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DSN SGTD SURTE INB 171 RGE/OOO Indice 3 Direction de l'énergie nucléaire Département de services nucléaires Service de gestion et de traitement des déchets Laboratoire des installations AGATE, ROTONDE et ICPE 312 Règles Générales d'Exploitation Chapitre 0 Sommaire et Prescriptions techniques TABLE DES MODIFICATIONS Indice Date de l'indice Rédacteur Nature de la modification Nb pages du document Emission initiale. Annule et remplace la référence 100 01 (A) 29/10/08 AREVA TA AGATE PFE NTE 08000776 indice A diffusée par le 7 DPIE/DIRlProjet AGATE/267 le 29/10/08. 02 13/05/11 Prise en compte des engagements C.GIMENEZ DEN/CADIDIRlCSN/293 du 30/04/10. du CEA 9 03 31/01/13 AUSY Mise en forme qualité nouvelle maquette documentaire. Mise à jour suite à l'instruction technique (transmission du 30/06/11), prise en compte de la lettre ASN CODEP-DRC- 2013-002840 du 22/01/13, ajout du renvoi au chapitre 11 des RGE (gestion des sources) et passage au décret 92- 158 de l'installation. 9 Rédacteur Société AUSY. Commande 4000516511 Mise à jour du 06/07/2012 Vérificateur Voir page 2 si multiples Approbateur Date: ......-1 6 1 5/20 1'3 C. COCHAUD Chef d'Installation

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Direction de l'énergie nucléaire

Département de services nucléaires

Service de gestion et de traitement des déchets

Laboratoire des installations AGATE, ROTONDE et ICPE 312

Règles Générales d'ExploitationChapitre 0

Sommaire et Prescriptions techniques

TABLE DES MODIFICATIONS

Indice Datede

l'indice

Rédacteur Nature de la modification Nb pagesdu

document

Emission initiale. Annule et remplace la référence 10001 (A) 29/10/08 AREVA TA AGATE PFE NTE 08000776 indice A diffusée par le 7

DPIE/DIRlProjet AGATE/267 le 29/10/08.

02 13/05/11Prise en compte des engagements

C.GIMENEZ DEN/CADIDIRlCSN/293 du 30/04/10.du CEA

9

03 31/01/13 AUSY

Mise en forme qualité nouvelle maquette documentaire.Mise à jour suite à l'instruction technique (transmission du30/06/11), prise en compte de la lettre ASN CODEP-DRC­2013-002840 du 22/01/13, ajout du renvoi au chapitre 11des RGE (gestion des sources) et passage au décret 92­158 de l'installation.

9

Rédacteur

Société AUSY.

Commande n°4000516511Mise à jour du 06/07/2012

Vérificateur

Voir page 2si multiples

Approbateur

Date: ......-1 6 15/20 1'3C. COCHAUD

Chef d'Installation

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TABLE COMPLEMENTAIRE DES SIGNATAIRES

VérificatejJrVérificateur

C. GIMENEZ

ISN/IQC du DSN/L1AR

ICC

DPIE/SA2S

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SOMMAIRE

1. OBJET............................................................................................................................... 4

2. REFERENCES .................................................................................................................. 4

3. INTRODUCTION AU DOCUMENT ................................................................................... 4

4. STRUCTURE DES REGLES GENERALES D’EXPLOITATION ...................................... 5

5. SOMMAIRE....................................................................................................................... 5

6. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES ..................................................................................... 6

6.1. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES D’EXPLOITATION PARTICULIERES .................. 6

6.2. PRESCRIPTIONS PARTICULIERES RELATIVES AUX RISQUES DE CRITICITE................................................................................................................... 6

7. GLOSSAIRE DES SIGLES ............................................................................................... 6

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1. OBJET

L’Atelier de Gestion Avancée et de Traitement des Effluents (AGATE), Installation Nucléaire de Base (INB 171 - AGATE), constitue la station de traitement des effluents liquides radioactifs du CEA/Cadarache. Elle a pour mission d’assurer la réception des effluents liquides aqueux radioactifs en provenance essentiellement des installations nucléaires du Centre de Cadarache, et d’en réduire le volume par évaporation. L’INB 171 – AGATE est exploitée par le Laboratoire des Installations AGATE, ROTONDE et ICPE 312 (LIAR), du Service de Gestion et Traitement des Déchets (SGTD) au sein du Département de Services Nucléaires (DSN).

2. REFERENCES

[1] Rapport de sûreté de l’INB 171 – AGATE

[2] Lettre DSIN/FAR/A/11862/92 relative au plan guide des règles générales d’exploitation décliné au sein du CEA dans la recommandation n°15 de la DSNQ : « plan guide pour les règles générales d’exploitation d’une installation nucléaire de base de type accélérateur, entreposage, laboratoire et usine » - DSNQ/MS/RE/015

3. INTRODUCTION AU DOCUMENT

Les Règles Générales d’Exploitation (RGE) constituent une synthèse des principales dispositions à prendre en compte pour assurer la sûreté de l’exploitation de l’installation et le respect des prescriptions techniques notifiées par l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Pour ce qui concerne les dispositions d’exploitation, elles sont complémentaires du rapport de sûreté (cf. [1]). Il s’agit d’un document opérationnel qui occupe une position centrale dans l’organisation des documents d’exploitation. Il est complété par :

les procédures,

les modes opératoires,

les consignes,

les conventions avec les services d’établissement concourant à l’exploitation de l’INB,

le plan d’assurance qualité.

La présente édition des RGE a été établie conformément au plan guide pour les règles générales d’exploitation d’une installation nucléaire de base de type accélérateur, entreposage, laboratoire et usine (cf. [2]).

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4. STRUCTURE DES REGLES GENERALES D’EXPLOITATION

Le plan des RGE comporte quatre parties majeures :

la première partie présente l’installation et son organisation : chapitres 1 et 2 ;

la deuxième partie définit le domaine de fonctionnement sûr : chapitre 4. Ce domaine de fonctionnement est le résultat de l’analyse de sûreté ;

la troisième partie prend des engagements sur la conduite des activités de manière à garantir que l’on reste dans le domaine autorisé (chapitres 5 et 7) ou de limiter les conséquences en situations incidentelles (chapitre 6) ;

la quatrième partie prend des engagements vis-à-vis de la prévention des risques : chapitres, 8, 9,10 et 11.

Le chapitre 3 est une synthèse des dispositions prises pour appliquer l’arrêté qualité. L’architecture des documents qui définissent les modalités d’exploitation est également présentée dans ce chapitre. Le présent chapitre des RGE présente aussi les Prescriptions Techniques (PT) retenues pour l’INB 171 AGATE.

5. SOMMAIRE

CHAPITRE 0 : Sommaire et Prescriptions Techniques

CHAPITRE 1 : Présentation de l’installation

CHAPITRE 2 : Organisation de l’exploitant

CHAPITRE 3 : Assurance de la qualité en exploitation.

CHAPITRE 4 : Domaine de fonctionnement de l’installation

CHAPITRE 5 : Conduite en situation normale d’exploitation

CHAPITRE 6 : Conduite à tenir en situation incidentelle ou dégradée

CHAPITRE 7 : Contrôles réglementaires, essais périodiques et maintenance

CHAPITRE 8 : Règles de sécurité

CHAPITRE 9 : Consignes générales de criticité

CHAPITRE 10 : Règles de radioprotection

CHAPITRE 11 : Gestion des sources

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6. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

6.1. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES D’EXPLOITATION PARTICULIERES

Ici seront présentées les PT d’exploitation particulières notifiées par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).

6.2. PRESCRIPTIONS PARTICULIERES RELATIVES AUX RISQUES DE CRITICITE

1 - : Le mode de contrôle retenu ainsi que la limite associée sont présentés dans le paragraphe intitulé « Risque de criticité » du chapitre 4 des RGE présentant le « Domaine de fonctionnement de l’installation » de l’INB 171 AGATE. Ce chapitre présente, notamment, les exigences à respecter en terme de quantité de matières (traduites à partir de l’activité spécifique des lots reçus). De façon générale, toute création ou modification de l’unité de criticité entrainant une modification du paragraphe criticité des règles générales d’exploitation précité devra faire l’objet d’une autorisation préalable de l’ASN. 2- : Les exigences à respecter en termes de matières et de type de conditionnement sont garanties par les calculs, procédés et/ou mesures réalisés par les producteurs. L’INB 171 AGATE contrôle, au travers de visites techniques ou d’audits, les dispositions mises en œuvre chez les producteurs d’effluents afin de respecter les critères d’admission. Chaque lot d’effluents réceptionné dans l’installation est accompagné d’un dossier de caractérisation mentionnant, notamment, l’activité, traduite en masse de matières. 3- : Sans préjudice de l’application des prescriptions 1 et 2, toute modification des appareillages, de leur environnement ou de leurs conditions d’exploitation, susceptible d’avoir une influence sur le risque de criticité, se fera selon une procédure prévoyant, notamment, la consultation préalable et systématique de l’ingénieur qualifie en criticité (IQC) de l’installation ou de l’ingénieur criticité du centre (ICC) du CEA Cadarache, qui sera informé de ces modifications.

7. GLOSSAIRE DES SIGLES

ACQ : Activité Concernée par la Qualité

AGATE : Atelier de Gestion Avancée et de Traitement des Effluents

ALARA : As Low As Reasonably Achievable

ARI : Appareil Respiratoire Isolant

AS : Animateur de Sécurité

BAG : Boîte A Gants

CAD : CADarache

CC : Contrôle-Commande

CCA : Contrôle-Commande Autonome

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CCF : Clapets Coupe Feu

CEA : Commissariat à l’Energie Atomique et aux énergies alternatives

CEP : Contrôles et Essais Périodiques

CFA : Courants Faibles

CI : Chef d’Installation

COT : Carbone Organique Total

CR : Contrôles Réglementaires

CQSE : Cellule Qualité, Sécurité, Environnement

CSMN : Cellule de Sûreté et des Matières Nucléaires

CTA : Centrale de Traitement d’Air

DAI : Détection Automatique Incendie

DEN : Département de l’Energie Nucléaire

DEP : Unité de DEPotage/rempotage

DIMR : Dossier d’Intervention en Milieu Radioactif

DIB : Déchet Industriel Banal

DID : Déchet Industriel Dangereux

DNF : Dernier Niveau de Filtration

DOT : Déclaration d’Ouverture de Travaux

DPRC : Dispositif de Prélèvement des Rejets en Cheminée

DSN : Département de Services Nucléaires

ECPE : Equipement Classé pour la Protection de l’Environnement

ED : Exigence Définie

EDF : Electricité De France

EIS : Eléments Importants pour la Sûreté

ELIA : Unité d’Entreposage LIquide Amont

ELIP : Unité d’Entreposage LIquide aval

ELPS : Equipe Locale de Premiers Secours

EPM : Equipement Pré-Monté

EPVR : Equipement de Protection des Voies Respiratoires

ESP : Equipements Sous Pression

EVA : Unité d’EVAporation

FEA : Fiche d’Evénement ou d’Amélioration

FDS : Fiche de Données de Sécurité

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FIM : Fiche d’Information iMmédiate

FIS : Fonction Importante pour la Sûreté

FLS : Formation Locale de Sécurité

FMA : Faible ou Moyenne Activité

GEF : Groupe Electrogène Fixe

GEM : Groupe Electrogène Mobile

GMAO : Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur

HN : Horaire Normal

HNO : Heures Non Ouvrables

HT/BT : Haute Tension/Basse Tension

ICC : Ingénieur Criticité du Centre

IEG : Installation Electrique Générale

IGS : Instruction Générale de Sécurité

INB : Installation Nucléaire de Base

IQ : Ingénieur Qualité

IQC : Ingénieur Qualifié en Criticité

ISN : Ingénieur Sûreté Nucléaire

ISE : Ingénieur de Sécurité d’Établissement

ISI : Ingénieur Sécurité d’Installation

LABM : Laboratoire d’Analyses Biologiques et Médicales

MCE : Maintenance

MCER : Unité Réactifs et Additifs Chimiques

NIG : Note d’Information Générale

OI : Opérateur Industriel

PC : Poste Central

PDP : Plan De Prévention

PCR : Personne Compétente en Radioprotection

PCS : Pouvoir Calorifique Surfacique

PE : Prise d’Echantillon

PGSE : Présentation Générale de Sûreté de l’Etablissement

PMR : Pôle Maîtrise des Risques

PMS : Permanence pour Motif de Sécurité

PPI : Plan Particulier d’Intervention

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PQP : Plan Qualité Particulier

PT : Prescription Technique

PUI : Plan d’Urgence Interne

PV : Procès Verbal

RE : Responsable d’Exploitation

RGE : Règles Générales d’Exploitation

RGR : Règles Générales de Radioprotection

RS : Rapport de Sûreté

SA2S : Service d’Assistance en Sûreté Sécurité

SDI : Système de Détection Incendie

SGTD : Service de Gestion et de Traitement des Déchets

SMSI : Système de Mise en Sécurité Incendie

SPR : Service de Protection contre les Rayonnements

SSI : Système de Sécurité Incendie

SST : Service de Santé au Travail

STE : Station de Traitement des Effluents

STEL : Station de Traitement des Effluents Liquides

STEP : STation d’EPuration des effluents industriels

STIC : Service des Technologies de l’Information et Communication

STL : Service Technique et Logistique

TCR : Tableau de Contrôle Radiologique

TFA : Très Faible Activité

TGBT : Tableau Général Basse Tension

THE : Très Haute Efficacité

VENTIL : Unité de VENTILation

ZC : Zone Contaminante

ZNC : Zone Non Contaminante

ZSRA : Zone Sans Radioactivité Ajoutée

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Direction de l'énergie nucléaire

Département de services nucléaires

Service de gestion et de traitement des déchets

Laboratoire des installations AGATE, ROTONDE et ICPE 312

Règles Générales d'ExploitationChapitre 1

Présentation de l'installation

TABLE DES MODIFICATIONS

Indice Date Rédacteur Nature de la modification Nb pagesde du

l'indice document

Emission initiale. Annule et remplace la référence 10001 (A) 29/10/08 AREVATA AGATE PFE NTE 08000777 indice A diffusée par le 16

DPIE/DIRlProjet AGATE/268 le 29/10/08.

02 13/05/11 C.GIMENEZPrise en compte des engagements du CEA 19DEN/CAD/DIRlCSN/293 du 30/04/10.

03 02/05/13 AUSY

Mise en forme qualité nouvelle maquette documentaire.Mise à jour suite à l'instruction technique (transmission du30/06/11), prise en compte de la lettre ASN CODEP-DRC­2013-002840 du 22/01/13, intégration de résultats d'essaisde phase 3, ajout de complément de détail (sigle, Unité, ... )et passage au décret 92-158 de l'installation.

22

04 14/01/14 C. GIMENEZ

Prise en compte du remplacement de l'Argon/C02 par del'Argon pour les opérations d'inertage de l'évaporateur, et dela modification de la mise à disposition de l'air respirable.Prise en compte de la lettre ASN CODEP-DRC-2014­001166 du 13/01/14.

22

Rédacteur Vérificateur Approbateur

ç Voir page 2 ~-si multiples

t: Date: t ~ /0-1120'1 lic. GIMENEZ C. COCHAUD

ISN/lQC de l'INB 171 Chef d'InstallationMise à Jour du 0810712012

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TABLE COMPLEMENTAIRE DES SIGNATAIRES

B. 1 NNETTO

Chef du DSN/SGTD

Vérificateur

ICC

DPIE/SA2S

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Page 3/22

SOMMAIRE

1. OBJET ............................................................................................................................... 5 

2. REFERENCES .................................................................................................................. 5 

3. PRESENTATION DES INSTALLATIONS ......................................................................... 5 3.1. BATIMENT « PROCEDE » ......................................................................................... 5 

3.2. BATIMENT « VESTIAIRES » ..................................................................................... 7 

3.3. BATIMENT « UTILITES » ........................................................................................... 7 

3.4. BATIMENT « PERSONNEL » .................................................................................... 8 

3.5. INFRASTRUCTURES EXTERNES ............................................................................ 8 

3.5.1. Bassins de distillats (bât 818) ............................................................................ 8 

3.5.2. Aire d’entreposage (bât 820) .............................................................................. 9 

3.5.3. Locaux techniques .............................................................................................. 9 

4. PRESENTATION DES ACTIVITES ET DES MATIERES ................................................. 9 4.1. ACTIVITES ................................................................................................................. 9 

4.2. PRODUITS MIS EN ŒUVRE ................................................................................... 10 

4.2.1. Origines et caractéristiques ............................................................................. 10 

4.2.2. Mode de réception ............................................................................................. 10 

4.2.3. Mode d’évacuation des produits ...................................................................... 11 

5. PRESENTATION DES EQUIPEMENTS ......................................................................... 12 

6. CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT ET D’EXPLOITATION ..................................... 15 6.1. HORAIRES DE TRAVAIL ......................................................................................... 15 

6.2. CONSTITUTION DES EQUIPES DE TRAVAIL ........................................................ 16 

6.3. ALIMENTATION EN ENERGIE ELECTRIQUE ........................................................ 16 

6.4. ALIMENTATION EN FLUIDES ................................................................................. 17 

6.4.1. Eau de ville du Centre ....................................................................................... 17 

6.4.2. Eau de chauffage ............................................................................................... 17 

6.4.3. Eau glacée .......................................................................................................... 17 

6.4.4. Eau de refroidissement ..................................................................................... 17 

6.4.5. Vapeur saturée .................................................................................................. 18 

6.4.6. Eau surchauffée procédé .................................................................................. 18 

6.4.7. Eau déminéralisée ............................................................................................. 18 

6.4.8. Air comprimé ..................................................................................................... 18 

6.4.9. Argon/CO2 .......................................................................................................... 19 

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6.4.10. Argon ................................................................................................................ 19 

6.4.11. Air respirable ................................................................................................... 19 

6.4.12. Azoxy ................................................................................................................ 19 

6.4.13. Gazole ............................................................................................................... 19 

6.5. VENTILATION .......................................................................................................... 19 

6.6. CRITICITE ................................................................................................................ 20 

6.7. MOYENS DE SURVEILLANCE RADIOLOGIQUE ................................................... 20 

6.8. MODES DE CONDUITE ASSOCIES ....................................................................... 21 

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1. OBJET

L’Atelier de Gestion Avancée et de Traitement des Effluents (AGATE), Installation Nucléaire de Base (INB 171 – AGATE), constitue la station de traitement des effluents liquides radioactifs du CEA/Cadarache. Elle a pour missions d’assurer la réception des effluents liquides aqueux radioactifs en provenance essentiellement des installations nucléaires du Centre de Cadarache, et d’en réduire le volume par évaporation. L’objet de ce chapitre est de présenter les différentes fonctions du procédé et équipements associés, les matières mises en œuvre, les conditions de fonctionnement et d’exploitation.

2. REFERENCES

[1] Rapport de sûreté de l’INB 171 – AGATE

[2] DSN/SGTD/ORGAN/SPC 0015 - Spécification de prise en charge des effluents radioactifs aqueux par l’INB 171 – AGATE

3. PRESENTATION DES INSTALLATIONS

Sur le centre de Cadarache, l’INB 171 - AGATE est située au-dessus de la paléo-vallée de la Grande Bastide. Cette installation se compose :

d’un bâtiment « Procédé » (comprenant le local camion aussi dénommé hall camion), d’un bâtiment « Vestiaires » accolé au bâtiment « Procédé », d’un bâtiment « Utilités », d’un bâtiment « Personnel », de trois bassins de distillats, d’infrastructures extérieures rattachées à l’INB 171 - AGATE.

Le plan de masse (cf. planche PI4-2 du volume III du RS AGATE (cf. [1]) précise l’implantation de ces différents bâtiments et de la zone d’entreposage des déchets TFA, ainsi que les voies d’accès. Les planches PI4-8 et PI4-9 du volume III présentent le plan de circulation du personnel.

3.1. BATIMENT « PROCEDE »

Le bâtiment « Procédé » (bât 815) reçoit tous les équipements « actifs » et leurs périphériques directs. Il abrite principalement les unités de Dépotage/Rempotage (DEP), d’Entreposage Liquide Amont (ELIA), d’EVAporation (EVA) ainsi que l’unité d’analyses chimiques et radiologiques (MCER), l’unité réactifs et additifs chimiques (MCEC) et la ventilation nucléaire.

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Avec un volume de l’ordre de 17 500 m3, ce bâtiment est agencé sur 4 niveaux et comprend un toit terrasse :

Niveau inférieur enterré (-8,20 m) : niveau d’implantation de l’ensemble des cuves d’entreposage des effluents, concentrats, distillats et de l’évaporateur.

Niveau intermédiaire enterré (-4,10 m) : plancher béton recouvrant une partie du niveau inférieur pour recevoir principalement les pompes des unités EVA et ELIA, les moteurs d’agitateurs de cuves d’entreposage des concentrats de l’unité EVA et de la cuve des effluents actifs de l’unité ELIA, la cuve de dépotage/rempotage de l’unité DEP, la partie supérieure des cuves implantées sur 2 niveaux (cuves d’entreposage des effluents liquides , cuve d’assemblage), les locaux électriques secours voie 1 et voie 2 ainsi que la partie intermédiaire de l’évaporateur.

Niveau 0,00 : niveau d’implantation du hall camion qui permet le dépotage/rempotage des citernes, ainsi que leur maintenance1, du local dédié au dépotage des bonbonnes réceptionnées, de l’atelier de maintenance, de la galerie active (avec la cuve tampon du laboratoire), de la ventilation « procédé », des moteurs des agitateurs des cuves d’entreposages et d’assemblages, de la partie supérieure de l’évaporateur et du local mesures SPR permettant l’entreposage des sources radioactives nécessaires au fonctionnement.

Niveau supérieur (+4,10 m) : niveau d’implantation de l’unité d’analyses (laboratoire et local de radiométrie), des équipements d’extraction et de filtration de la ventilation des locaux et des Boîtes à Gants (BAG) de l’installation, du local électrique normal, des locaux contrôle-commande voie 1 et voie 2, du local « EPM transmetteurs », des locaux de préparation des réactifs et additifs chimiques.

Toit terrasse : lieu d’implantation de la Centrale de Traitement d’Air (CTA) du soufflage, de la cheminée et des unités extérieures des climatiseurs.

L’accès du personnel en zone réglementée dans le bâtiment « Procédé » est réalisé par le bâtiment « Vestiaires » qui lui est accolé (niveau zéro), après contrôle par badge. Depuis ces vestiaires, les couloirs et deux escaliers permettent au personnel d’accéder à tous les locaux du bâtiment « Procédé ». L’ascenseur de charges permet d’acheminer les matériels entre les niveaux. L’accès des citernes dans le périmètre de l’INB se fait par un portail. Deux portes motorisées successives permettent leur entrée dans le hall camion du bâtiment « Procédé ». Dans la mesure où le bâtiment « Procédé » est considéré comme un bâtiment sensible vis-à-vis du risque d’incendie, une sectorisation a été mise en place avec la délimitation de secteurs de feu et d’un secteur à dispositions particulières. Les locaux concernés par ces mesures figurent dans les tableaux ci-après.

1 Les opérations relatives à la maintenance des citernes sont décrites dans le document référencé DSN/SGTD/SURTE/INB171/SPC 0011 à l’indice en vigueur

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SECTEURS DE FEU

Niveau Local Dénomination

-4,10 m S02 Local électrique secours voie 2

S03 Local électrique secours voie 1

0,00 m

S25 Atelier de maintenance

S29 Local CC automate

S19 Local téléalarme

S15 Local BAG PE

+4,10

S111/S112 Laboratoire + radiométrie

S105 Local électrique normal

S124 Local CC et ventilation voie 2

S114 Local CC et ventilation voie 1

SECTEUR A DISPOSITIONS PARTICULIERES

Niveau Local Dénomination

0,00 m S13/S12 Hall camion + local personnel dépotage (aussi dénommé local conduite dépotage)

0,00 m S33 Local ventilation Procédé voie 1

0,00 m S34 Local ventilation Procédé voie 2

3.2. BATIMENT « VESTIAIRES »

Implanté au niveau 0,00, accolé au bâtiment « Procédé », le bâtiment « Vestiaires » est aménagé pour la réception du personnel et des visiteurs. Il permet l’accès au bâtiment « Procédé ».

3.3. BATIMENT « UTILITES »

Le bâtiment « Utilités » (bât 816) abrite la plupart des systèmes de production et de distribution de fluides nécessaires au fonctionnement de l’INB (eau, air, gaz, électricité...). Ce bâtiment ne comporte qu’un seul niveau de plain-pied et l’accès à tous les locaux (locaux techniques : local chaufferie, locaux électriques…) s’effectue directement depuis l’extérieur. Ce bâtiment renferme différents locaux indépendants les uns des autres :

une chaudière produisant la vapeur primaire qui alimente l’échangeur (vapeur primaire / eau surchauffée secondaire) du bâtiment « Procédé »,

un échangeur en interface avec le réseau de chauffage du centre (eau chaude),

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des locaux électriques : o un local Tableau Général Basse Tension (TGBT) normal, o un local TGBT secours contenant notamment les deux chargeurs-redresseurs

batteries alimentant les auxiliaires et le contrôle commande du GEF au niveau du jeu de barres secours,

o des locaux électriques secours voie 1 et voie 2, o des locaux onduleurs (CFA voie 1 et SPR voie 2),

un local de maintenance, un local déchets, un local air comprimé, un local d’entreposage d’eau déminéralisée avec une cuve tampon, un local pomperie eau glacée.

3.4. BATIMENT « PERSONNEL »

Le bâtiment « Personnel », (bât 817) constitué d’un unique niveau aménagé, est destiné à accueillir la salle de conduite de l’installation AGATE et les bureaux pour le personnel. Il comporte :

la salle de conduite équipée des différents postes de conduite nécessaires pour le pilotage de l’installation,

une salle de réunion, plusieurs bureaux, des sanitaires, un local informatique, un local d’interfaces avec les réseaux informatiques du centre (local CFA), un local archives.

Le bâtiment est de plain-pied. A l’intérieur de ce bâtiment, les accès sont libres. Seul l’accès à la salle de conduite se fait par un contrôle d’accès à digicode.

3.5. INFRASTRUCTURES EXTERNES

3.5.1. Bassins de distillats (bât 818)

Les trois bassins de distillats sont situés au nord des bâtiments « Utilités » et « Personnel » (3 x 600 m3) et s’élèvent à environ 7,1 m au-dessus du sol. Ils constituent l’unité d’Entreposage LIquide aval (ELIP). Il s’agit de cuves cylindriques, placées sur rétention. L’ensemble est couvert par une charpente métallique et un bardage dimensionnés conformément aux règles Neige et Vent (Révision 2000 NV 65).

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3.5.2. Aire d’entreposage (bât 820)

La zone d’entreposage des déchets TFA est située à l’est du bâtiment « Procédé ».

3.5.3. Locaux techniques

Il s’agit :

des deux groupes froids (bât 821) implantés au sud du bâtiment « Utilités »,

du groupe électrogène et sa cuve de gazole (bât 819) implantés au nord du bâtiment « Procédé »,

des deux postes HT/BT (bât 814) implantés à l’ouest du bâtiment « Utilités »,

des deux caniveaux techniques de liaison « galerie technique – route de la chaufferie » et « bâtiment Procédé – bassins distillats ».

4. PRESENTATION DES ACTIVITES ET DES MATIERES

4.1. ACTIVITES

L’installation AGATE permet, grâce à une unité de décontamination des effluents radioactifs liquides aqueux par évaporation :

de concentrer la radioactivité dans un volume réduit de concentrats pouvant être transportés vers la Station de Traitement des Effluents Liquides (STEL) du centre CEA de Marcoule ou d’un autre centre CEA afin d’y être traités et conditionnés,

d’obtenir des distillats pouvant être transférés à la STation d’EPuration des effluents industriels (STEP EI) du Centre de Cadarache en vue de leur rejet.

Figure 1 : Schéma de principe de l’installation AGATE

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Les principales fonctions de l’installation AGATE sont les suivantes :

le dépotage de tous les effluents liquides à traiter, arrivant en camion-citerne ou bonbonnes,

le contrôle des effluents par échantillonnage (de leur arrivée jusqu’à la fin des traitements),

le transfert des effluents liquides réceptionnés vers les cuves d’entreposage,

l’assemblage des effluents liquides afin d’ajuster leurs caractéristiques radiologiques et chimiques avant évaporation,

l’ajustement du pH et l’ajout d’additifs chimiques si nécessaire,

le traitement par évaporation des effluents liquides,

l’entreposage-tampon des distillats d’évaporation dans le bâtiment « Procédé » et la prise d’échantillon pour contrôle avant leur envoi vers l’unité ELIP,

l’entreposage liquide aval des distillats,

la prise d’échantillon des distillats en vue de leur analyse avant leur transfert vers la STEP EI du Centre de Cadarache,

l’entreposage des concentrats d’évaporation et la prise d’échantillon pour caractérisation avant leur rempotage et transport vers la STEL de Marcoule ou d’un autre centre CEA.

4.2. PRODUITS MIS EN ŒUVRE

4.2.1. Origines et caractéristiques

L’installation AGATE traite les effluents liquides aqueux radioactifs majoritairement contaminés en émetteurs , provenant des installations nucléaires du CEA. Ponctuellement, des effluents liquides provenant d’entités extérieures peuvent également être traités par cette installation. Les caractéristiques chimiques et radiologiques des effluents destinés à l’installation AGATE sont données dans la spécification de prise en charge des effluents radioactifs liquides (cf. Chapitre 4 des présentes RGE).

4.2.2. Mode de réception

Les effluents liquides sont réceptionnés dans l’installation AGATE sous deux formes : conteneurs de « gros » volumes : citernes de transport conformes aux prescriptions de la

réglementation relative au transport routier, bonbonnes de « petits » volumes placées dans une double enveloppe et réceptionnées

dans des fûts. Après réception :

les effluents en citernes sont dépotés dans le hall camion, par l’intermédiaire du poste de dépotage, vers la cuve de dépotage/rempotage ; ils font alors l’objet d’un prélèvement pour contrôler la conformité des effluents au dossier fourni par le producteur,

les fûts contenant les bonbonnes d’effluents sont réceptionnés dans le hall camion, puis transférés vers le local Dépotage Bonbonne où les bonbonnes sont entreposées avant

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d’être dépotées dans la BAG de dépotage. Avant dépotage vers l’une des cuves d’entreposage de l’unité ELIA, une prise d’échantillon est réalisée pour un contrôle de conformité.

4.2.3. Mode d’évacuation des produits

Le traitement des effluents dans l’installation AGATE génère les produits décrits ci-après. Les déchets solides et les effluents auto-générés par l’installation AGATE sont présentés au Chapitre 4 des RGE.

4.2.3.1. Concentrats d’évaporation

Après prise d’échantillons et analyses permettant de vérifier la conformité des concentrats avec les normes de transports en vigueur et la spécification d’entrée dans la station de traitement des effluents liquides (STEL) de Marcoule (ou d’un autre centre CEA), les concentrats sont transportés par citerne vers l’unité réceptrice.

4.2.3.2. Distillats d’évaporation

Une prise d’échantillon manuelle est effectuée après brassage pour contrôler la conformité radiologique et chimique des distillats avant transfert vers la STEP EI du Centre de Cadarache en vue de leur rejet.

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5. PRESENTATION DES EQUIPEMENTS

Le tableau ci-après, présente la liste des principaux équipements recensés par unité fonctionnelle.

Unité fonctionnelle Principaux équipements LocalisationN°

équipementVolume

utile Système

d’homogénéisationType d’effluents Matériau

Unité Dépotage et de réception (DEP-01)

Cuve de 20 m3 de dépotage/rempotage (DEP 01-1000)

S015 Cuve

01-1000 20 m3

tourne-en-rond via hydroéjecteur

Effluents radioactifs/ concentrats

316L

BaG de dépotage bombonnes (01-2000) S27 01-2000 - - Effluents

radioactifs -

Unité d’Entreposage

L i q u i d e A m o n t

(ELIA-02)

4 cuves (02-1000, 2000, 3000 et 4000) de 80 m3 chacune recueillant les effluents

provenant de l’unité DEP-01 et alimentant la cuve d’assemblage de l’unité évaporation

S0018 Cuve

02-1000 80 m3 agitateur mécanique

à pales Effluents

radioactifs 316L

S0017 Cuve

02-2000 80 m3 agitateur mécanique

à pales Effluents

radioactifs 316L

S0014 Cuve

02-3000 80 m3

agitateur mécanique à pales

Effluents radioactifs

316L

S0015 Cuve

02-4000 80 m3 agitateur mécanique

à pales Effluents

radioactifs 316L

1 cuve (02-5000) de 10 m3 recueillant les effluents liquides actifs auto-générés et

alimentant également la cuve d’assemblage de l’unité évaporation

S006 Cuve

02-5000 10 m3 agitateur mécanique

à pales Effluents

radioactifs 316L

1 cuve tampon (02-5500) de 1 m3 pour les effluents du laboratoire

S26 Cuve

02-5500 1 m3 -

Effluents radioactifs

316L

2 cuves de 3 m3 (02-6000 et 7000) dédiées aux effluents industriels de l’installation

(effluents issus de zone contrôlée) S0013

Cuve 02-6000

3 m3 tourne-en-rond via hydroéjecteur

Effluents industriels

304L

Cuve 02-7000

3 m3 tourne-en-rond via hydroéjecteur

Effluents industriels

304L

1 cuve de 7 m3 (02-9000) pour l’acide de passivation de l’évaporateur

S006 Cuve

02-9000 7 m3

tourne-en-rond via hydroéjecteur

Effluents radioactifs

316L

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Unité Fonctionnelle Principaux équipements LocalisationN°

équipementVolume

utile Système

d’homogénéisationType d’effluents Matériau

Unité Evaporation

(EVA-03)

1 cuve d’assemblage (03-1000) de 80 m3 S0016 Cuve

03-1000 80 m3 agitateur mécanique

à pales Effluents

radioactifs 316L

1 réchauffeur (03-1300)

S005

Echangeur 03-1300

150 L (côté virole)112 L (côté tube)

- Distillats et effluents

radioactifs 304L

1 échangeur-refroidisseur (03-1400) Echangeur

03-1400

30 L (côté virole)24 L (côté tube)

- Distillats 304L

1 évaporateur type pot (03-2000) Evaporateur

03-2000 6,8 m3 -

Effluents radioactifs

316L (corps

évaporateur et interne)

1 condenseur (03-2400) S116 Echangeur

03-2400

88 L (côté virole)71 L (côté tube)

- Distillats 304L

2 cuves d’entreposage des distillats (03-3000 et 4000) de 50 m3 chacune

S0019

Cuve 03-3000

50 m3 tourne-en-rond viahydroéjecteur

Distillats 304L

Cuve 03-4000

50 m3 tourne-en-rond viahydroéjecteur

Distillats 304L

2 cuves d’entreposage des concentrats (03-5000 et 6000) de 20 m3 chacune

S006

Cuve 03-5000

20 m3 agitateur mécanique à pales

Effluents radioactifs/ concentrats

316L

Cuve 03-6000

20 m3 agitateur mécanique à pales

Effluents radioactifs/ concentrats

316L

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Unité Fonctionnelle Principaux équipements LocalisationN°

équipementVolume

utile Système

d’homogénéisation Type d’effluents Matériau

Unité d’Entreposage Liquide Aval

(ELIP-04)

3 bassins de 600 m3 chacun (04-1000, 2000 et 3000, couverts par un bardage)

extérieur Cuve

04-1000 600 m3 tourne-en-rond via

hydroéjecteur distillats Béton

extérieur Cuve

04-2000 600 m3 tourne-en-rond via

hydroéjecteur distillats Béton

extérieur Cuve

04-3000 600 m3 tourne-en-rond via

hydroéjecteur distillats Béton

Unité Réactifs et Additifs Chimiques

(MCEC-05)

1 cuve de 2 m3 (05-1000) pour l’entreposage de la soude 10N

S104 Cuve

05-1000 2,1 m3

agitateur mécanique à pales soude 10N PEHD

1 cuve de 7 m3 (05-2000) pour l’entreposage de l’acide nitrique 3N

S127 Cuve

05-2000 7 m3 Sans acide nitrique 3N 304L

1 pot de 10L (05-4500) d’alimentation en soude 0,1N

S104 Pot

05-4500 10 L Sans Soude 0.1N PEHD

1 pot de 10L (05-4000) d’alimentation en acide 0,1N

S 127 Pot

05-4000 10 L Sans Acide nitrique

0.1N PEHD

1 cuve de 1 m3 (05-3000) pour l’entreposage du nitrate de sodium

S104 Cuve

05-3000 1 m3

agitateur mécanique à

pales

solution nitrate de

sodium PEHD

1 cuve de 5 m3 (05-5000) pour la préparation de solutions de

décontamination S127

Cuve 05-5000

5 m3 agitateur mécanique

à pales

solution de décontamination

PEHD

1 cuve de 1 m3 (05-7000) pour l’entreposage de l’anti-mousse

S103 Cuve

05-7000 1 m3

agitateur mécanique à pales

solution anti-mousse

PEHD

1 cuve de 1 m3 (05-8000) pour l’entreposage d’un réactif basique

S104 Cuve

05-8000 1 m3

agitateur mécanique à

pales

solution à base de réactif basique

PEHD

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Unité Fonctionnelle Principaux équipements

Unité Analyses Radiochimiques (MCER-09)

1 local pour les analyses radiométriques,

1 laboratoire d’analyses comprenant :

o 1 BAG de réception et d’entreposage des échantillons de concentrats,

o 1 BAG de conditionnement des échantillons pour transfert aux laboratoires externes avec une sorbonne attenante,

o 1 chaîne de sorbonnes pour l’entreposage des échantillons, les préparations pour les analyses de radiométrie, les préparations et les analyses chimiques,

o des paillasses,

o armoires d’entreposage des réactifs nécessaires aux analyses,

1 local pour la BAG PE de prise automatique d‘échantillon,

un réseau de transfert pneumatique de prises d’échantillon.

Les équipements permettant l’acheminement des effluents radioactifs dans l’installation AGATE sont des citernes de transport de type : LR54 (volume utile 18 m3), LR56 (volume utile 3,5 m3), LR68 (volume utile 7 m3) et les futures citernes de transport de type LR154 et LR156. Des fûts de 100 litres contenant une bonbonne de 10 litres par fût sont également utilisés pour le transport de petites quantités d’effluents. Le transport des concentrats vers l’installation où ils seront traités, est réalisé au moyen de citernes de transport identifiées précédemment.

6. CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT ET D’EXPLOITATION

6.1. HORAIRES DE TRAVAIL

L’exploitation de l’installation s’effectue en horaire normal, et elle est arrêtée le week-end et pendant les périodes de fermeture du centre de Cadarache. Une surveillance est assurée depuis le PC Sécurité du Centre. Pendant les phases d’évaporation, le travail dans l’installation AGATE s’effectue en horaires postés par campagnes. Pour les autres parties de l’installation, les opérateurs interviennent en horaire normal.

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6.2. CONSTITUTION DES EQUIPES DE TRAVAIL

L’équipe d’exploitation d’AGATE est formée d’opérateurs et est présentée au Chapitre 2 des RGE :

le fonctionnement normal nécessite la présence de deux opérateurs dont l’un est amené à réaliser des actions en local, l’autre assurant la conduite du procédé en salle de conduite,

un opérateur de permanence ou d’astreinte reste joignable pendant les phases de mise en veille (congés, week-ends, nuit),

un salarié du SPR est dans l’installation pendant les phases de travail nécessitant sa présence,

des salariés du CEA, d’unités prestataires et des personnels d’entreprises extérieures interviennent pour certaines activités d’exploitation, de prestations de service, de maintenance, de contrôles périodiques et de travaux.

6.3. ALIMENTATION EN ENERGIE ELECTRIQUE

L’installation AGATE dispose de trois réseaux d’alimentation électrique :

Le réseau normal est constitué de deux transformateurs HT/BT (15 kV/400 V) situés dans deux compartiments indépendants du poste HT/BT alimentant deux jeux de barres distincts.

o Le premier jeu de barres, TGBT1 (Tableau Général Basse Tension n°1), alimenté par le transformateur TR1, permet l’alimentation de la chaudière vapeur (local chaufferie du bâtiment « Utilités ») et du groupe froid N°1 procédé situé à l’extérieur.

o Le second jeu de barres, TGBT2, alimenté par le transformateur TR2, permet l’alimentation des autres équipements de l’installation AGATE et en particulier, des équipements secourus via le TGBT-S.

o En cas d’indisponibilité prolongée de TR2, une traverse permet l’alimentation de TGBT2 (donc de TGBT-S) par TR1.

o Tous les dispositifs nécessaires à l’alimentation normale sont regroupés dans le TGBT normal du bâtiment « Utilités ».

Le réseau secouru est constitué d’un TGBT-S normalement alimenté par le TGBT2. En cas de perte du TGBT2 ou de l’alimentation normale (EDF), un GEF de secours permet d’alimenter automatiquement le jeu de barres secouru du TGBT-S.

o Des prises permettent la connexion de GEM (Groupes Electrogènes Mobiles) fournis par le Centre de Cadarache.

Le réseau maintenu, composé de l’ensemble des moyens permanents (batteries, onduleurs, chargeurs-redresseurs), permet, sur perte de l’alimentation normale, une alimentation sans coupure des équipements de sûreté et de sécurité :

o le contrôle-commande de conduite,

o les boutons d’arrêt d’urgence,

o le contrôle-commande ventilation,

o le système de sécurité incendie,

o les balises radiologiques des locaux, contrôles cheminée et alarmes associées,

o le TCR,

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o la téléalarme,

o la sonorisation,

o l’éclairage de sécurité,

o les contrôles d’accès,

o le contrôle-commande électrique.

6.4. ALIMENTATION EN FLUIDES

Les valeurs des paramètres indiquées dans les paragraphes qui suivent sont des valeurs brutes constatées, données à titre indicatif, et peuvent varier de quelques unités en fonctionnement normal sans remettre en cause l’état de sûreté de l’installation.

6.4.1. Eau de ville du Centre

L’eau de ville alimente les sanitaires des bâtiments « Personnel », « Procédé » et « Vestiaires ». Elle sert aussi aux appoints et remplissages des boucles d’eau glacée et eau de chauffage situées au bâtiment « Utilités » et permet le rinçage des manches de citernes et de certains équipements procédé dans le bâtiment « Procédé ».

6.4.2. Eau de chauffage

L’eau de chauffage des bâtiments de l’installation AGATE est produite par échange thermique avec le réseau d’’eau chaude Centre. Il est réalisé par l’intermédiaire d’un échangeur implanté dans le local S8 du bâtiment « Utilités ». La température de l’eau de chauffage des bâtiments est de 70°C à l’entrée de l’échangeur et de 90°C à la sortie.

6.4.3. Eau glacée

L’eau glacée est produite à partir de deux groupes froids communs au procédé et au traitement d’air : ils alimentent en eau glacée la batterie froide de la centrale de traitement d’air du bâtiment « Procédé » et l’échangeur de refroidissement. La température de l’eau glacée à l’entrée des échangeurs des groupes froids est de 13°C, et la température de sortie est de 8°C.

6.4.4. Eau de refroidissement

L’eau de refroidissement nécessaire à la mise en œuvre des procédés sur l’installation AGATE est produite à partir du circuit d’eau glacée. Elle doit être produite à une pression et une température de service de l’ordre respectivement de 13 bars effectifs et 9°C.

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6.4.5. Vapeur saturée

La production de vapeur saturée est assurée par une chaudière électrique placée dans le bâtiment « Utilités ». Cette vapeur circule jusqu’au bâtiment « Procédé » afin d’alimenter l’échangeur du circuit d’eau surchauffée. La pression de la vapeur produite par la chaudière électrique est d’environ 13 bars effectifs et la température de la vapeur est d’environ 195°C.

6.4.6. Eau surchauffée procédé

L’eau surchauffée est utilisée pour le chauffage de l’évaporateur. Elle est produite par un échangeur tubulaire alimenté en vapeur saturée par la chaudière électrique du bâtiment « Utilités ». L’eau surchauffée a une température de l’ordre de 170°C et une pression d’environ 13 bars effectifs.

6.4.7. Eau déminéralisée

Le réseau d’eau déminéralisée assure la distribution de l’eau déminéralisée nécessaire aux boucles utilités/fluides de l’installation AGATE pour le remplissage et les appoints des circuits de vapeur primaire et d’eau surchauffée ainsi que pour les besoins du procédé (lavage des plateaux de l’évaporateur, rinçage d’équipements, préparation de réactifs). Il alimente également le laboratoire d’analyses.

6.4.8. Air comprimé

L’air comprimé est principalement nécessaire pour alimenter :

les éléments pré-montés (EPM) des cannes de bullage, via les châssis transmetteurs,

l’éjectair de mise en dépression de l’évaporateur,

les éjectairs de mise en dépression des têtes de prises d’échantillons (PE),

les actionneurs pneumatiques procédés et utilités (vannes, etc.),

le petit outillage de maintenance pneumatique.

L’air comprimé est produit par un compresseur assurant 100% de la consommation, doublé vis-à-vis de la disponibilité de l’installation par un compresseur identique installé afin de prendre le relais automatiquement en cas de défaillance du premier. La distribution s’effectue depuis le bâtiment « Utilités » où sont implantés les compresseurs, vers le bâtiment « Procédé ». L’air est déshuilé, asséché, dépoussiéré avant d’être comprimé à la pression de 7 bars, avec un débit théorique d’environ 60 Nm3/h. Le réseau est équipé de capacités tampons permettant de garantir, en cas d’indisponibilité des moyens de production d’air comprimé, la disponibilité de l’air comprimé pendant le temps nécessaire à la mise en sécurité des installations.

