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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 1 Document de projet du PNUD Gouvernement du Togo Agence d’exécution : Ministère de l’Environnement et des ressources forestières, Direction de la faune et de la chasse Autres partenaires : Ministère de l’Agriculture, Programme conjoint pour la réduction de la pauvreté et la localisation des OMD PNADE (Programme national d’actions décentralisées de gestion de l’environnement), Union européenne Programme des Nations unies pour le développement Fonds pour l’environnement mondial - FEM Programme stratégique du FEM pour l’Afrique de l’Ouest / Sous-composante Biodiversité PIMS PNUD FEM n° 4220 Renforcement du rôle de conservation du système national d’aires protégées (AP) du Togo Résumé Suite aux bouleversements socio-politiques qui ont agité le pays dans les années 90 et au retrait quasi-total des programmes de coopération pour le développement international, le système AP du Togo, en même temps qu’une grande partie des infrastructures du pays, a connu un sérieux déclin. Les parcs et les réserves nationaux sont mal gérés, il n’existe pas de stratégie globale de gestion des AP, les cadres juridique et politique sont inadéquats, les ressources sont très limitées et le personnel ne dispose pas des moyens, de la formation et de la motivation nécessaire pour faire son travail. Dans la Réserve de faune Oti-Mandouri et le Parc national de la Kéran adjacent, les limites des AP ne sont pas respectées et les communautés locales les ont envahies pour cultiver, faire paître du bétail et installer des villages, détruisant les habitats avec une exploitation non durable (feux de brousse, bois de chauffage et production de charbon, chasse). Les conflits entre la faune, les paysans et les éleveurs s’ aggravent, exacerbés par la pression supplémentaire qu’exercent les populations transhumantes et leur bétail, ainsi que les changements climatiques. La faune autrefois abondante de ces deux AP, dont le regroupement formaient le Complexe Oti-Kéran-Mandouri (OKM) (site ciblé par le projet), a en grande partie disparu. Cette situation menace la biodiversité de l’écosystème régional, car ces sites font partie de corridors traditionnels de migration des éléphants et autres grands mammifères. Il est urgent que le FEM aide à inverser cette situation avant qu’il soit trop tard, en rétablissant une AP Complexe OKM fonctionnelle, en aidant les communautés avoisinantes à lancer des activités de gestion des ressources naturelles et de nouvelles activités génératrices de revenus durables (y compris dans l’écotourisme une fois les habitats et une partie de la faune restaurés), à rétablir un système national d’AP fonctionnel au Togo et à préserver les liens de l’écosystème régional avec les pays voisins pour permettre la migration de la faune et le repeuplement du Complexe OKM par les animaux sauvages.

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 1

Document de projet du PNUD

Gouvernement du Togo

Agence d’exécution : Ministère de l’Environnement et des ressources forestières, Direction de la faune et de la chasse

Autres partenaires :

Ministère de l’Agriculture, Programme conjoint pour la réduction de la pauvreté et la localisation des

OMD

PNADE (Programme national d’actions décentralisées de gestion de l’environnement), Union européenne

Programme des Nations unies pour le développement

Fonds pour l’environnement mondial - FEM

Programme stratégique du FEM pour l’Afrique de l’Ouest / Sous-composante Biodiversité

PIMS PNUD FEM n° 4220

Renforcement du rôle de conservation du système national d’aires

protégées (AP) du Togo

Résumé

Suite aux bouleversements socio-politiques qui ont agité le pays dans les années 90 et au retrait quasi-total des

programmes de coopération pour le développement international, le système AP du Togo, en même temps qu’une

grande partie des infrastructures du pays, a connu un sérieux déclin. Les parcs et les réserves nationaux sont mal

gérés, il n’existe pas de stratégie globale de gestion des AP, les cadres juridique et politique sont inadéquats, les

ressources sont très limitées et le personnel ne dispose pas des moyens, de la formation et de la motivation

nécessaire pour faire son travail. Dans la Réserve de faune Oti-Mandouri et le Parc national de la Kéran adjacent,

les limites des AP ne sont pas respectées et les communautés locales les ont envahies pour cultiver, faire paître du

bétail et installer des villages, détruisant les habitats avec une exploitation non durable (feux de brousse, bois de

chauffage et production de charbon, chasse). Les conflits entre la faune, les paysans et les éleveurs s’aggravent,

exacerbés par la pression supplémentaire qu’exercent les populations transhumantes et leur bétail, ainsi que les

changements climatiques. La faune autrefois abondante de ces deux AP, dont le regroupement formaient le

Complexe Oti-Kéran-Mandouri (OKM) (site ciblé par le projet), a en grande partie disparu. Cette situation

menace la biodiversité de l’écosystème régional, car ces sites font partie de corridors traditionnels de migration

des éléphants et autres grands mammifères. Il est urgent que le FEM aide à inverser cette situation avant qu’il soit

trop tard, en rétablissant une AP Complexe OKM fonctionnelle, en aidant les communautés avoisinantes à lancer

des activités de gestion des ressources naturelles et de nouvelles activités génératrices de revenus durables (y

compris dans l’écotourisme une fois les habitats et une partie de la faune restaurés), à rétablir un système national

d’AP fonctionnel au Togo et à préserver les liens de l’écosystème régional avec les pays voisins pour permettre la

migration de la faune et le repeuplement du Complexe OKM par les animaux sauvages.

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 2

Sommaire

SECTION I : Description du projet ..................................................................................................................... 7 1ère partie : Analyse de la situation ................................................................................................................. 7

Contexte et portée globale ....................................................................................................................... 7 Contexte environnemental ..................................................................................................................................7 Système des aires protégées : situation et couverture actuelles ..........................................................................8 Contexte socio-économique ............................................................................................................................. 11 Contexte institutionnel, politique et législatif ................................................................................................... 13

Menaces, causes profondes et impacts .................................................................................................. 16 Solution à long terme et obstacles à la réalisation de cette solution ..................................................... 19 Analyse des parties prenantes ............................................................................................................... 22 Analyse de référence ............................................................................................................................. 26

IIème PARTIE : Stratégie .............................................................................................................................. 27 Justification du projet et conformité à la politique ................................................................................ 27

Adéquation avec la stratégie du domaine d’intervention et le programme stratégique du FEM ...................... 27 Justification et résumé de la solution proposée par le FEM ............................................................................. 28

But, objectif, résultats escomptés et réalisations/activités du projet ..................................................... 28 Indicateurs du projet .............................................................................................................................. 35 Risques et hypothèses............................................................................................................................ 37 Analyse différentielle et bénéfices mondiaux, nationaux et locaux escomptés .................................... 42 Rentabilité / coûts- efficacité ................................................................................................................. 44 Appropriation nationale : admissibilité et implication du pays ............................................................. 45 Viabilité et réplicabilité ......................................................................................................................... 46

IIIème PARTIE : Modalités de gestion ......................................................................................................... 49 Surveillance ........................................................................................................................................... 50 Niveau central ....................................................................................................................................... 50 Niveau local .......................................................................................................................................... 51

IVème PARTIE : Plan et budget du suivi et évaluation (S&E) ................................................................... 53 Suivi et rapports .................................................................................................................................... 53

Phase de lancement .......................................................................................................................................... 53 Responsabilités et événements de suivi ............................................................................................................ 54 Démarrage du projet ......................................................................................................................................... 55 Chaque trimestre .............................................................................................................................................. 56 Chaque année : Examen annuel du projet/Rapports de mise en œuvre du projet (APR/PIR) .......................... 56 Suivi périodique par le biais de visites de sites ................................................................................................ 56 Cycle d’évaluation à mi-parcours du projet ..................................................................................................... 56 Fin du projet ..................................................................................................................................................... 57 Partage des leçons et des connaissances ........................................................................................................... 57

Clause d’audit ........................................................................................................................................ 58 V

ème PARTIE : Contexte juridique ................................................................................................................ 60

SECTION II : CADRE DES RÉSULTATS STRATÉGIQUES (CRS) ET DÉMARCHE PROGRESSIVE

DU FEM ................................................................................................................................................................ 61 1ère partie : Analyse du cadre des résultats stratégiques, CRS (anciennement cadre logique du FEM) 61

Cadre d'indicateurs dans le cadre du CRS ............................................................................................. 61 Liste des résultats et des réalisations dans le cadre du CRS .................................................................. 65

IIème partie : Analyse des coûts marginaux ................................................................................................. 67

SECTION III : Budget total et plan de travail .................................................................................................. 71 1ère partie : Budget total et plan de travail .................................................................................................. 71

SECTION IV : INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES .......................................................................... 75 Ière PARTIE : Autres accords ....................................................................................................................... 75

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 3

Lettres de cofinancement ...................................................................................................................... 75 Grandes lignes des TdR de l’assistance technique fournie par UICN ................................................... 76 TdR génériques pour la fourniture de services par des ONG locales .................................................... 79

IIème PARTIE : Termes de référence pour le personnel clé du projet ...................................................... 81 Coordinateur national du projet ............................................................................................................. 81 Conseiller technique principal ............................................................................................................... 82 Vue d’ensemble des contributions des consultants techniques ............................................................. 84

IVème

PARTIE : Plan d'implication des parties prenantes .......................................................................... 89 Diffusion des informations, consultation et activités similaires ayant eu lieu au cours du PPG ........... 89 Participation à long terme des parties prenantes ................................................................................... 93 Questions sociales ................................................................................................................................. 94

Annexes ................................................................................................................................................................. 95 Annexe 1. Principales interventions dans la zone du projet ........................................................................ 95 Annexe 2. “Tracking Tools” METT du FEM4 – BD SO1 ........................................................................... 99

Section Un: Information Général du Projet ......................................................................................... 100 Noms des évaluateurs qui ont complété le Tracking tools et date de l’évaluation ........................................ 100

Section Deux: Outil de suivi sur l’Efficacité de Gestion des Aires Protégées: ................................... 102 Section Trois: Section Trois: Tableau de bord du PNUD sur la durabilité financière des Systèmes

Nationaux d’aires protégées ................................................................................................................ 119 Tableau de bord financier - Partie I – Situation financière globale du Système des aires protégées .............. 119 Tableau de bord financier - Partie II – Évaluation des Éléments du système de financement ....................... 123 Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation de progrès....................................................................... 128

Annexe 3. Résultats sommaires du Tableau de bord financier du PNUD pour les sytèmes d’aires

protégées ......................................................................................................................................................... 129 Annexe 4. Tableau de bord du PNUD sur le développement de capacités ............................................... 130 Annexe 5. Outil d'évaluation des capacités des OSC (Les AMIS DE LA TERRE, RAFIA, INADES) . 135

Les AMIS DE LA TERRE .................................................................................................................. 135 RAFIA (Recherche, Appui et Formation aux Initiatives d’Auto-développement) ............................. 139 INADES FORMATION ..................................................................................................................... 149

Annexe 6. Analyse détaillée des menaces et des causes profondes pour le complexe d’AP proposé ...... 154 Annexe 7. Carte administrative de la zone du projet ................................................................................. 157 Annexe 8. Récapitulatif des études PPG...................................................................................................... 159 Annexe 9. Atlas de la région du projet ........................................................................................................ 160

Liste des tableaux

Tableau 1. Vue d’ensemble des dix AP et mosaïques d’AP prioritaires du Togo, et superficie totale des AP .... 9 Tableau 2. Rôles et responsabilités des principales parties prenantes ................................................................ 23 Tableau 3. Indicateurs du projet .......................................................................................................................... 35 Tableau 4. Description des risques ..................................................................................................................... 38 Tableau 5. Évaluation des risques du projet et mesures d’atténuation ................................................................ 40 Tableau 6. Conventions environnementales ratifiées par le Togo ...................................................................... 45 Tableau 7. Activités de S&E, responsabilités, budget et échéances ................................................................... 58 Tableau 8. Tableau des coûts marginaux ............................................................................................................ 67 Tableau 9. Tableau de cofinancement du projet ................................................................................................. 75 Tableau 10. Vue d’ensemble des contributions des consultants techniques ....................................................... 84 Tableau 11. Vue d’ensemble des équipes de projet par source de financement ................................................. 87 Tableau 12. Coordination et collaboration entre le projet et les initiatives connexes ......................................... 90 Tableau 13. Vue d’ensemble des principales interventions dans la zone du projet ............................................ 95 Tableau 14. Résultats sommaires du Tableau de bord financier du PNUD pour les sytèmes d’aires protégées

.......................................................................................................................................................................... 129

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 4

Tableau 15. Résultats détailles du Tableau de bord sur le développement de capacités pour la gestion d’APs130 Tableau 16. Résultats détailles du Tableau de bord sur le développement de capacités................................... 130

Liste des figures et des encadrés

Figure 1. Carte politique du Togo montrant la zone du projet .......................................................................... 157 Figure 2. Carte administrative de la zone du projet en détail ............................................................................ 158 Encadré 1. Études UICN 2008 au Togo .............................................................................................................. 10 Encadré 2. Tableau d’orientation de l’évaluation des risques ............................................................................. 40

Liste des cartes du projet (Annexe 9)

Carte 1) Le Complexe WAP – OKM

Carte 2) Réseau national d’aires protégées

Carte 3) Précipitations

Carte 4) Températures

Carte 5) Zones écologiques

Carte 6) Sols du Togo

Carte 7) Occupation des sols/exploitation des terres

Carte 8) Villages/camps dans le Complexe OKM

Carte 9) Chemins traditionnels de transhumance dans la zone du projet Carte 10) Densité des animaux domestiques (vaches, gros bétail)

Carte 11) Répartition des céphalophes de Grimm (Sylvicapra grimmia)

Carte 12) Répartition des cobes de buffon (Kobus kob)

Carte 13) Répartition des buffles

Carte 14) Répartition des primates

Carte 15) Répartition temporaire des éléphants

Carte 16) Axes de migration des éléphants dans le nord du Togo

Carte 17) Zones de conflit humains/éléphants dans la région des Savanes

Carte 18) Proposition de zonage du Complexe OKM

Carte 19) Prévisions d’évolution des précipitations à l’horizon 2025

Carte 20) Prévisions d’évolution des températures à l’horizon 2025

Carte 21) Prévisions à l’horizon 2050

Carte 22) Prévisions à l’horizon 2100

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 5

Acronymes

AGP Accord global politique

ANCR-

GEM

Autoévaluation nationale des capacités à renforcer pour la gestion de l’environnement mondial

ANGE Agence nationale de gestion de l’environnement

APRODECT Appui au processus de décentralisation au Togo

AVGAP Association villageoise de gestion participative des aires protégées

CARTO Centre d’animation rurale Tambimong Ogaro

CDB Convention sur la diversité biologique

CNDD Commission nationale de développement durable

OSC Organisation de la société civile

CTP Conseiller technique principal

CVD Comité villageois de développement

DFC Direction de la faune et de la chasse

EIE Evaluation de l’impact sur l’environnement

UE Union européenne

FAO Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

FFW Fondation Franz Weber

FSP Fonds de solidarité prioritaire

FEM Fonds pour l’environnement mondial

SIG Système d’informations géographiques

HQ Siège

ZICO Zone importante pour la conservation des oiseaux

FIDA Fonds international de développement agricole

IFDC Centre international pour la fertilité des sols et le développement agricole

FMI Fond Monétaire International

INADES Institut africain pour le développement économique et social

IRD Institut de recherche pour le développement

UICN Union internationale pour la conservation de la nature

KFW Kreditanstalt fuer Wiederaufbau

MAEP Ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche

MATDCL Ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales

AME Accords multilatéraux sur l’environnement

MERF Ministère de l’Environnement et des ressources forestières

SPANB Stratégies et plans d’action nationaux en matière de diversité biologique

ONG Organisation non gouvernementale

PN Parc national

CNP Coordinateur national du projet

GRN Gestion des ressources naturelles

OMD Objectifs du Millénaire pour le Développement

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 6

METT Management Effectiveness Tracking Tool

MIKE Suivi de l'abattage illicite d'éléphants

PA protocole d’accord

GRN Gestion des ressources naturelles

PFNL Produits forestiers non ligneux

APD Aide publique au développement

OKM Oti-Kéran-Mandouri

AP Aire protégée

PAFN Programme d’aménagement forestier national

PAPACO Programme des aires protégées de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’ouest

PDC Projet de développement communautaire

PES Paiement pour services liés aux écosystèmes

PIT Plan d’intégration territoriale

GGP Groupe de gestion de projet

PNADE Programme national d’actions décentralisées de gestion de l’environnement

PNAE Plan national d’action pour l’environnement

PNE Politique nationale de l’environnement

PNIASA Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire

PNGE Plan national de gestion de l’environnement

PPG Financement de préparation du projet

PRCGE Programme de renforcement des capacités pour la gestion de l’environnement

PRCJI Projet de renforcement des capacités juridiques et institutionnelles

DSRP Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté

CDP Comité directeur du projet

RAFIA Recherche, appui et formation aux initiatives d’auto-développement

RIPIECSA Recherche interdisciplinaire et participative sur les interactions entre les écosystèmes, le climat et

les sociétés d’Afrique de l’Ouest SCAC Service de coopération et d'action culturelle (France)

OS Objectif stratégique

SPANCBD Stratégie et plan d’action pour la conservation de la diversité biologique

CTC Comité technique consultatif

UAVGAP Union des associations de gestion participative des aires protégées

UNDAF Cadre d'assistance en développement des Nations Unies

PNUD Programme des Nations unies pour le développement

UNESCO Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture

WAP Parcs nationaux W, Arly et Pendjari

BM Banque Mondiale

WIWO Groupe de travail international de recherches sur les limicoles

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 7

SECTION I : Description du projet

1ère partie : Analyse de la situation

CONTEXTE ET PORTEE GLOBALE

Contexte environnemental

1. Malgré sa superficie limitée (54.385 km2), le Togo est un important réservoir de biodiversité et

abrite divers écosystèmes allant de la savane au nord aux forêts tropicales au sud-ouest en passant par les

mangroves et les riches écosystèmes côtiers et marins de la bande côtière. Les forêts du Togo font partie

du biome des zones forestières guinéennes de l’Afrique de l’Ouest, qui est l’un des 34 points chauds de la

biodiversité selon la classification de Conservation International. Le Togo se situe dans le Dahomey Gap

qui, comparé aux régions voisines, se caractérise par une biogéographie spécifique au sein du biome des

zones forestières guinéennes. Dans la partie nord du pays, les savanes soudanaises font partie des régions

éco-géographiques les plus vastes et importantes pour la migration des éléphants d’Afrique de l’Ouest

(Loxodonta africana) et d’autres espèces. Il existe 3.085 espèces de plantes supérieures au Togo,

196 espèces de mammifères, 708 espèces d’oiseaux, 107 de reptiles, 10 d’amphibiens, dont trois sont

endémiques, 82 espèces de poissons et 1.300 espèces d’insectes. Dans la liste rouge des espèces

menacées de l’UICN, le Togo compte 43 entrées. Il existe une plante endémique, le Phyllanthus rouxii

(Euphorbiaceae), qui ne pousse que sur les collines au nord de Bassar. Quand à la faune, le Togo abritait

autrefois plusieurs des mammifères emblématiques de l’Afrique tels que le chimpanzé, le cercopithèque à

ventre roux, le cercopithèque diane, le lion et le lycaon, mais aujourd’hui il est peu probable qu’il en

reste dans le pays.

2. Le complexe écologique couvert par le projet proposé concerne les plaines plates du nord de la

région des Savanes. Cette région est caractérisée par un climat chaud et sec, avec une saison des pluies de

juin à octobre et une saison sèche de novembre à mai, soit en moyenne 6 à 7 mois secs. La pluviométrie

totale se situe entre 800 et 1000 mm. Les températures varient entre 17 et 39 °C pendant la saison sèche et

entre 22 et 34°C pendant la saison des pluies. La végétation prédominante est la savane soudanaise, avec

quelques parcelles de forêts sèches et forêts-galeries le long des rivières. Le bassin du fleuve Oti et, au

sud, le bassin de la rivière Koumongou forment des plaines plates comportant d’importantes zones

humides. Les zones humides étendues du fleuve Oti (appelé Pendjari au Bénin) et de ses affluents

présentent d’importants biotopes pour les oiseaux (site ZICO reconnu internationalement pour les espèces

des savanes et des biomes forestiers) et justifient l’inscription des zones d’Oti-Kéran (1997) et d’Oti-

Mandouri (2007) sur la liste des sites RAMSAR. En outre, plusieurs des zones protégées dans le nord du

Togo, y compris celle concernée par le projet proposé, font partie d'un corridor de migration trans-

frontalier des éléphants et d'autres grands mammifères. Le complexe W-Arly-Pendjari (WAP) (Burkina,

Benin, Niger) et les AP du complexe Oti-Kéran-Mandouri (OKM) au Togo sont des composantes

importantes de cette zone. Ces AP du Togo étaient reliées au complexe WAP jusqu’à la crise socio-

politique qui a démarré en 1990. L'occupation humaine intensive à partir de 1990, due à l’absence totale

d’autorité publique, a entraîné une dégradation extrême de la plupart des attributs et fonctions des AP, la

suspension de la coopération internationale et l’isolement du pays et du Complexe OKM.

3. La faune et la flore autrefois abondantes de la savane soudanaise (326 espèces de flore autrefois

répertoriées) se sont énormément raréfiées. L’inventaire récent de la faune du Complexe OKM se limite à

une enquête aérienne effectuée dans le cadre du programme MIKE en 2004. Les données obtenues

montrent un envahissement humain important dans les AP et une quasi-absence de grands mammifères.

Les biotopes sont modifiés de manière importante par les activités humaines et cette fragmentation coupe

les voies de migration de la faune. Aujourd’hui, les espèces importantes telles que l’éléphant d’Afrique de

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 8

l’Ouest, ne migrent que de manière sporadique dans les AP du Complexe OKM, en créant la plupart du

temps des conflits avec les populations humaines qui résident dans les AP.

Système des aires protégées : situation et couverture actuelles

4. A l’origine, le domaine des AP du Togo (publié entre 1939 et 1958) comprenait 83 sites et

couvrait, jusqu’à la fin des années 80, environ 793.000 ha (soit 14 % de la superficie terrestre du pays),

dont 628.000 ha étaient constituées de zones étendues, c’est-à-dire de parcs nationaux et de réserves de

faune, représentant 11 % de la superficie terrestre. Ces réserves avaient été conçues pour protéger les

espèces de grands mammifères tels que les éléphants, les buffles, les hippopotames, les bubales et les

antilopes. La manière dont elles étaient gérées avait permis de restaurer la diversité de la flore et de la

faune durant les années 70 et 80. A partir de 1990, une période de troubles sociaux a entraîné une

opposition des populations locales aux institutions du gouvernement précédent, y compris

l’administration des parcs et des réserves. L’exploitation des forêts et de la faune, la déforestation, le

surpâturage et l’extension de l’agriculture et des habitations ont réduit l’intégrité des réserves au point que

beaucoup d’entre elles ne sont protégées que sur le papier, certaines étant occupées et impossibles à

réhabiliter. D’autres domaines ont été transformés suite à des décisions prises par l’État, par exemple pour

les transformer en plantations forestières. Aujourd’hui, le réseau d’aires « soi-disant » protégées n’est plus

constitué d’habitats intacts. En ce qui concerne l’exploitation des terres, le réseau des AP du Togo

comprend aujourd’hui un ensemble de sites très hétérogènes, allant de l’établissement de populations

humaines aux zones reboisées en passant par des zones exploitées diversement à des fins autres que la

conservation (par ex. exploitation agricole, plantations d’essences exotiques, arrachage de bois dur, bois

utilitaire, bois de chauffage, chasse et tourisme), mais également quelques zones activement protégées,

quoique dans des conditions difficiles.

5. Depuis 1999, le Togo tente de réhabiliter les AP restantes viables d’une manière prenant en

compte à la fois la nécessité de préserver la biodiversité et les besoins des populations locales. Cet

exercice de rationalisation1 a structuré les 83 AP initiales en cinq groupes : (a) zones transformées

impossibles à réhabiliter, dans lesquelles l’écosystème d’origine a été remplacé par des terres agricoles,

des pâturages, des zones urbaines ou semi-urbaines (18 sites), (b) zones composées essentiellement de

végétation naturelle très dégradée, également impossibles à réhabiliter (6 sites), (c) zones composées en

partie d’installations d’exploitation forestière et en partie de végétation naturelle très dégradée difficile et

coûteuse à réhabiliter (9 sites), (d) zones mixtes comprenant à la fois de la végétation naturelle et exotique

à fort potentiel de régénération, qui pourraient justifier des activités de restauration et de conservation

(48 sites), (e) et enfin forêts fétiches (2 sites). Les deux derniers groupes (au total 50 sites représentant

environ 578.250 ha ou 10 % de la superficie terrestre du Togo) pourraient faire l’objet d’un projet de

conservation et offrir une opportunité de restauration du domaine d’AP du Togo.

L’exercice de rationalisation des AP d’origine a recommandé entre autres que les zones impossibles à

impossibles à réhabiliter soient déclassifiées et que d’autres soient réduites, bien que les demandes de

confirmation du statut juridique de nombre d’entre elles soient toujours en attente. Cet exercice a également

également abouti à la sélection de dix AP et « mosaïques d’AP »2 (comprenant 15 sites différents) destinées

destinées à constituer le noyau d’un nouveau système national d’AP (Tableau 1). Elles ont été sélectionnées

sélectionnées en fonction de leur taille, de la faisabilité de la réhabilitation de l’habitat naturel à l’intérieur

des zones et de la représentation globale de l’écosystème. Globalement, le nombre d’hectares révisé des dix

dix AP/mosaïques d’AP prioritaires atteint environ 457.000 ha (soit 58 % de la superficie théorique des AP

AP dans les années 80). Toujours dans le cadre de cet exercice, le gouvernement a décidé que la mosaïque

des AP Fazao et la réserve de faune Abdoulaye seraient désormais exclues des analyses de rationalisation

1 Appelé « requalification des forêts classées » au Togo. 2 Le terme « mosaïques d’AP » désigne des zones adjacentes ou parfois qui se superposent, formant des complexes d’AP.

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 9

car la gestion et le contrôle de ces sites ont été confiés à des opérateurs étrangers non gouvernementaux.

Toutefois, le processus de rationalisation des AP n’est pas terminé et n’est pas passé à l’étape suivante, qui

qui nécessite une nouvelle démarcation des AP prioritaires, l’évaluation du potentiel de conservation des

35 sites restants qui pourraient être réhabilités et servir un objectif de conservation et la déclassification des

des 33 zones qui ne sont plus destinées à la conservation. L’exercice de nouvelle démarcation n’a été

finalisé que pour 6 AP prioritaires, excluant le Parc national d’Oti-Kéran et la réserve de faune Oti-

Mandouri (deux zones adjacentes situées dans le nord du Togo). Ces deux AP prioritaires forment le

complexe Oti-Kéran-Mandouri (OKM), qui est la zone d’intervention au niveau du site du projet proposé.

Le processus de requalification a également soutenu la création d’associations communautaires villageoises

villageoises (AVGAP) et de réseaux (UAVGAP) pour permettre l’élaboration de modèles de gestion

participative dans le complexe OKM et ses environs. La situation actuelle des AP du Togo est présentée

dans le Tableau 1. Vue d’ensemble des dix AP et mosaïques d’AP prioritaires du Togo, et superficie totale

des AP

6. Tableau 1 ci-après :

Tableau 1. Vue d’ensemble des dix AP et mosaïques d’AP prioritaires du Togo, et superficie totale des AP

NOM DE L’AP OU DE LA

MOSAÏQUE D’AP TYPE(S) D’AP SUPERFICIE INITIALE (ha)

SUPERFICIE REVISEE (ha)

REMARQUES

Fazao-Malfakassa/Anié

Parc national / Réserve forestière 193.400 193.400

Gérée par une ONG

internationale (FFW)

Abdoulaye Réserve de faune 30.000 30.000

Gérée par une ONG

internationale

(Société Togo-faune)

Oti-Kéran Parc national, site RAMSAR 1997,

site MAB proposé 163.640 69.000

Révision en cours,

site du présent projet

Oti-Mandouri Réserve de faune, site RAMSAR 2007,

site MAB proposé 147.840 110.000

Révision en cours,

site du présent projet

Togodo Sud/Nord Zone de gestion des ressources naturelles

/ Parc national 31.000 25.500

Révisée 2002

Bayémé Zone de gestion des ressources naturelles 198 158 Révisée 2005

Amou-Mono/

Tchilla-Monota

Zone de gestion des ressources naturelles

/ Réserve forestière 32.100 26.400

Révisée 2002

Alédjo Réserve de faune 765 765 Révision en cours

Fosse aux lions Parc national 1.650 1.650

Assévé et Godjinmé Petits bois sacrés adjacents à la Fosse

aux lions 10 10

TOTAL DES AP PRIORITAIRES 600.603 456.883

Autres AP Mixte 192.397 121.367

Total 793.000 578.250

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7. Le Parc national d’Oti-Kéran et la Réserve

de faune d’Oti-Mandouri qui à eux deux forment le

Complexe OKM sont représentatifs de plusieurs

des principaux écosystèmes terrestres qui

caractérisent le Togo (savanes, forêts, régions

boisées, zones humides). Les sites OKM ont fait

l’objet d’un exercice de rationalisation initial avec

l’appui du programme COM-STABEX de l’UE et

bénéficié de quelques initiatives (limitées) de

conservation menées par UICN. Mais la nouvelle

délimitation participative des AP prévue n’a pas pu

être terminée pendant la durée de vie du projet

(COM-STABEX UE). La plupart des autre

initiatives du projet mentionné visaient à aider les

autorités des AP à renouer le dialogue avec les

communautés riveraines et à étudier l’écologie de

la zone. Mais depuis la fin du projet financé par

l’UE, très peu de mesures ont été mises en oeuvre à

cause du manque de financement. En particulier,

l’absence de mesures quelles qu’elles soient pour

développer d’autres moyens de subsistance pour

les communautés adjacentes aux AP entrave une

gestion plus durable du Complexe OKM. La

situation actuelle des deux AP du Complexe OKM peut être décrite comme suit : (1) Parc national d’Oti-

Kéran : bordant la rive est des fleuves Oti et Kéran, les andains du Parc national Oti-Kéran sont dominés

par une végétation de savane dégradée sur un plateau abrité ayant subi un pâturage excessif, ainsi que des

savanes soudano-guinéennes dominées par le Mytragyna inermis et l’Andropogon gayanus. On y trouve

également des forêts de savane dominées par le Pterocarpus erinaceus. Les parties nord et sud du parc

sont très différentes. Les zones de végétation les mieux conservées sont les forêts-galeries le long des

rives du fleuve Kéran. 536 espèces de plantes ont été identifiées dans le parc, ainsi qu’une grande

diversité d’oiseaux sauvages (214 espèces), notamment des oiseaux migrateurs paléartiques. On trouve

encore des animaux sauvages (grands mammifères) dans le parc, mais on les voit rarement. Le parc est

actuellement reclassifié car il a été partiellement envahi au début des années 90 par des populations

résidentes que l’ETAT avaient chassées de la zone dans les années 70. La rationalisation a réduit la

superficie du parc qui est aujourd’hui de 69.000 ha. Les zones restantes restent fragiles car les humains

sont omniprésents et les plantations de coton, ainsi que les cultures de subsistance, gagnent

progressivement du terrain. Ces occupants produisent également du charbon et pratiquent la pêche de

manière incontrôlée. La partie centrale du parc (près du poste des gardes) et les zones moins propices aux

activités humaines sont encore dans un état acceptable, mais elles reçoivent moins de soins de

conservation. La population qui vit à la limite du parc est estimée à 60.000 habitants ; (2) Réserve de

faune d’Oti-Mandouri : le type de végétation dominante de la Réserve d’Oti-Mandouri qui s’étend à partir

des berges du fleuve Oti est la savane avec de vastes plaines couvertes de prairies et de bosquets d’acacias

propices à la faune. La végétation se compose de savanes arborées, arbustives et forestières avec des

forêts-galeries très riches en espèces forestières de grande valeur telles que l’Afzelia africana, le

Diospyros mespiliformis, le Khaya senegalensis, le Vitellaria paradoxa, etc. Grâce à plusieurs bassins

naturels et cous d’eau, l’avifaune reste diversifiée et abondante, avec entre autres des oiseaux migrateurs.

En particulier dans le Parc national d’Oti-Kéran, la réserve a été envahie à la fois par des communautés

sédentaires (villages avec de petites exploitations, des écoles, des dispensaires) et nomades

(transhumants). La majorité des populations chassées lorsque la réserve avait été classifiée s’est

réinstallée, créant de vastes trouées dans le paysage naturel. Des initiatives sont en cours pour créer des

Encadré 1. Études UICN 2008 au Togo En 2008 UICN a mené un certain nombre d’études sur les AP du Togo, en particulier dans les AP d’Oti-Kéran et d’Oti-Mandouri, qui ont efficacement contribué à une meilleure appréhension de leur situation et des problèmes auxquels est confronté le système national des AP.

Ces études ont clairement exposé les difficultés, mais elles ont également mis en exergue des solutions envisageables si des mesures urgentes et décisives sont prises pour atténuer les menaces qui pèsent sur la biodiversité du Togo, en particulier dans le Complexe OKM.

Ces études comprenaient une RAPPAM (méthode d'évaluation rapide et établissement des priorités de gestion des aires protégées) au niveau du système et l’application d’une méthodologie METT abrégée pour les deux sites mentionnés afin de mesurer l’efficacité de la gestion des AP à l’aide d’outils de suivi.

Référence : www.papaco.org/Nos%20evaluations.html

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associations de gestion villageoises, mais l’empiètement sur les aires protégées n’est pas encore

complètement terminé. On estime à 135.000 le nombre de personnes qui vivent dans le parc Oti.

Contexte socio-économique

8. Le Togo fait partie des pays les moins développés du monde. Selon l’Indice de développement

humain de l’ONU, il est classé 159ème sur 182 pays et 117ème sur 135 pays sur l’Indice de la pauvreté

humaine. Il n’y a pas eu de recencement national de la population et de l’habitation au Togo depuis 1981,

mais en 2008 la population était estimée à 5.598.000 habitants (53,1 % de femmes et 48,7 % d’hommes).

L’accroissement de la population est de 2,4 % selon les estimations, ce qui est beaucoup plus élevé que le

taux moyen de croissance annuelle de la décennie précédente (1998-2008) qui était de 1,1 %. La

population est essentiellement rurale (62 %), mais la croissance de la population urbaine est plus rapide

que celle des ruraux, en partie à cause de l’exode rural. Plus de 60 % des togolais vivent en dessous du

seuil de pauvreté, cette dernière s’exprimant non seulement en termes monétaires, mais aussi comme étant

le manque d’accès aux besoins essentiels tels que les soins de santé, l’éducation et l’emploi. Les taux de

chômage pour l’ensemble du pays sont estimés entre 25 et 33 %. La pauvreté est principalement un

problème rural. Dans tout le Togo, l’incidence de la pauvreté dans les zones rurales est de 74,3 %, ce qui

représente 79,9 % de la totalité des pauvres dans le pays. Dans les zones urbaines, l’incidence globale est

de 36,7 % (ce qui représente 20,1 % de la totalité des pauvres). La pauvreté et la malnutrition sont

fortement liées : 64,2 % des pauvres souffrent de malnutrition. La situation réelle est probablement pire

que ce qu’indiquent ces statistiques de 2006 à cause des fortes hausses des prix alimentaires en 2008 et

des inondations en 2007 et 2008. Selon les estimations, la pauvreté aurait augmenté de plus de 8,4 % en

moyenne en 2008 car les augmentations des revenus des ménages n’ont pas suffi à compenser les hausses

des prix. Les zones les plus pauvres sont la région des Savanes (90,5 %), la région centrale (77,7 %) et la

région de la Kara (75 %) ; la pauvreté rurale est plus élevée dans ces régions que dans le reste du pays,

ainsi que la pauvreté urbaine (plus de 60 % contre 24,5 % dans la région de Lomé entièrement urbaine).

Le Complexe OKM est à cheval entre les régions des Savanes et de la Kara. Les préfectures dont il

dépend sont parmi les plus pauvres : Kéran (80,5 %) est la 3ème la plus pauvre de la région de la Kara,

Oti (89,3 %) la 3ème de la région des Savanes et Kpendjal (96,5 %) est la préfecture la plus pauvre de la

région des Savanes et de tout le Togo.

9. Les principales activités économiques dans les zones rurales sont l’agriculture (cultures et

élevage) qui occupe 70 à 80 % de la population active. Selon les estimations, l’agriculture à petite échelle,

les cultures et les pâturages permanents occupent 57 % de la totalité des terres au Togo. L’accès aux

terres fertiles est très convoité et la taille moyenne des exploitations à l’échelle nationale est inférieure à

2 ha. Cette situation entraîne une surexploitation et la dégradation des sols et des habitats naturels,

d’autant plus qu’à cause des changements climatiques les phénomènes météorologiques sont plus

prononcés (sécheresses et inondations). Les autres activités rurales sont la collecte de bois de chauffage et

de produits non ligneux (fruits, plantes médicinales, paille), la production et la vente de charbon, la chasse

et la pêche. La transhumance internationale joue un rôle important, surtout dans le nord du pays. Toutes

ces activités entraînent une surexploitation des ressources naturelles aux endroits où les populations

humaines sont concentrées, ainsi que dans les habitats marginaux et vulnérables dans et autour des aires

protégées. Par le passé, le Togo exportait du coton et du café, mais à cause de la chute des cours

mondiaux de ces cultures de rente, combinée avec les troubles socio-politiques qui ont secoué le pays

dans les années 90, et du non paiement ou des retards de l’État dans le règlement du coton acheté aux

paysans ces dernières années, les producteurs ont aujourd’hui beaucoup de difficultés à se maintenir à

flot.

10. Le projet proposé englobe trois préfectures : Oti, Kpendjal et Mango, situées principalement dans

la région des Savanes. Les principales villes de la région du Complexe OKM sont également les centres

administratifs de chacune de ces préfectures : Kanté (préfecture de Kéran), Mango (préfecture d’Oti) et

Mandouri (préfecture de Kpendjal). La population de Kéran est estimée à environ 60.000 personnes et

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celle d’Oti à 135.000 personnes, dont beaucoup vivent dans des villages installés illégalement à l’intérieur

des aires protégées. Les communautés qui vivent dans et autour de Kéran appartiennent pour la plupart

aux groupes ethniques suivants : Lamba, Temberman, Ngamgam, Gnandé et Mossi. Dans la région d’Oti,

les populations sont Tchokossi, Moba, Bissa, Berma et Gangan. Enfin, dans la préfecture de Kpendjal,

elles sont Gourmantché et Moba. Ce sont essentiellement des paysans à la recherche des terres les plus

fertiles pour la culture et l'élevage. On trouve également dans cette région des éleveurs transhumants

Peuhl, qui vont et viennent dans la zone chaque année en empruntant des voies de migration

transfrontalières, ainsi que des commerçants Haoussa. L’exploitation des terres par les habitants de la

région est fondée sur un système de propriété traditionnel des communautés locales qui héritent de la terre

de leurs ancêtres communs. Cette exploitation repose donc sur le principe de la propriété privée

(collective), mais toutes les forêts classées et les aires protégées appartiennent en réalité à l’Etat. Les

principales activités économiques des populations dans la zone du projet sont l’agriculture de subsistance

et la pêche, l’élevage et le commerce (essentiellement du charbon et du bois de chauffage).

11. L’envahissement des AP a commencé dans les années 90 à cause des troubles socio-politiques et

de l’absence de gestion du gouvernement. Des villages se sont installés dans les principales aires

protégées, sans tenir aucun compte du statut juridique et de la raison d’être des AP. Une enquête effectuée

en 1995 sur les villages installés dans les limites du Complexe OKM a identifié 54 villages et un total de

16.710 habitants, mais la situation a probablement empiré depuis. Ces invasions créent beaucoup de

conflits entre les responsables des AP, les communautés locales et la faune, de même qu’elles menacent

gravement l’intégrité de l’écosystème et la biodiversité. Cette situation a justifié le lancement du

processus national de « requalification » des AP en 1999. Dans la zone du projet, le processus n’a pas été

finalisé et aujourd’hui il est indispensable que la superficie révisée d’Oti-Kéran (69.000 ha) et d’Oti-

Mandouri (110.000 ha) soit confirmée et que les limites soient fixées en accord avec les communautés

locales pour éviter d’autres conflits. Le zonage intérieur proposé pour le Complexe OKM s’efforce de

prendre en compte les intérêts en matière de gestion des communautés locales, du MERF et des éleveurs

transhumants, mais le régime foncier complexe crée des difficultés de mise en oeuvre des plans

d’exploitation des terres et de développement. Suite aux négociations entre les autorités forestières et les

communautés locales qui ont eu lieu lors du processus de « requalification » (c’est-à-dire de

rationalisation), un grand nombre de villageois se sont volontairement réinstallés aux abords du parc (par

exemple le village de Ngambi près d’Oti-Kéran). Mais depuis, il semblerait qu'un grand nombre d'entre

eux soient retournés à leur point de départ, dans certains cas avec un soutien politique et gouvernemental

manifeste, par conséquent la pression pour accéder aux terres et à l'eau dans les aires protégées, la

dégradation des habitats et la disparition de la faune menacent leur vocation de conservation. En outre,

malgré les tentatives pour que le processus se déroule correctement d’une manière consultative dans la

zone du Complexe OKM, avec la création de comités villageois (AVGAP) et des négociations sur les

limites des AP, beaucoup de communautés, surtout autour de Mandouri, sont ouvertement hostiles au

concept même d’aires protégées. Il faudra donc encore beaucoup de négociations et la garantie

d’avantages réels aux communautés adjacentes aux AP pour obtenir un accord sur leur délimitation, le

zonage et la gestion des terres.

12. Il existe un grand nombre de sites et de références culturels importants à l’intérieur ou à proximité

du Complexe OKM, dont plusieurs ont un rapport avec la biodiversité et les ressources naturelles, sur

lesquels pourrait s’appuyer le développement de l’écotourisme culturel et naturel. Les montagnes du Togo

abritent un site traditionnel Tamberma de bénédiction rituelle par les esprits et les châteaux Tata

Tamberma (architecture traditionnelle du canton de Nadjoba dans la préfecture de Kéran) ont été classés

patrimoine culturel mondial de l’UNESCO en 2004 sous le nom de « Koutammakou, le pays des

Batammariba ». Ce site culturel s’étend sur plus de 50.000 ha, traversant la frontière du Bénin, et est

devenu un symbole culturel du Togo. Dans toute cette région, les rituels et les croyances culturels sont

étroitement associés à la nature et il existe beaucoup d’exemples de pratiques traditionnelles de

conservation liées aux espèces locales. Dans le secteur de Koumongou (préfecture de Kéran) le crocodile

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 13

Crocodilus niloticus est protégé car il est considéré comme un dieu et donc sacré. Des cérémonies sont

régulièrement organisées à l’intérieur du Parc national de la Kéran. Les habitants de Pana, département du

Tône, qui vivent à proximité du Complexe OKM, vénèrent l’éléphant Loxodonta africana, qu’ils

considèrent comme leur ancêtre.

13. L’écotourisme était assez bien développé dans le Parc national Oti-Kéran avant 1990. Une société

sud-africaine avait investi dans des infrastructures touristiques (hôtel, route, plates-formes d’observation,

etc.) et l’écotourisme rapportait chaque mois aux responsables des AP entre 50 et 60 millions CFA (100-

120.000 USD) rien que dans la zone Oti-Kéran. A l’époque, cette entreprise était considérée comme un

modèle régional pour le développement de l’écotourisme dans les AP et il existe encore des

photographies de troupeaux d’éléphants et d'autres grandes attractions touristiques dans le parc.

Aujourd’hui, toute l’infrastructure est détruite et le secteur de l’écotourisme n’a pas encore vraiment

redémarré dans le Complexe OKM après une longue période de troubles socio-politiques. Très peu de

touristes régionaux viennent des pays voisins (complexe WAP, Niger, Burkina, Bénin), mais il n’existe

pas d’installations ou d’infrastructures d’hébergement adéquates au Togo pour les encourager à rester

plus longtemps. Le ministère togolais du Tourisme concentre ses efforts sur la région du Plateau et estime

qu’il est nécessaire de redynamiser la gestion des AP dans le Complexe OKM et de restaurer les habitats

et la faune avant d’élaborer des plans d’écotourisme.

