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Relais Sports
NUMEROSPÉCIAL
Le magazine mensuel du ministère des Sports
Relais Sports
n° spécial
Sur la piste desmondiaux
9es CHAMPIONNATSDU MONDE D’ATHLÉTISME
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Du 23 au 31 août 2003, 2000 athlètes représentant 210 nations se retrouveront sur le site prestigieux du Stadede France de Saint-Denis à l’occasion des 9es
Championnats du Monde d’Athlétisme del’I.A.A.F.Durant neuf jours, de grands champions, valideset handisports, nous offriront le magnifiquespectacle de leurs exploits et nous feront vivred’intenses moments d’émotion.Cette manifestation sportive exceptionnelle, quiréunira autour d’une même passion des centainesde milliers de spectateurs enthousiastes, sera ainsiune formidable occasion de célébrer les valeurs universellesfondamentales de respect, de fraternité et de solidarité véhiculées parl’éthique sportive.C’est pourquoi je tiens tout particulièrement à saluer le dévouement del’ensemble des bénévoles et des acteurs du mouvement sportif qui, enétroite collaboration avec l’Etat et les collectivités territoriales, ont mis leursavoir-faire au service de la réussite de cette première édition française.Je leur souhaite de recueillir les fruits de tous leurs efforts, et leur adresse,ainsi qu’à tous les athlètes participant à la compétition, mes encoura-gements et mes vœux de succès les plus chaleureux.
Ministre des Sports
Relais Sportsest une publication du ministère des Sports
78, rue Olivier de Serres - 75739 Paris CEDEX 15Site Internet : www.sports.gouv.fr
Directeur de la publication : Jean-François VilotteRédacteur en chef : Mikaël Geslin
Responsable de la rédaction : Béatrice Hopkins : 01 40459967 [email protected]
Coordination et rédaction : Frédéric RagotMise en page : Natacha Enon
Impression : Maulde & Renou, 48, rue de l’Arbre - Sec, 75001 Paris
2 MINISTÈRE DES SPORTS
EDITO de Jean-François Lamour
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MINISTÈRE DES SPORTS
É V É N E M E N T
es neuvièmes championnats du monde d’athlétisme
IAAF auront lieu à Paris du 23 au 31 août prochain.
Neuf jours au cours desquels les étoiles de la
piste tenteront d’illuminer le Stade de France®.
Pour la première fois, la France aura l’honneur
d’accueillir et d’organiser cette compétition
majeure - plus de 2000 athlètes, 210 pays par-
ticipants, 4,5 milliards de téléspectateurs -, considérée
comme l’un des trois principaux événements sportifs de la
planète, avec les Jeux olympiques et la coupe du monde de
football. Une occasion unique de réaffirmer le savoir-faire
français en matière d’accueil, d’organisation et de mobili-
sation. Pour ces mondiaux d’athlétisme, tout a été une nou-
velle fois mis en œuvre, sur l’ensemble du territoire natio-
nal et avec un engagement constant des services de l’Etat
et des collectivités territoriales, pour soutenir et accompa-
gner cette grande fête du sport.
Car c’est bien un parterre de stars qui va se trouver ras-
semblé dans la ville lumière pendant neuf jours :
l’Américain Maurice Greene, triple champion du monde en
titre sur 100 m ; son compatriote Tim Montgomery,
recordman du monde sur cette même distance ; l’Algérien
Hicham El-Guerrouj sur 1500 m et 5000 m, ou encore les
Ethiopiens Kenesina Bekele et Haile Gebreselasie sur
10000 m; sans oublier les athlètes de l’équipe de France.
Qu’ils s’appellent Muriel Hurtis, Stéphane Diagana, Medhi
Baala ou Manuela Montebrun, tous auront à cœur de
briller dans leur antre du stade de France. Pour qu’au-delà
des résultats, l’athlétisme français puisse, dans la foulée de
ces neuvièmes championnats du monde, rester dans la course.
EDITO DU MINISTRE DES SPORTS 2
LA PRÉSENTATION DE L’ÉVÉNEMENT 3
L’ORGANISATION DE L’ÉVÉNEMENT 4-5
L’ENGAGEMENT DE L’ETAT 6
LES ACTIONS D’ACCOMPAGNEMENT 7
LA DÉLÉGATION FRANÇAISE 8-9
LA FILIÈRE DE HAUT NIVEAU 10-11
LE HANDISPORT 12
LA SANTÉ DES SPORTIFS 13
ZOOM SUR LE MARATHON 14
AU FIL DE L’HISTOIRE 15
LE PROGRAMME 16
Sommaire
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L ’ O R G A N I S A T I O N
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4 MINISTÈRE DES SPORTS
Construit pour accueillir la coupe du monde de footballen 1998 et théâtre de nombreux événements sportifs etculturels depuis, le Stade de France®, en Seine-Saint-Denis, est l’écrin naturel et approprié pour accueillirl’une des plus grandes manifestations jamais organiséesen France. Cette enceinte adoptera sa configuration ath-létisme pendant toute la durée de l’événement (75000places contre 80000 dans sa version football-rugby).
