU MPM intresss par le SCoT.

    Un atelier par mois tait organis, puis une synthse rdige qui ont permis la DUF et lAgam de consolider de nombreuses informations pour laborer deux documents. Un pre-mier document global, qui se veut exhaustif, prsente par site stratgique et par thmatique avec des cartes lappui, les donnes par familles (rglementaires, sectorielles et opra-tionnelles). Le deuxime document est une synthse, organis toujours par site stratgique et thmatique et qui montre, sous formes de tableaux, les avances de la mise en uvre du document durbanisme permettant ainsi de donner des pistes de rfl exion pour la suite.

    Ces ateliers ont dmarr en novembre 2012 et se sont poursuivis en 2013.

    A lissue de lapprobation du SCoT en juin 2012, la communaut urbaine MPM a dcid de lancer sa mise en uvre et son suivi, un travail quelle a confi lagence durbanisme. Il sagit de reprendre les orientations et de vrifi er quel niveau davancement elles se situent. Pour cela, une mthode a t dfi nie conjointement avec la direction de lurbanisme et du foncier (DUF).

    Mise en uvre et suivi du SCoT de MPMUn travail collgial

    Lanne 2012 a t marque par une phase de consultation des diffrentes personnes pu-bliques associes puis par lenqute publique (davril mars 2012). Suite aux remarques mises lors de ces deux phases, lAgam a ap-port les modifi cations ncessaires la fi nali-sation du chapitre 6 du document dorientations gnrales (DOG) qui dcline de faon spatiale les objectifs du SCoT et les sites stratgiques

    quils soient territoires de projet ou centralits de niveau mtropolitain. Le document a t approuv au conseil communautaire en juin 2012. Ce qui marque la fi n dun processus qui a dur plus de quatre ans et qui dfi nit un projet et des rgles dterminants pour lamnagement de lespace communautaire de MPM pour les 20 ans venir.

    Finalisation et approbation du SCoT de MPMr En lien...

    Schmas de Cohrence Territoriale2

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 035

    Approuv en 2012, le SCoT dresse un diagnostic de lensemble du territoire de MPM. Les diagnostics par bassin de vie prolongent cette rfl exion. De porte pdagogique, ils affi nent la connaissance des caractristiques spcifi ques par bassin. Par croisement des diffrentes composantes, ils font galement merger des problmatiques plus localises, en lien avec les enjeux identifi s dans les approches thmatiques. Outre des analyses une chelle plus prcise (intercommunale mais aussi communale voire infra-communale), ces diagnostics Est et Ouest sont un premier pas permettant dapprocher par anticipation la dclinaison territoriale des prescriptions dictes dans le document dorientations gnrales (DOG) du SCoT.

    Territoire-carrefour, le bassin Ouest a connu une lente dcroissance industrielle dont rsulte son profi l socio-dmographique. Laronautique est aujourdhui en tte des activits en d-veloppement. Les dynamiques conomiques y sont portes par plusieurs sites. Elles sont conjuguer avec des espaces naturels souvent malmens et cologiquement fragiliss. Riche de paysages emblmatiques forts, le bassin Est a russi rapidement un rquilibrage aprs la fermeture des chantiers navals de La Ciotat, en dveloppant une vocation rsidentielle, touristique et de tertiaire suprieur.

    Les diagnostics des bassins de vie Est et Ouest de MPM sinscrivent dans la continuit de la dmarche du Schma de cohrence territoriale (SCoT). Ils identifi ent les spcifi cits plus parti-culirement propres chacun de ces territoires contrasts.

    Diagnostic des bassins de vie Est et Ouest de MPMPour affi ner le SCoT

    A Deux bassins de vie contrasts.

    A

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012036

    www.agam.org

    A Le SCoT se compose du rapport de prsentation (diagnostic, EIE), du PADD et du DOO.

    Aprs plusieurs annes de travaux, lAgam a fi nalis le projet de SCoT en troite collabo-ration avec les lus du Syndicat mixte et les services de la communaut dagglomration. Dans un premier temps, l'Agam s'est concentre sur le document dorientation et dobjectifs (DOO). Son caractre opposable a ncessit une attention particulire dans sa rdaction afi n de veiller lapplicabilit du SCoT, notamment au travers des PLU, et sa scurit juridique. LAgam a aussi apport des clairages complmentaires et a fait des propositions pour aider les lus procder aux derniers arbitrages.

    Dans un second temps, a t fi nalis le rapport de prsentation du SCoT. LAgam a com-plt et ajust le diagnostic ainsi que ltat initial de lenvironnement (EIE). Elle a gale-ment rdig les autres pices du rapport de prsentation la description de larticulation du SCoT avec les autres documents de planifi cation, lexplication des choix, le rsum non technique lexception de lvaluation environnementale qui a t conduite par un prestataire externe afi n de garantir son objectivit.

    En 2013, lAgam continuera daccompagner le Syndicat mixte du SCoT jusqu lapprobation du document,

    aprs la phase denqute publique, et mme au-del afi n de suivre le SCoT et de le mettre en uvre.

    Le projet de SCoT a t arrt en dcembre 2012, aprs une anne consacre la fi nalisation des diffrentes pices et, plus particulirement, du document dorientation et dobjectifs (DOO) et du rapport de prsentation.

    SCoT du Pays dAubagne et de ltoile, et de GrasqueDernire ligne droite avant l'approbation

    yndicat ument,ue, et SCoT

    mixte du SC

    e

    E

    Dans uplt ement du SCnon un p

    PADD

    A

    Schmas de Cohrence Territoriale2

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 037

    LAgam a ralis partir de 2011 le document damnagement commercial du Pays dAu-bagne et de ltoile, depuis le diagnostic de son armature commerciale jusqu la dlimitation des zones damnagement commercial, et la fi xation des rgles limplantation de nouveaux commerces. Face un contexte rglementaire encore mouvant et parfois complexe appr-

    hender, il tait ncessaire dclaircir les diff-rents scnarios.

    Aprs une intervention allant dans ce sens au-prs des maires et sappuyant sur deux notes pdagogiques, le document damnagement commercial a t adopt en conseil commu-nautaire en dcembre 2012.

    Finalisation du Document dAmnagement Commercialr En lien...

    Dans le cadre de llaboration du document dorientation et dobjectifs (DOO) du SCoT du Pays dAubagne et de ltoile, et de Grasque, des rfl exions avaient t engages en 2011 sur lvolution urbaine de trois secteurs forts enjeux de dveloppement devant tre desservis par des transports collectifs en site propre. LAgam a donc poursuivi ces rfl exions en 2012

    en esquissant des propositions visant optimi-ser lespace et structurer lurbanisation autour de laxe du tramway dAubagne et des stations du tram-train de la voie de Valdonne dans une logique darticulation urbanisme-transports. Les principes damnagement retenus ont t ins-rs dans le DOO sous forme de schmas.

    Dfi nition des principes damnagement des secteurs denjeuxr En lien...

    En 2012, lAgam a fi nalis ltude "continui-ts cologiques" dont elle est matre duvre et qui sinscrit dans le cadre du SCoT du Pays dAubagne et de ltoile, et de Grasque. Pour ce faire, lAgam sest appuye sur ses prc-dents travaux favorisant une approche globale des problmatiques de continuits cologiques lchelle rgionale. Cette tude a mis en exergue la richesse de la biodiversit de ce ter-

    ritoire dont 70% sont des espaces naturels, les-quels doivent tre conjugus aux espaces agri-coles ainsi quau rseau hydrographique et ses ripisylves. La mthodologie de type "co-pay-sage" est complte dune approche "espces". Celle-ci met en vidence les espaces favorables laccueil despces recenses en lien avec la DREAL qui a t associe lensemble de cette dmarche.

