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REFLETS DU REFLETS DU Nouvelles technologies : e Lo ret p. 16 p.18 APA : une nouvelle aide pour bien vieillir p.6 br @ nche! vous N°61 2002/ 0,50 5000 ordinateurs installés par le Conseil général, d’ici à 2003, dans les collèges, les écoles et les communes p. 9 Brasseur, passion scène LE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL N° 61 • JANVIER / FÉVRIER 2002 Dans le secret des cloches

Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

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Page 1: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

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Nouvelles technologies :

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APA : une nouvelle

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5000 ordinateursinstallés par leConseil général,d’ici à 2003, dansles collèges, lesécoles et les communes p.9

Brasseur,passionscène

L E M A G A Z I N E D U C O N S E I L G É N É R A L

N° 61 • JANVIER / FÉVRIER 2002

Dans le secretdes cloches

Page 2: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

Dépendant mais autonome,c’est possible avec le Conseil général !

Le Conseil général du Loiret est, par vocation, à l’écoute

et au service de ses aînés. “Papy Boom” oblige, la nou-

velle donne démographique incite le Département à

s’adapter et à faire évoluer sa politique pour répondre

aux besoins des personnes âgées, naturellement sou-

cieuses de demeurer chez elles. L’Allocation

Personnalisée d’Autonomie est une nouvelle aide attri-

buée à partir de janvier 2002 afin de couvrir les frais

générés par la perte d’autonomie et le handicap. Elle

devra permettre à tous nos aînés de rester chez eux, en

bénéficiant de l’assistance qui leur conviendra le

mieux. Sécurité, sérénité, bien vu le Conseil général !

Le Loiret, la bonne formulewww.loiret.com

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Janvier 2002Mise en place de l’AllocationPersonnaliséed’Autonomie

(APA)

N’hésitez pas à vous procurer le dépliant APA

au Conseil général du Loiret

15, rue Eugène Vignat45000 Orléans

ou au 02 38 25 43 25

Page 3: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

Loiret

éditorial

Le Conseil général a déci-dé que les nouvelles tech-nologies devaient d’ici2003 avoir investi tous

les collèges du Loiret ainsi que les écoles primaires et lescommunes. C’était une décision nécessaire qu’il nous fal-lait absolument prendre afin de donner à notre dépar-tement et à ses habitants les meilleures chances pour l’avenir. Un budget de 80 millions de francs a donc été voté afinde réaliser le câblage de l’ensemble des établissements etde fournir à chacun d’entre eux un parc de micro-ordi-nateurs. Ce plan est d’une ampleur sans précédent. Le Dépar-tement offre ainsi la possibilité à tous les collégiens du Loiretde pouvoir se former aux nouvelles technologies.Parallèlement, une aide spécifique aux communes a été miseen place au bénéfice des écoles primaires. Et, toujoursdans ce même souci d’apporter au plus grand nombre cesnouveaux outils, le Conseil général a déjà équipé de postesmultimédias plus de 200 communes du Loiret.Internet et les nouvelles technologies sont devenuesincontournables et leur développement sera à coup sûrune des données fortes du siècle naissant. Avec ce pro-gramme, l’Assemblée départementale donne une nou-velle fois la preuve de sa modernité et fournit à seshabitants un atout supplémentaire pour faire du Loiretun département de pointe.

Eric DoligéSénateur du LoiretPRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL

Reflets du LOIRETDirecteur de la publication :Hubert Frémy • Directeur de la rédaction:

Pierre-Antoine Ragueneau • Rédacteur en chef : Marc Vassal • Rédaction : E.Boutheloup (p.20-21),

O.Chauvin (p.22), C. Chenault (p.23, 25), J-L. Derenne (p.26), M.Deret (p.4-5, 6-7, 8, 19, 28), J-M. Flonneau (p24),

J.Huguenin (p.9 à 14),S.Michetot (p.15),M.Vassal (p.16-17,18,25) • Directeur de création:

Charly Abriol • Responsable d’édition: Agnès Mathon • Direction artistique : Hugues

Jacquemin • Secrétariat de rédaction : Ana Maia • Photos hors crédit : Dominique

Chauveau • Conception et réalisation : Unédite • Impression: Imprimerie Lenglet •

Dépôt légal: Janvier 2002 • No ISSN : 0769-5241.

Ce journal est aussi le vôtre: écrivez-nous à “Reflets du Loiret”, Hôtel duDépartement, Direction de la communication, 15, rue Eugène-Vignat,BP 2019, 45010 Orléans Cedex 1.Tél. : 02 38 25 45 45 ou sur Internet : www.loiret.com

Internet à la portée de tous

Les conseillers généraux juniors ontdécidé de dire halte à la violencesous toutes ses formes et d’encou-rager les victimes à parler. Objectif :mieux vivre ensemble au collège.

Plus de 400 variétés de houx dumonde entier sont présentées auConservatoire de l’Ilex de Meung-sur-Loire. Un patrimoine végétal remar-quable à découvrir.

| Janvier - Février 2002 | 3 |

L

Ce magazine est aussi disponible,pour les non-voyants, sur cassette audio.Renseignements au 02 38 79 26 76.

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Ozone, dioxyde d’azote, dioxyde desoufre... l’air des villes contient denombreux gaz néfastes pour notresanté. Depuis la loi sur l’air de 1996,Lig’Air, à Orléans, s’attache à mesurerla qualité de notre air. Explications.

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ALBUM

L’actualité du Loiret en images.

DOSSIER

Nouvelles technologies :le Loiret vous branche !

COMPRENDRE

APA : une nouvelle aide pour qu’il

fasse bon vieillir dans le Loiret.

TERRITOIRE

Les opérations rurales se multiplient.

LIRE, ÉCOUTER, VOIR

Suggestions de lectures et de sorties dans le Loiret.

JEU-CONCOURS

Quizz Patrimoine religieux du Loiret.

KALÉIDOSCOPE

Ding, ding, dong...dans le secret des cloches.

GENS D’ICI

Jean Hartwig : cristallier.

Jean-Luc Angélis : journaliste-écrivain.

RENCONTRE

Claude Brasseur :

la passion de la scène.

CURIOSITÉ

Conservatoire d’Ilex : pour l’amour

du houx. Zoom : le musée des

coquillages à Ouzouer-sur-Loire.

SPORTS

Haltérophilie :

que la force soit avec toi !

Graine de champion.

TERROIR

Devant saint Blaise... tout s’apaise !

D’HIER À AUJOURD’HUI

1814-1815 : le Loiret

pour sauver l’Empire.

Georges Simenon à Ingrannes.

C’EST PRATIQUE

2002 : l’essentiel pour vivre euro...

CLUB 10/15

Conseil général Junior :

stop le silence, balance la violence.

DÉCOUVRIR

Comment Lig’Air veille sur notre air.

Page 4: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

L’album du LoiretLoir

et

Placées sous le thème “Collégien duLoiret... Jeune citoyen”, lesCollégiades 2001-2002 ont débuté ennovembre dernier pour les dix-neuf éta-blissements inscrits. Organisé par leConseil général en collaboration avecl’Inspection académique du Loiret,

ce challenge intercollèges comporte quatreépreuves : connaissances générales pour

les 6es, reportage presse et radio pour les 5es,création d’un site Internet pour les 4es et journée

sportive pour les 3es. La remise des prix aura lieu le 12 juin. Les partenaires de ce challenge sont France Bleu Orléans, le Crédit Mutuel, France Télécom.

Le collègeen chantier

La “Conférence territorialedu Val de Loire - Patrimoinemondial”, regroupant des col-lectivités ligériennes et prési-dée par le préfet Lacroix, a étéofficiellement créée et installée enpréfecture d’Orléans mardi 6 novembre. Cette instance serachargée de définir les orientations dela politique appliquée par la MissionVal de Loire sur la portion ligériennecomprise entre Sully et Chalonnes, inscrite l’andernier parl’UNESCO aupatrimoinemondial.

Un label à vivre

C O L L É G I A D E S

CANAL D’ORLÉANS

L’opération “Valorisation du Canal

d’Orléans”, menée par le Conseil

général depuis 2000, se poursuit.

Après les tables de pique-nique et

les poubelles, des bancs en bois

vont être installés le long du che-

min de halage, de Chécy à

Châlette-sur-Loing. Ce circuit touristique de 75 km sera également agrémenté

de panneaux et de plaques d’information, ainsi que de flèches indiquant les

sites proches... qui valent le détour.

Les travaux du nouveau collège de Beaune-la-Rolande sont bien avancés.

Le gros œuvre est quasiment achevé dans les six zones constituant le futur

établissement (Enseignements général, technique, artistique,

Administration, Restauration et Logements). La cuisine et le réfectoire sont

déjà couverts et fermés (menuiseries posées). À la rentrée 2002, les 600

élèves pourront prendre possession des quelque 6000 m2 de locaux flam-

bant neufs. Ce chantier est intégralement financé par le Conseil général, à

hauteur d’environ 9 millions d’euros (60 MF).

Le nouveau collège sort de terre

De plus en plustouristique

Le collège Gaston Couté de

Meung-sur-Loire vit à l’heure

de l’extension du bâtiment B.

Le nouvel édifice, devrait être achevé fin janvier et l’aména-

gement de la cage d’escalier le reliant au bâtiment B, fin

février 2002. Le coût de l’opération s’élève à plus de

630 000 euros (4 132 529 F). En outre, diverses opéra-

tions de maintenance sont engagées, en particulier la réfec-

tion du plateau sportif.

| 4 | Janvier - Février 2002 |

MEUNG-SUR-LOIRE

P A T R I M O I N EM O N D I A L

B E A U N E - L A - R O L A N D E

Collégiens et citoyens

Page 5: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

L’album du Loiret

LoiretI n f o r m a t i o n e t p r é v e n t i o n

Le Loiret contre les sectes

Les élus du Giennois, du Département et de la Région ont inauguré,

samedi 17 novembre, la déviation de Gien, un itinéraire de 10 km

qui contourne la commune par le

nord. Cette réalisation, initiée et

financée à 50 % par le Conseil

général, vise à améliorer les condi-

tions de sécurité sur le réseau

routier du département. Elle a

été déclarée d’utilité publique

en janvier 1999.

Les premiers “États départemen-taux en faveur de l’enfant et de lafamille” se sont tenus mardi 13 novembre à l’Espace Beraire, à La Chapelle-Saint-Mesmin. Ils ont réuni des représentants de la Direction de la SolidaritéDépartementale, de la Justice, de la Protection Judiciaire de laJeunesse, de l’Éducation nationale,de la DDASS, de la CAF, ainsi quede nombreuses associations, envue de renforcer leur collabora-tion. La protection sociale de l’en-fance est une mission essentielledu Département.

Élus fin octobre par

leurs camarades de

cinquième, les repré-

sentants au Conseil

général des 68 col-

lèges du Loiret ont tenu

leur première session

mercredi 12 décembre à

l’Hôtel du Département.

Répartis en 6 commissions, les

conseillers généraux junior tra-

vaillent à l’élaboration de projets

concrets dans les domaines de la

culture, de l’environnement, de la

santé, du tiers-monde, des sports et

de la communication.

Le Conseil général a lancé mi-novembre une vaste campagned’information et de sensibilisation sur les sectes, en directionnotamment des populations les plus vulnérables. Cette opéra-tion avait lieu dans le cadre du Plan d’action départemental delutte contre les sectes, adopté le 13 avril dernier parl’Assemblée. Au menu : un dossier spécial dans Reflets duLoiret, l’édition d’un dépliant de vigilance, une campagne de

presse et d’affichage, une émission de radio... Au total, une quinzaine de sectes ont étérecensées dans le Loiret.

E N F A N C E

| Janvier - Février 2002 | 5 |

Une inauguration très attendue

Les conseillers juniors en

session

Une premièrepour l’enfant et la famille

Des instruments, des élèves et des aides

CONSEIL GÉNÉRAL JUNIOR

É C O L E S D E M U S I Q U E

77 écoles de musique du Loiret, dont 29 municipales et 48 associatives, ont reçu une subvention duConseil général, le 5 décembre à l’Hôtel duDépartement. Cette aide, créée en 1997 pour soute-nir et encourager l’apprentissage de la musique,s’élève cette année à 232 561 euros (1 525 500 F).Elle concerne 7575 élèves, enfants et adultes, suivant des cours d’instruments aussi divers que le piano, letrombone, la harpe, le saxophone ou la batterie.

DÉVIATION DE GIEN

Page 6: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

E n France, comme dans la majorité despays industrialisés, la “machine àfabriquer des anciens” s’est emballée,

grâce à l’allongement de l’espérance de vieet à l’arrivée prochaine à l’âge de la retraitedes millions d’enfants du baby-boom, nésentre 1945 et 1965.De 1920 à 1990, les Français ont ainsi gagné50% d’espérance de vie à la naissance. Celle-ci est désormais de 74,9 ans pour les hommeset de 82,4 ans pour les femmes, selon lesstatistiques 1999 de l’Institut nationald’études démographiques (INED).Au début de l’an 2000, les personnes âgéesde 65 ans ou plus représentaient 15,9% dela population. Demain, en 2010, cetteproportion passera à 16,8%, et après-demain, en 2020, elle dépassera 20,6%.

Au-delà de 2040, un Français sur trois (22 millions de personnes) aura plus de 60 ans.Le Loiret n’échappe pas aux lois de ladémographie qui vont faire du XXIe siècle “le siècle des aînés”. En 2020, les personnesâgées de 60 ans et plus auront “un poidsquasi identique dans le département et laFrance, avec près de 26% de la population”,selon les projections réalisées par l’INSEE à la demande du Conseil général. Cette année-là également, il y aura enFrance et dans le Loiret davantage de “plusde 60 ans” que de “moins de 20 ans”. En l’espace d’un quart de siècle, la tranched’âge des 60 ans ou plus va connaître untaux de croissance phénoménal, de l’ordre de 73%, en hypothèse moyenne. Le Loiret s’apprête à passer de 120 000 à

208000 personnes dite “âgées”. Parmielles, le nombre des “aînés”, les “75 ans ouplus”, fera un bond de 38400 à72000. Dans moins de vingtans, près d’un habitant dudépartement sur dix auraatteint ou dépassé l’âgevénérable de 75 ans.

Des aides nécessairespour une population de plus en plus âgée

comprendreLoir

et

Depuis le début de cettenouvelle année, le Conseilgénéral propose aux per-sonnes âgées dépendantesl’Allocation personnalisée

d’autonomie (APA), une nouvelleprestation en nature qui se substi-tue à la Prestation spécifique dépen-dance (PSD). L’APA vise à aider lespersonnes âgées dépendantes àsupporter les dépenses liées à l’aidedont elles ont besoin au quotidien.Elle couvre des frais tels que larémunération d’un intervenant àdomicile, les aides techniquesvisant à l’accessibilité du logement,les frais d’accueil temporaire ou dejour, les dépenses liées à la dépen-dance en établissement... Cette

prestation vient ainsi renforcer l’ac-tion sociale du Département enfaveur des aînés, en vue notam-ment de les accompagner dans leurchoix de demeurer chez eux le pluslongtemps possible.

Un impératif besoin d’aidesEn effet, pour un retraité sur trois,entrer en maison de retraite est uneperspective qu’“il faut éviter à toutprix”, comme l’indique une récenteétude du CREDOC. C’est donc laraison pour laquelle le Conseilgénéral du Loiret attache autantd’importance à favoriser le main-tien à domicile grâce à des serviceset prestations variés ou, lorsque

Quand l’âge rend difficilel’accomplissement des actes les

plus élémentaires de la viequotidienne, une assistance

s’avère nécessaire. Afin d’aiderles personnes âgées

dépendantes, le Conseil général amis en place, le 1er janvier 2002,

une nouvelle prestation :l’Allocation personnalisée

d’autonomie (APA).