Le stadeL’hébergement des athlètes
C’est la Cité internationale universitaire de Paris, située au sudde la capitale, qui aura la lourde charge d’accueillir les 2 000athlètes pendant les neuf jours de compétition. Toutes les délégations– 210 au total – ont accepté d’être logées dans ce village idéa-
lement situé (30minutes du stade deFrance et à proximitédes centres d’entraî-nement) et offrant desconditions idéalesd’hébergement, derelaxation et de pré-paration.
Zoom
les volontairesIls évolueront dans le sillage des stars de la piste et des organisateursde la compétition, mais eux aussi contribueront à la réussite de ces 9es
championnats du monde d’athlétisme. « Ils », ce sont les volontaires,véritables chevilles ouvrières de l’événement. 3600 ont été retenus,parmi la masse de candidatures parvenues au GIP. Ils seront partoutou presque au gré de leurs missions : sur le lieu même de la compéti-tion pour veiller au bon déroulement des épreuves, dans les tribunesdu stade pour guider public et médias, au cœur du village des athlè-tes pour veiller à la quiétude et à la sécurité de ces derniers, dans lestransports, les hôtels, etc… Bref, ils seront incontournables. 70 % deces bénévoles, férus d’athlétisme et qui ont décidé de se mettre au ser-vice de leur passion, sont originaires de la région Ile-de-France et40 % sont des licenciés FFA. Pendant l’événement, toutes et tousbénéficieront d’une prise en charge de leurs repas, de leurs frais detransport sur le réseau Ile-de-France et ceux qui le souhaiteront pour-ront être hébergés à prix réduit en résidence universitaire.
sur
Pour satisfaire tous lespublics, le comité d’or-ganisationa mis en placedifférentes formulesde billetterie à des tarifs
relativement accessibles pour un événement de cette ampleur(de 30 à 790 e avec des matinées à 8 e). Le plus completdes « packs » permettra à son possesseur d’assister entière-ment aux neuf jours de compétition, un autre donnera accèsà deux journées aux choix, etc. Sans oublier la billetterie àl’unité. Bref, de quoi contenter les passionnés d’athlétismecomme les simples amateurs de grand spectacle.
La billetterie
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DR/Paris 2003 Saint-Denis
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Billet deBillet de…
210 pays participants
2000 athlètes
3500 représentants des médias
3600 volontaires
20000 accrédités au total
500000 spectateurs
24 épreuves masculines, 22 épreuves féminines
204 médailles à remettre
4,5 milliards de téléspectateurs dans le monde
(audience prévisionnelle cumulée)
90 millions de téléspectateurs en France
(audience prévisionnelle cumulée)
3000 heures de diffusion télévisée dans le monde
100 heures de diffusion télévisée en France
72400 plateaux repas distribués
1100 tonnes de déchets à évacuer
20 sites officiels (hôtels, terrains d’entraînement, etc.)
CHIFFRES CLÉS
Organiser ces neuvièmes championnats du
monde d’athlétisme est un formidable défi pour
notre comité d’organisation. Si la France a
démontré, par le passé, sa capacité à accueillir
de grandes compétitions internationales, cet évé-
nement est sans commune mesure sur la seule
région parisienne. Pour les comparer avec la
coupe du monde de football et les Jeux olym-
piques, je dirai que ces championnats du monde
sont en fait des Jeux d’athlétisme. Les chiffres
parlent d’eux-mêmes : 210 nations en lice, 2000
athlètes, 9 jours de compétitions consécutifs, 46
médailles d’or à attribuer, plus de 30000 nuitées,
etc. Pour tous les membres du Groupement d’in-
térêt public (GIP), à commencer par son prési-
dent, le préfet Jean Dussourd, la réussite de ces
mondiaux passera, dans un premier temps, par
un bon accueil à l’aéroport de toutes les déléga-
tions, un hébergement adapté aux exigences de
chacun, un transport performant, une sécurité
sans faille et enfin une bonne organisation de la
compétition en elle-même. Le message que nous
voulons faire passer est que l’amateur d’athlétis-
me prendra plus de plaisir à être spectateur au
Stade de France® plutôt que de suivre la manifes-
tation devant sa télévision. Pour que le bilan soit
vraiment positif, nous espérons que l’équipe de
France répondra présente au rendez-vous et que
la météo sera également de la partie. Et au-delà
de l’événement, notre souhait est que tout l’ath-
létisme français bénéficie de l’impulsion que vont
donner ces championnats du monde.