Contexte institutionnel, politique et législatif

14. Le Togo dispose d’un arsenal assez complet d’instruments politiques et législatifs de gestion

environnementale d’une manière générale et plus particulièrement de gestion des aires protégées. Mais

nombre de ces textes ne sont pas appliqués et le pays manque des capacités et ressources nécessaires, sur

les plans national et local, pour les actualiser, les compléter (si nécessaire) et les mettre en oeuvre

efficacement. Le ministère de l’Environnement et des ressources forestières (MERF), créé en 1987, est

chargé de la gestion environnementale et des ressources naturelles, y compris les aires protégées (qui

dépendent du Département de la faune et de la chasse (DFC) au sein du MERF). Suite à la création du

MERF en 1987, le Code de l’environnement a été adopé en 1988 et la plupart des Accords multilatéraux

sur l’environnement (AME) tels que les conventions de l’ONU sur la désertification, les changements

climatiques et la biodiversité, CITES, Ramsar, etc. ont été ratifiés, ouvrant la voie à l’aide internationale

au développement dans le domaine de l’environnement. La Politique nationale de l’environnement (PNE)

a été adoptée en décembre 1998 et le Plan national d’action pour l’environnement (PNAE) qui

l’accompagne le 6 juillet 2001. La PNE exige la prise en compte des questions environnementales dans

tous les programmes, projets et stratégies de développement nationaux et approuve le renforcement des

capacités nationales pour la gestion environnementale. Le PNAE est le texte de référence qui garantit

l’intégration inter-sectorielle des questions environnementales dans les autres politiques et programmes. Il

est appliqué par le biais d’un plan opérationnel appelé Plan national de gestion environnementale. Le

premier PNGE a été élaboré en 2000 mais n’a jamais été mis en oeuvre et une nouvelle version révisée

vient juste d’être adopée en 2010. Dans le cadre du PNAE et conformément aux engagements de la CDB,

le Togo a élaboré une Stratégie et plan d’action nationaux pour la conservation de la diversité biologique

(SPANCDB). Ce plan comprend des programmes de renforcement des capacités juridiques et

institutionnelles (PRCJI) et adopte le principe des moyens de subsistance et du bien-être basés sur la

conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique, pour le présent comme pour l’avenir. Un

grand nombre d’éléments du plan sont inter-sectoriels et, dans une certaine mesure, ils sont liés au

programme de travail pour les aires protégées (PwoAP). Une nouvelle loi-cadre sur l’environnement a été

adoptée en mai 2008, jetant les bases juridiques, dans le cadre de la constitution, de tous les programmes

de gestion environnementale au Togo et consacrant le droit pour tous les citoyens à une qualité de vie

fondée sur une gestion durable des ressources naturelles.

15. Parmi les autres politiques et stratégies ayant trait particulièrement à la gestion des ressources

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 14

naturelles, citons également le Document complet de stratégie pour la réduction de la pauvreté(F-PRSP)

publié en mai 2009 par le gouvernement avec l’appui du FMI. Ce document précise les domaines de

priorité et les objectifs visés : « gérer efficacement les ressources naturelles, l’environnement et le cadre

de vie » aux termes du deuxième pilier (consolidation des fondements d’une croissance forte et durable)

et « améliorer la gouvernance locale pour une participation réelle des organisations locales au processus

de réduction de la pauvreté » aux termes du quatrième pilier (réduction des déséquilibres régionaux et

développement communautaire). Ce document a été élaboré à l’aide d’une approche participative

nationale et internationale, et l’adoption du DSRP intérimaire a largement contribué à la reprise de la

coopération internationale au Togo, qui avait quasimment cessé après les troubles socio-politiques des

années 90. Le premier pilier du DSRP concerne l’amélioration de la gouvernance et la réforme

administrative. Le DSRP reconnaît les points faibles institutionnels et affirme l’intention d'élaborer une

stratégie et un programme de renforcement des capacités en faisant spécifiquement référence à la

réalisation des OMD pour le Togo. Suite à l’évaluation des progrès de la mise en oeuvre des AME et à

une auto-évaluation des capacités à renforcer pour la gestion environnementale, une Stratégie de

renforcement des capacités de gestion environnementales a été élaborée pour la période de 2008 à 2015,

avec l’appui du PNUD-FEM (projet ANCR - Togo). En 2008, un « Programme national d’actions

décentralisées de gestion de l’environnement » (PNADE) appuyé par l’UE a été élaboré avec l’objectif de

contribuer au développement durable au Togo via le « renforcement et l’encadrement des capacités des

différents acteurs pour intégrer les questions environnementales dans les stratégies et les actions de

développement local ». Le PNADE commencera mi-2010 et plaide avec insistance pour la participation

de la société civile à des actions spécifiques de développement local et de gestion environnementale. Il

sera l’un des partenaires de co-financement du présent projet. Le gouvernement mettra en oeuvre un

Programme national de renforcement des capacités de gestion de l’environnement (PRCGE) publié en

décembre 2009. Plusieurs des composantes du PRCGR concernent directement la réalisation du présent

projet, notamment la composante 1 : « renforcement des institutions, des politiques, des stratégies et des

instruments de gestion environnementales ». Elle englobe l’éducation nationale/la sensibilisation,

l’amélioration du suivi, la gestion décentralisée des ressources naturelles, l’amélioration des cadres

juridique, réglementaire et institutionnel pour la gestion environnementale et le renforcement des

capacités à tous les niveaux.

16. La loi-cadre pour l’environnement prévoit une Agence nationale de gestion de l’environnement

(ANGE) et un Fonds national pour l’environnement, ainsi qu’une Commission nationale de

développement durable (CNDD), mais aucun de ces organismes n'a été mis en oeuvre. Quant aux autres

mécanismes d’intégration intersectorielle, ils fonctionnent à peine : Comité national pour

l’environnement, Commission inter-ministérielle sur l’environnement et Comités de préfecture pour la

gestion et la protection de l’environnement, tous créés en 1995.

17. Les stratégies et programmes environnementaux plus larges énumérés ci-dessus adoptent tous

l’approche d’une plus grande implication de la société civile – communautés locales et institutions

locales – dans la gestion environnementale au niveau local. Simultanément, avec l’adoption en 2007 de la

loi relative à la décentralisation et l’autonomie locale, le Togo évolue vers un contrôle décentralisé

(transféré) de la gestion des terres. Cette loi met en vigueur l’article 141 de la Constitution du 14

octobre 1992 qui permet la création des autorités locales de gestion des terres au niveau des communes,

des préfectures et des régions. Ces nouvelles autorités se voient octroyer les pouvoirs et l’autonomie

financière (aux termes de l’article 2 de ladite loi), ainsi que les sphères de responsabilité spécifiques,

relatifs à la gestion des ressources naturelles et à la protection de l’environnement. Cela démontre

clairement qu’il existe une volonté politique en faveur de la gestion décentralisée des ressources

naturelles, mais qu’elle est peu appliquée dans les faits car les textes d’habilitation et les réglementations

doivent encore être définis et la suspension de la coopération internationale dans les années 90 a

énormément ralenti la mise en oeuvre de toutes les stratégies environnementales. En outre, la création des

nouvelles structures régionales et préfectorales prévues par cette loi ajouteront une nouvelle couche de

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 15

gestion locale à une structure nationale déjà complexe. Il serait vraiment indispensable d’améliorer

l’harmonisation et la coordination des responsabilités et des modalités de travail entre les ministères. Pour

que la décentralisation fonctionne en faveur de la protection et de la gestion de l’environnement, il est

essentiel qu’elle s’applique entre le MERF et le ministère de la planification et du développement local

(MATDCL).

18. L’adoption de la nouvelle loi-cadre sur l’environnement et du Code forestier (tous deux en 2008)

définit les bases juridiques des partenariats entre l’état central, les autorités locales et la société civile (y

compris les communautés), prescrivant une gestion durable des ressources naturelles du Togo. En outre,

plusieurs décrets utiles statue sur les EIE, la « requalification » de toutes les AP du Togo et la gestion de

l’accès aux AP (y compris les recettes pouvant être générées par le paiement de droits d’entrée dans les

AP). Toutefois, beaucoup de ces instruments manquent de textes juridiques, et les mécanismes et les

capacités sur le terrain sont également insuffisantes pour assurer leur mise en oeuvre effective. Le

processus de requalification de toutes les AP nationales, commencé en 1999 avec un financement de

l’UE, n’est jamais arrivé à son terme. Résultat : le statut juridique et la délimitation de plusieurs AP ne

sont pas clairs, il n’existe pas de cadre stratégique national pour gérer le domaine des AP rationnalisées et

aucun progrès n’a été fait au niveau des sites en matière d’élaboration de plans de gestion et

d'amélioration de la gestion. Dans le Complexe OKM, on a commencé à délimiter la Réserve de faune

Oti-Mandouri, en collaboration avec les communautés adjacentes, mais le processus n’a jamais été

terminé. La réserve n’ayant jamais fait l’objet d’une publication complète et officielle, son statut d’AP et

ses limites sont largement ignorés au niveau local.

19. Les bases institutionnelles de la mise en oeuvre de la gestion environnementale au Togo sont très

restreintes, au niveau national comme au niveau local. Les principaux points faibles sont l'absence de

vision et de compréhension globales, englobant l’ensemble des secteurs, et la nécessité d’un

développement socio-économique national (développement durable) s’appuyant sur une gestion solide de

l’environnement et des ressources naturelles. Il y a très peu de synergie ou d’intégration intersectorielle

réelle entre les politiques et les programmes qui ont un impact sur la gestion environnementale

(environnement, foresterie, agriculture, eau, tourisme, etc.). Même au sein des ministères et des

directions, l’intégration et la collaboration réelles sont minimes, surtout sur le terrain au niveau régional et

départemental, et souvent les responsabilités sont confuses et se chevauchent. Au sein du MERF, la

direction chargée de la gestion des aires protégées (DFC) est différente de celle chargée de la gestion des

terres qui entourent les aires protégées (directions régionale et départementales dépendant directement du

Secrétaire général du MERF). Il n’existe pas de mécanismes clairs pour convenir des actions sur le terrain

et les intégrer, ni pour transférer les responsabilités aux niveaux appropriés, d’où l’exaspération, la

démotivation et l'inaction du personnel. Etant donné que la Réserve Oti-Mandouri n’a pas fait l’objet

d’une publication officielle, aucun agent ne lui a été affecté et elle est gérée de manière ponctuelle par un

personnel très réduit à la Direction départementale du MERF. Le Parc national Oti-Kéran limitrophe de la

réserve a un conservateur et un excès de personnel dédié aux aires protégées et dirigé par la DFC basée à

Lomé mais qui ne dispose pas des moyens (transport, équipement, formation) nécessaires pour faire son

travail. Les capacités de gestion environnementale au sein du MERF et des autres ministères concernés

sont très limitées à cause du manque d’équipements de base, de ressources financières, du niveau de

formation et de développement appropriés du personnel, des niveaux de responsabilité et de motivation

du personnel, du travail en équipe, du traitement des études et des informations (par ex. sur les espèces,

les habitats, l’utilisation des terres dans et autour des AP). La culture qui prédomine est celle du

« renfermement sur soi-même » et de la territorialité, plutôt que celle de la collaboration et du travail en

partenariat.

20. Les structures et les capacités de la société civile sont également très limités au Togo, avec

quelques exceptions notables, et les collaborations entre la société civile et le gouvernement sont très

rares, en particulier au niveau local. Au niveau national, il existe des réseaux d’ONG, ainsi qu’une ou

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 16

deux ONG ayant les capacités, l’expérience et les réseaux internationaux permettant d’obtenir des

financements, de gérer des projets et de faire participer les ONG locales et les citoyens à la gestion

communautaire des ressources naturelles. Il existe quatre cabinets de consultants du secteur privé à Lomé

qui travaillent dans le domaine environnemental, et quelques experts et groupes à l’Université de Lomé et

dans d’autres instituts de recherche, qui ont les compétences requises pour appuyer le projet. Au niveau

local, il existe des comités villageois de développement (CVD) et, dans le cadre du programme national

de requalification des aires protégées, 60 associations villageoises locales de gestion participative des

aires protégées (AVGAP) ont été créées et organisées au sein de 8 unions (UAVGAP). Elles fonctionnent

toujours sur le terrain et celles qui sont présentes dans la zone du Complexe OKM ont participé à

l’élaboration du projet. Elles permettront d’élaborer des modèles de gestion participative des ressources

naturelles par les communautés adjacentes pendant la durée du projet. Mais elles n’ont reçu ni la

formation, ni les financements (générés par la collecte de taxes dans les AP) initialement prévus pour

soutenir leur mise en place en tant que structures communautaires participant efficacement à la gestion

des AP. Dans certains secteurs autour de la Réserve Oti-Mandouri, même les AVGAP sont considérés

comme des agents de l’État dont on se méfie, d’autant plus qu’ils sont perçus comme n’ayant pas apporté

de bienfaits réels aux communautés vivant sur place.

21. Une analyse des besoins en renforcement des capacités a été effectuée lors du PPG, et les

résultats sont inclus dans la présente proposition. L’Annexe 4 analyse les capacités nationales pour la

gestion des AP à l’aide du Tableau de bord du PNUD pour le développement des capacités. L’Annexe 3

récapitule les éléments du système de financement des AP dans le Tableau de bord financier du PNUD

(voir l’Annexe 2 pour le tableau de bord complet). Les ONG les plus appropriées à la mise en œuvre du

projet ont été évaluées à l’aide du tableau de bord du PNUD pour les organisations de la société civile et

les résultats sont indiqués à l’Annexe 5.

MENACES, CAUSES PROFONDES ET IMPACTS

22. Divers facteurs naturels et particulièrement anthropiques menacent la biodiversité et les

écosystèmes de la savane et des zones humides au Togo, entraînant la dégradation et la détérioration des

habitats, ainsi que la réduction directe des espèces. Les principales menaces et pressions entrent dans les

trois catégories décrites ci-après. Les menaces, leurs impacts et causes profondes sont présentées plus en

détail à l’Annexe 6.

i) Transformation des habitats/écosystèmes et impacts de l’exploitation des terres

Envahissement des aires protégées par les villages, les zones défrichées et les exploitations

agricoles : la zone couverte par le projet proposé subit d’énormes pressions humaines, en particulier

sur les bords des fleuves Oti, Koumongou et leurs affluents, aux endroits où la terre est la plus fertile

et l’accès à l’eau le plus facile pour les humains et les animaux. Ces zones attirent également la faune

sauvage résidente et migratrice, ainsi que les éleveurs transhumants. Les impacts sont la concurrence

directe entre les animaux sauvages, les paysans et les éleveurs pour l’espace et les pâturages, les

perturbations subies par les animaux sauvages (avec l’absence totale de petits et grands mammifères

dans la plupart des zones), la perte de biodiversité (notamment l’extinction locale d’espèces) et la

perte d’intégrité de l’écosystème avec la dégradation des habitats (sols, végétation naturelle, érosion

dans et autour des lacs saisonniers et des marais et cours d’eau permanents). Le manque de

planification réelle de l’exploitation des terres, la disparition totale du respect pour les aires

protégées et la non application des lois existantes censées réglementer l’exploitation (par ex. la

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 17

transhumance) signifient que toutes ces activités se poursuivent sans coordination et de manière non

durable, endommageant l’environnement et menaçant la base de ressources naturelles essentielle aux

personnes et aux animaux sauvages.

Fragmentation : l’envahissement de toutes parts par les villages et les champs qui remplacent la

végétation naturelle entraîne la fragmentation des habitats de la faune et menace même l’existence

d’un couloir protégé par lequel les éléphants et d’autres grands mammifèes peuvent migrer. La

configuration des deux zones protégées (surtout Oti-Mandouri) qui sont des longues bandes linéaires

de part et d’autre du fleuve les rend encore plus vulnérables aux effets de bord et à la fragmentation à

cause de la longueur des limites par rapport à la superficie. Ces effets, combinés avec la nécessité

pour tous les utilisateurs (humains, animaux domestiques et sauvages) d’avoir accès à l’eau et qui par

conséquent sillonnent la région pour atteindre ou quitter le fleuve et les autres points d’eau, signifient

qu’il reste très peu de grandes zones de végétation naturelle intacte, y compris à l’intérieur des zones

centrales du Complexe OKM proposé. Certains « rétrécissements » ont été identifiés à des endroits

où les villages et les champs occupant l’espace de part et d’autre créent plus particulièrement des

conflits entre humains et faune sauvage, mais la fragmentation menace la biodiversité et les fonctions

d’écosystème dans la plupart des zones du Complexe OKM proposé.

Feux de brousse : les feux de brousse sont fréquents et ravagent les habitats naturels, détruisant

d’importants arbres d’ombrage et autres. En outre ils brûlent l’herbe à tel point que les pâturages sont

entièrement carbonisés pour toute la saison sèche ou même au-delà. Traditionnellement, les feux de

brousse sont utilisés pour défricher les champs ou pour la chasse. Cest pratiques sont profondément

ancrées dans la culture et elles peuvent être difficiles à changer tant que les communautés ne sont pas

sensibilisés aux impacts destructeurs du feu sur la base de ressources naturelles dont elles dépendent

et tant qu’on ne les aide pas à développer de nouvelles pratiques. Les autres feux de brousse sont

déclenchés accidentellement, se propageant à partir des champs cultivés où les paysans brûlent les

résidus de cultures, provoqués par des feux de production de charbon ou des causes naturelles

(foudre).

Envasement des zones humides : la destruction de la végétation (plus particulièrement les forêts-

galeries et la végétation des berges du fleuve qui stabilise les sols), combinée avec la surexploitation,

de mauvaises pratiques de gestion des terres (notamment l’utilisation des feux de brousse) et la

pression pastorale, surtout celle des animaux domestiques, contribuent à l’érosion et à l’envasement

croissant des zones humides. Les réservoirs d’eau naturels et artificiels (créés au moyen de petits

barrages en terre) qui alimentent en eau les cultures, les ménages, les animaux domestiques et la

faune à la saison sèche, sont tous devenus moins profonds et s'assèchent plus vite qu'autrefois. Il en

résulte une pression accrue pour l’accès direct aux fleuves et sur les masses d’eau naturelles restantes

dans les plaines inondables, ainsi que l’appauvrissement de la biodiversité et la perte des fonctions

d’écosystème des zones humides.

ii) Surexploitation des ressources naturelles

Surpâturage : les impacts combinés de grands troupeaux d’animaux domestiques (bovins, moutons et

chèvres), du bétail transhumant et de la faune restante sur des ressources pastorales limitées

entraînent la dégradation des pâturages et des sols, ainsi que des conflits entre différents groupes se

disputant une ressource qui diminue. Les éléphants restants qui migrent à travers le Complexe OKM

entrent directement en conflit avec les paysans et détruisent parfois les cultures. Il existe des conflits

entre les éleveurs sédentaires et les éleveurs nomades, et des zones entières de pâturage sont détruites

par les feux de brousse, parfois allumés délibérément. Tous ces impacts ont des effets négatifs sur la

base de ressources naturelles dont dépendent tous les groupes pour leur subsistance et menacent la

biodiversité et les écosystèmes.

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 18

Braconnage/surexploitation de la faune : dans de nombreuses zones du Complexe OKM il ne reste

quasiment plus de mammifères à cause de la chasse pratiquée autrefois, combinée avec la disparition

des habitats. Ces dernières années, les braconniers ont tué des éléphants dans les deux parties du

Complexe OKM, mais à cause des carences institutionnelles (manque d'autonomie et de moyens

permettant aux responsables des aires protégées et des autres espaces de résoudre les problèmes au

niveau local) ils n'ont pas été apréhendés. D’autres groupes tels que les poissons d’eau douce, les

mollusques et les crustacés sont exploités de manière désordonnée sans réglementation et sans

informations (par ex. tailles des populations, répartition) sur lesquelles se baser pour une exploitation

durable. Cette situation risque d’entraîner la disparition de certaines espèces et l’appauvrissement de

la biodiversité, ainsi que la perte des bienfaits potentiels à plus long terme qu’une exploitation

durable pourrait apporter aux communautés locales (récoltes viables, revenus du tourisme ou de la

pêche sportive, safaris dans les zones où la faune est encore assez variée pour attirer les touristes).

Les écosystèmes sont menacés par la disparition d’espèces et les répercussions sur la chaîne

alimentaire. Sont également menacés les valeurs et les habitudes culturelles (par ex. les femmes qui

ramassent des coquillages pour la consommation et pour les cérémonies consacrées aux crocodiles

sacrés).

Abattage excessif d’arbres et de produits ligneux : les arbres sont abattus pour le bois de chauffage

(utilisation domestique et commercialisation), pour produire et vendre du charbon et pour être

utilisés dans les maisons (meubles, planches, etc.). Les populations détruisent aussi délibérément des

arbres (en cerclant le tronc ou par le feu) pour obtenir plus de bois mort et défricher les champs. De

nombreux endroits à proximité des villages sont complètement dénudés, en particulier près des

routes pour la vente et le transport du charbon (jusqu’à Lomé). Cette exploitation non durable est très

dommageable pour la faune, la biodiversité et les écosystèmes en général ; elle détruit les habitats

ombragés et forestiers, et elle réduit le broutage de la faune et du bétail. La mauvaise gestion se

traduit également en termes d’exploitation des terres, de conservation des sols et de productivité. Il

n’existe pas de culture locale de replantation destinée à produire une récolte durable, ni de bonnes

pratiques d’agroforesterie (par ex. conservation des arbres à large ombrage abritant des cultures)

permettant de maintenir la stabilité et la productivité des sols dans les zones cultivées).

Récolte excessive de produits forestiers non ligneux (PFNL) : comme pour les produits ligneux, il

n’existe pas de mécanismes, ni de pratiques essayant de mettre en place des récoltes pérennes de

PFNL tels que les aliments, les plantes et produits pharmaceutiques traditionnels, le miel et l’igname

sauvage. L’exploitation excessive menace la biodiversité, la diversité génétique (et les possibilités de

développement futur de produits pharmaceutiques efficaces par exemple).

iii) Changement climatique

Fréquence et gravité accrues des sécheresses : l’un des impacts du changement climatique mondial

qui concerne le projet est la fréquence accrue des sécheresses. Ce phénomène peut être aggravé

localement par la destruction du couvert arboré entraînant une diminution des précipitations. Dans

une zone déjà sèche pendant une bonne partie de l’année et où les humains, la faune et le bétail se

disputent l’accès à l’eau et les rares pâturages, ces impacts supplémentaires accroissent les menaces

sur la biodiversité, les écosystèmes et les moyens de subsistance des humains.

Changement climatique – hausse des températures et évapotranspiration. Augmentation des

événements météorologiques extrêmes : comme dans de nombreuses régions du monde, la zone du

projet proposé subit de légères augmentations des températures moyennes au fil du temps et une

fréquence accrue des événements météorologiques extrêmes tels que les sécheresses et des

précipitations aux proportions inhabituelles entraînant des inondations.

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 19

SOLUTION A LONG TERME ET OBSTACLES A LA REALISATION DE CETTE SOLUTION

23. La solution à long terme de conservation de la biodiversité des paysages terrestres du Togo

consiste à renforcer l’efficacité de la gestion des AP pour revitaliser et rationaliser le système des AP. Cet

exercice de rationalisation permettra de concentrer de rares ressources sur 10 AP prioritaires et une

mosaïque de 15 zones plus petites dont le potentiel de réhabilitation est élevé et qui sont relativement

intactes. Ce réseau d’AP revitalisé de 578.250 ha, soit ~10 % du territoire national, permettra au Togo de

mieux préserver des habitats critiques pour la biodiversité mondiale importante et de garantir la

connectivité des écosystèmes aux niveaux national et éco-régional. Pour que le développement

économique soit durable, il doit reposer sur une gestion saine des ressources naturelles appuyée par la

conservation de l’environnement. Le gouvernement considère que pour améliorer l’efficacité de la gestion

des AP, il est nécessaire d’adopter de nouvelles approches de gestion impliquant les communautés locales

et de nouveaux partenaires, de lancer d’importantes réformes institutionnelles, politiques, juridiques et

financières, et de renforcer les capacités.

24. La stratégie élaborée par le projet repose sur deux piliers principaux. Premièrement, le

renforcement du cadre institutionnel, d’action et juridique de la gestion du système d’AP pour améliorer

le cadre stratégique du développement à long terme du système d’AP du Togo. L’amélioration des

capacités institutionnelles, les flux et les ressources financiers, l’acceptation générale et le soutien des AP

et de la conservation de la biodiversité feront l’objet d’une attention particulière. Deuxièmement,

l’amélioration du niveau d'efficacité de la gestion dans le complexe des AP OKM grâce à la finalisation

de la nouvelle délimitation participative, la réhabilitation des infrastructures, l'utilisation performante des

outils de gestion des AP, la formation du personnel et des parties prenantes et la participation élargie des

acteurs locaux. La viabilité des nouvelles AP révisées sera améliorée par l’implication des communautés

et d’autres partenaires dans la cogestion des AP et la prise de décisions, la gestion durable des ressources

naturelles et le développement d’autres moyens de subsistance dans les environs, mais aussi par le partage

équitable des profits dérivés de la gestion des AP et des ressources naturelles.

25. La solution à long terme présentée ci-dessus est confrontée à plusieurs obstacles, décrits ci-après :

Obstacle n° 1 : Inadéquation des cadres juridique, institutionnel et d’action pour appuyer un

système d’AP réhabilitées au Togo.

Le fait que le système d’AP du Togo comprenne plusieurs AP et zones à l’intérieur des AP qui ne

sont plus destinées à la conservation représente une charge pour le système. Le manque de

financements et l’absence d’aide spécialisée sont les principales raisons pour lesquelles le

processus de rationalisation des AP n’a pas pu être finalisé et le gouvernement pâtit beaucoup de

cette situation. La délimitation des AP reste une source de conflits, car l’exercice de redéfinition

des limites ne peut pas être finalisé. Les ressources humaines et financières limitées sont réparties

dans tout le pays, y compris des zones étendues qui aujourd’hui n’ont plus aucune valeur de

conservation.

Pour faire progresser l’exercice de rationalisation des AP, il ne faudrait pas seulement des

données supplémentaires, mais aussi la mise en place de politiques, de stratégies et de lois

soutenant le système d’AP. Il faudrait également que l’exercice soit orienté, pas seulement par les

besoins actuels du système d'AP, mais aussi par ses besoins futurs (par ex. donner des

recommandations sur l’extension future du système). Le Togo n’a pas de stratégie globale de

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 20

gestion du système des aires protégées définissant les priorités de conservation, analysant les

menaces, fixant les objectifs et présentant des options réalisables permettant d’atteindre les

objectifs de conservation. Le SPANB est un document cadre d’orientation des projets de

conservation de la biodiversité, mais il ne prend pas en compte de manière adéquate le

programme de décentralisation en cours et aucun cadre stratégique de gestion des AP n’a été mis

en place. Le rôle futur des localités et communes locales dans la gestion des ressources naturelles

dans leur zone dans le cadre du processus de décentralisation n’est pas clair du tout. Les aspects

financiers de la gestion des AP sont également très problématiques, du point de vue à la fois des

coûts et des recettes. Les frais d’entrée des visiteurs, les taxes et les permis, la rémunération des

écoservices (PES), etc. ne sont pas encore utilisés pour financer la conservation et aucun

mécanisme n’a été mis en place pour assurer aux sites et aux communautés locales un retour sur

les recettes des AP. Actuellement, toutes les recettes reviennent au gouvernement central et ce

dispositif n’incite pas les communautés locales ou les autres acteurs à participer à la cogestion des

AP et aux tâches telles que le suivi et la surveillance

La gestion des AP relève principalement de la Direction de la faune et de la chasse (qui dépend

du ministère de l’Environnement et des ressources forestières), mais elle est limitée par de

nombreuses contraintes en termes de capacités techniques et humaines, en plus d’un budget limité

alloué par le gouvernement central. Les gardes forestiers et les responsables des AP ne sont pas

assez nombreux pour le grand nombre de sites du domaine officiel des AP. Les compétences en

écologie, SIG, finance environnementale et autres doivent souvent venir de l’extérieur. Au siège

de la DFC seules quelques personnes correctement formées et compétentes constituent la

mémoire institutionnelle. Elles sont surchargées et lorsqu’elles s’absentent, les activités de la

Direction s’en trouvent gravement ralenties.

Le personnel a peu d’expérience dans l’utilisation des outils de gestion et de suivi des AP

(planification de la gestion, enquêtes écologiques et socio-économiques). Il existe des données et

des informations, mais elles sont dispersées au sein de la DFC, leur accès est difficile et elles ne

sont ni conservées, ni interprétées de manière systématique pour faciliter la prise de décisions

pour les AP.

Il n’y a pas de financements adéquats et réguliers, ni d’autres sources de financement, pour

couvrir les coûts récurrents de la gestion des AP et les coûts d’investissement du développement

de l’infrastructure d’AP. Au niveau national, les capacités ne sont pas assez développées pour

assurer la planification des activités au niveau des AP ou nouer de nouveaux partenariats pour un

financement régulier des AP. Actuellement, les investissements intermittents qui sont effectués

dépendent presqu’entièrement des fonds versés par les bailleurs et ciblent des AP spécifiques, pas

le système dans son ensemble.

La sensibilisation et la prise de conscience du public sur les valeurs de la biodiversité ne sont pas

très élevées au Togo. Sans un soutien important du public, la conservation efficace de la

biodiversité et l’application des lois relatives aux AP ne sont pas possibles. La mauvaise

gouvernance est également un réel problème pour la conservation de la biodiversité. Les efforts

de conservation des AP et de la biodiversité relèvent entièrement de la DFC et le pays a peu

d’expérience en matière d’établissement de partenariats stratégiques, par ex. avec des centres de

recherche, des ONG, des acteurs du secteur privé et d’autres structures gouvernementales, pour la

promotion des AP et la conservation de la biodiversité. Ces entités pourraient aider à s’attaquer à

la plupart des problèmes généraux du système d’AP, en particulier au Togo. Dans ce pays en effet

les AP sont devenues victimes de propagande politique, en grande partie parce que leur

importance est mal connue, ainsi que leur rôle réel et potentiel dans le développement du pays.

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 21

Obstacle n° 2 : La gestion des sites du Complexe OKM n’est pas nécessairement

regroupée/coordonnée, et n'implique pas suffisamment la population résidente.

Actuellement, le Complexe OKM n’est pas géré comme un complexe, comme deux sites

distincts. En outre, les relations complexes entre la population riveraine, les parlementaires et les

responsables des AP en ce qui concerne le régime foncier et l’exploitation des terres créent un

contexte particulièrement difficile pour la gestion des AP. Cette situation découle d’événements

historiques liés à la création des AP du complexe et jusqu’à présent la nouvelle délimitation

participative n’a pas été finalisée et les limites ne sont pas reconnues par la population.

L’infrastructure de base des AP est absente ou en mauvais état dans le Complexe OKM. Le

personnel est en nombre insuffisant, surtout dans l’AP d’Oti-Mandouri, et l’équipement approprié

est totalement absent, d’où la très faible motivation du personnel. Les agents effectuent des

patrouilles de lutte contre le braconnage à pied, alors que les braconniers ont des voitures et des

motos. Les activités illégales sont difficiles à surveiller dans des zones aussi vastes sans aucune

communication. L'application de la loi est généralement extrêmement réduite et ne suffit pas pour

résister aux pressions politiques exercées sur les responsables du parc pour qu’ils laissent certains

groupes exploiter illégalement les ressources des AP. En outre, la plupart des agents n’ont qu’une

formation militaire théorique, plus une certaine formation en suivi écologique dispensée par le

conservateur des AP. Rares sont ceux qui sont qualifiés pour la gestion quotidienne des AP. Cette

situation empêche d’établir un dialogue constructif avec les communautés riveraines.

Les populations et les autres parties prenantes locales son presqu’entièrement exclues des

décisions concernant les AP. Il existe des AVGAP et des UAVGAP mais leurs rôles et

attributions ne sont pas clairs. En outre elles ne sont pas formées pour leur rôle potentiel dans la

cogestion des AP. De plus, leur implication n’apporte rien aux membres des AVGAP. La

coordination entre le personnel de la DFC/des AP et les autres services techniques et

administratifs est encore insuffisante, d'où une utilisation inefficace du personnel et des

ressources, et un soutien inadéquat à la gestion durable des AP et des ressources naturelles.

Rares sont ceux qui ont une expérience en planification de la gestion et en cogestion des AP. Le

zonage participatif est un concept méconnu au Togo. Ni Oti-Kéran, ni Oti -Mandouri n’a de plan

de gestion et la planification des activités des AP n’est pas encore développée au Togo.

Aujourd’hui, le potentiel écotouristique est réduit à cause de l’absence quasi-totale des plus

grands mammifères, mais il existe encore un potentiel qui pourrait contribuer à l’auto-

financement des charges récurrentes des AP et des profits locaux. Ces potentiels n’ont pas été

exploités depuis les années 90. Il n’existe pas de système de gestion des AP testé qui pourrait être

utilisé comme modèle de réhabilitation et adapté aux autres AP du système. Le suivi écologique

actuel est limité aux enquêtes effectuées dans le cadre du programme MIKE, ciblant en particulier

les éléphants qui ont disparu du complexe. Les autres paramètres écologiques importants sont

dépassés ou n’ont pas été collectés de manière systématique. Les processus écologiques

essentiels, tels que les grandes migrations de faune entre les principales AP et d’autres zones

peuvent être sérieusement perturbés par certains types d’exploitation des terres en dehors des AP,

par ex. la transhumance non contrôlée, les agglomérations humaines relativement denses, la

chasse et l'agriculture intensives. En outre, ces activités peuvent créer des conflits avec les

espèces animales, dont certaines sont menacées. Ces conflits peuvent entraîner des dégâts sur les

propriétés et des blessures physiques, aussi bien sur les hommes que sur les animaux. Mais ces

processus ne font pas l’objet d’un suivi, les capacités du personnel pour ce type de suivi sont

faibles et les populations riveraines ne sont pas impliquées dans le système de suivi.

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 22

A cause de l’absence de plans de zonage, les droits et obligations spécifiques des usagers des

communautés locales dans les zones tampon et de transition n’ont pas fait l’objet d’un consensus.

La législation générale existante sur les AP est très largement méconnue ou ignorée des

populations locales à cause du manque de capacités du personnel des AP en matière d’application

des lois.

Actuellement, les communautés locales dans et autour des AP ne sont pas motivées pour soutenir

la préservation des AP et leur biodiversité car cela ne leur rapporte rien. Le fait de restreindre

l’accès aux rares ressources des AP dont ils ont besoin pour leur subsistance quotidienne sans leur

offrir d’autres ressources ne crée que des conflits. Les populations ont déjà fait connaître leurs

revendications à plusieurs reprises, mais jusqu’à présent aucune option de remplacement n’a été

mise en place pour réduire les pressions sur les principales AP. Pour que le projet soit une

réussite, il sera crucial de trouver des moyens d’aider les communautés adjacentes à gérer l’eau,

particulièrement à la saison sèche. L’un des principaux besoins que les communautés expriment

lors des discussions avec les villages adjacents est l’accès à l’eau, aussi bien pour les humains que

pour le bétail et les cultures. Actuellement, ce problème se traduit par une énorme pression sur les

fleuves (et donc sur les AP qui bordent leurs berges). L’eau ne manque pas, mais le bétail et les

humains sont concentrés dans les zones où l’accès est le plus facile et dont les animaux ont été

chassés. Il existe quelques barrages anciens et petits réservoirs, mais ils ont besoin d’être

réhabilités (travaux de déblai pour augmenter la profondeur), et la plupart des villages n’ont

aucune source d’approvisionnement en eau à la saison sèche, à l’exception des fleuves et des

petites zones humides saisonnières adjacentes.

Lorsque la faune migre dans une zone transfrontalière, cela crée des difficultés supplémentaires

du point de vue de la gestion des AP. C’est exactement ce qui se passe pour les complexes OKM

et WAP, où des migrations de la faune se produisaient traditionnellement, mais ont été

progressivement interrompues par la fragmentation de l’écosystème et les activités humaines qui

étaient incompatibles avec ces déplacements. La prise en compte de ces changements implique

une collaboration avec les pays voisins, domaine dans lequel le Togo a peu d’expérience.

ANALYSE DES PARTIES PRENANTES

26. La Direction de la faune et de la chasse (DFC) est le principal organisme qui a participé à

l’élaboration du projet et aura la principale responsabilité de l’exécution du projet. Elle travaille en

collaboration avec les ministères de la Planification et du développement local, de l’Agriculture, de

l’élevage et de la pêche, de l’Eau, du Tourisme, les instituts de recherche (Université de Lomé), divers

services techniques et administrations. En outre, la DFC travaillera avec des ONG (internationales,

nationales et locales), les ministères et projets homologues des pays voisins (complexe WAP) et des

représentants des populations locales, en particulier les AVGAP/ UVAGAP, et les localités et communes

locales (une fois opérationnelles). Le niveau national a un rôle important à jouer dans l’élaboration de la

stratégie, la coordination inter-ministérielle, le renforcement des cadres juridique et institutionnel et le

renforcement des capacités, l’appui aux parties prenantes locales et le suivi et l’évaluation des activités du

projet.

27. Au niveau local, les principaux acteurs du projet sont l’Unité de gestion du Complexe OKM, les

unités de gestion des AP d’Oti-Kéran et Oti-Mandouri, les communautés vivant dans et autour du

Complexe OKM, leurs principales associations et groupements (groupes d’utilisateurs des ressources

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 23

naturelles, AVGAPs et UAVGAP). Les principales ONG et les autorités préfectorales et régionales ont

des rôles importants à jouer pour appuyer la planification de l’exploitation des terres et des ressources

naturelles, dans l’établissement de partenariats de cogestion pour la gestion des AP et des ressources

naturelles, dans le renforcement des capacités pour la gestion durable des ressources naturelles, dans

l’intégration de la conservation de la biodiversité dans la GRN et dans la gestion durable des terres dans

les zones tampon et de transition en collaboration avec les communautés adjacentes.

28. Une étude des parties prenantes, de leurs capacités pour participer efficacement à la cogestion de

leurs zones et des besoins en renforcement des capacités a été menée pendant le PDF-B (études « aspects

socio-économiques » et « Coordination des parties prenantes »).

29. Le Tableau 2 ci-après décrit les principales catégories de parties prenantes et leur implication

dans le projet. Un plan détaillé de participation des parties prenantes est fourni à la Section IV, IVème

PARTIE.

Tableau 2. Rôles et responsabilités des principales parties prenantes

PARTIES PRENANTES ROLES ET RESPONSABILITES Niveau local Unités de gestion des aires

protégées dans le

Complexe OKM (État)

Principale parties prenante dans l’AP OKM : DFC (Direction de la faune et de la chasse) a la

principale responsabilité de la gestion des AP Mise en oeuvre des activités du projet dans l’AP et avec les communautés adjacentes, notamment

la délimitation de l’AP, le zonage, les plans de gestion et d’activité, le développement de modèles

de cogestion, le suivi écologique et la recherche scientifique sur les principaux habitats,

l’application de la réglementation

Suivi des activités du projet Bureaux régionaux,

préfectoraux et

municipaux et personnel

des ministères de

l’Environnement, de

l’Agriculture, de l’élevage

et de la pêche, de la

Planification et du

développement local, des

Mines, de l’Eau et de

l’énergie

Assistance technique aux communautés et communes locales pour l’intégration des besoins de la

biodiversité et de l’écosystème dans la planification de l’exploitation des terres, la formation, la

sensibilisation et l’appui à la mise en oeuvre d’une meilleure gestion (durable) des ressources

naturelles et de nouvelles activités de génération de revenus. Notamment agriculture/agroforesterie

améliorée, gestion des pâturages, production de charbon, gestion de l’eau et autres pratiques

d’exploitation des ressources naturelles (pour une GN durable) et nouvelles activités de génération

de revenus telles que la production de petits mammifères, l’écotourisme. Appui à l’application de

la réglementation (par ex. transhumance, lutte contre le braconnage).

Régions, préfectures et

communes (la ville de

Mango fonctionne comme

une commune, les autres

en grande partie non

fonctionnelles)

Gestion des conflits et harmonisation des approches des différents services techniques régionaux et

préfectoraux. Soutien administratif et institutionnel aux OSC participant à l’exécution du projet. Autorité morale – défense des valeurs et des apports en moyens de subsistance de la conservation

des AP et de la GRN durable dans les communautés locales Rôle dans la réglementation et la collecte des impôts (par ex. transhumance et autres écoservices)

Élus locaux et

parlementaires (Assemblée

nationale)

Autorité morale – défense des valeurs et des apports en moyens de subsistance de la conservation

des AP et de la GRN durable dans les communautés locales

Responsables traditionnels,

à la fois élus et héréditaires

(chefs de village, chefs

religieux)

Mobilisation des communautés locales pour qu’elles participent aux activités du projet

Gestion des conflits au niveau des parties prenantes locales (paysans, éleveurs, chasseurs,

exploitants de ressources forestières non ligneuses, etc.)

Assistance et conseil aux unités de gestion responsables de la conservation de la biodiversité (lutte

anti-braconnage, abattage d’arbres, etc.) Communautés locales et

groupements

communautaires organisés

(associations) : Jeunes,

Principales parties prenantes du projet : participation à la prise de décisions locale sur les AP et à la planification de l’exploitation des

terres, surveillance et patrouilles dans les AP et les zones adjacentes, interventions physiques dans

le Complexe OKM

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 24

PARTIES PRENANTES ROLES ET RESPONSABILITES groupes d’utilisateurs

(éleveurs, pêcheurs,

chasseurs) et leurs

associations, AVGAP,

UAVGAP, CVD

Mise en oeuvre de plans de gestion de l’exploitation des terres et des ressources naturelles dans et

autour du Complexe OKM

Défense juridique des intérêts de tous les groupes d’utilisateurs des ressources naturelles et

associations Des AVGAP et des UAVGAP ont été créées dans le cadre de la requalification afin qu’elles jouent

des rôles essentiels dans la gestion des ressources naturelles communautaires, la délimitation

participative des frontières des AP et la gestion des fonds (taxes) au profit des communautés

adjacentes aux AP Les représentants des AVGAP feront partie du CDP et du conseil d’administration OKM.

Éleveurs transhumants et

leurs porte-paroles Création et mise en oeuvre concertées de pistes de transhumance et de couloirs (dans les AP), ainsi

que d’escales

Mise en oeuvre de plans de gestion de l’exploitation des terres respectant les pistes de

transhumance, la gestion des pâturages, les pratiques (accès à l’eau, utilisation du feu) ONG locales dans le

domaine du

développement local, de la

production pastorale et de

la gestion des ressources

naturelles (par ex. RAFIA,

CDD, AGBO-ZEGUE)

Sensibilisation des communautés locales (opportunités de responsabilisation pour la GRN, la

conservation de la biodiversité, le respect des lois et réglementations)

Assistance technique, promotion et formation des populations locales pour la gestion durable des

ressources naturelles et de nouvelles activités génératrices de revenus

Promotion d’activités génératrices de revenus pour réduire les pressions sur les ressources

naturelles

Consultants/techniciens pour des études spécifiques, des ateliers

Groupes de pression pour la conservation de la biodiversité, la gestion durable des ressources et la

promotion de l’écotourisme Les représentants feront partie du CDP et du conseil d’administration OKM

Projets de développement

au niveau local appuyant le

développement local et

l’agriculture/l’agroforesteri

e/la GRN durables

(CARTO)

Co-financement géré par les partenaires du développement local et de l’exploitation durable des

terres dans les plaines inondables d’Oti et autour du Complexe OKM : réhabilitation des habitats

naturels, délimitation des AP, exploitation durable des ressources naturelles,

agroforesterie/préservation des sols, nouvelles activités génératrices de revenus, formation, etc. Les représentants feront partie du conseil d’administration OKM

Forces de sécurité de l’État

(gendarmes, militaires) Contribution à la surveillance de l’exploitation illégale des ressources dans les AP et à

l’application des réglementations sur les AP

S'assurer que leur personnel respecte les lois et réglementations sur les AP et la protection de la

biodiversité Niveaux national et régional Ministère de

l’Environnement et des

ressources

forestières/Direction de la

faune et de la chasse

Principale partie prenante :

Responsable de la conception/mise en oeuvre et de la gestion globales du projet, jouant le rôle

d’une agence d’exécution de projet

Présidence du CDP Responsable de l’élaboration et de la mise en oeuvre des politiques/stratégies environnementales

nationales, amélioration des cadres juridiques/institutionnels, y compris la coordination

interministérielle et la sensibilisation au niveau national

Stratégie et budget de gestion nationale des AP Renforcement des capacités nationales (formation et motivation du personnel, développement de

carrière, etc.) Ministère de l’Agriculture,

de l’élevage et de la pêche Élaboration de stratégies (nationales), de programmes et de projets agricoles, d’élevage et de

pêche, contribution à l’harmonisation des politiques avec les stratégies sur la biodiversité et

l’environnement

Création de pistes de transhumance, d’escales, questions sur les droits fonciers, codes de pratique ?

