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GAND POLICE FEDERALE GROENDREEF Régie des Bâtiments

Régie des Bâtiments

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Gand - Police fédérale Groendreef

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GAND ■ POLICE FEDERALE GROENDREEF

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Gand POLICE FEDERALE Groendreef

De multiples directions et services de la police fédérale sont logés dans le complexe d’immeubles situé à la Groendreef. Ils exécutent leur mission au niveau de la Région fl amande, de la province de Flandre orientale ou de l’arrondissement de Gand. Il s’agit principalement, au sein de la police intégrée, de missions spécialisées et supra-locales de police administrative et judiciaire ainsi que de missions d’appui pour les services de police et les pouvoirs locaux. Six cents personnes travaillent sur le site.

Le site couvre une superfi cie de 7 ha. Il comprend plusieurs immeubles de bureaux, des terrains de sport, un stand de tir, des entrepôts, un restaurant pour le personnel et un complexe de garages.

La Régie des Bâtiments a exécuté d’importants travaux de rénovation.

Les rénovations se sont succédé : en 2008 le stand de tir, en 2009 le bloc A et en 2010 le bloc B ainsi que les caves et les façades du bloc A. Les garages (bloc L) ont été récemment réaménagés et au bloc M, les douches et les sanitaires pour illégaux ont été renouvelés.

L’infrastructure existante est aujourd’hui adaptée aux exigences et aux normes de qualité actuelles. Les nouveaux besoins de la police fédérale qui ont fait suite à la réforme des polices ont ainsi pu être rencontrés. Les services à la population ont également été améliorés. En 2007, le projet de télécommunication ASTRID (sécurité routière) a été mis en place et les numéros d’appel 100, 101 et 112 des services de secours policiers et non policiers ont été centralisés sur le site.

Bref historique

Le bâtiment de la direction (bloc A) a été construit en 1924 par la S.A.Filatures et Tissages Réunis, à côté du bâtiment de l’entreprise sœur La Nouvelle Linière du Canal, l’ancienne Filature du Nord. Le plan de ces bâtiments sont signés Ferdinand Dierkens (1856-1936), architecte du mouvement socialiste gantois.Ces bâtiments ont été construits au moment où l’industrie du lin était en crise, si bien qu’en 1927 l’entreprise a dû se reconvertir et fabriquer du viscose.

L’espace le plus remarquable est le monumental hall d’accueil, appelé salle de marbre avec, à côté, une salle polyvalente. Le plafond entièrement composé de vitraux est extraordinaire. De style art nouveau, la décoration est formée d’une bande de motifs de feuilles. Des arcs en plein cintre, soit rapprochés, soit plus éloignés, soutiennent le plafond.L’espace est rythmé par des piliers ornés de motifs en stuc.

Après la fermeture de l’entreprise dans les années 30, le complexe a été transformé en caserne en 1948 pour le premier groupe mobile de la gendarmerie.

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Renovation du bloc A La rénovation du bloc A a commencé en 2006 et s’est terminée en 2009. La Régie des Bâtiments a été chargée de l’adaptation de l’infrastructure, y compris tous les travaux de construction, de rénovation du HVAC et de l’électricité. Un nouvel ascenseur a été installé afin que les personnes à mobilité réduite puissent avoir accès au bâtiment. La menuiserie extérieure a été rénovée. Le bâtiment est protégé par un système de badge qui permet de contrôler l’accès et par une détection générale d’incendie.

La salle de marbre est magnifique. Le sol en marbre a été restauré aux endroits où c’était nécessaire. La salle a été complètement rafraîchie, les bas-reliefs ont été accentués au moyen d’une couleur adaptée. Les luminaires originels ont été remis à neuf et pourvus de nouveaux verres. La verrière est sans aucun doute spectaculaire, certains vitraux ont été remplacés.

Les bureaux qui donnent sur la salle de marbre ont été complètement rénovés et adaptés. Un linoléum, facile d’entretien, a été choisi pour le sol.

La porte-cloison qui donne accès à la salle polyvalente a été restaurée. Le sol de la salle polyvalente a été rénové et l’ensemble a été rafraîchi. Quatre nouvelles colonnes porteuses ont été mises en place pour des raisons de stabilité. Les colonnes supportent la structure métallique sur laquelle repose le sol du deuxième étage. L’escalier en marbre qui mène au premier étage était relativement en bon état. La cage d’escalier a été rafraîchie et munie de nouveaux luminaires. Les vitraux mettent l’accent sur la cage d’escalier. L’entresol est pourvu d’un nouveau plafond ignifuge. Le premier étage complètement remanié comprend des bureaux et des salles de réunion.

