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Bruitsde langues 2010 Rencontres littéraires de l’Université de Poitiers 18-21 octobre 2010 Auteurs invités : Eric Hazan Eyal Weizman Maria Isabel Barreno Jeanne Guyon Nathalie Brémand John Harvey Ludovic Janvier Claude Favre Gila Lustiger Gianni Biondillo Mathieu Lindon José Carlos Fernandes Olivia Rosenthal Arnaud Rykner Jean-Yves Casanova Michel Gautier Bernard Noël Antoine Emaz Bruitsde langues 2010 En partenariat avec : • RÉGION POITOU-CHARENTES • MAISON DES ÉCRIVAINS ET DE LA LECTURE • MINISTÈRE DE LA CULTURE DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES • LIBRAIRIE LA BELLE AVENTURE • CENTRE DU LIVRE ET DE LA LECTURE EN POITOU-CHARENTES • FESTIVAL PASSEURS DE MONDE

Rencontres littéraires de l’Université de Poitiers 18-21

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Bruitsde

langues 2010

Rencontres littéraires de l’Université de Poitiers

18-21 octobre 2010

Auteurs invités :

Eric HazanEyal Weizman

Maria Isabel BarrenoJeanne Guyon

Nathalie BrémandJohn Harvey

Ludovic JanvierClaude FavreGila Lustiger

Gianni BiondilloMathieu Lindon

José Carlos Fernandes Olivia RosenthalArnaud Rykner

Jean-Yves Casanova Michel Gautier

Bernard Noël Antoine Emaz

Bruitsde

langues 2010

En par tenar iat avec :

• RÉGION POITOU-CHARENTES • MAISON DES ÉCRIVAINS ET DE LA LECTURE

• MINISTÈRE DE LA CULTURE DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES

• LIBRAIRIE LA BELLE AVENTURE• CENTRE DU LIVRE ET DE LA LECTURE EN POITOU-CHARENTES

• FESTIVAL PASSEURS DE MONDE

Bruitsde

langues 2010

Rencontres littéraires de l’Université de Poitiers

18-21 octobre 2010

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Auteurs invités :

Eric HazanEyal Weizman

Maria Isabel BarrenoJeanne Guyon

Nathalie BrémandJohn Harvey

Ludovic JanvierClaude FavreGila Lustiger

Gianni BiondilloMathieu Lindon

José Carlos Fernandes Olivia RosenthalArnaud Rykner

Jean-Yves Casanova Michel Gautier

Bernard Noël Antoine Emaz

Bruits de langues 2010

En 2010, les rencontres littéraires de l’Université de Poitiers sont rebaptisées

« Bruits de langues » en hommage au poète Bernard Noël invité à plusieurs

reprises et auteur du recueil poétique Bruits de langue (1980). Avec l’ajout d’un

« s » à « langue », on souligne une des spécificités de l’UFR Lettres et langues de

l’Université de Poitiers et de ces rencontres, s’efforçant depuis 21 ans (à l’origine

sous l’appellation « Écrivains présents ») de défendre une littérature exigeante et

stimulante (qui ne se réduit pas au prix littéraires ou au nombre d’exemplaires

vendus) afin de présenter aux étudiants et aux habitants de Poitiers un échantillon

de la littérature contemporaine, française et étrangère. Performances, expositions,

lectures permettent aux rencontres d’être relayées sous différentes formes artis-

tiques et de faire de celles-ci un évènement littéraire important. Organisées par

l’association culturelle de l’UFR Lettres et langues, en partenariat avec le service

culturel de l’Université de Poitiers et le Centre du livre et de la lecture en Poitou-

Charentes, ces rencontres avec un auteur, dialogues entre deux auteurs, lectures,

tables rondes, performances, ont lieu essentiellement à l’UFR Lettres et langues,

mais aussi dans d’autres lieux culturels (Université de Poitiers - Maison des Étu-

diants, Espace Mendès France, etc.).

Stéphane BIKIALOPrésident de l’association culturelle

de l’UFR lettres et langues de l’Université de Poitiers

La langue voudrait battre comme le cœur. Elle accepte la loi des dents. Elle reste couchée derrière. Elle attend. Mais les mots ? Les mots sont le battement. Ils ne le sont pas. Ils en profitent. Ils sont le silence qui fait du bruit dans les yeux.

Bernard Noël, Bruits de langue, 1980.

