Références 2013 - le rapport d'activités de l'agence d'urbanisme de l'agglomération marseillaise

RÉFÉRENCES

2 0 1 3

02Agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise Références 2013

Agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise Références 2013 03

5678

1234

Le mot du président ................................................................................05

L'édito .....................................................................................................07

L'agence .................................................................................................09

Les instances ..........................................................................................13

Métropole ...............................................................................................15

Planifi cation ...........................................................................................21

Projets urbains ......................................................................................33

Habitat / Politique de la Ville ..................................................................41

Économie ...............................................................................................49

Transports / Mobilité ..............................................................................55

Environnement et développement durable ...........................................61

Animation / Réseaux .............................................................................69

Les manifestations en 2012 .....................................................................82

Sigles & acronymes .................................................................................84

Agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise Références 201304


L’année 2013 restera une année exceptionnelle pour le territoire grâce à la réussite et au retentissement de la capitale culturelle. Elle l’a été aussi pour l’Agam qui a continué à s’investir dans le PLU de Marseille jusqu’à sa fi nalisation à l’été 2013 et qui a accompagné le lancement de la démarche métropolitaine dans la continuité de ce qu’elle avait déjà réalisé quelques années auparavant.Mais l’intervention de l’Agam ne se limite pas à des dossiers aussi structurants dont on pourrait aisément allonger la liste pour parler de PLH, de PDU, de DAC, de sché-mas d’aménagement… qui, tous, ont souligné la nécessité d’une réfl exion à grande échelle.Pour rester à l’avant-garde, elle s’est aussi attachée à se saisir de sujets plus socié-taux, plus humains qui sont au centre des politiques publiques et qui répondent à des attentes de plus en plus fortes des habitants, des usagers.C’est dans cet esprit qu’elle a nourri la réfl exion sur la jeunesse, qu’elle a continué à être très présente aux côtés des acteurs de la Politique de la Ville et qu’elle a avancé des propositions en terme de développement soutenable, de contrat de baie et de meilleure prise en compte de la biodiversité.Autant de sujets, de préoccupations plus sensibles, moins manichéens, moins fonc-tionnels où l’intervention de l’agence doit se faire dans la nuance, dans la maîtrise du sujet, dans le niveau d’exigence des attentes, dans la compréhension de parte-nariats parfois complexes.On a d’ailleurs le sentiment que ces sujets, que l’on pourrait pour la plupart regrou-per sous le concept de modes de vie, sont en train de prendre de plus en plus d’importance car ils touchent à la qualité de vie, aux nouveaux rapports à établir entre la ville et la nature, à la prise en compte de l’identité d’un territoire, à l’attention à porter à des préoccupations sociales fortes au point d'apparaître comme de nou-veaux paradigmes urbains qui deviendront des critères d’attractivité.Comme dans beaucoup de domaines, c’est l’équilibre que l’on parviendra à établir entre ces nouvelles approches, avec la poursuite des réponses fonctionnelles et urbanistiques plus classiques, qui garantira le développement harmonieux d’un ter-ritoire, un territoire performant et à l’écoute.L’Agam devra de plus en plus s’investir dans ces nouvelles approches quelle que soit l’échelle de son intervention et développer davantage encore son appui péda-gogique.

Claude VALLETTEPrésident de l'Agence d'urbanisme de l'agglomération marseillaise



Si l’approbation du PLU de Marseille et la seconde partie de l’exposition ̏Marseille, de la ville à la métropole, un demi-siècle d’histoire urbaine˝ ont marqué l’année, 2013 aura été aussi révé-latrice de la capacité de l’Agam à répondre à la diversité des sol-licitations dont elle fait l’objet et à consolider son ancrage local et son travail en partenariat avec d’autres acteurs du territoire.2013 correspond, en effet, à l’achèvement du PLU de Marseille approuvé en juin 2013 et pour lequel les premières études de l’Agam ont commencé au second se-mestre 2008 avec, pour un certain nombre de phases intercalaires, la mobilisation de plus d’une trentaine de collaborateurs. L’Agam a déjà été sollicitée pour accom-pagner les collectivités dans sa mise en œuvre et, en particulier, dans le secteur Saint-Charles en lien avec le projet de gare souterraine.Reconnu par tous comme un document novateur, le nouveau PLU a bien sûr vo-cation à servir d’étalon pour les exercices de planifi cation qui vont s’engager sur d’autres échelles. Le 16 mars 2013 a marqué la fi n de l’exposition ouverte en novembre 2012. Elle a accueilli plus de 6 500 visiteurs et offert à l’Agam l’opportunité d’organiser de nom-breuses manifestations et des débats sur la question urbaine.Mais l’année 2013 marque aussi l’approbation, en décembre, du SCoT (grenellisé) du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque auquel l’Agam a apporté une forte contribution sans oublier le PLH de PAE et les États généraux du logement de MPM.L’année 2013 correspond aussi à un investissement important de l’Agam dans le dossier métropolitain en appui de ses partenaires et de la mission ad-hoc. Cette démarche illustre vraisemblablement une étape importante dans une nouvelle vision et une nouvelle organisation des acteurs du territoire qui concernera aussi l’agence d’urbanisme.Elle a aussi consolidé sa collaboration avec les ̏nouveaux acteurs du territoire˝ que sont l’université et le monde de la santé : avec les premiers, elle a poursuivi son tra-vail sur le Campus Centre autour de Saint-Charles et sur le secteur de Luminy. Pour les seconds, elle a conduit une réfl exion sur les évolutions foncières et immobilières des sites Timone et Conception.L’Agam a, par ailleurs, poursuivi son travail d’appui sur les questions de la Politique de la Ville, du foncier, du développement économique, des déplacements, du sta-tionnement, sans oublier le développement durable à travers l’actualisation de la Charte Qualité Marseille, le Contrat de baie et un travail fi nalisé début 2014 sur la biodiversité.

Christian BRUNNERDirecteur général de l'Agence d'urbanisme de l'agglomération marseillaise

J A N V I E R

F É V R I E R

M A R S

A V R I L

M A I

J U I N

J U I L L E T

A O Û T

S E P T E M B R E

O C T O B R E

N O V E M B R E

D É C E M B R E

Week-end d’ouverture de l’année Capitaleeuropéenne de la cuc lture

ApApprprobobatatioionn dudu Plan Locald’Urbanisme de Marseille

12 ET 13 JANVIER

9 MARS

28 JUIN

11, 12 ET 13 SEPTEMBRE

17 OCTOBRE

20, 21 ET 22 MARS

Le Vieux-Port reçoit le prix de l’aménagement urbain décerné

par le groupe du Moniteur

18 DÉCEMBREApprobation du Schéma

de Cohérence Territoriale (SCoT) du Pays d’Aubagne et de l’Étoile

et de de Gréasque

AAccueieill dudu CClulubb PrProjojet Urbain & Paysage de la FNAU

à Marseille sur le thème : Saint-Antoine, une centralité

de niveau métropolitain

Clôture de l’exposition "Marseille de la ville à la métropole, un demi-sisiècèclele dd’histoire urbaine"réalisée par l’Agam

21 NOVEMBREVernissage de l’exposition "Un écorché" d’Amina Menia, artiste algéroise accueillie en résidence à l’Agam dans le cadre des Ateliers del’l EuEuroromémédiditet rranée

34e Rencontre nationale des agences d’urbanisme"Campagnes urbaines, un avenir à bâtir".

F A I T S M A R Q U A N T S D E L ’ A N N É E 2 0 1 3



L’AgenceL’agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise est une structure partena-riale qui associe collectivités locales et État, ainsi que plusieurs organismes et éta-blissements publics concourant au développement urbain et économique de l’aire métropolitaine marseillaise auprès desquels elle assure une fonction de conseil et d’expertise.

Constituer un vecteur de dialogue et de travail en commun : telle est la ̏marque de fabrique˝ de l’agence d’urbanisme. Elle inscrit son action dans le champ d’inter-vention des collectivités et de ses partenaires. Mais son périmètre de réfl exion et d’étude s’étend nécessairement au-delà, dès lors que la recherche d’harmonisation des politiques publiques se décline à plusieurs échelles et concerne des territoires différents.

Elle s’appuie pour cela sur une équipe pluridisciplinaire et sur un centre de res-sources qui collecte et organise les données statistiques, cartographiques ou do-cumentaires nécessaires à la connaissance des territoires, ainsi qu’à l’analyse des phénomènes urbains.

L’Agam travaille en étroite collaboration avec le réseau de la Fédération nationale des agences d’urbanisme qui regroupe 53 agences et 1 300 professionnels.

La formationDepuis plusieurs années, l’Agam s’est engagée dans une politique d’accom-pagnement et de développement des compétences de ses collaborateurs. En effet, la qualité des missions menées et des études réalisées dépend du niveau de compétence des salariés. En 2011, avec la mise en place d'une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), la direction de l’Agam a voulu affi rmer sa volonté d’avoir à cœur la réussite professionnelle de ses collaborateurs afi n de répondre aux exigences de ses partenaires dans le cadre du programme de travail et d’optimiser les performances individuelles et col-lectives. Conscients de cette nécessité, elle a mis en place les moyens néces-saires pour atteindre ces objectifs. Ainsi en 2013, plus de la moitié de l’effectif a participé à des formations afi n de développer leur performance individuelle et leur employabilité.


L'équipe 2013

Les stagiaires

Jonathan ALLFREE | Julia ALOR |

Denis AMOUROUX | Hamida ANDOULSI | Catherine ARAGNOL | Hélène BALU | Mathurin

BASILE | Guy BAZIN | Aurélie BEHR | Marie-Madeleine BOASSO | Marie-Noëlle BONGIORNO | Alain BONNANS

| Nathalie BRUANT-SÉRAC | Manuel BUENO | Christian BRUNNER | Ève CALMETTES | Audrey CAMPAGNO | Martine

CARANONI | Laurent CARLUCCIO | Mélanie CARMONA | Isabelle COLLET | Josiane CONTRUCCI | Laurent COUTURE | Sylvain CRESPEL

| Alexandra DE ZERBI-VALLÉE | Marion DE TATA | Romain DELAUNAY | Zoé DUBREUIL | Louis-Laurent DUPONT | Édouard EMPTAZ | Élise FARGETTON | Sébastien FIBLA | Katia GIESTAS | Éric GIRARD REYDET | Julie HENRY | Jacques HÉRÉTIGUIAN | Bruno JOANNON | Marie LAFINE | Martine LAMBALLE | Anthony LAUGER | Sylviane MARIE SAINT-GERMAIN | Frédérique MAUCOURT | Agathe MITON | Gweltaz MORIN | Xavier MOIROUX | Alain MONI | Coraline NAY | Benoît NICOLAS | Hervé NOLO | Soufi ane OIRID | Laurent PATAIN | Jean PICON | Sylvie PINNA | Martine QUONIAM | Mounira RIVET | Anne-Clarisse REBEYROLE | Peggy ROUSSELOT-ÉMARD | Frédéric ROUSTAN | Éléonore SALWA | Julien SAN JOSÉ |

Élise SELLAM | Karin SILVA | Aurélie SOULIER | Stéphanie SUQUET | Laetitia SZANTO | Patrick TANGUY | Nathan TELLIER | Hervé

THÉDY | Vincent TINET | Christophe TRINQUIER | Martine TUSA | Éric VAN DE VONDÈLE | Thomas VERMOT |

Maxime VITALIS | Pascale VOLPE | Carmen ZÉRAFA

Mouna SOUDANILionel IVALDI

Isabelle JANJIKIANMaodo HOTT

Nicolas FABRE Oussama BOUAIBA


Les instancesL’Agence est présidée par Claude VALLETTE, conseiller municipal de la Ville de Marseille, délégué à l’urbanisme et président de la commission ̏Aménagement de l’espace˝ de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole.

Les membres titulairesLa préfecture des Bouches-du-Rhône (État) – La direction départementale des Terri-toires et de la Mer des Bouches-du-Rhône (État) – Le rectorat de l’Académie d’Aix-Marseille (État) – La direction régionale des Finances Publiques de PACA et des Bouches-du-Rhône (État) – La Communauté urbaine Marseille Provence Métropole – La Ville de Marseille – L’établissement public d’aménagement Euroméditerranée – La chambre de Commerce et d'industrie Marseille-Provence – La Communauté d'agglo-mération du Pays d'Aubagne et de l'Étoile – Le grand port maritime de Marseille.

Les membres adhérents La Ville des Pennes-Mirabeau – Le groupement d’intérêt public Politique de la Ville – Le groupement d’intérêt public Marseille Rénovation urbaine – L’Assistance Pu-blique des Hôpitaux de Marseille – L’Union des Syndicats de l’Immobilier Marseille Provence-Corse – Aix-Marseille Université – Union Nationale de la Propriété Immo-bilière – Maison de l’emploi de Marseille – Le Parc national des Calanques.

Les autres partenaires La Société locale d’Equipement et d’Aménagement de l’Aire Marseillaise – La Régie des transports de Marseille – Les conseils de développement de la Métropole – L’établissement public foncier PACA – Le conseil régional PACA – Le syndicat mixte des transports des Bouches-du-Rhône – Le réseau ferré de France – L’agence de bassin – Le réseau des agences d’urbanisme du Sud.

Une équipe pluridisciplinaire L’Agam regroupe 65 personnes dont ¾ d’experts ; urbanistes, architectes, géoma-ticiens, sociologues... et ¼ d’employés des fonctions de gestion. La grande variété de formations et de métiers pratiqués permet une transversalité dans les méthodes et les analyses.

L E S P R O D U C T I O N S D E L ’ A N N É E 2 0 1 3

études

notes

52

productionsau total

tétéléléchcharargeg ablesdocuments46

diaporamas

Regardsde l’Agam

séries de cartes

29

162

documents d’urbanismePLU de Marseille - SCoT PAE - PLH PAE3

synthèses d’études2vidéo1

34

publications12



Quelques données quantitativesDes formats diversifiés, adaptés aux orienta-tions du programme de travail

La livraison de trois documents majeurs de planifi cation, tous approuvés en 2013, caractérise la production de l’exercice : dossiers complets du Plan Local d’Urba-nisme de Marseille et du Schéma de Cohérence Territoriale du Pays d’Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque, Programme Local de l’Habitat du Pays d’Aubagne et de l'Étoile. Au sein des 52 études réalisées par l’Agam, la position charnière de cet exercice s’est traduite par d’importants travaux préparatoires à l’élaboration du PLU Intercommunal de MPM. Les 151 productions en 2013 intègrent également 29 dia-poramas, 34 notes de travail et de nombreuses cartes d’analyse, en particulier pour alimenter les chantiers du projet métropolitain ; ces chantiers ont contribué à ac-croître de fait le volume des coproductions, celles-ci intégrant, par ailleurs, plusieurs publications sur des partenariats plus restreints (Maison de l’Emploi, Rectorat…).