    Finalisation de ltude "continuits cologiques"r En lien...

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 039

    3Projets urbains Permis de construire et qualit urbaine ..............................P040 Hypothses d'volution du ple Timone-Conception ..........P041 Projet centre-ville Vieux-Port .............................................P042 La Jouvne : hypothses d'volution .................................P044 ZAC Capelette....................................................................P044

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012040

    A L'atelier 1 a abord le thme "Volet paysager et l'insertion paysagre".

    La production immobilire des dernires annes a marqu le paysage marseillais de faon plus ou moins heureuse. Malgr le travail de la Ville sur la qualit dinsertion des oprations, leur ralisation rvle des dfauts dimplantation, dinsertion, de formes architecturales qui navaient pas t perues, lis des documents et des images ambigus. Devant ce constat, lAgam a propos un travail danalyses comparatives entre les constructions rali-ses et les documents examins lors de la demande dautorisation de construire.

    Dans le cadre dateliers techniques, lAgam a pu changer avec les instructeurs sur lap-proche qualitative des aspects architecturaux (implantation, composition, hauteur, mode nature, couleur, traitement des abords, application de la rgle) et sur linsertion urbaine (impact paysager et environnemental, fonctionnement urbain) Ce travail a donn lieu llaboration de fi ches qui devraient tre remplies avec chaque permis permettant de com-parer lanalyse de linstruction de celle aprs rception de la construction.

    Un travail de suivi entre lAgam et la DADU sera mis en place en 2013, pour affi ner ce travail ds lapprobation du PLU.

    Le constat fait par la direction de lamnagement durable et de lurbanisme de la Ville de Mar-seille sur la diffrence entre le permis valid et sa ralisation la amen demander lagence durbanisme un appui sur les mthodes dinstruction des permis.

    Permis de construire et qualit urbaineVers une meilleure insertion urbaine

    pp

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    Projets urbains3

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 041

    A Plan masse du projet.

    Lassistance publique des hpitaux de Marseille (APHM) a entrepris un grand projet de re-composition hospitalire sur ces deux sites avec dimportants projets de constructions tels que le btiment mdico-technique ou lIHU dans une logique de densifi cation et de trans-ferts de comptences et de fonctionnalits dun hpital lautre.LAgam accompagne lAPHM dans sa recherche de rponses en matire de reconfi guration des accs (urgences, personnel, consultations, visiteurs, taxis, logistique), de lisibilit des entres et de clarifi cation des parcours internes en prenant en compte les btiments exis-tants et ceux en construction ou en projet.

    Elle dveloppe la relation quentretient ce grand ple avec son environnement, les liens quelle tablit avec la facult de Mdecine, et sa capacit mieux sinscrire dans son quar-tier et lagglomration : hypothses de reconfi guration des espaces publics connexes et hypothses prospectives sur lconomie de quartier lie la prsence dun tel quipement. Seront examines les opportunits foncires du site permettant la poursuite de sa densifi -cation et son organisation.Plusieurs ples de lAgam ont t mis contribution pour trouver des solutions mlant troitement les thmatiques daccessibilit-voirie, damnagement et dconomie induite.Cette tude, par sa complexit en matire de circulation interne et de fl ux diffrents, d-montre la capacit de lAgam entrer dans des logiques de projet rclamant un travail de prcision chelle rduite pour apporter des rponses grande chelle.

    Lobjet de cette tude est de raliser un schma durbanisme global sur les sites des hpitaux de La Timone et de La Conception certes distants de quelques centaines de mtres mais ayant ensemble des liens fonctionnels forts.

    Hypothses dvolution du ple Timone-ConceptionFonctionnements urbains et morphologies

    A

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012042

    Lagence en 2012 est intervenue sur le projet Centre-ville Vieux-Port deux niveaux. Le premier sur la ralisation des travaux du Vieux-Port en tant quexpert conseil dans la concertation quotidienne que ncessite ce type de projet (plan deau, urbanisme, charte des terrasses, future gestion quotidienne, mise en place des festivits 2013) Les travaux dmarrs en mars 2012 ont t fi naliss comme prvu en janvier 2013 pour que les espaces rendus au public soient oprationnels lors du week-end douverture de lanne Marseille Capitale europenne de la culture.

    La deuxime intervention de lagence a consist la ralisation dun plan guide de lhyper centre-ville dune surface totale de 400 ha, allant dEuromditerrane Castellane et des Rforms jusquaux Catalans. Lagence a mis en place quatre ateliers regroupant plusieurs dizaines de personnes, intervenants publics ou privs intresss de prs ou de loin la vie du centre-ville.

    La Direction des infrastructures de la CU MPM a souhait que lAgam laccompagne pour laider dans la cohrence du projet Vieux-Port et de celui du centre-ville. Elle lui a demand galement de raliser le plan guide de lhyper centre-ville de Marseille pour servir l'quipe de matrise d'uvre laborer la charte des espaces publics.

    Projet Centre-ville Vieux-PortAprs le nouveau Vieux-Port, un plan guide pour le centre-ville

    A

    Projets urbains3

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 043

    L'ombrire sur le Vieux-Port, quai de la Fraternit. G. Martin Raget

    Soir d'ouverture de Marseille Provence 2013. Les Marseillais ont dcouvert le nouveau Vieux-Port ! Patrice Magnien

    B

    A

    Ce travail a fait lobjet dune tude qui se veut rfrence et qui traite quatre thmatiques stratgiques pour les 20 ans venir : - usages et fonctions du plan deau et de ses rives ;- habitat et enseignement ;- culture, tourisme, commerce, vnement ;- dplacements.

    Ce plan guide doit servir aux quipes de concepteurs et aux investisseurs pour comprendre le fonctionnement et le dveloppement de la ville et apporter des rponses cohrentes sur lensemble des espaces publics qui seront traiter par l'quipe Desvignes-Foster, matre d'uvre de la charte des espaces publics.

    B

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012044

    Fin 2011, la Ville de Marseille et MPM ont dcid conjointement de relancer la ZAC de La Capelette. Dans un souci de prise en compte des nouveaux documents durbanisme (SCoT et PLU), la mission de lAgam a t double : accompagner larchitecte nomm par Marseille Amnagement et la Ville de Marseille dans la redfi nition du plan masse de la ZAC et conduire un travail partenarial prospectif avec MPM afi n que tous les ser-vices puissent exprimer les fonctions urbaines maintenir ou anticiper dans le cadre de sa mise en uvre (fonctionnement du centre de transfert des dchets, insertion du futur tramway venant de La Blancarde, insertion de lensemble des fonctions de dplacements sur la place Ferri).

    ZAC Capelette

    Suite de nombreuses sollicitations sur le secteur de la Jou-vne, le maire darrondissement a mis le souhait de disposer dune hypothse d'volution urbaine, afi n d'inclure tout projet dans une vision d'ensemble.LAgam a cherch apporter ici des solutions trs concrtes et anticiper le potentiel constructif une chelle prcise, afi n de mieux cadrer le dveloppement futur du site, tant dans sa forme urbaine que dans ses vocations. Elle propose aussi des

    hypothses programmatiques en complment des quipements sportifs existants afi n den conforter leur rle.Mais le grand enjeu de cette tude est li au patrimoine naturel et bastidaire du site de La Denise. Malgr un difi ce menaant et en ruine, les hypothses de dveloppement urbain doivent prendre en compte sinon la conservation de ldifi ce la valo-risation de la structure paysagre et se construire partir de cet atout majeur.

    La Jouvne : hypothses dvolution

    F Brves

    Hypothse d'volution : scnario 1.