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6.4.9. Argon/CO2

L’argon/CO2 des équipements de radioprotection provient de bouteilles implantées à l’extérieur du bâtiment. Composé de 90% d’argon et de 10% de CO2, l’argon/CO2 est utilisé pour alimenter les équipements de surveillance radiologique (contrôleurs mains/pieds, contrôleurs vêtements) et pour alimenter les appareils de mesure du laboratoire. Le circuit se compose de deux racks dont un en secours. Deux détentes successives permettent d’alimenter les équipements à une pression de 4 bars. 6.4.10. Argon

L’argon utilisé pour l’inertage de l’évaporateur en début de campagne provient de bouteilles implantées à l’extérieur du bâtiment. Le circuit se compose de deux racks dont un en secours. Une détente permet d’alimenter l’équipement à une pression de 4 bars.

6.4.11. Air respirable

L’air respirable qui alimente les appareils de protection des voies respiratoires, dans le cadre d’interventions ponctuelles présentant des risques d’exposition interne, provient d’un rack mobile approvisionné spécifiquement pour ces opérations ponctuelles.

6.4.12. Azoxy

Le réseau est utilisé pour alimenter le COT-mètre et l’appareil de chromatographie ionique du laboratoire. Le circuit automatique à raccordement manuel se compose de 2 bouteilles. Un inverseur permet le basculement d’une bouteille sur l’autre dès que la première est vide. Une première détente à 15 bars a lieu en aval des bouteilles au sein de la centrale d’inversion. Une autre détente permet de passer à 7 bars avant l’alimentation des consommateurs.

6.4.13. Gazole

Le gazole stocké en cuve enterrée double enveloppe assure le fonctionnement du groupe électrogène qui permet l’alimentation électrique de secours. L’alimentation en combustible du groupe électrogène est assurée à partir d’un réservoir intégré alimenté depuis la cuve principale. La capacité de la cuve principale est de 8 m3, ce qui correspond à une autonomie d’environ 72 heures.

6.5. VENTILATION

L’ensemble du bâtiment « Procédé » (partie vestiaires comprises) comporte 3 types de ventilations : la ventilation « Procédé », la ventilation « BAG » et la ventilation « Bâtiment ». Ces ventilations sont assurées par trois réseaux séparés et indépendants jusqu’à l’émissaire de rejet (cheminée).

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Les ventilations « Procédé » et « BAG » assurent le confinement dynamique du premier système de confinement (hormis cuves distillats, effluents « industriels » et sas de maintenance). Elles assurent le maintien d’une cascade de dépression entre l’intérieur du premier système et les locaux ainsi que la canalisation et la filtration des effluents gazeux. Les ventilateurs « Procédé » et « BAG » sont redondés et ségrégués avec basculement automatique. Pour la ventilation « Procédé », deux caissons de filtres THE (composé d’un Premier Niveau de Filtration (PNF) et du Dernier Niveau de Filtration (DNF)) placés en série sur deux lignes de filtration en parallèle, l’une en secours de l’autre. Un circuit de dérivation de la ventilation « Procédé » permet en cas de perte de ces lignes de maintenir en dépression le circuit de ventilation « Procédé ». La protection contre l’humidité est assurée par un ensemble refroidisseur/dévésiculeur/réchauffeur. La ventilation « BAG » (famille IIIA) est constituée d’un PNF THE en sortie de BAG et d’un DNF commun à toutes les BAG. Le DNF est composé de 2 filtres THE en parallèle, l’un en secours de l’autre. La ventilation « Bâtiment » (famille IIA) assure le confinement dynamique des locaux, des cuves distillats, « effluents industriels » (niveau de contamination très faible), des sorbonnes et du sas de maintenance de l’atelier de maintenance. Les ventilateurs soufflage et extraction sont redondés et ségrégués avec basculement automatique. Le réseau d’extraction est constitué d’un DNF commun caractérisé par 4 filtres THE en parallèle (3 en service et un en secours). Seule, l’extraction du sas de maintenance comprend un premier étage de filtration, avant son raccordement au réseau ventilation « Bâtiment » Le mode de fonctionnement de la ventilation est présenté dans le rapport de sûreté de l’installation AGATE (cf. Chapitre 5 du Volume I du rapport de sûreté).

6.6. CRITICITE

L’installation AGATE est constituée d’une seule unité de criticité qui représente la totalité du bâtiment « Procédé » (unique bâtiment contenant des effluents radioactifs). La gestion du risque de criticité dans l’installation AGATE est abordée aux Chapitres 4 et 9 des RGE. Toute modification des conditions d’exploitation, susceptible d’avoir une influence sur les règles relatives au maintien de la sous-criticité fera l’objet d’une demande d’avis de modification adressée à l’Ingénieur Qualifié en Criticité (IQC) de l’installation AGATE et à l’Ingénieur Criticien du Centre (ICC) CEA de Cadarache.

6.7. MOYENS DE SURVEILLANCE RADIOLOGIQUE

Les fonctions assurées par la surveillance radiologique sont :

la protection du personnel : le personnel pénétrant en zone contrôlée fait l’objet d’un suivi dosimétrique de l’exposition externe avec contrôle de la contamination en sortie des zones à risque de contamination (zonage radioprotection) et des zones contaminantes (zonage déchets),

la surveillance des locaux : la surveillance de l’exposition est assurée par un réseau de capteurs fixes ou mobiles mis en place en fonction des opérations réalisées et associés à

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des coffrets de signalisation répartis dans l’installation pour alerter le personnel de situations anormales,

le contrôle des rejets à la cheminée par différents dispositifs de prélèvements et analyses,

la centralisation des informations de radioprotection et la gestion des alarmes associées : les informations de surveillance radiologique sont reportées au PC Sécurité du Centre par l’intermédiaire du système de centralisation SAFIR.

Le détail de la surveillance radiologique de l’installation est présenté dans le Rapport de Sûreté (cf. Chapitre 5 du Volume I du Rapport de Sûreté). La surveillance des rejets atmosphériques est présentée au chapitre 4 des RGE, et les éléments qui caractérisent l’organisation de la protection à l’égard des risques d’exposition aux rayonnements ionisants et les dispositions prises en matière de surveillance et de contrôle radiologique font l’objet du chapitre 10 des RGE. L’organisation et les dispositions mises en place pour assurer la gestion des sources de rayonnements ionisants (sources scellées) sont abordées dans le chapitre 11 des RGE.

6.8. MODES DE CONDUITE ASSOCIES

La salle de conduite, délocalisée par rapport à l’ensemble des procédés (implantée dans le bâtiment « Personnel »), assure la conduite et la surveillance centralisée. La salle de conduite comporte :

un pupitre de conduite (procédé, surveillances),

un synoptique mural,

des écrans vidéo,

du matériel bureautique divers comme des imprimantes,

une platine de repli,

un sectionneur de l’alimentation électrique générale.

Les quatre postes de conduite principaux sont dédiés au procédé pour l’un, et aux utilités fluides et Contrôle-Commande Autonome (CCA) et pour la maintenance. Un autre poste est dédié pour le réseau SAFIR. Des outils de communication permettent les liaisons avec les différents endroits de l’installation (vidéo, téléphone, etc.). Les fonctions principales de la salle de conduite sont rappelées ci-dessous :

piloter l’installation :

o commander les actionneurs, o présenter les informations de surveillance en temps réel et en temps différé

(tendances et historiques) sur des écrans graphiques polychromes, o traiter les informations acquises pour gérer les messages d’anomalies,

stocker les données pour leur utilisation à long terme.

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Le pilotage ne s’effectue en local que pour le poste de dépotage/rempotage, la BAG de dépotage, les BAG du laboratoire, la BAG PE pour sa maintenance. Concernant le poste de dépotage/rempotage des effluents et concentrats, un pupitre de conduite centralisée est positionné dans le local de conduite dépotage, à proximité du hall camion. Les procédures à suivre lors du dépotage ou du rempotage sont affichées localement. Un pupitre local de conduite des pompes de dépotage des réactifs est positionné à proximité de celles-ci. Dans le cas d’une anomalie ou d’un incident, un opérateur de la salle de conduite peut arrêter l’installation en partie, ou entièrement, grâce à la platine de repli. Le poste de dépotage/rempotage dispose également d’une platine de repli avec les mêmes fonctionnalités.

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Direction de l'énergie nucléaire

Département de services nucléaires

Service de gestion et de traitement des déchets

Laboratoire des installations AGATE, ROTONDE et ICPE 312

Règles Générales d'ExploitationChapitre 2

Organisation de l'exploitant

TABLE DES MODIFICATIONS

Indice Date Rédacteur Nature de la modification Nb pagesde du

l'indice document

Emission initiale. Annule et remplace la référence 10001 (A) 29/10/08 AREVATA AGATE PFE NTE 08000778 indice A diffusée par le 11

DPIE/DIR/Projet AGATE/269le 29/10/08.

02 13/05/11 C.GIMENEZPrise en compte des engagements du CEA

15DEN/CADIDIR/CSN/293 du 30/04/10.

03 31/01/13 AUSY

Mise en forme qualité nouvelle maquette documentaire.Mise à jour suite à l'instruction technique (transmission du30/06/11), prise en compte de la lettre ASN CODEP-DRC­2013-002840 du 22/01/13, intégration de résultats d'essaisde phase 3, ajout de complément de détail (sigle, Unité, ... )et passage au décret 92-158 de l'installation.

17

Rédacteur Vérificateur Approbateur

~ Voir page 2 ~si multiples

Date: -t'l-/05/ZOl3Société AUSY C. COCHAUD

Commande n04000516511 Chef d'InstallationMise à jour du 08/0712012

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TABLE COMPLEMENTAIRE DES SIGNATAIRES

Vérificateur Vérificateur

/~ ~..-/

L-- GIMENEZ C. M. ToSELLO

ISN/IQC du OSN/LIAR DPIE/SA2S

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SOMMAIRE

1. OBJET............................................................................................................................................. 4

2. REFERENCES ................................................................................................................................ 4

3. ORGANISATION ET RESPONSABILITES .................................................................................... 5

3.1. ORGANISATION HIERARCHIQUE ......................................................................................... 5

3.1.1. Le Directeur du Centre CEA de Cadarache.................................................................... 5

3.1.2. Le Chef de département................................................................................................... 6

3.2. ORGANISATION DE L’INB : FONCTIONS ET RESPONSABILITES...................................... 6

3.2.1. Les fonctions participant à la maîtrise de la sûreté de l’installation ........................... 6

3.2.2. Les autres fonctions importantes pour le fonctionnement de l’installation............... 9

3.2.3. Le contrat de mise en œuvre des procédés de l’installation ..................................... 10

3.2.4. Les activités sensibles pour la sûreté .......................................................................... 12

4. INTERFACES AVEC LES AUTRES UNITES DU CENTRE......................................................... 14

4.1. LES CORRESPONDANTS DE L’INB RATTACHES A LA DIRECTION DU CENTRE .......... 14

4.2. LES UNITES DU CENTRE DE CADARACHE INTERVENANT DANS L’INSTALLATION .... 14

4.2.1. La Formation Locale de Sécurité (FLS) ........................................................................ 14

4.2.2. Le Service de Protection contre les Rayonnements (SPR) ........................................ 15

4.2.3. Le Service de Santé au Travail (SST) et le Laboratoire d’Analyses Biologiques et Médicales (LABM) ..................................................................................................... 15

4.2.4. Les services supports techniques................................................................................ 15

4.2.5. L’Ingénieur Criticien du Centre (ICC) CEA de Cadarache .......................................... 16

4.2.6. Le Bureau Transports .................................................................................................... 16

5. ORGANISATION POUR LE FONCTIONNEMENT NORMAL, DEGRADE ET INCIDENTEL ...... 16

5.1. EN HEURES OUVRABLES (HO) .......................................................................................... 16

5.2. EN HEURES NON OUVRABLES (HNO)............................................................................... 16

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1. OBJET

L’Atelier de Gestion Avancée et de Traitement des Effluents (AGATE), Installation Nucléaire de Base (INB 171 - AGATE), constitue la station de traitement des effluents liquides radioactifs du CEA/Cadarache. Elle a pour mission d’assurer la réception des effluents liquides aqueux radioactifs en provenance essentiellement des installations nucléaires du Centre de Cadarache, et d’en réduire le volume par évaporation. Ce chapitre présente l’organisation mise en place pour assurer la sûreté de l’installation, les principales fonctions participant à la maîtrise de la sûreté, les exigences en termes de communication entre ces fonctions ainsi que les exigences de compétences associées y compris pour les opérations réalisées par un Opérateur Industriel. Il précise en particulier :

les interfaces entre l’installation AGATE et les autres unités du Centre,

les dispositions en matière de spécifications et de contrôle des activités mises en œuvre par l’Opérateur Industriel,

l’organisation de la permanence et des astreintes des principaux acteurs.

2. REFERENCES

[1] Circulaire CEA/Cadarache n° 95 – Missions et organisation du Département de Services Nucléaires (DSN) du CEA/Cadarache

[2] Note d’Instruction Générale N°564 relative à l’organisation de la sécurité au CEA

[3] DSN/SGTD/ORGAN/LIAR/NOR 017 - Note d’Organisation : Fiches de fonction des salariés du DSN/SGTD/LIAR

[4] Circulaire MR N°5 du 13 octobre 2008 – Missions du chef d’installation

[5] Rapport de Sûreté de l’INB 171 - AGATE

[6] Instruction Générale de la sécurité - Annexe 3 – IGS 129

[7] Circulaire MR n°07 du 7 octobre 2009 – Missions de l’Ingénieur de Sécurité d’Installation

[8] Circulaire DPSN n°15 relative à l’organisation du CEA en matière de facteurs humains et organisationnels

[9] Circulaire CEA/Cadarache n°80 du 07 avril 2009 portant sur l’organisation du CEA dans le domaine de la prévention du risque de criticité

[10] DSN/DIR/QUALI/PCD 009 – Maîtrise des prestataires

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[11] DSN/SGTD/QUALI/INB171/PCD 009- Plan de surveillance des prestations réalisées par l’Opérateur Industriel de l’INB 171 – AGATE

[12] DSN/SGTD/GENER/INB171/PCD 0019 – Maîtrise de la co-activité dans l’INB 171 – AGATE

[13] DSN/SGTD/SURTE/INB171/PCD 010 – Procédure de gestion des modifications

[14] PGSE du centre de Cadarache

[15] DEN/CAD/FLS/NT/001 – Note interfaces entre les installations et la FLS

[16] CAD/D2S/SPR/RPI.01/INB171/COV 001 - Convention relative à la radioprotection entre le CEA Cadarache représenté par le D2S/SPR et l’INB 171 - AGATE

[17] Convention radioprotection entre le CEA Cadarache représenté par le SPR et l’Opérateur Industriel pour le marché d’exploitation de l’INB 171 – AGATE

[18] CAD/DIR/DGSP/DO 87 – Prestations génériques assurées par les UST et le DPIE aux Installations CEA/DEN de Cadarache

[19] DSN/SGTD/SURTE/PCD 012 - Fonctionnement des PMS

[20] DSN/SGTD/SURTE/PCD 011 - Procédure relative au fonctionnement des astreintes DSN/SGTD

3. ORGANISATION ET RESPONSABILITES

3.1. ORGANISATION HIERARCHIQUE

L’INB 171 – AGATE est exploitée par le Laboratoire des Installations AGATE, ROTONDE et ICPE 312 (LIAR) du Service de Gestion et Traitement des Déchets (SGTD). Le SGTD est rattaché au Département de Services Nucléaires (DSN) rattaché à la Direction du centre CEA de Cadarache [1].

3.1.1. Le Directeur du Centre CEA de Cadarache

Le Directeur du Centre CEA de Cadarache est le représentant de l’exploitant nucléaire sur le Centre. A ce titre, il met en œuvre les moyens et procédures relatifs à la sécurité nucléaire pour les unités sous son autorité hiérarchique et présentes sur le centre [2]. Il est responsable de la fonction de contrôle de la sécurité nucléaire des activités, installations et matières présentes sur le Centre CEA de Cadarache.

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3.1.2. Le Chef de département

Le Chef de Département par délégation du Directeur du centre CEA de Cadarache, dont il dépend hiérarchiquement, est chargé de la mise en œuvre des programmes et du déploiement des moyens humains, et financiers. Le Chef de Département est conseillé par l’Assistant Sûreté-sécurité du Département dans l’exercice de ses responsabilités en matière de sécurité, de sûreté, de gestion des matières nucléaires et de protection physique.

3.2. ORGANISATION DE L’INB : FONCTIONS ET RESPONSABILITES

L’exploitant nucléaire de l’INB 171 – AGATE est le CEA. Cette installation est rattachée au LIAR qui exploite actuellement l’ICPE 312 et l’ICPE 801 afin de pouvoir mutualiser les compétences et le savoir faire de l’équipe. L’organisation du LIAR et ses activités sont présentées dans la note d’organisation [3]. Cette note définit précisément les fonctions assurées au sein de l’installation et les missions associées, ainsi que l’organigramme nominatif identifiant, pour chaque fonction, les titulaires et les suppléants.

3.2.1. Les fonctions participant à la maîtrise de la sûreté de l’installation

3.2.1.1. Chef d’Installation (CI)

Le CI de l’INB 171- AGATE, est nommé par le Directeur du CEA/Cadarache sur proposition du Chef de Département du DSN. Ses missions et responsabilités au sein de l’organisation interne du CEA sont définies dans la circulaire [4]. Il est notamment responsable de :

son installation et en assure l’exploitation et la gestion dans le cadre des moyens en effectif et en budget mis en place,

la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement dans le périmètre de son installation,

la conduite de son installation conformément aux Prescriptions Techniques (PT), aux présentes Règles Générales d’Exploitation (RGE) et au Rapport de Sûreté (RS) (cf. référence [5]), Il détermine et maîtrise toutes les activités concourant à la qualité de l’exploitation. Il détermine les exigences sur le plan de la sécurité, de la sûreté et de la qualité nécessaires à l’exercice de ces activités et s’engage à les respecter et à les faire respecter.

Il fait appel en tant que de besoin aux moyens et supports techniques du centre de Cadarache. Il informe et rend compte au directeur du CEA Cadarache des incidents ou accidents survenus dans son installation. Il veille au respect des règles de sécurité pour tous les intervenants sur l’installation ainsi qu’à la formation des salariés aux risques spécifiques de l’installation. Pour le CI, l’ordre de succession est formalisé dans l’annexe 3 de l’Instruction Générale sur la Sécurité (IGS) (cf. référence [6]). Le CI s’appuie principalement sur les fonctions suivantes pour mettre en œuvre les opérations d’exploitation parmi lesquelles sont identifiées les activités sensibles.

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3.2.1.2. Ingénieur Sûreté Nucléaire (ISN)

L’ISN participe à l’orientation et à la définition de la politique Sûreté de l’INB, puis veille à la bonne application du système mis en place. Il est le conseiller et l’assistant du CI à qui il rend compte de l’état de sûreté de l’installation. Il est l’interlocuteur de la Cellule de Sûreté et de Matières Nucléaires (CSMN) du Centre dont il constitue le relais. Sa mission consiste plus particulièrement à :

s’assurer que l’installation est exploitée conformément aux PT, RS et RGE,

élaborer les dossiers de sûreté destinés à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), maintenir à jour le référentiel de sûreté de l’installation, et rédiger les documents applicables nécessaires dans le domaine de la sûreté,

informer et sensibiliser tous les intervenants des actions relatives à la sûreté,

participer aux réunions et inspections de l’ASN, à la demande du CI,

initier les modifications relatives à la Sûreté et en assurer le suivi en relation avec le Responsable Maintenance et/ou le Responsable d’Exploitation d’AGATE,

définir, évaluer et contrôler les dispositions opérationnelles de la maîtrise des risques,

effectuer des visites périodiques de l’installation,

assister le CI en cas de crise,

gérer les évènements relatifs à la sûreté de l’installation et le traitement des non-conformités au sens de la sûreté et assurer le suivi des actions de progrès,

vérifier les documents de conduite émis par l’Opérateur Industriel (OI), pour les aspects relatifs à la sûreté de l’installation.

3.2.1.3. Ingénieur de Sécurité d’Installation (ISI)

L’ISI est chargé de conseiller et d’assister le CI en matière de sécurité afin de prévenir les risques d’incidents ou d’accidents ainsi que leurs conséquences, en veillant notamment à l’application des dispositions prévues par le code du travail. Ses missions consistent principalement à (cf. référence [7]) :

élaborer et tenir à jour les documents nécessaires au fonctionnement de l’installation,

organiser la mise en place et la constitution de l’Equipe Locale de Premiers Secours (ELPS),

veiller au respect des règles de sécurité pour tous les intervenants dans l’installation,

effectuer des visites de sécurité sur l’installation pour s’assurer que les règles de sécurité sont bien respectées,

assurer la formation des salariés aux risques spécifiques de l’installation,

gérer les habilitations réglementaires ou les attestations de formation spécifiques,

être l’interlocuteur du correspondant Sécurité de l’OI en charge du contrat d’exploitation et maintenance des procédés.

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3.2.1.4. Responsable d’Exploitation (REX)

Les missions du REX consistent principalement à :

organiser l’exploitation de l’installation dans le respect des règles générales d’exploitation en relation étroite avec le CI, l’ISN et l’ISI,

gérer et suivre la coactivité par la programmation et planification des différentes interventions afin de traiter les interférences entre les activités en cours,

être l’interlocuteur privilégié du Responsable d’Exploitation de l’OI en charge du contrat d’exploitation et du maintien en bon fonctionnement des procédés pour les aspects techniques et de gestion des activités.

définir et appliquer les modalités de surveillance, dans son domaine d’activité et au regard des différents référentiels applicables sur l’installation, de l’exécution des opérations d’exploitation réalisées par le prestataire,

s’assurer de la bonne prise en main de l’installation par l’OI en charge de l’exploitation des procédés de l’installation,

vérifier les documents de conduite de l’installation rédigés par l’OI en charge de l’exploitation et du maintien en bon fonctionnement des procédés de l’installation.

3.2.1.5. Responsable Maintenance

Le Responsable Maintenance assure la gestion de la maintenance, des contrôles réglementaires et des contrôles périodiques dans l’installation. Il est également le correspondant des services supports du Centre pour la maintenance de la téléalarme, de l’électromécanique et électricité ainsi que pour les contrôles réglementaires. Sa mission consiste plus particulièrement à :

établir ou faire établir les programmes annuels de maintenance et de contrôles périodiques de l’ensemble de l’installation et de ses équipements,

gérer l’inventaire des équipements, leur prise en compte, leur retrait ou leur réforme,

suivre la bonne exécution des contrôles périodiques,

maintenir ou faire maintenir les équipements en conformité avec la réglementation et avec le référentiel de sûreté de l’installation,

gérer et archiver les documents et enregistrements se reportant aux actions définies dans les programmes de maintenance préventive, corrective et de contrôles,

être l’interlocuteur technique du Responsable Maintenance de l’OI en charge du contrat d’exploitation et du maintien en bon fonctionnement des procédés pour la partie concernant la supervision des contrôles réglementaires et contrôles et essais périodiques,

définir et appliquer les modalités de surveillance, dans son domaine d’activité et au regard des différents référentiels applicables sur l’installation, de l’exécution des opérations d’exploitation réalisées par le prestataire.

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3.2.1.6. Responsable Technique Travaux

Le Responsable Technique Travaux est chargé de la réalisation des travaux nécessaires au maintien en conditions opérationnelles de l’installation. Le Responsable Technique Travaux :

prend en compte le besoin exprimé,

traduit ce besoin en établissant un document constituant les exigences techniques, en intégrant les exigences des référentiels Sûreté, Sécurité, Qualité et Environnement de l’installation,

vérifie l’impact de la modification sur la sûreté de l’installation en concertation avec l’ISI et l’ISN,

prépare en cas de besoin les dossiers relatifs à une CLSS, une CSI ou une demande auprès de l’Autorité de Sûreté Nucléaire en concertation avec l’ISN et l’ISI,

coordonne l’affaire depuis l’enclenchement jusqu’à la réception des travaux.

3.2.1.7. Relais FH&O

Le relais FH&O, conformément à la circulaire 15 [8], participe à l’intégration des FH&O dans les dossiers de sûreté et apporte un éclairage FH&O dans le domaine de la sécurité conventionnelle. A ce titre, il anime des groupes de travail avec les opérateurs pour analyser la sûreté et la sécurité aux postes de travail.

3.2.1.8. Correspondant Qualité

Les missions du Correspondant Qualité sont :

de s’assurer que les directives en matière qualité sont prises en compte au niveau de l’installation,

la participation aux revues documentaires de l’installation et s’assure que le plan de mise à jour décidé par le CI est appliqué,

de s’assurer que les actions inscrites au plan d’action de l’installation sont réalisées.

3.2.1.9. Ingénieur Qualifié en Criticité (IQC)

L’IQC se doit, conformément à la référence [9], d’identifier les éventuelles problématiques de sûreté-criticité de l’installation et d’organiser les actions visant à les traiter. Il s’appuie pour ces problématiques sur l’Ingénieur Criticité du Centre (ICC).

3.2.2. Les autres fonctions importantes pour le fonctionnement de l’installation

Le Chef du Service de Protection contre les Rayonnements (SPR – cf. § 4.2.2 du présent chapitre) met à disposition du CI des salariés SPR dont la mission est d’assister le CI et le personnel d’exploitation dans l’application des consignes ayant trait à la protection du personnel contre les risques d’irradiation ou de contamination. Ils doivent informer sans délai le CI de toute anomalie constatée, ou de toute manœuvre leur paraissant dangereuse dans le cadre de la radioprotection.

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Le CI s’appuie également sur le Gestionnaire des Sources Radioactives (GSR), le Correspondant Déchets, le correspondant Transports pour exploiter l’installation conformément au référentiel de sûreté. Leurs missions sont définies dans la note d’organisation [3].

3.2.3. Le contrat de mise en œuvre des procédés de l’installation

Le CEA fait appel à un OI pour assurer d’un point de vue opérationnel la mise en œuvre des procédés d’exploitation de l’installation dans le cadre d’un contrat spécifique répondant aux exigences de la procédure référencée [10]. L’OI met en place l’organisation en conformité avec les exigences définies par le CEA pour assurer les missions qui lui sont confiées dans le respect du référentiel de sûreté de l’installation. A ce titre, le CEA met en place des points de contrôle visant à s’assurer de :

la formation et l’habilitation du personnel de l’OI permettant au CI d’autoriser l’exploitation des procédés de l’installation,

l’appropriation de l’installation et du référentiel de sûreté,

la réalisation des opérations dans le cadre du référentiel de sûreté,

la remontée des informations permettant de traiter les non-conformités et les situations d’urgence,

la maîtrise des évolutions des documents applicables,

la maîtrise des évolutions des équipements et des environnements de travail.

3.2.3.1. L’organisation de l’Opérateur Industriel

L’OI met en place l’organisation conforme aux spécifications du CEA pour assurer les missions qui lui sont confiées dans le respect du référentiel de sûreté de l’installation. Cette organisation permet également de satisfaire aux fonctions de sûreté/radioprotection pour l’exploitation des activités dites sensibles au titre au FH&O (§ 3.2.4). Lors des phases particulières d’évaporation qui se déroulent en journée continue pendant les jours ouvrés, l’OI met en place une fonction particulière de Chef de quart. Les salariés qualifiés pour ce poste, à partir de la salle de conduite, auront pour principales fonctions :

la conduite et la surveillance des procédés à partir de la supervision,

la maîtrise de l’état de situation des Unités en exploitation.

En termes de communication, indépendamment du transfert d’informations vers l’équipe en poste, et de l’organisation des actions en cours, lors des horaires « hors heures ouvrables », le Chef de quart est le premier interlocuteur en interface avec le PC sécurité an cas d’apparition d’alarme. Son rôle, en complément des actions abordées au paragraphe 5.2, sera donc d’informer le CI ou son représentant, ainsi que les personnes en poste afin d’effectuer les premières actions de gestion des Unités de l’installation dans l’attente de confirmation d’actions complémentaires de la part du CEA. En dehors de ces phases, la mission particulière de Chef de quart n’est plus requise, et les salariés correspondants peuvent alors assurer des opérations locales de terrain, activités qui correspondent au seul cas de polyvalence du personnel de l’OI.

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L’OI intervient avec du personnel dont la qualification et la compétence professionnelle sont en adéquation avec les activités réalisées dans l’installation. Le CI autorise l’accès à l’installation, la conduite des activités d’exploitation au vu des formations et qualifications du personnel présentées par l’OI. Cette autorisation fera l’objet d’un document tenu à jour par l’installation. L’OI s’assure en continu que les compétences de son personnel sont conformes aux exigences liées à la prestation. Il organise et développe les actions de formation visant à adapter la qualification professionnelle des personnels à l’évolution des techniques et des méthodes d’exploitation et de maintenance. Le chapitre 3 du volume 2 du Rapport de Sûreté de l’installation aborde plus en détail ce processus de gestion des équipes et des compétences. Afin de démontrer sa maîtrise de l’installation et de son exploitation, l’OI décline au CEA l’organisation et la méthodologie mises en place en vue de l’évaluation des acquis et des compétences de son personnel. Après l’autorisation du CI, le personnel, nouvellement affecté dans l’installation ou sur une nouvelle activité de travail, suit tout d’abord une formation théorique relative au poste de travail suivie d’une phase probatoire de compagnonnage au cours de laquelle le salarié est familiarisé avec l’ensemble du procédé. L’OI participe aux formations et aux interventions d’urgence de l’ELPS du CEA destinées à prendre dans les plus brefs délais les premières mesures de sécurité en attendant l’arrivée des équipes FLS.

3.2.3.2. L’appropriation technique de l’installation et du référentiel de sûreté

Au préalable à la phase d’exploitation, le CEA s’assure de la bonne appropriation par le personnel de l’OI des référentiels sûreté/sécurité de l’installation ainsi que des pratiques d’exploitation. A ce titre, le personnel de l’OI participe aux essais de mise en service de l’installation tenant lieu de formation à l’utilisation des procédés et à la maintenance des équipements. A l’issue de cette formation, ce personnel pilotera de manière autonome les procédés à la fin des essais de démarrage en actif de l’installation, et assurera l’initialisation du processus de formation par compagnonnage au poste de travail. En cas de changement d’OI, le « sortant » forme le successeur suivant les spécifications du CEA (conditions de réversibilité de la prestation définies au cahier des charges) pour le transfert de compétences et de connaissances. L’OI prend connaissance du RS et des RGE et rédige la documentation opérationnelle en conformité avec le référentiel de l’installation. La documentation opérationnelle (procédure, consigne et mode opératoire) relative à l’exploitation et à la mise en condition sûre de l’installation est vérifiée par l’équipe CEA et acceptée par le CI pour mise en application par l’OI. L’Exploitant et l’OI partage le même référentiel de sûreté recensé dans la liste des documents applicables sur l’installation.

3.2.3.3. Les contrôles exercés par le CEA et la gestion des interfaces avec l’Opérateur Industriel

Le CEA met en place un plan de surveillance des prestations réalisées par l’OI [11], intégrant des points d’arrêt en exploitation, des contrôles opérationnels périodiques et des indicateurs. Ce dispositif permet au CEA d’évaluer la prise en compte des exigences de sûreté tout au long de la prestation.

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L’équipe CEA (§ 3.2.1) affectée à l’exploitation exerce le contrôle, chacun dans son domaine de compétences, et fait des visites périodiques sur l’installation. Le CEA se réserve la possibilité de réaliser des contrôles inopinés de la prestation en dehors des processus quotidiens d’exploitation. Des réunions sont programmées régulièrement avec l’OI où sont abordés non seulement le respect des exigences contractuelles mais également les conditions de réalisation des prestations au regard des exigences en matière de sûreté, radioprotection et de sécurité. La gestion des risques liés aux activités réalisées en co-activité [12] a été prise en compte au travers de l’organisation mise en place sur la base des principes généraux suivants :

programmation et planification des différentes interventions afin de traiter les interférences entre les activités,

programmation de réunions périodiques pour informer le personnel concernant les opérations réalisées et les actions à venir.

Les réunions périodiques font l’objet de comptes-rendus validés conjointement par le CEA et l’OI. Ces échanges réguliers donnent l’occasion aux participants d’aborder les problèmes rencontrés et d’informer des modifications des environnements de travail. Par ailleurs, l’OI est concerté au préalable à toutes modifications de l’environnement de travail [13].

3.2.3.4. Le traitement des non-conformités

Toutes anomalies, écarts entre une situation existante et une situation attendue, relevées par le CEA ou l’OI au cours de l’exploitation sont identifiées et traitées pour éviter leur renouvellement suivant la procédure présentée dans le chapitre 3 (traitement des anomalies) des RGE. L’OI rédige une procédure concernant le relevé, l’identification, l’enregistrement, la gestion et les mesures prises concernant les événements anormaux, anomalies et incidents pouvant apparaître lors de l’exécution des activités qui lui sont confiées.

3.2.4. Les activités sensibles pour la sûreté

Les exigences spécifiques pour la réalisation des tâches associées aux activités sensibles les plus fréquemment réalisées dans l’installation sont présentées dans le tableau ci-après.

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Activités sensibles

Opérations sensibles

Exigences génériques Mode de conduite

Effectif minimal

Opération planifiée et autorisée

Respect des documents opérationnels applicables

locale 1 opérateur Manœuvre de citerne dans le hall

Surveillance de l’opération

salle de conduite

1 agent de conduite

Opération planifiée et autorisée

Respect des documents opérationnels applicables

locale 1 opérateur

1 radioprotectionniste

Activités associées à la gestion des

effluents arrivant ou partant par citerne

Dépotage/rempotage citerne

Surveillance et conduite salle de conduite

1 agent de conduite

Activités associées à la conduite de

l’évaporateur

Surveillance des paramètres de conduite

Opération planifiée et autorisée

Respect des documents opérationnels applicables

salle de conduite

1 chef de quart

1 agent de conduite

Opération planifiée et autorisée

Respect des documents opérationnels applicables

locale 1 chimiste Activités réalisées

en laboratoire

Manipulation, transfert de cruchons de solutions

Transvasement entre récipients

Surveillance de l’opération

salle de conduite

1 agent de conduite

Opération planifiée et autorisée

Respect des documents opérationnels applicables

locale

2 opérateurs

1 radioprotectionniste (ponctuellement)

Activités de dépotage des bonbonnes

Manutention

Manipulation Surveillance de l’opération

salle de conduite ou locale

1 agent de conduite

Activités liées à la maintenance sur le premier système de

confinement et la ventilation

Maintenance des filtres THE

Manutention d’un équipement contaminé

Opération planifiée et autorisée

Respect des documents opérationnels applicables

locale

2 agents de maintenance

1 radioprotectionniste

Manutention des fûts

Manutention

Opération planifiée et autorisée

Respect des documents opérationnels applicables

locale 1 opérateur

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4. INTERFACES AVEC LES AUTRES UNITES DU CENTRE

Certaines unités du CEA/Cadarache interviennent pour des activités de contrôle, de conseil et d’assistance. Divers services du Centre, présentés dans les paragraphes suivants, apportent une assistance en matière de sécurité, de prévention et de maintenance.

4.1. LES CORRESPONDANTS DE L’INB RATTACHES A LA DIRECTION DU CENTRE

Des unités rattachées à la Direction du Centre CEA de Cadarache interviennent sur l’installation pour des actions de contrôle pour le compte du Directeur :

la Cellule de Sûreté et des Matières Nucléaires (CSMN) assure notamment l’interface avec l’Autorité de Sûreté Nucléaire et la direction générale du CEA pour la sûreté des activités du Centre. Elle est également chargée du contrôle réglementaire de la protection physique et des matières nucléaires présentes sur le centre CEA de Cadarache. Elle exerce une mission de contrôle au sens de l’article 9 de l’arrêté qualité du 10 août 1984.

la Cellule Qualité, Sécurité, Environnement (CQSE), est chargée du contrôle de l’application de la législation et de la réglementation en matière de sécurité, et de la conduite de la politique de prévention.

Ces fonctions sont décrites plus précisément en référence [14].

4.2. LES UNITES DU CENTRE DE CADARACHE INTERVENANT DANS L’INSTALLATION

Ces unités interviennent pour des prestations de services et des activités de contrôle, de conseil et d’assistance. Les interfaces entre l’INB et ces unités sont régies par des conventions établies avec les responsables de ces unités, précisant les missions et responsabilités respectives. Ces unités sont listées ci-après, ainsi que leurs principales missions et les références des conventions ou protocoles.

4.2.1. La Formation Locale de Sécurité (FLS)

La FLS est chargée de la surveillance générale du centre, de l’installation et des locaux en vue de la prévention, de la détection des incidents ou actions subversives, et de l’intervention en cas d’incident. Elle met en place et entretient, dans chaque bâtiment, les moyens mobiles d’intervention. Elle a aussi pour mission de prévenir les autres services de sécurité et l’exploitant hors heures ouvrables. Le Poste Central de Sécurité du centre du CEA de Cadarache (PC) a notamment pour rôle :

d’assurer un suivi constant des informations transmises via la téléalarme,

de diffuser les messages ou signaux d’alarme aux services d’intervention.

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La FLS est organisée en service continu pour assurer l’exploitation du Poste Central et les interventions. Une convention lie l’ensemble des installations du Centre dont AGATE à la FLS [15].

4.2.2. Le Service de Protection contre les Rayonnements (SPR)

Les salariés du SPR sont chargés :

d’assurer la surveillance radiologique du personnel et des lieux de travail ainsi que la gestion de la dosimétrie opérationnelle dans l’installation,

d’assurer les missions de formations et d’informations en matière de radioprotection pour l’ensemble des personnes intervenant dans l’installation,

de contrôler les rejets d’effluents liquides et gazeux,

d’assurer les contrôles radiologiques en sortie d’installation,

de contrôler les appareils de radioprotection et les filtres de l’installation.

Le Laboratoire d’Analyses Nucléaires et de Surveillance de l’Environnement (LANSE) assure les analyses radiologiques des prélèvements effectués dans l’installation. L’installation AGATE et le SPR sont liés par une convention (cf. document en référence [16]). Dans le cadre du contrat de sous-traitance de l’exploitation et de la maintenance des procédés de l’installation, une convention lie le SPR et l’OI [17], permettant de définir les relations avec sa PCR et ses Techniciens Qualifiés en RadioProtection (TQRP).

4.2.3. Le Service de Santé au Travail (SST) et le Laboratoire d’Analyses Biologiques et Médicales (LABM)

Le SST et le LABM assurent le suivi médical des salariés CEA travaillant dans l’installation AGATE. Le SST assure une permanence pour les soins d’urgence et une décontamination éventuelle de personnes.

4.2.4. Les services supports techniques

Le Service Technique et Logistique (STL) a la charge de la maintenance, des essais périodiques, de l’évacuation des déchets et effluents conventionnels ainsi que des études d’éventuelles modifications pour les équipements généraux de l’installation. Une convention lie le STL et le DSN [18]. Le service d’Assistance en Sûreté et Sécurité (SA2S) assure la gestion des contrôles réglementaires (Visites Périodiques Réglementaires) devant être exécutés par des organismes agréé. Il assiste l’installation pour élaborer et maintenir à jour le référentiel de sûreté et de sécurité. Le Service des Technologies de l’Information et Communication (STIC) est chargé de l’étude, de la réalisation et de l’entretien de tous les équipements de télésurveillance, de sonorisation et de radioprotection liés à la sûreté et à la sécurité. Une convention lie le STIC et le DSN [18].

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4.2.5. L’Ingénieur Criticien du Centre (ICC) CEA de Cadarache

L’ICC a pour mission d’assister l’exploitant pour les questions de sûreté-criticité. Ses missions sont définies dans la circulaire en référence [9].

4.2.6. Le Bureau Transports

Le Bureau Transports apporte son soutien technique et logistique dans le cadre des transports de matières radioactives.

5. ORGANISATION POUR LE FONCTIONNEMENT NORMAL, DEGRADE ET INCIDENTEL

5.1. EN HEURES OUVRABLES (HO)

Pendant les Heures Ouvrables (HO), la surveillance de l’installation est assurée par les équipes d’exploitation dont l’organisation est présentée dans le paragraphe 3.2.1. La conduite des opérations et la surveillance de l’installation sont principalement assurées par un opérateur de conduite affecté en salle de conduite. En cas d’apparition d’alarme, les équipes d’exploitation et le PC Sécurité du CEA/Cadarache sont prévenus simultanément par la téléalarme. En cas d’incident ou d’accident :

l’installation dispose d’une Equipe Locale de Premier Secours (ELPS) constituée de personnels CEA et de l’OI, dont l’organisation et les missions sont présentées dans le chapitre 8 des présentes RGE.

la FLS assure les interventions sur l’installation suivant le dossier et les consignes d’intervention (cf. chapitre 8 des présentes RGE). Le temps moyen d’intervention des équipes de la FLS est inférieur à dix minutes.

5.2. EN HEURES NON OUVRABLES (HNO)

La permanence de la fonction sécurité est assurée en HNO pendant la semaine de 16h30 à 8h et 24h/24h les jours non ouvrés, jours fériés et les semaines de fermeture du centre. Elle se compose :

d’un cadre de permanence au niveau du centre,

des Permanences pour Motif de Sécurité (PMS) : FLS, SPR, STL et DSN. La permanence pour motif de sécurité DSN/SGTD est définie dans la référence [19],

du personnel d’astreinte de l’INB 171 – AGATE. L’astreinte DSN/SGTD est définie dans la référence [20].

La FLS est opérationnelle 24h/24h tous les jours. Les moyens d’intervention de la FLS peuvent se rendre sur l’installation en moins de dix minutes. Le PC Sécurité du CEA/Cadarache est prévenu d’un défaut automatiquement par la téléalarme.

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En cas d’apparition d’alarme, le PC Sécurité de la FLS prévient l’ingénieur d’astreinte DSN/SGTD (représentant le CI) et sur sa demande le salarié de PMS. Le personnel d’astreinte peut se rendre sur place pour analyser la situation et définir avec ce dernier les moyens d’intervention appropriés. Ils rendent compte de leur intervention par la rédaction d’un compte-rendu de permanence. L’INB 171 possède un régime d’exploitation sur 24 h du lundi au vendredi lors des campagnes d’évaporation. Au cours de ces semaines (environ 2 par mois), la conduite de l’opération d’évaporation et la surveillance de l’installation sont principalement assurées par des équipes de quart sous la responsabilité d’un chef de quart (personnel de l’OI). En cas d’apparition d’alarme pendant les campagnes d’évaporation, le PC Sécurité du CEA/Cadarache est prévenu par la téléalarme. Le Chef de quart communique avec le PC Sécurité de la FLS sur l’état d’alarme. Le PC Sécurité de la FLS prévient l’ingénieur d’astreinte DSN/SGTD (représentant le CI) et, sur sa demande, le personnel de PMS. Pendant les campagnes d’évaporation, l’OI met aussi en place une astreinte à domicile qui répond dans les délais les plus brefs aux sollicitations au personnel d’astreinte DSN/SGTD.

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Direction de l'énergie nucléaire

Département de services nucléaires

Service de gestion et de traitement des déchets

Laboratoire des installations AGATE, ROTONDE et ICPE 312

Règles Générales d'ExploitationChapitre 3

Assurance de la qualité en exploitation

TABLE DES MODIFICATIONS

Indice Datede

l'indice

Rédacteur Nature de la modification Nb pagesdu

document

Emission initiale. Annule et remplace la référence 10001 (A) 29/10/08 AREVA TA AGATE PFE NTE 08000779 indice A diffusée par le 18

DPIE/DIR/Projet AGATEl270 le 29/10/08.

02 13/05/11Prise en compte des engagements

C.GIMENEZ DEN/CAD/DIR/CSN/293 du 30/04/10.du CEA

18

03 31/01/13 AUSY

Mise en forme qualité nouvelle maquette documentaire.Mise à jour suite à l'instruction technique (transmission du30/06/11), prise en compte de la lettre ASN CODEP-DRC­2013-002840 du 22/01/13, intégration du plan desurveillance des activités de l'Opérateur Industriel, etpassage au décret 92-158 de l'installation.

18

Mise ajour du 06/0712012

Rédacteur Vérificateur Approbateur

~,

~~ ....;.. ':Jr (OS~3Date:

Société AUSY C. GIMENEZ C. COCHAUD

Commande n04000516511 ISNIIQC du DSN/L1AR Chef d'Installation..

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SOMMAIRE

1. OBJET............................................................................................................................................. 3

2. REFERENCES ................................................................................................................................ 3

3. PRISE EN COMPTE DE L’ARRÊTE QUALITE.............................................................................. 4

3.1. ARTICLES 1-2-6 ...................................................................................................................... 4

3.2. FONCTIONS DE SURETE ...................................................................................................... 4

3.3. ELEMENTS IMPORTANTS POUR LA SURETE..................................................................... 4

3.4. ACTIVITES CONCERNEES PAR LA QUALITE (ACQ) ET EXIGENCES DEFINIES.............. 6

3.5. ARTICLES 3-4 : MAITRISE DES PRESTATAIRES............................................................... 13

3.5.1. Prestataire assurant l’exploitation des procédés des installations........................... 13

3.5.2. Prestataires internes au CEA ........................................................................................ 13

3.5.3. Prestataires externes ..................................................................................................... 13

3.6. ARTICLE 5 : DOSSIER QUALITE ......................................................................................... 14

3.7. ARTICLE 7 : FORMATION ET HABILITATION DU PERSONNEL, QUALITE DES MOYENS TECHNIQUES........................................................................................................................ 14

3.7.1. Formation et habilitation du personnel ........................................................................ 14

3.7.2. Qualité des moyens techniques.................................................................................... 15

3.8. ARTICLE 8 : CONTROLE TECHNIQUE DES ACTIVITES.................................................... 16

3.9. ARTICLE 9 : CONTROLE ET EVALUATION DE LA QUALITE D’EXPLOITATION .............. 16

3.10. ARTICLE 10 – 11 : GESTION DES DOCUMENTS ET ARCHIVAGE ................................. 16

3.11. ARTICLE 12 – 13 : TRAITEMENT DES ANOMALIES ET EVENEMENTS ......................... 17

3.12. ARTICLE 14 : DISPOSITIONS PARTICULIERES AUX ETUDES....................................... 18

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1. OBJET

L’arrêté du 10 août 1984 est relatif à la qualité de la conception, de la construction et de l’exploitation des installations nucléaires de base. Conformément à l’article 5, un dossier doit être constitué résumant les mesures et les moyens prévus pour l’appliquer. Ce dossier est constitué par le chapitre 3 des présentes RGE qui précise l’organisation Qualité mise en place pour l’exploitation de l’INB AGATE et décrit, article par article, les mesures et les moyens mis en place pour y répondre. Ce chapitre présente notamment :

les Eléments Importants pour la Sûreté (EIS),

les Activités Concernées par la Qualité (ACQ) et les Exigences Définies (ED) associées.