D

| 6 | Janvier - Février 2002 |

Allocation personnalisée d’autonomie

Une nouvelle aide poubon vieillir dans le L

Allocation d’autonomie

Une nouvelle aide poubon vieillir dans le L

Évolution de la population des 60 ans et plus entre 1990et 2020 dans les bassinsd'habitat du Loiret.

Page 7: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

LES CONDITIONS• Être âgé d’au moins 60 ans.• Être reconnu dépendant, de niveau1 à 4 selon la grille d’évaluationnationale (AGGIR), quels que soientvotre niveau de revenus et votre lieude vie (domicile ou établissement).LE DOSSIER Le dossier de demande est à retirer:➞ auprès de votre mairie ou de votrecentre communal d’action sociale➞ auprès de votre organisme de retraite, de votre association d’aideà domicile, ou de votre établissementd’hébergement.➞ auprès des services départemen-taux (Direction de la solidarité dépar-tementale et Unité territoriale de lasolidarité départementale ) dont lesadresses suivent :

DIRECTION DE LA SOLIDARITE DEPARTEMENTALE Service de l’Aide sociale générale3, rue Chateaubriand, La Source,45064 ORLÉANS CEDEX 2Tél. : 02.38.25.45.97

UNITÉ TERRITORIALE DE LA SOLIDARITÉ DU PITHIVERAIS34, rue du Capitaine Giry, 45300PITHIVIERS, Tél . : 02.38.34.55.50

UNITÉ TERRITORIALE DE LA SOLIDARITÉ DU MONTARGOISCentre commercial de La Chaussée,45200 MONTARGIS, Tél. : 02.38.89.88.50

UNITÉ TERRITORIALE DE LA SOLIDARITÉ DU GIENNOIS5 rue des Tulipes, 45500 GIENTél . : 02.38.29.59.50

UNITÉ TERRITORIALE DE LA SOLIDARITÉ ORLÉANS NORDCité administrative Coligny,45000 ORLEANS - Tél. : 02.38.79.40.20

UNITÉ TERRITORIALE DE LA SOLIDARITÉ ORLÉANS SUD15, rue Claude Léwy, 45100 ORLÉANSTél . : 02.38.22.67.22

UNITÉ TERRITORIALE DE LA SOLIDARITÉ DE L’EST ORLÉANAIS1A, rue des Maraîchers,45150 JARGEAU, Tél. : 02.38.46.85.50

UNITÉ TERRITORIALE DE LA SOLIDARITÉ DE L’OUEST ORLÉANAIS44, rue de Chateaudun,45130 MEUNG-SUR-LOIRETél . : 02.38.46.57.57.

Le dossier, une fois rempli, doit êtreadressé au Conseil général, au Ser-vice de l’Aide sociale générale quiappartient à la Direction de la solidaritédépartementale (3, rue Chateaubriand,La Source, 45064 Orléans Cedex 2).L’ÉVALUATIONAprès l’enregistrement de votre dos-sier complet, une équipe médico-sociale se rend auprès de vous afind’évaluer votre degré d’indépendanceet vos besoins. Un plan d’aide indivi-dualisé est proposé aux personnes àdomicile.Le droit à l’APA est ouvert à la dated’enregistrement du dossier complet.Le Conseil général dispose d’un délaide deux mois à compter de ce jour pourvous notifier sa décision.LE MONTANT➞ À domicile : le montant maximumde l’allocation est fonction du plan d’ai-dequi vous est proposé. Selon votreniveau de dépendance et vos besoins,il s’élève, à titre d’exemple, à :

Ressources APA

GIR 1 < 915 € 1 067 €(dépendance totale)

> 3 048 € 213 €

GIR 4 (dépendance moyenne)< 915 € 457 €

> 3 048 € 91 €

Une participation est laissée à votrecharge selon vos ressources, sauf sicelles-ci sont inférieures à 915 €.

➞ En établissement : quelle que soitl’option retenue par l’établissement(dotation globale ou droit indivi-dualisé), l’APA est versée à la struc-ture d’accueil. Elle couvre le tarifdépendance, à l’exclusion des dépenseshôtelières et des soins.Une partici-pation est laissée à votre charge.Précisions : l’Allocation personna-lisée d’autonomie ne fait pas l’ob-jet de recours contre succession,donataire ou légataire.

Pour toute information complémentairesur l’APA : Tél. : 02 38 25 45 97 ou 02 38 25 46 37.

L’APA :

une procédure simple

comprendre

refletsLoiret

l’accueil en institution s’avère inévi-table, à offrir aux personnes âgéesdu département des conditionsd’hébergement placées sous le triplesigne de la sécurité, de la liberté etde la qualité de la vie.Au milieu des années 90, sur prèsde 2 millions de personnes âgéessouffrant d’un certain degré dedépendance, environ 700 000étaient considérées comme “lour-dement dépendantes”, au sens oùelles avaient impérativement besoind’aide pour se lever, s’habiller ouse laver. Se trouvaient dans cettepénible situation 9% des personnesde 80 ans, 20% de celles de 85 anset 35% de celles âgées de 90 ans,selon le ministère de la Solidarité.

Rester autonomeFort heureusement, grâce à la soli-darité familiale et au développe-

ur qu’il fasseoiret

ur qu’il fasseLoiret

ment des prestations ou servicesd’aide à domicile (environ 700 000bénéficiaires), soutenus par desinstitutions comme le Conseil géné-ral, la vie à domicile reste finale-ment la règle générale pour unemajorité de personnes, même trèsâgées : en 1998, 87% des Françaisde 75 ans et plus, et même 73%de ceux de 85 ans et plus, habi-taient toujours chez eux ou enfamille. C’était aussi le cas de 60%des personnes ayant perdu leurautonomie.Cette revendication majeure despersonnes âgées - rester chez soile plus longtemps possible - bienque globalement satisfaite, ne suf-fit cependant pas à garantir uneretraite heureuse, puisqu’une per-sonne de plus de 60 ans sur troisvivant à son domicile reconnaîtsouffrir de solitude. �

| Janvier - Février 2002 | 7 |

L’APA permet d’aider les personnes âgéesdépendantes à rester chez elles le pluslongtemps possible.

Page 8: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

Trois nouvelles procédures CITELen faveur d’entreprises locales

ont été engagées en novembre dernierpar le Conseil général, pour uneparticipation globale de 263 416 €(1 727 895 F). La société Publistyle(La Ferté-Saint-Aubin), spécialiséedans la distribution de produitstextiles publicitaires de marque,souhaite regrouper sur un même siteses activités commerciales etlogistiques. Num’Axes (Olivet),fabricant de colliers destinés àl’éducation canine et leader sur lemarché français, envisage, pour sapart, de transférer son activité dansun local plus grand. Quant àl’entreprise Les Produits du Val d’Or(Saint-Benoît-sur-Loire), spécialiséedans la transformation de betteravespour la consommation, elle comptedévelopper de nouveaux produits,notamment biologiques. Enfin, uneaide de 9046 € (59 340 F) en faveurde la société Henry (Lailly-en-Val),PME implantée en milieu rural etspécialisée dans la mécanique deprécision, a été accordée. Ellecontribuera à la réorganisation del’outil de production et à l’installationdans un bâtiment mieux adapté.

territoireLoir

et

Deux nouvelles Opérationsde Restructuration de l’Ar-tisanat et du Commerce(ORAC), rebaptisées récem-ment Opérations Rurales,

viennent d’être lancées dans lespays Forêt d’Orléans-Val de Loireet Loiret Sologne-Val Sud. Par-tenaire depuis 1994 de ce dis-positif créé par l’État, le Conseilgénéral a décidé, en juillet der-nier, de leur accorder respecti-vement 146 183€ (958 900 F)et 141 442€ (927 800 F) departicipation. Les premiersacomptes ont d’ores et déjà étéversés.

Artisans et commerçantsD’une durée de deux ans, cesopérations visent à favoriser laréalisation de travaux de moder-nisation des outils de productiondes artisans et commerçants,ainsi que l’aménagement de leursateliers ou boutiques.Les sommes allouées aux syn-dicats de pays par le Départementles aideront à soutenir les pro-jets élaborés sur leur territoire etretenus dans le cadre de ces Opé-rations Rurales. Soutien qui se

D ans le cadre du volet cyclistedu Plan départemental

d’itinéraires de promenade et derandonnées (PDIPR) adopté endécembre 2000, le serviceEnvironnement du Conseil généralvient d’étudier, durant quatremois, une zone-test : la PetiteBeauce. Six circuits, empruntantdes routes communales etdépartementales, y ont étérecensés pour accueillir lesadeptes des balades à vélo. 233 kilomètres d’itinéraires (dansles deux sens) quadrillent la zonetestée, ce qui représente 466 kilomètres à jalonner de panneaux directionnels. Un circuit-test a été choisi : peu fréquenté par les véhicules, il ne nécessite qu’un simplefléchage, qui sera effectué pourl’été prochain. Les autres circuits,selon le trafic de véhicules sur lesroutes qu’ils empruntent, aurontbesoin d’aménagements desécurité plus ou moins lourds. À raison d’un panneau pour1,5 km de circuit, le coût dumatériel de jalonnement est estiméà près de 110 000 euros(720000F). Au total, le PDIPRfait état d’une centaine de circuits,soit 3435 kilomètres à travers lesneuf zones naturelles du Loiret.Leur aménagement et leursécurisation nécessiteront trois ou quatre années de travail.

D

ENTREPRISES

Quatre entreprisesdans le vent

PIDR

PIDR : un test enPetite Beauce

traduira par une aide de 20 %du montant d’investissement éli-gible (hors taxe), 30 % lorsquele professionnel s’engage, enoutre, à suivre une formation.Artisans et commerçants serontégalement accompagnés dans laconstitution de leur dossier dedemande de subvention.Les pays Forêt d’Orléans-Val deLoire et Loiret Sologne-Val Sudtablent sur un nombre de pro-jets de l’ordre de 110 et 150 res-pectivement. Ces estimationsdécoulent d’études menées en1999 avec la participation finan-cière du Conseil général, por-tant sur l’offre artisanale etcommerciale de ces pays, ainsique sur les besoins et compor-tements des ménages. ■

| 8 | Janvier - Février 2002 |

Les OpérationsRurales se multiplient Appelées désormais Opérations Rurales,les ORAC séduisent les pays. Deux nouvellesprocédures sont en cours dans les pays Forêtd’Orléans-Val de Loire et Loiret Sologne-Val Sud.Le Département soutient ces opérations quivisent à redynamiser le tissu économique local.

L’INSEE et la Chambre deCommerce et d’Industrie du

Loiret viennent de lancer le premiertableau de bord économique duLoiret, Éco Zoom 45, destiné auxdécideurs et aux chefs d’entreprise.Ce dépliant de six pages présente ledépartement à travers onzeindicateurs : population, parcd’entreprises, créations d’entreprises,taux de création, emploi salarié,emploi salarié dans les établissementscréés, migrations domicile-travail,chômage, taxe professionnelle, revenudes ménages, exportations. La CCIentend ainsi renforcer sa contributionau développement des richesses duLoiret. Éco Zoom 45 sera actualisétous les ans.CONTACT : Document disponible à la CCI du Loiret. Tél. : 02.38.77.77.98

EDITION

Zoom sur le LoiretGrâce aux Opérations Rurales,

artisans et commerçants peuventse moderniser.

Périmètre des opérations ruralessoutenues financièrement par le département

PAYS LOIRET SOLOGNE VAL SUD

PAYS FORÊT D’ORLÉANS VAL DE LOIRE

Page 9: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

Chiffres clésPlus de 13 millions d’euros investis sur trois ans par leConseil général dans les collèges et les écoles du départe-ment.Phase 1 en 2001 :- 1500 postes, 68 vidéoprojecteurs et 68 imprimantesréseau dans les collèges.- 300 postes multimédias dans les écoles.- 70 % des collèges raccordés àInternet à haut débit (ADSL).- 229 points cybercommunes.

dossier

Loiret

| Janvier - Février 2002 | 9 |

Le Loiret fait partie des collectivités locales à la pointe desnouvelles technologies de l’information et de la communication.Son site Internet “loiret.com” vient d’être réaménagé pour êtreencore plus exhaustif, réactif et interactif. Tous les collèges sonten passe d’être équipés d’un ordinateur pour onze élèves etd’un accès à Internet par connexions haut débit et sécurisées. Latechnologie innovante du Courant Porteur en Ligne (CPL) estexpérimentée dans deux établissements. Enfin, 174 écolesprimaires et plus de 200 mairies sont dotées depostes informatiques pour permettre auxusagers, petits et grands, de devenir des as dela “souris” et du “Net”.

Nouvelles technologies :

br@nche!Le Loiret vousLe Loiret vousbr@nche!

Nouvelles technologies :

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dossierLoir

et

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Le nouveau site Loiret.comsera désormais organiséen six “chaînes” théma-tiques : l’info, le Conseilgénéral, l’économie, “Côté

Loiret”, “Notre Histoire” et lecoin des juniors. De plus, un siteparent, www.servicepublic-loi-ret.com (cf. encadré), à vocationpratique, lui est associé.L’internaute à l’affût d’informa-tions sur les décisions prises parl’Assemblée trouvera ainsi sonbonheur sur la chaîne info oùsont notamment répertoriés tousles articles extraits de la lettremensuelle Décision Loiret. Cettechaîne regroupe aussi tous lesreportages, les dossiers et lesarticles sportifs parus dans lemagazine Reflets du Loiret. Enoutre, toute information “chaude”est mise en ligne en quelques

heures sur le site, photos à l’ap-pui, et trouve instantanément saplace en tête de la page d’accueildu site. Des sons et des vidéospourront être mis en ligne dansles semaines à venir afin d’enri-chir certaines pages.

Des recettes gastronomiquesSi vous souhaitez partir à ladécouverte de l’institution dépar-tementale, mieux connaître sonfonctionnement, son organisa-tion, ses élus, et savoir quellesdécisions ont prises la Commis-sion permanente et l’Assembléeplénière, la chaîne Conseil géné-ral vous attend. Elle comprendégalement l’organigramme desservices départementaux, despages sur la communication duDépartement (avec spots radio et

TV), ainsi que des liens avec despartenaires ou des médias.Si c’est plutôt l’économie quivous passionne, cliquez sur lachaîne idoine. Nombre de pagesvous sont alors proposées concer-nant les différents pôles d’activi-tés et diverses entreprises dudépartement. En un clic, vouspouvez aussi partir visiter le sitede l’Agence de développementéconomique du Loiret :(www.adeloiret.com).N’hésitez pas non plus à vouspromener dans l’espace virtuel“Côté Loiret”. Vous y trouverezune multitude de renseignementssur les châteaux, musées, églises,lieux archéologiques, curiosités,parcs et jardins, espaces natu-rels du département, ainsi que desidées de balades à pied, à cheval,en auto, à vélo ou en bateau.

Y figurent en outre des recettesgastronomiques, la présentationde nombreux produits du ter-roir, des portraits de “gens d’ici”et des suggestions de séjours (enliaison avec le site du Comitédépartemental du tourisme :www.tourismeloiret.com).

Un espace pour lesjuniorsPar ailleurs, Loiret.com vousinvite à un voyage dans le tempsau fil des pages de la chaîne“Notre Histoire”. Tout le passéprestigieux du département estaccessible en un simple clic, ainsiqu’une partie spéciale réservéeaux Archives départementales,une frise originale sur tous les évé-nements ayant marqué le Loiretde 51 avant J-C. à nos jours, undiaporama sur le XXe siècle enimages.Les 8-12 ans enfin ont leur chaînepropre. Ils sont conviés à ladécouverte du Conseil généralen suivant les aventures animéesde Julie, Arnaud et Nono, lestrois héros que l’on peut retrou-ver déjà depuis plusieurs moisdans le magazine Reflets du Loi-ret. Sont également intégrés danscet espace l’actualité du Conseilgénéral junior, celle des Collé-giades, un jeu-quizz et quelquesgoodies.Outre ces six chaînes théma-tiques, Loiret.com dispose deservices très complets. Parexemple les appels d’offres pourles marchés publics (avec possi-bilité pour les entreprises de com-

L

“www.servicepublic-loiret.com” un site dans le site

L’internaute pourra accéder directement ouindirectement, via Loiret.com, à un sitespécifique, www.servicepublic-loiret.com. Celui-ci

a pour objet de permettre aux usagers des servicespublics départementaux et nationaux d’obtenirtoutes les informations nécessaires concernant lesaides, les prestations ou les dispositifs qui sontproposés. Ce “cyberguichet” est accessible de chezsoi ou par des bornes Internet disposées notammentdans les Maisons du Département.En outre, service par service, l’usager peut posertoutes les questions qu’il souhaite àl’administration départementale qui répondra parcourrier, et obtenir de nombreuses adresses outéléphones utiles.