Pour acheminer les milliers de compétiteurs et de spec-tateurs chaque jour vers le Stade de France®, le comitéd’organisation des mondiaux et la RATP ont mis enplace un dispositif à la hauteur de l’événement.Les athlètes atteindront la Seine-Saint-Denis en30 minutes depuis leur village (dont 17minutes en RER B à bord de ramesdédiées), tandis que le public verra lacapacité des trains sur la ligne Bdu RER doublée et le trafic ren-forcé sur les lignes D (RER)et 13 (métro), ainsi quesur le réseau debus.
Les transports
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ESSAR GABRIELDirecteur général du comité d'organisation
de Paris 2003 Saint-Denis
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Q U A N D L ’ E T A TE N T R E E N
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orsque la France a été désignée le 3 avril2000 par la fédération internationaled’athlétisme (IAAF) pour accueillir les 9es
championnats du monde, un premiercomité d’organisation s’est constitué sousla forme d’une association relevant de laloi de 1901. En février 2002, afin de per-
mettre une plus forte implication de l’Etat, celui-ci s’esttransformé en GIP (Groupement d’intérêt public), avecla nomination à sa tête du préfet Jean Dussourd.Le budget du GIP s’élève aujourd’hui à 57 millions d’euros,dont près de la moitié (22,1 millions) est financée parle ministère des Sports. Une subvention exceptionnellea été votée et attribuée en 2002. Le reste du budget estassuré par les collectivités territoriales (6,1 millions), lesrecettes de billetterie et les partenaires.Pour aider la Fédération française d’athlétisme à mieuxfaire connaître la pratique de la discipline en France, leministère s’est également impliqué dans la mise enplace et la coordination d’actions dites d’accompagne-ment autour de la compétition. « Notre rôle n’est pas definancer ces opérations, mais simplement de s’assurerqu’elles sont bien complémentaires », précise Robert
Dureville, adjoint au chef du bureau des relations inter-nationales et grands événements sportifs du ministère. LaFédération française d’athlétisme, le Comité nationalolympique et sportif, le ministère de la Jeunesse, del’Education Nationale et de la Recherche ou le ministèredes Affaires Etrangères sont les principaux maîtresd’oeuvre de ces actions d’accompagnement.Par ailleurs, le ministre des Sports, Jean-FrançoisLamour, convaincu de la nécessité pour les athlètesfrançais de briller à domicile, a décidé d’accorder à ladirection technique nationale de la Fédération françai-se d’athlétisme une aide financière supplémentaire de150000 t en 2002 et de 100000 t en 2003 sur lebudget de préparation, au titre de la convention d’ob-jectifs, pour permettre aux membres de l’équipe deFrance de se préparer dans des conditions optimales.Un effort particulièrement apprécié par les principauxconcernés, à l’image de Manuela Montebrun: « Ce sou-tien renforcé permet aux athlètes d’éliminer les soucismatériels », explique la championne de France du lan-cer de marteau. « C’est un plus pour se concentrer plusparticulièrement sur l’aspect sportif. »
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L’implication du ministère des
Sports dans ces neuvièmes
championnats du monde
d’athlétisme est à la hauteur
de l’événement. Tour d’horizon.
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L E S A C T I O N SD’ACCOMPAGNEMENT
En marge des épreuves sportives, des
actions dites d’accompagnement auront
lieu pendant les championnats du
monde, avec comme principal objec-
tif de faire découvrir au plus grand
nombre l’athlétisme et sa pratique.
Seine-Saint-Denis en Pointes
5000 enfants issus des 40 communes de la Seine Saint-Denis fréquentant les centres de loisirs sans hébergement, lesécoles municipales des sports et les dispositifs « Ticket Sport »et « Ville Vie Vacances », seront invités au Stade de France®,grâce à cette opération parrainée par Muriel Hurtis.
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La tournée nationale
des Kid Stadium
Ce circuit d’animations offre aux enfants d’âge primaire(6-12 ans), tout au long de l’été, une initiation ludique àl’athlétisme. 2003 jeunes se retrouveront en finale natio-nale, à Paris et Saint-Denis, du 28 au 30 août.
Opération 6000 minimes/
Le défi des lycées
Ces compétitions à l’aspect ludique ont opposé toutel’année des équipes de collégiens et de lycéens. Auterme de sélections, les meilleures équipes se retrouve-ront dans les tribunes du Stade de France® fin août.
Allons en France
A l’initiative du ministère des Affaires Etrangères, 220 jeunes,âgés de 16 à 20 ans, sélectionnés dans les lycées français dumonde entier, participeront à la cérémonie d’ouverture, avantde profiter du spectacle aux côtés de leurs camarades français.
