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REVUE DE PRESSE MAI 2017 sommaire Le logement à la ferme continue de séduire les étudiants 2 Saclay-Cachan : ces étudiants veulent maintenir leur offre Internet à petit prix sur les cam- pus 3 BELGIQUE : Plus de logements que d’étudiants 4 35 logements étudiants construits rue Frédéric-Suisse 5 Jean Nouvel va enfin avoir sa signature à La Défense 6 Angoulême : 30 nouveaux logements étudiants près de l’IUT à la rentrée 6 Une agence de sous-location pour étudiants arrive à Lyon 7 La lente mise en place des guichets uniques pour les étudiants étrangers 8 La première résidence intergénérationelle sort progressivement de terre à Amiens 9 Avec plus de 80 chantiers, les constructions de logements neufs envahissent la ville 10 Les colocataires européens sont majoritairement des salariés - Divers 11 L’habitat groupé fait son nid à Bruxelles 12 Les réactions des différents acteurs de l’immobilier à l’élection d’Emmanuel Macron : quelles actions ou craintes pour l'immobilier ? 13 Université: Uniplaces lance la 4ème édition de sa bourse au logement 16 Coût de la vie étudiante dans 15 villes européennes 17 Logement, transport, budget… la vie étudiante au Brésil 17 Baromètre Européen de la colocation : Le choix d’un mode de vie communautaire et con- vivial 18 Colocation : un mode de vie en plein essor chez les salariés français 19 Université Paris-Dauphine: 55 logements étudiants inaugurés ! 20 Bordeaux Euratlantique: l’Horizon se dégage pour Nacarat Immobilier 21 Toulouse manque de logements étudiants 22 Pour se loger, les étudiants se tournent vers le privé 22 Rennes : Les étudiants hébergés en cité U majoritairement satisfaits 23 Logement étudiant Rendez-vous 2017 du

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REVUE DE PRESSE

MAI 2017

sommaire

Le logement à la ferme continue de séduire les étudiants 2

Saclay-Cachan : ces étudiants veulent maintenir leur offre Internet à petit prix sur les cam-

pus 3

BELGIQUE : Plus de logements que d’étudiants 4

35 logements étudiants construits rue Frédéric-Suisse 5

Jean Nouvel va enfin avoir sa signature à La Défense 6

Angoulême : 30 nouveaux logements étudiants près de l’IUT à la rentrée 6

Une agence de sous-location pour étudiants arrive à Lyon 7

La lente mise en place des guichets uniques pour les étudiants étrangers 8

La première résidence intergénérationelle sort progressivement de terre à Amiens 9

Avec plus de 80 chantiers, les constructions de logements neufs envahissent la ville 10

Les colocataires européens sont majoritairement des salariés - Divers 11

L’habitat groupé fait son nid à Bruxelles 12

Les réactions des différents acteurs de l’immobilier à l’élection d’Emmanuel Macron : quelles

actions ou craintes pour l'immobilier ? 13

Université: Uniplaces lance la 4ème édition de sa bourse au logement 16

Coût de la vie étudiante dans 15 villes européennes 17

Logement, transport, budget… la vie étudiante au Brésil 17

Baromètre Européen de la colocation : Le choix d’un mode de vie communautaire et con-

vivial 18

Colocation : un mode de vie en plein essor chez les salariés français 19

Université Paris-Dauphine: 55 logements étudiants inaugurés ! 20

Bordeaux Euratlantique: l’Horizon se dégage pour Nacarat Immobilier 21

Toulouse manque de logements étudiants 22

Pour se loger, les étudiants se tournent vers le privé 22

Rennes : Les étudiants hébergés en cité U majoritairement satisfaits 23

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Le logement à la ferme continue de séduire les

étudiants http://www.lavoixdunord.fr/170761/article/2017-05-31/le-logement-la-ferme-continue-de-seduire-les-etudiants

Passer ses journées à l’université et retrouver le soir venu le grand air... C’est possible grâce au concept de l’association Campus vert créée en 1995 à Béthune par trois agriculteurs. Ils se sont lancés dans cette aventure pour accueillir les étudiants ou les stagiaires à la campagne en mettant en valeur quatre finalités : la valorisation du patrimoine, la création d’un lien ville - campagne, l’offre d’un logement de qualité à prix modéré, de 20 à 30 % moins cher, et l’apport d’un complément de revenu pour les agriculteurs.

Des engagements à respecter

Pour rejoindre l’association, l’agriculteur doit, avec l’aide du Campus vert, transformer un bâtiment de son corps de ferme, situé à moins de 20 minutes des sites universitaires, en logements meublés indépendants, d’une superficie de 21 m2 pour les T1 et de 40 m2 pour les T2.

Un éleveur Saint-Venantais a transformé son ancienne laiterie en logements

Dans les Hauts de France, plus de 500 logements sont proposés. Albert Lotte, Saint-Venantais, éleveur de blondes d’Aquitaine et céréalier, a rejoint l’association depuis 2012 et pour cause, il a cessé son exploitation laitière en 2009. Avec le soutien du Campus vert, il a donné une seconde vie à sa laiterie de 120 m2 en la réhabilitant en quatre logements duplex avec une mise en location en septembre 2014.

Les quatre logements sont loués actuellement par des étudiants infirmiers du campus des métiers de la santé Val de Lys de Saint-Venant. Vincent, 22 ans, d’Auchy-les-Mines, est le premier locataire dans ce corps de ferme depuis 2014 : « Je n’ai eu aucune hésitation, ici, c’est calme, je suis à 2 km de l’école et j’y vais à vélo. »

Invités à la table des propriétaires

Meggie, 24 ans, d’Arras, a testé cette formule qu’elle apprécie aussi beaucoup : « C’est exactement ce que je recherchais, le logement est fonctionnel, il y a même le Wi-Fi. Je viens de la ville et j’ai découvert le monde agricole à travers les propriétaires et en me levant, je sens une très bonne odeur de campagne. Je vais même voir les vaches du propriétaire. Mes parents sont rassurés de savoir que je suis à proximité des propriétaires, présents pour moi. »

Charlotte, 20 ans, a découvert le Campus vert en surfant sur le web et elle se montre très enchantée. « Je me sens en sécurité car les propriétaires sont à côté et sont prêts à nous rendre service. L’accueil est chaleureux. Régulièrement, ils nous invitent à partager des moments conviviaux autour d’un repas ou d’une collation. » Un petit plus irremplaçable.

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Profondément rénovée, la « cité U » Camille-Gué-

rin de Limoges devrait être prête pour la rentrée -

Limoges (87000) http://www.lepopulaire.fr/limoges/travaux-urbanisme/2017/05/30/profondement-renovee-la-cite-u-camille-guerin-de-limoges-devrait-etre-prete-pour-la-rentree_12423003.html

L’heure est encore aux finitions mais la « cité U » devrait être en mesure d’accueillir 365 élèves dès septembre prochain. Les efforts ont notamment porté sur la luminosité et l’isolation.

La rentrée se prépare déjà

Désormais, c'est une grande cour pavée et arborée, agrémentée de petits kiosques de rencontre, que les futurs résidents découvriront à leur arrivée dans la cité. Des cuisines collectives, aux chambres, en passant par le foyer, les salles de travail, l'isolation et le système de chauffage, tout aura été profondément rénové.

Construits dans les années 70, ces bâtiments vétustes n'étaient plus adaptés aux attentes de bien des étudiants. « Il y aura tout de même un coût à la rénovation, prévient le directeur du CROUS, Thierry Averty. À la cité « La Borie », où les chambres sont plus petites, on est à 227 € par mois toutes charges comprises*. Ici, le montant sera un peu supérieur. »

Internet haut débit et sanitaires individuels

Si les nouvelles chambres feront toujours une superficie de 11 m ², elles disposeront toutes de sanitaires privatifs (douche et WC) et profiteront d'une montée de débit de la connexion internet.

Les deux bâtiments de la cité universitaire abritent 353 chambres, plus douze studios en rez-de-chaussée réservés aux personnes à mobilité réduite, soit un total de 365 places.

« On arrivait à un problème de ghettoïsation dans cette cité, ce qui n'était pas attractif du tout, rappelle Thierry Averty. Il n'est pas facile pour les étudiants de vivre dans une cité dégradée, mais pour le personnel non plus. À présent, une page se tourne. Ce sera un plus pour tout le monde. »

Ce chantier aura coûté 9,5 millions d'euros, entièrement à la charge de l'État. D'ici 2019, le réaménagement du secteur CHU Vanteaux, voulu par Limoges Métropole, chamboulera également la desserte du campus.

(*) Des aides au logement (ALS, APL) sont attribuées par la CAF en fonction de critères sociaux.

* * * * * Saclay-Cachan : ces étudiants veulent maintenir

leur offre Internet à petit prix sur les campus http://www.leparisien.fr/orsay-91400/saclay-cachan-ces-etudiants-veulent-maintenir-leur-offre-internet-a-petit-prix-sur-les-campus-30-05-2017-6998163.php

L’association Cr@ns, qui procure un accès à Internet à plus de 2000 étudiants sur le plateau de Saclay, accuse le Crous de vouloir imposer son propre fournisseur dans ses résidences universitaires. Elle vient de lancer une pétition en ligne en signe de protestation.

La bataille des ondes fait rage sur le campus universitaire de Paris-Saclay. A l’heure actuelle, les associations Cr@ns et l’Aurore alimentent en wi-fi plus de 3 000 logements étudiants, des campus d’Orsay et de Cachan (Val-de-Marne) pour 50 euros par an. Mais selon leurs représentants, cette position serait mise à mal par le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous) de Versailles, qui propose

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aux étudiants sa propre offre, WiFirst, « un service gratuit financé par les subventions d’état », indique Serge Pierron, son directeur général.