Ce site renvoie également directement l’internaute vers le portail de l’Administration française(www.service-public.com) : actualité, annuaire,commande de formulaires et renseignements surtous les droits et démarches intéressant le citoyenfrançais.De plus, servicepublic-loiret.com dispose d’unerubrique “Internet pratique” qui permetd’accéder facilement à de nombreux autres sitespratiques : CAF, Assurance maladie, URSSAF,ASSEDIC, ANPE, EDF/GDF, Pages jaunes, Pagesblanches, etc.Au total, ce site devrait contribuer à améliorerencore le service rendu au public et faciliter lesdifférentes démarches des usagers.

“surfer”Mise à jour rapide et permanente, interactivité,

services pratiques, informations variées et complètes,

archives... Afin de satisfaire tous les internautes, du

“visiteur” occasionnel au “surfer” le plus exigeant,

le Loiret s’est doté d’un site Internet repensé

et amélioré, qui doit être mis en ligne d’ici à la fin

du mois de janvier .

Voulez-vous “surfer” avec nous?

Page d’accueildu nouveau siteloiret.com,le “portail”du Loiret.

Page 11: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

dossier

Loiret

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Internet par le réseau électrique :

le Loiret à la pointe de l’innovationLe Loiret est le deuxième département, après la Manche, à expérimenter,

en partenariat avec EDF, la technologie du “Courant Porteur en Ligne” (CPL).

Le CPL consiste à assurerle partage de donnéesnumériques entre les dif-férents ordinateurs d’uncollège, non plus par des

lignes téléphoniques, mais parles fils électriques. Les donnéessont recueillies sur un ordina-teur faisant office de serveur, etensuite transférées vers un boî-tier transformateur relié au réseauélectrique.Cette technologie émergente(financée à 60% par le Départe-ment et à 40% par EDF) permet

à la fois d’économiser des frais decâblage souvent onéreux et d’of-frir un accès Internet sur chaqueprise électrique. Mise en œuvrepar le Service recherche et déve-loppement d’EDF, elle est testéedans le collège Jean Moulin, àArtenay, et dans le collège Ana-tole Bailly, à Orléans. À Anatole Bailly, ex-collège dejésuites et monument histo-rique, il n’est pas évident defaire passer des câbles dans lesmurs d’un mètre d’épaisseur,d’où l’intérêt du CPL. Sur lesquarante postes multimédias àla disposition de l’établissement,six sont réservés à cette expé-rience, qui s’avère positive.

Un dispositif souple«C’est une solution d’avenir, à déve-lopper au cas par cas, en fonctiondes besoins et contraintes de chaqueétablissement », estime MichelKhairallah, responsable NTIC etprofesseur de sciences, qui croitvéritablement, désormais, à cetteinnovation, après une périoded’hésitation. Les ordinateurs CPLpermettent de travailler aussifacilement qu’avec du matérielempruntant des lignes télépho-niques classiques, surtout depuis

que les ingénieurs EDF ont ins-tallé un équipement capable desupporter un débit plus impor-tant et de s’adapter à une logiquede réseau. En outre, le CPL est un disposi-tif souple, qui offre une “solutionde mobilité” à une partie du parcinformatique : il suffit en théoriede déplacer un ou plusieurs microset leur boîtier de partage pourapporter l’informatique dans n’im-porte quelle salle, pourvu que leréseau électrique soit adapté...En l’état actuel, Michel Khairallahplaide pour la “complémentarité”entre la technologie du CPL etle dispositif de connexion classique, en sachant que le destin informatique du collègeAnatole Bailly dépend étroite-ment du lourd programme demodernisation-restructurationqui l’attend. Pour Armand Tixier, principalde l’établissement, en tout cas, ilest clair que le collège a tout àgagner de l’innovation techno-logique en général. Celui-ci a eneffet été retenu comme site-pilotepédagogique en histoire-géogra-phie pour l’autoformation et larecherche d’informations desélèves grâce à Internet...�

L

mander les dossiers), les petitesannonces de recrutement dans lesservices départementaux, les tra-vaux routiers en cours, un car-net d’adresses et de numéros detéléphone départementaux etnationaux, les plans d’accès auConseil général et quantité deliens vers des sites pratiques :météo, qualité de l’air, trafic,horaires de trains, fréquencesradios, TV, cinémas, sorties...Et puis, Loiret.com a choisi dejouer la carte de l’interactivité enpermettant aux internautes derépondre aux questions de dif-férents quizz, de commander enligne des documents, d’envoyerdes “e-cards” (cartes postales élec-troniques) à leurs amis, de par-ticiper à des forums de discussion,de s’abonner à une lettre d’in-formation ou encore de partici-per à un sondage.Autres attraits du site : une fenêtre«Nos contacts utiles près de chezvous» qui fournit une liste complètede coordonnées commune parcommune, un “Espace presse”permettant aux journalistes d’ob-tenir communiqués, dossiers etphotos, un “Bloc-notes” ou encoredes “Galeries virtuelles” pour visi-ter en “3 D” de hauts lieux cul-turels du Loiret. �

Page 12: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

dossierLoir

et

En 2001, les collèges

du Loiret sont passés

d’un ordinateur

pour 28 élèves

à 1 pour 13. Objectif:

1 pour 11 en 2003.

Cette irruption en forcede la “micro” dans la viedes collégiens découle duplan pluriannuel d’inves-tissement informatique

d’un peu plus de 12 millionsd’euros (80 MF) lancé par leDépartement en faveur de chaqueétablissement public ou privé, quireprésentait déjà une dépensede 381,12 euros (2 500 francs)par collégien en 2001.Ce programme comporte troisgrands volets. Le premier consisteà doubler le parc informatiquedes établissements et à les équi-per en matériel évolutif perfor-mant. Il s’agit ensuite depermettre à tous les élèves d’ac-céder facilement et rapidementà Internet, grâce à des connexionshaut débit mais sécurisées (afind’empêcher la visite de sites por-nographiques, violents ou xéno-phobes). Enfin, le plan vise àcâbler 71 bâtiments scolairespour qu’ils reçoivent à la fois latéléphonie, l’informatique et latransmission vidéo, via des lignesNuméris, ADSL ou une liaisonsatellite (une expérimentationdoit prochainement démarrerdans des collèges ruraux).

L’égalité des chancesÀ la rentrée 2001, le Départe-ment a déployé pas moins de1300 ordinateurs. Henri Bec-querel, à Châtillon-Coligny, faitpartie des collèges à avoir reçuune dotation toute fraîche dequinze micros destinés au centrede documentation et d’infor-mation (CDI), aux salles desciences, de technologie et àcelles du réseau pédagogique.«Les élèves sont satisfaits, et la plu-part des enseignants se sont mis àl’informatique, se réjouit le prin-cipal, Michel Morizet. L’essentielest de ne pas brusquer les gens, delaisser chacun y venir à sonrythme. »Au collège Jean Moulin d’Arte-nay, « les professeurs prennentl’habitude de donner des recherchesà faire sur Internet à leurs élèves,témoigne le principal, Jean-Phi-lippe Launay. Il est vrai que lesenfants sont plus à l’aise que cer-tains adultes avec cet outil-là ».Le collège du Grand Clos, àMontargis, récemment recons-truit, dispose de cinquante sixordinateurs performants, «un belensemble, qui monte en puissanceprogressivement », commente

Marie-Thérèse Corbillon, prin-cipale de cet établissement de450 élèves. Les postes sont auservice de matières très variées,de la technologie au français, enpassant par la musique et leslangues. Les anglophones et lesgermanophones correspondentainsi, via Internet, avec leurscorrespondants outre-Mancheet outre-Rhin.Yves Cassier, professeur de mathé-matiques et responsable NTICau Grand Clos, apprécie la miseen place de lignes haut débit,grâce auxquelles «ça ne bouchonneplus lorsque quinze micros tra-vaillent ensemble. Cela va dans lesens du rétablissement de l’égalitédes chances, estime-t-il, notam-ment pour les enfants qui n’ont pasde micro chez eux. En fin de 6e, lesdifférences s’effacent entre les habi-tués et les novices dans le manie-ment de l’outil informatique».

Une façon ludique d’apprendreAu collège Condorcet, à Fleury-les-Aubrais, les élèves en difficultébénéficient de la “remédiation”,d’une aide spécifique, par petitsgroupes, sur des logiciels adaptés.

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C

Une révolutioninformatique

À la rentrée 2001, 1300 ordinateursont été déployés sur les collèges du Département.

Une révolutioninformatiqueet pédagogique pour tous les collèges

Page 13: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

@dossier

Loiret

Les mairiessurfent sur le Web

«Travailler sur ordinateur, c’est ceque je préfère», confie Charlène11 ans, en train de chercher, surl’écran, à l’aide d’un gros doigtcurseur, un nombre décimal surune droite graduée. «Les exercicessont plus faciles à comprendre, etl’on travaille à son rythme .» Avectrois autres collégiens de 6e,guidés par Magali Lefkir, leurprofesseur, Charlène s’acclimate,à son rythme et de manière lu-dique, à ces sacrées mathéma-tiques...Au CDI, ils sont une dizaine às’initier à la navigation sur Inter-net ou au maniement de la sou-ris. Certains élèves ont choisid’aller visiter le site du Futuro-scope, tandis qu’Antony, 14 ans,e x p l o r e u n C D - R o m s u r l’Égypte au Louvre. « Nous rece-vons ici des élèves de SEGPA (Sec-tion d’enseignement généralpréprofessionnel adapté) qui neconnaissaient même pas le doubleclic, témoigne Jordina Tessier,documentaliste. Les plus attiréssont des jeunes qui n’ont pas demicro chez eux. » Au CDI, on peut aussi consul-ter l’ensemble des cours et docu-ments informatiques desenseignants, ainsi que les pagesWeb du site interne, par exempleles textes et photos numériséesd’une excursion-découverte àChâlette-sur-Loing. Et bientôt,les élèves pourront y lire leurspropres e-mails.

Un assistant d’enseignementDans d’autres salles, on fait del’expérimentation scientifiqueassistée par ordinateur ou del’histoire-géographie par le sonet l’image, comme dans la classede Claude Roland, “ambassa-deur NTIC” du collège. Pourmieux expliquer le Front popu-laire à ses élèves, ce passionnéde micro leur diffuse des chan-sons d’époque de Ray Ventura.Pour leur faire comprendre lesravages de 14-18, il leur montreun film noir et blanc sur les Poi-lus “cassés” par la GrandeGuerre. Son plan de cours etson “pense-bête” figurent aussisur ordinateur...

Ce service, à la dispositiondes citoyens n’ayant pasde connexion Internet àdomicile, se compose d’unmicro-ordinateur muni

d’un lecteur de CD-Rom, d’unmodem et d’un moniteur, tousofferts par le Département, quiprend aussi en charge la premièreannée d’abonnement à Internet(hors coût des communicationstéléphoniques). Le Conseil général a lancé dès1999 une politique d’aide àl’équipement des communesdu Loiret en matériel infor-matique, dont l’ambitionest de faciliter pour tousles habitants, notammenten zone rurale, l’accès àInternet et de permettreaux services municipauxd’utiliser les bases de don-nées documentaires duDépartement, via unréseau intranet spécifique.

La plupart des Points Cyber fonc-tionnent depuis plus d’un an à lasatisfaction des usagers, notam-ment ceux qui recherchent unemploi. À Chevilly comme à Châ-teaurenard (environ 2500 habi-tants) par exemple, les “clients” dudispositif sont essentiellement desjeunes ou des chômeurs venantconsulter les offres “en ligne” surle site de l’ANPE. «Nous voyons éga-lement des personnes qui viennenteffectuer des recherches personnellesou consulter un e-mail, voire desmembres du personnel de la mairiequi souhaitent profiter de ce libre-ser-vice informatique», témoigne unagent communal de Chevilly.

« Les élèves sont plus habitués àl’écran qu’au papier, plaide ClaudeRoland, ils sont donc plus atten-tifs, et les messages passent mieux.»Prochaine étape : consulter dechez soi les cours et documentsde l’enseignant... Une aubainepour les absents !Condorcet, établissement de 830élèves entièrement rénové en1998, vit donc une révolutionpédagogique exemplaire, grâceaux 73 postes multimédias ins-tallés un peu partout. «L’infor-matique devient un assistantd’enseignement au quotidien »,

explique Claude Roland. «Noussommes en train de vivre un chan-gement de style de pédagogie,confirme Michel Diméglio, leprincipal. Cette explosion techno-logique induit de nouveaux com-portements et essaime dans toutesles disciplines.»À Condorcet, les réfractaires del’informatique sont rares. Unetrentaine d’enseignants ont déjàsuivi un stage Internet. Et plusles professeurs sont “branchés”,plus ils en redemandent ! «Heu-reusement, le Conseil général nenous a pas accordé une dotation en

nous disant débrouillez-vous,explique Michel Diméglio. Il estattentif à nos besoins et nous assiste.»À Fleury-les-Aubrais commeailleurs, le matériel est pointu,les données transitent facilement(grâce au serveur “Qube” qui per-met d’alimenter rapidement tousles postes en même temps) et lesutilisateurs sont formés et moti-vés pour s’en servir. Tant mieuxpour les “cybercollégiens”.�

Le “Point Cyber” permet d’avoiraccès à Internet en libre-service.

C

Pithiviers

Montargis

Jargeau

Châteauneuf/Loire

Sully/Loire

Briare

Gien

Malesherbes

Meung/Loire

Beaugency

ORLEANS

On l’appelle le

“Point Cyber”. Signalé

par un ”totem”, il est

présent dans plus de

200 communes du Loiret.

: “Points CyberCommunes”du Loiret.

Page 14: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

dossierLoir

et

“Baby” internautesIls n’ont que 6 à 11 ans et se débrouillent déjà comme des “pros”avec une souris, un clavier et un écran.

Parce que la valeur n’attendpas le nombre des années,le Conseil général a sou-haité aider les écoles pri-maires à accéder aux

NTIC, même si elles ne relèventpas de sa compétence. Plus de457 000 euros (3 MF) de sub-ventions ont été accordés en 2001aux communes rurales pour unepremière dotation de 300 postesmultimédias dans leurs écoles. Les écoles Saint-Joseph (110 élè-ves), de Neuville-aux-Bois, etJacques-Yves Cousteau (106 élè-ves), de Vennecy, font partie des174 établissements primaires,publics et privés, qui ont reçu dumatériel informatique offert parle Département, à la grande joiedes enfants. À l’école Saint-Joseph,29 élèves de CM1-CM2 font dutraitement de texte ou s’exercent

aux opérations mathé-

matiques sur le poste multimé-dia du Conseil général. «Notreambition est de mettre l’informatiqueau service d’un travail personnaliséde l’enfant », explique Marie-Hélène de La Rochemacé, direc-trice de l’établissement. Et le surfsur Internet, c’est pour bientôt.