    La place Ferri, rotule de la ZAC.

    Projets urbains3

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2011 045

    4HabitatPolitique de la Ville Le PLH de MPM .................................................................P046 Observatoire des quartiers de Marseille .............................P048 Programme Local de l'Habitat du Pays d'Aubagne et

    de l'toile ..........................................................................P049 Programme de Rnovation Urbaine 2 .................................P050 Niveaux de qualifi cation .....................................................P050

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012046

    A Saint-Paul, XIVe arrondissement : une diversifi cation de l'offre avec du locatif intermdiaire et de l'accession.

    CARRY-LE-ROUET

    CHATEAUNEUF-LES-M

    ARTIGUES

    ENSUES-LA-REDONNE

    GIGNAC-LA-NERTHE

    MARIGNANE

    LE ROVE

    SAINT-VICTORET

    SAUSSET-LES-PINS

    ALLAUCH

    MARSEILLE

    PLAN-DE-CUQUES

    SEPTEMES-LES-VALL

    ONS

    CARNOUX-EN-PROVEN

    CE

    CASSIS

    CEYRESTE

    LA CIOTAT

    GEMENOS

    ROQUEFORT-LA-BEDO

    ULE

    M A R S EI L L E P

    R O V E NC E

    M T R OP O L E

    BASSIN OUEST

    BASSIN CENTRE

    BASSIN EST

    Programme Local de

    l'Habitat

    MPM 2012-2018

    www.agam.org

    C'est une phase de maturit pour la politique de lhabitat avec llaboration du second PLH de la communaut urbaine, fruit dune collaboration avec les 18 communes du territoire. Ce document stratgique construit en cohrence avec le SCoT et en lien avec les PLU et en particulier celui de la Ville de Marseille, se nourrit dune exprience de travail en commun, tire les enseignements de plusieurs annes de gestion de laide la pierre et valorise les ides exprimes loccasion des tats gnraux du logement. LAgam y a apport un appui impor-tant travers des analyses, des rencontres avec des professionnels et avec lensemble des communes. Cette mthode participative a port ses fruits et a permis de fi xer des objectifs qui restent ambitieux avec 6 200 logements annuels et 1 800 logements sociaux.

    Les communes continuent exprimer des objectifs en terme de construction pour lesquels lAgam et les services vrifi ent la correspondance foncire afi n den garantir la ralisation.Le PLH senrichit aussi de nouvelles pistes daction en terme de soutiens fi nanciers cer-taines oprations exemplaires, de projets pour de plus grands logements. La dlibration qui lapprouve prcise, par ailleurs, quune acclration de ralisation logements sociaux sera entreprise ds ladoption de la loi dite Dufl ot 1.

    Le second PLH, pour cette jeune communaut urbaine, sest enrichi des volutions rcentes telles que la dlgation des aides la pierre et lorganisation des tats gnraux du logement. L'Agam y a beaucoup contibu et le document a t approuv le 14 dcembre 2012.

    Le PLH de MPM Une deuxime programmation ambitieuse pour 2012-2018

    A

    Habitat / Politique de la ville4

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 047

    www.agam.org

    TextePour la seconde anne conscutive, la commu-naut urbaine a organis des tats gnraux du logement en lien avec lAROHLM PACA. A travers cette dmarche participative qui a connu un grand succs, il sagit de fdrer le mieux possible len-semble des acteurs de la chane du logement et daborder toutes les dimensions dune politique publique qui a de fortes incidences sur la qualit de vie des citoyens. LAgam a t mobilise comme pour la premire dition en 2011 pour apporter

    des clairages pralables qui ont permis de cadrer les interven-tions et les changes. Plusieurs propositions ont pu trouver leur place dans le PLH de MPM, adopt fi n 2012, et des engagements fi nanciers ont pu tre annoncs par MPM afi n de consolider la stratgie en matire de politique de lhabitat la fois sur le neuf, laccession, le logement social, lancien mais aussi en initiant un certain nombre dinnovations.

    Les tats Gnraux du Logementr En lien...

    Le PLH de MPM a t le premier document strat-gique intercommunal sur ce territoire. Son labo-ration a t fonde sur une mthode participative associant troitement les communes membres. LAgam apporte son appui cette coproduction dans le cadre de rencontres systmatiques avec les reprsentants des communes.Ces changes ont pour objectif de mieux connatre

    la commune, dtablir le bilan des constructions, dchafauder des hypothses dvolution en int-grant systmatiquement la question foncire qui en est la condition sine qua non. Ils sont la fois trs pdagogiques et ils garantissent un ancrage des projets sur des lments concrets dont la non prise en compte ou la mconnaissance handica-perait fortement la mise en uvre des objectifs.

    Mise en uvre des programmes habitat des communes de MPMr En lien...

    Dans le cadre de la mise en place dun observa-toire pour le suivi et lvaluation du PLH de MPM, inscrit au programme de travail de lAgam, une dmarche didentifi cation et de recueil des indi-

    cateurs est conduite. Ce document de prfi gura-tion de lobservatoire de lhabitat, constitue une actualisation du premier recueil des sources qui a t produit en 2007.

    Observatoire de lHabitatr En lien...

    Objectifs de lobservatoire : - fournir les lments d'analyse ncessaires, notamment, la ractualisation, au suivi et l'anima-

    tion du PLH et la rorientation ventuelle des actions engages directement par les communes ;

    - proposer un outil souple, dynamique, prospectif, pdagogique et partenarial d'aide la dcision pour la mise en uvre du PLH ;

    - communiquer de faon ponctuelle en fonction de l'actualit et engager une production priodique des rsultats d'analyse et de prospectives.

    t fi n

    Page 1 9 juillet 2012

    Etats Gnraux du Logement Bassin CENTRE 9 juillet 2012

    Projet de PLH 2012-2018

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012048

    Part des "sans diplme" parmi les 15 ans et plus, non scolariss en 2008.

    A

    Le travail de cet observatoire, ralis par lAgam dans le cadre de son partenariat avec le GIP Politique de la ville permet dapporter des lments de contexte utiles lvaluation du dispositif oprationnel du CUCS de Marseille.Avec 411 603 habitants en 2009, les quartiers du CUCS de Marseille accueillent prs de la moiti des habitants de la ville. Le rapport 2012 de lobservatoire montre que la prcarit continue de gagner du terrain, mais un rythme moindre quau dbut de la crise. Aprs stre creuss, les carts entre populations des territoires CUCS et du reste de Marseille se stabilisent.

    Mme si le nombre de demandeurs demploi reste proccupant, la croissance de la de-mande demploi sest infl chie. Nanmoins les priodes de chmage sallongent et les s-niors connaissent une hausse du chmage importante et continue. Le nombre dallocataires percevant le RSA augmente, tout comme les bnfi ciaires de la CMUC.Lengagement du comit interministriel de la Ville pour remobiliser le droit commun dans les territoires les plus en diffi cult, appuyer les oprations de renouvellement urbain et ins-crire lensemble de ces politiques dans la future gnration des contrats de ville marque une adaptation de la politique de la ville un contexte socio-conomique qui se dgrade.

    Pour dvelopper des effets leviers, porter un regard sur les dynamiques urbaines et sociales est indispensable. Le rapport 2012 de lobservatoire des quartiers de Marseille sinscrit dans cet enjeu en relevant les volutions rcentes des territoires CUCS.

    Observatoire des quartiers de MarseilleQuelles volutions pour les territoires de CUCS ?

    Ralis dans le cadre de lObservatoire des quar-tiers, le diagnostic social de la ville de Marignane tend prciser ladquation entre les interventions de la politique de la ville et la ralit sociale des quartiers en diffi cult. La premire phase de ltude dresse un tat des lieux du contexte communal. La seconde phase cible les quartiers prioritaires, permettant dclai-rer leurs volutions et spcifi cits et dmettre des prconisations stratgiques.