C’est au deuxième étage, au-dessus du luminaire de la salle de marbre, que les travaux d’adaptation ont été les plus importants. Les anciennes chambres à coucher de la gendarmerie ont été remplacées par des bureaux fonctionnels et des salles de réunion. Les caves du bâtiment, dans lesquelles se situe l’arsenal, ont été rénovées. Elles ont été démolies jusqu’au gros œuvre. Un nouveau réseau d’égout a été placé. Des injections dans les murs ont été effectuées pour les protéger de l’humidité et ils ont été enduits d’un ciment imperméable. Les sols et les plafonds ont été replâtrés. Les sols ont été rénovés et tous les locaux ont été pourvus de portes métalliques. En définitive, l’ensemble a bénéficié d’une rénovation en profondeur.

La moitié des caves est occupée par des nouveaux vestiaires pour hommes et femmes ainsi que par des sanitaires et des magasins/archives. L’autre moitié est une zone sécurisée fermée pour l’arsenal. La mise en place d’un ascenseur permet un accès aisé aux caves.

Renovation du bloc B

A la suite de la réforme des services de police, un relogement dans les blocs A et B des services du directeur coordinateur administratif (DirCo) et du directeur judiciaire (DirJu) s’imposait.

Le rez-de-chaussée du bloc B est occupé par les services informatiques, le premier étage a été adapté pour l’équipe spécialisée de recherche et le deuxième étage héberge le nouveau Carrefour d’information d’arrondissement (CIA).

Pour pouvoir loger ces services de manière efficace, le bâtiment a été démoli jusqu’au gros œuvre. Ensuite, on a procédé à une nouvelle répartition et au parachèvement. Les cages d’escalier existantes et les sanitaires ont été conservés, adaptés et remis à neuf.

L’ossature du bâtiment comprend des colonnes et des sols portants. Après le démantèlement, ne sont restés que des plateaux ouverts. Le bâtiment pouvait être réaménagé sans pour autant devoir exécuter d’importants travaux de gros œuvre. Les poutres métalliques et les colonnes ont été protégées contre le feu au moyen de revêtements ou de peinture ignifuges.Le bâtiment est sécurisé par un contrôle d’accès (système de badges) et par une détection générale d’incendie.

Les travaux de parachèvement visaient à plus de convivialité et de flexibilité. Dans cette optique, le choix s’est porté sur un revêtement de sol en linoléum facile d’entretien, un parachèvement des cloisons avec de la fibre de verre et de la peinture facile à entretenir et à réparer, et des faux plafonds surélevés en plaques de fibres minérales amovibles.

Ces locaux sont partout munis de gaines pour l’alimentation électrique et informatique, garantissant ainsi une flexibilité maximale lors de l’occupation. Une aération est prévue pour le chauffage central au gaz naturel aux endroits où cela s’avère nécessaire.

Les cloisons intermédiaires sont composées de plaques de plâtre cartonnées à double revêtement des deux côtés ; les exigences en matière d’acoustique sont ainsi satisfaites.

Le bâtiment est accessible aux personnes à mobilité réduite. Un ascenseur spécial pour utilisateurs de fauteuil roulant a été placé.

Les façades extérieures du bloc B ont été rénovées aux endroits où c’était nécessaire. L’accès au bâtiment rénové est mis en valeur par la création d’une nouvelle entrée.

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Rénovationdu stand de tir

Le stand de tir, datant des années 70, avait été aménagé pour l’ancienne gendarmerie. Pendant de nombreuses années il a été fréquenté de manière assidue. Des exercices de tir avec armes lourdes ou légères, à des distances allant jusqu’à environ 30 mètres, s’y déroulaient.

Il a fermé ses portes en 2000 parce qu’il ne satisfaisait plus aux normes de sécurité définies par la nouvelle réglementation en matière de protection de l’environnement.

Les travaux de rénovation ont débuté fin 2005 et en 2007, le stand de tir était complètement rénové et adapté aux exigences et normes de sécurité. Les locaux annexes tels la classe de cours, les vestiaires, les sanitaires, les débarras et les locaux techniques ont également été rénovés. Le stand de tir rénové est opérationnel depuis avril 2008.