18-21 octobre 2010

Bruitsde

langues 2010

Rencontres littéraires de l’Université de PoitiersProg

ram

me Lundi 18 octobre

14 h (UFR Lettres et langues) • Ouverture « Bruits de langues 2010 »

14 h 30 (UFR Lettres et langues) • Eric Hazan et Eyal Weizman présentation : William Berthomière et Stéphane Bikialo

16 h (UFR Lettres et langues) • Maria Isabel Barreno présentation : Vânia Régo

18 h (UFR Lettres et langues) • Autour de la collection « Rivages noir » : avec Jeanne Guyonet et John Harvey, présentation : Gilles Ménégaldo

19 h (Espace Mendès France) • Nathalie Brémand et Eric Hazan (Bibliothèque universitaire de l’Université de Poitiers) : « les premiers socialismes » présentation : Catherine Portevin

Mardi 19 octobre

14 h (UFR Lettres et langues) • John Harvey, présentation : Gilles Ménégaldo

15 h 30 (UFR Lettres et langues) • Ludovic Janvier présentation : Françoise Dubor

18 h (Espace Mendès France) • Claude Favre, présentation : Martin Rass

Mercredi 20 octobre

14 h (UFR Lettres et langues) • Gila Lustiger, présentation : Martin Rass

15 h 30 (UFR Lettres et langues) • Gianni Biondillo, présentation : Bianca Concolino

17 h (UFR Lettres et langues) • Mathieu Lindon, présentation : Anne-Cécile Guilbard

19 h 30 (Université de Poitiers - Maison des Étudiants) • José Carlos Fernandes présentation : Vania Régo. Le Plus mauvais groupe du monde

Jeudi 21 octobre

14 h (UFR Lettres et langues) • Olivia Rosenthal, présentation : Monique Le Roux

15 h 30 (UFR Lettres et langues) • Arnaud Rykner et Mathieu Lindon présentation : Anne-Cecile Guilbard

17 h (UFR Lettres et langues) • Jean-Yves Casanova et Michel Gautier présentation : Liliane jagueneau

18 h 30 (UFR Lettres et langues) • Dialogue entre Bernard Noël et Antoine Emaz présentation : Stéphane Bikialo et Aurèle Nourisson

21 h (UFR Lettres et langues) • Soirée de clôture : Avec les écrivains (encore) présents invités durant ces quatre jours, une soirée festive d’échanges de textes et de discussions, l’occasion de prolonger les rencontres. Lectures et performances des auteurs ou de leurs lecteurs. En présence notamment de Jean-Yves Casanova, Antoine Emaz, Michel Gautier, Mathieu Lindon, Bernard Noël et Arnaud Rykner, etc.

Entrée libre

Pour E. Hazan, la politique est « affaire de formes de vies » ; c’est pourquoi, de son expé-rience de chirurgien hospitalier pendant plus

de 25 ans (jusqu’en 1983) à sa relance provisoire de la maison d’édition paternelle (les éditions de livres d’art « Hazan ») jusqu’à son absorption par Hachette dans les années 1990, E. Hazan établit lui-même une complémentarité politique, qui devient plus visible lorsqu’il crée les éditions La Fabrique en 1998, avec le projet de faire entendre une petite voix discordante dans le consensus politico-intellectuel ambiant. La Fabrique est « une maison dont l’indépendance n’est pas un signe particulier (en ces temps de concentration), mais la vocation et le mot d’ordre, la “ligne éditoriale” si l’on veut : peu de livres par an mais qui, de Jacques Rancière à Amira Hass, travaillent à donner forme à l’exigence de liberté » (Mathieu Potte-Bonneville). Dans les domaines de la défense de l’édition indé-pendante (ouvrages d’A. Schiffrin), de la philosophie politique (ouvrages de Marx, Badiou et Rancière) et de la cause palestinienne (ouvrages d’A. Hass, E. Weizman et Warschawski), La Fabrique s’est imposée comme la recherche d’« un îlot d’harmonie dans un océan de domination » (http://www.lafabrique.fr/).

k Traducteur et auteur, il a publié notamment L’invention de Paris, il n’y a pas de pas perdus (Le Seuil, 2002), Chroniques de la guerre civile (La fabrique, 2004), LQR : la propagande du quotidien (Liber-Raisons d’agir, 2006), Changement de propriétaireLa guerre civile continue (Le Seuil, 2007). • Quelques textes disponibles sur http://eric-hazan.net/

Eric HazanLundi 18 octobre 14 h 30Présentation :

William Berthomière et Stéphane Bikialo

Architecte et auteur de plusieurs livres, Eyal Weizman est né en 1970 à Haïfa et vit à Londres. Après avoir enseigné l’architecture,

il dirige aujourd’hui le Centre de recherches archi-tecturales du Goldsmiths College (Université de Londres). Ses projets, étroitement liés à son engage-ment dans le domaine des Droits de l’Homme, l’ont conduit à s’intéresser au rapport entre architecture et planification de l’occupation israélienne, parti-culièrement en Cisjordanie. Il a développé plusieurs thèses, notamment la « Politique de la verticalité » et « L’architecture de décolonisation ».

k Une occupation civile, la politique de l’architecture israélienne, L’imprimeur, 2004 (trad. Muriel Gilbert) À travers les murs : l’architecture de la nouvelle guerre urbaine, La Fabrique, 2008 (trad. Isabelle Taudière)

Eyal WeizmanLundi 18 octobre 14 h 30Présentation :

William Berthomière et Stéphane Bikialo

Maria Isabel Barreno (Lisbonne, 1939) est entrée dans le milieu littéraire portugais dans les années 60.