Hors jeu la violence
La campagne « hors jeu la violence », opération de sensibilisation,de prévention et d’animation de la lutte contre les incivilités etla violence dans le sport, aura un espace d’accueil et de pré-sentation pendant toute la durée des championnats du monde.
Séminaire scientifique
Organisé par la Fédération française d’athlétisme et le Conseilnational des activités physiques et sportives, un séminairescientifique sur « les processus de récupération de l’exercicephysique » aura lieu les 19 et 20 août au siège du CNOSF àParis, en marge du congrès scientifique international.
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100 m DE LEPINE Eddy - N’THEPE Aimé-Issa - POGNON Ronald
4x100 m CALI Stéphane - CALPAS Sébastien - DE LEPINE Eddy - EYANA JérômeKRANTZ Frédéric - N’THEPE Aimé-Issa - POGNON Ronald
200 m POGNON Ronald
400 m DJHONE Leslie - RAQUIL Marc
4x400 m DOUHOU Ahmed - DJHONE Leslie - FOUCAN Marc - KEITA NamanRAQUIL Marc - WADE Ibrahima
800 m BAALA Mehdi - AISSAT Nicolas - LOMBA Jimmy - LACASSE Florent
1500 m BAALA Mehdi - CHOUKI Fouad
5000 m SGHYR Ismaïl
10000 m SGHYR Ismaïl
110 m/haies DOUCOURE Ladji
400 m/haies MAILLARD Sébastien
3000 m Steeple LE DAUPHIN Vincent - TAHRI Bouabdellah
Longueur SDIRI Salim
Triple saut KAPEK Julien
Perche MESNIL Romain - BARBAUD Alexandre
Marteau EPALLE Christophe
Décathlon HERNU Laurent
Marathon BAGY Hakim - EL HIMER Driss - REMOND PhilippeZEROUAL Larbi - ZWIERZCHLEWSKI Benoît - GUENNANI Mohammed
Marche LANGLOIS Denis - RIVA Eddy
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100 m HURTIS Muriel - ARRON Christine
4x100 m ARRON Christine - DIA Fabé - GIRARD Patricia - FELIX SylvianeHURTIS Muriel - SIDIBÉ Odiah - MANG Véronique
200 m HURTIS Muriel - ARRON Christine
400 m DESERT Solène
4x400 m BEVIS Marie-Louise - DESERT Solène - EGA CindyLANDRE Francine - MORMAND Anita
1500 m MARTINS Maria
100 m/haies ARON Haïdy - FERGA Linda - GIRARD Patricia
Hauteur NIARE Gaëlle
Longueur BARBER Eunice
Perche BOSLAK Vanessa - POISSONNIER Marie
Poids MANFREDI Laurence
Disque ROBERT-MICHON Mélina
Javelot WALTER Sarah
Marteau EZEH Florence - MONTEBRUN Manuela
Heptathlon BARBER Eunice
Marathon DAHMANI Zahia - GADI-RICHARD HafidaMARAOUI-QUETIER Rakya - YVELAIN Fatima - HAIJAMI Fatima
Marche OUALI Fatiha
*les listes sont sous réserve de modifications
F E M M E S
F R A N Ç A I S E *
10 MINISTÈRE DES SPORTS
Pour
permettre à ses
athlètes de disposer de
conditions optimales d’entraînement et
d’un suivi personnalisé, la Fédération Française
d’athlétisme propose une filière d’accès au sport de haut niveau.
nitiées par le ministère des sports, les filiè-res d’accès au sport de haut niveau ontété créés en 1995. Elles succédaient alorsaux sections sport-études (1974 à 1984)et aux Centres Permanents d’Entraînementet de Formation (de 1984 à 1995).
La Fédération Française d’athlétisme (FFA) a instauré sapropre filière haut niveau en 2001, dans la fouléedes Jeux Olympiques de Sydney, afin de permettre unsuivi de ses meilleurs athlètes. Celle-ci s’appuie sur unetrentaine de pôles espoirs et pôles France, répartis surtout le territoire français, y compris les DOM-TOM.La plupart sont spécialisés dans une ou plusieurs dis-ciplines (sprint, lancers, sauts, demi-fond, etc.)Ces structures labellisées par le ministère offrent aux ath-lètes qui répondent aux critères d’entrée - figurer sur leslistes espoirs et haut niveau ou être finaliste d’unchampionnat de France de sa catégorie d’âge - les condi-tions idéales pour leur épanouissement sportif et personnel.Outre la possibilité de suivre un entraînement intensifet permanent sur des infrastructures de haut niveau
avec un encadrement disponible, ils bénéficient entreautres d’un suivi médical optimisé, ainsi que d’horairesaménagés et d’emplois du temps adaptés dans leursétablissements scolaires. Sans oublier, pour les plusâgés, un suivi pour leur insertion socio-professionnelle.« Nous n’imposons pas aux jeunes athlètes qui ontété formés dans les clubs de rejoindre ensuite la filière »,précise Franck Chevallier, directeur technique natio-nal adjoint à la FFA. « Nous les informons seulementde l’existence des pôles qu’ils pourront intégrer lors-qu’ils seront prêts, physiquement et psychologique-ment. Car ce sera pour eux le tremplin idéal vers lehaut niveau. »La Fédération Française d’athlétisme compte désor-mais sur sa filière pour voir émerger dans un procheavenir les futurs Stéphane Diagana et Muriel Hurtis.« Nous espérons densifier à terme le niveau de l’é-quipe de France grâce à cette politique qui devraitcommencer à porter ses fruits à l’horizon 2008-2012 »,conclut Franck Chevallier. La filière sera alors défini-tivement un bon filon pour l’athlétisme français.