« Ils ne nous laissent plus accéder aux résidences qu’ils rénovent, fulmine Rémy Garnier, secrétaire général de l’association Cr@ns. Et pour les futurs logements qui vont être construits sur le plateau de Saclay, le Crous compte nous empêcher d’accéder aux locaux pour installer nos bornes wi-fi ». Alarmés, les étudiants ont lancé une pétition en ligne qui a récolté plus de 1 100 signatures.

Mais ces allégations sont contestées par Serge Pierron : « Dans chaque chambre, il y a deux prises pour câble ethernet », précise-t-il. L’une pour WiFirst et la seconde pour un opérateur concurrent. « Je ne suis pas hostile à ce qu’une association soit fournisseur Internet, poursuit le directeur du Crous. Nous ne recherchons pas une situation de monopole. »

De plus, il assure que l’association Cr@ns peut « brancher » ses bornes à « l’extérieur des résidences universitaires sans avoir besoin d’y entrer ». « Faux, répond Rémy Garnier. Il faut que l’on soit à l’intérieur des résidences pour installer nos serveurs et donc le wi-fi. »

Internet et télévision pour 50 euros par an

Le responsable associatif dénonce donc ce qu’il considère comme une politique commerciale agressive de la part du Crous. « Ils sont censés proposer WiFirst, pas l’imposer », insiste Rémy Garnier, qui défend une offre de proximité portée par des étudiants bénévoles, avec des services « premium ».

« Notre réseau est meilleur que le leur, et notre présence sur le campus permet de dépanner bien plus rapidement que n’importe quel prestataire », assure le secrétaire général de Cr@ns. Pour 50 € par an, l’association offre en plus de l’abonnement Internet, des formations sur des systèmes informatiques et des logiciels ainsi que la télévision. « Si on ne nous laisse pas poursuivre notre activité, on est morts », s’alarme Rémy Garnier.

* * * * * BELGIQUE : Plus de logements que d’étudiants http://www.lalibre.be/economie/immo/plus-de-logements-que-d-etudiants-59244c59cd70022542fee41f

De l’équilibre bruxellois à la suroffre liégeoise, le kot n’est une niche d’investissement au succès assuré. Analyse.

"Environ 330 kots sont vides cette année académique 2016-2017, soit environ 10 % des logements étudiants de Namur." Le chiffre avancé par Thibault Bouvier n’a rien d’officiel; il n’en existe d’ailleurs pas. Il n’est pas moins révélateur d’une morosité déjà perçue depuis plusieurs mois sur le marché. "L’offre est excédentaire depuis un an ou deux", ajoute l’un des principaux acteurs des kots namurois, qui qualifie pourtant le marché de mature. "Les logements les plus éloignés et ceux en mauvais état sont les premières victimes, mais certains ont un bon niveau et ne trouvent pas preneur." Faut-il pour autant se détourner de cette niche immobilière ? Pour quatre professionnels sur cinq, le temps passé de l’euphorie a cédé sa place à l’incertitude. Tour d’horizon, non exhaustif, des éléments clé du marché du kot, consultation de professionnels à l’appui.

Pas de permis

L’offre namuroise, déjà évoquée, est supérieure à la demande. Pour autant, le prix des logements étudiants neufs - et c’est une constante pour toutes les cités estudiantines de la Communauté française - ne baisse pas, ou très peu. Pour Thibault Bouvier, "il faut compter entre 100 000 et 120 000 euros sans les frais de notaire et hors TVA." Autre son de cloche chez Eckelmans Immobilier, puisque Thibault Van Dieren, le directeur du promoteur et gestionnaire spécialisé en logements étudiants, revoit ces moyennes à la baisse. "Nos derniers développements de Namur mais aussi d’Anderlecht, à Bruxelles, affichent une mise de départ

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de 90 000 euros pour un studio." Comment expliquer ces disparités ? Par l’impact du foncier, d’une part, plusieurs projets bénéficiant de conditions favorables - notamment lorsque les terrains appartiennent aux universités. Et par la taille des chantiers, d’autre part, qui permet les économies d’échelles. A noter qu’à Liège, hormis les récents projets de grands complexes de logements étudiants que les promoteurs écoulent à la pièce, l’acquisition d’un seul kot semble relever de la gageure. Frédéric Jadin, l’administrateur de Kothouse, actif depuis 20 ans sur le marché de la Cité ardente, prévient que "la meilleure manière d’investir dans les kots passe, à Liège, par l‘achat d’un petit immeuble de rapport. Ils se monnaient entre 250 000 et 300 000 euros pour 6 à 8 kots, selon la situation et l’état du bien." Et oubliez toute envie de subdivision d’une maison unifamiliale en logements étudiants, "l’obtention du permis d’urbanisme n’aboutira pas", glissent plusieurs propriétaires namurois et liégeois.

* * * * * 35 logements étudiants construits rue Frédéric-

Suisse http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/26/2581591-35-logements-etudiants-construits-rue-frederic-suisse.html

Polygone S.A, propriétaire du 20 du rue Frédéric Suisse va installer 35 logements d'étudiants. Ils devraient être livrés enseptembre 2018.

L'ancien foyer des jeunes travailleurs accueillera de nouveau de jeunes locataires à la rentrée 2018. Propriétaire du 20 rue Frédérique-Suisse depuis plusieurs années, Polygone S.A. va installer dans le bâtiment du square N'Kosi Johnson 35 logements étudiants de 18 à 31 m2, meublés et équipés d'une cuisinette et d'une salle de bains. Pour le confort des étudiants, il est prévu une salle commune, une laverie et

un local vélo. Le devenir du rez-de-chaussée est encore en question. Une petite cafétéria pourrait y être aménagée. Un ascenseur sera mis en place pour l'accessibilité de tous les logements. Le coût prévisionnel du chantier est évalué à 3 225 000 €.

Les travaux ont commencé dans le courant du mois d'avril. Les premiers étudiants devraient prendre possession de leurs studios en septembre 2018. Pour Isabelle Peyral de l'agence Polygone, la situation géographique de la résidence est idéale : à 200 m du boulevard Gambetta, 400 m du lycée Clément-Marot et 500 m de la gare. «Nous avons entamé la réflexion avec les collectivités en 2010. Il y a un vrai besoin de logements pour les jeunes sur Cahors. C'est en plus très bien placé.

À cause du problème de stationnement, la situation de la résidence est plus propice pour les jeunes qui étudient à Cahors» explique Isabelle Peyral. Ce projet fait l'objet d'une convention tripartite entre le Grand Cahors, le Département et Polygone. Depuis 2008, 400 étudiants sont venus gonfler les effectifs estudiantins de la ville.

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Jean Nouvel va enfin avoir sa signature à La Dé-

fense http://defense-92.fr/immobilier/jean-nouvel-va-enfin-signature-a-defense-52013

Il a laissé son empreinte aux quatre coins du monde : de Melbourne à Paris, de Barcelone à Doha en passant par New-York mais jamais à La Défense. Depuis plus de trente ans le célèbre architecte français à qui l’on doit notamment la Philharmonie de Paris n’a jamais réussi à construire à La Défense.

Après toutes ces années la donne a enfin changé pour l’architecte français. Ce mercredi 24 mai Jean Nouvel a posé, non sans joie la première pierre de la résidence étudiante Campusea développée par Gecina. “J’ai longtemps essayé de construire ici, se remémore l’architecte. Après un deuxième prix sur l’Arche de La Défense, après une Tour Sans Fin sur laquelle j’ai travaillé pendant trois ou quatre ans, annulée pour des raisons invraisemblables qui m’a conduit à la faillite tout de même, il y a eu la Tour Signal qui a été arrêtée par la crise économique”.

Implantée à Puteaux au cœur de l’échangeur routier de la Rose de Cherbourg cette résidence offrira dès la rentrée 2018 un peu plus de 400 logements étudiants allant du studio à l’appartement partagé, dans une petite tour d’une vingtaine d’étages qui développera au total 10 468 mètres carrés.

“Cette résidence va venir compléter notre offre de résidence étudiante qui aujourd’hui est de 2 500 lits en France” détail Méka Brunel, la directrice générale et administratrice de la foncière Gecina qui espère atteindre les 4 000 lits d’ici trois ou quatre ans.

Mais le point d’orgue du projet de reconversion du secteur de la Rose sera la Tour Hekla imaginé également par Jean Nouvel. Ce gratte-ciel de 80 000 mètres carrés pour une hauteur de plus de 200 mètres est porté par le duo de promoteur et investisseur Hines et AG Real Estate. Le chantier qui se fait attendre pourrait débuter dans les prochains mois, le temps que les responsables du projet ne trouve un où des futures occupants.

Une autre résidence étudiante pourrait également pousser aux côtés de la première. “C’est un projet que l’on regardera le moment venu” explique Méka Brunel, qui confie toutefois que le bâtiment serait également imaginé par Jean Nouvel.

* * * * * Angoulême : 30 nouveaux logements étudiants

près de l’IUT à la rentrée http://www.sudouest.fr/2017/05/25/30-nouveaux-logements-3474502-813.php

Pour les futurs étudiants de l’IUT d’Angoulême, difficile de faire plus près. À quelques mètres de l’entrée de l’établissement, depuis quelques mois, une trentaine d’appartements sont sortis de terre. Ou plutôt, devrait-on dire, tombés du ciel. Il s’agit effectivement de logements modulaires. Les blocs en bois ont été fabriqués

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en usine par une société vendéenne et ont été posés sur le site, rue Jean-Maintenon, grâce à une nacelle. Et ce, fin février. Aujourd’hui, les ouvriers en sont à la phase des finitions.

