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REMERCIEMENTS
Je remercie en premier lieu Mme Edith Chabot, responsable des stages des
GIDO 2, de mettre autant d’offres de stage à la disposition des étudiants et de divulguer
de petits conseils, toujours utiles.
Je tiens à remercier amplement le « trio de choc » de la photothèque municipale
d’Angers, et tout particulièrement M. Bruno Amiot, responsable de la photothèque et
surtout maître de stage, pour les « nouveautés du jour », les compléments informatiques,
les recommandations graphiques… Mais aussi, un peu plus largement la direction
Archives – Documentation – Photothèque. Chacun a en effet participé à mon insertion,
par son dynamisme, sa bonne humeur, sa patience et sa sympathie.
J’adresse enfin un petit merci à tout ceux qui ont, par leur prêt de matériel, leur
relecture attentive ou encore leurs recommandations avisées, courageusement participé
à l’élaboration de ce mémoire.
N.B. : Bien entendu, les personnes (qui se reconnaîtront, j’en suis sûre) appartenant à
plusieurs catégories de cette page se voient doublement remerciées !
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SOMMAIRE DE LA PREMIERE PARTIE : LA PHOTOTHEQUE, PRESENTATION
Résumé indicatif / p.5 Indexation / p.5
1. Présentation de la structure / p.7
1.1 Historique / p.7
1.2 Situation géographique / p.7
1.3 Structure interne / p.7
2. Grille d’analyse du service / p.8
2.1 Les missions / p.8
2.2 Les champs documentaires / p.9
2.3 Les fonds documentaires / p.10
2.4 Les outils documentaires / p.11
2.5 Les utilisateurs / p.13
2.5.1 Internes / p.13
2.5.2 Externes / p.13
2.6 Les services et les produits offerts / p.14
2.7 Les moyens / p.15
2.7.1 Les moyens humains / p.15
2.7.2 Les moyens financiers / p.15
2.7.3 Les moyens matériels / p.15
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SOMMAIRE DE LA DEUXIEME PARTIE :
L’ARRIVEE DU NUMERIQUE DANS UNE PHOTOTHEQUE MUNICIPALE
Introduction / p.18
I. Comment l’arrivée du numérique a entraîné un bouleversement dans la gestion
et la production d’images ? / p.20
1.1. Une inflation de la production d’images / p.20
1.2. Après la prise de vue, la retouche / p.22
1.3. Impact sur l’archivage et la mémoire documentaire / p.22
1.4. Mutualisation et diffusion / p.24
1.5. Sécurité et risques juridiques / p.25
II. Comment la photothèque se doit de juguler cette évolution ? / p.28
2.1. Mesurer les besoins / p.28
2.1.1. Etablir un questionnaire / p.29
2.1.1.1. Rédaction / p.29
2.1.1.2. Dépouillement et analyse / p.30
2.1.2. Autres contributions / p.30
2.2 Concrétiser ces besoins : rédaction du cahier des charges fonctionnel / p.31
2.3. Recherche d’un nouveau logiciel / p.33
2.3.1. Situation actuelle / p.33
2.3.2. Un nouveau logiciel : Une nécessité / p.34
2.3.3. Mes recherches / p.34
2.3.3.1. Logiciel Orphéa conçu par Algoba / p.35
2.3.3.2. Ajaris conçu par Orkis / p.36
2.3.3.3. PictBase de Daxium / p.36
2.3.4. Le choix / p.37
2.4 A tout moment, une veille technologique pointue et assidue permet d’ «
assurer » ! / p.37
Conclusion / p.39
Lexique et tables des sigles / p.40
Bibliographie / p.42
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SOMMAIRE DES ANNEXES
Annexe 1. Planche numérique réalisée avec ACD See / p.44
Annexe 2. Captures d’écrans de Westphoto et ACD See / p.45
Annexe 3. Enquête de besoins / p.47
Annexe 4. Synthèse de l’enquête de besoins / p.52
Annexe 5. Cahier des charges fonctionnel / p.58
Annexe 6. Bordereau de prêt / p.71
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RESUME INDICATIF
La photothèque de la ville d’Angers, fondée en 1996, emploie
aujourd’hui trois personnes et ouvre ses fonds principalement à la municipalité et à la
communauté d’agglomération. En effet, le besoin de visuels se fait surtout ressentir
pour l’édition des journaux municipaux, mais aussi pour la communication par l’image
sur l’Intranet. Elle possède des fonds, tant sur support papier, que sur diapositives,
négatifs et clichés numériques.
Au sein de cette structure, j’ai eu pour mission de rédiger d’un cahier des
charges fonctionnel en vue de l’acquisition d’un nouveau logiciel de gestion
documentaire. J’ai tout d’abord établi un état des lieux, tant au niveau des moyens
humain, matériel et financier qu’un récapitulatif de l’environnement technique et
technologique. J’ai pu observer que l’arrivée du numérique avait bouleversé tout le
processus de production, d’indexation et de diffusion d’une photo. De plus, de nouvelles
techniques notamment en terme de retouches ont pu faire leur apparition.
C’est alors, que la structure de la photothèque, et les services offerts, ont dû
savoir évoluer de pair avec les mutations technologiques. Ainsi j’ai du réaliser une étude
prospective des fonctionnalités de logiciels de photothèque existantes. De plus j’ai
conçu un questionnaire afin de cibler au mieux les besoins et les attentes des utilisateurs
de ce nouveau logiciel. Après le dépouillement de cette enquête et grâce à des entretiens
spécifiques des principaux commanditaires de photos, j’ai inclus les plus grandes
tendances au cœur de mon écrit final. C’est enfin grâce aux recherches commerciales
menées en amont que j’ai pu pour sélectionner les produits les plus à même de convenir
à la présente photothèque. Sur un marché comptant environ une vingtaine de solutions
logicielles, je n’en ai retenu qu cinq. Aujourd’hui, la décision finale est entre les mains
des responsables de la photothèque.
INDEXATION
PHOTOTHÈQUE MUNICIPALE / NUMÉRIQUE / PHOTOSCOPE / PRODUCTION D’IMAGE /
LOGICIEL / GESTION DOCUMENTAIRE / ENQUÊTE DE PRATIQUE / ENQUÊTE DE BESOIN /
HARMONISATION / DROIT A L’IMAGE / DROIT D’AUTEUR / VEILLE TECHNOLOGIQUE.
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PREMIERE PARTIE
LA PHOTOTHEQUE MUNICIPALE D’ANGERS
PRESENTATION
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1. Présentation de la structure
1.1. Historique
La photothèque de la ville d’Angers a été créée officiellement en octobre 1996.
Auparavant, elle était animée par le photographe municipal puis par les personnes
chargées de la revue de presse. Cette création correspond au transfert de ces deux
personnes en mars 1996 au sein de la direction et du recrutement d’un assistant de
conservation du patrimoine en octobre 1996. Placée au cœur de la direction Archives –
Documentation, cette section a eu pour mission première de gérer les fonds
photographiques des services Information-Communication et Relations Publiques et
également les fonds iconographiques des archives municipales (photographies, plans,
affiches, cartes postales, dessins, gravures, etc.
Cette section fête donc aujourd’hui son 11ème anniversaire et ne cesse d’accroître
son potentiel iconographique, tout en sachant se tenir en à jour des évolutions
technologiques afin de rester au plus près des attentes de ses utilisateurs.
1.2. Situation géographique
Située en plein cœur de la ville d’Angers, la photothèque bénéficie de locaux
séparés de l’Hôtel de Ville, tout en lui faisant face. Cet agencement lui permet de
disposer et d’archiver ses documents dans ses propres locaux mais aussi d’être basée au
carrefour de tous les services de la Ville (Hôtel de Ville, mais aussi DSIC1 et de
l’agglomération (Angers Loire Métropole).
1.3. Structure interne
Comme toute direction de service de la Ville, c’est sous la responsabilité du
maire d’Angers, M. Jean-Claude Antonini, que travaille chaque fonctionnaire. Le
département Archives - Documentation – Photothèque est quant à lui, géré par
M .Sylvain Bertoldi. Enfin, c’est M. Bruno Amiot, qui est en charge de la gestion de la
1 Direction des Systèmes d’Information Communautaires
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photothèque au quotidien. Un responsable, attaché de conservation du patrimoine, qui
porte aussi la « casquette » de chargé des technologies de l’information ainsi que deux
assistantes chargées de photothèque, Jacqueline Pastor et Sandrine Besnard composent
le personnel de cette section.
2. Grille d’analyse du service
2.1. Les missions
En tant que responsable, Bruno Amiot se doit de gérer et d’animer la
photothèque patrimoniale et la photothèque de communication ; cela passe
principalement par des contacts permanents avec les partenaires internes et externes
ainsi qu’une relation de proximité avec tous les utilisateurs de la photothèque. À travers
une maîtrise des techniques archivistiques et documentaires, il constitue au quotidien le
patrimoine iconographique de la Ville ; inventaire, saisie, collecte des documents,
numérisation de sauvegarde, mise en place et suivi d’une politique de conservation
préventive, élaboration de protocoles d’archivage, ne sont qu’un aperçu des principales
missions quotidiennes. De plus, il a en charge de veiller à la gestion du service, tant du
personnel que du budget.
Par ailleurs, les assistantes de photothèque, Jacqueline Pastor et Sandrine
Besnard, ont pour missions de conditionner les documents photographiques, de traiter et
d’archiver électroniquement les images numériques ou numérisées, de rédiger les
descriptions, d’indexer les images et enfin de diffuser ou de participer à la diffusion des
visuels en interne et en externe. La diffusion vers l’externe étant centralisée, cela permet
une réelle et meilleure sécurité juridique en matière de propriété intellectuelle et de droit
à l’image. Par exemple, elles envoient les décharges d’autorisation de publication et
traitent les bordereaux de prêts. Elles se doivent aussi d’effectuer quelques tâches
administratives telles que l’accueil, la comptabilité, le suivi du courrier et la gestion du
parc d’appareils photo numérique. Il faut aussi noter que depuis la création de la
photothèque, elles avaient pour rôle de lire la presse quotidienne régionale (Ouest
France, Le Courrier de l’Ouest et la Nouvelle République jusqu’en mai 2006) et de
réaliser un panorama de presse, au quotidien. Ce dernier était transmis au directeur de
services et aux personnes les plus intéressées, par le biais de fax ou directement apporté
à leur bureau. Néanmoins, cette activité était devenue trop pesante. Elle demandait un
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investissement trop important et nécessitait de délaisser les tâches courantes de la
photothèque proprement dite. Alors, depuis mars 2007, le panorama de presse est
électronique et externalisé. Il coûte désormais 43.500 euros et il est réalisé par une
société spécialisée : Explore ; basée à Nantes. Jacqueline et Sandrine, ne pratiquent
alors, qu’un simple suivi. Cette tâche leur permet de garder contact avec la presse
locale, et ainsi d’être à même de pouvoir décrire des images d’actualités.
2.2. Les champs documentaires
La direction des Archives – Documentation – Photothèque a mis en place et
structuré le classement de ses fonds, en suivant 9 séries :
- Archives anciennes (de AA à II)
- Archives modernes (de A à T)
- Archives contemporaines (série W)
- Archives privées (de 1 J à 34 J)
- Collections iconographiques (de 1Fi à 37 Fi)
- Archives sonores et audiovisuelles (de 1 AV à 22 AV)
- Microfilms (de 1 à 8 Mi)
- Cédéroms (1 Num et 2 Num)
- Objets (de 1 Obj. à 6 Obj.)
Chaque série est désignée par une lettre de l'alphabet. Une série peut être divisée
en sous-séries. Le chiffre qui précède la lettre de série désigne la sous-série (exemple 1
F, 2 F…). Le chiffre qui suit la lettre de série désigne le numéro du dossier (1 F 2 :
deuxième dossier de la sous-série 1 F).
Pour le cas spécifique de la photothèque, les champs choisis sont vastes : vitrine
historique et ressource de communication de la Ville, elle se doit d’être en mesure
d’accueillir des documents visuels portant sur les sujets les plus variés, tout en se
centralisant sur la Ville.
Le support physique du document servira de séparateur dans la cotation : A pour
négatif, B pour positif et N pour numérique. Chacun suit alors un traitement particulier,
les négatifs sont archivés de manière linéaire. Leur cote est cependant bien particulière :
abréviation du service sur deux caractères (ex : SI : Service Information), l’année sur
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quatre caractères (ex : 2007), la source (ex : N), le numéro du lot sur trois caractères et
enfin, le numéro de vue ou « pc » pour planche contact (pour les négatifs), « pn » pour
planche numérique et « pd » pour planche diapo (pour les positifs).
Quant aux positifs, leur rangement intellectuel est basé sur le plan de classement
numéroté du quotidien Ouest France. Ce plan est divisé en grandes thématiques
(agriculture, économie, culture…), puis en sous thèmes, sur plusieurs niveaux. A
l’intérieur, le classement est chronologique et alphabétique.
Par exemple : la planche récapitulative d’un reportage de 2006 sur les
vendanges, ayant comme support source des diapositives, sera cotée : 01=Agriculture
+ 11=Vigne + 02=Vendange + 2006 + pd = cotation finale : 01.11.02_2006_pd.
Les documents ont toujours gardé un classement thématique afin de répondre au
plus vite aux demandes des utilisateurs. Même si un traitement plus normé
recommanderait l’application d’un classement par auteur, la recherche physique
nécessiterait un temps beaucoup plus long et multiplierait les manipulations.
2.3. Les fonds documentaires
C’est de l’histoire de la création de la photothèque que découle la structure de
ses fonds. En effet cette dernière, initialement au cœur du service Information-
Communication, regroupait les productions iconographiques des journalistes et
photographes du service, en vue de l’édition des journaux municipaux. Mais en 1996,
elle rejoint la direction des Archives-Documentation afin d’accueillir des fonds anciens,
tel que le fonds Brisset. Ce fonds, est une collection de photos, de cartes postales et de
documents anciens, qui racontent Angers au cours de la première partie du XXème
siècle1, est aujourd’hui encore en cours d’indexation. Le travail de rassemblement de
ces documents a été réalisé par M. Robert Brisset, décédé en 1984 et offert à la Ville en
1990, par sa veuve.
La photothèque conserve aujourd’hui encore cette scission des fonds,
photothèque patrimoniale et photothèque de communication. Au sein de cette division,
la structure segmente les fonds en fonction de leur support physique ; ainsi les négatifs,
1 Ce fonds est actuellement numérisée et mis en ligne sur le site de la ville d’Angers (http://www.angers.fr) afin de proposer un accès au public.
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les positifs et les numériques ne connaissent pas le même processus. 10.600 diapositives
et 158.148 négatifs d’appareils photos argentiques sont respectivement classés dans des
tiroirs coulissants prévus à cet effet d’une part et soigneusement rangés dans classeurs
spécifiques. Les positifs c’est à dire les tirages papier, sont classés par thèmes. Les
photos numériques enfin, sont classées par reportages et archivées de manière linéaire
sur des CD – R spécifiques. Chaque photo est conservée sous trois formats les plus
utilisés (seules les tailles et compression du jpeg varient) et le reportage est résumé sur
une planche – contact.
Annexe 1 : Planche numérique réalisée avec ACD See
Les collections iconographiques, nommées Fi, sont sub-divisées en 37 sous
séries, telles que, par exemple, 1 Fi : les cartes et plans, 4 Fi : des cartes postales
d’Angers, 6 Fi : les affiches, 18 Fi : le fonds Heurtier, des vues aériennes d'Angers
(1960-1970), et depuis peu : 42 Fi pour le fonds IGN de vues aériennes obliques.