Traduite en plusieurs langues, son œuvre est marquée par le lyrisme qui parcourt les thé-matiques du quotidien et par un rapport par-ticulier avec le temps. Parmi ses livres, Crónica do tempo a reçu le prix Fernando Namora en 1991 et Os sensos incomuns a reçu le Grande prémio du conto da associação portuguesa de escritores et le prix Pen club ficção en 1994. Par ailleurs, elle développe d’autres activités dans des journaux et revues et dans le champ artistique elle a déjà réalisé des scénarios pour des films et des séries télévisées. Son livre Um imaginário europeu, traduit en français par An-nick Moreau paraîtra bientôt en France.

k De Noite as árvores são negras Lisboa: Europa-América, 1967; 3ª ed. Rolim, 1987 Os outro legítimos superiores Lisboa: Europa-América, 1970; 2ª ed. Caminho, 1993 Novas cartas portuguesas (avec Mª Velho da Costa e Mª Teresa Horta). Lisboa: Estúdios Côr, 1972 A morte da mãe. Lisboa: Moraes, 1972; 2ª ed. Caminho, 1990 Inventário de Ana. Lisboa: Rolim, 1982; 2ª ed. 1985 Contos analógicos. Lisboa: Rolim, 1983 Célia e Celina. Lisboa: Rolim, 1985 O mundo sobre o outro desbotado (conto fantástico). Lisboa: Rolim, 1986 Crónica do tempo. Lisboa: Caminho, 1990O Enviado. Lisboa: Caminho, 1991O chão salgado. Lisboa: Caminho, 1992Os sensos incomuns. Lisboa: Caminho, 1993O senhor das ilhas. Lisboa: Caminho, 1994O círculo virtuoso. Lisboa: Caminho, 1996

Maria Isabel BarrenoLundi 18 octobre 16 hPrésentation :

Vânia Régo

La collection Rivages/noir est une collection de ro-mans noirs et de romans policiers créée par Fran-çois Guérif en 1986. Rivages/noir devient rapi-

dement une des principales collections dans le domaine policier. Elle s’impose avec la parution du n° 27, Lune sanglante de James Ellroy, salué par la critique et célé-bré par Jean-Patrick Manchette. La collection édite à ses débuts surtout de la littérature américaine avec comme spécificité de suivre un écrivain tout au long de sa car-rière. C’est ce qui a été fait pour des auteurs comme Jim Thompson, James Ellroy, David Goodis, John Harvey, Tony Hillerman ou plus récemment David Peace. La collection s’est largement diversifiée en publiant de nombreux auteurs français, d’Amérique latine ou encore de Russie. Rivages/noir, qui accorde une grande impor-tance à la traduction, a fait connaître de très nombreux auteurs de qualité dont certains sont des figures majeures de la fiction policière contemporaine. L’attrait de la col-lection tient aussi au format et à l’originalité des couver-tures. La collection comporte à ce jour près de 800 titres.

k Jeanne Guyon est assistante éditoriale, collaboratrice directe et « bras droit » de François Guérif. Elle est responsable, entre autres, des traductions. Elle a également traduit de nombreux écrivains et publié divers articles, en particulier sur Jerome Charyn. Elle est membre du comité de rédaction de la revue 813.

kJohn Harvey, écrivain britannique, poète, romancier et scénariste fait partie des auteurs Rivages/noir. Son œuvre fera également l’objet d’une lecture-débat le mardi 19 octobre à 14 h.

Jeanne Guyonet John HarveyLundi 18 octobre 18 hPrésentation :

Gilles Ménégaldo Rencontre avec Nathalie Brémand, directrice de rédaction de la Bibliothèque virtuelle sur les premiers socialismes - BVPS et éditeur d’Éric

Hazan.

La bibliothèque virtuelle sur les premiers socialismes (BVPS) du service commun de documentation de l’Uni-versité de Poitiers réunit des documents produits par les Saint simoniens, les Fouriéristes, Cabet et les com-munistes icariens, Pierre-Joseph Proudhon…, ainsi que des introductions et des bibliographies qui permettent de mieux les comprendre. Ces documents du XIXe siècle sont pour la plupart extraits du fonds légué à l’univer-sité par Auguste Dubois (qui fut professeur d’histoire des doctrines économiques et politiques à l’Université de Poitiers) et conservé au Fonds ancien du service commun de la documentation de l’université.La bibliothèque virtuelle compte déjà 150 ouvrages numérisés accessibles en ligne. Ce site est un travail en constante évolution : http://premierssocialismes.edel.univ-poitiers.fr

k Les éditions La fabrique ont publié une série d’ouvrages sur le socialisme révolutionnaire (Marx, Blanqui, Fourier...) et sur les épisodes des journées de juin 1948, qui a reçu le soutien de la Région Île-de-France au titre de l’aide à l’édition.