C’est le cas pour l’aménagement des espaces verts, mais aussi pour la création d’une dizaine de places de parking et pour la voirie, puisqu’une voie d’accès va voir le jour depuis la rue Jean-Maintenon. Les dernières touches sont également apportées aux logements. « Tout va être aménagé durant l’été », promet Samuel Faucher, chargé d’opération à l’Office public de l’habitat (OPH) de l’Angoumois. Sur ce site, on recense ainsi 30 nouveaux logements d’une surface de 23 m² chacun, contre 16 à 18 m² pour les standards.

En comptant la déduction de l’allocation logement, les étudiants devront débourser 160 € pour payer le loyer. Il s’agit là d’appartements meublés comportant réfrigérateur, lit, coin cuisine et bureau ainsi qu’une salle d’eau. Pour pouvoir les louer, les jeunes devront passer par le circuit classique. À savoir : remplir un Dossier social étudiant (DSE) regroupant la demande de bourse et de logement. Parmi ces 30 appartements, trois ont été conçus pour les personnes à mobilité réduite. Ils seront ainsi disponibles à la rentrée de septembre 2017.

Dans ce projet, le coût global s’élève à 1,8 million d’euros et l’OPH est maître d’œuvre. Le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous) est quant à lui gestionnaire. Cette construction résulte « d’une proposition de l’OPH, que nous avons acceptée », résume Laure Larcy, directrice de l’antenne du Crous à Angoulême. Cette dernière ajoute que « l’IUT est très demandeur d’autres logements ». Cet ajout de 30 porte ainsi à 120, le nombre d’appartements gérés par le Crous et réservés aux étudiants à Angoulême. Une cinquantaine est en effet recensée à l’Auberge espagnole, près du pôle image Magelis.

S’ajoute une trentaine d’autres à la résidence Sillac non loin, également de l’IUT. « Le Crous se donne comme marge, sur une ville, de fournir 10 % de logements par rapport au nombre d’étudiants. À Angoulême, où il y a 5 000 étudiants, on pourrait aller jusqu’à 500 appartements du Crous », détaille Laure Larcy. Qui ajoute qu’avec « un volant d’une centaine de logements supplémentaires, on serait pas mal. » Pour l’instant aucun autre programme de la sorte n’est à l’ordre du jour à Angoulême pour le Crous. Laure Larcy évoque toutefois un projet d’une soixantaine de logements « encore dans les tiroirs », à La Couronne, tout près du centre universitaire.

* * * * * Une agence de sous-location pour étudiants arrive

à Lyon http://www.leprogres.fr/lyon/2017/05/22/une-agence-de-sous-location-pour-etudiants-arrive-a-lyon

Avec l’été qui approche, se profilent des propositions de stages, parfois à l’étranger, pas toujours faciles à financer pour les étudiants lyonnais, surtout lorsqu’il faut ponctuellement se loger ailleurs. Que faire de son appartement durant son absence ? Payer un double loyer ou perdre son appartement au risque de ne pas en retrouver un aussi bien ?

Fondée en 2015 à Paris, Smartrenting est né de ce constat, car les fondateurs eux-mêmes ont rencontré ce problème : « J’ai eu l’idée de ce projet suite à une opportunité de séjour linguistique qui me contraignait à assumer deux loyers en même temps. J’ai convaincu ma propriétaire d’accepter de sous-louer son bien, en l’intégrant à mon projet », explique Thibault Martin, cofondateur de Smartrenting.

À Lyon, « nos prévisions vont au-delà de nos espérances », certifie Franck Rouard, récemment choisi manager de l’agence pour la région lyonnaise. « Lyon, deuxième ville étudiante de France, a également été

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consacré parmi les meilleures destinations européennes qui ont fait le plein de touristes en 2016 », estime-t-il.

« Les avantages sont multiples pour le propriétaire »

Effectivement, le concept inédit, qui s’adresse essentiellement à des étudiants (lire par ailleurs), mais aussi aux intermittents, retraités et expatriés, a de quoi séduire, car les locataires mobiles ne sont plus livrés à eux-mêmes. « On légalise et on sécurise. » Franck Rouard se veut ainsi rassurant.

Concrètement, Smartrenting demande l’autorisation au propriétaire de sous-louer et le loyer peut être reversé au locataire, qui ne doit pas dépasser le montant fixé par le bailleur, comme le prévoit la loi (1). « Les avantages sont aussi multiples pour le propriétaire : garantie du loyer, pas de logement vide, inutile de refaire des démarches pour retrouver un étudiant, pas d’état des lieux à refaire, etc. Certains sont réfractaires, mais, globalement, ils comprennent que c’est dans leur intérêt. »

L'appartement loué via les plateformes Booking et Airbnb

La start-up a aussi beaucoup à y gagner puisqu’elle va louer l’appartement sur de courtes durées via les plateformes telles que Booking ou Airbnb. « Ménage, maintenance, tout est géré par nos soins et tout est entièrement sécurisé par les assurances de chacun. Une caution (300 à 600 €) est demandée », précise Franck Rouard.

À Paris, la jeune start-up a passé la barre des 45 appartements en gestion. À Lyon, Smartrenting en revendique une dizaine en quelques semaines. « Depuis 2016, 250 000 € de loyers ont été reversés aux locataires. Nous revendiquons 300 000 € de CA l’an dernier et 500 000 € de résultat net. On vise un million à la fin de cette année », certifie Franck Rouard. Il leur reste juste à aller chercher des investisseurs.

(1) Un locataire n’a pas le droit de sous-louer son logement (vide ou meublé), sauf avec l’accord exprès et écrit du propriétaire. Lors d’un récent jugement du tribunal d’instance de Lyon, une locataire, qui avait sous-loué son appartement alors que le bail l’interdisait, a été condamnée à verser 1 500 € au titre du préjudice moral au bailleur. Son bail a été résilié.

* * * * * La lente mise en place des guichets uniques pour

les étudiants étrangers http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/la-lente-mise-en-place-des-guichets-uniques-pour-les-etudiants-etrangers.html

Annoncée en 2015, la généralisation des guichets d’accueil uniques pour les étudiants étrangers a tardé à prendre forme. Si une trentaine sont déjà ouverts, certains sont prévus pour la rentrée 2017, tandis que d'autres projets sont encore à l’état embryonnaire. Point d’étape.

La généralisation des guichets d'accueil uniques était espérée pour la rentrée 2016, selon le plan national de la vie étudiante. La réalité est toute autre. Lors d'un colloque consacré à l'accueil des étudiants internationaux, le 16 mai 2017, Campus France a fait le point sur les avancées du programme, dont l'objectif est de simplifier les démarches administratives pour les jeunes étrangers venus étudier en France.

"Le nombre exact de guichets uniques n'est pas connu, mais on sait qu'il en existe aujourd'hui une trentaine. Il y a différents modèles de guichets d'accueil, les réalités locales ne permettant pas d'avoir un modèle unique, ce qui complique leur recensement. Le terme même de "guichet unique" est flou, nous préférons donc parler de plate-forme multiservice", précise-t-on à Campus France, qui ajoute qu'à la rentrée 2014, 26 sites étaient déjà dotés de ce dispositif. À Toulouse, la Comue Toulouse Midi-Pyrénées a ainsi opté pour la dénomination "Welcome Desk". Ouvert en septembre 2015, le lieu aura mis trois ans à sortir des cartons.

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Des partenariats longs à mettre en œuvre

"La création de ce guichet unique s'est effectuée dans le cadre d'un projet de rénovation urbaine, d'où un temps d'attente élevé", justifie Rébecca Pustoc'h, responsable du pôle étudiants de la Comue toulousaine. Aux questions liées à l'installation physique de ce nouveau service, se sont ajoutées celles liées aux moyens financiers. Le regroupement a pu, à l'époque, obtenir des fonds dans le cadre de l'Idex – perdue en avril 2016 –, mais ce n'est pas le cas de tous les établissements d'enseignement supérieur.

À l'université Lille 1, par exemple, se pose la question "de la mise à disposition de personnels et du coût suscité par la mise en place des partenariats [notamment avec la préfecture], qui prennent du temps à se concrétiser", souligne Véronique Level, responsable des relations internationales. Dans cette université, le dossier est rendu encore plus compliqué par la fusion des universités lilloises, prévue pour janvier 2018. Des points d'accueil seront conservés sur les différents sites de l'établissement fusionné, et un guichet "vitrine" est prévu en centre-ville, "mais pas avant trois ans", précise Véronique Level.

La Comue Languedoc-Roussillon Universités a, quant à elle, mis en place un guichet unique pilote dès 2011. Le projet avait mis un an et demi à mûrir. "Le partenariat avec la préfecture, qui a délocalisé du personnel, a mis du temps à se monter, car nous appartenons à deux ministères différents, avec des cultures distinctes", souligne Cathy Vaur, responsable du service accueil international étudiants-chercheurs.

Pour Campus France, il existe deux blocages principaux dans la généralisation des guichets, illustrés par ces exemples : "le nombre de personnes que les partenaires peuvent envoyer sur place pour accueillir et accompagner les étudiants, et les contraintes techniques pour leur installation (protection des données personnelles, notamment)", précise l'organisme.