La recherche de documents pédagogiques, synthétiques et d’actualité s’est traduite par la réalisation de 16 numéros de la collection ̏Regards de l'Agam˝, lancée en 2013, et de quelques synthèses d’études, pour des publics plus ciblés. La néces-saire adaptation aux modes actuels de communication s’est également accompa-gnée d’une vingtaine de productions dématérialisées, principalement dans le cadre du système d’information géographique et cartographique de l'Agam.


Métropole

1


L'Agam participe activement à l'ensemble des réunions.

L’implication de l’Agam dans le processus de création de la future métropole Aix-Marseille-Provence revêt plusieurs aspects : de l’observation, des études, des analyses, du benchmar-king, de la vulgarisation. Cette implication s’opère principalement à travers l’appui qu’elle apporte à la mission de préfi guration pilotée par le préfet Théry mais aussi à MPM. L’Agam est présente dans la préparation et l’alimentation des chantiers actifs. Elle est systématiquement sollicitée pour y présenter des éléments de connaissance, d’enjeu et d’analyse.

Elle conduit, par ailleurs, un certain nombre de travaux spécifi ques et en particulier : une étude sur l’innovation comme moteur de développement. Cette étude conduite avec

la DATAR a vocation à servir de référence à une réfl exion nationale ; l’élaboration du ̏futur engagé˝ à partir des décisions et des options prises par les différents

territoires ce qui permet de montrer qu’il ne s’agit pas d’écrire une page blanche mais bien de renforcer les initiatives et projets déjà en préparation ; dans la même logique, l’Agam travaille à un état du potentiel des différents POS / PLU de

l’espace métropolitain ; la mise au point d’hypothèses de développement localisé de la population et des emplois

qui permettront de défi nir un cadrage quantitatif, utile, le moment venu, aux déclinaisons territoriales ; une approche des espaces d’activités traitant des ressources foncières, des restructu-

rations potentielles, de l’évolution de l’emploi, de l’analyse des marchés, des besoins d’accueil des entreprises…

L’Agam appuie également le conseil de développement de MPM très actif dans le dispositif de création de la métropole. Elle a aussi apporté son soutien à la préparation du séminaire des ministres de l’OCDE et un certain nombre d’études réalisées par l’Agam y sont d’ailleurs référencées.

Projet métropolitain Aix-Marseille-Provence

Appui de l’Agam à la mission de préfi guration

Métropole1


Plus de 40 cartes mises en ligne depuis décembre 2013 sur : www.agam.org.

www.agam.org

Un des premiers rôles d’une agence d’urbanisme est de ̏porter à connaissance ̋ de tous ses partenaires, de tous les acteurs publics et privés et du grand public, des éléments d’infor-mation, des données, des représentations, des diagnostics leur permettant de disposer d’une information de qualité et compréhensible par le non spécialiste leur permettant de se forger une opinion et de participer aux échanges et aux débats.

Dès le mois de septembre 2013, l’Agam a mis en ligne sur son site internet une première sé-rie de cartes informatiques à partir de données socio-économiques dans une présentation qui favorise la comparaison entre ce territoire métropolitain et d’autres échelles de territoire.En décembre 2013, l’Agam a enrichi ce dispositif en systématisant, à raison de cinq cartes tous les quinze jours, la publication sur le site internet de cartographies permettant de dé-crire mieux les composantes de ce territoire. Y sont présentées des données socio-éco-nomiques essentielles par exemple, sur les logements, les revenus, l’activité, la recherche d’emploi. Le panel d’informations s’élargit grandement pour appréhender les domaines de l’aménagement, des espaces d’activités, des déplacements, du socle géographique (si pré-gnant dans notre territoire).Ces cartes sont accompagnées d’un commentaire qui permet de disposer d’une analyse de ce qu’il faut retenir d’essentiel de leur lecture.


L’enjeu d’une meilleure connaissance partagée


Exemple de carte de synthèse sur les fl ux métropolitains.

Au cours de l’année 2013, la Mission interministérielle pour le projet métropolitain Aix-Mar-seille-Provence a engagé sept chantiers thématiques. Parmi ceux-ci, un chantier est dédié aux enjeux de mobilité et d’accessibilité du territoire, en interne et avec l’extérieur. Le chan-tier est piloté par la Mission, assistée de la DREAL, et suivi par un élu référent, J.Y. Petit, vice-président aux Transports de la Région PACA.

Ces chantiers associent les différents acteurs du territoire : institutions, universités, conseils de développement…

Pour accompagner ses travaux et, en particulier y apporter des éclairages techniques, la Mission interministérielle a sollicité l'assistance active de l’Agam.

Au-delà de l’accompagnement des groupes de travail, l’intervention de l’Agam s’est portée sur deux champs particuliers : la représentation cartographique de la structure des fl ux de déplacements métropolitains,

des offres de transports ; la construction d’outils et d’analyses innovantes de la performance du réseau de transport.

Les cartes d’analyse des temps permettent de représenter l’attractivité des réseaux de transports collectifs de la métropole et de leurs parcs-relais, sans faire de distinction entre intercommunalités, Cartreize ou TER. Autrement dit, avec une institution métropolitaine. Cet outil permettra, en outre, d’analyser l’attractivité des projets d’infrastructures par rapport aux déplacements automobiles.


Comment améliorer la mobilité ?

Métropole1


L'aéronautique, une des fi lières les plus innovantes des Bouches-du-Rhône.

Le projet Henri FabrePiloté par l'État et PEGASE, le projet Henri Fabre a pour objectif de capter le développement aéronautique au niveau régional, notamment autour de l'Étang de Berre avec Eurocopter. 10 000 emplois pourraient être créés.

Il est organisé autour de quatre groupes de travail : la recherche et l’innovation, avec le projet de techno-centre, aux Florides à Marignane

(120 ha aménagés pour l’excellence industrielle) ; la production, par l’accompagnement des relations entre donneurs d’ordre et PME ; l’offre territoriale, travaux auxquels contribuent l’Agam et l’AUPA visant à accompagner le

projet par des offres foncières économiques, de transports et de logements adaptés. Ils ont notamment abouti à une amélioration des transports existants (bus) et à l’adaptation des projets (BHNS, offre ferrée…) ; l'offre de formation, dont l’objectif est de se rapprocher des besoins d’emplois identifi és.

L’atelier de territoire Étang de Berre - Golfe de FosLancé en septembre 2012, l'atelier de territoire développe une réfl exion sur l'avenir de cette zone, véritable poumon économique et industriel et espace à forts enjeux environnementaux.

Trois groupes de travail co-pilotés par un élu et l'État réunissent des représentants des entreprises, des collectivités et des associations : portrait de territoire ; mutation, diversifi cation et développement économiques ; qualité et cadre de vie.

L'objectif est d'aboutir d’ici à mi-2014 à un diagnostic et une stratégie co-construits. L'Agam participe à l’ensemble des travaux et a produit, en appui, une série de cartes statis-tiques et géographiques multi-thématiques.

Étang de Berre

Réfl exions sur ce territoire de projets


Planifi cation

2


L’enquête publique du PLU de Marseille s’est déroulée du 29 octobre au 17 décembre 2012. Pour la première fois, l’intégralité du dossier de PLU a été mis à la disposition du public dans dix lieux d’enquête : le siège de la Communauté urbaine, le siège de la direction de l’Urbanisme de la Ville et les huit mairies de secteur. Au total plus de 2 000 observations ont été recueillies.

Afi n d’aider la commission d’enquête à remettre son rapport dans des délais très contraints, l'Agam a développé un outil ̏e-PLU˝. Cet outil innovant structure les observations de l’en-quête publique dans une base de données consultable via internet. La commission a ainsi pu solliciter, en temps réel, des éclairages auprès des services municipaux et communau-taires. Couplé à un Système d’Information Géographique (SIG), l’outil a facilité les analyses spatiales.

Dans son rapport du 8 février 2013, rendu moins de deux mois après la clôture de l’enquête, la commission d’enquête a émis un avis favorable assorti de cinq réserves. Le rapport sou-ligne la qualité du travail réalisé, conforte les options retenues dans le projet de PLU et propose de nombreuses recommandations pour son amélioration.

S’appuyant sur le travail remarquable des commissaires enquêteurs qui ont tenu à répondre précisément à toutes les observations du public, la maîtrise d’ouvrage a amendé le projet de PLU en vue de son approbation le 28 juin 2013. Les réserves ont été levées et toutes les recommandations pouvant être intégrées à ce stade de la procédure ont été suivies.

Finalisation du PLU de Marseille

2 000 observations à traiter avant l’approbation du PLU

Planifi cation2


www.agam.org

Rendre accessible ce document de plus de 3 000 pages, passe par des schémas explicatifs des règlements.

Avec le nouveau PLU approuvé le 28 juin 2013, la Ville de Marseille s’est dotée d’un outil de planifi cation majeur. Succédant à l’ancien POS, le PLU propose une vision renouvelée du territoire : poursuite d’un développement ambitieux pour la deuxième ville de France mais rupture avec un modèle de développement extensif.

Condition préalable à une bonne mise en œuvre du document, le PLU doit maintenant faire l’objet d’une large appropriation. Document complexe par l’ampleur du territoire couvert, soit 24 000 ha, le PLU diffère également du POS dans son contenu et sa forme. De nou-velles pièces sont introduites (Projet d’Aménagement et de Développement Durable, orien-tations d’aménagement). Des thématiques sont davantage approfondies (nature en ville, patrimoine) et de nouveaux outils activés.

Pour guider les lecteurs dans les 300 planches graphiques et les 3 000 pages écrites du document, l’Agam intervient en appui de la maîtrise d’ouvrage afi n d’élaborer divers do-cuments pédagogiques et synthétiques. Le grand public est en premier concerné par les impacts du PLU. Un guide lui est ainsi destiné pour l’aider dans la recherche d’informations précises, en particulier sur la constructibilité des parcelles et les dispositions permettant la mise en œuvre des politiques publiques.

Des documents cadres viendront compléter le dispositif. Ils visent, quant à eux, les élus et les services techniques afi n de mieux appréhender des thématiques spécifi ques dévelop-pées par le PLU, tels que la trame végétale, le patrimoine ou les franges urbaines.


Vers une large appropriation du PLU de Marseille


La transposition des ZPPAUP en AVAP sera l'occasion de défi nir de nouveaux

périmètres de mise en valeur du patrimoine bâti dans le centre-ville.

La loi dite Grenelle 2 du 12 juillet 2010 stipule que les Aires de mise en valeur de l’architec-ture et du patrimoine remplacent les Zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager. Le dispositif de l’AVAP est élaboré selon les mêmes principes que la ZPPAUP. À l’initiative de la commune, fondé sur un diagnostic partagé, il fait lui aussi l’objet d’un rap-port de présentation, d’un règlement et d’un document graphique. Il s’en distingue toutefois par une procédure plus lourde, des objectifs de développement durable, l’intégration renfor-cée des questions énergétiques et la constitution d’une commission locale qui accompagne son processus d’élaboration. Ce collège regroupe des représentants de l’État et des collec-tivités locales mais peut inclure des membres d’organismes spécialisés (habitat, tourisme), d’associations et des spécialistes du patrimoine.

L’AVAP étant une servitude d’utilité publique annexée au PLU, la Communauté urbaine MPM est chargée de la transposition des ZPPAUP de Marseille avant leur caducité fi xée au 14 juillet 2015 (délibération, concertation, constitution de la commission). La conduite de l’étude a néanmoins été confi ée à la Ville qui a mis en place un groupe de travail technique associant l’Agam et le STAP 13. Outre l’acceptabilité sociale en tissu ancien, le but recher-ché est l’adaptation du futur plan de gestion aux enjeux du projet global du centre-ville (modernisation de l’habitat, confort urbain et attractivité).


La transposition des ZPPAUP de Marseille en AVAP

Planifi cation2


Réduire les écarts entre les différents documenst.

Selon la loi d’engagement national pour l’environnement du 12 juillet 2010, dite loi Grenelle II, la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole doit élaborer un PLU intercommunal avant le 1er janvier 2016. Même si le périmètre reste encore à préciser par la future métro-pole Aix-Marseille-Provence, MPM a souhaité engager dès 2013 les réfl exions préalables à l’élaboration d’un PLUi intercommunal sur ses dix-huit communes. L’analyse des documents existants est réalisée conjointement par les équipes de la maîtrise d’ouvrage, du bureau d’études mandaté et de l’Agam. En complément du travail d’ana-lyse du règlement confi é au bureau d'étude technique, l'Agam réalise l’analyse stratégique des POS / PLU et certaines études thématiques (patrimoine, littoral, zones NB, entrées de ville…). L’analyse stratégique des POS / PLU croise les échelles communales et de bassins de vie. Elle met en évidence les écarts à réduire entre les POS / PLU et les documents supra-communaux (SCoT, PLH et PDU). Elle évalue également l’investissement à réaliser pour obtenir des documents ̏Grenelle˝.

Il apparaît que les documents sont majoritairement cohérents et que les quelques diver-gences sont à régler à l’échelle intercommunale. Les questions relatives au Grenelle sont déjà en partie traitées, il s’agira donc d’aller plus loin dans la poursuite des travaux préfi gu-rés par le SCoT. Un gros travail sur la forme reste cependant à faire. À ces travaux s’ajoute une analyse des capacités constructives, à la fois dans les secteurs d’extension et dans les secteurs de renouvellement urbain, pour évaluer le potentiel actuel et le comparer aux be-soins identifi és à l’échelle intercommunale. Dans une logique pré-opérationnelle, des leviers pour favoriser la densifi cation des différents tissus urbains sont identifi és.

Réflexions préalables au PLUi

L’analyse des documents existants pour une harmonisation future


Le rapport ville / nature, grand principe de l'urbanisme durable.