Membre du CDP Comité interministériel sur

la transhumance Supervision et mise en oeuvre des structures juridiques et des stratégies relatives aux pistes de

transhumance, aux escales et aux paiements au niveau préfectoral Ministère de la

Planification et du

développement local

Responsable de plans, de stratégies et de projets plus larges d’exploitation des terres (exploitation

des terres en dehors des AP), processus de décentralisation (ressources et autonomie des régions,

préfectures et communes)

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 25

PARTIES PRENANTES ROLES ET RESPONSABILITES Ministère du tourisme Élaboration de stratégies et de plans pour les sites et circuits touristiques (naturels et culturels –

efforts concentrés actuellement sur la région du Plateau)

Promotion internationale de l’écotourisme au Togo et liaison/facilitation de l’écotourisme et du

tourisme culturel transfrontaliers dans les AP (Ghana, Bénin) Ministère des Mines, de

l’eau et de l’énergie Stratégies et initiatives nationales de gestion de l’eau et de l’énergie (y compris le bois de

chauffage et le charbon), notamment transfrontalières (projet du bassin du fleuve Volta)

Agence nationale de

gestion de

l’environnement (ANGE), Fonds national

pour l’environnement,

Commission nationale de

développement durable

(CNDD)

Supervision de l’application des conventions sur la biodiversité et l’environnement

Membre du CDP, lorsqu’il sera opérationnel

Université de Lomé,

autres centres de recherche Recherche sur la gestion durable, la biodiversité, l’écosystème et le changement climatique,

inventaires de la faune et de la flore dans l’AP du Complexe OKM et la plaine inondable d’Oti,

informations de référence pour le suivi Membre du CDP et du CTC

Partenaires de

développement

(partenaires techniques et

financiers bilatéraux et

multilatéraux : PNADE

(UE), PDC (BM),

APRODECT (SCAC),

FAO

Cofinancement géré par les partenaires des activités du projet et mise en oeuvre des programmes

pour la gouvernance locale et la gestion durable des ressources naturelles, la gestion durable des

terres et le renforcement des capacités des parties prenantes locales

Assistance technique pour la gestion des AP, le suivi et le développement de l’écotourisme

Membres du CDP

UICN (bureau régional au

Burkina Faso), en

particulier le programme

MIKE et les Commissions

UICN

Principale partie prenante (UICN) : partenaire du projet qui fournira une assistance technique à la

mise en oeuvre des projets/initiatives dans les AP du Togo. Le PAPACO a joué un rôle important

en définissant les données de référence et en aidant le gouvernement à définir un concept pour ce

projet (voir par ex. Encadré 1). UICN a été invité par le gouvernement à collaborer sur certains

aspects de la mise en oeuvre : par ex. assistance technique pour la gestion des AP, évaluation de

modèles de cogestion et de nouvelles activités génératrices de revenus, assistance et orientation de

la société civile au Togo en coordonnant certaines actions de sensibilisation au niveau national. Les

commissions UICN participeront à ces activités (par ex. la Commission mondiale sur les aires

protégées, la Commission sur la survie des espèces, les groupes de spécialistes thématiques). En

outre, le programme MIKE d’UICN jouera un rôle actif dans la mise en oeuvre de certaines études

sur la biodiversité (suivi des grands mammifères) et la formation du personnel de terrain (DFC et

autres) concerné par ces études. En particulier, il est prévu d’inclure le Complexe OKM dans le

programme de travail de l’initiative MIKE en 2011, qui couvrira le complexe « WAPOK »,

englobant les complexes WAP et OKM. Les données de densité des espèces et de migration des

éléphants présentées dans les cartes du projet à l’Annexe 9 proviennent des évaluations MIKE

2004 (Cartes 8-17). Les évaluations planifiées pourraient également inclure le Fasao, mais c’est

moins sûr. UICN pourrait également assurer la liaison avec l’initiative WIWO sur les oiseaux

aquatiques. Le PAPACO pourrait permettre d’étendre les travaux existants au renforcement des

capacités pour en faire aussi profiter la communauté togolaise de conservation, mais ce dernier

aspect doit être encore négocié.

Union européenne et

UEMOA – en particulier

le programme régional

Parcs de l’Entente (PAPE)

Dans le cadre des négociations d’un accord de subvention au bénéfice du complexe WAP, il a été

décidé que l’UEMOA jouerait un rôle clé dans la coordination des aspects régionaux de la gestion

de ce complexe transfrontalier couvrant le Bénin, le Burkina Faso et le Niger. Cette décision a

abouti à la conceptualisation et la négociation d’un programme nouveau et assez important financé

par l’UE, le PAPE (Parcs de l’Entente), qui devrait être lancé à la suite des résultats du programme

ECOPAS concernant le complexe WAP maintenant terminé. Le PAPE a trois grandes composantes (1) sur l’aspect régionalisation de la gestion transfrontalière

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 26

PARTIES PRENANTES ROLES ET RESPONSABILITES des AP, dirigé par l’UEMOA, (2) la mise en oeuvre des AP sur le terrain, une composante qui sera

exécutée par le PNUD dans les pays concernés via une modalité d’exécution nationale (NEX) et

(3) la création d’activités génératrices de revenus et de sensibilisation à la périphérie des AP, où les

ONG locales et internationales joueront un rôle clé. Le programme PAPE financé par l’UE sera

étroitement coordonné avec le projet WAP du PNUD/FEM (Renforcement de l’efficacité et

catalysation de la durabilité du système d’aires protégées W-Arly-Pendjari), qui a été validé par le

Directeur général en 2007 et don’t l’atelier de démarrage a eu lieu en février 2010 à Cotonou. Lors

d’une réunion de validation importante pour le PAPE (consécutive à la réunion de démarrage du

projet PNUD/FEM WAP), il a été décidé au plus haut niveau (ministres, UEMOA, PNUD et UE)

que le Togo serait associé au processus, à cause de la relation écologique entre les complexes WAP

et OKM. Le co-financement par l’UEMOA de ce projet est prévu dans le cadre des accords

mentionnés. UICN fournit des services d’assistance technique au projet WAP du PNUD/FEM. Ils

pourraient être associés à l’initiative WAP-PAPE, bien que leur rôle spécifique dans la partie

PAPE n’ait pas encore été défini. Institutions nationales

(ICAT), réseaux d’ONG

(INADES, Amis de la

terre – Togo, FONGTO,

COMET, RAPE),

consultants du secteur

privé

Experts/techniciens pour les études, les ateliers, les formations et la mise en oeuvre de petits projets

de développement en dehors des AP

Opérateurs privés de

l’écotourisme Conseiller les unités de gestion du Complexe OKM sur les besoins des touristes et les conditions

préalables au redéveloppement de l’écotourisme dans le Complexe OKM

Études de faisabilité et, si possible, fonds investis dans la relance de l’écotourisme dans le parc

national de Kéran PNUD-Togo Garantie d’une mise en œuvre professionnelle et ponctuelle des activités, ainsi que la diffusion des

rapports et la réalisation des autres résultats escomptés dans le document du projet ;

Coordination et supervision des activités ;

Assistance et appui au MERF pour organiser les réunions des parties prenantes et assurer la

coordination des principaux acteurs, en particulier entre les bailleurs de fonds et les organisations

internationales ;

Recrutement et administration des contrats du personnel du projet à long terme et des consultants à

court terme ; Vérification que toute la gestion financière et la comptabilité du projet respectent les règles et

directives du PNUD ; Mise en place d’un réseau efficace entre les parties prenantes du projet, les organisations

internationales spécialisées et la communauté des bailleurs de fonds ;

Garantie des synergies avec les autres initiatives du PNUD (PRCGE, CC,…) et contacts,

coopération et partage d’informations efficaces au niveau sous-régional (autres projets FEM,

projets AP transfrontaliers)

Membre du CDP

ANALYSE DE REFERENCE

30. L’analyse de référence présente ce que la situation serait en l'absence du projet du FEM. Elle est

divisée en deux grands domaines, correspondant chacun aux deux résultats escomptés du projet proposé,

décrites ci-après :

1) Cadre de gouvernance national pour la gestion des aires protégées (AP) : dans la situation de référence,

les AP du Togo continueront d’être mal gérées, envahies par les communautés locales et leurs ressources

utilisées d’une manière non durable, à la fois dans les AP et les zones adjacentes. Le paysage autrefois

riche, qui se caractérisait par des écosystèmes variés et une diversité des espèces, continuera d’être

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 27

dégradé. Les capacités techniques et financières de gestion des AP continueront d’être insuffisantes pour

faire face aux menaces croissantes auxquelles sont confrontées les AP du Togo. Si l’exercice de

rationalisation du système d’AP n’est pas finalisé, les zones où l’environnement n’est plus protégé

resteront une charge pour l’Etat, en termes de gestion des AP, et une source potentielle de conflits sur

l’exploitation des terres. Par conséquent, cette situation continuera de limiter l’efficacité globale du

système d’AP. L’efficacité de la gestion des AP prioritaires restera généralement faible et les

interventions actuelles, qui couvrent tout le domaine des AP de manière fragmentée, continueront d’être

insuffisantes pour faire face aux menaces contre la biodiversité. Les efforts de conservation de la

biodiversité seront plus ou moins limités à des actions ponctuelles selon la disponibilité des financements

externes. La gestion des AP selon des normes acceptables restera limitée aux deux AP gérées par des

ONG internationales.

2) Gestion efficace du Complexe OKM : Le Complexe OKM continuera d’être gravement impacté par

une exploitation non durable des ressources et les parties prenantes locales continueront d’être peu

incitées à accepter les AP et la conservation de la biodiversité. La dégradation et la fragmentation des

écosystèmes des deux AP et d’habitats vitaux pour des espèces migratoires mondialement importantes se

poursuivront, menaçant la connectivité des écosystèmes au niveau éco-régional. En outre, les cadres

institutionnels et d’action nationaux des aires protégées et la gestion des ressources naturelles resteront

inadaptés au développement de nouveaux partenariats de gestion. Ce sera le cas, en particulier pour la

responsabilisation des communautés locales en matière de gestion des ressources naturelles et de

cogestion des AP et des zones environnantes, pour le développement de nouvelles chaînes de valeur et de

profits locaux dérivés des AP et pour l’exploitation durable des ressources naturelles. L’entretien et la

réhabilitation de l’infrastructure d’AP de base continueront d’être entravées par le manque de ressources

financières. Le personnel existant dans les AP continuera d’être plus ou moins performant à cause de

l’absence de ressources et de matériel même les plus basiques, des niveaux de formation et de

qualification très limités, en particulier pour les approches participatives avec les communautés

adjacentes, et des faibles niveaux de motivation.

IIème PARTIE : Stratégie

JUSTIFICATION DU PROJET ET CONFORMITE A LA POLITIQUE

Adéquation avec la stratégie du domaine d’intervention et le programme stratégique du FEM

31. Ce projet fait partie de la composante biodiversité du Programme stratégique du FEM en Afrique

de l’ouest (SPWA). Il contribuera de manière significative à la réalisation des objectifs de la Stratégie du

domaine d’intervention du FEM et de l’objectif stratégique 1 (OS-1), Catalysation de la viabilité des

systèmes d’aires protégées aux niveaux national et, dans ce cadre, au Programme stratégique 3 :

Renforcement des réseaux d’aires terrestres protégées. Il permettra aux principaux écosystèmes du Togo

d’être mieux représentés en facilitant la viabilité de son système d'AP. Ce projet cible principalement à

améliorer l’efficacité de la gestion du système d’AP dans son ensemble, en particulier à l’aide de

l’exercice de rationalisation des AP, mais également par des actions de renforcement des capacités et

l’élaboration de systèmes et d'outils de gestion des AP, en commençant par définir et s’entendre sur un

budget pour soutenir le système d’AP revitalisé. Au niveau du site, des mesures visant à renforcer

l’efficacité de la gestion des AP seront testées et adaptées pour répondre aux menaces contre la

biodiversité. Le projet montrera comment s’attaquer aux principaux facteurs de destruction de la

biodiversité dans le Complexe OKM et les zones environnantes, et comment restaurer les paysages de

manière à permettre la connectivité écologique des AP aux niveaux national et régional. Centré sur ces

points, le projet contribuera à la réalisation des principaux indicateurs de cet objectif stratégique. La

viabilité limitée du système d’AP – y compris les insuffisances socio-économiques, financières,

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 28

politiques, écologiques et institutionnelles – a un impact négatif sur la capacité du Togo à protéger la

biodiversité terrestre à court et à long terme.

32. En outre, ce projet fait partie du Programme stratégique du FEM pour l’Afrique de l’ouest

(SPWA), sous-composante sur la biodiversité. Il rentre dans le cadre de son Objectif n° 3 de

« Consolidation des réseaux d’aires protégées » dans la mesure où il cherche à (i) améliorer l’efficacité

globale de la gestion du système d’AP en soutenant le processus de rationalisation des AP et le

renforcement des capacités et à (ii) consolider le Complexe OKM dans les biomes de savane

soudanaise/savane guinéenne du Togo. Il se focalise sur des résultats visibles sur le terrain. La majeure

partie des fonds alloués au projet sera consacrée à la Composante 2, qui se concentrera sur la définition

des modalités des AP du Complexe OKM et sur la mise en oeuvre au niveau du site de mesures de

réhabilitation, de modalités de gestion participative et de la réhabilitation de la connectivité au niveau

éco-régional.

33. Les principaux outils de suivi, couramment utilisés dans les projets du FEM sur la biodiversité,

seront appliqués. Il s’agit de l’outil de suivi de l’efficacité de la gestion, ou METT (Annexe 2), qui

comprend aussi le tableau de bord de viabilité financière du système d’AP du PNUD (voir l’Annexe 3 qui

présente un récapitulatif et l’Annexe 2 pour le tableau de bord complet), ainsi que le tableau de bord pour

le développement des capacités (Annexe 4).

Justification et résumé de la solution proposée par le FEM

34. Un système d’aires terrestres protégées rationalisé et efficacement géré peut encore constituer une

stratégie viable pour la conservation d’animaux sauvages et d’espèces migratoires mondialement

importants au Togo. Toutefois, la situation de la biodiversité du Togo en général et en particulier dans le

biome de savane est gravement menacée par le braconnage et l'exploitation non durable des ressources,

les changements d'exploitation des terres, la fragmentation et la non application de la réglementation. La

principale justification du présent projet ce sont les mesures définies pour supprimer les obstacles (voir

section précédente), mesures sur lesquelles reposent ses deux résultats escomptés. Ce projet renforcera les

cadres d’action, juridique et institutionnel de la gestion des AP et de la conservation de la biodiversité

dans un système d’AP rationnalisé. Il finalisera la délimitation participative de deux AP de savanes

adjacentes et réhabilitera leurs habitats et infrastructures essentiels. De nouveaux modèles de cogestion

participative et de chaînes de valeur d’AP et de biodiversité seront élaborés pour les deux AP du

Complexe OKM. Les capacités des acteurs locaux et du personnel des AP seront renforcées pour leur

permettre de remplir leurs tâches de gestion des AP. Enfin, le projet créera des mécanismes de

coopération avec les AP des pays voisins pour rétablir la connectivité écologique au niveau éco-régional.

Le DFC sera l’agence d’exécution principale et travaillera avec les principaux ministères, des services

techniques dispersés (décentralisés), des partenaires sur le terrain tels que les ONG, les organisations

communautaires locales, les communes, les préfectures, les régions, les principaux bailleurs de fonds tels

que l’UE, la Banque mondiale, le SCAC et les projets et initiatives régionaux sur la biodiversité tels que

MIKE d’UICN, les Commissions UICN et WAP.

BUT, OBJECTIF, RESULTATS ESCOMPTES ET REALISATIONS/ACTIVITES DU PROJET

35. Le but du projet est de protéger la biodiversité mondialement importante dans les biomes de

savane du Togo et de permettre la connectivité des AP au niveau éco-régional.

36. L’objectif du projet est de renforcer la gestion du système d’aires protégées du Togo afin

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 29

d’améliorer sa contribution à la conservation de la biodiversité en appliquant des approches efficaces de

réhabilitation et de gestion des AP.

37. Pour réaliser l’objectif ci-dessus, et en se fondant sur une analyse des obstacles/problèmes (voir

Section I, 1ère Partie) qui a permis d’identifier : (i) les menaces contre la biodiversité auxquelles le projet

tentera de s’attaquer, (ii) leurs impacts et racines profondes, et (iii) les obstacles qui devront être

surmontés pour atténuer vraiment les menaces et améliorer la conservation de la biodiversité,

l’intervention a été organisée en deux composantes assorties de deux résultats escomptés (légèrement

modifiés par rapport au concept présenté dans la FIP) :

Résultat 1 : Amélioration du cadre d’action, juridique et institutionnel du domaine d’AP couvrant

environ 578.000 hectares

38. Pour réaliser le Résultat 1, le cadre d’action, juridique et institutionnel du domaine d’AP

« requalifié » du Togo couvrant environ 578.000 hectares sera amélioré. Le projet s’attachera à finaliser

l’exercice de rationnalisation du système d’AP et à renforcer les cadres stratégique, d’action et juridique

correspondants à ce système. Il appuiera également l’élaboration d’un cadre stratégique pour la gestion à

long terme et le financement durable du système d’AP du Togo. Les capacités systémiques,

institutionnelles et individuelles seront également renforcées par des réformes des politiques et juridiques,

un réexamen institutionnel (y compris les aspects financiers des AP), la mise en place de nouveaux

systèmes opérationnels (par ex. pour le suivi des AP), des formations et d’autres moyens. L’intervention

favorisera également le soutien à la conservation et à la gestion durable des ressources naturelles par les

autorités nationales, notamment en organisant et en organisant un forum d’appui national qui regroupera

tous les acteurs concernés (parlementaires, notables togolais, ONG/OSC et différents partenaires

internationaux, etc.).

39. Les réalisations nécessaires pour atteindre cet objectif sont décrites ci-après.

Réalisation 1.1 Systèmes d’AP gérable et représentatif mis en place grâce à la

« rationalisation » (appelée « requalification » au Togo) du système d’AP

Cette réalisation aidera le gouvernement à finaliser l’exercice de rationalisation du système d’AP.

La déclassification des zones extrêmement dégradées et impossibles à réhabiliter, aidera le

gouvernement à concentrer ses rares ressources sur les AP offrant un meilleur potentiel de

régénération et à éviter les conflits sur l’exploitation des terres avec les communautés habitant et

exploitant les terres qui faisaient autrefois partie des AP. La finalisation de l’exercice de

« requalification » en cours (commencé en 1999 et jamais terminé) est la stratégie la plus

importante pour renforcer les capacités de gestion des AP au Togo. Les principales parties

prenantes verront leurs capacités renforcées par la participation à ce processus et par l’appui

technique fourni par le projet à cette fin. L’outil METT pourra être utilisé pour évaluer l’efficacité

de la gestion des AP au niveau du système afin d’étayer l’exercice de rationalisation. Les

Commissions UICN apporteront leur assistance technique à l’équipe du projet et à

l’administration pour la finalisation de l’exercice en s’appuyant sur leur expérience passée au

Togo (par ex. l’application du RAPPAM). Les détails et le calendrier des activités, y compris

l’évaluation des coûts, seront définis au moment de la phase de lancement du projet.

Réalisation 1.2 Cadre stratégique amélioré pour la gestion des AP du Togo qui oriente le

développement à long terme du système d’AP (concernant par ex. les modalités de gestion des

AP, les flux de financement, etc.) ; ce cadre est renforcé par des réformes des politiques et de la

législation applicables et validé par le gouvernement

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 30

Il encadrera la cogestion des AP, des partenariats public-privé pour la gestion des AP, la

coordination inter-ministérielle et un mécanisme innovant de partage des bénéfices des AP. Le

DFC n’a pas les ressources nécessaires pour remplir seul sa mission de gestion des AP et devra

trouver des moyens de collaborer avec plusieurs secteurs et acteurs afin d’atteindre les objectifs

de conservation. Ces moyens seront notamment la définition de cadres pour les partenariats avec

les autorités locales et les communautés, les ONG, le secteur privé et les ministères de

l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, du tourisme, et les services régionaux et

départementaux de l’environnement. Des protocoles d’accord standard et des contrats de

cogestion des AP pourront être signés dans le cadre de ces partenariats. Le but est de créer des

conditions favorables pour permettre le développement de nouveaux partenariats de collaboration

au niveau local avec une forte implication des populations locales et des acteurs non-

gouvernementaux. Pour ce faire, il faudra peut-être modifier certaines lois et politiques, par ex.

sur les aires protégées. Les réglementations en particulier seront révisées en profondeur, afin que

les recettes des AP soient consacrées au financement des travaux de base dans les AP et aux

profits locaux. Les droits et obligations des utilisateurs dans les zones tampon et de transition

doivent être définis. Les mécanismes de collaboration entre les unités chargées de la gestion des

AP et des zones périphériques nécessiteront une révision pour garantir une meilleure intégration

du système d’AP dans la planification nationale de l’exploitation des terres.

Réalisation 1.3 La Direction de la faune et de la chasse (DFC) et d’autres parties prenantes

impliquées ont amélioré leurs capacités à gérer les AP grâce à une formation ciblée et à la

fidélisation du personnel

Les capacités de gestion des AP et des ressources naturelles seront renforcées aux niveaux central

et local. Cette réalisation comportera une série complète de formations et un programme

d’engagement des parties prenantes qui ciblera principalement le personnel local de la DFC et du

MERF, l’administration locale, les AVGAP/UAVGAP, les communautés locales et les services

techniques disséminés (décentralisés). Au niveau central, le renforcement des capacités ciblera

principalement la planification du système d’AP, la coordination inter-ministérielle, l’élaboration

de nouveaux accords de partenariat pour les AP, y compris des contrats de cogestion et de

marketing des AP (en relation avec les Réalisations 1.5 et 1.6). Les ONG et les OSC pourront être

sollicitées pour offrir des services par le biais d’un appel d’offres. De brefs voyages d’étude des

parties prenantes du projet sur les sites du Complexe WAP, en particulier à Pendjari au Bénin,

seront organisés et constitueront une autre activité importante de formation et de sensibilisation.

Le programme de renforcement des capacités tirera également parti du Programme mondial de

travail sur les aires protégées (PTAP) du PNUD FEM, de son identification des lacunes en

capacités et de ses propositions de développement des capacités. Il s’appuiera également sur les

résultats de la récente étude d’UICN intitulée « Evaluation de l’efficacité de la gestion des AP au

Togo ». Les besoins spécifiques en renforcement des capacités des différents niveaux de

responsables des AP et parties prenantes seront définis de manière plus poussée après le

démarrage du projet, ainsi que les propositions pour leur participation à la formation financée par

UICN.

Réalisation 1.4 Un système de suivi des AP du Togo est opérationnel (le sous-ensemble

écologique du système de suivi sera basé essentiellement sur des données existantes et

secondaires)

Pour cette réalisation, le projet développera un système de suivi des AP et de la biodiversité

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 31

adapté. Installé dans le bureau du Groupe de gestion du projet (GGP) au siège de la DFC, ce

système de gestion des informations sur les AP et la biodiversité, composé de bases de données et

de données SIG, renforcera de manière significative les capacités de la DFC. Le processus

commencera par compiler les informations existantes au niveau national pour les combiner avec

les informations internationales disponibles : par exemple les bases de données des espèces et des

aires protégées du Centre mondial de surveillance pour la conservation, les outils informatiques

spécialisés tels qu’ARK2010, le projet Technologies for Conservation & Development (T4CD),

GLOBIO, le Système mondial d’informations sur la biodiversité (SMIB), entre autres, ainsi que

les listes CITES et la liste rouge d’UICN. Ainsi les informations existantes, mais très dispersées,

seront plus faciles d’accès et seront utilisées comme base transparente et objective pour étayer les

décisions relatives aux AP. Il est prévu que cette unité de gestion des informations/connaissances

reste en activité après le projet en étant intégrée à la DFC. Les données MIKE et WIWO (avec

l’aide d’UICN) seront intégrées dans le système.

Réalisation 1.5 Le gouvernement et les partenaires s’entendent sur un budget du système d’AP

revitalisé suffisant pour couvrir les fonctions de base des AP (planification, suivi, surveillance

et application)

Cette réalisation suppose que le gouvernement peut mobiliser (grâce à la promotion et au

marketing des AP) des fonds supplémentaires pour un système d’AP revitalisé. L’obtention d’un

financement durable doit être facilitée par l’élargissement et le renforcement du soutien du public

aux AP (voir réalisation 1.6), ainsi que des profits maximum durables tirés des AP. Pour cette

réalisation, divers ministères, directions et organisations devront travailler ensemble. Elle pourrait

avoir pour effet collatéral d’empêcher que la question sensible des AP soit occultée au Togo. Le

projet apportera une assistance technique spécifique sur les aspects financiers des AP et

organisera des séminaires pour mieux informer les personnes concernées sur la nécessité de

considérer les AP non pas comme une charge à gérer pour l'Etat, mais plutôt comme un actif. Les

progrès enregistrés pour cette réalisation seront suivis périodiquement à l’aide du tableau de bord

financier du PNUD qui est un outil essentiel.

Réalisation 1.6 Un réseau de soutien national pour la gestion de la biodiversité – composé

entre autres de parlementaires, d’autres notables togolais, d’ONG/OSC et de partenaires

internationaux – défendra une saine gestion des AP

Pour cette réalisation, la sensibilisation et le soutien du public aux AP terrestres devront être

renforcés aux niveaux national et régional. Les divers ministères, directions et organisations

devront travailler de concert, une démarche encore peu répandue au Togo. Par conséquent, un

certain nombre d’événements de sensibilisation importants seront organisés pour mettre en

exergue la nécessité de mieux préserver les aires protégées, en particulier les aires terrestres

d’importance éco-régionale. Ce réseau de soutien montrera le rôle que le public dans son

ensemble et les communautés locales peuvent jouer dans la gestion des AP. De nouvelles

opportunités de marketing des AP seront développées, encouragées et étudiées afin d'accroître

l’intérêt du public pour les valeurs économiques des AP. Ce réseau de soutien national devrait

développer de nouveaux partenariats aux niveaux national et régional, ce qui facilitera la gestion

efficace des AP. L’organisation UICN a été assez active dans ce domaine et un partenariat de

collaboration entre le projet et le Bureau régional d’UICN au Burkina Faso permettant à ce

dernier d’apporter une assistance technique à cette réalisation pourrait être mis en place afin

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 32

d’accroître l’impact de cette réalisation.3

Résultat 2 : Gestion efficace du Complexe d’AP OKM (avec 179.000 ha de superficie

d’aires protégées) pour contrer les menaces que le braconnage, les feux non contrôlés et le

pâturage font peser sur la biodiversité

40. Pour le résultat 2, le projet utilisera les principaux outils de gestion des AP sur ce site de

démonstration, notamment la délimitation participative des AP sur le terrain, le zonage, les plans de

gestion et d’activités, un système de suivi écologique, la réhabilitation des infrastructures, le

redéploiement du personnel des AP, la formation du personnel et des parties prenantes locales. De même,

il cherchera à rétablir le dialogue avec les principales parties prenantes au niveau du site (administrations,

conseils municipaux, résidents et utilisateurs transhumants temporaires, organisations de la société civile),

notamment par la création du Conseil d’administration OKM, la sensibilisation et la définition

participative des droits des utilisateurs. De nouveaux moyens de subsistance durables et de nouvelles

chaînes de valeur de la biodiversité (par ex. l’amélioration des méthodes agro-sylvo-pastorales et une

planification durable de l’exploitation des terres, l’apiculture, l’élevage de petit gibier, l’écotourisme)

seront mis en place (avec un co-financement) pour inciter les résidents à protéger l’environnement et

remplacer les activités humaines écologiquement nuisibles dans les AP. Le projet créera des conditions

favorables au rétablissement de la connectivité écologique entre les complexes OKM et WAP en

fournissant des données, une analyse technique et un soutien politique. Il favorisera une collaboration

concertée entre les pays concernés, en commençant par le niveau technique entre le présent projet et le

projet WAP, mais également entre les responsables des AP, les communautés et les autres parties

prenantes. Des deux côtés, les populations résidentes seront impliquées dans des actions de prévention des

conflits humains-faune et d’élaboration de solutions équitables.

41. Les réalisations nécessaires pour atteindre cet objectif sont décrites ci-après.

Réalisation 2.1 Le fonctionnement du Complexe OKM est amélioré : (1) les frontières des AP

qui le composent sont légalement fixées (les polygones des AP du complexe sont définis par

SIG, les lois légalisant le statut foncier sont adoptées et les frontières des AP sont délimitées

sur le terrain), (2) l’infrastructure d’AP est réhabilitée et (3) le personnel et les parties

prenantes sont formés pour assurer les fonctions vitales de surveillance et de respect des AP

Afin d’améliorer l’efficacité de la gestion des AP du complexe OKM, le projet commencera par

soutenir la finalisation du processus de « requalification » (c’est-à-dire la rationalisation des AP).

Une grande partie des frontières des AP, notamment dans le parc d’Oti-Kéran, a déjà été révisée

et délimitée sur le terrain dans le cadre d’un projet de réhabilitation financé par un programme

COM-STABEX de l’UE entre 2002 et 2005. L’implication des communautés locales dans les

travaux prévus de délimitation physique et de réhabilitation (création d’emplois sur place)

favorisera l’acceptation des AP. Les personnes qui ont accepté de quitter les principales AP et les

AVGAP déjà impliquées dans le processus se verront attribuer en priorité les emplois et les

travaux dans les AP (éco-gardes, délimitation, création d’infrastructures, etc.) afin de les motiver

à participer au projet. Pour que les tâches essentielles telles que la surveillance des AP soient

possibles et pour rétablir le potentiel de développement commercial des AP, les infrastructures de

base devront être réhabilitées. Une évaluation initiale des besoins en infrastructures a été conduite

par le gouvernement lors du PPG. Des plans plus précis seront élaborés avec un calcul des coûts

lors des premières phases de la mise en oeuvre du projet. Le gouvernement s’est également

3 Cet aspect doit encore être négocié en détail à cause des limitations dans le financement du projet. Ces activités pourraient être

proposées à d’autres prestataires de services au cas où UICN ne pourrait pas les inclure dans sa proposition.

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 33

engagé à déployer le personnel de surveillance nécessaire dans la zone pour mieux faire respecter

la loi. Le personnel et les parties prenantes concernées recevront une formation pour leur

permettre d’assurer les fonctions essentielles dans les AP (à savoir surveillance et respect de la

loi). Ces modalités de cogestion permettront non seulement de faire mieux connaître les AP et

d’améliorer leur acceptation par les communautés riveraines, mais elles apporteront également

une réponse aux problèmes de manque de personnel local de la DFC.

Réalisation 2.2 Le Conseil d’administration du Complexe OKM est constitué et fonctionne

comme un forum pour coordonner la gestion des AP pour l’ensemble du Complexe OKM et

assurer la participation des parties prenantes aux principales prises de décisions Dans cette réalisation, le projet appuiera la création d’un forum régional multi-parties prenantes

locales. Les principaux objectifs de cette structure seront de s’assurer que toutes les parties

prenantes locales participent efficacement aux principales décisions concernant les AP et de

trouver des solutions de gestion des conflits locaux. A ce niveau, les AVGAP et les UAVGAP

joueront un rôle central. L’impact de ce conseil d’administration pour le Complexe OKM

(composé initialement de 2 AP distinctes) permettra une meilleure coordination des activités dans

les deux environnements naturels très similaires et par conséquent une réduction des charges. Il

facilitera également la prise de conscience, dans l’ensemble du complexe, des valeurs et des

fonctions des AP dans la gestion durable des terres et des ressources naturelles, ainsi que du

contexte plus large de l’écosystème régional et de l’importance du complexe. L’organisation de

brefs voyages d’étude des membres du conseil d’administration à Pendjari et l’envoi d’invitations

aux personnes clé pour qu’elles assistent aux réunions du Conseil d’administration seront des

étapes importantes pour le rétablissement de la connectivité régionale des AP et la création de

couloirs plus larges de migration de la faune (voir réalisation 2.6).

Réalisation 2.3 Des outils efficaces de gestion des AP du Complexe OKM sont

institutionnalisés : (i) plans de zonage participatifs, (ii) plans de gestion pour chaque aire

protégée et pour le complexe, (iii) plan d’activités qui identifie les options de génération de

revenus durables afin de supporter les coûts de gestion du complexe et de créer des revenus

locaux grâce au partage des bénéfices, (iv) système de suivi écologique à long terme mis en

place Le plan de zonage, le plan de gestion et le plan d’activités pour chacun des sites et le complexe

entier, qui sont des instruments essentiels pour la mise en oeuvre des AP, définiront les activités

d’exploitation durable des terres autorisées en relation avec les fonctions de conservation et le

contexte local des zones définies après concertation. Les plans d’activités établiront également les

bases de l’exploitation du potentiel économique des AP, ainsi qu’un modèle adapté de partage des

bénéfices. Le système de suivi écologique à long terme associera les groupes d’utilisateurs locaux

à sa mise en oeuvre. Il aidera à définir et suivre l’efficacité des plans de gestion des AP et

d’exploitation des terres dans les zones adjacentes aux AP, ce qui aidera à réduire les conflits (par

ex. entre les humains et les éléphants) et fournira des informations au niveau des écosystèmes

régionaux. Afin de promouvoir la future intégration régionale et le partage d’informations, le

système sera largement orienté vers les cadres de S&E utilisés dans le Complexe WAP.

Réalisation 2.4 Les droits de propriété et d’exploitation des communautés adjacentes des AP

sont clarifiés grâce à des activités de sensibilisation et de définition participative, et sont

appliqués entre autres à l'aide d'outils de cogestion adaptatifs Le projet élaborera un programme d’éducation et de communication environnementales (ECE)

mettant l’accent sur les valeurs culturelles, économiques et scientifiques de la biodiversité et des

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 34

AP. Ce programme expliquera l’importance des approches AP participatives les plus récentes

définissant des zones principales, des zones tampon et des zones de transition, après concertation

et négociation avec les communautés adjacentes. Les droits de propriété et d’exploitation

durables de ces communautés dans les zones tampon et de transition, y compris les voies d’accès

contrôlées aux ressources en eau des AP, seront définis de manière participative. Les AVGAP et

les UAVGAP joueront un rôle important pour faire respecter ces décisions prises conjointement

par l'Etat et les communautés et énoncées dans des protocoles d’accord locaux. Toutefois, il se

peut que le projet se heurte à la résistance de personnes occupant (illégalement) les zones

principales. Le projet ne les contraindra pas à quitter les AP, mais s’efforcera au maximum de

trouver et de créer d'autres moyens de subsistance attractifs, avec de nouvelles sources

d'approvisionnement en eau situées en dehors des zones principales des AP, pour les encourager à

déménager (voir réalisation 2.5). La signature d’accords de subvention permettra également aux

ONG locales de jouer un rôle à la fois en prenant en charge le programme ECE sous la

supervision du projet et en facilitant le processus de prise de décisions sur la sauvegarde des AP,

en assurant son intégrité grâce à la suppression des résistances et en trouvant des solutions

pratiques. Les capacités d’au moins trois ONG locales ont été évaluées (voir TdR à la Section IV

– 2ème partie et évaluations des capacités à l’Annexe 5).

Réalisation 2.5 Une série de moyens de subsistance durables proposés aux populations

résidentes et aux utilisateurs transhumants ont été testés, montrant comment la pression sur les

ressources OKM peut être réduite (pour la plupart avec un cofinancement)

Les petites entreprises respectueuses de la biodiversité et les possibilités de création d’emplois

locaux liés aux AP seront identifiées, développées et mises en oeuvre avec les communautés dans

et autour des AP afin de réduire la pression humaine. Les mesures d’amélioration de l’agriculture,

des terres de parcours et de la gestion de l’eau devront faire l’objet d’une attention particulière, en

collaboration avec les ministères de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, de la Planification

et du développement local. Ces efforts de collaboration se concentreront sur les possibilités de

résoudre les problèmes d’accès à l’eau (réhabilitation d’anciens barrages en terre et réservoirs

pour retenir l’eau de pluie et des ruisseaux pendant la saison des pluies, puits) et de gérer les

points d’eau des fleuves/zones humides, ainsi que sur les terres de parcours en dehors des zones

protégées principales. Outre les activités entreprises par la DFC ayant un impact direct sur les

sites mêmes des AP, le rôle principal du projet sera d’appuyer des études de faisabilité

économique des activités de substitution proposées et d’aider les communautés à élaborer des

propositions de projets. En collaboration avec le PNADE, le projet aidera les communautés à

concevoir et soumettre leurs propositions à la source financière correspondant le mieux aux

activités spécifiques proposées. Il existe un grand nombre de sources financières possibles et

axées sur le développement local au Togo, en particulier pour les organisations de la société civile

et les communautés locales (CARTO, PNUD, SGP, FFEM SGP, Coopération française

décentralisée, PDC), mais souvent les membres des communautés locales ne savent pas comment

entrer en contact et utiliser ces opportunités. Les ONG locales aideront les communautés à mieux

s’organiser pour accéder aux financements des moyens de subsistance durables, en gérant les

activités telles que la transhumance de manière à éviter et atténuer les menaces pesant sur la santé

écologique et l’intégrité du Complexe OKM et en participant beaucoup plus activement à la

restauration du complexe.

Réalisation 2.6 Le couloir vital de migration de la faune entre les complexes OKM et W-Arly-

Pendjari (WAP) est défini et les mesures d’amélioration de la connectivité écologique entre ces

deux complexes sont mises en oeuvre (par ex. réhabilitation de l’écosystème et gestion des

conflits humains-faune pour réduire la pression sur la faune)

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 35

Dans cette réalisation, la définition des conditions nécessaires pour rétablir la connectivité

biologique entre les AP du Togo et le Complexe WAP seront obtenues par la

conservation/réhabilitation des habitats essentiels et la gestion des conflits humains-faune. La

définition des couloirs vitaux de migration de la faune sera effectuée de manière participative

avec les communautés locales. Les résultats seront pris en compte dans les instuments régionaux

et préfectoraux de gestion des ressources naturelles. Dès le début de la mise en oeuvre, le projet

établira des relations de travail étroites et des échanges, en particulier avec le Complexe WAP et

l’AP de Pendjari au Bénin. La définition finale du couloir vital de migration de la faune, reliant le

Complexe OKM au Complexe WAP, sera finalisée par la signature d’accords conjoints entre

l’Unité de gestion OKM au Togo et l’Unité de gestion du bloc Pendjari au Bénin, qui seront

contresignés par la DFC et son homologue au Bénin. Le Togo sera mieux intégré dans le

Programme WAP-PAPE sous la supervision régionale de l’UEMOA (voir Tableau 2). L’initiative

MIKE jouera un rôle déterminant dans la définition de ces couloirs.

INDICATEURS DU PROJET

42. Les indicateurs du projet décrits à la Section II / 2ème Partie (Cadre des résultats stratégiques) ne

comportent que des indicateurs d’impact (ou « objectifs ») et des indicateurs de réalisation (ou

« résultats »). Tous ces indicateurs sont « SMART »4. Toutefois, le projet pourrait avoir besoin d’élaborer

un certain nombre d’indicateurs axés sur les processus pour créer le « cadre de S&E » au niveau national

et au niveau du site. Par conséquent, l’élaboration de « cadres de S&E » sera prévue dans les activités des

réalisations 1.4 (niveau national) et 2.3 (niveau local). Le cadre de S&E au niveau national permettra de

gérer les résultats globaux du système d’AP national. Le cadre de S&E au niveau du site aidera à élaborer

les plans de gestion des AP et d’exploitation des terres dans les zones adjacentes et à déterminer l'état de

l'écosystème. Afin de faciliter la future intégration régionale, les cadres seront largement orientés vers les

cadres de S&E utilisés dans le Complexe WAP. Les principaux indicateurs seront également intégrés

dans le cadre de S&E global du projet. Selon ce qui est prévu, ce dernier s’appuiera sur le cadre de S&E

existant du PNUD utilisé pour les programmes du FEM.

43. L’élaboration du cadre logique est basée sur le postulat général suivant : (1) si les cadres

institutionnel, d’action et juridique et les capacités de gestion des AP sont renforcés et dotés de moyens

financiers suffisants et (2) si la gestion des AP peut appliquer efficacement une approche de cogestion

participative avec une direction et des responsabilités clairement et légalement définies pour la cogestion

des AP et si (3) les communautés reçoivent des bénéfices directs des AP constituant de nouveaux moyens

de subsistance et les encourageant à s’impliquer dans la gestion des ressources naturelles et de la

conservation, alors l’efficacité de la gestion par le Togo d’un domaine rationnalisé d’aires protégées (AP)

sera améliorée. Ce raisonnement s’appuie sur l’analyse des obstacles et des causes profondes effectuée

lors de la phase PPG (voir Section I, 1ère Partie, chapitre « Solution à long terme et obstacles à la

réalisation de cette solution »). Le choix des indicateurs a été basé sur deux critères principaux : (i) leur

pertinence dans le cadre du postulat ci-dessus et (ii) la faisabilité de l’obtention/la production et de

l’actualisation des données nécessaires pour suivre et évaluer le projet à l’aide de ces indicateurs. Les

principaux indicateurs du projet sont les suivants :

4 Specific, measurable, achievable, relevant and time-bound (spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et limité dans le

temps).

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 36

Tableau 3. Indicateurs du projet

Objectif/Résultat Indicateur Objectif en fin de projet

Objectif – Renforcer la

gestion du système

d'aires protégées du Togo

pour améliorer sa

contribution à la

conservation de la

biodiversité en

appliquant des approches

efficaces de réhabilitation

et de gestion des AP

1. Superficie du système national d'aires

protégées du Togo Domaine d'AP rationalisé : 578.250 ha

(avec environ 456.883 ha dans 10 AP

prioritaires)

2. Les estimations des populations

permanentes et temporaires d'éléphants au

Togo sont en hausse

≥ 90 éléphants permanents (retour

d'environ 20 éléphants (1990) dans le

Parc d'Oti-Kéran)

3. Les AP du biome de savane du

Complexe OKM disposent de plans de

zonage, de gestion et d'activités,

comprenant la conservation de la

biodiversité et les besoins des communautés

riveraines, et ils sont appliqués

AP : 2 Accords entre la DFC et les communautés

locales (représentées par 10 AVGAP et

4 UAVGAP), relatifs à la cogestion et

l'utilisation des ressources naturelles des

AP : ≥ 14

Résultat 1 – Amélioration

du cadre d’action,

juridique et institutionnel

du domaine d’AP couvrant

près de 578.000 hectares.

4. Amélioration des niveaux et normes de

compétence de l'institution chargée de la

gestion des AP (DFC), mesurée par une

hausse des scores dans le tableau de bord

sur le renforcement des capacités :

Élaboration de politique

Systémique

Institutionnelle

Mise en œuvre

Systémique

Institutionnelle

Individuelle

Engagement et consensus

Systémiques

Institutionnels

Individuels

Informations et connaissances

Systémiques

Institutionnelles

Individuelles

Suivi

Systémique

Institutionnel

Individuel

Les scores, exprimés en termes absolus,

augmentent d'au moins 20 %

Élaboration de politique

5 sur 6

1 sur 3

Mise en œuvre

5 sur 9

11 sur 27

3 sur 12

Eng. et consensus

2 sur 6

2 sur 6

1 sur 3

Informations et connaissances

2 sur 3

2 sur 3

2 sur 3

Suivi

2 sur 6

3 sur 6

1 sur 3

Total : 42 sur 96

5. Amélioration de la viabilité financière de

l'agence chargée de la gestion des AP,

mesurée par une hausse des scores dans le

tableau de bord financier :

Cadre juridique et réglementaire

Planification d'activités

Outils de génération de revenus

Les scores, exprimés en termes absolus,

augmentent d'au moins 100 %

23,2 % - 19 sur 82

10,4 % - 7 sur 67

17,5 % - 10 sur 57

Total 17,4 % - 36 sur 206

Résultat 2 : La gestion

efficace du complexe

OKM (avec 179.000 ha de

terres protégées) réduit les

6. Situation juridique des AP redélimitées

du Complexe OKM Deux AP redélimitées officiellement

classifiées à la fin de la 2ème année du

projet

7. Amélioration de l'efficacité de la gestion Les résultats, exprimés en termes absolus,

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 37

Objectif/Résultat Indicateur Objectif en fin de projet

menaces liées au

braconnage, aux feux

incontrôlés et au pâturage

qui pèsent sur la

biodiversité

des AP sur les deux sites d'AP (Oti-Kéran,

Oti-Mandouri) du Complexe OKM pour la

planification générale de la gestion et des

activités, telle qu'elle est mesurée par une

hausse des scores METT

augmentent d'au moins 30 % à Oti-Kéran

et 75 % à Oti-Mandouri

Oti-Kéran : 34,4 % Oti-Mandouri : 27,4 %

8. Régénération des écosystèmes et habitats

dans les deux aires protégées du Complexe

OKM

Réduction d'au moins 50 % de la

conversion des habitats :

Oti-Kéran : ≤ 9 % de la superficie de la

zone de protection principale consacrée à

l'agriculture Oti-Mandouri : ≤ 8 % de la superficie de la

zone de protection principale consacrée à

l'agriculture

Réduction de la pression humaine dans le

Complexe OKM : ≤ 10.000 personnes

vivant dans les 20 villages à l'intérieur du

Complexe

9. Les AP du biome de savane du

Complexe OKM disposent de plans de

zonage, de gestion et d'activités,

comprenant la conservation de la

biodiversité et les besoins des communautés

riveraines, et ils sont appliqués

AP : 2 Accords entre la DFC et les communautés

locales (représentées par 10 AVGAP et

4 UAVGAP), relatifs à la cogestion et

l'utilisation des ressources naturelles des

AP : ≥ 14

10. Génération de revenus grâce à de

nouvelles chaînes de valeur pour les

communautés locales (écotourisme, élevage

de petit gibier, création d'emplois locaux,

etc.)