    Marignane : portrait socialr En lien...

    Bas niveau

    Sans diplme

    Enseignementsuprieur

    Bac BP CAP BEP

    A

    Marignane CUCS Marignane CUCS MPM

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    Habitat / Politique de la ville4

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 049

    Extrait de la carte de diagnostic du PLH exposant la sur-reprsentation des logements de grands types.

    A

    Ds lengagement de la procdure dlaboration du PLH, lAgam a lanc, paralllement au diagnostic du PLH, des travaux et des rfl exions visant dterminer les enjeux et les pre-mires pistes dactions.

    Accompagn du vice-prsident en charge du droit au logement et du service habitat de la communaut dagglomration, lAgam est alle la rencontre de chaque maire. Lobjectif de ce "tour des communes" tait didentifi er les besoins et les enjeux en matire d'habitat : diversifi er loffre de logements, poursuivre les efforts de production de logements locatifs sociaux, rpondre aux besoins spcifi ques (personnes handicapes, personnes ges, jeunes), amliorer le parc de logements existants Ces rencontres ont aussi permis de recenser les capacits foncires de chaque commune dans le but de territorialiser les objec-tifs et les actions du futur document.

    lautomne, six ateliers techniques, runissant 150 acteurs du territoire et de lhabitat ont t organiss afi n de dbattre sur les enjeux du PLH et sur les actions dvelopper. LAgam a anim ces ateliers en proposant une forme participative originale inspire de la mthode Mtaplan qui a permis de recueillir plus dune centaine de propositions.

    En 2013, lAgam poursuivra ses travaux dans le but de fi naliser le document rglementaire.

    Le programme local de lhabitat (PLH) 2007-2013 du Pays dAubagne et de ltoile arrivant son terme, la communaut dagglomration a confi lAgam, en 2012, la rvision de ce docu-ment stratgique qui sinscrit dans la continuit de llaboration du SCoT.

    Programme Local de l'Habitat du Pays dAubagne et de ltoileEnjeux et pistes dactions

    A

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012050

    Facteur de fragilit, la faiblesse du niveau de qualifi cation est plus marque Marseille quailleurs. Contrairement au reste de la France, leur proportion progresse. Les habitants des territoires de la politique de la ville sont particulirement concerns par cette situation avec pour certains prs de la moiti de la popula-tion sans diplme. Ce faible niveau de qualifi cation, li en partie la prcarit des territoires, a un impact consquent sur la qualit de linsertion professionnelle (chmage, emplois prcaires). Cette tude insiste sur limportance du lien entre les acteurs de lducation et de linsertion, et sur la ncessit daccompagner les jeunes dcrocheurs tout au long de leur parcours dacquisi-tion dun diplme, et dagir sur les freins "priphriques".

    Niveaux de qualifi cation

    Programme de Rnovation Urbaine 2

    A la demande du GIP "Marseille Rnovation Urbaine", lAgam a contribu la production dun argumentaire dont lobjectif tait de prpositionner le territoire marseillais dans la perspective du lancement dun PRU 2.

    Marseille est trs concerne par le PRU 1 travers 14 conven-tions qui mobilisent plus dun milliard deuros dinterventions. Mais tous les territoires susceptibles dtre concerns nont pas pu tre retenus et le document sur un PRU 2 a privilgi une approche globale associant les questions de maillage de voirie et dplacements, des interventions dans le centre et les noyaux villageois, sur les coproprits dgrades. Au plan spatial, ces propositions dinterventions concernent principalement lest de Marseille et notamment la valle de lHuveaune, le centre-ville et les faubourgs.

    Pour un acte du2

    Renouvellement urbai

    n Marseille

    F En bref...

    Extrait de la carte indicateurs de prcarit du secteur Centre.

    Extrait de la carte des sans diplme.

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    Habitat / Politique de la ville4

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 051

    5Dveloppement conomique Un schma pour mieux comprendre l'immobilier

    de bureaux sur MPM .........................................................P052 Le renouvellement urbain du foncier conomique ..............P053 L'attractivit socio-conomique compare de Marseille .....P054 Analyse socio-conomique des quartiers d'Euromditerrane ..........................................................P055 La hausse de la demande d'emploi se poursuit en 2011 ....P056 Le dveloppement conomique des territoires

    oprationnels se confi rme malgr la crise .........................P056 Le tourisme d'affaires Marseille ......................................P057 La Mode, une fi lire rsistante ...........................................P057 Zoom sur l'emploi des femmes ..........................................P058 Trimestr'Emploi .................................................................P058 Diagnostic mobilit et accs l'emploi ..............................P059 Niveaux de qualifi cation :

    Marseille-Aubagne se dmarque .......................................P059 La lettre de l'enseignement suprieur ................................P060 Atelier de macro-conomie locale sur l'innovation .............P060

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012052

    A Extrait de la carte des polarits de bureau en perte de vitesse.

    Avec prs de 3 millions de m recenss en 2011 dont 2,7 millions sur Marseille, la com-munaut urbaine concentre une offre en bureaux htrogne dans sa localisation et ses prestations. Du quartier central daffaires, vritable "marqueur mtropolitain" pour les fonc-tions dcisionnelles et de commandement, loffre de proximit diffuse et plus "spontane", limmobilier de bureaux sadapte aux diffrents besoins du large ventail des entreprises de services. Avec une programmation moyen terme denviron 600 000 m, lenjeu est essentiel de comprendre les mcanismes du march luvre. Il s'agit d'identifi er les secteurs du territoire les mieux positionns pour les 36 polarits de bureaux recenses sur MPM pour rpondre aux besoins futurs et aux attentes des entreprises.

    Limmobilier de bureaux est trs prsent dans la programmation urbaine, en particulier le renouvellement urbain. Il est demandeur de services urbains au premier titre desquels les transports en commun. Penser le dveloppement du parc de bureaux aussi sous langle de lurbanisme cest prendre en compte les volutions futures de la ville, gnratrices doppor-tunits et parfois de contraintes pour lattractivit des programmes. Cest aussi interroger les besoins en termes de gamme et de prix. Finalis au premier semestre 2013, ce travail dtude a donn lieu plusieurs clubs en immobilier dentreprises afi n de cerner les ressorts du march local.

    Amorc en 2011 sur demande de la communaut urbaine, le schma des espaces tertiaires a pour objectifs principaux de dresser un tat des lieux de loffre de bureaux sur MPM et dorienter sous formes de scnarios prospectifs le dveloppement futur du parc.

    Un schma pour mieux comprendre limmobilier de bureaux sur MPM Du diagnostic de loffre aux conditions futures de son dveloppement

    A

    Dveloppement conomique5

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 053

    Lenjeu du maintien dune offre en capacit daccueil dentreprises diversifi e, en particulier sur des sites ddis lconomie localise proximit de la ville et donc soumis de fortes contraintes foncires, passe ncessairement par une optimisation de lutilisation du foncier pour lactivit, ainsi que par une meilleure intgration des sites au tissu urbain environnant.

    Lconomie dans la ville est un sujet majeur pour Marseille, de par la diversit dactivits que le territoire communal accueille, le volume demplois mais aussi le nombre de demandeurs demploi souvent peu ou pas qualifi s ainsi que des tensions urbaines lies au fonctionne-ment des certaines activits proches des zones mixtes.