En effet, des campagnes de prises de vues aériennes sont maintenant
régulièrement menées, à la fois en hélicoptère et en ballon captif1, ce qui permet d’avoir
des vues à différentes altitudes et donner ainsi une toute autre image de la ville et ses
changements architecturaux.
2.4. Les outils documentaires
La photothèque dispose d’outils papier et informatique, mais l’informatique
domine largement.
Outil papier :
Les diapositives sont classées en fonction d’un plan de classement thématique
alphabétique (cf. partie 2.2), subdivisé en fonction des besoins. Ce plan est repris sur
des panneaux, directement collés sur les tiroirs coulissants. Ainsi, le temps de
rangement ou de recherche physique est accéléré. Le classement papier affiché sur les
tiroirs coulissants n’est qu’une aide visuelle supplémentaire, néanmoins les outils
informatiques sont aujourd’hui indispensables pour la gestion, la visualisation ou encore
la retouche.
1 Le ballon captif est une sorte de dirigeable téléguidé, avec à son bord un appareil photo commandé à distance. Il permet de prendre des clichés à une altitude non atteignable par d’autres moyens.
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Outils informatiques :
La photothèque est équipée de plusieurs types de logiciels : progiciel de gestion
documentaire spécialisé dans la photo, simple visionneuse mais aussi outil de retouche
professionnel. Ces principaux logiciels servent au quotidien.
- WestPhoto : L’outil de gestion documentaire, utilisé par la photothèque est le
même depuis 10 ans. Ce dernier, conçu par WebValley est une base de données, basée
sur Oracle et dont l’habillage de l’interface est réalisé sous Omnis. Du fait des
insuffisances du logiciel WestPhoto et par soucis d’efficacité et de professionnalisme,
de nouvelles applications s’ajoutent pour la production et l’archivage dans le processus
de traitement des documents. Ce produit gère un grand nombre de formats et permet
ainsi de couvrir des fonctions documentaires avancées telles que le stockage
électronique, la visualisation de documents scannés, la recherche en texte intégral mais
aussi trois modes de recherche distinct (simplifiée, documentaire, experte), et la
visualisation sous plusieurs formes (liste textuelle, mosaïque).
- Photoshop Version CS 2, produit de la Suite Adobe Creative. Ce logiciel de
traitement d’images à caractère professionnel permet de retoucher, de créer, de corriger
les photos et notamment les images numériques, à travers bon nombre de formats. C’est
grâce à la fonctionnalité d’ « informations » que les données IPTC de chaque photo sont
renseignées.
- ACD See : la version 5.0 de cette visionneuse est actuellement utilisée. Ce
logiciel crée par ACD System, permet principalement la visualisation, mais aussi la
retouche rapide, et le classement des images. Par ailleurs il propose des fonctionnalités
qui permettent de renommer des fichiers en série, d’éditer des pages index HTML et de
créer des planches contact.
Annexe 2 : Captures d’écrans de WestPhoto et ACD See
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2.5. Les utilisateurs
2.5.1. Internes
Les principaux utilisateurs de la photothèque de la ville d’Angers, sont : la
rédaction des journaux municipaux Vivre à Angers (82.000 exemplaires) et Bords de
Maine (8.000 exemplaires) mais aussi le service de Communication interne (diffusion
du journal en interne le Contact et le P’tit Contact). Enfin, des visuels sont parfois
fourni à la Mission développement durable, aux services de l’action culturelle et aux
Conseils consultatifs de quartiers.
François Lemoulant, rédacteur en chef de Vivre à Angers m’a accordé une
entrevue. Principal commanditaire de la photothèque il utilise une centaine de photos
par numéro, c'est-à-dire par mois. Il fait appel à trois types de photos : des clichés
d’actualité, produits à la demande par le photographe extérieur Thierry Bonnet ; des
documents d’archives commandés à la photothèque patrimoniale et enfin, plus rarement
des photos données par des associations sportives et culturelles extérieures. Tous ces
clichés sont gérés par la photothèque municipale à sa disposition.
Gilles Bodet, chargé de Communication interne, responsable de la gestion des
photos, au sein de son service, m’a confié sa vision du travail. Il est véritablement entré
en relation avec Bruno Amiot, responsable de la photothèque, pour tenter de pratiquer
une gestion en respect avec les règles archivistiques de ses clichés numériques.
Néanmoins, à la vue de pratiques déjà existantes et d’une production croissante, ils ont
simplement rationalisé le projet. Aujourd’hui, il travaille grâce au logiciel I View Média
Pro, en sectionnant les images par catalogue semestriel. Depuis début 2006, il remplit
les informations IPTC de chacune de ses photos. Le service de communication interne
est doté de ses propres producteurs de photos. Le journal interne le Contact a pour
vocation de mettre en valeur le personnel. Son usage est strictement interne, il ne fait
alors que très rarement appel à la photothèque municipale.
2.5.2. Externes
Les utilisateurs externes représentent une part moins conséquente des demandes.
Néanmoins, la photothèque municipale travaille notamment en étroite collaboration
avec la photothèque d’Angers Loire Métropole. Yohann Antier, responsable de la
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photothèque du service de communication d’Angers Loire Métropole m’a autorisé une
intrusion dans son travail. Née en 1995, en même temps que le service de
Communication auquel elle appartient, cette photothèque n’a pas de fonds historique,
même si elle détient environ 10.000 diapositives. Il travaille de concert avec la
photothèque municipale en vue d’avoir une logique, une continuité dans les clichés.
Chaque mois, ce service alimente le journal Métropole.
Par ailleurs, le Conseil Général, Angers Tourisme, Angers agglomération
développement, la préfecture ou encore le Conseil en développement, sont des
utilisateurs réguliers de la photothèque de la ville d’Angers. Personnes physiques ou
morales, leur demande est ponctuelle. Du chercheur avisé au fournisseur informatique,
en passant par l’association locale, l’agence photographique ou immobilière, les
bureaux d’études ou encore la presse spécialisée, régionale et même nationale, chacun
peut avoir recours aux services de la photothèque, pour des besoins multiples et variés
et selon des termes juridiques bien définis.
2.6. Les services et produits offerts
La photothèque municipale propose chaque jour, un panorama de presse,
personnalisé, à destination des élus et de la direction générale. Aujourd’hui externalisé
et effectué par une société spécialisée, cette tâche représentait, jusqu’en mars 2007, une
large partie du travail des assistantes de photothèque.
La photothèque doit répondre aux commandes de visuels, quasi quotidiennes.
Emanant des services internes ou bien de l’extérieur, ces demandes d’images doivent
tout d’abord être précisées, affinées en fonction des besoins et des utilisations du
commanditaire. Des propositions de corpus, susceptibles de convenir sont ainsi
soumises puis téléchargeables sur un serveur. Pour chacune des requêtes, un suivi
personnalisé est mis en place. Ainsi, une réponse est apportée le plus rapidement
possible. Par ailleurs, aujourd’hui, le rôle de conseil et d’assistance aux questions
juridiques est devenu primordial.
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2.7 Les moyens
2.7.1. Les moyens humains
La photothèque est rattachée à la direction Archives – Documentation –
Photothèque. Actuellement, trois personnes sont employées à temps plein : un
responsable de la photothèque - chargé des technologies de l’information (chef de projet
utilisateur dans les projets informatiques) et adjoint au directeur ainsi que deux
assistantes, chargées de photothèque l’accompagnent au quotidien. Ponctuellement un
emploi en contrat à durée déterminée est engagé, afin de poursuivre l’acquisition
archivistique du fonds Brisset.
2.7.2. Les moyens financiers
Le budget principal de la photothèque s’élève à 79.505 euros pour l’année 2007.
Ce dernier se divise en plusieurs principales catégories :
Investissement :
- 10.000 euros pour l’équipement et les photocopies
Fonctionnement :
- 4.000 euros pour les fournitures
- 43.500 euros pour les marchés de prestation, comme le panorama de presse
- 12.005 euros pour les tirages
- 10.000 euros pour les droits de copie
2.7.3. Les moyens matériels
La photothèque dispose de trois postes informatiques fixes de bureautiques et de
deux stations de numérisation, dont une plus confortable, avec carte graphique double
sortie, ce qui permet de visualiser le travail sur deux écrans différents et reliés. Pour
l’impression, une imprimante noir et blanc sur le réseau et une autre en couleur,
partagée entre les postes de la photothèque, sont à disposition. Deux scanners
permettent la numérisation de plusieurs types de documents :
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- Le scanner Nikon CoolScan 9000 FD, pour les diapositives et les négatifs. Il
traite des 24x36 et tous les formats de 6 cm de large. Il possède une résolution optique
de 4000 dpi et permet un agrandissement d’impression jusqu’au format A1.
- Le scanner Epson perfection 4490, est réservé aux photos et aux documents de
plus grandes dimensions. Très utilisé pour la numérisation des archives et des planches
entières de négatifs. Scanner à plat, à dos transparent et à port USB.
Par ailleurs, la photothèque compte entre ses murs une table lumineuse à double
panneau, Bonacker Gmbh, pour le travail sur négatifs ; cinq téléphones, une
photocopieuse et un télécopieur.
Enfin, 2 appareils photo numérique sont mis à disposition des autres services de la
Ville :
- Nikon D50, capable de réaliser des clichés de bonne résolution, pour une
impression jusqu’en A3.
- Canon Mark II, pouvant produire des photos de 12 millions de pixels.
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DEUXIEME PARTIE
RAPPORT DE STAGE
L’ARRIVEE DU NUMERIQUE DANS UNE
PHOTOTHEQUE MUNICIPALE
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INTRODUCTION
L’image. Elle est présente dans chaque regard de notre quotidien, elle séduit,
attire tout un chacun. Cependant, j’ai voulu aller plus loin, et c’est pourquoi j’ai choisi
d’effectuer mon stage de fin de DUT, d’une durée de deux mois, à la photothèque
municipale de la ville d’Angers. Au cours de cette période de ma vie professionnelle,
j’ai participé à quelques unes des tâches quotidiennes telles que l’indexation de
reportages numériques, la numérisation de clichés argentiques, le montage de photos,
grâce un logiciel spécialisé (Stitcher express), pour créer des clichés panoramiques.
Mais je suis surtout venue réaliser une mission bien définie : la rédaction d’un
cahier des charges fonctionnel.
Depuis sa création en 1996, la photothèque de la Ville d’Angers utilise le même
outil de gestion documentaire pour ses photos. Durant ces onze années, l’environnement
technologique a connu des évolutions. L’avènement de l’appareil photo numérique a
révolutionné les pratiques avec notamment une inflation de la production. Aujourd’hui,
pour faire face à la croissance des images produites et ainsi offrir des compétences
toujours plus adaptées aux besoins des utilisateurs, la photothèque a décidé d’engager
une réflexion en vue de sa ré informatisation.
Comment le numérique a bouleversé la production et la gestion des images ?
Quels sont les produits adaptés à cette photothèque et les fonctionnalités qu’ils
proposent, actuellement sur le marché ? Quels sont les différents moyens à la
disposition de la photothèque pour tenter de juguler cette inflation ?
J’ai tout d’abord mis en place un mode projet, afin d’avancer doucement mais
sûrement à travers les différentes étapes et avoir, dès le départ, une vue globale de
l’avancement de mon stage. J’ai donc, dans un premier temps, réalisé une étude
prospective des logiciels existants, et surtout des fonctionnalités offertes. Par la suite,
j’ai établi un questionnaire, envoyé à trente-cinq personnes qui produisent des images
dans les services municipaux, pour connaître leurs pratiques vis-à-vis des images et
leurs attentes en vue de l’acquisition d’un nouveau logiciel. J’ai reçu une vingtaine de
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réponses. J’ai pu mettre en exergue quelques grandes tendances, ainsi ajoutées aux
conseils de mon maître de stage, pour construire mon écrit final. Enfin, j’ai pu tester des
versions d’essai ou des démonstrations en ligne de plusieurs logiciels, mais aussi
rencontrer les commanditaires de photos les plus importants. Tout ceci dans le but de
rédiger un cahier des charges fonctionnel le plus en adéquation avec la réalité des
attentes vis-à-vis des technologies actuellement disponibles. Aujourd’hui, les
responsables de la photothèque n’ont plus qu’à choisir parmi la sélection de logiciels les
plus pertinents.
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PARTIE 1
COMMENT L’ARRIVEE DU NUMERIQUE A ENTRAINE UN BOULEVERSEMENT
DANS LA GESTION ET LA PRODUCTION D’IMAGES ?
L’arrivée du numérique dans le domaine de la photographie a donné lieu à une
inflation de la production d’images, mais pas seulement, c’est tout le cycle de vie des
photographies qui est remodelé. Ainsi, chaque service de la municipalité peut non
seulement prendre des clichés, mais aussi les retoucher de manière autonome. Jusque là,
le travail du documentaliste n’est pas affecté, mais cette révolution numérique permet
également de classer et diffuser ces photographies sans réelle organisation commune.
Enfin un autre aspect, souvent méconnu est aussi modifié. Chacun doit dorénavant
intégrer des principes juridiques tels que celui du droit à l’image.
1.1 Une inflation de la production d’images
Depuis peu, les appareils photo numériques ont la cote. Chez les particuliers,
pourquoi pas ; mais dans la vie professionnelle c’est une toute autre histoire. S’il est
vrai que les prix ont très vite baissé et qu’aujourd’hui, chacun peut s’en procurer à partir
de 80 euros, tous ne se valent pas. Le marché est vaste et répond à toutes sortes de
besoins. Mais pour un usage professionnel, il ne faut pas s’égarer parmi les méandres
commerciaux : les fonctions de flash, de vitesse d’obturation, de focale, de zoom sont
des paramètres importants qui doivent guider le choix du consommateur. Pourtant, pour
certains, cela reste un périphérique supplémentaire, au coût relativement réduit, qui
permet de prendre une quantité astronomique de photos et puis, de les sélectionner le
moment venu, au gré des besoins présents. Oui, mais voila, c’est justement là, que le
bas blesse.
Dans le cadre des services de la municipalité, l’achat de ce type d’appareil est
régenté par la Direction des Systèmes d’Information Communautaires (DSIC) qui en
réalité accorde à chaque service l’autorisation d’acheter son propre appareil. Là où
l’argentique faisait hésiter, entre le coût d’investissement, puis des pellicules et enfin du
développement, le numérique supplante toutes les réticences. Alors, aujourd’hui, entre
les services de la ville et de l’agglomération angevine, ce sont 42 appareils photos
numériques qui sont disséminés. Ces photoscopes, que certains utilisent si souvent sans
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en connaître d’ailleurs cette réelle dénomination, ont été achetés sans conseil, ni
consultation, au préalable de la part de professionnels avertis. En tant que responsable
de la photothèque, Bruno Amiot ne comprend toujours pas comment ces appareils photo
numériques ont pu être achetés sans réflexion en amont, ni discussion avec un
professionnel, connaisseur en la matière, parfois seulement pour maximiser les budgets.
Actuellement tous les appareils photos en circulation sont numériques (un seul
appareil argentique persiste à la direction des parcs et jardins). Depuis 2000, l’arrivée du
numérique a permis d’équiper et de démocratiser la prise de photos dans plus de 35
services de la Ville et de l’agglomération (ALM).
Dès lors, des photos sont prises à la demande, sans se soucier de qualités telles
que la luminosité, le contraste, la construction de cadre, la durée d’exposition…
Attention, le petit oiseau va sortir ! Appuyer sur un bouton, voir l’image apparaître dans
un petit écran, si elle ne convient pas vraiment, on recommence... Dans des conditions
faciles (extérieur, jour), le problème ne se pose pas. Les conditions difficiles révèlent
toutes la technicité. De même il existe plusieurs types de photographe (photojournaliste
sur le vif ou photographe de studio ou de communication avec bref et repérages). Cette
facilité technologique a eu pour conséquence notoire une inflation du nombre d’images
produites.