A identifier au moment de l'élaboration du

plan de gestion et d'activités pour chaque

zone

11. Les habitats critiques et les principales

ressources naturelles pour la migration des

éléphants au niveau régional (OKM –

WAP) sont identifiés et stabilisés dans le

cadre de la coopération transfrontalière

A définir pendant la durée de vie du projet

12. Nombre de PIT (plans d'intégration

territoriale), qui prennent en compte les

besoins en termes de conservation de la

biodiversité et de migration des éléphants

A définir pendant la durée de vie du projet

RISQUES ET HYPOTHESES

44. La stratégie du projet, décrite en détail dans le présent document, se base sur les principales

hypothèses suivantes pour proposer l’intervention du FEM :

Les AP constituent toujours une stratégie efficace pour la conservation de la biodiversité au Togo,

si elles sont renforcées.

Les conditions de référence dans les zones sélectionnées peuvent être extrapolées avec un degré

de fiabilité élevé aux autres AP du Togo, ainsi qu’aux pays voisins, et les enseignements tirés

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 38

peuvent être efficacement diffusés.

Une meilleure prise de conscience et le renforcement des capacités, une plus grande participation

active dans les décisions et les incitations découlant des nouvelles chaînes de valeur aboutiront à

un changement de comportement vis-à-vis des AP, de la conservation de la biodiversité et de la

gestion des ressources naturelles.

La conservation de la biodiversité et les parcs terrestres deviendront progressivement une priorité

nationale pour le Togo, à mesure que les connaissances et les informations seront disponibles.

45. Lors de la phase PPG, les risques du projet ont été actualisés pour prendre en compte ceux

présentés lors de la FIP. Ils ont ensuite été décrits et classés selon les catégories standard de risques du

PNUD/FEM5, puis évalués en fonction des critères d’« impact » et de « probabilité » (Encadré 2) :

Tableau 4. Description des risques

RISQUES IDENTIFIES CATEGORIE DESCRIPTION

Une mauvaise gouvernance peut saper

l'engagement et la capacité du

gouvernement à renforcer le système

d’AP

OPERATIONNEL Les capacités humaines et financières de la DFC

sont limitées (voir le Tableau de bord sur le

renforcement des capacités à l’Annexe 4) et la

gestion des AP dépend principalement de l’appui

des bailleurs de fonds. La conservation de la

biodiversité est une priorité déclarée du

gouvernement, mais les ressources sont

insuffisantes et souvent les intérêts politiques

locaux entravent l’application de la législation

sur les AP L’instabilité politique qui a caractérisé

les périodes récentes de l’histoire du

Togo peut saper l'engagement et la

capacité du gouvernement à renforcer le

système d’AP

POLITIQUE Les réformes continuent d’être appliquées très

lentement après la longue crise socio-politique et

le processus de décentralisation est beaucoup

moins avancé que dans les pays voisins. La très

faible visibilité des processus de réforme risque

de créer une nouvelle instabilité, surtout dans les

régions et les départements marginalisés et

pauvres. Par le passé, les AP du Togo ont

souvent été victimes de la propagande politique

électorale au niveau local. Les niveaux de financement central

pour soutenir la consolidation du

système d'AP peuvent être insuffisants

pour garantir son fonctionnement à long

terme

FINANCIER Actuellement, le financement de la gestion des

AP par le budget de l’Etat est très faible (voir le

Tableau de bord de la viabilité financière des AP

à l’Annexe 3). Une augmentation significative

de l'affectation de ressources publiques à la

gestion des AP est très difficile car les priorités

de développement financées par les bailleurs au

Togo ciblent pour l’instant la bonne

gouvernance, les droits de l’homme et la

démocratie, après la longue crise socio-politique. Les revenus que les AP pouvaient générer pour

couvrir leurs coûts de fonctionnement se sont

5 Comprend les huit catégories suivantes : environnemental, financier, opérationnel, organisationnel, politique, réglementaire,

stratégique, etc.

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 39

RISQUES IDENTIFIES CATEGORIE DESCRIPTION

effondrés pendant la crise (à partir de 1990).

Aujourd’hui, les infrastructures touristiques dans

les AP de savane sont en ruines et les

investissements du secteur privé dans le tourisme

dans les AP ont à peine repris dans le nord du

pays. Les communautés locales n’acceptent

pas que l’on change des pratiques

ancestrales qui menacent la biodiversité.

(par ex. la chasse, l’utilisation des feux

de brousse pour débroussailler, la

production de charbon, l’élevage, etc.)

et veulent rester dans les AP, à

proximité des fleuves et des zones

humides, pour avoir accès à l’eau

STRATEGIQUE Les communautés locales voient peu

d’avantages dans l’existence de réserves et la

conservation de la biodiversité, car pour l’instant

elles ne tirent aucun profit de la préservation de

la biodiversité. Les expériences avec le

gouvernement dans les années 90 restent une

source d’exaspération et les communautés

locales sont devenues hostiles aux tentatives des

autorités pour gérer les AP, notamment en

contrôlant l’accès aux zones et l’exploitation des

ressources. La nécessité d’avoir accès à l’eau

concentre les personnes et le bétail près des

cours d’eau dans les limites des AP ou à

proximité Les conflits fonciers pourraient

constituer un obstacle à la réhabilitation

du Complexe OKM plus important que

celui initialement évalué

OPERATIONNEL La croissance de la population et la pauvreté (en

particulier dans la région des Savanes) aggravent

la pression humaine et les conflits fonciers. Les

engagements du gouvernement favorisent la

réforme administrative et la décentralisation,

incluant la planification locale des ressources et

de l’exploitation des terres (loi de 2007).

Toutefois, elles sont encore loin d’être

concrétisées (les limites des communes rurales

ne sont pas encore connues et les régions et les

préfectures sont freinées par leur manque de

capacités) Le changement climatique aggrave la

fragmentation des habitats et les efforts

pour reconnecter les Complexes OKM

et WAP sont compromis.

ENVIRONNEMENTAL Le dernier modèle de circulation générale

(MCG) de 2009 (CC PNUD Togo) indique que

la température moyenne annuelle en Afrique de

l’ouest continuera d’augmenter entre 2 et 6° C

pendant les 100 prochaines années à cause du

changement climatique. Le Togo connaîtra une

hausse de température entre 3,75 et 4,5°C dans

les 100 prochaines années, surtout dans le nord

du pays où la hausse sera la plus élevée. Les

précipitations augmenteront légèrement au nord

d’une ligne Kara – Mango – Dapaong (0-5 %

en 2100) qui traverse la zone du projet, mais au

sud de cette ligne elles diminueront de 0 à 8 %

environ. Cependant, l’augmentation des

précipitations sera probablement compensée

(peut-être entièrement) par le réchauffement et la

perte d’eau par évapotranspiration.

L’augmentation de la variabilité des

températures et des précipitations entraînera à la

fois des sécheresses plus graves et des

inondations plus fréquentes dans la région du

projet.

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 40

Encadré 2. Tableau d’orientation de l’évaluation des risques

Impact

Pro

ba

bil

ité

CRITIQUE ELEVE MOYEN FAIBLE NEGLIGEABLE

CERTAIN /

IMMINENT Critique Critique Elevé Moyen Faible

TRES PROBABLE Critique Elevé Elevé Moyen Faible

PROBABLE Elevé Elevé Moyen Faible Négligeable

MODEREMENT

PROBABLE Moyen Moyen Faible Faible Négligeable

IMPROBABLE Faible Faible Négligeable Négligeable Considéré comme ne posant aucun risque

déterminable

Tableau 5. Évaluation des risques du projet et mesures d’atténuation

RISQUES IDENTIFIES IMPACT PROBABILITE ÉVALUATION

DU RISQUE MESURES D'ATTENUATION

Une mauvaise

gouvernance peut

saper l'engagement et

la capacité du

gouvernement à

renforcer le système

d’AP

Moyen Probable Moyen

Le PNUD étudie également plusieurs projets

d’amélioration de la gouvernance globale au Togo.

En outre, le projet aidera à créer un réseau de

soutien national pour la gestion de la conservation

des ressources naturelles, qui devrait renforcer la

prise de conscience sur la biodiversité, afin que les

AP ne soient plus victimes de la propagande

politique.

Au niveau des sites, la stratégie du projet cible la

sensibilisation (importance économique des AP) et

les nouveaux partenariats de (co-)gestion avec les

autorités locales, les communautés et les acteurs non

publics pour les AP et les ressources naturelles. Le

renforcement des capacités de la DFC et des autres

parties prenantes impliqués dans ces aspects de la

gestion des AP sont programmés dans plusieurs

réalisations du projet. L’instabilité politique

qui a caractérisé les

périodes récentes de

l’histoire du Togo peut

saper l'engagement et

la capacité du

gouvernement à

renforcer le système

d’AP

Élevé Modérément

probable Moyen

Le PNUD a joué un rôle central dans les

négociations qui ont abouti à l'Accord global

politique (AGP) de 2006 entre le gouvenement

togolais et les partenaires au développement.

Actuellement l’APD reprend progressivement ses

flux de financement au Togo et le pays est sur la

voie de la stabilité. Le PNUD suit régulièrement la

situation sécuritaire pour contrôler les risques

politiques susceptibles de compromettre ses projets

et adapte les modalités d’exécution en fonction des

besoins. Les niveaux de

financement central

pour soutenir la

consolidation du

Moyen Probable Moyen

Les activités du projet (par ex. la mise en oeuvre de

la planification des activités des AP) se

concentreront sur la réduction des coûts et

l’amélioration des aspects génération de revenus de

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 41

RISQUES IDENTIFIES IMPACT PROBABILITE ÉVALUATION

DU RISQUE MESURES D'ATTENUATION

système d'AP peuvent

être insuffisants pour

garantir son

fonctionnement à long

terme

l’équation de financement des AP. Elle

encourageront la génération de profits locaux

découlant de l’exploitation durable des AP et des

ressources naturelles (zones tampon et de

transition). En outre, des mécanismes financiers

viables à long terme (Réalisation 1.5), la promotion

et le marketing des AP (Réalisation 1.6) seront

développés dans le cadre du Résultat 1.

Les communautés

locales n’acceptent pas

que l’on change des

pratiques ancestrales

qui menacent la

biodiversité. (par ex. la

chasse, l’utilisation des

feux de brousse pour

débroussailler, la

production de charbon,

l’élevage, etc.)

Élevé Modérément

probable Moyen

Le projet favorisera le dialogue et la consultation

sur la gestion des AP en s’appuyant sur les

associations locales existantes (AVGAP et

UAVGAP) et en créant une structure de médiation

environnementale, offrant un espace et un moyen

d’expression à la société civile et aux communautés

locales. Le projet s’assurera également que les

communautés résidentes/riveraines participent à la

gestion des AP et la conservation de la biodiversité

(le Complexe OKM étant un pilote). Il s’efforcera

de collaborer avec les autres initiatives associées

dans la zone pour permettre l’implication des

utilisateurs des ressources (lorsque les pratiques

sont légales) et l’application du plan de gestion des

AP (lorsque les pratiques sont illégales). La

sensibilisation et une série de moyens de subsistance

durables, incluant de nouvelles incitations

économiques générées par les chaînes de valeur

créées par les AP et la biodiversité, ainsi que

d’autres points d’accès à l’eau en dehors des AP, en

collaboration avec d’autres partenaires du

développement, constitueront un contexte de

changements positifs et incrémentiels dans les

comportements et les pratiques d’exploitation des

terres. Les conflits fonciers

pourraient constituer

un obstacle à la

réhabilitation du

Complexe OKM plus

important que celui

initialement évalué

Moyen Modérément

probable Faible

Grâce à l’exercice de rationalisation, les droits

fonciers seront clarifiés d’une manière participative

dans les principales AP. Des modalités de gestion

claires et la définition contractuelle des rôles, des

droits et des responsabilités seront élaborés à l’aide

d’un plan de zonage des AP et d’un plan de (co-

)gestion. Toutefois, des conflits pourraient surgir.

Dans le cadre de la Composante 2 du projet, un

mécanisme de résolution des conflits fonciers conçu

pour prévenir les installations illicites et préserver

l’intégrité des AP, sera testé dans le Complexe

OKM et de nouveaux moyens de subsistance seront

créés. Au tout début du projet, la possibilité

d’étendre les processus d’élaboration de plans de

zonage et de gestion durable des ressources

naturelles (y compris les points d’eau et les terres de

parcours) aux zones adjacentes au Complexe OKM

(zone tampon plus étendue) sera étudiée, si possible

avec un cofinancement. Le changement

climatique aggrave la Moyen

Modérément

probable Faible

Le projet jettera les bases de la restauration des

couloirs vitaux reliant le Complexe OKM au

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 42

RISQUES IDENTIFIES IMPACT PROBABILITE ÉVALUATION

DU RISQUE MESURES D'ATTENUATION

fragmentation des

habitats et les efforts

pour reconnecter les

Complexes OKM et

WAP sont compromis.

Complexe WAP, favorisant ainsi la connectivité

écologique. Il vise également à réduire les pressions

anthropiques et pastorales dans le Complexe OKM.

Les impacts les plus accentués du changement

climatique sur les écosystèmes sont des menaces à

long terme qui ne se manifesteront que

progressivement, probablement pas pendant la durée

de vie du projet. Les études techniques qui étayeront

les efforts de connectivité OKM-WAP chercheront

à prendre en compte les effets du changement

climatique.

En outre, le PNUD prépare un autre projet pilote de

mesures d’adaptation au changement climatique au

Togo. Ce projet élaborera notamment un mécanisme

d’alerte précoce. Les deux projets coordonneront

leurs interventions et échangeront les enseignements

tirés.

ANALYSE DIFFERENTIELLE ET BENEFICES MONDIAUX, NATIONAUX ET LOCAUX

ESCOMPTES

46. Dans la situation de référence, les AP du Togo continueront d’être mal gérées et envahies, leurs

ressources utilisées d’une manière non durable, à la fois dans les AP et les zones tampon. Le paysage

autrefois riche, composé de divers écosystèmes et d'une diversité d'espèces, continuera de se dégrader.

Les capacités techniques et financières de gestion des AP continueront d’être insuffisantes pour faire face

aux menaces croissantes auxquelles sont confrontées les AP du Togo. Si l’exercice de rationalisation du

système d’AP n’est pas finalisé, les zones où l’environnement n’est plus protégé resteront une charge

pour l’Etat, en termes de gestion des AP, et une source potentielle de conflits fonciers. Elles continueront

de limiter l'efficacité globale du système d'AP. L’efficacité de la gestion des AP prioritaires restera

généralement faible et les interventions actuelles, qui couvrent tout le domaine des AP de manière

fragmentée, continueront d’être insuffisantes pour faire face aux menaces contre la biodiversité. La

gestion des AP continuera d’être limitée aux deux AP gérées par des ONG internationales. Le Complexe

OKM continuera d’être gravement impacté par une exploitation non durable des ressources et les parties

prenantes locales continueront d’être peu incitées à accepter les AP et la conservation de la biodiversité.

La dégradation et la fragmentation des écosystèmes des deux AP et d’habitats vitaux pour des espèces

migratoires mondialement importantes se poursuivront, endommageant la connectivité des écosystèmes

au niveau éco-régional. En outre, les cadres institutionnels et d’action nationaux des aires protégées et la

gestion des ressources naturelles resteront inadaptés au développement de nouveaux partenariats de

gestion. Ce sera le cas en particulier pour la responsabilisation des communautés locales en matière de

gestion des ressources naturelles et de cogestion des AP et des zones environnantes, pour le

développement de nouvelles chaînes de valeur et de profits locaux dérivés des AP et pour l’exploitation

durable des ressources naturelles.

47. Dans le scénario différent proposé par le FEM, les obstacles systémiques et institutionnels

seront levés et le Togo aura un système d’AP viable d’une superficie de 578.000 ha. La capacité du pays à

gérer efficacement son système d’AP aura été considérablement améliorée. Les capacités de gestion des

AP au niveau individuel seront renforcées. Le projet renforcera la viabilité financière du système d’AP en

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 43

améliorant les mécanismes de suivi et d’application de la réglementation. En outre, les changements dans

la législation et la politique appliquée contribueront à créer un environnement propice à la consolidation

du système d’AP du Togo et de l’efficacité de sa gestion. Les mentalités vis-à-vis des AP auront changé,

ce qui permettra de tirer des profits de la conservation et de la gestion durable des AP à la fois aux

niveaux national et local. Ces profits seront directement utilisés dans les deux AP du Complexe OKM,

dans les terres des communautés adjacentes et dans les habitats vitaux pour la migration des grands

mammifères. Dans le Complexe OKM, une série d’outils participatifs de gestion des AP et de mesures de

réhabilitation seront appliqués et des consultations approfondies avec les communautés résidentes du

complexe aideront à finaliser et répertorier les nouvelles délimitations et le zonage interne des AP. Les

nouvelles incitations à la protection de la biodiversité obtenues par la création de nouvelles chaînes de

valeur et sources de profit locales dans les AP et par l’exploitation durable des ressources naturelles

changeront les comportements en renforçant le soutien à la conservation des AP et de la biodiversité. Ces

mesures amélioreront directement le niveau de conservation des écosystèmes ciblés et aideront à réduire

les pressions sur les AP et les zones adjacentes. Des actions essentielles pour réduire la fragmentation

écologique entre les complexes OKM et WAP au niveau du paysage plus large seront mises en oeuvre

pour créer les conditions du rétablissement à terme des pistes de migration de la faune, plus

particulièrement des éléphants. L’amélioration de la connectivité écologique entre les complexes d’AP

augmentera la résilience des écosystèmes et les paysages moins fragmentés constitueront une richesse

naturelle importante, compte tenu de l’avenir climatique incertain de tous les pays concernés dans la sous-

région.

48. Bénéfices mondiaux, nationaux et locaux escomptés : Le projet produira au Togo des bienfaits

pour la biodiversité mondiale, principalement en revitalisant le système national d'AP, ce qui permettra,

suite aux réformes proposées, de sécuriser à long terme la conservation d’environ 578.000 ha (soit 10,6 %

de la superficie terrestre du pays) de paysages terrestres écologiquement riches et représentatifs, encore

relativement intacts. Le Complexe OKM couvrant 179.000 ha de faune et de flore variées bénéficera

directement de l'amélioration de la gestion des AP. Il abrite des mammifères et des oiseaux importants et

menacés. Il s'agit à la fois d'un site Ramsar et d'une zone importante pour la conservation des oiseaux

(ZICO). Un système d'AP renforcé et plus efficace au Togo, obtenu par l’amélioration directe de la

gestion des AP dans le complexe OKM, réduira les menaces qui pèsent sur la biodiversité du pays et

augmentera considérablement les chances de conservation future de ces zones d'importance mondiale et

de la riche biodiversité du Togo. En outre, les conditions de migration des grands mammifères au niveau

éco-régional en Afrique de l'Ouest, en particulier les éléphants, seront rétablies en reliant un Complexe

OKM opérationnel et d'autres habitats vitaux au complexe WAP.

49. Les principaux bénéfices nationaux du projet seront le renforcement de l'efficacité de la

conservation de la biodiversité et de la gestion des AP du système d'AP rationalisé. Le complexe OKM

contenant deux des AP prioritaires du Togo sera réhabilité et soumis à une gestion efficace. Le projet

apportera au Togo l'assistance importante dont le pays a besoin pour remplir ses obligations aux termes de

la CDB. De nouvelles formes de partenariats, ainsi que l'élaboration de mécanismes financiers innovants

pour les AP, permettront de réduire les allocations de fonds du budget national à la gestion des AP. La

sensibilisation, la promotion des AP et de leur intérêt économique au niveau national et local, ainsi que

les nouveaux modèles de participation efficace des parties prenantes locales à toutes les prises de

décisions relatives aux AP permettront de mieux faire accepter les AP et la conservation de la biodiversité

au Togo. Le gouvernement bénéficiera largement des contributions du projet à l'élaboration de modèles

efficaces de cogestion participative des AP et de gestion des ressources naturelles, ainsi qu'à une

meilleure définition des rôles respectifs des communautés, des parties prenantes locales, des

départements, des régions et des services techniques. Cela limitera la nécessité de faire intervenir des

agents publics, dans la mesure où les communautés et les parties prenantes locales seront encouragées à

participer activement à la surveillance et au suivi des AP et à signaler les actes de braconnage et les autres

activités illégales. Les expériences tirées du Complexe OKM pourront être répliquées par la suite à

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 44

d'autres AP. L'amélioration des cadres d’action, juridiques et institutionnels facilitera la coordination de la

planification du développement et le partage des bénéfices générés par l’exploitation durable des AP et de

la biodiversité. L'élaboration de nouvelles chaînes de valeur pour les AP et d'autres moyens de

subsistance contribuera à la réduction de la pauvreté et à la création d'un nouveau modèle

d'autofinancement des AP et de la gestion des ressources naturelles pour le pays.

50. Au niveau local, le personnel des AP, les communautés adjacentes aux AP et les parties prenantes

locales seront les bénéficiaires directes d'une stratégie associant des activités de conservation et de

réhabilitation dans les AP à une exploitation durable et intégrée des ressources naturelles, à la

planification de l’exploitation des terres et à la création d'autres revenus et moyens de subsistance

s'appuyant sur des chaînes de valeur durables pour les AP et les ressources naturelles. Ces chaînes de

valeur créeront d'autres bienfaits au niveau local et aboutiront à un changement de comportement et à

l'acceptation des AP et de la conservation de la biodiversité par les populations locales. L'amélioration du

système de financement, les nouveaux modèles de partage des bénéfices et de cogestion des

infrastructures et du fonctionnement des AP profiteront aux unités de gestion des AP au niveau local, aux

communautés adjacentes et aux autres parties prenantes impliquées dans les résultats de conservation

escomptés. Les capacités de gestion des AP et des ressources naturelles, surtout au niveau local, du

personnel administratif des AP et des parties prenantes locales seront renforcées. En particulier, la prise

en compte des besoins en matière de conservation de la biodiversité dans les instruments existants ou

planifiés pour la gouvernance locale des ressources naturelles et la collaboration avec les communautés

locales et les structures départementales ou régionales par le biais d'un conseil d’administration

regroupant toutes les parties prenantes amélioreront considérablement les capacités de gestion des AP et

des écosystèmes ainsi que la mobilisation des parties prenantes locales.

51. Limites du système. Sur le plan biologique, la composante intervention sur le terrain du projet

cible la conservation et la réhabilitation des écosystèmes de savane dans le nord du Togo, qui se

composent de zones humides, de forêts-galeries et de savanes arborées, arbustives et forestières de biomes

de savane soudanaises et guinéo-soudanaise. La conservation de la faune vise la grande diversité

d’avifaune et de mamifères, notamment les grands mamifères migrateurs d’importance mondiale tels que

les éléphants, ainsi que les habitats vitaux pour leurs migrations sous-régionales. Sur le plan

géographique, le projet couvre les 179.000 ha du Complexe OKM, qui comprend deux AP adjacentes, et

les zones environnantes. Sur le plan administratif, le complexe couvre trois départements : Oti et

Kpendjal (région des Savanes) et Kéran (région de la Kara). L’unité de gestion OKM du projet sera basée

à Mango, ville principale du département d’Oti où se trouve la Direction régionale du ministère de

l’Environnement et des ressources forestières dans la région des Savanes. Le projet s’étendra sur une

période de 5 ans et son démarrage est prévu début 2011.

RENTABILITE / COUTS- EFFICACITE

52. Le projet permettra au Togo de gérer plus efficacement le système national rationalisé d’AP

terrestres de 578.000 ha et d’améliorer la conservation de la biodiversité. La réhabilitation et la gestion

efficace des AP seront appliquées au niveau du site directement aux 179.000 ha du Complexe OKM pour

un montant de 6,87 USD par hectare financé par les fonds du FEM (co-financement et co-financement

géré par les partenaires exclus). L'investissement est très modeste pour les bénéfices escomptés, mais

également pour les opportunités que le projet peut générer au-delà de sa portée initiale, notamment la

réplication du modèle dans d’autres AP du Togo et la démonstration que l’amélioration de la gestion et de

la connectivité écologique peut contribuer à la conservation de la biodiversité. En outre, le projet

constituera une mesure d’adaptation écologique au changement climatique. Il offre une solution assez

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 45

économique par comparaison par exemple avec le coût que représenterait le reboisement d’écosystèmes

de forêt tropicale avec des espèces indigènes, qui pourrait se monter à plusieurs centaines ou milliers de

dollars par hectare.

53. Plus important encore que le coût modéré de réhabilitation des AP : les mesures que le projet

mettra en place pour le marketing et les nouvelles chaînes de valeur des AP. Ces mesures réduiront de

manière importante le coût de la gestion durable des AP et des ressources naturelles. De larges portions

du Complexe OKM feront l’objet d’un zonage pour diverses utilisations durables. Les populations locales

ne seront pas totalement exclues de ces zones. Les communautés et les parties prenantes locales seront

impliquées dans la gestion durable en tant que partenaires. Cela permettra au projet de chercher, en

collaboration avec les communautés locales et les parties prenantes, à partager les responsabilités de

gestion et les coûts, et à développer des activités économiques durables qui pourraient profiter à ces

partenaires et réduire en même temps les pressions sur les AP. Grâce à ces incitations adaptées, les

communautés locales qui vivent dans et autour des AP pourraient toutes participer à la surveillance pour

signaler le braconnage et les autres activités illégales pour un coût très modique. La responsabilisation des

populations locales et le respect qu’elles ressentent lorsqu’elles sont considérées comme des partenaires

dans la gestion des AP et des ressources naturelles, plutôt que comme des braconniers ou des délinquants

potentiels, les incitent à préserver les ressources naturelles pour un coût très modique pour le projet.

L’expérience acquise dans différents projets du portefeuille du PNUD/FEM montre que les partenariats

avec les communautés impliquées dans la gestion des AP et des ressources naturelles sont efficaces si l’on

se réfère à l’objectif de conservation visé et au coût par unité de l’effort. Cela s’explique par le fait que les

communautés locales dépendent des ressources naturelles pour leur subsistance et ont intérêt à adopter

toute mesure visant à améliorer les fonctions et les services de l’écosystème. Grâce à l’approche de

suppression des obstacles qui a été adoptée pour ce projet, ce partenariat aidera à réduire et à déplacer les

activités ayant des impacts négatifs sur la biodiversité faunique et les fonctions de l’écosystème. Si elles

devaient être conduites sans la participation des principales parties prenantes locales, les activités

d’amélioration des écosystèmes s'avèreraient coûteuses et non viables à long terme. La signature de

contrats de sous-traitance et de nouveaux partenariats avec des entreprises spécialisées du secteur privé,

des institutions de recherche internationales et des ONG permettra non seulement d’optimiser la

rentabilité, mais également de négocier et d’élaborer des mécanismes de financement viables à long terme

pour la gestion des AP et des ressources naturelles.

54. Les autres AP prioritaires du Togo nécessitent également que l’on s’y intéresse, car toute ces aires

protégées pourraient bénéficier d’une amélioration de l’efficacité de la gestion dans le système d’AP

national rationnalisé, qui est le résultat escompté du présent projet au niveau national. Etant donné que ce

projet cible également les cadres de gouvernance de la gestion des AP, les bénéfices au niveau du système

sont maximisés. Il existe en outre d’autres interventions pertinentes : le projet W-Arly-Pendjari du

PNUD/FEM est actif dans le Complexe d’AP des pays voisins et le programme régional d’UICN pour les

aires protégées en Afrique centrale et de l’ouest (PAPACO) soutient les systèmes d’aires protégées

nationales et régionales. La focalisation sur la réhabilitation du Complexe OKM et le rétablissement de la

connectivité avec le Complexe WAP créera des synergies importantes et semble être la démarche la plus

économiquement efficace pour obtenir des impacts significatifs sur le plan éco-régional.

APPROPRIATION NATIONALE : ADMISSIBILITE ET IMPLICATION DU PAYS

55. Le gouvernement du Togo a ratifié les conventions environnementales suivantes :

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 46

Tableau 6. Conventions environnementales ratifiées par le Togo

CONVENTION DATE

UNCCD - Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification

ListenRead phonetically

1995

CCNUCC - Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques 1995

CBD - Convention sur la diversité biologique 1995

Protocole de Carthagène 2004

Convention RAMSAR 1995

Convention de Bonn sur la conservation des espèces migratrices (CMS) 1996

Convention du patrimoine mondial 1998

CITES 1979

Convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles 1980

56. Le projet appuiera directement les efforts constants menés depuis 1999 par la Direction de la

faune et de la chasse pour la rationalisation et la réhabilitation des AP du Togo. La rationalisation et la

réhabilitation ont été identifiées comme des priorités pour améliorer l’efficacité limitée du système d’AP.

Elles sont alignées sur les priorités définies dans le SPANB qui se focalise sur la consolidation des AP, la

gestion durable des ressources biologiques et le renforcement des capacités de conservation de la

biodiversité. En outre, le projet soutient les priorités définies dans le Document de stratégie pour la

réduction de la pauvreté (DSRP) concernant la gestion des ressources naturelles au Togo, dans le

Programme conjoint pour la réduction de la pauvreté et la localisation des OMD, et il est cohérent avec le

Plan national d’action pour l’environnement (PNAE) adopté en juillet 2006. Le PNAE est actuellement

mis en oeuvre via le Plan national de gestion environnementale (PNGE, 2008), qui comprend le

Programme national d’actions décentralisées de gestion de l’environnement (PNADE) dont le démarrage

est prévu pour la mi-2010. En outre, la promulgation récente et l’adoption du Code forestier (2008) et de

la Loi-cadre sur l’environnement (mai 2008) représentent des avancées importantes dans le domaine des

aspects juridiques et opérationnels de la gestion de la biodiversité. Elles montrent la volonté du

gouvernement de prendre en compte les aspects environnementaux transversaux et d’intégrer les efforts

de la société civile dans les processus de développement du pays. Par exemple, dans les articles 24 à 29,

la loi-cadre jette les bases juridiques de partenariats entre l’Etat, les autorités locales et les autres acteurs

non gouvernementaux, y compris les communautés, de la gestion durable de l’environnement naturel du

Togo. En intégrant les parties prenantes locales (communes, société civile) dans la planification et la

gestion des AP et de l’exploitation des terres, le projet est également cohérent avec l’article 141 de la

Constitution (1992) et les objectifs à mi-parcours de la réforme de l’administration publique et du

processus de décentralisation en cours, fixés par les lois de décentralisation n° 98-006 et n° 2007-011, qui

réglementent le transfert de pouvoirs aux régions, départements et communes, y compris en matière

foncière et de gestion de l’environnement et des ressources naturelles (articles 53, 138, 199).

57. Enfin, la conception du présent projet s’appuie sur une évaluation de l’efficacité de la gestion des

AP menée par UICN pour le compte du gouvernement en 2008 (voir le site Web pour les résultats). Le

gouvernement a validé les conclusions générales de cette évaluation et indiqué que le présent projet devait

donner la priorité à la mise en oeuvre de plusieurs de ses recommandations. Par ailleurs, ce projet prend

en compte les résultats d’une étude effectuée en 2001 sur la réhabilitation des AP au Togo et financée

par l’Union européenne, ainsi qu’une évaluation de la biodiversité et des ressources forestières (2008)

financée par l’USAID. Le projet est totalement conforme aux programmes et politiques nationaux

prioritaires, et complète les initiatives internationales en cours de conservation de la biodiversité au

niveau éco-régional en améliorant la connectivité transfrontalière des AP.

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 47

VIABILITE ET REPLICABILITE

58. La viabilité et la durabilité à long terme du projet dépendront en grande partie de

l’institutionnalisation des capacités développées par le projet. Toutes les activités de renforcement des

capacités prévues dans le projet devraient avoir un impact à long terme, soit au niveau local, soit au

niveau national, ou partiellement au niveau régional en collaboration avec les pays voisins.

59. Viabilité environnementale : La stratégie globale de création participative de zones d’exploitation

et de protection durables à l’intérieur et autour du Complexe OKM, combinée avec l’amélioration des

capacités de gestion des AP, vise à renforcer la viabilité environnementale. Cette dernière sera renforcée

par la réhabilitation des AP et l’élaboration d’outils de gestion efficaces. Le fait de rendre le Complexe

OKM opérationnel, avec notamment sa réhabilitation physique, contribuera de manière essentielle à la

conservation des couloirs de migration de la faune les plus importants au niveau régional,

particulièrement ceux des éléphants d’Afrique de l’ouest. Mais surtout, la viabilité environnementale sera

considérablement renforcée par le développement de nouveaux partenariats avec les principales parties

prenantes locales – communautés, organisations de la société civile et communes. De nouvelles chaînes

de valeur de la biodiversité seront créées pour les populations locales de manière à les encourager à

protéger la biodiversité. Une gestion polyvalente et durable des ressources naturelles sera élaborée pour

les zones tampon et de transition. La sensibilisation, l’implication communautaire et les bénéfices directs

générés par les nouvelles chaînes de valeur des AP renforceront leur acceptation par les populations, y

compris la surveillance de la biodiversité et l’efficacité de la lutte contre le braconnage. Ces nouvelles

approches participatives sont essentielles pour la conservation de la biodiversité d’importance mondiale à

cause de la faible acceptation générale des AP au Togo et des capacités très limitées du gouvernement

pour financer des AP conventionnelles, gérées de manière centralisée, et pour faire appliquer la

réglementation existante.

60. Viabilité financière : Ce projet aidera à développer et expérimenter de nouveaux modèles de

financement des AP plus durables, au niveau des sites (réalisation 2.3) et au niveau du système d’AP

(réalisations 1.5, 1.6). Grâce au projet, la DFC disposera des outils institutionnels et financiers nécessaires

pour identifier et mettre en oeuvre une série d’options et de mécanismes de financement abordables et

viables pour la planification et la gestion des AP. La création de modalités de cogestion et de partenariats

avec les communautés et les autres parties prenantes réduira de manière importante les coûts de gestion

des AP au niveau des sites. La promotion et le marketing des AP sont des mesures essentielles pour

mobiliser le potentiel d’auto-financement des AP. Plus particulièrement, l’implication du secteur privé

dans les investissements et les coûts récurrents des AP jouera un rôle central à terme. Selon les

estimations, le pourcentage de recettes auto-financées des AP concernées augmentera de manière

importante pendant la durée de vie du projet. Au niveau du système, les réformes juridiques, politiques,

institutionnelles et fiscales augmenteront l’auto-financement de la DFC et sa viabilité financière globale

(résultat 1). Plusieurs des réalisations escomptées permettront de développer des mécanismes de

financement viables à long terme. Les modalités locales de cogestion avec les communautés riveraines

représenteront non seulement une solution très rentable pour plusieurs des tâches de gestion des AP, mais

également un revenu de substitution pour ces communautés.

61. Viabilité sociale : La viabilité environnementale et la viabilité sociale sont étroitement liées. Les

principales menaces pour la biodiversité et l’intégrité de l’écosystème émanent des activités humaines. La

nouvelle délimitation participative des AP dans le Complexe OKM assurera une acceptation sociale

maximum des AP. Les outils de gestion participatifs (plans de zonage, de gestion et d’activités)

prendront en compte les intérêts juridiques des communautés concernées. La promotion des processus de

planification et de prise de décisions impliquant toutes les parties prenantes locales et les modalités de

cogestion garantiront la viabilité sociale du projet et des AP. La responsabilisation des communautés

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riveraines et les partenariats de cogestion seront un signe visible de la nouvelle « volonté politique » au

Togo. Ils créeront un nouveau sentiment de fierté au sein des communautés locales qui auront plus

l’impression d’être un rouage important du système de gestion. Le projet mettra en place, entre autres, un

réseau de surveillance participatif. En outre, il réduira les pressions sur la biodiversité en aidant les

communautés locales à développer des activités économiques durables en dehors des AP. Ces nouvelles

sources de revenus (écotourisme, modèles de partage des bénéfices, élevage de petit gibier, apiculture)

inciteront les communautés à protéger les ressources naturelles et à les gérer de manière durable. En

particulier, les revenus générés par la réactivation de l’écotourisme non seulement créeront une source de

revenus pour les communautés locales, mais contribueront de manière importante à améliorer l’image

globale des AP au Togo (aux niveaux national et régional).

62. Viabilité institutionnelle : La DFC est pleinement impliquée et engagée dans l’exercice de

rationalisation des AP. Elle a la principale responsabilité de la gestion des AP, pour le compte de l’Etat, et les

efforts pour améliorer ses capacités humaines et institutionnelles permettront de s’assurer qu’un suivi est

effectué de manière professionnelle et économiquement rentable. Les principales garanties de la viabilité

institutionnelle du projet résident dans les aspects suivants : a) la coordination et le comité de décision

impliquant toutes la parties prenantes aux niveaux national et local permettront aux décisions concernant

les AP d’être soutenues par un large public et tous les acteurs institutionnels concernés, b) la création de

nouveaux mécanismes de cogestion pour les AP prenant en compte les communautés adjacentes, les ONG,

les organismes de recherche et les services techniques. Les nouveaux partenariats avec les communautés

adjacentes, les entreprises du secteur privé et les ONG dans et autour du Complexe OKM seront formalisés par

des accords de cogestion signés par le représentant local (conservateurs des AP) de la Direction de la faune et

de la chasse (DFC) au sein du MERF. Ces accords locaux constitueront également une base juridique pou les

droits des utilisateurs et l’implication des communautés adjacentes dans la gestion des AP. Le projet appuiera

par ailleurs la coordination inter-disciplinaire et les mécanismes de décision à tous les niveaux et s’efforcera

d’intégrer les AP et la conservation des habitats importants dans des plans d’exploitation des terres et de

développement (régionaux, départementaux) plus larges.

63. Globalement, la viabilité sera farovisée par le mécanisme de partenariat et de consultation à

mettre en place entre les initiatives de développement et axées sur la conservation pour tous les résultats

escomptés. Ces partenariats et consultations réduiront les divergences entre les différents intérêts de

développement et amélioreront la rentabilité.

64. Réplicabilité : Les activités proposées dans le cadre du projet sont fortement réplicables. En

particulier, l’élaboration participative de plans de zonage, de gestion et d’activités, les comités de

coordination et de décision impliquant toutes les parties prenantes, les activités de réhabilitation des AP et

de conservation, l’analyse de l’écotourisme et les nouveaux moyens de subsistance peuvent tous être

répliqués dans d’autres AP du Togo. La plupart des éléments stratégiques des approches à élaborer par ce

projet, en particulier les modèles de cogestion et les nouveaux partenariats publics/privés pour la gestion

des AP, peuvent être répliqués et adaptés dans tout le système d’AP rationnalisé. Le zonage et la

planification participatifs de l’exploitation des terres pour une utilisation durable peuvent être répliqués

dans toutes les zones rurales. La création de chaînes de valeur de la biodiversité qui constitueront des

incitations à la conservation est une approche largement applicable. Si les nouveaux moyens de

subsistance, fondés sur une gestion durable des AP et des ressources naturelles, peuvent s’avérer

efficaces, alors les bailleurs de fonds qui financent la réduction de la pauvreté pourraient ajouter le

développement de l’écotourisme, l’élevage de petit gibier ou l’apiculture aux activités à répliquer lorsque

la situation s’y prête. En outre, la solution proposée par le FEM comprend un effort d’amélioration des

cadres d’action, juridiques et institutionnels pour l’efficacité de la gestion du réseau national d’AP. Cet

effort comprend (i) la finalisation de l’exercice de « requalification » qui aboutira à un nouveau système

d’AP gérable et représentatif et (ii) une grande partie des mesures de renforcement des capacités du projet

permettront de renforcer les capacités de la DFC, bénéficiant ainsi à l’ensemble du système. Par ailleurs,

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 49

la DFC devra diffuser les enseignements tirés et rendre le système d’AP rationalisé opérationnel.

IIIème PARTIE : Modalités de gestion

65. Le projet sera mis en oeuvre par le Programme des Nations Unies pour le Développement

(PNUD) dans le cadre de sa modalité d’Exécution nationale (NEX), sur une période de 5 ans à compter de

la date de signature du PRODOC. La principale agence d’exécution sera la Direction de la faune et de la

chasse (DFC). Cette dernière est la principale autorité responsible de la conservation de la biodiversité au

Togo. En sa qualité d’agence d’exécution nationale, la DFC sera responsable de la supervision du projet,

de la production des réalisations et de la gestion des fonds du PNUD au niveau national. La DFC rendra

compte au PNUD de la participation du gouvernement au projet et devra donc donner des indications

générales et soutenir la mise en oeuvre de toutes les activités du projet. Elle facilitera l’exécution du

projet, en s’assurant que les systèmes internes de suivi et d’évaluation ont été mis en place.

66. Pour atteindre les objectifs du projet et produire les réalisations escomptées dans les délais, de

manière complète et dans le respect du budget, le MERF signera des accords de collaboration avec les

principales institutions, organisations et personnes qui joueront des rôles clé dans l’exécution du projet,

tel que prévu par le présent document de projet. Que ce soit au niveau local, national ou international, ces

rôles devront respecter les procédures du PNUD. En particulier, un contrat de prestation de services

techniques sera signé entre le MERF et IUCN pour la mise en oeuvre d’activités spécifiques telles que

définies dans les TdR brièvement présentés (voir Section IV – Ière partie). Ces TdR seront plus détaillés

et le contrat sera dûment négocié et honoré. La date idéale pour la signature du contrat final sera entre la

soumission du projet à la validation du Président du FEM (décembre 2010) et la date prévue pour le

démarrage du projet (avril-mai 2011). Les contrats avec les ONG locales devront également être signés à

la même période (par exemple pour leur participation à la mise en oeuvre des activités dans le cadre des

réalisations 2.4 et 2.5).

67. Un coordinateur national sera sélectionné pour le projet après un appel à candidatures respectant

les procédures NEX. Cette personne coordonnera et exécutera les activités du projet avec le soutien d’un

spécialiste international qualifié recruté par le PNUD, le conseiller technique principal. Le PNUD

demandera également au MERF de désigner un point focal pour le projet au sein du gouvernement afin de

s’assurer de son soutien dans la mise en oeuvre du projet. Ce point focal sera responsable de la réalisation

des objectifs du projet au sein des structures d’éxécution. Cela renforcera le suivi et l’appropriation des

résultats du projet par les structures d’exécution. Le coordinateur national du projet travaillera en étroite

collaboration avec le point focal en vue d’atteindre les résultats escomptés et les objectifs visés. Pour la

réalisation d’objectifs spécifiques, le projet recrutera des experts nationaux et internationaux à court,

moyen et long terme comme le décrit la Section IV – IVème partie (« Vue d’ensemble des contributions

des consultants techniques »).

68. Le projet sera exécuté conformément aux modalités d’exécution nationales (NEX) du PNUD

Togo et aux modalités d’exécution directe (DEX) des consultations internationales pour lesquelles des

paiements en devise étrangère sont prévus.

69. Le PNUD Togo collaborera avec la Coordination régionale du PNUD GEE (Groupe

environnement et énergie) en Afrique, ainsi que le MERF, pour effectuer toutes les acquisitions

nécessaires et assurer la livraison dans les délais des résultats et réalisations du projet. Le PNUD Togo

assurera également la surveillance administrative et financière de l’exécution.