Un élément de motivation« Tous les enseignants sont d’ac-cord pour utiliser Internet, confirmePatricia Allibé, maîtresse de CM1-CM2, mais il faut responsabiliserélèves et parents sur le bon usagede cet outil». Les enfants de Saint-Joseph vont s’atteler à la créa-tion de leur propre site : ils yraconteront notamment leurfuture classe de découverte enDordogne, sur les traces del’homme préhistorique...Dans la toute neuve école Jacques-Yves Cousteau, de Vennecy, la“micro” a conquis tout le monde,grâce aux deux postes attribués

par le Département. Lesélèves, qui, commeceux de Neuville,doivent faire une

Pescapade hors Loiret, vont pou-voir envoyer à leurs parents le récitet les photos numériques de leurséjour à la neige grâce à la magied’Internet. Les ordinateurs leur permettent éga-lement de reporter eux-mêmes surdossier informatique les évaluationsde leur travail scolaire. «On ne trichepas», assure Mélanie, 10 ans, raviede cette responsabilité. «On fait ausside la grammaire, du vocabulaire etmême des mots croisés sur le micro»,ajoute Marine, de CM2.«Quelques élèves ont découvert ici l’or-dinateur, témoigne Éric Francillon,directeur de l’école. Mais cela rentreassez facilement, car les enfants sontmotivés». «On va moins vite qu’enécrivant dans un cahier, car il fautapprendre à taper», rapporte Kevin,qui ne comprend pas pourquoi lestouches du clavier ne suivent pasl’ordre alphabétique. «Je patauge unpeu, surtout pour enregistrer sur unedisquette», ajoute Charline... Personne, néanmoins, parmi les40 CM1-CM2 de Jacques-YvesCousteau, ne voudrait désormaisse passer du micro, ce nouveaucompagnon d’éducation ! �

Pour la recherched’emploiÀ Saint-Jean-de-Braye (19 000habitants), le “Point Cyber” ad’emblée été dédié aux personnesen quête d’un job ou d’une for-mation, et installé à l’Arche abray-sienne, le service emploi de lacommune. « C’est un outil trèsdemandé, constate Thibault Oliver,qui s’occupe des demandeursd’emploi de 16 à 25 ans. Les uti-lisateurs réservent leur créneauhoraire pour naviguer, en particu-lier sur des sites que nous avons

présélectionnés pour ceux d’entre euxqui ne sont pas très à l’aise surInternet, mais aussi pour rédiger desCV ou des lettres de motivation.»Le “Point Cyber” abraysienvoit passer 5 à 10 internautesamateurs par jour, qui sonttous orientés sur “loiret.com”comme site d’accueil, avantd’aller surfer ailleurs sur leNet. Les usagers peuventbénéficier d’un accompa-gnement individuel, maissont soumis à une sorte de“droit de regard” des anima-teurs, dans un souci de “bonneutilisation” de l’outil.À Givrennes, enfin, communede 330 habitants près de Pithi-viers, la municipalité a eu l’idéeoriginale de confier la gestion deson “Point Cyber”, installé dansune salle annexe de la mairie,à deux représentants du Clubdes Jeunes du village. Deux ado-lescents de 16 à 18 ans dispo-sent de la clé du local etaccueillent, sur rendez-vous, lesinternautes pour les aider dansleur navigation cybernétique. �

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Les “Points Cyber” sont beaucouputilisés par les usagers, notamment

pour la recherche d’emploi.

“Baby” internautesà l’école primaire

Pithiviers

Montargis

Jargeau

Châteauneuf/Loire

Sully/Loire

Briare

Gien

Malesherbes

Meung/Loire

Beaugency

ORLEANS

Le micro-ordinateur est désormais devenu un véritable compagnon d’éducation.

: écoles primaireséquipées enordinateurs.

Page 15: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

glomération orléanaise : deux encentre-ville, sur la place Gambettaet à la préfecture, une à OrléansLa Source et une à Saint-Jean-de-Braye à l’école Jacques Prévert.Une situation qui devrait semodifier d’ici à trois ans puisqueles villes de Montargis, Pithi-viers et Gien seront, elles aussi,équipées.Aussi discrètes qu’efficaces, ces sta-tions se composent d’un systèmed’aspiration de l’air ambiant etd’une batterie d’appareils sophis-

Agréée par le ministère del’Aménagement du terri-toire et de l’Environnement,Lig’Air est une associationmembre du réseau national

“Atmo” regroupant les 39 réseauxde surveillance de la qualité de l’air.Elle est constituée de quatre col-lèges de représentants de l’Etat etdes établissements publics (DRIRE,ADEME...), des collectivités ter-ritoriales, des industriels, ainsique des organismes et des asso-ciations concernés par la préser-vation de l’environnement.Dans les six départements de laRégion Centre, Lig’Air dispose destations de mesures fixes implan-tées principalement dans les agglo-mérations de plus de 250 000habitants. Leur nombre va aug-menter à partir de cette année etjusqu’en 2007 pour intensifier lasurveillance et véritablement pis-ter les divers polluants atmo-sphériques.

Quatre stations pour le LoiretActuellement, pour le Loiret, oncompte quatre stations sur l’ag-

Ozone, dioxyde d’azote, dioxyde de soufre... Ces gaz, néfastes pour notresanté, sont depuis la loi sur l’air de 1996 sous la surveillance constanted’organismes dont le rôle est de tirer la sonnette d’alarme lorsque leurconcentration dans l’air devient trop importante. À Orléans, cette tâche

incombe à Lig’Air.

Comment Lig’Airveille sur notre air

découvrir

Loiret

| Janvier - Février 2002 | 15 |

À partir de cetteannée, le nombre

de stations demesures de laqualité de l’air va augmenter.

A

tiqués analysant en continu lesconcentrations en éléments pol-luants. « Les principaux sont aunombre de quatre : le dioxyde desoufre et le dioxyde d’azote émispar la combustion de carburant parles véhicules et les systèmes de chauf-fage, les poussières produites parles véhicules et l’industrie, et enfinl’ozone, un polluant dit secondaire,difficile à gérer puisqu’il n’est pas émisdirectement, mais résulte de la trans-formation chimique d’autres sub-stances sous l’effet des rayons solaires.D’où la fréquence des pics d’ozoneen période estivale. D’autres produitscomme les métaux toxiques, le plombou les pesticides sont aussi l’objetd’études ponctuelles », expliqueCarole Flambard de Lig’Air.

L’indice “Atmo”L’association centralise les don-nées de toutes ses stations orléa-naises et calcule l’indice “Atmo”qui va de 1 (très bon) à 10 (trèsmauvais) afin de caractériser laqualité moyenne de l’air sur l’ag-

glomération. À partir de l’indice 8,Lig’Air informe les autorités et legrand public par le biais desmédias locaux de la mauvaisequalité de l’air. Elle recommandealors aux personnes sensibles(enfants, personnes âgées ou affec-tées de maladies respiratoires) des’exposer le moins possible. Heu-reusement, cet état d’alerte à la pol-lution atmosphérique ne se produitque très rarement, comme le sou-ligne Carole Flambart : « Cet été,nous n’avons eu que deux jours dedépassement de seuil à Orléans, les22 et 29 juillet. Le reste de l’année,la moyenne est d’environ 3, donc laqualité de l’air est relativementbonne.» Ouf ! On respire... �

CONTACT :

Lig’Air - 135, rue du Faubourg Bannier, 45000 OrléansTél. : 02 38 78 09 49

SUR INTERNET :

www.ligair.fr, données atmosphériques réactualisées toutes les trois heures

Nous sommes tous concernés par la lutte contre la pollution de l’air. Respecter ces quelquesconseils, c’est déjà apporter sa modeste contribution à ce combat quotidien et indispensable.Pour que nos enfants aient un avenir respirable.

- Privilégier la marche, le vélo et les transports en commun pour les petits trajets qui, effectuésgénéralement moteur froid, accroissent considérablement les émissions de polluants.

- Choisir les transports en commun et le covoiturage pour les trajets domicile-travail, car un voyageurseul dans sa voiture émet, par kilomètre parcouru, 13 fois plus de monoxyde de carbone qu’un bus.

- Conduire en souplesse et respecter les limitations de vitesse, car une conduite agressive accroît laconsommation de carburant de 30 à 40%.

- Bien entretenir son véhicule et son installation de chauffage d’habitation. Un véhicule mal réglépollue 50 fois plus.

Une lutte commune

Page 16: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

Ding, ding, dong....dans le secret

kaléidoscopeLoir

et

Tocsin, carillon,angélus, glas...

Depuis toujours,le son des cloches

rythme nos vies.À Orléans,

la fonderie Bolléeest réputée dans le monde entier

pour ses cloches quirésonnent dans plus

de 60 cathédrales.Invitation à pénétrer

dans l’univers desmaîtres saintiers.

| 16 | Janvier - Février 2002 |

Noyau : il s’agit du mouleintérieur de la cloche.C’est la premièreétape de la fabricationde la cloche. Cemoule est réaliséen briquesrecouvertes d’unmélange de terre,de chanvre et debourre de chèvre.Il reproduit exac-tement la formefinale de la cloche grâceà un gabarit en bois réalisépar le maître saintier, et quidétermine la taille et le poids dela cloche, c’est-à-dire le sonqu’elle va produire. Ce noyaudoit sécher avant l’étapesuivante.

Forme

Anse de cloche en bronze en formed’angelot, servant à

suspendre lacloche à son

mouton, c’est-à-dire la pièce

en bois quipermet à la

cloche debalancer.

Suspension

Bourdon des 400000morts de Verdun de la Tour deL’Ossuaire de Douaumont “Louise-AnneCharlotte”. Ce bourdon a été fondu parLouis Bollée et transportétriomphalement par camion de Paris àDouaumont. Il a été baptisé le 19 septembre 1927 par Mgr Ginisty.

Verdun

Armoiries de fondeur decloches. Ici celles de lafonderie. Ces armoiriesétaient apposées sur lescloches en guise designature de son œuvrepar l’artisan fondeur.

Signature

Étain et cuivre rouge servant àdonner le bronze de cloche qui estl’alliage de ces deux métaux.Contenant 22 % d’étain, ce bronzeparticulier est le plus riche en étain,ce qui favorise la résonance.

AlliageFausse cloche en terre aux mesuresexactes de l’extérieur de la futurecloche : elle recouvre le noyauterminé et permet la fabrication del’épaisseur de la cloche en laissantun vide où l’on pourra couler lemétal en fusion.

Épaisseur

Diapason à masselottes donton se sert pour relever lesvibrations de la cloche.

Vibrations

PHOTOS : DOMINIQUE

Page 17: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

des cloches

Loiret

Le musée campanaire Bollée est situéà proximité des ateliers de la fonde-rie du même nom. Il retrace la fabri-cation complète d’une cloche. On peuty voir des motifs de fondeurs anciens,des appareils de contrôle musicaux,des battants, ainsi que des outils demaître saintier, des beffrois de clocher,et d’anciennes horloges mécaniques.Fondeurs ambulants au départ en1715, c’est en 1838 que les Bolléese sont installés à Saint-Jean-de-Braye. Aujourd’hui, DominiqueBollée, représentant la huitième géné-ration, exerce dans ces mêmes locauxle métier de maître saintier. Environ70 cloches sont fabriquées chaqueannée par la fonderie Bollée. La plusgrosse cloche pesait 8,5 tonnes. Elleétait destinée en 1870 à la cathé-drale de Bordeaux. En moyenne, ilfaut 3 à 4 semaines pour terminerune cloche.Aujourd’hui, il reste 3 fonderies de cloches en France, et seulement 42 dans le monde.

Musée campanaire :156, faubourg de Bourgogne,

45800 Saint-Jean-de-Braye Tél. : 02 38 86 29 47

Demander à Monsieur Bollée ou àses employés de vous faire la visite.

Ouverture du 1er octobre au 31 marsde 14h à 17h30 et du 1er avril au 30 septembre de 10h à 12h et de 14hà 19h. Fermé le mardi.

Moule en relief avec un motif deJeanne d’Arc servant à réaliser lesornements en cire d’abeille quisont apposés sur les cloches.

Jeanne d’Arc

MUSÉE CAMPANAIRENoyau, fausse cloche et chape : au final, la chapeest enlevée, puis la fausse cloche cassée, et lachape remise sur le noyau. Cette opération créeainsi un vide entre la chape et le noyau, vide danslequel est coulé le bronze. Pour empêcher lemoule de bouger et de se déformer pendant lacoulée, la fosse dans laquelle il a été réalisé estrebouchée. Dans le four sont placées les barres decuivre qui constituent 78 % du métal de la cloche.Il doit fondre à 1200°. Puis, on ajoute l’étain pourfaire le bronze. Une fois le métal refroidi, la clocheest dégagée encore fumante de la fosse, le mouleextérieur est brisé ainsi que le noyau de briqueafin de libérer la cloche métallique. Il ne resteraplus alors qu’à polir le bronze.

Coulée

Chape : il s’agit d’un moule en terre fine qui est dans untroisième temps fabriqué pour recouvrir la fausse clocheet les motifs de décoration. La terre, trempée d’eau, estprojetée à l’aide d’une plume d’oie pour bien respecterles détails du décor. Une fois la première couche sèche,on la recouvre de terre plus épaisse. Dans le mêmetemps, un feu a fait fondre la cire d’abeille et libéré lesespaces pour la décoration.

Finition

Cire d’abeille grâce à laquelle sont réalisés sur les cloches les inscriptions et ornements.

Inscriptions

Planches modèles qui sont utilisées pour tracer,sur une planche de bois,les calibres et les battants de cloche à l’aide d’unpantographe. Cela permetensuite de fabriquer les troismoules pour faire la cloche.

Modèles

Cloche delocomotiveanglaise.

Train

Alphabet en bois utilisé pour poser, à l’aide d’uncomposeur, des inscriptions en cire sur les cloches.

Celui-ci a servi à rédiger les inscriptions qui figurentsur les cinq cloches de la cathédrale d’Orléans.

Cathédrale

kaléidoscope

Décoration : à l’aide d’empreintesen cire d’abeille, des inscriptionset des ornements en cire d’abeillesont posés à la surface de lafausse cloche qui est recouverted’un mélange de savon et de suif.Ces inscriptions sont le véritableétat civil de la cloche avec sonnom de baptême, la date de sacréation et le saint patron auquelelle est dédiée.

État-civil

| Janvier - Février 2002 | 17|

CHAUVEAU

Page 18: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

Loir

et

La passion deJusqu’au 29 janvier, ClaudeBrasseur est sur la scène du CADOà Orléans, où il crée “Conversationavec mon père”, la pièce del’Américain Herb Gardner. Il a bienvoulu nous rencontrer lors d’unerépétition et a accepté avecpudeur d’évoquer sa carrière etson travail.

rencontre

Reflets du Loiret : Quelleest la thématique de “Conver-sation avec mon père” ?Claude Brasseur : On yretrouve deux problèmesprincipaux : celui desimmigrés et de leur arri-vée dans un nouveau pays,ici l’Amérique, et celui duconflit qui peut naîtreensuite entre ces immi-grés de la première géné-ration, qui ne sont pas trèscultivés, qui ne connaissentpas le pays, qui débrous-saillent, si j’ose dire, etceux de la seconde géné-ration qui, eux, devien-nent de vrais Américains.

Reflets : Comment se passevotre travail de comédiensur cette pièce?

C.B. : C’est un travaildélicat parce qu’il y a

des changements derythmes, de situa-

tions. C’est unepièce très lourde,difficile aussiparce qu’elle sepasse sur 40ans: elle débuteen 1936, et puis10 ans plustard, puis denouveau 10 ansplus tard, jus-qu’en 1976. Ledécor évolue

donc beaucoup,tout comme les

personnages. Moi,je commence j’ai 45ans

et à la dernière scène,j’en ai 76. En tout, on est

14 sur scène. C’est unegrosse machine.

Reflets : Ce n’est pas lapremière fois que vous jouezdans le cadre du CADO ?C.B. : Vous savez, j’ai envie

d’être un acteur pour tousles Français, et pas seule-ment pour les Parisiens.Je prends beaucoup deplaisir à partir en tournée.À Orléans, je suis déjà venujouer “La dernière salve”,“Le souper” et “À tort et àraison”. Chaque fois quej’ai eu l’occasion de faire unsuccès à Paris, je suis tou-jours parti en provinceparce que j’aime ça.