Nathalie Brémandet Eric Hazan Lundi 18 octobre 19 hPrésentation :

Catherine Portevin

Écrivain britannique, né à Londres le 21 dé-cembre 1938, poète, romancier et dramaturge, John Harvey enseigne l’anglais et le théâtre dans

un lycée jusqu’en 1975, puis la littérature et le cinéma à l’Université de Nottingham de 1980 à 1986, avant de s’investir complètement dans l’écriture. Il publie d’abord des poèmes et crée la maison d’édition Slow Dancer Press en 1977. Sa passion pour le polar naît après la lecture d’Elmore Leonard et c’est après avoir produit quelques pulps qu’il publie son premier roman policier : Cœurs solitaires. Ainsi naît Charles Resnick, policier d’origine polonaise, amateur de jazz et amou-reux des chats, qui donne la célébrité à son auteur. Reznick figure dans une série de romans entre 1989 et 1998. Reznick a fait son retour récemment dans Cold in Hand (2008). Harvey fait de Nottingham, la ville où réside son héros, le miroir du Royaume-Uni et décrit la société britannique actuelle sans en cacher les aspects les plus sombres.

k Flesh and Blood, premier opus d’une trilogie mettant en scène un autre héros, Frank Elder, a obtenu deux prix littéraires. Harvey a aussi été lauréat en 2007 du prestigieux prix Cartier Diamond Dagger pour l’ensemble de son œuvre (près d’une centaine de romans). Il écrit également pour la télévision et la radio. Ses romans sont publiés en France dans la collection Rivages/noir.

John Harvey Mardi 19 octobre 14 h Présentation :

Gilles Ménégaldo

D’ascendance haïtienne et française, Ludovic Jan-vier est né à Paris en 1934. Le projet d’écrire remonte à l’adolescence. Il publie en 1964 une

réflexion sur le Nouveau Roman Une Parole exigeante, (1964) et surtout deux essais majeurs sur Samuel Bec-kett Pour Samuel Beckett (1966) et Samuel Beckett par lui-même (1969) avec lequel il avait traduit de l’an-glais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). Paraissent ensuite trois fictions : La Baigneuse (1969), Naissance (1984) et Monstre va (1988). Mais son goût pour la vocalité et sa passion de l’instantané le condui-sent vers le poème, forme et mode propices à la cristalli-sation de l’émotion. Il publie plusieurs recueils chez Gal-limard et Seghers, parmi lesquels La mer à boire (1987), Entre jour et Sommeil (1992), Doucement avec l’ange (2001), Bon d’accord allez je reste (2003), Une poignée de monde (2006). Il est lauréat de plusieurs prix : Prix Goncourt de la nouvelle, pour Brèves d’amour (1993) ; Prix Goncourt de la nouvelle, pour En mémoire du lit, Brèves d’amour 2 (1996) ; Grand prix des poètes de la Sacem (2008).

k D’autres ouvrages de Ludovic Janvier :Face, Récit, 1974, Gallimard, collection le chemin En mémoire du lit, Gallimard 1996 Bientôt, le Soleil, 1998, Flohic, collection Musées secrets Encore un coup au cœur, 2002, Gallimard Tue-le, 2002, L’Arbalète Gallimard Des rivières plein la voix, 2004, Gallimard.

Ludovic Janvier Mardi 19 octobre 15 h 30 Présentation :

Françoise Dubor

Claude Favre est poète, c’est à peu près tout ce qu’elle dévoile de sa biographie. Restent les publications numériques sur

publie.net et sur papier, encore plus confidentielles, dans des revues comme Action poétique, de belles revues, mais à première vue difficilement trouvables. Mais dès qu’on commence à chercher, on trouve multitude de titres de revues papier, et surtout de plus en plus de revues numériques, consacrées à la poésie, constituant à elles-mêmes un petit monde, en évolution permanente (chantiers, versions et formes multiples, «work in progress»).Restent aussi une voix, un souffle, une respiration, un silence, une présence, si vous avez eu l’occasion d’assister à une de ses lectures publiques. Parfois, on les retrouve, découvre enregistrées, coupées du corps qui les a engendrées, comme le bras qui dépasse sur une photo de la Nuit remue 4*. Malgré cette discrétion et modestie, ce sont des textes-poèmes et une voix qui ne laissent pas indif-férents.

* publiée sur le site de remue.net : http://remue.net/spip.php?article3746

k Bibliographie :Papier :Nos langues pour des prunes, Ed. 22 (Montée) des poètes, 2006Laps 15, Le Suc et l’Absinthe, avec Raf Sarfati, 2006Sang.S à l’Atelier de Villemorge, avec gravures de J. Essirard, 2007L’atelier du pneu.1, 22 (Montée) des poètes, 2008Action poétique, L’étrangère Le Mâche-Laurier, Neige d’août, N4728, Propos de campagne, Ouste, Petite…En ligne : Des os et de l’oubli ed. publie.net, 2008Précipités, publie.net, 2008On n’est pas loin de la langue ; celle des autres. On cherche des mots. Pas de titre ni rien, ed. publie.net 2010L’incursion souveraine dans l’extrême de l’être (François Bon)et sur les sites :remue.net, les cahiers de Benjy, d’ici là, libr_critique

Claude Favre Mardi 19 octobre 18 hPrésentation :

Martin Rass

« Juive en Allemagne, allemande en Israël, étrangère en France, je suis consciente de mon ambivalence, mais j’aime cette gymnastique entre les cultures et les pays » écrit G. Lustiger, « née après le désastre ».