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SURVEILLANCE

70. La surveillance des activités du projet sera assurée par deux comités : le Comité directeur du

projet (CDP) et le Comité technique consultatif (CTC), présidé par la DFC (Direction de la faune et de la

chasse) et/ou par le PNUD en alternance ou tout autre mécanisme qui pourrait être mis en place. La

surveillance opérationnelle au jour le jour sera assurée par le PNUD à Lomé. La surveillance stratégique

sera assurée par le Conseiller technique régional (CTR) du PNUD GEE responsable du projet. La

« Section IV » contient un schéma simplifié qui illustre la relation entre les différentes entités décrites

dans ce chapitre. Vous trouvez également plus de détails dans le Tableau 10 et le Tableau 11.

NIVEAU CENTRAL

71. Un Comité directeur du projet (CDP) présidé par la DFC assurera l’orientation politique et la

surveillance du projet. Le Coordinateur national du projet (CNP) sera le secrétaire du CDP. Seront

membres du CDP non seulement la DFC et des représentants du PNUD (y compris le Groupe

environnement et énergie du PNUD), mais également toutes les institutions qui jouent un rôle dans la

conservation de la biodiversité ou la gestion des ressources naturelles, ou pour lesquelles le projet

représente un enjeu financier. Ces membres seront d’autres ministères, des instituts, des organisations ou

des partenaires, y compris les co-bailleurs du projet et les communes/autorités locales concernées. Le

CDP sera chargé : i) de prendre les décisions de gestion, de préférence de manière consensuelle,

notamment l’approbation des plans et des budgets de travail du projet, ii) de coordonner les diverses

agences gouvernementales, (iii) d’orienter la mise en oeuvre du programme afin de s'assurer qu'il soit

cohérent avec les politiques nationales et locales, ainsi que la planification, (iv) de s’assurer que les

activités soient pleinement intégrées avec les autres initiatives de développement dans la région et (iv) de

surveiller les activités en contrôlant l’efficacité de la mise en oeuvre du projet. Ce comité évaluera le

projet à différents points de décision définis pendant tout son déroulement. Le CDP ne se réunira qu’une

fois par an, sauf en cas de décision urgente à prendre à la demande du CNP.

72. Le CNP aura l’entière responsabilité de la production des résultats dans les délais, de manière

complète et dans le respect du budget. Il s’assurera que toutes les procédures administratives et

financières du PNUD sont bien respectées. Il collaborera avec d’autres partenaires du développement

importants tels que l'Union européenne (PNADE), la Banque mondiale (PDC), la FAO, le SCAC

(APRODECT), le MAEP (PNIASA), les Commissions et le programme MIKE d’IUCN, ainsi que les

ONG environnementales nationales et internationales, pour soutenir une approche cohérente et

synergétique de la gestion des AP et des ressources naturelles au Togo. Le CNP sera également chargé

d’entretenir les contacts et d’obtenir les contributions des institutions régionales les plus importantes, en

particulier IUCN et WAP. Il sera appuyé par une équipe de projet et une équipe de consultants

techniques. L’Unité de gestion du projet (UGP) sera basée dans le bureau de la DFC (Lomé) afin de

réduire les coûts des transactions, de créer des synergies et d’établir des ponts avec les autres programmes

pertinents aux niveaux national et régional. L’UGP aura la responsabilité des réalisations du projet au

niveau national et du suivi des activités sur le terrain. Elle comprendra le CNP, un assistant administratif

et financier (également chargé des communications avec la DFC et le PNUD sur les questions RH) et un

assistant de projet pour le S&E (bases de données et SIG) qui remplira également les fonctions de

secrétaire. En outre, l’UGP sera appuyée par un CTP, des consultants nationaux et internationaux et

d’autres services techniques sous contrat, surtout pendant les 30 premiers mois du projet. Le CTP sera un

spécialiste du suivi, de la gestion des informations et des évaluations. Il devra de préférence avoir une

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 51

expertise technique dans le domaine de la gestion participative des ressources naturelles, de la

conservation de la biodiversité et des stratégies d’aires protégées. Il fournira un appui technique au CNP,

au personnel du projet sur le terrain, dans les AP et aux autres interlocuteurs de l’administration dans les

domaines de la gestion de projet et de la planification, de la gestion des activités sur le site, du suivi, des

relations extérieures (y compris au niveau international) et de l’évaluation des impacts. Le CTP aidera à

compiler les enseignements tirés et à partager les expériences avec les homologues internationaux. Enfin,

il participera à la coordination des travaux de tous les consultants et sous-traitants, en vérifiant la qualité

technique, la livraison dans les délais des résultats attendus et en s’assurant qu’il existe une synergie

efficace entre les diverses activités. Au niveau national, le projet emploiera des consultants dans les

domaines suivants : ECE, gestion des conflits, socio-économie (nouveaux moyens de subsistance) et

changement climatique. Les autres consultants à court terme auront des compétences dans les domaines

juridique, politique et des réformes institutionnelles, ainsi qu’en finances publiques et planification. Au

niveau international, le projet fera appel à des experts ayant une expérience internationale considérable

dans les domaines des aspects financiers, de la planification et de la gestion des AP, des systèmes de suivi

écologique, des approches écosystémiques et des couloirs de migration de la faune, du développement de

l'écotourisme et du marketing des AP. Tous les consultants (nationaux et internationaux) dépendront

directement du CNP qui travaillera en consultation étroite avec le CTP pendant la première moitié de la

durée de vie du projet. L’UGP recevra un appui international sporadique (qui pourra être la même

personne à chaque fois si possible) pour la planification une fois le contrat du CTP terminé. Plus de

détails sont fournis à titre indicatif à la « Section IV ».

73. Il est prévu que le gouvernement du Togo contribue de manière significative à satisfaire les

besoins en personnel et à la réhabilitation urgente des infrastructures des AP sur le site du projet dans les

AP concernées du Complexe OKM. Le personnel administratif tel que les chauffeurs et les secrétaires

sera fourni directement par la DFC et les directions décentralisées du MERF. Mais d’autres ressources

temporaires, par exemple des consultants sur des thèmes spécifiques, seront fournies par le gouvernement,

conformément à la modalité NEX applicable au projet.

74. L’appui technique à l’UGP et au Comité directeur du projet (CDP) sera fourni par le Comité

technique consultatif (CTC), représenté par la DFC au sein du MERF. Les membres du CTC seront à la

fois des institutions nationales et internationales dotées d’une expertise scientifique et technique

appropriée pour le projet. La composition de ce comité pourra évoluer à mesure que différentes questions

scientifiques et techniques passeront au premier plan. Il évaluera régulièrement l’état d’avancement des

objectifs du projet et assurera la coordination technique avec les autres programmes et projets de

développement pertinents et complémentaires en cours au Togo. Le CTC donnera des avis scientifiques et

techniques chaque fois que l’Unité de gestion du projet ou le Comité directeur en fera la demande. Plus

particulièrement, il contribuera à la conception et à la mise en place des études de référence et du système

de suivi et d’évaluation (S&E) prévus dans le projet. Les TdR des sous-traitants seront transmis aux

membres du CTC pour commentaire. Le CTC comprendra, selon les besoins, des représentants du

ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche (MAEP), du ministère de la Planification et du

développement local (MATDCL), en particulier le Projet de développement local (PDC), de l’Université

de Lomé, des ONG environnementales de premier plan, etc.

NIVEAU LOCAL

75. L’un des principaux objectifs du projet proposé est de favoriser la participation des communautés

locales et des autres parties prenantes locales (par ex. les services techniques décentralisés, les ONG et

l’industrie du tourisme) à la cogestion des AP sélectionnées et à la gestion des ressources naturelles dans

les zones adjacentes. L’une des principales approches utilisées pour accroître la motivation des

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 52

communautés locales à participer au projet sera la sensibilisation aux aires protégées et à la conservation

de la biodiversité, ainsi qu’à leurs valeurs économiques, entre autres par des voyages d’étude dans les AP

des pays voisins. Les capacités des communautés et communes locales (lorsqu’elles seront

opérationnelles), en particulier les AVGAP, les UAVGAP et les CVD, seront renforcées dans le domaine

de la planification de l’exploitation des terres, de la gestion durable des ressources naturelles et des

questions concernant les AP. Ces organisations des communautés et des ONG locales seront des acteurs

clé de toutes les activités du projet au niveau du site. Les capacités du personnel des AP, des directions

régionales et préfectorales du ministère de l’Environnement seront renforcées pour leur permettre de

remplir leurs fonctions dans la gestion des AP et d’appliquer des approches participatives à la délimitation

des AP, au zonage, à la planification de l’exploitation des terres et à la collaboration avec les

communautés locales pour réduire les pressions sur les AP.

76. L’Unité de gestion Oti-Kéran-Mandouri (UGOKM) sera basée dans les services de

l’environnement régionaux à Mango et appuiera directement l’élaboration de systèmes de gestion

efficaces pour les deux AP du Complexe OKM et les tâches spécifiques aux AP correspondantes (accords

de cogestion, délimitation participative, zonage, gestion de la réhabilitation et plans d’activités). Cette

unité comprendra un responsable du site (responsable de l’implication des parties prenantes, de la

gestion des AP et de la planification des investissements), un expert en mobilisation sociale et

moyens de subsistance durables de substitution, un expert spécialisé dans la gestion participative des

ressources naturelles et la planification de l’exploitation des terres, un expert en méthodologies de

suivi écologique et du personnel administratif (chauffeur). L’UGOKM collaborera étroitement avec le

personnel des AP et les services départementaux du ministère de l’Environnement, les services publics de

vulgarisation, en particulier ceux du MAEP, et le ministère de la Planification et du développement local,

les ONG, le secteur privé, les projets et les prestataires de services, qui tous apporteront leurs conseils et

leur appui aux activités du projet dans et autour des deux AP du Complexe OKM. Outre l’appui aux tâches

spécifiques classiques pour les AP, son rôle principal consistera à créer un conseil d’administration du

Complexe OKM impliquant toutes les parties prenantes afin de s’assurer une large participation des acteurs

aux décisions relatives aux AP. Il devra également aider à la création de micro-projets de mise en place de

nouveaux moyens de subsistance et faciliter les investissements des communautés riveraines concernant le

projet. Le projet soutiendra la création de micro-projets et aidera les communautés à faire parvenir leurs

propositions de projet aux sources de financement appropriées (en particulier PDC, PNADE). Les autres

tâches de l’UGOKM concerneront la gestion durable des ressources naturelles et la planification de

l’exploitation des terres dans les AP et sur les sites vitaux pour la migration de la faune en dehors des AP. Il

devra également établir des cadres de coopération avec les AP des pays voisins pour rétablir la connectivité

écologique au niveau écorégional, en particulier avec le Complexe WAP.

77. L’UGOKM sera appuyée par le CNP, le CTP et les consultants à court terme du projet basés au

siège à Lomé. L’UGOKM coordonnera, supervisera, assistera, contrôlera, suivra l'exécution du projet au

niveau local, établira des rapports et rendra des comptes régulièrement au CNP. Elle sera responsable de

la planification et de l’exécution du projet au niveau local, de la gestion des comptes généraux et du suivi

des résultats.

78. Un atelier de lancement sera organisé, de préférence dans les 3 mois (mais sans dépasser 6 mois)

pour que le projet démarre dans de bonnes conditions. Cet atelier servira : (i) à informer toutes les parties

prenantes du démarrage du projet, (ii) à familiariser les parties prenantes avec les résultats escomptés et

les objectifs du projet, (iii) à affiner les indicateurs CRS et les résultats et activités sélectionnés, (iv) à

élaborer un cadre S&E spécifique aux activités au niveau du site et (v) à finaliser les TdR pour le comité

directeur, les sous-traitants et les principaux consultants du projet.

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IVème PARTIE : Plan et budget du suivi et évaluation (S&E)

SUIVI ET RAPPORTS6

79. Le suivi et l’évaluation du projet seront effectués conformément aux procédures établies du

PNUD et du FEM, par l’équipe du projet et le bureau pays du PNUD (PNUD-BP), avec l’appui des unités

de coordination régionales du PNUD GEE (Groupe environnement et énergie) à Dakar et à Pretoria. Le

tableau du cadre de résultats stratégiques (Section II, 1ère

partie) donne des indicateurs de résultats et

d’impact pour la mise en œuvre du projet, ainsi que les moyens de vérification correspondants. L’outil

METT (Management Effectiveness Tracking Tool) des aires protégées, y compris le tableau de bord

financier (Annexes 2, 3) et le tableau de bord du renforcement des capacités (Annexe 4), seront également

utilisés comme instruments pour suivre les progrès de l’efficacité de la gestion des aires protégées et

l’avancement du projet. Le plan de S&E comprend : un rapport sur l’atelier de lancement, des évaluations

de la mise en œuvre du projet, des rapports d’examen trimestriels et annuels et des évaluations à mi-

parcours et finale. Les sections suivantes présentent les principales composantes du plan de suivi et

d’évaluation et les coûts estimatifs des activités de S&E. Le plan de suivi et d’évaluation du projet sera

présenté et finalisé dans le rapport de lancement après une mise au point collective des indicateurs et des

moyens de vérification, ainsi que la définition complète des responsabilités S&E du personnel du projet.

Phase de lancement

80. Un atelier de lancement du projet sera organisé avec l’ensemble de l’équipe du projet, les

interlocuteurs concernés de l’administration, les partenaires du cofinancement, le bureau pays du PNUD

et les représentants de l’Unité de coordination régionale du PNUD GEE, ainsi que du siège du PNUD

GEE si nécessaire. Les partenaires du projet qui travaillent déjà ou sont susceptibles de travailler dans le

biome de savane du nord, dans les régions des Savanes et de Kara, participeront à l’atelier de lancement.

Il s’agit de l’UE (PNADE), de la Banque mondiale (PDC), de l’ONG RAFIA, de CARTO, de l’IFDC

(projet 1000s+), du SCAC (APRODECT), de la FAO, d’AVSF, de la Croix-Rouge française, de

l’Université de Lomé, de l’ONG Les Amis de la Terre, de l’ONG INADES etc. La participation des

institutions et projets régionaux les plus pertinents, en particulier UICN (PAPACO) et WAP, est vivement

recommandée. L’objectif fondamental de cet atelier de lancement sera d’aider l’équipe du projet à

comprendre et à s’approprier le but et les objectifs du projet, ainsi que de finaliser l’élaboration du

premier plan de travail annuel du projet basé sur le cadre des résultats stratégiques (CRS). Les

participants à cet atelier examineront le CRS (indicateurs, moyens de vérification, hypothèses), ajouteront

des détails si nécessaire et, suite à cet exercice, finaliseront le plan de travail annuel (PTA) avec des

indicateurs de résultats précis et mesurables, en cohérence avec les résultats escomptés. De plus, la

finalité et les objectifs de l’atelier de lancement seront les suivants : (i) présenter l’équipe du projet à

l’équipe du PNUD GEE qui l’appuiera pendant sa mise en œuvre, à savoir le bureau pays et le personnel

de l’Unité de coordination régionale responsable, (ii) détailler les rôles, les services de soutien et les

responsabilités complémentaires du bureau pays du PNUD et du personnel de l’UCR concernant l’équipe

du projet, (iii) présenter de manière détaillée les obligations du PNUD GEE en matière de rapports et de

S&E, en mettant surtout l’accent sur les examens annuels de la mise en œuvre du projet (PIR) et les

documents correspondants, le rapport d’examen annuel (ARR), ainsi que les évaluations à mi-parcours et

finale. De même, l’atelier de lancement sera l’occasion d’informer l’équipe du projet sur la planification

budgétaire des projets du PNUD, les examens budgétaires et les replanifications obligatoires du budget. Il

permettra à toutes les parties de bien comprendre leurs rôles, leurs fonctions et leurs responsabilités au

6 Aux termes des directives du FEM, le projet utilisera également l’outil METT (Management Effectiveness Tracking Tool) BD 1.

Les obligations de suivi nouvelles ou supplémentaires du FEM seront adaptées et appliquées une fois qu’elles auront été

officiellement lancées.

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sein des structures de prise de décisions du projet, notamment les rapports hiérarchiques et de

communication, et les mécanismes de résolution des conflits. Les termes de référence du personnel du

projet et les structures de prise de décisions seront à nouveau discutés, si nécessaire, afin de clarifier les

responsabilités de tous les acteurs pendant la phase de mise en œuvre du projet.

Responsabilités et événements de suivi

81. Un planning détaillé des réunions d’examen du projet sera établi en fonction de la gestion du

projet, en consultation avec les partenaires d’exécution et les représentants des parties prenantes. Il sera

inclus dans le rapport de lancement du projet. Ce planning devra comporter : (i) des propositions de dates

pour les réunions du comité directeur, les réunions du conseil d’administration et (ii) les activités de suivi

et d’évaluation du projet. Le suivi quotidien des progrès de la mise en œuvre sera effectué par le

coordinateur national du projet qui se basera sur le plan de travail annuel du projet et ses indicateurs. Le

coordinateur national du projet informera le bureau pays du PNUD en cas de retard ou de difficultés

rencontrées pendant la mise en œuvre afin que les mesures d’aide ou de correction appropriées puissent

être appliquées sans délai et de manière efficace. Il affinera les indicateurs d’avancement et de

résultats/impacts du projet en consultation avec l’ensemble de l’équipe du projet lors de l’atelier de

lancement, avec l’appui du bureau pays du PNUD et l’assistance de l’Unité de coordination régionale du

PNUD GEE. Les participants à cet atelier définiront des cibles spécifiques des indicateurs d’avancement

pour la première année, assortis de leurs moyens de vérification. Elles seront utilisées pour déterminer si

la mise en œuvre progresse au rythme prévu et dans la bonne direction, et feront partie du plan de travail

annuel. Les agences d’exécution locales participeront également à l’atelier de lancement au cours duquel

une vision commune des objectifs globaux du projet sera définie. Les cibles et les indicateurs des années

suivantes seront définis chaque année dans le cadre des processus d’évaluation et de planification internes

menés par l’équipe du projet.

82. Les mesures des indicateurs d’impact relatifs aux bienfaits pour la biodiversité mondiale seront

effectuées selon les plannings établis lors de l’atelier de lancement, à l’aide de l’outil METT. Elles seront

effectuées par des sous-traitants ou des prestataires des organismes concernés. Le suivi périodique des

progrès de la mise en œuvre sera effectué par le bureau pays du PNUD lors de réunions trimestrielles avec

la DGEEF, ou plus fréquemment si nécessaire. Cela permettra aux parties de faire le point et de résoudre

les éventuels problèmes sans tarder afin que les activités de mise en œuvre du projet se déroulent sans

heurts.

83. Le suivi annuel aura lieu lors des réunions du conseil d’administration du projet (CA). Il s’agit

des réunions au plus haut niveau des parties directement impliquées dans la mise en oeuvre d’un projet.

Ces réunions du conseil d’administration auront lieu deux fois par an. La première se tiendra dans les six

premiers mois du lancement de la mise en œuvre complète.

84. Le coordinateur national du projet, en consultation avec le bureau pays du PNUD et l’UCR du

PNUD GEE, élaborera des rapports PIR et ARR qu’il soumettra aux membres du conseil d’administration

du projet au moins deux semaines avant leur réunion pour examen et commentaires. Les rapports PIR et

ARR feront partie des documents de base des discussions lors de la réunion du CA. Ils seront présentés au

conseil d’administration par le coordinateur national du projet, qui mettra l’accent sur les questions

d’orientation et les recommandations appelant une décision des membres du CA. Le coordinateur national

du projet expliquera également aux participants à la réunion du CA comment les parties prenantes se sont

entendues sur la manière de résoudre les problèmes opérationnels. Des examens distincts de chaque

composante du projet pourront également être effectués si nécessaire. Le conseil d’administration a le

pouvoir de suspendre les décaissements si les critères de performance du projet ne sont pas atteints. Ces

critères seront définis lors de l’atelier de lancement, en fonction des délais de livraison et d’évaluations

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qualitatives des réalisations.

85. La réunion finale du CA se tiendra le dernier mois du projet. Le coordinateur national du projet

sera chargé d’élaborer le rapport final et de le soumettre au bureau pays du PNUD et à l’UCR du PNUD

GEE. La version préliminaire sera rédigée au moins deux mois avant la réunion finale du CA pour que ce

dernier ait le temps de l’examiner, et servira de base aux discussions du CA. La réunion finale étudiera la

mise en œuvre du projet dans son ensemble, en s’attachant plus particulièrement à déterminer si le projet

a atteint les objectifs fixés et contribué à l’objectif environnemental plus large. Elle décidera si d’autres

actions sont nécessaires, plus spécifiquement en vue de pérenniser les résultats du projet, et jouera le rôle

de vecteur de transmission des enseignements tirés aux autres projets en cours d’élaboration.

86. Les bureaux pays du PNUD et l’UCR du PNUD GEE, selon les cas, effectueront des visites

annuelles sur les sites du projet selon un calendrier convenu qui sera détaillé dans le rapport de lancement

et le plan de travail annuel pour évaluer sur place l’état d’avancement du projet. Un autre membre du

conseil d’administration pourra également participer à ces visites. Un rapport de visite sur le terrain et un

rapport BTOR seront élaborés par le bureau pays et l’UCR du PNUD GEE, et transmis au maximum un

mois après la visite à l’équipe du projet, à tous les membres du conseil d’administration et au PNUD

GEE.

Démarrage du projet

87. Un atelier de lancement du projet sera organisé dans les 2 premiers mois du démarrage du projet,

auquel participeront les personnes ayant un rôle à jouer dans la structure organisationnelle du projet, le

bureau pays du PNUD et, si nécessaire ou possible, les conseillers techniques régionaux pour les

politiques et les programmes, ainsi que d’autres parties prenantes. L’atelier de lancement est primordial

pour permettre l’appropriation des résultats du projet et planifier le plan de travail annuel pour la première

année.

88. L’atelier de lancement doit aborder à un certain nombre de questions importantes, notamment :

a) Aider tous les partenaires à bien comprendre et s’approprier le projet. Détailler les rôles, les

services d’assistance et les responsabilités complémentaires du bureau pays du PNUD et du

personnel de l’UCR concernant l’équipe du projet. Discuter des rôles, fonctions et

responsabilités au sein des structures de prise de décisions du projet, notamment les rapports

hiérarchiques et de communication, et les mécanismes de résolution des conflits. Les termes de

référence du personnel du projet feront l’objet d’une nouvelle discussion si nécessaire.

b) Sur la base du cadre de résultats du projet et de l’outil de suivi FEM pertinent, finaliser le premier

plan de travail annuel. Examiner et s’entendre sur les indicateurs, les cibles et leurs moyens de

vérification, et réévaluer les hypothèses et les risques.

c) Présenter de manière détaillée les obligations en matière de rapports et de suivi et évaluation

(S&E). Le plan de travail et le budget de suivi et d’évaluation doivent être convenus et planifiés. d) Discuter des procédures et obligations de création de rapports financiers ainsi que des modalités

d’audit annuel.

e) Prévoir et planifier les réunions du conseil d’administration. Les rôles et responsabilités de toutes

les structures organisationnelles du projet doivent être clarifiés et les réunions planifiées. La

première réunion du conseil d’administration devra se tenir dans les 12 premiers mois qui

suivront l’atelier de lancement.

89. Le rapport sur l’atelier de lancement est un important document de référence qui doit être élaboré

et communiqué aux participants pour formaliser les différents accords et plans convenus pendant la

réunion.

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 56

Chaque trimestre

Les progrès réalisés seront suivis dans la plate-forme de gestion renforcée axée sur les résultats

du PNUD.

Sur la base de l’analyse initiale des risques transmise, le journal des risques sera régulièrement

mis à jour dans ATLAS. Les risques deviennent critiques lorsque l’impact et la probabilité sont

élevés. Notez que pour les projets du PNUD FEM, tous les risques financiers associés aux

instruments financiers tels que les fonds renouvelables, les plans de microfinancement ou la

capitalisation des ESCO sont automatiquement classés comme critiques en raison de leur

caractère innovant (l’impact et l’incertitude élevés du fait de l’absence d’expériences préalables

justifient cette classification). Sur la base des informations enregistrées dans Atlas, un rapport sur l’état d’avancement du projet

(PPR) peut être généré dans le rapport en ligne de gestion.

D’autres journaux ATLAS peuvent être utilisés pour suivre les problèmes, les enseignements

tirés, etc... L’utilisation de ces fonctions est un indicateur important du tableau de bord prospectif

du PNUD.

Chaque année : Examen annuel du projet/Rapports de mise en œuvre du projet (APR/PIR)

Les rapports APR et PIR sont élaborés pour suivre l’état d’avancement depuis le démarrage du projet et

en particulier pour la précédente période de référence (30 juin au 1er juillet). Ils combinent les obligations

du PNUD et du FEM en matière de rapports.

90. Les rapports APR/PIR contiennent, sans s’y limiter, des informations sur les points suivants :

Progrès accomplis dans la réalisation des objectifs et l’atteinte des résultats du projet, en

indiquant pour chacun les indicateurs, les données de référence et les cibles (cumulées) de fin de

projet

Réalisations effectuées par résultat (annuel) du projet Enseignements tirés/bonnes pratiques

PTA et autres rapports sur les dépenses

Gestion des risques et adaptative

QPR ATLAS

Les indicateurs au niveau du portefeuille (c.-à-d. les outils de suivi des domaines d’intervention

du FEM) sont utilisés chaque année par la plupart des domaines d’intervention.

Suivi périodique par le biais de visites de sites

91. Le bureau pays du PNUD et l’UCR du PNUD effectueront des visites sur les sites du projet selon

le calendrier convenu dans le rapport de lancement et le plan de travail annuel pour évaluer sur place

l’état d’avancement du projet. D’autres membres du conseil d’administration peuvent également

participer à ces visites. Un rapport de visite sur le terrain et un rapport BTOR seront élaborés par le

bureau pays et l’UCR du PNUD, et transmis au maximum un mois après la visite à l’équipe du projet et

aux membres du conseil d’administration.

Cycle d’évaluation à mi-parcours du projet

92. Une évaluation indépendante à mi-parcours sera effectuée à mi-chemin de la mise en œuvre du

projet (insérez la date). Elle évaluera l’état d’avancement des réalisations, en indiquant les éventuels

changements de cap nécessaires. Elle se focalisera sur l’efficacité, l’efficience et le respect des délais de

la mise en œuvre du projet, mettra en exergue les problèmes exigeant des décisions et des mesures à

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 57

prendre, et présentera les premiers enseignements tirés sur la conception, la mise en œuvre et la gestion

du projet. Les conclusions de cette évaluation seront appliquées comme recommandations d’amélioration

de la mise en œuvre pendant la deuxième moitié de la durée du projet. L’organisation, les termes de

référence et la date de l’évaluation à mi-parcours seront décidés après consultation entre les parties du

document du projet. Les termes de référence de cette évaluation à mi-parcours seront élaborés par le

bureau pays du PNUD, en suivant les directives de l’Unité de coordination régionale et du PNUD-FEM.

La réponse des responsables et l’évaluation seront importées dans les systèmes internes du PNUD, en

particulier le Centre de gestion en ligne des évaluations (ERC) du Bureau de l’évaluation du PNUD.

93. Les outils de suivi des domaines d’intervention du FEM seront également finalisés pendant le

cycle d’évaluation à mi-parcours.

Fin du projet

94. Une évaluation finale indépendante sera effectuée trois mois avant la dernière réunion du conseil

d’administration, conformément aux directives du PNUD et du FEM. Elle portera sur la réalisation des

résultats initialement prévus du projet (corrigés après l’évaluation à mi-parcours, le cas échéant).

L’évaluation finale examinera l’impact et la viabilité des résultats, y compris la contribution au

renforcement des capacités et la réalisation des bienfaits/objectifs mondiaux en matière d’environnement.

Les termes de référence de cette évaluation seront élaborés par le bureau pays du PNUD, en fonction des

directives de l’Unité de coordination régionale et du PNUD-FEM.

95. L’évaluation finale formulera également des recommandations pour les activités de suivi et

nécessitera une réponse des responsables qui devra être importée dans PIMS et transmise au Centre de

gestion en ligne des évaluations (ERC) du Bureau de l’évaluation du PNUD.

96. Les outils de suivi des domaines d’intervention du FEM seront également finalisés pendant

l’évaluation finale.

97. Pendant les trois derniers mois, l’équipe du projet élaborera le rapport final. Ce rapport détaillé

synthétisera les résultats obtenus (objectifs, réalisations, produits), les enseignements tirés, les problèmes

rencontrés et les domaines où les résultats peuvent ne pas avoir été atteints. Il donnera également des

recommandations pour les éventuelles actions futures à envisager pour garantir la pérennité et la

réplicabilité des résultats du projet.

Partage des leçons et des connaissances

98. Les résultats du projet seront diffusés dans et au-delà de sa zone d’intervention via les réseaux et

forums de partage d’informations existants.

99. Le projet identifiera et participera, le cas échéant et en fonction des besoins, aux réseaux

scientifiques, politiques et/ou autres qui pourraient être profitables au projet en termes d’enseignements.

Le projet identifiera, analysera et partagera les enseignements tirés qui pourraient être profitables à la

conception et à la mise en œuvre de projets futurs similaires. Cela permettra un flux d’informations dans

les deux sens entre ce projet et d’autres projets œuvrant dans le même domaine.

100. Rapports thématiques périodiques : Quand le PNUD, le PNUD GEE ou l’agence d’exécution lui

en fera la demande, l’équipe du projet élaborera des rapports thématiques spécifiques traitant de questions

spécifiques ou de domaines d’activité précis. Les demandes de rapports thématiques seront envoyées à

l’équipe de projet par écrit et énonceront clairement la question ou les activités sur lesquelles ils devront

porter. Ils peuvent être utilisés comme une forme d’exercice visant à tirer des enseignements, un contrôle

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 58

spécifique dans un domaine clé ou un exercice de résolution des problèmes permettant d’évaluer et de

surmonter les obstacles et les difficultés rencontrés. Il est demandé au PNUD de limiter les demandes de

rapports thématiques et lorsqu’ils sont nécessaires, de donner à l’équipe du projet des délais raisonnables.

101. Les rapports techniques sont des documents détaillés qui couvrent des domaines d’analyse

spécifiques ou des spécialités scientifiques entrant dans le cadre du projet global. L’équipe du projet

inclura dans le rapport de lancement la liste des projets de rapports, en détaillant les rapports techniques

prévus sur des domaines d’activité clé pendant la durée du projet et les échéances proposées. Si

nécessaire, cette liste sera révisée et actualisée, puis incluse dans les APR. Les consultants externes

pourront également rédiger des rapports techniques qui devront être des analyses spécialisées détaillées

sur des sujets d’étude clairement définis dans le cadre du projet et de ses sites. Ces rapports techniques

représenteront, selon les cas, la contribution de fond du projet aux domaines spécifiques concernés, et

seront utilisés dans les efforts de diffusion des informations pertinentes et des pratiques recommandées

aux niveaux local, national et international.

102. Les publications du projet constitueront une méthode importante de cristallisation et de diffusion

des résultats et des réalisations du projet. Ces publications pourront être des textes scientifiques ou

d’information sur les activités et les réalisations du projet, sous la forme d’articles de journal, de

publications multimédia, etc. Elles pourront s’appuyer sur les rapports techniques, selon la pertinence, la

valeur scientifique, etc. de ces rapports. Il pourra également s’agir de résumés ou de compilations d’une

série de rapports techniques et d’autres études. L’équipe du projet déterminera si certains des rapports

techniques méritent une publication officielle. De plus, elle planifiera (en consultation avec le PNUD, le

gouvernement et les autres parties prenantes concernées) et produira ces publications dans un format

cohérent et reconnaissable. Les ressources du projet devront être définies et allouées à ces activités en

fonction des besoins et du budget du projet.

CLAUSE D’AUDIT

103. Le gouvernement fournira au représentant résident des états financiers périodiques certifiés, avec

un audit annuel des états financiers portant sur la situation des fonds du PNUD (y compris le FEM)

conformément aux procédures établies dans les manuels de programmation et de finance. Cet audit sera

effectué dans le respect des réglementations financières, des règles et des politiques d’audit du PNUD par

l’auditeur légalement accrédité par le gouvernement ou par un auditeur privé recruté par le gouvernement.

Tableau 7. Activités de S&E, responsabilités, budget et échéances

Type

d’activité de

S&E

Parties

responsables Budget USD (n’inclut pas le temps de

travail de l’équipe du projet)

Échéances

Atelier de lancement Coordinateur du projet Bureau pays du PNUD PNUD FEM

8,000 Dans les deux premiers

mois du lancement du

projet

Rapport de lancement Équipe du projet Bureau pays du PNUD

Aucun Immédiatement après

l’atelier de lancement Mesure des moyens de

vérification pour les

indicateurs spécifiques

Le responsable du projet

supervise la commande

d’études et le

A finaliser lors de la

phase et de l’atelier de

lancement. Coût

Début, milieu et fin du

projet

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 59

Type

d’activité de

S&E

Parties

responsables Budget USD (n’inclut pas le temps de

travail de l’équipe du projet)

Échéances

au projet recrutement

d’organismes

spécifiques et délègue

ses responsabilités aux

membres de l’équipe

compétents

indicatif : 5.000. *

Mesure (annuelle) des

moyens de vérification

pour l’avancement et

les résultats du projet

Supervision par le

responsable du projet Équipe du projet

A déterminer lors de

l’élaboration du plan

de travail annuel. Coût

indicatif : 5.000

(annuel), total : 15.000

Chaque année avant les

rapports ARR/PIR et la

définition des plans de

travail annuels

ARR et PIR Équipe du projet Bureau pays du PNUD PNUD FEM

Aucun Chaque année

Rapports d’avancement

trimestriels Équipe du projet Aucun Chaque trimestre

CDR Responsable du projet Aucun Chaque trimestre Journal des problèmes Responsable du projet

Personnel des

programmes BP PNUD

Aucun Chaque trimestre

Journal des risques Responsable du projet Personnel des

programmes BP PNUD

Aucun Chaque trimestre

Journal des

enseignements tirés Responsable du projet Personnel des

programmes BP PNUD

Aucun Chaque trimestre

Évaluation à mi-

parcours Équipe du projet Bureau pays du PNUD Unité de coordination

régionale du PNUD-

FEM Consultants externes (c.-

à-d. équipe d’évaluation)

25.000 A mi-chemin de la mise

en œuvre du projet.

Évaluation finale Équipe du projet Bureau pays du PNUD Unité de coordination

régionale du PNUD-

FEM Consultants externes (c.-

à-d. équipe d’évaluation)

25.000 A la fin de la mise en

œuvre du projet

Rapport final Équipe du projet Bureau pays du PNUD Consultant local

0 Au moins un mois avant

la fin du projet

Enseignements Équipe du projet Unité de coordination

régionale du PNUD-

FEM (formats suggérés

1.000 (250 par an x 4

en moyenne)

Chaque année

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 60

Type

d’activité de

S&E

Parties

responsables Budget USD (n’inclut pas le temps de

travail de l’équipe du projet)

Échéances

pour documenter les

pratiques

recommandées, etc.) Audit Bureau pays du PNUD

Équipe du projet 3.000

Chaque année

COUT INDICATIF TOTAL (sans compter le temps de travail de l’équipe du projet

et les frais de personnel et de déplacement du PNUD) 82.000 USD

*Remarque : Un montant de 70.000 USD a été réservé dans le budget (sur les fonds de

l’UEMOA) pour inclure le Complexe OKM dans les évaluations du programme MIKE

d’UICN en matière de gestion écologique. Ces évaluations ont lieu tous les 5 ans. Les données

du programme MIKE ont été utilisées pour générer plusieurs cartes qui figurent dans l’Atlas

du projet (voir fichier distinct).

Vème

PARTIE : Contexte juridique

104. Le présent document ainsi que le CPAP signé par le gouvernement et le PNUD qui lui est adjoint

pour référence constituent ensemble un Document de projet tel que défini dans le SBAA, et toutes les

dispositions du CPAP s’appliquent à ce document.

105. Conformément à l’article III de l’Accord de base type en matière d’assistance, la sûreté et la

sécurité du partenaire d’exécution, de son personnel et de ses biens, ainsi que des biens du PNUD placés

sous la garde du partenaire d’exécution, relèvent de la responsabilité du partenaire d’exécution.

106. Le partenaire d’exécution devra :

a) mettre en place un plan de sécurité approprié et le gérer, en prenant en considération la situation

sécuritaire du pays de mise en œuvre du projet ;

b) assumer tous les risques et responsabilités liés à sa sécurité, et la pleine exécution du plan de

sécurité.

107. Le PNUD se réserve le droit de vérifier que ce plan est en place, et de proposer des modifications

si nécessaire. L’incapacité à gérer et à mettre en œuvre un plan de sécurité approprié tel qu’il est requis ci-

après sera considérée comme une violation de cet accord.

108. Le partenaire d’exécution s’engage à entreprendre des efforts raisonnables pour veiller à ce que

les fonds reçus en vertu du Document de projet ne soient pas utilisés pour soutenir des personnes ou

entités associées au terrorisme et que les bénéficiaires des sommes éventuellement fournies par le PNUD

ci-dessous n’apparaissent pas dans la liste tenue par le Comité du Conseil de sécurité créé par la

résolution 1267 (1999). Cette liste peut être consultée à l’adresse

http://www.un.org/Docs/sc/committees/1267/1267ListEng.htm. Cette disposition doit être incluse dans

tous les contrats de sous-traitance et les sous-accords conclus dans le cadre du présent Document de

projet.

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 61

SECTION II : CADRE DES RÉSULTATS STRATÉGIQUES (CRS) ET DÉMARCHE

PROGRESSIVE DU FEM

1ère partie : Analyse du cadre des résultats stratégiques, CRS (anciennement cadre logique du FEM)

CADRE D'INDICATEURS DANS LE CADRE DU CRS

Objectif/Résultat Indicateur Situation de

référence Objectif en fin de

projet Source d'informations Risques et hypothèses

Objectif – Renforcer la

gestion du système d'aires

protégées du Togo pour

une meilleure contribution

à la conservation de la

biodiversité, en

s'appuyant sur des

approches efficaces axées

sur la réhabilitation et la

gestion des AP.

1. Superficie du système

national d'aires

protégées du Togo

Domaine d'AP

dysfonctionnel :

793.000 ha dans

83 sites, dont un grand

nombre n'est pas

destiné à la

conservation et

représente

actuellement un

fardeau pour le

système des AP

Domaine d'AP

rationalisé : 578.250 ha

(avec environ

456.883 ha dans 10 AP

prioritaires)

Évaluations à mi-parcours et

finale

Classification officielle de la

situation juridique des AP

redélimitées (arrêtés)

Risques :

Une mauvaise

gouvernance peut saper

l'engagement et la capacité

du gouvernement à

renforcer le système d’AP

L'appui politique et

institutionnel pour la

réhabilitation des AP du

Complexe OKM est

insuffisant et ne fait pas

partie des priorités du

programme de

développement du Togo

Hypothèse : La finalisation de

l'exercice de

rationalisation des AP fait

toujours partie des

priorités du MERF.

2. Les estimations des

populations

permanentes et

temporaires d'éléphants

au Togo sont en hausse

~ 70 éléphants

permanents

(estimation 2010)

≥ 90 éléphants

permanents (retour

d'environ 20 éléphants

(1990) dans le Parc

d'Oti-Kéran)

Système national de suivi des

AP et écologique, appuyé par le

projet

Système de suivi écologique des

sites du projet

3. Les AP du biome de

savane du Complexe

OKM disposent de

plans de zonage, de

gestion et d'activités,

comprenant la

conservation de la

biodiversité et les

besoins des

AP : 0

Accords entre la DFC

et les communautés

locales (représentées

par 10 AVGAP et

4 UAVGAP), relatifs à

la cogestion et

l'utilisation des

ressources naturelles

AP : 2 Accords entre la DFC et les

communautés locales

(représentées par

10 AVGAP et 4 UAVGAP),

relatifs à la cogestion et

l'utilisation des ressources

naturelles des AP : ≥ 14

Documents de planification des

AP convenus et signés et

nombre annuel de violations

signalées et sanctionnées des

réglementations convenues

localement sur l'utilisation des

ressources naturelles

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 62

Objectif/Résultat Indicateur Situation de

référence Objectif en fin de

projet Source d'informations Risques et hypothèses

communautés

riveraines, et ils sont

appliqués

des AP : 0

Résultat 1 – Amélioration

du cadre d’action, juridique

et institutionnel du domaine

d’AP couvrant près de

578.000 hectares.

4. Amélioration des

niveaux et normes de

compétence de

l'institution chargée de

la gestion des AP,

mesurée par une hausse

des scores du tableau de

bord de renforcement

des capacités :

Élaboration de politique

Systémique

Institutionnelle

Mise en œuvre

Systémique

Institutionnelle

Individuelle

Engagement +

consensus

Systémiques

Institutionnels

Individuels

Informations et

connaissances

Systémique

Institutionnelle s

Individuelles

Suivi

Systémique

Institutionnel

Individuel

Voir l'annexe 4 du

PRODOC pour des

données de référence

complètes

Élaboration de

politique

5 sur 6

0 sur 3

Mise en œuvre

5 sur 9

10 sur 27

1 sur 12

Eng. et consensus

2 sur 6

1 sur 6

1 sur 3

Informations et

connaissances

2 sur 3

2 sur 3

1 sur 3

Suivi

2 sur 6

2 sur 6

1 sur 3

Total : 35 sur 96

Les scores, exprimés en

termes absolus,

augmentent d'au moins

20 %

Élaboration de politique

5 sur 6

1 sur 3

Mise en œuvre

5 sur 9

11 sur 27

3 sur 12

Eng. et consensus

2 sur 6

2 sur 6

1 sur 3

Informations et

connaissances

2 sur 3

2 sur 3

2 sur 3

Suivi

2 sur 6

3 sur 6

1 sur 3

Total : 42 sur 96

Application du tableau de bord

du renforcement des capacités

du PNUD pendant l'élaboration

du projet et les évaluations à mi-

parcours et finale

Risques :

Les niveaux de

financement central pour

soutenir la consolidation

du système d'AP

rationalisé peuvent être

insuffisants pour garantir

son fonctionnement à long

terme

Hypothèse :

Les conditions de

référence dans les zones

sélectionnées peuvent être

extrapolées avec un degré

de fiabilité élevé aux

autres AP du Togo, et les

enseignements tirés

peuvent être diffusés avec

succès.

Le MERF et le ministère

des Finances s'engagent

sans réserve à assurer

l'opérationnalité financière

et technique du système

d'AP rationalisé.

La DFC, le personnel des

AP et les autres parties

prenantes peuvent assurer

le renforcement des

capacités par le biais

d'expériences de

5. Amélioration de la

viabilité financière de

l'agence chargée de la

gestion des AP, mesurée

Les scores, exprimés en

termes absolus,

augmentent d'au moins

100 %

Application du tableau de bord

financier du PNUD (dans le

cadre du METT) pendant

l'élaboration du projet et les

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 63

Objectif/Résultat Indicateur Situation de

référence Objectif en fin de

projet Source d'informations Risques et hypothèses

par une hausse des

scores dans le tableau

de bord financier :

Cadre juridique et

réglementaire

Planification d'activités

Outils de génération de

revenus

17,9 % - 14 sur 82

0 % - 0 sur 67

7 % - 4 sur 57

Total 8,7 % - 18 sur

206

23,2 % - 19 sur 82

10,4 % - 7 sur 67

17,5 % - 10 sur 57

Total 17,4 % - 36 sur

206

évaluations à mi-parcours et

finale

formation, d'encadrement

et « d'apprentissage par la

pratique » dans le domaine

de la cogestion des AP.