Reflets : Télévision,cinéma, théâtre, commentfaites-vous pour passer del’un à l’autre ?C.B. : Si vous voulez, lethéâtre c’est notre métieravant tout. On peut fairedu cinéma sans acteurmais au théâtre, il estimpossible de se passerdes acteurs. Là, une foisque le rideau se lève, iln’y a pas de metteur enscène qui entre sur scèneen disant “stop, on va larecommencer”. Il faut allerjusqu’au bout. De toutefaçon, j’aime les 3 disci-plines qui sont évidem-ment très proches.

Reflets : Quels sont lestypes de personnages quevous aimez interpréter ?C.B. : Je n’ai pas de pré-férence à l’avance. C’est enlisant un script ou unepièce que d’un seul coupje sens un déclic et que j’aienvie d’être ce bonhomme.Il faut toujours avoir de lasympathie, de l’amour pourun personnage. On meprésente un monsieur dontj’ai fait la connaissance surle scénario, sur le papier,et puis après, je dois lefaire exister. C’est cela quiest intéressant.

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la scèneReflets : Que diriez-vousà des jeunes qui voudraientse lancer dans la comédie?C.B. : Je leur dirais de lefaire s’ils ont une grandepassion, mais aussi unegrande patience, car il y abeaucoup de monde sur laligne de départ, et un peumoins sur la ligne d’arrivée.Et il faut vraiment aimercela parce que c’est quandmême un métier à hautsrisques. Du jour au len-demain, quelle que soit lasituation dans laquelle onse trouve, ça peut s’arrêter.Enfin, il faut aussi avoirune bonne santé, car onne peut pas se permettred’avoir une grippe ou de secasser la jambe. Noussommes à la fois instru-mentistes et instruments.

Reflets : Vous avez unelongue carrière. Quel estvotre secret pour durer ?C.B. : Je ne sais pas s’il ya un secret. Je crois quec’est le travail, et puisencore le travail. Il nes’agit pas simplement dejouer la comédie. Le tra-vail consiste aussi, aujour-d’hui, à déterminer ce quel’on peut faire ou ne pasfaire, à essayer de trouverdes sujets intéressants poursoi et pour les gens. ■

CLAUDE BRASSEUR

COMÉDIEN

CLAUDE BRASSEUR EN 5 DATES

15 JUIN 1936 Naissance à Neuilly-sur-Seine

1954Débuts au théâtre dans “Judas”de Marcel Pagnol

1956Premiers pas au cinéma avec “Le pays d’où je viens” de Marcel Carné

1977César du meilleur second rôlepour “Un éléphant ça trompeénormément” d’Yves Robert

1979César du meilleur acteur pour “La guerre des polices” de Robin Davis

Pho

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E.R

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Page 19: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

gens d’ici

Loiret

L’éclat Dans l’atelier deJean Hartwig, où lesoutils et les meulesont envahi jus-qu’aux murs, l’autre

maître des lieux, c’est lecristal. Ce matériau “pré-cieux”, ce verre à 24 % deplomb minimum, il le tra-vaille comme d’autres lapâte à modeler. L’artisan-artiste, “tailleur sur cris-taux”, crée ses propresmodèles (carafes, coffrets,vases, trophées...) et réa-lise ceux que lui com-mandent de grands nomsde la mode, du parfumet des arts décoratifs.La restauration, de lasimple réparation deverres ébréchés au rem-placement de piècesmanquantes, est uneautre facette de son

métier. Elle lui permet“de redonner vie à debelles pièces”. Au prin-temps dernier, il a ainsi“ressuscité” une magni-fique aiguière en étainet cristal de l’époqueLouis XVI, qui lui a per-mis de remporter leGrand prix départe-mental des Métiers d’Art,décerné par le Conseilgénéral et consacré cetteannée à la restauration-conservation. Depuis, la récompensetrône dans l’une desvitrines de son maga-sin, entre ses diplômesde Meilleur Ouvrier deFrance et de Maître-Artisan.De sa façon d’empoignerle cristal, avec soin maisfermeté, se dégage une

Dde l’art

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aisance, une sortede facilité. Né àBaccarat et formédès l’enfance parson père, au fil deses passages dansles plus presti-gieuses cristal-leries d’Europe,Jean Hartwig estdevenu, à 18 ans,l’un des plus jeunes arti-sans de France. Et c’esttoujours avec la mêmepassion qu’il transformedes blocs bruts en piècesfinement ciselées, faisantcourir ses meules sur lecristal avec dextérité etprécision. Installé depuis 1980 àAmilly, il délaisse parfoisson atelier pour ses nom-breuses autres activités :recherches scientifiques

rédaction d’un livreconsacré à “La migrationdes verriers”, etc.Art, histoire, science...dès qu’il s’agit de verre,Jean Hartwig est dans sonélément. Brillant. ■CONTACT : Cristallerie d’Art d’Amilly1010, rue de la NivelleAmilly - 45200 MontargisTél. : 02 38 98 17 81

Entre un train et unavion, Jean-LucAngélis pose sonbaluchon à Meung-sur-Loire. Jamais très

longtemps. Ce jeune jour-naliste-écrivain a “besoinde bouger”. C’est de sonenfance que lui viennent sapassion des voyages, sesenvies de rencontres et dedécouvertes. Une enfanceitinérante qui l’a conduitd’Afrique au Proche-Orient,en passant par le Maghreb.Rédacteur en chef, pen-dant près de 4 ans, de larevue de l’associationhumanitaire “Enfants duMékong”, qui opère dansle Sud-Est asiatique, il aparcouru maintes fois cetterégion du monde. D’in-nombrables lectures sontvenues compléter ses

de sa vieconnaissances. C’est aujour-d’hui en spécialiste desquestions asiatiques qu’ilcollabore à des publica-tions nationales. « Aller à la rencontre desautres dans leurs différences»,telle est la principale moti-vation de Jean-Luc Angé-lis pour partir et repartir auxquatre coins du monde.Très tôt, vers 15 ans, l’écri-ture l’a également séduit.Ses nouvelles et ses contespour la jeunesse parlentdu respect de l’autre, chezlequel «il y a toujours quelquechose de bon», de l’amour,«qui doit toujours l’emporter»,de la vie, «qui a toujours unsens»... et des voyages !Ces thèmes, le jeune lecteurles retrouve dans le pre-mier roman de Jean-LucAngélis, “Quand pleurent

les étoiles”. L’histoire com-mence en Sologne, unemanière pour l’auteur de«prendre racine dans le Loi-ret», lui qui ne se sent «denulle part». Mais le récits’envole vite vers descontrées lointaines.Jean-Luc Angélis a déjàmis “en chantier” d’autresouvrages. Des romanscertes, mais aussi des livresplus “techniques”, dontl’un sur “La symboliquereligieuse des bijoux eth-niques en Asie du Sud-Est”. Avant, peut-être, deréaliser son “grand désir”:écrire un roman sur laSologne. ■

À LIRE :

“Quand pleurent les étoiles”de Jean-Luc AngélisÉditions du Triomphe

JEAN HARTWIGC R I S T A L L I E R

sur le verre (il travailleactuellement sur lesvitraux anciens), inter-ventions comme forma-teur dans le Centreeuropéen de Formationaux Arts verriers deNancy, participation àdes jurys de concoursinternationaux, publica-tion d’articles dans desrevues spécialisées,

Le sensE

JEAN-LUC ANGÉLIS

J O U R N A L I S T E - É C R I VA I N

CONNUS ET MOINS CONNUS, ILS ONT TOUS UN POINT COMMUN : LE LOIRET. PORTRAITS.

Page 20: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

La tempête de 1999, lesinondations de mars et lesfortes pluies de juillet 2001:le bilan est lourd. «50% depertes sur l’ensemble du parc,

des spécimens disparus. Des tigesmortes et des berges abîmées... Le tra-vail est à refaire comme si on repar-tait de zéro.» Il y a de l’émotion dansla voix de Pierre Paris, à l’origine del’arboretum voici 10 ans. Mais, pourle chroniqueur passionné bien connusous le nom de Pierre Le Jardinier,pas question de baisser les bras :des arbres sont morts... Il en replan-te ! Dans une parcelle fraîchementaménagée, il vient de mettre en terreplus d’une centaine de houx parmiquelques magnolias, hortensias,rosiers et clématites. Ce sont au total420 houx - hybrides et cultivarscompris - provenant du mondeentier qui se partagent les 2 ha dece conservatoire dont la renomméetraverse désormais l’Atlantique.

Un festival de couleurs«Au départ, je ne pensais pas du touten faire un parc. Bien sûr, j’étais fas-ciné par la plante. Mais ce qui m’a réel-lement motivé, c’est de voir à quelpoint les houx étaient méconnus en

refle

tsLo

iret

| 20 | Janvier - Février 2002 |

France, contrairement au reste del’Europe. Il fallait donc combler cettelacune en vulgarisant au mieux l’Ilex.»En 2 heures commentées d’un par-cours-découverte initiatique, onapprend qu’il existe environ 800espèces d’Ilex dans le monde (leconservatoire en possède 60) etque, contrairement aux idées reçues,très peu piquent... Qu’il est deshoux persistants et des houx caducs,totalement ignorés du public,comme le Red Sprite ou le Spark-leberry... Que seules les houx

femelles portent les baies rouges...Que les houx se plaisent dans dessols argileux, pas trop calcaires,qu’ils aiment le soleil et la séche-resse, et que 7 à 8 ans s’écoulentdu semis à la floraison. «Rouge,orange, jaune, blanc, noir, brun, j’aime le houx pour sa grande diver-sité de couleurs, confie le maître deslieux. Pas une forme n’est identique.C’est une plante vivante, toujours enmouvement, toute l’année.»De Chine, du Japon, d’Allemagne,d’Italie ou encore de Madère, les

Classé “Collection

nationale” en 1991, le

Conservatoire de l’Ilex de

Meung-sur-Loire

rassemble plus de

400variétés de houx du

monde entier.

Sinistré par les

intempéries de ces

dernières années, il

devrait rouvrir au

printemps. Voyage au

cœur de ce précieux

patrimoine, ouvert au

public depuis 1996, et

reconnu comme l’un des

plus remarquables

d’Europe.

L

curiosité

Conservatoire national d’Ilex :Arboretum des Prés desCulands, La Nivelle, 45130Meung-sur-Loire.Tél. : 02 38 63 10 49.Ouvert d’avril à septembre.Uniquement sur rendez-vous.Comptez au minimum 2 h devisite commentée.Contact : M. Pierre [email protected]ès : Par A10, sortie Meung-sur-Loire ou par N 152, parcours fléché.

C’EST

PRATIQUE

Symbole des fêtes de fin d’année

Chemins de table, bougeoirs, couronnes, papiers cadeaux, potées,parfois même crèches et sapins. À Noël, le houx est vraimentpartout. Très apprécié pour ses effets décoratifs, il doit cependant

sa traditionnelle popularité à une sombre histoire... À la recherche deJésus, le roi Hérodote décide de faire massacrer tous les enfants juifs.Effrayés par la nouvelle, Marie, Joseph et leur fils s’enfuient versl’Égypte. Lorsqu’ils se trouvent rattrapés par les soldats, un épaisfeuillage épineux les enveloppe miraculeusement : la Sainte Familleétait sauvée... Bien qu’assez peu développé dans nos jardins, sa rusticité, sa facilitéd’entretien et sa résistance au froid et à la pollution en font pourtantun arbuste d’ornement idéal. Autrefois, on l’utilisait pour ramoner lescheminées, fabriquer des “houssoirs” (des balais) ou des “houssines”(petites baguettes destinées à conduire les chevaux, devenues “badines”par dérivation). Quant à la Mecque du cinéma américain, elle était, il ya encore un siècle, un lieu boisé d’une part, et recouvert de houxd’autre part. D’où son nom : Hollywood.

l’amour duConservatoire d’Ilex

Pour l’amour du houx

Pierre Paris està l’origine del’arboretum,il y a 10 ans.

Page 21: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

houx de Pierre ont une histoire.Déambulant au gré des allées, le bota-niste en chef s’arrête devant Wate-reriana et Emily Bruner, dont lejaune d’or resplendit à la belle sai-son. «Ces houx viennent du jardinbotanique de la reine d’Angleterre.»Puis c’est au tour du Ficoidea.«Celui-ci a une histoire étonnante.En Chine, un pépiniériste anglaiset son équipe survolaient en hélicop-tère les montagnes derrière Shanghai.Surpris par un violent orage, ils seposèrent dans une forêt de Ficoi-dea : ils venaient de découvrir unenouvelle espèce.»

Une plante oubliéeQue de chemin parcouru entrel’enchantement d’aujourd’hui etl’ancien marécage d’hier ! Foison-nant d’odeurs et de couleurs, l’en-droit surprend tant il est frais etpaisible. Magnifiques perspectiveset jeux de lumière créent desambiances poétiques qui auraientcertainement émoustillé les pin-ceaux de Monet. Aulnes, chênes,frênes et peupliers forment destonnelles naturelles sous lesquellescoulent les eaux pures des Mauves.Des petits ponts, spécialement

reflets

curiosité

Loiret

| Janvier - Février 2002 | 21 |

aménagés pour enjamber ces sourceslimpides, offrent un subtil pano-rama. «En décoration, il faut pana-cher. L’harmonie résulte du mélangedes végétaux». Pierre Paris a ainsirassemblé autour de ses Ilex unepetite collection d’érables, de bou-leaux et de bambous. Il poursuitl’inventaire : «Un érable à sucre,rapporté du Canada dans ma valise.Ce bouleau à canots, également duCanada, sert à fabriquer... des canots.Le Conspicuum Phœnix de Chine : sonbois rougit l’hiver et jaunit l’été. Lestroncs des arbres sont importants, ilsapportent des coloris dans les jar-dins.» Au fond du parc, une par-tie totalement sauvage, où le houxest toujours présent. Au bord desrives, carex, nénuphars et bam-bous : «L’environnement aquatiquesert aussi à tester la résistance desplantes à l’humidité.»Le parcours s’achève. Dernier regardsur ce joyau végétal dont il faut pourl’heure panser les plaies. Au prin-temps, des tapis colorés de jacinthesviendront parfumer les lieux, et leshoux arboreront de délicates petitesfleurs blanches. «L’ilex est une planteoubliée en France. Alors, forcément, lepublic est tout de suite séduit.» �

420 houx provenant du mondeentier se partagent les 2 ha duConservatoire national d’Ilex,à Meung-sur-Loire.

Coquillages en vedette !

O U Z O U E R - S U R - L O I R E

V ertigo, patelles, littorines, strombes, tritons, murex, porce-laines, bénitiers, peignes, volutes... voici quelques-unes des800 espèces -on en compte environ 80000 dans le monde - que

rassemble le tout nouveau musée du coquillage d’Ouzouer-sur-Loire.Répartis dans 20 vitrines et 8 tables vitrées, ces chefs-d’œuvre de cal-caire sont le prétexte à une plongée dans les océans du globe. «En Poly-nésie, les conques étaient utilisées comme trompes par les indigènes...De la nacre de ces troques du Pacifique, on faisait des boutons... Cesoreilles-de-mer se mangent, mais c’est plutôt coriace. Quant à ceux-là, ils se déplacent en sautant !». Un livre de classification à la main,Michel Gand ne tarit pas de détails sur la vie des mollusques. Normal,à 80 ans, l’ancien abbé d’Ouzouer est conchyophile. Une passion quil’a amené en 40 ans à la tête de 10000 pièces, rassemblées au gré devoyages, d’achats et par l’intermédiaire de dons. Dévoilé aujourd’huiau public grâce à la motivation conjointe de l’abbéet de la municipalité d’Ouzouer-sur-Loire, cepetit trésor invite le visiteur à la décou-verte de l’une des plus belles créationssculpturales du règne animal. La phra-se fait le tour de la commune: «Cen’est plus Ouzouer-sur-Loire, maisOuzouer-sur-Mer!», plaisante MmeMillet-Sabatier, maire adjoint, res-ponsable animation et culture.