Née en Allemagne en 1963, elle a vécu en Israël où elle a étudié la littérature comparée et l’histoire de l’art à l’Université de Jérusalem. Puis elle s’est

installée à Paris où elle vit depuis 1987. Elle écrit en al-lemand. «Nous sommes» (Deutscher Buchpreis 2005) tourne au-tour du secret de famille, que le père a réussi à garder pen-dant 40 ans, en répondant à ses filles que le tatouage sur son bras était un numéro de téléphone. La narratrice découvre par hasard chez un bouquiniste un livre collectif, où le père livre le récit de son expérience des camps d’Ausschwitz et de Buchenwald. De là à poser directement la question au père, il reste un long chemin à parcourir.«L’inventaire», livre qui sera présenté plus amplement lors des rencontres (lecture en allemand et en français) est une tentative pour aborder le long et lent cheminement vers l’extermination à travers des micro-fictions, sorte de témoignages distants, sobres, ironiques, par moment gro-tesques des changements du quotidien des années trente, de l’éloignement progressif de toute une population dé-crétée indésirable, voire indigne de vivre parmi les autres, jusqu’à leur extermination.

k Bibliographie :L’inventaire, Grasset, 1998Quel bonheur !, Grasset, 2000Nous sommes, Stock, 2005Un bonheur insoupçonnable, Stock, 2008

Gila Lustiger Mercredi 20 octobre 14 h Présentation :

Martin RassClaude Favre lira en alternance avec l’auteure des passages enfrançais du roman L’inventaire

Gianni Biondillo est né à Milan en 1966, où il habite encore aujourd’hui. Architecte et écri-vain, il est l’auteur de plusieurs romans, d’es-

sais critiques, ainsi que de textes pour le cinéma et la télévision. Son premier roman Per cosa si uccide, publié chez Guanda (2004), a connu un grand succès en Italie. Toujours chez Guanda il a publié : Con la morte nel cuore (2005), Per sempre giovane (2006), Il giovane sbirro (2007) et Nel nome del padre (2009). Son der-nier roman est Tangenziali. Due viandanti ai bordi della città est co-écrit avec Michele Monina. Ses romans ont été traduits en France, en Espagne, en Allemagne. Il a participé à de nombreuses manifestations culturelles, nationales et internationales : Festival della letteratura di Mantova ; Festival du cinéma italien d’Annecy ; Feria internacional de Guadalajara ; Semana negra di Gijon ; Fiera del libro di la Paz ; etc.

k Bibliographie :Per cosa si uccide Guanda, (2004)Con la morte nel cuore Guanda, (2005) Per sempre giovane Guanda, (2006)Il giovane sbirro Guanda, (2007)Nel nome del padre (2009).

k Romans traduits en français :Pourquoi tuons-nous ?Edition Joëlle Losfeld, (2006)La mort au cœur, Edition Joëlle Losfeld, (2009)

Gianni Biondillo Mercredi 20 octobre 15 h 30Présentation :

Bianca Concolino

kPublié chez POL : En enfance (2009) Mon cœur tout seul ne suffit pas (2008) Ceux qui tiennent debout (2006) Je vous écris (2004)Ma catastrophe adorée (2004) Lâcheté d’Air France (2002)La Littérature (2001)Chez qui habitons-nous ? (2000)Le Procès de Jean-Marie Le Pen (1998) Les Apeurés (1998)Merci (1996)Champion du monde (1994)Le Cœur de To (1994)L’Homme qui vomit (1988)Prince et Léonardours (1987)Nos Plaisirs (sous le pseudonyme de P.-S. Heudaux), aux Éditions de Minuit (1983)

Mathieu Lindon Mercredi 20 octobre 17 h Présentation :

Anne-Cécile Guilbard

« L’écriture est une fiction, l’écriture est un fantasme, le vrai but de l’écrivain, est-ce la prison, l’humiliation sociale ? Parce qu’il trouve quand même que c’est ça qu’il mérite, être isolé des autres qui ne vont pas le féliciter d’être si différent, s’il commence la guerre en n’ayant d’autre arme que l’écri-ture […] »