Des bonnes pratiques qui se développent

Si l'essaimage des lieux d'accueil est encore loin d'avoir gagné tout le territoire, Campus France note tout de même des initiatives porteuses. Pour inciter la CAF (Caisse des allocations familiales) à se délocaliser, la Comue de Toulouse a aussi ouvert son espace aux étudiants français, qui peuvent ainsi élaborer leurs démarches directement sur leur campus. Ouvert toute l'année, le guichet unique accueille ainsi la préfecture, le rectorat, le Crous, et accompagne les étudiants dans leurs recherches de logement. Il propose également un service supplémentaire, payant, la Toul'Box, pour un accompagnement clés en main de son installation.

À Montpellier, un dispositif de parrainage étudiant est proposé avec le Crous, également décliné à Nîmes et Perpignan. "L'accompagnement par un étudiant est plus facile, il rassure. Il permet de créer du lien social et de mieux découvrir la ville. Cela a du sens que la Comue se charge de l'accueil des étudiants étrangers sur un territoire donné. Notre mutualisation de services permet de décharger les établissements", explique Cathy Vaur.

À la rentrée 2017, de nouveaux guichets uniques ouvriront à Nice et à Marseille, tandis que celui prévu sur le campus de Saclay est annoncé pour la rentrée 2018. Dans certains établissements, tel que l'Inalco, on "explore cette piste". La généralisation des guichets uniques va encore mettre quelques années à se réaliser.

* * * * * La première résidence intergénérationelle sort

progressivement de terre à Amiens https://www.francebleu.fr/infos/societe/la-premiere-residence-intergenerationelle-sort-progressivement-de-terre-amiens-1495554347

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Revue de presse mai 2017

La première pierre de la résidence intergénérationnelle de la ZAC InterCampus d'Amiens a été posée ce mardi au sud de la ville. Cet ensemble sera livré en juillet 2018 et comprendra 195 logements à destinations d'étudiants, de personnes âgées et de familles. C'est une première à Amiens.

Des retraités, des étudiants, des familles, des jeunes actifs qui partagent la même résidence. La première pierre de la résidence intergénérationnelle de la ZAC InterCampus a été posée ce mardi au sud d'Amiens. D'ici juillet 2018, cet ensemble réunira différents profils de locataires avec l'objectif de créer du lien et de la solidarité entre tous.

111 logements étudiants

Au total, la résidence comprendra près de 200 logements. 111 destinés aux étudiants et notamment ceux de médecine puisque ces futurs appartements sont à proximité de l'université et du Centre Hospitalier Sud d'Amiens, rue Jean Moulin, en lieu et place de l'ancien terrain de football de l'Olympique Amiénois. 43 logements sont réservés à des personnes âgées autonomes, 34 à des familles et 7 à des jeunes actifs.

La société Linkcity porte le projet. "Nous lançons aussi ce genre de constructions en Ile de France, c'est très demandé", explique son directeur général adjoint Loïc Madeline. En partenariat avec la Société Immobilière Picarde (SIP), l'Association des Résidences Universitaires de France (AREF) ou encore le CCAS d'Amiens, Linkcity compte proposer ces logements à "des prix raisonnables". Pour un 18m² équipé, un étudiant devra par exemple tabler sur un loyer entre 400 et 500 euros.

Une charte de bien vivre ensemble

Si ces logements sont séparés les uns des autres et que l'intimité de chacun est évidemment respectée, le maître mot de ce projet c'est "Mixité", rappelle Fany Ruin, présidente de la SIP et de la chambre de commerce et d'industrie Amiens Picardie. "Il y a des espaces communs, des coursives, des jardins aménagés et une salle commune accessible à tous", ajoute l'une des responsables de Linkcity dans la région.

Les futurs occupants de cette résidence intergénérationnelle auront aussi à respecter des consignes de bien vivre ensemble pour que la cohabitation se passe bien. "Bien sûr que les étudiants font la fête mais tous ensemble, avec les personnes âgées notamment, ils trouveront un équilibre", juge Catherine Girard du CCAS d'Amiens. Et la directrice de poursuivre, "tout le monde est gagnant avec cette mixité. Les étudiants pourront par exemple donner un coup de main à leurs aînés pour décharger les courses et en même temps profiter d'une voiture qu'ils n'ont peut-être pas".

* * * * * Avec plus de 80 chantiers, les constructions de lo-

gements neufs envahissent la ville http://www.lavoixdunord.fr/166630/article/2017-05-22/avec-plus-de-80-chantiers-les-constructions-de-logements-neufs-envahissent-la

Il suffit de lever la tête. Les grues planent sur la ville. Dans la plupart des quartiers, on bâtit à tour de bras. Les immeubles poussent comme des champignons après la pluie. Et le moral des promoteurs est au beau fixe. En pénétrant dans la cité par le sud, on tombe ainsi d’emblée sur le programme Lumin’Air : deux nouvelles résidences actuellement en construction à côté de la nouvelle piscine de Lille-Sud qui proposent 170 logements pour étudiants et 75 autres pour les particuliers. Le tout dans un futur cadre calme et verdoyant. On poursuit ?

« L’ensemble de l’immobilier neuf lillois a, comme ailleurs, profité de taux d’intérêt historiquement bas. »

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Revue de presse mai 2017

À Wazemmes, on découvre le chantier de la rue de la Justice. En lieu et place des bâtiments de l’ex-TRU, c’est un ensemble immobilier de 146 logements et 6 maisons individuelles qui voit le jour. À un jet de truelle, c’est un autre chantier qui anime le secteur des rues Delespaul-Gantois-Meuniers. Soixante-quatorze logements y sortent de terre. On pourrait continuer la tournée très longtemps…

Selon les professionnels de l’immobilier, les ventes de logements neufs ont, en effet, progressé de 31 % en 2016. Cela se traduit par près de 2 700 réservations, les particuliers représentant 7 ventes sur 10. Une belle dynamique soutenue par le dispositif Pinel d’aide à l’investissement locatif et le prêt à taux zéro, qui a profité aux accédants à la propriété. Ils ont ainsi été 40 % supplémentaires l’année dernière. En outre, comme le rappelait voici peu Philippe Descampiaux, patron indépendant d’un réseau de six agences immobilières à Lille et dans la métropole, « l’ensemble de l’immobilier neuf lillois a, comme ailleurs, profité de taux d’intérêt historiquement bas. »

Selon le Cecim (1),les ventes dans les Hauts de France se concentrent aujourd’hui dans le Nord et, notamment, à 89 % dans l’arrondissement de Lille. Selon ses experts, la demande y est tellement forte qu’il ne faut plus aujourd’hui que 10 mois contre 17 en 2014 pour vendre un bien neuf. L’engouement devrait continuer. Pour favoriser l’accession à un prix abordable, la Ville a, en effet, mis en place début 2017 un système innovant qui dissocie le prix du terrain de celui du logement, via un organisme de foncier solidaire. En clair, le particulier loue – à un prix modique – le terrain et achète son appartement. Après l’encadrement des loyers, le 1er février, voilà une nouvelle mesure qui devrait favoriser l'’accession au logement neuf.

1. Centre d’études de la conjoncture immobilière.

* * * * * Les colocataires européens sont majoritairement

des salariés - Divers https://www.lavieimmo.com/divers-immobilier/les-colocataires-europeens-sont-majoritairement-des-salaries-39564.html

En Europe, les professionnels sont globalement plus nombreux à vivre en colocation que les étudiants, notamment en Angleterre et au Luxembourg. La faute à l'envolée des prix des logements, devenus inabordables.

(LaVieImmo.com) - Le profil du colocataire a évolué. En France, les salariés sont désormais plus nombreux que les étudiants à opter pour ce type d'habitat, selon une récente étude du site Appartager.com. En 2017, leur part atteint 46%, dépassant celle des étudiants (40%).

Et à en croire le dernier baromètre de celui qui se présente comme le "premier site de la colocation dans le monde", cette tendance est particulièrement marquée en Angleterre et au Luxembourg, où les professionnels représentent près de 70% des utilisateurs de la plateforme, contre 20% d'étudiants. Ces derniers ne sont majoritaires que dans deux pays, parmi les sept passés au crible : l'Italie et la Belgique.

Les raisons d'un tel engouement ? "Londres et Luxembourg sont deux places financières d’Europe où sont concentrés d’importants quartiers d’affaires", souligne l'étude. Mais ce n'est pas tout : "pour beaucoup de salariés, la colocation est devenue un véritable mode de vie, qui séduit de plus en plus, tout en restant une alternative moins onéreuse que de vivre dans un logement seul", précise l'étude.

Des économies substantielles

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Revue de presse mai 2017

À titre d'exemple, un colocataire luxembourgeois doit débourser en moyenne 758 euros par mois pour se loger, alors que le loyer moyen d'un appartement sur le marché locatif frôle les 1400 euros au Grand-Duché, selon un site spécialisé.

Même constat au Royaume-Uni, où le loyer moyen avoisine les 1100 euros par mois, contre 616 euros pour une colocation. Le logement outre-Manche a atteint un stade de "quasi-rupture", rappelait fin 2016 une note de la banque HSBC. Theresa May elle-même l'a avoué en février. "Que ce soit pour acheter ou louer, le logement est de plus en plus inabordable, particulièrement pour les gens ordinaires des classes populaires", a déclaré la Première ministre.