2. REFERENCES

[1] Rapport de Sûreté de l’INB 171 - AGATE

[2] DSN/DIR/QUALI/PCD 009 – Maîtrise des prestataires

[3] DSN/SATD/GENER/AGATE/CDC 0001 – Cahier des Spécifications Techniques Particulières de l’exploitation et traitement des effluents liquides de l’INB AGATE du CEA/CADARACHE

[4] DSN/SGTD/SURTE/INB171/PCD 0009 – Plan de surveillance des prestations réalisées par l’Opérateur Industriel de l’INB 171 AGATE

[5] DSN/SGTD/GENER/INB171/PCD 0019 – Maîtrise de la co-activité dans l’INB 171 – AGATE

[6] DSN/SGTD/SURTE/INB171/PCD 010 – Procédure de gestion des modifications

[7] DSN/DIR/SECUR/PCD 015 - Gestion des entreprises extérieures dans les installations du DSN de CADARACHE

[8] DSN/SGTD/SECUR/INB171/DSI 001 - Dossier de sécurité de l’INB 171 – AGATE

[9] DSN/SGTD/ORGAN/PCD 006 – Procédure de gestion de la formation au SGTD

[10] DSN/DIR/SECUR/PCD 019 - Procédure de compagnonnage des salariés CEA et assimilés du DSN de CADARACHE

[11] DSN/DIR/SECUR/PCD 018 – Procédure d’accueil des salariés CEA et assimilés au DSN de Cadarache

[12] DEN/CAD/DIR/PR 004 – Maîtrise des événements et des actions d'amélioration

[13] DEN/CAD/DIR/PR 003 – Procédure de gestion des audits

[14] DSN/DIR/QUALI/PCD 001 – Procédure de Maîtrise des documents des installations, laboratoires et activités du DSN et des données informatiques associées

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3. PRISE EN COMPTE DE L’ARRÊTE QUALITE

3.1. ARTICLES 1-2-6

L’article 1 précise que l’exploitant d’une installation nucléaire de base doit veiller à ce qu’une qualité en rapport avec les fonctions importantes pour la sûreté soit définie, obtenue et maintenue pour les éléments suivants : structures, équipements, matériels, ensembles les associant, conditions d’exploitation de l’installation. Ces éléments sont appelés Eléments Importants pour la Sûreté (EIS).

3.2. FONCTIONS DE SURETE

Les analyses de risques présentées dans le rapport de sûreté (cf. référence [1]) ont permis d’identifier les éléments qui participent aux fonctions de sûreté. Les fonctions de sûreté retenues pour l’INB 171 - AGATE sont les suivantes :

FONCTIONS DE

SURETE INTITULE

N°1 Maîtrise du confinement des matières radioactives

N°2 Maîtrise de l’exposition aux rayonnements ionisants

3.3. ELEMENTS IMPORTANTS POUR LA SURETE

Les Eléments Importants pour la Sûreté sont les systèmes et constituants des systèmes qui assurent les fonctions de sûreté. Ils sont présentés dans le tableau ci-après.

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FONCTION DE SURETE N°1

MAITRISE DU CONFINEMENT DES MATIERES RADIOACTIVES

ELEMENTS IMPORTANTS POUR LA SURETE

CONSTITUANTS D’EIS QUALITE DEFINIE

Equipements des circuits véhiculant des

fluides radioactifs (tuyauteries de transfert,

vannes, pompes, échangeurs, filtres)

Etanchéité aux liquides

Equipements de dépotage/rempotage

des citernes (manches de raccord)

Etanchéité aux liquides

Capacités (cuves et évaporateur) et leurs

équipements (piquages, traversées)

Etanchéité aux liquides des capacités

Non-débordement des cuves

Etanchéité des piquages, isolements aux interfaces avec les circuits actifs

BAG Etanchéité à l’air

Confinement statique du premier système de

confinement PROCEDE

Système de protection et de surveillance

Fiabilité du système

Confinement dynamique du premier système de

confinement

Ventilation « BAG » et « Procédé »

Maintien de la cascade de dépressions en fonctionnement normal et de la canalisation des effluents gazeux vers leur traitement par

filtration THE

Mesures continues en cheminée (aérosols,

débit) et alarme associée

Permanence de la mesure.

Fiabilité du report d’alarme. Systèmes assurant la mesure des rejets atmosphériques

Mesures différées en cheminée

Permanence du prélèvement

Rétention des locaux cuves actives

Capacité de rétention compatible avec le volume des fluides contenus dans leurs

conteneurs

Etanchéité aux liquides

Rétention hall camion

Capacité de rétention compatible avec le volume de fluide contenu dans la citerne

Etanchéité aux liquides.

Eléments de limitation des conséquences d’une perte de

confinement du premier système

Bâtiment Procédé abritant la zone

contrôlée

Stabilité au séisme ; maintien des ancrages des cuves ; non agression des constituants

d’EIS *

(*) La qualité définie est obtenue par des dispositions prises à la conception et à la réalisation.

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FONCTION DE SURETE N°2

MAITRISE DE L’EXPOSITION AUX RAYONNEMENTS IONISANTS

ELEMENTS IMPORTANTS POUR LA SURETE

CONSTITUANTS D’EIS QUALITE DEFINIE

Parois des locaux, murs du bâtiment Procédé

Efficacité de la protection radiologique, atténuation du rayonnement (respect des OGS et du zonage décret du 15/05/06)

Protections radiologiques

Traversées et singularités

Pas d'impact significatif (respect des OGS) dans les zones accessibles au personnel

3.4. ACTIVITES CONCERNEES PAR LA QUALITE (ACQ) ET EXIGENCES DEFINIES

L’article 2 de l’arrêté précise que l’exploitant doit identifier les activités que lui-même ou ses prestataires exercent et qui influent sur la qualité des Eléments Importants pour la Sûreté. Ces activités sont appelées Activités Concernées par la Qualité (ACQ). L’article 6 indique que les exigences nécessaires pour obtenir et maintenir la qualité des EIS doivent être définies pour chaque ACQ. Ces exigences sont appelées Exigences Définies (ED). Les Activités Concernées par la Qualité identifiées et retenues pour l’INB AGATE sont listées ci-dessous :

ACQ n°1 : Conduite des installations,

ACQ n°2 : Maintenance, contrôles et essais périodiques,

ACQ n°3 : Conception, modifications et travaux,

ACQ n°4* : Formation et habilitation du personnel,

ACQ n°5* : Gestion des documents liés aux procédés,

ACQ n°6* : Traitement des anomalies,

ACQ n°7* : Suivi des contrats, prestations approvisionnements.

(*) : Les exigences associées à ces ACQ sont générales et présentées aux paragraphes 3.5 à 3.11 du présent chapitre.

En pratique, elles se traduisent par des consignes d’exploitation et de sécurité, des spécifications et des procédures de conduite et de maintenance.

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Les tableaux ci-après listent les EIS, les ACQ et les ED. Seules les exigences associées aux ACQ non traitées dans les paragraphes suivants figurent dans les tableaux.

Exigences Définies

Eléments Importants pour la Sûreté

Constituants d’EIS Equipements ACQ Conception/Réalisation

ACQ Conduite des installations

ACQ Maintenance, contrôles et essais

périodiques

Circuits transportant des effluents radioactifs

Tenue : 40 ans, Conception soudée, Dimensionnement et fabrication règles AREVA NC des tuyauteries, Tenue à la corrosion : choix de matériaux en acier inox

Contrôle visuel de l’absence de fuite

Corps de pompes Raccordement par conception bridée ; Tenue à la corrosion

Contrôle visuel de l’absence de fuite et changement périodique des joints de bride

Corps de vannes

Raccordement par conception soudée ou bridée ; Tenue à la corrosion

Respect des spécifications physico-chimiques d’admission

Contrôle visuel de l’absence de fuite et changement périodique des joints de bride (si conception bridée)

Interfaces avec circuits non actifs : piquages utilités et réactifs jusqu’au premier organe d’isolement inclus

Piquages étanches, présence de dispositifs d’isolement (gardes hydrauliques sur arrivées réactifs ; vannes étanches sur circuits utilités à fermeture par manque de courant ou d'air)

Respect des spécifications physico-chimiques d’admission

Respect des documents de conduite

(vérification de la bonne disposition du circuit et remplissage périodique des gardes hydrauliques)

- Contrôle d’étanchéité interne et externe,

- remplissage périodique des gardes hydrauliques

Confinement statique du premier système de confinement

Equipements des circuits véhiculant des fluides radioactifs (tuyauteries de transfert, vannes, pompes, échangeurs, filtres)

Echangeurs

- Dimensionnement pression et température

- Conception soudée, choix des matériaux

- Présence d’un dispositif pour PE sur circuit non actif pour vérification non contamination

Respect des spécifications physico-chimiques d’admission

Contrôles des caractéristiques des effluents dans la cuve d’assemblage et des distillats dans les cuves de réception des distillats

Contrôle périodique, absence de contamination du circuit non actif, test d’étanchéité

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Exigences Définies

Eléments Importants pour la Sûreté

Constituants d’EIS Equipements ACQ Conception/Réalisation

ACQ Conduite des installations

ACQ Maintenance, contrôles et essais

périodiques

Confinement statique du premier système de confinement

Equipements de dépotage/rempotage des citernes

Manches de dépotage et raccord citerne

Choix des matériaux

Raccord auto-obturant

- Respect des spécifications physico-chimiques d’admission

- Contrôles des caractéristiques des concentrats avant rempotage

- Respect des procédures de conduite

Contrôle visuel

Echange tous les 6 ans avec épreuve hydraulique à la mise en service

Changement périodique des joints

Confinement statique du premier système de confinement

Capacités (cuves et évaporateur) et leurs équipements (piquages, traversées)

Cuves 01-1000, 02-1000, 02-2000, 02-3000, 02-4000, 02-5000, 02-5500, 02-9000, 03-1000, 03-5000, 03-6000

Tenue : 40 ans, conception soudée, dimensionnement et fabrication CODAP 2005 div. 1 (catégorie de construction B1, coeff. de soudure 0,85, soudeurs qualifiés), dimensionnement au séisme de référence P et E1 (sauf cuve 02-5500 seulement P), tenue à la corrosion : choix matériaux acier inox 316L avec surépaisseur de corrosion, Garde hydraulique pour assurer étanchéité des cuves au niveau de la traversée agitateurs (toutes cuves sauf 01-1000, 02-5500 et 02-9000)

Piquages en partie haute au-dessus du niveau nominal de remplissage (sauf cuve 02-5500 qui est une cuve tampon),

Arrivée des circuits auxiliaires (réactifs et utilités fluides) uniquement en ciels de cuves.

Respect des spécifications physico-chimiques d’admission, contrôle des caractéristiques des effluents dans la cuve d’assemblage et surveillance de l’absence d’alarme de détection de présence de liquide dans les rétentions

Contrôle visuel de l’absence de fuite

1 P = non projectile ; E = étanche aux liquides

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Exigences Définies

Eléments Importants pour la Sûreté

Constituants d’EIS Equipements ACQ Conception/Réalisation

ACQ Conduite des installations

ACQ Maintenance, contrôles et essais

périodiques

Cuves 02-6000, 02-7000, 03-3000, 03-4000

Tenue : 40 ans, conception soudée, dimensionnement et fabrication CODAP 2005 div. 1 (catégorie de construction B2, coeff. de soudure 0,85; soudeurs qualifiés), dimensionnement au séisme de référence P, tenue à la corrosion 40 ans : Acier inox 304L, piquages en partie haute au-dessus du niveau nominal de remplissage

Respect des spécifications physico-chimiques d’admission, contrôle des caractéristiques des effluents dans la cuve d’assemblage et surveillance de l’absence de d’alarme de détection de présence de liquide dans les rétentions

Contrôle visuel de l’absence de fuite

Evaporateur

Tenue 40 ans ; Conception soudée, trou d’homme bridé avec joint métallique, dimensionnement et fabrication CODAP 2005 div. 2 (catégorie de construction B1, coeff. de soudure 0,85, soudeurs qualifiés), dimensionnement au séisme de référence P+E pour la partie pot ; P pour la colonne et les platines et charpente de guidage, conception et fabrication des ½ coquilles soumises à réglementation ESP, tenue à la corrosion : choix des matériaux acier inox 316L avec surépaisseur de corrosion. L’évaporateur est classé ESPN de niveau N3 catégorie II

Respect des spécifications physico-chimiques d’admission

Contrôles des caractéristiques des effluents avant assemblage

Suivi des paramètres de l’évaporateur (P, N, T)

Test d’étanchéité et épreuve hydraulique périodiques des demi-coquilles, contrôle visuel

Confinement statique du premier système de confinement

Capacités (cuves et évaporateur) et leurs équipements (piquages, traversées)

Trop plein entre cuves

Conception soudée Choix matériaux : acier inox

Contrôle soudure

Test d’étanchéité

contrôles matière

- Contrôle visuel de l’absence de fuite

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Exigences Définies

Eléments Importants pour la Sûreté

Constituants d’EIS Equipements ACQ Conception/Réalisation

ACQ Conduite des installations

ACQ Maintenance, contrôles et essais

périodiques

Confinement statique du premier système de confinement

Instrumentation (capteurs)

Capteurs TOR indépendants des capteurs du Contrôle commande, avec alarme de dysfonctionnement ; Gamme adaptée

Système de protection et de surveillance

Chaîne de relayage

Système indépendant du contrôle-commande de conduite

Séparation physique des liaisons électriques et du système de traitement des logiques,

Technologie à relais avec indicateur d’action, actionneurs à double coupure électrique (une par le CC, l’autre par le système de protection), système à sécurité positive (déclenchement sur coupure d'un fil, d'une bobine, sur court-circuit ou débrochage), Alimentation électrique maintenue 1h (surveillance du procédé lors de son arrêt sur perte alimentation normale)

Prise en compte des alarmes des verrines et automatismes

Contrôle de bon fonctionnement et étalonnage des capteurs

Contrôle périodique du bon fonctionnement du report d’alarme.

Essais de bon fonctionnement des séquences

Confinement dynamique du premier système de confinement

Ventilations « BAG » et « Procédé »

Ventilateurs « BAG » et « Procédé »

Ventilateurs redondants et ségrégués avec basculement automatique (100 % du débit chacun) ; Alimentation électrique des ventilateurs secourue, chaque ligne alimentée par 1 voie différente; Contrôle-commande ventilation maintenu 1h, Suivi de la dépression

Pour le circuit procédé : tenue 40 ans : conception soudée, tenue à la corrosion (Acier inox)

- Suivi des dépressions

- Prise en compte des alarmes de dysfonctionnement (débit, dépression, dysfonctionnement ventilateur et automatismes induits)

- Respect des spécifications physico-chimiques (ventilation « Procédé »)

Essai de basculement sur les lignes secours

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Exigences Définies

Eléments Importants pour la Sûreté

Constituants d’EIS Equipements ACQ Conception/Réalisation

ACQ Conduite des installations

ACQ Maintenance, contrôles et essais

périodiques

Filtre THE sur extraction « BAG » et « Procédé »

Efficacité minimale de 5000 à la mise en service,

Tenue à 200°C du DNF

Mesure du colmatage

Ventilation « BAG » : un filtre THE en sortie BAG et un filtre THE DNF communs à toutes les BAG (DNF redondé)

Ventilation « Procédé » : 2 filtres THE en série sur 2 lignes de filtration redondantes, protection contre l’humidité par condenseur/ dévésiculeur/réchauffeur

Prise en compte des alarmes de colmatage et automatismes associés

Contrôle de l’efficacité

Contrôle de conformité de montage

Confinement dynamique du premier système de confinement

Ventilations « BAG » et « Procédé »

Gaines ventilation « BAG » et « Procédé »

Gaines soudées ou bridées,

Tenue à 200 ° C a minima jusqu’au point de dilution ;

Les gaines de ventilation ne doivent pas traverser de secteur de feu sinon protection CF 2 h des gaines

- Contrôle de l’état des conduits de transfert des effluents gazeux

Mesures continues en cheminée (aérosols gaz, débit) et alarme associée

Dispositifs type ABPM et NGM

Gamme et seuils adaptés aux risques Redondance Alimentation électrique maintenue 4h (chacun est alimenté par une voie différente)

Systèmes assurant la mesure des rejets atmosphériques

Mesures différées en cheminée

DPRC, barboteur 14C et 3H

Gamme et seuils adaptés aux risques Alimentation électrique maintenue 4h

Respect des gammes de mesure, prise en compte alarme, respect des dispositions capteurs

Contrôle de bon fonctionnement, contrôle périodique de l’étalonnage, test de l’alimentation maintenue 4 heures

Eléments de limitation des conséquences d’une perte de confinement du premier système

Rétention des locaux cuves actives

Lèchefrites 01-1900, 02-1900/2900/3900/ 4900/5900, 03-1900/ 2800/2900/3900/

5900

Volumes conformes arrêté 31/12/99 Tenue à la corrosion 40 ans : Acier inox 304L,

Tenue mécanique,

Conception soudée (soudeurs qualifiés)

Etanchéité pendant et après séisme (dimensionnement au séisme de référence)

Vérification du caractère opérationnel de la rétention (pas de liquide ni d’encombrant)

Contrôle visuel de l’état

des rétentions

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Exigences Définies

Eléments Importants pour la Sûreté

Constituants d’EIS Equipements ACQ Conception/Réalisation

ACQ Conduite des installations

ACQ Maintenance, contrôles et essais

périodiques

Rétention hall camion Rétention bétonnée avec résine étanche et décontaminable

Volumes : 20 m3 mini --> mise en place de surbaux au niveau des accès au hall camion

Tenue mécanique au roulage du camion (trafic lourd)

Revêtement étanche et résistant à l’action des fluides

Vérification du caractère opérationnel de la rétention (pas de liquide ni d’encombrant)

Contrôle visuel de l’état

des rétentions

Eléments de limitation des conséquences d’une perte de confinement du premier système

Bâtiment Procédé abritant la zone contrôlée

Planchers des locaux cuves

Murs maîtres de la Zone contrôlée

Application du guide ASN (ASN/GUIDE/2/01) avec exigence de stabilité d’ensemble, absence d’interaction bât.Procédé/Bloc vestiaire, non effondrement local, supportage des équipements limitation de la fissuration de l’enveloppe externe enterrée (taux de travail des aciers à 0,8 fe).

- -

Voiles et planchers radiologiques (identifiés sur le plan EXT-566175)

Respect des épaisseurs

Homogénéité d’ensemble

Voiles réalisés à l’aide de tiges perdues

Portes blindées PB102, PB107, PB 310 et 330

Continuité et homogénéité de la protection

Respect des épaisseurs (équivalent 100 mm acier)

Traversées GC axes agitateurs et cheminée de contrôle

Rebouchage des traversées assurant la continuité de la protection radiologique du GC

Protections radiologiques

Parois des locaux, murs du bâtiment Procédé (y compris traversées et singularités)

Traversées GC des voiles radiologiques tuyauteries de fluides Traversées électriques et gaines

Traversées fluide en biais au niveau des zones accessibles au personnel

Rebouchage des traversées

- Respect des caractéristiques radiologiques fixées par la spécification d’admission des effluents à traiter,

- contrôle des caractéristiques des

effluents dans la cuve d’assemblage

Relevés périodiques de la dosimétrie de zone

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3.5. ARTICLES 3-4 : MAITRISE DES PRESTATAIRES

La maîtrise des prestataires s’effectue selon les modalités présentées dans la référence [2].

3.5.1. Prestataire assurant l’exploitation des procédés des installations

L’INB 171 - AGATE émet des spécifications de fonctionnement (en termes de qualité, de sûreté, de formation) qui sont issues du référentiel de sûreté. Ces spécifications sont indiquées dans le contrat du prestataire d'exploitation (cf. référence [3]) qui, à partir de cette base, écrit ses propres documents qualité (consignes, modes opératoires,…). Ces derniers sont ensuite vérifiés et acceptés par le Chef d’Installation (CI). Le CI s'appuie sur le Responsable d’Exploitation (REX), l’Ingénieur Sûreté Nucléaire (ISN) et l’Ingénieur Sécurité Installation (ISI) pour veiller à l'application des consignes et vérifier les habilitations. L’ensemble des contrôles et de la surveillance de la prestation est décrit dans la procédure en référence [4]. Le CI organise des réunions hebdomadaires entre l’installation et les équipes sous-traitantes afin d’examiner la planification de l’exploitation, les travaux, les contraintes liées à la coactivité [5] et les affaires liées à la qualité, la sécurité et la sûreté [6].

3.5.2. Prestataires internes au CEA

Les relations (limites de responsabilité, missions, interface avec le service) avec les prestataires internes sont définies à travers les conventions passées avec le CI qui sont listées au chapitre 2 des RGE. L’accès des prestataires internes aux installations s’effectue suivant la référence [7]. Avant toute intervention, tout intervenant contacte le Responsable Maintenance et lui rend compte à la fin de son intervention. Des réunions périodiques sont réalisées pour effectuer des bilans sur les interventions au niveau du Centre dans le cadre du suivi des conventions.

3.5.3. Prestataires externes

Conformément à la référence [6], le Responsable Technique Travaux désigné par le CI rédige l'expression des besoins, identifiant notamment les EIS, les ED associées et les dispositions permettant l'application de l’arrêté du 10/08/84, pour réaliser un appel d'offre. Les prestataires consultés sont issus des listes tenues à jours par le service commercial du Centre en fonction des compétences et du retour d'expérience des affaires précédentes. Le Responsable Technique Travaux désigné par le CI est l'interlocuteur unique du prestataire retenu. La maitrise du prestataire s’effectue selon les modalités présentées dans la référence [2]. En fonction du volume de l’affaire, il peut être demandé au prestataire de rédiger un Plan Qualité Particulier (PQP) dans lequel sont précisées les dispositions prises en matière de qualité et d'organisation mise en place (sous-traitance…) pour cette affaire.

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La prestation s’effectue conformément aux dispositions définies dans le Dossier de Sécurité tronc commun du Département, ainsi que celui en référence [8]. Avant intervention sur site, le prestataire rédige les procédures d'intervention qui sont vérifiées par le Responsable Technique Travaux et l’ISI et acceptées par le CI. Lors de leur arrivée sur l'installation, les prestataires sont accueillis par le Responsable Technique Travaux désigné par le CI. A la fin des travaux, le Responsable Technique Travaux désigné par le CI formalise, par la rédaction d'un procès verbal (PV) de réception, la conformité des travaux par rapport à la demande. Il peut communiquer au service commercial le retour d'expérience du déroulement de la prestation.

3.6. ARTICLE 5 : DOSSIER QUALITE

Ce chapitre 3 des présentes RGE constitue le dossier à fournir au titre de l’article 5 de l’arrêté Qualité du 10 août 1984, vis-à-vis de l’exploitation de l’installation. Il renseigne sur la liste des EIS ainsi que sur la liste des ACQ et de leurs ED associées. La partie organisation opérationnelle est constituée du chapitre 2 des RGE. Il complète le chapitre 7 du volume II du RS en référence [1] qui présente l’organisation qualité en conception, réalisation et essais de mise en service.

3.7. ARTICLE 7 : FORMATION ET HABILITATION DU PERSONNEL, QUALITE DES MOYENS TECHNIQUES

3.7.1. Formation et habilitation du personnel

Les références [9] et [10] définissent les dispositions prises et l'organisation mise en place relatives, à la formation, à la qualification et à l'habilitation du personnel CEA du service. Les formations, qualifications et habilitations du personnel sont vérifiées :

pour le personnel CEA et les prestataires internes selon la référence [11],

pour les prestataires externes selon la référence [7].

Le CI autorise le personnel d’entreprise extérieure à l’accès aux installations, à la conduite des activités d’exploitation, à la conduite d'équipements spécifiques ou des travaux au vu des formations et qualifications. Les personnes habilitées sont recensées dans des listes mises à jour par l’Ingénieur sécurité pour les travaux d'exploitation ou d'interventions répétitives. Chaque personne intervenant en zone contrôlée de radioprotection reçoit à son arrivée une information en radioprotection sur les risques spécifiques de l’installation et une information sur les risques présentés par son poste de travail. Le suivi de la formation du personnel CEA du service est assuré par les responsables de la formation du service et du département.

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3.7.2. Qualité des moyens techniques

La qualité des moyens techniques est assurée par un suivi périodique des appareillages et des équipements mis en œuvre pour exercer les ACQ. Le chapitre 7 des RGE expose les actions et les activités entreprises pour satisfaire les recommandations de cet article. L’organisation pour l’application de ces opérations de contrôle et maintenance est décrite ci-après.

3.7.2.1. Responsabilités

Le CI est responsable du maintien en état des équipements de l’installation. Pour cette mission, il s’appuie sur :

le Responsable de la Maintenance,

l’ISI,

le REX,

les Services supports spécialisés du Centre.

3.7.2.2. Modalités d'exécution

L’ensemble des équipements et appareillages soumis à maintenance ou à des contrôles réglementaires est listé dans des inventaires validés par le CI (ou son représentant). Toute opération sur l’un de ces équipements est planifiée et soumise à l’accord du CI (ou son représentant) pour programmation de son indisponibilité. Les modes d’exécution, tels que les fiches de contrôle sur le système de Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO), sont transmis au CI (ou son représentant) pour validation ; son approbation rend les documents applicables. Le Responsable de la Maintenance et le CI valident les plannings établis puis suivent leur application. Lors de l’exécution des actions, si des écarts par rapport aux critères définis sont relevés, la procédure de maîtrise des non-conformités (cf. référence [12]) est appliquée.

3.7.2.3. Contrôles réglementaires

Les contrôles réglementaires sont imposés par la législation en vigueur. Ils concernent les appareils et les équipements spécifiques dont la défaillance peut avoir une implication sur la sécurité notamment :

les matériels et circuits de lutte contre l’incendie,

les installations électriques,

les équipements de travail (appareils de levage et de manutention – machines),

les appareils à pression de gaz et de vapeur,

les appareils de radioprotection.

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3.7.2.4. Maintenance

La maintenance effectuée sur les équipements de l’installation est de deux types :

la maintenance préventive associée à l’entretien régulier de certains équipements effectué en fonction de fiches d’entretien préalables,

la maintenance associée aux actions de correction suite à la défaillance d’un composant ou l’identification d’un défaut.

3.7.2.5. Modalités de retour en fonctionnement normal

Pour certaines consignations ou dispositions transitoires qui sont nécessaires à l’exécution d’interventions de contrôles ou de maintenance, l’installation peut se trouver dans des modes de fonctionnement particuliers qui sont identifiés au paragraphe 11 du chapitre 4 des présentes RGE. Tout le personnel intervenant dans l’INB 171 AGATE est tenu informé du mode de fonctionnement de l’installation. Le contrôle de remise en conformité est sous la responsabilité du CI qui s’appuie sur le Responsable Maintenance et tient à jour un état des dispositions transitoires et des consignations nécessaires à la réalisation des travaux.

3.8. ARTICLE 8 : CONTROLE TECHNIQUE DES ACTIVITES

Les contrôles techniques sur les ACQ sont assurés par le CI pour ce qui concerne la conduite de l’installation et par le Responsable Maintenance pour ce qui est de la maintenance, des contrôles et des essais périodiques. Ceux des modifications ou des travaux sur l’installation sont effectués par une personne qualifiée différente de celle les ayant réalisés. Il peut s’agir du CI, de l’ISI, de l’ISN, du REX, du Responsable Maintenance, ou du responsable technique travaux. Les activités de gestion documentaire sont contrôlées par le Correspondant Qualité de l’installation. Le déroulement des audits est présenté dans la référence [13]. Un programme d’audits est élaboré avec le CI et validé par le Chef de Département. Le programme, les rapports d’audits et les plans d’actions mis en œuvre suite à ces audits sont archivés, suivant la référence [14].

3.9. ARTICLE 9 : CONTROLE ET EVALUATION DE LA QUALITE D’EXPLOITATION

Ils sont notamment effectués par des visites, contrôles, audits par la Cellule de Sûreté et des Matières Nucléaires du Centre pour le compte du Directeur, ou par le Pôle Maîtrise des Risques pour le compte de la Direction Générale du CEA.

3.10. ARTICLE 10 – 11 : GESTION DES DOCUMENTS ET ARCHIVAGE

La référence [14] traitant de la maîtrise des documents et des données (diffusion, classement, archivage…) expose les règles mises en œuvre par l’exploitant, pour répondre aux recommandations de l’arrêté du 10/08/84.

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Un bilan annuel de sûreté est établi et transmis au Directeur de Centre qui le diffuse à la Direction du CEA et à l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

3.11. ARTICLE 12 – 13 : TRAITEMENT DES ANOMALIES ET EVENEMENTS

Il s’agit d’une Activité Concernée par la Qualité (ACQ) qui est décrite dans la procédure référencée [12]. Tous les événements relevés dans l’INB 171 – AGATE sont identifiés et traités suivant cette procédure. Tout témoin d’un événement anormal dans l’exercice de ses activités ou de celles des prestataires exerçant une ACQ doit informer sans délais le responsable concerné de l’installation. Si nécessaire, les actions immédiates « conservatoires » sont effectuées pour assurer au mieux la sûreté de l’installation. Dès que possible, une analyse de l’événement est menée et la situation rendue « normale » par des actions dites de « correction ». Cette phase est tracée le plus tôt possible au moyen d’une Fiche d’Evénement et d’Amélioration (FEA), s’il y a lieu, sur décision du responsable concerné par l’événement. Celui-ci précise dans la FEA le domaine concerné (Qualité, Sûreté, Sécurité, Environnement, Autre (Colis, Radioprotection, Transport, Matières Nucléaires, Sources radioactives, autre,…)), valide les actions immédiates et les actions de correction entreprises. Le CI solde la non-conformité. Une deuxième phase consiste à analyser les anomalies et les événements significatifs pour en déterminer les causes, éviter leur renouvellement et en tirer tous les enseignements utiles (article 13.3). Cette phase concerne les actions dites « correctives » au sens de la qualité et elle est tracée au moyen de la FEA. Le retour d’expérience tiré des anomalies et des événements significatifs est analysé et diffusé aux autres installations (ou parties d’installation) qui pourraient être concernées, en particulier au travers des comptes-rendus d’événements significatifs. On peut alors en tirer des actions « préventives » (au sens de la qualité) dans ces installations. Ces actions sont tracées au moyen de FEA. Il est à noter que les actions correctives et préventives y sont systématiquement examinées. Il existe deux niveaux de non-conformités relatives à la sûreté :

premier niveau : écart mineur nécessitant toutefois une action de correction et éventuellement corrective. La FEA fait alors l’objet d’une diffusion interne au CEA/Cadarache ; ces anomalies sont recensées dans le bilan annuel de sûreté de l’installation ;

deuxième niveau : Evénement Significatif pour la Sûreté (ESS) entraînant la sortie du domaine de fonctionnement autorisé. La FEA est transmise à la ligne d’action et à la Direction du centre (Cellule de Sûreté et des Matières Nucléaires) qui transmet une déclaration à l’Autorité de Sûreté Nucléaire, conformément au courrier DGSNR/DEP/SD4-1129 2005 du 24/10/05, et au guide de déclaration associé.

Un état des non-conformités est tenu à jour à l'aide d'une base de données informatique.

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3.12. ARTICLE 14 : DISPOSITIONS PARTICULIERES AUX ETUDES

Les dispositions mises en œuvre lors de la conception, de la réalisation et des essais de mise en service de l’INB 171 – AGATE sont présentées dans le chapitre 7 du volume II du RS en référence [1]. Concernant les EIS, les exigences définies associées aux ACQ conception, réalisation sont présentées au paragraphe 2.4, celles relatives à la mises en service sont quant à elles présentées dans le chapitre 8 du volume II du RS. La conception, les modifications et travaux de l’installation, se font selon la référence [6] qui précise la démarche à suivre pour initier et développer un projet. Toutes les études mettant en cause les EIS sont vérifiées et contrôlées par des personnes qualifiées n’ayant pas participé à leur élaboration. Des « revues de projet » sont régulièrement organisées afin de suivre l’évolution des projets.

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Direction de l'énergie nucléaire

Département de services nucléaires

Service de gestion et de traitement des déchets

Laboratoire des installations AGATE, ROTONDE et ICPE 312

Règles Générales d'ExploitationChapitre 4

Domaine de fonctionnement del'installation

TABLE DES MODIFICATIONS

Indice Datede

l'indice

Rédacteur Nature de la modification Nb pagesdu

document

Emission initiale. Annule et remplace la référence 10001 (A) 29/10/08 AREVA TA AGATE PFE NTE 08000780 indice A diffusée par le 24

DPIE/DIRlProjet AGATE/271 le 29/10/08.

0213/05/11 Prise en compte des engagements

C.GIMENEZ DEN/CADIDIR/CSN/293 du 30/04/10.du CEA

26

03

04

31/01/13 AUSY

14/01/14 C. GIMENEZ

Mise en forme qualité nouvelle maquette documentaire.Mise à jour suite à l'instruction technique (transmission du30/06/11), prise en compte de la lettre ASN CODEP-DRC­2013-002840 du 22/01/13.Prise en compte du REX des essais (température haute duréchauffeur, fluctuations des plages de dépression enfonction des températures extérieures), de la protection entempérature des DNF, du remplacement de l'Argon/COz parde l'Argon pour les opérations d'inertage de l'évaporateur.Précisions sur le sas d'intervention lors des ouvertures destapes des cheminées des cuves. Prise en compte de lalettre ASN CODEP-DRC-2014-001166 du 13/01/14.

28

27

Rédacteur Vérificateur Approbateur

~Voir page 2 ~si multiples

Date: 2.'~ /0 -( /wt ~

C. GIMENEZ C.COCHAUD

ISNIIQC de !'INB 171 Chef d'InstallationMise aJour du 06/0712012

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TABLE COMPLEMENTAIRE DES SIGNATAIRES

Vérificateur Vérificateur

ICC

DPIElSA2S

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SOMMAIRE

1. OBJET ............................................................................................................................................. 4

2. REFERENCES ................................................................................................................................ 4

3. PRODUITS MIS EN ŒUVRE DANS LE PROCEDE ....................................................................... 5

3.1. EFFLUENTS LIQUIDES RADIOACTIFS ................................................................................. 5

3.2. REACTIFS NECESSAIRES AU PROCEDE ............................................................................ 6

4. EFFLUENTS ENTREPOSES DANS L’INB 171 – AGATE ............................................................. 7

5. DOMAINE DE FONCTIONNEMENT DES UNITES ........................................................................ 8

6. CONFINEMENT DES MATIERES RADIOACTIVES .................................................................... 10

6.1. CONFINEMENT STATIQUE .................................................................................................. 11

6.2. CONFINEMENT DYNAMIQUE .............................................................................................. 12

6.3. SEUILS DE CONTAMINATION ............................................................................................. 17

7. ALIMENTATION ELECTRIQUE ET EN FLUIDES ........................................................................ 17

7.1. ALIMENTATIONS ELECTRIQUES ........................................................................................ 17

7.2. FLUIDES ................................................................................................................................ 19

8. MAITRISE DES RISQUES ............................................................................................................ 20

8.1. RISQUES D’ORIGINE NUCLEAIRE ...................................................................................... 20

8.2. RISQUES D’ORIGINE NON NUCLEAIRE ............................................................................. 21

9. EFFLUENTS ET DECHETS GENERES PAR L’INB AGATE ....................................................... 22

9.1. EFFLUENTS LIQUIDES ........................................................................................................ 22

9.2. EFFLUENTS GAZEUX REJETES PAR VOIE ATMOSPHERIQUE ....................................... 24

9.3. DECHETS SOLIDES ............................................................................................................. 24

10. SYSTEME DE CONDUITE ET DE CONTROLE ......................................................................... 25

11. SITUATION PARTICULIERE DE FONCTIONNEMENT CONCERTE ........................................ 25

11.1. INDISPONIBILITE PROGRAMMEE D’UN EIS .................................................................... 26

11.2. AUTRES CAS : INDISPONIBILITE D’UN EQUIPEMENT CONCOURANT A L’EXPLOITATION NORMALE DE L’INSTALLATION ............................................................ 27

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1. OBJET

Ce chapitre des RGE présente le domaine de fonctionnement normal de l’INB 171 – AGATE, caractérisé par l'ensemble des paramètres physiques et des paramètres d'état des équipements, principalement pour les éléments importants ou participant à la sûreté de l'installation. Le franchissement des limites en exploitation, qui place l'installation dans un état dégradé à la frontière du domaine de fonctionnement autorisé, est présenté au chapitre 6 des RGE.

2. REFERENCES

[1] DSN/SGTD/ORGAN/INB171/SPC 0015 – Spécification de prise en charge des effluents radioactifs aqueux par l’INB 171

[2] Rapport de Sûreté de l’INB 171 – AGATE

[3] Décret n°2009-332 du 25 mars 2009 autorisant le Commissariat à l’énergie atomique à créer une installation nucléaire de base dénommée « Agate » sur le site de Cadarache situé à Saint-Paul-lez-Durance

[4] DEN/CAD/DIR/UST/STL/GFDE 112-GROTR-PFS-PRO-05000215 – Procédure de mise à disposition de sources mobiles de secours

[5] CAD/D2S/SPR RPI.05.050 PCD 001 – Zonage radioprotection des installations. Procédure générale du centre de Cadarache

[6] AGATE GENC 140 MOEU 000120 indice 9 – Analyse de sûreté du risque d’incendie dans l’installation AGATE

[7] DSN/SGTD/SURTE/INB171/SPC 006 - Spécification de fonctionnement unité EVA en situation normale d’exploitation

[8] DIR/MAR/PR/GDEC 210 – Transfert des effluents radioactifs liquides vers la STEL de MARCOULE

[9] DSN/SGTD/SURTE/INB171/SPC 0007 – Spécification de fonctionnement unité ELIP en situation normale d’exploitation

[10] ADR

[11] DSN/SGTD/GENER/INB171/NOT 0006 – fiche de caractérisation de l’INB 171 – AGATE

[12] Arrêté du 9 mars 2010 portant homologation de la décision n°2010-DC-0172 de l’Autorité de Sûreté nucléaire du 5 janvier 2010 fixant les limites de rejets dans l’environnement des effluents liquides et gazeux des INB du centre de Cadarache

[13] Demande d'Autorisation des Rejets d'effluents et de Prélèvement d'Eau AGATE

[14] DEN/CAD/DIR/UST/STL/GFDV 115 EAU-PFX NTE 07000389 – Consignes générales de transfert d’effluents suspects vers la station de traitement des effluents du centre de Cadarache

[15] CAD/D2S/SPR/RPI.08/050/PCD 006 – Gestion des rejets atmosphériques des installations du CEA Cadarache

[16] DSN/SGTD/SURTE/NOT 046 – Zonage de référence des déchets de l’INB 171 – AGATE

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[17] DSN/SGTD/SURTE/INB171/PCD 0005 – Gestion des déchets de l'INB 171 – AGATE

[18] DEN/CAD/DIR/PQ/001 – Plan Qualité - Gestion des déchets au CEA Cadarache

[19] CAD/D2S/SPR/RPI.08/50/PCD001 – Zonage déchets – Procédure générale du centre de Cadarache

[20] DSN/SGTD/SURTE/INB171/PCD 0013 – Procédure de mise en place du fonctionnement concerté

[21] DSN/SGTD/EXPLO/INB171/MOP 0002 – Intervention sur tapes de cheminée des cuves

3. PRODUITS MIS EN ŒUVRE DANS LE PROCEDE

3.1. EFFLUENTS LIQUIDES RADIOACTIFS

Les effluents liquides accueillis dans l’INB 171 – AGATE sont des effluents aqueux majoritairement contaminés en émetteurs bêta-gamma. On distingue 2 groupes en fonction de leur mode d’acheminement :

les effluents liquides collectés en volumes importants dans des cuves et relevés par camion citerne,

les effluents liquides produits en faible quantité, collectés et transportés dans des bonbonnes de 10 litres.

La spécification d’admission des effluents liquides dans l’INB 171 – AGATE (cf. référence [1]) définit notamment les caractéristiques physico-chimiques et radiologiques que doivent satisfaire les effluents liquides pour pouvoir être traités dans l’installation.

3.1.1. Caractéristiques radiologiques des effluents reçus

Les caractéristiques radiologiques maximales fixées par la spécification d’admission sont les suivantes :

Principales caractéristiques radiologiques en Bq/m3

(hors tritium) 3H 14C

3,7.107 1,8.1010 2.109 5,2.106

Par ailleurs, l’absence d’iode 131 dans ces effluents est vérifiée par le producteur par spectrométrie gamma (activité inférieure à la valeur limite de détection des équipements de mesures : 2.5 Bq/L). Les effluents présentant des activités volumiques légèrement supérieures aux limites données ci-dessus mais inférieures aux limites de dimensionnement de l'installation retenues pour les études de sûreté (cf. Volume I Chapitre 3 de la référence [2]) peuvent être pris en charge de façon spécifique, dans AGATE, sous réserve de disposer de la capacité de pré-assemblage nécessaire pour garantir les performances du procédé d'évaporation. Ces effluents font l'objet d'une étude particulière et d'une demande dérogatoire soumise à l'accord du Chef d'Installation (CI).

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Il est rappelé que les activités maximales autorisées sur l’installation sont [3]: 8,20.1010 Bq en α, 1,24.1013 Bq en βγ à l’exception du tritium, 1,05.1012 Bq pour le tritium.

3.1.2. Caractéristiques chimiques des effluents reçus

Les principales caractéristiques chimiques fixées par la spécification d’admission sont les suivantes :

Caractéristiques physico-chimiques des effluents admissibles pour

l’entrée sur l’INB 171 (g/L)

Concentration en sels totaux 10

Concentration en Cl- 0,25

Concentration en F- 0,6

Nitrates 4,8

COT 1

De plus, la condition de prise en charge de ces effluents est que leur « pré-assemblage » avec ceux entreposés dans l’installation permette d’obtenir un mélange dont les caractéristiques chimiques soient compatibles avec les valeurs prises en compte pour le dimensionnement des cuves d’entreposage et avec les performances du procédé d’évaporation (cf. § 4). Les effluents organiques ne sont pas acceptés dans l’INB 171 - AGATE. Le Carbone Organique Total (COT) est limité à l’entrée de l’installation à 1 g/L avec précision de la nature des molécules carbonées à partir de 0,3 g/L. Tout effluent liquide dont les caractéristiques physico-chimiques sont hors des limites d’acceptabilité peut faire l’objet d’un traitement dérogatoire particulier (sous réserve que leur « pré-assemblage » avec ceux entreposés dans l’installation permette d’obtenir un mélange dont les caractéristiques chimiques soient compatibles avec les valeurs prises en compte pour le dimensionnement des cuves d’entreposage et avec les performances du procédé d’évaporation). Son admission potentielle est soumise à l’autorisation du CI.

3.2. REACTIFS NECESSAIRES AU PROCEDE

La nature des réactifs nécessaires au procédé pour le traitement des effluents avant évaporation, ainsi que leurs volumes et la localisation de leur entreposage sont précisés dans le tableau ci-après.

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Volume max. d’entreposage en m3

UNITE d’entreposage

Décontamination 5

MCEC

S127 Acide nitrique 3N 7

Soude 10N 2

S104 Réactif basique 1

Nitrate de sodium 1

Anti-mousse 1 S103

Les cuves de réactifs sont équipées de mises en garde sur atteinte du niveau nominal + 50 mm et d’alarmes de niveaux hauts sur atteinte du niveau nominal + 100 mm. Le rinçage des lignes véhiculant des réactifs est obligatoire afin de se prémunir du risque lié aux réactions exothermiques que les réactifs pourraient induire dans les gardes hydrauliques.

4. EFFLUENTS ENTREPOSES DANS L’INB 171 – AGATE

Au cours du procédé, les effluents liquides transitent par différentes cuves mentionnées dans le tableau ci-dessous. Toutes ces cuves sont équipées de mises en garde, d’alarmes de niveaux hauts et de niveaux très hauts de façon à contrôler les transferts et éviter les débordements (cf. seuils au paragraphe 6.1). Nota : Les cuves reliées par un trop plein sont surveillées par une alarme de niveau très haut commune.

Bâtiment Cuves d’effluents radioactifs

Unité de Dépotage et de réception (DEP-01)

Cuve de 20 m3 de dépotage/rempotage

Unité d’Entreposage LIquide Amont (ELIA-02)

4 cuves de 80 m3 chacune recueillant les effluents provenant de l’unité dépotage DEP-01 et alimentant la cuve d’assemblage de l’unité évaporation,

1 cuve de 10 m3 recueillant les effluents liquides actifs auto-générés et alimentant également la cuve d’assemblage de l’unité évaporation,

1 cuve tampon de 1 m3 pour les effluents du laboratoire,

2 cuves de 3 m3 dédiées aux effluents suspects de l’installation (effluents issus de zone contrôlée)

1 cuve de 7 m3 pour l’entreposage de l’acide nitrique de passivation

Unité d’Evaporation (EVA-03)

1 cuve d’assemblage de 80 m3,

1 évaporateur type pot,

2 cuves d’entreposage des concentrats de 20 m3 chacune,

2 cuves d’entreposage des distillats de 50 m3 chacune

Unité d’Entreposage LIquide aval (ELIP-04)

3 bassins de distillats de 600 m3 chacun

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Les effluents actifs auto-générés et les effluents suspects sont traités dans le paragraphe 9. Les effluents entreposés dans les cuves d’entreposage de l’unité ELIA doivent respecter les caractéristiques suivantes :

Caractéristiques radiologiques en Bq/m3

Caractéristiques Physico-chimique en g/L

3H Sel Cl- F- Nitrates COT

108 2.1010 2.109 10 0,5 0,4 5 0,3

5. DOMAINE DE FONCTIONNEMENT DES UNITES

Unités Paramètres de fonctionnement Systèmes auxiliaires requis

Unité de Dépotage et de réception

(DEP-01)

Dépotage citerne effluents : - accord de réception par le CI (cf. §.3.1), - cuve 01-1000 vide avant réception citerne, - volume libre de 20 m3 minimum dans les cuves d’entreposage dans ELIA (§3), - portes fermées et tracteur sorti pendant les opérations, - contrôles SPR avant sortie citerne du hall camion.