L'acceptation générale des

AP et de la conservation

de la biodiversité peut être

améliorée par des

campagnes et la promotion

des valeurs économiques

des AP

Résultat 2 : La gestion

efficace du complexe OKM

(avec 179.000 ha de terres

protégées) réduit les

menaces liées au

braconnage, aux feux

incontrôlés et au pâturage

qui pèsent sur la

biodiversité

6. Situation juridique

des AP redélimitées du

Complexe OKM

0 Deux AP redélimitées

officiellement classifiées

à la fin de la 2ème année

du projet

Textes juridiques officiels

(arrêtés) pour les deux AP

redélimitées du complexe OKM

Risques : Les communautés locales

sont peu motivées à

modifier des pratiques

ancestrales (agriculture

incontrôlée, pâturage,

pêche, feux, chasse) qui

menacent les AP et la

biodiversité

La pression humaine, les

conflits fonciers, les

intérêts politiques locaux

et l'insuffisance des autres

mécanismes de subsistance

à l'extérieur des AP

peuvent freiner la

consolidation du

Complexe OKM

Le changement climatique

aggrave la fragmentation

des habitats et les efforts

pour reconnecter les

Complexes OKM et WAP

7. Amélioration de

l'efficacité de la gestion

des AP sur les deux

sites d'AP (Oti-Kéran,

Oti Mandouri) du

Complexe OKM pour le

plan général de gestion

et d'activités, mesurée

par une hausse des

scores METT

Résultats 2010 :

Oti-Kéran : 26,5 % Oti-Mandouri : 15,7 %

Les résultats, exprimés

en termes absolus,

augmentent d'au moins

30 % à Oti-Kéran et

75 % à Oti-Mandouri

Oti-Kéran : 34,4 % Oti-Mandouri : 27,4 %

Application de l'outil METT

pendant l'élaboration du projet et

les évaluations à mi-parcours et

finale

8. Régénération des

écosystèmes et habitats

dans les deux aires

protégées du Complexe

OKM

Oti-Kéran : 18 % de la

superficie de la zone

de protection

principale consacrée à

l'agriculture Oti-Mandouri : 16 %

de la superficie de la

zone de protection

principale consacrée à

l'agriculture

Réduction d'au moins

50 % de la conversion

des habitats :

Oti-Kéran : ≤ 9 % de la

superficie de la zone de

protection principale

consacrée à l'agriculture Oti-Mandouri : ≤ 8 % de

la superficie de la zone

de protection principale

consacrée à l'agriculture

Études de terrain menées dans le

cadre du système de suivi

écologique du projet

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 64

Objectif/Résultat Indicateur Situation de

référence Objectif en fin de

projet Source d'informations Risques et hypothèses

Complexe OKM :

environ 16.700

personnes vivant dans

les 54 villages du

complexe

Réduction de la

pression humaine dans

le Complexe OKM : ≤

10.000 personnes vivant

dans les 20 villages à

l'intérieur du Complexe

sont compromis.

Hypothèse :

Le renforcement de la

prise de conscience et des

capacités, une plus grande

participation active dans

les décisions et les

incitations découlant des

nouvelles chaînes de

valeur aboutiront à un

changement de

comportement en termes

d'AP, de conservation de

la biodiversité et de

gestion des ressources

naturelles

Les responsables des AP

peuvent appliquer avec

succès des approches de

cogestion participative, qui

génèrent suffisamment de

bénéfices pour les

communautés locales et les

besoins de base de la

gestion des AP.

Certains secteurs du

développement (par ex., le

tourisme) et certaines

entreprises privées

collaboreront efficacement

en vue de la cogestion des

AP et des ressources

naturelles

9. Les AP du biome de

savane du Complexe

OKM disposent de

plans de zonage, de

gestion et d'activités,

comprenant la

conservation de la

biodiversité et les

besoins des

communautés

riveraines, et ils sont

appliqués

AP : 0

Accords entre la DFC

et les communautés

locales (représentées

par 10 AVGAP et

4 UAVGAP), relatifs à

la cogestion et

l'utilisation des

ressources naturelles

des AP : 0

AP : 2

Accords entre la DFC et

les communautés locales

(représentées par

10 AVGAP et

4 UAVGAP), relatifs à la

cogestion et l'utilisation

des ressources naturelles

des AP : ≥ 14

Système de suivi du projet et

rapports de site

Évaluations à mi-parcours et

finale

10. Génération de

revenus découlant des

nouvelles chaînes de

valeur des AP et de la

biodiversité pour les

communautés locales

(écotourisme, partage

des bénéfices, élevage

de petit gibier, création

d'emplois locaux, etc.)

0 A identifier au moment

de l'élaboration du plan

de gestion et d'activités

pour chaque zone

Système de S&E du projet

(rapports réguliers) et rapports

des AVGAP, communautés,

ONG, partenaires de projet

concernés

11. Les habitats vitaux

et les principales

ressources naturelles

pour la migration des

éléphants au niveau

régional (OKM – WAP)

sont identifiés et

stabilisés dans le cadre

Première estimation,

voir l'atlas du projet. A définir Études de terrain menées dans le

cadre du système de suivi

écologique du projet

Protocole d'accord avec les

unités de gestion des AP

voisines

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 65

Objectif/Résultat Indicateur Situation de

référence Objectif en fin de

projet Source d'informations Risques et hypothèses

de la coopération

transfrontalière Les unités de gestion des

AP des pays voisins sont

prêtes à coopérer pour

rétablir les couloirs

régionaux de migration de

la faune

12. Nombre de PIT

(plans d'intégration

territoriale), qui

prennent en compte les

besoins en termes de

conservation de la

biodiversité et de

migration des éléphants

0 A définir pendant la

durée de vie du projet Système de S&E du projet

(rapports réguliers) et rapports

des communautés/communes

concernées

LISTE DES RESULTATS ET DES REALISATIONS DANS LE CADRE DU CRS

Objectif : Renforcer la gestion du système d'aires protégées du Togo pour une meilleure contribution à la conservation de la biodiversité, en s'appuyant sur

des approches efficaces axées sur la réhabilitation et la gestion des AP

Résultat 1 : Amélioration du cadre d’action, juridique et institutionnel du domaine des AP couvrant près de 578.000 hectares

Réalisations

1.1. Système d’AP gérable et représentatif mis en place grâce à la « rationalisation » (appelée « requalification » au Togo) du système d’AP

1.2. Cadre stratégique amélioré pour la gestion des AP du Togo qui oriente le développement à long terme du système d’AP (concernant par ex. les modalités de

gestion des AP, les flux de financement, etc.) ; ce cadre est renforcé par des réformes des politiques et de la législation applicables et validé par le gouvernement

1.3. La Direction de la faune et de la chasse (DFC) et d’autres parties prenantes impliquées ont amélioré leurs capacités à gérer les AP grâce à une formation ciblée et à

la fidélisation du personnel

1.4. Le système de suivi des AP du Togo est opérationnel

1.5. Le gouvernement et les partenaires s’entendent sur un budget du système d’AP revitalisé suffisant pour couvrir les fonctions de base des AP (planification, suivi,

surveillance et application)

1.6 Un réseau de soutien national pour la gestion de la biodiversité – composé entre autres de parlementaires, d’autres notables togolais, d’ONG/OSC et de partenaires

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 66

Résultat 1 : Amélioration du cadre d’action, juridique et institutionnel du domaine des AP couvrant près de 578.000 hectares

Réalisations

internationaux – défendra une saine gestion des AP

Résultat 2 : La gestion efficace du Complexe OKM (avec 179.000 ha de terres protégées) réduit les menaces liées au braconnage, aux feux incontrôlés et au

pâturage qui pèsent sur la biodiversité

Réalisations

2.1. Le fonctionnement du complexe OKM est amélioré : (1) les frontières des AP qui le composent sont légalement fixées (les polygones des AP du complexe sont

définis par SIG, les lois légalisant le statut foncier sont adoptées et les frontières des AP sont délimitées sur le terrain), (2) l’infrastructure d’AP est réhabilitée et (3) le

personnel et les parties prenantes sont formées pour assurer les fonctions vitales de surveillance et de respect des AP

2.2. Le Conseil d’administration du Complexe OKM est constitué et fonctionne comme un forum pour coordonner la gestion des AP pour l’ensemble du Complexe

OKM et assurer la participation des parties prenantes aux principales prises de décisions

2.3. Des outils efficaces de gestion des AP du Complexe OKM sont institutionnalisés : (i) plans de zonage participatifs, (ii) plans de gestion pour chaque aire protégée

et pour le complexe, (iii) plan d’activités qui identifie les options de génération de revenus durables afin de supporter les coûts de gestion du complexe et de créer des

revenus locaux grâce au partage des bénéfices, (iv) système de suivi écologique à long terme mis en place

2.4. Les droits de propriété et d’exploitation des communautés adjacentes des AP sont clarifiés grâce à des activités de sensibilisation et de définition participative et

sont appliqués entre autres à l'aide d'outils de cogestion adaptatifs

2.5. Une série de moyens de subsistance durables proposés aux populations résidentes et aux utilisateurs transhumants ont été testés, montrant comment la pression sur

les ressources OKM peut être réduite (pour la plupart avec un cofinancement)

2.6. Le couloir vital de migration de la faune entre les complexes OKM et W-Arly-Pendjari (WAP) est défini et les mesures d’amélioration de la connectivité

écologique entre ces deux complexes sont mises en oeuvre (par ex. réhabilitation de l’écosystème et gestion des conflits humains-faune pour réduire la pression sur la

faune)

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 67

IIème partie : Analyse des coûts marginaux

109. Le tableau des coûts marginaux récapitule par poste les coûts de référence, ainsi que les coûts prévisionnels du cofinancement et du

financement du FEM.

Tableau 8. Tableau des coûts marginaux

Coût/Avantage Situation de référence (B)

Alternative (A)

Augmentation

(A-B)

AVANTAGES

Avantages mondiaux La biodiversité du Togo continuera de subir de

fortes pressions anthropiques. Les AP

continueront d'être mal gérées, envahies, et

l'utilisation non durable de leurs ressources se

poursuivra, aussi bien dans les AP que dans

leurs zones adjacentes. Le paysage autrefois

riche, composé de divers écosystèmes et d'une

diversité d'espèces, continuera de se dégrader.

Les capacités techniques et financières de

gestion des AP continueront d’être insuffisantes

pour faire face aux menaces croissantes

auxquelles sont confrontées les AP du Togo.

L’efficacité de la gestion des AP prioritaires

restera généralement faible et les interventions

actuelles, qui couvrent tout le domaine des AP

de manière fragmentée, continueront d’être

insuffisantes pour faire face aux menaces

contre la biodiversité. Les efforts de

conservation de la biodiversité se limiteront

plus ou moins à des actions ponctuelles en

fonction de la disponibilité des financements

externes. La dégradation et la fragmentation

des écosystèmes des deux AP et d’habitats

vitaux pour des espèces migratoires

d’importance mondiale se poursuivront,

menaçant la connectivité des écosystèmes au

niveau éco-régional.

Le projet produira au Togo des bienfaits pour la biodiversité

mondiale, principalement en revitalisant le système national d'AP,

ce qui permettra, suite aux réformes proposées, d’assurer à long

terme la conservation d’environ 578.000 ha (soit 10,6 % de la

superficie terrestre du pays) de paysages terrestres écologiquement

riches et représentatifs, encore relativement intacts. Le Complexe

OKM couvrant 179.000 ha de faune et de flore variées bénéficiera

directement de l'amélioration de la gestion des AP. Il abrite des

mammifères et des oiseaux importants et menacés. Il s'agit à la fois

d'un site Ramsar et d'une zone importante pour la conservation des

oiseaux (ZICO). Un système d'AP consolidé et plus efficace au

Togo, obtenu par l’amélioration directe de la gestion des AP dans

le Complexe OKM, réduira les menaces qui pèsent sur la

biodiversité du pays et augmentera considérablement les chances

de conservation future de ces zones d'importance mondiale et de la

riche biodiversité du Togo. En outre, les conditions de migration

des grands mammifères au niveau éco-régional en Afrique de

l'Ouest, en particulier les éléphants, seront rétablies en reliant un

Complexe OKM opérationnel et d'autres habitats vitaux au

complexe WAP.

Les obstacles à la gestion efficace du

domaine d'AP rationalisé du Togo

seront éliminés en adoptant des

approches participatives efficaces axées

sur des mécanismes de réhabilitation et

de gestion des AP du Complexe OKM

qui pourront servir de modèle pour

d'autres AP du pays. Le nombre

d'espèces menacées sera stabilisé ou

diminué grâce à une meilleure

conservation et réhabilitation des

habitats.

Avantages nationaux et

locaux Si l’exercice de rationalisation du système

d’AP n’est pas finalisé, les zones où

l’environnement n’est plus protégé resteront

une charge pour l’État, en termes de gestion des

AP, et une source potentielle de conflits

fonciers. L'efficacité globale du système d'AP

Les principaux bénéfices nationaux du projet seront le

renforcement de l'efficacité de la conservation de la biodiversité et

de la gestion des AP du système d'AP rationalisé. Le Complexe

OKM contenant deux des AP prioritaires du Togo sera réhabilité et

soumis à une gestion efficace. Le projet apportera au Togo

l'assistance dont le pays a tant besoin pour remplir ses obligations

Les cadres d’action, juridiques et

institutionnels pour la gestion des AP et

la conservation de la biodiversité dans

un système d'AP rationalisé seront

renforcés. La finalisation de la

délimitation participative des deux AP

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 68

Coût/Avantage Situation de référence (B)

Alternative (A)

Augmentation

(A-B)

restera limitée. Les cadres institutionnels,

d’action et juridiques nationaux pour les AP et

la gestion des ressources naturelles

demeureront inadaptés à la création de

nouveaux partenariats de gestion et à la gestion

efficace des AP.

Le Complexe OKM continuera d’être

gravement impacté par une exploitation non

durable des ressources, avec des effets négatifs

sur le potentiel de l'écotourisme. L'absence

d'incitations de nature à encourager

l'acceptation des AP et de la conservation de la

biodiversité par les parties prenantes locales

limitera l'efficacité de la conservation.

L’entretien et la réhabilitation des

infrastructures de base des AP resteront

entravées par le manque de ressources

financières. L'efficacité du personnel existant

restera plus ou moins limitée à cause de

l’absence de conditions matérielles minimum,

de capacités humaines très limitées, en

particulier pour les discussions avec les

communautés adjacentes, et du manque de

motivation.

aux termes de la CDB. De nouvelles formes de partenariats, ainsi

que l'élaboration de mécanismes financiers innovants pour les AP,

permettront de réduire les allocations de fonds du budget national à

la gestion des AP. La sensibilisation, la promotion des AP et de

leurs valeurs économiques au niveau national et local ainsi que les

nouveaux modèles de participation efficace des parties prenantes

locales aux prises de décisions relatives aux AP permettront de

mieux faire accepter les AP et la conservation de la biodiversité au

Togo. Le gouvernement bénéficiera largement des contributions du

projet à l'élaboration de modèles efficaces de cogestion

participative des AP et de gestion des ressources naturelles, ainsi

qu'à une meilleure définition des rôles respectifs des communautés,

des parties prenantes locales, des départements, des régions et des

services techniques. Cela limitera la nécessité de faire intervenir

des agents publics, dans la mesure où les communautés et les

parties prenantes locales seront encouragées à participer activement

à la surveillance et au suivi des AP et à signaler les actes de

braconnage et les autres activités illégales. Les expériences tirées

du Complexe OKM pourront être répliquées par la suite à d'autres

AP. L'amélioration des cadres d’action, juridiques et institutionnels

facilitera la coordination de la planification du développement et le

partage des bénéfices générés par l’exploitation durable des AP et

de la biodiversité. L'élaboration de nouvelles chaînes de valeur

pour les AP et d'autres moyens de subsistance contribuera à la

réduction de la pauvreté et à la création d'un nouveau modèle

d'autofinancement des AP et de la gestion des ressources naturelles

pour le pays.

Au niveau local, le personnel des AP, les communautés adjacentes

aux AP et les parties prenantes locales seront les bénéficiaires

directes d'une stratégie associant des activités de conservation et de

réhabilitation dans les AP à une exploitation durable et intégrée des

ressources naturelles, à la planification de l’exploitation des terres

et à la création d'autres revenus et moyens de subsistance

s'appuyant sur des chaînes de valeur durables pour les AP et les

ressources naturelles. Ces chaînes de valeur génèreront d'autres

bienfaits au niveau local et aboutiront à un changement de

comportement et à l'acceptation des AP et de la conservation de la

biodiversité par les populations locales. L'amélioration du système

de financement, les nouveaux modèles de partage des bénéfices et

de cogestion des infrastructures et du fonctionnement des AP

profiteront aux unités de gestion des AP au niveau local, aux

de savane adjacentes, la réhabilitation

de leurs habitats vitaux et de leurs

infrastructures essentielles, les

nouveaux modèles de cogestion

participative et les chaînes de valeur

des AP et de la biodiversité

contribueront à une gestion efficace du

Complexe OKM. Le renforcement des

capacités des acteurs locaux et du

personnel des AP leur permettra de

s'acquitter de leurs tâches de gestion

des AP. Les mécanismes de

coopération avec les AP des pays

voisins aideront à rétablir la

connectivité écologique au niveau éco-

régional.

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 69

Coût/Avantage Situation de référence (B)

Alternative (A)

Augmentation

(A-B)

communautés adjacentes et aux autres parties prenantes impliquées

dans les résultats de conservation escomptés. Les capacités de

gestion des AP et des ressources naturelles, surtout au niveau local,

du personnel administratif des AP et des parties prenantes locales

seront renforcées. En particulier, la prise en compte des besoins en

matière de conservation de la biodiversité dans les instruments

existants ou planifiés pour la gouvernance locale des ressources

naturelles et la collaboration avec les communautés locales et les

structures départementales ou régionales par le biais d'un conseil

d’administration regroupant toutes les parties prenantes

amélioreront considérablement les capacités de gestion des AP et

des écosystèmes ainsi que la mobilisation des parties prenantes

locales.

COUTS

Résultat 1 :

Amélioration du cadre

d’action, juridique et

institutionnel du

domaine des AP

couvrant près de

578.000 hectares

Situation de référence : 8,3 millions

USD (estimation approximative) :

Budget du MERF pour les AP :

50.000 USD/an AP gérées par 2 ONG : 200.000 USD/an Entités concernées des programmes sur la

gouvernance, le renforcement des

capacités, la décentralisation, la réforme

de l'administration, la gouvernance

environnementale (UNDAF, UE, BM,

coopération bilatérale, etc.) : ~8 millions USD

Alternative : 9,1 millions USD

Augmentation :

FEM 0,280

UEMOA 0,094

PNUD-P 0,400

PNUD 0,006

TOTAL (millions

USD) 0,780

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 70

Coût/Avantage Situation de référence (B)

Alternative (A)

Augmentation

(A-B)

Résultat 2 : La gestion

efficace du Complexe

OKM (avec 179.000 ha

de terres protégées)

réduit les menaces liées

au braconnage, aux feux

incontrôlés et au

pâturage qui pèsent sur

la biodiversité

Situation de référence : 39 millions

USD (estimation)

Entités concernées des programmes sur la

sécurité alimentaire et la production

agricole, la réduction de la pauvreté, le

développement local et la décentralisation,

la planification de l’exploitation des terres

dans la commune des 3 AP, les

subventions de micro-projets, les

programmes de recherche, etc. :

35 millions USD (estimation

approximative de l'UNDAF, de la BM, de

l'UE et des bailleurs de fonds bilatéraux) :

4 millions USD

Alternative : 42,1 millions USD

Augmentation :

FEM 0,820

PNUD 0,427

UEMOA 0,214

CARTO 0,150

PANADE 1,000

MERF 0,390

TOTAL (millions

USD) 3,001

Autres : Unité de

gestion du projet,

équipe d'assistance

technique à la mise en

œuvre du programme

et suivi indicatif

s/o Alternative : 0,4 millions

Augmentation :

FEM 0,122

UEMOA 0,192

PNUD 0,067

MERF 0,060

TOTAL (millions

USD) 0,441

TOTAL DES COUTS Situation de référence : 47,3 millions

USD

Alternative : 51,5 millions USD

Augmentation :

FEM 1,222

UEMOA 0,500

PNUD-P 0,400

CARTO 0,150

PANADE 1,000

MERF 0,450

PNUD 0,500

TOTAL (millions

USD) 4,222

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 71

SECTION III : Budget total et plan de travail

1ère partie : Budget total et plan de travail

ID d’attribution : 60926 Intitulé

du

projet :

Intitulé du projet :

(FR) Renforcement du rôle de conservation du système national

d’aires protégées (AP) du Togo

(EN) Strengthening the conservation role of Togo’s national System of

Protected Areas (PA)

ID du projet : 76932

Intitulé de l’attribution : PIMS 4220 - Système d'AP du Togo

Unité fonctionnelle : TGO10

Partenaire d’exécution (agence d’exécution) Direction de la faune et de la chasse (DFC)

Résultats

FEM/Activi

tés Atlas

Partie

resp./Age

nt d'exéc.

ID

du

fonds

Nom du bailleur de

fonds

Code

budgéta

ire

ATLAS

Description budgétaire Atlas Montant

total

(USD)

Montant

Année 1

(USD)

Montant

Année 2

(USD)

Montant

Année 3

(USD)

Montant

Année 4

(USD)

Montant

Année 5

(USD)

Remar

ques

1) Cadre de

gouvernanc

e national

pour la

gestion des

AP

NEX 62000 FEM-10003 71200 Consultants internationaux 150.000 40.000 60.000 35.000 0 15.000 1

NEX 62000 FEM-10003 71300 Consultants locaux 10.000 0 0 5.000 0 5.000 2

NEX 62000 FEM-10003 71600 Déplacements 60.000 14.000 14.000 14.000 9.000 9.000 3

NEX 62000 FEM-10003 72100 Services contractuels-Sociétés 40.000 8.000 8.000 8.000 8.000 8.000 4

NEX 62000 FEM-10003 72600 Subventions 20.000 10.000 10.000 5

Sous-total FEM - Activité Atlas 1 (Résultat 1) 280.000 62.000 92.000 72.000 17.000 37.000 NEX 04000 PNUD TRAC - 00012 71200 Consultants internationaux 6.000 6.000 6

Sous-total TRAC - Activité Atlas 1 (Résultat 1) 6.000 0 6.000 0 0 0 NEX 30000 UEMOA 71300 Consultants locaux 48.000 18.000 25.000 5.000 7

NEX 30000 UEMOA 72100 Services contractuels-Sociétés 40.000 8.000 8.000 8.000 8.000 8.000 8

Sous-total UEMOA - Activité Atlas 1 (Résultat 1) 88.000 26.000 33.000 13.000 8.000 8.000

TOTAL - ACTIVITÉ 1 (Résultat 1) 374.000 88.000 131.000 85.000 25.000 45.000

2)

Réhabilitati

on du

Complexe

OKM

NEX 62000 FEM-10003 71200 Consultants internationaux 30.000 0 30.000 0 0 0 9

NEX 62000 FEM-10003 71300 Consultants locaux 30.000 10.000 10.000 10.000 0 0 10

NEX 62000 FEM-10003 71400 Services contractuels-Individ. 545.000 105.000 160.000 155.000 65.000 60.000 11

NEX 62000 FEM-10003 71600 Déplacements 50.000 10.000 10.000 10.000 10.000 10.000 12

NEX 62000 FEM-10003 72100 Services contractuels-Sociétés 85.000 15.000 45.000 10.000 10.000 5.000 13

NEX 62000 FEM-10003 72600 Subventions 80.000 10.000 20.000 20.000 20.000 10.000 5

Sous-total FEM - Activité Atlas 2 (Résultat 2) 820.000 150.000 275.000 205.000 105.000 85.000 NEX 04000 PNUD TRAC - 00012 71200 Consultants internationaux 30.000 0 30.000 0 0 0 14

NEX 04000 PNUD TRAC - 00012 71300 Consultants locaux 25.000 5.000 5.000 5.000 5.000 5.000 15

NEX 04000 PNUD TRAC - 00012 71400 Services contractuels-Individ. 192.000 24.000 48.000 48.000 48.000 24.000 16

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 72

Résultats

FEM/Activi

tés Atlas

Partie

resp./Age

nt d'exéc.

ID

du

fonds

Nom du bailleur de

fonds

Code

budgéta

ire

ATLAS

Description budgétaire Atlas Montant

total

(USD)

Montant

Année 1

(USD)

Montant

Année 2

(USD)

Montant

Année 3

(USD)

Montant

Année 4

(USD)

Montant

Année 5

(USD)

Remar

ques

NEX 04000 PNUD TRAC - 00012 72100 Services contractuels-Sociétés 180.000 20.000 90.000 40.000 25.000 5.000 17

Sous-total TRAC - Activité Atlas 2 (Résultat 2) 427.000 49.000 173.000 93.000 78.000 34.000 NEX 30000 UEMOA 72100 Services contractuels-Sociétés 200.289 90.000 70.000 25.000 10.000 5.289 13, 18

Sous-total UEMOA - Activité Atlas 2 (Résultat 2) 200.289 90.000 70.000 25.000 10.000 5.289

TOTAL - ACTIVITÉ 2 (Résultat 2) 1.447.289 289.000 518.000 323.000 193.000 124.289

3) Gestion

du projet

NEX 62000 FEM-10003 71400 Services contractuels-Individ. 20.000 4.000 4.000 4.000 4.000 4.000 19

NEX 62000 FEM-10003 71600 Déplacements 25.000 5.000 5.000 5.000 5.000 5.000 20

NEX 62000 FEM-10003 72200 Équipement et mobilier 30.500 30.500 0 0 0 0 21

NEX 62000 FEM-10003 74100 Services professionnels 35.000 7.000 7.000 7.000 7.000 7.000 22

NEX 62000 FEM-10003 74500 Frais divers 11.700 2.340 2.340 2.340 2.340 2.340 23

Sous-total FEM - Activité Atlas 3 (Gestion du projet) 122.200 48.840 18.340 18.340 18.340 18.340 NEX 04000 PNUD TRAC - 00012 71200 Consultants internationaux 24.000 0 0 8.000 8.000 8.000 24

NEX 04000 PNUD TRAC - 00012 71600 Déplacements 13.000 6.000 2.000 2.000 2.000 1.000 25

NEX 04000 PNUD TRAC - 00012 72200 Équipement et mobilier 30.000 30.000 0 0 0 0 26

Sous-total TRAC - Activité Atlas 3 (Gestion du projet) 67.000 36.000 2.000 10.000 10.000 9.000 NEX 30000 UEMOA 71200 Consultants internationaux 24.000 8.000 8.000 8.000 24

NEX 30000 UEMOA 71400 Services contractuels-Individ. 140.000 28.000 28.000 28.000 28.000 28.000 19

NEX 30000 UEMOA 73200 Aménagement des locaux 15.000 15.000 27

Sous-total UEMOA - Activité Atlas 3 (Gestion du projet) 179.000 43.000 28.000 36.000 36.000 36.000

TOTAL - ACTIVITÉ 3 (Gestion du projet) 368.200 127.840 48.340 64.340 64.340 63.340

4) GMS du

BP PNUD DEX 30000 UEMOA 75100 Infrastructures et administration 32.710 11.130 9.170 5.180 3.780 3.450 28

Sous-total UEMOA - Activité Atlas 4 (GMS du BP PNUD sur la contribution de l'UEMOA) 32.710 11.130 9.170 5.180 3.780 3.450

TOTAL - ACTIVITÉ 4 (GMS du BP PNUD sur la contribution de l'UEMOA) 32.710 11.130 9.170 5.180 3.780 3.450

.

SOUS-TOTAL – FEM 1.222.200 260.840 385.340 295.340 140.340 140.340

SOUS-TOTAL – PNUD TRAC 500.000 85.000 181.000 103.000 88.000 43.000

SOUS-TOTAL – UEMOA 500.000 170.130 140.170 79.180 57.780 52.740

.

TOTAL GENERAL (en espèces) 2.222.200 515.970 706.510 477.520 286.120 236.080

Notes sur le budget

Général Consultants et collaborateurs du projet : Reportez-vous à la « Section IV, 2ème PARTIE : Termes de référence du personnel principal du projet », rubrique

« Vue d’ensemble des contributions des consultants techniques », Tableau 10 et Tableau 11, pour obtenir des informations détaillées sur le coût des consultants et

des équipes du projet par source de financement (FEM, PNUD, gouvernement du Togo et autres), y compris le nombre de semaines (ou d'années) et les tâches

principales.

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 73

Notes sur le budget

Les véhicules du projet seront achetés avec les fonds du PNUD TRAC. Le gouvernement peut décider d'affecter des motos (6) aux groupes de gestion des AP et au

projet.

Déplacements nationaux et régionaux : le coordinateur national du projet devra se rendre sur le site OKM (au moins 4 visites annuelles) et les sites voisins du

Complexe WAP, ainsi que le CTP, les membres de l’UGOKM et les consultants du projet. La majeure partie des frais de déplacement du projet entre dans le cadre

des résultats du projet et sera prise en charge par le FEM, y compris les frais pour faire venir des consultants internationaux dans le pays.

Tous les déplacements internationaux effectués par l'équipe de coordination (par ex., dans le cadre de la participation à des événements internationaux

pertinents, tels que les CDP de la CDB, des séminaires, des formations, le Congrès des parcs, etc.) seront imputés sur le budget déplacements du PNUD.

1 Consultants internationaux sous contrat à court terme : (1) financement des AP, y compris la planification d'activités (10 semaines) ; (2) évaluateur (10 semaines :

évaluation à mi-parcours + finale) ; (3) systèmes de suivi écologique (20 semaines) ; (4) approches écosystémiques et couloirs de migration de la faune (10 semaines).

2 Consultants nationaux sous contrat à long terme : évaluateur national (10 semaines : évaluation à mi-parcours et finale)

3 Déplacements : (1) déplacements nationaux et régionaux (20.000 USD - Résultat 1) ; (2) allocation générale pour faire venir des consultants internationaux dans le pays

(40.000 USD)

4 Services : (1) conception de sites Web et atelier de lancement (25.000 USD) ; (2) publications, production de courtes vidéos et impressions (15.000 USD).

5 Accords de partenariat avec les ONG locales et régionales pour la fourniture de services (consultations locales, formations, réunions, voyages, sensibilisation) (jusqu'à

100.000 USD à attribuer conformément aux procédures du PNUD : 20.000 USD dans le résultat 1 et 80.000 USD dans le résultat 2).

6 Consultants internationaux sous contrat à court terme : changement climatique dans le système d'AP (2 semaines).

7 Consultants nationaux sous contrat à court terme : (1) cadres juridiques, d’action et institutionnels (réglementations des AP, options de cogestion, gestion participative

des ressources naturelles et décentralisation) (38 semaines) ; (2) finances publiques et planification (options de financement durables pour la cogestion et la gestion

participative) (10 semaines).

8 Consultations (réunions, ateliers, etc.) (40.000 USD)

9 Consultants internationaux sous contrat à court terme : planification et gestion des AP (10 semaines)

10 Consultants nationaux sous contrat à court terme : (1) EEC (Éducation et communication relatives à l'environnement) (10 semaines) ; (2) socio-économie (chaînes de

valeur pour la biodiversité et autres moyens de subsistance) (20 semaines)

11 Consultants nationaux sous contrat à long terme : UGOKM : (1) responsable du site OKM (5 ans) ; (2) gestion des ressources naturelles et planification de l’exploitation

des terres (4 ans) ; (3) suivi écologique (4,5 ans) ; (4) conseiller technique principal (2,5 ans).

12 Déplacements : déplacements nationaux et régionaux (50.000 USD - Résultat 2)

13 Contrats (pour 1 et 2, les coûts sont partagés entre le FEM et l'UEMOA respectivement) : (1) travaux de délimitation physique, travaux de réhabilitation, investissements

(points d'eau, micro-projets) (50.000 USD et 100.000 USD), (2) consultations locales au niveau du site et autres consultations, réunions, etc. (35.000 USD et 30.000

USD).

14 Consultants internationaux sous contrat à court terme : écotourisme et marketing des AP (10 semaines)

15 Consultants nationaux sous contrat à court terme : gestion des conflits et consultations avec plusieurs parties prenantes, approches participatives (25 semaines)

16 Consultants nationaux sous contrat à long terme : (1) assistant du groupe de gestion du projet (S&E, cartographie et création de rapports) (4 ans) ; (2) UGOKM :

mobilisation sociale et autres moyens de subsistance (4 ans)

17 Travaux de délimitation physique, travaux de réhabilitation et investissements (points d'eau, micro-projets) (180.000 USD).

18 Contrats : système de suivi écologique avec l'assistance du programme MIKE d'UICN (70.000 USD)

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PRODOC 4220 Rationalising Togo’s PA System 74

Notes sur le budget

19 Les coûts associés au coordinateur national du projet (5 ans) sont partagés comme suit : 10 % FEM et 90 % UEMOA.

20 Déplacements nationaux (liés à la gestion)

21 Matériel informatique et mobilier : (1) acquisition d'ordinateurs portables (7 2.000 USD), de licences de logiciels (7 à 800 USD), de disques durs portables (2 à 200

USD), d'imprimantes avec cartouches (2 à 300 USD), de rétroprojecteurs (1 à 1.000 USD), de contrats de téléphonie mobile (7 à 250 USD) et d'autres périphériques,

par ex. des systèmes GPS, des imprimantes laser, des photocopieurs (2.150 USD), pour l'équipe du projet, (2) mobilier de bureau (5.000 USD).

22 Traduction et audit

23 Les coûts divers peuvent inclure : (1) les frais d'assurance, les frais bancaires et autres frais divers pour l'unité de coordination du projet ou concernant directement les

activités planifiées dans le cadre d'un résultat donné ; (2) les coûts divers associés aux ateliers et aux autres types de consultations (par ex, l'impression, l'interprétation,

la location de matériel, etc.) ; et/ou (3) les coûts de communication.

24 Assistance internationale (8 semaines)

25 Déplacements internationaux liés à la gestion

26 Affectation de 4 véhicules tout-terrain aux équipes du projet (30.000 USD). Les fonds excédentaires peuvent être transférés vers d'autres postes budgétaires pour

l’entretien et le carburant.

27 Travaux éventuellement nécessaires pour rendre les bureaux fonctionnels

28 Les frais du PNUD s'appliquent à la contribution de l'UEMOA. Les montants seront ajustés chaque année en fonction des dépenses pour les fonds de l'UEMOA.

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75

SECTION IV : INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Ière PARTIE : Autres accords

LETTRES DE COFINANCEMENT

Tableau 9. Tableau de cofinancement du projet

Nom du partenaire de cofinancement Date Montants mentionnés dans les

lettres

Montants pris en

compte dans le

cofinancement du

projet (en USD)

UEMOA - Union économique et monétaire

ouest-africaine* 20.09.10 250.000.000 CFA 500.000 USD

CARTO - Centre d'Animation Rurale

Tambimong OGARO 20.10.10 150.000 USD 150.000 USD

Ministère de l'environnement et des ressources

forestières via le PANADE 12.10.10 1.000.000 USD 1.000.000 USD

Ministère de l'environnement et des ressources

forestières (MERF) avec une allocation de

personnel sur 5 ans 30.11.10

150.000 USD en

investissements et

équipement 450.000 USD

300.000 USD en contribution

en nature sous la forme de

personnel du MERF

PNUD Lomé (ressources principales TRAC)

via d’autres projets 23.11.10

PRCGE pour 200.000 USD et

OMD7 200.000 USD 400.000 USD

PNUD Lomé (ressources principales TRAC) * 1.000.000 USD par an sur 5

ans 500.000 USD

FAO Togo 30.11.10 Lettre de soutien --

UICN BRACO (concernant uniquement le

programme PAPACO, pas le programme

MIKE) 25.11.10 Lettre de soutien --

Total 3.000.000 USD

Remarque :

*Les montants du PNUD et de l’UEMOA correspondent à des contributions directes en espèces et seront

gérés par le PNUD en connexion avec le projet dans la même allocation budgétaire. Le montant de

l’UEMOA comprend les frais GMS du PNUD.

[Les lettres sont fournies séparément]

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76

GRANDES LIGNES DES TDR DE L’ASSISTANCE TECHNIQUE FOURNIE PAR UICN

Les présents TdR devront être détaillés au moment du lancement du projet.

Premièrement, en ce qui concerne les réalisations de la Composante 1 du projet (cadre de gouvernance

nationale pour la gestion des AP) et de la Composante 2 (réhabilitation du Complexe Oti-Kéran-Mandouri

(OKM), à savoir les réalisations 1.1, 1.3 1.4, 1.6 et 2.6 (voir liste ci-après), et conformément aux règles du

PNUD en matière de partenariats avec des ONG7 pour la mise en oeuvre de projets, l'organisme

gouvernemental d'exécution responsable du projet (agence d’exécution nationale) prévoit de signer un

accord de gestion avec UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) pour la mise en

œuvre d’une série d’activités du projet telles qu’elles sont décrites dans le document du projet.

Le projet a budgété des fonds à cette fin pour s’assurer que des tâches/activités spécifiques seront

effectuées, activités qui aideront à réaliser les objectifs du projet et à renforcer les capacités des

organismes pour la gestion des aires protégées. L’évaluation de ces activités a montré qu’elles

appartiennent au domaine d’expertise du Bureau régional pour l’Afrique centrale et de l’ouest (BRACO)

d’UICN, basé à Ouagadougou, au Burkina Faso, comme le montrent les expériences précédentes de

l’organisation. Plus particulièrement, le projet MIKE et différentes Commissions d’UICN (par ex. la

Commission mondiale sur les aires protégées, la Commission sur la survie des espèces et les

groupes de spécialistes thématiques) correspondent bien à la mise en oeuvre des activités

mentionnées ci-dessus. Le projet MIKE (Suivi de l’abattage illicite d’éléphants) ne suit pas seulement

les éléphants, mais un certain nombre d’autres espèces de grands mammifères. Des évaluations ont été

effectuées dans le Complexe OKM en 20048.

Une évaluation détaillée des capacités du BRACO UICN pour la mise en œuvre de ces activités dans le

respect des normes techniques, opérationnelles et de gestion requises sera effectuée. En outre, le BRACO

UICN devra faire une proposition détaillée et chiffrée en réponse à ces TdR. Les coûts indiqués prendront

en compte non seulement le temps de travail du personnel et les consultants affectés aux projet, les

ateliers planifiés, les formations et les déplacements indispensables à des prix raisonnables, mais

également les frais d’administration (qui ne doivent pas excéder 10 % et doivent comprendre un audit).

Les CV et profils du personnel d’UICN et des spécialistes sollicités pour le projet devront être joints à la

proposition, ainsi qu’une indication du temps qu’ils devront consacrer au projet. Avant que l’accord de

gestion soit conclu, l’évaluation des capacités, ainsi que les propositions technique et financière, devront

être validées par le PNUD et le ministère de l’environnement et des ressources forestières (MERF).

Deuxièmement, le BRACO UICN sera représenté dans le comité directeur du projet, conformément

à cet accord, et devra également contribuer aux processus de planification et de génération des rapports du

projet, afin de participer aux évaluations et aux événements importants tels que l’atelier de lancement.

Cette intégration au déroulement du projet favorisera l’apprentissage et la compréhension mutuels entre

les partenaires.

Enfin, UICN jouera un rôle déterminant pour aider à établir la situation écologique de référence du

Complexe OKM, dans le cadre des évaluations MIKE globales du Complexe WAPOK planifiées

en 2011.

Le BRACO UICN a accompagné les visites initiales du site effectuées par les responsables

7 Sur le plan opérationnel, UICN sera considéré comme une ONG, mais en gardant à l’esprit qu’il s’agit en réalité d’une

organisation multilatérale. 8 Les cartes du projet figurant dans le PRODOC Annexe 9 proviennent des évaluations MIKE de 2004 (cartes 8-17).

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gouvernementaux au Complexe OKM en 2009 et qui ont permis d’élaborer la FIP et le PPG du présent

projet.

Le budget a alloué un montant total de 90.000 USD sur 4 ans pour le BRACO UICN. La proposition ne

devra pas dépasser ce montant. Le montant précis et les activités prévus au contrat seront fixés avec le

coordinateur national du projet au moment de son lancement. Les TdR complets seront élaborés au

moment du lancement du projet, avec le contrat.

Résultat 1 : Amélioration du cadre d’action, juridique et institutionnel du domaine des AP couvrant

près de 578.000 hectares

Résultats Activités indicatives prises en charge par UICN

1.1 Système d’AP gérable et

représentatif mis en place grâce à la

« rationalisation » (appelée

« requalification » au Togo) du

système d’AP

UICN fournira une assistance technique à l’équipe du projet et à

l’administration publique pour une bonne finalisation de l’exercice

de rationalisation. Elle comprendra : • Participation aux principaux événements (par ex. tables rondes

et ateliers de « requalification ») en tant que

facilitateurs/personnes ressource, • Communication d’informations et de données (par ex. extraites

de la Base de données mondiale sur les aires protégées, de la

liste rouge et d’autres sources), incluant une formation pratique

sur l’exploitation de ces informations et données

• Assistance et formation pratique pour l’application de l’outil

METT (format GEF4) à plusieurs AP concernées par l’exercice

de rationalisation.

1.3. La Direction de la faune et de

la chasse (DFC) et les autres parties

prenantes concernées ont renforcé

les capacités de gestion des AP

grâce à une formation ciblée et à la

fidélisation du personnel

Le programme de renforcement des capacités du projet s’appuiera

par ailleurs sur le Programme mondial de travail sur les aires

protégées (PTAP) du PNUD FEM, sur les lacunes identifiées en

matière de capacités, sur ses propositions de renforcement des

capacités et sur les résultats de l’étude récente (2008) d’UICN

intitulée « Évaluation de l’efficacité de la gestion des AP au Togo ».

Les besoins spécifiques en renforcement des capacités des différents

niveaux de responsables des AP et parties prenantes seront définis de

manière plus poussée après le démarrage du projet, ainsi que les

propositions pour leur participation à la formation financée par

UICN.

Réalisation 1.4 Un système de suivi

des AP du Togo est opérationnel (le

sous-ensemble écologique du

système de suivi sera basé

essentiellement sur des données

existantes et secondaires)

Le processus commencera par compiler les informations existantes

au niveau national pour les combiner avec les informations

internationales disponibles : par exemple les bases de données des

espèces et des aires protégées du Centre mondial de surveillance pour

la conservation, les outils informatiques spécialisés tels

qu’ARK2010, le projet « Technologies for Conservation &

Development (T4CD) », GLOBIO, le Système mondial

d’informations sur la biodiversité (SMIB), entre autres, ainsi que les

listes CITES et la liste rouge d’UICN. Ainsi les informations

existantes, mais très dispersées, seront plus faciles d’accès et seront

utilisées comme base transparente et objective pour étayer les

décisions relatives aux AP. Il est prévu que cette unité de gestion des

informations/connaissances reste en activité après le projet en étant

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78

Résultat 1 : Amélioration du cadre d’action, juridique et institutionnel du domaine des AP couvrant

près de 578.000 hectares

Résultats Activités indicatives prises en charge par UICN

intégrée à la DFC. Dans ce cadre, UICN : • Communiquera des informations et des données (par ex.

extraites de la Base de données mondiale sur les aires protégées,

de la liste rouge et d’autres sources), en dispensant une

formation pratique sur l’exploitation de ces informations et

données ;

• Intègrera des données MIKE et WIWO (Groupe de travail.

international de recherches sur les limicoles) dans le système ; • Dispensera, si nécessaire, une formation pratique aux

responsables du système.

1.6 Un réseau de soutien national

pour la gestion de la biodiversité –

composé entre autres de

parlementaires, d’autres notables

togolais, d’ONG/OSC et de

partenaires internationaux –

défendra une saine gestion des AP

UICN a été très actif dans ce domaine et pourrait jouer un rôle

essentiel dans les activités de cette réalisation, bien que cet aspect

spécifique doit être plus étroitement négocié à cause des limitations

dans le financement du projet. L’implication d’UICN pourrait

prendre principalement la forme d’une formation aux fonctionnaires,

parlementaires, notables togolais, ONG locales et autres parties

prenantes de la conservation, mettant l’accent sur la sensibilisation

et l’élaboration d’une vision pour l’amélioration de la gestion des

AP du Togo. Ces activités pourraient être proposées à d’autres

prestataires de services au cas où UICN ne pourrait pas les inclure

dans sa proposition.

Résultat 2 : Amélioration du cadre d’action, juridique et institutionnel du domaine des AP couvrant

près de 578.000 hectares

Résultats Activités indicatives prises en charge par UICN

Réalisation 2.6 Le couloir vital de

migration de la faune entre les

complexes OKM et W-Arly-

Pendjari (WAP) est défini et les

mesures d’amélioration de la

connectivité écologique entre ces

deux complexes sont mises en

oeuvre (par ex. réhabilitation de

l’écosystème et gestion des conflits

humains-faune pour réduire la

pression sur la faune)

Le Togo sera plus efficacement intégré dans le programme WAP-

PAPE sous la supervision régionale de l’UEMOA (voir PRODOC

Tableau 2), dans lequel UICN joue déjà un rôle important. Dans ce

contexte, les données de l’initiative MIKE joueront un rôle essentiel

dans la définition de ce couloir et l’élaboration améliorée des

modalités de gestion de ces zones. Le programme MIKE applique

une approche de « mise en commun » à la récupération des coûts,

dans laquelle les différents projets et initiatives en Afrique qui ont

recours à MIKE contribuent en fonction de leurs possibilités. Le

présent projet apportera une contribution, qui devra permettre au

moins l’inclusion du Complexe OKM dans les inventaires de

mars 2011 planifiés pour le Complexe WAP. Idéalement, un

deuxième inventaire couvrant OKM pourrait être effectué la dernière

année du projet, même si cela nécessiterait toujours la mise en

commun de fonds dans l’esprit de la gestion adaptative (pour plus de

détails, voir la section Budget total et plan de travail).