François Lemoulant, rédacteur en chef du mensuel de la ville : Vivre à Angers,
explicite ses appréhensions, pour lui, « la prise de vue est devenue facile, trop facile
même, la création de photos reste avant tout un métier. Ce n’est pas parce que les
technologies permettent de la démocratiser, de la mettre à disposition de tous, que
chacun en devient pour autant un bon photographe ». Par exemple, un photographe
professionnel produit des images d’au moins cinq Mégaoctets, elles peuvent alors être
destinées à l’impression, et leurs dimensions tout comme leur qualité (pixellisation)
restent exploitables. De même, ils savent trouver un cadrage original, mettre en scène
des situations afin de les rendre plus attractives, plus parlantes aussi.
Suite au questionnaire, j’ai pu relever que 11 personnes sur 20 affirment
produire entre 1 et 50 images par mois. Il faut néanmoins tenir compte du type de
service producteur. Ainsi, les Bâtiments et l’Information-Communication produisent de
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plus grandes quantités de photos. On peut observer que respectivement, la destination
est technique d’une part communicative, d’autre part. Alors, si l’utilisation d’images est
aujourd’hui en pleine croissance, la plupart des services ne produisent en moyenne qu’1
à 50 photos par mois.
1.2. Après la prise de vue, la retouche
L’étude des pratiques a relevée que même si la plupart des personnes
productrices de photos, s’improvisent photographes, en revanche 70% des personnes
utilisant des images, au quotidien, dans le cadre de leur travail se servent d’un outil de
retouche professionnel de type Photoshop (ou encore The Gimp, Paint Shop Pro). Ainsi,
même si les pratiques photographiques se sont largement étendues ces dernières années,
au sein de la Ville, l’utilisation de logiciel perfectionné est au cœur des pratiques.
Néanmoins, au regard de ces réponses, il serait utile d’observer les fonctionnalités
précises utilisées dans Photoshop. En effet, ce logiciel comprend tant des outils simples
(recadrage, luminosité, rotation) que des outils plus pointus nécessitant une certaine
connaissance de l’application (balance colorimétrique, détourage…).
1.3. Impact sur l’archivage et la mémoire documentaire
La gestion documentaire des photographies, le classement, l’indexation, la
mémoire visuelle ; des questions que beaucoup auraient dû se poser en amont et qui,
aujourd’hui encore, restent parfois en suspens. Pour ce qui est de l’archivage normalisé,
les pratiques sont très aléatoires ; chacun range selon son plan de classement et tente
d’archiver en fonction de thèmes qui lui sont propres. Par exemple, au service des Parcs
et Jardins, les responsables classent et nomment leurs clichés grâce à des libellés
explicites (jardin du Mail, parc de la Garenne…). Mais au service évaluation Qualité ou
aux finances, les photos sont rangées en fonction de la cote attribuée par l’appareil
photo. Parfois même, aucune gestion documentaire n’est effectuée, les clichés sont crées
à la demande, pour un besoin précis, au delà, tout est supprimé. Le souci de retrouver
une photo déjà prise n’existe plus, l’archivage non plus. Même si ce genre de traitement
reste isolé, les pratiques ont du mal à être uniformisées.
Chacun pratique la photo en fonction de ses besoins, sans se soucier des services
en interne ou en externe qui pourraient être intéressés, ni même des possibilités
qu’offrent aujourd’hui les appareils photo numériques. En réalité, tous les services
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producteurs de photos accepteraient de mutualiser leur fonds1, même s’ils souhaitent
pouvoir garder leurs références de classement ou encore connaître l’usage qui en serait
fait. Cette mise en commun de la partie la plus intéressante de chacun des fonds
permettrait, non seulement une méthode de classement commune, mais aussi des prêts
inter – services, au besoin, ou encore un archivage et une mémoire visuelle de la ville
au meilleur de ses capacités.
Des évolutions positives sont néanmoins possibles, comme au service de
Communication Interne, où un progrès notable a récemment eu lieu. Depuis début 2006,
et grâce aux conseils du responsable de la photothèque municipale, Gilles Bodet et son
service ont mis en place des champs d’informations encapsulés dans les images. Ces
derniers sont systématiquement remplis, et correspondent au thème, au nom des
personnes visuellement identifiables, à leur service et à la synchronisation des données
EXIF. De plus, chaque mois les prises de vue sont gravées sur des CD en respectant le
classement par reportage. Enfin, les originaux sont gardés à proximité, pendant un an.
Les informations EXIF mais aussi IPTC sont appelées métadonnées puisqu’elles
font partie intégrante du document numérique. Les données EXIF sont encapsulées par
un procédé d’horodatage, en amont ; elles sont par exemple la marque de l’appareil
photo, la date de prise de vue ou encore la focale utilisée. Ce sont les premières
informations que la photo recèle ; elles pourront servir de pré-indexation.
D’autre part, les informations IPTC sont intégrées au cœur de la photo, au cours
de son indexation, grâce à un logiciel spécialisé, comme Photoshop. Ces données
renseignent sur la photo en elle-même, elles lui donnent une identité. Ce sont des
renseignements comme le titre, des mots-clé, le copyright, une légende plus complète.
Lorsque l’appareil photo numérique est correctement horodaté, les données
EXIF forment des informations utiles notamment pour la poursuite de l’indexation. Ces
pratiques sont actuellement indispensables à une indexation efficace mais aussi au
renseignement de champs techniques, géographiques ou encore juridiques. Cette
1 Réponse affirmée à partir de l’enquête « Une photographie de vos pratiques », question n°12 ; pour en savoir plus, rendez – vous en annexes pour lire le questionnaire en entier et en apprécier le dépouillement ainsi que les statistiques mis en exergue.
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fonctionnalité présente, certes, de nombreux avantages, néanmoins, elle est encore
méconnue et nécessite une manipulation supplémentaire. Il faut aussi noter que le type
d’accumulateurs de chaque appareil est un paramètre important à prendre en compte
puisque certaines batteries rechargeables nécessitent bien souvent une remise à l’heure
du système, à chaque utilisation.
Enfin, une nouvelle fonctionnalité qui a aujourd’hui le vent en poupe,
notamment grâce à la diffusion de Google Earth, est la géo localisation. Grâce à des
données d’altitude, de latitude et de longitude, relevées grâce à des satellites, le lieu
précis de prise de vue peut être intégré dans la photo elle-même.
L’ère du numérique a révolutionné les pratiques, comme par exemple au sein de
services techniques comme celui des Bâtiments. En effet, des photos argentiques étaient
prises tout en suivant scrupuleusement un protocole clair, il devait y avoir une
évolution, un cheminement des clichés : un avant, un pendant et enfin, un après.
Aujourd’hui, bien sur, des photos sont aussi prises, mais de manière plus aléatoire.
Parfois même par faute de temps, les photos de suivi de chantier ne sont pas réalisées.
Par exemple, un cliché de la pancarte contractuelle, avec le chantier en cours au second
plan, fait parti des obligations. Néanmoins, il est arrivé que ce type de photo soit alors
conçu en aval, grâce à une superposition de plusieurs clichés, par un logiciel de retouche
professionnel, pour donner le change. Il faut savoir que le droit des architectes a
récemment connu un développement afin de créer une harmonisation européenne.
1.4. Mutualisation et diffusion
Un questionnaire1 a permis de constater que tous les services de la ville et de la
communauté d’agglomération, semblent être favorable à une mutualisation de leur
fonds iconographique. Même si bien entendu, certaines conditions de type de
classement, de respect des droits d’auteurs ou encore de suivi des documents doivent
être mises en place. Cette mutualisation se dessine comme un projet de grande
envergure, nécessitant une certaine homogénéisation des pratiques.
1 Questionnaire réalisé pendant mon stage auprès de 35 personnes productrices d’images (Voir partie 2.1.1.)
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De ce fait, c’est grâce à un outil de gestion de photothèque en accès Full Web,
qu’une mutualisation efficace est réalisable. Opposé à la version client – serveur, la
version Full Web permet, grâce à une connexion Internet et à des codes d’accès
personnel (login et mot de passe, à synchroniser avec l’annuaire LDAP1, pour un accès
transparent pour l’utilisateur), d’entrer dans la base documentaire de la photothèque et
accéder aux différents fonds, en fonction du profil utilisé. En effet, pour des raisons de
sécurité, tout un chacun ne pourra pas visionner tous les fonds. Néanmoins, tous
pourront apporter leur contribution, enrichir de leurs clichés numériques depuis leur
propre poste de travail.
C’est ainsi que l’enquête de pratiques a montré que la possibilité de recherche
est la plus demandée, dans le cadre d’un outil de diffusion des images en version Full
Web. Cette fonctionnalité se doit donc d’être la plus ergonomique possible. Lorsqu’une
personne souhaitera utiliser un visuel, elle recherchera directement dans les fonds
susceptibles de l’intéresser, sans passer un ou plusieurs intermédiaires. Elle pourra
ensuite télécharger les images en basse définition, avant de passer commande par
message électronique, toujours par le biais de ce logiciel. Les champs de recherches qui
sont les plus attendus et qui semblent donc s’imposer sont ceux des noms communs, des
lieux géographiques et dans une moindre mesure, celui des noms propres.
1.5. Sécurité et risques juridiques
De pair avec les évolutions technologiques telle que l’arrivée du numérique,
l’environnement juridique a lui aussi muté. Ainsi, sur des supports photographiques, le
droit à l’image, oblige par exemple le photographe à détenir une autorisation écrite, de
la part des personnes identifiables. Cette mesure est de plus en plus valable, à la vue de
l’accroissement du nombre de clichés réalisés. Dans le cadre de la photothèque, cette
règle permet de garantir la sécurité juridique de la Ville qui ne risque alors pas de
poursuites judiciaires ; mais aussi, par exemple, la tranquillité des habitants qui ne
souhaiteraient pas figurer sur une parution municipale.
La méconnaissance du public à l’égard des restrictions juridiques en la matière,
si elles sont floues, doivent justement être renseignées. De plus, tous les services,
1 Annuaire utilisé pour Outlook, et pour l’accès aux différents programmes en fonction du profil d’accès.
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récemment équipés en appareils photo numériques n’on pas forcément conscience de la
réglementation complexe qui découle de chaque prise de vue. Ainsi, la photothèque
municipale se donne pour rôle de conseiller sur le plan juridique et de rédiger des
autorisations ou des cessions de droits.
Par exemple, dans le cadre d’activités intergénérationnelles entre un centre
social et une maison de repos pour personnes du troisième âge, la photo d’une fillette et
d’une personne âgée avait été prise. Afin de montrer les efforts de la collectivité dans ce
secteur et notamment pour le festival Mix’âges, ce cliché devait faire la Une du Vivre à
Angers. Le centre d’activité avait pourtant bien fait signer une attestation aux parents,
regroupant des autorisations et des décharges, pour des formalités comme la santé mais
aussi le droit à l’image. L’article nous concernant, enfoui parmi nombres d’autres était
passé inaperçu. Pourtant, le père de la jeune fille, apercevant son enfant sur la
couverture du journal municipal, n’en croit pas ses yeux. Ni une, ni deux, il se rue dans
le bureau du rédacteur en chef du journal et explique le malentendu. Finalement, le
magazine sera réédité avec une nouvelle Une. C’est ainsi que, maintenant, pour chaque
photo de ce type, la personne représentée, ou son tuteur légal signe une autorisation
légale, d’une page, complète et accessible au grand public.
Par ailleurs, la facilité de diffusion qui découle des nouvelles techniques de
l’information et de la communication (NTIC) et notamment le développement d’Internet
nécessite l’accroissement de la vigilance à l’égard des questions juridiques. Ainsi, la
décharge lue et signée par les personnes visuellement reconnaissable sur les clichés, doit
clairement préciser les utilisations prévues, les supports de diffusion, les dates de droit
d’utilisation…
Pour ce qui est du droit à l’image, on observe une judiciarisation de la société.
Les particuliers, de mieux en mieux renseignés, par le biais d’Internet, notamment, sont
incités à intenter des procès ; même si les juges ont plutôt tendance à réfréner leurs
ardeurs : il faut maintenant clairement prouver le préjudice subi. De plus, il faut noter
l’exception du droit d’actualité, pour les journaux municipaux. Ainsi, le coté artistique
du photographe doit s’adapter (utilisation de cadrage serré, partie du corps incomplète,
bougé ...), et une vigilance toute particulière est portée pour la prise de vue de personnes
âgées et d’enfants.
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D’autre part, pour les droits patrimoniaux, il faut rester attentif aux œuvres
reproduites sur les clichés. Par exemple, pour les sculptures du domaine public, il existe
un système de société de perception de droits (comme l’ADAGP). Ce sont des mesures
complexes, peu accessibles par les auteurs-photographes, puisqu’il s’agit de
contractualisation avec ces auteurs, en faisant des contrats juridiques, très définis, qui
leur donnent une impression de spoliation.
Toutes les problématiques ayant trait au droit doivent être soigneusement
réfléchies, échangées, simplifiées pour le grand public et consignées. Ainsi, une photo
demande de la préparation, au-delà des moyens techniques mis en œuvre, et un coût
humain non négligeable. Ces notions de sécurité juridique sont aujourd’hui un
considérable enjeu et représentent un risque pour la collectivité si elles ne sont pas
correctement appliquées.
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PARTIE II
COMMENT LA PHOTOTHEQUE SE DOIT DE JUGULER CETTE EVOLUTION ?
Les évolutions induites par l’apparition de la photographie numérique obligent la
photothèque de la ville d’Angers à s’adapter. Aujourd’hui la structure fonctionne avec
un logiciel de gestion documentaire photographique déjà ancien : WestPhoto. Ce
logiciel n’apporte plus entière satisfaction au vu de ces récentes mutations
technologique.
Une grande partie de mon stage a donc consisté à prospecter afin de proposer
une nouvelle solution logicielle. J’ai du prendre en compte les différentes remarque des
responsable de la photothèque mais aussi les attentes des utilisateurs.
Après avoir consulté ces différents acteurs, soit directement, soit par le biais
d’un questionnaire, je me suis attachée à rédiger un cahier des charges fonctionnel pour
aider à la décision finale.
2.1. Mesurer les besoins
Beaucoup de personnes sont aujourd’hui amenées à utiliser des images au cours
de leur activité professionnelle. Ces images ont principalement une utilisation
d’illustration de dossiers papiers de type rapport annuel. Si tous les services sont
consommateurs, tous ne sont pas producteurs. Ces derniers affichent globalement un
production moyenne (1 à 50 images par mois) mais constante.
Pour pouvoir s’adapter au mieux aux besoins des utilisateurs, il est nécessaire de
connaître leurs attentes et de définir leurs utilisations. C’est ainsi que ma mission au
long de ce stage, consiste à rédiger un cahier des charges fonctionnel, en vue de
l’acquisition d’un nouveau logiciel de gestion de photothèque. Néanmoins, afin que
mon écrit soit cohérent avec la réalité, j’ai rédigé une enquête – questionnaire que j’ai
ensuite dépouillé, analysé puis mis en relation avec les possibilité du marché et enfin
intégré à la rédaction du cahier des charges proprement dit.
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2.1.1. Etablir un questionnaire
Dans le but d’écrire un cahier des charges fonctionnel en accord avec la réalité
des usages en cours et adapté au mieux aux besoins des utilisateurs, j’ai réalisé une
enquête des pratiques vis-à-vis des photos. Envoyé successivement le 4 mai, puis le 14,
à environ trente cinq personnes, responsables de services et leurs collègues, travaillant
tant pour la ville que pour l’agglomération angevine. Ce questionnaire est destiné à
connaître l’attitude de ces derniers, face à leurs propres images et à celles de la
photothèque municipale, en vue d’une éventuelle mutualisation des fonds.