En France, le coût moyen d'une colocation est d'environ 450 euros, quand le loyer moyen d'un logement "classique" s'établit à 628 euros, charges comprises. Ce chiffre cache évidemment de fortes disparités. Ainsi, le loyer charges comprises en Ile-de-France est en moyenne 52% plus élevé qu’en province et la différence atteint même 81% quand on compare la province avec Paris, où il faut débourser 1.029 euros par mois en moyenne pour une location.

* * * * * L’habitat groupé fait son nid à Bruxelles https://fr.metrotime.be/2017/05/18/actualite/lhabitat-groupe-nid-a-bruxelles/

Le premier Salon de l’habitat groupé et solidaire a lieu ce dimanche à Bruxelles. Ce type d’habitat, souvent écologique et économique, voire solidaire, nécessite quelques conseils juridiques et organisationnels car sa mise en place n’est pas encore si évidente.

On dit « habitat groupé » lorsqu’il y a une volonté de vivre ensemble. Un habitat groupé solidaire est quant à lui un habitat groupé avec intervention des pouvoirs publics, qui proposent entre autre une alternative à des logements indécents. Il y en a une vingtaine à Bruxelles. L’habitat intergénérationnel est également une forme d’habitat solidaire, comme l’habitat « kangourou » où une personne âgée accueille chez lui un étudiant, un couple ou une jeune famille. « Ce cas de figure est parfait car c’est un véritable win-win, palliant au manque de logements étudiants et au manque de places en homes », explique Joannie Thys, responsable de projets chez « Habitat et Participation ».

Pouvoirs publics (enfin ?) motivés Céline Fremault, ministre bruxelloise du logement, a récemment lancé deux appels à projets dont l’un a déjà développé 130 logements. « Suite à la volonté citoyenne et au soutien politique qui se développe, aujourd’hui, ce sont 80 logements groupés qui se sont créés sur Bruxelles, mais dans cinq ans, on estime que 200 habitats de ce type existeront et des milliers de gens vivront avec de beaux principes de solidarité », explique Joannie Thys. Et au delà du côté solidaire et écologique, il y a un côté économique intéressant puisque construire en habitat groupé coûte environ 15% moins cher grâce aux économies d’échelle sur les matériaux, sur l’architecte…

Un noyau dur d’amis Dans le cadre d’un habitat groupé simple, c’est souvent un noyau dur d’amis qui étend un peu le cercle pour pouvoir développer leur cadre de vie commun. « Ils viennent se renseigner chez nous sur la méthode à adopter pour mettre en place leur projet, sur la législation locale et juridique ». Un tel projet réunis entre six et quinze cellules familiales. « Habitat et Participation » existe depuis longtemps en Wallonie où le salon de l’habitat groupé et solidaire en est à sa septième édition. « On s’est rendu compte que Bruxelles, avec ses spécificités urbanistiques et juridiques, avait besoin d’une antenne personnalisée pour répondre aux questions des porteurs de projets d’habitat groupé », précise la jeune femme.

Interview : Anne-Laure Wilbrin est sociologue et habite un duplex à Brutopia, un habitat groupé de 29 logements, situé à Forest.

Quelles ont été les démarches à effectuer pour construire un tel lieu ?

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Il aura fallu cinq ans pour tout finaliser, construction comprise. Il faut trouver le terrain, faire de très nombreuses démarches administratives et juridiques. Mais comme nous sommes nombreux, on a partagé les tâches. Finalement, à part pour trouver le terrain, ce n’était pas très compliqué. Il faut dire que nous avons dans les habitants des architectes et des juristes et que nous avons tous été bien organisés. On avait créé des groupes de travail qui défrichaient le travail puis qui proposaient une ou deux idées à l’ensemble des habitants.

Quels sont vos espaces communs ?

Nous avons une buanderie, une salle de fête où on peut facilement se retrouver à 50, un atelier à outils, et surtout un immense jardin ! Super pour les 30 enfants qui vivent ici…

Jamais de disputes ?

Non, depuis plus de trois ans qu’on y habite, il n’y a jamais de disputes. Il faut dire qu’on se connaît tous bien et qu’il y a beaucoup de respect entre nous. Il y a certes des sous dynamiques à la dynamique générale mais cela n’engendre pas de tensions.

* * * * * Les réactions des différents acteurs de l’immobilier

à l’élection d’Emmanuel Macron : quelles actions

ou craintes pour l'immobilier ? http://www.next-finance.net/Les-reactions-des-differents

Maintenir les dispositifs phares Prêt à Taux Zéro (PTZ) et Pinel : - « Il est urgent d’attendre avant de toucher à l’immobilier ! Au cours du quinquennat qui vient de s’écouler, de nombreux textes (lois ALUR et Macron, lois de Finances, etc.) ont fortement bouleversé le secteur. Bien sûr, les dispositions actuelles sont loin d’être parfaites, mais le mieux est l’ennemi du bien. Gardons ce qui marche et prenons le temps d’analyser les effets des mesures mises en place ces dernières années avant d’en tirer des conclusions », défend Rachid Laaraj, fondateur de Syneval, courtier en syndic.

- « Nous demandons de la stabilité car nous portons des projets sur de longues durées », souligne Edouard Rouy, Directeur de SEGER, promoteur.

- « Il faudra que le nouveau gouvernement confirme le maintien du PTZ, indispensable pour soutenir la primo-accession, et du dispositif Pinel, qui soutient l’offre locative », estime Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de CAFPI, courtier en crédit immobilier.

Soutenir la construction pour tous les profils : - défendre le logement HLM : « Le logement HLM est considéré comme une rente : en 2007, le rapport Attali, auquel Emmanuel Macron a participé, prévoyait la fusion des organismes HLM pour ne garder que quelques opérateurs. Dommage que les organismes HLM soient perçus comme des gestionnaires et non pas comme des producteurs, alors que c’est ce qu’ils sont », soutient Norbert Fanchon, Président du Directoire du Groupe Gambetta, promoteur et bailleur social.

- prendre en compte la problématique du logement des jeunes : « Abolissons les frontières : l’éventail de l’offre doit s’ouvrir à tous les jeunes contraints de quitter le foyer familial. L’apprenti, le jeune actif, le primo-accédant ou le locataire doivent pouvoir accéder à un habitat dédié, conforme à ses attentes et à sa capacité économique. Pourquoi ne pas créer des « ZFLJ » (Zones Franches de Logement des Jeunes) à l’instar des ZFU (zones franches urbaines) ? Celles-ci nécessiteraient une adaptation des PLU (par exemple

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moins de places de stationnement), un urbanisme simplifié et une fiscalité allégée, avec la suppression de la TVA. C’est un vrai plan sur une décennie qu’il faut entreprendre, en tenant compte des effets induits conséquents », propose Laurent Strichard, Gérant d’Open Partners promoteur logements étudiants et jeunes travailleurs.

- développer le crowdfunding immobilier : « Le crowdfunding immobilier est un moteur de la construction en permettant aux promoteurs de réunir les fonds propres nécessaires à la réalisation de leurs programmes : en 2021, l’activité pourrait permettre la construction d’environ 7 % du parc de logements neufs en France », relève Jérémie Benmoussa, co-fondateur et Directeur Général de Fundimmo.

- dynamiser aussi le tertiaire : « Il serait souhaitable, et sans aucun doute très efficace économiquement, de poursuivre et de amplifier les efforts de simplification, notamment en ce qui concerne la réglementation des normes bâtiments ou l’obtention des permis de construire et la gestion des recours abusifs. Il faut tout faire pour éviter une nouvelle Samaritaine, dont la transformation aura pris plus de 10 ans : ce genre de mésaventures est profondément dissuasif, surtout pour les investisseurs étrangers. La souplesse est à privilégier, un peu comme ce qui a été fait avec les zones touristiques internationales dans la fameuse loi Macron… », précise Philippe Perello, associé gérant de Knight Frank, conseil en immobilier d’entreprise.

Clarifier et alléger la fiscalité : - « En tant que Ministre de l’Economie, Emmanuel Macron était contre les rentiers. Or il se pourrait que le nouveau président perçoive l’immobilier comme une rente, donc comme non productif. Limiter l’ISF à la détention immobilière aurait peu de conséquences sur le marché, mais serait un mauvais signe de communication (Jurisprudence Duflot). Diriger l’argent investi dans l’immobilier, notamment via les dispositifs de défiscalisation, vers les entreprises, reviendrait à tuer le dispositif Pinel, soit 50 % du marché », prévient Norbert Fanchon, Président du Directoire du Groupe Gambetta

- « Nous attendons de la visibilité fiscale durant le prochain quinquennat », résume Edouard Rouy, Directeur de SEGER

- « Plus que le niveau ou les modalités de taxation, le plus important est d’arriver à construire un cadre fiscal stable pour plusieurs années et garantissant contre l’aléa, notamment de la rétroactivité fiscale », confirme Philippe Perello, associé gérant de Knight Frank.

- « Il nous semble indispensable que le Gouvernement mène une réflexion sur les droits de mutation à titre onéreux, qui sont en France parmi les plus chers d’Europe et freinent la mobilité », pointe Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de CAFPI.

- « L’élection d’Emmanuel Macron va assurer la stabilité des taux d’intérêt, facteur clé pour les investisseurs de toute nature. Par contre, l’impôt sur la fortune immobilière pourrait être un très mauvais signal envoyé aux investisseurs, et il génère déjà un attentisme important. Cela est d’autant plus regrettable que les biens dont nous assurons le financement sont des actifs à vocation commerciale et sociétale (maisons de retraites, résidences hôtelières, résidences pour étudiants, hébergements touristiques…). Qu’ils investissent en direct ou via des placements collectifs, les particuliers supportent déjà un risque lié à l’exploitation de ces immeubles. Les considérer comme de paisibles rentiers serait une erreur », dénonce Benjamin Nicaise, Président de Cerenicimo, plateforme d’immobilier d’investissement.