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11 MINISTÈRE DES SPORTS
Plus encore qu’en Métropole, la filière d’accès au
sport de haut niveau mise en place par la Fédération
Française d’athlétisme prend toute sa dimension
dans les Départements et Territoires d’Outre-Mer.
Deux pôles labellisés ont ainsi vu le jour en 2001 aux
Antilles (Guadeloupe et Martinique), un à la Réunion
et enfin un autre en Nouvelle-Calédonie. « Il était
important pour nos jeunes athlètes d’avoir un outil
performant qui puisse leur permettre d’accéder au
haut niveau tout en restant chez eux », explique
Didier Poppé, le directeur du « Pôle espoirs
Athlétisme Pacifique » de Nouméa, dont sont issus
quelques-uns des meilleurs spécialistes français du
javelot, à l’image de Joachim Kiteau. « Beaucoup ont
échoué dans le passé, parce qu’ils devaient partir
très jeunes en Métropole pour trouver des condi-
tions idéales d’entraînement », poursuit Didier Poppé.
« La plupart ne s’adaptaient pas et renonçaient très
vite à une carrière prometteuse. Grâce à la filière, ils
ont désormais les moyens de s’épanouir ici, profes-
sionnellement et sportivement, avant de rejoindre
plus tard un pôle France pour poursuivre leur pro-
gression ».
Les Dom-Tom comptent sur la filière
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Champion du monde du 400 m haies en
1997 et champion d’Europe l’an passé,
Stéphane Diagana fréquente le plus célè-
bre des pôles France, celui de l’INSEP,
depuis 1988. Son jugement sur la filière
s’avère donc des plus pertinents.
« Un athlète intégré dans un pôle a l’a-
vantage de pouvoir s’entraîner quoti-
diennement avec des partenaires qui ont
la même passion et la même envie de
réussir au plus haut niveau. C’est une
formidable source de motivation pour
progresser. Le fait d’avoir des horaires
aménagés et un entraîneur disponible
est également un facteur déterminant
dans la réussite. La mise en place d’une
politique cohérente vers le haut niveau,
par le biais de la filière, est un plus
incontestable pour les jeunes athlètes. A
condition que celle-ci ne devienne pas
systématique. J’ai souvent vu par le
passé des juniors doués dans leurs clubs
qui se retrouvaient ensuite à l’INSEP et
qui n’arrivaient plus à suivre le niveau.
Le fait qu’il y ait désormais des pôles
espoirs va les aider à mieux s’épanouir,
personnellement et sportivement, avant
de franchir le pas. Mon souhait serait
bien sûr que, grâce à cette filière, l’athlé-
tisme français puisse enfin s’appuyer
sur une base solide et que l’équipe de
France en soit la première bénéficiaire. »
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12 MINISTÈRE DES SPORTS
Les a th lè teshand icapés
Six épreuves
handisports figurent
au programme des mondiaux. Les spectateurs à mobilité réduitene sont pas oubliés
Les personnes à mobilité réduite disposeront de500 places réservées à l’intérieur du Stade deFrance®, pour chacune des 13 sessions (matinée etsoirée). Ils bénéficieront de la gratuité, seuls lesaccompagnateurs paieront leur place.