Ainsi, ce sont 28 personnes qui ont répondu à ce questionnaire, que l’on peut
classer en trois grandes catégories : services techniques, services administratifs, service
de communication.
2.1.1.1. Rédaction
J’ai rédigé, avec l’aide de mon maître de stage un questionnaire de vingt et une
questions. Subdivisé en quatre grandes parties : utilisation, production, gestion et
consultation des images, cette enquête passe à la loupe tout le processus d’une photo.
Mais Rome ne s’est pas construite en un jour… et la rédaction de mon questionnaire,
aussi court soit il, demande une certaine préparation. Les questions doivent être claires,
exploitables, mais pas ni trop ouvertes, ni avec un nombre de choix impairs (si l’on
présente un nombre impair de choix, avec une échelle de progression, les interrogés
auront tendance à cocher la case du centre). Par exemple, pour la première question,
j’avais écris : « Utilisez vous des images ? » ; sur les conseils de Bruno Amiot, j’ai
repris en « Utilisez-vous des images dans le cadre de votre activité professionnelle ? ».
De plus, j’ai poursuivi en posant une question de fréquence (tous les jours, une fois par
semaine, une fois par mois, une fois par an), afin d’affiner l’intérêt de la question. Alors,
après plusieurs moutures, le voici : amélioré un peu plus à chaque fois, plus précis aussi,
sur certains points ou encore avec l’insertion de bulles d’aide, des « le saviez-vous ? »
afin de faire de ce questionnaire un outil pédagogique, tout en permettant de nous
renseigner. Annexe 3 : Enquête de besoins : Une photographie de vos pratiques.
Par exemple, à la question n°19 : « Utiliseriez vous une liste de termes contrôlés
si le logiciel avait recours à ce type de langage ? », le complément instructif stipule : Un
thesaurus est une sorte de dictionnaire hiérarchisé exprimant les relations
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(d’équivalence, d’association…) entre les mots, et regroupant un vocabulaire normalisé.
C’est un outil documentaire structuré qui vise à éliminer les ambiguïtés du langage
naturel. Annexe 4 : Résultat de l’enquête
Enfin, j’ai pu le formaliser avec le logiciel Microsoft FrontPage (mise en page
HTML) en suivant une charte graphique commune à la ville et à l’agglomération
d’Angers. J’ai donc mis en pratique les cours d’informatique de Gilles Verley et ceux de
web et hypermédia d’Edith Chabot. En effet, je l’ai édité en HTML, avec l’aide de
classes CSS notamment pour les bulles d’aide qui n’apparaissent qu’au survol du texte
« Le saviez-vous ? ».
2.1.1.2. Dépouillement et analyse
A partir du 16 mai, après un mois et demi de stage, j’ai relevé et classé toutes les
réponses qui m’étaient parvenues ; tant pis pour les retardataires ! Grâce à un traitement
sous Microsoft Excel, par personne dans un premier temps, puis par question. J’ai tenté
de relever des tendances et de les exprimer graphiquement. J’ai dépouillé la plupart de
mes questions en tri à plat (explication avec les données d’une seule question à la fois),
lesquelles apportaient déjà des informations intéressantes.
Les informations ainsi mises en exergue nous prouvent qu’effectivement toutes
les personnes interrogées sont de plus en plus amenées à travailler avec un support
iconographique, mais dans la plupart des cas, il s’agit d’illustrer des rapports annuels ou
des présentations assistées par ordinateur (PowerPoint). Par ailleurs, dans le cadre de
l’acquisition d’un nouveau logiciel, la version Full Web est surtout attendue pour la
possibilité qu’elle offre de pratiquer des recherches d’images, en autonomie, dans les
fonds ainsi mis en ligne.
2.1.2. Autres contributions
Le questionnaire, est un bon début, mais pour aller plus loin, j’ai décider de
rencontrer les principaux intéressés ; une autre façon de recueillir de l’information.
Comme les plus grands utilisateurs de la photothèque de la Ville d’Angers sont à
proximité puisqu’en interne ; je suis allée m’entretenir avec eux pour affiner leurs
besoins et leurs attentes. Il s’agit de la direction Information-Communication et la
Communication interne ainsi qu’en externe, la photothèque d’Angers Loire Métropole,
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dont les locaux jouxtent ceux de l’Hôtel de ville. Ainsi, lors de la rédaction du cahier
des charges fonctionnel, j’ai offert à leurs réponses une pondération plus conséquente.
D’autre part, dans le cadre de mon stage, j’ai pu observer quelques unes des
réunions intra et inter-service, qui se déroulent régulièrement. Ainsi, la réunion
mensuelle du service Archives – Documentation – Photothèque permet de tenir informé
chaque membre de l’équipe, des décisions prises par Conseil municipal et chacun y
explique l’évolution de ses travaux et ses projets à venir. Par ailleurs, j’ai assisté à une
réunion pour la mise en place de la version Full Web du logiciel de gestion de la
documentation, entre un responsable informatique de la Ville, le chef de projet
utilisateur et un commercial de l’entreprise de production de ce logiciel. Au cours de
cette réunion, chaque personne se fait le porte parole d’un service entier ou d’une
société. Alors, le but de la concertation serait de mettre en place un planning, tomber
d’accord, argumenter, expliquer ses choix et ses besoins, fournir des pièces du puzzle,
tout cela en veillant au bon avancement général du projet, en gérant les contraintes,
comme la disponibilité et l’investissement de chacune des parties.
Enfin, le résultat de la croissance des échanges entre les différents acteurs du
processus suivi par une photo, est un travail coordonné dès l’amont, ce qui ce révèle par
la suite un gain de temps. Ainsi, dès la création d’une photo, des informations peuvent
être encapsulées telles que la date et même l’heure de prise de vue… ce sont les données
EXIF. Elles s’incluent dans la photo, grâce à une manipulation au préalable de la part du
photographe.
2.2. Concrétiser ces besoins : rédaction du cahier des charges fonctionnel
Après la lecture attentive d’un cahier des clauses techniques particulières
(CCTP) pour l’informatisation du service Archives – Documentation, j’esquisse mon
propre plan. Le CCTP exprime les critères techniques comme l’objet de la prestation, le
type de documents, leur volume, les prestations à apporter, et toutes les mesures de
sécurité, de validation, de rejet et de garantie du travail, l’environnement technique
actuel. Même si un CCTP est plus technique, plus porté sur l’aspect chiffré qu’un cahier
des charges fonctionnel (CDCF), je me base sur le plan de ce dernier. De plus, avec
l’aide des cours de monsieur Jean Michel, initiateur de l’ADBS, qui était venu nous
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transmettre ses connaissances vis-à-vis de la construction d’un CDCF, je me lance.
Depuis le 10 mai, et jusqu’au dernier jour de stage, je le rédige petit à petit.
Bien sur, cela n’occupe pas tout mon temps. J’indexe également les reportages
du prochain journal municipal, j’assiste à des réunions, je numérise des documents. Il
faut développer les aspects fonctionnels, analyser les besoins exprimés par les futurs
commanditaires et surtout bien prendre en compte les directives des premiers
utilisateurs et administrateurs, c'est-à-dire, le responsable et les deux assistantes de la
photothèque. Tous trois m’indiquent par exemple qu’il faut une version Full Web de ce
logiciel. De plus, je croise ces données avec les résultats du questionnaire. Ainsi, à la
question 14, il était demandé si la disponibilité directe des images sur un serveur web
serait utile ; 62% des personnes interrogées apprécieraient la disponibilité des visuels
via d’Internet, notamment pour la recherche. C’est ainsi, qu’entre les volontés de Bruno
Amiot et celles exprimées par des utilisateurs plus larges, la notion de Full Web a été
inscrite dans le CDCF.
Le cahier des charges doit prendre en compte tous les aspects, les plus
importants comme le Full Web, décrit plus haut ; ou encore la possibilité d’importer le
thesaurus actuel. Mais il rentre aussi dans les détails d’habillage de l’interface
graphique, puisqu’il y a aussi un chapitre consacré à l’ergonomie et la charte visuelle.
De plus, toute la prise en main a été pensée et est spécifiée, comme l’affichage des
menus et des messages d’erreur en langue française.
Lorsque mon CDCF est suffisamment avancé, je le fais relire par mon maître de
stage. À plusieurs étapes d’avancement ; certains éléments sont à corriger, d’autres sont
à mettre de coté pour le CCTP. La première fois, le plan est un peu remanié ;
maintenant, il se compose de cinq parties, dont une réservée aux annexes. Ainsi, aux
cours des seize pages j’aborde le contexte de la consultation, la présentation de la
situation actuelle, les attentes fonctionnelles et l’environnement technique.
La première partie résume l’objet de la consultation, propose un rapide
calendrier de mise en œuvre, les modalités de pilotage, les principes d’intégration de
l’existant et les conditions d’utilisation. Dans un second temps, la situation actuelle est
explicitée, la structure est présentée, les budgets gérés, les logiciels actuellement utilisés
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et les concepts de gestion aujourd’hui en cours. Puis, la partie des attentes
fonctionnelles est très détaillée elle s’inspire des tendances observées grâce au
questionnaire et reprend les objectifs généraux que doivent atteindre le futur logiciel, les
concepts et les règles de gestion à observer. Enfin, la quatrième partie développe
l’environnement technique et les normes techniques et les principes de sécurité.
2.3. Recherche d’un nouveau logiciel
Tout en rédigeant le cahier des charges fonctionnel, ma mission consistait à
trouver un logiciel recoupant l’ensemble des critères consignés.
2.3.1. Situation actuelle
Aujourd’hui, la photothèque utilise comme principal outil documentaire le
logiciel de gestion de documents iconographiques, WestPhoto. Néanmoins, ce dernier,
fonctionnant sur le modèle client-serveur, n’a pas su rester en accord avec son temps et
est devenu obsolète. Il avait été sélectionné en 1996 pour nombre de ses fonctionnalités
telles que la qualité de sa structure, la compétence du gestionnaire de thesaurus, les
différents modes de recherches adaptables aux besoins, la possibilité notamment de
rechercher sur des dates floues (seulement le mois et l’année ou une période comprise
entre plusieurs mois), la création de liste de raccourcis, c'est-à-dire d’écriture semi-
automatique, la visualisation de l’imagette intégré dans la notice ; par ailleurs, la notion
de prêts des images est intégrée. De plus, il existait des extensions possibles pour la
gestion des vidéos et du son, mais la photothèque n’en éprouvait alors pas le besoin. Cet
état des lieux de l’environnement logiciel a été à la base de la réflexion de ma mission.
Ce logiciel va être remplacé à l’horizon 2008, peut-être même dès le quatrième
trimestre 2007. Actuellement, à la photothèque, les assistantes ont en charge de
d’indexer au fur et à mesure les reportages d’actualité réalisés notamment pour la
parution des journaux municipaux. Afin d’accélérer ce processus, plusieurs stratégies
ont été mises en place. Le traitement par lot, par reportage complet devient un facteur
décisif dans le temps de traitement des documents. Ainsi, la fonction de script sous
Photoshop ou encore la programmation d’automatismes (batch.bat) a permis d’alléger
ce type de travail répétitif.
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2.3.2. Un nouveau logiciel : Une nécessité
Tout comme l’intérêt de proposer des tâches automatisables, les attentes que
devra remplir le prochain logiciel ont été étudiées. En effet, WestPhoto ne permet par
exemple de gérer qu’un seul thesaurus, la recherche est limitée à trois paniers, les
notions de droits ne sont pas abordées. De plus, l’évolution des technologies a permis
l’émergence de nouvelles fonctionnalités et donc de nouvelles exigences. Ainsi, suite à
un état des lieux des fonctions intéressantes de WestPhoto, la rédaction des
fonctionnalités auxquelles devra répondre le prochain logiciel ont été le fruit de ma
mission. Par exemple, l’accès en Full Web, la gestion pointue des métadonnées de type
IPTC et EXIF, la possibilité de rattacher plusieurs images à une seule notice, le travail
des paniers de recherche, la gestion du thésaurus par glisser-déposer, la génération
automatique de documents PDF, l’insertion de tags pour repérer d’un simple coup d’œil
les meilleurs clichés… toutes ces fonctionnalités ont ainsi été consignées dans le cahier
des charges fonctionnel. Annexe 5 : cahier des charges fonctionnel
2.3.3. Mes recherches
Face au grand nombre de logiciels (une vingtaine, environ) actuellement
existants sur le marché pour la gestion documentaire d’une photothèque, il a fallu faire
un tri.
Pour m’aiguiller, mon maître de stage m’a tout d’abord orienté vers plusieurs
logiciels dont il avait pris note au préalable, puis grâce à l’étude de cas de photothèque
de fin d’année, réalisée à l’IUT et des recherches complémentaires de ma part, sur
Internet, j’ai tout d’abord rédigé une liste relativement exhaustive. Ensuite, nous avons
listé un ensemble de points importants sur lesquels « noter » ces différents logiciels,
comme le type d’interface, la gestion des imports-exports, le thesaurus, l’interface de
recherche… De plus, il m’a spécifié des nécessités telles que la compatibilité Mac et PC
ou encore l’accès en Full Web.
La mise en place de cette étude prospective en un tableau comparatif, réalisé
sous Microsoft Excel, s’est déroulée sur deux semaines environ. Entre le décryptage des
sites commerciaux, l’envoi de mails de demande de plaquettes plus développées ou de
démonstrations, directement aux concepteurs. Au final, mon tableau compte trente cinq
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entrées verticales, regroupant leurs fonctionnalités, leurs capacités, appliquées à vingt-
quatre logiciels. Néanmoins, parmi eux, je me suis renseigné sur des outils gratuits
(Picasa, Pix View), de simples visionneuses (Exif Reader, XN View) ou encore des
partagiciels1 (FlickR), afin d’étudier les fonctionnalités novatrices qu’ils sont en mesure
de proposer.
Ensuite, j’ai pu tester plusieurs versions d’évaluations, téléchargées en local ou
directement en ligne. Lorsque des démonstrations commerciales étaient proposées par
les concepteurs, ils prennent régulièrement contact par téléphone avec moi, afin de
savoir si le produit était susceptible de convenir, si l’on avait bien étudié leur offre ou
encore quand était prévue l’échéance du marché public. L’une s’est révélée ne pas être
adaptée. Elle n’était par exemple pas ergonomique dans le choix des couleurs des
boutons basiques, comme le vert pour le bouton quitter, par exemple. Une autre à su
dévoiler l’utilisation de tags, pour marquer visuellement les documents numériques, à
l’aide couleurs, ou d’icônes.
J’ai pu par ailleurs remarquer ces différences entre les logiciels, mais aussi des
similitudes. Par exemple, la plupart des modules de recherches sont proposés en
plusieurs affichages : imagettes – affichage mosaïque, fiche descriptive – affichage
vignette et renseignements textuels et encore texte uniquement – liste des images
contenues dans le dossier. De plus, si les versions clients – serveurs sont encore utilisées
par certaines petites structures, la plupart des produits de gestion proposés ont une
version Full Web.
Au final, je pense que seuls quelques logiciels sont susceptibles d’être
présélectionnés par la photothèque, puisque leurs fonctionnalités peuvent s’adapter aux
besoins d’un maximum d’utilisateurs de la photothèque, mais aussi à la structure même
de cette dernière.
2.3.3.1. Logiciel Orphéa conçu par Algoba
Ce logiciel est basé sur le gestionnaire d’habillage d’interface, Oracle, tout
comme le présent WestPhoto. De plus, il propose une version Full Web et est
1 Outil de diffusion et de partage de photos. L’organisation s’apparente à une communauté virtuelle avec une interface de programmation ouverte. Correspond au concept de folksonomie.