Circuit dépotage Ventilation « Procédé » et « Bâtiment » Alimentation en air comprimé Alimentation électrique Contrôle-commande et système de protection

Transfert vers ELIA : - Prise d’Echantillons (PE) et analyse de conformité aux données du dossier producteur, - vérification par simulation du respect des caractéristiques d’entreposage dans ELIA (§.4), - vérification de la disponibilité des cuves réceptrices ELIA (volume libre de 20 m3 minimum).

Circuit transfert Ventilation « Procédé », « BaG » et « Bâtiment » Alimentation en air comprimé Alimentation électrique Contrôle-commande et système de protection

Dépotage bonbonnes : - accord de réception par le CI (cf. § 3.1)

BAG « dépotage bonbonne » Ventilation « BAG » et « Bâtiment » Alimentation électrique Contrôle-commande des systèmes de protection

Rempotage concentrats : - accord unité réceptrice et cuve 01-1000 vide avant transfert depuis EVA, - PE dans la cuve 01-1000 et analyse préalable au rempotage, - portes fermées et tracteur sorti pendant les opérations, - rinçage de la manche après rempotage, - contrôles SPR avant sortie citerne du hall camion

Circuit rempotage Ventilation « Procédé », « BaG » et « Bâtiment » Alimentation en air comprimé Alimentation électrique Contrôle-commande des systèmes de protection

Unité d’Entreposage LIquide Amont

(ELIA-02)

Réception dans ELIA : autorisation de transfert après vérification de la conformité (cf. § .4) et vérification de la disponibilité des cuves d’entreposage (volume libre de 20 m3 minimum)

Circuit transfert Ventilation « Bâtiment » et « Procédé » Alimentation en air comprimé Alimentation électrique Contrôle-commande et système de protection

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Unités Paramètres de fonctionnement Systèmes auxiliaires requis

Unité Evaporation

(EVA-03)

Conditions de démarrage évaporateur : - caractérisation des effluents assemblés :

* COT < 300 ppm, * pH entre 6 et 8, * rapport nitrate/ Cl-+Fl- dans le domaine d’inhibition

- cuves distillats vides et volume libre des cuves concentrats suffisant (volume libre de 7 m3 minimum), - mise en dépression de l’évaporateur par l’éjectair

Ventilation « Bâtiment » et « Procédé » Alimentation électrique Alimentation en air comprimé, eau surchauffée, eau réfrigérée, eau déminéralisée et eau de ville Groupes froids Contrôle-commande et système de protection Supervision Alimentation en Argon

Unité Evaporation

(EVA-03)

Pression évaporateur (bar absolu)

mini nominale maxi 0.75 Environ 0.8 1

- Débit d'air comprimé ≥ 24Nm3/h - Température de l'eau de refroidissement du condenseur 28°C - Volume d’effluent réceptionné dans l’évaporateur évaporateur 7 m3 Condition de mise en chauffe : - Inertage de l’évaporateur : 8 m3 (débit ≥14 Nm3/h) - Balayage pendant 5 heures à 0,15 Nm3/h - Arrosage des plateaux disponible - Débit condenseur évaporateur en fonctionnement ≥ 30 m3/h

Conditions de transfert des concentrats vers les cuves 03-5000 et 6000 : Température des concentrats ≤ 40°C, Teneur en sels à 300g/L (Valeur nominale : 120g/L) Volume disponible dans les cuves concentrats - PE dans l’évaporateur et caractérisation chimique et radiochimique : Activité α < 109 Bq/m3 Activité βγ < 1011 Bq/m3 Activité 3H < 2.109 Bq/m3 Activité 14C < 2,5.108 Bq/m3

Circuit transfert Ventilation « Procédé », « BaG » et « Bâtiment » Alimentation en air comprimé Alimentation électrique Contrôle-commande et système de protection

Conditions de transfert des distillats vers cuves distillats Température dans le pot 03-2500 < 30°C Volume disponible dans les cuves distillats Conditions de transfert des concentrats vers DEP : - Caractérisation chimique et radiochimique et autorisation d’accueil de l’installation réceptrice - cuve 01-1000 vide avant transfert Conditions de transfert des distillats vers ELIP : - Caractérisation radiologique : Activité α < 104 Bq/m3 Activité βγ < 7,4.104 Bq/m3 - Volume disponible dans les bassins

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Unités Paramètres de fonctionnement Systèmes auxiliaires requis

Unité d’Entreposage LIquide Aval

(ELIP-04)

Transfert vers STEP-EI : - homogénéisation avant prise d’échantillon, - contrôle de conformité pour transfert vers la STEP-EI (cf. § 9.1.1.2)

SO

6. CONFINEMENT DES MATIERES RADIOACTIVES

Le confinement est nécessaire pour éviter tout risque de dissémination des matières radioactives présentes dans le bâtiment « Procédé » (cf. Volume II Chapitre 2 de la référence [2]). Il repose sur la mise en place de barrières de confinement statique et dynamique détaillées unité par unité dans le tableau ci-après.

Matière à confiner Première barrière de confinement

Deuxième barrière de confinement

Statique Dynamique Statique Dynamique

Matière dans l’unité Dépotage/ Rempotage (DEP)

Dépotage

Citerne et équipements de dépotage jusqu’à cuve dépotage/rempotage

Ventilation « Procédé » associée à la cuve dépotage/rempotage

Local (hall camion)

Ventilation « Bâtiment »

Bonbonne et équipements de dépotage + BAG lors de l’ouverture

Ventilation « BAG »

Rempotage

Cuve et équipements de transfert jusqu’à citerne

Ventilation « Procédé » associée à la cuve dépotage/rempotage

Matière dans l’unité Entreposages liquides amont (ELIA)

Cuves et équipements de transfert

Ventilation « Procédé »

Locaux / rétentions de liquide

Ventilation « Bâtiment »

Matière dans l’unité évaporation (EVA)

Cuves, évaporateur, équipements de procédé et de transfert

Ventilation « Procédé »

Locaux / rétentions de liquide

Ventilation « Bâtiment »

Matière dans l’unité laboratoire (MCER)

Cruchons + BAG lors de son ouverture

Ventilation « BAG »

Locaux Ventilation « Bâtiment »

Cruchons Sorbonnes Locaux Ventilation « Bâtiment »

Matière dans l’atelier de maintenance (MCE)

Déchets technologiques Sas de

confinement

Filtre THE sur extraction du sas + Ventilation « Bâtiment »

Locaux (atelier de maintenance)

Ventilation « Bâtiment » Filtres des

citernes

L’installation est également autorisée à détenir et utiliser les sources radioactives qui n’appartiennent pas à la catégorie de matières nucléaires, mais qui sont nécessaires à la réalisation des opérations d’exploitation et/ou de maintenance de l’installation.

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6.1. CONFINEMENT STATIQUE

La première barrière de confinement statique est constituée par les parois de tous les équipements constituants d’EIS qui contiennent la matière radioactive (cf. Chapitre 3 des RGE). L’étanchéité de ces différents circuits et équipements est obtenue par conception et par la qualité de la réalisation. Les exigences définies appliquées à la conception, à la réalisation et à la modification des EIS constituant la première barrière de confinement statique sont présentées dans le chapitre 3 des présentes RGE. L’étanchéité de la première barrière de confinement est surveillée par un contrôle de l’état des circuits et de l’absence de fuite dans les différentes rétentions. Les discontinuités de la première barrière (prise d'échantillon, ouverture des bonbonnes, maintenance des citernes, vannes, pompes, cannes de bullage, traversées d'agitateurs, etc.) sont prises en compte de la manière suivante :

les opérations d’exploitation nécessitant l’ouverture de la première barrière de confinement sont majoritairement réalisées, selon les risques encourus, sous confinement en boîtes à gants, sorbonnes, ou sas ventilés disposés par exemple lors de l’ouverture des citernes et des cuves.

des dispositifs de rétention sont disposés sous les pompes, les flexibles et les postes de dépotage,

les cannes de bullage sont alimentées en continu en air comprimé de façon à éviter les remontées d’effluents actifs par les cannes de bullage,

le confinement des traversées d'agitateurs est assuré par une garde hydraulique, les postes de dépotage sont munis de raccords auto-obturants.

Par ailleurs, certaines chaînes de surveillance indépendantes du contrôle commande et d’actions associées ont pour but de garantir, lors des transferts et lors du fonctionnement de l’évaporateur, le maintien du confinement statique. Elles constituent le système de protection qui permet de pallier une défaillance du contrôle-commande vis-à-vis du maintien du confinement des matières radioactives (cf. Volume I Chapitre 5 de la référence [2]).

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Les capteurs et seuils associés sont définis ci-dessous :

Unité Capteur Désignation Seuil

DEP NCAH 1000-1 Alarme niveau très haut cuve 1000 21 m3

ELIA NCAH 5000-1 Alarme niveau très haut cuve 5000 10,5 m3

ELIA NCAH 9000.1 Alarme niveau très haut cuve 9000 7,3 m3

ELIA NCAH 6000-1 Alarme niveau très haut cuves d’effluents

industriels 3,37 m3

EVA NCAH 1000-1 Alarme niveau très haut cuve 1000 84,4 m3

EVA NCAH 2000-1 Alarme niveau très haut cuve évaporateur

2000 7,2 m3

EVA NCAH 3000-1 Alarme niveau très haut cuves de réception

des distillats 51,9 m3

EVA NCAH 6000-1 Alarme niveau très haut cuves de

concentrats 21,9 m3

EVA QCAB 2400.1 Alarme débit très bas de l'eau de

refroidissement en sortie du condenseur 2400

28 m3/h

EVA TCAH 2400.1 Alarme température très élevée de l'eau de refroidissement dans le condenseur 2400

30°C

EVA QCAB 2410.1 Alarme débit très bas de l’air moteur éjectair

2410 20 Nm3/h

EVA PCAH 2000-2 Alarme sur pression très haute dans

l'évaporateur 2000 1,05 bar abs.

6.2. CONFINEMENT DYNAMIQUE

Le confinement dynamique repose sur la hiérarchisation des dépressions entre locaux, et entre locaux et équipements en assurant une cascade de dépressions croissantes des zones les moins exposées vers les zones les plus exposées en termes de contamination. Il est à noter que, tant que les cascades de dépressions sont maintenues, le confinement dynamique est effectif.

6.2.1. Systèmes de ventilation

Les dépressions entre locaux, et entre locaux et équipements, sont assurées au moyen de trois ventilations (Procédé, BAG, Bâtiment) détaillées au Volume I Chapitre 5 de la référence [2]. Les dispositifs de filtration sont décrits au Volume I Chapitre 5 de la référence [2].

6.2.1.1. Ventilation « Procédé »

La ventilation « Procédé » assure la mise en dépression des équipements procédé par rapport au local dans lequel ils se trouvent, en maintenant une pression nominale de l’ordre de -50 à - 150 daPa. Concernant l’évaporateur, lorsqu’il est en fonctionnement, la dépression assurée par l’éjectair est de l’ordre de -200 mbar (800 mbar abs).

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A l’extraction de la ventilation « Procédé », un ensemble condenseur-dévésiculeur-réchauffeur (en amont du premier étage de filtration à l’extraction) permet de limiter la dégradation des filtres. Tout risque de surchauffe de cet ensemble est pris en compte :

en cas d’atteinte d’une température haute au niveau du réchauffeur (100°C), une alarme est remontée à la supervision et le réchauffeur est automatiquement arrêté,

en cas d’atteinte de température haute en amont des filtres (60°C), le réchauffeur est automatiquement arrêté.

6.2.1.2. Ventilation « BAG »

La ventilation « BAG » assure la mise en dépression des BAG par rapport aux locaux dans lesquels elles se trouvent, en maintenant une pression nominale de l’ordre de -20 daPa. La ventilation assure un renouvellement d’air horaire nominal de l’ordre de 15 volumes par heure.

6.2.1.3. Ventilation « Bâtiment »

La ventilation « Bâtiment » assure la mise en dépression des différents locaux les uns par rapport aux autres en maintenant des dépressions déterminées en fonction de la classification radiologique des locaux suivant le risque de contamination (cf. Volume I Chapitre 5 de la référence [2]). Plusieurs régimes de ventilation, relatifs au domaine de fonctionnement normal de l’installation de l’installation, sont prévus pour le bâtiment « Procédé » (hors vestiaires) :

Le régime nominal associé aux périodes d’exploitation (régime « MN », il est piloté au niveau de la salle de conduite, à partir du poste de conduite (situé dans le bâtiment « Personnel ») au moyen de commandes par sélection/validation. La visualisation de l’état de fonctionnement est assurée par un écran de supervision.

Les différents régimes réduit, de l’ordre d’un demi-régime (soufflage et extraction) de la ventilation « Bâtiment », à savoir :

o Le régime réduit associé aux périodes d’inexploitation du bâtiment « Procédé », la ventilation ambiance du bâtiment pourra être passée en régime réduit. Pour se faire, l’opérateur commande via la supervision la séquence de fonctionnement « régime réduit » (régime « MR1 »),

o Le régime réduit de maintenance (régime « MM ») : notamment utilisé dans le cadre des opérations de maintenance sur la CTA. Ce régime est déclenché en local par l’intermédiaire d’un commutateur à clefs.

Nota : les régimes de ventilation, relatifs aux situations incidentelles ou dégradées, sont présentés dans le chapitre 6 des RGE de l’INB 171.

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Le tableau ci-après présente les caractéristiques/consignes associés aux ventilateurs de la ventilation « Bâtiment » pour les différents régimes précédemment cités, hors transitoire particulier de manœuvres de porte.

EXPLOITATION (NOMINAL)

« MN »

REGIME REDUIT

« MR1 »

MAINTENANCE

« MM »

VE

NT

ILA

TIO

N

« B

AT

IME

NT

» Soufflage

(consigne de pression régulée)

490 Pa (+/-20) 120 Pa (+/-10) 120 Pa (+/-10)

Extraction (consigne de

vitesse) 1450 tr/min 870 tr/min 870 tr/min

Nota : La valeur de consigne de soufflage peut être ajustée pour prendre en compte les variations saisonnières de la température extérieure. La conduite locale est prioritaire sur la conduite centralisée. Les locaux maintenus à une dépression nominale de 140 Pa sont ceux contenant les effluents les plus actifs (S005 abritant l’évaporateur, S006 des cuves de concentrats, S015 de dépotage et la galerie active). Le sas de maintenance de l’atelier de maintenance S25 est maintenu à une dépression nominale de 120 Pa. Le tableau ci-après présente les différentes valeurs nominales de dépressions :

Repère salle

Désignation du local Famille de ventilation

Dépression nominale

(Pa)

S005 Local évaporateur EVA 03-2000 IIA 140 (+/-20)

S006 Local cuve ELIA 02-5000 Local cuves EVA 03-5000/03-6000

IIA 140 (+/-20)

S015 Local cuve DEP 01-1000 IIA 140 (+/-20) S26 Galerie active IIA 140 (+/-20)

S0018 Local cuve ELIA 02-1000 IIA 100 (+/-20) S0017 Local cuve ELIA 02-2000 IIA 100 (+/-20) S0014 Local cuve ELIA 02-3000 IIA 100 (+/-20) S0015 Local cuve ELIA 02-4000 IIA 100 (+/-20) S0016 Local cuve EVA 03-1000 IIA 100 (+/-20) S0019 Local réception distillats cuve EVA 03-4000/03-3000 IIA 100 (+/-20) S014 Local pompes EVA et ELIA IIA 100 (+/-20)

S010 Local pompes EVA et ELIA IIA 100 (+/-20)

S13 Local camion IIA 100 (+/-20) S36 Local pompe DEP 01-1100 IIA 100 (+/-20) S33 Local ventilation « procédé voie 1 » IIA 100 (+/-20) S15 Local BAG PE IIA 100 (+/-20) S25 Atelier de maintenance IIA 100 (+/-20)

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Repère salle

Désignation du local Famille de ventilation

Dépression nominale

(Pa)

S25 Sas de maintenance IIA 120 (+/-20) S27 Local dépotage bonbonne IIA 100 (+/-20) S34 Local ventilation « procédé voie 2 » IIA 100 (+/-20)

S129 Local pompes DEP IIA 100 (+/-20) S125 Filtration ventilation « bâtiment » IIA 100 (+/-20) S117 Locaux filtration ventilation « BàG » IIA 100 (+/-20) S112 Local radiométrie IIA 100 (+/-20) S111 Local Laboratoire IIA 100 (+/-20)

S7 Local SPR IIA 40 (+/-20) Il est à noter que les valeurs des plages des dépressions sont uniquement des paramètres de fonctionnement en régime normal. Un franchissement des seuils de dépression n’est pas une sortie du domaine de fonctionnement sûr, dans la mesure où le sens d’écoulement préférentiel de l’air est maintenu, pour les locaux contigus, suivant les critères suivants : pour un P théorique entre deux locaux de 20 Pa, il est accepté 10 Pa (garantie pour assurer le sens d’air), et pour un P théorique entre deux locaux de 40 Pa, il est accepté 30 Pa. 6.2.1.4. Filtration THE

La valeur du coefficient d’épuration de la filtration THE des DNF est supérieure ou égale à 1000 conformément à la norme NF X 44011. Un suivi du colmatage des filtres est réalisé. Lorsque la perte de charge aux bornes des filtres atteint la charge de colmatage (valeur précisées dans le chapitre 7 des RGE), les filtres sont changés. Dans le cadre du suivi mensuel de colmatage des filtres THE du DNF, des valeurs d’investigations permettent d’apporter des marges quant aux actions de remplacement des filtres. Le tableau ci-dessous présente les valeurs retenues.

Filtres DNF Valeurs d’investigations (Pa) Ventilation « Bâtiment » 800 Ventilation « BAG » 260 Ventilation « Procédé » 350

6.2.1.4.1 Réseaux « BAG » et « Bâtiment »

La protection du Dernier Niveau de Filtration est assurée par un pare-étincelles, deux détecteurs de température en amont du DNF, un détecteur de fumée en aval du DNF et grâce au suivi de colmatage cité précédemment.

Sur atteinte de température (70°C), une alarme se déclenche en salle de conduite et au PC de la FLS.

Sur atteinte du deuxième seuil de température (180°C) ou sur détection de fumée en aval du DNF, la ventilation, dont le DNF est menacé, est automatiquement arrêtée.

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Sur premier niveau de colmatage du DNF (1200 Pa) du réseau « BAG » une alarme se déclenche en salle de conduite. Sur deuxième niveau de colmatage (1800 Pa), les ventilations « BAG » et « Bâtiment » sont arrêtées. Sur premier niveau de colmatage global du DNF (1800 Pa) du réseau « Bâtiment » une alarme se déclenche en salle de conduite. Sur deuxième niveau de colmatage global (2000 Pa), la ventilation « Bâtiment » est arrêtée.

6.2.1.4.2 Réseau « Procédé »

Le critère de débit d’équivalent de dose pour le changement des filtres THE du premier niveau de la ventilation « Procédé » est inférieur à 60 μSv/h. Sur colmatage (1200 Pa) du DNF, une alarme se déclenche en salle de conduite. Il est à noter que la protection du Dernier Niveau de Filtration est assurée par deux détecteurs de température en amont du DNF, un détecteur de fumée en aval du DNF et grâce au suivi de colmatage cité précédemment.

6.2.2. Dispositions vis-à-vis de la ventilation

La configuration nominale des systèmes de ventilation dans le bâtiment « Procédé » est présentée dans le tableau suivant :

Ligne de ventilation Configuration

Soufflage ventilation « Bâtiment » procédé 1 ventilateur en marche

Extraction ventilation « Bâtiment » procédé 1 ventilateur en marche

Extraction ventilation « Procédé » 1 ventilateur en marche

Extraction ventilation « BAG » 1 ventilateur en marche

La ventilation est conçue pour pouvoir fonctionner en mode réduit tout en assurant le maintien des cascades de dépressions. Ce mode réduit correspond au fonctionnement en petite vitesse de la ventilation de soufflage et du ventilateur d’extraction « Bâtiment ». La ventilation « Procédé » doit être opérationnelle pour les opérations sur le procédé (évaporation, transferts, …). Les opérations Procédé ne peuvent commencer que si les deux ventilateurs d’extraction « Procédé » sont disponibles (l’un en marche, le second disponible en secours). La ventilation « BAG » doit être opérationnelle pour les manipulations en BAG et lors des prises d’échantillons automatiques. Les opérations en BAG ne peuvent commencer que si les deux ventilateurs d’extraction BAG sont disponibles (l’un en marche, le second disponible en secours). L’arrêt de la ventilation correspond à une situation dégradée de l’installation conduisant à l’arrêt de l’exploitation de l’INB 171 - AGATE. Les dispositions en cas d’arrêt de la ventilation sont décrites au chapitre 6 des RGE.

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6.3. SEUILS DE CONTAMINATION

Les locaux de l’installation AGATE sont exempts de contamination atmosphérique et surfacique en fonctionnement normal.

7. ALIMENTATION ELECTRIQUE ET EN FLUIDES

7.1. ALIMENTATIONS ELECTRIQUES

7.1.1. Alimentation électrique « normale »

En fonctionnement sur le secteur, les installations normales et secourues sont alimentées par 2 transformateurs HT/BT de 1250 kVA de puissance unitaire, assurant à eux deux 100% des besoins en puissance. En fonctionnement normal, les transformateurs ne sont pas couplés. De plus, un chargeur redresseur batterie assure l’alimentation des auxiliaires du TGBT normal (salle S02 Bât. 816).

7.1.2. Alimentation électrique « secours »

En cas de perte de tension secteur, les installations secourues sont alimentées par un groupe électrogène fixe (GEF) de 450 kVA qui prend automatiquement le relais en deux minutes environ. Durant cette perte de tension secteur, deux ensembles chargeurs-redresseurs batteries redondants assurent l’alimentation des auxiliaires TGTB Secours et du contrôle-commande GEF dans le TGTB Secours. Le GEF est en attente disponible, prêt à démarrer en cas de perte du réseau normal. Ce GEF assure la reprise de l’alimentation électrique de jeux de barres TGBT Secours, et donc des jeux de barres décrits dans les paragraphes § 7.1.2.1 à § 7.1.2.4. En cas de perte ou de maintenance du groupe fixe GEF, les installations secourues peuvent être réalimentées par un groupe mobile (GEM) (cf. référence [4]). Ce GEM assure la reprise de l’alimentation électrique en lieu et place du GEF.

7.1.2.1. Jeu de barres secours voie 1 salle S12 du bâtiment « Utilités »

Ce jeu de barres permet l’alimentation électrique : du tableau Fluides du bâtiment « Utilités », de l’onduleur CFA voie 1, permettant l’alimentation du tableau ondulé pour l’alimentation :

o Vidéo,

o Sonorisation,

o Téléalarme,

o Téléphonie / Interphonie,

o Capteurs en cheminée pour la mesure des rejets en différée (DPRC et barboteur tritium et carbone 14),

o Instrumentation du système de protection,

o Tableau Relais du système de protection.

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de l’onduleur Informatique, permettant l’alimentation de la Baie Informatique.

7.1.2.2. Jeu de barres secours voie 2 local salle S13 du bâtiment « Utilités »

Ce jeu de barres permet l’alimentation électrique : du tableau IEG du bâtiment « Utilités », de l’onduleur SPR voie 2, pour l’alimentation :

o du TCR et des capteurs en cheminée pour la surveillance en continue des rejets,

o des appareils de radioprotection.

de la Baie SSI.

7.1.2.3. Jeu de barres secours voie 1 local S03 du bâtiment « Procédé »

Ce jeu de barres permet l’alimentation électrique : de la ventilation « Procédé », « Bâtiment » et « BAG » voie 1, du tableau Procédé Laboratoire, du chargeur batterie 48V, de l’onduleur CC voie 1 situé dans le local S114. Cet onduleur fournit l’énergie au tableau

général ondulé CC voie 1 permettant l’alimentation des automates suivants : o Procédé (hors unité ELIA/ELIP) + Réactifs,

o Fluides,

o CCA,

o Ventilation « Procédé », « Bâtiment » et « BAG » voie 1.

7.1.2.4. Jeu de barres secours voie 2 local S02 du bâtiment « Procédé »

Ce jeu de barres permet l’alimentation électrique : de la ventilation Procédé, Ambiance et BAG voie 2, du chargeur batterie 48V, d’une partie de l’éclairage (éclairage secouru), de l’onduleur CC voie 2 situé dans le S124. Cet onduleur fournit l’énergie au tableau général

ondulé CC voie 1 permettant l’alimentation des automates suivants : o Ventilation Procédé, Ambiance et BAG voie 2,

o Procédé ELIA/ELIP.

7.1.3. Alimentation électrique « maintenue »

Les courants maintenus ont pour origine : l’onduleur courants faibles voie 1, puissance 15 kVA ayant une autonomie de 4h et

alimentant : o le système de téléalarme et de sonorisation,

o le système de protection et BAU,

l’onduleur radioprotection (SPR) voie 2, puissance 25 kVA, ayant une autonomie de 4h et alimentant les appareils de surveillance radiologique dont les capteurs en cheminée.

les onduleurs contrôle/commande voie 1 et voie 2, possédant respectivement une puissance de 40 kVA et 20 kVA et d’une autonomie d’1h chacun alimentant :

o les éléments du contrôle-commande procédé (capteurs, automates et la supervision),

o les éléments des contrôles commande autonomes (ventilation, électricité),

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l’ensemble de 2 chargeurs-redresseurs batteries 48V CC (CCF), et celui des auxiliaires du TGBT normal.

La baie incendie dispose de sa propre alimentation maintenue d’une autonomie de 12h. En fonctionnement normal, les onduleurs sont disposés et alimentés par le réseau normal.

7.2. FLUIDES

Seules les caractéristiques des fluides participant à la sûreté ou dont les défaillances présentent un risque vis-à-vis de la sûreté font l’objet de ce paragraphe.

7.2.1. Caractéristiques de l’eau de refroidissement

L’eau de refroidissement doit être produite à une pression et une température de service de l’ordre de 13 bars effectifs par l’intermédiaire de l’échangeur à plaques 0019-P-100 alimenté en eau glacée et situé dans la salle S004 du bâtiment « Procédé ». L’eau de refroidissement parvenant à l’évaporateur permet, d’une part de condenser les distillats, d’autre part, de refroidir le condenseur de la ventilation « Procédé » et les concentrats lors des prises d’échantillons. Les capteurs de température et de débit dont est équipé le circuit d’eau de refroidissement permettent de surveiller le bon fonctionnement du procédé de condensation.

7.2.2. Caractéristiques de l’air comprimé

Les compresseurs implantés dans le bâtiment « Utilités » doivent alimenter en continu les différents utilisateurs (cannes de bullage, éjectairs, …) à une pression de distribution d’environ 7 bars effectifs avec un débit nominal d’environ 60 Nm3/h. Le réseau est équipé de capacités tampons permettant de préserver, en cas de perte électrique par exemple, la disponibilité de l’air comprimé pendant le temps nécessaire à la mise en sécurité des installations. Une capacité tampon générale instrumentée régule la production d’air comprimé. Une capacité tampon dédiée aux cannes de bullage leur assure une autonomie d’une heure. De même, chacun des six Registres d’Isolements Motorisés des systèmes de ventilations possèdent une capacité tampon.

7.2.3. Caractéristiques de l’Argon

Un rack de 4 bouteilles de type B50 d’argon alimente l’évaporateur en gaz inerte (un rack d’une bouteille est en secours). Un inverseur permet le basculement d’un rack sur l’autre dès qu’il est vide. Une détente permet de passer à 4 bars avant l’alimentation du consommateur. Au préalable de la mise en chauffe, un inertage complet de l’évaporateur à l’argon est réalisé poursuivi par un balayage en Argon à un débit de 0,15 Nm3/h durant les cinq premières heures de chauffe. Deux compteurs totalisateurs (petit et grand débit) sont placés sur l’alimentation en gaz de l’évaporateur afin de s’assurer que la quantité nécessaire à l’inertage est bien délivrée.

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8. MAITRISE DES RISQUES

8.1. RISQUES D’ORIGINE NUCLEAIRE

8.1.1. Risque de dissémination de matières radioactives

L'analyse du risque de dissémination est présentée au chapitre 2 du volume II du rapport de sûreté de l’installation AGATE (cf. référence [2]). Le paragraphe 5 du chapitre 4 des RGE définit les dispositions d'exploitation adoptées pour assurer la maîtrise de ce risque. Les dispositions de surveillance de la dissémination de la matière radioactive sont présentées au chapitre 10 des RGE.

8.1.2. Risque d’exposition aux rayonnements ionisants

La maîtrise du risque d’exposition aux rayonnements ionisants repose sur le maintien dans l’installation de débits d’équivalents de dose inférieurs aux limites admissibles fixées lors de l’établissement du zonage radiologique. Ces limites d’équivalents de dose, basées sur le seul risque d’exposition externe (l’exposition interne en fonctionnement normal étant négligeable dans les locaux), sont précisées dans le tableau ci-après (cf. référence [5]).

Couleur de zone

Accessibilité

Exposition externe (organisme entier)

Exposition interne

L’équivalent de dose est l’estimateur de la dose efficace en exposition

externe

La contamination atmosphérique volumique est l’estimateur de la dose

efficace en exposition interne

Unité relative de RCA (1)

Blanc(1) Zone non réglementée Dose efficace < 80 µSv/mois

Bleu Zone surveillée Equivalent de dose < 7,5 µSv

sur 1 h < 0,3 RCA.h sur une heure

soit 7,5 µSv sur 1 h

Vert Zone contrôlée à accès et

séjour permanents Equivalent de dose < 25 µSv

sur 1 h < 1 RCA.h sur une heure

soit 25 µSv sur 1 h

Jaune Zone contrôlée à accès et

séjour spécialement réglementés

Equivalent de dose < 2 mSv sur 1 h et débit d’équivalent

de dose < 2 mSv/h

< 80 RCA.h sur une heure soit 2 mSv sur 1 h

Orange Zone contrôlée à accès et

séjour spécialement réglementés

Equivalent de dose < 100 mSv sur 1 h et débit d’équivalent

de dose < 100 mSv/h

< 4000 RCA.h sur une heure soit 100 mSv sur 1 h

Rouge Zone interdite Equivalent de dose > 100 mSv

sur 1 h et débit d’équivalent de dose > 100 mSv/h

> 4000 RCA.h sur une heure soit 100 mSv sur 1 h

(1) Afin de prendre en compte le risque d’exposition externe et interne, une grandeur opérationnelle

(RCA- Repère de concentration atmosphérique en moyenne sur une heure d’exposition) est définie. Elle correspond à l’activité volumique d’un radionucléide ou d’un mélange de radionucléides qui conduit à une dose engagée de 25 microSv pour un travailleur qui serait exposé une heure

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NB : Lorsque les deux risques d’exposition interne et externe sont simultanés sur un poste de travail, on appliquera le principe d’équivalence pour définir ou s’assurer du respect du zonage. La démarche ALARA a été mise en œuvre en phase de conception afin d’agir sur la disposition des locaux, la conception des matériels et des procédés et sur l’organisation du travail, en vue de maintenir les expositions individuelles et collectives à un niveau aussi bas que raisonnablement possible (Cf. principes de la démarche au chapitre 1 du volume 2 de la référence [2]). La démarche ALARA se poursuit en exploitation notamment au travers de :

l’analyse des incidents à caractère radiologique et de la dosimétrie aux postes de travail avec détermination d’actions d’amélioration,

l’établissement d’une culture de sûreté basée sur la formation et l’information du personnel. Des études ALARA sont obligatoirement réalisées pour les interventions dépassant certains seuils d’exposition individuelle ou collective (cf. RGE chapitre 10) afin :

d’évaluer les risques d’exposition pendant les différentes phases de l’intervention, d’optimiser les expositions individuelles et collectives.

L'analyse du risque d'exposition aux rayonnements est présentée au chapitre 2 du volume II du rapport de sûreté de l’installation AGATE (cf. référence [2]). Le chapitre 10 des RGE définit les dispositions adoptées pour assurer la maîtrise de ce risque.

8.1.3. Risque de criticité

L’INB 171 - AGATE est constituée d’une seule unité de criticité qui représente la totalité du bâtiment « Procédé » (unique bâtiment contenant des effluents radioactifs). Le milieu fissile de référence est un milieu 239Pu métal modéré par de l’eau. Ce milieu couvre la totalité des isotopies et des formes physico-chimiques susceptibles d’être présentes dans les effluents. Le mode de contrôle retenu pour cette unité de criticité est la masse de matière fissile. La limite de masse retenue est de 350 g d’(235U+PuTotal), toutes incertitudes comprises, qui correspond à 0,7 fois la masse critique pour le milieu de référence précité. Il est à noter que le risque de criticité est exclu de l’installation AGATE (cf. chapitre 2 du volume II de la référence [2]) sous réserve d'une part, du respect des spécifications d’admission des effluents, et d'autre part, de la caractérisation (prise d'échantillons, suivi d'analyses radiochimiques) de chaque lot d'effluents à l'entrée de l'INB.

8.2. RISQUES D’ORIGINE NON NUCLEAIRE

L’analyse des risques non nucléaires internes est présentée au paragraphe 2 du chapitre 2 du volume II du rapport de sûreté de l’installation AGATE (cf. référence [2]). Les dispositions relatives à la sécurité sont présentées au chapitre 8 des RGE.

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9. EFFLUENTS ET DECHETS GENERES PAR L’INB AGATE

9.1. EFFLUENTS LIQUIDES

9.1.1. Produits du traitement d’évaporation

Les caractéristiques des produits du traitement d’évaporation (concentrats et distillats) sont conditionnées par les caractéristiques chimiques et radiochimiques des effluents contenus dans la cuve d’assemblage. Le respect des limites d’activités de dimensionnement des concentrats repose sur le respect des limites d’activité des effluents assemblés ; ces limites étant fonction du facteur de concentration appliqué lors de l’évaporation (cf. [7]). Les admissions des distillats dans la station d’épuration des effluents industriels du centre de Cadarache et des concentrats dans la STEL de Marcoule (ou autre exutoire) sont soumises à l’accord des installations réceptrices (cf. [8] et [9]). 9.1.1.1. Concentrats

Les concentrats sont caractérisés par des prises d’échantillons dans les cuves de concentrats avant d’être transférés vers la cuve de rempotage. Ils seront compatibles avec une prise en charge par l’installation réceptrice (par exemple la STEL de Marcoule cf. [8]) et conformes aux limites de transport de la citerne, en vue de leur acheminement par camion citerne de type LR54 ou remplaçant (cf. [10]).

9.1.1.2. Distillats

Les distillats font l’objet d’un contrôle de leur conformité radiologique par prise d’échantillon avant transfert vers les bassins de l’unité d’entreposage ELIP. Avant transfert depuis les bassins des distillats par pompage vers la Station d’EPuration des Effluents Industriels du Centre (STEP-EI) via une conduite dédiée, les contrôles suivants sont réalisés :

contrôles radiologiques : le contrôle des effluents est réalisé préalablement à chaque transfert et porte sur la détermination des activités des paramètres mentionnés dans la fiche de caractérisation. Le prélèvement s’effectue après isolement et homogénéisation du contenu des bassins.

contrôles chimiques : le contrôle des effluents est réalisé pour chaque transfert, suivant les paramètres du terme source figurant dans la fiche de caractérisation de transfert [11]. Le prélèvement s’effectue après isolement et homogénéisation du contenu des cuves.

L’autorisation de transfert vers la STEP-EI repose sur la vérification de la conformité des résultats de contrôles aux conditions de rejet vers la STEP-EI décrites dans les références [11], [12] et [13].

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Les demandes d’autorisation, en termes de caractéristiques radiologiques, de transfert vers la STEP-EI du Centre de Cadarache sont les suivantes (cf. [9] et [11]) :

Autorisation

annuelles activité volumique

2.106 Bq/an 1.104 Bq/m3

5.107 Bq/an 5,2.104 Bq/m3

3H 9,2.1011 Bq/an 1.109 Bq/m3

14C 1,8.108 Bq/an 1,9.105 Bq/m3

Pour l’élément azote (essentiellement sous forme de nitrate et de façon minoritaire d’ammoniaque), le flux annuel estimé pour AGATE est de 11,4 kg/an.

9.1.2. Effluents liquides (hors produits du traitement d’évaporation)

L’installation AGATE bénéficie de l'autorisation de rejet du Centre pour les effluents liquides (cf. références [12] et [13]). Parmi les effluents liquides générés par le fonctionnement de l’installation (hors produits du traitement d’évaporation), on distingue :

les effluents liquides actifs provenant des rinçages des équipements et du laboratoire d’analyses ; ces effluents sont destinés à être recyclés dans le procédé,

les effluents de passivation de l’évaporateur (acide nitrique), les effluents suspects provenant principalement des douches, des lavabos et du lavage des

sols en zone contrôlée ; ces effluents sont destinés à être rejetés dans le réseau des effluents industriels après contrôles radiologiques et chimiques.

Les contrôles et traitements réalisés sont les suivants :

Types d’effluents liquides Traitements et contrôles

Effluents liquides actifs Entreposage dans la cuve des effluents actifs pour traitement par évaporation dans l’INB AGATE

Effluents de passivation de l’évaporateur

Entreposage dans la cuve d’entreposage de l’acide de passivation pour traitement par évaporation après neutralisation à la soude

Effluents suspects

Contrôle radiologique systématique avant transfert

Si conformité aux seuils, rejet dans le réseau des effluents industriels du Centre, (cf. référence [14])

Si non-conformité, envoi vers unité ELIA pour traitement par l’INB AGATE

Les limites radiologiques de rejets dans le réseau des effluents industriels du Centre sont précisées dans le tableau ci-dessous :

(Bq/m3) (Bq/m3) 3H (Bq/m3)

1.104 7,4.104 7,4.107

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Le type et la fréquence des contrôles radiologiques et analyses chimiques ainsi que les paramètres à mesurer et les critères d’acceptabilité associés sont définis dans la fiche de caractérisation de transfert [11].

9.2. EFFLUENTS GAZEUX REJETES PAR VOIE ATMOSPHERIQUE

Les effluents gazeux sont générés par : le procédé d’évaporation, les BAG, les évents des cuves, l’Argon issu de l’inertage, l’extraction de tous les locaux situés en zone contrôlée.

Les effluents radioactifs susceptibles d’être rejetés par voie atmosphérique par l’installation AGATE sont :

des effluents sous forme d’aérosols « » et « », du tritium sous forme de vapeur d’eau tritiée et du carbone 14.

En situation normale d’exploitation, les effluents gazeux présentent une activité en tritium inférieure aux limites d’autorisation de rejets de l’installation et des activités et inférieures aux seuils de décision de la mesure (cf. référence [15]).

9.3. DECHETS SOLIDES

Conformément au Zonage de Référence des déchets de l’installation AGATE (cf. référence [16]) et à la référence [17], les déchets solides produits par l’installation AGATE sont de 3 types :

les déchets Faiblement ou Moyennement Radioactifs (FMA) issus de zones contaminantes (ZC),

les déchets de Très Faibles Activité (TFA) issus de zones contaminantes (ZC), les déchets conventionnels issus de zones non contaminantes (ZNC) et de zones sans

radioactivité ajoutée (ZSRA). Les déchets FMA et TFA de faibles dimensions sont recueillis, en fonction du type de déchets contenus, dans des fûts, des caissons métalliques ou des big-bags en respectant le tri par nature et par catégorie radiologique. Une fois rempli, le colis de déchets nucléaires est immédiatement fermé et entreposé :

dans le local « déchets » du bâtiment « Procédé », dans le local d’entreposage des déchets TFA (spécifiques aux déchets TFA).

Les déchets radioactifs hors gabarit dénommés « déchets vracs » sont dans la mesure du possible démantelés sur place, sinon acheminés jusqu’à l’installation de traitement des déchets du Centre CEA de Cadarache. L’évacuation des déchets nucléaires est à la charge du Département de Services Nucléaires suivant les prescriptions relatives à chaque catégorie et les règles en vigueur sur le Centre de Cadarache (cf. référence [18]). En cas de nécessité, un zonage opérationnel peut être mis en place selon la référence [19]. Les déchets conventionnels sont conditionnés selon les moyens mis à disposition par le Centre de Cadarache après tri à la source. Ils sont entreposés dans le S7 du bâtiment « Utilités » en attente de collecte par le Service Technique et Logistique du CEA/Cadarache.

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10. SYSTEME DE CONDUITE ET DE CONTROLE

Ce tableau décrit les conditions de bon fonctionnement des systèmes de conduite et de contrôle :

Fonction

Localisation

Condition de bon fonctionnement

Salle de conduite Postes de conduite Salle de

conduite Conduite

locale Conduite

Report d’information

Procédé X X

Bon report des alarmes

Alimentation électrique

Bon fonctionnement des alarmes sonores et visuelles

Ventilation X X X

Utilités fluides, Groupe froid

X X X

Distribution électrique

X X X

Réactifs, utilités fluides, divers

X X X

Dépotage X X S12

Courant faible X X

Téléalarme X X SAFIR

Alimentation électrique

Bon fonctionnement des alarmes sonores et visuelles

Bon report des alarmes reliées à la téléalarme,

Bonne diffusion des messages associés aux alarmes

Radioprotection X X VR4 X VD4

local SPR

Alimentation électrique

Bon fonctionnement des alarmes sonores et visuelles

Bon report des alarmes et mesures des appareils de radioprotection reliés au TCR

11. SITUATION PARTICULIERE DE FONCTIONNEMENT CONCERTE

Le fonctionnement concerté intervient lors de l’indisponibilité programmée d’un équipement ou d’une fonction pouvant impacter le fonctionnement sûr de l’installation (cf référence [20]). On distingue deux cas :

l’indisponibilité programmée d’un EIS, autres cas : indisponibilité d’un équipement concourant à l’exploitation normale de

l’installation.

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11.1. INDISPONIBILITE PROGRAMMEE D’UN EIS

En cas d’indisponibilité programmée d’EIS, les mesures compensatoires prises par l’installation sont rappelées succinctement dans le tableau ci-après ainsi que les Fonctions Importantes pour la Sûreté (FIS) auxquelles ces EIS sont rattachés.

Ces mesures compensatoires sont explicitées lors du passage en domaine concerté.

Ces mesures sont détaillées et complétées dans les modes opératoires.

FIS EIS indisponibles Mesures compensatoires

Confinement des matières radioactives

1ère barrière de confinement statique

Pas de transfert d’effluents pour l’unité concernée, Pas d’exploitation de l’unité concernée, Maintien du confinement dynamique, Surveillance radiologique en fonctionnement, Port des appareils de protection des voies

respiratoires sur recommandation du SPR, Information de toute personne susceptible d’intervenir, Nettoyage radiologique préalable à toute intervention, Dans le cas particulier d’ouverture des tapes de

cheminée des cuves, les dispositions suivantes, définies dans la procédure [21], sont mises en œuvre : la valeur de la consigne du point de régulation de

la dépression « Procédé » est ramenée à la valeur de -550 Pa,

mise en place d’un sas de confinement en vinyle, la ventilation du sas de confinement statique en

vinyle, qui sera mis en place en cas d'ouverture des tapes de cheminée, est assurée par la ventilation « Procédé »,

mise en place à proximité d’une balise de contrôle atmosphérique de radioprotection.

1ère barrière de confinement dynamique

Pas d’exploitation des unités concernées, Renforcement du confinement statique si nécessaire, Surveillance radiologique en fonctionnement, Port des appareils de protection des voies

respiratoires sur recommandation du SPR, Information de toute personne susceptible d’intervenir.

Système de mesure des rejets

Pas de transfert d’effluents, Pas d’évaporation, Pas d’opération à risque radiologique, Surveillance radiologique des locaux et détection de

présence de liquide en fonctionnement, Information de toute personne susceptible d’intervenir.

Système de protection

Pas de transfert d’effluents, Pas d’évaporation, Diffusion d’informations.

Filtration THE

Pas d’exploitation des zones concernées, Information de toute personne susceptible d’intervenir, Renforcement du confinement statique si nécessaire, Surveillance des rejets cheminée.

Exposition aux rayonnements

Protection radiologique

Pas d’exploitation des zones concernées, Maintien du confinement statique et dynamique, Information de toute personne susceptible d’intervenir.

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11.2. AUTRES CAS : INDISPONIBILITE D’UN EQUIPEMENT CONCOURANT A L’EXPLOITATION NORMALE DE L’INSTALLATION

Fonctionnement concerté Conduite à tenir

Inhibitions d’alarmes A définir au cas par cas selon la nature de l’intervention.

Indisponibilité d’un poste HT/BT, indisponibilité du GEF

Entretien annuel IEG

Exploitation adaptée

Absence de l’une des deux redondances prévues de la ventilation

Exploitation adaptée en fonction des redondances disponibles

Absence du système de surveillance radiologique

Pas d’exploitation des zones concernées,

Maintien du confinement statique et dynamique,

Information de toute personne susceptible d’intervenir.