    Depuis 2009, lAgam sest engage dans une srie dtudes et dateliers sur lurbanisme conomique, en particulier sur la problmatique du maintien dun tissu dactivits et une offre immobilire diversifi e proximit du centre-ville, ncessaire au fonctionnement urbain et portuaire et la diversit de lemploi. En 2012, elle a particip la dmarche SR2DE ani-me par la Rgion sur le volet de lamnagement conomique, en proposant une lecture des problmatiques urbaines du foncier dactivit Marseille. Ce travail a aussi permis dalimen-ter la rvision du PLU de Marseille, sur son volet conomique, et de conforter la ncessaire prise en compte dune vision renouvele du foncier ddi, allant dans le sens de plus de densit et dune meilleure organisation spatiale avec des traductions dans le zonage et les prescriptions rglementaires.

    Ces diffrentes interventions ont confi rm le rle de lagence dans la poursuite de la d-marche lchelle du projet urbain.

    Le renouvellement urbain du foncier conomique Un enjeu de durabilit

    En 2012, lAgam a continu capitaliser sur son exprience acquise en matire durbanisme commercial lors des diffrentes dmarches aux-quelles elle a particip (PLU, DAC PAE et DAC MPM). la demande de la DREAL, un atelier reprenant lensemble de ces travaux a t ra-lis avec les autres agences d'urbanisme rgio-nales (Toulon, Nice, Avignon) afi n dchanger sur

    les mthodes de prise en compte du commerce dans les documents durbanisme ainsi que sur le renouvellement des espaces commerciaux. Cette anne a t aussi loccasion dlargir l'approche sur le commerce, en sintressant aux mcanismes de fi nanciarisation luvre dans le dveloppement commercial et limpact possible pour les territoires (surcapacit et friches).

    Urbanisme commercial r En lien...

    www.agam.org

    La financiarisation du secteur du commerce Vers un clatement de la bulle spculative et le

    dveloppement de la vacance commerciale ?

    Cette note sinspire des changes avec Pascal MADRY, Directeur de lInstitut pour la ville et le

    commerce, lors de la session du 22 juin 2012 du club Eco-FNAU, suivi dun entretien en octobre

    2012.

    Depuis le milieu des annes 90, il existe une dconnexion croissante entre lvolution des

    surfaces commerciales et la croissance dmographique et llvation du pouvoir dachat :

    + 4% par an du parc commercial + 1,5% par an de la consommation La rglementation entourant le commerce na gure t efficace puisque 60 millions de m2

    ont t construits depuis lapplication de la loi Royer (1973), dont la moiti la t dans ces 12

    dernires annes.

    En Europe et malgr la crise conomique actuelle, la France continue tre le pays qui ouvre

    (ou qui va ouvrir) le plus de surfaces de boutiques en centre commercial : 715 000m2 entre le

    second semestre 2012 et la fin de 2013, contre 606 000 m2 en Italie, 406 000m2 en

    Allemagne, 187 000 m2 en Grande-Bretagne, (source : Cushman & Wakefield). 1] La responsabilit de cette dconnexion est collective :

    Les collectivits ont dvelopp une ambition dattractivit, notamment du cur des villes

    en sefforant de limiter lvasion commerciale en priphrie. Comme les communauts

    voisines agissaient avec les mmes motivations, les comportements ont exacerb une

    comptition territoriale au prix dune inflation de m2 commerciaux.

    Les distributeurs, rpondant leur modle conomique, sont la recherche de toujours

    plus de surfaces de vente pour pouvoir ngocier en position de force auprs de fournisseurs.

    Ils ont donc t laffut dopportunits douverture ou dextension de magasins.

    1 7 O C T O B R E 2 0 1 2 /

    ZPatrick Tanguy (en collaboration avec Laurent Couture)

    PLEDEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET STRATEGIE

    LOUVRE & PAIX>E/ZWDZ^/>>y

    d>&yD/>

    ,ddW

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012054

    A Les croisires, un marqueur du tourisme Marseille.

    www.agam.org

    L'AT TRACTIVIT SOCIO-CONOMIQUE DE MARSEILLE

    Q

    noteede

    DE L'EMPLOI ET DU DVELOPPEMENT CONOMIQUE

    OBSERVATOIRE

    la

    Pour renforcer son dveloppement, Marseille doit encore amliorer son attractivit

    LATTRACTIVIT EST UNE NOTION COMPLEXE, AUX MULTIPLES DIMENSIONS QUI RELVENT AUSSI BIEN DE

    PARAMTRES OBJECTIFS, COMME LE SOLDE MIGRATOIRE OU LE TAUX DOCCUPATION DES HTELS,

    QUE SUBJECTIFS, TELS QUE LIMAGE, LE RAYONNEMENT DVNEMENTS CULTURELS OU LORGANISATION

    SOCIALE DU TERRITOIRE. LATTRACTIVIT EST ICI APPRHENDE GRCE DES INDICATEURS SOCIO-

    CONOMIQUES, PARTI PRIS ASSUM MAIS QUI, ON LE CONOIT, NPUISE PAS LE SUJET. DANS CETTE NOTE, SEULES DES DONNES QUANTIFIABLES ONT T RETENUES, RDUISANT,

    CERTES, LA PORTE DE NOTRE APPROCHE DE

    LATTRACTIVIT. MAIS, A CONTRARIO, ELLE NOUS AUTORISE MENER UNE DMARCHE

    COMPARATIVE, DANS LESPACE COMME DANS LE TEMPS, EN CONFRONTANT MARSEILLE AUX

    PRINCIPALES MTROPOLES FRANAISES (HORS PARIS) QUE SONT LYON, LILLE, TOULOUSE, BORDEAUX, NICE ET NANTES. Avant de comparer Marseille dautres mtro-

    poles (cf. encadr p.2), il est utile dexaminer

    lvolution rcente de son attractivit dans les

    dernires annes.

    On observe que la cit phocenne progresse

    dans la majorit des indicateurs retenus, en par-

    ticulier parmi ceux relevant du dynamisme cono-

    mique et de lattractivit auprs des entreprises

    et investissements. On verra dans la comparai-

    son (cf. infra), que ceci ne sera pas suffisant pour

    donner Marseille un classement avantageux

    dans cette dernire famille dindicateurs. A linverse, la ville connat une dgradation de

    sa situation en termes dattractivit des per-

    sonnes et des comptences. Si laccroisse-

    ment de la population marseillaise par le solde

    migratoire est indniable, il ne concerne ni les

    cadres, ni les retraits, tandis que la proportion

    dtudiants reculait On verra toutefois que,

    sur ce critre, Marseille est loin de faire excep-

    tion, la faible densit dtudiants la prservant

    sans doute dune baisse sensible. La dynamique est heureusement plus favo-

    rable au niveau du tourisme, les capacits

    daccueil de Marseille se dveloppant nette-

    ment, au prix, il est vrai, dune lgre dgrada-

    tion du taux doccupation des htels.Cependant, ce rapide panorama de lvolution

    de la situation marseillaise, considre isol-

    ment face 18 critres, ne prendra tout son

    sens que dans une confrontation aux mtro-

    poles franaises comparables.

    1reLyon est la mtropole

    rgionale la plus attractive de notre panel.

    1reNantes est la mtropole ralisant les progrs les plus marquants en matire dattractivit dans la priode

    rcente.

    4e/7Cest la position de Marseille (dans notre panel) aussi bien pour son attractivit que pour lvolution de celle-ci.

    1reMarseille possde la plus forte progression de lesprit entrepreneurial de notre panel (taux de cration nette dentreprise).

