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réducteur selon lequel l’école se charge de la théorie et l’entreprise de la pratique… Ces obstacles résultent notamment d’une méconnaissance réciproque entre les différents acteurs. Le colloque devait donc répondre à plusieurs questions : Comment favoriser une orientation choisie et non subie ? Comment favoriser la confiance - thème des journées de l’économie ? Comment enrichir le champ des possibles ? Comment éduquer au choix ? Ce deuxième colloque organisé en partenariat avec les Journées de l’économie a été préparé par le conseil scientifique de la Fondation, réunissant des acteurs éducatifs, des chercheurs, des élu.e.s, des entreprises partenaires et des parents d’élèves. L’objectif était d’approfondir la question de la représentation des métiers en primaire. Cette question intéresse la Fondation d’une part parce que sa mission est de favoriser la réussite par une projection vers l’avenir et que celle-ci nécessite une meilleure représentation des métiers, et, d’autre part, parce qu’elle adresse ses programmes aux enfants du primaire : cette meilleure projection vers l’avenir donne la motivation face aux apprentissages : pourquoi attendre pour donner cette motivation ? En préparant ce colloque, le conseil scientifique s’est intéressé aux différents acteurs pouvant faciliter la projection vers l’avenir - enfants, enseignant.e.s, famille, entreprises, territoires… - et a identifié les obstacles à surmonter dans la construction des parcours de réussite : hiérarchie entre métiers, stéréotypes, image négative du monde du travail, schéma RECONNUE D’UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 3 MAI 1993 4 juin 2014 - n°11 Regards croisés Lettre d’information de la Fondation Entreprise Réussite Scolaire Partageons pour l’avenir de nos enfants Mot d’accueil de Christian Guyot, Président de la F.E.R.S. Numéro spécial - Synthèse du colloque du 16 novembre 2013 Le Di r ec teu r académique relève que l’action de la F.E.R.S. est unique, les questions d’orientation étant généralement abordées au niveau du second degré, voire du supérieur. La F.E.R.S. a choisi non pas d’œuvrer pour l’orientation, mais pour la sensibilisation. Son intervention a toute son importance, d’une part dans la lutte contre les Discours de MM. Jean-Louis BAGLAN, Directeur académique, et Abel GAGO, Adjoint à la culture et à l’éducation, Lyon 9ème, représentant le Maire de Lyon stéréotypes, et notamment de genre, et, d’autre part, dans l’accompagnement des enfants qui, du fait de leur environnement social, ne peuvent avoir de projet. La confiance en soi est primordiale pour que les enfants soient acteurs de leurs parcours. Elle ne peut que se renforcer lorsque les adultes ont l’occasion de témoigner de leur propre activité. Pour Abel Gago, les enfants ont d’autant plus envie de travailler qu’ils peuvent se projeter vers l’avenir. Or, pour se projeter vers l’avenir, il faut connaître un minimum le monde qui nous entoure, et que des personnes nous aient transmis l’envie de nous y engager.

Regards croisés, n°11

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La lettre d'information de la FERS. Ce n°11 de juin 2014 revient sur le colloque organisé par la FERS en "off" des Journées de l'économie de novembre 2013. Ce colloque avait pour thématique "confiance, passion métiers et motivation,facteurs de réussite".

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Page 1: Regards croisés, n°11

réducteur selon lequel

l’école se charge de la

théorie et l’entreprise de la

pratique… Ces obstacles

résultent notamment d’une

méconnaissance réciproque

entre les différents acteurs.

Le colloque devait donc

répondre à plusieurs

questions : Comment

favoriser une orientation

choisie et non subie ?

Comment favoriser la

confiance - thème des

journées de l’économie ?

Comment enrichir le champ

des possibles ? Comment

éduquer au choix ?

Ce deuxième colloque

organisé en partenariat avec

les Journées de l’économie a

été préparé par le conseil

scientifique de la Fondation,

réunissant des acteurs

éducatifs, des chercheurs,

des élu.e.s, des entreprises

partenaires et des parents

d’élèves. L’objectif était

d’approfondir la question de

la représentation des

métiers en primaire.

Cette question intéresse la

Fondation d’une part parce

que sa mission est de

favoriser la réussite par une

projection vers l’avenir et

que celle-ci nécessite une

meilleure représentation des

métiers, et, d’autre part,

parce qu’elle adresse ses

programmes aux enfants du

primaire : cette meilleure

projection vers l’avenir

donne la motivation face aux

apprentissages : pourquoi

attendre pour donner cette

motivation ?