La zone de tir a été considérablement raccourcie parce que les exercices de tir actuels, avec armes légères, se focalisent sur de courtes distances (maximum 10 à 12 mètres).

Pour la facilité d’emploi, des rideaux pare-éclats ont été posés sur des rouleaux ainsi qu’un dispositif pare-balles facile d’entretien. Les murs ont été recouverts de dalles Regupol fabriquées à partir de pneus de voiture recyclés.

Le stand de tir est équipé de tous les dispositifs de sécurité nécessaires et d’un contrôle d’accès général. L’éclairage peut être adapté en vue de simuler diverses situations conformes à la réalité. Pour cela, sont posées par rangées des installations fluorescentes dimmables ainsi que des appareils d’éclairage au sodium qui simulent l’éclairage public, des gyrophares bleus qui simulent un véhicule de police en cas de dangers et un éclairage halogène dimmable sur les cibles. Une installation sonore fonctionnelle assure les bruits de fond souhaités pendant les exercices.

L’isolation acoustique a bénéficié d’une attention particulière. Toutes les anciennes ouvertures pour la ventilation dans la zone de tir ont été bouchées et un plafond ainsi qu’un revêtement mural acoustique ont été posés. Les nouvelles portes extérieures sont aussi d’un type acoustique particulier.

Le système de traitement d’air sert tant à l’évacuation des fumées pendant les exercices de tir qu’à l’apport d’air frais chauffé ou non. Le groupe comprend les filtres nécessaires, une batterie de chauffage, des ventilateurs, un système permettant une récupération maximale de chaleur de l’air évacué et un humidificateur à vapeur. Ce dernier assure l’hygrométrie de l’air sec chauffé. Grâce à cette installation, l’air est renouvelé 19 fois par heure et la vitesse du déplacement d’air dans le local de tir est de 0,2 m/s.

Le complexede garages M

Dans le complexe de garages existant, les locaux pour le personnel ont été agrandis et rénovés. L‘installation de lavage de voitures entièrement automatique assure le lavage de 8 à 12 véhicules par heure.

L’avenir

Un nouveau centre de services est prévu sur ce site en remplacement du complexe d’immeubles C obsolète. La construction sera principalement industrielle. Le permis de bâtir a été délivré le 23 décembre 2009.

La construction d’un immeuble administratif est prévue lors de la première phase. Les ateliers se trouveront au rez-de-chaussée, le service médical au premier étage et les laboratoires judiciaires au deuxième étage. La première phase débutera en 2011.

Un complexe logistique est prévu lors de la deuxième phase. Il comprendra des entrepôts, une pièce pour le stockage des produits toxiques, un local pour l’armurier et un pour le service vert ainsi qu’un espace pour les véhicules de service. La deuxième phase devrait commencer en 2012.

Après concertation entre tous les services concernés, le projet a été intégré dans le Masterplan d’une police intégrée locale et fédérale sur les terrains du site Groendreef.

A terme, le bloc N (restaurant et cuisine de collectivité) sera aussi rénové.

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Les services de la police fédérale

Direction de coordination et d’appui

Le directeur coordinateur administratif dirige et organise la direction de coordination et d’appui.Cette direction coordonne et fait concorder l’organisation, les structures et les activités entre la police locale et la police fédérale. Une coordination aussi bien sur le plan de la politique à suivre et le plan opérationnel que sur un soutien opérationnel et non opérationnel. Au niveau supra-local, il est chargé du maintien de l’ordre public. Il prend toutes les mesures préparatoires à la gestion d’événements ou de situations de crises, de catastrophes, de calamités ou de sinistres. Il dirige et gère le Corps d’intervention de Flandre orientale et est responsable de la coordination du complexe d’immeubles.

Corps d’intervention

Le corps d’intervention exécute des missions proactives et réactives coordonnées de maintien de l’ordre. En outre, il est engagé ponctuellement pour remplacer le personnel que les zones de police doivent détacher pour assurer le maintien de l’ordre, pour soutenir la police locale et les services déconcentrés de la police fédérale lors d’actions de polices administrative et judiciaire.Ces actions sont exécutées pour réaliser les priorités des plans de sécurité ou pour lutter contre des phénomènes temporaires.