La démarche ̏Stratégie d’urbanisme durable˝ conduite par MPM vise à élaborer la stratégie à mettre en œuvre à travers le PLU intercommunal pour traduire de manière opérationnelle les grands principes de l’urbanisme durable. Elle vise également à favoriser une culture commune entre les équipes de maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’œuvre. Quatre thèmes majeurs ont été retenus dans la réfl exion : la gestion économe de l’espace, l’articulation urbanisme-transports, la mixité fonctionnelle et sociale, la qualité durable traitée au travers des espaces publics, du rapport ville / nature et de la qualité du bâti.

Un premier cycle de réunions en septembre 2013 a permis de dégager et partager les grandes problématiques relatives à chacun des thèmes retenus. Un deuxième cycle de réunions devrait se conclure début 2014 et formuler des propositions concrètes et opéra-tionnelles. L’Agam est en particulier intervenue pour recenser les bonnes pratiques et les approches innovantes menées sur d’autres territoires. L’analyse d’un panel de SCoT et de PLU ̏Grenelle˝ est une première étape permettant à la maîtrise d’ouvrage de défi nir la stra-tégie à adopter et de choisir les outils à mobiliser.


Comment intégrer les grands principes de l’urbanisme durable ?

Planifi cation2


Extrait de la carte ̏Morphologie urbaine˝ du diagnostic Bassin Ouest.

L’Agam a achevé en 2013 les diagnostics des bassins Est et Ouest de MPM et en a réalisé une première version pour le bassin Centre. Présentés de façon pédagogique, sous la forme de cartes, de tableaux et de textes synthétiques, ces diagnostics transversaux couvrent l’ensemble des thématiques du développement et de l’aménagement de chaque bassin. Ils associent enjeux socio-économiques (démographie, économie, habitat, cohésion sociale), environnementaux (patrimoine naturel, qualité des milieux, risques) et d’aménagement (morphologie urbaine, déplacements, espaces économiques, centralités, équipements, équilibres ville-nature). Une comparaison systématique entre les trois bassins permet d’en dégager les caractéristiques et dynamiques spécifi ques.

Ces diagnostics permettent in fi ne de dégager, à une échelle géographique fi ne, les problé-matiques et enjeux localisés d’aménagement du territoire de chaque bassin et de souligner les réponses intercommunales susceptibles d’y être développées. Ils contribuent de fait à préciser géographiquement le diagnostic posé par le SCoT, en le déclinant au niveau de la commune.

Ces documents devraient ainsi constituer la base du diagnostic du futur Plan Local d’Urba-nisme intercommunal de MPM ainsi que des supports effi caces pour la mobilisation des élus envisageable au cours de l’année 2014 dans ce cadre.


Diagnostic des bassins de vie de MPM


www.agam.org

La sanctuarisation des terres agricoles constitue un choix fort du SCoT.

Après plusieurs années de travaux conduits par l’Agam, le Schéma de Cohérence Territo-riale (SCoT) de la Communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Étoile et de la commune de Gréasque a été approuvé le 18 décembre 2013 soit un an, jour pour jour, après l’arrêt du projet de SCoT. Entre ces deux étapes, le projet de SCoT arrêté a été soumis :• à l’avis des Commissions Départementales de Consommation des Espaces Agricoles

(CDCEA), pour lesquelles l’Agam a élaboré un dossier de présentation spécifi que, et des Personnes Publiques Associées (PPA) – État, Région, Chambres consulaires, SCoT voi-sins… – durant le premier trimestre 2013 ;

• à enquête publique, de fi n août à fi n septembre 2013.

Dans ce cadre, l’Agam a accompagné le syndicat mixte du SCoT pour répondre, de ma-nière précise et argumentée, à tous les avis recueillis lors de la consultation des CDCEA et des PPA et lors de l’enquête publique. En qualité de maître d’œuvre, l’Agam a apporté les modifi cations et les compléments nécessaires aux différentes pièces du SCoT pour son approbation.

Cette approbation conclut ainsi la démarche d’élaboration du SCoT grenellisé. Elle marque surtout le début de la mise en œuvre de ce document d’urbanisme, notamment à travers les PLU et le PLH 2014-2019 élaboré, en continuité, par l’Agam. Le SCoT devra également être suivi et évalué, notamment à l’aide d’indicateurs proposés par l’Agam.

Schéma de cohérence territoriale

Finalisation du SCoT du Pays d’Aubagne et de l’Étoile et de Gréasque

Planifi cation2


Extrait de la carte sur la centralité à vocation métropolitaine de l'hypercentre de Marseille.

À l’issu de l’approbation du SCoT en juin 2012 et de la constitution d’un état zéro en 2012-2013 sur l’avancée des différentes thématiques, le processus de suivi du SCoT 2013-2014 entre dans une phase partenariale associant les directions de MPM et plusieurs organismes publics afi n de cibler les avancées des différentes politiques.

L’Agam a animé conjointement avec la DADU plusieurs réunions partenariales avec l’en-semble des directions de MPM, visant à réaliser un inventaire des projets opérationnels et des politiques sectorielles dans les 10 secteurs de centralités et territoires de projet défi nis au sein du SCoT.

Une synthèse par sites stratégiques a été élaborée à l’issue des différentes rencontres, afi n de mettre en exergue les territoires où un accompagnement des politiques est à préconiser, afi n d’atteindre les objectifs défi nis au SCoT.

Une batterie d’indicateurs chiffrés sur le suivi quantitatif ont été défi nis avec la maîtrise d’ouvrage et seront mis à jour dans les années à venir, afi n de déterminer le bon déroulé des prescriptions du SCoT dans une approche pluri thématiques.

Au vu des exigences réglementaires, MPM a confi é une mission de benchmark et d’analyse comparative sur une possible ̏Grenellisation du SCoT de MPM˝. Ce travail a donné lieu à une étude sur les thématiques phares et nouvelles du Grenelle de l’environnement et permet ainsi une aide à la décision sur l’utilisation de futurs outils réglementaires novateurs pour le territoire de MPM.

Schéma de cohérence territoriale

Mise en œuvre et suivi du SCoT de MPM


La Vallée de l'Huveaune, un territoire à enjeux ?

Au regard du bilan positif tiré du référentiel foncier économique de la vallée de l’Huveaune, la Communauté urbaine a souhaité prolonger la démarche et l’étendre au foncier résidentiel. Une nouvelle démarche a donc été engagée et ce nouveau référentiel foncier devra relever les défi s du SCoT en matière de renouvellement urbain. Une nouvelle fois, le partenariat mis en place conjuguera ses efforts pour la constitution d’outils en matière de stratégie foncière.

Pour la troisième année consécutive, la Communauté urbaine (Service de Stratégie Foncière de la DPUAF) et l’agence d’urbanisme poursuivent leurs investigations sur le foncier de la Vallée de l’Huveaune. Cette étroite collaboration a permis d'en répertorier le foncier écono-mique mutable et s’attache à faire de même pour le foncier résidentiel.

En 2013, l’outil ̏référentiel économique˝ a été conforté grâce au travail réalisé dans le cadre des instances de suivi (comité technique et comité restreint) et a livré ses premiers ensei-gnements via l’étude ̏Résultats et Préconisations˝ parue en fi n d’année.

Pour 2014, la poursuite de cette mission consistera à pérenniser le référentiel en le mettant à jour et en poursuivant les échanges au sein des différents comités. Il s’agira aussi de décliner la méthode au foncier ̏Habitat˝. Les premières réfl exions menées montrent que, si dans ses grands traits la démarche est identique, elle nécessite toutefois de nombreuses adaptations et le recours à de nouvelles bases de données comme ̏DVF˝ (Demandes de Valeurs Foncières).

La question foncière

Vallée de l’Huveaune : après le foncier économique, le foncier résidentiel

Planifi cation2


Simulation 3D de reconversion du site économique de Plombières.

Lancée en juin 2013, cette étude s’inscrit en complément de la convention quadripartite Ville de Marseille / MPM / EPAEM / EPF PACA mise en œuvre pour examiner les possibilités et les conditions de relocalisation de certaines entreprises présentes sur le périmètre de l’extension d’Euroméditerranée.Le périmètre de ces réfl exions correspond aux zones économiques dédiées au PLU (UEa, UEt) sur les XIVe, XVe et XVIe arrondissements de Marseille.

Au-delà des attentes liées directement à la convention quadripartite, cette étude s’inscrit également dans le prolongement du SCoT de MPM et du PLU de Marseille qui affi chent conjointement l’enjeu de redynamiser les espaces économiques. La démarche conduite par l’Agam s’appuie sur un benchmarking des formes urbaines économiques pour envisager une densité plus importante en encourageant des constructions plus compactes et une mutualisation de certains services. Un des objectifs de cette étude est de développer des projets sur des sites identifi és conjointement avec les partenaires de la convention quadripartite permettant ainsi d’expé-rimenter de nouvelles formes urbaines et une densifi cation de ces espaces. À ce jour, cinq sites ont été retenus pour lesquels l’agence a proposé différents scenarii d’évolution au regard du contexte urbain, des caractéristiques des constructions existantes et de la voca-tion économique souhaitée.

Cette démarche se poursuit en 2014 avec l’élaboration d’une note de recommandations pour l’évolution des espaces économiques.


Intensifi cation des espaces économiques de la Façade Maritime Nord


Méthodologie de calcul de la réserve foncière réelle.

Dans la continuité des travaux engagés en 2012 sur l’approche des ressources foncières liées aux objectifs du SCoT de la Communauté urbaine, l’agence d’urbanisme a mis en place un outil d’évaluation et de suivi du potentiel existant dans les zones d’urbanisation futures qu’elles soient à vocation résidentielle ou économique. En complément d’autres études visant à apprécier les potentiels en renouvellement urbain, cet outil apporte sa contribution pour évaluer les capacités constructives du territoire.

La quantifi cation de ce potentiel foncier représente un enjeu important non seulement dans la stratégie foncière à adopter sur les territoires de la Communauté urbaine mais aussi dans l’anticipation des travaux à venir de suivi des indicateurs et de mesure des capacités constructives.

La méthodologie mise en place pour obtenir le potentiel foncier exploitable en zone AU a été la même quelle que soit la vocation de la zone. Le cadastre, l’orthophotographie et la base de l’enquête permis de construire ont constitué les données de base de ce travail. Peu présentes sur Marseille, les zones d’urbanisation futures ont d’abord été traitées sur le reste du territoire de MPM.

L’étude livre les premiers résultats : • pour les zones d’urbanisation future à vocation résidentielle, 15 communes sur 17 sont

pourvues de ce type de zone dans leur document d’urbanisme. Elles totalisent environ 700 hectares et le foncier disponible représente 320 hectares soit 45% du foncier en zone AU ;

• pour les zones d’urbanisation future à vocation économique, 13 communes sont concer-nées et regroupent une centaine de zones pour un total de 840 hectares. Les deux tiers des zones AUE sont déjà consommés. Le foncier encore disponible est estimé à environ 275 hectares soit le tiers du total.


Bilan des réserves dans les zones d’urbanisation future

Parcellesnon bâties

Contraintes naturelleset réglementaires

Réservefoncière réelle

Planifi cation2


Projets urbains

3


Saint-Charles, une gare souterraine à l'horizon 2025 / 2030.

Dans la perspective d’un nouveau développement métropolitain, l'Agam est intervenue en 2013 sur la gare Saint-Charles et la nouvelle ligne Provence-Côte d'Azur.

Validée une première fois en juin 2009, la traversée souterraine de Marseille et la création d’une gare souterraine dans le secteur Saint-Charles ont été confi rmées l’été dernier dans le cadre des propositions de la commission MOBILITE 21 retenues par le Premier ministre.

Une seconde phase d’études va donc s’engager dans un premier temps au titre du dossier de Déclaration d'Utilité Publique puis dans le cadre d’études plus détaillées à visée plus opérationnelle. L’horizon de réalisation reste à ce jour fi xé aux années 2025/2030.

L’Agam a donc produit une étude qui s’inscrit encore en amont de cette seconde phase. Elle a pour objectif de présenter les principes et les orientations urbaines partagés entre la Ville de Marseille et la Communauté urbaine et de les verser aux études de la phase 1 des études complémentaires de la ligne nouvelle PACA pilotées par RFF.

Les perspectives d’intervention complémentaires ouvertes par le projet de traversée et de gare souterraines viennent renforcer la nécessité d’une vision urbaine ambitieuse, partagée, organisée dans le temps comme dans l’espace entre les collectivités locales et les parte-naires publics.

Centre-ville

Gare Saint-Charles

Projets urbains3


L'ombrière du Vieux-Port, symbole de la première phase des travaux livrés en janvier 2013.

En 2013, l’Agence est intervenue sur le projet Centre-ville / Vieux-Port à plusieurs niveaux.

Le premier, sur la réalisation des travaux du Vieux-Port en tant qu’expert conseil dans la concertation quotidienne que nécessite ce type de projet (plan d’eau, urbanisme, charte des terrasses…).

La deuxième intervention, est la fi nalisation d’un ̏plan guide˝ de l’hyper centre-ville portant sur 400 hectares et l’accompagnement du maître d’œuvre dans la réalisation du Schéma Directeur des Espaces Publics en défi nissant les espaces courants et les espaces excep-tionnels.

La troisième intervention porte sur des propositions de contenu que pourrait avoir le futur glacis qui permettra de ̏rejoindre˝ le parvis de Saint-Victor depuis le Quai de Rive-Neuve, afi n d’estomper la présence très forte des sorties d’autoroute et de répondre aux besoins du fonctionnement du Vieux-Port.

La quatrième intervention est l’accompagnement de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre dans la préparation de la tranche 2 pour l’Euro 2016. Cette tranche porte sur l’amé-nagement des quais de la Mairie et de Rive Neuve dans le prolongement de la tranche 1 jusqu’au Fort Saint-Jean d’une part, et jusqu’au jardin Louis Audibert d’autre part.

Centre-ville / Vieux-Port

Des interventions diversifi ées et ciblées


Extrait du maillage entre les centralités et les équipements structurants à renforcer.

Le quartier populaire de la Belle-de-Mai est aujourd’hui gagné par la dynamique de renou-vellement urbain du centre-ville de Marseille. Plusieurs projets attendus à moyen et long termes (reconversion des casernes de la Belle-de-Mai, opération Grand Centre-Ville, etc.) représentent une opportunité de développement pour la Belle-de-Mai.