Mathieu Lindon est un écrivain de l’intérieur, de l’amitié surtout, des relations que les humains nouent entre eux, de la peur et du fantasme de sa

propre différence, de la haine, de la lâcheté… Comme « l’avi-dité est humble par nature : il risque toujours de lui man-quer quelque chose », on pourrait dire de son écriture qu’elle est humble, ou bien amoureuse, cela reviendrait au même. Ses romans laissent aussi le sens incroyable de l’intérieur des pièces des appartements et des maisons : les lieux restent, et l’atmos-phère des pièces où les personnages vivent, reçoivent ou s’iso-lent, peut-être surtout celles qu’ils vident ou gardent fermées. C’est un écrivain de l’intérieur enfin ainsi que l’on nomme le ministère dans son pays, en protestation d’individu qui croit que les livres ont ce pouvoir de faire progresser une société que l’indifférence grève et que la lâcheté mine. Une sorte de citoyenneté isolée, obstinée, à passer ainsi par l’écriture, qui rappelle celle d’un Roland Barthes ou d’un Michel Foucault, à faire valoir une différence aussi inexcusable qu’involontaire.

José Carlos Fernandes Mercredi 20 octobre 19 h 30 Présentation :

Vania Régo

José Carlos Fernandes est une des références majeures de la Bande dessinée portugaise. Né en 1964 à Loulé, il se

consacre à la Bande dessinée depuis 1989, date de ses pre-mières publications (des adaptations de Garcia Marquez et de Ray Bradbury). Auteur prolifique, il a depuis signé pas moins de deux mille planches de Bande dessinée parues dans des fanzines et sous forme d’albums. Le plus souvent placé sous le signe de l’humour et de l’ironie, le travail de José Carlos Fernandes peut être lu tantôt comme une critique décalée des effets pervers de la société de consommation, du rationalisme et du scientisme, tantôt comme une réflexion relevant de l’art contemporain. Le talent de José Carlos Fernandes s’est défini-tivement imposé grâce à ce qui constitue (jusqu’ici) son chef-d’œuvre : A pior banda do mundo (Le plus mauvais groupe du monde). Six volumes sont parus au Portugal depuis 2002. Cette série, d’une grande qualité d’écriture, drôle et érudite, a valu à l’auteur de multiples prix et distinctions et a été pu-bliée en Espagne, Brésil et Pologne. Plusieurs histoires ont fait l’objet d’adaptations au cinéma et au théâtre, au Brésil et au Portugal. Salué comme une des meilleures Bandes dessinées de l’année 2009, le premier volume a rencontré en France un véritable enthousiasme critique et public.

Avec Que font les rennes après Noël ? (1), Olivia Rosenthal publie son huitième livre aux éditions Verticales. Elle a connu une large reconnaissance

grâce au précédent, On n’est pas là pour disparaître (2), qui entrait dans Projet Théramène, le dernier spectacle de Jean Boillot au TAP en mai 2010, et inspire le pro-chain de Cyril Teste, Reset (3). Elle participe elle-même à des performances, mais elle a écrit une première pièce dés 2004, qui avait été créée par Alain Ollivier, récem-ment disparu, alors directeur du Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis : rare consécration pour une jeune artiste de susciter ainsi l’intérêt d’un grand metteur en scène. Cette pièce s’appelle les Félins m’aiment bien(4), ce qui préfi-gure la présence, dans Que font les rennes à Noël ?, de la Féline, le film de Jacques Tourneur, comme révélateur de la sexualité. Olivia Rosenthal a un art singulier d’associer expériences existentielles et documentations scientifiques, de varier narrateurs, points de vue, écritures, de refuser l’exhibitionnisme de l’intime avec élégance et humour. Cette fois elle conduit le récit d’une émancipation en même temps qu’une enquête sur la vie des bêtes et une ré-flexion sur la condition animale. Comme dans les contes, l’aspiration d’une petite fille à suivre le traîneau du père Noël se métamorphose en la découverte et l’acceptation progressive d’un désir longtemps refusé.

k (1)Que font les rennes à Noël ? Verticales, 2010(2)On n’est pas là pour disparaître, Verticales, 2007 (3)Le spectacle de Cyril Teste Reset est programmé au Théâtre auditorium de Poitiers (TAP) du 16 au 18 mars 2011(4)les Félins m’aiment bien, Actes-Sud Papiers, 2004

Olivia Rosenthal Jeudi 21 octobre 14 h Présentation :

Monique Le Roux

kArnaud Rykner publie ses romans aux éditions du Rouergue : Mon roi et moi (1999)Je ne viendrai pas (2000)Blanche (2004)Nur (2007)Enfants perdus (2009)Le wagon (2010)

Arnaud Rykneret Mathieu Lindon Jeudi 21 octobre 15 h 30 Présentation :