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compatible Mac et PC. Il intègre aussi les données IPTC et gère plusieurs thesaurus, en
respectant la norme ISO 2788 et utilise des listes hiérarchiques sur cinq niveaux. Il
permet d’automatiser les tâches répétitives, comme le catalogage. Il détient un moteur
de recherche en texte intégral, mais aussi par opérateurs booléens1 ou par mots clé. Il
propose un système de travail en workflow2 qui fait transiter les fichiers lourds par mail
ou passerelle FTP, pour éviter l’encombrement du réseau. De plus, il maîtrise la gestion
des droits, des prêts, des factures et insère des marques de sécurité de type watermark3,
paramétrable sur les images. Enfin, il propose une formation spécialisée pour la mise en
place et un suivi par une newsletter par fil RSS. Il faut aussi savoir qu’un paramètre
important est l’implantation du logiciel, pour être sûr de sa pérennité. Par exemple les
Conseils généraux de l’Allier, de l’Essonne et les villes de Limoges et de Cherbourg,
l’utilisent.
2.3.3.2. Ajaris conçu par Orkis
Ce logiciel de gestion de base de données multimédia s’apparente largement au
précédent, pour ce qui est de l’interface, des systèmes d’exploitation, des thesaurus… Il
propose en plus des outils de retouche simple, comme la rotation, le recadrage, le zoom.
La présentation des paniers de recherche se fait sur un tableau à gauche. La gestion des
droits est assez pointue puisqu’elle recoupe le droit à l’image, les droits d’auteur et
ceux des ayants droits.
Afin de nous expliciter toutes les possibilités de ce logiciel, M. Philippe Roux,
ingénieur d’affaires délégué par sa société, s’est déplacé en personne dans les bureaux
de la photothèque, afin de nous faire découvrir son logiciel.
2.3.3.3. PictBase de Daxium
Ce produit proposera sa version Full Web dès 2008. Il regroupe globalement les
même outils que les deux logiciels précédemment présentés, il est néanmoins moins
performant au niveau de la gestion des questions juridiques. L’avantage qu’il présente
aujourd’hui est le géo-référencement des images indexées grâce à des données SIG sur
1 Et, ou sauf 2 Le système de workflow consiste à travailler de manière homogène et coordonné en gardant contact avec les différents parties de la hiérarchie. 3 Watermark : (=tatouage numérique) technique permettant d’ajouter des informations de copyright ou des messages de vérifications à un fichier numérique.
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Google Map. J’ai eu l’occasion de tester une version d’essai à installer en local, avec les
conseils de Bruno Amiot et sur l’insistance de la conseillère de Daxium, Marie
Renaudin que j’ai eu à plusieurs reprises par téléphone, et qui m’a développé les
qualités de son produit.
2.3.4. Le choix
J’ai alors transmis mon travail, j’ai donné à mon maître de stage le tableau
comparatif que j’ai pu réaliser, mais maintenant, le choix est entre ses mains, mais avec
la concertation de toute son équipe et avec l’aval de son supérieur hiérarchique, M.
Sylvain Bertoldi.
Cependant, le choix risque d’être une complexe ultime étape ; en effet,
aujourd’hui, aucun produit ne correspond vraiment aux attentes de la photothèque. De
plus, les plus à même de répondre se ressemblent entre eux. Je pense que la solution qui
serait la plus adaptée serait une fusion des trois produits. En plus du tronçon commun,
chacun d’entre eux possède des atouts qu’il faudrait exploiter. Pour Bruno Amiot, il va
falloir prendre celui qui est actuellement le plus proche des attentes. Il compte
également proposer aux concepteurs des évolutions possibles. Le paramètre du coût
d’investissement pour l’acquisition de ce nouveau logiciel n’a aucune importance. Le
prix ne doit pas influencer le choix. Ce sont par ses qualités et les fonctionnalités qu’il
offre que ce logiciel sera choisi. Une étiquette sur laquelle sera inscrite le prix sera
soigneusement mise dans une enveloppe qui sera décachetée une fois la sélection finale
effectuée.
Enfin, si les qualités intrinsèques au logiciel sont importantes, les attentes de
chaque utilisateur sont primordiales et doivent être prises en compte. C’est ainsi que
l’on peut observer que seule une gestion harmonisée, par le biais d’échanges entre les
différents acteurs, permet une maximisation des compétences et une valorisation du
travail fourni par chacun.
2.4. A tout moment, une veille technologique pointue et assidue permet
d’ « assurer » !
La veille technologique permet d’anticiper les progrès, ne pas rater de « virage »
technologique, se tenir à l’affût des dernières informations en matière informatique,
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appliqué de près ou de loin à la photo, mais aussi les techniques documentaires qui s’y
rapportent. Cette veille technologique est d’une double utilité. D’une part, elle permet
dans le cas présent de savoir quelles doivent être les attentes réalisables mais aussi
proposer des innovations intéressantes, résultant d’une compilation de fonctions
existantes ou de besoins à combler par de nouvelles fonctionnalités.
D’autre part, cette veille technologique permet, comme pour l’acquisition du
futur logiciel, de faire avancer les concepteurs, de les tenir informés des besoins
émergents de leurs utilisateurs. Ainsi, l’aspect pécuniaire rentre alors en ligne de compte
puisque qu’une innovation non incluse à l’acquisition mais proposée et mise en place
sur demande du commanditaire, ne sera pas facturée.
Cette veille technologique permet de connaître les outils les plus adaptés, par
exemple en terme de diffusion, pour ainsi jouer un rôle d’accélérateur de satisfaction du
client. Par exemple, pour le moment, la diffusion d’image s’effectue par mail (envoi
d’une sélection d’images en basse définition), FTP (envoi de la sélection dans un
dossier sécurisé sur FTP en fonction du volume, à télécharger) ou CD-R. La réalisation
de tirage est limitée au maximum pour les personnes ne disposant pas d’autres media.
Ensuite, un bordereau de communication est rédigé par rapport au prêt ( Annexe 6 :
Exemple de bordereau de prêt), soit la signature est rédigée sur place, soit le document
est communiqué par fax. Puis, le dossier est clôturé et les documents électroniques
numérisés pour le besoin sont archivés, tout comme le dossier de prêt, en revanche, les
données placées sur le serveur FTP sont supprimés.
À l’avenir, grâce à l’accès en Full Web des fonds, les manipulations seront
réduites et le bordereau de prêt sera exclusivement électronique.
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CONCLUSION
Au cours de ce stage, j’ai noté que l’apparition de l’appareil photo numérique a
non seulement largement supplanté l’argentique, mais il a aussi impulsé tout un
nouveau mode de fonctionnement et il a obligé à repenser le processus de travail vis-à-
vis des images, de leur production à leur diffusion.
C’est alors que le besoin d’un nouveau logiciel, pouvant permettre de juguler le
bouleversement induit par la révolution numérique, se fait ressentir avec force. La
première pierre est ainsi posée grâce aux différents travaux que j’ai réalisé au cours de
ces deux mois : l’étude prospective et récapitulative des logiciels aujourd’hui
disponibles sur le marché, l’enquête des pratiques en cours et des besoins à combler,
son dépouillement, et enfin la rédaction du cahier des charges fonctionnel.
Ce nouvel outil logiciel est aussi l’occasion d’engager une réflexion vis-à-vis
d’une mutualisation des photothèques de chaque service producteur d’images. Cette
mise en commun des fonds iconographiques pourrai permettre un échange de
documents en interne, afin d’en multiplier les utilités. Néanmoins, il est nécessaire
d’harmoniser les pratiques, de la conception à la diffusion, en amont afin de pouvoir
faire cohabiter les pratiques de chacun. C’est ainsi que je préconise avant toute chose,
une initiation tant théorique que pratique, à la photographie. Apprendre à maîtriser son
appareil photo numérique mais aussi connaître les grands principes et normes
documentaires d’indexation et d’archivage des images produites. Ainsi, chaque service
sera en mesure de produire des clichés calibrés et susceptibles d’être utiles à d’autres.
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LEXIQUE ET TABLE DES SIGLES
ADBS : Association des professionnels de l’information et de la documentation. ALM : Angers Loire Métropole ; Administration de l’agglomération angevine BDD : Base de données : ensemble de données logiquement reliées entre elles et
assemblées au moyen d’un logiciel spécialisé. CMS : Countain Management Service. Les systèmes de gestion de contenu, sont une
famille de logiciels de conception et mise à jour de site web. Copyright : (=droit d’auteur) Droit exclusif pour un auteur (ou son représentant légal)
d’exploiter un cliché, pendant une durée déterminée. DAM : Digital Asset Management. Gestion de documents numériques, multimédia. EXIF : EXangeable Image File format. Les balises de métadonnées Exif sont insérées
dans certains formats iconographiques. Ces informations sont, par exemple, la date et l’heure de la prise de vue, la vitesse la taille de la focale, la vitesse d’obturation…
Extranet : Réseau structuré de type Internet, réalisé spécifiquement pour une
organisation afin de s’inter – connecter avec ses partenaires extérieurs (pour la Ville par exemple, ce sont les agences de communication, les associations…).
FAH : (=ASP : Application Service Provider) Fournisseur d’Application Hébergée.
Solutions qui bénéficient d’un hébergement en mode mutualisé afin de partager un même serveur en plusieurs clients finaux.
FAQ : Foire Aux Questions. Sur Internet, certains sites dotés de forum, répertorient et
synthétisent les questions récurrentes et y associent une réponse complète afin d’éviter d’avoir à y répondre fréquemment.
Focale : Distance des miroirs ou lentilles, par rapport au foyer principal du système
centré. Full Web : Solutions entièrement basées sur le web, afin d’optimiser la gestion
d’administrations (aussi utilisées pour les collectivités, les entreprises…). Géo localisation : La géo localisation, le géo référencement ou encore le Système
d’Information Géographique (SIG), est une fonctionnalité avancée intégrée dans certains appareils photo. Elle permet de placer précisément, sur une carte, le lieu de prise de vue du cliché, par son positionnement géographique, grâce aux données GPS (Global Positionning System). Ces éléments sont intégrés en simultané ou acquis grâce à du matériel spécifique.
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Gratuiciel : (=graticiel =FreeWare) Logiciel propriétaire mis gratuitement à disposition par son créateur, mais soumis à certaines conditions de diffusion. (À ne pas confondre avec partagiciel et logiciel libre)
Internet : Réseau informatique et public mondial utilisant le protocole de
communication IP. Ce réseau permet l’accès à des services tels que le courrier électronique.
Intranet : Réseau informatique basé sur les techniques de communication Internet. Il est
utilisé au sein d’une entité organisationnelle et basé sur une architecture client - serveur. Pour la Ville d’Angers, il permet de créer un lien entre les différents services.
IPTC : International Press Telecommunications Council. Organisme crée en 1965 et
chargé de promouvoir des standards d’échanges de données à destination de la presse. Les métadonnées IPTC sont des informations encapsulées dans les photos. Elles permettent ainsi de décrire et de documenter les fichiers. Par exemple : la date, le titre, l’auteur, mots clé…
JPEG : Format de fichier image compréssé. LDAP : Annuaire de fonctionnement d’Outlook, contenant toutes les informations de
service, de nom, de numéro de téléphone, de hiérarchie, utilisé en synchronisation, il permet de créer des profils d’accès.
NTIC : Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication Partagiciel : (=ShareWare) Logiciel propriétaire, protégé par le droit d’auteur et
utilisable gratuitement durant une période donnée. Il est néanmoins possible que certaines fonctionnalités ne soient pas disponibles au cours de cette période. Ensuite, l’utilisateur doit rétribuer l’auteur s’il veut poursuivre l’utilisation de ce logiciel.
Plugin : Programme qui interagit avec un logiciel principal, pour lui apporter de
nouvelles fonctionnalités. Le logiciel doit pouvoir communiquer avec des programmes extérieurs pour qu’ils puissent échanger des informations.
Progiciel : Néologisme résultant de la contraction des mots produit et logiciel. C’est un
logiciel commercial, vendu « clé en main ». Il comprend en effet le programme, la documentation, les conditions de support et de réalisation.
PSD : Format de fichier utilisé par le logiciel Photoshop. TIFF : Format de fichier image compressé Unix : Système d’exploitation à usage professionnel, fondé sur une approche
multitâches et multi - utilisateur. Watermark : (=tatouage numérique) technique permettant d’ajouter des informations de
copyright ou des messages de vérifications à un fichier numérique.
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BIBLIOGRAPHIE
FROCHOT, Didier, Produits documentaires ; Synthèse documentaire et synthèse de
presse in Archimag. – N° 203, avril 2007, pages 50 et 51
NIEMETZKY, Gérard. – Gestion de la couleur : calibration et profil ICC pour l’image
numérique et la chaîne graphique. – éditions Eyrolles, Paris, 2002, 180 pages
EVENING, Martin. – Photoshop 6.0 pour les photographe : Manuel de formation pour
les professionnels de l’image. – éditions Eyrolles, Paris, 2001, 378 pages
[COLLECTIF]. – Gérer un photothèque : usages et règlements. – la documentation
française, Paris, 1992
KATTING, Cécile ; LEVEILLÉ, Janny. – Une photothèque, mode d’emploi. – Editions
d’organisations, Paris, 1986
LAVERINE, Bertrand. – La conservation des photographies. – Editions CNRS, Paris,
1994
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TROISIEME PARTIE
ANNEXES
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Annexe 1 – Planche numérique réalisée avec ACD See
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Annexe 2 – Captures d’écrans de Westphoto et ACD See
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Annexe 3 – Enquête de besoins
- Une photographie de vos pratiques -
Enquête de besoins pour la gestion, la production et la diffusion des images
Réponse souhaitée avant le Jeudi 10 mai !
NOM, Prénom(s) :
Service : Utilisation des images 1. Utilisez- vous des images dans le cadre de votre activité professionnelle ? Oui Non 2. A quelle fréquence environ ? Tous les jours Une fois par semaine Une fois par mois Une fois par an 3. Utiliseriez - vous des images si elles étaient plus faciles d'accès ? Oui Non 4. Si oui, pour quel(s) usage(s) ? Illustration de dossiers papier (au format A3, A4) Création d’affiches de grandes dimensions Insertion de visuels sur écran Pour un usage sur Internet ou Extranet Pour des conceptions de PréAO, comme des présentations PowerPoint
Autres, précisez :
- Le saviez-vous ? -
En fonction de l’usage final, la résolution (le nombre de pixels par cm2) de l’image et donc sa taille et son poids de compression peut largement varier.
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Ainsi, afin d’ajuster les besoins aux capacités de stockage, il est préférable de savoir l’utilité à terme, du document.
Production des images 5. Produisez - vous des images dans le cadre professionnel ? Photos argentiques Diapositive Tirage papier Photos numériques Non 6. Quel volume d'images produisez - vous, par mois ? de 1 à 50 entre 50 et 100 entre 100 et 200 plus de 200 7. De quel type d'appareil photo numérique disposez - vous ? Marque : Modèle : 8. Pour retoucher vos photos, préférez - vous utiliser :
Des outils simples (rotation, zoom, recadrage) intégrés au logiciel de gestion de photothèque ?
Le logiciel fourni avec l'appareil photo numérique ?
Un logiciel professionnel de type Photoshop, The Gimp, Paint Shop Pro ?
Gestion des images 9. Quel type de classement est en cours d'usage ? Comment référencez - vous vos images ?
En fonction du nom attribué par l'appareil photo ?
Avec le date de prise de vue ?
En fonction du nom de l'auteur ?