Indisponibilité d’un Groupe froid, indisponibilité de l’eau surchauffée

Pas d’opération d’évaporation.

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Direction de l'énergie nucléaire

Département de services nucléaires

Service de gestion et de traitement des déchets

Laboratoire des installations AGATE, ROTONDE et ICPE 312

Règles Générales d'ExploitationChapitre 5

Conduite en situation normaled'exploitation

TABLE DES MODIFICATIONS

Indice Datede

l'indice

Rédacteur Nature de la modification Nb pagesdu

document

Emission initiale. Annule et remplace la référence 10001 (A) 29/10/08 AREVA TA AGATE PFE NTE 08000781 indice A diffusée par le 24

DPIE/DIRIProjet AGATE/DO 272 le 29/10/08.

02 13/05/11Prise en compte des engagements

C.GIMENEZ DEN/CAD/DIRlCSN/293 du 30/04/10.du CEA 26

03 16/05/13

04 14/01/14

AUSY

AUSY

Mise en forme qualité nouvelle maquette documentaire.Mise à jour suite à l'instruction technique (transmission du30/06/11), prise en compte de la lettre ASN CODEP-DRC­2013-002840 du 22/01/13, ajout du renvoi au chapitre 11des RGE (gestion des sources), et passage au décret 92­158 de l'installation.

Prise en compte du remplacement de l'Argon/C02 par del'Argon pour les opérations d'inertage de l'évaporateur. Priseen compte de la lettre ASN CODEP-DRC-2014-001166 du13/01/14.

13

13

Rédacteur

C. GIMENEZ

ISN/IQC de l'INB 171Mise à jour du 06/07/2012

Vérifi ateur

B. ANNETTO

Chef du DSN/SGTD

Approbateur

Date: 'l.3/0-1Ilo 1~C. COCHAUD

Chef d'Installation

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SOMMAIRE

1. OBJET ............................................................................................................................... 3

2. REFERENCES .................................................................................................................. 3

3. CONTROLE DES MATIERES MISES EN OEUVRE ......................................................... 4 3.1. EFFLUENTS LIQUIDES PRIS EN CHARGE ............................................................. 4

3.2. REACTIFS CHIMIQUES ............................................................................................ 4

4. SURVEILLANCE DE L’INTEGRITE DU CONFINEMENT ................................................ 5 4.1. CONFINEMENT STATIQUE ...................................................................................... 5

4.2. CONFINEMENT DYNAMIQUE ................................................................................... 5

5. SURVEILLANCE ET CONDUITE DES ALIMENTATIONS EN ELECTRICITE ET EN FLUIDES ........................................................................................................................... 6 5.1. ELECTRICITE ............................................................................................................ 6

5.2. ALIMENTATIONS EN FLUIDES ................................................................................. 6

6. CONTROLE DES EFFLUENTS ET DES DECHETS ........................................................ 7 6.1. EFFLUENTS LIQUIDES (DISTILLATS) ..................................................................... 7

6.2. DECHETS LIQUIDES (CONCENTRATS) .................................................................. 7

6.3. EFFLUENTS LIQUIDES SUSPECTS ......................................................................... 8

6.4. DECHETS SOLIDES .................................................................................................. 8

6.5. EFFLUENTS GAZEUX ............................................................................................... 8

7. REGLES GENERALES DE CONDUITE ET DE SURVEILLANCE ................................... 8 7.1. UNITE DE DEPOTAGE/REMPOTAGE ...................................................................... 8

7.2. UNITE D’ENTREPOSAGE LIQUIDE AMONT .......................................................... 10

7.3. UNITE EVAPORATION ............................................................................................ 10

7.4. UNITES D’ENTREPOSAGE LIQUIDE AVAL ........................................................... 12

7.5. UNITE ANALYSES RADIOCHIMIQUES ET CHIMIQUES........................................ 12

7.6. UNITE REACTIFS ET ADDITIFS CHIMIQUES ........................................................ 13

7.7. ATELIER DE MAINTENANCE .................................................................................. 13

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1. OBJET

Le chapitre 5 des présentes RGE définit l’ensemble des exigences relatives aux activités de conduite et de surveillance de l’installation permettant de :

garantir son maintien dans le domaine de fonctionnement nominal présenté et caractérisé au chapitre 4,

détecter une éventuelle sortie de ce domaine.

Le chapitre 6 précisera la conduite à tenir en cas de sortie du domaine de fonctionnement.

2. REFERENCES

[1] DSN/SGTD/ORGAN/INB171/SPC 0015 – Spécification de prise en charge des effluents radioactifs aqueux par l’INB 171

[2] DSN/SGTD/SURTE/INB171/SPC 0004 - Spécification de fonctionnement unité DEP en situation normale d’exploitation

[3] DSN/SGTD/MCE/INB171/SPC 0008 - Spécification d’exploitation du laboratoire d'analyses de l’INB 171 – AGATE

[4] DSN/SGTD/SECUR/INB171/PCD 0012 - Procédure de gestion des produits chimiques de l’INB 171 – AGATE

[5] DSN/SGTD/SURTE/INB171/SPC 0005 - Spécification de fonctionnement unité ELIA en situation normale d’exploitation

[6] DSN/SGTD/SURTE/INB171/SPC 0006 - Spécification de fonctionnement de l'unité EVA en situation normale d’exploitation

[7] DSN/SGTD/SURTE/INB171/SPC 0007 - Spécification de fonctionnement unité ELIP en situation normale d’exploitation

[8] DSN/SGTD/UTILITES/INB171/NOT 0039 - Notice d'exploitation de la fonction Ventilation de l'INB 171 – AGATE

[9] DEN/CAD/DIR/UST/STL/GFDV 115 EAU-PFX NTE 07000389 – Consignes générales de transfert d’effluents suspects vers la station de traitement des effluents du centre de Cadarache

[10] DEN/DTAP/SASN - Document d’exploitation en application des arrêtés de prélèvements et de rejets du site de Cadarache

[11] DSN/SGTD/SURTE/INB171/PCD 0005 - Gestion des déchets sur l’INB 171 – AGATE

[12] DSN/SGTD/MAINT/INB171/SPC 0011 – Spécification concernant la maintenance des citernes LR dans l’INB 171 - AGATE

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3. CONTROLE DES MATIERES MISES EN OEUVRE

3.1. EFFLUENTS LIQUIDES PRIS EN CHARGE

L’admission des effluents liquides dans l’installation AGATE repose sur les dispositions suivantes :

la prise en charge des effluents liquides radioactifs fait l’objet d’une spécification d’admission que le producteur s’engage à respecter,

les effluents entrants sont caractérisés par le producteur avant envoi. La conformité de ces résultats de caractérisation aux spécifications d’admission d’AGATE est vérifiée à l’entrée de l’installation et vaut pour accord de réception,

après réception et transfert vers la cuve de dépotage, des prises d’échantillon sont effectuées dans l’unité de dépotage afin de s’assurer de la conformité des effluents entrants, avant orientation vers une cuve de l’unité d’entreposage liquide amont (ELIA).

Nota : Lorsque les effluents parviennent à l’installation AGATE sous forme de bonbonnes, les prises d’échantillons sont réalisées directement dans les bonbonnes et les effluents réceptionnés sont transférés dans les cuves d’entreposage sans transiter par la cuve de dépotage. Les documents applicables pour ces différents contrôles sont :

la référence [1] pour la prise en charge des effluents aqueux radioactifs par l’INB 171 - AGATE,

la référence [2] pour les prélèvements d’échantillons dans l’unité de dépotage,

la référence [3] pour l’exploitation du laboratoire d’analyses.

3.2. REACTIFS CHIMIQUES

L’admission des réactifs chimiques dans l’INB AGATE repose sur :

la présentation par les fournisseurs des certificats de conformité ou des fiches d’auto-contrôles,

le contrôle des bordereaux de livraison.

Ces différents contrôles sont réalisés selon le document en référence [4] qui traite de l’approvisionnement et du contrôle des réactifs.

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4. SURVEILLANCE DE L’INTEGRITE DU CONFINEMENT

4.1. CONFINEMENT STATIQUE

Pendant l’exploitation, la surveillance de l’intégrité des barrières de confinement statique est réalisée par :

la surveillance radiologique, un problème de contamination pouvant être consécutif à la dégradation du confinement statique du procédé,

la surveillance continue du niveau de remplissage des cuves et du niveau disponible avant transfert d’effluents conformément aux documents suivants :

o la référence [2] pour la conduite du dépotage des effluents à l’entrée de l’installation AGATE et la conduite du rempotage des concentrats,

o la référence [5] pour la conduite de l’unité ELIA,

o la référence [6]pour la conduite de l’unité EVA,

o la référence [7] pour la conduite de l’unité ELIP,

la surveillance continue (par détecteur de présence de liquide) et périodique (par la réalisation de rondes de surveillance) d’absence de liquide dans les rétentions,

De plus, différents contrôles, dont la périodicité est précisée dans le chapitre 7 des présentes RGE, participent à cette surveillance. Il s’agit :

du contrôle de l’état de la manche de dépotage et du raccord citerne, avec vérification de la date de péremption permettant de s’assurer périodiquement de leur intégrité,

du contrôle périodique de l’état des rétentions,

du contrôle périodique de l’état des cuves d’entreposage des effluents,

du contrôle périodique de l’état de l’évaporateur,

du contrôle périodique de l'état des circuits « procédé » : canalisations et vannes associées,

du contrôle périodique de l'état des BAG.

4.2. CONFINEMENT DYNAMIQUE

La conduite de la ventilation de l’installation AGATE est présentée dans la référence [8]. Le régime de fonctionnement nominal de l’installation AGATE est assuré par :

un ventilateur au soufflage,

un ventilateur d’extraction du bâtiment « Procédé » et un ventilateur redondant disponible,

un ventilateur d’extraction « Procédé » et un ventilateur redondant disponible,

un ventilateur d’extraction « BAG » et un ventilateur redondant disponible.

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La surveillance du confinement dynamique est assurée, pour le bâtiment « Procédé », par :

la surveillance continue via la supervision des paramètres suivants :

o le débit à l’extraction (cheminée),

o le débit au soufflage,

o la dépression dans les branches générales d’extraction avant les filtres THE (extraction « BAG », extraction « Procédé », extraction « Bâtiment »),

o la pression de soufflage après les ventilateurs,

o la dépression globale du bâtiment,

la surveillance périodique des dépressions des locaux en conformité avec les valeurs de dépressions nominales indiquées au chapitre 4 des RGE avec une plage de ± 20 Pa. Les périodicités des contrôles sont précisées dans le chapitre 7 des RGE,

la vérification des dépressions :

o lors de la mise en dépression de l’évaporateur (éjectair), avant chaque campagne d’évaporation (cf. référence [6]),

o dans l’unité de ventilation « Procédé » avant toute opération de traitement dans l’installation (cf. référence [8]),

o des BAG, avant le début de toute opération,

la surveillance périodique, ou après chaque changement de filtre, de l’efficacité de la filtration et notamment, de la dernière barrière de filtration THE (cf. chapitre 7 des RGE).

5. SURVEILLANCE ET CONDUITE DES ALIMENTATIONS EN ELECTRICITE ET EN FLUIDES

5.1. ELECTRICITE

La surveillance des alimentations électriques est effectuée par des mesures en continu de tension ainsi que par des reports de fonctionnement des organes de secours (GEF, onduleurs). Les informations de certains de ces moyens de surveillance sont reportées en salle de conduite de l’installation. Des contrôles préventifs du bon état des différents équipements sont effectués périodiquement.

5.2. ALIMENTATIONS EN FLUIDES

De façon générale, la surveillance des alimentations en fluides s’effectue grâce à des capteurs et des reports de paramètres de fonctionnement des différentes lignes dans le bâtiment procédé et en salle de commande.

5.2.1. Eau de refroidissement/eau glacée

La boucle eau de refroidissement/eau glacée nécessaire à la mise en œuvre des procédés sur l’installation AGATE fait l’objet d’une surveillance à partir des paramètres suivants : pression, débit, température.

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5.2.2. Eau surchauffée/vapeur

Le circuit d’eau surchauffée/vapeur nécessaire au chauffage de l’évaporateur est surveillé à partir des paramètres suivants : pression et température chaudière, débit vapeur d’eau.

5.2.3. Air comprimé

La surveillance du réseau d’air comprimé est assurée par un capteur de pression seuil bas, équipant la capacité tampon générale, avec report de seuil en salle de conduite. Le réseau de distribution de l’air comprimé est équipé de deux compresseurs (l’un en secours de l’autre), et de capacités tampons permettant de préserver la disponibilité de l’air comprimé pendant le temps nécessaire à la mise en sécurité des installations. En cas de défaillance d’un compresseur, le compresseur de secours prend le relais automatiquement.

5.2.4. Argon/CO2

La surveillance du réseau d’Argon/CO2 est assurée par un capteur de pression basse avec report de seuil en salle de conduite.

5.2.5. Argon

La surveillance du réseau d’Argon est assurée par un capteur de pression basse avec report de seuil en salle de conduite.

6. CONTROLE DES EFFLUENTS ET DES DECHETS

6.1. EFFLUENTS LIQUIDES (DISTILLATS)

Les contrôles retenus sont les suivants :

contrôle de conformité du contenu des cuves de distillats en sortie de l’évaporateur,

caractérisation du contenu des bassins de distillats avant transfert vers la STation d’EPuration des Effluents Industriels (STP-EI) du Centre.

Les documents applicables pour ces contrôles sont en références [6] et [7].

6.2. DECHETS LIQUIDES (CONCENTRATS)

Les concentrats font l’objet d’une double caractérisation :

caractérisation radiologique et chimique dans la cuve de concentrats avant d’être dirigés vers la cuve de dépotage/rempotage,

caractérisation radiologique dans la cuve de rempotage avant transfert dans la citerne pour transport vers la station de traitement des effluents liquides (STEL) de Marcoule.

Le document applicable pour ces contrôles est en référence [6].

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6.3. EFFLUENTS LIQUIDES SUSPECTS

Les effluents liquides suspects font l’objet de contrôles radiologiques et chimiques dans les cuves tampons par lesquelles ils transitent avant leur transfert :

vers le réseau des effluents industriels si les critères de transfert vers ce réseau sont respectés,

vers l’une des cuves d’entreposage de l’unité ELIA dans le cas contraire.

Les documents applicables pour la gestion de ces effluents sont en références [9] et [10].

6.4. DECHETS SOLIDES

Les déchets solides produits par l’INB AGATE sont triés et conditionnés suivant la référence [11], en cohérence avec le zonage déchets de référence. Les déchets sont évacués par le hall camion. Le hall camion est susceptible de contenir :

2 fûts en cours de remplissage en permanence,

ponctuellement et en dehors de toute opération de dépotage, 7 fûts (fermés et cerclés) au maximum (lors des opérations d’évacuation de déchets).

6.5. EFFLUENTS GAZEUX

Les effluents gazeux sont extraits, filtrés à très haute efficacité et contrôlés lors de leur rejet à l’atmosphère. En situation normale d’exploitation, les effluents gazeux présentent une activité en tritium inférieure aux limites d’autorisation de rejets de l’installation et des activités et inférieures aux seuils de décision de la mesure.

7. REGLES GENERALES DE CONDUITE ET DE SURVEILLANCE

L’exploitation des unités se fait en application des spécifications d’exploitation du chapitre 4 des présentes RGE, qui font état des critères à respecter. Ces critères sont repris dans les documents d’exploitation de l’opérateur industriel en charge de l’exploitation des installations.

7.1. UNITE DE DEPOTAGE/REMPOTAGE

7.1.1. Opérations de dépotage d’effluents

7.1.1.1. Dépotage des effluents arrivant en bonbonnes

Les bonbonnes sont livrées en fûts dans le hall camion de l’installation après obtention de l’accord de transfert par le Chef d’Installation (CI) ou son représentant.

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Le nombre de bonbonnes dans le local de dépotage bonbonnes S27 est limité à 6. Le dépotage des effluents radioactifs se fait en BAG, directement vers les cuves d’entreposage, après prise d’échantillon en bonbonne et contrôle de conformité (cf. référence [2]).

7.1.1.2. Dépotage des effluents arrivant en camions citernes

Après obtention de l’accord de transfert par le CI ou son représentant, le dépotage des effluents radioactifs arrivant en camions citernes est réalisé conformément au mode opératoire associé (cf. référence [2]). Il s’agit notamment de vérifier que la cuve de dépotage est vide, que les cuves d’entreposage sont disponibles pour la réception des effluents (volume libre suffisant) et d’effectuer les contrôles de conformité dans la cuve de dépotage avant transfert vers les cuves ELIA. L’équipe d’exploitation prépare le circuit de dépotage. Le chauffeur du camion citerne réalise ensuite les opérations de mise en configuration de la citerne (accostage des manches en particulier) et procède à l’ouverture de la vanne de déchargement après accord de l’installation. Avant toute opération de dépotage, le tracteur est sorti du hall camion. La porte du hall camion S13 doit être maintenue fermée pendant les opérations de dépotage et aucune autre opération dans le hall camion ne peut être réalisée en même temps qu’une opération de dépotage. L’équipe d’exploitation amorce le cycle de dépotage (ouverture vanne, démarrage d’une pompe et transfert) et assure la surveillance pendant la durée des opérations depuis la supervision du local personnel dépotage. La porte du local personnel dépotage S12 est normalement fermée mais peut être utilisée par les opérateurs pour se rendre dans le hall camion autant que de besoin durant les opérations de dépotage ou rempotage. Après réalisation des transferts vers l’unité de dépotage :

le SPR effectue des contrôles radiologiques de la citerne avant sa sortie du hall camion,

il est procédé au rinçage systématique à l’eau du flexible de dépotage.

7.1.2. Opérations de rempotage des concentrats

Après caractérisation dans les cuves EVA, les concentrats sont transférés vers la cuve de dépotage/rempotage. Une prise d’échantillon pour vérification de la conformité est effectuée dans la cuve DEP avant rempotage dans la citerne. Avant toute opération de rempotage, le tracteur est sorti du hall camion et la porte du hall camion S13 doit être maintenue fermée pendant les opérations de rempotage. Lors du rempotage, la citerne est mise en dépression par le chauffeur de la citerne de façon à aspirer la solution contenue dans la cuve de dépotage/rempotage. L’équipe d’exploitation assure quant à elle la configuration du circuit et la surveillance des opérations depuis la supervision du local dépotage.

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Le chauffeur de la citerne doit arrêter la pompe à vide de la citerne sur atteinte du niveau bas de la cuve de dépotage/rempotage. Après chaque rempotage, la manche est rincée, la solution de rinçage étant transférée dans la citerne, et la citerne est déconnectée. Après chaque opération de rempotage, la cuve de dépotage/rempotage est rincée à l’eau de ville (quantité correspondant à environ 10% du volume utile de la cuve) et l’eau de rinçage est renvoyée vers la cuve d’effluents actifs. Après réalisation des transferts vers la citerne, le SPR réalise les contrôles radiologiques, conformément aux règles de transport.

7.1.3. Opérations de maintenance sur les citernes (cf. [12])

Périodiquement, des opérations de maintenance sont réalisées sur les citernes. En préalable de l’ouverture des bouchons de puits, la citerne est vidangée et rincée, un sas en vinyle est mis en place au niveau de l’ouverture du puits. Le sas ainsi que la citerne sont mis en dépression par la pompe à vide de la citerne. Lorsque le confinement statique est établi par la fermeture des bouchons de puits, les carters des filtres THE sont déconnectés afin d’être transférés dans le sas de l’atelier de maintenance S25 pour l’opération de changement des filtres.

7.1.4. Opérations de dépotage des réactifs

La première étape du dépotage des réactifs consiste à raccorder le flexible sur citerne ou sur bâche d’approvisionnement. Il s’agit ensuite de s’assurer de la disponibilité du circuit, de la cuve et de la bonne configuration des vannes. Le transfert est alors effectué par pompage et la manche est rincée (cf. référence [4]).

7.2. UNITE D’ENTREPOSAGE LIQUIDE AMONT

Le contrôle des effluents radioactifs, avant transfert depuis l’unité de dépotage, permet de confirmer les analyses fournies par le producteur et conditionne leur admission dans l’unité d’entreposage. L’équipe d’exploitation doit s’assurer de la possibilité d’effectuer le transfert vers une cuve d’entreposage donnée et procéder à la mise en configuration des circuits avant d’effectuer le transfert des effluents vers cette même cuve (cf. référence [5]). Pendant le transfert, le personnel est présent en salle de conduite et corrèle les niveaux des différentes cuves, de façon à intervenir au plus tôt en cas d'incident lors du transfert.

7.3. UNITE EVAPORATION

Les opérations effectuées au sein de l’unité Evaporation sont décrites dans le mode opératoire de conduite de l’évaporateur en référence [6]. L’opération d’assemblage des effluents provenant des différentes cuves d’entreposage (ELIA) est réalisée à partir des données radiochimiques des effluents contenus dans ces cuves afin d’optimiser les performances du procédé d’évaporation.

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Le lot à évaporer est caractérisé avant évaporation une fois transféré dans la cuve d’assemblage (analyse détaillé des caractéristiques radiologique et physico-chimique du lot présent dans la cuve d’assemblage). Les caractéristiques chimiques du mélange obtenu sont ajustées si nécessaire de façon à réguler le pH, limiter la formation de mousse et inhiber le pouvoir de corrosion des effluents. Pour cela, une première analyse radiologique et chimique est réalisée dans la cuve d’assemblage afin de déterminer les quantités de réactifs à ajouter. Une seconde analyse chimique permet de vérifier que l’ajustement réalisé satisfait aux caractéristiques attendues. Après le transfert dans l’évaporateur (remplissage), celui-ci est mis en chauffe par circulation d’eau surchauffée dans sa double enveloppe et la mise en dépression est réalisée par un ensemble « ventilation/éjectair ». Le débit nominal d’évaporation est de l’ordre de 0,5 m3/h. L’appoint en effluents est réalisé en continu (débit asservi au niveau liquide dans l’évaporateur) pendant toute la campagne d’évaporation qui dure environ deux semaines (arrêt pendant le week-end), jusqu’à ce que le contenu de la cuve d’assemblage soit complètement transféré dans l’évaporateur et évaporé. Lors du transfert des effluents vers l’évaporateur, l’opérateur suit les opérations et est averti par la supervision de tout fonctionnement anormal. Avant démarrage de l’opération d’évaporation :

l’évaporateur et son condenseur doivent être mis en dépression (mise en marche de l’éjectair),

il faut s’assurer de la disponibilité :

o des cuves réceptrices de distillats et de concentrats,

o des groupes froids,

o du circuit d’eau de refroidissement/eau glacée, nécessaire au refroidissement du condenseur (03-2400), de l’échangeur refroidisseur (03-1400), du condenseur (06-2000) du circuit ventilation procédé et de l’évaporateur pour la phase de refroidissement des concentrats.

Pendant le cycle d’évaporation, les paramètres surveillés sont :

la densité des concentrats en pied de cuve, pour mesure de la salinité,

la densité dans le ciel de la cuve de l’évaporateur pour détection des mousses,

la mesure de niveau dans la cuve,

la pression des gaz dans l’évaporateur,

le débit et la température de l’eau de refroidissement au niveau du condenseur des distillats.

Les distillats sont transférés gravitairement dans les cuves de réception des distillats. Une prise d’échantillon doit être effectuée :

en début de campagne d’évaporation, afin de vérifier la qualité des distillats,

en fin de campagne d’évaporation, pour contrôler leur conformité radiologique avant transfert vers les bassins de l’unité d’entreposage ELIP.

En fin de campagne d'évaporation, la chauffe est arrêtée lorsqu’on s’approche de la densité voulue ou lorsqu’on a le volume attendu dans la cuve de l’évaporateur.

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Après refroidissement, les concentrats sont transférés dans les cuves d’entreposage des concentrats. Nota : Une campagne d’évaporation dure deux semaines avec un arrêt à mi-campagne (arrêt le week-end). Lors de cette interruption, les effluents concentrés contenus dans l’évaporateur sont transférés dans la cuve d’assemblage 03-1000.

7.4. UNITES D’ENTREPOSAGE LIQUIDE AVAL

Le volume nécessaire au transfert dans les bassins doit être disponible. Le niveau du bassin de réception des distillats doit être surveillé au cours du transfert afin de suivre son remplissage. Une fois le bassin rempli, l’équipe d’exploitation doit assurer la mise en route de la pompe de brassage pour homogénéisation. Le bassin est ensuite consigné pour caractérisation : aucun transfert ni réception n’est autorisé sur le bassin de distillats pendant la phase de caractérisation. Après validation des résultats de l’analyse de caractérisation par vérification de leur conformité aux spécifications d’entrée et accord de la STEP-EI, les distillats sont transférés vers la STEP-EI par vidange du bassin d’entreposage. Pendant la phase de vidange, le bassin concerné est consigné et ne peut donc pas recevoir de distillats en provenance de l’unité d’évaporation.

7.5. UNITE ANALYSES RADIOCHIMIQUES ET CHIMIQUES

Les prises d’échantillons sont automatiques dans la BAG PE, exceptées celles effectuées sur les effluents de la BAG dépotage bonbonnes, sur les distillats et les effluents suspects réalisées par des prélèvements en local. Dans le cas particulier des prises d’échantillons pour les concentrats à destination d’un autre Centre CEA, ces actions sont réalisées dans la BAG PE manuellement. L’opérateur déclenche le cycle de prélèvement depuis la salle de conduite. Au laboratoire, sont réalisés manuellement, les transferts d’échantillons :

entre la sorbonne de réception et d’entreposage et les sorbonnes d’analyse,

entre les sorbonnes et la salle de radiométrie,

Le transfert entre la BAG de réception/entreposage et la BAG de conditionnement est pneumatique. Le transfert entre la BAG de réception/entreposage et la sorbonne de réception/entreposage est pneumatique. Les analyses font l’objet de modes opératoires spécifiques. Les transferts entre la BAG PE et le laboratoire sont pneumatiques à l’exception de l’échantillon concentrats destiné au laboratoire de l’installation réceptrice. Les échantillons destinés aux laboratoires externes sont acheminés en « valisette » de type IP2.

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7.6. UNITE REACTIFS ET ADDITIFS CHIMIQUES

L’apport en réactifs dans les cuves d’effluents se fait via une clarinette suivie d’une garde hydraulique. Entre deux transferts, les réseaux sont rincés afin de limiter tous contacts entre réactifs. Les volumes transférés vers les unités procédé utilisatrices sont contrôlés grâce aux totalisateurs de débit et aux mesures de niveaux.

7.7. ATELIER DE MAINTENANCE

7.7.1. Maintenance délocalisée

En tant que de besoin, les opérations de maintenance sur les équipements issus de ZC sont réalisées dans l’atelier de maintenance.

7.7.2. Reconditionnement des déchets technologiques

Les différentes opérations relatives au reconditionnement des déchets sont réalisées :

dans l’atelier de maintenance pour :

o les opérations de tri des saches présentes dans les fûts ,

o les opérations de pesée des matières combustibles (60 kg maximum de matière combustible dans un fût) lors du reconditionnement des fûts sur la base des informations données par les fiches suiveuses,

dans le sas de l’atelier de maintenance pour les opérations de reconditionnement de déchets présents dans les saches.

7.7.3. Opérations de changement des filtres des citernes

Une maintenance sur les filtres des citernes de transport est réalisée dans l’atelier de maintenance. Les carters des filtres sont déposés et transportés vers le sas de l’atelier de maintenance, dans lequel ils sont remplacés. [12]

7.7.4. Epreuve hydraulique

Les opérations d’épreuve hydraulique sur les flexibles du hall camion sont réalisées sur le poste prévu à cet effet dans l’atelier maintenance.

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Direction de l'énergie nucléaire

Département de services nucléaires

Service de gestion et de traitement des déchets

Laboratoire des installations Agate, ROTONDE et ICPE 312

Règles Générales d'ExploitationChapitre 6

Conduite à tenir en situationincidentelle ou dégradée

TABLE DES MODIFICATIONS

Indice Datede

l'indice

Rédacteur Nature de la modification Nb pagesdu

document

Emission initiale. Annule et remplace la référence 10001 (A) 29/10/08 AREVA TA AGATE PFE NTE 08000782 indice A diffusée par le 16

DPIE/DIRlProjet AGATE/DO 273 le 29/10/08.

02 13/05/11Prise en compte des engagements

C.GIMENEZ DEN/CAD/DIR/CSN/293 du 30/04/10.du CEA

16

03 15/05/13 AUSY

Mise en forme qualité nouvelle maquette documentaire.Mise à jour suite à l'instruction technique (transmission du30/06/11), prise en compte de la lettre ASN CODEP-DRC­2013-002840 du 22/01/13.

18

Mise a Jour modele du 06/0712012

Rédacteur Vérificateur Approbateur

>- .œ~-

/~-

Date: 4/0ô/~3>Société AUSY C. GIMENEZ C. COCHAUD

Commande n°4000516511 ISN/IQC de J'INB 171 Chef d'Installation..

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SOMMAIRE

1. OBJET............................................................................................................................................. 3

2. REFERENCE................................................................................................................................... 3

3. DEFINITIONS.................................................................................................................................. 3

4. INTERVENANTS............................................................................................................................. 4

5. PRINCIPES DE GESTION .............................................................................................................. 5 5.1. MESURES GENERALES ........................................................................................................ 5

5.2. DETECTION ............................................................................................................................ 5

5.3. DECLENCHEMENT D’ALARME.............................................................................................. 5

5.4. DECLENCHEMENT D’UNE ALERTE...................................................................................... 6

5.5. EVACUATION.......................................................................................................................... 6

6. SITUATIONS DEGRADEES ........................................................................................................... 6

7. SITUATIONS INCIDENTELLES ................................................................................................... 12 7.1. DISSEMINATION DE MATIERES RADIOACTIVES PAR DEFAILLANCE DU PROCEDE... 12

7.2. CHUTE DE CHARGE AVEC DISSEMINATION DE MATIERE RADIOACTIVE .................... 12

7.3. PERTE DE CONFINEMENT STATIQUE LORS DES OPERATIONS EN BAG..................... 13

7.4. PERTE D’EFFICACITÉ D’UN FILTRE THE........................................................................... 13

7.5. DECLENCHEMENT DU SEUIL CHEMINEE S2.................................................................... 14

7.6. PERTE TOTALE DE LA SURVEILLANCE DES REJETS EN CHEMINEE ........................... 14

7.7. INCENDIE D’ORIGINE INTERNE.......................................................................................... 14

7.8. INONDATION D’ORIGINE INTERNE .................................................................................... 15

8. SITUATION PARTICULIERE (INDISPONIBILITE DU PERSONNEL) ......................................... 16

9. RELATION AVEC LE PUI............................................................................................................. 16

ANNEXE 1. CARACTERISTIQUES DES REGIMES REDUITS DE VENTILATION EN SITUATION DEGRADEE ET INCIDENTELLE............................................................................. 18

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1. OBJET

Ce chapitre décrit la conduite à tenir en cas de situations dégradées et incidentelles amenant l’installation AGATE hors du domaine de fonctionnement normal défini au chapitre 4 des présentes RGE. Il présente notamment les personnes intervenant sur l’installation dans ces situations particulières ainsi que les principes de gestion mis en œuvre et les procédures à suivre par l’INB 171 – AGATE en cas de déclenchement du Plan d’Urgence Interne (PUI).

2. REFERENCE

[1] DSN/SGTD/SURTE/INB171/COS 0001 - Conduite à tenir en cas de défaillance d'alimentation électrique sur l'INB 171 - AGATE

[2] DEN/CAD/DIR/UST/STL/GFDE 112-GROTR-PFS-PRO-05000215 – Procédure de mise à disposition de sources mobiles de secours

[3] DSN/SGTD/SURTE/INB171/COS 0002 – Conduite à tenir en cas de coupure de ventilation de l’INB 171 -AGATE

[4] DSN/SGTD/SURTE/INB171/COS 0006 – Conduite à tenir en cas de perte d’un dispositif de surveillance sur l’INB 171 – AGATE

[5] DSN/SGTD/SURTE/INB171/COS 0007 – Surveillance radiologique des rejets gazeux à la cheminée de l’INB 171 – AGATE

[6] DSN/SGTD/SURTE/INB171/COS 0016 - Mise en sécurité de l'INB 171 – AGATE

[7] DSN/SGTD/SURTE/INB171/COS 0011 - Conduite à tenir en cas d’alarme relative aux utilités fluides

[8] DSN/SGTD/SURTE/INB171/COS 0018 – Conduite à tenir en cas de contamination du personnel et/ou des locaux

[9] DSN/SGTD/SECUR/INB171/COS 0021 - Conduite à tenir en cas d’incendie par tous les intervenants dans l’INB 171 – AGATE

[10] DSN/SGTD/SURTE/INB171/COS 0012 – Conduite à tenir en cas d’inondation d’origine interne par tous les intervenants de l’INB 171 – AGATE

[11] DSN/SGTD/SURTE/INB171/COS 0016 – Mise en sécurité de l’INB 171 – AGATE

[12] Plan d'Urgence Interne du centre de Cadarache

[13] DSN/SGTD/SURTE/INB171/COS 0017 – Consigne en cas de déclenchement de PUI externe

3. DEFINITIONS

Les situations dégradées constituent la frontière entre les situations du domaine de fonctionnement normal et les situations incidentelles (cf. schéma en page suivante).

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Elles correspondent à des situations pouvant potentiellement porter atteinte à la sûreté mais pour lesquelles, le respect des règles de conduite établies permet de ramener l’installation dans le domaine de fonctionnement normal sans qu’il y ait eu d’incidence avérée sur les Fonctions Importantes pour la Sûreté (FIS) et les Eléments Importants pour la Sûreté (EIS) associés. Les situations incidentelles correspondent aux situations pour lesquelles le retour dans le domaine de fonctionnement normal de l’installation n’est pas maîtrisable ou pas maîtrisé. Elles sont susceptibles de conduire à la dégradation des Fonctions Importantes pour la Sûreté. Nota : Le domaine de fonctionnement normal et le domaine de fonctionnement dégradé constituent le domaine de fonctionnement autorisé.

4. INTERVENANTS

La gestion des situations en marge du mode de fonctionnement normal est susceptible de faire intervenir de nombreux acteurs appartenant à des unités ou organisations diverses du CEA de Cadarache. Les principales d’entre elles sont les suivantes :

l’ensemble du personnel de l’INB avec notamment : l’équipe d’exploitation et l’Equipe Locale de Premiers Secours (ELPS) constituée de personnel de l’installation dont les missions consistent à faire les premières actions de maintien et de mise en état sûr de l’installation et à se mettre à la disposition des autres intervenants,

la Formation Locale de Sécurité (FLS) dont les missions sont notamment le secours aux blessés et la lutte contre l’incendie (de nombreuses alarmes sont reportées au PC de la FLS qui peut ainsi détecter à tout moment des anomalies indépendamment de l’installation),

le Service de Protection contre les Rayonnements (SPR) dont une équipe est rattachée à l’INB,

le Service de Santé au Travail (SST) qui, à la demande de la FLS, apporte une aide médicale aux blessés ainsi que des structures adaptées en cas d’incident de contamination du personnel,

l’ingénieur d’astreinte à domicile du service exploitant et celui de l’opérateur industriel (horaires non ouvrés).

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5. PRINCIPES DE GESTION

5.1. MESURES GENERALES

En cas de situations dégradées ou incidentelles, les mesures générales à effectuer consistent à :

alerter,

assurer la sécurité des personnes et des biens le cas échéant,

effectuer les premières actions d'intervention permettant de ramener l’installation et/ou les équipements concernés dans les limites du domaine de fonctionnement normal défini au chapitre 4 des présentes RGE,

diffuser l’information nécessaire.

5.2. DETECTION

La détection des situations dégradées ou incidentelles peut être réalisée :

par l'équipe de conduite à partir des supervisions et des alarmes reportées en salle de conduite ou lors des rondes de surveillance,

par les moyens de surveillance centralisés de la FLS et du SPR,

par toute personne témoin d'une anomalie.

5.3. DECLENCHEMENT D’ALARME

Les situations incidentelles peuvent être identifiées par une alarme déclenchée manuellement par toute personne témoin d’un incident ou automatiquement par l’un des détecteurs prévus à cet effet (incendie, radioprotection, défaut ventilation, …). Cette alarme se traduit par le déclenchement :

d’un signal sonore et/ou visuel en local et/ou au niveau de la supervision et des terminaux d’exploitation de la télésurveillance de la salle de conduite,

de la diffusion d’une alarme sur le réseau de diffusion de l'installation à l’initiative du Chef d’Installation (CI),

d’un signal sonore et/ou visuel au niveau de la supervision du PC sécurité du Centre CEA de Cadarache et de la salle de conduite (téléalarme).

Suite à l’alarme, une investigation est menée, à partir de l’analyse des paramètres de fonctionnement reportés sur la supervision et/ou d’observations d’opérateurs sur l’installation, pour confirmer ou non l'incident, déterminer l’origine et entreprendre au plus tôt les actions correctrices nécessaires. Les membres de l’ELPS disposent de la formation requise (en particulier secouriste) pour assurer leur rôle et prendre les premières mesures en cas d’incident, les équipes d’intervention du Centre (FLS et si nécessaire SPR) prenant le relais dès leur arrivée sur les lieux. La coordination de l’ELPS est assurée par le Chef de l’ELPS.

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La FLS dispose de consignes qui indiquent, pour chaque type d’alarme, les dispositions à prendre et en particulier les personnes, unités ou équipes d’intervention à prévenir. Les équipes d’intervention se munissent systématiquement des plans et consignes d’intervention pour se rendre sur l’installation.

5.4. DECLENCHEMENT D’UNE ALERTE

Toute alerte doit être caractérisée par un message d’alerte précisant sa nature (incendie, événement radiologique…) et le local concerné. L’alerte est déclenchée sur le réseau de diffusion de l'installation par le CI ou son représentant. La fin de l'alerte est caractérisée par un message de fin de l'alerte diffusé sur l'ensemble de l'installation AGATE. Les dispositions à prendre consistent à :

faire prendre les mesures de sauvegarde immédiates pour le personnel,

réaliser les premières interventions nécessaires en utilisant les moyens de premier secours in situ (ELPS),

faire appel aux moyens de secours extérieurs à l'installation AGATE autant que de besoin.

Le personnel présent dans l'installation AGATE, applique les consignes citées en références.

5.5. EVACUATION

L’évacuation est déclenchée par le CI ou son représentant. L’ordre est transmis par le réseau de diffusion générale de l'installation.

6. SITUATIONS DEGRADEES

Les situations dégradées envisagées sont présentées dans le tableau ci-après en précisant la conduite à tenir dans ces situations ainsi que les conditions de maintien dans le domaine de fonctionnement autorisé.

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Situations dégradées Conséquences/impact Conduite à tenir

PERTE DE L’ALIMENTATION ELECTRIQUE (CF. CONSIGNE [1])

Perte du « réseau normal »

- Arrêt du procédé.

- Reprise des équipements participant aux fonctions de sûreté par démarrage automatique du GEF.

- Perte de l’alimentation normale des équipements.

- Alarme reportée en Salle de conduite (SdC).

- Vérifier la séquence de démarrage du GEF ainsi que les nouveaux paramètres réseau.

- S’assurer de la reprise automatique de l’alimentation des équipements et de leur pleine disponibilité.

- Respecter les règles de conduite précisées dans la référence [1].

Indisponibilité du GEF - Perte de redondances.

- Respecter les règles de conduite précisées dans la référence [1].

- Connecter un GEM au coffret GEM secours en remplacement du GEF conformément à la consigne d’approvisionnement et de branchement d’un GEM [2].

Indisponibilité/perte d’un poste HT/BT

- Perte de 50% de l’alimentation normale.

- Arrêter les opérations en cours en attendant de coupler le second HT/BT.

- Alimenter le poste TGBTS par le 2ème poste HT/BT.

- Respecter les règles de conduite précisées dans la référence [1].

Perte totale de l’alimentation électrique (dysfonctionnement du GEF sur perte du réseau normal)

- Alarme reportée en SdC.

- Perte du confinement dynamique.

- Arrêt du procédé.

- Mettre en sécurité le procédé, évacuer le personnel.

- Demander l’approvisionnement d’un GEM [2].

- Surveiller la décharge des blocs batterie et des ballons tampons d’air comprimé.

- Mettre en place des rondes de surveillance.

- Respecter les règles de conduite précisées dans la référence [1].

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Situations dégradées Conséquences/impact Conduite à tenir

PERTE DE LA VENTILATION (CF. CONSIGNE [3])

Perte ou indisponibilité des deux ventilateurs d’extraction et/ou de soufflage de la ventilation « Bâtiment »

- Alarme reportée en SdC.

- Dégradation du confinement dynamique dans les locaux.

- Vérifier l’état « attendu » des ventilations :

ventilation « Bâtiment » : arrêtée, avec notamment :

ventilateurs soufflage arrêtés, fermeture des RM situés en aval des ventilateurs,

ventilateurs extraction arrêtés, fermeture des CN situés en aval des ventilateurs,

maintien ouvert des 3 RIM de confinement statique (1 sur la ligne de soufflage et 2 sur les lignes d’extraction).

ventilation « BAG » et « Procédé » : en fonctionnement.

- Mettre en sécurité le procédé, arrêter les opérations en cours, évacuer le personnel du bâtiment « procédé ».

- Mettre en sécurité le poste de travail en sorbonne (avec port de l’EPVR).

Perte ou indisponibilité des deux ventilateurs d’extraction de la ventilation « BAG »

- Alarme reportée en SdC.

- Dégradation du confinement dynamique dans les locaux.

- Vérifier l’état « attendu » des ventilations :

ventilation « Bâtiment » : arrêtée (avec notamment les mêmes conditions que celles définies au point « perte ou indisponibilité des deux ventilateurs d’extraction et/ou de soufflage de la ventilation Bâtiment),

ventilation « BAG »:

ventilateurs extraction arrêtés, fermeture des CN situés en aval des ventilateurs,

maintien ouvert des 2 RIM de confinement statique situés en aval des ventilateurs.

ventilation « Procédé » : en fonctionnement.

- Mettre en sécurité le procédé, arrêter les opérations en cours, évacuer le personnel du bâtiment « procédé ».

- Mettre en sécurité le poste de travail en sorbonne et BAG (avec port de l’EPVR).

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Situations dégradées Conséquences/impact Conduite à tenir

PERTE DE LA VENTILATION (CF. CONSIGNE [3])

Perte ou indisponibilité des deux ventilateurs d’extraction de la ventilation « Procédé »

- Alarme reportée en SdC.

- Dégradation du confinement dynamique dans les locaux.

- Vérifier l’état « attendu » des ventilations :

ventilation « Procédé » :

ventilateurs extraction arrêtés, fermeture des vannes pneumatiques (sur la file initiale) situées en amont et aval des ventilateurs,

ouverture de la vanne de by-pass,

ouverture de la vanne d’isolement vers la ventilation « Bâtiment » (état fonctionnel de la dérivation de la ventilation « Procédé ».

ventilation « Bâtiment » et « BAG » : en fonctionnement.

- Mettre en sécurité le procédé, arrêter l’éjectair, les opérations d’évaporation et de transfert en cours (action BAU EVA en SdC).

- Mettre en sécurité le poste de travail (locaux pompes, cuves, avec port de l’EPVR, notamment si une opération nécessitant une ouverture de la première barrière de confinement est en cours), évacuer le personnel de ces locaux.

Défaut antigel entraînant un arrêt de la ventilation

- Arrêt de la ventilation « Bâtiment » (se référer à la situation correspondante précédemment évoquée).

- Remettre en service la ventilation en fonction de la température extérieure selon la référence [3].

- S’assurer du fonctionnement de la surveillance radiologique.

- Vérifier l’absence d’alarmes de radioprotection.

DEGRADATION DU CONFINEMENT STATIQUE (CF. REFERENCE [8])

Fuite limitée d’effluents radioactifs (type effluents βγ ou concentrats) au niveau d’un équipement procédé en ZC (brides pompes et vannes notamment n’entraînant pas de contamination atmosphérique significative ≤1 RCA)

- Contamination.

- Arrêter les opérations en cours sur l’unité concernée et mettre en sécurité jusqu’à réparation.

- Réparer la fuite.

- Décontaminer les équipements concernés.

- Contrôler l’absence de fuite et l’état des rétentions.

Rupture d’un flacon d’échantillonnage hors d’une BAG ou d’une sorbonne (dans l’unité MCER)

- Contamination.

- Baliser et assainir la zone contaminée.

- Porter l’EPVR.

- Evacuer les opérateurs du local.

- Alerter le SPR.

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Situations dégradées Conséquences/impact Conduite à tenir

PERTE DE LA SURVEILLANCE RADIOLOGIQUE

Perte d’un appareil de surveillance radiologique

- Non détection de contamination ou d’irradiation le cas échéant.

- Arrêter l’exploitation et les transferts.

- Mettre en place des mesures compensatoires : mise en place de balises mobiles, restrictions d’accès, port du masque.

- Respecter la consigne [4].

Perte d’un appareil de surveillance en continu des rejets cheminée.

- Surveillance assurée par le dispositif redondant.

- S’assurer du bon fonctionnement du dispositif redondant.

- Se rendre sur place pour s’assurer de l’absence de départ de feu sur chaque coffret local des dispositifs de surveillance des rejets en cheminée.

- Appeler le SPR.

- Respecter la consigne [5].

Perte du DPRC (surveillance en différé des rejets cheminée)

- Alarme de mise en défaut.

- Mettre en arrêt sûr le procédé.

- S’assurer du bon fonctionnement du dispositif de contrôle en continu.

- Remplacer le DPRC sous un délai maximal de 30 heures.

- Respecter la consigne [5].

Dépassement du seuil S1 en cheminée

- Alarme seuil S1 en cheminée.

- Risque de contamination du personnel et de l’environnement.

- Arrêt de toutes les opérations.

- Appeler le SPR et attendre ses instructions.

- Se munir de son EPVR.