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TDR GENERIQUES POUR LA FOURNITURE DE SERVICES PAR DES ONG LOCALES

En ce qui concerne les réalisations 2.4 et 2.5 (reprises ci-dessous) du projet, et en accord avec le PNUD

pour l’implication d’ONG partenaires, le PNUD et l’organisme public responsable du projet prévoient de

signer un accord avec les ONG locales pour la mise en œuvre d’une série d’activités de cogestion des AP

sur les sites du projet (aires protégées d’Oti-Kéran et d’Oti-Mandouri, formant le Complexe OKM).

Le projet a budgété des fonds pour l’allocation de subventions ciblées aux ONG environnementales

actives dans la région, afin de compléter le programme existant de petites subventions (SGP) et de

s’assurer que des tâches spécifiques sont effectuées en vue d’atteindre les objectifs du projet et de

renforcer les capacités des ONG régionales et nationales. Ces subventions financeront des activités dans

des zones reculées impliquant fortement les communautés, idéales pour les petites ONG dont les

membres sont très motivés et qui sont armées pour fonctionner efficacement dans ces conditions.

Les capacités d’au moins trois ONG locales ont été évaluées (voir Annexe 5 du PRODOC9). D’autres

pourraient être ajoutées par la suite, ainsi que les propositions d’ONG candidates. Le choix final d’ONG,

l’allocation de fonds et leurs tâches détaillées seront définis au moment du lancement du projet dans le

cadre d’une collaboration étroite entre le PNUD et l’agence publique d’exécution.

Les thèmes spécifiques sur lesquels devront travailler ces ONG sont les moyens de subsistance de

remplacement, la gestion des feux, le développement du tourisme, la résolution des conflits, la facilitation

et la formation, entre autres.

De plus, le projet travaillera en étroite collaboration avec le programme SGP pour déterminer les projets

et les ONG qui correspondent le mieux aux deux approches de financement. Si possible, les structures de

gouvernance mises en place par le programme SGP pour l’approbation des projets seront utilisées pour

approuver les micro-subventions proposées dans le cadre du présent projet. Réalisation 2.4 Les droits de propriété et d’exploitation des communautés adjacentes des AP sont clarifiés grâce à

des activités de sensibilisation et de définition participative, et sont appliqués entre autres à l'aide d'outils de

cogestion adaptatifs

Le projet élaborera un programme d’éducation et de communication environnementale (ECE) mettant

l’accent sur les valeurs culturelles, économiques et scientifiques de la biodiversité et des AP. Ce

programme expliquera l’importance des approches AP participatives les plus récentes définissant des zones

principales, des zones tampon et des zones de transition, après concertation et négociation avec les

communautés adjacentes. Les droits de propriété et d’exploitation durables de ces communautés dans les

zones tampon et de transition, y compris les voies d’accès contrôlées aux ressources en eau des AP, seront

définis de manière participative. Les AVGAP et les UAVGAP joueront un rôle important pour faire

respecter ces décisions prises conjointement par l'État et les communautés et énoncées dans des protocoles

d’accord locaux. Toutefois, il se peut que le projet soit confronté à la résistance de personnes occupant

(illégalement) les zones principales. Le projet ne les contraindra pas à quitter les AP, mais s’efforcera au

maximum de trouver et de créer d'autres moyens de subsistance attractifs, avec de nouvelles sources

d'approvisionnement en eau situées en dehors des zones principales des AP, pour les encourager à

déménager (voir réalisation 2.5). La signature d’accords de subvention permettra également aux ONG

locales de jouer un rôle à la fois en prenant en charge le programme ECE sous la supervision du projet et en

facilitant le processus de prise de décisions sur la sauvegarde des AP, en assurant son intégrité grâce à la

suppression des résistances et en trouvant des solutions pratiques.

9 Il reste à évaluer CARTO.

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Réalisation 2.5 Une série de moyens de subsistance durables proposés aux populations résidentes et aux utilisateurs

transhumants ont été testés, montrant comment la pression sur les ressources OKM peut être réduite (pour la plupart

avec un cofinancement)

Les petites entreprises respectueuses de la biodiversité et les possibilités de création d’emplois locaux liés

aux AP seront identifiées, développées et mises en œuvre avec les communautés dans et autour des AP afin

de réduire la pression humaine. Les mesures d’amélioration de l’agriculture, des terres de parcours et de la

gestion de l’eau devront faire l’objet d’une attention particulière, en collaboration avec les ministères de

l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, de la Planification et du développement local. Ces efforts de

collaboration se concentreront sur les possibilités de résoudre les problèmes d’accès à l’eau (réhabilitation

d’anciens barrages en terre et réservoirs pour retenir l’eau de pluie et des ruisseaux pendant la saison des

pluies, puits) et de gérer les points d’eau des fleuves/zones humides, ainsi que sur les terres de parcours en

dehors des zones protégées principales. Outre les activités entreprises par la DFC ayant un impact direct sur

les sites mêmes des AP, le rôle principal du projet sera d’appuyer des études de faisabilité économique des

activités de substitution proposées et d’aider les communautés à élaborer des propositions de projets. En

collaboration avec le PNADE, le projet aidera les communautés à concevoir et soumettre leurs propositions

à la source financière correspondant le mieux aux activités spécifiques proposées. Il existe un grand

nombre de sources financières possibles et axées sur le développement local au Togo, en particulier pour

les organisations de la société civile et les communautés locales (PNUD, SGP, FFEM SGP, Coopération

française décentralisée, PDC), mais souvent les membres des communautés locales ne savent pas comment

entrer en contact et utiliser ces opportunités. Les ONG locales aideront les communautés à mieux

s’organiser pour accéder aux financements des moyens de subsistance durables, en gérant les activités telles

que la transhumance de manière à éviter et atténuer les menaces pesant sur la santé écologique et l’intégrité

du Complexe OKM et en participant beaucoup plus activement à la restauration du complexe.

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81

IIème PARTIE : Termes de référence pour le personnel clé du projet

COORDINATEUR NATIONAL DU PROJET

Contexte

Le coordinateur national du projet (CNP) sera recruté selon un processus d’appel à candidatures ouvert et

transparent. Il/elle sera chargé(e) de la gestion globale du projet, y compris la mobilisation de tous les

intrants du projet et la supervision du personnel, des consultants et des sous-traitants du projet. Le CNP

rendra compte au RR du PNUD (ou au fonctionnaire des Nations Unies dûment désigné) pour toutes les

questions de fond et administratives relatives au projet, en tenant le point focal du projet au MERF dûment

informé de tous les développements pertinents du projet. Du point de vue stratégique du projet, le CNP fera

un rapport périodique au comité directeur du projet (CDP). Le CNP devra veiller au respect de toutes les

procédures administratives et financières du PNUD exigées par les modalités NEX. Il/elle assurera la

liaison avec le gouvernement, le PNUD et les autres agences des Nations Unies, UICN, les ONG et les

partenaires du projet, et maintiendra une étroite collaboration avec les autres partenaires de cofinancement.

Tâches et responsabilités

Superviser et coordonner la production des réalisations du projet, conformément au document du

projet ;

Mobiliser tous les intrants du projet conformément aux procédures du PNUD pour les projets

exécutés au plan national ;

Superviser et coordonner le travail de l’ensemble du personnel, des consultants et des sous-traitants

du projet, y compris UICN dans la mise en œuvre de son protocole d’accord ;

Coordonner le recrutement et la sélection du personnel du projet ;

Préparer et réviser les plans de travail et financiers du projet, tels que requis par le MERF et le

PNUD ;

Assurer la liaison avec le PNUD, le MERF, les organismes publics concernés et l’ensemble des

partenaires du projet, y compris les bailleurs de fonds et les ONG, pour une coordination efficace

de toutes les activités du projet ;

Faciliter le soutien administratif aux sous-traitants et les activités de formation appuyées par le

projet ;

Superviser et soumettre à temps le rapport de lancement, le rapport combiné de l’examen de la mise

en œuvre du projet et du rapport annuel du projet (PIR/APR), les rapports techniques, les rapports

financiers trimestriels et les autres rapports qui peuvent être demandés par le PNUD, le FEM, le

MERF et d’autres organismes de surveillance ;

Diffuser les rapports du projet et répondre aux questions des parties prenantes concernées ;

Rendre compte de l’état d’avancement du projet aux comités directeurs, et s’assurer que leurs

directives sont bien appliquées ;

Superviser l’échange et le partage des expériences et des enseignements tirés avec les institutions et

les initiatives concernées, aussi bien au niveau national qu’international ;

Assurer la mise en œuvre efficace et dans les délais de toutes les composantes du projet ; Aider les groupes communautaires, le comité de soutien national, les UAVGAP, les ONG, le

personnel, les étudiants, les communes lorsqu’elles seront opérationnelles et d’autres à développer

des compétences essentielles par le biais d’ateliers et de formations sur le tas, afin de renforcer leurs

capacités institutionnelles ;

Coordonner et aider les institutions scientifiques dans le lancement et la réalisation d’études sur le

terrain, ainsi que le suivi des composantes du projet ;

Assister et conseiller les équipes chargées des documentaires, des annonces télévisées, des guides et

des campagnes de sensibilisation, des études sur le terrain, etc. ; et

Page 82: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

82

Effectuer des inspections régulières, annoncées et inopinées de l’ensemble des sites ainsi que des

activités menées par les unités de gestion des sites du projet. Durant les 2 premières années, le CNP

devra passer 30 % de son temps de travail sur le site pour soutenir le responsable du site OKM ; Concrétiser, avec l’appui de la DFC et des consultants, les réalisations du projet au niveau national.

Qualifications

Diplôme d’études universitaires supérieures (maîtrise ou doctorat) en gestion des ressources

naturelles ou sciences de l’environnement ou un domaine connexe ;

Au moins 10 ans d’expérience dans le domaine de la gestion des AP et/ou des ressources naturelles,

de la conservation de la biodiversité ;

Une expérience professionnelle dans le domaine des approches de cogestion et participatives serait

un plus ;

Au moins 5 ans d’expérience dans le domaine de la gestion de projets ou de programmes ;

Une expérience professionnelle impliquant une collaboration entre des ministères, des projets

financés par des bailleurs de fonds et des institutions nationales (ministère de l’Environnement, de

l’agriculture et de l’élevage ou de la Décentralisation) serait un plus, mais n’est pas exigée ;

Capacité à coordonner efficacement un grand projet impliquant plusieurs parties prenantes ;

Capacité à gérer des budgets, à former et à travailler efficacement avec des collègues à tous les

niveaux, ainsi qu’avec tous les groupes impliqués dans le projet ;

Bonnes aptitudes en rédaction, présentation et création de rapports ;

Solides compétences en informatique, en particulier la maîtrise de toutes les applications de MS

Office et des recherches sur Internet ;

Bonne connaissance du contexte politique et socio-économique togolais, en particulier au niveau

national et régional ou départemental de la zone du projet ;

Excellentes aptitudes en communication écrite en français ; et

Une bonne connaissance pratique de l’anglais est indispensable.

CONSEILLER TECHNIQUE PRINCIPAL

Contexte

Le conseiller technique principal (CTP) devra apporter un soutien technique global au projet. Il/elle

apportera notamment un soutien technique au coordinateur national du projet (CNP), au personnel, à l’unité

de gestion du Complexe OKM et aux fonctionnaires impliqués. Le CTP coordonnera la mise en place de

l’assistance technique requise, l’examen et la préparation des termes de référence et l’évaluation des

produits des consultants et des autres sous-traitants. Le CTP sera un expatrié expérimenté. Il/elle dépendra

directement du coordinateur national du projet.

Tâches et responsabilités

Apporter une assistance technique et stratégique pour les activités du projet, y compris la

planification, le suivi, le fonctionnement du site et les relations avec l’extérieur, et assurer le

contrôle qualité des interventions. Durant son contrat, le CTP devra passer au moins 25 % de son

temps de travail sur le site pour soutenir le responsable du site OKM et le personnel local ;

Apporter un soutien direct au coordinateur national du projet, au personnel du projet et aux

fonctionnaires dans les domaines de la gestion et de la planification de projet, de la gestion des

activités du site, de la gestion des informations, du suivi et de l’évaluation des impacts ;

Finaliser les termes de référence des consultants et des sous-traitants, et aider au processus de

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83

sélection et de recrutement ;

Aider le CNP dans la coordination du travail de l’ensemble des consultants et sous-traitants, en

garantissant la réalisation dans les délais des résultats escomptés et une synergie efficace entre les

différentes activités sous-traitées ;

Aider le coordinateur national du projet dans la préparation et la révision du plan de gestion du

projet et des plans de travail annuels ;

Coordonner la préparation du premier rapport d’état périodique lorsque le coordinateur national du

projet lui en fera la demande ;

Aider le coordinateur national du projet dans la préparation des deux premiers rapports combinés de

l’examen de la mise en œuvre du projet et du rapport annuel du projet (PIR/APR), du rapport de

lancement, des rapports techniques, des rapports financiers trimestriels qui seront présentés au

PNUD, au FEM, aux autres bailleurs de fonds et aux services publics, selon les besoins ;

Aider à mobiliser le personnel et les consultants dans la conduite de l’évaluation à mi-parcours, et à

réviser le programme et la stratégie de mise en œuvre sur la base des résultats de l’évaluation ;

Aider le coordinateur national du projet dans son travail de communication avec les partenaires du

projet, les bailleurs de fonds, les ONG et d’autres groupes pour assurer une coordination efficace

des activités du projet ;

Présenter les enseignements tirés de la mise en œuvre du projet et formuler des recommandations

au comité directeur pour une mise en œuvre et une coordination plus efficaces des activités du

projet ; et

Exécuter d’autres tâches qui peuvent être demandées par le coordinateur national du projet, le

comité directeur et d’autres partenaires du projet ;

Aider le CNP à produire les réalisations du projet au niveau national ;

Le CNP devrait notamment aider à mettre en œuvre le projet jusqu’à ce que les nouvelles

délimitations participatives des AP soient mises en place et les premiers plans de zonage élaborés.

Les interventions ultérieures en tant que consultant à court terme pour le soutien et la

programmation annuelle seront vivement souhaitées, mais pas obligatoires.

Qualifications

Diplôme universitaire (maîtrise ou doctorat) avec une expertise dans le domaine de la gestion des

ressources naturelles, des stratégies de conservation de la biodiversité, des approches de cogestion

des AP et de l’organisation communautaire :

Au moins 10 ans d’expérience professionnelle dont au moins 8 au niveau international ;

Solides compétences en suivi et évaluation ainsi qu’une expérience dans le domaine de la mise en

œuvre de projets relatifs à l’environnement ; Une expérience précédente des projets du FEM et des stratégies de financement des AP serait un

plus ;

Capacité à coordonner efficacement une grande équipe pluridisciplinaire d’experts, de consultants

et de partenaires de financement ;

Être un bon négociateur avec d’excellentes aptitudes à l’oral et en présentation ;

Excellentes aptitudes rédactionnelles en anglais et en français.

Page 84: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

84

VUE D’ENSEMBLE DES CONTRIBUTIONS DES CONSULTANTS TECHNIQUES

Tableau 10. Vue d’ensemble des contributions des consultants techniques

Consultant Missions Tâches et contributions Recrutement au niveau local ou national Soutien à l’UGP 2 personnes à temps

plein sur 5 (4,5) ans

+ chauffeurs

L’équipe d’appui au CNP (et au CTP) comprendra un assistant financier et administratif et

un assistant de projet chargé du suivi et de l’évaluation (base de données), de la

cartographie (GIS), de la création de rapports et du secrétariat. Cette équipe ainsi que le

CNP travailleront en étroite collaboration avec le CTP (durant son contrat). Les TdR

spécifiques seront élaborés après le démarrage du projet. Le gouvernement fournira un

soutien administratif et financier ainsi que des chauffeurs. UGOKM basée

à Mango

Reportez-vous au

Tableau 11 pour plus

d’informations

L’UGOKM travaillera en étroite collaboration avec les structures de gestion des AP (les

conservateurs et le personnel de la DFC, le comité de soutien du Complexe OKM, les

AVGAP/UAVGAP, les autres services et programmes techniques) et rendra compte à

l’UGP. Les besoins détaillés en capacités du personnel de la DFC et des autres parties

prenantes concernées seront définis avec les parties concernées. A titre indicatif, l’équipe

UGOKM comprendra les compétences suivantes : Responsable du Complexe OKM chargé de la « requalification » des frontières, de la

participation des parties prenantes, de la gestion des AP et de la planification des

investissements ;

Expert en mobilisation sociale et nouveaux moyens de subsistance durables

Expert en gestion participative des ressources naturelles et planification de

l’exploitation des terres doté d’une expérience dans le domaine des systèmes

d’élevage ;

Expert en suivi écologique.

La gestion quotidienne du site sera assurée par les structures de gestion des AP

(conservateurs), appuyées par l’équipe UGOKM, le service régional et départemental de

l’environnement (MERF), ainsi qu’un agent d’appui temporaire financé par le projet (éco-

gardes locaux).

Les TdR spécifiques seront élaborés après le démarrage du projet, en étroite collaboration

avec les partenaires de cofinancement. Consultants

nationaux à

court terme

Reportez-vous au

Tableau 11 pour plus

d’informations

Le projet cherchera sur le marché national des consultants plusieurs compétences

essentielles pour renforcer la mise en œuvre. Ces consultants aideront les équipes du projet

aux niveaux central et du site dans la réalisation de plusieurs produits clés du projet, en

apportant leur expertise dans les domaines suivants (à titre indicatif) : A) Éducation et communication environnementales (ECE) B) Gestion des conflits et consultations avec plusieurs parties prenantes, approches

participatives

C) Socio-économie (chaînes de valeur de la biodiversité et nouveaux moyens de

subsistance)

D) Cadres juridiques, d’action et institutionnels (réglementations des AP, options de

cogestion, gestion participative des ressources naturelles et décentralisation)

E) Finances et planification publiques (options de financement durables pour la cogestion

et la gestion participative)

F) Changement climatique

G) Évaluateur

Les TdR de l’évaluateur seront conformes aux normes du PNUD GEE.

Les autres consultants

se concentreront sur les

principales réalisations

suivantes :

2.4. Les droits de propriété et d’exploitation des

communautés adjacentes des AP sont clarifiés grâce à des

activités de sensibilisation et de définition participative et sont

appliqués entre autres à l’aide d’outils de cogestion adaptatifs

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85

Consultant Missions Tâches et contributions A B 2.2. Le Conseil d’administration du Complexe OKM est

constitué et fonctionne comme un forum pour coordonner la

gestion des AP pour l’ensemble du Complexe OKM et assurer

la participation des parties prenantes aux principales prises de

décisions C 2.5. Une série de moyens de subsistance durables proposés

aux populations résidentes et aux utilisateurs transhumants

ont été testés, montrant comment la pression sur les

ressources OKM peut être réduite (pour la plupart avec un

cofinancement) D 1.2. Cadre stratégique amélioré pour la gestion des AP du

Togo qui oriente le développement à long terme du système

d’AP (concernant par ex. les modalités de gestion des AP, les

flux de financement, etc.) ; ce cadre est renforcé par des

réformes des politiques et de la législation applicables et

validé par le gouvernement E 1.5. Le gouvernement et les partenaires s’entendent sur un

budget du système d’AP revitalisé suffisant pour couvrir les

fonctions de base des AP (planification, suivi, surveillance et

application) F 1.2. Cadre stratégique amélioré pour la gestion des AP du

Togo qui oriente le développement à long terme du système

d’AP (concernant par ex. les modalités de gestion des AP, les

flux de financement, etc.) ; ce cadre est renforcé par des

réformes des politiques et de la législation applicables et

validé par le gouvernement

Les TdR spécifiques de tous ces postes seront élaborés après le démarrage du projet ou le

cas échéant, en fonction des besoins du projet. Recrutement au niveau international, régional et mondial

Consultants

internationaux à

court terme

Reportez-vous au

Tableau 11 pour plus

d’informations

Le projet cherchera sur le marché international des consultants plusieurs compétences

essentielles pour renforcer la mise en œuvre. Ces consultants aideront les équipes du projet

dans la réalisation de plusieurs produits clé du projet, en apportant leur expertise dans les

domaines suivants (à titre indicatif) : A) Financement des AP (y compris la planification d’activités)

B) Planification et gestion des AP

C) Systèmes de suivi écologique et des AP (création d’une base de données et du système

GIS)

D) Approche éco-systémique et couloirs de migration de la faune

E) Développement de l’écotourisme et marketing des AP

F) Soutien

G) Evaluateur

Les TdR de l’évaluateur seront conformes aux normes du PNUD GEE.

Les autres consultants se concentreront sur les principales réalisations suivantes :

A 2.3. Des outils efficaces de gestion des AP du Complexe OKM sont

institutionnalisés : (i) plans de zonage participatifs, (ii) plans de gestion pour chaque

aire protégée et pour le complexe, (iii) plan d’activités qui identifie les options de

génération de revenus durables afin de supporter les coûts de gestion du complexe et

de créer des revenus locaux grâce au partage des bénéfices, (iv) système de suivi

écologique à long terme mis en place

1.5. Le gouvernement et les partenaires s’entendent sur un budget du système d’AP

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86

Consultant Missions Tâches et contributions revitalisé suffisant pour couvrir les fonctions de base des AP (planification, suivi,

surveillance et application)

1.6. Un réseau de soutien national pour la gestion de la biodiversité – composé entre

autres de parlementaires, d’autres notables togolais, d’ONG/OSC et de partenaires

internationaux – défendra une saine gestion des AP

B 2.3. Des outils efficaces de gestion des AP du Complexe OKM sont

institutionnalisés : (i) plans de zonage participatifs, (ii) plans de gestion pour chaque

aire protégée et pour le complexe, (iii) plan d’activités qui identifie les options de

génération de revenus durables afin de supporter les coûts de gestion du complexe et

de créer des revenus locaux grâce au partage des bénéfices, (iv) système de suivi

écologique à long terme mis en place C 1.3. La Direction de la faune et de la chasse (DFC) et d’autres parties prenantes

concernées ont amélioré leurs capacités à gérer les AP grâce à une formation ciblée

et à la fidélisation du personnel

2.1. Le fonctionnement du Complexe OKM est amélioré : (1) les frontières des AP

qui le composent sont légalement fixées (les polygones des AP du complexe sont

définis par SIG, les lois légalisant le statut foncier sont adoptées et les frontières des

AP sont délimitées sur le terrain), (2) l’infrastructure d’AP est réhabilitée et (3) le

personnel et les parties prenantes sont formées pour assurer les fonctions vitales de

surveillance et de respect des AP

2.3. Des outils efficaces de gestion des AP du Complexe OKM sont

institutionnalisés : (i) plans de zonage participatifs, (ii) plans de gestion pour chaque

aire protégée et pour le complexe, (iii) plan d’activités qui identifie les options de

génération de revenus durables afin de supporter les coûts de gestion du complexe et

de créer des revenus locaux grâce au partage des bénéfices, (iv) système de suivi

écologique à long terme mis en place D 2.6. Le couloir vital de migration de la faune entre les Complexes OKM et W-Arly-

Pendjari (WAP) est défini et les mesures d’amélioration de la connectivité

écologique entre ces deux complexes sont mises en œuvre (par ex. réhabilitation de

l’écosystème et gestion des conflits humains-faune pour réduire la pression sur la

faune)

1.1. Système d’AP gérable et représentatif mis en place grâce à la « rationalisation »

(appelée « requalification » au Togo) du système d’AP E 1.6. Un réseau de soutien national pour la gestion de la biodiversité – composé entre

autres de parlementaires, d’autres notables togolais, d’ONG/OSC et de partenaires

internationaux – défendra une saine gestion des AP F Le consultant de référence apportera un soutien périodique à l’UGP après le contrat

à long terme du CTP

Les besoins spécifiques et les TdR pour tous ces postes seront définis après le démarrage

du projet ou le cas échéant, en fonction des besoins du projet.

Page 87: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

87

Tableau 11. Vue d’ensemble des équipes de projet par source de financement

FEM PNUD UEMOA Gouv N° en USD par durée pendant

le projet total

UGP (Équipe de base du projet)

N Coordinateur national du projet 10 % 90 % 1 32.000 an 5 ans 20.000

I Conseiller technique principal x 1 90.000 an 2,5 ans 225.000

N Responsable technique du projet (S&E/base de

données), cartographie (SIG) et création de rapports x 1 28.000 an 4 ans 112.000

N Assistant administratif et financier x 1 - an 5 ans En nature

N Chauffeurs x 2 - an 5 ans en nature

Au niveau du site OKM

N Responsable national du site OKM, participation des

parties prenantes, gestion des AP et planification des

investissements x 1 30.000 - 5 ans 150.000

N Conservateur et personnel des AP x 2 - - 5 ans en nature

N Expert en mobilisation sociale et nouveaux moyens de

subsistance durables x 1 20.000 an 4 ans 80.000

N Suivi écologique x 1 20.000 an 4,5 ans 90.000

N

Expert en gestion des ressources naturelles et

planification de l’exploitation des terres bénéficiant

d’une expérience dans le domaine des systèmes

d’élevage

x 1 20.000 an 4 ans 80.000

Consultants internationaux à court terme

I Financement des AP (y compris la planification

d’activités) x 1 3.000 semaine 10 semaines 30.000

I Planification et gestion des AP x 1 3.000 semaine 10 semaines 30.000

I Systèmes de suivi écologique (création d’une base de

données et du système SIG) x 1 3.000 semaine 20 semaines 60.000

I Approche éco-systémique et couloirs de migration de la

faune x 1 3.000 semaine 10 semaines 30.000

I Développement de l’écotourisme et marketing des AP x 1 3.000 semaine 10 semaines 30.000

I Soutien x 1 3.000 semaine 8 semaines 24.000

I Soutien x 1 3.000 semaine 8 semaines 24.000

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88

FEM PNUD UEMOA Gouv N° en USD par durée pendant

le projet total

I Changement climatique x 1 3.000 semaine 2 semaines 6.000

I Evaluateur x 1 3.000 semaine 10 semaines 30.000

Consultants nationaux à court terme

N Éducation et communication environnementales (ECE) x 1 1.000 semaine 10 semaines 10.000

N Gestion des conflits et consultations avec plusieurs

parties prenantes, approches participatives x 1 1.000 semaine 25 semaines 25.000

N Socio-économie (chaînes de valeur de la biodiversité et

nouveaux moyens de subsistance) x 1 1.000 semaine 20 semaines 20.000

N

Cadres juridiques, d’action et institutionnels

(réglementations des AP, options de cogestion, gestion

participative des ressources naturelles et

décentralisation)

x 1 1.000 semaine 38 semaines 38.000

N Finances et planification publiques (options de

financement durables pour la cogestion et la gestion

participative) x 1 1.000 semaine 10 semaines 10.000

N Evaluateur x 1 1.000 semaine 10 semaines 10.000

Remarque : * I = International ; N = National. ** Les montants indiqués dans ce tableau servent à la budgétisation. Le personnel du projet sera rémunéré conformément aux

critères de la modalité d’exécution et les contrats seront établis conformément aux règles applicables.

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89

IVème

PARTIE : Plan d'implication des parties prenantes

DIFFUSION DES INFORMATIONS, CONSULTATION ET ACTIVITES SIMILAIRES AYANT EU

LIEU AU COURS DU PPG

110. Lors de la phase de préparation du projet, une analyse des parties prenantes a été entreprise en vue

(Tableau 2) : • d'identifier les principales parties prenantes ;

• d'examiner les intérêts des parties prenantes et les impacts associés sur le projet ;

• d'identifier et de créer des opportunités de collaboration pour le projet et au profit des parties

prenantes ;

111. La phase PPG comprenait également des consultations avec les principales parties prenantes du

projet aux niveaux national et local. Des visites sur le terrain ont été organisées dans les AP du Complexe

OKM et les communautés environnantes, au cours desquelles nous avons visité les sites futurs du projet.

Les grandes lignes du projet proposé ont été présentées aux autorités locales et aux organisations

communautaires. Un atelier de lancement et un atelier de validation du projet au niveau national ont

également été organisés, au cours desquels le projet a été discuté de manière approfondie. En outre, un

grand nombre d’autres réunions ont été organisées, surtout avec les bailleurs de fonds et les principales

parties prenantes qui n’avaient pas pu assister aux ateliers. La conception globale du projet s’est fait de

manière participative, conformément aux exigences du PNUD et du FEM (pour plus de détails sur le PPG,

reportez-vous aux études « Aspects socio-économiques » et « Ccoordination des parties prenantes et cadres

juridique et institutionnel »).

112. La Direction de la faune et de la chasse (DFC) est le principal organisme qui a participé à

l’élaboration du projet et aura la principale responsabilité de l’exécution du projet. Elle travaille en

collaboration avec les ministères de la Planification et du développement local (MATDCL), de

l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, de l’Eau et des infrastructures, du Tourisme, les instituts de

recherche (Université de Lomé), les autorités locales et les services techniques décentralisés, les ONG

(internationales, nationales, locales), les ministères et les projets homologues dans les pays voisins

(Complexe WAP) et les représentants des populations locales, en particulier les AVGAP/UVAGAP, les

communautés locales et les communes (une fois qu’elles seront opérationnelles). Le niveau national a un

rôle important à jouer dans l’élaboration de la stratégie, la coordination inter-ministérielle, l’amélioration

des cadres juridique et institutionnel, le renforcement des capacités au sein de la DFC, l’appui aux parties

prenantes locales et le suivi et l’évaluation des activités du projet.

113. Au niveau local, les principaux acteurs du projet sont l’Unité de gestion du complexe OKM, les

unités de gestion des AP d’Oti-Kéran et Oti-Mandouri et les communautés vivant dans et autour du

complexe OKM. Les services techniques, les ONG et les autorités préfectorales et régionales ont des rôles

importants à jouer pour soutenir les nouveaux moyens de subsistance, la planification de l’exploitation des

terres et des ressources naturelles, la mise en place de partenariats de cogestion pour la gestion des AP et

des ressources naturelles, le renforcement des capacités pour la gestion durable des ressources naturelles, la

sensibilisation et l’intégration de la conservation de la biodiversité dans la gestion des ressources naturelles.

Toutes ces activités visant à promouvoir et étendre la gestion durable des terres dans les zones tampon et de

transition du Complexe OKM, et plus largement dans les communautés vivant autour des AP, aideront à

réduire la pression humaine sur les habitats et les espèces vivant dans les AP.

114. Un tableau détaillé présenté à l’Annexe 1 décrit les principales interventions (projets, programmes

et initiatives) intéressantes pour le projet qui se déroulent dans la zone concernée. Elles ont servi de base de

Page 90: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

90

calcul à l’analyse des coûts marginaux (Section II, IIème partie – voir Tableau 8).

115. Le projet propose un mécanisme pour obtenir une large participation des parties prenantes dans la

préparation du projet et les processus de mise en oeuvre. La participation des parties prenantes comprendra

les éléments suivants :

116. Comité directeur du projet (CDP). Au niveau national, le CDP donnera l’orientation générale pour

l’exécution des activités du projet et sera composé de représentants de tous les ministères/organismes

concernés, des partenaires (voir tableau) et de représentants des organisations des communautés locales

intervenant dans le domaine du projet. En outre, le CDP devra inspecter et suivre la mise en oeuvre du

projet, et assurer la coordination entre les ministères et les interventions concernés.

117. Unité de gestion du projet (UGP). L’administration du projet et la coordination entre l’unité de

gestion sur le terrain dans le Complexe OKM et les organisations concernées seront effectuées par une UGP

sous la supervision générale du CDP. En tant que chef de l’UGP, le coordinateur national du projet (CNP)

sera responsable des réalisations au niveau central, de la coordination administrative et technique et des

rapports d’avancement alimentés par le retour d’informations des partenaires du projet. Les membres de

l’unité de gestion sur le terrain (UGOKM) et l’UGP se réuniront régulièrement pour échanger des

informations afin d’assurer la coordination et de planifier les contributions des consultants.

118. L’unité de gestion sur le terrain (UGOKM) appuiera le personnel des AP dans tous les domaines

relatifs aux approches participative et de cogestion avec les parties prenantes locales, et en particulier avec

les communautés dans et autour du Complexe OKM. Les responsabilités partagées entre l’Etat et les

communautés locales pour la gestion des AP et des ressources naturelles seront lancées par le projet.

L’UGOKM créera ensuite le Conseil d’administration OKM afin qu’il serve de forum à toutes les structures

impliquées dans le projet. Ce conseil d’administration comprendra les responsables des AP, des

représentants des communautés locales et des AVGAP, les autorités locales et tous les partenaires

impliqués. Ils seront directement impliqués dans les décisions sur les AP, la planification (délimitation,

zonage, conventions d’utilisation des ressources naturelles, plans de gestion et d’activités) et la planification

de l’exploitation des terres dans les communautés adjacentes au Complexe OKM. Le conseil

d’administration aidera à identifier les principaux individus et groupes qui peuvent le mieux contribuer à la

gestion et à la réhabilitation des AP, ainsi qu’aux autres réalisations du projet. Les accords de délimitation

et de cogestion des AP et des ressources naturelles dans les communautés adjacentes seront négociés entre

les communautés et les responsables des AP et/ou le service (décentralisé) de l’environnement (MERF)

appuyé par l’UGOKM. Tous les accords de cogestion seront signés et validés par le Conseil

d’administration OKM. Les communautés seront impliquées notamment en participant activement à la

surveillance et au suivi des AP. En outre, le Conseil d’administration identifiera et appuiera toutes les

parties prenantes locales susceptibles de jouer un rôle efficace dans la gestion des conflits.

119. Des lettres d’engagement de cofinancement ont été signées avec les autres partenaires de

financement pour garantir une mise en oeuvre coordonnée des activités et une efficacité maximum du

soutien des bailleurs. Les partenaires potentiels de la mise en oeuvre du projet sont listés ci-après,

notamment les autres projets environnementaux supervisés par le MERF qui joueront un rôle essentiel dans

les réalisations du projet. Les projets, programmes et initiatives les plus importants sont présentés ci-après.

Tableau 12. Coordination et collaboration entre le projet et les initiatives connexes

PROJET, PROGRAMME, INITIATIVE COMMENT LA COLLABORATION SERA ASSUREE Projet régional PNUD/FEM

« Amélioration de l’efficacité et

catalysation de la durabilité du système

d’aires protégées W-Arly-Pendjari

(WAP) » et projet WAP/PAPE financé par

Via le PNUD GEE et par des contacts directs entre les deux unités de

coordination. Le projet WAP se renforce avec la gestion du Complexe

transfrontalier, principalement au niveau régional. Certaines activités

visent au renforcement de la gestion des AP au niveau national, sur le

plan juridique et politique. Cet élément sera étroitement coordonné

Page 91: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

91

PROJET, PROGRAMME, INITIATIVE COMMENT LA COLLABORATION SERA ASSUREE l’UE entre les deux projets. La collaboration avec le programme

WAP/PAPE de l’UE, qui fait l’objet d’une coordination étroite avec le

projet du FEM, est établie et confirmée par une déclaration

ministérielle conjointe faite à Cotonou en février 2010. Programme MIKE d’UICN (suivi

écologique ciblé sur les grands

mammifères et basé au bureau régional à

Ouagadougou – BRACO)

Contacts et communications entre l’UGP et les UGP du projet

ECOPAS au Bénin, au Burkina et au Niger pour les échanges

d’informations au niveau de l’écosystème, enquêtes aériennes

potentielles répétées sur les éléphants/grands mammifères effectuées

par le programme MIKE (couloirs de migration OKM-WAP).

Il existe un accord verbal (qui sera approfondi lors de la phase de

lancement) avec le programme MIKE afin que le Complexe WAP soit

étendu en 2011 afin d’englober le Complexe OKM. Des fonds ont été

réservés à cette fin dans le budget. Projet PANADE (Programme national

d’actions décentralisées de gestion de

l’environnement) financé par l’UE

PANADE est l’un des partenaires les plus importants qui cofinancent

le projet. Les principales activités de ce programme sont le

renforcement des capacités des acteurs locaux pour la gestion de

l’environnement au niveau décentralisé (départements), l’appui à la

planification locale de l’exploitation des terres (PIT = plan

d’intégration territoriale) et la réalisation d’actions environnementales

concrètes (agro-foresterie, foresterie communautaire, protection et

réhabilitation des sites naturels, reboisement à des fins énergétiques,

haies vives et protection contre les feux de brousse). Le projet ciblera

directement les zones adjacentes aux AP sur les terres

communautaires. Le programme PANADE démarrera mi-2010 pour

une durée de 5 ans. Les 3 préfectures concernées par le Complexe

OKM font partie des 8 préfectures présélectionnées par le PANADE.

Ce programme siègera au CDP et les unités de gestion des deux projets

collaboreront étroitement pour créer un maximum de synergies. Programme PRCGE (Programme de

renforcement des capacités pour la gestion

de l’environnement) du PNUD,

Programme conjoint des Nations Unies

pour la réduction de la

pauvreté et la localisation des

OMD dans les communes du millénaire et

Programme de petites subventions du

PNUD FEM

Le PNUD sera un membre important du CDP et supervisera toutes les

activités du projet. La coordination sera assurée par des contacts

directs entre le PNUD Togo, l’UGP, la DFC et la CDP. La

collaboration se fera comme suit : (1) en favorisant la gestion

environnementale décentralisée des ressources naturelles pour le

PRCGE, (2) en appuyant un développement concerté et participatif

pour compenser la perte de ressources environnementales dans les

communes du millénaire pour le programme de localisation des OMD

et (3) en s’assurant que des micro-projets SGP qualifiés soutiendront

les organisations communautaires à la périphérie des aires protégées

concernées. CARTO (Centre d’animation rurale

Tambimong), financé par la communauté

des missionnaires catholiques français

(FIC Ploermel)

Formation et développement de nouveaux moyens de subsistance, et

renforcement des capacités, cofinancement géré par les partenaires,

membre du conseil d’administration OKM. L’appui du CARTO

prendra essentiellement la forme d’une série d’activités de formation

des parties prenantes, d’appui aux initiatives de développement local et

d’autres actions qui seront entreprises dans et autour des aires

protégées d’Oti-Kéran et d’Oti-Mandouri. FAO Togo Le soutien de la FAO à l’élaboration d’un nouveau plan d’action

forestier national (formation, consultation communautaire dans des

zones pilotes incluant les Savanes – Complexe OKM 2009-11) sera

essentiel au bon déroulement de l'exercice de rationalisation des AP.

Le nouveau plan 2 comprendra des propositions de

financement/cofinancement dans le cadre du mécanisme de partenariat

de la FAO, par ex. réhabilitation des forêts-galeries, forêts classées et

modèles de cogestion communautaire. Proposition de projet du MERF

concernant le projet OKM : Forêt communautaire pilote (Savanes),

formation des femmes sur la production améliorée de charbon,

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92

PROJET, PROGRAMME, INITIATIVE COMMENT LA COLLABORATION SERA ASSUREE pépinières villageoises et reboisement (DFC et DEF devront se

coordonner avec l’UGP). Autres actions : (i) Sensibilisation des

communautés locales via le PAFN et le MPFN, (ii) renforcement des

capacités humaines en gestion des ressources forestières, (iii) lutte

contre la dégradation des terres, (iv) promotion de nouvelles activités

génératrices de revenus, (v) capitalisation des réalisations des projets

terminés, y compris le projet OSROIRAF/908/SWE effectué à

Kountoiré. Membre du CDP, pourrait participer au cofinancement géré par les

partenaires, mais les montants n’ont pas encore été confirmés. Programme PAPACO (Programme d’aires

protégées d’Afrique centrale et de l’ouest)

d’UICN

Le PAPACO a élaboré et mis en œuvre des modules de formation sur

la gestion des AP pour plusieurs clients en Afrique centrale et de

l’ouest. Le Togo ne participe pas encore aux activités de renforcement

des capacités et de sensibilisation du programme. La collaboration

pourrait être envisagée pour les réalisations 1.6 du présent projet

(participation de parlementaires et d’autres groupes d’influence

nationaux pour la conservation), mais elle doit encore être négociée.

D’autres discussions sur ce sujet auront lieu après la phase de

lancement du projet. Projet régional PNUE/FEM :

Développement d’une gestion intégrée

efficace dans le bassin du fleuve Volta

Via des partenariats à un cadre régional pour une conservation

améliorée des aires protégées transfrontalières (niveau ministériel),

Benin-Togo et Ghana-Togo (Kyabobo-Fazao-Mafakassa). En restant

en contact avec l’UGP et en se tenant au courant des progrès et des

opportunités (programmes nationaux pour le bassin du fleuve Volta et

de gestion de l’eau en cours d’élaboration) via le personnel du MERF

(point focal central du projet à la DE, Lomé) et régional/préfectoral –

Complexe OKM) Projet APRODECT du SCAC Le projet APRODECT ne contribue pas encore de manière concrète

aux réalisations du projet, mais il pourrait appuyer le renforcement des

capacités, effectuer certaines études et aider à orienter les structures

vers les mécanismes français existants de financement de micro-

projets (FSP, FFEM, Coopération décentralisée). Il fera partie du CDP. Projet PDC (Projet de développement

communautaire) financé par la Banque

mondiale

Ce projet important de développement local finance les infrastructures

rurales et les micro-projets générateurs de revenus élaborés par les

communautés locales. Il prévoit le financement de 30 micro-projets

dans les 3 préfectures du Complexe OKM pendant la phase actuelle

(2008 – 2012). En outre ce projet fournit des semences, des engrais et

des services améliorés de vulgarisation technique aux paysans en

appuyant les services de vulgarisation du MAEP. Le PDC pourrait

participer au cofinancement géré par les partenaires pour les moyens

de subsistance de remplacement (micro-projets). Le projet AP aidera

les communautés adjacentes des AP à élaborer leurs micro-projets et à

les présenter au PDC. Ce dernier fera partie du CDP et les unités de

gestion des deux projets assureront la coordination. Projet de recherche de l’Université de

Lomé : RIPIECSA (Recherche

interdisciplinaire et participative sur les

interactions entre les écosystèmes, le

climat et les sociétés d’Afrique de

l’Ouest), financé par l’IRD avec les fonds

français de solidarité prioritaire (FSP)

Ce projet de recherche se focalise sur des études scientifiques sur les

thèmes suivants : contribution à la gestion durable des écosystèmes des

plaines de l’Oti : biodiversité, dynamique spatiale, influence des

facteurs climatiques et extraction de ressources. Les résultats de ces

études contribueront beaucoup à compléter les informations et les

connaissances scientifiques écologiques sur l’OKM. L’Université de

Lomé fera partie du CDP et sera le CTC du projet. Programme PNIASA (Programme

national d’investissement agricole et de

sécurité alimentaire) du MAEP financé

par plusieurs bailleurs

Ce grand programme national est en préparation et soutiendra les

investissements dans l’agriculture et la sécurité alimentaire. Il

s’intéressera également aux problèmes fonciers. Ce programme sera

important pour le développement de nouveaux moyens de subsistance

autour du Complexe OKM. Le MAEP fera partie du CDP et la DFC

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93

PROJET, PROGRAMME, INITIATIVE COMMENT LA COLLABORATION SERA ASSUREE assurera la coordination avec le MAEP.

ONG locale RAFIA et autres ONG locales

(voir Annexe 5) L’ONG RAFIA, basée dans la région des Savanes, a un programme

varié dans les secteurs de l’environnement, de l’agriculture et du

développement local, financé par plusieurs bailleurs internationaux.

RAFIA sera l’un des principaux sous-traitants au niveau du site pour la

prestation de services dans les domaines des consultations locales, du

renforcement des capacités, de la formation, etc. L’ONG pourrait

également fournir des services de consultance à court terme. Les ONG

locales feront partie du conseil d’administration OKM au niveau local.

Compte tenu de son importance, RAFIA fera également partie du CDP

au niveau central. ONG environnementales au niveau central

(Les Amis de la Terre, INADES,…) L'UGP collaborera avec ces ONG. Elles fourniront plusieurs services

au projet (formation, etc.). Elles feront partie du CDP et, en fonction

des besoins du projet, seront associées au CTC.