- « La fiscalité du placement en crowdfunding immobilier est aujourd’hui au centre de l’attention : le programme d’Emmanuel Macron prévoit une augmentation du taux de la CSG de 1,7 %, passant les prélèvements sociaux de 15,5 % à 17,2 % sur les revenus de notre placement. Cette mesure serait clairement handicapante pour son attractivité. Reste à savoir si cette hausse sera comblée par une baisse des prélèvements fiscaux, dont le montant est calculé sur le taux d’imposition individuel de l’investisseur », prévient Jérémie Benmoussa, co-fondateur et Directeur Général de Fundimmo.

Améliorer les rapports locatifs :

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- « Nous attendons du nouveau gouvernement une libéralisation du marché locatif durant le prochain quinquennat », demande Edouard Rouy, Directeur de SEGER.

- « Les premières mesures à prendre concernent le rééquilibrage des rapports entre propriétaires-bailleurs et locataires et une simplification juridique, administrative et fiscale. Il est temps que le statut de bailleur privé soit pleinement reconnu. La FNAIM propose un régime de déduction au titre de l’amortissement fiscal allant de 2 % par an pour l’offre locative à loyers libres à 8 % pour un bien loué sous le régime du PLUS (Prêt Locatif à Usage Social), reposant sur une assiette composée de 80 % de la valeur du bien, le bailleur s’engageant sur une durée 6 à 9 ans minimum. Les travaux d’entretien, de réparation, d’amélioration et d’agrandissement devraient aussi être amortis », propose Jean-François Buet, Président de la FNAIM.

Soutenir l’ensemble du secteur immobilier : - « Dans l’immobilier ancien, il convient de simplifier plusieurs dispositions immobilières rendues complexes par les règlementations successives (acte de cautionnement, diagnostics techniques, la vente des lots de copropriété, charges locatives et Bloctel…) », complète Jean-François Buet, Président de la FNAIM.

- « Les professionnels sont tiraillés entre la nécessité d’investir pour faire face aux nouveaux enjeux, notamment liés au numérique, et les craintes liées à la mise en place d’une nouvelle loi qui viendrait tout détricoter. Concernant les copropriétés par exemple, un équilibre a enfin été trouvé entre professionnels et consommateurs avec la mise en place d’un contrat-type de syndic, ainsi qu’une obligation de mise en concurrence des syndics de manière périodique », indique Rachid Laaraj, fondateur de Syneval.

- « Nous sommes favorables avec la volonté de répondre aux besoins prioritaires de logements dans les zones tendues. Les investisseurs du crowdfunding immobilier recherchent un sens à leur épargne, et seront motivés pour financer la construction de logements répondant à un réel besoin. La relance du renouvellement urbain sera également une opportunité pour accélérer la transition énergétique et accompagner les innovations technologiques et d’usage dans la construction », plaide Souleymane-Jean Galadima, Directeur Général de Wiseed Immobilier.

- « En tant que ministre de l’Economie et du Numérique, Emmanuel Macron a été un soutien de poids dans le développement du financement participatif en France, avec le souci de protéger la sécurité des investisseurs sans faire obstacle au développement des plateformes. Nous attendons qu’il approfondisse son soutien en tant que Président. Nous attendons qu’il mette en place un agrément autorisant les plateformes à proposer à leurs investisseurs d’être de réels investisseurs immobiliers. C’est-à-dire, de se rassembler et d’être propriétaires d’un actif immobilier professionnel privé ou public, en vue d’en obtenir un rendement annuel durant une période d’investissement définie. Cela permettrait un alignement de la France sur les pays anglo-saxons – Grande-Bretagne et Etats-Unis – précurseurs en la matière », conclut Jérémie Benmoussa, co-fondateur et Directeur Général de Fundimmo.

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Université: Uniplaces lance la 4ème édition de sa

bourse au logement http://mcetv.fr/mon-mag-campus/universite-uniplaces-lance-4eme-edition-de-bourse-logement/

Pour la quatrième fois, Uniplaces lance son édition de sa bourse au logement pour permettre à 10 étudiants de partir à l'étranger pour étudier.

Quel étudiant ne rêve-t-il pas de vivre à l’étranger tout un semestre sans payer le moindre loyer ? C’est ce qu’Uniplaces, la plateforme européenne leader de la location de logements étudiants, propose. Et cela pour la quatrième année consécutive en relançant sa bourse au logement. Confirmant ainsi son rôle majeur dans la mobilité étudiante et sa volonté d’aider celles et ceux partant faire leurs études à l’étranger.

Pour 2017, faire preuve de bonté envers un étudiant international offrira la possibilité aux dix vainqueurs de vivre tout un semestre sans se soucier de leur loyer !

La gentillesse et la bienveillance récompensées Il faudra avoir accompli récemment une bonne action. Notamment auprès d’un ou de plusieurs étudiants et en télécharger son récit sur le site https://scholarship.uniplaces.com/fr avant le 16 juillet. Telle est la façon simple de participer à la nouvelle édition de la Bourse Uniplaces.

Le récit peut être sous forme écrite, de vidéo ou sur tout autre support. Les 10 plus originaux seront sélectionnés par un jury composé de 8 professionnels membres d’organismes prestigieux comme l’Erasmus Student Network. Mais aussi l’European Youth Card Association, The Class of 2020 et UNICA.

Parmi les actions suggérées. Il faudra venir en aide à quelqu’un dans la réalisation d’un devoir ou d’un projet. Aider des étudiants étrangers à s’intégrer dans leur nouvelle ville d’accueil. De petites gestes qui permettront de vivre de grands moments et peut-être de déboucher sur de longues amitiés ! Les vainqueurs seront annoncés le 24 juillet et verront leur loyer payer tout un semestre quel que soit leur destination.

Selon Ben Grech co-fondateur et PDG d’Uniplaces : « Le but d’Uniplaces est de tout mettre en œuvre pour favoriser la mobilité étudiante en Europe mais aussi dans le monde. La Bourse Uniplaces est un bon moyen d’abattre les barrières géographiques, sociales et de permettre aux étudiants du monde entier de vivre au mieux leur expérience universitaire à l’étranger ».

La Carte des Bonnes Actions lancé par Uniplaces Avec cette quatrième édition, Uniplaces lance une nouvelle fonctionnalité : la Carte du Monde des Bonnes Actions où il est désormais possible de visualiser les bonnes actions des étudiants du monde entier et de voter pour l’une d’entre elles.

Le but ? Exposer au grand jour les bonnes actions des étudiants basées sur l’entraide, l’originalité et l’authenticité.

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Coût de la vie étudiante dans 15 villes européennes http://www.routard.com/actualite-du-voyage/cid135775-cout-de-la-vie-etudiante-dans-15-villes-europeennes.html

La plate-forme de logement étudiant Uniplaces vient de publier une infographie sur le coût de la vie étudiante dans 15 villes d’Europe. Frais de scolarité, hébergement, transport, coût d’une bière ou d’un plat complet, on vous dit tout !

Les étudiants dépensent le plus d’argent pour leur logement, et leurs frais de scolarité – quand ils ne sont pas boursiers. Londres est la ville la plus chère sur ces deux points. Dans la capitale britannique, il faut débourser en moyenne 680 € pour une chambre dans un appartement en colocation – alors que la moyenne des 15 villes est de 480,60 €. Les chambres les moins chères sont à Budapest (249 €), à Porto (259 €) et à Varsovie (293€).

Les frais de scolarité peuvent atteindre 10 500 € à Londres. Alors qu’il n’y en a pas à Berlin, Munich et Varsovie.

En matière de transport, Bruxelles propose un pass mensuel étudiant à 9 € contre 104 € à Londres – cependant bien plus grande.

Paris arrive en tête du classement concernant le coût de la bière. Boire un demi dans la capitale française coûte jusqu’à 6 €. C’est à Budapest et à Prague qu’on paie le moins cher (1.30 €) et à Lisbonne et Porto (1.50 €).

Enfin, côté assiette, on pourra se restaurer d’un plat complet à Prague pour 4 €, alors qu’il faut compter 17 € pour la même chose à Londres.

* * * * * Logement, transport, budget… la vie étudiante au

Brésil http://www.letudiant.fr/etudes/international/cout-de-la-vie-logement-la-vie-etudiante-au-bresil.html

Résidence universitaire ou colocation ? Abonnement téléphonique ou carte prépayée ? Pour éviter le stress de la rentrée au Brésil et bien estimer votre budget, préparez votre installation à l'avance au pays de la samba.

Le Brésil est un pays attirant, culturellement très riche, et où les étrangers sont particulièrement les bienvenus. Mais c'est aussi un pays complexe, avec de très fortes inégalités sociales, spatiales et raciales : c'est cela qui frappe avant tout les Européens qui s'y installent. Il vaut mieux y être préparé !

L'auberge brésilienne Rares sont les universités qui disposent de résidences étudiantes. Pour un séjour d'un ou deux semestres, la colocation est la formule la plus simple. Plusieurs sites permettent de trouver des annonces. Parmi eux : Classificados Brasil, OLX (l'équivalent du site Le Bon Coin au Brésil), et EasyQuarto.

À titre indicatif, il est possible de trouver des chambres en colocation aux alentours de 300 € par mois dans les grandes villes, en comptant les charges et Internet, et même pour un peu moins cher dans les villes secondaires.