Par une numérotation spécifique ? Laquelle :
Grâce à un libellé explicite (avec espace et accentuation)? (par exemple : jardin_mail_01.jpg)
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10. Avez - vous mis, ou mettez vous régulièrement votre appareil photo numérique à l'heure et à la date du jour (horodatage) ?
Oui
Non
- Le saviez - vous ? -
Le bon horodatage d'un appareil photo numérique lui permet d'encapsuler les données de date et d'heure, dans chaque fichier numérique image. Il s'agit donc d'une donnée valide directement récupérable dans un logiciel de gestion de photos. C'est une métadonnée EXIF, comme le nom et la marque de l'appareil photo, la focale utilisée, la vitesse d'obturation...
11. Que penseriez - vous de la localisation géographique de vos images (géolocalisation) ? J'en vois d'ores et déjà une application concrète
Laquelle, lesquelles :
Cela semble intéressant, mais je ne vois pas d'usages réels
Cela me paraît un peu "gadget" et ne m'intéresse pas vraiment
- Le saviez - vous ? -
La géolocalisation, le géoréférencement ou encore le Système d’Information Géographique (SIG), est une fonctionnalité avancée intégrée dans certains appareils photo. Elle permet de placer précisément, sur une carte, le lieu de prise de vue du cliché, par son positionnement géographique, grâce aux données GPS (Global Positionning System). Ces éléments sont intégrés en simultané ou acquis grâce à du matériel spécifique.
12. Accepteriez - vous de mutualiser vos images ? Oui
Non
A certaines conditions ; lesquelles :
- Le saviez - vous ? -
La mutualisation des fonds permettrait une uniformisation des pratiques, notamment en terme de traitement, de gestion et de stockage des photos, mais aussi et surtout, un échange bilatéral des intérêts.
13. Auriez - d'autres supports média à analyser ?
Document sonore
50 / 71
Document infographique Document vidéo Non
Consultation des images
14. Avez vous parfois recours aux services de la photothèque municipale ?
Oui
Non
15. Dans le cadre d'une consultation d'une photothèque, pensez - vous que la disponibilité directe des images, sur le web, serait utile ?
Oui
Pour la recherche
Pour la réception
Pas indispensable. Je préfère demander aux personnes les plus à même de me répondre pertinemment
16. Si oui, quelle présentation vous semble la plus adaptée ?
Visionner en imagettes, en vignettes
Visionner en pleine page
Visionner une liste de documents, mode texte
Pouvoir choisir le mode d'affichage
17. Jusqu'à présent, quel logiciel utilisez - vous pour la gestion de vos photographies numériques ?
Nom du logiciel :
Nom de l'éditeur :
Une base de données Excel
Une base de données Access
Visionneuse ACD See
Visionneuse XN View
18. En êtes - vous satisfait ?
D'un point de vue technique (performant, rapide, fonctionnalités
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intéressantes)
Par l'ergonomie et l'intuitivité
Sur la maintenance, l'évolutivité, la prise en main simple
Autre(s); précisez :
19. Qu'attendez vous principalement d'un nouveau logiciel de photothèque ?
De l'ergonomie et de la simplicité (intuitif)
Des tâches automatisables
Un puissant moteur de recherche (en plein texte)
Autre(s); précisez :
20. Quel champs d'indexation vous paraissent indispensables à la recherche ?
Géographique ?
Noms propres ?
Mot matière ? Noms communs ?
Autre(s); précisez :
21. Utiliseriez - vous une liste de termes controlés pour analyser vos images ?
Oui
Non, ce n'est pas nécessaire aujourd'hui, notamment grâce à la puissance de recherche de moteurs, en plein texte.
- Le saviez - vous ? -
Un thesaurus est une sorte de dictionnaire hiérarchisé exprimant les relations (d’équivalence, d’association…) entre les mots et regroupant un vocabulaire normalisé. C’est un outil documentaire structuré visant à éliminer les ambiguïtés du langage naturel.
Merci de votre participation. Une synthèse des résultats vous sera communiquée très prochainement. Lorsque vous aurez cliqué sur "envoyer ce questionnaire", vos réponses seront directement transmises.
Envoyer ce questionnaire Effacer tout le contenu des réponses
Cette enquête a été réalisée par Lucie Desvaux, étudiante en 2ème année de DUT de documentation d'entreprise, à Tours ; actuellement en stage à la photothèque de la ville d'Angers. (poste n°4284).
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Annexe 4 –Synthèse de l’enquête de besoins
Synthèse de l’enquête de besoins : Une photographie de vos pratiques
Le questionnaire a été envoyé le 4 mai à 35 destinataires, principalement les responsables de services, ces derniers ayant libre cours pour le transmettre aux personnes les plus à même de répondre, au sein de leur service. Dans un second temps, le 14 mai, une relance a été faite auprès des personnes n’ayant jusqu’alors pas donné suite. 28 personnes ont répondu présentes à ce questionnaire, que l’on peut définir en 3 grandes catégories : - services techniques - services administratifs - Service de communication Quelques grandes tendances peuvent être mises en relief. Beaucoup de personnes sont aujourd’hui amenées à utiliser des images au cours de leur activité professionnelle. Ces images ont principalement une utilisation d’illustration de dossiers papiers de type rapport annuel. Si tous les services sont consommateurs, tous ne sont pas producteurs. Ces derniers affichent globalement un production moyenne (1 à 50 images/ mois) mais constante. Photoshop est le logiciel de traitement de l’image le plus diffusé et le plus usité actuellement. Quant aux notions de géoréférencement, de thesaurus ou d’horodatage, elles doivent encore être un peu floues, tant dans les esprits que dans les pratiques. Il est probable que l’évolution constante des technologies soit à l’origine de ce type de
Répartition des réponses en fonctiondu type de service
54%31%
15%
Serv ices techniques Serv ices administratifs
Communication
Répartition des appareils photos numériques selon les catégories de services
12%
33%
29%
26%
Serv ices Information -CommunicationServ ices techniques
Serv ices administratifs
Serv ices culturels
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lacune. Néanmoins, il faut noter qu’elle apporte de nouveaux supports aujourd’hui, mais ces derniers (à part peut être la vidéo) ne sont pas encore assez ancrés dans les usages pour ressentir le besoin d’un traitement particulier. Dans le cadre d’un outil de diffusion des images en version Full Web, c’est la possibilité de recherche qui est la plus demandée et qui se doit d’être ergonomique. Quant aux champs de recherche, ceux des noms communs, des lieux géographiques et dans une moindre mesure, celui des noms propres, semblent s’imposer. Question 2. A quelle fréquence utilisez – des images dans le cadre de votre activité professionnelle ?
13 personnes sur 24 utilisent chaque jour des images, dans le cadre de leur activité professionnelle. C’est ainsi que l’on peut surligner la prédominance de l’image dans le quotidien de chacun.
Question 4. Pour quels usage(s) ? Les images sont principalement utilisées à des fins d’impression pour illustrer des
dossiers papiers, mais aussi pour réaliser des présentations assistées par ordinateurs, grâce à PowerPoint, par exemple. Par ailleurs, au cœur des services techniques, les photos sont utiles aux «état des lieux » et autres constats utilisées ultérieurement après une impression papier. On peut en effet voir que l’impression et la préAO représente 75 % des usages des images au sein de la Ville. Il faut tout de même rester vigilant quant à la valeur judiciaire d’une photo aujourd’hui, au regard des possibilités offertes par la retouche numérique ; la photo constitue - t – elle une preuve ?. Par ailleurs, l’utilisation de l’horodatage peut - -elle donner une réponse à la sécurité juridique ?
54%
21% 17% 8%0
5
10
15
Nombre de personnes
concernées
tous les jour s une f ois parsemaine
une f ois parmois
une f ois par an
Fr équence du besoin
Fréquence des besoins en images
0
10
3
1
4
0
3
01
2
00
0%
20%40%
60%
80%100%
tous l es
j our s
une f oi s
par
semai ne
une f oi s
par moi s
une f oi s
par an
Fr équence du besoin
Fréquence des besoins en images selon la catégorie
Communication
Servicestechniques Servicesadministratifs
53
415
20
0 5 10 15 20
Quantité
AutresAffiches de grandes
sur internet / intranetPré AO
Dossiers papiers
Destination
Usages des images
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Question 5 & 7. Quel type d’images produisez – vous et avec quel type d’appareil photos ? Actuellement tous les appareils photos en circulation sont numériques (un seul appareil argentique persiste à la direction des parcs et jardins). Les marques les plus usitées sont Canon, Nikon et Olympus. Ces marques représentent des appareils photo haut de gamme, relativement professionnels. Depuis peu, l’arrivée du numérique a permis d’équiper et de « démocratiser » la prise de photos dans plus de 35 services de la Ville et de l’agglomération (ALM). Question 6. Dans quelles proportions produisez – vous des images ? 11 personnes sur 20 affirment produirent entre 1 et 50 images par mois. Il faut néanmoins tenir compte du type de service producteur. Ainsi, les Bâtiments et l’Information – Communication produisent de plus grandes quantités de photos. On peut observer que respectivement, la destination est technique d’une part communicative d’autre part. Alors, si l’utilisation d’images est aujourd’hui en pleine croissance, la plupart des services ne produisent en moyenne qu’1 à 50 photos par mois Question 8 : Pour retoucher vos photos, quel outil préférez – vous utiliser ? 70% des personnes utilisant des images dans leur quotidien professionnel se servent d’un outil de retouche professionnel de type Photoshop (ou encore The Gimp, Paint Shop Pro). Ainsi, même si les pratiques photographiques se sont largement étendues ces dernières années, au sein de la Ville l’utilisation de logiciel perfectionné est au cœur des pratiques. Néanmoins, au regard de ces réponses, il serait utile d’observer les fonctionnalités précises utilisées dans Photoshop. En effet, ce logiciel comprend tant des outils simples (recadrage, luminosité, rotation) que des outils plus pointus nécessitant une certaine connaissance de l’application (balance colorimétrique, détourage…).
11
51
3
0
5
10
15Nombre de personnes
concernées
1 à 50 50 à 100 100 à 200 + de 200
Quantité d'images
Volume d'images produites par mois
Outils utilisés pour la retouche des images
70%
25%
5%
Outils simple intégré au logiciel de gestion
Logiciel fourni avec l'appareil photo
Logiciel professionnel de type Photoshop
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Question 9. Quel type de classement est en cours d'usage ? Comment référencez-vous vos images ? Le référencement des images se fait principalement par libellé explicite ou numérotation spécifique. Néanmoins, chacun a adopté le type de classement le plus adapté à son mode de fonctionnement vis-à-vis des images. Par exemple, le service des bâtiments référence ses images par lieux. Enfin, certains services classent leurs photos par thématique, en fonction de leurs activités et compétences. Question 10. Avez-vous mis, ou mettez vous régulièrement votre appareil photo numérique à l'heure et à la date du jour (horodatage) ? L’horodatage des appareils photo numérique, en vue d’utiliser les métadonnées EXIF, a clairement divisé les utilisateurs à 50 / 50. Cette fonctionnalité présente de nombreux avantages, notamment pour le classement qui suit, néanmoins, elle est encore méconnue et nécessite une manipulation supplémentaire. Il faut aussi noter que le type d’accumulateurs de chaque appareil est un paramètre important à prendre en compte puisque certaines batteries rechargeables nécessitent bien souvent une remise à l’heure du système. Question 11. Que penseriez-vous de la localisation géographique de vos images (géolocalisation) ? La géolocalisation quant à elle a suscité un engouement plus précis, en effet, 12 personnes sur 23 déclarent dès à présent voir le mode fonctionnement de ce type d’outil et l’utilisation qui peut en être faite. L’enthousiasme vis-à-vis de cette fonctionnalité est à tempérer selon la catégorie des services. Question 12. Accepteriez - vous de mutualiser vos images ? Tous les services (sauf un) semblent être favorable à une mutualisation des photothèques, même si bien entendu, certaines conditions de type de classement, de respect des droits d’auteurs, de suivi des documents doivent être mises en place. Cette mutualisation se dessine comme un projet de grande envergure, nécessitant une certaine homogénéisation des pratiques. Question 13. Auriez - d'autres supports média à analyser ? L’analyse de nouveaux média ne s’est pas avérée nécessaire aujourd’hui, puisque 11 personnes sur 23 ne disposent pas d’autres supports que les photos. Néanmoins, la vidéo connaît elle aussi progressivement un attrait. Ainsi, 7 personnes sur 23 déclarent détenir des vidéos à classer, à renseigner, à archiver de manière cohérente et efficace. La photo est maintenant ancrée dans les usages, mais petit à petit, ce sont les supports vidéo, puis des sons mais aussi les infographies (pour la presse
Avis sur la localisation géographique des images
4%
43%
53%
J'en vois déjà une application concrète
Cela semble intéressant
Cela ne m'intéresse pas vraiment
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écrite) qui vont nécessiter un traitement particulier, à la hauteur de leur utilisation croissante. Néanmoins, il va falloir rester vigilant quant aux droits attribués à ces nouveaux supports. Question 14 + 15 Avez vous parfois recours aux services de la photothèque municipale ? Dans le cadre d'une consultation d'une photothèque, pensez-vous que la disponibilité directe des images, sur le web, serait utile ? Dans le cadre d’une consultation Full Web de(s) la photothèque(s), la fonctionnalité la plus attendue est la disponibilité sur le Web des images, pour effectuer des recherches. En effet, 62% (18 destinataires) des personnes interrogées (même parmi celles n’ayant visiblement pas recours aux services de la photothèque) apprécieraient vivement la disponibilité des visuels via Internet. L’avantage manifesté ici est double puisqu’il présente un intérêt tant pour la communication que pour l’aspect historique et documentaire. Néanmoins, 14% ne jugent pas nécessaire de mettre les fonds iconographique à disposition ; probablement par soucis de sécurité ou encore de l’absence d’usage réel. Question 16.Quel mode d’affichage vous semble le plus adapté ? C’est la présentation de consultation des images en mosaïque de vignette qui a été plébiscité. Mais le fait de pouvoir choisir reste un avantage d’adaptation aux besoins et aux habitudes de chacun. Il faut noter que personne n’a répondu en faveur de la visualisation sous forme de liste ou en affichage pleine page. Mais il est probable qu’en cochant la possibilité d’avoir le choix, chacun pense utiliser les imagettes ou la liste dans un premier temps, puis le zoom ou pleine page dans un second temps, afin de distinguer les détails, pour affiner leur choix.
Auriez - vous d'autres supports média à analyser ?
4%17%
30%
49%
Son
Infographie
v idéo
non
Avis pour la disponibilité sur le Web
14%
24%
62%
oui pour la recherche
oui pour la réception
non
57 / 71
Choix de la présentation visuelle
5 9 %
0 %0 %
4 1%
mode imagettes / v ignette
pouvoir choisir
mode texte / liste
pleine page
Question 17+ 18. Jusqu'à présent, quel logiciel utilisez-vous pour la gestion de vos photographies numériques ? En êtes-vous satisfait ? Parmi les personnes qui ont répondues, pour la gestion des photographies numériques, 5 utilisent XN View, 5, ACD See. Les autres se servent du pack Office : Excel, Access ou encore photo Editor. Chacun est satisfait de la solution pour laquelle il a opté pour sa compétence technique. Aucune grande tendance ne se dégage, les pratiques en cours sont hétérogènes et très diversifiées. Question 19. Qu'attendez vous principalement d'un nouveau logiciel de photothèque ? La prochaine acquisition devra tenir compte des exigences des utilisateurs, de tous les utilisateurs ! Alors, elle se doit d’être ergonomique (pour 12 personnes sur 28), de proposer un puissant moteur de recherche en plein texte (9/28) mais aussi de pouvoir automatiser certaines tâches (6/28). Question 20. Quels champs d'indexation vous paraissent indispensables à la recherche ? Certes, chacun possède son mode d’indexation, mais chacun s’accorde à dire qu’un champ de noms commun et champ géographique sont indispensables à la recherche (29/42 souhaits exprimés). Par ailleurs, on peut noter que l’attente d’un champ de recherche par la date a été exprimée. Question 21. Utiliseriez- vous une liste de termes contrôlés pour analyser vos images ? Enfin, face à l’interrogation sur une éventuelle utilisation d’un thesaurus, les avis sont à 50 / 50 partagés. Mais il faut observer que seules 15 personnes (sur 28) ont souhaitées s’exprimer sur ce sujet. Faut il y voir un manque d’informations et de connaissances documentaires ? Ou encore un refus d’utiliser un vocabulaire contrôler ? Une rencontre auprès des utilisateurs est à préconiser.