Le GIP Politique de la ville qui intervient dans ce secteur, classé parmi les plus précaires du CUCS de Marseille, a demandé à l'Agam de réaliser un diagnostic social et urbain de la Belle-de-Mai. L’objectif étant d’identifi er les options de redynamisation urbaine et sociale, en adéquation avec le fonctionnement du territoire et de son environnement. Cette démarche vise à soumettre au débat des différents acteurs intervenant sur le quar-tier, une stratégie globale de développement du secteur, susceptible d’accompagner et de structurer la mutation de la Belle-de-Mai, cherchant à maximiser les investissements à réa-liser.

Cette stratégie se décline en une série de préconisations visant à répondre aux quatre en-jeux identifi és comme vecteurs d’un développement urbain et social durable de la Belle-de-Mai : le désenclavement du quartier, l’amélioration de son cadre de vie et de son attractivité, le renforcement du maillage entre les centralités et les équipements structurants du secteur, la recherche d’une mixité et d’une cohésion sociale au sein du territoire.

Belle-de-Mai

Étude socio-urbaine du quartier

Projets urbains3


Extrait de la carte générale des périmètres de réfl exion.

Les Ateliers de Territoires sont une démarche initiée par la Direction du développement urbain après l'approbation du PLU et sa phase d'élaboration qui a mobilisé les services de la Ville, de MPM et de l'Agam depuis 2009. Organisés en plusieurs cycles de cinq ateliers (Centre, Nord Littoral, Nord-Est, Est et Sud), ils sont co-animés par le Service Planifi ca-tion Urbaine (SPU) et l'Agam. Les services de la DDU et de MPM y sont associés. Ils sont ouverts, selon les sujets traités, à d'autres institutions ou acteurs de l'urbanisme marseillais.

Le premier cycle d'ateliers a pour vocation la recherche d'un diagnostic partagé du territoire et le partage de la connaissance et des projets en cours menés par des services différents. Il permet l'identifi cation des grandes tendances d'évolution et leur questionnement et il re-cense les invariants du territoire, les leviers, les problématiques. Les prochains cycles d'ate-liers permettront la défi nition des futurs projets et des réfl exions à mener dans les années à venir pour Marseille afi n de conforter ces ateliers dans un positionnement de plate-forme d’échanges et de coproduction.

La Ville de Marseille (SPU) pilote les ateliers au sein de la DDU. L'Agam prépare tous les élé-ments nécessaires au bon déroulement de chaque atelier (collecte des études relatives aux sujets abordés, la préparation de fonds de plans supports aux échanges, pistes de réfl exion en matière de projet, etc.).Les comptes-rendus sont la retranscription des résultats d'une production commune, et partagés par l'ensemble des services présents lors de ces ateliers. Ils sont livrés sous forme d’étude comprenant les réfl exions menées en atelier, et la version aboutie des schémas, croquis, et cartographies élaborés en session.

Ville de Marseille

Premier cycle des Ateliers de Territoires


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Hôpital de la Conception : une traversée piétonne nord-sud – coupe de principe

sur le bâtiment principal.

L’objet de l’étude est de réaliser un schéma d’urbanisme sur les hôpitaux de La Timone et La Conception ayant ensemble des liens fonctionnels forts. L’AP-HM a entrepris un grand projet de recomposition hospitalière sur ces deux sites avec d’importants projets de constructions dans une logique de densifi cation et de transfert de fonctions d’un hôpital à l’autre.

L'Agam a réalisé un schéma directeur à long terme, évolutif, afi n d’accompagner l’AP-HM dans ses discussions avec les collectivités autour des projets qui vont se greffer au péri-mètre d’étude. L’étude propose une hypothèse de développement cohérent et structuré de l’hôpital avec une ambition prospective mais aussi des réponses de court terme pour l’accessibilité liée à la nouvelle confi guration du site.

À l’échelle du pôle, elle présente des réponses en matière de lisibilité, de reconfi guration des accès (urgences, personnel, consultations, visiteurs, taxis, logistique…) et de clarifi cation des parcours internes.À l’échelle du quartier, elle développe la relation qu’entretient ce grand pôle avec son envi-ronnement, les liens qu’elle établit avec la faculté de Médecine et sa capacité à mieux s’ins-crire dans l’agglomération.

Sur la thématique prospective elle propose les conditions d’un développement foncier structuré permettant d’en défi nir les vocations et leur utilisation dans le temps ; elle crée aussi par le biais d’une ouverture au site et de l’ambition qualitative des espaces, les condi-tions d’une dynamisation économique aujourd’hui sous-exploitée du quartier Timone.

Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille

Hypothèses d’évolution du pôle Timone-Conception

Projets urbains3


Créer du lien entre les différents sites du quartier, un enjeu fort du projet.

Dans le cadre de l’élaboration du SCoT de la Communauté d’agglomération du Pays d’Au-bagne et de l’Étoile et de Gréasque, plusieurs secteurs d’enjeux ont fait l’objet de réfl exions aboutissant à la défi nition de principes d’aménagement pouvant être déclinés ensuite dans les PLU et dans des opérations urbaines.

C’est dans cette logique que la commune d’Auriol, en lien avec la communauté d’agglo-mération, a sollicité l’Agam dans le but d’approfondir les réfl exions sur le quartier de Pont-de-Joux. Ce hameau marque l’entrée de la commune et présente un potentiel de dévelop-pement urbain lié notamment à sa desserte par le tram-train de la voie de Valdonne et à la présence d’une zone d’urbanisation future. Aujourd’hui, ce quartier, fragmenté par l’auto-route notamment, est composé d’espaces d’activités vieillissants, d’une zone pavillonnaire et d’un ancien carreau de carrière à réhabiliter.

L’Agam a donc esquissé un schéma d’aménagement pour renouveler ce quartier et pour en faire une véritable polarité urbaine avec un tissu résidentiel intensifi é et une fonction éco-nomique renforcée. Pour atteindre cet objectif, l’étude intègre les caractéristiques du site (traversée de l’autoroute, carrefour des axes routiers qui structurent le territoire communau-taire, confl uences de l’Huveaune et du Merlançon, risque inondation, sensibilité paysagère et patrimoine bâti…) afi n de créer les conditions nécessaires au développement urbain et de garantir un cadre de vie apaisé.

Pont-de-Joux

Vers une polarité renforcée et apaisée


HabitatPolitique de la ville

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Près de 5 000 logements ont été réalisés sur MPM en 2012 , année exceptionnelle.

Dans la continuité du premier Programme Local de l’Habitat de Marseille Provence Métro-pole, le PLH 2012-2018, adopté le 14 décembre 2012, affi che des objectifs ambitieux. Alors que le contexte immobilier s’avère morose, le bilan pour l’année 2012 est positif.

Chaque année l’Agam assiste MPM dans le cadre de l’élaboration du bilan du PLH. Point d’étape de la réalisation des objectifs, il est également l’occasion d’échanges sur les diffi cul-tés rencontrées, les bonnes pratiques… C’est un outil de pilotage stratégique de la politique de l’habitat de MPM.

En 2012, la réalisation du bilan a comporté deux étapes. Pour chaque bassin de vie, des réu-nions avec les techniciens de l’habitat ont permis de partager quelques tendances récentes constatées sur le territoire. Elles ont également été l’occasion d’échanger sur la mise en œuvre des outils développés dans le cadre du PLH.

Ensuite, la rencontre de chacun des maires a dressé l’état des réalisations pour l’année 2012 et ébauché les perspectives. Cette année encore, les résultats sont à la hauteur des objec-tifs. L’articulation entre urbanisme et habitat étant de plus en plus effi cace, les programmes sont réalisés dans le calendrier prévisionnel. Toutefois relativement peu de nouveaux projets apparaissent.

Ce temps d’échanges a également été l’occasion pour les maires de faire part de leurs préoccupations. Avec la promulgation de la loi Dufl ot, l’augmentation des objectifs de pro-duction de logements sociaux à 25% a largement alimenté les débats.

Programme Local de l'Habitat 2012-2018

Un premier bilan positif

Habitat / Politique de la ville4


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Les impacts des évolutions conjoncturelles et réglementaires sur la production de logements.

Pour sa troisième édition, les États Généraux du Logement (EGL) poursuivent la dynamique enclenchée autour du Programme Local de l’Habitat (PLH) de MPM. Organisée par la Com-munauté urbaine en partenariat avec l’AROHLM, cette rencontre annuelle est devenue un rendez-vous incontournable des acteurs de l’habitat.

Alors qu’en 2011 et 2012 les EGL avaient contribué à l’élaboration du deuxième PLH de MPM, 2013 a été l’occasion de partager les résultats de la première année de mise en œuvre du programme. Présenté par l’Agam, le bilan apparaît globalement positif. Il témoigne toute-fois d’une tendance à la baisse de la programmation et de la livraison des logements loca-tifs sociaux alors même que la promotion privée reste dynamique. Prolongeant ce constat, MPM a invité les participants à s’interroger sur le thème ̏Des enjeux renouvelés pour le logement social˝. En effet, les attentes inhérentes à la production de logements sociaux évoluent. Il en est de même de l’appréciation des apports de ce parc aux territoires. Trois ateliers ont ouvert le débat vers des perspectives opérationnelles : faire évoluer le montage fi nancier des opérations (Atelier 1), produire de la ville pour faire du logement (Atelier 2), répondre aux nouvelles attentes des collectivités locales (Atelier 3). Les pistes de travail ainsi ébauchées pourront alimenter la stratégie Habitat de MPM.

Rendez-vous est pris pour l’année prochaine. À cette occasion l’Agam, missionnée pour animer l’observatoire de l’habitat de MPM, alimentera le débat par son expertise.

États Généraux du Logement

Le débat se poursuit

8 000

7 000

6 000

5 000

4 000

3 000

2 000

1 000

0

LOGEMENTS AUTORISÉS

LOGEMENTS RÉALISÉS

Loi BessonContexte

économique Loi de RobienPrêt à taux 0

TVA 5,5%%

AnticipationRéforme PC

pCrise

Plan dePPlan deeRelanceRRelancee

Loi ScellierPTZ

fNeuff

AnticipatioAAnticipatioonnPLU

LLoiDDuuflot ?

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014


Perspective d'un projet phare du PLH 2014-2019 : la construction

de 426 logements sur le site de l'ancienne usine Rousselot.

Entreprise en 2012 avec l’engagement du diagnostic, la rencontre avec les maires et l’or-ganisation d’ateliers thématiques, l’élaboration du Programme Local de l’Habitat (PLH) du Pays d’Aubagne et de l’Étoile s’est poursuivie et achevée en 2013, notamment par la réali-sation du programme d’actions et par sa territorialisation.

Sur la base des orientations défi nies par les élus et des propositions récoltées auprès des acteurs de l’habitat, l’Agam a proposé le programme d’actions en lien étroit avec les tech-niciens de la Communauté d’agglomération. Au total, 19 fi ches actions ont été constituées pour favoriser la production de logements et pour répondre aux besoins de tous (ménages défavorisés, gens du voyage, personnes handicapées…).

La défi nition des objectifs communaux de production de logements, notamment sociaux, et leur territorialisation ont constitué un travail important pour l’Agam. D’une part, il a fallu intégrer l’évolution législative – la loi Dufl ot – élevant, de 20 à 25 %, le taux de logements sociaux à atteindre. D’autre part, il a fallu constituer un volet foncier au programme d’ac-tions afi n de présenter les sites d’intervention foncière (périmètres, potentiels de logements, actions à mettre en œuvre…) qui ont été repérés dans le cadre d’un travail partenarial, avec les communes et l’EPF PACA, et de façon à répondre au principe d’articulation urbanisme-transport affi rmé dans le SCoT.

PLH 2014-2019 du Pays d’Aubagne et de l’Étoile

En phase de fi nalisation



Extrait de la cartographie des sites de la Politique de la Ville.

L’année 2013 a été marquée par la préparation d’une nouvelle réforme de la Politique de la Ville qui défi nira le cadre des futurs contrats de ville 2015-2020. Cette réforme implique une révision de la géographie prioritaire selon un principe de simplifi cation et de resserrement, afi n de recentrer les moyens autour des quartiers les plus en diffi culté. Un critère unique a été retenu pour défi nir les futurs quartiers prioritaires, celui de la concentration des popula-tions à bas revenus. Marseille, mais aussi les autres communes de MPM et plus largement celles de l’espace métropolitain ayant un CUCS, seront concernées par cette réduction du nombre de quartiers en Politique de la Ville, qui implique la perte des leviers liés à la Politique de la Ville (crédits spécifi ques, éligibilité à l’ANRU et autres avantages liés au zonage) pour les territoires ̏sortants˝.Il apparaissait dès lors important d’anticiper ces évolutions, de manière à préparer à la fois les négociations avec l'État concernant le maintien de certains quartiers présentant de forts enjeux de cohésion sociale, dans le champ de la Politique de la Ville, et à la fois de ques-tionner l’action publique en faveur des quartiers fragiles sortant de la géographie prioritaire.

L’Agam, dans sa mission d’accompagnement des collectivités et des acteurs de la Politique de la Ville, a fourni plusieurs éclairages sur les réalités socio-économiques des quartiers et leurs dynamiques, permettant d’appréhender l’évolution de la géographie prioritaire. Dif-férentes notes, analyses statistiques et cartographiques ont ainsi été produites pour nos partenaires, acteurs dans ce domaine, selon leurs échelles d’intervention et de réfl exion : Marseille, MPM et la Métropole.

Réforme Politique de la Ville

Assistance à la nouvelle géographie prioritaire


www.agam.orgPart des jeunes dans la population :

une présence des jeunes un peu moins importante qu'en moyenne dans les 13

principales aires urbaines françaises.

19%

19%18%21%

Moins de 14 ans

15-29 ans

Métropole Aix-Marseille Provence

Moyenne des grandes aires urbaines

En 2013, la jeunesse a été au centre des préoccupations des acteurs du territoire. Le Conseil de développement de MPM a souhaité se saisir de la question de l’insertion des jeunes en diffi culté (sans diplôme, sans emploi), notamment au travers de trois thématiques : l’accès à l’emploi, l’accès au logement et à la mobilité, l’accès à la culture. De surcroît, la Mission Métropole consacre le premier de ses huit chantiers à la question de la jeunesse métropoli-taine (insertion, qualifi cation, mobilité…).