En préparant ce colloque, le

conseil scientifique s’est

intéressé aux différents

acteurs pouvant faciliter la

projection vers l’avenir -

enfants, enseignant.e.s,

f a m i l l e , e n t r e p r i s e s ,

territoires… - et a identifié

les obstacles à surmonter

dans la construction des

parcours de réussite :

hiérarchie entre métiers,

stéréotypes, image négative

du monde du travail, schéma

RECONNUE D’UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 3 MAI 1993

4 juin 2014 - n°11

Regards croisés Lettre d’information de la Fondation Entreprise Réussite Scolaire

Partageons pour l’avenir de nos enfants

Mot d’accueil de Christian Guyot, Président de la F.E.R.S.

Numéro spécial - Synthèse du colloque du 16 novembre 2013

L e D i r e c t e u r

académique relève que

l’action de la F.E.R.S. est

unique, les questions

d ’ o r i e n t a t i o n é t a n t

généralement abordées au

niveau du second degré,

voire du supérieur. La

F.E.R.S. a choisi non pas

d’œuvrer pour l’orientation,

mais pour la sensibilisation.

Son intervention a toute son

importance, d’une part dans

la lu tte cont re les

Discours de MM. Jean-Louis BAGLAN, Directeur académique, et Abel GAGO, Adjoint à la culture et à l’éducation, Lyon 9ème, représentant le Maire de Lyon

stéréotypes, et notamment

de genre, et, d’autre part,

dans l’accompagnement des

enfants qui, du fait de leur

environnement social, ne

peuvent avoir de projet. La

confiance en soi est

primordiale pour que les

enfants soient acteurs de

leurs parcours. Elle ne peut

que se renforcer lorsque les

adultes ont l’occasion de

témoigner de leur propre

activité.

Pour Abel Gago, les enfants

ont d’autant plus envie de

travailler qu’ils peuvent se

projeter vers l’avenir. Or,

pour se projeter vers

l’avenir, il faut connaître un

minimum le monde qui nous

entoure, et que des

personnes nous aient

transmis l’envie de nous y

engager.

Page 2: Regards croisés, n°11

Page 2

Comment communiquer sa

passion métiers alors que

tout contribue à donner

une image négative du

travail ?

En France, l’image du

travail est particulièrement

négative. Cette perception

négative trouve peut-être

s o n o r i g i n e d a n s

l’étymologie du mot

« travail » : celui-ci vient

du latin « tripalium »,

Q u e l l e s s o n t l e s

interactions entre enfants

et adultes qui favorisent ou

altèrent la confiance en

soi ?

La confiance en soi ne

porte jamais sur des

qualités intrinsèques et

ob jec t i ves , e l l e se

développe après qu’une

peur ait été surmontée, et

g r â c e à l ’ a t t i t u d e

valorisante de l’entourage.

Mais nous confondons

s o u v e n t p a r o l e s

valorisantes et attitudes

v a l o r i s a n t e s : u n

compliment n’est pas

v a l o r i s a n t s ’ i l

s’accompagne d’une prise

e n c h a r g e

d é r e s p o n s a b i l i s a n t e

puisque cette dernière

porte ce message implicite

« tu n’es pas capable ».

Quant au plaisir des

apprentissages, pourtant

essentiel, il est annulé dans

un système scolaire

anxiogène stigmatisant

l’erreur, et annonçant les

é c h é a n c e s d e s

CONFIANCE, PASSION METIERS ET MOTIVATION, FACTEURS DE REUSSITE

apprent i ssages avec

rigidité, comme le fait de

savoir lire en fin de cours

préparatoire.

Que faire alors ? La posture

parentale la plus propre à

donner confiance en soi à

l’enfant est celle de la

disponibilité : ce n’est ni la

prise en charge, ni

l’abandon.

Ainsi, face aux troubles

des apprentissages, il

conviendrait de laisser le

choix à l’enfant de

consulter ou non, plutôt

que lui imposer toutes

sortes de spécialistes. Si

l’enfant ne souhaite pas

consulter, c’est qu’il estime

avoir les ressources pour

progresser.

La responsabilisation a

a u s s i t o u t e s o n

importance : faisons

confiance à l’enfant pour

q u ’ i l a s s u m e l e s

conséquences de ses actes.