14
10
15
30
5
10
15
Personnes concernées
GéographiqueNoms propres
Mot mat ièreNoms communs
Aut res(dat e)
Llibellés des champs
Les champs d'indexation indispensables à la recherche
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Annexe 5 – Cahier des charges fonctionnel
Table des matières 1. Contexte de la consultation
1.1 Objet résumé de la consultation 3 1.2 Calendrier de mise en œuvre de la solution 4 1.3 Modalité de pilotage du projet 4 1.4 Principes d’intégration à l’existant et conditions d’utilisation 4
2. Description de la situation actuelle
2.1 Présentation de la photothèque 5 2.2 Budgets gérés et volumes traités 5 2.3 Logiciels existants et interfaces 6 2.4 Concepts de gestion actuels 7
3. Attentes fonctionnelles 3.1 Objectifs généraux 8 3.1.1 Outils de consultation et diffusion 8 3.1.2 Règles de gestion 8 3.1.3 Outils de production 8
3.2 Concepts de gestion 9 3.2.1 Les fonctionnalités obligatoires 9 3.2.2 Les caractéristiques du logiciel 9 3.3 Principales règles de gestion 10 3.3.1 Réception des photos 10 3.3.2 Traitement des photos 10 3.3.3 Prêt des photos 10
4. Environnement technique
4.1 Ergonomie de la nouvelle solution 11 4.1.1 Ergonomie 11 4.1.2 Requête 11 4.1.3 Processus type 12 4.2 Normes techniques actuelles 14 4.2.1 Réseau 14 4.2.2 Serveurs 14 4.2.3 Poste de travail 14 4.2.4 Autres support techniques 14 4.3 Sécurité 14 4.4 Intégration de la solution dans l’architecture de la Ville 15
5. Annexes 16 5.1 Organigramme du service Archives – Documentation – Photothèque 16 5.2 Reprise de données 16
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1. Contexte de la consultation 1. 1 Objet résumé de la consultation
Depuis 1998, la photothèque de la ville d’Angers utilise WestPhoto de WebValley, un logiciel de gestion de fonds photographique destiné aux professionnels. À la vue de l’évolution des nouvelles technologies et des besoins qui en découlent, le service archives – documentation – photothèque a décidé de concert avec Angers Loire Métropole et les autres photothèques, d’engager une réflexion sur l’acquisition d’un nouveau produit, plus adapté aux nouvelles pratiques.
Ainsi, la photothèque de la ville d’Angers souhaite s’équiper d’un nouveau
logiciel à l’horizon 2008. Aujourd’hui, les types de documents gérés par cette dernière sont multiples : photographies argentiques, numériques, infographies, documents audiovisuels tels que des sons ou des vidéos… à cela s’ajoute une multiplicité des usages et des publics.
Afin de connaître les technologies disponibles actuellement sur le marché, une étude prospective des logiciels, a été menée. De plus, pour définir les nouveaux besoins, et mettre en adéquation les fonctionnalités avec les usages en cours, un questionnaire a été diffusé a l’intention des responsables de services de la ville d’Angers et plus particulièrement adressé aux utilisateurs d’appareils photo numériques.
La consultation finale se fera selon les termes exigés par les marchés publics.
1.2 Calendrier de mise en œuvre de la solution
Actuellement, les photothèques de la ville d’Angers et de son agglomération
souhaiteraient s’équiper au plus vite d’un nouvel outil de gestion. Néanmoins, d’autres projets informatiques sont déjà en cours, tel que l’évolution du logiciel de gestion de la direction documentation. De plus, afin de mener à bien ce type de projet, il est nécessaire de mettre en place des chefs de projet utilisateurs, informatique et autres groupes de pilotage, qui doivent être représentés par du personnel volontaire et disponible.
Actuellement inscrit au Schéma de Direction Informatique (SDI) Début de projet : 4ème trimestre 2007 Mise en œuvre : juin 2008
1.3 Modalités de pilotage du projet Le titulaire pourra s’appuyer sur :
- Deux chefs de projet utilisateurs : pour la Ville et le CCAS : Bruno Amiot pour l’agglomération (ALM) : Yohann Antier
- Un chef de projet informatique : bureau d’études et DSIC(Direction des Systèmes d’Information Communautaire) : pilote financier, relationnel et planning - Un groupe de pilotage comprenant des utilisateurs – type, composé des membres de la DSIC et du conseil en organisation.
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- De clients bêta – test afin de faire un choix et un paramétrage adapté en fonction d’une utilisation en temps réel de l’application.
1.4 Principes d’intégration à l’existant et conditions d’utilisation Aujourd’hui, la Ville et l’Agglomération, travaillent en collaboration autour d’un Intranet qui relie chaque fonctionnaire de manière efficace et homogène. Ainsi, le produit retenu devra s’intégrer au sein de cette politique d’accès centralisé de l’architecture du système d’Information. La Ville et l’Agglomération ont reçu les grands principes suivants :
- Les données du nouveau système devront être installées sur un serveur sécurisé répondant aux standards de la Ville et de l’agglomération (ALM). - Le système utilisera le réseau de la Ville et d’ALM. Il est nécessaire de prévoir une utilisation sur les serveurs Intranet, Internet et Extranet ainsi que sur la messagerie interne (Outlook 2007). - Le système devra utiliser les outils et procédures actuels de la ville d’Angers et de l’agglomération : impression, sauvegarde, mise en forme, automate d’exploitation, système d’exploitation des postes de travail, outils bureautiques.
- De préférence nous préférerions un outil full web (Unix, Windows, OS X), pour permettre un accès en production, à tous. Cela permettra une ergonomie complémentaire à l’outil de diffusion. Ce dernier sera accessible depuis un navigateur Internet Explorer 7, Firefox 2.0, ou encore Safari. 2. Description de la situation actuelle 2.1 Présentation de la photothèque La ville d’Angers est une collectivité territoriale comportant 157 000 administrés, à ce jour. Elle se classe 16ème ville de France en terme de taille. Elle emploie 2770 agents permanents et 991 agents temporaires, en 2005. Son budget s’élève à 260,58 M€, répartis en 66,61 M€ en investissement. Pour le fonctionnement : 193,97 M€ de recettes et 163,76 M€ de dépenses.
La photothèque est rattachée à la direction Archives – Documentation – Photothèque. Pour sa gestion, 3 personnes sont employées : 1 responsable – chargé des technologies de l’information et 2 assistantes, chargées de photothèque.
De plus, une personne en CDD est ponctuellement présente afin de traiter le fonds Brisset.
La photothèque a pour mission de : - Collecter les photos - Analyser et archiver ces documents iconographiques - Répondre aux demandes des utilisateurs internes et externes - Maîtriser la diffusion de ses documents, notamment en termes juridiques - Créer une dynamique de valorisation culturelle - Suivi du panorama de presse électronique quotidien
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2.2 Budgets gérés et volumes traités 2 photographes professionnels extérieurs au service Information – Communication, assurent la principale production de clichés numériques. Ces prises de vue sont destinées à l’illustration des journaux municipaux : les mensuels Vivre à Angers et Bords de Maine, diffusés respectivement à : 82 000 et 8 000 exemplaires. Par ailleurs, il arrive que la photothèque accueille des dons privés. D’autre part, le service des Parcs et Jardins et celui de la Voirie fournissent ponctuellement des clichés de qualité. Néanmoins, ces clichés techniques ont une vocation plus ciblée d’état des lieux, pour les besoins du service ou encore destinés à la communication interne.
Le budget principal de la photothèque s’élève à 79.505 € pour l’année 2007. Ce
dernier se divise en plusieurs principales catégories : - l’achat de reportages - les campagnes photographiques, vol en hélicoptère, ballon captif - numérisation (planche contact, pdf, archives)
2.3 Logiciels existants et interface La photothèque est équipée de plusieurs types de logiciels : progiciel de gestion documentaire spécialisé dans la photo, visionneuse, outil de retouche. Ces principaux logiciels servent au quotidien. Du fait des insuffisances du logiciel WesthPhoto et par soucis d’efficacité et de professionnalisme, de nouvelles applications s’ajoutent pour la production et l’archivage dans le processus de traitement des documents. - Photoshop Version CS 2, produit de la Suite Adobe Créative. Ce logiciel de traitement d’images à caractère professionnel permet de retoucher, de créer, de corriger les photos et notamment les images numériques, à travers bon nombre de formats. - ACD See : la version 5.0 de cette visionneuse est actuellement en cours d’utilisation. Ce logiciel crée par ACD System, permet principalement la visualisation, mais aussi la retouche rapide, et le classement des images. Par ailleurs il propose des fonctionnalités telles que le renommage des fichiers en série, l’édition de page index HTML et de planche contact. - WestPhoto : Logiciel de gestion de documents, ici spécialisé pour les images, édité par WebValley. Ce produit gère un grand nombre de formats et permet ainsi de couvrir des fonctions documentaires avancées telles que le stockage électronique, la visualisation de documents scannés, la recherche en texte intégral, la visualisation sous plusieurs formes(liste textuelle, mosaique). C’est ce logiciel qui aujourd’hui n’offre plus entière satisfaction à la vue des nouveaux besoins, croissants avec l’évolution des technologies. - Arkheia : Ce logiciel n’est pas une base de données, c’est un logiciel de gestion d’archives et de production d’instruments de recherche. Il a été conçu par la société Anaphore. Actuellement, il est principalement utilisé dans la gestion des archives. Il se décline en plusieurs modules :
- module de récolement -> localisation des documents, gestion des mouvements
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- module de prêt -> pour des services en interne - module en salle -> pour les clients extérieur, mouvement en salle - module d’aide au classement -> instrument de recherche papier et
électronique - Ex – libris / Cadic Intégrale : Ce progiciel de gestion permet une lecture et une structuration des notices et forme ainsi une base de consultation. Il propose par ailleurs un outils de Diffusion Sélective de l’Information (veille documentaire). Ce progiciel tend aujourd’hui a évoluer d’une version client – serveur à une version Full Web. C’est un produit de la société Cadic. Il sert aujourd'hui essentiellement à la gestion de la documentation. Il se décompose en 2 modules distincts :
- module de bibliothéconomie -> c’est un « outil métier » qui permet le bulletinage, la gestion des abonnements aux périodiques et celle des commandes des monographies. - module de production -> outils de production (base de données générale) pour la gestion des articles, des ouvrages, des abonnements.
- Nero Burning Rom : logiciel d’assistance au gravage. Cette opération est surtout réalisée pour les photos numériques, sur CD – R d’archivage. Ce logiciel permet notamment de graver en multisession et faire une vérification de CD. 2.4 Concepts de gestion actuels Le fonds du secteur Photothèque est constitué : - de diapositives
- de négatifs - de tirages papiers
- de photos numériques sur CD – R voir Annexes 6.1
Les moyens de recherche : Le signalement des documents iconographiques se fait grâce aux différents logiciels cités en 2.3. Les formats de diffusion ainsi que l’approfondissement des légendes, sont gérés avec des scripts sous Photoshop ; les planches – contact papier et numériques sont réalisées grâce à ACD See et le gravage est effectué avec Nero Burning Room. Par la suite, les recherches sont menées par ACD See mais il faut savoir que le potentiel humain, la mémoire visuelle et la connaissance des fonds s’avère être des outils hors pair. Gestion du fonds d’actualité – Photothèque de communication :
- Suivi des prises de vues : Sélection des images à diffuser, récupération des éléments pour la sécurité juridique
- Suivi des publications des l’information – communication, des autres services - Traitement des images avant archivage (correction, enrichissement de la
description) - Archivage électronique (Les fichiers sources doivent être conservés tels quels
pour permettre la réversibilité)(marquage des images avec encapsulation de données, conversion des images en différents formats, réalisation de planche-contacts papier et numérique, gravage et suivi des CD-R)
Alimentation de la Base de Données :
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- import des éléments déjà saisis, saisies complémentaires, suivi des fiches personnes
- Indexation : géographique, de personnalités, rattachement des images Diffusion des images :
- Validation par la direction de la Communication, aide à la formulation du besoin, recherche d’iconographies, envoi des documents, suivi des prêts, facturation
Numérisation Effectuée à la demande ; néanmoins, pour de gros volumes suffisamment
homogènes, la prestation est externalisée. Tâches administratives :
- comptabilité, gestion des fournitures, gestion du courrier et de l’agenda, mise à jour du tableau de bord, accueil, gestion du parc d’appareils photo numérique
Travail quotidien :
- Suivi du panorama de presse électronique - Recueil de l’information
3. Attentes fonctionnelles
3.1 Objectifs généraux
3.1.1 Outils de consultation et de diffusion
Fournir un accès des fonds de la photothèque, pour la sélection, aux services commanditaires, par le biais d’un outil Full Web. - Affichage modulable - Utilisation de paniers - Travail de recherche en mode simple ou avancée (vocabulaire libre ou contrôlé) -
Le projet doit permettre d’instaurer une coopération et une interactivité entre les services de la Ville et de l’agglomération. Ainsi, la contribution de chaque service à l’évolution de la photothèque peut permettre à cette dernière son enrichissement grâce à une mutualisation adaptée aux conditions de certains. Il est préférable que le progiciel soit accessible sur un système d’exploitation tant PC que Mac.
3.1.2 Règles de gestion
Proposer différents niveaux d’accès de profils utilisateurs, en fonction des besoins, des droits et des utilités postérieures. Cette gestion se fera par l’administrateur qui déterminera des profils – type, puis de groupes utilisateurs grâce à l’annuaire LDAP. - profil gestionnaire – traitement des fonds - profil simple lecteur - profil utilisateur communication externe - profil utilisateur communication interne - profil utilisateur fonds patrimoniaux
3.1.3 Outils de production
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Automatisation des tâches courantes de la photothèque de communication disponible à 2 niveaux : pour un producteur classique et pour un producteur averti, plus professionnel : - gestion des formats - gestion des métadonnées - outils de retouches simples intégrés - indexation par thesaurus - outils statistiques intégrés - option possible : instauration d’outils de géoréférencement 3.2 Concepts de gestion
3.2.1 Les fonctionnalités obligatoires Système de gestion informatisée de la photothèque et de ses documents :
- Base de données documentaires spécialisée dans la photo (recherches multicritères, gestion d’un langage contrôlé en français, texte intégral sur les titres et résumés)
- Interface directe avec les outils bureautiques pour les éditions de produits élaborés (planches contact, CD à graver).