    4e et 1re/7Ce sont les rangs respectifs de Marseille-agglomration pour les volumes de transactions de bureau (2008-2010) et son volution 2006-2010.

    avril 2012

    Suggr par la Ville de Marseille qui souhaitait disposer dun tableau de bord de lattractivit conomique de Marseille, le travail a pris de lampleur pour sinscrire dans une dmarche pluridimensionnelle et comparative, tout en sefforant de rester aisment actualisable. Dans sa version 2012 (pour laquelle 18 variables ont t mobilises), lapproche distingue les leviers de lattractivit (leffet taille ou la qualit des fonctions tertiaires par exemple), de ses rsultats (solde migratoire net ou projets dinvestissement). Marseille apparat comme une mtropole aux rsultats moyens : quelques points forts dans le domaine du tourisme, dans lvolution de la cration dentreprises ou concernant les projets dinvestissements extrieurs voisinent avec un certain nombre dindicateurs dfa-vorables, comme la faible capacit attirer et conserver cadres et retraits ou bien la faible ralisation concrte dinvestissements trangers par exemple.

    lore de la crise, les indicateurs traduisaient donc une situation de transition. La tra-jectoire rcente rvlait un certain dynamisme conomique fond sur une vitalit endo-gne, mais qui ne produisait pas deffets consquents sur sa capacit attirer acteurs et comptences. Or, pour renforcer son dveloppement conomique, Marseille doit pouvoir pauler ce dynamisme indniable par un apport exogne plus important. Rude enjeu dans un contexte conomique diffi cile Le travail sera actualis et approfondi en 2013 pour y intgrer la dimension "qualit de vie".

    Fonde sur les sept grandes mtropoles rgionales franaises, ltude compare de lattractivit de Marseille fournit un verdict mitig. Que ce soit pour ltat de son attractivit conomique ou son volution, les 18 indicateurs retenus place Marseille au 4e rang sur 7.

    Lattractivit socio-conomique compare de MarseilleMarseille doit encore amliorer son attractivit

    A

    Dveloppement conomique5

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 055

    A Comparaison du profi l socio-conomique des habitants dEuromditerrane et de Marseille.

    A

    Le profi l socio-conomique de la population, les grandes caractristiques des logements, lem-ploi, la prcarit, les revenus, le parc dtablissements et son renouvellement sont abords dans cette tude. Une comparaison sur la base de quelques indicateurs fondamentaux permet de situer le profi l socio-conomique dEuromditerrane par rapport celui de Marseille.

    Le rythme de croissance de la population depuis 1999 est lgrement suprieur sur Euro-mditerrane comparativement Marseille. La population y est un peu plus jeune, la part des familles nombreuses plus leve et la monoparentalit plus prsente. Lvolu-tion du nombre de rsidences principales depuis 1999 est lgrement infrieure celle de Marseille, les mnages occupant leur loge-ment depuis moins de cinq ans sont plus prsents, preuve du renouveau du quartier. Le taux dactivit de la population est infrieur au taux marseillais, le taux demploi nettement plus bas, en particulier pour les femmes. En corollaire, le taux de chmage y est plus lev, particulirement pour les jeunes et les femmes. La part de la popu-lation sans diplme est particulirement leve dans Euromditerrane compa-rativement Marseille o ce taux atteint dj prs du quart de la population.

    Cette tude permet lEPAEM de mieux connatre son territoire en par-ticulier le profi l socio-conomique de lextension dEuromditerrane, de dres-ser un bilan des actions menes depuis le dbut de lOIN sur la population et les loge-ments, et dorienter les actions venir.

    Cette tude est un recueil de donnes statistiques, les plus rcentes ce jour, au niveau go-graphique le plus fi n de diffusion de ces indicateurs (IRIS). Les principales caractristiques des diffrentes zones gographiques sont mises en exergue.

    Analyse socio-conomique des quartiers dEuromditerraneRecul sur 10 ans

    Taux d'activit

    Taux d'activitdes femmes

    Taux d'emploi

    Taux d'emploides femmes

    Taux de chmage

    Taux de chmagedes jeunes

    Taux de chmagedes femmes

    Part des salaris temps partiel parmi

    les 15 ans ou plus

    Part des salaries femmes temps partiel en 2009

    Part des salarisen emplois prcaires

    en 2009

    Marseille Euromditerrane

    10%

    20%

    30%

    40%

    50%

    60%

    70%

    Marseille Euromditerrane

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012056

    14%

    13%

    12%

    11%

    10%

    9%

    8%

    7%

    6%

    5%

    4%2007 2008 2009 2010 2011

    ToulouseParisLille

    LyonMarseille-Aubagne

    Chaque anne, lAgam estime le dveloppement conomique des territoires de projet de Marseille (Euromditerrane et zones franches urbaines). En 2011, malgr la crise conomique, le parc dtablissements des territoires sest accru un rythme toutefois moins rapide que les annes antrieures. Lemploi salari priv* (donnes URSSAF) des tablissements localiss dans les territoires progresse galement lexception toutefois de lextension dEuro-mditerrane. Lindustrie et le transport-entreposage y tant plus prsents, les effets de la crise ont t plus marqus. De plus, cette volution peut tre la consquence de phnomnes de prudence ou de relocalisations dentreprises face aux mutations engendres par des oprations de rnovation urbaine dimportance.

    * Les estimations demploi restent soumises au lieu de la dclaration administrative des emplois.

    Le dveloppement conomique des territoires oprationnels se confi rme malgr la crise

    Environ 3 320 demandeurs demploi de plus Marseille en 2011 (+ 3 970 dans MPM). Le rythme dvolution sur un an a t lg-rement moins marqu Marseille (+ 4,5%) quen France (+ 5,3%). Le nombre de femmes inscrites Ple emploi augmente sur un an Marseille un rythme comparable celui du territoire natio-nal. Il en est de mme pour le volume de demandeurs demploi

    inscrits depuis plus dun an. Lvolution du nombre de deman-deurs demploi gs de plus de 50 ans est lgrement plus dfavorable pour Marseille (+ 16,7% contre + 15,3% en France). En revanche, le nombre de jeunes en recherche demploi na que trs peu progress Marseille en 2011 (+ 0,3%), lvolution nationale tant plus marque (+ 2,1%).

    La hausse de la demande demploi se poursuit en 2011

    F En bref...

    www.agam.org

    Les zones demploi des principales villes franaises ont toutes connu une remonte du taux de chmage.

    La Palmeraie du Canet, un nouvel espace de bureaux en zone franche.

    Dveloppement conomique5

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 057

    La fi lire "Textile-mode-habillement" est constitue 86% de lhabillement (contre 74% dans les grandes aires urbaines en moyenne). Proportionnellement, on relve plus de commerces de dtail, un commerce de gros bien prsent et une fabrication un peu moins prsente quen moyenne. Son poids est non ngligeable en termes demplois : plus de 9 400 emplois dans laire urbaine aux-quels peuvent tre rajouts prs de 2 500 emplois indirects dans

    dautres secteurs dactivit ainsi que 3 000 emplois induits.La fi lire dans laire de Marseille-Aix connat une quasi stabilit des effectifs (-0,3% sur 10 ans entre 2000 et 2010), le meilleur rsultat des grandes aires urbaines franaises. Cette rsistance sexplique par un positionnement en amont (la conception) et aval (le marketing), lments forts dun savoir-faire indniable permettant une forte visibilit sur le march.

    La mode, une fi lire rsistante

    Souhaitant disposer de donnes homognes en matire de tou-risme daffaires sur son territoire, la Ville de Marseille a sollicit lAgam pour la mise en place dun observatoire. Un benchmark et des changes avec les professionnels des offi ces de tourisme et des congrs de Marseille, Nice, Lyon et Paris ont permis lAgam de proposer une mthodologie. Celle-ci a t teste lt 2012 dans le cadre dune enqute mene auprs dun panel-test de structures accueillant des manifesta-tions professionnelles. Une note a ainsi t rdige prsentant des premiers rsultats et formulant des recommandations pour la mise en place prenne dun tel outil. Ce document prsente galement des premires rfl exions pour une stratgie en matire de tourisme daffaires Marseille.