Nous pouvons lui suggérer

des idées pour progresser,

mais à lui de s’en saisir ou

de les refuser.

désignant un instrument

de torture !

Chansons et expressions

nous le rappellent : le

travail est une souffrance.

Et, pour le fêter, nous

chômons le 1er mai !

Pourtant, tous les métiers

peuvent être passionnants !

Le regard du manager, du

tuteur, fait la motivation du

Comment rendre la

confiance aux filles pour

qu’elles s’autorisent à

réuss i r , ré tab l i r la

confiance vis-à-vis d’un

collège réputé difficile,

faire que le discours

d’égalité ait du sens et

qu’il s’incarne dans la

réalité ?

Enseignante convaincue

que la passion est

déterminante dans une vie,

Martine COUDURIER a vite

constaté la discrimination

dont souffrent les élèves :

celle de leur origine

sociale, de leurs origines

ethniques ou culturelles,

et, pour les filles,

discrimination liée au sexe.

Plusieurs combattent les

préjugés et les obstacles

pour affirmer leurs envies,

mais tant d’autres ont déjà

intégré la pression

familiale, culturelle et

sociale, et renoncent à

leurs aspirations !

La démarche « Genres et

d é c o n s t r u c t i o n d e s

travailleur, essentielle.

Comment ? Par le partage

d’une vision jubilatoire du

métier, par le sens donné,

un vocabulaire positif et

motivant.

On reconnaît ici des

principes qu’il nous est

recommandé d’appliquer

dès le plus jeune âge, en

tant que parents ou

enseignant.e.s !

s t é réo t ypes , de l a

f o r m a t i o n d e s

enseignant.e.s à la mise en

œuvre dans les classes »,

impliquant les personnels

scolaires, les praticiens et

praticiennes, et les

partenaires culturels, a été

portée par tout un

territoire, dans le cadre

d’un réseau E.C.L.A.I.R.

(écoles, collèges, lycées,

DISPONIBILITE ET RESPONSABILISATIONDISPONIBILITE ET RESPONSABILISATIONDISPONIBILITE ET RESPONSABILISATIONDISPONIBILITE ET RESPONSABILISATION

Marie QUARTIERMarie QUARTIERMarie QUARTIERMarie QUARTIER

Formatrice, psycho praticienne

co-fondatrice du Centre de Recherche et d’In-

formation sur la Souffrance Scolaire

AMELIORER L’IMAGE DU TRAVAILAMELIORER L’IMAGE DU TRAVAILAMELIORER L’IMAGE DU TRAVAILAMELIORER L’IMAGE DU TRAVAIL

Stéphane MICHELStéphane MICHELStéphane MICHELStéphane MICHEL

Dirigeant associé Kohé Management

Société de conseil en management

AGIR CONTRE LES DISCRIMINATIONSAGIR CONTRE LES DISCRIMINATIONSAGIR CONTRE LES DISCRIMINATIONSAGIR CONTRE LES DISCRIMINATIONS

ET L’ORIENTATION GENREEET L’ORIENTATION GENREEET L’ORIENTATION GENREEET L’ORIENTATION GENREE

Martine COUDURIERMartine COUDURIERMartine COUDURIERMartine COUDURIER

Principale au Collège Henri Longchambon

Lyon 8ème

p o u r l ’ a m b i t i o n ,

l’innovation et la réussite).

Le film « CinéEgalité » en

constitue l’action phare :

écrites, tournées, filmées

et jouées par des élèves de

CM1 et de 4ème, ces

saynètes de fiction et

documentaire interrogent

la problématique de

l’égalité dans le quotidien

des élèves. S’il est certain

qu’il reste du chemin à

parcourir pour faire évoluer

les mentalités, on constate

une proportion plus

importante de filles, et

celles-ci osent davantage

affirmer leur féminité.