Police judiciaire fédérale

Le directeur judiciaire dirige la direction judiciaire déconcentrée de la police judiciaire fédérale de l’arrondissement de Gand. Sa tâche s’oriente vers la maîtrise toujours plus performante, de l’ampleur et de l’impact de la criminalité organisée et de la criminalité déstabilisant la société. Il s’agit principalement de la criminalité supra-locale et de la criminalité qui, par sa nature complexe, requiert des recherches et des enquêtes spécialisées tels la corruption, la fraude sérieuse ou organisée, les pratiques de blanchiment, la criminalité ICT, la criminalité environnementale grave, le terrorisme, la production et le commerce de drogues, l’immigration illégale, la traite et le trafic d’êtres humains, les délits de violence graves et les délits patrimoniaux focalisés sur des groupes d’auteurs itinérants...La police judiciaire fédérale réalise cela de manière proactive et réactive et mène des enquêtes sous la direction des autorités judiciaires. En outre, elle fournit un appui spécialisé dans les secteurs de la criminalité informatique, de la police technique et scientifique, de la gestion des informateurs, de l’analyse criminelle et des méthodes et techniques

spéciales de recherche comme l’infiltration, l’observation et le recours aux informateurs.

POSA

Le directeur judiciaire décide également de la mise en oeuvre d’unités spéciales comme POSA, une unité décentralisée de la Direction unités spéciales de la police fédérale de Gand. Le mot de quatre lettres reprend les missions les plus importantes, Protection, Observation, Soutien et Arrestation. L’unité est composée d’un commando, d’observateurs, d’une équipe arrestation et d’un cadre technique. Ils travaillent essentiellement pour la police judiciaire fédérale ou pour la police locale en cas de criminalité grave et de terrorisme.

Le carrefour d’information d’arrondissement

Le directeur coordinateur administratif fait correspondre ses activités avec celles du directeur judiciaire et ensemble ils veillent à la mise en œuvre du plan de sécurité national. Ils sont respectivement responsables de la gestion fonctionnelle et de la diffusion de l’information administrative et judiciaire de la police intégrée. Dans ce but, le carrefour d’information d’arrondissement a été créé (CIA). Ce service déconcentré de la police fédérale appuie la police locale et la police fédérale dans le traitement de l’information. Le CIA est composé de membres de la police fédérale et de la police locale.

Le Centre d’Information et de Communication (CIC) de Flandre orientale

Le CIC de Flandre orientale, est chargé de la réception des appels d’urgence au numéro d’appel 101. Les appels sont orientés vers la patrouille de police concernée. Sur le terrain, l’équipe de police continue à être soutenue grâce à la transmission de l’information nécessaire afin de pouvoir établir le cas échéant une évaluation en matière de sécurité. Les données concernant l’appel sont immédiatement transmises à l’unité policière pour traitement ultérieur. La communication à l’occasion d’événements planifiés (actions de police, concours cyclistes, etc.) ainsi que la gestion et la coordination lors d’interventions de crise, se fait au départ du CIC de Flandre orientale.Les contacts avec les différentes autorités policières, les bureaux centraux étrangers et les services de secours non policiers sont légion. En outre, pendant ce processus, l’intégration et l’échange de données avec la centrale de secours 100/112 sont effectuées. La police de la route de Flandre orientale coordonne le contrôle du trafic routier et les interventions en collaboration directe avec le Vlaams verkeercentrum au départ du poste de travail du CIC de Flandre orientale.

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Police de la route

La police de la route, unité décentralisée de la direction Police de la route, exerce son activité policière de base sur le réseau d’autoroutes de la province de Flandre orientale et comprend quatre postes de circulation et une entité judiciaire. Elle fournit également un soutien spécialisé à la demande des zones locales de la police. La section technique et le centre de traitement régional assurent la politique en matière de contrôle de la vitesse grâce à des moyens technologiques. Un service Education et Prévention se charge de former les jeunes usagers de la route de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire, ainsi que les entreprises.

Radiotélématique

Le CIC de Flandre orientale ne peut être fonctionnel que si le département radiotélématique veille au bon déroulement des liaisons en matière de télématique. Cela implique que, outre la programmation de l’émetteur et des récepteurs de la police fédérale, le contrôle et la réparation des équipements terminaux soient assurés.