L’Agam a réalisé pour ses partenaires des données de cadrage sur ces différentes théma-tiques, afi n de mieux connaître les différentes caractéristiques et problématiques des jeunes des territoires de la métropole. Il en ressort plusieurs enjeux, tels que la lutte contre l’échec scolaire et l’élévation générale des niveaux de diplôme, favoriser l’insertion, ou encore faci-liter la mobilité. En effet, dans notre territoire, les taux de non diplômés et de chômage chez les jeunes sont parmi les plus élevés des grandes métropoles françaises. Le départ du domi-cile parental est plus tardif qu’à l’échelle nationale et l’offre de logements dédiés aux jeunes semble peu présente par rapport aux besoins. Par ailleurs, comme à l’échelle nationale, les conditions de mobilité des jeunes de la métropole se sont dégradées sur la dernière décen-nie. L’accès aux pratiques culturelles constitue, quant à lui, un axe stratégique de lutte contre l’échec scolaire et de lien social.


Caractéristiques de la jeunesse de l’espace métropolitain



L'Agam a dégagé neuf profi ls de Marseillais.

Ciblée sur le fait urbain, l’exposition sur un demi-siècle d’urbanisme réalisée par l'Agam n’a que peu abordé la question des habitants. Ainsi, le public qui a plébiscité la qualité et l’intérêt de l’exposition, a aussi parfois regretté que l’approche socio-démographique ait été moins fournie. Avec, en fi ligrane, la question suivante : qui sont les Marseillais ?

La population constitue un ̏millefeuille˝ qui s’est largement nourri des vagues d’immigration. Peuplée par strates, la commune présente un profi l socio-démographique particulier qui amène à privilégier une approche où l’origine de la population occupe une place centrale.

Pour la première fois, une étude s’appuie sur des statistiques ̏offi cielles˝ pour répondre, au travers du fi ltre de l’origine, à la question ̏Qui sont les Marseillais˝ ? Pour ce faire, deux approches ont été développées à travers deux cahiers : • le premier cahier privilégie une approche globale de la population à travers neuf profi ls

construits autour de trois variables : le lieu de naissance, la nationalité et la mobilité récente ;

• le second cahier est ciblé sur les communautés étrangères et d’origine étrangère. Il analyse dans le détail, l’ensemble des quatre profi ls étudiés dans le cahier N°1 : les immigrés (anciens et récents) et les Marseillais d’origine étrangère (nés à Marseille et nés ailleurs). Ainsi, ce cahier décrit l’histoire, les évolutions et les particularités de 13 communautés étrangères à Marseille.

Sociologie

Qui sont les Marseillais ?


Économie

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w aga

Évolution de l'emploi salarié privé de 1993 à 2012 selon deux sources

statistiques.

1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

0

Marseille série ACOSSMPM série Pole emploi UNEDICMarseille Série Pôle emploi-UNEDIC MPM série ACOSS

50 000

100 000

150 000

200 000

250 000

300 000

350 000

Apporter une lecture rétrospective de l’évolution de l’emploi à Marseille, dans la Commu-nauté urbaine MPM et dans l’espace du projet métropolitain Aix-Marseille-Provence, tel est l’objectif du tableau de bord réalisé dans le cadre de l’Observatoire de l’emploi et du développement économique. Vingt années d’observation sont ainsi couvertes en mobilisant toutes les sources de données sur l’emploi. Une approche par grands secteurs d‘activité permet de dégager, malgré l’utilisation de plusieurs séries statistiques, les grandes ten-dances de l’évolution de l’emploi et de repérer les mutations profondes que les territoires ont traversées.

Ce tableau de bord permet également de voir comment, au-delà de ces mutations struc-turelles, les territoires ont traversé la crise économique récente. Chaque secteur d’activité fait ainsi l’objet d’une courte analyse descriptive tandis que les principaux enjeux (locaux, nationaux, voire à plus grande échelle) infl uençant son développement sont abordés. Enfi n, l’évolution récente de l’emploi local est mise en perspective avec celle observée en France et dans les grandes intercommunalités métropolitaines comme le Grand Lyon, Lille Métro-pole, Toulouse Métropole. Les structures économiques, les atouts, et les faiblesses de ces espaces, et les stratégies de développement leur ont permis de réagir, parfois très différem-ment, face à la crise. Les grandes métropoles multisectorielles, ouvertes à l’international et attractives, résistent mieux que le reste du territoire malgré cinq années de crise.

Observatoire de l'emploi et du développement économique

Tableau de bord sectoriel de la région marseillaise

Économie5


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Marseille nord : l'emploi salarié privé selon le secteur d'activité – une forte présence du secteur de la construction

En 2013, la Maison de l’Emploi de Marseille (MDEM) a sollicité l’Agam pour réaliser deux diagnostics territoriaux, ainsi qu’une analyse de fi lière. Le 1er diagnostic territorial porte sur les arrondissements nord de Marseille (du XIIIe au XVIe arrondissement). Ce document, réa-lisé dans une perspective de développement d’une démarche de type GPEC (Gestion Pré-visionnelle des Emplois et des compétences), identifi e les principaux secteurs d’activités du territoire et leur situation durant la crise. Il a été complété par des travaux supplémentaires demandés : identifi er les principaux projets à court et moyen termes au sein de Marseille Nord ou à proximité (commerces, bureaux, logistique, réparation navale, aéronautique…).

Le 2e diagnostic territorial concerne le territoire Grand Sud Huveaune (du IXe au XIIe arrondis-sement). Plus proche d’un portrait de territoire, ce document identifi e, d’une part, les caractéristiques socio-économiques de la population résidente, sa mobilité, la demande d’emploi ; et d’autre part, les secteurs d’activités domi-nants, leurs spécifi cités et l’évolution de l’emploi durant la crise.

L’Agam a également participé à la réalisation d’une ana-lyse de la fi lière BTP à l’échelle du territoire de la MDEM : caractéristiques et tendances des entreprises et de l’em-ploi de la fi lière, et au sein de la fi lière. Comme chaque année, l'Agence a également collaboré à la réalisation d’une publication trimestrielle sur la situa-tion de l’emploi du territoire de la MDEM (Trimestr’Em-ploi), au travers de l’analyse de la demande d’emploi.

62% 15% 13% 11%

Commerce,transports et

services divers

Administration publique,enseignement,

santé humaine et action socialeIndustrie Construction

Maison de l'Emploi de Marseille

Les diagnostics territoriaux


Projet partenarial expérimental, 2SEPACA apporte une nouvelle source d'information sur la santé économique

des territoires.

À l’aide d’une nouvelle base de données sur la situation fi nancière des entreprises de la Région PACA, un suivi régulier peut désormais être réalisé, permettant de repérer les unités de taille signifi cative fragilisées par la situation économique actuelle. La période de crise que nous traversons incite, en effet, à infl échir les priorités du développement économique et à réévaluer le soutien aux entreprises existantes, principale source de création d’emplois actuellement, avant la création ou l’implantation d’unités nouvelles.

La démarche partenariale ̏2SEPACA˝, pour Sauvegarde de l’Emploi par la Solvabilité des Entreprises, a été initiée par l’Agam autour de cette base de données. Elle a pour objec-tif principal, au-delà de l’observation, de contribuer in fi ne à sauvegarder (ou à conforter) l’emploi en préservant la solvabilité des entreprises fragilisées. Si la fonction d’observation est une vocation naturelle des agences d’urbanisme, la déclinaison opérationnelle (contacts et soutien aux entreprises) relève des missions des chambres de commerce et d’industrie ou des collectivités territoriales, au premier rang desquelles le Conseil régional. À cette fi n, un outil spécifi que a été développé par les partenaires en 2013 de manière à améliorer l’information à transmettre et la réactivité des acteurs opérationnels ayant pour vocation le soutien aux entreprises.

Aussi, la démarche ̏2SEPACA˝ associe-t-elle, outre l’Agam et le Conseil régional de PACA, les Chambres de Commerce et d’Industrie de Nice-Côte d’Azur, du Vaucluse et du Var (aux-quelles s’est associée en 2013 la Chambre de Commerce et d’Industrie Régionale – CCIR PACA – pour l’ensemble des Chambres territoriales), la Ville de Marseille (associée à la Mai-son de l’Emploi de Marseille), les agences d’urbanisme d’Aix-en-Provence et de Toulon. La démarche expérimentale a été présentée en octobre 2013 lors d’une réunion de l’Observatoire PACA Conjoncture (associant l'État, l’INSEE, le Conseil régional, la CCIR, l’ORM…) et en no-vembre 2013 à Paris lors d’un Séminaire d’Observation Urbaine (SOU), organisé par la Caisse des Dépôts, le CERTU, l’ADCF (assemblée des communautés de France), la FNAU, séminaire qui avait pour thème cette année ̏L’observation de l’activité économique des territoires˝.

Observatoire partenarial

Suivi des entreprises régionales

Économie5


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Extrait de la carte sur la typologie des ports des pays du sud et de l'est de la Méditerranée.

Commandité par la Ville de Marseille, le GPMM, le CMI et l’AIVP, cet atlas cherche à mieux comprendre le système portuaire méditerranéen, les relations entre villes, ports et territoires dans l’espace méditerranéen, à échanger sur les bonnes pratiques entre villes portuaires du nord et du sud et sur les complémentarités à promouvoir.Il concerne six pays des façades Sud et Est de la Méditerranée : Maroc, Algérie, Tunisie, Égypte, Liban et Turquie.

Afi n de réaliser ce diagnostic, l’Agam a effectué une série de missions pour rencontrer les responsables qui mettent en œuvre le développement portuaire et urbain et visiter les deux ports choisis pour chaque pays. Les missions suivantes ont été effectuées : Tunisie (Tunis-Sfax), Maroc (Casablanca-Tanger), Turquie (Istanbul), Algérie (Oran-Alger).

La partie ̏État des lieux˝ comporte une analyse des trafi cs et infrastructures portuaires et des enjeux portuaires et urbains au sud et à l’est de la Méditerranée, la partie rapport de mission comporte quatre entrées : fi ches d’identité urbaine, ports et territoires, stratégies portuaires, interface ville-port.

Outre des comparaisons à partir d’une grille commune, l’étude dégage des enseignements sur : • la faiblesse des échanges avec l’UE med, malgré l’avènement des ̏hubs˝ au sud de la

Méditerranée (Tanger Med-Port Saïd) et le fort développement de la Méditerranée orien-tale ;

• les problèmes de sous-investissement, d’enclavement urbain, et de gestion des fl ux de marchandises dans les ports existants ;

• la généralisation du discours sur la ̏réconciliation de la ville avec la mer˝, avec des pro-jets d‘interface ville-port à des stades différents.

Actions internationales

L’Atlas des villes portuaires du sud et de l’est de la Méditerranée


Secteur Innate-Pharma : simulation d'implantation pour des

immeubles d'entreprise(réalisation 3D - Agam).

Projet d’aménagement du technopôle de LuminyDans le cadre d’un groupe de travail partenarial rassemblant les acteurs de l’aménagement du site de Luminy, l’Agam a piloté la réfl exion sur le ̏Projet d’aménagement du Technopôle˝, ayant vocation à constituer le cadre de cohérence des actions et des investissements enga-gés sur le site. Ce dernier concentre, en effet, des enjeux de niveau métropolitain de nature diversifi ée : enseignement supérieur, recherche et valorisation économique (Marseille-Im-munopôle), tourisme et nature (Parc national des calanques).

L’enjeu principal de ce document est de proposer un plan de composition ainsi que des principes et des orientations d’aménagement qui permettent d’assurer le développement, la qualité d’utilisation du site pour les usagers quotidiens autant qu’occasionnels et l’intégra-tion dans un environnement naturel d’exception. Sur cette base, une charte d’aménagement devrait être signée en 2014 par les principaux partenaires.

Perspective de développement du Campus Marseille CentreDans la lignée de ses travaux produits récemment, l’Agam a engagé une réfl exion sur l’inté-gration urbaine des équipements d’enseignement supérieur, de recherche et de vie étu-diante dans le centre de Marseille.

À la lumière des projets annoncés récemment sur ce secteur, il s’agit, dans un premier temps, de poser le contexte et de proposer des premières pistes de réfl exion : comment intégrer le développement de l’offre dans le cadre d’une dynamique globale, notamment de développement économique et d’innovation ? Comment ̏faire campus˝ dans un espace urbain ouvert à la différence des campus traditionnels ?

Enseignement Supérieur et Recherche

Secteurs Centre et Luminy

Économie5


Transport / Mobilité

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Une rame de tramway place Sadi Carnot.

La loi d'orientation des transports intérieurs (LOTI) du 30 décembre 1982 prévoit de dresser un bilan socio-économique des grandes infrastructures de transport en commun après leur mise en service, dans le but d'évaluer l'effi cacité de l'investissement public. À Marseille, les deux lignes de tramway et le prolongement de la ligne M1 du métro jusqu'à La Fourragère, mis en service entre 2007 et 2010, font l'objet d’un ̏Bilan LOTI˝.

L’Agam est en charge de ces travaux, en partenariat avec la Direction de la mobilité et des déplacements et la Direction métro-tramway de Marseille Provence Métropole, et la Régie des transports marseillais. Le ̏Bilan LOTI˝ s’inscrit par ailleurs dans une démarche plus large à l’échelle du Plan de déplacements de MPM : l’observatoire de la mobilité et des déplacements.

L’Agam a produit en 2013 un bilan d’exploitation du tramway et du métro portant sur l’année 2011, première année complète de fonctionnement concomitant des deux lignes de tram-way et du prolongement du métro. Ce premier bilan permet d’appréhender de manière pré-cise l’infl uence du tramway et de l’extension du métro sur l’offre et les usages des transports en commun. Quelle réponse de la part des usagers vis-à-vis de l’amélioration de l’offre et de la qualité de service ? Les prévisions de fréquentation des lignes ont-elles été atteintes ? Quel impact sur le réseau de bus ? Et sur les coûts d’exploitation ?

À suivre à partir de 2014, l’estimation des effets du tramway et du prolongement du métro sur la mobilité en général, sur les fonctions urbaines et sur le cadre de vie.

Bilan LOTI

Exploitation 2011 du tramway et du métro

Transport / Mobilité6


Extrait de l'enquête ̏Espaces résidentiels fermés˝ du Laboratoire Population Environnement Développement.

L’objectif de la coordination urbanisme/transport est de mieux synchroniser dans le temps et dans l’espace la réalisation de l’aménagement urbain et des transports collectifs struc-turants. Organiser les accès aux stations constitue un des enjeux majeurs de cette théma-tique. En effet, plus de 50% des rabattements aux stations de transports collectifs en site propre (TCSP) sur Marseille s’effectue à pied.Entre autres missions traitant du sujet, l’Agam a réalisé en 2013 une étude sur l’analyse des itinéraires de rabattement aux futures stations des extensions de tramway Nord et Sud de Marseille.