Page 3: Regards croisés, n°11

Page 3

LES BIENFAITS DE LA COOPERATION ECOLELES BIENFAITS DE LA COOPERATION ECOLELES BIENFAITS DE LA COOPERATION ECOLELES BIENFAITS DE LA COOPERATION ECOLE----ENTREPRISEENTREPRISEENTREPRISEENTREPRISE

Yves BEERNAERTYves BEERNAERTYves BEERNAERTYves BEERNAERT

Expert européen en éducation et formation

L’éducation à l’orientation

impl ique d i f féren tes

c a t é g o r i e s d e

p r o f e s s i o n n e l s . L a

démarche éducative ADVP

d e r é s o l u t i o n d e

problèmes, se base sur

l’expérience : toute

expérience doit être

précédée d’une attente

particulière, et suivie d’un

temps d ’ intégrat ion,

occasion pour formuler et

donner une valeur à ses

propres critères, dont on

aura besoin lorsqu’un

choix s’imposera. On

La Journée « Oser tous les

métiers » est une initiative

du canton de Vaud

mobilisant acteurs publics

et privés. S’appuyant sur le

constat que les inégalités

commencent très tôt, avec

la socialisation différenciée

qui a des effets à long

terme dans l’orientation

scolaire, le positionnement

professionnel ou politique,

et sur leurs conséquences

économiques - salaires et

perspectives d’évolution

professionnelle inégaux,

pénurie de personnel

qualifié dans certains

domaines, l ’opérat ion

favorise la mixité dans tous

les secteurs et encourage

filles et garçons à découvrir

u n m é t i e r i n v e s t i

tradit ionnellement par

l’autre sexe. Les filles sont

s e n s i b i l i s é e s à

l’importance d’acquérir

une formation en vue

d’un emploi stable, et les

garçons aux chances

qu’offre un plan de

c a r r i è r e f l e x i b l e

permettant de participer à

la vie familiale. Chaque

enfant accompagne un

parent ou un proche de

sexe opposé sur son lieu

de travail. Des ateliers

spécifiques sont proposés

aux filles (parlement des

filles, programmation

informat ique, mét ier

d’ingénieure) et aux

garçons (métier d’infirmier,

éducation et enfance,

professions de santé).

150.000 enfants y ont

participé depuis 2003, soit

70 à 80 % des10 -13 ans.

AIDER LES ENFANTS A SE PROJETER DANS L’AVENIR

La coopération école-

entreprise progresse en

Europe, favorisée par

plusieurs dispositifs. Tous

les acteurs sont concernés

par cette coopération, aux

niveaux local, régional et

national. Elle fait partie de

la responsabilité sociétale

des entreprises.

L e s p r o j e t s s o n t

développés dans une

perspective « gagnant-

gagnant ».

Les actions les plus

significatives sont celles de

la Main à la Pâte en France,

présentée lors du colloque

organisé par la F.E.R.S. en

novembre 2012, et

« Ingenious ECB » sur le

territoire européen, qui

vise à faire tester par des

enseignant.e.s et acteurs

industriels de nouvelles

formes de coopération

pour éveiller l’intérêt des

élèves pour les sciences, la

technologie, l’ingénierie et

les mathématiques.

Quels sont les bienfaits de

la coopération école-

entreprise ? Ils sont

nombreux : Stimulation de

la créativité, l’innovation et

l’esprit d’entreprendre dès

le plus jeune âge,

accroissement de l’intérêt

et de la motivation des

jeunes pour les sciences,

renforcement du lien entre

l’enseignement et le

m o n d e « r é e l » ,

développement personnel

d e l ’ e n s e i g n a n t . e ,

promotion de la dimension

e u r o p é e n n e e t

i n t e r n a t i o n a l e d e

l’éducation, stimulation

d e s m é t h o d e s

pédagogiques ( inter)

actives...

La coopération école-

entreprise prend de

multiples formes, telles

que par exemple :

D é v e l o p p e m e n t d e

l’interdisciplinarité en

Écosse et formation des

enseignant.e.s sur la

manière de collaborer avec

l’entreprise, stages ouverts

aux enseignant.e.s du

primaire aux États-Unis...

L’ORIENTATION, UN PROCESSUS QUI S’APPRENDL’ORIENTATION, UN PROCESSUS QUI S’APPRENDL’ORIENTATION, UN PROCESSUS QUI S’APPRENDL’ORIENTATION, UN PROCESSUS QUI S’APPREND

Claudine ROUXClaudine ROUXClaudine ROUXClaudine ROUX

Vice-présidente

de l’association Trouver-créer

réduit ainsi l’angoisse du

choix et les inégalités.

U n e m é t h o d o l o g i e

québécoise d’éducation au

choix consiste par exemple

à prendre en compte le fait

que le collège est non

seulement un lieu de

découverte, mais qu’il doit

aussi aboutir à une prise

de décis ions. D ’où

l ’ importance de la

découverte des métiers.