- Evacuer le personnel.

- Se référer à la consigne [5].

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Situations dégradées Conséquences/impact Conduite à tenir

PERTE DE « MOYENS COMMUNS »

Perte d’un système de conduite

- Alarme de mise en défaut en SdC.

- Aucun suivi possible des opérations en cours.

- Interrompre momentanément les opérations en cours.

- Mettre l’unité en sécurité jusqu’au retour à une situation normale (en cas de perte des 2 API de ventilation, redémarrer la ventilation depuis l’armoire locale de conduite ultime secours, située dans le local S105, et dont les caractéristiques sont présentées annexe).

- Respecter la consigne en référence [6].

Perte de la surveillance incendie

- Perte d’une partie (ou de la totalité) de la surveillance incendie dans les locaux.

- Alarme de mise en défaut reportée en SdC et au PC FLS.

- Interdire toute activité dans le secteur concerné par la ligne.

- Mettre en place de rondes de surveillance (personnel en HO ou agent d’astreinte) jusqu’au retour à la normale.

- Respecter la consigne [4].

Perte de l’air comprimé

- Perte des mesures de niveaux.

- Perte de l’alimentation des éjectairs de mise en dépression de l’évaporateur et des têtes de PE.

- Perte de l’alimentation des actionneurs pneumatiques Procédé et Utilités.

- Perte de l’alimentation du petit outillage de maintenance pneumatique.

- Alarme reportée en SdC.

- Arrêter les opérations en cours et mettre en sécurité les équipements jusqu’au rétablissement de l’alimentation (autonomie 1 heure de la capacité dédiée à l’alimentation des cannes de bullage).

- Respecter la consigne en référence [7].

Perte des groupes froids

- Centrale de Traitement d’Air (CTA) pour bâtiments Procédé et Personnel.

- Ventilo-convecteurs du bâtiment Personnel.

- Echangeur de production d’eau de refroidissement.

- Arrêter les opérations et mettre en sécurité les équipements dans l’attente du rétablissement de l’alimentation.

- Respecter la consigne en référence [7].

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7. SITUATIONS INCIDENTELLES

Les situations incidentelles (cf. définition au § 3) envisagées sont présentées dans les paragraphes à 7.1 à 7.8.

7.1. DISSEMINATION DE MATIERES RADIOACTIVES PAR DEFAILLANCE DU PROCEDE

La dissémination de matières radioactives se traduit par la présence, dans le bâtiment Procédé, de substances radioactives sous différentes formes, suite à la défaillance de leur confinement. Une situation incidentelle est considérée en cas de dégradation importante du confinement statique pouvant conduire à une contamination atmosphérique non négligeable (> 1 RCA) ou à une contamination en ZNC. Cette situation peut être détectée selon les cas par le déclenchement d’un détecteur de présence de liquide, par le déclenchement d’une balise de surveillance de la contamination atmosphérique ou par un opérateur. La conduite à tenir en cas de dissémination de matières radioactives est décrite dans le document en référence [8]. Globalement, la conduite à tenir consiste à :

stopper les opérations de transfert et les opérations en cours (arrêt des systèmes à l’origine de la fuite dans le cas d’un débordement de cuve en cours de transfert),

en cas de détection de présence de liquide dans les rétentions :

o identifier l’origine de la fuite et prendre les mesures nécessaires pour l’isoler,

o si nécessaire, transférer vers une autre capacité les effluents n’ayant pas encore fui,

o procéder à une prise d’échantillons et à l’analyse des effluents répandus,

o transférer, au moyen d’une pompe mobile, les effluents contenus dans les rétentions, la destination étant fonction des résultats des analyses,

décontaminer la rétention, en ayant pris soin de revêtir la tenue adéquate.

Dans le cas de présence de personnel, la consigne est de se munir de l’EPVR. Lorsque la rupture de confinement entraîne le déclenchement d'une alarme « Santé », le SPR ordonne l'évacuation de la zone concernée et procède à son balisage. La conduite à tenir est décrite dans la référence [8]. La levée du balisage, le retour en zonage déchets de référence et la reprise des activités sont subordonnés aux vérifications de non-contamination par le SPR et à l’accord du CI.

7.2. CHUTE DE CHARGE AVEC DISSEMINATION DE MATIERE RADIOACTIVE

Cette situation incidentelle correspond à une dissémination de matières radioactives faisant suite à la chute d’une charge manutentionnée ou au choc d’un objet en mouvement sur une cible. L’agression du procédé suite au choc d’un objet en mouvement sur une cible est traitée dans le paragraphe 7.1.

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Lors des opérations de manutention, le personnel présent sur place peut détecter tout dysfonctionnement. En cas de chute de charge entraînant l’agression du confinement de la matière manutentionnée, la conduite à tenir consiste à :

évacuer l’ensemble du personnel de la zone concernée par l’incident,

prévenir le SPR, un responsable de l’INB 171 - AGATE et le CI,

ne revenir éventuellement dans la zone (pour corriger l’incident) que muni d’un EPVR et accompagné du SPR,

baliser la zone concernée,

si besoin, passer en zonages radiologique et déchets opérationnels.

La consigne énumérant les règles de conduite relatives à une chute de charge est détaillée dans le document en référence [8].

7.3. PERTE DE CONFINEMENT STATIQUE LORS DES OPERATIONS EN BAG

Lors des opérations en BAG, on peut envisager différentes situations de perte de confinement liées à la rupture d’un gant ou d’une paroi de BAG. Ces situations sont détectées par le personnel présent et/ou l’alarme de dépression faible en BAG. La conduite à tenir consiste à :

se munir de l’EPVR,

interrompre les opérations en BAG,

refermer le ou les flacon(s), bonbonnes manipulés dans la BAG,

prévenir le SPR et le CI,

mettre l’installation à l’état sûr.

La consigne énumérant les règles de conduite en cas de perte de confinement lors des opérations en BAG est détaillée dans le document en référence [8].

7.4. PERTE D’EFFICACITÉ D’UN FILTRE THE

Une situation incidentelle est caractérisée par une valeur du coefficient d’épuration du filtre THE DNF inférieure à la limite autorisée de 1000, traduisant un risque de dissémination de matières radioactives dans l’installation et l’environnement. Cette situation est détectée lors des contrôles et essais périodiques. La conduite à tenir consiste à :

arrêter les opérations en cours,

basculer sur l’autre filtre,

changer le filtre défectueux.

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7.5. DECLENCHEMENT DU SEUIL CHEMINEE S2

L’atteinte du seuil S2 en cheminée entraîne le déclenchement d’une alarme sonore et visuelle en salle de commande et dans le local Report. En cas de dépassement du seuil S2, la conduite à tenir consiste à :

appeler le SPR et le CI,

mettre son EPVR,

arrêter les opérations d’exploitation en cours,

vérifier les fermetures des portes et notamment de la porte du Hall camion,

vérifier l’arrêt de la ventilation et la fermeture des RIM (sinon le faire manuellement),

attendre les instructions du SPR.

La consigne énumérant les règles de conduite relatives au déclenchement de seuil cheminée est détaillée dans le document en référence [5].

7.6. PERTE TOTALE DE LA SURVEILLANCE DES REJETS EN CHEMINEE

La perte totale de la surveillance des rejets en cheminée est caractérisée par l’absence de report des mesures au poste de supervision et par une alarme de mise en défaut. Elle entraîne une alarme et une annonce par la phonie générale. La conduite à tenir consiste à :

arrêter les ventilations « Procédé », « BAG », et « Bâtiment »,

prévenir le CI,

arrêter les opérations d’exploitation en cours.

La consigne énumérant les règles de conduite relatives à la perte totale de la surveillance des rejets en cheminée est détaillée dans le document en référence [5].

7.7. INCENDIE D’ORIGINE INTERNE

Un incendie d’origine interne peut constituer une source d’agression pour les cibles de sûreté ainsi que pour le personnel d’exploitation et d’intervention, induisant un risque de dissémination de matières radioactives. Le système de Détection Automatique Incendie (DAI) implanté dans l’ensemble des locaux de l’installation présentant des risques de départ de feu permet d’alerter dès le déclenchement de l’incendie par une alarme sonore en local. L’information est également reportée en salle de conduite et au PC centre. En cas d'incendie interne survenant dans l'installation, la conduite à tenir consiste à :

arrêter les opérations en cours et mettre en sécurité les postes de travail après le déclenchement de l’alarme,

alerter la FLS et l’ELPS,

intervenir si possible sur le départ de feu avec les extincteurs à disposition dans l’installation (le personnel de l'installation, en particulier l'ELPS, se met à la disposition de la FLS),

procéder à l’évacuation du personnel (Cf. § 5.5).

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En cas d’incendie, la ventilation est pilotée automatiquement par le SMSI. Nota : les caractéristiques des régimes de la ventilation « Bâtiment » en situation d’incendie dans le laboratoire (S111) sont présentées en annexe. La consigne énumérant les règles de conduite à suivre en cas d’incendie d’origine interne est détaillée dans le document en référence [9].

7.8. INONDATION D’ORIGINE INTERNE

Le risque d’inondation interne est lié à la fuite de liquide présent dans les tuyauteries et les capacités (servitudes et procédé) ou de fluide d’extinction incendie. Une inondation interne peut, d’une part, agresser un équipement ou réseau et entraîner son dysfonctionnement, d’autre part, être un vecteur de la dissémination de matières radioactives. Ce paragraphe est limité au cas de l’inondation interne causée par une fuite d’utilité fluide. La détection d’une inondation d’origine interne s’effectue par les moyens de surveillance suivants :

les lèchefrites (locaux cuves) et les rétentions (hall camion, locaux pompes, cuves effluents suspects, locaux réactifs) sont équipées de détecteurs de présence de liquide,

les paramètres de fonctionnement des utilités font l’objet d’une surveillance et les moyens de surveillance sont doublés d’alarmes en cas de conséquence potentielle importante,

les zones susceptibles d’être inondées sont équipées de puisards munis de détections de présence de liquide,

lors des rondes de surveillance,

les cuves effluents suspects qui collectent les effluents provenant des siphons de sols sont équipées d’une mise en garde de niveau haut et d’une alarme de niveau très haut.

En cas de détection de fuite dans les locaux cuves ou dans une rétention des pompes d’effluents radioactifs, il peut s’agir d’une fuite d’effluents radioactifs ou d’une fuite sur un circuit d’utilité fluide. La conduite à tenir est la suivante :

couper les arrivées d’effluents et d’utilités fluides dans ce local,

effectuer une prise d’échantillons pour déterminer la nature du fluide et donc l’origine de l’inondation,

relever les effluents et les orienter vers la cuve destinatrice (cuves d’effluents industriels dans le cas de fluides non radioactifs),

En cas de détection de fuite par ailleurs (fuite non radioactive), la conduite à tenir est la suivante :

couper l’alimentation des circuits ouverts en manœuvrant la vanne d’isolement présente à l’entrée du bâtiment Procédé et arrêter le transfert par les pompes (dans le cas où l’origine de l’inondation est identifiée rapidement, seul le circuit concerné est fermé),

intervenir si possible sur la source d’inondation,

isoler et / ou consigner les installations électriques susceptibles d’être touchées,

La consigne énumérant les règles de conduite à suivre en cas d’inondation d’origine interne est détaillée dans le document en référence [10].

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8. SITUATION PARTICULIERE (INDISPONIBILITE DU PERSONNEL)

En cas d'indisponibilité du personnel d'exploitation, l'installation AGATE est mise et maintenue en sécurité suivant la référence [11]. La surveillance est assurée par le personnel de permanence de sécurité et/ou des salariés réquisitionnés par le CI.

9. RELATION AVEC LE PUI

En cas de déclenchement du PUI [12], la Direction du centre diffuse, par le réseau des haut-parleurs de commandement, un message de mise en alerte des différents secteurs du Centre. Le message précisera les secteurs situés en :

zone de simple alerte,

zone suspecte,

zone dangereuse.

L’application du PUI à l'installation AGATE fait l’objet de la consigne référencée [13] qui précise :

les dispositions d’alerte (en particulier l’arrêt des opérations en cours et la mise en arrêt sûr),

les dispositions d’évacuation.

La fin de l’alerte est ordonnée par le Directeur du Centre CEA de Cadarache. Elle autorise le CI à prendre toutes les mesures nécessaires pour la reprise des opérations courantes d’exploitation.

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ANNEXES

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ANNEXE 1. CARACTERISTIQUES DES REGIMES REDUITS DE VENTILATION EN SITUATION DEGRADEE ET INCIDENTELLE

Différents régimes réduits de la ventilation « Bâtiment » sont prévus pour le bâtiment « Procédé» (hors vestiaires) :

en cas de pertes des 2 API ventilation (situation dégradée) :

o ce régime est associé au pilotage de la ventilation depuis l’armoire locale de conduite ultime secours (située au local S105). Il est déclenché en local depuis cette armoire et permet le pilotage des ventilateurs d’extraction et des 6 RIM de confinement statique,

o dans ce mode de fonctionnement, les asservissements liés aux détections incendie et radioprotection restent opérants.

o la conduite locale est prioritaire sur la conduite centralisée,

en cas d’incendie dans le laboratoire, local S111 (situation incidentelle) :

o le régime « Feu local S111 » (MR3), déclenché sur signal de la DAI S111 en concomitance avec la fermeture des trois CCF situés au soufflage dans le local S111,

o le régime « Feu local S111 - T° gaine » (MR4), déclenché sur signal des détecteurs de température situés en gaine d’extraction en concomitance avec la fermeture de tous les CCF du local S111.

o les conditions d’asservissement sont indépendantes de celles concernant le régime initial de la ventilation (MN ou MR1) lors de l’apparition de l’évènement.

Le tableau ci-après présente les caractéristiques/consignes associés aux ventilateurs de la ventilation « Bâtiment » pour les différents régimes précédemment cités.

TYPE DE REGIME

VENTILATION « BATIMENT »

FEU LOCAL S111

« MR3 »

FEU LOCAL S111 T°GAINE

« MR4 »

PERTE API VENTILATION

Soufflage (consigne de pression régulée)

150 Pa 150 Pa -

Extraction (consigne de vitesse)

800 tr/min 870 tr/min 650 tr/min

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Service de gestion et de traitement des déchets

Laboratoire des installations AGATE, ROTONDE et ICPE 312

INB 171DSN SGTD SURTE

Direction de l'énergie nucléaire

Département de services nucléaires

RGE/007 Indice 4

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Règles Générales d'ExploitationChapitre 7

Contrôles réglementaires, essaispériodiques et maintenance

TABLE DES MODIFICATIONS

Indice Datede

l'indice

Rédacteur Nature de la modification Nb pagesdu

document

01 (A) 29/10/08 AREVA TAEmission initiale. Annule et remplace la référence 100AGATE PFE NTE 08000783 indice A diffusée par leDPIE/DIRlProjet AGATE/DO 273 le 29/10/08.

16

02 13/05/11 C.GIMENEZPrise en compte des engagements du CEADEN/CADIDIRlCSN/293 du 30/04/10.

16

03 31/01/13 AUSY

Mise en forme qualité nouvelle maquette documentaire.Mise à jour suite à l'instruction technique (transmission du30/06/11), prise en compte de la lettre ASN CODEP-DRC­2013-002840 du 22/01/13, intégration de résultats d'essaisde phase 3, et passage au décret 92-158 de l'installation.Mise à jour de la référence relative à l'organisation de lamaintenance. Remise en forme des tableaux récapitulatifs.

15

04 14/01/14 C. GIMENEZ

Intégration des contrôles relatifs aux ECPE (équipementsclos frigorifiques rubrique 1185.2a). Pour la radioprotection,mise en cohérence de périodicités et d'unités en charge descontrôles (REX prises en charge des contrats). Prise encompte de la lettre ASN CODEP-DRC-2014-001166 du13/01/14.

15

Rédacteur Vérificateur Approbateur

C. COCHAUD

Chef d'Installation

~2.-3/0 --I/7.JJ [Date:

JP. WIERYSZKOW

Responsable maintenance

C. GIMENEZ

ISN/lQC de l'INB 171Mise à jour du 06/0712012

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SOMMAIRE

1. OBJET ............................................................................................................................................. 3

2. REFERENCES ................................................................................................................................ 3

3. CONTROLES REGLEMENTAIRES ................................................................................................ 3

4. CONTROLES ET ESSAIS PERIODIQUES..................................................................................... 4

5. MAINTENANCE .............................................................................................................................. 4

5.1. MAINTENANCE PREVENTIVE ............................................................................................... 4

5.2. MAINTENANCE CORRECTIVE .............................................................................................. 4

6. GESTION DES CONTROLES, DES ESSAIS PERIODIQUES ET DE LA MAINTENANCE .......... 5

7. LISTE DES CONTROLES, ESSAIS PERIODIQUES ET MAINTENANCE .................................... 5

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1. OBJET

Les composants de l’INB 171 – AGATE, et plus particulièrement les Equipements Importants pour la Sûreté (EIS) (cf. Chapitre 3 des présentes RGE), doivent être aptes à remplir leurs fonctions, et, en cas de défaillance ou d’usure, être remis ou maintenus en état nominal de fonctionnement. Pour garantir la sûreté de l’exploitation de l’installation, l’exploitant met en place un plan d’actions afin d’assurer les Fonctions Importantes pour la Sûreté (FIS) de l’INB, leur surveillance et leur sauvegarde. De nombreux équipements et appareils sont soumis à des contrôles techniques. Certains sont réglementaires, et donc obligatoires, et d’autres sont effectués sur recommandation du constructeur ou de l’installateur, des organismes de sécurité du Centre ou à la demande du Chef d’Installation (CI). Ce chapitre expose les principes retenus pour :

les Contrôles Réglementaires (CR) ou Vérifications Périodiques Réglementaires (VPR),

les Contrôles et Essais Périodiques (CEP),

la Maintenance (MCE).

Nota : les principes de l’organisation et du suivi des contrôles réglementaires, des contrôles et essais périodiques et de la maintenance sont présentés au Chapitre 3 des présentes RGE et dans la procédure [2].

2. REFERENCES

[1] Rapport de Sûreté de l’INB 171 – AGATE

[2] DSN/SGTD/MAINT/INB171/PCD0022 – Gestion et suivi de la maintenance et des contrôles et essais périodiques sur l’INB 171 - AGATE

[3] DSN/SGTD/MAINT/INB171/NOT0052 – Programme des Opérations d’Entretien et de Surveillance de l’évaporateur de l’INB 171 - AGATE

3. CONTROLES REGLEMENTAIRES

Les contrôles réglementaires sont réalisés en application de la réglementation française en vigueur. Dans le cas de l’installation AGATE, ces contrôles concernent principalement :

les installations de distribution électrique,

les appareils de levage et de manutention,

les appareils de radioprotection,

les appareils de contrôle et surveillance des rejets d’effluents liquides et gazeux,

les équipements sous pression,

les matériels et circuits de lutte contre l’incendie,

les dispositifs de protection contre la foudre,

les dispositifs de filtration THE.

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Sur le Centre de Cadarache, le Service Technique et Logistique (STL), le Service des Technologies de l’Information et Communication (STIC), le Service de Protection contre les Rayonnements (SPR), la FLS et le Service d’Assistance Sûreté Sécurité (SA2S), gèrent et font effectuer à la demande et sous la responsabilité du CI, les contrôles réglementaires, chacun dans leur domaine. Ces contrôles sont effectués selon leurs plans qualité, les contrats ou les conventions. Les résultats de ces contrôles sont communiqués au CI qui s’assure que :

les activités prévues sont bien réalisées,

les écarts détectés ont été corrigés.

4. CONTROLES ET ESSAIS PERIODIQUES

Les essais périodiques servent à vérifier régulièrement que les systèmes ou les équipements de contrôle de surveillance et de sauvegarde sont dans un état de fonctionnement nominal défini au Chapitre 4 des RGE. Ils concernent principalement les EIS de l’INB 171 – AGATE, et les équipements qui contribuent au respect des paramètres de fonctionnement et à leur disponibilité. En application de la Recommandation N° 10 du CEA, en vue d'une planification plus souple des opérations de surveillance par rapport à l'état de l'installation, une tolérance raisonnable sur la périodicité d'un contrôle ou d'un essai sera fixée à ± 25 %. L'utilisation de cette tolérance ne conduira pas au décalage de la programmation du contrôle ou de l'essai périodique suivant.

5. MAINTENANCE

Des contrats entre le CEA et des entreprises de maintenance prévoient un entretien avec des interventions programmées, des interventions à la demande de l’utilisateur et la fourniture de pièces de rechange. Ces prestations sont réalisées sous assurance qualité. Les entreprises de maintenance doivent remettre des comptes-rendus d’exécution concernant les contrôles et les vérifications périodiques, qui sont examinés par le responsable de la maintenance. Il veille à ce que les actions éventuellement nécessaires soient réalisées, en particulier pour la correction d’éventuelles anomalies détectées par les contrôles. D’une façon générale, l’entretien de l’ensemble des équipements de l’installation AGATE, EIS ou non, s’effectue a minima selon les indications du constructeur. A cette règle s’ajoutent deux grands principes de maintenance concernant les EIS :

la maintenance préventive,

la maintenance corrective.

5.1. MAINTENANCE PREVENTIVE

L’installation AGATE assure la mise en œuvre d’une maintenance préventive sur l’ensemble des EIS de l’installation afin de maintenir la disponibilité des équipements.

5.2. MAINTENANCE CORRECTIVE

La maintenance corrective vient en complément de la maintenance préventive. Elle concerne des dépannages (caractère provisoire) ou des réparations (caractère définitif).

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6. GESTION DES CONTROLES, DES ESSAIS PERIODIQUES ET DE LA MAINTENANCE

L’ensemble des opérations de contrôles et essais périodiques, de maintenance, préventive et corrective, est géré au moyen d’une application informatique (GMAO : Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur). Dans l’outil de GMAO, chaque prestataire gère un domaine de maintenance spécifique (électromécanique, procédé, haute tension, télésurveillance, sonorisation, …) auquel il dispose d’un droit d’accès en lecture et en écriture. Le CEA a un droit d’accès, en lecture uniquement, à l’ensemble des domaines qui le concernent. Une prestation de maintenance se décompose de la manière suivante :

à partir de la GMAO, émission d’un bon de travaux, contrôlé, visé par le prestataire et soumis à l’accord de l’exploitant CEA (formalisé par un visa) au préalable à toute intervention,

réalisation de l’intervention selon la gamme opératoire qui synthétise les actions à mener et les résultats attendus,

consignation par les intervenants, sur le bon de travaux et en temps réel, des opérations effectuées et des résultats obtenus,

à la fin d’une intervention, présentation du bon de travaux à l’exploitant CEA pour transmission du résultat,

à l’issue de l’intervention, saisi du bon de travaux dans l’application informatique (enregistrement en GMAO) puis envoi à l’exploitant CEA pour archivage.

Le retour d’expérience peut éventuellement mettre en évidence la nécessité de modifier ou de créer des données en GMAO ; une telle modification est réalisée après validation de l’exploitant CEA. Pour ce qui concerne le matériel de radioprotection, les contrôles réglementaires et les CEP sont gérés par une application informatique dédiée du SPR.

7. LISTE DES CONTROLES, ESSAIS PERIODIQUES ET MAINTENANCE

Les tableaux ci-après regroupent les contrôles réglementaires, les essais périodiques et les opérations de maintenance réalisés sur les principaux équipements de l’installation. Ils précisent :

la nature de l’opération (contrôle réglementaire, essai périodique ou maintenance préventive et/ou corrective) et l’équipement concerné,

la périodicité de l’opération,

l’unité en charge de son exécution. Ces différentes opérations seront identifiées par CR, CEP ou MCE dans la colonne du type de contrôle. Concernant la maintenance, seules les opérations préventives sont précisées dans les tableaux. Les opérations de maintenance corrective concernent tous les équipements et sont déclenchées à l’apparition d’un défaut.

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CONTROLES REGLEMENTAIRES, ESSAIS PERIODIQUES ET MAINTENANCE

Réf. Equipement Type

opération Opération réalisée Critère Périodicité Unité intervenante

MAITRISE DE L’EXPOSITION AUX RAYONNEMENTS

1a Zonage radiologique : parois des locaux, murs du bâtiment Procédé

(y compris traversées et singularités) et Bâtiment 820

CR Relevés périodiques de la

dosimétrie de zone

Respect des débits de dose définis par le

zonage radiologique

Zone surveillée : mensuel, zone contrôlée : mensuel

SPR

1b CR Propreté radiologique Respect des critères

définis dans le plan de contrôle du SPR.

Adaptée aux zones selon plan de contrôles du SPR

SPR

CONFINEMENT STATIQUE

2 Circuits transportant des effluents

radioactifs CEP

Contrôle visuel de l’absence de fuite

Absence de fuite, de suintement

Annuel INB

3a Corps de pompes

CEP Contrôle visuel de l’absence

de fuite Absence de fuite, de

suintement Mensuel INB

3b MCE Entretien pompe - Annuel INB

4 Corps des équipements (vannes,

clapets, instruments) CEP

Contrôle visuel de l’absence de fuite

Absence de fuite, de suintement

Annuel INB

5a Interfaces avec les circuits non actifs : piquage utilités et réactifs jusqu’au 1er organe d’isolement

inclus

CEP Contrôle d’étanchéité interne

et externe

Bonne disposition des vannes et étanchéité

interne Annuel INB

5b MCE Remplissage périodique des

gardes hydrauliques Hauteur d’eau nominale Annuel INB

6a Echangeurs

CEP Contrôle périodique,

absence de contamination du circuit non actif

Absence de contamination du circuit

non actif Trimestriel SPR

6b MCE Visite Intégrité (absence de

fuite) 10 ans INB

7a

Flexibles de dépotage (tuyaux et raccords)

CR Contrôle visuel d’aspect Absence de trace de

détérioration Annuel INB

7b CEP Contrôle visuel d’aspect Absence de trace de

détérioration A chaque utilisation INB

7c CR Remplacement des flexibles Remplacement

périodique 6 ans INB

7d CR Epreuve hydraulique des

flexibles Absence de fuite Avant la mise en service INB

7e CEP Contrôle de sécurité de

l’accrocheur Bon verrouillage A chaque utilisation BT

7f MCE Décontamination, de chaque

accrocheur -

A minima une fois tous les 6 ans

INB

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Réf. Equipement Type

opération Opération réalisée Critère Périodicité Unité intervenante

8a

Cuves d’effluents radioactifs

CEP Contrôle visuel de l’absence

de fuite Absence de fuite Annuel SA2S/G2S

8b CEP Contrôle des surépaisseurs

de corrosion1 Surépaisseur conforme 10 ans INB

8c CEP Examen visuel interne Intégrité 10 ans INB

9 Cheminée de contrôle des

équipements procédé MCE

Changement périodique du joint de la tape

- A chaque ouverture des

tapes INB

10a

Evaporateur (ESPN)

CEP Contrôle des surépaisseurs

de corrosion1 (Cf POES)

Surépaisseur conforme 10 ans INB

10b CEP Examen visuel interne

(Cf POES) Intégrité 40 mois INB

10c CR Programmes des opérations d’entretien et de surveillance (POES) [3] INB

11 Fluide d’alimentation des ½

coquilles CEP

Qualité radiologique et chimique de l’eau

Absence de contamination et

présence de chlorure limitée

Trimestriel INB

12a Contrôle commande API de chaque Unité (paramètres, seuil automatisme associés)

CEP

Contrôle de bon fonctionnement de la chaîne

de relayage et du report d’alarme

Bon fonctionnement Annuel INB

12b CEP Contrôle périodique

d’étalonnage des capteurs Conforme Annuel INB

13 Arrêt urgence (toute Unité) CEP Vérification de bon

fonctionnement Bon fonctionnement Annuel INB

14a Système de protection (niveau

cuves et évaporateur)

CEP

Contrôle de bon fonctionnement de la chaîne

de relayage et du report d’alarme

Bon fonctionnement (déclenchement sur

seuil) et report d’alarme Annuel INB/STIC

14b CEP Contrôle périodique

d’étalonnage des capteurs Contrôle conforme Annuel INB

15 Lèchefrites 01-1900, 02-

1900/2900/3900/4900/5900, 03-1900/2800/2900/3900/5900

CR Contrôle visuel de l’état des

rétentions Absence d’eau,

absence de fissures Annuelle SA2S/G2S

16 Rétentions bétonnées avec résine

étanche et décontaminable CR

Contrôle visuel de l’état de la rétention

Absence d’eau, absence de fissures

Annuel SA2S/G2S

1 Par ultrasons ou par une technologie à performance au moins équivalente (cuves 02-1000,2000,3000,4000,5000 et 03-1000,5000,6000 et évaporateur)

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Réf. Equipement Type

opération Opération réalisée Critère Périodicité Unité intervenante

17 Détecteurs de présence d’eau dans

les rétentions CR

Vérification du bon fonctionnement

Test du capteur et du report d’alarme

Déclenchement alarme

Report téléalarme Annuel STIC

MANUTENTION ET LEVAGE

18a Accessoires de levage

CR Examen Conformité Annuel SA2S/G2S 18b MCE Entretien Apte au service Annuel SA2S/G2S

19a Appareils de levage : palans à poste fixe et pont roulant

CR Examen (essai en charge,

état de conservation) Conformité Annuel SA2S/G2S

19b MCE Entretien Apte au service Annuel STL

20a Appareils de levage : palans déposés

CR Examen (essai en charge,

état de conservation) Conformité Semestriel SA2S/G2S

20b MCE Entretien Apte au service Annuel STL 21a

Appareil de levage : monorails CR Examen visuel Conforme Annuel SA2S/G2S

21b MCE Entretien Apte au service Annuel STL

22a Grues d’atelier mobiles

CR Examen (essai en charge,

état de conservation) Conforme Semestriel SA2S/G2S

22b MCE Entretien Apte au service Annuel STL

23a Table élévatrice

CR Examen (essai en charge,

état de conservation) Conforme Semestriel SA2S/G2S

23b MCE Entretien Apte au service Annuel STL

24a Transpalettes manuels

CR Examen (essai en charge,

état de conservation) Conforme Annuel SA2S/G2S

24b MCE Entretien Apte au service Annuel STL 25a

Ascenseur de charges CR Examen Conforme Annuel SA2S/G2S

25b MCE Entretien et Examen Apte au service Mensuel STL

26a Chariot élévateur (gerbeur)

électrique

CR Examen (essai en charge,

état de conservation) Conformité Semestriel SA2S/G2S

26b MCE Examen (essai en charge,

état de conservation) et entretien

- Semestriel STL

INCENDIE

27a DAI (locaux et gaines d’extraction)

CR Test capteur et report

alarmes associées Bon fonctionnement Semestriel STIC

27b CEP Foyer Type de Site sur 10%

locaux sensibles Bon fonctionnement Annuel STIC

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Réf. Equipement Type

opération Opération réalisée Critère Périodicité Unité intervenante

28a CCF

CR Tests asservissements, manœuvres, alarmes

(CMSI inclus) Bon fonctionnement Annuel STIC

28b CEP Manœuvre à partir du mode

local Bon fonctionnement Annuel STIC/STL

29 Capteurs température en gaine CEP Contrôle périodique

d’étalonnage et chaîne de relayage

Bon fonctionnement Annuel STIC

30a Portes coupe-feu

CR Examen de conformité Délivrance du certificat

de conformité Quinquennal STL

30b CEP Contrôle d’état Bon état Semestriel STL

31a

Locaux : Suivi de la CC (Charge Calorifique)

CEP Relevé des CC dans les

locaux sensibles2

Respect des valeurs de DCC maximale

admissible Annuel INB

31b CEP Relevé des CC dans les locaux autres que ceux

définis comme sensibles

Respect des valeurs de DCC maximale

admissible 3 ans INB

31c CEP Absence d’entreposage de charge calorifique dans les

locaux S10, S14, S23 et S35

Absence de charge calorifique

Trimestriel INB

32 Extincteurs CR Vérification Conforme Annuel FLS

33 Colonnes sèches CR Vérification Conforme Annuel FLS

ELECTRICITE ET FLUIDES

34a Installations électriques : distribution

CR Contrôle de conformité Conforme Annuel SA2S/G2S

34b MCE Entretien Apte au service Annuel STL

35a Protections contre la foudre

CR Contrôle visuel Conforme Annuel SA2S/G2S

35b CR Contrôle complet Conforme 2 ans SA2S/G2S

36a Installations électriques : équipements

CR Contrôle de conformité Conforme Annuel INB

36b MCE Entretien Apte au service Annuel STL

2 Les locaux sensibles sont précisés dans la référence [1]

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Réf. Equipement Type

opération Opération réalisée Critère Périodicité Unité intervenante

37a

Groupe électrogène et cuve de fioul

CR Contrôle de conformité Conforme Annuel SA2S/G2S 37b CEP Visite, niveau réservoir Conforme Hebdomadaire STL 37c CEP Essai en charge Conforme Mensuel STL 37d MCE Entretien Apte au service Annuel STL

37e CEP Contrôle du fonctionnement

de l’inverseur Reprise de

l’alimentation secourue Annuel STL

37f CEP Vérification visuelle état rétention cuve de fioul

Absence de dégradation/fissure

Mensuel INB

38a Onduleurs, chargeurs de batterie

CR Conformité Conforme Annuel SA2S/G2S 38b CEP Décharge de la batterie Autonomie correcte Annuel STL 38c MCE Entretien Apte au service Annuel STL 39a

Réseaux électriques CR Contrôle Conforme Annuel STL

39b MCE Entretien Bon état Annuel STL 40 Bloc autonome d’éclairage sécurité CR Test de fonctionnement Bon fonctionnement Mensuel STL 41 Dispositif de coupure général CEP Test de fonctionnement Bon fonctionnement Annuel INB 42a

Ballons d’air comprimé

CR Inspection des ballons d’air Conforme 40 mois SA2S/G2S

42b CR Epreuve hydraulique Absence de fuite et de

déformation permanente

Tous les 10 ans lors de la requalification

SA2S/G2S

42c CR Vérification des soupapes Conforme Lors des inspections et

requalification SA2S/G2S

42d CEP Contrôle d’autonomie Autonomie suffisante 10 ans STL

42e MCE Retarage ou remplacement

des soupapes Bon état

Tous les 10 ans lors de la requalification

STL

42f MCE Entretien Apte au service Annuel STL

43a Soupape de connexion entre Unité

CR Vérification des soupapes Conforme Lors des inspections et

requalification SA2S/G2S

43b MCE Retarage ou remplacement

des soupapes Bon état

Tous les 10 ans lors de la requalification

INB

44a Equipements sous pression :

Chaudière vapeur

CR Inspection Bon état Tous les 18 mois de

fonctionnement SA2S/G2S

44b CR Epreuve hydraulique Absence de fuite et de

déformation permanente

Tous les 10 ans de fonctionnement

SA2S/G2S

45a Equipements sous pression : circuit d’eau surchauffée, circuit d’eau de

refroidissement

CR Inspection Bon état Tous les 40 mois de

fonctionnement SA2S/G2S

45b CR Epreuve hydraulique Absence de fuite et de

déformation permanente

Tous les 10 ans de fonctionnement lors de la

requalification SA2S/G2S

46a Soupapes des circuits d’eau surchauffée et d’eau de

refroidissement

CR Vérification des soupapes Bon état Lors des inspections et

requalification SA2S/G2S

46b MCE Retarage ou remplacement Bon état Tous les 10 ans lors de la

requalification SA2S/G2S

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Réf. Equipement Type

opération Opération réalisée Critère Périodicité Unité intervenante

EQUIPEMENTS DE RADIOPROTECTION

47 Tous types d’appareils de

radioprotection CR Contrôle périodique Conforme Annuel SPR

48a

Dispositifs fixe surveillance cheminée (type ABPM)

CR Contrôle périodique de

l’étalonnage Conforme 5 ans SPR

48b CR Contrôle source Bon fonctionnement Mensuel SPR

48c CR Contrôle périodique : bon

fonctionnement de la chaîne de mesure

Bon fonctionnement Mensuel SPR

48d CR Contrôle de l’automatisme de

2ème seuil Bon fonctionnement Annuel SPR/STIC

48e MCE Entretien des pièces d’usure Apte au service Annuel STIC

49a DPRC

CR Prélèvement et comptage de

filtre Pour bilan mensuel Hebdomadaire SPR

49b CEP Contrôle de fonctionnement Bon fonctionnement Annuel STIC 50a

Barboteur 14C et 3H

CR Relevé 3H Pour bilan mensuel Hebdomadaire SPR 50b CR Relevé 14C Pour bilan mensuel Mensuel SPR 50c CEP Contrôle de fonctionnement Bon fonctionnement Trimestriel INB/SPR

50d MCE Remplacement des pièces

d’usure Bon fonctionnement Annuel STIC

51 Pompes de prélèvement MCE Entretien Bon fonctionnement Annuel STIC

52a Matériel mobile de surveillance contamination atmosphérique (type

balisette)

CR Contrôle périodique de

l’étalonnage Conforme 5 ans SPR

52b CEP Contrôle périodique Conforme Trimestriel SPR/STIC

53 Matériel mobile APA

(utilisation ponctuelle) CR

Contrôle de bon fonctionnement

Conforme Annuel STIC

54a Contaminamètres et/ou

CR Contrôle périodique de

l’étalonnage Conforme 3 ans SPR

54b CEP Contrôle périodique Conforme Trimestriel SPR

55a Contaminamètres

CR Contrôle périodique de

l’étalonnage Conforme 3 ans SPR

55b CEP Contrôle périodique Conforme Mensuel SPR

56a Contrôleurs main/pied

CR Contrôle périodique de

l’étalonnage Conforme 5 ans SPR

56b CEP Contrôle périodique Conforme Trimestriel SPR

57a Matériel de surveillance d’irradiation

CR Contrôle périodique de

l’étalonnage Conforme 5 ans SPR

57b CEP Contrôle périodique Conforme Annuel SPR

58 Voies TCR CR Contrôle de bon fonctionnement

Report TCR et téléalarme

Annuel SPR/STIC

59 Sources scellées de rayonnements

ionisants CR

Absence de contamination externe

Conforme Annuel (semestriel si

prolongation > 10 ans) SPR

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Réf. Equipement Type

opération Opération réalisée Critère Périodicité Unité intervenante

60 Sources radioactives CR Contrôle externe Conforme Annuel CEA LANSE/CAR

61 Dosimètres opérationnels CR Contrôle périodique de

l’étalonnage Conforme Annuel SPR

VENTILATION

62a

Filtres THE DNF

CR Test d’efficacité

(Norme NFX 44-011) Efficacité satisfaisante

(>2000) Annuel SPR

62b MCE Changement du filtre - Lorsque efficacité < 2000 STL/INB

62c CR Test d’efficacité

(Norme NFX 44-011) Efficacité satisfaisante

(>5000) Après changement de filtre SPR

62d CEP Contrôles radiologiques

(au contact) Débit de dose < 1,5 mSv/h

Mensuel SPR

62e CEP DNF « Bâtiment » :

Relevé de colmatage (mesure de perte de charge)

< 1000 Pa Mensuel STL/INB

62f CEP DNF « BAG » :

Relevé de colmatage (mesure de perte de charge)

< 320 Pa Mensuel STL/INB

62g CEP DNF « Procédé » :

Relevé de colmatage (mesure de perte de charge)

< 450 Pa Mensuel STL/INB

62h MCE Changement du filtre - Colmatage STL/INB

63 Filtres THE interne BAG MCE Changement filtres - 1 an ou colmatage INB

64a

Filtres THE premier Niveau de Filtration

CEP 1er NF BAG :

Débit de dose au contact Débit de dose < 1,5 mSv/h

Mensuel SPR

64b CEP 1er NF « BAG » :

Relevé de colmatage (mesure de perte de charge)

< 600 Pa Mensuel STL

64c MCE 1er NF « BAG » :

Changement du filtre -

2 ans ou Débit de dose ou colmatage

STL/INB

64d CEP 1er NF « Bâtiment »

(sas de maintenance) : Débit de dose au contact

Débit de dose < 1,5 mSv/h

Mensuel SPR

64e CEP

1er NF « Bâtiment » (sas de maintenance) : Relevé de colmatage

(mesure de perte de charge)

< 210 Pa Mensuel STL

64f MCE 1er NF « Bâtiment »

(sas de maintenance) : Changement du filtre

- Débit de dose ou

colmatage STL/INB

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Réf. Equipement Type

opération Opération réalisée Critère Périodicité Unité intervenante

65a

Cas particulier filtres THE premier niveau ventilation « Procédé »

CEP Débit de dose au contact

Débit de dose < 60 µGy/h

(non respect : remplacement)

Mensuel SPR

65b CEP Relevé de colmatage

(mesure de perte de charge) < 550 Pa Mensuel STL/INB

65c MCE Changement du filtre - Débit de dose ou

colmatage STL/INB

66a Filtres HE

CEP Relevé de colmatage

(mesure de perte de charge) < 270 Pa Mensuel STL

66b MCE Changement du filtre - Colmatage STL/INB

67 Gaines, registres d’isolement et registres de réglages (post DNF)

CR Vérification du bon état Conforme Annuel STL

68a

Ventilateurs

CR Contrôle électrique Conforme Annuel SA2S/G2S

68b CEP Permutation des files Reprise effective par la

ligne secours Trimestriel STL

68c CEP Contrôle état des courroies

(si équipés) Bon état des courroies Trimestriel STL

68d CEP Pilotage mode local

(armoire salle S 105) Bon fonctionnement Annuel STL

69 Instrumentation (débitmètres,

manomètres différentiels, variateurs de vitesse,…)

CEP Contrôle périodique de

l’étalonnage et des seuils générés, asservissements

Conforme Annuel STL

70a Ligne de référence des mesures de

pression

CEP Contrôle d’étanchéité Conforme Annuel STL

70b MCE Entretien/Propreté Conformité état de

fonctionnement Annuel STL

71 Dépressions des locaux CEP Relevé des dépressions Dépression nominale des locaux conforme

aux RGE Chap 4 Mensuel STL

72 Débitmètres en cheminée CEP Contrôle périodique de

l’étalonnage et des seuils générés

Bon fonctionnement Annuel STL

73 Vanne réglante PV 8000 ventilation

« Procédé » MCE

Entretien particulier (réglage, course, manœuvre,…)

Bon fonctionnement Annuel STL

74 Extracteur fumée du hall camion CEP Essai de fonctionnement Bon fonctionnement Annuel INB

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Réf. Equipement Type

opération Opération réalisée Critère Périodicité Unité intervenante

BAG ET SORBONNES

75a

BAG

CEP Test d’étanchéité Taux de fuite conforme à la classe d’étanchéité 4 (norme ISO 10648)

Décennale et en cas de modification notable

INB

75b MCE Echange gants Présence étiquette

renseignée (périodicité, date limite)

Annuel INB

75c MCE Contrôles sécurité :

surpression et dépression Conforme Semestriel INB

75d CEP Contrôle périodique de

l’étalonnage et des seuils générés

Conforme Annuel STL/STIC

75e CEP Contrôle visuel des organes d’étanchéité statique de la BAG, de l’état du panneau

Absence de dégradation

Annuel INB

76 Sorbonnes CR Contrôle du confinement Conforme aux critères

des normes NF EN 14175 et NF X15-206

Annuel INB

EQUIPEMENTS DIVERS

77 Sonorisation CEP Contrôle des amplis,

interphones et haut-parleurs Bon fonctionnement 2 ans STIC

78 Boutons d’appel CEP Vérification de bon

fonctionnement Bon fonctionnement Annuel STIC

79 Disconnecteurs CR Vérification Conforme Annuel STL

80a

Réseau d’eau pluviale

CEP Contrôle télévisuel Bon état général 5 ans STL

80b MCE Entretien périodique Pas d’encombrement

du réseau Annuel INB

80c CEP Inspection visuelle propreté

sortie collecteur DN 800 Pas d’encombrement Mensuel INB

81a Réseau de drainage de la partie

enterrée de l’INB AGATE

CEP Contrôle non contamination

de l’eau présente Non contamination Semestriel SPR

81b CEP Contrôle télévisuel Bon état général 5 ans STL

81c MCE Entretien périodique Pas d’encombrement

du réseau Annuel INB

82 Suivi des piézomètres CR Prélèvement et analyse Non contamination Mensuel SPR

83 Cuves PEHD CR Contrôle étanchéité Absence de fuite

externe Annuel INB

84 Portes et portail à manœuvre

automatique CR Contrôle de sécurité Conforme Semestriel SA2S/G2S

85 Armoires de bullage CEP Contrôle de contamination Non contamination Annuel SPR

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Réf. Equipement Type

opération Opération réalisée Critère Périodicité Unité intervenante

86a Equipements clos frigorifiques avec

gaz à effet de serre fluorés CR

Contrôle d’étanchéité (2<charge en fluide (kg) <30)

Absence de fuite Annuel STL

86b Contrôle d’étanchéité

(30<charge en fluide (kg) <300) Semestriel STL

Un REX sera réalisé sur le suivi des différents paramètres, en particulier pour les systèmes de filtration.

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Direction de "énergie nucléaire

Département de services nucléaires

Service de gestion et de traitement des déchets

Laboratoire des installations AGATE, ROTONDE et ICPE 312

Règles Générales d'ExploitationChapitre 8

Règles de sécurité

TABLE DES MODIFICATIONS

Indice Date Rédacteur Nature de la modification Nb pagesde du

l'indice document

Emission initiale. Annule et remplace la référence 10001 (A) 29/10/08 AREVATA AGATE PFE NTE 08000784 indice A diffusée par le 11

DPIElDlRlProjet AGATEIDO 275 le 29/10/08

02 13/05/11 C.GIMENEZPrise en compte des engagements du CEA

12DEN/CAD/DIRlCSN/293 du 30/04/10.

Mise en forme qualité nouvelle maquette documentaire.Mise à jour suite à l'instruction technique (transmission du

03 31/01/13 AUSY 30/06/11), prise en compte de la lettre ASN CODEP-DRC- 132013-002840 du 22/01/13, et passage au décret 92-158 del'installation.