Anne-Cécile Guilbard

Arnaud Rykner est romancier, chercheur, en-seignant et metteur en scène. Ses romans explorent les âmes de ses personnages : un

enfant solitaire isolé parmi d’autres, une femme per-turbée qui se cherche en bord de mer, un homme blanc épris d’une femme étrangère dans un pays oriental, un jeune homme dans le wagon qui le mène avec trois de ses camarades à Dachau… Des situa-tions basculent dans des lieux vacants où l’esprit n’a plus ses repères, où l’intime bouleversé emporte tout. Il écrit des solitudes, des exils forcés par l’existence personnelle ou, dans son dernier roman, Le wagon, par l’histoire collective, recentrée en fiction sur un individu. La langue qu’il manie est simple et subtile, de celles que connaissaient Sarraute ou Duras ; une voix en retrait, souvent un monologue intérieur aux phrases courtes qui reprennent sans cesse comme pour tenter de saisir ce qui échappe, la ténuité des sentiments qui laissent impuissant devant leur force et leurs mouvements.

kElegias vengudas de negre e de mar/Elégies venues du noir et de la mer, version française de l’auteur, Montpeiros/Montpeyroux, Jorn, 1995Cap de creus, version française de l’auteur, Montpeiros/Montpeyroux, Jorn, 1999Enfra lei trèus… (limbs)/… Traversée des brumes… (limbes) Montpeiros/Montpeyroux, Jorn, 2009

Jean-Yves Casanova Jeudi 21 octobre 17 h Présentation :

Liliane Jagueneau Jean-Yves Casanova est un des poètes et prosateurs occitans contemporains les plus exigeants : trois recueils, Elegias

vengudas de negre e de mar/Elégies venues du noir et de la mer, Cap de Creus et … Enfra lei trèus… (limbs)/… Tra-versée des brumes… (limbes), édités chez Jorn en édition bilingue, constituent une écriture poétique très dense où les mots disent et entremêlent au gout de la mer et au blanc du sel, « mille années de vie », « images comme ivres de rire au ventre des mots », une quête intérieure, hommage aux ab-sents et douleur du vide, les limbes du dernier recueil. Dans les proses, journaux et récits de voyage, d’absence et de dou-leur : Jonàs, L’òrle dei matins-L’ambre, Lo remembre dins lo jardin, Lux veneris, Lo libre escafat revient cette « quête de soi », dans une écriture salvatrice : « les livres, je les poursuis la nuit, généralement l’été… », qui recrée le monde : « L’arbre est un livre ouvert. Chaque feuille est une page ouverte au hasard, une page qui peut se lire sans trop d’attention… ». Enseignant à l’Université de Pau et critique littéraire, Jean-Yves Casanova est aussi l’auteur d’une étude sur l’œuvre de Frédéric Mistral. L’enfant, la mort et les rêves (2004). Comme quelques autres grands auteurs occitans contemporains, Jean-Yves Casanova, bien qu’il soit né en domaine occitan, à Marseille, a appris, et non « hérité », l’occitan -mais aussi la catalan-, qu’il a choisi pour langue littéraire, dans un positionnement ouvert, contre toutes les fermetures pseudo-identitaires.

kMordiène, Geste éditions, 1992La fine amour, Arantèle-Geste éditions, 2004Contes populaires de Vendée, Geste éditions, 2006Vu dire, Geste éditions, 1996

Michel Gautier Jeudi 21 octobre 17 h Présentation :

Liliane Jagueneau Michel Gautier écrit depuis longtemps des poèmes et des chansons (La Pibole, Mordiéne) dans la langue régio-

nale d’entre Loire et Gironde, le poitevin-saintongeais, à la re-connaissance duquel il consacre par ailleurs toute son énergie, comme à la défense des autres langues d’oïl. Reconnu comme un des principaux auteurs contemporains en poitevin-sainton-geais, il a choisi une écriture sans concession, qui puise dans une langue riche des moyens d’expression pour tout dire, du destin collectif à la vie intime.Son dernier recueil, La Fine amour, croise poitevin-sainton-geais et occitan, à partir des textes lyriques de Guillaume le Troubadour et avec la complicité de Pierre Bec, qui a traduit en occitan un de ses textes en prose. Responsable de la collec-tion Parlanjhe à Geste éditions, il contribue très activement à la vitalité de la création et de l’édition en langue régionale, à Geste éditions et avec l’association Arantèle (La Roche-sur-Yon). Auteur d’une Grammaire du poitevin-saintongeais, il a réalisé de nombreuses enquêtes autour de la langue, de la culture et de l’histoire populaires et a publié chroniques, contes, récits, témoignages… Il anime des émissions télévisées et radiophoniques autour de la langue et de la culture régio-nales et a créé la revue en « parlanjhe », Bernancio.

kLes Plumes d’Éros,Œuvres 1, POL, 2010Questions de mots (entretiens avec Claude Margat), Libertaires, 2008Les Sonnets de la mort,éd.Fissile, 2007La Privation de sens, Barre parallèle, 2006Le Reste du voyage, Seuil, 2006Les Yeux dans la couleur, POL, 2004La Maladie du sens, POL, 2001La Chute des temps, Poésie / Gallimard, 2000L’Espace du poème (entretiens avec Dominique Sampiero), POL, 1998La Castration mentale, POL, 1997Le Syndrome de Gramsci, POL, 1994Journal du regard, POL, 1988Le Sens la sensure, éd. Talus d’approche, 1986