Dans l’enfance, le champ

des métiers envisagés est

très large, puis il se

rétrécit. Et il est d’autant

plus judicieux de ne pas

attendre l’adolescence

pour présenter les métiers

que dans cette tranche

d’âge, on émet des

jugements.

Faire découvrir des

métiers, ce n’est pas

seulement en parler : on

p e u t p a r e x e m p l e

questionner les enfants sur

l’utilité sociale des métiers

(que serait notre société

sans tel métier, que,

pourtant nous avons

tendance à négliger ?) ou,

sur les métiers d’ici et

d’ailleurs.

DECOUVERTE DES METIERS ET PROMOTION DE L’EGALITEDECOUVERTE DES METIERS ET PROMOTION DE L’EGALITEDECOUVERTE DES METIERS ET PROMOTION DE L’EGALITEDECOUVERTE DES METIERS ET PROMOTION DE L’EGALITE

Magaly HANSELMANNMagaly HANSELMANNMagaly HANSELMANNMagaly HANSELMANN

Déléguée à l’égalité, Cheffe du Bureau

de l’égalité entre les femmes et les hommes,

Canton de Vaud.

Page 4: Regards croisés, n°11

Partageons pour l'avenir de nos enfants

Pour en savoir plus : www.fers.asso.fr

4, rue Joseph Serlin 69001 LYON

Téléphone : 04 72 10 31 71 Télécopie : 04 72 10 31 75

Messagerie : [email protected]

Fondation Entreprise

Réussite Scolaire

Regards croisés est une publication de la Fondation Entreprise Réussite Scolaire. Directrice de la publication : Marie BOURRIGAN Photos : Fondation Entreprise Réussite Scolaire

LA SAISON 2013-2014 EN BREF

RENOUVELLEMENT DE L’EQUIPE DE PERMANENT.E.S. RENOUVELLEMENT DE L’EQUIPE DE PERMANENT.E.S. RENOUVELLEMENT DE L’EQUIPE DE PERMANENT.E.S. RENOUVELLEMENT DE L’EQUIPE DE PERMANENT.E.S.

Deux personnes ont fait valoir leurs droits à la retraite, et nous avons accueilli en janvier 2014 une Deux personnes ont fait valoir leurs droits à la retraite, et nous avons accueilli en janvier 2014 une Deux personnes ont fait valoir leurs droits à la retraite, et nous avons accueilli en janvier 2014 une Deux personnes ont fait valoir leurs droits à la retraite, et nous avons accueilli en janvier 2014 une

nouvelle chargée de mission :nouvelle chargée de mission :nouvelle chargée de mission :nouvelle chargée de mission :

• Marie QUINON, chargée de programmes depuis 2006, a quitté l’équipe en septembre 2013

• Catherine CORDEL, comptable depuis 1998 a quitté l’équipe fin mars 2014

• Marie NÉANT-FÉRY a rejoint l’équipe en janvier 2014 en tant que chargée de mission

Nous bénéficions par ailleurs de l’aide de personnes bénévoles, notamment pour la conception des

outils pédagogiques et pour l’amélioration de la base de données. Nous remercions tout particuliè-

rement Emilie PARENT, Julie NÉLIA, Marion ROUSSEAU, France BENAINOUS et Henri LAVAL.

NOS ACTIONS EN QUELQUES CHIFFRESNOS ACTIONS EN QUELQUES CHIFFRESNOS ACTIONS EN QUELQUES CHIFFRESNOS ACTIONS EN QUELQUES CHIFFRES

120 inscrits au colloque «120 inscrits au colloque «120 inscrits au colloque «120 inscrits au colloque « Confiance et passion métiers au service de la réussite des enfantsConfiance et passion métiers au service de la réussite des enfantsConfiance et passion métiers au service de la réussite des enfantsConfiance et passion métiers au service de la réussite des enfants »»»»

Ce colloque a été organisé en off des Journées de l’économie en novembre 2013. Pendant toute la

durée de la manifestation, la F.E.R.S. a tenu un stand sur le salon du livre, présentant notamment

son outil pédagogique « L’économie, un jeu d’enfant ».