Ouvert depuis octobre dernier, l’Espace culturel

d’Ouzouer-sur-Loire abrite une étonnante

collection de 10 000 coquillages du monde

entier. Cédée à la commune en 1995 par l’abbé

Michel Gand, cette collection est le fruit de

40 années de recherches et de passion.

CONTACT : Espace culturel Michel Gand40, rue de la Forêt, 45570 Ouzouer-sur-Loire.Tél. : 02 38 35 64 59 (musée) ou 02 38 27 05 05 (mairie)Ouverture : du 1er octobre au 31 mars, du lundi au samedi de 14h à 18h, et du 1er avril au 30 septembre, du mardi au dimanche de 14h à 18h.

Page 22: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

Depuis 1953, les hommesforts du Loiret s’entraînentau fond de la cour du “3” rue Pasteur à Orléans.Dans une salle qui a vu

passer les frères Chavigny, sélec-tionnés pour les J.O. de Montréalen 1976, les haltérophiles peau-finent leur condition physique,améliorent leur technique poursoulever des barres de plus enplus lourdes. Un effort intensif, vio-lent, mais superbement esthé-tique quand ces dizaines de kilosdécollent et paraissent légerscomme l’air. L’espace de quelquessecondes, l’haltérophile domine sabarre, son visage trahit la douleurde l’effort avant de s’illuminerquand l’essai est validé.Le Cercle Michelet d’Orléans fêteraen 2003 son cinquantième anni-versaire. Il honorera alors un sportà la reconquête de son image.«Nous avons souffert des affairesde dopage, avoue Noël Tréboscen,l’un des entraîneurs orléanais.Mais aujourd’hui, quelle fédérationest aussi dure que la nôtre ? Au pre-

Cécile et Sullivan au royaume de la dansesur glace

côté sportsLoir

et

Le Cercle Micheletd’Orléans est le seulclub d’haltérophilie duLoiret. Une discipline quis’ouvre de nouveauxhorizons avec la volontéfarouche d’éradiquer le dopage, et l’arrivéedes femmes.

mier contrôle positif, c’est unesuspension immédiate de deuxans. La deuxième fois, c’est unesuspension à vie. Et si un pays comptetrois athlètes contrôlés positifs, safédération est radiée des compétitions!Je ne peux pas nier que le dopageexiste encore, mais la volonté de laFédération internationale d’halté-rophilie ne laisse place à aucun doutesur sa détermination.»

La fin des stéréotypesLes catégories de poids ont étémodifiées afin d’annuler tous lesanciens records du monde. Lesperformances semblent plus acces-sibles, et aux pays des hommesforts, les stéréotypes tombent peuà peu. «On imagine volontiers l’hal-térophile comme un colosse des paysde l’Est, poursuit Noël Tréboscen.Mais si vous venez dans notre salle,vous verrez toutes sortes de gabarits.Car l’haltérophilie n’est pas qu’unsport de force. La technique est essen-tielle pour soulever plus de deux foisson poids. Nous avons dans notre clubun junior bulgare,

G R A I N E D E

C H A M P I O N

D

DÉBUTANTS OU CONFIRMÉS… LE CONSEIL GENERAL EST LE PARTENAIRE DE TOUS LES SPORTIFS.

Tudor Hristov, qui physiquementn’est pas un monstre. Mais il faut levoir à l’entraînement pour com-prendre que l’exécution du geste estaussi importante que la puissancedans les bras.» Tudor Hristov faitpartie de l’équipe du Cercle Miche-let d’Orléans qui a obtenu sa placeparmi les douze meilleurs clubs deFrance. Autour du jeune Bulgare,on retrouve Noël Tréboscen,ancien membre de l’équipe deFrance, le Turc Benyamin Sudas,l’un des meilleurs du monde, lepuissant Chabroud, l’un des ténorsfrançais, Bourbonnais et Luciano.Cette saison, l’équipe du CercleMichelet d’Orléans tentera de semaintenir pour ses grands débutsparmi l’élite. Et dans sa reconquête d’image,l’haltérophilie a ouvert ses portesà la gent féminine. «C’est du bon-heur, s’exclame l’entraîneur orléa-nais. L’arrivée des femmes amène unvrai rayon de soleil, car elle démontre,une fois de plus, que l’haltérophilieest un sport complet qui exige, outre la force, de la souplesse et dudynamisme. Des footballeurs, deskaratékas, des sauteursà la perche viennent s’en-traîner chez nous pourparfaire leur condition. Caraujourd’hui, on ne fait pas dusport pour se muscler, mais on semuscle pour faire du sport.»�

Haltérophilie :Que la force soit avec toi !

L’haltérophiliese pratique à partir de 10 ans, et il faut compterau minimum 400 F pour unelicence au Cercle Micheletd’Orléans, le seul club du Loiret.Aucun matériel n’est exigé.Contact : Comité départementald’haltérophilie Tél. : 02 38 80 51 20Site Internet :www.multimania.com/cerclemichelet/

C’EST

PRATIQUE

Haltérophilie :Que la force soit avec toi !

Le club d’haltérophilie duLoiret fêtera en 2001 son

cinquantième anniversaire.

Cécile Mora et Sullivan Hué n’ont que7 ans, mais forment déjà un couple...sur la glace. Deux petits bouts de chouxadorables, deux amis dans la viedevenus en l’espace de trois années desdanseurs sur glace émérites pour quile public a les yeux de Chimène.L’histoire de ce couple a démarré àl’âge de 4 ans. «J’avais envie de fairecomme mon frère et ma sœur quidansent sur glace en couple, confiemalicieusement Cécile. Alors, j’aidemandé à Sullivan s’il voulait êtremon partenaire.» Et le copain de classen’a pas résisté à la tentation. Depuis,à raison de sept heures d’entraînementshebdomadaires, ils apprennent lesfondements de la danse sur glace à lapatinoire d’Orléans avec Christopheet Babeth, leurs profs. Les mamans,copines de grossesses, ne sont jamaisloin pour observer et admirer leursévolutions. Un couple qu’on dit déjàtrès complémentaire. Si Sullivanpossède une qualité de glisse innée etle souci du détail, Cécile a l’oreillemusicale et le rythme pour interpréteravec justesse les chorégraphies.

Deux enfants nésà dix-neuf joursd’intervalle etpour qui la vie

glisse avec grâceet plaisir.

| 22 | Janvier - Février 2002 |

Page 23: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

terroir

Loiret

| Janvier - Février 2002 | 23 |

La Saint-Blaise, fixée le 3 février, a toujours constituéune date importante du calendrier agricole.Elle marquait le temps des semailles printanières.Retour sur cette tradition et ce culte populaire.

Le culte populaire enverssaint-Blaise était moinsrépandu dans le Loiret quedans les régions voisinesdu Perche ou du Berry,

notamment dans le Cher, où laSaint-Blaise, très souvent jumeléeavec la Saint-Vincent, est encorebeaucoup fêtée.Toutefois, on peut trouver desreprésentations de ce saint dans unequinzaine de paroisses de notredépartement. Jean-Baptiste Patronnote, à la fin du XIXe siècle, un pèle-rinage très important à la chapelleSaint-Blaise de Courtempierre etsignale une autre chapelle qui futl’objet de pèlerinage à Saint-Mau-rice-sur-Fessard. Plusieurs églisesdu département placées sous levocable de Saint-Blaise: Bouilly-en-Gâtinais, Breteau, Montbouy,Ondreville-sur-Essonne, Orveau,honoraient bien entendu leurpatron. À Marcilly-en-Villette, oùle culte de saint Blaise est attestédès le XIIIe siècle, celui-ci a donnéson nom à une fontaine, ainsi qu’àSury-aux-Bois. Le prieur de Sen-nely en mentionne également un,au XVIIIe siècle, à Sully-sur-Loire.Enfin, une statue de saint Blaise esttoujours visible en l’église de Tho-railles.Généralement, saint Blaise étaitinvoqué pour la protection destroupeaux (en particulier les ovins),mais aussi pour la guérison desmaux de gorge. Cette vertu thau-maturgique est liée à un épisodede sa légende dorée, selon lequelil aurait sauvé un enfant mourantd’asphyxie, une arête de poissonfichée dans la gorge. C’est de ce don

L

DÉGUSTATION

Foie gras à la mode Loiret

INGRÉDIENTS POUR5 PERSONNES5 cuisses de poulets, 2 oignons, 2 cuillères à soupe de poudre denoisettes, 32 noisettes, 1 blanc d’œuf, 200 g de crèmefraîche, 200g de fondde volaille, 1 bouteillede “Gâtine”, bière du Gâtinais.

PRÉPARATIONDésosser les cuisses. Pour la farce : mixer lachair d’une belle cuissede poulet. Ajouter 2 cuillères àsoupe de poudre denoisettes à défautd’amandes, les

noisettes entières ou légèrementconcassées, le blancd’œuf et 100g decrème fraîche. Saler etpoivrer.Procédé : farcir lesquatre cuisses. Formerles gigolettes dans dupapier aluminiumbeurré. Cuire à feumoyen pendant 40 min environ.Pour la sauce : fairerevenir au beurre 1 ou2 oignons ciselés.Mouiller avec la Gâtineet le fond de volaille.Laisser réduire.Ajouter, selon le goût,la crème fraîche etassaisonner.

GARNITURE : POMMESPAYSANNES1 gousse d’ail, 400 gde pommes de terre,500 g d’oseille, 2 dl defond de volaille.Éplucher les pommesde terre. Les tailler en rondelleset en mettre la moitiéau fond d’un plat àgratin légèrementaillé, déposer dessus 1 couche d’oseillefondu en beurre.Ajouter le reste despommes et mouiller au fond de volaille.Cuire au four jusqu’à évaporation du liquide.

nale fut relancée, en 1887, à l’égliseSaint-Laurent. C’était un grandjour de réjouissances pour lesouvriers des “fabriques” du fau-bourg Madeleine, qui exceptionnel-lement restaient fermées. L’officeétait suivi d’un banquet, d’uneséance récréative et d’un bal. Noustrouvons encore trace de cette tra-dition dans les années 1950.C’est justement à cette époquequ’à Cerdon, ancien pays d’élevageovin, on a décidé d’instituer uneSaint-Blaise qui a toujours lieu. Àl’issue de la messe, des bouquetsd’œillets sont remis aux bâton-niers de l’année. ■

Devant saint Blaise...tout s’apaise !

à calmer les affections d’originegutturale que serait né le proverbe:devant saint Blaise...tout mals’apaise. Dans le village de Dry, àl’occasion de sa fête, au cours d’unemesse rehaussée par la fanfarelocale, on vient encore faire bénirdu sucre et du sel afin de leur don-ner des vertus curatives. Un “roi desaint Blaise” est désigné, qui doitconserver la chaîne et la médailledu saint jusqu’à l’année suivante.

Sacrés cardeurs !En raison du peigne de fer, ins-trument de son martyre, les car-deurs, tisserands et couverturiersse sont placés sous la protectionde saint Blaise. À Patay, on pou-vait compter, autrefois, plus dequarante fabriques de draps oude couvertures et autres tissus delaine. «C’est alors que les ouvriersformaient une grande corporationet que les fabricants d’Orléans, en petitnombre à cette époque, se réunis-saient à ceux de Patay pour célébrerla fête de saint Blaise, patron de laconfrérie». L’industrie couvertu-rière orléanaise ayant prospéré àla fin du XIXe siècle, la fête patro-

À V O S P A P I L L E S

Bannière de la confrérie de saint Blaise conservée à l’église

Saint-Laurent d’Orléans.

Armoiries de la corporation descouverturiers et de la confrérie de

saint Blaise d’Orléans.

Même si la période des fêtesest passée, le fois gras n’en

demeure pas moins un mets dechoix qu’il est toujours agréablede déguster tout au long del’année. Et du foie gras, vouspouvez justement en trouver, envous rendant directement chez leproducteur, à la Ferme de laPlissonnière à Coudroy, près deLorris. Là-bas, vous pourrezvisiter l’élevage et les ateliers où,chaque année, au total près de5000 canards sont traités ettransformés. Foie gras, magrets,aiguillettes, paletot, manchons,rillettes... le choix de produitsproposés sur place est vaste.

CONTACT : Ferme de la Plissonnière45260 Coudroy Tél. : 02 38 92 43 77

Gigolette de poulet aux noisettes à la bière du Gâtinais PAR JEAN-PIERRE GROSMANGIN,

CHEF CUISINIER À “L’ÉCU DE FRANCE” À MALESHERBES

Page 24: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

viers et marchent vers la Loire.Ayant quitté Blois, l’impératriceMarie-Louise arrive le 9 avril àOrléans et en repart le 12 pourrejoindre son père, l’empereurd’Autriche, à Rambouillet. LeLoiret est ainsi témoin de l’ef-fondrement de l’Empire.De retour de l’île d’Elbe, Napoléonchoisit de surprendre les alliés enattaquant en Belgique. Le 18 juin,il est battu à Waterloo, mais sou-haite résister à Paris avec les 80000hommes du maréchal Davout,ministre de la Guerre. Mais lesdéputés le somment d’abdiquer.Il s’y résigne le 22 juin. Le 3 juillet,Paris se rend, et la conventionmilitaire signée stipule que l’arméede Davout doit se replier au sudde la Loire, avant son licencie-ment. À Rochefort, d’où il comptes’embarquer pour les États-Unis,Napoléon songe encore à utiliserl’armée de Davout pour marchersur Paris, mais il y renonce parcrainte de la guerre civile et serend aux Anglais le 15 juillet.

Le drapeau blancArrivé le 11 juillet à Orléans,Davout installe son quartier géné-

Loir

et

donne ordre aux commandantsdes subdivisions militaires de laLoire moyenne de diriger lesconscrits sur Orléans. Les préfetsdu Loiret et du Loir-et-Cher doi-vent assurer les subsistances etprovoquer l’enrôlement des chô-meurs en bataillons de volontaires.Le principe d’une résistance sou-tenue par un gouvernement repliésur la Loire est clairement envisagé.

Surprendre les alliésMais Paris capitule le 30 mars,et le lendemain, les alliés yentrent. Le 3 avril, le Sénat et leCorps législatif votent ladéchéance de Napoléon et de safamille. Cependant, Napoléonne s’avoue pas vaincu. Il est àFontainebleau avec 60 000hommes, compte se replier ausud de la Loire pour reconqué-rir ensuite Paris, et ordonne auxtroupes encore fidèles de gagnerOrléans, par Malesherbes et Pithi-viers. Les maréchaux refusent.Napoléon abdique le 4 avril enfaveur de son fils, puis le 6 sansconditions. L’abdication rendvaine toute résistance. Dès le 4 avril, des cosaques pillent Pithi-

d’hier à aujourd’hui d’hier à aujourd’hui

Par deux fois, en 1814 et en 1815, Napoléon, au bord de la défaite,veut tenter de renverser une situation désespérée en utilisant laLoire comme ligne de repli. Orléans et le Loiret sont alors envisagéscomme bases de résistance avant la reconquête.