Le premier problème rencontré est souvent le manque de maillage : les grands tènements fonciers non perméables, les espaces résidentiels fermés, les ruptures topographiques sont autant de contraintes à un rabattement satisfaisant. Ensuite, lorsque les perméabilités existent, l’analyse de leur qualité fait apparaître de nombreux dysfonctionnements.

Sur les 130 km d’itinéraires étudiés, seuls 20% sont à la fois agréables et faciles à cheminer. 48% sont considérés comme non agréables à cheminer, 33% des itinéraires sont pénalisés par un aménagement insuffi sant (trottoirs trop étroits)…L’aménagement de ces voies transversales doit être programmé en cohérence (temporelle et spatiale) avec les travaux et la mise en service du tramway : c’est là tout l’enjeu de la cohérence urbanisme transports.

Cohérence urbanisme transport

Zoom sur le rabattement des usagers aux futures stations de TCSP


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Parking Vallier.

En 2013, entre autres missions, l’Observatoire du stationnement s’est attaché à étudier la fréquentation des parkings en ouvrage de l’hypercentre. Globalement, si la tendance de fréquentation visiteurs des parkings est à la baisse depuis 2008, l’année 2012 est particulièrement impactée. On distingue trois phénomènes princi-paux : • une baisse prononcée de la fréquentation des parkings du Vieux-Port (- 15 %), une

baisse plus modérée sur les parkings des boulevards de ceinture (- 8 %) ; • une légère baisse des recettes globalement atténuée par l’augmentation des tarifs ho-

raires et l’augmentation de la durée du stationnement ; • et parallèlement, une augmentation de la fréquentation des transports collectifs dans

l’hypercentre.

Les premières données 2013 récoltées par l’Observatoire permettent d’esquisser deux grandes tendances : la fréquentation des visiteurs remonte sensiblement, sauf dans cer-tains parkings (De Gaulle…) ; on voit apparaître pour certains parkings une fréquentation de soirée en semaine qui n’existait pas auparavant. À confi rmer en 2014…Dès à présent, l’Observatoire s’étend aux parkings relais et aux communes hors Marseille. Pour les années à venir, les champs d’investigation sont multiples : intégration des mobilités durables et des deux roues motorisés, évolution de la réglementation et de la tarifi cation, prospective sur la dépénalisation, enquêtes sur les périmètres non payants…

Observatoire du stationnement

Zoom sur les parkings de l’hypercentre

Transport / Mobilité6


Les quartiers de la Politique de la Ville desservis par le projet de tramway ̏Nord-Sud˝.

En mai 2013, l'État a lancé un appel à projets ̏Transports collectifs et mobilité durable˝ doté de 450 millions d’euros d’aide au fi nancement, prolongeant le programme de développe-ment des transports en commun de province initié en 2007 dans le cadre du Grenelle de l’environnement.

La Communauté urbaine Marseille Provence Métropole a déposé cinq dossiers : • extensions nord et sud du réseau de tramway (9 km au total) ; • transport guidé par câble entre le Vieux-Port et Notre-Dame de la Garde ; • amélioration de la capacité et de l’accessibilité de la station de métro Saint-Charles ; • amélioration de la vitesse commerciale de dix lignes de bus structurantes ; • mise en œuvre d’un nouveau système d’aide à l’exploitation visant à améliorer l’informa-

tion aux voyageurs.

En partenariat avec la Direction métro-tramway, la Direction de la mobilité et des déplace-ments et la Direction des infrastructures de MPM, l’Agam a largement contribué au montage de ces dossiers pour satisfaire aux exigences de l'État. Les compétences de l’Agence ont été mobilisées sur les thématiques suivantes : • cohérence des projets avec les documents de planifi cation : SCoT, PLU et PDU ; • desserte par les projets des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville ; • desserte par les projets des équipements actuels et futurs ; • desserte par les projets des projets de développement urbain ; • impact environnemental des projets ; • gains d’accessibilité liés aux projets.

La décision de l'État est attendue pour le début de l’année 2014.

Appel à projets : ̏Transports collectifs et mobilité durable˝

Cinq dossiers déposés par la Communauté urbaine


EnvironnementDéveloppement durable

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Sur la commune de Marseille, 153 000 habitants vivent dans une zone en

dépassement des valeurs limites pour les PM10 ou le NO2.

Ayant acquis une bonne expérience sur la question des indicateurs de Développement durable, l’Agam a été choisie pour réaliser le suivi des documents d’urbanisme récemment approuvé : SCoT de MPM, SCoT du Pays d’Aubagne et de l’Étoile et de Gréasque, PLU de Marseille. L’objectif est de sélectionner les ̏bons indicateurs˝ de suivi : ils ciblent les effets de l’application des documents, disposent d’une bonne accessibilité, font appel à des sources fi ables et régulièrement actualisées. Toutefois, en fonction des thématiques, la pratique montre qu’il faut souvent se contenter de l’existant.

Finalisé début 2013, l’état zéro du SCoT de MPM, point de départ du suivi pour l’année d’approbation, a nécessité de renseigner 87 ̏variables˝ réparties en 5 objectifs et 34 indi-cateurs. Ce travail minutieux a permis de constituer une base et une expérience initiale déclinée et améliorée dans le cadre du suivi des documents d’urbanisme élaborés posté-rieurement : PLU de Marseille et SCoT du Pays d’Aubagne et de l’Étoile et de Gréasque, mais aussi dans la mise en place du suivi de l’opération Euroméditerranée pour lesquels l’Agam a également été mobilisée.

Parallèlement, l’Agence continue de contribuer, à travers des réseaux comme METREX, aux expérimentations sur la mesure du développement durable. Elle a notamment expérimenté les indicateurs reMAC sur la base des données accessibles. Ce test met en évidence la disparité des réfl exions sur les indicateurs entre les territoires et le besoin de disposer de données ̏standardisées˝ communes.

Suivi des documents d'urbanisme

Démarches sur le thème des indicateurs

Environnement / Développement durable7


Le Parc Naturel Régional (PNR) de la Sainte-Baume : des espaces naturels d'exception.

La réalisation du Rapport annuel de Développement durable nourrit plusieurs ambitions : faire un bilan de l’action de la collectivité sur l’année écoulée, permettre d’en dégager les forces, mais aussi et surtout les axes de progrès pour les années à venir en matière de déve-loppement durable. Le défi est de transformer l’exercice d’analyse en actions concrètes, en nourrissant le débat du Conseil de communauté par des propositions. Le développement durable prend ainsi place au cœur des débats, ce qui renforce la prise de conscience de la collectivité de la nécessité d’y inscrire ses politiques. Le rapport est également un outil de communication intéressant pour la Communauté urbaine dans la mesure où il permet de mettre en valeur ses engagements en matière de développement durable.

Le précédent rapport (2012) a permis de poursuivre et d’approfondir une méthode engagée depuis 2011 dont la pertinence a été reconnue à l’occasion d’une journée d’échanges et de travail organisée par la DREAL PACA en juin 2012. Forte de cette expérience, cette méthodologie de travail, pour l’exercice 2013 a été reconduite.

Au terme de l’exercice, 2013 est une année qui s’inscrit dans la continuité de ce qui a été engagé en 2012. Elle a été marquée par la poursuite et le suivi de démarches d’envergure, transversales et fondatrices des politiques publiques de MPM en matière de lutte contre le changement climatique, d’aménagement du territoire, de déplacement et d’habitat (Plan Climat, SCoT, PDU, PLH, ZAE... qui intègrent une approche environnementale).

Cette année 2013 a permis de tester, d’ajuster et de mettre en œuvre les démarches enga-gées en 2012.

Le Rapport annuel du Développement durable de MPM

Poursuite et suivi des demandes engagées


Intégration des ports à sec dans le paysage littoral.

Le littoral de MPM suscite un intérêt toujours croissant du fait de ses potentialités excep-tionnelles à la fois en terme de développement économique, de valorisation de l’environne-ment, de projets d’urbanisme, de demandes sociales… Dès 2005, la CU MPM avait décidé de se doter d’une stratégie littorale (approuvée en juillet 2006) ; depuis, le contexte territorial a très fortement évolué : approbation du SCoT, du PLU de Marseille, création du PNC, éla-boration de la charte Ville-Port, lancement d’un Contrat de baie, contrat de rivière de l'Hu-veaune… sans compter la création annoncée de la future métropole en 2016. L’ensemble de ces évolutions prescriptives a rendu nécessaire une actualisation du Schéma des vocations littorales. Les éléments de projets ont également connu d’importants bouleversements, en particulier en ce qui concerne les dynamiques portuaires, qui sont aujourd’hui axées sur la qualité des infrastructures et des services.

L’ambition de cette actualisation est, en partenariat avec la Direction des Ports de MPM, de proposer une stratégie globale de développement durable et de constituer un cadre de référence pour des traductions opérationnelles. Ce document, n’ayant pas de valeur régle-mentaire, entend favoriser la convergence des visions, à court et long termes, des nombreux acteurs intéressés par la valorisation du littoral, ainsi qu’à la cohérence des initiatives et politiques publiques.

Schéma des vocations littorales et portuaires

Une actualisation rendue nécessaire par l’évolution du contexte



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Érosion marquée surla plage de la Vieille-Chapelle.

Dans la continuité de l’agrément par le Comité de bassin du dossier sommaire de candida-ture en octobre 2012, l’Agam a été missionnée par la Communauté urbaine MPM et la Ville de Marseille pour rédiger le dossier défi nitif de candidature qui sera présenté en comité de bassin lors de l’exercice 2014.

La mise en œuvre d’un Contrat de baie de la métropole marseillaise se fi xe pour ambition de fédérer les acteurs et atteindre, notamment, les objectifs de « bon état » écologique et chimique des masses d’eau côtières, souterraines et des cours d’eau, d’amélioration de la qualité sanitaire des eaux de baignade, d’équilibre entre la préservation des milieux littoraux à forte valeur écologique et les nombreux usages économiques et de loisirs qui s’y exercent.Il précise les enjeux fi xés par la Directive Cadre sur l’Eau, la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin, les directives sectorielles comme le Plan d’action Baignade.Afi n de répondre au diagnostic et aux enjeux fi xés dans le cadre du dossier sommaire de candidature de 2012, l’Agam, en partenariat avec MPM et la Ville de Marseille, a mené plusieurs entretiens auprès des acteurs concernés par le territoire du Contrat de baie. Le Conservatoire du Littoral, le Parc National des Calanques, le Parc Marin de la Côte Bleue, l’Agence des Aires Marines Protégées, le Grand Port Maritime de Marseille, les communes littorales ont notamment été associés. Ce travail partenarial a abouti à la défi nition de nom-breuses actions qui participent à répondre aux enjeux fi xés par ce Contrat.

Le Contrat de baie a, par ailleurs, vocation à s’articuler avec le contrat de rivière de l’Hu-veaune. Il intègre les actions du Contrat d’Agglomération en matière d’assainissement de MPM, celles du Plan de Gestion de la Rade de Marseille.

Le Contrat de baie de la métropole marseillaise

Dossier défi nitif de candidature

a x .r

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Le Roucas-Blanc, une végétation support de biodiversité.

La Charte pour la biodiversité urbaine est un document en phase d’élaboration, initié par Claude Vallette, Président de l’Agam.Cette démarche relative à la biodiversité correspond à un long processus de réfl exions et d’actions traduit au travers des divers documents de planifi cation auxquels l’Agam a contri-bué ces dernières années : PLU de Marseille, SCoT de MPM, SCoT du Pays d’Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque… ainsi qu’aux réfl exions engagées par l’Agam sur des échelles territoriales plus vastes qui ont permis de donner sens à un champ fonctionnel qui ne s’ins-crit dans aucune frontière.

Traiter de biodiversité consiste à cerner les phénomènes vivants et à les entendre de façon générique dans leurs interrelations. La Charte pour la biodiversité a pour objet de traiter de ce vaste système fonctionnel dans lequel l’Homme est partie prenante. Il s’agit donc de prendre en compte le cadre de vie, les modes de vie, la demande des habitants et, par là-même, de traiter de solidarités.

Le projet de Charte pour la biodiversité prend en compte ces champs d’investigations. Il a pour ambition la mise en œuvre d’une démarche de partage des connaissances en continu, de déclinaisons de recommandations qui seront proposées au débat aux divers acteurs et partenaires de la construction de la ville de demain, qu’ils soient habitants ou / et aménageurs.Le territoire marseillais constitue l’espace premier d’étude qui ne s’affranchit pas d’une mise en perspective dans un contexte géographique plus vaste. La biodiversité urbaine décline l’ensemble des formes de vie rencontrées dans les espaces urbanisés.

Ce document ouvre un sillon favorisant la prise en compte de la biodiversité urbaine. Son format ainsi que son organisation très graphique tendent à sa dimension pédagogique.

Territoire de Marseille

Charte pour la biodiversité urbaine



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Le parc de la Moline, ̏parc aux papillons˝, a été aménagé avec des plantes locales spécifi ques à certaines espèces de papillons.

Adopté en Conseil municipal le 1er octobre 2007, le Cahier des recommandations environ-nementales de la Charte Qualité Marseille a été actualisé en 2013. Cette mise à jour a été offi cialisée au Conseil municipal du 9 décembre 2013.

Depuis 2007, les lois Grenelle I et II, la mise en application de la nouvelle Réglementation thermique 2012 et l’adoption des plans climat de la Ville et de la CU MPM rendaient néces-saire une actualisation du Cahier des recommandations environnementales.

L’Agam souhaite donner plus de visibilité aux thèmes de la biodiversité et de la prise en compte de la santé : qualité de l’air, réduction des nuisances sonores…

La version 2013 du Cahier s’articule désormais autour de six défi s qui abordent les thé-matiques suivantes : prise en compte du site naturel dans les aménagements, lutte contre le changement climatique avec la maîtrise des consommations d’énergies, maintien de la biodiversité et des espaces à caractère de nature en ville, recherche de la qualité pour les constructions et les aménagements, réduction de la nuisance des chantiers et prise en compte de la santé et du bien-être des habitants en ville.

Comme pour l’élaboration initiale du document, l’actualisation du Cahier des recomman-dations environnementales a été partagée avec les acteurs de l’aménagement et de la construction : Ville de Marseille, Soleam… Ce partage a permis de prendre en compte des initiatives locales comme la Charte sur la qualité et la sécurité des chantiers de la ville de Marseille.