1.600 élèves bénéficiaires de nos outils pédagogiques en prêt, et inauguration de deux nouveaux 1.600 élèves bénéficiaires de nos outils pédagogiques en prêt, et inauguration de deux nouveaux 1.600 élèves bénéficiaires de nos outils pédagogiques en prêt, et inauguration de deux nouveaux 1.600 élèves bénéficiaires de nos outils pédagogiques en prêt, et inauguration de deux nouveaux

outils, dont l’un a été reconnu comme action innovante par l’Education Nationale :outils, dont l’un a été reconnu comme action innovante par l’Education Nationale :outils, dont l’un a été reconnu comme action innovante par l’Education Nationale :outils, dont l’un a été reconnu comme action innovante par l’Education Nationale :

• L’outil pédagogique « Ma Ville en jeu », réalisé en partenariat avec la Ville de Saint Priest, a été

inauguré en décembre 2013 et présenté au Printemps de l’innovation 2014

• L’outil pédagogique « L’économie, un jeu d’enfant » a été inauguré en avril 2014

• En projet : « Bien vivre le temps de l’école » sur la santé, « Les clés du numérique »

Pour coller au mieux aux enjeux contemporains et accroître son réseau de bénéficiaires, la F.E.R.S.

envisage de développer ses outils sous forme numérique.

Trente enseignant.e.s ont participé aux trois visites organisées avec nos partenaires :Trente enseignant.e.s ont participé aux trois visites organisées avec nos partenaires :Trente enseignant.e.s ont participé aux trois visites organisées avec nos partenaires :Trente enseignant.e.s ont participé aux trois visites organisées avec nos partenaires :

• Visite de LCL autour de l’outil « L’économie, un jeu d’enfant ! »

• Visite à la Mairie de Saint Priest autour de l’outil « Ma Ville en jeu »

• Visite à la CNR, autour de l’outil « L’énergie en questions »

Une vingtaine de directeurs et directrices inscrit.e.s au club des pratiques de direction :Une vingtaine de directeurs et directrices inscrit.e.s au club des pratiques de direction :Une vingtaine de directeurs et directrices inscrit.e.s au club des pratiques de direction :Une vingtaine de directeurs et directrices inscrit.e.s au club des pratiques de direction :

Cette année, le groupe a traité deux sujets :

• Gestion du temps et délégation

• Conduire une réunion avec la Process Communication

La F.E.R.S. remercie Kohé Management pour l’animation des deux

formations, ainsi que Keolis et la Lyonnaise des Eaux pour avoir

accueilli le groupe pour des échanges avec leurs cadres.

13 classes inscrites au concours «13 classes inscrites au concours «13 classes inscrites au concours «13 classes inscrites au concours « Quand je serai grand.e, je serai...Quand je serai grand.e, je serai...Quand je serai grand.e, je serai...Quand je serai grand.e, je serai... » :» :» :» :

Ce concours, ouvert aux classes élémentaires du Grand Lyon, propose aux élèves de réaliser une

œuvre collective de forme libre, pour exprimer la place que chacun imagine occuper à l’âge adulte.

Nous remercions les organisations partenaires qui ont accepté d’offrir des prestations aux lau-

réats : Soierie vivante, Institut Lumière, Musée des Beaux-Arts, Observatoire de Lyon, Musées Ga-

dagne, Musée Gallo-romain, Théâtre Nouvelle Génération.

UNE NOUVEAUTÉ : LES ATELIERS DE DÉCOUVERTE DES MÉTIERSUNE NOUVEAUTÉ : LES ATELIERS DE DÉCOUVERTE DES MÉTIERSUNE NOUVEAUTÉ : LES ATELIERS DE DÉCOUVERTE DES MÉTIERSUNE NOUVEAUTÉ : LES ATELIERS DE DÉCOUVERTE DES MÉTIERS

Animés par des volontaires en service civique recrutés par l’association UnisAnimés par des volontaires en service civique recrutés par l’association UnisAnimés par des volontaires en service civique recrutés par l’association UnisAnimés par des volontaires en service civique recrutés par l’association Unis----Cité, ces ateliers ont Cité, ces ateliers ont Cité, ces ateliers ont Cité, ces ateliers ont

bénéficié à 70 enfants :bénéficié à 70 enfants :bénéficié à 70 enfants :bénéficié à 70 enfants :

Il s’agit pour la F.E.R.S. de promouvoir une nouvelle utilisation de ses ou-

tils pédagogiques, jusqu’ici exclusivement utilisés dans le cadre scolaire.

Cette expérimentation conduite dans deux écoles à St Fons et à Tassin est

une première étape : les communes du Grand Lyon pourront passer avec

la F.E.R.S. une convention pour la mise en place de ces ateliers dans le cadre périscolaire.