Au début de 1814, lesarmées de l’Europe coaliséecontre Napoléon Ier pé-nètrent en France. En févrieret mars, l’empereur livre

ses grandes batailles de la “cam-pagne de France” à l’est de Pariset sur les affluents de la Seine. Ilconçoit le plan audacieux de se diri-ger vers l’est pour couper les lignesde ravitaillement de l’ennemi etl’obliger à interrompre son avan-cée sur Paris. Il espère aussi blo-quer les incursions alliées sur laLoire et ordonne au général Chas-sereaux, commandant de la sub-division militaire du Loiret, demettre en défense Orléans, Gienet Montargis. Dès le 14 février,des cosaques de l’armée russepénètrent dans le nord-est du Loi-ret. Ils sont repoussés le 17 févrierdevant Orléans.Les coalisés hâtent leur marche sur Paris qui est sans défense. Le29 mars, sur décision de Napoléon,l’impératrice-régente Marie-Louise,le petit roi de Rome âgé de 3 ans,la cour et les ministres quittent lacapitale pour se rendre à Blois,où ils arrivent le 2 avril. Aumoment de ce départ, Napoléon

| 24 | Janvier - Février 2002 |

1814-1815 : le Loiretpour sauver l’Empire 1814-1815 : le Loiretpour sauver l’Empire

Aral au château de La Source, pro-priété du baron de Morogues, faitbarrer les ponts d’Orléans et d’Oli-vet, et met en défense la rivegauche. Les Prussiens arrivent àOrléans. Davout, un des raresmaréchaux de Napoléon capablede conduire personnellement degrandes opérations, hésite à conti-nuer la lutte ou se soumettre àLouis XVIII. Mais la discipline deson armée se relâche. Le 1er août1815, Davout reçoit à la Sourceune prétendue lettre de LouisXVIII, rédigée par Fouché et signéepar un habile faussaire, lui offrantdes garanties en cas de soumission.Avec ses officiers, il décide alorsd’accepter le drapeau blanc et decesser toute résistance. Ce jour-là,à Orléans, le premier Empire avraiment cessé d’exister. La défaitede Napoléon est totale. �

Avant de capituler, le maréchalDavout avait installé son quartiergénéral au château de La Source.

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Page 25: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

F I G U R E

“L’homme aux 400 livres et aux 10 000 femmes”, c’estainsi que Simenon était surnommé par l’un de ses édi-teurs. Un homme qui avait de nombreux liens avecnotre département. Tout d’abord, même s’il est assez dif-ficile de connaître la période exacte où il y séjourna

réellement, il est certain qu’il résida à Ingrannes où il avait louéle château de la Cour-Dieu. Au vue des diverses biographiesqui lui sont consacrées (parfois contradictoires) et de quelquesarchives locales, on peut penser que Georges Simenon a été loca-taire de ce château d’octobre 1934 à février 1936.On sait aussi que c’est de là, après s’être fourvoyé dans une entre-prise extravagante avec le journal Paris-Soir, qui prétendaitrétablir la vérité sur l’affaire Stavisky-Prince, qu’il réagira auxaccusations qu’on lui portait de complaisance avec la police,en expédiant de la poste de Fay-aux-Loges, le 22 novembre 1934, untélégramme à Jean Prouvost.Ceci dit, son impression sur la forêtd’Orléans, qui revient à plusieursreprises dans ses mémoires, n’estguère flatteuse. «Je devais bientôt trou-ver lugubre cette forêt, sombre, humide,aux allées rectilignes qui se croisaient àintervalles égaux comme sur un damier.»La description qu’il fait du villaged’Ingrannes n’est pas plus avenante:«Ingrannes, était minuscule et les gensassez sauvages comme le sont en géné-ral les habitants des forêts.» Pourtant, c’est là qu’il aurait écrit plusieurs de ses œuvres. Mais,les biographes ne s’accordent guère sur les titres. Globalement,on peut relever : “Faubourg”, “Chemin sans issue”, “La mau-vaise étoile”, “Les rescapés du Télémaque”, “Quartier nègre”,“Long Cours”, et “Les Demoiselles de Concarneau”. La forêt d’Orléans et les villages d’Ingrannes et de Vitry-aux-Loges ont d’ailleurs servi de cadre à l’une des “nouvellesenquêtes de Maigret intitulée “Les larmes de bougie”.D’autres lieux du Loiret apparaissent fréquemment dansl’œuvre de Georges Simenon : Orléans, Châteauneuf-sur-Loire, Montargis. Surtout, dans au moins une dizaine de sesouvrages, Georges Simenon fait allusion à Meung-sur-Loire,en particulier dans “Ceux du grand café” (nouvelle qui vientd’être rééditée, illustrée par Loustal) où il définit la cité mag-dunoise comme une “honnête ville du centre de la Loire”. Uneville qui est tout de même censée accueillir un célèbre hérosde fiction retraité : le commissaire Maigret en personne. ■

POUR EN SAVOIR PLUS :

“Tout Simenon”, 27 volumes, Presse de la Cité / Omnibus, 1993.“Simenon”, Pierre Assouline, Gallimard, 1992.“Ceux du grand café”, Georges Simenon - Loustal, Cahiers Omnibus, 2001.

L

SIMENON EN CINQ DATES1902Naissance à Liège (Belgique).

1922Arrivée à Paris.

1929Écriture du 1er Maigret.

1972Cesse d’écrire romans et nouvelles.

1989Décès à Lausanne (Suisse).

d’hier à aujourd’hui

Loiret

Pour ne pas oublier les morts de la guerre de 1870,une quête a été organisée le 1er novembre dernierpar les bénévoles du comité de Châteauneuf du

Souvenir français. Cette quête a eu lieu aux entrées ducimetière de la ville où sont inhumés une douzaine desoldats tués lors de cette guerre franco-prussienne.Particulièrement touché par ce conflit, notre départe-

ment a en effet vu divers combats se dérouler sur son sol, de Beaune-la-Rolande à Tavers, et plusieurs de ses villes comme Orléans et Châteauneufont été occupées par les Prussiens. Au total, 100 000 soldats français sonttombés en quelques mois, dont bon nombre dans notre région.

| Janvier - Février 2002| 25 |

Pasteur combat le charbon dans le Loiret

Guerre de 1870 :un souvenir à entretenir

A C T U A L I T É S

Huit maires du canton dePuiseaux ont reçu officiel-lement, le 4 décembre der-nier, leurs armoiries qui leuront été remises par le Conseil

départemental d’héraldiqueurbaine. Au cours de la cérémonie,le premier armorial officiel pour uncanton du Loiret, en l’occurrencecelui de Puiseaux, a été présenté.Ce petit ouvrage en couleurs ras-semble les armoiries d’une douzainede communes qui sont toutesaccompagnées d’un commentaire

savant fort ins-tructif. Le rôle duConseil départemental d’héral-dique urbaine est aussi expliqué.Celui-ci, en effet, créé en 1995sous l’égide du Conseil général,aide les communes à se pourvoird’armoiries, en leur permettant detraduire leur identité par un moded’expression original. RENSEIGNEMENTS :

En vente au prix de 2 euros aux Archivesdépartementales à Orléans, ainsi que dansdifférentes librairies du département.

Un armorial pour le cantonde Puiseaux

H

Il y a encore quelquessemaines, la populationmondiale était paniquée pardes enveloppes mystérieusescontenant la bactérie de la

maladie du charbon. Un vaccindestiné à lutter contre ce mal apourtant été découvert par LouisPasteur en 1881. Ce vaccin a mêmeété testé par le célèbre savant surun troupeau de moutons à la fermede Fresne à Marsainvilliers, à sixkilomètres à peine de Pithiviers.Pour commémorer cet événement,une plaque a d’ailleurs été appo-sée à l’époque sur un mur à l’in-térieur de l’hôtel de ville de

Pithiviers, où elle est toujours visible.Ce succès valut à Pasteur la grand-croix de la Légion d’honneur etson entrée à l’Académie française.I

Georges Simenon,un écrivain à Ingrannes

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Page 26: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

club 10/15Loir

et

| 26 | Janvier - Février 2002 |

Ça y est, ils sont partis. BD, romans, contes, dictionnaires...

2100 kilos de livres ont donc été collectéscet automne dans les collèges du Loiret, suite àl’opération décidée par les conseillers générauxjunior. Voilà un superbe cadeau de Noël pour lespetit élèves du collège de Grand Yoff à Dakar. Uncadeau auquel ont même été ajoutés 950 cahiers

et 950 feutres. Avec cette action humanitaireexemplaire, le Conseil général Junior, premier

du nom, fait office de pionnier. Bravo et merci à tous.

Il y a la violence, et il y a le silence...Le racket, le racisme, les insultes, les coups... Il y a un mot pour résumer tout ça : la violence.Tu la connais cette violence. Tu l’as subie,peut-être, ou tu as un copain ou une copinequi en a été victime. Quand on est victime deviolence, physique ou verbale, on souffre, onest mal. Le pire, c’est quand on ne peut pasen parler, parce qu’on a peur. Alors on se taitet on souffre encore plus. Et la violence peutcontinuer, tranquillement...“Stop le silence, balance la violence !”

Une semaine anti-violence au collègeLes conseillers généraux junior ont imaginéune semaine anti-violence. Elle aura lieu du4 au 8 mars prochains. Ils ont réa-lisé une affiche, un dépliant avecplein de conseils utiles, un badgeque tu dois porter pour dire nonà la violence et au silence, unecharte, et une vidéo qui meten scène plusieurs situationsde racisme, de racket, d’in-sultes, d’agression... pour enparler avec tes copains.

Une semaine, c’est bien,mais c’est tous les jours

qu’il faut dire non !Si on t’agresse, tu ne dois pasrendre coup pour coup. Ça nerésout rien. Car si tu es violentà ton tour, la violence ne s’ar-

rêtera jamais. Quand tu es victi-me ou témoin de violence, ilfaut en parler, pour que ça nese reproduise pas. Se taire, c’est être

complice. Tudois parler àtes parents,tes frères etsœurs, tesprofs, un sur-

veillant... quelqu’unen qui tu as confiance.

Ne crains pas les repré-sailles, c’est l’agresseur qui est hors la loi !

Avec le Conseil général junior :

Stop le silence, balance la violence !"Bouffon, pétasse, minable, bâtard..." Tu les connais ces mots, ilssont devenus "banals". Banals ? Non ! La violence, ça commence juste-ment par les mots. Les conseillers généraux junior ont décidé de direhalte, on arrête, ça suffit ! Ils te proposent de dire stop à toutes lesviolences, en t’engageant avec eux. Parce que la violence, et le silenceson complice, doivent disparaître des collèges !

Des livres pour le Sénégal

Pour qu’il y ait moins de violencedans ton collège, c’est assez simple !Tu dois commencer par le vouloir ! Le Conseil général junior te proposede t’y engager. Il a rédigé une charte en 5 points.

TU T’ENGAGES À :• Dire non à la violence• Rompre le silence• Préférer le dialogue à la violence• Respecter la différence• Écouter et aider les victimes

de violence

Toiaussi,engage-toiavec la “Chartecontre la violence”

Page 27: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)
Page 28: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

BLOC-NOTESVoilà, c’est fait... Ilfaut désormais s’habituer à parler,compter, dépenser,épargner en euros.

S’habituer aussi à manier sescents (ou centimes), seshuit pièces et ses sept billets Depuis le 1er janvier, lefrancs scriptural a disparu:on ne peut donc plusémettre de chèque ni effec-tuer de virement ou payeravec sa carte bancaire enfrancs. Les distributeursautomatiques délivrentdésormais des billets eneuros. Les achats peuvents’effectuer en francs ou eneuros, mais les commer-çants rendent la monnaieen euros.Changée gratuitement auxguichets des banques etde la Poste ou bien utiliséedans le commerce, notre“ancienne” monnaie s’écou-lera ainsi jusqu’à la datefatidique du 17 février2002 (à minuit). Le francn’aura alors légalement etdéfinitivement plus cours.Les établissements ban-caires, y compris la Poste,continueront de convertiren euros les espèces enfrancs, pièces et billets, jus-qu’au 30 juin 2002. Aprèsquoi, seuls la Banque deFrance et le Trésor publicy seront autorisés. Ils accep-

teront les pièces pendanttrois ans et les billets pen-dant dix ans.Enfin, l’Observatoire del’euro, au sein de la Direc-tion départementale de la Concurrence, de laConsommation et de laRépression des fraudes,veille au respect des règlesde conversion et surveillel’évolution des prix. UneCommission des réglementsde litiges de l’euro y a éga-lement été mise en place.Peu à peu, nous allons nousfamiliariser avec ces nou-velles espèces, valables dansles douze pays de la zoneeuro (Allemagne, Autriche,Belgique, Espagne, Fin-lande, France, Grèce,Irlande, Italie, Luxembourg,Pays-Bas et Portugal) ainsique dans les départementset territoires d’outre-mer.Monnaie européenne, l’euroa partout la même valeur:1€ finlandais vaut 1€ fran-çais.La seule différence réside

C O M M E N T Ç A M A R C H E ?

V

2002 : L’ESSENTIEL POUR VIVRE EURO...

dans l’aspect des huit piècesen euros : elles portent,sur une face, la marque de leur pays d’origine.Marianne, l’arbre et laSemeuse symbolisent laFrance. L’autre face despièces, ainsi que les septbillets sont, eux, communsà tous les pays.Ces espèces, pièces etbillets, peuvent être utili-sées sans exception danstoute la zone euro. Plus dechange donc, ni de gym-nastique intellectuelle entrele franc et la monnaie dupays visité. Autant de sim-plifications auxquelless’ajoute la possibilité decomparer aisément les prixdans les différents pays“passés” à l’euro. Dès lorsque nous y serons habi-tués, l’euro pourrait biennous faciliter la vie.

EURO MÉMO : ➜ 1 cent = 0,07 F➜ 2 cents = 0,13 F➜ 5 cents = 0,33 F➜ 10 cents = 0,66 F➜ 20 cents = 1,31 F➜ 50 cents = 3,28 F➜ 1 € = 6,56 F➜ 2 € = 13,12 F➜ 5 € = 32,80 F➜ 10 € = 65,60 F➜ 20 € = 131,19 F➜ 50 € = 327,98 F➜ 100 € = 655,96 F➜ 200 € = 1311,91 F➜ 500 € = 3279,78 F➜ 1000 € = 6559,57 F

La règlede l’arrondi :

Si le 3e chiffre après la virgule est égal ou supérieur à 5, vous

arrondissez au centime supérieur. Exemple : 30,489 €= 30,49 €Si le 3e chiffre après la virgule

est inférieur à 5, vous arrondissez au centime inférieur.

Exemple : 15,244 €= 15,24 €

RÉPERTOIREURGENCES

� Sapeurs-pompiersComposez le 18

� Commissariatcentral d’Orléans02 38 81 63 00

� SOS Médecins02 38 54 44 44

� SAMU 45Composez le 15

� Sida Info Service08 00 84 08 00

Appel gratuit 24h/24

� Drogue Info Service08 00 23 13 13

(N° Vert)

� Centrehospitalier régional02 38 51 44 44

� SOS AmitiéOrléans 24h/2402 38 62 22 22

� Allo EnfanceMaltraitée119 (N° Vert)

� Fil Santé Jeunes08 00 23 52 36 (N° Vert)

� SPA Urgences02 38 83 97 31

À SAVOIR

� Centre régionald’informationjeunesse02 38 78 91 78

� Centre d’information et d’orientation02 38 54 87 00

� Caisse primaired’assurance maladie02 38 79 47 00

� Caisse d’allocationsfamiliales du Loiret02 38 51 50 72

� Gare d’OrléansHoraires (1,49F/min)

08 36 67 68 69

� Centre anti-poison02 47 64 64 64

� CROUS02 38 66 28 81

� Météo France08 36 68 02 45

(prévisions pour le

Loiret - 2,23F/min)

c’est pratiqueLoir

et

➜ Pour recevoir à votre domicile certains des documentsque nous avons publiés, merci de remplir le bon de com-mande ci-dessous :

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code postal : . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

DEMANDE DE DOCUMENTS PUBLIÉSPAR LE CONSEIL GÉNÉRAL

❏ Rapport d’activité 2000❏ Dépliant “Budget 2001”❏ Dépliant “Enfance maltraitée”❏ Guide “Le Conseil général et vous”❏ Guide du Conseil général pour les enfants❏ Guide “Bien vieillir dans le Loiret”❏ Dépliant “Assistantes maternelles”❏ Dépliant “Vos conseillers généraux”❏ Dépliant “Votre enfant vient de naître”❏ Dépliant “Allocation personnalisée d’autonomie”Merci d’envoyer ce bon de commande à l’adresse suivante:Conseil général du Loiret, Direction de la Communication,15, rue Eugène-Vignat, BP 2019, 45010 Orléans Cedex 1.