Bernard Noël Jeudi 21 octobre 18 h 30 Présentation :

Stéphane Bikialoet Aurèle Nourisson Entrée en littérature avec Extraits du corps en 1958 (réé-

dité en 2006), avant une période de silence de 9 ans qui s’achève avec La Face de silence (1967), suivi du

Château de Cène, en 1969, Bernard Noël n’a depuis cessé d’écrire, d’être à la recherche d’un « espace du poème », livrant une œuvre majeure du XXème siècle, non seulement sur les re-lations du lisible et du visible (ouvrages sur Magritte, Gustave Moreau, Olivier Debré), mais sur le corps ou le « contre-corps » Extraits du corps ou encore dans la relation de la langue, du corps et de l’idéologie.Si l’œuvre est d’abord, majoritairement, poétique, les essais (où il pose le principe d’une « sensure » par privation non plus de parole mais de sens, notamment dans « L’outrage aux mots », repris dans Le Château de Cène), récits et monologues sont désormais une part importante et en cours de son œuvre désor-mais (La Maladie de la chair, La Maladie du sens).Dans cette œuvre multiple où les genres se mêlent, toujours la même exigence et la même hésitation : « Pourquoi je n’écris pas ? est la question sans réponse précise qui équilibre cette autre : Pourquoi j’écris ? devenue son contraire depuis 1969. Cet équi-libre exige que la vie, à son tour, demeure silencieuse sous l’écri-ture, autrement dit que la biographie s’arrête aux actes publics que sont les publications. » (B. Noël).Découvrir Bernard Noël (l’œuvre, la personne) est, pour tous ceux qui en ont fait l’expérience, un moment marquant, où l’émotion s’allie à l’exigence intellectuelle, la douceur de la voix à la fermeté de la colonne vertébrale qui tient le poème ou le récit.

kCambouis, éd. Seuil, 2009Peau, éd. Tarabuste, 2008Caisse claire, anthologie 1990-1997, éd. Seuil, Points Poésie, 2007De l’air, éd. Le dé bleu, 2006Sur la fin, éd. Wigwam, 2006Os, éd. Tarabuste, 2004K.-O, éd. Inventaire/Invention, 2004Lichen, lichen, éd. Rehauts, 2003Ras, éd. Tarabuste, 2002

Antoine Emaz Jeudi 21 octobre 18 h 30 Présentation :

Stéphane Bikialoet Aurèle Nourisson

Miniautobiographie :

«Né en 1955. Ensuite, vie ordinaire, entre pas facile et pas impossible, comme tout le monde. Je ne vois pas quoi dire d’autre qui serait un peu nécessaire, ou éclairant, au delà, autour ou en deçà des poèmes. Si tout poème est bien de circonstances, écrire vise à délaver assez pour qu’il de-vienne une interface, et non un miroir. Voilà pourquoi de-voir alimenter le moulin biographique me gêne toujours autant. Une chose pourtant : je revendique le droit à la contradiction, au risque, à la tentative, voire au ratage. La poésie n’est pas pour moi un exercice réussi lorsque les contraintes ou les procédures ont été respectées, elle est à chaque fois invention d’un écrire-vivre, tension de langue contre ce qui nous rend muets.»

Antoine Emaz

En lisant les œuvres d’Antoine Emaz, on peut avoir le senti-ment de « faire partie des choses » comme il l’écrit lui-même de sa propre manière de « perdre du temps » à observer le réel. Les titres déjà disent ce sentiment d’appartenance à la fois nécessaire et instable : Poèmes en miettes (1986), En deça (1990), Sable (1996), Boue (1997) ; Peau (2008) et récem-ment Cambouis (2009), fragments d’une réflexion sur la nécessité de la poésie, sur l’émotion et la résistance qu’elle implique, sur la tentative d’« électrifier » la langue.

Le Festival « Bruits de langues 2010 » est organisé par l’association culturelle de l’UFR Lettres et langues de l’Université de Poitiers :

• Stéphane Bikialo (Maître de conférences Lettres), Anne-Cécile Guilbard (Maître de conférences Lettres), Marion Lévêque (Etudiante Licence Lettres), Aurèle Nourisson (Etudiant Master Lettres), Martin Rass (Maître de conférences Allemand) et James Weldon (Etudiant Licence Lettres).• [email protected]• http://culturelle.asso.univ-poitiers.fr/

Le festival est organisé en partenariat avec :• La Région Poitou-Charentes• La Maison des écrivains et de la lecture• Le Ministère de la culture - Direction régionale des affaires culturelles (DRAC)• La librairie « La belle aventure » de Poitiers• Le Centre du livre et de la lecture en Poitou-Charentes et le festival « Passeurs de Monde »

Vente de livres des écrivains invités assurée par les librairies « La Belle aventure » et « Gibert Joseph » de Poitiers.

Conception graphique : MapieImpression : Mégatop