Mise a Jour modele du 06/0712012

Rédacteur Vérificateur Approbateur

~ Voir page 2 ~si multiples

Date: -tt; IS/GOl3Société AUSY C.COCHAUD

Commande n04000516511 Chef d'Installation..

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TABLE COMPLEMENTAIRE DES SIGNATAIRES

Vérificateur

S. CHABBI

ISI de l'INB 171

Vérificateur

C. GIMENEZ

ISN/IOC de l'INB 171

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SOMMAIRE

1. OBJET............................................................................................................................................. 4

2. REFERENCES ................................................................................................................................ 4

3. ORGANISATION DE LA SECURITE.............................................................................................. 5

3.1. INTERVENTION D’ENTREPRISES EXTERIEURES .............................................................. 5

3.2. VISITES DE SECURITE .......................................................................................................... 5

3.3. EQUIPE LOCALE DE PREMIERS SECOURS........................................................................ 6

3.3.1. Mission .............................................................................................................................. 6

3.4. EXERCICES DE SECURITE ................................................................................................... 6

4. REGLES DE SECURITE RELATIVES AUX CIRCUITS VAPEUR ET EAU SURCHAUFFEE....... 7

5. REGLES DE SECURITE RELATIVES AU CIRCUIT D’AIR COMPRIME ...................................... 7

6. REGLES DE SECURITE RELATIVES AU RISQUE D’INCENDIE ................................................. 8

6.1. ORIGINE DU RISQUE............................................................................................................. 8

6.2. MESURE DE PREVENTION ................................................................................................... 8

6.3. MOYENS DE SURVEILLANCE INCENDIE ............................................................................. 9

6.4. MESURES D’INTERVENTION .............................................................................................. 10

6.5. FORMATION.......................................................................................................................... 10

7. REGLES DE SECURITE RELATIVES AUX OPERATIONS DE MANUTENTION....................... 10

8. REGLES DE SECURITE RELATIVES AU RISQUE ELECTRIQUE............................................. 11

9. REGLES DE SECURITE RELATIVES AU RISQUE CHIMIQUE.................................................. 11

10. REGLES DE SECURITE POUR EVENEMENTS EXTERNES ................................................... 12

10.1. RISQUE CLIMATIQUE ........................................................................................................ 12

10.1.1. Périodes de grands froids ........................................................................................... 12

10.1.2. Foudre............................................................................................................................ 12

10.2. RISQUE D’INONDATION EXTERNE .................................................................................. 13

10.3. RISQUE D’INCENDIE EXTERNE........................................................................................ 13

10.4. RISQUE SEISME................................................................................................................. 13

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1. OBJET

Le chapitre 8 des RGE présente les règles de sécurité mises en place pour prévenir les risques d’incident ou d’accident d’origine essentiellement non radiologique, ainsi que les règles permettant d’en réduire les conséquences.

2. REFERENCES

[1] DSN/SGTD/SECUR/INB171/DSI 001 - Dossier de Sécurité de l’INB 171 - AGATE

[2] DSN/DIR/SECUR/PCD 0015 - Gestion des entreprises extérieures dans les installations du DSN de CADARACHE

[3] DSN/SGTD/GENER/INB171/PCD 0019 – Maîtrise de la co-activité dans l’INB 171 – AGATE

[4] DSN/SGTD/SECUR/INB171/PCD 0011 – Procédure ELPS (Equipe Locale de Premiers Secours) de l’INB 171 – AGATE

[5] Circulaire DPSN n°11 – Equipe Locale de Premier Secours – Missions et Organisation

[6] DSN/SGTD/SURTE/INB171/COS 0011 – Conduite à tenir en cas d’alarme relative aux utilités fluides

[7] Rapport de sûreté de l’INB 171 – AGATE

[8] AGATE GENC 140 MOEU 000120 indice 9 – Analyse de sûreté du risque incendie sur AGATE

[9] DSN/SGTD/SURTE/INB171/PCD 0014 – Procédure de gestion de la charge calorifique sur l’INB 171 – AGATE

[10] DEN/CAD/DIR/CSE/MAD/Titre K – Travail par points chauds permis de feu

[11] DSN/SGTD/SECUR/INB171/LIS 0001 – Liste des salariés habilités à la rédaction des permis de feu sur l’INB 171 – AGATE

[12] DSN/SGTD/SECUR/INB171/PCD 0012 – Procédure de gestion des produits chimiques de l’INB 171 – AGATE

[13] Consigne d’intervention incendie spécifique au bâtiment 815 « Procédé »

[14] Consigne d’intervention incendie spécifique au bâtiment 816 « Utilités »

[15] Consigne d’intervention incendie spécifique au bâtiment 817 « Personnel »

[16] DEN/CAD/FLS/NT/001 – Note interfaces entre les installations et la FLS

[17] DSN/SGTD/SECUR/INB171/COS 0021 – Conduite à tenir en cas d’incendie par tous les intervenants dans l’INB 171 – AGATE

[18] DSN/SGTD/SURTE/INB171/COS 0013 – Gestion d’un incendie d’origine interne dans l’INB 171 – AGATE

[19] DSN/SGTD/SECUR/INB171/COS 0022 – Opérations de manutention et de levage dans l’INB 171 – AGATE

[20] DEN/CAD/DIR/CSE/MAD/Titre T – Procédure de consignation électrique

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[21] DSN/SGTD/SURTE/INB171/COS 0014 – Conduite à tenir en cas d’alarme « risque gel » dans l’INB 171 – AGATE

[22] DEN/CAD/DIR/CSE/MAD/Titre V – Gestion du risque foudre sur le centre de Cadarache

[23] Plan d’Urgence Interne du centre de Cadarache

[24] DSN/SGTD/SURTE/INB171/COS 0005 – Conduite à tenir en cas de séisme

[25] DSN/SGTD/SURTE/INB171/PCD 0001 – Actions à réaliser après séisme sur l’INB 171 - AGATE

3. ORGANISATION DE LA SECURITE

Les dispositions applicables sont définies dans le Dossier de Sécurité (cf. référence [1]).

3.1. INTERVENTION D’ENTREPRISES EXTERIEURES

L'accès des entreprises extérieures sur le site s'effectue selon les modalités présentées dans la référence [2]. Les dispositions d’accueil et les dispositions de sécurité applicables dans l’installation par les entreprises intervenantes précisent :

les obligations générales du contractant,

les modalités prévues lors du lancement des travaux (Déclaration d’Ouverture de Travaux (DOT), inspection préalable et Plan De Prévention (PDP)),

le suivi des travaux,

le repli de chantier et la gestion des déchets.

Avant intervention sur site, le CI peut demander au prestataire externe, avant de l’autoriser, de rédiger ses procédures d’intervention. Celles-ci sont vérifiées notamment par le responsable technique et l’ISI. Lors de leur arrivée sur l'installation, les entreprises extérieures sont accueillies par le Responsable Technique Travaux de l’installation AGATE. La gestion de la co-activité entre les différentes opérations s’effectue lors des réunions hebdomadaires de co-activité pour la semaine n+1 [3].

3.2. VISITES DE SECURITE

Des visites de sécurité sont organisées régulièrement à l’initiative du CI et de l’ISI. Elles, ont pour but de vérifier l’état de l’ensemble des dispositions matérielles prises vis-à-vis des différents risques classiques de l’installation (par exemple : incendie …). Ces visites de sécurité donnent suite à des comptes-rendus qui énumèrent les éventuelles actions à entreprendre.

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3.3. EQUIPE LOCALE DE PREMIERS SECOURS

En cas d'incident, l'Equipe Locale de Premiers Secours (ELPS) se mobilise selon la procédure en référence [4] en attendant l'arrivée de la Formation Locale de Sécurité (FLS). Les membres de l'ELPS sont à la disposition du Chef de l'ELPS puis du Chef d'installation (CI) à son arrivée. Les missions de l'ELPS, conformément aux références [4] et [5], sont de procéder aux opérations suivantes :

vérifier que la FLS est bien alertée,

donner l'alerte dans le bâtiment concerné,

assurer la mise en sécurité des ateliers en exploitation,

repérer si possible la cause et/ou l'origine de l'incident,

établir un périmètre de sécurité et faire évacuer, si nécessaire, les personnes dont la présence est inutile,

s'il y a des victimes, leur porter secours dans la limite de ses moyens,

en cas de départ d'incendie, attaquer le sinistre dans la limite de ses moyens (extincteur),

accueillir les secours (FLS, SPR, SST), leur rendre compte des mesures prises et se tenir à leur disposition (guidage, balisage, ...),

se tenir à la disposition du CI (ou du Chef de l'ELPS en attendant son arrivée) pour effectuer, si nécessaire, les actions relatives à la sûreté/sécurité,

recenser le personnel évacué.

3.4. EXERCICES DE SECURITE

Différents exercices de sécurité sont effectués pour entraîner le personnel de l’installation et aussi réaliser une analyse critique des dispositions prévues en cas d’incident ou d’accident afin d’apporter des améliorations nécessaires. Les exercices de sécurité de l’INB 171 – AGATE sont :

des exercices incendie (2 à minima par an) mettant en œuvre l’ELPS,

des exercices concernant le Plan d’Urgence Interne (PUI) qui ont pour but de tester l’organisation mise en place sur l’établissement et dans les installations pour gérer l’état de crise en terme de réactivité et d’adéquation des moyens prévus ainsi que de préparer les différents intervenants (au niveau du Poste Central (PC) pour le PUI.

Ces exercices ont pour but de vérifier la bonne application des connaissances acquises par le personnel et de coordonner les actions. Au moins une fois par an se déroule sur l’installation un exercice de sécurité. Le déroulement et les résultats de cet exercice sont consignés par écrit et archivés. Une semaine de sécurité est organisée annuellement par l’ISI. A cette occasion, le personnel de l’installation est sensibilisé sur les thèmes choisis par l’ISI.

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4. REGLES DE SECURITE RELATIVES AUX CIRCUITS VAPEUR ET EAU SURCHAUFFEE

La production de vapeur est assurée par une chaudière électrique située dans le bâtiment « Utilités ». Cette vapeur (pression 13 bars effectifs) alimente un échangeur du circuit d’eau surchauffée. La production d’eau surchauffée est réalisée en circuit fermé (pression 13 bars effectifs) par un échangeur situé dans le bâtiment « Procédé » et alimenté en vapeur par la chaudière électrique. Les alarmes sur les circuits vapeur et eau surchauffée reportées en salle de conduite concernent :

le niveau haut dans la chaudière,

le niveau haut et le niveau bas dans la bâche des condensats,

la pression haute et la pression basse à l’intérieur de la chaudière,

la température haute en aval de chacune des soupapes de sécurité chaudière,

la température haute sur le circuit eau surchauffée en sortie de l'échangeur.

En cas de déclenchement d’une alarme, l’opérateur doit s’assurer que les actions automatiques associées aux différentes alarmes sont effectives. La conduite générale à tenir en cas de signal d’alarme est détaillée dans le document en référence [6].

5. REGLES DE SECURITE RELATIVES AU CIRCUIT D’AIR COMPRIME

La production d’air comprimé est assurée par deux compresseurs implantés dans le bâtiment « Utilités ». Cet air comprimé (pression 7 bars effectifs) alimente notamment les éléments transmetteurs des cannes de bullage, l’éjectair de mise en dépression de l’évaporateur et les éjectairs de mise en dépression des têtes de Prises d’Echantillons. Les alarmes sur le circuit d’air comprimé concernent :

une pression basse en sortie de compresseur,

la pression basse au niveau de la capacité tampon dédiée aux cannes de bullage,

la pression basse et la pression haute dans la capacité générale située dans le local air comprimé.

En cas de déclenchement d’une alarme, l’opérateur doit s’assurer que les actions automatiques associées aux différentes alarmes sont effectives en veillant à leur bonne réalisation. La conduite générale à tenir en cas de signal d’alarme est détaillée dans le document en référence [6].

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6. REGLES DE SECURITE RELATIVES AU RISQUE D’INCENDIE

6.1. ORIGINE DU RISQUE

Le risque d'incendie est lié à la présence dans l'installation de matières combustibles et de sources potentielles d'ignition (installations électriques). Afin de limiter le risque, le rapport de sûreté présente les mesures de prévention, de détection et de limitation des conséquences (cf. Volume II Chapitre 2 Paragraphe 2.1 de la référence [7]).

6.2. MESURE DE PREVENTION

La prévention consiste à éviter l'apparition de conditions favorables à l'ignition d'un incendie et à sa propagation. La prévention repose sur :

la limitation du Potentiel Calorifique dans les locaux sensibles,

la limitation des sources d'ignition.

Ceci se traduit par les règles suivantes :

dans les locaux, le Potentiel Calorifique est maintenu le plus faible possible :

o interdiction d’entreposer des charges calorifiques dans les locaux S10, S14, S23 et S35. Un contrôle de l’absence d’entreposage est réalisé dans le cadre des visites de sûreté suivant la périodicité définie dans le Chapitre 7 des RGE,

o interdiction d’entreposer des déchets dans les couloirs et les escaliers,

o limitation du nombre de fûts de déchets radioactifs en cours de remplissage dans les locaux :

le laboratoire (1 fût),

le hall camion (2 fûts),

l’atelier de maintenance (2 fûts).

o limitation du nombre de fûts (fermés et cerclés) en attente d’évacuation dans le hall camion (7 fûts),

o interdiction d’ouverture de fûts de déchets radioactifs et d’entreposage de déchets non conditionnés en fûts métalliques dans le local déchets S11 afin de limiter la disponibilité de la charge calorifique présente dans les fûts de déchets. La masse de matière combustible dans chaque fût est inférieure ou égale à 60 kg (Chapitre 5 des RGE).

o les charges calorifiques font l’objet d’un suivi de manière à ce que les valeurs maximales ne soient pas dépassées [8] :

un suivi périodique est réalisé à minima, tous les 3 mois pour les locaux S10, S14, S23 et S35, tous les ans pour les locaux dits sensibles et tous les 3 ans pour les autres locaux [9].

dans le cas d’une évolution significative de l’installation (dépassement de la valeur de référence), une analyse sera réalisée afin de vérifier que les mesures de prévention, de surveillance et de limitation des conséquences initialement définies sont toujours en adéquation avec le risque. Dans le cas contraire, des actions correctives temporaires ou permanentes (évacuation de la charge calorifique non

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nécessaire, optimisation de la détection automatique d’incendie, …) et/ou un plans d’actions pour mise en cohérence avec le référentiel sûreté sera engagé. Pour une modification, cette analyse sera référencée dans le dossier spécifique de sûreté associé à la modification.

o lors de la réalisation de travaux :

une attention particulière est apportée au maintien de la charge calorifique des locaux à des valeurs aussi basses que possible tout particulièrement pour les locaux n’étant pas équipés de DAI ; cette analyse est réalisée dans le cadre de la rédaction du plan de prévention,

un permis de feu est nécessaire pour tous les travaux par points chauds ou flamme nue. Il est délivré par du personnel habilité du CEA selon la référence [10] et [11]. Il peut être associé au Plan De Prévention (PDP) qui présente notamment les mesures de restriction potentielles. Les permis de feu sont affichés sur les lieux des travaux concernés. Le PDP est validé par le CI avant l'ouverture du chantier et est diffusé à toutes les entreprises concernées (cf. référence [2]),

le personnel est sensibilisé et formé vis-à-vis du risque incendie,

les installations électriques font l'objet de contrôles périodiques par un organisme agréé,

les circuits électriques sont protégés contre les surintensités,

les équipements métalliques sont mis au réseau de terre.

Les produits chimiques et/ou inflammables sont entreposés dans les locaux et armoires prévus à cet effet : la référence [12] limite l'introduction en zone de quantités de liquides inflammables. Le suivi des stocks de produits chimiques est géré par logiciel informatique.

6.3. MOYENS DE SURVEILLANCE INCENDIE

La surveillance incendie de l’installation AGATE est réalisée via le SSI (Système de Sécurité Incendie), composé de deux sous systèmes :

le Système de Détection Incendie : SDI,

le Système de Mise en Sécurité Incendie : SMSI.

Le SDI signale les lieux de départ de feu. Les locaux à risque de départ de feu sont équipés d’une détection incendie. Les informations de détection sont reportées, via la téléalarme, au PC Sécurité du Centre. Le SMSI permet de :

déclencher une alarme visuelle et sonore pour le personnel de l’installation et le personnel de sécurité (FLS) qui dépêche, en condition normale, en moins de 10 minutes une équipe sur l’installation,

déclencher, si nécessaire, la commande des portes et des clapets coupe feu (CCF).

L’ELPS intervient sur l’installation AGATE selon la référence [4].

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6.4. MESURES D’INTERVENTION

En ce qui concerne l'intervention des équipes spécialisées de la FLS, les consignes d'intervention spécifiques à chaque bâtiment (cf. référence [13] pour le bâtiment « Procédé », cf. référence [14] pour le bâtiment « Utilités » et cf. référence [15] pour le bâtiment « Personnel ») sont mises à jour suivant la convention entre l'installation AGATE et la FLS (cf. référence [16]). La conduite à tenir en cas d'incendie sur l’installation AGATE est décrite dans la consigne [17]. La conduite à tenir en cas d'incendie dans le poste HT/BT est décrite dans la consigne [17]. Le pilotage de la ventilation en cas d'incendie s'effectue selon la référence [18].

6.5. FORMATION

Le personnel de l'installation AGATE participe périodiquement à des exercices d'utilisation des extincteurs.

7. REGLES DE SECURITE RELATIVES AUX OPERATIONS DE MANUTENTION

L’installation AGATE est dotée de différents équipements de manutention (potence articulée, table élévatrice, monorails fixes, monte-charges, chariots, transpalette, transferts pneumatiques, gerbeur…). Le personnel utilisant un appareil de manutention ou de levage doit être qualifié et habilité par le responsable (ou son représentant) de l'entreprise exploitante et être autorisé par le CI . L’opérateur s’assure au préalable que les équipements de manutention ainsi que les apparaux de levages sont conformes et à jour de leur vérification réglementaire périodique. Les règles de sécurité associées à l'utilisation des équipements de manutention et de levage sont les suivantes :

l'utilisation d'équipement de manutention est conditionnée par la formation, l'habilitation de l'opérateur au matériel utilisé et l’autorisation du CI (cf. chapitre 3 des RGE),

les espaces de travail et de circulation des équipements sont libérés d’objets encombrants afin d’assurer la protection des travailleurs,

les opérations de manutentions associées au dépotage chimique sont réalisées par du personnel formé aux risques chimiques,

l'opérateur vérifie au préalable la compatibilité de la charge à déplacer avec l'unité de manutention,

des zones d'exclusion de survol des charges sont mises en place,

la manutention des charges est réalisée si possible au plus près du sol,

les manutentions sont effectuées à petite vitesse,

les manutentions effectuées, les charges ne doivent pas restées suspendues et l'équipement de manutention doit être mis en position de repos (l'autorisation exceptionnelle du CI peut permettre de déroger à cette règle).

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Les règles de sécurité sont décrites dans la référence [19]. Les apparaux de levage sont contrôlés périodiquement (cf. chapitre 7 des RGE). Toute non-conformité constatée sur l'appareil donne lieu à sa consignation. L'équipement défectueux est soit remis en état puis soumis à un nouveau contrôle réglementaire de remise en conformité, soit définitivement mis hors service.

8. REGLES DE SECURITE RELATIVES AU RISQUE ELECTRIQUE

Toute l’installation électrique est systématiquement vérifiée à sa mise en service, après une consignation, une opération de maintenance ou une modification. Les installations électriques sont maintenues en état de fonctionnement et de conformité réglementaire (cf. chapitre 7 des RGE). Toute intervention sur des installations électriques est conditionnée par la formation et l'habilitation de l'opérateur. La demande d'autorisation et de consignation électrique constitue un préalable à toute intervention sur les équipements électriques (cf. référence [19]).

9. REGLES DE SECURITE RELATIVES AU RISQUE CHIMIQUE

Le risque chimique est lié à l'emploi de réactifs :

pour le traitement des effluents (acide nitrique, soude, ...),

pour les analyses en laboratoire,

pour la passivation de l'évaporateur, le rinçage des circuits et des équipements (solutions d’acide nitrique plus ou moins concentrées).

Les opérations à risque pour les opérateurs sont essentiellement liées aux opérations de manutention lors de la préparation des réactifs. Les dispositions de prévention pour limiter ce risque sont les suivantes :

les quantités de réactifs introduites et entreposées dans l’installation AGATE sont limitées et l’utilisation en quantité non prévue dans les procédures d’exploitation de tout produit chimique dangereux est soumise à l’autorisation du CI (cf. référence [12]),

seul un nombre restreint de personnes est autorisé à commander et réceptionner les produits chimiques,

des moyens sont mis en œuvre lors du transport des réactifs dans l’installation, pour sécuriser la circulation des opérateurs et faciliter l’accès au local,

le personnel appelé à manipuler des produits chimiques doit obligatoirement utiliser les moyens de protection individuels prévus par les consignes de manipulation de ces produits, principalement des gants et lunettes (cf. référence [12]),

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les transferts de réactifs ou de solutions de décontamination sont effectués par des pompes. En cas de fuite, l'arrêt de la pompe limite le volume de liquide répandu et une action d'assainissement est alors réalisée,

concernant le laboratoire d'analyses, les différents produits employés doivent être clairement identifiés, conditionnés dans les conteneurs appropriés et entreposés dans des armoires dédiées.

l’ingénieur sécurité de l’installation (ISI) assure le classement et le suivi des Fiches de Données de Sécurité (FDS) associées aux produits chimiques présents sur l’installation (une FDS par produit chimique),

à la demande de l’exploitant, les livraisons d'acide et de soude par camions citernes peuvent être s'effectuées avec l'assistance et les moyens techniques d'intervention de la FLS. Les réactifs sont dépotés depuis le hall camion par pompe jusqu’aux cuves de réactifs présentes à l’étage supérieur,

les opérations de dépotage sont doublement contrôlées par les agents présents. La localisation des zones de dépotage de ces réactifs est différente selon leur nature, ce qui permet de limiter le risque de confusion entre les différentes solutions.

La référence [12] présente le détail des dispositions de sécurité associées à l'entreposage des réactifs chimiques.

10. REGLES DE SECURITE POUR EVENEMENTS EXTERNES

10.1. RISQUE CLIMATIQUE

10.1.1. Périodes de grands froids

Pendant les périodes de grands froids :

la pompe de brassage qui équipe les bassins de distillats est mise en service,

le GEF doit être démarré préventivement en s’assurant du remplissage régulier de la cuve de gazole,

il faut s’assurer de la mise en route automatique du traçage des parties aériennes des canalisations d’eau glacée.

La référence [21] indique la conduite à tenir en cas de déclenchement de l'alarme «risque gel» suite à une baisse importante de température susceptible de conduire au gel des batteries de chauffage.

10.1.2. Foudre

En cas d’alerte foudre météo-orage :

les opérations en cours sont arrêtées,

les portes et les fenêtres des bâtiments de l’INB sont fermées (ouverture des portes limitée au minimum en cas de vent violent),

des rondes de surveillance sont mises en place.

La référence [22] indique la conduite à tenir en cas d’évènement climatique extrême (foudre).

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10.2. RISQUE D’INONDATION EXTERNE

Face au risque d’inondation externe, un programme d’entretien périodique des systèmes de drainage, réseau de collecte et d’évacuation des eaux pluviales est réalisé pour maintenir la capacité de traitement de ces ouvrages. En cas de très fortes précipitations, des rondes peuvent être mises en place dans l’enceinte même de l’installation afin de prévenir tout risque d’infiltration d’eau (rondes effectuées par le personnel de l’exploitation uniquement pendant les heures ouvrées).

10.3. RISQUE D’INCENDIE EXTERNE

La forêt qui environne le Centre de Cadarache, proche de l'installation AGATE, peut être une source d'incendie pour l'installation. La prévention du risque passe par un entretien périodique des abords avec un débroussaillage, conformément à la procédure en vigueur sur le Centre de Cadarache. Pendant la période des feux de forêt, des rondes de surveillance sont mises en place par la FLS pour détecter tout départ de feu. Un départ de feu pourrait également se produire au niveau d’un véhicule de livraison/intervention dans le périmètre de l’installation mais il serait détecté précocement par le personnel présent. En cas de feu de forêt, la conduite à tenir par le personnel présent dans l’installation AGATE est explicitée dans la référence [17].

10.4. RISQUE SEISME

Les consignes décrivant les opérations à mettre en œuvre à la suite d'un séisme pour l'installation AGATE ne peuvent se substituer aux actions ordonnées par le déclenchement du PUI [23]. Les actions à réaliser en cas de séisme sont décrites dans les références [24] et [25]. La conduite à tenir en cas de séisme consiste à :

arrêter les opérations en cours,

mettre en sécurité le procédé,

mettre en place une surveillance radiologique,

attendre les instructions du CI et du Directeur du Centre.

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Laboratoire des installations AGATE, ROTONDE et ICPE 312

Service de gestion et de traitement des déchets

DSN SGTD SURTE

Direction de l'énergie nucléaire

Département de services nucléaires

INB171 RGE/009 Indice 01

œ··QSE.,., r·",Si ,

Règles Générales d'Exploitation

Chapitre 9

Consignes générales de criticité

TABLE DES MODIFICATIONS

Indice Date Rédacteur Nature de la modification Nb pagesde du

l'indice document

Emission initiale. Annule et remplace la référence 10001 (A) 29/10/08 AREVATA AGATE PFE NTE 08000785 indice A diffusée par le 4

DPIE/DIRIProjet AGATEIDO 276 le 29/10/08.

02 13/05/11 C.GIMENEZ Prise en compte des engagements du CEA5DEN/CAD/DIRlCSN/293 du 30/04/10.

03 31/01/13 AUSY Mise en forme qualité nouvelle maquette documentaire. 5

Mise a Jour modele du 06/07/2012

Rédacteur Vérificateur Approbateur

~- Voir page 2 ~~ si multiples

Date: ~/61roÎ3Société AUSY. C. COCHAUD

Commande n°4000516511 Chef d'Installation..

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TABLE COMPLEMENTAIRE DES SIGNATAIRES

Vérificateur

C. GIMENEZ

ISN/lQC du DSN/LIAR

Vérificateur

IccltJ.o~.

DPIE/SA2S

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SOMMAIRE

1. PRINCIPES RETENUS POUR LA PREVENTION DU RISQUE DE CRITICITE............... 4

2. REGLES PARTICULIERES AU BATIMENT PROCEDE.................................................. 4

2.1. DISPOSITIONS ORGANISATIONNELLES................................................................ 4

3. DISPOSITIONS CONCERNANT LES MODIFICATIONS ................................................. 5

4. FORMATION AU RISQUE CRITICITÉ.............................................................................. 5

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1. PRINCIPES RETENUS POUR LA PREVENTION DU RISQUE DE CRITICITE

La gestion du risque de criticité dans l’installation AGATE se fait par le contrôle de la masse. Elle repose sur l’évaluation de la masse de matière fissile présente dans l’installation, à partir d’hypothèses rendues très pénalisantes par rapport au mode de fonctionnement normal abordé dans le chapitre 2 du volume II du Rapport de Sûreté. Ce dernier précise que la masse annuelle maximale de matières fissiles, évaluée de manière enveloppe, présente dans l'INB est d'environ 11 g, valeur à comparer avec la limite de masse retenue de 350g de matières fissiles (235U+Putotal). Il est à noter que le risque de criticité est exclu de l’installation AGATE sous réserve d'une part, du respect des spécifications d’admission des effluents, et d'autre part, de la caractérisation (prise d'échantillon suivi d'analyses radiochimiques) de chaque lot d'effluents à l'entrée de l'INB. La masse de matière fissile totale présente dans l’Installation, suivie par des outils informatiques, s’effectue à partir des données du producteur qui remplit un bordereau au titre du suivi des matières nucléaires, ainsi que des résultats d’analyses in situ. En cas de désaccord entre les analyses de l'installation et les données du producteur, une enquête est réalisée, et une correction éventuelle est apportée.

2. REGLES PARTICULIERES AU BATIMENT PROCEDE

Le respect des limites de criticité repose sur l’organisation mise en place pour effectuer les contrôles, ainsi que sur les documents applicables relatifs à chaque type d’opération élémentaire effectuée sur les matières présentes dans les effluents.

2.1. DISPOSITIONS ORGANISATIONNELLES

Les documents applicables sont présentés dans le tableau suivant.

Libellé du document / consigne

Contenu Référence

OPERATIONS SUR LES MATIERES MODIFICATIONS, CONDITIONNEMENTS ET MOUVEMENTS DE MATIÈRES

Consigne générale de criticité

Organisation et documentation mise en place pour garantir :

la vérification à l'arrivée dans l'installation de la conformité des effluents au référentiel de l'installation, sur la base des données de caractérisation fournies par le producteur avant envoi, et intégration correcte des données dans la base,

le respect des spécifications d’acceptation des exutoires, caractérisation des matières avec correction éventuelle (selon

les résultats comparés aux données fournies par le producteur) de la base de données et transferts internes selon les besoins du procédé.

DSN/SGTD/ SURTE/INB171

/COS 0008

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DSN SGTD SURTE INB171 RGE/009 Indice 01

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Libellé du document / consigne

Contenu Référence

CARACTERISATION DES MATIERES

Procédure de prise d'échantillons

Description des opérations pour la prise d'échantillons :

prélèvement d'un ou plusieurs échantillons en entrée de l'INB, analyses radiochimiques (résultats + incertitudes de mesure), comparaison des résultats obtenus aux données fournies par

le producteur et éventuellement correction de la base des données,

analyses radiochimiques (résultats + incertitudes de mesure) en sortie pour expédition vers l'exutoire.

DSN/SGTD/ SURTE/INB171

/PCD 0008

3. DISPOSITIONS CONCERNANT LES MODIFICATIONS

Toute modification des conditions d’exploitation, susceptible d’avoir une influence sur la limite de matière fissile fera l’objet d’une demande d’avis de modification adressée à l’Ingénieur Qualifié à la Criticité (IQC) de l’installation AGATE et à l’Ingénieur Criticien du Centre (ICC) CEA de Cadarache selon le formalisme de la circulaire CEA/Cadarache n°80 intitulée "Organisation du CEA/Cadarache dans le domaine de la prévention du risque de criticité". Si la demande entre dans le cadre du référentiel de sûreté, le Chef d’Installation, après avis notamment de l’ICC, autorise la modification. Si la demande n’entre pas dans le cadre du référentiel de sûreté, une demande d’autorisation est transmise à la Cellule de Sûreté Nucléaire du Centre CEA de Cadarache pour, selon le cas, délivrance d’une autorisation interne ou demande d’autorisation auprès de l’Autorité de Sûreté (cf. Note n°SD3-CEA-01 - Autorisations internes CEA - Cadre de leur surveillance par l'Autorité de Sûreté Nucléaire).*

4. FORMATION AU RISQUE CRITICITÉ

Les personnels d’exploitation sont sensibilisés par l’IQC de l’installation, qui se fait assister dans sa démarche par l’ICC de Cadarache.

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Direction de l'énergie nucléaire

Département de services nucléaires

Service de gestion et de traitement des déchets

Laboratoire des installations AGATE, ROTONDE et ICPE 312

Règles Générales d'ExploitationChapitre 10

Règles de radioprotection

TABLE DES MODIFICATIONS

Indice Datede

l'indice

Rédacteur Nature de la modification Nb pagesdu

document

Emission initiale. Annule et remplace la référence 10001 (A) 29/10/08 AREVA TA AGATE PFE NTE 08000786 indice A diffusée par le 10

DPIE/DIRlProjet AGATE/DO 277 le 29/10/08.

02 13/05/11 Prise en compte des engagementsC.GIMENEZ DEN/CAD/DIR/CSN/293 du 30/04/10.

du CEA15

03 31/01/13 AUSY

Mise en forme qualité nouvelle maquette documentaire.Mise à jour suite à l'instruction technique, suite transmissiondu 30/06/11, prise en compte de la lettre ASN CODEP­DRC-2013-002840 du 22/01/13, et passage au décret 92­158 de l'installation.

17

Mise B Jour du modefe 06/0712012

Rédacteur Vérificateur Approbateur

~ Voir page 2 ~ -si multiples

Date: ~ 't/05/Z0'13Société AUSY C. COCHAUD

Commande n04000516511 Chef d'Installation..

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DSN SGTD SURTE INB 171 RGE/010 Indice 3

TABLE COMPLEMENTAIRE DES SIGNATAIRES

Vérificateur

C. GIMENEZ

ISN/IOC du OSN/LIAR

Vérificateur

C. CHARRIE

Responsable Technique SPR

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DSN SGTD SURTE INB 171 RGE/010 Indice 3

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SOMMAIRE

1. OBJET............................................................................................................................................. 5

2. REFERENCES ................................................................................................................................ 5

3. ORGANISATION GENERALE DE LA RADIOPROTECTION ........................................................ 6

3.1. DIRECTIVES NATIONALES DE RADIOPROTECTION AU NIVEAU DU CEA ....................... 6

3.2. ORGANISATION DE LA RADIOPROTECTION SUR LE CENTRE CEA DE CADARACHE........................................................................................................................... 6

3.2.1. Rôle de la Direction de Centre......................................................................................... 6

3.2.2. Rôle du SPR ...................................................................................................................... 6

3.2.3. Rôle du Chef d’Installation .............................................................................................. 7

3.2.4. Organisation documentaire et gestion des interfaces.................................................. 8

4. ORGANISATION OPERATIONNELLE........................................................................................... 9

4.1. CLASSIFICATION DES ZONES.............................................................................................. 9

4.2. CLASSIFICATION DES TRAVAILLEURS ............................................................................... 9

4.3. ORGANISATION DU TRAVAIL EN ZONE REGLEMENTEE ................................................ 10

4.4. MOYENS DE PREVENTION ET DE CONTROLE RADIOLOGIQUE .................................... 11

4.4.1. Surveillance radiologique des locaux .......................................................................... 11

4.4.2. Surveillance radiologique des emballages de transport (citernes) ........................... 12

4.4.3. Surveillance radiologique des colis.............................................................................. 12

4.4.4. Gestion des sources de rayonnements ionisants....................................................... 12

4.5. SURVEILLANCE ET PROTECTION DU PERSONNEL ........................................................ 12

4.5.1. Formation ........................................................................................................................ 12

4.5.2. Fiche de Poste et de Nuisances .................................................................................... 13

4.5.3. Surveillance médicale .................................................................................................... 13

4.5.4. Dosimétrie du personnel................................................................................................ 14

4.5.5. Protection individuelle des voies respiratoires ........................................................... 15

5. DISPOSITIONS CONCERNANT LES INTERVENTIONS EN ZONE REGLEMENTEE ............... 15

5.1. SUIVI DE L’EXPOSITION DU PERSONNEL......................................................................... 15

5.2. TENUE DE ZONE.................................................................................................................. 15

5.3. SORTIE DE ZONE................................................................................................................. 15

5.3.1. Personnel ........................................................................................................................ 15

5.3.2. Matériel et outillage ........................................................................................................ 15

5.3.3. Linge ................................................................................................................................ 16

5.3.4. Déchets auto-générés .................................................................................................... 16

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5.3.5. Rejets ............................................................................................................................... 16

6. DISPOSITIONS CONCERNANT LES OPERATIONS EXCEPTIONNELLES EN ZONE CONTROLEE................................................................................................................................ 16

7. CONDUITE A TENIR EN CAS D’ALARME RADIOLOGIQUE ..................................................... 17

7.1. ALARME DANS LE BATIMENT « PROCEDE » .................................................................... 17

7.2. ALARME DE REJET CHEMINEE.......................................................................................... 17

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1. OBJET

Ce chapitre présente les éléments qui caractérisent l’organisation de la protection à l’égard des risques d’exposition aux rayonnements ionisants et les dispositions prises en matière de surveillance et de contrôle radiologique.

2. REFERENCES

[1] NIG CEA n°546 - Organisation de la radioprotection au CEA

[2] MR/DPSN/SPHE/RAD/001 – Règles Générales de Radioprotection du CEA

[3] Circulaire CEA/Cadarache N°68 : mission et organisation du D2S

[4] CAD/D2S/SPR/RPI.01/INB171/COV 001 : Convention relative à la radioprotection entre le CEA Cadarache représenté par le D2S/SPR et l’INB 171 – AGATE

[5] Rapport de Sûreté de l’INB 171 – AGATE

[6] CAD/D2S/SPR RPI.05.050 PCD 001 – Zonage radioprotection des installations. Procédure générale du centre de Cadarache

[7] DSN/SGTD/SURTE/INB171/NOT 0041 – Zonage radiologique de l’INB 171 – AGATE

[8] CAD/D2S/SPR RPI.06.050 PCD 001 – Procédure d’application de la démarche ALARA et mise en œuvre des DIMR

[9] CAD/D2S/SPR/RPI.01.AGA.LST001 : INB 171 – AGATE - Programme des contrôles périodiques de radioprotection

[10] CAD/D2S/SPR/RPI.04.AGA.LST001 : INB 171 – AGATE - Fixation des seuils des balises de radioprotection

[11] MR/DPSN/SSR/Sources/Ins/4.2/0003 – Règles générales pour la gestion des sources de rayonnements ionisants au CEA

[12] CAD/D2S/SPR RPI.02.050-PCD 001 - Gestion des sources radioactives au CEA Cadarache

[13] DSN/SGTD/SURTE/INB171/PCD 006 – Procédure de gestion des sources radioactives sur l’INB 171-AGATE

[14] DSN/DIR/SECUR/PCD 015 - Gestion des entreprises extérieures dans les installations du DSN de CADARACHE

[15] CAD/D2S/SPR/FOR.01.000.PCD 001 – Exigences du Centre de Cadarache en matière de formation à la radioprotection du personnel intervenant.

[16] MR/DPSN/SSC/INS/4.2/0086 - Gestion des fiches de poste et de nuisances au CEA

[17] CAD/D2S/SPR RPI.08.050 PCD 007 - Contrôle pour l’évacuation de matériel non destiné au déchet

[18] CAD/D2S/SPR RPI.99.050 PCD 001 - Contrôle du linge en sortie de zone réglementée

[19] DSN/SGTD/SURTE/INB171/COS 007 - Surveillance radiologique des rejets gazeux à la cheminée de l’INB 171 – AGATE

[20] INT.02.050-PCD003 - Procédure générale de gestion des événements radiologiques

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[21] DSN/SGTD/SURTE/INB171/COS 0018 – Conduite à tenir en cas de contamination du personnel et/ou des locaux

3. ORGANISATION GENERALE DE LA RADIOPROTECTION

3.1. DIRECTIVES NATIONALES DE RADIOPROTECTION AU NIVEAU DU CEA

L’organisation de la radioprotection sur le Centre CEA de Cadarache découle de l’application de la Note d’Instruction Générale (NIG) du CEA N° 546 citée en référence [1]. Elle définit l’organisation de la radioprotection dans les centres et les installations CEA et en particulier les obligations réciproques du Service de Protection contre les Rayonnements (SPR) et du Chef d’Installation (CI). La prise en compte de l’ensemble des exigences réglementaires liées à la radioprotection fait l’objet, au niveau national, d’un document intitulé « Règles Générales de Radioprotection (RGR) du CEA » en référence [2] applicable à toutes les installations du CEA.

3.2. ORGANISATION DE LA RADIOPROTECTION SUR LE CENTRE CEA DE CADARACHE

3.2.1. Rôle de la Direction de Centre

Conformément à la NIG en référence [1], le Directeur de Centre exerce, en qualité de chef d’Etablissement, les missions, en matière de prévention, de surveillance, de formation et d’information, de contrôle et d’intervention, qui résultent des dispositions législatives et réglementaires en matière de protection contre les rayonnements ionisants. Pour l’ensemble de ces missions, le Directeur de Centre s’appuie d’une part sur un Service Compétent en Radioprotection (SCR), conformément aux dispositions du code du Travail, et d’autre part sur la cellule du centre qui est chargée de la fonction de contrôle en radioprotection. Le Directeur de Centre est responsable de la sécurité radiologique des personnes présentes sur le Centre. A ce titre, il fait appliquer les RGR du CEA [2] en les complétant le cas échéant par des consignes particulières propres à son centre, et fixe les objectifs de dosimétrie.

3.2.2. Rôle du SPR

3.2.2.1. Organisation administrative

La circulaire CEA/Cadarache n° 68 en référence [3] définit les missions et l’organisation du Département des Services de Sécurité, et en particulier celles du SPR, qui sont d’assurer l’exécution des missions réglementaires en matière de protection contre les rayonnements ionisants et d’intervenir en cas d’incident ou d’accident radioactif. Pour remplir les tâches qui lui sont dévolues, le SPR du CEA / Cadarache a mis en place une organisation qui comprend :

un échelon de direction,

un laboratoire d’analyse nucléaire agréé COFRAC (y compris pour les mesures de radioactivité dans l’environnement),

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des Laboratoires de Radioprotection d’Installation (« LRI »).

Au sein d’un LRI, une équipe locale constituée d’un responsable d’équipe et de techniciens de radioprotection d’installation assure les missions du SPR pour l’installation AGATE. Cette équipe est complétée par un ingénieur ayant la fonction de responsable technique qui a pour mission d’apporter une expertise en radioprotection à l’exploitant.

3.2.2.2. Organisation réglementaire

Pour l’exercice des missions réglementaires, le SPR est organisé comme suit. Le SPR du CEA/Cadarache est le SCR tel que défini par la réglementation. Il regroupe des Personnes Compétentes en Radioprotection (PCR) ayant reçu la formation prévue par le code du travail, ainsi que des techniciens qualifiés en radioprotection. Pour AGATE, le rôle de PCR est assuré par le Chef du LRI concerné. Les missions et responsabilités de cette PCR sont précisées dans sa note de mission. Les missions remplies par l’équipe locale concernent en particulier :

la prévention (application de la démarche ALARA, études de la partie radiologique des postes de travail, …),

la gestion et le suivi de la dosimétrie du personnel, pour les salariés du CEA, et partiellement pour ceux des entreprises extérieures,

l’intervention en situation radiologique incidentelle ou accidentelle,

la formation et l’information du personnel pour la partie liée aux risques radiologiques,

les contrôles et essais périodiques relatifs à la radioprotection (contrôles des appareils de radioprotection, contrôles techniques d’ambiance, …),

les contrôles périodiques d’étalonnage des appareils de radioprotection,

les contrôles de radioprotection dans le cadre des expéditions / réceptions des emballages de matières nucléaires, et des expéditions de fûts de déchets et des sacs de linge issus de zone réglementée.

3.2.3. Rôle du Chef d’Installation

Le CI est responsable de la sécurité radiologique des personnes présentes dans l’installation AGATE. A ce titre, il est responsable de :

la définition du zonage de radioprotection de l’installation en liaison avec le SPR,

le classement radiologique (A, B, NE) des salariés du CEA qui interviennent dans l’installation après avis du SPR et du Service de Santé au Travail (SST),

la tenue à jour du référentiel propre à son installation,

la coordination des mesures de prévention qu’il prend lors de l’intervention d’entreprises extérieures dans son installation, et de celles prises par le chef de l’entreprise extérieure.

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Il fait appliquer :

les mesures individuelles et collectives de protection des travailleurs contre les risques d’exposition aux rayonnements ionisants,

les RGR du CEA,

les consignes particulières de radioprotection établies par le Directeur de Centre et les consignes spécifiques de radioprotection qu’il établit pour son installation.

Le CI fait appel au SPR pour la rédaction des Dossiers d’Intervention en Milieu Radioactif (DIMR). En accord avec celui-ci, il fait prendre toutes les dispositions nécessaires dans l’organisation du travail et la conduite des opérations pour limiter l’exposition du personnel à des niveaux aussi bas que raisonnablement possible. Le SPR alerte sans délai le CI de toute anomalie en matière de radioprotection concernant son installation et le personnel présent. Le CI :

est informé des résultats nominatifs de la dosimétrie opérationnelle,

assure la confidentialité de ces informations,

analyse ces résultats,

traite, le cas échéant, les anomalies dans le cadre du système qualité de l’installation,

identifie parmi ces anomalies en liaison avec la cellule de sûreté du centre, les évènements nécessitant une déclaration aux autorités compétentes.

3.2.4. Organisation documentaire et gestion des interfaces

D’un point de vue opérationnel, les RGR du CEA sont déclinées à Cadarache en un certain nombre de procédures SPR génériques maintenues en assurance qualité par le SPR, qui précisent ou complètent certains points, selon une organisation documentaire pyramidale (cf. schéma ci-dessous). Elles sont applicables à toutes les installations du CEA Cadarache.

Règles Générales de Radioprotection du CEA (et guides nationaux associés)

Procédures génériques SPR du CEA Cadarache sous assurance de la qualité

Si nécessaire, procédures complémentaires et spécifiques de

l’installation

Pour remplir ses obligations, le CI dispose de moyens propres et s’appuie sur le SPR (cf. Chapitre 2 des RGE).

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La définition des obligations et leur répartition font l’objet d’une convention en référence [4]. Elle définit les actions de radioprotection qui, au sein de l’installation, sont effectuées sous la responsabilité du CI par chacune des deux parties. Une réunion annuelle permet de réaliser un bilan et un suivi avec éventuellement une mise à jour de la convention autant que de besoin. Il appartient à l’exploitant nucléaire et par délégation à son service compétent, le SPR, de s’assurer de la bonne application de ces règles. Lorsque des entreprises extérieures (EE) sont amenées à opérer (exploitation comprise) dans l’installation AGATE, les relations entre le SPR, les Personnes Compétentes en Radioprotection des entreprises extérieures (PCR EE) et le CI sont gérées et définies selon une convention tripartite, pouvant intégrer les actions des Techniciens Qualifiés en RadioProtection (TQRP) mis en place par l’EE. Elle définit en particulier l’échange d’informations obligatoire et préalable aux interventions entre le SPR et les PCR EE.