Centre de services (SER) / d’appui

Pour une bonne organisation au sein de la police, il est important que les bâtiments, les moyens techniques, l’équipement, les outils de travail et les moyens auxiliaires soient entretenus. Le complexe Groendreef dispose d’un centre de services / d’appui (SER) qui, au niveau provincial, est entre autres chargé de l’entretien et de la réparation des véhicules de service, de l’infrastructure et de l’armement. Ce service dispose de techniciens, d’ouvriers, de magasiniers, d’armuriers et de personnel d’entretien, d’accueil et administratif. Outre le fait de devoir remédier aux problèmes logistiques de douze complexes et d’un parc de voitures de la police fédérale de Flandre orientale, ce service garantit certaines tâches spécialisées au service de la police locale comme l’aménagement de véhicules, l’entretien et la réparation de matériel spécifique à la police, l’entretien des motos, le striping (placement d’autocollants) sur les voitures et les motos, etc.

DTSC – SEC Gand

Au moins aussi important pour tous les services et les directions dans l’arrondissement, le DTSC – SEC Gand est pour ainsi dire le département local ICT. Ce dernier est chargé du parc informatique complet et veille à ce que tous les collaborateurs exécutent leurs tâches quotidiennes de manière optimale. Ce service assure une approche personnelle, adaptée aux besoins locaux.

Prévention et protection au travail

Les services qui s’occupent surtout du bien-être du personnel sont également logés dans le complexe Groendreef. Il existe un service interne «prévention et protection au travail» qui a pour mission de conseiller l’employeur - dans ce cas-ci le Ministre de l’Intérieur, les responsables hiérarchiques, le comité de concertation de base, les syndicats et les employés - dans tous les domaines touchant au bien-être au travail des membres de la police fédérale. Les conseils ont trait à la sécurité d’entreprise, la santé au travail, les aspects psychosociaux, l’ergonomie, l’hygiène, l’embellissement du lieu de travail et la politique environnementale. Ce service se compose d’un conseiller en prévention et d’un chef de section sécurité au travail pour la Flandre, un médecin du travail et une infirmière. Interviennent également fréquemment un psychologue ou un assistant social dans les domaines relatifs à la gestion du stress, la médiation, la violence et le harcèlement moral ou sexuel au travail. Ce service ne peut pas être confondu avec le service médical.

Service médical

Le service médical est à la disposition des membres du personnel de la police intégrée. Il y a un centre médical dans chaque province. Tant les soins curatifs que les expertises et contrôles médicaux y sont exécutés. Les unités fédérales et les zones locales profitent d’un soutien médical sur le terrain grâce à une ambulance équipée. L’aide médicale gratuite est un avantage tant pour l’employeur que pour l’employé.

Horeca

Les membres de la police et les retraités peuvent, grâce à un service Horeca présent dans le complexe, bénéficier d’un repas quotidien à prix réduit. Ce service propose 200 repas par jour ainsi que des lunches préemballés.

Centre de formation et d’entraînement

Le complexe Groendreef héberge également un centre de formation et d’entraînement. Il s’agit d’un campus déconcentré de l’école fédérale qui fournit aux membres du personnel de la police intégrée des formations en matière de maîtrise de la violence, d’informatique policière et de matières générales. Le centre de formation dispose de classes, locaux informatiques, salles de sport et stand de tir.

Service contrôle interne

Une antenne du service central contrôle interne est logée dans le complexe. Elle traite les dossiers concernant les fonctionnaires de police fédéraux en poste dans la Région flamande. Les missions ont trait tant au traitement des plaintes qu’aux enquêtes judiciaires et aux recherches à la demande des magistrats du parquet et des juges d’instruction. Les autorités disciplinaires supérieures peuvent aussi mandater le service contrôle interne de procéder à des enquêtes disciplinaires en leur nom.