- Interface directe avec les appareils photo numériques et les scanners. - Possibilité de pilotage d’une armoire rotative Kardex. - Mode mixte : catalogueur (affichage des dossiers) et base de données
(affichage des tables) 3.2.2 Caractéristiques du logiciel
Paramètres documentaires - Possibilité d’importation de données numériques comme les thesaurus pré – existants, à la norme NF Z 47-100. - Paramétrage modifiable (nombre de champs, organisation de leur contenu et leur libellé à l’écran, champs multivalués…). - Création, modification et validation des données ou suppression. - Organisation modulaire (saisie, édition). - Assistance à la saisie et à l’indexation (respect de la casse, écriture semi – automatique du vocabulaire contrôlé). - Intégration d'un générateur de thesaurus : relations sémantiques et hiérarchiques, synonymie, synonymie préférentielle, association, renvoi, note d'application, raccourci, candidats descripteurs, importation de thesaurus électronique et champs multivalués - Gestion de listes contrôlées : vocabulaire contrôlé ouverts ou fermés, index, dictionnaire des mots vides. - Travail par lot et à l’unité. - Historiques de requêtes et requêtes paramétrées. - Recherches simple ou multicritères, descriptions, opérateurs booléens, troncatures gauche, droite, centrale. - Recherches en plein texte. - Consultation des lexiques. - Fonction de mots – clé ou synonyme préférentiel. - Pilotage des périphériques : acquisition des informations (scanner, logiciel, graveur...), stockage (lecteur de CD-ROM, disques durs). - Consultation simultanée d’un même document par plusieurs utilisateurs. - Recherche dans tous les champs. - Lecture de formats de fichier comme : gif, jpg, bmp, psd, eps, pdf, raw, bitmap, tif… voire des format image et son (mp3, real…)
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- Sauvegarde et maintenance. Gestion des métadonnées - Intégration des données EXIF grâce au travail en amont des photographes - Renseignement des données IPTC : légende, auteur, copyright, dates… - Insertion de copyright et de Watermark pour la gestion des droits
Paramètres de gestion des prêts - Notification des demandes et envoi des documents demandés - Gestion des demandes et suivi. - Gestion et suivi des droits (droit à l’image, droits d’auteur, ayants – droit) - Facturation
Paramètres de gestion des profils - Identification des utilisateurs : gestion des profils, autorisation d’accès aux fonctions (saisie, mise à jour, modification, consultation ...) et gestion des mots de passe, à interfacer avec l’annuaire LDAP. - Suivi des profils et des identifications. - Activités tracées. - Statistiques d’utilisation. 3.3 Principales règles de gestion
3.3.1 Réception des photos Veiller à garder les photos dans leur format d’origine. Les photos sont traitées le plus rapidement possible en vue d’alimenter le fonds Communication en fonction des besoins. Les soirs de bouclage (Vivre A Angers / Bord de Maine), les services de la photothèque sont généralement disponibles jusqu’à 18h minimum.
3.3.2 Traitement des photos Les clichés numériques sont conservés sous plusieurs formats. Ce traitement est réalisé à la volée. La scannerisation doit s’effectuer en vue d’obtenir un format A4 à 300dpi. Le gravage s’effectue sur des CD – R gold qui doivent être revus tous les 5 ans. 3.3.3 Prêt des photos argentiques Les originaux ne sont pas prêtés. Les notions de droits à l’image, droit d’auteur et ayant droits sont sérieusement suivis. La concertation avec les services demandeurs est de mise dans les nouveaux projets. 4. Environnement technique 4.1 Ergonomie de la nouvelle solution
Les utilisateurs souhaitent pouvoir aisément maîtriser leur outil, tant au niveau des données gérées que du fonctionnement interne, ce qui signifie :
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4.1.1 Ergonomie
- Rédiger les messages en langue française avec respect de l'accentuation, dans toutes les parties du dispositif. - Préserver une convivialité et une simplicité maximale sur tous les postes de travail. - Assurer l'accès aux fonctions par des menus. - Disposer de libellés clairs, de message d'erreurs clairement formulés avec positionnement du curseur sur le champ d’anomalie. - Traiter les opérations en temps réel, pour les opérations identifiées en tant que telles dans le présent programme fonctionnel. - Etre en mesure, à partir de chacun des postes de travail connecté au réseau, de procéder à des éditions sur une imprimante de proximité ou du réseau. - Pouvoir visualiser les éditions à l'écran, imprimer des copies d'écran. - Pour visionner les thesaurus en arborescence et avec plusieurs niveaux d’importance (mots - clé principaux, mots - clés secondaires). - Disposer d’un menu personnalisé par poste en fonction des utilisateurs (pour aller directement à l'essentiel), les fonctions non utilisées n'étant pas affichées à l'écran. - Ouvrir plusieurs fenêtres en même temps sur l'écran (exemple : accéder à la messagerie, consulter une application documentaire, consulter un site Internet à partir du navigateur, ouvrir une feuille de calcul Excel...). - Continuer de travailler sur l'écran pendant les éditions. - Pouvoir se déplacer facilement sur les écrans (page avant, page arrière...). - Disposer d’une aide en ligne. - Disposer de fonctions de retouche de base : rotation, zoom, recadrage, miroir…
4.1.2 Requêtes
- Disposer de tous les types d’opérateurs pour établir des requêtes (contient, égal à, commence par, différent de, troncature droite, gauche, centre, proximité et opérateurs booléens) - Pouvoir interroger sur des fourchettes de date floue (de…à, mois, année). - Procéder facilement et sans avoir recours à des spécialistes, à des recherches multicritères et extraire des données pour les transférer sur des outils bureautiques dont le traitement de texte WORD, le tableur EXCEL (liaison dynamique) afin de réaliser des mises en forme personnalisées. - Etre en mesure de lire les formats d’image courant : tif, gif, jpg mais aussi de type psd, le logiciel photoshop étant largement usité. - La possibilité d’insérer une watermark sur les photos, afin de pouvoir en garantir la sécurité juridique.
4.1.3. Processus type
Suite à une enquête des pratiques vis-à-vis des images au sein de la Ville et de l’Agglomération et à la vue besoins des utilisateurs, des gestionnaires et commanditaires d’images, un processus type de fonctionnement a été élaboré.
Acquisition appareil photo numérique:
Le photographe utilise l’horodatage de son appareil photo numérique, et rempli, au moins par défaut, les données EXIF (auteur, date, marque de l’appareil). Ensuite le producteur rattache le lot d’image dans une même notice. La référence est alors propre à l’appareil (exemple : DSC99820.jpg).
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Au moment du rattachement, il est nécessaire de donner une notion de fonds, de service producteur, d’année, de typologie (même si elle se déduit automatiquement grâce aux données EXIF ou s’hérite). A l’intérieur des dossiers, les photos chargées se nomment comme le lot et se numérotent provisoirement. Pour une rapidité d’utilisation, les documents peuvent être renommé en lot ou à l’unité.
L’image est alors convertie à un format imagette, de diffusion, différent du format source. Afin de pouvoir retrouver l’image source dans tous les cas, les références de stockage sont conservées.
La possibilité de se connecter via un accès Full Web avec des profils et des masques de saisie, en fonction de la personne connectée propose des feuilles de style qui traitent et adaptent le lot d’images.
Cette feuille de style propose l’insertion d’un premier niveau de légende (quelques champs obligatoires, la thématique…) avec des droits hérités.
Indexation : La légende, et plus globalement la description documentaire est ici enrichie. Il
faut effectuer une un séquençage du reportage, a renseigner de manière plus précise. De plus grâce à un tag ou une icône, les photos les plus exploitables sont marquées.
Au niveau du lot, un thesaurus des personnalités est rattaché ainsi que toute l’indexation des mots matière, et de la géographie.
Le thesaurus et les listes rattachées sont enrichissables en continue et de manière ergonomique (clic droit, par exemple).
A terme, le thesaurus géographique sera indexé sur des cartes SIG, sur des couches successives superposées en fonction de l’année.
Le légendage s’effectue par lot et à l’unité, avec la possibilité de créer des champs concaténés qui forment alors une vue globale.
Grâce à un système de glisser - déposer (drag & drop) les photos sont déplacées et réorganisées afin de créer une suite logique. A partir de ce point, elles sont renommées, tout en conservant une trace de la cote d’origine, et cette nouvelle numérotation est désormais définitive. Le chemin d’accès jusqu’à l’original est toujours consultable.
Dans un souci pratique, les contrats de reportages, les autorisations juridiques de droit à l’image, etc, seront rattachés directement au lot.
Diffusion : La recherche s’effectue à partir de 4 masques différents :
- La recherche « partout » : sorte de moteur de recherche rapide, dans les principaux champs tels que le titre, la légende, la séquence, les dates, la références, les mots clés. - La recherche thématique, qui propose dans un menu déroulant tous les thèmes déjà inscrits et disponibles. - La recherche experte, qui permet de combiner des requêtes pré – enregistrées. - La recherche spécifique géographique, basée sur le thesaurus, à utiliser directement sur une carte SIG. Au cours de la recherche il est possible de rebondir sur les mots clés, par exemple, par relation d’idées, en suivant le fils des données trouvées. Ainsi, cette hypernavigation possible à tous les niveaux (noms des personnes, mots clés, légende ou encore dominante de couleur…) offre un mode de recherche simple et ergonomique.
Les résultats s’affichent de préférence en mosaïque dans un premier temps.
Néanmoins, l’utilisateur garde toujours la possibilité de modifier le mode d’affichage : en liste textuelle, en zoom pleine page, en imagettes ou encore, classé par lieu géographique. Les imagettes sont automatiquement générées par le logiciel à partir
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du format haute définition. De plus, un simple clic sur l’imagette renvoi vers la notice détaillée. En fonction de la requête tapée, les vignettes apparaissent mise en valeur, si elles correspondent directement, les autres résultats, sont alors grisés. Ce marquage visuel permet une lecture rapide des résultats parcourus.
Par ailleurs, la sélection des clichés s’opère grâce à un glisser – déposer des vignettes vers un panier, situé en frame. Plusieurs de ces paniers sont à disposition et leur contenu peut être directement téléchargé une fois la sélection terminée.
Prêts :
Les prêts d’images s’effectuent de 2 manières différentes : Grâce à un formulaire de commande ; la personne a réalisé sa recherche en
amont et demande simplement l’autorisation de télécharger en remplissant un formulaire simple. Il lui est alors demander les usages auxquels sont destinés les documents voulus.
Grâce à un travail en workflow, le formulaire est envoyé simultanément à la photothèque et à la direction de la Communication pour une validation. Si la commande est ferme alors l’envoi des images se fait en haute définition, sur un serveur FTP, sécurisé. Le panier peut être directement gravé. Chaque panier est unique et représente une seule commande, il dépend d’une phase d’inscription et est disponible en ligne pour une durée donnée.
La facturation s’effectue par carte bancaire, en ligne, ou en version courrier papier. Le logiciel génère alors automatiquement l’édition de la facturation et la lettre d’accompagnement.
Le principe de prêt est le même pour l’externe qu’en interne. Les demandes
formulées par les collègues sont retranscrites sur le formulaire à partir des indications communiquées par téléphone. Les transactions d’images sont néanmoins simplifiées. Des propositions de corpus, téléchargeables d’images contrôlées et validées ou libre de droits, sont mises à disposition. Ce processus est réalisé autant de fois que nécessaire jusqu’à la satisfaction de l’utilisateur.
La validation en terme de sécurité juridique (droit à l’image, droit des œuvres…)
s’effectue directement par les personnes commanditaires auprès des personnes concernées par cette question juridique.
Les produits créés sont converti en PDF et balisés en XML ; les données encapsulées sont alors directement recherchables grâce à un système de tags. Ainsi, le prêt peut s’effectuer en mode PDF, toujours avec les notices rattachées.
Les commandes de reportages : Le commanditaire recherche au préalable si le reportage n’existe pas déjà dans la base. Sa recherche sera plutôt axée sur la géographie. Puis, il rempli un formulaire, en renseignant les champs sujet (lieux, personnes…), délai limite, destination (utilisation des images). La base de connaissances est gérée en Knowledge Management, avec une vision sur calendrier (de type Outlook) et une vision géographique (de type Google Earth). Un photographe traite alors la demande et la restitue avant la date limite, en suivant le processus, à partir de l’acquisition. 4.2 Normes techniques actuelles
4.2.1 Réseau et serveur - TCP/IP
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Sur le réseau Lan et sur les sites atteints par la BOA (Boucle Optique Angevine), les postes en Intranet sont en 10Base T.
- Serveur Linux
4.2.3 Postes de travail - Le système d'exploitation installé sur les postes correspond à WINDOWS 2000
(et XP en 2008). - Les standards de la Ville en matière bureautique sont les logiciels
MICROSOFT disponibles sous la suite Office 2002 (et la suite Office 2007 début 2008).
- Actuellement, les postes de traitement d’images utilise ACD See (version 5) et Photoshop CS2.
4.2.4 Autres supports techniques - La messagerie interne est basée sur Outlook (aujourd’hui version 2002, mais
2007 à l’horizon 2008). - Les impressions ont lieu en local, sur les imprimantes standards de la Ville. Par
contre, les impressions de masse sont réalisées par l’Imprimerie centrale. L'utilisateur sélectionne la destination de son impression. La gestion des destinations d’impression utilise le logiciel UNIQPRINT exploitable sous Linux.
4.3 Sécurité
Tout d’abord il faut pouvoir s’adapter à n’importe quelle évolution de l’organisation de la Ville de façon souple et dynamique. Le logiciel devra pouvoir se synchroniser avec l’annuaire LDAP aujourd’hui en cours, lui – même basé sur l’Active Directory. Ainsi, l’authentification se fait au démarrage puis s’hérite au fils des applications à ouvrir, pour une ouverture simplifiée et transparente vis-à-vis de l’utilisateur. Le système devra permettre de définir des profils utilisateurs avec habilitations par groupes et mots de passe associés individuels tant en ce qui concerne les données que les traitements. En fonction de son profil, l’utilisateur pourra avoir accès ou non à des fonctionnalités. Pour chacune de ces fonctionnalités, il pourra selon les cas saisir, mettre à jour ou consulter l’information. Ces profils seront conçus en fonction de l’annuaire LDAP. 4.4 Intégration de la solution dans l’architecture de la ville La logiciel doit pouvoir s’interfacer tant sur Mac que sur PC, ce qui ne pose pas de problème dans le cadre d’une solution Full Web. Néanmoins, se pose la question des navigateurs ; ce progiciel doit alors être compatible avec Internet Explorer 7, FireFox 2.0 et Safari. Le titulaire devra indiquer avec précision les ressources nécessaires au bon fonctionnement du système global, notamment en ce qui concerne :
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- La configuration des micro-ordinateurs nécessaire à un bon fonctionnement de l’application ainsi que les matériels actifs permettant la connexion entre les postes, le réseau et les serveurs.
- La configuration du parc d'imprimantes nécessaires aux différentes éditions. Comme aujourd'hui, les impressions auront lieu en local ou sur un copieur centralisé par étage.
- La mise en œuvre d'un système d'authentification pour accéder aux postes de travail
- L'environnement technologique nécessaire au fonctionnement de ses applicatifs : - système d'exploitation, plugins. - base de données, outils de développement, outil de pilotage (en cas d’outil
d’administration client – serveur). Il précisera le nombre d’enregistrements possibles dans leur système et s’il existe un seuil critique au bon fonctionnement du moteur de recherche. 5. Annexes 5.1 Organigramme du service Archives – Documentation – Photothèque
5.2 Reprise des données
Secteur Type de données Nombre de clichés Nombre de lots Photothèque communication Planche contact, négatif 158 148 8 786 Photothèque communication Diapositive 110 600 7 900 Photothèque communication Photo numérique 1799 Photothèque patrimoniale Photo numérique 3 000 Total Photos numériques 39 671 2 107 Total Photos argentiques 143 460 7 173
Sylvain BERTOLDI Conservateur en chef Directeur du service
Ghislaine ROCHER Responsable Documentation
Claude LE NAOURES Responsable Archives
Bruno AMIOT Responsable Photothèque
Technologie de l’Information
Jacqueline PASTOR Assistante photothèque
Sandrine BESNARD Assistante photothèque
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Annexe 6 – Bordereau de prêt