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Les abonnements téléphoniques avec Internet sont bon marché au Brésil. Comptez environ 50 reais par mois (15 €). Plutôt qu'un abonnement, il est conseillé d'acheter une puce et une carte prépayée ("cartão pré-pago"). Il existe plusieurs opérateurs : TIM, Claro, Vivo et Oi.

Les communications entre téléphones ayant le même opérateur sont gratuites ou très peu chères. Vous pouvez acheter ces cartes prépayées un peu partout, dans les pharmacies, les supermarchés, et même dans certaines stations-services.

Prises électriques : pensez-y ! Au Brésil, on trouve des prises de type "N", alors que le type "C" est en vigueur en Europe. Il vous faudra donc un adaptateur. Par ailleurs, le voltage peut être différent, et varie selon les États : 110 volts à Rio ou São Paulo, mais 220 volts à Brasília ou Recife. Attention donc avant d'emmener votre sèche-cheveux ou votre radio-réveil.

Le Brésil de long en large Il serait bien dommage de ne pas profiter d'un séjour d'études au Brésil pour voyager dans le reste du pays. Le Brésil est une destination intéressante pour les petits budgets, avec de nombreuses auberges de jeunesse et des hôtels bon marché ("pousadas"), qui permettent de se loger pour 30 ou 40 € par nuit (et encore moins dans des dortoirs).

Si les vols intérieurs sont chers, surtout au dernier moment, de nombreuses lignes de bus tout confort relient n'importe quelle ville à une autre. À titre d'exemple, un billet de bus Rio-São Paulo coûte environ 100 reais (30 €).

Budget : 700 € par mois La vie au Brésil est globalement moins chère qu’en France. Avec 700 € par mois, il est possible de se loger, d’étudier et de profiter des joies de la vie sur place. Comptez 300 € pour le logement, 200 € pour la nourriture, 60 € pour les transports et une centaine d'euros pour les sorties et les loisirs.

Attention toutefois : il existe d’importantes disparités au sein du pays. Les villes de Rio et São Paulo sont plus chères qu’ailleurs, et la différence se ressent principalement au niveau des loyers.

* * * * * Baromètre Européen de la colocation : Le choix

d’un mode de vie communautaire et convivial https://www.mon-immeuble.com/actualite/barometre-europeen-de-la-colocation-le-choix-d-un-mode-de-vie-communautaire-et-convivial

Avec 80 millions de visiteurs uniques dans 25 pays dans le monde et près de 224000 colocataires actifs, Appartager a comparé les colocations en Europe en 2017. Pour beaucoup de salariés, la colocation est devenue un véritable mode de vie, qui séduit de plus en plus, tout en restant une alternative moins onéreuse que de vivre dans un logement seul.

Les salariés sont largement plus nombreux à vivre en colocation que les étudiants au Luxembourg et en Angleterre. Ils représentent 73% des utilisateurs de la plateforme au Luxembourg et 66% en Angleterre.

Pour de plus en plus de colocataires, le choix de ce mode d’habitat se fait pour des raisons sociales. Les colocataires ont envie de faire de nouvelles rencontres et sont attirés par un mode de vie communautaire et convivial. En France, 70% préfèrent se mettre avec des colocataires qu’ils ne connaissent pas afin de faire de nouvelles rencontres et vivre de nouvelles expériences.

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En Europe, il est possible de trouver une colocation en moins de 2 semaines en moyenne, ce qui correspond au nouveau mode de vie des utilisateurs. Aujourd’hui la cible voyage d’Appartager se déplace pour un premier emploi à l’étranger, elle change de travail tous les 2-3 ans. La colocation permet de bouger rapidement et changer de logement facilement.

Pour les colocataires, il est parfois important de vivre avec d’autres personnes qui partagent les mêmes valeurs ou le même mode de vie, ce sont l’exemple des Hacker House ou des maisons écologiques.

Mais par ailleurs, la colocation offre la possibilité de vivre dans un logement plus grand. C’est aussi la possibilité de vivre dans des quartiers auquel l’accès aurait été plus difficile seul(e) et de pouvoir se rapprocher du centre-ville.

L’Angleterre et le Luxembourg, sont les deux pays, où il y a le plus de professionnels en colocation qui capitalisent le budget moyen des loyers le plus élevé et où la proportion d’hommes est supérieure à celle des femmes. Ces chiffres s’expliquent car Londres et Luxembourg sont deux places financières d’Europe où sont concentrés d’importants quartiers d’affaires. Ainsi, ces deux villes attirent de nombreux professionnels, les cadres financiers sont majoritairement des hommes.

Mais on peut dire que globalement, en Europe, il y a plus de femmes en colocation que d’hommes.

* * * * * Colocation : un mode de vie en plein essor chez

les salariés français https://www.lelynx.fr/assurance-habitation/profil/colocation/mode-de-vie-salaries/

Le site de recherche de colocation Appartager a publié un baromètre de la colocation pour le 1er trimestre de l’année 2017, dessinant un portrait du colocataire français.

Colocataires Premier constat de l’étude : les salariés sont plus nombreux à vivre en colocation que les étudiants, représentant 45% des utilisateurs de la plateforme Appartager (qui compterait près de 25 000 colocataires actifs). Le site note que « pour beaucoup de salariés, la colocation est devenue un véritable mode de vie, qui séduit de plus en plus, tout en restant une alternative moins onéreuse que de vivre dans un logement seul ».

Les étudiants restent cependant nombreux au sein des colocataires avec 40% des utilisateurs, contrairement aux retraités, toujours minoritaires 1%.

Là où les salariés se démarquent des étudiants, c’est également en termes de budget. En effet, ces 2 types de locataires affichent un écart de 50€ sur le loyer qu’ils sont prêts à payer, avec respectivement 522€ et 472€. Le budget prévisionnel des retraités est lui nettement inférieur (439€).

Jusqu’à 102€ d’écart entre l’Île-de-France et Nantes En matière de loyers, d’importantes disparités existent également entre les différentes grandes villes de France. Comme le souligne Appartager, « entre l’Ile-de-France et le reste du pays, l’écart continue à grandir et atteint aujourd’hui 141€ ».

Entre les premiers trimestres de 2016 et de 2017, le loyer moyen national n’a cependant augmenté que de 0,4%, contre plus de 4% en Ile-de-France. Les villes de Toulouse et Nantes ont vu le loyer moyen de leurs colocations augmenter de respectivement 10% et 6%, contrairement à Lyon et Bordeaux, en baisse de respectivement 44€ et 6€.

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* * * * * Université Paris-Dauphine: 55 logements étudiants

inaugurés ! http://mcetv.fr/mon-mag-campus/universite-paris-dauphine-55-logements-etudiants-inaugures-1105/

L’ Université Paris-Dauphine inaugure 55 logements étudiants de la résidence Dauphine Arena, financés par la Fondation Paris-Dauphine !

Le 11 mai 2017 marque l’inauguration des 55 logements étudiants de la résidence Dauphine-Arena derrière la Grande Arche de La Défense. Dès l’été 2017, elle permettra à l’ Université Paris-Dauphine de proposer ces 55 logements neufs à Nanterre. Ils seront proposés à des étudiants boursiers. Ou en mobilité internationale ou aussi issus du programme Égalité des Chances.

Université Paris-Dauphine: 55 logements étudiants inaugurés ! Financée par la Fondation Paris-Dauphine, cette initiative leur offrira les meilleures conditions de réussite pour leurs études. Et leur assurera aussi l’accès à des logements à loyer modéré situés à seulement 25 minutes du campus de la Porte Dauphine. Et aussi à quelques minutes du campus de La Défense.

Les étudiants de Paris-Dauphine, comme beaucoup d’autres, ont souvent des difficultés à se loger. Afin d’attirer les meilleurs, quelle que soit leur provenance géographique ou leurs moyens financiers. L’ Université Paris-Dauphine a fait du logement étudiant une de ses priorités.

A travers ses multiples programmes et initiatives, c’est un écosystème vertueux qui est mis en place par l’ensemble des acteurs de Paris-Dauphine en faveur de l’immobilier.

La nouvelle visions de l’Université Paris Dauphine Pour Isabelle Huault, Présidente de l’ Université Paris-Dauphine : « Cette inauguration s’inscrit dans notre vision de Paris-Dauphine en faveur de la responsabilité sociale. Le renforcement de l’égalité des chances est pour nous essentiel. La Résidence Dauphine-Arena est aussi un formidable moyen de créer du lien entre les étudiants logés. Et de développer l’esprit d’appartenance à la communauté dauphinoise. Enfin, je remercie la Fondation d’avoir rendu possible ce beau projet. La Fondation Paris-Dauphine est aujourd’hui un acteur majeur du développement de notre Université. Et il lui apporte des ressources complémentaires indispensables à la réalisation de ses projets stratégiques. »

Pour Laurent Batsch, Président de la Fondation Paris Dauphine : « Le logement est aujourd’hui une priorité pour attirer les meilleurs étudiants, quels que soient leur provenance géographique ou leurs moyens financiers. La Fondation se réjouit de permettre l’accès au logement d’étudiants de Paris-Dauphine à travers l’ouverture de la résidence Dauphine-Arena.