Depuis le temps qu’on en parlait, de l’euro... La monnaie uniqueeuropéenne est entrée en vigueur concrètement le 1er janvierdernier. Notre bon vieux franc a jusqu’au 17 février prochain pourdisparaître de la circulation.

| 28 |

Page 29: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

Loiret

| Janvier - Février 2002 | 29 |

L’amour est une région bienintéressante

Une pièce de la Compagnie

Fe u x d e l a Ra m p e ,

d’après “Correspondance avec

Olga” de Tchekhov.Le 26 janvierÀ MEUNG-SUR-LOIRE, LA FABRIQUETél. : 02 38 44 44 95

John William & Maya

Concert de gospel Le 27 janvier à 16 hÀ GIEN, ÉGLISE SAINTE-JEANNE D’ARC

Fortissimo

Un concert en duo de

Régis Pasquier, violo-

niste international, et Anne

Queffélec, pianiste parmi les

plus aimés de sa génération.

À l’honneur : Mozart. Le 28 janvier à 20h30À ORLÉANS, SALLE DEL’INSTITUT (CONSERVATOIRE)

Loup y es-tu ?

Exposition sur le loup dans

le Loiret, légendes, his-

toire et traditions.Jusqu’au 17 février.À LOURY, MUSÉE DES MÉTIERS ET LÉGENDES DE LA FORÊT

Exposition-vented’orchidées

Transformée en véritable

paradis pour orchidées, la

Serre aux Papillons du Parc

floral de La Source accueille,

en présence de l’horticulteur et

spécialiste Philippe Lecouffle,

les amoureux de cette plante

mystérieuse. En marge de l’ex-

position sont organisés un ate-

lier de rempotage et une vente

de plantes et de fleurs. Les 9, 10, 16 et 17 févrierÀ ORLÉANS, PARC FLORAL DE LA SOURCETél. : 02 38 49 30 00

FÉVRIER

Festival de Sully àParis

Le Festival de Sully-sur-

Loire organise une soirée

exceptionnelle au Théâtre des

Champs-Élysées, à Paris. La

pianiste Brigitte Engerer, le

violoniste Olivier Charlier, le

violoncelliste Gary Hoffman et

leurs amis interpréteront

d e s œ u v r e s d e R a v e l ,

Rachmaninov, Saint-Saëns,

Chostakovitch, Tchaïkovsky,

Brahms, Lavignac, Vil la

L o b o s , M e n d e l s s o h n e t

Strauss. Un programme riche

pour un concert de grande

qualité.Le 15 février à 20 hÀ PARIS, THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉESTél. : 01 49 52 50 50Pour le transport, au départ deSully et Orléans : 02 38 36 29 46

Air de chasse

Concert de vielle à roue et

de musette de cour par la

compagnie LIA. Musique du

XVIIIe siècle.Le 16 févrierÀ GIEN, SALLE HENRI DE LINARÈS, AU CHÂTEAUTél. : 02 38 29 85 54 ou 02 38 38 09 14

Lubin Baugin

L’exposition présente une

quarantaine de tableaux

de ce peintre du XVIIe siècle :

natures mortes, œuvres reli-

gieuses, peintures mytholo-

giques et dessins.À partir du 21 févrierÀ ORLÉANS, MUSÉE DES BEAUX-ARTS

Une Odyssée

Ce t t e a d a p t a t i o n d e

l’Odyssée d’Homère met

en scène quatre comédiens qui

son t à l a f o i s con teur s ,

acteurs, protagonistes et

témoins des célèbres aven-

tures d’Ulysse. À grand ren-

f o r t d e dan se s , chan t s ,

marionnettes et rires.Les 22 et 23 févrierÀ ORLÉANS, CARRÉ SAINT-VINCENTTél. : 02 38 62 75 30

La Maison de Dieu

Da n s l e c a d r e d e s

Quartiers d’Hiver autour

de Jean-Gabriel Nordmann, la

Compagnie du Faux Col pro-

pose "“La Maison de Dieu”.

Une pièce sur les bâtisseurs et

le sens de la création, sur les

craintes, les dangers, les super-

stitions, les folies et les désirs

de l’homme qui construit.Les samedis et dimanches du 23 février au 10 marsÀ MEUNG-SUR-LOIRE, LA FABRIQUETél. : 02 38 44 44 95

Cours de narratologie

Un spectacle proposé par le

Centre dramatique natio-

nal sur le thème de la censure,

un dialogue drôle et érudit entre

deux personnages antagonistes,

un franc divertissement.Du 26 février au 2 marsÀ ORLÉANS, CARRÉ SAINT-VINCENTTél. : 02 38 81 01 00

Bourse aux cartespostales

La carte commémorative :

Franck Gorjux, champion

de France de boxe 2001, poids

mouche.Le 3 mars de 8h30 à 18h À MONTARGIS, SALLE DES FÊTES

Piano

Finale du Concours inter-

national de piano du XXe

siècle, avec des œuvres de

Janacek, Ligeti et Messiaen.Le 5 mars à 20 hÀ ORLÉANS, CARRÉ SAINT-VINCENTTél. : 02 38 62 75 30

La symphonie du hanneton

Dans cette fantaisie bur-

lesque proposée par le

CADO, on chante, on danse, on

jongle, on roule, on vole, on fait

du trapèze, du violon, du saxo-

phone, on se métamorphose en

MARS

Loire en Loiret

C’est “toute la richesse et

la diversité du patrimoine

du Val de Loire” que le Cercle

des Cartophiles du Loiret offre

dans cet ouvrage, 450 images

à l’appui ! Y sont réunies des

cartes postales anciennes, des

photos et des reproductions de

gravures, agrémentées de

textes explicatifs. Une source

documentaire incomparable

pour mieux connaître la vie

des riverains du fleuve depuis

au moins un siècle.

PAR LE CERCLE DES CARTOPHILES DU LOIRET

La Loire ou les berges du futur

Le Musée de la marine de

Loire accueille une sélec-

tion d’œuvres de la collection du

FRAC Centre sur le thème de

l’eau et de la Loire, selon deux

points de vue, photographique

et architectural. Jusqu’au 4 févrierÀ CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE,MUSÉE DE LA MARINE DE LOIRETél. : 02 38 46 84 46

Pari sur Loire

La 4e édition de Pari sur

Loire, festival de chansons

ac tue l l e s , p ropose “des

musiques itinérantes, des ren-

contres improbables et des

chansons vagabondes” dans

trois départements de la

Région Centre, dont le Loiret.Jusqu’au 8 févrierPROGRAMME SUR HTTP://PARISURLOIRE.MULTIMANIA.COM

Antigone

Carlo Boso met en scène

une version originale de

ce grand classique : un spec-

tacle de “tragedia dell’Arte”,

dont l’histoire tragi-comique a

des résonances jusque dans

notre actualité. Le 25 janvier À SAINT-JEAN-DE-BRAYE, SALLE DES FÊTESTél. : 02 38 21 93 23

JANVIER

La Loire insolite

De ses origines à ses ponts,

de ses crues à ses pois-

sons, de ses saints à ses

curieuses constructions, la

Loire se dévoile sous ses aspects

les plus variés et les moins

connus dans cet ouvrage unique.

Au fil des pages, des époques et

des lieux, le lecteur découvre ou

redécouvre “le dernier fleuve

sauvage d’Europe”, inscrit en

2000 par l’UNESCO au patri-

moine mondial.

ÉDITIONS CLDPar Jean-Mary Couderc, Fran-çois Billacois, Jean-Marie Lorainet Jean-Yves Paumier

Faits divers etaffaires criminellesen Sologne

So u s s e s

airs cal-

mes et pai-

s i b l e s , l a

Sologne a été

l e t h é â t r e

d ’ a f f a i r e s

auss i t roublantes qu’e f -

frayantes. Ce numéro hors-

série du Journal de la Sologne

relate ces drames, crimes,

vols, actes de sorcellerie et

autres tragédies authentiques

qui ont jalonné l’histoire de la

région, à travers également

une galerie de portraits des

plus inquiétantes.

NUMÉRO HORS-SÉRIE DU JOURNAL DE LA SOLOGNE

Mon théâtre forain

Dans cette

sér ie de

récits, émaillés

d’anecdotes et

d’impressions,

Jean Créteur retrace sa vie de

comédien dans le milieu du

théâtre démontable : une exis-

tence entièrement vouée “aux

arts du spectacle et aux che-

mins”comme l’écrit, dans sa

préface, Brigitte Olivier, atta-

chée de conser vat ion au

Musée du Théâtre Forain

d’Artenay. L’enfant de la balle

se livre avec sincérité et géné-

rosité, faisant ainsi revivre, le

temps d’une lecture, la magie

de ce théâtre disparu.

LES ÉDITIONS DU COLOMBIERPar Jean Créteur

À LIRE

lire, écouter, voir

Page 30: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

lire, écouter, voirLoir

et

| 30 | Janvier - Février 2002 |

ROMÉO ET JULIETTE, du 30 janvier au 3 février

FRANCK DUBOSC, le 1er mars

LES CHŒURS DE L’EX-ARMÉE SOVIÉTIQUE, le 2 mars

LA SOUPIÈRE (THÉÂTRE), le 3 mars

SINCLAIR, le 9 mars

ANDRÉ RIEU, le 12 mars

GAROU, le 14 mars

FRANCK MICHAËL, le 17 mars

L’ULTIMA RÉCITAL, le 22 mars

LARA FABIAN, le 24 mars

DÉCLIC SURPRISE

Voilà un parking dont le nom n’encourage pasla manoeuvre. Merci à Madame ChristineMiard de Saran pour sa photo insolite.

À chaque numéro de “Reflets du Loiret”, lelecteur dont la photo serapubliée gagnera un beaulivre. Notre adresse :“Reflets du Loiret” Hôtel du Département,15, rue Eugène-Vignat, BP 2019,45010 Orléans Cedex 1.

9Envoyez-nous vos photos

rhinocéros, en dragon... Du 8 au 29 marsÀ ORLÉANS, CARRÉ SAINT-VINCENTTél. : 02 38 54 29 29

Nicoletta et son chœur gospel

Une affiche

qui triom-

phe depuis trois

ans dans toute

la FranceLe 15 mars à20h30 À GIEN, ÉGLISE

SAINTE-JEANNE D’ARC

Au château de ChamerollesÀ CHILLEURS-AUX-BOIS

Tél. : 02 38 39 84 66Fermé en janvier

CHÂTEAUX

L’hygiène, la toiletteet les senteurs

V isites costumées pour les

enfants.L e s l u n d i s , m e r c r e d i s e tdimanches du 3 février au 3 mars

“L’hygiène et le par-fum, du XVIe siècle ànos jours”Visite à thèmeLe 10 mars

Au Châteaude Sully-sur-LoireTÉL. : 02 38 36 36 86

Fermé en janvier

La vie quotidienneau Moyen Âge

V isites costumées pour les

enfants dans la forteresse

médiévale de Sully.Les mardis, jeudis, samedis etdimanches du 2 février au 3 mars

“Sully, une halte appré-ciée par d’illustres per-sonnages”Visite à thèmeLes samedis et dimanches du 9 au24 mars, à 16 hTél. : 02 38 36 36 86

ZÉNITH

QuizzQuizz➏ À qui est attribuée l’édification du monas-tère de Ferrières ?a) Charlemagne b) Clovis

➐ Quel roi repose à l’église de Saint-Benoît-sur-Loire ?a) François II b) Philippe Ier

➑ Laquelle de ces églises se situe sur lechemin de Compostelle ? a) La collégiale Saint-Liphard à Meung-sur-Loireb) La basilique de Cléry-Saint-André

➒ Quel objet remarquable trouve-t-on dansl’église de Beaune-la-Rolande ?a) Un antependium b) Une Vierge noire à l’enfant

➓ Quelle église possède l’un des plus anciensbuffets d’orgue de France, daté de 1501 ?a) Notre-Dame de Lorris b) Notre-Dame de Beaugency

EXTRAIT DU RÈGLEMENT • Le concours est réservé aux per-sonnes domiciliées dans le Loiret, à l’exclusion du per-sonnel du Conseil général et des membres de leurfamille. Le tirage au sort des gagnants sera effectuésous le contrôle de Maître Depont, huissier à Orléans.

Les coupons-réponses expédiés après le 1er mars 2002 ne seront pas pris en compte. Les gagnants seront avertis par cour-rier. Ils ont un mois, à partir du tirage au sort, pour récupérer leur lot à l’Hôtel du Département. La participation implique l’ac-ceptation du règlement déposé à la SCP Lecellier/Depont. Coupon-réponse à retourner à “Reflets du Loiret”, Concours,Hôtel du Département, 15, rue Eugène-Vignat, BP 2019, 45010 ORLÉANS Cedex 1.

1 2 3 4 5 6 8 9 10

A

B

7

BULLETIN-RÉPONSE À RENVOYER AVANT LE 1ER MARS 2002

Nom : .................................................. Prénom :

Adresse : ...........................................................................

Ville : ................................ Code postal : ............. Tél. :

➊ Quelle est la particularité de l’églisede Puiseaux ?a) Son retable baroque b) Son clocher tors

➋ Quel architecte a réalisé la façade dela cathédrale Sainte-Croix ?a) Gabriel b) Androuet du Cerceau

➌ Où se trouve le plus ancien vitrail dudépartement ? a) À la basilique de Cléry-Saint-Andréb) À l’église Notre-Dame de Boiscommun

➍ Quel est le fondateur de l’oratoire deGermigny-des-Prés ?a) Alcuin b) Théodulfe

➎ Où se trouve le plus ancien portaild’église du Loiret ?a) À l’église Saint-Martin de Cortratb) À l’église de Jouy-le-Potier

De la cathédrale d’Orléans à la basilique de Cléry, en passantpar l’abbaye de Saint-Benoît et l’oratoire de Germigny, notredépartement a la chance de posséder un patrimoine religieuxd’une grande richesse. Mais le connaissez-vous bien !

Patrimoine religieux du Loiret

Écoutez France Bleu Orléans, entre 12h30 et 13h,du 4 au 15 février 2002. Des indices vous serontdévoilés.

Radio France Orléans, la radio événement.

Voici les bonnes réponses au concoursQuizz Littérature Loiret du n°60 :1b, 2a, 3b, 4a, 5a, 6b, 7a, 8a, 9a, 10b.

du 1erau 2e

prix,2 VTT Rockrider

du 8e au 15e prix des Guides du Loiret offerts

par le Conseil général.

5e au 7e prix2 patinettes

NNY Fun

3e et 4e prix2 appareils photo

APS Kodak AdvantixF350 auto

Page 31: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

L’école buissonnière avec les profs,bien vu le Conseil général !

Rien de tel que le terrain pour faire des découvertes gran-

deur nature. Et si les professeurs sont aussi partants pour

se mettre au vert, c’est encore plus classe ! Chaque année,

le Conseil général favorise l’éclosion des curiosités en

finançant à hauteur de 30 % les classes de découverte qui

permettent à des milliers d’élèves du primaire de faire

mieux connaissance avec les écosystèmes de la campagne,

de la mer ou de la montagne. Dans la même logique, des

subventions sont également attribuées aux classes

“Patrimoine” destinées aux collégiens. Bien vu !

Le Loiret, la bonne formulewww.loiret.com

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Page 32: Reflets du Loiret - N°61 (janvier-février 2002)

STOP LE SILENCE,

Balance la

violence !

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❏!❏!❏!❏!❏!

La Charte contre la violence

Pour que la violence

disparaisse des collèges,

tout le monde doit

s’engager à :

1. Dire NON à la violence.

2. Rompre le silence.

3. Préférer le dialogue

à la violence

4. Respecter la différence

5. Ecouter et aider les victimes

de la violence

Pour que la violence

disparaisse des collèges,

tout le monde doit

s’engager à :