n cette année européenne du handicap, les athlèteshandisports auront l’opportunité de s’affronter lorsde ces neuvième championnats du monde d’athlé-tisme. Six épreuves (800 m et 1500 m fauteuil rou-lant, 100 m aveugles, 100 et 200 m amputés,400 m infirmes moteurs cérébraux) seront propo-
sées en démonstration aux spectateurs du Stade de France®.Si aucun titre ne sera décerné, les huit meilleurs mondiaux danschaque spécialité en découdront sur la piste dionysienne. Al’image du Français Joël Jeannot, multiple vainqueur du mara-thon de Paris et grand favori sur 1500 m fauteuil roulant.Tous les handicaps seront représentés, y compris les infirmesmoteurs cérébraux, qui n’ont jamais été à pareille fête. EtPatrice Gerges, le directeur technique chargé de l’athlétisme àla Fédération française handisport, a bien d’autres motifs desatisfaction. « D’habitude, nous sommes relégués en matinée,lorsque le stade est vide et qu’il y a peu d’exposition média-tique », explique-t-il, en référence aux précédentes éditions desmondiaux. « Alors que cette année, les épreuves auront lieu ensoirée, entre les finales des valides, devant des tribunes biengarnies et en direct à la télévision. »Une reconnaissance pour l’athlétisme handisport, dans le droitfil de la politique menée par le ministère des Sports visant àrenforcer l’intégration des handicapés dans tous les sports.L’athlétisme est d’ailleurs l’une des disciplines phares dans cedomaine. Nombreux sont les clubs où valides et handicapés separtagent les séances d’entraînement et les meetings n’hésitentplus également à rajouter à leur programme des épreuves han-disports. A la grande satisfaction des athlètes, mais aussi dupublic, qui, au vu des performances réalisées, oublie le plussouvent la notion de handicap. Et c’est sûrement là la plus belledes victoires.
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13 MINISTÈRE DES SPORTS
a protection de la santé du sportif et la luttecontre le dopage étant l’une des priori-tés du ministère, l’accent a été logique-ment mis cette année sur une préventionet une surveillance médicale renforcées.Le suivi longitudinal, instauré en 1998 et
qui, pour rappel, est un suivi de l’état de santé bio-logique du sportif, a ainsi été étendu à une plusgrande population d’athlètes, tous inscrits sur les lis-tes de haut niveau, les juniors y compris.Les membres de l’équipe de France élite qui participe-ront aux mondiaux ont, tous sans exception, effectuéles trois bilans biologiques obligatoires lors des différentsstages et rassemblements de préparation. « Et nousavons laissé la porte ouverte à celles et ceux qui sou-haitaient se faire examiner plus souvent dans la saison »,explique Philippe Deymié, le responsable du servicemédical de la FFA. « Nous avons pu constater à cetteoccasion que certains souffraient de carences en ferque nous avons pu corriger à temps. Ce qui démontre,si besoin était encore, l’utilité d’une telle démarche. »Une commission médicale forte d’une dizaine de mem-bres (médecins, kinésithérapeutes, etc.), renforcéepar différents intervenants (spécialistes en imageriedu sport, podologues, etc.), a également été miseen place pour être aux petits soins du clan tricolore.« Grâce notamment au soutien financier du ministère,nous avons pu instaurer de nouveaux protocoles derécupération et d’échauffement qui devraient permettreà nos athlètes d’arriver aux mondiaux dans lesmeilleures conditions », précise Philippe Deymié.De son côté, le comité d’organisation de Paris2003 disposera d’une équipe médicale de près de75 personnes pour apporter les soins nécessairesaux différentes délégations pendant la compétition.
L Les contrôles antidopageLe ministère des Sports et la Fédération internationale d’athlétis-
me (IAAF) ont signé en juin dernier un protocole d’accord concer-
nant les contrôles antidopage lors des mondiaux parisiens. Près
de 400 contrôles, dont une cinquantaine concernera l’EPO, seront
effectués tout au long des neufs jours de compétition, sous l’égide
du ministère pour les contrôles urinaires et l’IAAF pour les contrô-
les sanguins. Le centre de prévention et de lutte contre le dopage
(CPLD) et l’Agence mondiale antidopage (AMA) seront associés à
ces contrôles en veillant au bon déroulement des opérations.
Si les performances sont attendues sur la piste du Stade de France®, la santé des
athlètes reste, pour le ministère et le corps médical, la priorité. Des résultats, oui,
mais pas à n’importe quel prix.
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La san té des spor t i f sune p r i o r i t é
14 MINISTÈRE DES SPORTS
Les
f o n d u sdu b i t u m eLes marathons masculins et féminins font partie des
épreuves les plus attendues de ces mondiaux, tant par les
spécialistes de la discipline que par les millions d’ama-
teurs en France.