C’est une initiative très innovante : nous sommes la première fondation d’université propriétaire de logements étudiants. Je tiens à remercier très chaleureusement tous les partenaires et Alumni qui soutiennent l’action de la Fondation. Nous sommes aussi très fiers de bénéficier de l’enthousiasme et de l’énergie de nos étudiants à travers les Foulées de l’Immobilier. »

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Bordeaux Euratlantique: l’Horizon se dégage pour

Nacarat Immobilier http://www.lemoniteur.fr/article/bordeaux-euratlantique-l-horizon-se-degage-pour-nacarat-immobilier-34482661

Le promoteur Nacarat signe un projet sur l’OIN Bordeaux Euratlantique: une opération de 183 logements à deux pas du futur pont Jean-Jacques-Bosc. Les entreprises seront consultées d’ici à quinze jours.

Le groupe avait essuyé un échec sur le périmètre de Bordeaux Euratlantique – mais non pas au sein de l’OIN – avec l’annulation du permis de construire de la tour Saint-Jean, un immeuble de 61 mètres qui devaient abriter 90 logements pour étudiants. A l’issue d’un recours de riverains, la justice administrative a estimé qu’en raison du plancher du duplex situé au sommet, qui culmine à 52 mètres de hauteur, la construction aurait dû être classée en immeuble de grande hauteur (IGH). Nacarat, entreprise issue de la fusion des sociétés de promotion immobilière du groupe croisien (Nord) Rabot Dutilleul revient dans le futur quartier d’affaires avec un projet d’envergure.

Dès le troisième trimestre 2017, les travaux des quatre bâtiments R+7 à R+10 vont débuter, pour une livraison à la fin 2019. La maîtrise d’œuvre, portée par l’architecte François Guibert (Atelier FGA), associé à eXaedre, au bureau d’études Ingérop et aux paysagistes Trouillot&Hermet, a agencé l’ensemble en «U» avec des espaces verts et sentes aménagées en cœur d’îlot, ainsi qu’un jardin partagé, pour lequel les résidents seront accompagnés dans un premier temps. L’un de bâtiments sera vendu en bloc au bailleur social Gironde habitat (43 logements).

Pour répondre au cahier des charges de l’EPA Bordeaux-Euratlantique, Nacarat a soigné la qualité d’usage. «Nous avons la certification NF habitat HQE 9 étoiles, précise Antoine Lefèvre, directeur de l’agence aquitaine de Nacarat, et une performance énergétique intéressante, RT-15%, grâce au raccordement au réseau de chaleur urbain.» Au-delà du confort énergétique, le promoteur a également dû faire des efforts sur la taille des logements pour répondre au cahier des charges fixé par Euratlantique et Bordeaux Métropole. «35% des logements sont des T4 et T5», précise Antoine Lefèvre. Chaque logement est équipé d’un espace extérieur (terrasse, balcon, loggia ou jardin privé) et pour optimiser la luminosité, la hauteur de plafond dans les logements atteint les 2,70 m. L’architecture laisse la place à une émergence: les balcons des derniers étages sont comme posés sur les angles ou le toit des immeubles et abritent des terrasses. Les bâtiments en béton aux teintes grège sont eux-mêmes posés sur des socles dont le bardage est constitué de lames d’acier. Nacarat se dit satisfait de cette première participation à un projet d’aménagement d’envergure sur la métropole.

Parallèlement, le promoteur s’est remis au travail sur sa tour Saint-Jean afin d’obtenir un nouveau permis de construire.

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Toulouse manque de logements étudiants http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/toulouse-manque-logements-etudiants-1251749.html

Il fait bon étudier à Toulouse. Avec 110 000 étudiants, selon L'INSEE, c'est l'aire urbaine en région où la concentration en étudiants, rapportée à la population, est la plus élevée. Mais l'offre locative spécialisée a du mal à suivre. Et elle doit en plus s'adapter en permanence et se renouveler avec une difficulté majeure : le manque de foncier.

Chaque année par exemple, quelque 3000 étudiants boursiers n'arrivent pas à se loger en Cité U. Toulouse centralise pourtant la majeure partie de l'offre du CROUS en Midi-Pyrénées : 8622 logements répartis sur 29 résidences. A chaque rentrée l'établissement arrive à élargir cette offre avec 200 à 300 appartements supplémentaires, comme dans le quartier de Rangueil où la cité Olympe de Gouges sera terminée à la rentrée 2017. C'est une des rares à sortir de terre dans la ville rose.

Pour faire plus Le CROUS doit mobiliser le foncier public, qui n'est pas extensible, et le compte pour l'instant n'y est pas. Alors, le CROUS rénove, plus qu’il ne construit.

Autre difficulté, les étudiants veulent des logements dans le centre ville ou proches des réseaux de transports publics, comme le métro ou le tramway, et la grande majorité des cités universitaires sont situées dans des quartiers périphériques.

Une partie des étudiants se logent dans une quarantaine de résidences privées. Et les promoteurs veulent eux aussi répondre à la demande : à Borderouge à 2 pas du métro, la future résidence Newton connectée et écoresponsable proposera 166 logements fin 2017. Loyer annoncé pour des studios : 360 Euros.

Le logement reste la principale dépense des étudiants : 70% de leur budget.

* * * * * Pour se loger, les étudiants se tournent vers le pri-

vé http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/11/2572303-pour-se-loger-les-etudiants-se-tournent-vers-le-prive.html

«Le Campus », une nouvelle résidence privée «idéale pour les étudiants » va voir le jour à la rentrée 2018, avenue Gambetta accolé à l'ancien Lidl. Les travaux doivent démarrer en septembre avec la démolition de trois maisons pour une livraison à la rentrée universitaire 2 018. Le promoteur Procivis Midi-Pyrénées prévoit quarante-deux logements entièrement équipés d'une surface de 20 à 25 m2.

Si le marché du logement privé ciblant les étudiants fleurit, le nombre de places en résidence universitaire est lui assez maigre. Albi compte seulement 160 logements Crous répartis sur trois résidences (Nobel, L'astrolabe et Lapérouse) pour 3 800 étudiants (fac, école d'infirmières, environ, sans compter l'école des Mines qui dispose de résidences propres.

À titre de comparaison, la ville de Tarbes propose environ 500 places en résidence Crous pour à peu près le même effectif d'étudiants. Attribuées en priorité aux élèves boursiers qui en font la demande, les chambres du Crous permettent d'avoir un logement moins cher - de 264 euros pour un T1/studio à 379 euros pour un T1 bis à Lapérouse, internet et assurance compris.

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Une offre privée suffisante

Contactée, l'antenne du Crous d'Albi avance que «le marché du logement local est suffisamment complet et concurrentiel pour permettre aux étudiants de se loger facilement. Il y a les particuliers, la colocation, le logement intergénérationnel».

La situation de l'immobilier à Albi permet de se loger à relativement bas prix - entre 300 et 400 euros pour un studio - comparé à Toulouse. «Un plus grand nombre de logements pourrait faire peser un risque de vacance», assure le Crous. Les étudiants ont donc le choix. Certains Albigeois restent volontairement, ou non, habiter chez «papa-maman », comme le résument plusieurs étudiants en deuxième année de droit sortant tout juste de partiels.

Une étudiante en première année de psychologie explique, elle, avoir fait une demande, mais que ses parents «gagnaient juste un peu trop pour prétendre aux bourses » et ainsi être prioritaire. Elle ajoute : «Je n'ai pas les moyens de me loger sur Albi. je dois donc habiter chez mes parents à Rabastens, à 30 minutes de voiture». Une autre étudiante, en histoire, attablée avec des amis près de la résidence Lapérouse sur le campus, avoue «ne plus faire la demande » et apprécierait «qu'il y ait plus de place». Elle a fait, elle, le choix de la colocation, ce qui permet de «réduire le coût du loyer ».

* * * * * Rennes : Les étudiants hébergés en cité U majori-

tairement satisfaits http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-les-etudiants-heberges-en-cite-u-majoritairement-satisfaits-4981128

L'enquête a été réalisée par le Crous de Rennes. Près de 90% des étudiants logés en Crous conseilleraient une place en cité U à un ami pour sa première année d’étude. Et les trois-quart trouvent qu’elles sont dans de bonnes ou très bonnes conditions de travail.

Alors que la date limite d’inscription au dossier social étudiant, qui permet de faire une demande de bourses et de logement approche, le Crous de Rennes Bretagne a interrogé ses résidents. Cette enquête avait pour double objectif de mesurer la satisfaction des étudiants et de définir des pistes d’amélioration. 1721 réponses ont pu être exploitées sachant que ce sont près de 8500 étudiants qui sont accueillis à chaque rentrée dans les logements du Crous.

Des résultats positifs Résultats : "Les étudiants disent avoir choisi les hébergements du Crous pour le tarif, le côté tout en un, la proximité des lieux d’étude, mais aussi pour l’accès aux transports en commun, la qualité de l’hébergement et le calme", note l'étude. " 2/3 des personnes logées considèrent les logements en bon ou très bon état. 3/4 trouvent qu’elles sont dans de bonnes ou très bonnes conditions de travail. 60% pensent que la vie en résidence favorise les relations entre étudiants. Près de 90% conseilleraient une place en cité U à un ami pour sa première année d’étude."

Des résultats jugés encourageants pour les équipes du Crous. "Ca nous donne aussi des pistes d’amélioration notamment sur l’information délivrée à l’arrivée des résidents."

42% des logements rénovés A la rentrée, 42 % des logements seront rénovés. L’offre est constituée à 41% de chambres (9m² avec frigo et salle d’eau dans la chambre et cuisine partagée), à 38% de studios, et de quelques T1 bis et T2.Dès septembre, des colocations à quatre seront proposées dans le nouveau bâtiment de Villejean, Rennes.

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