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FICHE TECHNIQUE

Police fédéraleCaserne GroendreefGroendreef 1819000 Gand

La Régie des BâtimentsLa référence de l’immobilier fédéral

Créée en 1971 en tant que parastatal de catégorie A, la Régie des Bâtiments assure l’hébergement des fonctionnaires fédéraux dans une optique qualitative ainsi que la préservation du patrimoine architectural fédéral.Respect du client, flexibilité et efficacité sont les trois valeurs-clés.Pour l’hébergement des fonctionnaires fédéraux, soit la Régie des Bâtiments loue des bureaux de qualité, soit elle intervient en tant que maître d’ouvrage. Lors de la location d’espaces de bureaux, les besoins spécifiques des clients sont au centre de ses préoccupations. Dans le cas d’une construction, la Régie des Bâtiments accorde une attention particulière à la qualité architecturale globale des plans de l’édifice. Cette qualité s’évalue, entre autres, en termes de fonctionnalité du bâtiment, de durée de vie envisagée, de qualité esthétique et d’implantation urbanistique au sein de l’environnement existant, de coût, de frais d’entretien et d’utilisation durable de l’énergie.Sur les plans architectural et historique, le patrimoine géré comprend quelques joyaux remarquables. Depuis de nombreuses années, la Régie des Bâtiments ne cesse d’étendre son savoir-faire dans le domaine des techniques de restauration et de préservation. Là où cela est possible, les sites et bâtiments historiques reçoivent une affectation fonctionnelle. Chaque année, quelques édifices et monuments de grande valeur retrouvent leur lustre d’antan.La Régie des Bâtiments remplit également les engagements contractés par l’Etat belge en matière d’infrastructure vis-à-vis d’institutions internationales, comme les Ecoles européennes.Le parc immobilier géré en propriété atteint les 989 bâtiments (env. 4,9 millions m²) et celui des locations est de 534 bâtiments (env. 2,9 millions m²).La réalisation de chaque projet est toujours le fruit d’une collaboration couronnée de succès entre les différents partenaires.Grâce à la qualité de sa prestation de services et à son savoir-faire unique et spécifique dans le domaine de la construction, de la restauration et de l’immobilier fédéral, la Régie des Bâtiments est la partenaire de référence de l’État fédéral.

RéalisationEditeur responsable : Régie des Bâtiments - Service de presseAvenue de la Toison d'Or 87 bte 21060 BruxellesTél. : +32(0)2 541 70 66 - Fax : +32(0)2 541 70 [email protected] 2010Dépôt légal : D/2010/10945/9

Propriétaire : Etat belgeMaître d’ouvrage et direction du projet : Régie des BâtimentsUtilisateur : Police fédérale Architecte : Régie des Bâtiments (J. Lootens) Etude stabilité : Régie des Bâtiments (H. Boon)Etude construction et technique stand de tir : Régie des Bâtiments(M. Vermeulen)Etude électricité : Régie des Bâtiments (P. De Ridder)Etude HVAC : Régie des Bâtiments (W. Valcke)Contrôles techniques : Régie des Bâtiments (R. De Roeck, W. Van Peteghem, J. Mangelinckx, W. Vandevyvere)

Renovation bloc AEntrepreneur travaux de construction : S.A. Strabag (Gand)Entrepreneur électricité : Fabricom – GTI (Gand)Entrepreneur HVAC : S.P.R.L. Thiré (Zele)Entrepreneur ascenseur : Technilift (Bruxelles)Durée des travaux : 2006 – 2009Coût de la rénovation : env. 2,4 millions €

Renovation cave bloc AEntrepreneur des travaux de construction : S.A. Alpas (Dendermonde)Entrepreneur électricité : Linclau (Pittem)Entrepreneur HVAC : S.P.R.L. Van Braeckel (St.Martens-Latem)Durée des travaux : septembre 2009 – juillet 2010 Coût des travaux : env. 680.000 €

Rénovation stand de tir (bloc K)Entrepreneur des travaux de construction : M. Poelman (Wetteren)Entrepreneur électricité : Fabricom – GTI (Gand)Entrepreneur HVAC : S.P.R.L. Thiré (Zele)Durée des travaux : janvier 2006 – mars 2007 Coût des travaux : env. 830.000 €

Renovation bloc BEntrepreneur des travaux : S.A. Strabag (Gand)Entrepreneur électricité : Van De Maele (Meulebeke)Entrepreneur HVAC : S.P.R.L. Van Braeckel (St.Martens-Latem)Durée des travaux : avril 2009 – avril 2010 Coût des travaux : env. 1,2 million €

Rénovation complexe de garages (bloc L)Entrepreneur : Dabo-Construct (Merelbeke)Durée des travaux : janvier 2010 – mai 2010Coût des travaux : env. 85.000 €

Rénovation complexe sanitaires illégaux (bloc M) Entrepreneur : S.A. Abotec (Massemen)Durée des travaux : avril 2010 – août 2010Coût des travaux : env. 120.000 €

Superficie du site : 7 ha