a course sur route (ou coursehors-stade) est aujourd’hui l’undes secteurs de l’athlétisme quidraine le plus d’adeptes. Ilssont ainsi plusieurs milliers qui,chaque week-end, fondent sur
le bitume. Pour le simple plaisir de courir,à allure libre, ou pour réussir une perfor-mance. Sur 10 kms, semi-marathon(21,100 kms), marathon (42,195 kms) ouencore 100 kms, la discipline entraînedans sa foulée amateurs et professionnelsde l’effort long. Près de 35000 d’entreeux ont participé, en avril dernier, aucélèbre marathon de Paris.Une petite centaine seulement prendra ledépart de l’épreuve des championnats dumonde, le 30 août pour les hommes, le 31août pour les femmes. Imaginé par AlainSpira, directeur délégué de la compétitionau sein du comité d’organisation Paris 2003Saint-Denis, le parcours, qui emmènera
les athlètes du parvis de l’Hotel-de-Ville auStade de France®, devrait mettre les orga-nismes à rude épreuve. Il permettra éga-lement aux spectateurs et téléspectateursdu monde entier de découvrir le patrimoi-ne historique et culturel de Paris.L’équipe de France, forte de ses 10 athlètes– 5 hommes, 5 femmes –, tentera de soncôté de se frayer un chemin vers lepodium. « S’il est toujours difficile de faire
des pronostics dans un marathon, jepense que nous avons un bon coup àjouer cette année, que ce soit en indivi-duel ou par équipe », avoue Jean-JacquesRenier, le coordinateur des courses horsstade à la Fédération française d’athlétisme.Benoit Zwierzchlewski, vainqueur l’anpassé à Paris et 2e cette année, pourraitainsi devenir le premier champion dumonde français de la discipline.
En avant, marcheOutre les marathoniens, d’autres adeptes de l’effort extrême fouleront le sol parisienà l’occasion de ces championnats du monde. Les spécialistes de la marche, peuconnus du grand public, s’élanceront sur 20 ou 50 kms, à leur allure (près de 15 km/hen moyenne !) tout en essayant de respecter la réglementation spécifique à la disci-pline (le contact avec le sol doit être maintenu sans interruption). Côté français, DenisLanglois, spécialiste de la plus longue des distances, tentera de créer la surprise dansune épreuve habituellement dominée par les ressortissants des pays de l’Est.
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15 MINISTÈRE DES SPORTS
LE MUSÉE DU SPORT
Depuis sa création, le Musée national du sport s’est attaché à suivre auplus près l’évolution de l’athlétisme. L’essentiel de sa collection reposesur des dons de sportifs, mais aussi sur de nombreuses œuvres d’arts(dessins, sculptures, tableaux…) recueillis au fil des ans. A l’occasiondes mondiaux d’athlétisme, le Musée a choisi de nous faire découvrirquelques objets clés. Les « pointes » (fig. 1 et 2), ces fameuseschaussures de sport qui ont rythmé des décennies de performances,ont la part belle. Parmi les pointes sélectionnées, on peut voir celles deGaston Ragueneau, six fois vainqueur du cross-country de Montrouge,recordman de l’heure en 1905 et inventeur des lanières à chaussure.On peut aussi admirer la chaussure de Jacques Maudubost, championd’Europe de saut en hauteur en 1966, ou encore les « chaussons »(fig. 3) de Maryse Ewange-Epée, victorieuse du 100 m haies lors desmondiaux universitaires de Duisbourg en 1989.
D’autres œuvres sontégalement à l’honneurparmi lesquelles, uneaffiche deProvens, (fig. 4)en 1911, rendanthommage à JeanBouin, futur vicechampion olympiqueà Stockholm ;
Louis deFleurac (fig. 5)
saisit au crayonl’effort du saut en
ciseau de PierreLewden aux
JO de 1924.
Les « pointes »Afin de célébrer les 9es championnats du
monde d’athlétisme, le Musée national
du sport dévoile quelques-unes des piè-
ces de sa collection nationale retraçant
l’histoire de ce sport aimé du public.