Charte Qualité Marseille

Actualisation 2013


AnimationRéseaux

8


"Révélations 8", l'un des sept grands événements couvert par le

dispositif MAGE 2013.

Avr i l 2014

MARSEILLE PROVENCE

2013Marse i l le-Provence

Analyse des

G randsEvénements en espace publ ic

Marseille Provence 2013

Analyse des Grands Événements à Marseille (MAGE) L’année ̏Capitale européenne de la culture˝ a permis à Marseille de montrer sa capacité à valoriser son offre culturelle et son savoir-faire en matière d’organisation de grands événe-ments. La Communauté urbaine, en partenariat avec la Ville de Marseille et l’association ̏MP2013˝, a sollicité l’agence d’urbanisme pour mettre en place un dispositif d’analyse des grands événements à Marseille (MAGE).

Parmi la dizaine de grands événements qui ont animé l’année 2013, sept ont été sélection-nés : la Fête d’inauguration, ̏le Vieux-Port, entre fl ammes et fl ots˝, Transhumance, le concert de la fête de la musique, l’Europride, la parade nautique et ̏Révélation 8˝ le 31 décembre. Le dispositif s’est appuyé sur un large partenariat associant tous les acteurs qui ont contribué à l’organisation et à la gestion des grands événements : les services de l'État, de la Com-munauté urbaine, de la Ville de Marseille, MP2013, le Conseil général, la SNCF, l’aéroport, la RTM, la chambre de commerce, l’offi ce du tourisme…

Chaque partenaire a mis dans un ̏pot commun˝ toutes les informations disponibles sur les grands événements et, à disposition du collectif, son expertise. L’Agence a été chargée de rédiger un document qui décrypte l’organisation des manifestations et décrit leur dérou-lement. In fi ne, il dresse un bilan qui permet de tirer des enseignements de cette année ̏capitale˝. Un document qui se veut utile pour préparer les grands rendez-vous à venir (Euro 2016) et servir de socle de référence pour postuler à l’organisation d’autres grands événe-ments comme la capitale européenne du sport en 2017 pour laquelle Marseille est candidate face à Sofi a.

Animation / Réseaux8


La requalifi cation du Vieux-Port, fut l'une des visites proposée pour illustrer la rénovation urbaine sur le territoire.

Dans le cadre du soutien qu’elle a apporté à l’association Marseille-Provence 2013, l’Agam a reçu plus d’une vingtaine de délégations au cours de l’année 2013. Souhaitant découvrir ou étudier le territoire à l’aune des transformations engendrées par ce grand événement, celles-ci, de natures très hétérogènes, mêlaient architectes, urbanistes ou spécialistes de la culture, et techniciens autant qu’élus ou encore étudiants. Plus d’une dizaine d’entre elles venaient de l’étranger, avec notamment : les villes d’Aarhus (Capitale européenne de la Culture en 2017), de Malmö, ou de Tokyo (qui accueillera les JO en 2020) ; le Parlement de Hambourg, l’Académie d’architecture Britannique…

Après une présentation de l’Agence et de ses interventions, et un panorama général du ter-ritoire métropolitain, ce fut l’occasion d’expliciter les grands projets du territoire, au prisme des grandes thématiques traitées par l’Agam : rénovation urbaine, transport, environne-ment, enseignement supérieur et recherche, économie, habitat,…

Parmi les attentes ou questionnements, préalables aux visites ou émergeant des débats autour des points forts et des points faibles du territoire : lien et infl uence entre MP2013, dynamique de rénovation urbaine et attractivité ; rôle de la culture dans l’intégration et la cohésion sociale dans un environnement multiculturel ; cultures institutionnelles vs cultures alternatives…


Accueil de délégations étrangères


Extrait de la vidéo réalisée lors d'une visite commentée.

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L’exposition de l’Agam a fermé ses portes au public, le 9 mars 2013, après avoir accueilli près de 6 500 visiteurs en quatre mois. Cette rétrospective sur un demi-siècle d'histoire urbaine, produite et animée par l’Agam, a réussi sa mission pédagogique : proposer au

plus grand nombre une lecture originale et renouvelée de la cité pour comprendre la fabrication de la ville et la construction progressive d’un territoire métro-politain.

Face à ce succès, l'agence d'urbanisme a souhaité faire partager l'ensemble des apports pédagogiques des panneaux d'expo. Ainsi, elle a mis en ligne au mois de juin 2013 l'intégralité de l'exposition : soit 46 panneaux illustrés qui retracent plus de 50 ans d'urbanisme et donne les clés de compréhension de l'évolution de notre territoire multipolaire. En complément, pour accompagner ce contenu riche en information, l'agence a réalisé un montage vidéo à par-tir d'une visite commentée de l'exposition réalisée par Christian Brunner. Une autre manière de découvrir ou redécouvrir Les grands messages de l’exposition. Par ailleurs, l’Agam a réalisé une synthèse de chaque conférence du cycle ̏Les rendez-vous du jeudi˝ soit au total huit documents pour garder l’essentiel des thèmes abordés.


Poursuite de l’exposition ̏Marseille de la ville à la métropole˝ en ligne

plus g

dmrel'écetirautParrenthèm



Dans le cadre de l’année culturelle 2013, l’Agam a accueilli Amina Menia, artiste algéroise pendant trois mois en résidence. Pour l’agence, cet engagement dans cette démarche inha-bituelle pour une agence d’urbanisme s’imposait comme une évidence dans la logique de l’appui qu’elle n’a cessé d’apporter dans cette aventure de la capitale européenne de la culture.

Durant son séjour, elle s’est nourri des acquis de l’Agam en terme d’archive et d’étude. Elle a beaucoup parlé avec l’équipe d’études, participé à des réunions de travail pour l’aider à construire sa ̏performance˝ basée sur les relations entre Marseille et Alger à travers l’œuvre de Fernand Pouillon qui a beaucoup construit de part et d’autre de la Méditerranée.

Au terme de cette résidence, elle a produit son œuvre sous forme d’une exposition intitulée ̏Un écorché˝ qui s’est tenue du 20 novembre 2013 au 14 janvier 2014 à la galerie Art-Cade et qui a cherché à « interroger l’histoire de la ville et ses empreintes laissées dans l’archi-tecture ». Amina a lancé à nouveau une passerelle entre les deux rives et elle a confi rmé à travers son œuvre les attachements réciproques des deux villes et les éléments en partage. Aux yeux de l’agence, cette conceptualisation d’une œuvre va bien au de l’œuvre fi nale. Avec cet engagement déterminé dans le champ culturel, l’Agam a souhaité témoigner que l’enjeu culturel doit être placé au cœur des stratégies urbaines et qu’une agence d’urba-nisme a réellement vocation à davantage l’intégrer au même titre que les enjeux formels et fonctionnels qui font par ailleurs son quotidien professionnel.


Une artiste algéroise en résidence à l’Agam


Le Bureau de la FNAU a également bénéfi cié d'une visite

de l'exposition de l'Agam.

L’organisation par l'Agam d’une grande exposition d’urbanisme qui a accueilli plus de 6 500 personnes entre le 24 novembre 2012 et le 16 mars 2013 a été l’occasion de valoriser son savoir faire et son appartenance à plusieurs réseaux. Elle a ainsi organisé une série de réu-nions professionnelles par exemple avec l’IGN, le Cobaty, AMO, le monde économique, les architectes, le réseau des documentalistes… mais elle a aussi souhaité mettre en avant le réseau national – la FNAU – qui regroupe les agences d’urbanisme.

Dans ce cadre, elle a accueilli en février 2013 les directeurs et les présidents de la FNAU (en sus du club projet urbain traité par ailleurs). Près d’une quarantaine d’agences ont répondu présent. Ces deux jours ont permis d’organiser des réunions de travail intéressantes au niveau des directeurs comme des élus du bureau. Une rencontre a notamment pu être organisée avec le préfet Théry pour faire le point sur la question métropolitaine illustrée par le projet local.

Des visites dédiées ont aussi été proposées aux participants telles que la Friche Belle-de-Mai, la première exposition du J1 sur les villes méditerranéennes, et les travaux en voie d’achèvement de la Villa Méditerranée et du Mucem avec, pour ce dernier projet, la pré-sence de l’architecte Rudy Riccioti.

Ces journées ont ainsi contribué à consolider l’ancrage national de l’Agam qui représente une dimension stratégique de première importance, très complémentaire de la reconnais-sance de son travail à l’échelle locale.

Réseaux

Réunions des directeurs et présidents de la FNAU à Marseille



L'Atelier du Club Projet Urbainen pleine réfl exion.

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En 2013, le Club Projet Urbain & Paysage s’est réuni autour de trois temps forts :1. le plus important, son atelier de trois jours qui s’est tenu en mars à Marseille ;2. en avril, la diffusion sur le site internet de la FNAU des fi ches projets urbains réalisées par

une trentaine d’agences ;3. un séminaire inter-clubs prévu en décembre avec le club transport sur le thème de la ville

de proximité.

Marseille, capitale européenne de la culture en 2013, a donc accueilli la 12e édition des ateliers de réfl exion du Club. À l’initiative de l’Agam, une trentaine de professionnels du réseau de la FNAU (urbanistes, architectes, paysagistes et ingénieurs) ont travaillé sur le quartier de Saint-Antoine et le littoral marseillais entre le Cap Pinède et l’Estaque. Concer-nant le territoire de Saint-Antoine, l’objectif des membres de l’atelier, était de tisser des liens avec les quartiers environnants et de ̏créer l’événement˝ pour en faire un lieu métropolitain. Concernant le port, le double objectif était de créer de l’emploi et d’ouvrir le port sur la ville.

Pour le second temps fort du Club, la diffusion sur le site de la FNAU du travail réalisé par une trentaine d’agences sur le thème ̏Les agences et le projet urbain˝, l’objectif était de disposer d’un panorama assez large de la diversité des interventions des agences en la matière. Une cinquantaine de fi ches refl ètent le positionnement des agences et leurs évo-lutions par rapport au métier pour être plus proche des attentes de la maîtrise d’ouvrage. La question des relations entre les différents partenaires est également abordée. Fort de la réussite de cette démarche, une publication est en cours, complétée par des interventions de différents professionnels.Enfi n, un séminaire inter-clubs avec le Club Transport a été organisé à la FNAU le 6 dé-cembre 2013 sur la ville de proximité.

Réseaux

Club Projet Urbain & Paysage


La collaboration entre les agences d’urbanisme et l’Association Régionale des Orga-nismes HLM (AROHLM) n’est pas chose récente. Les travaux élaborés en commun sont nombreux. Pour l’Agam, cela se concrétise par des contributions à des démarches spéci-fi ques tels que les États Généraux du Logement de MPM, la réalisation de l’Atlas du parc locatif social…

En 2013, les partenaires ont souhaité donner un souffl e nouveau à cette collaboration. En effet, à l’initiative de l’Agam, les agences d’urbanisme de Provence-Alpes Côte-d’Azur et l’AROHLM ont acté le fait de formaliser leurs échanges. Cette décision fait suite à une pre-mière étape qui a permis à chacun de mieux cerner le fonctionnement, les intérêts et les enjeux de l’autre. Ce partenariat se concrétisera en 2014 et s’accompagnera de la poursuite de réfl exions et de travaux communs. Plusieurs pistes sont déjà évoquées : développement de l’offre, la mobilité des locataires du parc locatif social, l’intervention dans les centres anciens, les impacts de la métropolisation…

La plus value d’une coopération entre le monde des agences d’urbanisme et celui du loge-ment social a été attestée par le succès du colloque et de la publication réalisés par l’Union Social pour l’Habitat (USH) et la Fédération Nationale des Agences d’Urbanisme (FNAU). Le partenariat local qui se préfi gure avec l’AROHLM augure d’échanges et de productions riches de sens. À suivre…

Réseaux

Agences d’urbanisme et AROHLM, un partenariat affi rmé



La réalisation majeure de cette année 2013 a été la centralisation de l’ensemble des données SIG dans une seule base de données, consolidant ainsi le système d’information géogra-phique de l’Agam. L'Agam, possède sur son SIG plus de 800 jeux de données et s’articule autour de 4 000 fi chiers. Pour alléger cette charge de traitement, l’Agam stocke désormais ses données dans un serveur SIG dédié qui permet l’automatisation des traitements de don-nées. La lecture des données sur le territoire est ainsi plus rapide et pointue, ce qui permet d’envisager des études sur un territoire plus vaste tel que l’espace métropolitain.

Par ailleurs, l’Agam s’est engagé depuis 2012 dans un changement de logiciel SIG, passant d’une version Mapinfo, vers le logiciel libre QGIS. Cette logique ̏Open source˝ favorise les interactions avec des plateformes SIG ouvertes. L’ensemble de ces démarches ont permis de développer des applications pour nos partenaires tel que l’ e-PLU et l’e-foncier.

Côté administratif, une déclaration à la CNIL a été déposée pour le SIG de l’Agam et un bas-culement de nos métadonnées dans la norme européenne INSPIRE est en cours. Enfi n, les conventions d’échanges de données avec MPM et PAE ont été renouvelées et un dialogue a débuté avec le Conservatoire du littoral ou encore l’école d’architecture de Luminy. La refonte du SIG doit se poursuivre en 2014.

Réseaux

Consolidation du systèmed’information géographique

800 types de données4 000 fichiers

Serveur Agam

Qgis


www.agam.org Apporter plus de lisibilité à ses travaux et à ses réfl exions avec une identité plus facile à repérer, l’objectif de cette nouvelle publication est ambitieux. Regards de l’Agam vient ainsi remplacer la lettre Métropole et Recto / Verso. Elle propose soit une analyse détaillée d'un sujet d'actualité ou décrypte les dynamiques à l'œuvre sur les territoires grâce aux obser-

vatoires en place à l’agence.

Pari tenu en 2013, avec la parution de 14 numéros de la nou-velle collection sur les thématiques aussi variées que le com-merce, l’habitat, l’agriculture, le tourisme, les demandeurs d’emplois, l’insertion des jeunes métropolitains, les relations de Marseille avec la Méditerranée, le patrimoine bâti ou encore le PLU de Marseille.

Retrouvez l’ensemble des numéros de la collection Regards sur notre site internet : http://www.agam.org/fr/publications/regards-de-lagam.html pour recevoir dès leur parution les nouveaux nu-méros : inscrivez-vous à notre newsletter !