    Le tourisme daffaires Marseille

    F En bref...

    O vos produits sont-ils conus ? O vos produits sont-ils fabriqus ?

    16%

    47% 30%19%

    22% 29%

    24%13%

    Paca France (hors Paca) Union europenne (hors France) Hors Union europenne

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    lments issus du questionnaire de l'tude "Filire mode 2012".

    La salle Eugnie du Palais du Pharo.

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012058

    LAgam participe la ralisation de TrimestEmploi, un document trimestriel de la Maison de lemploi de Marseille qui traite de la question de l'emploi au sein du territoire de la MDEM. Il aborde la question de la situation des tablissements employeurs, de la cration dactivit, de lvolution de lemploi salari priv, des intentions dembauche, ainsi que de lvolution du chmage.

    TrimestrEmploi

    12%13%

    16%

    16%

    19%

    20%

    21%26%

    34% 40% 45%

    46%

    48%

    55%

    58%

    61%

    76%Construction

    RaffinageCokfaction

    Extraction nergieeau, gestion des dchets et dpollution

    Fabrication dematriel de transport

    Agriculturesylviculture et pche

    Transportentreposage

    Informationcommunication

    Fabrication dalimentsboissons, et produits base de tabac

    EFFECTIF FMININ PAR SECTEUR DACTIVIT : seuls 4 secteurs sur 17, ont un effectif majoritairement fminin.

    Hbergementrestauration

    Activits spcialisesscientiques et techniques,services administratifs

    Commercerparation automobileet motocycle

    Activitsimmobilires

    Activitsfinancireset dassurance

    Administration publiqueenseignement, sant et activits sociales

    Activitsde services

    Fabrication quipementslectriques

    Fabrication produits industriels

    + de 55% de l'eectif est fmininPart moyenne deectif fminin+ de 55% de l'eectif est masculin

    LAgam a ralis en 2012 un diagnostic sur lemploi des femmes au sein du territoire de la Maison de lemploi de Marseille. Les femmes y connaissent un important taux de chmage, plus demplois temps partiel et un faible niveau de formation par

    rapport aux principales communes franaises. Quel que soit le territoire, les femmes ont un choix beaucoup plus restreint de secteurs dactivits que les hommes, cette caractristique tant plus encore accentue Marseille.

    Zoom sur l'emploi des femmes

    F En bref...

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    Dveloppement conomique5

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 059

    La capacit se dplacer est cruciale pour l'accs mais aussi pour le maintien dans l'emploi. Le rle de la centrale de mobilit de Marseille, porte par la Maison de l'emploi, est de favoriser l'accession la mobilit, notamment par la mise disposition d'offres matrielles l'attention des populations dfavorises dont la capacit se dplacer est rduite.

    Les Marseillais ne sont pas tous gaux devant la capacit se dplacer. Il existe des ingalits sociales et territoriales fortes, ainsi qu'un lien tnu entre possession du permis de conduire et occupation d'un emploi. Certains secteurs d'activit sont mme "auto-dpendants", en raison de zones d'emploi loignes des zones de rsidence, diffi ciles desservir par les transports en commun.

    Diagnostic mobilit et accs l'emploi

    35%

    30%

    25%

    20%

    15%

    10%

    5%

    0%15-24 ANS 25-34 ANS 35-44 ANS 45-54 ANS 55-64 ANS 55-65 ANS ET +

    Lille - Roubaix - TourcoingMarseille - Aubagne

    RouenMoyenne des zones demploi

    La Maison de lemploi de Marseille a sollicit lAgam pour ra-liser un diagnostic sur les niveaux de qualifi cation au sein de son territoire. Cette tude montre que parmi les 15 principales zones demploi franaises, Marseille-Aubagne enregistre le plus important taux de non diplms, quelle que soit la catgorie dge. La forte prsence des non diplms est souvent lie

    la prcarit des populations. Nanmoins, une volution des ni-veaux de diplme reste possible, puisque de fortes baisses ont t observes depuis 20 ans dans des territoires prcariss, o les non diplms, notamment chez les jeunes, furent trs pr-sents (Lille-Roubaix, Rouen), ce qui contredit le dterminisme de la "reproduction sociale".

    Niveaux de qualifi cation : Marseille-Aubagne se dmarque

    F En bref...

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    Un recul des non diplms qui reste moyen pour Marseille-Aubagne.

    Part des demandeurs d'emploi quips du permis de conduire et/ou d'un abonnement aux transports en commun.

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012060

    Lieu dchanges informels et dinformation pour les techniciens de diffrentes institutions territoriales ou organismes de dve-loppement de lagglomration marseillaise, latelier de macro-conomie locale de lAgam a notamment consacr lune de ses runions (celle davril 2012) la gographie rgionale des rseaux dinnovation, telle que la mettent en vidence les projets collaboratifs des ples de comptitivit en PACA. Le rle moteur de linnovation et de la mise sur le march de produits nouveaux dans le dveloppement des entreprises et donc des territoires qui les abritent nest plus dmontrer. La politique franaise des ples de comptitivit sefforce dam-plifi er un effort de recherche et dinnovation des acteurs cono-miques, effort qui reste mdiocre lchelle internationale. Mais ce faisant, elle contribue au mouvement dintgration des mtro-poles rgionales (et de leurs acteurs) dans les rseaux dinno-vation nationaux, pouvant remettre en cause les gouvernances mtropolitaines, lintensit des soutiens locaux, voire lancrage mme de ces ples dans leur rgion dorigine.Ces interrogations demeurent toutefois peu fondes, la lumire des travaux universitaires sur les projets des ples de comp-titivit de PACA (notamment ceux dAntoine Grandclment, Aix-Marseille Universit, laboratoire TELEMME). En effet, llar-gissement des rseaux de comptences acadmiques et tech-nologiques qui sobserve, va en gnral de paire avec lintensi-fi cation des liens entre acteurs de nature diverse lintrieur de la rgion PACA.

    Au fi l du temps, on assiste galement la monte en puissance du rle jou par les acteurs de la recherche publique dans le montage des projets collaboratifs, recherche publique bien pr-sente en rgion et donc facteur dancrage de ces initiatives.

    Atelier de macro-conomie locale sur linnovation

    Production annuelle diffuse depuis plus de 10 ans chaque nouvelle rentre universitaire, la lettre de l'enseignement sup-rieur prsente, pour l'anne coule, l'volution des effectifs de lenseignement suprieur et les principales caractristiques de la population tudiante de lacadmie Aix-Marseille.L'dition 2012 prsente galement un zoom sur le sport dans l'enseignement suprieur : les structures, quipements et types

    d'activits, ainsi que les pratiques sportives des tudiants universi-taires y sont ainsi analyss.La lettre de lenseignement sup-rieur est ralise en partenariat avec le rectorat de lacadmie Aix-Marseille et lagence durbanisme du Pays dAix et de la Durance.

    La lettre de lenseignement suprieur : 10e dition

    F En bref...

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    ec le

    aix-marseille

    Production annuelle diffuse depuis 2002 chaque nouvelle rentre, la Lettre de lenseignement

    suprieur prsente, pour lanne coule, lvolution des effectifs de lenseignement suprieur

    et les principales caractristiques de la population tudiante de lacadmie dAix-Marseille.