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fig. 1
fig. 2
fig. 3
fig. 5
fig. 4
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© collections musée national du sport
© collections musée national du sport
Demandez le programmeHeure Epreuve Phase Sexe
08h30 Lancer du Poids Qualif Groupes A & B H08h30 20 km Marche Finale H08h45 100 m Haies Heptathlon F09h00 Lancer du marteau Qualif Groupe A H09h45 Saut en hauteur Heptathlon - Gr. A & B F10h30 100 m 1er tour F10h45 Lancer du marteau Qualif Groupe B H10h45 Lancer du Marteau Qualif Groupe A H10h45 Triple saut Qualif Groupes A & B H14h00 Cérémonie d'ouverture16h10 Lancer du disque Qualif Groupe A F16h10 Lancer du poids Heptathlon - Gr. A & B F16h35 400 m 1er tour H16h40 Saut à la perche Qualif Groupes A & B F17h25 800 m 1er tour F17h55 Lancer du disque Qualif Groupe B F17h40 Saut en hauteur Qualif Groupes A & B H18h00 1500 m 1er tour H18h30 200 m Heptathlon F19h00 3000 m Steeplechase 1er tour H19h25 Lancer du poids Finale H19h40 100 m 2e tour F20h15 10000 m Finale F
09h30 20 km marche Finale F09h45 Lancer du disque Qualif Groupe A H10h00 400 m haies 1er tour F10h30 Saut en longueur Heptathlon - Gr. A & B F11h20 400 m 1er tour F11h35 Lancer du disque Qualif Groupe B H15h00 Lancer du javelot Heptathlon Groupe A F15h30 100 m 1er tour H16h00 Triple saut Qualif Groupes A & B F16h55 100 m Demi-finales F17h00 Lancer du javelot Heptathlon Gr. B F17h10 400 m Demi-finales H17h40 800 m Demi-finales F18h00 100 m 2e tour H18h35 800 m Heptathlon F19h00 10000 m Finale H19h45 100 m Finale F
18h00 Lancer du Marteau Finale H18h25 Saut à la perche Finale F18h50 Saut en hauteur Finale H19h05 100 m Demi-finales H19h20 100 m haies 1er tour F19h55 Triple saut Finale H20h05 400 m haies Demi-finales F20h20 Lancer du disque Finale F20h35 400 m Demi-finales F21h05 1500 m Demi-finales H21h30 100 m haies 2e tour F22h10 100 m Finale H
10h00 100 m Decathlon H10h05 Lancer du marteau Qualif Groupe A F10h45 200 m 1er tour F11h00 Saut en longueur Decathlon - Gr. A & B H12h00 Lancer du marteau Qualif Groupe B F12h45 Lancer du poids Decathlon - Gr. A & B H18h00 Saut en hauteur Decathlon - Gr. A & B H18h15 400 m haies 1er tour H18h45 Saut à la perche Qualif Groupes A & B H19h05 5000 m 1er tour F19h30 Triple saut Finale F19h50 Lancer du disque Finale H20h00 200 m 2e tour F20h30 100 m haies Demi-finales F20h45 800 m Finale F21h00 400 m Decathlon H21h35 3000 m steeplechase Finale H21h50 400 m Finale H
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Heure Epreuve Phase Sexe
07h50 50 km marche Finale H10h00 110 m haies Decathlon H10h30 Lancer du poids Qualif Groupes A & B F10h40 110 m haies 1er tour H10h55 Lancer du disque Decathlon - Gr. A H12h20 200 m 1er tour H12h25 Lancer du disque Decathlon - Gr. B H14h00 Saut à la perche Decathlon - Gr. A & B H17h35 Lancer du javelot Decathlon - Gr. A H18h25 Saut en longueur Qualif Groupes A & B H18h50 100 m Aveugles Finale F18h55 Lancer du poids Finale F19h00 100 m Aveugles Finale H19h25 100 m haies Finale F19h30 Lancer du javelot Decathlon - Gr. B H19h40 200 m Demi-finales F20h00 200 m 2e tour H20h30 400 m haies Demi-finales H21h00 1500 m Finale H21h15 1500 m 1er tour F22h00 400 m Finale F22h15 1500 m Decathlon H
17h00 Lancer du javelot Qualif Groupe A F18h00 200 m Amputés Finale H18h20 100 m Amputés Finale F18h30 Saut à la perche Finale H18h45 5000 m 1er tour H18h55 Lancer du javelot Qualif Groupe B F19h35 110 m haies 2e tour H19h45 Saut en longueur Qualif Groupes A & B F20h35 800 m 1er tour H20h45 Lancer du marteau Finale F21h25 200 m Demi-finales H21h45 200 m Finale F22h00 400 m haies Finale H
18h30 Lancer du javelot Qualif Groupe A H18h45 Saut en hauteur Qualif Groupes A & B F18h55 800 m Fauteuil roulant Finale F19h10 1500 m Fauteuil roulant Finale H19h25 4 x 100 m 1er tour F20h00 Saut en longueur Finale H20h05 110 m haies Demi-finales H20h25 Lancer du javelot Qualif Groupe B H20h40 800 m Demi-finales H21h00 200 m Finale H21h15 4 x 100 m Demi-finales F21h35 1500 m Demi-finales F22h05 400 m haies Finale H
14h20 Marathon Finale H16h40 Lancer du javelot Finale F17h10 4 x 100 m 1er tour H18h00 110 m haies Finale H18h05 Saut en longueur Finale F18h15 4 x 400 m 1er tour F18h35 5000 m Finale F18h55 4 x 400 m 1er tour H19h25 4 x 100 m Demi-finales H19h45 4 x 100 m Finale F
14h20 Marathon Finale F16h45 Saut en hauteur Finale F16h50 Lancer de javelot Finale H17h30 800 m Finale H17h50 4 x 100 m Finale H18h20 1500 m Finale F18h40 5000 m Finale H19h10 4 x 400 m Finale F19h35 4 x 400 m Finale H
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