Publications

Mise en route de la collection Regards de l’Agam

Liste des numéros de Regards sortis en 2013N°01 – ÉCONOMIE : Les demandeurs d’emploi au 31/12/2011, 4 pages, janvier 2013 N°02 – ÉCONOMIE : Nouveau dialogue entre ville et commerce, 12 pages, janvier 2013 N°03 – HABITAT : Suivi les logements réalisés à Marseille en 2011, 4 pages, janvier 2013 N°04 – ÉCONOMIE : Synthèse emplois salariés privés ACOSS, 4 pages, mars 2013 N°05 – ENVIRONNEMENT : Changer de perspective sur l'agriculture, 12 pages, avril 2013 N°06 – ÉCONOMIE: Synthèse demandeurs emploi en 2012, 4 pages, mars 2013 N°07 – HABITAT : Suivi des logements réalises sur MPM bilan 2006-2011, 4 pages, mars 2013 N°08 – ÉCONOMIE : Enquête ̏Tourisme˝ - Zoom sur ̏Marseille-Provence 2013˝, 4 pages, mai 2013 N°09 – HABITAT : Suivi des logements réalises sur Marseille en 2012, 4 pages, juillet 2013 N°10 – ÉCONOMIE : Productivité du travail en baisse, 8 pages, juillet 2013 N°11 – TERRITOIRE : Marseille et la Méditerranée, 12 pages, septembre 2013 N°12 – SOCIÉTÉ : Insertion des jeunes métropolitains, quels enjeux ? 4 pages, septembre 2013 N°13 – TERRITOIRE : Le patrimoine urbain, une nouvelle ambition, 16 pages, novembre 2013 N°14 – TERRITOIRE : PLU : une vision renouvelée du territoire, 12 pages, novembre 2013

vatoire

ndm



www.agam.org

L’Agence d’urbanisme a réuni au J1, le 7 novembre, l’ensemble des professionnels et ac-teurs du patrimoine pour une rencontre sur le thème ̏Patrimoine et projet urbain, les enjeux de la protection et de la valorisation du patrimoine urbain˝. Autour de Claude Vallette, Pré-sident de l’Agam, la table-ronde, animée par Christian Brunner, Directeur général de l’Agam, a regroupé Christophe Trinquier, chargé d’étude à l’agence, Hélène Corset, architecte des bâtiments de France et récemment nommée chef du service territorial de l’architecture et du patrimoine des Bouches-du-Rhône, Roland Carta, architecte et Nicolas Mémain, membre de la coopérative Hôtel du Nord.

Après avoir présenté les avancées du PLU sur la question patrimoniale, les échanges ont abordé les nouvelles dimensions du patrimoine et sa nécessaire intégration dans le projet urbain. Une visite de l’exposition ̏Le Corbusier et la question du brutalisme˝ avec Jacques Sbriglio, architecte, commissaire et scénographe de l’exposition a ensuite été proposée à l’ensemble des participants.

Les Rencontres de l'Agam

Le patrimoine urbain en débat

Les Rencontres de l'Agam se sont déroulées au J1.


Isabelle Van de Walle, directrice du Département Entreprises et Action publique du CREDOC, partenaire

de cette conférence.

Dans le cadre du cycle de conférence ̏ID de Villes˝, l’Agam a orga-nisé une conférence-débat intitulée : ̏Consomm’acteurs : impacts urbains des modes de consommation˝. À l’heure ou la fi lière et les comportements d’achat semblent connaitre des changements per-ceptibles, il convient de s’interroger sur la nature de ces évolutions, en particulier sous l’angle de la demande. Les consommateurs et acteurs de la ville redéfi nissent leurs choix : recherche de plus de proximité, e-commerce, prise en compte du coût du transport… autant d’éléments qui impactent la manière de consommer et les attentes urbaines liées au commerce.

Pour évoquer cette thématique, L'Agam a invité Isabelle Van de Walle, directrice du Département Entreprises et Action publique du CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) a évoqué les évolutions des modes de

consommations. Une table-ronde avec les élus et les acteurs locaux du com-merce : la Chambre de commerce et d’industrie Provence, la fédération Terres de commerce et la CGPME 13 a suivie, animée Yves Blisson, journaliste.

Cycle de conférences : ID de villes

Les impacts urbains des nouveaux modes de consommation

Dansniséurbacomcepenacpa

consommation




Dans le cadre de l’exposition Marseille de la ville à la métropole : un demi-siècle d’histoire urbaine˝ :

Du 24 novembre 2012 au 9 mars 2013

Cycle de conférences : ̏Les rendez-vous du jeudi˝ Organisateurs : Agam

Lieu : Hall Castel – siège DDTM13 - DREAL- Le10 janvier 2013

Débat : ̏De la concertation à la co-produc-tion du projet. Douce utopie ou nouvelle exi-gence démocratique ?˝ avec Fabien Bressan et Monique Cordier

- Le 24 janvier 2013

Conférence : ̏Les enjeux des métropoles dans un monde de fl ux˝ avec Nadine Cattan

- Le 7 février 2013

Conférence : ̏Mobilité : et si on était au dé-but d'une nouvelle histoire ?˝ avec François Bellanger


Conférence : ̏Inventions contextuelles˝avec Jacques Ferrier


Conférence : ̏L’écologie peut elle sauver la ville… (et réciproquement) ? ̋ avec Thierry Paquot

- Le 7 mars 2013

Conférence : ̏Euromed 2 ou la ville du fu-tur˝ avec François Leclercq

Le 5 février 2013

Ateliers techniquesThème : ̏Les outils statistiques pour comprendre la ville˝Organisateurs : Agam et INSEE

Le 6 mars 2013

Ateliers techniquesThème : ̏Le succès du livre d’urbanisme˝Organisateurs : Agam et la librairie Imbernon

17 janvier 2013

Cycle ̏Marseille en cinéma˝Thème : Récits ImaginairesOrganisateur : Agam et Image de ville

31 janvier 2013

Cycle ̏Marseille en cinéma˝Thème : Regards documentaires

28 février 2013

Cycle ̏Marseille en cinéma˝Thème : Les inclassables

Les 20 et 21 février 2013

Réunion du bureau de la FNAU et des directeurs des agences d’urbanismeThème : MP 2013Organisateurs : FNAU et AgamLieu : Hall Castel, Agam

Du 20 au 22 mars 2013

12e édition du Club Projet Urbains & PaysagesThème : Saint-Antoine, une centralité de niveau métropolitainOrganisateur : Agam et FNAULieu : Institut de Formation du Port de Marseille Fos ( IFEP) – J1 – Marseille

Le 11 juin 2013

Forum régional Santé et environnementThème : ̏Aménagement, Territoires et Santé˝Organisateur : Agence Régionale de Santé (ARS PACA) et la DREALLieu : Centre des congrès - Aubagne

Les manifestations en 20 1 3organisées par l'agence ou dans lesquelles l'Agam est intervenue


Du 13 au 15 juin 2013

Rencontres AIVPThème : ̏Culture et compétitivité portuaire˝Organisateur : AIVP (Association internationale villes et ports)Lieu : Helsinki - Finlande

Les 18 et 19 septembre 2013

Voyage d’étude à BarceloneThème : gare grande vitesse comme levier du développement urbainOrganisateur : AgamLieu : Barcelone

Le 5 novembre 2013

États généraux du logementThème : bilan 2012 du PLH 2012-2018Organisateur : Communauté urbaine MPMLieu : Pharo – Marseille

Le 7 novembre 2013

Les Rencontres de l’AgamThème : patrimoine et projet urbain, les enjeux de la protection et de la valorisation du patri-moine urbain Organisateur : Agam et FNAULieu : J1 - Marseille

Du 6 au 9 novembre 2013

Semaine économique de la MéditerranéeThème : ̏La culture comme facteur de dévelop-pement économique en Méditerranée˝Coordination : Offi ce de coopération écono-mique pour la Méditerranée et l’Orient (OCEMO)Lieu : Villa Méditerranée - Marseille

Le 15 novembre 2013

Table-ronde ̏Lire les territoires... vers l’édition numérique˝Thème : dans le cadre du Festival Image de villeOrganisateur : collectif de documentalistes spé-cialisés en architecture et urbanisme dont l’AgamLieu : Cité du Livre – Aix-en-Provence

Du 21 Novembre 2013 au 14 Janvier 2014

Exposition ̏Un écorché˝ d’Amina MeniaThème : art contemporain, exposition issue de la résidence d’artiste d’Amina Menia dans le cadre des atelier de l’EuroméditerranéeCoproduction : Marseille-Provence 2013, art-cade et l’AgamLieu : Art-cade - Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine - Marseille

Les 5 et 6 décembre 2013

Colloque ̏Participation créative, paysage et urbanisme durable : vers une évolution des pratiques professionnelles et de la gouvernance˝Thème : formes innovantes de participation dans le domaine du paysage et de l'urbanismeOrganisateur : Pôle développement durable et territoires méditerranéens d'Aix-Marseille Uni-versitéLieu : Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme - Aix-en-Provence

Le 5 décembre 2013

Table-ronde ̏Plan Local d'Urbanisme, et demain ?˝Thème : enjeux du nouveau PLU de MarseilleOrganisateur : Point PLieu : Forum Point P- Marseille

Le 10 décembre 2013

Atelier macro-économie localeThème : économie de la fonctionnalitéOrganisateur : Agam Lieu : Agam

Dans le cadre de l’année capitale européenne de la culture, l’Agam a accueilli une vingtaine de délégations françaises et étrangères.

2SEPACA ......... Sauvegarde de l'Emploi pour la Solvabilité des Entreprises

ADEME……….. Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie

AdCF ................ Assemblées des Communautés de France

AGAM ............... AGence d’urbanisme de l’Agglomération Marseillaise

AIVP ................. réseau mondial des villes portuaires

AMO ................. Association Architecture et Maître d'Ouvrage

ANRU………… . Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine

APHM……… .... Assistance Publiques Hôpitaux de Marseille

AROHLM………Association Régionale d’HLM

ARS PACA ....... Agence Régionale de Santé

AUPA ................ Agence d'Urbanisme du Pays d'Aix

AVAP ................ Aire de mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine

BHNS ............... Bus à Haut Niveau de Service

CCIMP ............. Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence

CCIR ................. Chambre de Commerce et d'Industrie Régionale

CDCEA ............. Comission Départementale de Consommation des Espaces Agricoles

CERTU ............. Centres d'Etudes sur les Réseaux, les Transports, l'Urbanisme et les constructions publiques

CGPME ............ Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises

CIQ…. .............. Comités d'Intérêt de Quartiers

CUCS ............... Contrat Urbain de Cohésion Sociale

CU MPM .......... Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole

DAC …………. . Document d’Aménagement Commercial

DADU ............... Direction de l'Aménagement Durable et de l'Urbanisme

DATAR .............. Délégation interministérielle à l'Aménagement du Territoire et à l'Attractivité Régionale

DDEAI .............. Direction du Développement Économique et des Affaires Internationales

DDTM ………… Direction Départementale des Territoires et de la Mer

DDU .................. Direction du Développement Urbain de la Ville de Marseille

DOG ................. Document d’Orientations Générales

DOO ................. Document d’Orientations et d’Objectifs

DPUAF ............. Direction de la Planifi cation, de l'Urbanisme, de l'Aménagement et du Foncier de MPM

DREAL ……….. Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement

EDE .................. Emploi et Développement Économique

EGL .................. États Généraux du Logement

EIE .................... État Initial de l’Environnement

ENSA-M…. ...... École Nationale Supérieure d'Architecture de Marseille

EPA EM ............ Établissement Public d’Aménagement Euroméditerranée

EPCI ................. Établissement Public de Coopération Intercommunale

EPF PACA ........ Établissement Public Foncier

FNAU ................ Fédération Nationale des Agences d’Urbanisme


A

B

C

D

E

F

GIP ................... Groupement d’Intérêt Public

GPMM……….. . Grand Port Maritime de Marseille

GPEC ............... Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences

IFEP .................. Institut de Formation du Port de Marseille-Fos

IGN ................... Institut national de l’information géographique et forestière

INSEE ............... Institut National de la Statistique et des Études Économiques

IRIS…………… Ilots Regroupés pour l'Information Statistique

LGV .................. Ligne à Grande Vitesse

LOTI ................. Loi d'Orientation des Transports Intérieurs

METREX ......... METRopolitan EXchange

MDEM .............. Maison de l’Emploi de Marseille

MP 2013 ........... Marseille Provence 2013

MPM ................. Marseille Provence Métropole

MUCEM ........... Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée

OA…………….. Orientations d’Aménagement

OCEMO ............ Offi ce de Coopération Économique pour la Méditerranée et l'Orient

OIN…………….. Opération d'Intérêt National

PACA ................ Provence-Alpes-Côte d’Azur

PADD ................ Projet d’Aménagement et de Développement Durable

PAE ................... Pays d’Aubagne et de l’Étoile

PCET………….. Plan Climat Énergie Territorial

PDU .................. Plan des Déplacements Urbains

PLH .................. Programme Local de l’Habitat

PLU .................. Plan Local d’Urbanisme

PLUi ................. Plan Local d'Urbanisme intercommunaux

PME .................. Petite et Moyenne Entreprise

PMI ................... Petite et Moyenne Industrie

PNRU…………. Programme National de Rénovation Urbaine

POS .................. Plan d’Occupation des Sols

PPA ................... Personnes Publiques Associées

reMAC .............. Regenerative energy for Metropolitan Areas et Cities

RFF ................... Réseau Ferré de France

RTM ................. Régie des Transports de Marseille

SCoT ................ Schéma de Cohérence Territoriale

SIG ................... Système d’Information Géographique

SoLEAM …… ... Société Locale d’Équipement et d’Aménagement de l’aire Marseillaise

TCSP ................ Transports en Commun en Site Propre

TER .................. Train Express Régional

UE…………… ... Union Européenne

UPE ................. Union Pour les Entreprises

USH .................. Union Sociale pour l'Habitat

ZAC .................. Zone d'Aménagement Concerté

ZAE .................. Zone d'Activité Économique

ZACOM……… . Zones d'Aménagement COMmercial

ZFU .................. Zone Franche Urbaine

ZUS .................. Zone Urbaine Sensible

ZPPAUP……. ... Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager


G

I

L

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S

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U

Z

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Documents

Références 2013 - le rapport d'activités de l'agence d'urbanisme de l'agglomération marseillaise