    Cette Lettre n 10 dresse ainsi un tat des lieux de lanne universitaire 2011-2012.en partenariat avec les agences durbanisme de lagglomration marseillaise

    AgAM et du Pays dAix-Durance AUPA

    numro 10 septembre 2012

    la lettrede lenseignement suprieur

    Visualisation de l'intensit des cooprations entre acteurs du ple de comptitivit SCS (extrait). Source : A. Grandclment, AMU, 2012.

    Dveloppement conomique5

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 061

    6Mobilit urbaineDplacements Le Plan de Dplacements Urbains de MPM ........................P062 Volet Voirie du PDU ............................................................P063 Cohrence urbanisme et transports ...................................P064 Bilan LOTI ..........................................................................P066 Bilan environnemental des dplacements ..........................P066

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012062

    A Mur vgtal du parking Vallier.

    A loccasion de la rvision de son plan des dplacements urbains (PDU), MPM a souhait disposer dune photographie dtaille du fonctionnement du stationnement. La mobilisation des donnes de lobservatoire a permis danalyser lvolution de la frquentation, les cat-gories dusagers ou les recettes des parkings et du stationnement payant. Ce suivi a pu tre ralis sur une priode longue (de janvier 2006 dcembre 2011).

    Il ressort de ce diagnostic que, sur cette priode, loffre de stationnement dans le centre de Marseille a fortement progress dans les parkings (10 400 places 12 800 places). Le sta-tionnement payant sur voirie s'est tendu : 10 000 places 14 400 places. Les usages ont eux aussi volu, avec une bonne progression du nombre dabonns sur voirie, une baisse de lusage par les "visiteurs" dans les parkings, accompagne d'une hausse des tarifs et de la dure moyenne de stationnement. Rsultat : on observe une stabilit du taux de rem-plissage des parkings et un plus fort usage de la voirie par les rsidents, et donc moins de dplacements en voiture.

    Ces analyses ont servi de support aux propositions du PDU de MPM et la prparation dun rapport annuel de lobservatoire du stationnement.

    Le stationnement fait partie des thmatiques majeures de la mobilit durable, comme les trans-ports en commun ou les modes doux. Depuis 2005, lAgam pilote lobservatoire du stationne-ment et collecte des donnes dtailles sur ce sujet.

    Le plan de dplacements urbains de Marseille Provence Mtropole Diagnostic du stationnement

    A

    Mobilit urbaine / Dplacements6

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 063

    A Schma simplifi de la hirarchisation des voies lchelle de MPM.

    A

    Mene en collaboration avec le bureau dtude charg de la rdaction du PDU, la mission de lAgam a consist largir la rfl exion mene sur Marseille lensemble du territoire de MPM. Plus prcisment, le travail a consist affi ner la hirarchisation des voies et priori-ser les programmations dans le temps en lien direct avec les sites enjeux urbains identifi s dans les nouveaux documents durbanisme.Dans la continuit des rfl exions menes pour le schma de cohrence territoriale et le plan local durbanisme de Marseille, les propositions ont permis daboutir une nouvelle armature viaire lisible et continue, transversale et hirarchise lchelle de la communaut urbaine. La mise en uvre de cet axe stratgique est ainsi programme la fois sur les grandes infrastructures (reconfi guration du systme dchanges Saint-Antoine/Les Ayga-lades par exemple) mais aussi sur la requalifi cation des boulevards urbains constitutifs dun nouveau rseau multimodal. Dans la continuit de ce travail partenarial, le PDU prescrit la ralisation dun schma multi-modal des infrastructures routires afi n de prciser les grandes priorits qui ont t dfi nies dans le document. En 2013, lAgam accompagnera MPM dans la rdaction du cahier des charges de ce document technique.

    Dans le cadre de la rvision de son plan de dplacements urbains, MPM a fait appel lAgam pour laborer laxe stratgique concernant la mise en uvre dun rseau de voirie, support de tous les modes de dplacement.

    Volet Voirie du PDUVers un schma multimodal des infrastructures routires

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012064

    A Outils et mthodes oprationnels pour la coordination urbanisme et transports.

    Dans le cadre de la rvision du PDU, la dimension cohrence urbanisme / transports a mer-g comme une thmatique incontournable. LAgam a t missionne par MPM pour laider dfi nir les modalits de mise en uvre de cette cohrence et pour intgrer cette logique dans lensemble du plan.

    Dans la poursuite de ce travail, MPM a demand lAgam dinitier une rfl exion mthodo-logique associant les partenaires autour de la cohrence urbanisme/transports. Lobjectif tant de sensibiliser, dun ct les acteurs de lamnagement urbain aux logiques et aux temporalits des dplacements et de lautre, les matres douvrage des infrastructures aux exigences oprationnelles des projets urbains.

    Deux exemples traits par lagence en 2012 permettent dillustrer ces deux volets :- densifi er autour des infrastructures existantes ou en projet : pour le conseil gnral,

    lagence a men plusieurs ateliers dintgration urbaine autour de la future liaison nord-est de lagglomration (LINEA) ;

    - prendre en compte les logiques de dplacement dans les projets urbains : pour la Ville de Marseille et MPM, et dans la continuit des rfl exions entreprises en 2011, lAgam a travaill sur lvolution de la ZAC de La Capelette.

    La coordination entre le dveloppement des infrastructures de dplacement et lurbanisme est une priorit dans lamnagement de la ville durable. LAgam, dans le cadre de ses missions, veille garantir cette cohrence et elle a t sollicite dans plusieurs dmarches spcifi ques traitant de ce sujet.

    Cohrence urbanisme et transportsVers une synergie plus coordonne des acteurs et des procdures

    Avec 1 500 salaris, 600 tudiants, et plus de 1 000 visiteurs par jour, le ple hospitalier de Sainte-Marguerite reprsente un gnrateur de dplacements majeur pour les quartiers sud de Marseille. LAPHM a sollicit lAgam pour laider mieux comprendre son fonctionnement interne et en relation avec les projets de la com-

    munaut urbaine qui pourraient la concerner (amlioration de la desserte en bus, prolonge-ment du tramway, Boulevard Urbain Sud, ges-tion du stationnement). Ces travaux seront prolongs en 2013 sur les sites de La Timone et de La Conception.

    La mobilit des hpitaux sudr En lien...

    Mobilit urbaine / Dplacements6

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012 065

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    VILLE DENSE

    CONTRATD'AXE

    DCISIONRALISATION TC

    DCISIONRALISATION TC

    3 5 ANS

    FONCIER

    TC EX

    ISTA

    NT2030

    DUP TCMODIFICATION PLU

    DUP TCMODIFICATION PLU

    TC PR

    OJET

    ETUDES PROJET URBAIN

    SCOT, PADD PLU

    FINANCEMENT2013

    A

  • Agence durbanisme de lagglomration marseillaise Rfrences 2012066

    Le BED combine deux objectifs : comprendre la contribution des dplacements aux missions de gaz effet de serre et autres polluants atmosphriques, et proposer une bote outils pour ali-menter les programmes d'actions du Plan climat-nergie territo-rial (PCET) et la rvision du plan de dplacements urbains (PDU) de MPM. En toile de fond, un enjeu primordial : l'optimisation des ressources nergtiques et l'amlioration de la qualit de l'air.Plusieurs facteurs dterminants entrent dans la contribution des dplacements aux missions polluantes : le nombre de trajets

    effectus, le mode de transport utilis, les distances parcourues et, un degr moindre, la vitesse. Le cocktail voiture/longue dis-tance est spcialement polluant.

    Planifi er, organiser, rglementer, communiquer, tels sont les le-viers la disposition de la collectivit pour impulser une nouvelle dynamique dans les pratiques de dplacement de ses adminis-trs, en amliorant notamment l'attractivit et l'accessibilit la mobilit dcarbonne.

    Bilan environnement