4. ORGANISATION OPERATIONNELLE

4.1. CLASSIFICATION DES ZONES

Conformément à la réglementation, des zones sont géographiquement définies au sein de l’INB, en fonction des risques d’exposition aux rayonnements ionisants. Durant les phases de mise en service, le zonage radiologique qui sert de référence est celui de conception défini dans le Rapport de Sûreté [5]. Pendant l’exploitation de l’installation, le zonage radiologique de l’installation spécifiant la classification des différentes zones est réalisé suivant la procédure en référence [6] et fait l’objet du document en référence [7]. Le zonage radioprotection de référence peut être temporairement modifié, d’un commun accord entre le CI ou son représentant et le SPR, pour des interventions particulières ou lors de situations incidentelles, avec la mise en place d’un zonage opérationnel. Les conditions d’accès en zone réglementée des différentes catégories de personnels résultent de la mise en application de la réglementation en vigueur et sont présentées dans le tableau du paragraphe 4.3.

4.2. CLASSIFICATION DES TRAVAILLEURS

Les travailleurs sont classés en trois catégories selon le risque d’exposition aux rayonnements encouru du fait de leur activité professionnelle (cf. référence [2]):

catégorie A : travailleurs exposés aux rayonnements ionisants,

catégorie B : travailleurs exposés aux rayonnements ionisants ne relevant pas de la catégorie A,

travailleurs non exposés : les travailleurs non exposés aux rayonnements ionisants, dans le cadre de leur activité professionnelle, sont appelés non exposés. En conséquence, ils ne sont pas susceptibles de recevoir des doses supérieures à l’une des limites de dose fixée pour les personnes du public. Les travailleurs non classés A ou B sont considérés comme des travailleurs non exposés.

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4.3. ORGANISATION DU TRAVAIL EN ZONE REGLEMENTEE

On considère comme personne « habilitée » à travailler en zone réglementée, toute personne médicalement apte, de catégorie A ou B, et ayant suivi une formation en radioprotection en conformité avec les RGR du CEA. Les travailleurs non exposés font l’objet d’une procédure particulière adaptée. Le tableau ci-après décrit les modalités d’accès en zone réglementée du point de vue de la radioprotection.

ZONE CONTROLEE ZONE SURVEILLÉE

Zone spécialement réglementée Zone interdite

Zone

Personnel Zone bleue Zone verte

Zone jaune Zone orange Zone rouge

Catégorie A

Fiche de poste et de nuisances,

Port du dosimètre passif,

Equipement de Protection des Voies Respiratoires (EPVR) (si nécessaire),

Tenue de travail adaptée,

Aptitude médicale, Formation préalable en,

radioprotection et au poste de travail.

Entreprises extérieures : Idem mais port du dosimètre passif délivré par l’employeur

Idem zone surveillée +

Port du dosimètre opérationnel,

Tenue de zone.

Entreprises extérieures : Idem ci-dessus + attestation de formation CEFRI. Pour une opération qui n’a pas fait l’objet d’une analyse de poste de travail : DIMR établi par le CI préalablement à l’opération et soumis à l’accord du SPR

Idem zone contrôlée verte

Idem zone contrôlée verte

+ enregistrement nominatif des accès sur un

document tenu spécialement à

cet effet

Idem zone contrôlée orange

+

autorisation exceptionnelle

nécessitant l’accord du

Directeur du Centre après avis du Chef

du SPR

Catégorie B

Idem Idem que pour la catégorie A mais temps de séjour limité

A ou B sous statut

précaire (CDD,

intérim, stagiaire)

Idem Idem que ci-dessus pour les catégories A ou B Accès interdit Accès interdit

Non classé A ou B

Travail autorisé suivant les modalités définies au titre D des RGR du CEA

Visiteurs Accès autorisé suivant les modalités définies au titre D des

RGR du CEA

Accès nécessitant une autorisation

du CI Accès interdit

Nota : L’entrée en zone réglementée des femmes enceintes, des enfants et des adolescents de moins de 16 ans est interdite. Toute intervention en zone règlementée doit faire l’objet d’un prévisionnel de dose. Ce prévisionnel peut être établi lors de la rédaction du Plan de Prévention (PdP) et/ou sous forme d’un Dossier d’Intervention en Milieu Radiologique (DIMR). Le document référencé [8] décrit la procédure d’application de la démarche ALARA et la mise en œuvre des DIMR. En exploitation, une étude ALARA formalisée est obligatoire dans les cas suivants :

la dose prévisionnelle individuelle pour une période de moins d’une semaine > 1 mSv,

la dose collective prévisionnelle due à un chantier est > 10 H.mSv, exceptés les cas où l’ambiance radiologique est < 5 µSv/h.

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Les DIMR sont des outils importants dans la gradation de la formalisation de la démarche ALARA en fonction de l’enjeu dosimétrique. Ils permettent notamment de répondre à l’obligation réglementaire de fixation d’objectifs de dose collectifs et individuels en zone contrôlée. Par ailleurs, les DIMR peuvent être utilisés pour définir les consignes d’intervention, en absence de consigne spécifique à l’intervention. Les DIMR sont de trois types :

DIMR travail permanent qui couvre toutes les opérations courantes d’exploitation de l’installation AGATE, prévues en début d’année, et permet de fixer les objectifs de dose annuels de l’installation,

DIMR ponctuel pour les opérations particulières à risque radiologique,

DIMR chantier qui synthétise les données radioprotection pour un chantier long et dosant.

4.4. MOYENS DE PREVENTION ET DE CONTROLE RADIOLOGIQUE

4.4.1. Surveillance radiologique des locaux

Le réseau de surveillance radiologique est constitué par un ensemble de détecteurs de contamination et d’irradiation reliés à un Tableau de Contrôle des Rayonnements (TCR) qui regroupe les voies de radioprotection (mesures et signalisation) permettant la présentation synthétique de l’état radiologique de l’INB, et la gestion des balises associées. Les locaux dans lesquels existe un risque de contamination et/ou d’irradiation sont surveillés :

par des équipements dont l’exploitation, les contrôles périodiques de bon fonctionnement et d’étalonnage sont assurés par le SPR (contrôles internes de radioprotection),

par des contrôles périodiques de contamination et d’irradiation (contrôles internes de radioprotection), définis dans le programme de contrôles de radioprotection de l’installation (cf. référence [9]),

par des dosimètres d’ambiance.

La localisation des équipements est présentée dans le Rapport de Sûreté (cf. référence [5]). Elle s’articule autour des éléments suivants : Exposition externe : les mesures de débit de dose gamma sont assurées par des détecteurs fixes (local camion, laboratoire, local radiométrie, atelier de maintenance), et des détecteurs mobiles pour des interventions particulières, Contamination atmosphérique : les mesures de la contamination sont assurées par des dispositifs à poste fixe (balise dédiée à la zone), avec mesure en continu temps réel (local camion, laboratoire, local radiométrie, atelier de maintenance), et des détecteurs mobiles pour des interventions particulières, pouvant être avec mesure en continu temps réel, ou mesure en différée. L’ensemble des équipements de radioprotection permet de contrôler d’une part, les rejets dans l’environnement et, d’autre part, les niveaux d’exposition (interne et externe) dans le bâtiment, ainsi que de vérifier le respect du zonage radiologique. Les mesures relatives à ces contrôles sont effectuées en permanence ; tout dépassement de seuils préétablis est signalé, d’une part au niveau du poste de travail et, d’autre part, au TCR, au Tableau Local de téléalarme (TL) et au PC Sécurité de la FLS.

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Les alarmes et les seuils associés des équipements de radioprotection de l’installation AGATE sont présentés dans le document en référence [10]. Les locaux abritant les cuves et l’évaporateur ne possèdent pas de surveillance fixe de la contamination atmosphérique. De ce fait et préalablement à toute intervention dans les locaux abritant des équipements du procédé et non équipés de surveillance fixe, le SPR effectuera un contrôle de l’absence de contamination de la zone de travail : contrôles par frottis réalisés en adéquation avec le programme de surveillance de l’installation, qui peuvent le cas échéant, être complétés par une surveillance au moyens d’appareils mobiles de surveillance atmosphérique. Le SPR pourra exiger la mise en œuvre de dispositions particulières suivant le résultat de ces contrôles. Nota : pour les contrôles externes de radioprotection définis par la réglementation, le CI fait appel au LANSE/CAR du SPR, qui est agréé par l’ASN pour cette mission.

4.4.2. Surveillance radiologique des emballages de transport (citernes)

Les citernes servant aux transferts d’effluents font l’objet, à chaque opération de transport, de contrôles radiologiques en terme de mesure d’irradiation et de vérification d’absence de contamination (cf. références [4] et [5]). Ces contrôles RP sont réalisés à l’arrivée avant dépotage, et avant le départ citerne vide, ainsi qu’à l’arrivée avant rempotage citerne vide, et avant le départ citerne pleine (cf. documents en références [4] et [5]).

4.4.3. Surveillance radiologique des colis

Les colis de déchets et les matériels font l’objet de contrôles radiologiques par le SPR avant leur sortie de l’installation (cf. références [4] et [5]).

4.4.4. Gestion des sources de rayonnements ionisants

Le chapitre 11 des Règles Générales d’Exploitation présente l’organisation et les dispositions mises en place sur l’INB 171 - AGATE pour assurer la gestion des sources de rayonnements ionisants. En particulier, le CI applique dans son installation les règles de gestion des sources radioactives telles que définies dans les Règles Générales pour la gestion des Sources [11]. D’un point de vue opérationnel, il s’appuie sur la procédure du SPR [12], et la procédure [13].

4.5. SURVEILLANCE ET PROTECTION DU PERSONNEL

Les principes d’accueil et conditions d’accès à l’installation des personnels de l’installation et des entreprises extérieures sont définis dans le document en référence [14].

4.5.1. Formation

Le CI de l’INB 171 AGATE applique dans son installation les RGR du CEA en référence [2], qui prévoient en particulier que tout travailleur intervenant en zone réglementée doit avoir suivi une formation à la radioprotection.

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Le document cité en référence [15], précise les exigences du Centre de Cadarache en matière de formation et d’information à la radioprotection du personnel intervenant. Les principales exigences sont rappelées dans le tableau ci après. Catégorie

considérée Salariés CEA

Salariés d’entreprises extérieures

Catégorie A ou B

effectuant une

opération en zone

contrôlée ou surveillée

Accueil sécurité centre

Formation à la radioprotection

Accueil sécurité au poste de travail (accueil sécurité dans l’installation, information complémentaire en radioprotection, présentation de l’EvRP et de l’EvRR associée)

Session de recyclage (chaque fois que nécessaire et au moins tous les 3 ans).

Information sur la sécurité spécifique aux risques de l’installation dispensée à l’arrivée dans l’installation.

Si Opération hors INB : formation radioprotection organisée par l’employeur,

Ou

Si Opération en INB : formation à la prévention des risques option « CR », dispensée par un organisme certifié CEFRI « F », ou équivalence acceptée par le SPR et le CI.

Session de recyclage, chaque fois que nécessaire et au moins tous les 3 ans.

Salarié ou travailleur

indépendant n’effectuant

pas d’opération

en zone réglementée

(temps de séjour

< 1 mois)

Information sur la sécurité spécifique aux risques de l’installation et du centre dispensée à l’arrivée dans l’installation

Nota : Les salariés intervenant pour la première fois sur l’INB171 - AGATE en zone réglementée doivent se présenter au CI et à l’ISI.

4.5.2. Fiche de Poste et de Nuisances

La Fiche de Poste et de Nuisances (FPN) décrit pour chaque salarié les conditions de travail et les nuisances associées à son activité. Elle doit être cohérente avec l’Evaluation des Risques au poste de travail. Dans le cadre de l’application des RGR du CEA, le CI de l’INB AGATE met en œuvre la procédure CEA en référence [16]. De même il utilise pour l’enregistrement des fiches, le système informatique du CEA dédié à cet usage et mis à sa disposition.

4.5.3. Surveillance médicale

Le suivi médical radiologique des salariés du CEA/Cadarache est assuré par le SST du Centre qui s’appuie sur le Laboratoire d’Analyses de Biologie Médicale (LABM) du Centre. Le suivi médical des salariés d’entreprise est assuré par un service médical habilité, qui délivre, au vu de la FPN, une aptitude médicale visée par un médecin du travail détenteur d’une attestation de formation spécifique.

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Le personnel intervenant pour la première fois dans la zone réglementée de l’installation doit faire preuve de son aptitude médicale auprès du CI. Le rythme des visites médicales des travailleurs de catégorie A et B est annuel comme celui des salariés « ni A, ni B » ou non exposés, sauf cas particuliers ou dispositions particulières. Pour le personnel d’entreprises extérieures de catégorie A et B, il est exigé un carnet d’accès retraçant, entre autres, son suivi médical.

4.5.4. Dosimétrie du personnel

4.5.4.1. Exposition externe

4.5.4.1.1 Dosimétrie « passive »

Le personnel travaillant dans l’INB doit porter au niveau de la poitrine un dosimètre nominatif. L’attribution de ce dosimètre est mensuelle en catégorie A, et trimestrielle en catégorie B. En dehors de la présence en zone réglementée, les dosimètres sont rangés sur un tableau prévu à cet effet et comportant en permanence un dosimètre témoin. Les employeurs des travailleurs d’entreprises extérieures classés en catégorie A ou B qui interviennent sur l’installation, doivent assurer eux-mêmes la dosimétrie passive de leurs travailleurs. 4.5.4.1.2 Dosimétrie « opérationnelle »

Tout intervenant en zone contrôlée doit être muni d’un dosimètre individuel opérationnel à alarme compatible avec l’application « CARD 2 ». Le CEA propose contractuellement aux employeurs des entreprises intervenantes d’assurer le suivi de leur dosimétrie opérationnelle, et d’en transférer les résultats à l’IRSN dans la base nationale SISERI. Dans tous les cas les dosimètres utilisés doivent être adaptés à la nature du rayonnement ionisant à mesurer. Si des visiteurs sont amenés à rentrer en zone surveillée ou contrôlée, un dosimètre opérationnel est remis à au moins un des visiteurs, pour déterminer la dose reçue pendant la visite. La dose enregistrée par le (ou les) dosimètre(s) sera associée à la liste nominative des visiteurs et archivée dans l’application informatique qui gère la dosimétrie opérationnelle dans l’installation.

4.5.4.2. Exposition interne

Les examens anthroporadiométriques et/ou des analyses radiotoxicologiques sont réalisés sur prescription du médecin du travail. Des prélèvements nasaux de contrôle peuvent être réalisés sur demande du SPR ou de l’entreprise.

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4.5.5. Protection individuelle des voies respiratoires

4.5.5.1. Personnel permanent

Les salariés dont le poste de travail le justifie disposent d’un Equipement de Protection des Voies Respiratoires (EPVR) nominatif contrôlé annuellement.

4.5.5.2. Visiteurs et personnel occasionnel

Des mallettes d’évacuation (comprenant masque de fuite et tenue de type « Tyvek » à usage unique) sont disponibles dans l’installation en cas de déclenchement de PUI.

5. DISPOSITIONS CONCERNANT LES INTERVENTIONS EN ZONE REGLEMENTEE

5.1. SUIVI DE L’EXPOSITION DU PERSONNEL

Les paragraphes 4.3 et 4.5 du présent chapitre, décrivent les mesures mises en œuvre sur l’installation pour le suivi de l’exposition du personnel.

5.2. TENUE DE ZONE

Toute personne appelée à travailler en zone réglementée de l’installation doit revêtir la tenue exigée correspondante et porter les équipements de protection adaptés aux risques liés à son intervention. Des tenues et équipements spéciaux d’intervention sont définis en fonction des risques et des conditions de travail, par le SPR pour les salariés du CEA, et en accord avec les PCR EE pour les Entreprises Extérieures. Les locaux nécessitant le port d’un EPVR sont recensés et balisés par un panonceau.

5.3. SORTIE DE ZONE

5.3.1. Personnel

Des appareils de contrôle de la contamination surfacique sont mis à disposition des personnels à chaque sortie de zone contaminante ainsi qu’en sortie d’installation, avant d’entrer dans les vestiaires, à l’aide d’un contrôleur de type « main/pied ». Ce contrôle est obligatoire ; le personnel doit avertir et attendre le SPR en cas de déclenchement d’alarme.

5.3.2. Matériel et outillage

En sortie d’installation, le SPR contrôle le matériel et l’outillage (actions prévues en référence [4]) et délivre un certificat de contrôle, sous couvert du CI. La procédure citée en référence [17] aborde les contrôles qui sont requis.

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5.3.3. Linge

Des auto-contrôles sont réalisés au plus près du risque de contamination par les opérateurs ou les techniciens de RP. En complément, le linge fait l’objet d’un premier contrôle (pièce par pièce) réalisé sous la responsabilité du CI. Le SPR réalise un second contrôle sur le sac (cf. référence [4] et [18]) avant la sortie de l’INB.

5.3.4. Déchets auto-générés

Des auto-contrôles sont réalisés au plus près du risque de contamination par les opérateurs ou les techniciens de RP. En complément, avant sa sortie d’installation, l’ensemble des déchets générés par l’exploitation fait l’objet d’un contrôle radiologique par le SPR (cf. référence [4]).

5.3.5. Rejets

Les effluents radioactifs gazeux rejetés de l’installation AGATE par la cheminée font l’objet de mesures pour vérifier le respect des limites autorisées. Leur surveillance est effectuée par :

deux systèmes de mesures en continu et en redondance de l’activité alpha et béta des aérosols, et l’activité béta des gaz, après filtre et avant rejet,

des capteurs en cheminée pour analyse en laboratoire afin de déterminer l’activité et la nature des aérosols rejetés :

o un système de prélèvement sur filtre (Dispositifs de Prélèvement et de Rejet en Cheminée, DPRC),

o des barboteurs tritium et carbone 14.

La conduite à tenir en cas de dépassement des seuils autorisés est décrite dans la référence [19].

6. DISPOSITIONS CONCERNANT LES OPERATIONS EXCEPTIONNELLES EN ZONE CONTROLEE

Dans des situations exceptionnelles en zone contrôlée, lorsque d’autres techniques ne peuvent pas être mises en œuvre, des expositions exceptionnelles concertées peuvent être tolérées conformément à la référence [2]. En préalable, une réunion entre le Directeur du Centre, la Cellule de Sûreté et des Matières Nucléaires, le CI, le SPR, le Service de Santé au Travail et la Formation Locale de Sécurité permet d’élaborer une procédure d’intervention détaillée précisant les moyens à mettre en œuvre, les conditions de leur mise en œuvre et les consignes particulières d’exécution. L’exécution de la procédure est soumise à l’autorisation du Directeur du Centre.

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7. CONDUITE A TENIR EN CAS D’ALARME RADIOLOGIQUE

7.1. ALARME DANS LE BATIMENT « PROCEDE »

Ces alarmes sont visualisées sur des coffrets équipés de signaux lumineux et installés à l’entrée de certains locaux ou à proximité des postes de travail à risques de contamination. Le CI de l’INB 171 AGATE applique dans son installation le code de couleur des alarmes des appareils de mesure de contamination ou d’irradiation, et les actions associées. La gestion des événements radiologiques est décrite dans la référence [20], et la consigne en référence [21], précise la conduite à tenir.

7.2. ALARME DE REJET CHEMINEE

La consigne énumérant les règles de conduite correspondantes est détaillée dans le document en référence [19].

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Direction de l'énergie nucléaire

Département de services nucléaires

Service de gestion et de traitement des déchets

Laboratoire des installations AGATE, ROTONDE et ICPE 312

Règles Générales d'ExploitationChapitre 11

Gestion des sources de rayonnementsionisants

TABLE DES MODIFICATIONS

Indice Date Rédacteur Nature de la modificationde

l'indice

01 31/01/13 AUSY Emission initiale.

Nb pagesdu

document

13

Rédacteur

Société AUSY

Commande n0 4000516511Mise à jour du modèle 06/0712012

Vérificateur

Voir page 2si multiples

Approbateur

Date: 0-=1-/05/2:0 13C. COCHAUD

Chef d'Installation

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TABLE COMPLEMENTAIRE DES SIGNATAIRES

Vérificateur Vérificateur

~ dtC. GIMENEZ J. MALATIER

ISN du DSN/LIAR GSR INB 171

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SOMMAIRE

1. OBJET............................................................................................................................... 4

2. REFERENCES .................................................................................................................. 4

3. ORGANISATION GENERALE.......................................................................................... 5

3.1. INTERVENANTS, MISSIONS ET RESPONSABILITES............................................. 5

3.1.1. Au niveau du Centre............................................................................................ 5

3.1.2. Au niveau de l’installation .................................................................................. 5

4. DISPOSITIONS RELATIVES A LA GESTION DES SOURCES DE RAYONNEMENT IONISANTS DANS L’INSTALLATION ............................................................................. 7

4.1. FONCTION ET LOCALISATION DES SOURCES DE RAYONNEMENTS IONISANTS DANS L’INSTALLATION......................................................................... 7

4.2. FORMATION/HABILITATION DES UTILISATEURS.................................................. 7

4.3. GESTION DES SOURCES ........................................................................................ 8

4.3.1. Outil de gestion et de suivi des sources de rayonnements ionisants............ 8

4.3.2. Modalités d’acquisition de sources de rayonnements ionisants.................... 8

4.3.3. Modalités de mouvements des sources de rayonnements ionisants dans l’installation ............................................................................................... 8

4.3.4. Prêt d’une source de rayonnements ionisants................................................. 9

4.3.5. Cession d’une source ......................................................................................... 9

4.3.6. Inventaire annuel............................................................................................... 10

4.3.7. Gestion des sources périmées ........................................................................ 10

4.3.8. Archivage et traçabilité ..................................................................................... 11

4.3.9. Entreposage des sources de rayonnements ionisants.................................. 11

4.3.10. Filières d’évacuation des sources sans emploi ........................................... 12

5. DISPOSITIONS RELATIVES AUX CONTROLES .......................................................... 12

6. TRAITEMENT DES ECARTS.......................................................................................... 13

6.1. ECART AVEC L'INVENTAIRE DE L'ANNEE PRECEDENTE .................................. 13

6.2. DECOUVERTE D’UNE SOURCE ............................................................................ 13

6.3. PERTE OU VOL D’UNE SOURCE OU ANOMALIE DE FONCTIONNEMENT PAR RAPPORT AUX PRESCRIPTIONS DE L’AUTORISATION ............................. 13

6.4. CONTROLES NEGATIFS ........................................................................................ 13

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1. OBJET

L’objet du chapitre 11 des Règles Générales d’Exploitation (RGE) est de présenter l’organisation et les dispositions mises en place sur l’INB 171 pour assurer la gestion des sources de rayonnements ionisants (sources scellées) dans le cadre :

de leur utilisation,

des contrôles associés,

du suivi et de la traçabilité tout au long de leur détention,

de leur devenir,

des traitements en cas d’écart.

Ce chapitre des RGE est établi selon le plan guide communiqué par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) par le courrier en référence [1].

2. REFERENCES

[1] Lettre DGSNR SD8 n°0148 /2003 du 10/10/2003 relatives à la gestion des générateurs électriques émetteurs de rayonnements ionisants et des sources scellées ou non scellées dans les INB

[2] DSN/SGTD/SURTE/INB 171/PCD 006 – Procédure de gestion des sources radioactives sur l’INB 171 – AGATE

[3] D2S/SPR/RPI.02.050 PCD001 – Procédure de gestion des sources radioactives au CEA/Cadarache

[4] MR/DPSN/SSR/Sources/Ins/4.2/2003 – Règles générales pour la gestion des sources de rayonnements ionisants au CEA

[5] D2S/SPR/RPI.01 AGA COV001 – Convention relative à la radioprotection entre le CEA Cadarache D2S/SPR et l’INB 171 – AGATE

[6] Code du travail (CDT)

[7] DSN/SGTD/SURTE/INB171/LIS002 – liste nominative des agents habilités à l'accès et à la manipulation des sources radioactives sur l'INB 171 - AGATE

[8] Code de la santé publique (CSP)

[9] Arrêté du 23 octobre 2009 définissant les critères techniques sur lesquels repose la prolongation de la durée d’utilisation des sources radioactives scellées au-delà de 10 ans

[10] Arrêté du 21 mai 2010 portant sur homologation de la décision n°2010-DC-0175 de l’Autorité de sûreté du 4 février 2010 précisant les modalités techniques et les périodicités des contrôles prévus aux articles R.4452-12 et R.4452-13 du code du Travail ainsi qu’aux articles R.1337-7 et R.1333-95 du code de la santé publique

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[11] Décision n°2010-DC-175 de l’Autorité de sûreté nucléaire de 4 février 2010 précisant les modalités techniques et les périodicités des contrôles prévus aux articles R 4452-12 et R 4452-13 du code du travail ainsi qu’aux articles R 1333-7 et R1333-95 du code de la santé publique

[12] D2S/SPR/RPI.02 050 PCD003 – Procédure de contrôle d’étanchéité des sources radioactives de référence

[13] DEN/CAD/DIR PR004 – Procédure de maîtrise des événements et des actions d’amélioration

3. ORGANISATION GENERALE

Ce paragraphe présente l’organisation mise en place sur le Centre de Cadarache et au sein de l’installation en matière de gestion des sources de rayonnements ionisants. Les règles appliquées dans l’installation, rappelées dans la procédure en référence [2], constituent une déclinaison des dispositions présentées dans le document en référence [3] et s’appuient sur l’organisation du CEA pour la gestion des sources de rayonnements ionisants [4], définie par la Direction de la Protection et de la Sûreté Nucléaire (DPSN).

3.1. INTERVENANTS, MISSIONS ET RESPONSABILITES

3.1.1. Au niveau du Centre

3.1.1.1. Le Directeur du Centre

Le Directeur du Centre est le titulaire des autorisations concernant les sources radioactives détenues sur le Centre de Cadarache (installations CEA et établissements implantés, à l’exception des installations de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN)).

3.1.1.2. L’Interlocuteur Global pour la Gestion des sources de rayonnements ionisants

L’Interlocuteur Global pour la Gestion des sources de rayonnements ionisants (IGG) est nommé par le Directeur de Centre en tant que conseiller technique du titulaire des autorisations. Les missions de l’IGG sont présentées dans le document référencé [4].

3.1.2. Au niveau de l’installation

3.1.2.1. Le Chef d’Installation

Le CI est le délégataire du Directeur de Centre concernant les sources détenues et utilisées dans l’INB. Il désigne un GSR, et un GSR suppléant (dans la suite du document, il ne sera pris en compte qu’un GSR), pour l’assister dans la gestion des sources de rayonnements ionisants. Les missions du CI sont les suivantes :

s’assurer du respect de l’activité détenue par rapport à l’activité autorisée, notamment lors du processus d’achat,

s’assurer du respect des procédures internes et de la réalisation des missions du GSR,

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prévenir l’IGG de toute demande de prolongation d’utilisation de sources, et en établir le dossier,

s’assurer de l’élaboration des demandes de prolongation des sources scellées de plus de dix ans,

signer par délégation les formulaires IRSN,

veiller à n’utiliser dans son installation que le nombre de sources strictement nécessaires,

nommer le GSR et veiller à sa formation,

informer la Direction du Centre et l’IGG de toute disparition ou vol de source,

s’assurer de la conformité des locaux d’entreposage,

veiller à la prise en compte de la détention des sources dans les dossiers d’Evaluation des Risques Professionnels (EvRP) et dans les RGE,

s’assurer de la réalisation des contrôles réglementaires.

3.1.2.2. Le Gestionnaire des Sources de Rayonnements ionisants

Le GSR agit sous la responsabilité du CI et a les missions suivantes :

mettre en œuvre des RGS et les procédures du Centre,

établir les procédures et les consignes spécifiques à l’installation, dont le document de gestion interne relatif aux mouvements des sources,

contrôler le respect des règles associées à la gestion des sources de rayonnements ionisants et l’autorisation en vigueur dans l’installation, notamment lors des mouvements et de l’achat de sources de rayonnements ionisants,

sensibiliser les utilisateurs aux bonnes pratiques de gestion des sources de rayonnements ionisants ainsi qu’aux consignes associées à l’utilisation de ces sources, en partenariat avec le Service Compétent en Radioprotection (SCR) du Centre si besoin,

informer le CI de toute anomalie physique, de tout écart constaté par rapport aux prescriptions de l’autorisation ainsi que de toute anomalie de fonctionnement, de disparition ou de vol de source,

enregistrer les sources de rayonnements ionisants dans l’outil de gestion GISEL, réaliser la mise à jour et vérifier la pertinence des données enregistrées lors d’une création de source, d’une cession, d’un prêt, d’un retour au fabricant, d’une mise aux déchets, d’un contrôle d’une source, d’un changement de statut ou d’utilisation d’une source, …

gérer les contrôles réglementaires des sources de rayonnements ionisants,

réaliser l’inventaire annuel physique des dispositifs générant des rayonnements conformément aux dispositions du CEA et le cas échéant, renseignement ou actualisation à l’aide de l’outil de gestion GISEL,

surveiller que les sources sans emploi soient mises en entreposage et vérifier le respect des consignes liées aux conditions d’entreposage,

archiver sous forme papier tous les documents afférents aux sources de rayonnements ionisants,

informer le CI et le cas échéant de l’IGG de toute difficulté rencontrée.

Le GSR suit, en particulier, une formation dispensée par l’IGG du Centre.

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3.1.2.3. Les utilisateurs des sources

Les utilisateurs doivent manipuler les sources selon les principes généraux de sécurité et de radioprotection en vigueur au CEA et conformément à l’ensemble des prescriptions de l’autorisation et des exigences CEA relatives aux sources de rayonnements ionisants. Ces utilisateurs doivent avoir reçu une formation théorique et pratique sur les risques que représentent ces sources (cf. § 4.2). Si une entreprise extérieure travaillant sur l’installation a besoin d’utiliser une source de rayonnements ionisants appartenant à l’installation, elle devra posséder les habilitations, les formations et les autorisations nécessaires pour pouvoir utiliser cette source dans le périmètre de l’INB. Ces documents seront complétés par une convention de prêt établie entre l’INB 171 et l’entreprise.

3.1.2.4. Le Service de Protection contre les Rayonnements

Le Service de Protection contre les Rayonnements (SPR), qui est le SCR sur le Centre, assure les contrôles réglementaires afférents aux sources de rayonnements ionisants selon les dispositions prévues dans la convention relative à la radioprotection rédigée entre le SPR et l’installation en référence [5] : les contrôles internes, par les salariés de l’équipe du SPR en charge de l’installation, et les contrôles externes par le LANSE/CAR, organisme agréé rattaché au SCR. Pour ces derniers, tout autre organisme agréé pourrait être retenu.

4. DISPOSITIONS RELATIVES A LA GESTION DES SOURCES DE RAYONNEMENT IONISANTS DANS L’INSTALLATION

4.1. FONCTION ET LOCALISATION DES SOURCES DE RAYONNEMENTS IONISANTS DANS L’INSTALLATION

Les sources de rayonnements ionisants présentes et utilisées dans l’installation sont des sources scellées et permettent la vérification du bon fonctionnement :

des appareils de radioprotection (balises de radioprotection, appareils de contrôle du personnel,…) par le SPR de l’installation,

du compteur proportionnel alpha-béta du laboratoire d’analyses (S111 et S112).

L’entreposage de ces sources de rayonnements ionisants est réalisé dans un coffre présent dans la salle S16 du bâtiment 815.

4.2. FORMATION/HABILITATION DES UTILISATEURS

Afin de répondre aux exigences de l’article R.4451-47 du code du travail [6], les salariés du CEA susceptibles de manipuler ces sources de rayonnements ionisants (contrôles d’étalonnage des appareils) bénéficient d’une formation à la radioprotection organisée par le Directeur du Centre (« Formation à la radioprotection des salariés CEA de catégorie A ou B »). Cette formation est renouvelée périodiquement et au moins tous les 3 ans (cf. article R.4451-50 du code du travail [6]). Ces personnels sont classés en catégorie A ou en catégorie B, et sont formés au poste de travail. Ces spécifications sont aussi applicables aux salariés des entreprises extérieures qui peuvent être amenées à les utiliser, en complément des éléments abordés au paragraphe 3.1.2.3.

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La liste nominative des salariés habilités à l'accès et à la manipulation des sources radioactives sur l’installation est présentée dans le document en référence [7].

4.3. GESTION DES SOURCES

4.3.1. Outil de gestion et de suivi des sources de rayonnements ionisants

La gestion des sources de rayonnements ionisants détenues dans l’installation est assurée par le GSR, au moyen de l’outil de gestion GISEL. Un numéro « GISEL » est affecté à chaque source par le GSR. Ce numéro permet d’assurer la traçabilité de la source depuis sa création jusqu’à son élimination. Chaque source présente dans l’inventaire de l’installation (issu de l’outil de gestion GISEL) est identifiée suivant son type « scellée » et sous l’un des quatre statuts « en utilisation », « en dépôt-stockage », « sans emploi » ou « morte ». L’outil de gestion GISEL permet également au GSR de l’INB de consulter les autorisations « sources » et de s’assurer du respect des critères de ces autorisations lors de l’enregistrement d’une nouvelle source. Les données enregistrées dans l’outil de gestion GISEL sont exploitées pour élaborer les inventaires et pour établir des bilans internes ou externes au CEA.

4.3.2. Modalités d’acquisition de sources de rayonnements ionisants

L’acquisition d’une source radioactive nécessite un numéro de compte fourni par l’IRSN et un formulaire de fourniture de radionucléides. Ce formulaire doit être visé par le CI et le fournisseur. Il est établi préalablement à l’achat de la source de rayonnements ionisants. L’approvisionnement en sources de rayonnements ionisants est réalisé par le GSR ou le CI. Toute commande de sources radioactives doit être visée par le GSR. Après l’acquisition d’une nouvelle source, le GSR communique à l’IRSN (via la Cellule de Sûreté et des Matières Nucléaires (CSMN), avec une copie à l’IGG) une copie du certificat de source établi par le fabricant rappelant les données d’enregistrement de la source. Pour toute nouvelle source, un contrôle de non contamination externe est réalisé au préalable à sa première utilisation par le SPR, et un PV de conformité est établi.

4.3.3. Modalités de mouvements des sources de rayonnements ionisants dans l’installation

4.3.3.1. Cas des mouvements n’excédant pas une semaine

Tout déplacement d’une source en dehors de son lieu d’entreposage pour utilisation (dans ou hors du périmètre de l’INB) fait l’objet d’un enregistrement consigné sur le document de gestion interne à l’installation, appelé aussi cahier de mouvement. Ce dernier est renseigné par les personnes autorisées à accéder au local et à manipuler les sources lors du retrait et de la restitution de la source. Il permet d’identifier les emprunteurs et la destination de la source : le nom de la personne qui va utiliser la source, le lieu et le motif de l’utilisation y sont explicitement mentionnés lors de la sortie de la source.

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Le GSR doit s’assurer que la personne qui emprunte la source est bien autorisée à l’utiliser.

4.3.3.2. Cas des mouvements excédant une semaine

Aucune activité d’étalonnage sur l’installation ne nécessite un mouvement excédant une semaine.

4.3.4. Prêt d’une source de rayonnements ionisants

Le prêt d’une source à quiconque ne possède pas d’autorisation appropriée est strictement interdit.

4.3.4.1. Prêt d’une durée inférieure à 31 jours

Le cas d’un prêt de sources de rayonnements ionisants dont la durée prévue n’excède pas 31 jours est possible sous réserve que :

le CI de l’INB 171 et l’unité emprunteuse vérifient préalablement que ce prêt respectera la condition énoncée à l’article R.1333-46 du code de la santé publique [8]. En particulier, la personne recevant le prêt devra demeurer dans les limites d’activité de son autorisation,

une convention, visée par le CI de l’INB 171 et l’unité emprunteuse, soit établie préalablement au prêt. Cette convention précisera en particulier les conclusions de la vérification demandée ci-dessus, les modalités de transport, de détention et d’utilisation des sources de rayonnements ionisants prêtées. En tout état de cause, le CI de l’INB 171 reste responsable des sources de rayonnements ionisants prêtées.

Le GSR de l’INB 171 renseigne le bon de transfert de la source et éventuellement la fiche de prêt, ainsi que l’outil de gestion GISEL. Il fait procéder à un contrôle radiologique d’irradiation et de non contamination par le SPR avant la réalisation du prêt.

4.3.4.2. Prêt d’une durée supérieure à 31 jours et inférieure à 6 mois

En plus des actions à effectuer pour les prêts dont la durée n’excède pas 31 jours, une déclaration préalable au prêt sera faite par l’intermédiaire de la CSMN auprès de l’IRSN. Cette déclaration comportera a minima les indications sur :

la nature du prêt,

la durée envisagée,

les coordonnées des 2 parties.

Le prêt d’une source, pour une période supérieure à 6 mois est interdit. Au-delà de cette période, une cession devra être mise en œuvre par le GSR de l’INB 171.

4.3.5. Cession d’une source

La cession d’une source à quiconque ne possède pas d’autorisation appropriée est strictement interdit. Un enregistrement auprès de l’IRSN est instruit par l’utilisateur recevant la source préalablement à sa cession.

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Avant toute cession, le CI, ou le GSR agissant pour le compte du CI, doit s’assurer que le destinataire possède une autorisation appropriée, et que le statut de son installation lui permet de la recevoir. Le GSR renseigne le bon de transfert de la source ainsi que l’outil de gestion GISEL. Il fait procéder à un contrôle radiologique d’irradiation et de non contamination par le SPR avant la réalisation de la cession. Le transport de la source doit respecter la réglementation des transports en vigueur.

4.3.6. Inventaire annuel

L’inventaire est l’occasion de contrôler la présence physique des sources dans l’installation, de s’assurer de la cohérence de la liste des sources et générateurs enregistrés dans l’application GISEL et de détecter des anomalies. Conformément au document en référence [4], l’installation effectue tous les ans, l’inventaire physique des sources de rayonnements ionisants et le compare à l’inventaire « papier » issu de l’outil de gestion GISEL selon les principes suivants :

désignation d’une personne chargée avec le gestionnaire des sources de rayonnements d’effectuer contradictoirement l’inventaire,

établissement du dossier de référence qui servira à l’inventaire proprement dit et qui sera visé par les salariés en charge du contrôle à l’issu de l’inventaire,

réalisation de l’inventaire proprement dit en identifiant, au fur et à mesure, les sources de rayonnements physiquement présentes dans l’installation et sur le listing,

ouverture par le GSR d’une fiche d’écart en cas d’anomalie constatée,

signature par le CI de l’état de l’inventaire et transmission à l’IGG.

4.3.7. Gestion des sources périmées

La gestion des sources périmées, au sens de l’article R.1333-52 du code de la santé publique [8], s’applique aux sources de l’INB 171 (sources scellées). La notion de péremption pour les sources s’applique que l’activité de la source soit inférieure ou non au seuil d’exemption. L’utilisation des sources scellées de plus de dix ans est limitée aux sources ayant obtenu une prolongation de durée de vie et aux sources scellées d’étalonnage répondant aux critères de la Conditions Particulières d’Emploi (CPE) 44. Sont dispensées de demande de prolongation jusqu’au 16 janvier 2020, conformément à l’arrêté du 23 octobre 2009 [9] les sources scellées d’étalonnage, de calibrage et de test de plus de 10 ans, dont l’activité est inférieure à :

5 kBq pour les sources à base de radioéléments artificiels du groupe 1 de radiotoxicité (radiotoxicité très forte),

5 MBq pour les sources à base de radioéléments artificiels des groupes 2 et 3 de radiotoxicité (radiotoxicité forte et modérée),

50 MBq pour les sources à base de radioéléments artificiels du groupe 4 de radiotoxicité (radiotoxicité faible).

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Si l’utilisateur envisage d’utiliser une source scellée au-delà de dix ans, il doit constituer un dossier de demande prolongation. Dans ce dossier, la demande doit être justifiée. La prolongation ne peut être accordée que pour une durée de cinq ans renouvelable. Toute demande d’autorisation de prolongation est établie par le CI en concertation avec l’IGG du Centre. En l’absence d’obtention d’une telle autorisation de prolongation, dès lors qu’une source est périmée, elle sera considérée comme « sans emploi ».

4.3.8. Archivage et traçabilité

La traçabilité d’une source de rayonnements ionisants, de son acquisition jusqu’à son élimination, est assurée par le GSR via l’outil de gestion GISEL. Cette traçabilité « informatique » est complétée par un archivage « papier ». L’archivage papier est assuré au niveau de l’installation par le GSR pour le compte du CI. Les documents archivés sont les suivants :

fiches de fabrication de source,

bons de transfert de sources,

contrôles périodiques d’étanchéité,

inventaires annuels,

fiches d’anomalies et d’écarts,

fiches de prêt,

compte-rendu d’audits internes,

mode d’emploi,

consignes particulières,

certificat d’étalonnage,

carnet d’entretien.

Outre ces documents, l’utilisateur devra également archiver la facture détaillée mentionnant le montant provisionné pour la reprise des sources, les coordonnées du fournisseur et du fabricant lorsque celui-ci est identifié. Lors de l’enregistrement de la source dans l’outil de gestion GISEL, les données techniques et administratives nécessaires à la gestion de la source sont reportées dans celle-ci.

4.3.9. Entreposage des sources de rayonnements ionisants

Les sources de rayonnements ionisants sont entreposées dans un coffre, dans le local S16, dont la clef est accessible au GSR et aux personnes désignées par le CI et dont la liste est affichée dans le local. Cette liste est tenue à jour sous la responsabilité du CI.

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4.3.10. Filières d’évacuation des sources sans emploi

Les sources « sans emploi » ne doivent plus être utilisées. Elles sont évacuées vers les filières de traitement et/ou retournées au fournisseur. Afin de réduire le nombre de contrôles, les sources « sans emploi » destinées à une même filière d’évacuation peuvent être, après la vérification de leur intégrité et le conditionnement unitairement sous double enveloppe vinyle, regroupées et conditionnées ensemble dans un conteneur étanche et scellé. Le lot ainsi constitué est assimilé à une source unique. Pour les sources regroupées, le conteneur fait l’objet d’un contrôle radiologique de non contamination, dans l’attente de leur évacuation. L’évacuation des sources sans emploi se fait conformément à la procédure du Centre en référence [3].

5. DISPOSITIONS RELATIVES AUX CONTROLES

Les contrôles techniques de radioprotection des sources de rayonnement ionisants énoncés ci-après sont réalisés :

à la réception sur l’installation,

avant la première utilisation,

lors du « transport des sources à l’extérieur de l’installation » (que ce transfert ait lieu sur le Centre, vers un autre site CEA ou vers un site autre que le CEA),

lorsque les conditions d’utilisation sont modifiées.

En complément, les contrôles périodiques sont assurés conformément aux dispositions du document en référence [11] qui fixe notamment les types de contrôles et leurs périodicités associées en fonction de la nature de l’équipement. La méthodologie des contrôles en application des exigences fixées dans l’annexe 1 du document [11] est assurée conformément au document [12]. Le GSR est chargé de faire effectuer les contrôles radiologiques internes et externes des sources. Le tableau suivant présente les périodicités des contrôles radiologiques internes réalisés par le SPR de l’INB 171 :

Type de sources Périodicité des contrôles

Source « sans emploi » ou en « dépôt stockage ».

Source Scellée dont la classification répond à celle recommandée par la norme ISO 2919 pour l’utilisation considérée.

Annuelle

Source Scellée bénéficiant d’une prolongation d’utilisation au-delà des 10 ans.

Semestrielle

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DSN SGTD SURTE INB 171 RGE/0011 Indice 1

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Pour les contrôles techniques des sources radioactives scellées, les contrôles internes ne portent que sur les sources utilisées depuis le dernier contrôle interne, étant entendu que ces sources sont toujours soumises à un contrôle externe annuel par un organisme agréé au titre du respect du document en référence [10], comme par exemple le LANSE/CAR du Centre.

6. TRAITEMENT DES ECARTS

Le GSR informe sans délai le CI de toute anomalie physique, de tout écart constaté par rapport aux prescriptions de l’autorisation ainsi que de toute anomalie relative à l’utilisation et la gestion des sources. Il informe également l’IGG et le titulaire de l’autorisation (Directeur du Centre). Les configurations pouvant être considérées comme un écart, sont les suivantes :

écart avec l'inventaire de l'année précédente,

découverte d’une source non inventoriée,

perte ou vol d’une source,

anomalie de fonctionnement par rapport aux prescriptions de l’autorisation,

contrôles négatifs (sources fuite…).

6.1. ECART AVEC L'INVENTAIRE DE L'ANNEE PRECEDENTE

Lors de l’inventaire annuel des sources, tout écart par rapport à l’inventaire de l’année précédente est déclaré au CI et à l’IGG par le GSR. Ce dernier ouvre ensuite une fiche d’écart et informe régulièrement le CI et l’IGG des étapes de l’instruction de celle-ci.

6.2. DECOUVERTE D’UNE SOURCE

Lors de la découverte d’une source non inventoriée sur l’installation, le GSR intègre cette source dans son inventaire et ouvre une fiche d’écart.

6.3. PERTE OU VOL D’UNE SOURCE OU ANOMALIE DE FONCTIONNEMENT PAR RAPPORT AUX PRESCRIPTIONS DE L’AUTORISATION

La perte ou le vol d'une source scellée ou non scellée, quelle que soit son activité, engendre :

une information par note du CI à l'IGG et à CSMN,

la saisie de cette information « perte de source » dans l’outil de gestion GISEL,

l’ouverture, dans le système qualité de l'installation, d'une fiche de non conformité qui sera envoyée à l'IGG.

6.4. CONTROLES NEGATIFS

Un contrôle négatif fait l’objet de l’ouverture d’une fiche d’écart. La source ou l’équipement concerné est consigné jusqu’à la remise en conformité prononcée par un nouveau contrôle. Le traitement des écarts est réalisé dans le cadre de la procédure [13] en vigueur sur le Centre et en conformité avec le guide ASN d’octobre 2005.