120. Le projet, qui propose un modèle de structures de coordination locale et centrale impliquant toutes

les parties prenantes, contribuera à améliorer la coordination et la collaboration entre les autorités et tous les

acteurs responsables de la conservation des AP et de la biodiversité, et du développement durable. Cela

permettra de résoudre plus efficacement les problèmes de gestion, et d’éviter la duplication des efforts dans

et autour des AP et des zones adjacentes. Les efforts des différentes parties prenantes dans les domaines tels

que la conservation, le développement, l'éducation et la sensibilisation, la recherche, etc., feront l'objet

d'une meilleure coordination et orientation vers les objectifs communs.

PARTICIPATION A LONG TERME DES PARTIES PRENANTES

121. Le projet offrira les opportunités suivantes pour la participation à long terme de toutes les parties

prenantes, avec un accent particulier sur la participation active des communautés locales :

122. La prise de décisions – Les communautés et les autorités locales auront les moyens d’être les

principaux responsables de la gestion durable des ressources naturelles dans le Complexe OKM et d’être les

premiers bénéficiaires des chaînes de valeur des AP qui seront créées. La mise en place de mécanismes de

cogestion entre les structures gouvernementales responsables des AP, les populations locales et les autres

parties prenantes locales, établira des droits et des obligations clairs pour chaque acteur et sera

accompagnée par la création d’un conseil d’administration OKM qui servira de forum aux parties

prenantes. Les expériences sur le terrain influenceront l’élaboration des politiques et des stratégies pour les

AP au niveau national.

123. Le renforcement des capacités – aux niveaux systémique, institutionnel et individuel – est l’une des

interventions stratégiques clé du projet qui visera toutes les parties prenantes disposant du potentiel pour

être intégrées dans la facilitation, la mise en oeuvre et/ou le suivi des accords de gestion relatifs aux

activités dans et autour des aires protégées. Le projet ciblera les organisations communautaires pour leur

permettre de participer activement à l’élaboration, à la mise en oeuvre et au suivi d’accords de gestion, et

tirer directement profit des AP et de la gestion durable des ressources naturelles dans et autour du

Complexe OKM. Au niveau central, le renforcement des capacités de la DFC et des autres parties prenantes

améliorera l’efficacité à long terme de la gestion du système d’AP, y compris les aspects financiers.

124. L’éducation et la communication environnementale (ECE) comprendra l’élaboration d’une stratégie

intégrée adaptée aux différentes parties prenantes pour changer les comportements vis-à-vis des AP et de la

conservation de la biodiversité. Cette stratégie reposera sur les principes clé suivants :

informer toutes les parties prenantes sur leurs droits, opportunités et obligations ;

Page 94: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

94

promouvoir le dialogue entre toutes les parties prenantes ; promouvoir l'accès aux informations.

125. Enfin, le projet commencera par un atelier de lancement réunissant toutes les parties prenantes et

largement diffusé. Cet atelier permettra de donner à toutes les parties prenantes des informations à jour sur

le projet. Il servira également de référence lors de la mise en oeuvre du projet et permettra d’affiner et de

confirmer le plan de travail.

QUESTIONS SOCIALES

126. La création de nouvelles chaînes de valeur durables, basées sur les AP et l’exploitation durable des

ressources naturelles, génèrera des revenus pour les populations locales. Ces nouveaux moyens de

subsistance remplaceront l’exploitation destructive actuelle des AP. Les besoins des éleveurs transhumants

seront pris en compte dans les mesures de réhabilitation, ainsi que dans les plans plus larges d’exploitation

des terres et de développement dans les zones adjacentes des AP. Le projet s’efforcera également d’aider les

communautés à résoudre leurs problèmes d’accès à l’eau d’une manière qui réduira les pressions humaines

et de l’élevage sur les AP, en favorisant une utilisation plus large des terres et de l’eau, ainsi que des projets

et initiatives de développement dans la zone du projet. Tous ces avantages devraient compenser les

quelques restrictions d’utilisation des ressources naturelles nécessaires pour améliorer la conservation de la

biodiversité et l’intégrité des AP.

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95

Annexes

Annexe 1. Principales interventions dans la zone du projet

Tableau 13. Vue d’ensemble des principales interventions dans la zone du projet

PROJET OU

INITIATIVE ZONE DU

PROJET SECTEURS BAILLEURS BUDGET PERIODE

A) Initiatives/partenaires régionaux concernés Projet régional

PAPACO

(Programme d'aires

protégées pour

l'Afrique centrale et

de l'ouest) d'UICN

Régional

Afrique de

l'ouest et

centrale

- Systèmes nationaux et

régionaux d'aires protégées en

Afrique centrale et de l'ouest

- Quelques interventions

sporadiques au Togo

Plusieurs bailleurs

(FFEM, FIBA,

WCPA, African

World Heritage

Foundation,

UNESCO,

WCMC, KFW)

Projet régional

PNUD/FEM

« Amélioration de

l’efficacité et

catalysation de la

durabilité du

système d’aires

protégées W-Arly-

Pendjari (WAP) »

Régional

(Niger,

Bénin,

Ghana)

- Amélioration de l'efficacité du

système d'AP de la région PNUD FEM ~26 millions USD

(~21 millions de

cofinancement)

2006 -2012

Projet 1000s +,

programme régional

de l'IFDC, financé

par la coopération

bilatérale des Pays-

Bas (DGIS) et

Agroterra (PB)

Régional -

Afrique de

l'ouest avec

des activités

dans toutes

les régions

du Togo

- Promotion et soutien des

entreprises agroalimentaires, de

la transformation et des chaînes

de production/marketing de

produits spécifiques à la région

(Savanes : tomates, arachides,

riz, maïs, pintades ; Kara :

tomates, ignames, riz) - Étude de marché et

planification d'activités

Coopération

bilatérale des

Pays-Bas (DGIS)

et Agriterra (PB)

Total : Au Togo :

120.000.000 FCFA/an

pour 27 chaînes de

produits

2006-2010

(deuxième

phase planifiée)

Intégration de

l'accès aux intrants

et des pratiques

innovantes en faveur

des pauvres en

Afrique de

l'ouest(IFDC)

Régional -

Afrique de

l'ouest (5

pays)

- Amélioration de l'agriculture

- Renforcement des capacités FIDA 1.496.000 USD 2010 -2012

(prochaine

phase déjà en

préparation)

Développement

d’une gestion

intégrée efficace

dans le bassin du

fleuve Volta

Régional -

Afrique de

l'ouest (6

pays)

Gestion du bassin du fleuve aux

niveaux national et régional

(moitié des terres au Togo

incluant le Complexe OKM dans

le bassin du fleuve Volta)

PNUE/FEM Plans nationaux

en cours

d'élaboration

2010

B) Initiatives/partenaires nationaux concernés PNADE

(Programme

national d’actions

décentralisées de

gestion de

l’environnement)

National (8

préfectures

pilotes, y

compris

Kéran, Oti,

Kpendjal)

- Renforcement des capacités des

acteurs locaux pour la gestion

de l'environnement au niveau

décentralisé - Soutien de la planification

locale de l'exploitation des

terres (PIT = plan d’intégration

territoriale) et de la GRN

- Soutien et réalisation d'actions

UE 5.000.000 euros 2010-2015

Page 96: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

96

PROJET OU

INITIATIVE ZONE DU

PROJET SECTEURS BAILLEURS BUDGET PERIODE

environnementales concrètes

(agro-foresterie, foresterie

communautaire, protection et

réhabilitation des sites naturels,

reboisement à des fins

énergétiques, haies vives et

protection contre les feux de

brousse)

- Capitalisation des informations

environnementales et

redistribution PRCGE

(Programme de

renforcement des

capacités pour la

gestion de

l’environnement)

National - Cadre institutionnel, d'action,

stratégique et instruments

soutenant la gestion de

l'environnement

- Gestion des écosystèmes

forestiers

- Gestion de l'impact du

changement climatique

- Lutte contre la désertification

et la dégradation des sols

- Gestion de la pollution et du

bruit

PNUD 2.708.000 USD 2010 -2013

Projet de petites

subventions pour

l'environnement

National - Financement de micro-projets

environnementaux par des

acteurs de la société civile

PNUD ~350.000 USD/an 2010 - en cours

Facilité alimentaire 5 projets au

Togo, 3

concernant

le projet

A) Croix-Rouge française en

collaboration avec RAFIA dans

la région des Savanes :

amélioration de l'agriculture dans

les plaines, micro-projets B) AVSF dans la région de Kara :

augmentation de la production de

céréales C) FAO Formation au niveau

national, assistance technique,

ICAT, INADES

UE Bruxelles A) 1.400.000 euros

B) 1.200.000 euros

C) 2.455.283 euros

2010 – 2011 (18

mois, pas de

prolongation)

PDC (Projet de

développement

communautaire)

National,

30 micro-

projets

planifiés

dans les

département

s d'Oti, de

Kéran et de

Kpendjal

- Micro-projets d'infrastructures

- Micro-projets générateurs de

revenus

- Alimentation scolaire

- Équipements agricoles

(semences, intrants) et

vulgarisation

Banque Mondiale 24.200.000 USD 2008-2012

(phase actuelle,

2ème phase

planifiée)

Projet de recherche

de l’Université de

Lomé : RIPIECSA

Bassin du

fleuve Oti - Programme de recherche

scientifique sur le thème :

contribution à la gestion

durable des écosystèmes des

plaines de l’Oti : biodiversité,

dynamique spatiale, influence

des facteurs climatiques et

extraction de ressources.

IRD avec les

fonds français de

solidarité

prioritaire (FSP)

120.000 euros 2009-2011

PNIASA

(Programme

national

d’investissement

agricole et de

sécurité alimentaire)

National Investissements dans le

développement agricole et la

sécurité alimentaire

Questions sur l'exploitation des

terres et les droits fonciers

Financé par

plusieurs

bailleurs, y

compris un

soutien budgétaire

de l'UE (8,2

Prévue : 618 milliards

FCFA En préparation

2011-2015

Page 97: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

97

PROJET OU

INITIATIVE ZONE DU

PROJET SECTEURS BAILLEURS BUDGET PERIODE

du MAEP millions d'euros) Soutien de la FAO

au projet PAFN

(Projet d'appui à la

foresterie nationale)

% Mécanisme de

partenariat

National - Révision de l'ancien plan

(soutien FAO : formation,

études, consultation) - Foresterie (cogestion

communautaire, réhabilitation

des forêts-galeries,

amélioration de la production

de charbon – formation des

femmes rurales, semences

d'arbres améliorées et

reboisement)

FAO International

et autres bailleurs

via FAO Togo

(MERF soumet

des propositions à

la FAO)

404.000 USD pour le

nouveau plan. (sites

pilotes, 1 dans la

région OKM : 36.000

à 50.000 USD

chacun) Mécanisme de

partenariat -

Proposition du MERF

(national et OKM) :

300.000 USD

(nécessite un

cofinancement)

Nouveau plan

2011 ; nouveaux

projets 2011-

Mécanisme :

Cycle

renouvelable de

3 ans nécessite

un

cofinancement

des bailleurs

Riziculture

améliorée pour la

sécurité alimentaire

au Togo

National

Riziculture améliorée, sécurité

alimentaire

UE, BAD, BM,

UEMOA 24.512.801 USD 2009-2011

Soutien des énergies

traditionnelles

améliorées et

promotion des

énergies

renouvelables au

Togo

National - Secteur de l'énergie FAO, UE, PNUD,

BAD, BM,

UEMOA

28.118.889 USD 2011-2018

ONG

environnementales

au niveau central

(Les Amis de la

Terre, INADES,…)

et institut national

ICAR

National - Environnement y compris

GRN

- Développement durable,

agriculture - Sensibilisation, éducation,

consultation communautaire

- Recherche - Formation

- Campagnes

Divers – FAO,

UE, UNICEF (via

des programmes),

fonds de

coopération

bilatérale,

fondations

européennes,

ONG

internationales,

UICN (comités

européens),

contributions « en

nature » de

grosses

organisations de

volontaires

Plusieurs contrats de

projet En cours

C) Initiatives/partenaires locaux concernés CARTO (Centre

d’animation rurale

Tambimong),

financé par la

communauté des

missionnaires

catholiques français

(FIC Ploermel)

Départemen

t Kpendjal - Formations à moyen terme en

agriculture améliorée,

agroforesterie, petit élevage

(lapins, chèvres, moutons,

poulets, etc.), haies vives,

transformation du jatropha et

équipement des participants

- Travail avec les écoles dans les

mêmes domaines

Communauté des

missionnaires

catholiques

français FIC

Ploermel

34 millions FCFA/an En cours et

permanent

ONG RAFIA Région des

Savanes - Programme important dans les

secteurs suivants :

environnement, sensibilisation,

agriculture/développement

durable, développement local,

contrôle de la dégradation des

sols et préservation des sols)

Divers : FAO,

UE, PNUD

(programmes),

UICN, IFDC,

ONG belges

(Vredeseilanden)

Financé par plusieurs

contrats de projets

avec divers bailleurs

internationaux

En cours et

permanent

ONG CDD Région des

Savanes - Communication et UICN 2010 - en cours

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PROJET OU

INITIATIVE ZONE DU

PROJET SECTEURS BAILLEURS BUDGET PERIODE

sensibilisation sur

l'environnement et le

développement durable

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99

Annexe 2. “Tracking Tools” METT du FEM4 – BD SO1

Outil de suivi du FEM-4 sur l’efficacité de gestion d’aires protégées:

Management Effectiveness Tracking Tool – “METT” Pour le projet

Renforcement de la gestion du système d’aires protégées du Togo

visant l’amélioration de sa contribution à la conservation de la

biodiversité

Gouvernement du Togo

Executing Agency: Ministère de l'environnement et des ressources forestières (MERF) (Direction de la

faune et de la chasse)

assisté par l’UICN.

D’autres partenaires:

Ministère de l’agriculture, Programme conjointe de la réduction de la pauvreté et localisation des OMDs

PNADE (National Program of Separate Actions for Environmental Management), European Union

№ PIMS du PNUD FEM 4220

Atlas ID du PNUD [à défiinir] / ID FEM du projet 4026

Section Un: Information General du Projet

Noms des évaluateurs qui ont complété le Tracking Tools et dates de l’évaluation

Couverture du Projet - Hectares

Aires protégées, objet de l’intervention du FEM

Section Deux: Outil de suivi sur l’Efficacité de Gestion des Aires Protégées:

Compte-rendu pour les sites d’aires protégées:

Fiche de données 1 pour : [Site ciblé par le METT 1] Parc national Oti-Kéran National Park

Fiche de données 1 pour : [Site ciblé par le METT 2] Réserve de Faune Oti Mandouri

Menaces sur les aires protégées : Fiche de données 2

Formulaire d’évaluation

Section Trois: Tableau de bord du PNUD sur la durabilité financière des Systèmes Nationaux d’aires protégées

Tableau de bord financier - Partie I – Situation financière globale du Système des aires protégées

Tableau de bord financier - Partie II – Évaluation des Éléments du système de financement

Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation de progrès

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100

Outil de suivi FEM-4 sur l’efficacité de gestion d’aires

protégées “METT” Conçu par la Banque Mondial/WWF Alliance pour la Conservation et Utilisation durable dés

forêts

SECTION UN: INFORMATION GENERAL DU PROJET

1. Titre du Projet: Renforcement de la gestion du système d’aires

protégées du Togo visant l’amélioration de sa

contribution à la conservation de la biodiversité 2. Type de Projet (MSP or FSP): FSP – Projet de grande envergure

3. ID du Projet (GEF): 4026

4. ID du Projet (PNUD): 4220

5. Agence FEM: PNUD

6. Pays: Togo

Noms des évaluateurs qui ont complété le Tracking tools et date de l’évaluation

Nom Titre Agence

Agrément

du DG du

FEM au

projet

(Mars 2010)

[1] Conservateus des APs du

OKM

[2] Birgit Halle

[3] Kotchikpa Okoumassou

[4] NN

[5] Fabiana Issler

[1] Conservator/

Departmental Director MERF

[2] UNDP Consultant

[3] Point focal national pour le

Programme de travail sur les aires

protégées (PTAP)

[4] IUCN METT scorecard 2008

[5] Conseillère technique régional

pour la BD

[1] DFC/MERF

[2] PNUD Lomé

[3] DFC

[4] IUCN (PAPACO)

[5] UNDP Environment and

Energy Group, Regional

Office

Évaluation

mi-parcours

s.o. s.o. s.o.

Évaluation

finale / fin

du projet

s.o. s.o. s.o.

7. Durée du Projet: Planifié 5 ans Actuelle [--] ans

8. Agence d’exécution leader du projet:

Direction de la fuane et la chasse (DFC), Ministère de l'environnement et des ressources

forestières (MERF), Governement de la Republic du Togo

9. Programme Stratégique du FEM: [ ] Le financement durable des systèmes d'aires protégées au niveau national (SP1)

[ ] Augmenter la représentativité des aires protégées marines gérées plus efficacement dans les systèmes d’APs (SP 2)

[X] Expansion du réseau terrestre AP (SP 3)

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101

COUVERTURE DU PROJET EN HECTARES

Note: le Parc national Oti-Kéran et la Réserve de faune Oti Mandouri compose le Complexe OKM et sont principalement dans la savane

soudanaise. Ils comprennent des zones humides incorporées dans le système de la rivière Oti (sites RAMSAR).

Tableau METT 1

Cibles et l'intervalle de temps, consulté

le intermédiaire d'évaluation (ha)

Prévision au

démarrage du

projet (ha)

Achevé vers

l’évaluation mi-

parcours du

projet (ha)

Achevé vers l’évaluation finale du projet

(ha)

Couverture totale de l’AP en hectares ciblé par le projet, par type de biome*

Savane soudanaise avec des zones

humides incorporées

179.000* ~ 179.000 classés

et gérés

~ 179,000 classés et gérés, y compris avec al la

réhabilitation [des infrastructures]

Total

* La superficie est que l’AP prévue après la finalisation de l'exercice de requalification dans les deux APs connecté, ce qui va construire

le Complexe OKM. La surface initiale avant l'exercice de requalification était de 311.480 ha.

Tableau METT 2 # Nom de l’aire

protégée

Il s'agit

d'une

nouvelle

AP?

(Oui/Non)

Superficie

(ha)

Typo de biome Désignation mondiale

dans les listes

prioritaires*

Désignation

Local pour les

APs

Catégorie ICUN pour

chaque AP

I II III IV V VI

1 Parc National Oti

–Kéran N 69.000 Savane soudanaise avec des

zones humides incorporées RAMSAR, MIKE,

proposé comme

Réserve de biosphère

Parc National

Oti –Kéran X

2 Réserve de Faune

Oti- Mandouri N 110,000 Savane soudanaise (+

quelques [habitats] de

Savannah Sudano-guinéen)

avec des zones humides

incorporées

RAMSAR, MIKE,

proposé comme

Réserve de biosphère

Réserve de

Faune Oti-

Mandouri

X

* L'exercice de requalification est en cours ; de nouvelles catégories pourront être proposées, y compris de régions avoisinantes à être défini.

** Superficie après l'exercice de requalification.

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102

SECTION DEUX: OUTIL DE SUIVI SUR L’EFFICACITE DE GESTION DES AIRES

PROTEGEES:

Aires protégées, objet de l’intervention du FEM:

[1] Parc National Oti-Kéran

[2] Réserve de Faune Oti-Mandouri

COMPTE-RENDU POUR LES SITES D’AIRES PROTEGEES :

Note: Les deux sites vont composer le Complexe OKM

La Fiche de données 1 suit pour les sites ici-mentionnés.

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103

Fiche de données 1 pour le site [1]: Parc National Oti-Kéran

Nom, affiliation et contact de la personne qui remplit

le questionnaire (email, etc.)

OKOUMASSOU Kotchikpa, DFC, Chef de Division pour inventaire,

gestion e protection de la faune, Point focal national pour le

Programme de travail sur les aires protégées (PTAP)

Date de la réalisation de l’évaluation 30 mars 2010

Nom de l’aire protégée Parc National Oti-Kéran

Code CMAP du site (ces codes se

trouvent sur www.wdpa.org) ID 2339

Désignations National

X Parc national

Catégorie UICN

2

International (veuillez compléter aussi la

feuil 2)

Pays Togo

Localisation de l’aire protégée (province et,

si possible, carte de référence) Région de ‘Kara’ et ‘Les Savanes’

Date de la création 29 Septembre 1950, statut legal de bien public par décret n° 77-117/PR du 25 Avril 1977

Détails de la propriété (cochez

svp)

État

X

Privé Communauté Autre

Autorité de gestion Ministère de l'environnement et des ressources forestières (MERF), Direction de la faune et de

la chasse (DFC)

Taille de l’aire protégée (ha)

- 6500 ha avec ’arrêté 779’ du 29 Septembre 1950

- 163 640 ha avec ‘décret n° 77-117/PR’ du 25 Avril 1977

- 69 000 ha superficie planifié après la fin du processus de requalification

Personnel Permanent

26

Temporaire

0

Budget annuel (US$) – à l’exception

des salaires du personnel

Fonds opérationnels (récurrents)

Pas de budget

Projet ou autres fonds supplémentaires

pas de fonds

Quelles sont les valeurs principales

pour lesquelles l’aire a été désignée ?

Conservation des ressources naturelles: sols, eau, faune et flore ; et conservation des

conditions essentielles

Donnez les deux objectifs principaux de la gestion de l’aire protégée

Objectif de gestion 1 Protection de la diversité biologique

Objectif de gestion 2 Développement de l'écotourisme

Nombre de personnes impliquées dans la réponse au

questionnaire d’évaluation 5

Y compris

(cochez)

Gestionnaire de l’AP

Personnel de l’AP

Autre personnel de

l’institution de l’AP

ONG

Communauté local

Bailler de fonds

Experts externes

Autres IUCN

Veuillez noter si l’évaluation fut faite en association

avec un projet particulier, au nom d’une organisation

ou d’un donateur.

PPG (PNUD/FEM): Project Rationalizing Togo’s PA System

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104

Informations sur les désignations internationales

Sites du patrimoine mondial de l’UNESCO (voir : http://whc.unesco.org/fr/list)

Date de l’inscription

Processus d’íncription est

en cours

Nom du site

Oti-Kéran/Oti-Mandouri

(OKM)

Superficie du site

[Localisation] L'Extrême-

Nord-Est du Togo

Coordonnées géographiques

Critères pour la désignation

(c.-à-d. critère i à x)

Potentiel des particularités géomorphologiques, socio-culturel, économique et esthétique du

complexe OKM

Faune et la flore diversifiés, y compris des grands mammifères (Loxodonta africana, Panthera

leo, Sincerus caffer, Hippotragus equinus, Hippopotamus amphibus, Kobus kob) et des

oiseaux aquatiques (Balaerica pavonina, Ephippiorhynchus senegalensis, groupe de ardeidae)

Déclaration de valeur

universelle Pas encore déclaré

Site Ramsar (voir http://www.ramsar.org/index_list.htm)

Date de l’inscription

1977

Nom du site

NP Kéran

Superficie du site Coordonnées géographiques

Motif de la désignation (voir fiche

d’information de Ramsar) Conservation des zones humides et de leurs ressources

Réserves L’homme et la biosphère de l’UNESCO (voir : http://www.unesco.org/mab/wnbrs.shtml)

Date de l’inscription

Processus en cours

Nom du site Superficie du site : Totale : à définir

Centre : à définir

Zone tampon : à définir

Zone de transition : à définir

Coordonnées géographiques

Critères pour la désignation

Répond aux trois fonctions du

MAB (conservation,

développement et support

logistique)

Oui

Veuillez indiquer les autres désignations (ex. Patrimoine ANASE, Natura 2000) et toutes informations complémentaires ci-

dessous

Nom : Détail :

Nom : Détail :

Nom : Détail :

Nom : Détail :

Nom : Détail :

Page 105: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

105

Fiche de données 1 pour le site [2]: Réserve de Faune Oti-Mandouri

Nom, affiliation et contact de la personne qui remplit

le questionnaire (email, etc.)

OKOUMASSOU Kotchikpa, DFC, Chef de Division pour inventaire,

gestion e protection de la faune, Point focal national pour le

Programme de travail sur les aires protégées (PTAP)

Date de la réalisation de l’évaluation 30 mars 2010

Nom de l’aire protégée Réserve de Faune Oti-Mandouri

Code CMAP du site (ces codes se

trouvent sur www.wdpa.org) ID 37167

Désignations National

X Réserve de Faune

Catégorie UICN

4 (conforme classé)

International (veuillez compléter aussi la

feuil 2)

Pays Togo

Localisation de l’aire protégée (province et,

si possible, carte de référence) Région de ‘Les Savanes’ entre les Préfectures de ‘Kpendjal’ et ‘Oti’

Date de la création 1980

Détails de la propriété (cochez

svp)

État

X

Privé Communauté Autre

Autorité de gestion Ministère de l'environnement et des ressources forestières (MERF), Direction de la faune et de

la chasse (DFC)

Taille de l’aire protégée (ha) - 147 840 ha (1980)

- 110 000 ha superficie planifié après la fin du processus de requalification

Personnel Permanent

7

Temporaire

0

Budget annuel (US$) – à l’exception

des salaires du personnel

Fonds opérationnels (récurrents)

Pas de budget

Projet ou autres fonds supplémentaires

pas de fonds

Quelles sont les valeurs principales

pour lesquelles l’aire a été désignée ?

Conservation des ressources naturelles: sols, eau, faune et flore ; et conservation des

conditions essentielles

Donnez les deux objectifs principaux de la gestion de l’aire protégée

Objectif de gestion 1 Protection de la diversité biologique

Objectif de gestion 2 Maintenir les corridors migratoires de la faune

Nombre de personnes impliquées dans la réponse au

questionnaire d’évaluation 4

Y compris

(cochez)

Gestionnaire de l’AP

Personnel de l’AP

Autre personnel de

l’institution de l’AP

ONG

Communauté local

Bailler de fonds

Experts externes

Autres IUCN

Veuillez noter si l’évaluation fut faite en association

avec un projet particulier, au nom d’une organisation

ou d’un donateur.

PPG (PNUD/FEM): Project Rationalizing Togo’s PA System

Page 106: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

106

Informations sur les désignations internationales

Sites du patrimoine mondial de l’UNESCO (voir : http://whc.unesco.org/fr/list)

Date de l’inscription

Processus d’íncription est

en cours

Nom du site

Oti-Kéran/Oti-Mandouri

(OKM)

Superficie du site

[Localisation] L'Extrême-

Nord-Est du Togo

Coordonnées géographiques

Critères pour la désignation

(c.-à-d. critère i à x)

Potentiel des particularités géomorphologiques, socio-culturel, économique et esthétique du

complexe OKM

Faune et la flore diversifiés, y compris des grands mammifères (Loxodonta africana, Panthera

leo, Sincerus caffer, Hippotragus equinus, Hippopotamus amphibus, Kobus kob) et des

oiseaux aquatiques (Balaerica pavonina, Ephippiorhynchus senegalensis, groupe de ardeidae)

Déclaration de valeur

universelle Pas encore déclaré

Site Ramsar (voir http://www.ramsar.org/index_list.htm)

Date de l’inscription

2005

Nom du site

River basin Oti-

Mandouri

Superficie du site

[Localisation] Nord Togo

Coordonnées géographiques

Motif de la désignation (voir fiche

d’information de Ramsar) Conservation des zones humides et de leurs ressources

Réserves L’homme et la biosphère de l’UNESCO (voir : http://www.unesco.org/mab/wnbrs.shtml)

Date de l’inscription

Processus en cours

Nom du site Superficie du site : Totale : 179 000 ha (à confirmer)

Centre : à définir

Zone tampon : à définir

Zone de transition : à définir

Coordonnées géographiques

Critères pour la désignation

Répond aux trois fonctions du

MAB (conservation,

développement et support

logistique)

Oui

Veuillez indiquer les autres désignations (ex. Patrimoine ANASE, Natura 2000) et toutes informations complémentaires ci-

dessous

Nom : Détail :

Nom : Détail :

Nom : Détail :

Nom : Détail :

Nom : Détail :

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107

MENACES SUR LES AIRES PROTÉGÉES : FICHE DE DONNÉES 2

Menaces existantes sont indiquées comme étant d’importance haute (H), moyen (M) ou faible (F). Menaces classé comme d'haute importance sont ceux qui dégradent gravement les valeurs de la

biodiversité; moyennes sont les menaces ayant un impact négatif et celles considérées comme faibles sont les menaces qui sont présentes mais n’ont pas un impact sérieux sur les valeurs de la

biodiversité ; ou s.o. où la menace n'est pas présent ou non-applicable dans l’aire protégée (cellules ne sont pas à laisser en blanc).

Menaces (colonne en bas) / Sites METT (à droite) [1] Oti-

Kéran

[2] Oti

Mandouri Observations

1. Développement résidentiel et commercial au sein d’une aire protégée

Menaces d’installations humaines ou d’autres utilisations foncières non agricoles avec une empreinte

substantielle

1.1 Habitations et installations M H

1.2 Zones commerciales et industrielles s.o. s.o.

1.3 Infrastructures touristiques et récréatives s.o. s.o.

2. Agriculture et aquaculture dans une aire protégée

Menaces de fermes et du pâturage suite à l’extension et à l’intensification agricoles, y compris la sylviculture,

la mariculture et l’aquaculture

2.1 Culture annuelle et pérenne de produits non ligneux H H

2.2 Culture de plantes médicinales s.o. s.o.

2.3 Plantations de bois et de pulpe s.o. s.o.

2.4 Ferme d’élevage et pâturage H H

2.5 Aquaculture en mer et en eau douce F F

3. Production d’énergie et exploitation minière dans une aire protégée

Menaces causées par la production de ressources non biologiques

3.1 Forage pétrolier et gazier s.o. s.o.

3.2 Mines et carrières s.o. s.o.

3.3 Production d’énergie, y compris des barrages hydroélectriques s.o. s.o.

4. Transports et corridors de service dans une aire protégée

Menaces constituées par d’étroits corridors et par les véhicules qui les utilisent, y compris la faune sauvage tuée

pour cette raison

4.1 Routes et chemins de fer (y compris animaux tués sur la route) F M

4.2 Lignes d’utilité publique et de service (y compris câbles électriques et téléphoniques) s.o. s.o.

4.3 Canaux et voies navigables s.o. s.o.

4.4 Voies aériennes s.o. s.o.

5. Utilisation et dégâts causés aux ressources biologiques dans une aire protégée

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108

Menaces (colonne en bas) / Sites METT (à droite) [1] Oti-

Kéran

[2] Oti

Mandouri Observations

Menaces causées par l’utilisation de ressources biologiques « sauvages » y compris les effets délibérés et non

intentionnels des récoltes ; comptent aussi la persécution et le contrôle d’espèces spécifiques (notez que ceci

inclut la chasse et le massacre d’animaux)

5.1 Chasse, massacre et récolte d’animaux terrestres (y compris les massacres résultant de conflits

hommes/faune sauvage) H H

5.2 Récolte de plantes et de produits végétaux (hors grumes) H H

5.3 Coupe d’arbres et récolte de bois H H

5.4 Pêche, massacre et récolte de ressources aquatiques H H

6. Intrusions et perturbations humaines dans une aire protégée

Menaces provenant d’activités humaines qui altèrent, détruisent ou perturbent des habitats et des espèces

associés à une utilisation non consommatrice des ressources biologiques

6.1 Activités récréatives et tourisme s.o. s.o.

6.2 Guerre, instabilité civile et exercices militaires s.o. s.o.

6.3 Recherche, éducation et autres activités liées à un travail dans les aires protégées F F

6.4 Activités des gestionnaires des aires protégées (ex. constructions ou utilisation d’un véhicule, points d’eau

artificiels ou barrages) s.o. s.o.

6.5 Vandalisme délibéré, activités destructrices ou menaces à l’encontre du personnel et des visiteurs de l’aire

protégée H H

7. Modifications du système naturel

Menaces causées par d’autres actions qui transforment ou dégradent l’habitat, ou qui changent la façon dont

fonctionne l’écosystème

7.1 Feux et suppression des feux (y compris incendies volontaires) H H

7.2 Barrages, modifications hydrologiques et gestion/utilisation de l’eau s.o. M

7.3a Fragmentation accrue dans l’aire protégée H H

7.3b Isolement par rapport à d’autres habitats naturels (ex. déforestation, barrages sans passages efficaces de

l’eau pour la faune sauvage) H H

7.3c Autres effets « de lisière » sur des valeurs du parc H H

7.3d Perte d’espèces emblématiques (ex. grands prédateurs, espèces pollinisatrices, etc.) H H

8. Espèces invasives et autres espèces et gènes problématiques

Menaces posées par des plantes, des animaux terrestres et aquatiques, natifs ou pas, des germes/microbes

pathogènes, ou encore du matériel génétique, qui ont déjà, ou dont on sait que l’introduction, la dispersion et/ou

l’augmentation ont des effets nuisibles sur la biodiversité

8.1 Plantes invasives non natives /exotiques (mauvaises herbes) F F

8.1a Animaux invasifs non natifs/exotiques s.o. s.o.

Page 109: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

109

Menaces (colonne en bas) / Sites METT (à droite) [1] Oti-

Kéran

[2] Oti

Mandouri Observations

8.1b Pathogènes (natifs ou non, mais qui créent des problèmes nouveaux/accrus) F F

8.2 Matériel génétique introduit (ex. organismes génétiquement modifiés) s.o. s.o.

9. Pollution pénétrant dans ou originaire de l’aire protégée

Menaces causées par l’introduction de matière exotique et/ou excessive ou d’énergie venant de sources

ponctuelles ou non

9.1 Egouts domestiques et eaux usées urbaines s.o.

9.1a Déchets et eaux usées des installations de l’aire protégée (ex. toilettes, hôtels, etc.) s.o. s.o.

9.2 Eaux usées industrielles, minières ou militaires et écoulements (ex. écoulement d’eau de mauvaise qualité

en provenance de barrages – température anormale, eau désoxygénée, autre pollution) s.o. s.o.

9.3 Ecoulements provenant de l’agriculture (ex. excès d’engrais ou de pesticides) s.o. s.o.

9.4 Détritus et déchets solides s.o. s.o.

9.5 Polluants d’origine aérienne s.o. s.o.

9.6 Excès d’énergie (ex. excès de chaleur, de lumière, etc.) s.o. s.o.

10. Evénements géologiques

Des événements géologiques peuvent faire partie des régimes de perturbations naturels de nombreux

écosystèmes. Ils peuvent cependant être une menace si une espèce ou un habitat est endommagé et a perdu sa

résilience et qu’il (elle) est sensible à cette perturbation. La capacité qu’a la gestion de répondre à certains de

ces changements peut être limitée

10.1 Volcans s.o. s.o.

10.2 Tremblements de terre, tsunamis s.o. s.o.

10.3 Avalanches, glissements de terrain s.o. s.o.

10.4 Erosion et dépôts de sédiments (ex. modifications de la ligne côtière du tracé d’un cours d’eau) M M

11. Changements climatiques et conditions climatiques extrêmes Les menaces causées par des changements climatiques à long terme qui peuvent être liés au réchauffement

global et les autres événements climatiques/météorologiques extrêmes qui n’entrent pas dans l’écart de

variation naturel

11.1 Evolution et altération de l’habitat H H

11.2 Sécheresses H H

11.3Températures extrêmes H H

11.4 Tempêtes et inondations H H

12. Menaces culturelles et sociales spécifiques

12.1 Perte de liens culturels, de connaissances traditionnelles et/ou de pratiques de gestion F F

12.2 Détérioration naturelle de sites culturels importants F F

12.3 Destruction de bâtiments, de jardins, de sites du patrimoine culturel, etc. s.o. s.o.

Page 110: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

110

FORMULAIRE D’ÉVALUATION METT

Sujet Critère Note [1] Oti-

Kéran

[2] Oti

Mandouri

Commentaires Prochains pas

1. Statut juridique L’aire protégée n’est pas enregistrée/n’a pas fait

l’objet d’un accord 0

L'aire protégée a-t-elle un statut juridique

(ou, dans le cas de réserves privées, est-

elle couverte par un accord ou assimilé) ?

Il y a un accord disant que l’aire protégée doit être

enregistrée, mais le processus n’a pas encore

commencé

1

Contexte L’aire protégée est en cours d’enregistrement, mais le

processus est encore incomplet (inclut des sites

désignés dans le cadre de conventions internationales

telles que Ramsar, ou de la loi locale/traditionnelle,

telles les aires protégées communautaires, qui n’ont

pas encore de statut juridique national)

2 X

Des troubles socio-politiques

ont bloqué l’initiation du

processus de classement, la

situation a continué jusqu'à

aujourd'hui

L’aire protégée a été officiellement enregistrée 3 X

2. Réglementations des aires protégées Il n’y a aucune réglementation pour contrôler

l’utilisation des sols et les activités dans l’aire

protégée

0

Y a-t-il en place des réglementations

appropriées pour contrôler l'utilisation des

sols et les activités (comme la chasse) ?

Certaines réglementations existent pour contrôler

l’utilisation des sols et les activités dans l’aire

protégée, mais il subsiste des faiblesses majeures

1 X X

Planification Il existe des réglementations pour contrôler les

utilisations des sols et les activités dans l’aire

protégée, mais il subsiste certaines faiblesses ou

lacunes

2

Des réglementations existent pour contrôler toute

utilisation inappropriée des sols et les activités, et

elles constituent une excellente base pour la gestion

3

3. Application des lois Le personnel n’a aucune capacité/ressource réelle

pour faire appliquer la législation et les

réglementations concernant l’aire protégée

0

Le personnel (c.-à-d. ceux qui sont

responsables de la gestion du site) peut-il

faire appliquer les règles de l'aire

protégée suffisamment bien ?

Il y a des manques importants dans les

capacités/ressources du personnel pour appliquer la

législation et les réglementations sur les aires

protégées (ex. manque de compétences, pas de

budget pour les patrouilles, manque de support

institutionnel)

1 X X

Intrants Le personnel possède des capacités/ressources

acceptables pour faire appliquer la législation et les

réglementations sur les aires protégées, mais

certaines faiblesses subsistent

2

Le personnel dispose de capacités/ressources

excellentes pour faire appliquer la législation et les

réglementations sur les aires protégées

3

4. Objectifs de l'aire protégée Aucun objectif ferme n’a été arrêté pour l’aire 0

Page 111: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

111

Sujet Critère Note [1] Oti-

Kéran

[2] Oti

Mandouri

Commentaires Prochains pas

protégée

La gestion se fait-elle en fonction

d'objectifs reconnus ?

L’aire protégée a arrêté des objectifs mais elle n’est

pas gérée en conséquence 1 X X

Planification L’aire protégée a arrêté des objectifs mais ils ne sont

que partiellement suivis 2

L’aire protégée a arrêté des objectifs que les activités

de gestion s’efforcent d’atteindre 3

5. Conception de l'aire protégée Les inadéquations de la conception de l’aire protégée

rendent l’atteinte de ses principaux objectifs de

gestion très difficile

0

L'aire protégée a-t-elle une taille et une

forme adéquates pour protéger les

espèces, les habitats, les processus

écologiques et les bassins

hydrographiques essentiels pour la

conservation ?

Les inadéquations de la conception de l’aire protégée

rendent l’atteinte de ses principaux objectifs de

gestion très difficile, mais certaines initiatives de

mitigation sont entreprises (ex. des accords avec des

propriétaires voisins pour laisser des corridors pour la

faune sauvage ou l’introduction d’une gestion

adéquate d’un bassin hydrographique)

1 X X

L’exercice de

requalification des

APs est en cours

Planification La conception de l’aire protégée n’est pas une

contrainte significative sur l’atteinte des objectifs de

la gestion, mais elle pourrait être améliorée (ex. en ce

qui concerne les processus écologiques à plus grande

échelle)

2

La conception de l’aire protégée se prête bien à

l’atteinte des objectifs ; elle est propice à la

conservation des espèces et des habitats ; elle

conserve des processus écologiques comme les flux

d’eau de surface et en sous-sol à l’échelle du bassin

entier, les schémas de perturbations naturelles, etc.)

3

6. Démarcation de l'aire protégée La limite de l’aire protégée n’est pas connue des

autorités de gestion ni des résidents/utilisateurs

terriens voisins

0

La limite est-elle connue et marquée ? La limite de l’aire protégée est connue des autorités

de gestion, mais pas des résidents et des utilisateurs

terriens voisins

1 X X

Les résidents

locaux ne

connaissent pas les

limites des APs, la

superficie en

particulier dans la

zone de l'Oti

Processus La limite de l’aire protégée est connue de l’autorité

de gestion et des résidents et utilisateurs terriens

voisins, mais elle n’est pas marquée de manière

adéquate

2

La limite de l’aire protégée est connue de l’autorité

de gestion et des résidents et utilisateurs terriens

voisins, et elle est marquée de manière adéquate

3

7. Plan de gestion L’aire protégée n’a pas de plan de gestion 0 X X

Page 112: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

112

Sujet Critère Note [1] Oti-

Kéran

[2] Oti

Mandouri

Commentaires Prochains pas

Y a-t-il un plan de gestion et, si oui, est-il

appliqué ?

Un plan de gestion est en cours de préparation ou il

est prêt, mais il n’est pas appliqué 1

Planification Il y a un plan de gestion, mais il n’est appliqué que

partiellement en raison de contraintes financières ou

d’autres problèmes

2

Un plan de gestion existe et il est appliqué 3

Eléments supplémentaires :

Planification

7a: Le processus de planification permet aux acteurs

clés d’influencer le plan de gestion +1 --- ---

7b: Le plan de gestion est soumis à un calendrier et à

un processus de révision et de mise à jour périodique +1 --- ---

7c: Les résultats du suivi, de la recherche et de

l’évaluation sont automatiquement intégrés dans la

planification

+1 --- ---

8. Plan de travail régulier Il n’existe pas de plan de travail 0 X X

Existe-t-il un plan de travail régulier et si

oui, est-il appliqué ?

Il existe un plan de travail régulier, mais peu

d’activités sont réalisées 1

Planification/extrants Un plan de travail existe, et de nombreuses activités

sont réalisées 2

Il existe un plan de travail, et toutes les activités sont

réalisées 3

9. Inventaires des ressources Il y a peu ou pas d’informations sur les habitats, les

espèces et les valeurs culturelles sensibles de l’aire

protégée

0

Disposez-vous d'informations suffisantes

pour gérer l'aire protégée ?

Les informations sur les habitats, les espèces et les

valeurs culturelles sensibles de l’aire protégée ne sont

pas suffisantes pour étayer les activités de

planification et de prise de décisions

1 X X

Contexte Les informations sur les habitats, les espèces et les

valeurs culturelles sensibles de l’aire protégée sont

suffisantes pour la plupart des domaines clés de la

planification et de la prise de décisions

2

Les informations sur les habitats, les espèces et les

valeurs culturelles sensibles de l’aire protégée sont

suffisantes pour supporter tous les domaines de la

planification et de la prise de décisions

3

10. Systèmes de protection Il n’existe pas de systèmes de protection (patrouilles,

permis, etc.) ou ils ne sont pas efficaces pour

contrôler l’accès/l’utilisation de ressources

0

Existe-t-il des systèmes pour contrôler

l'accès et l'utilisation de ressources dans

l'aire protégée ?

Les systèmes de protection ne sont que partiellement

efficaces pour contrôler l’accès/l’utilisation de

ressources

1 X X

Processus/Résultat Les systèmes de protection sont relativement

efficaces pour contrôler l’accès/l’utilisation de

ressources

2

Les systèmes de protection sont très, ou totalement

efficaces pour contrôler l’accès/l’utilisation de 3

Page 113: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

113

Sujet Critère Note [1] Oti-

Kéran

[2] Oti

Mandouri

Commentaires Prochains pas

ressources

11. Recherche Il n’y a aucun travail de reconnaissance ou de

recherche dans l’aire protégée 0 X

Existe-t-il un programme de

reconnaissance et de recherche orienté

vers une meilleure gestion ?

Il y a un peu de travail de reconnaissance et de

recherche mais il n’est pas orienté vers les besoins de

la gestion de l’aire protégée

1 X

Processus Il ya beaucoup de travail de reconnaissance et de

recherche, mais il n’est pas orienté vers les besoins

de la gestion de l’aire protégée

2

Il existe un programme complet et intégré de

reconnaissance et de recherche, et il est en lien direct

avec les besoins de la gestion

3

12. Gestion des ressources Il n’y a aucune gestion active des ressources 0

La gestion des ressources se fait-elle de

façon active ?

Très peu de ce que nécessiterait une gestion active

des habitats et des espèces critiques, des processus

écologiques et des valeurs culturelles est entrepris

1 X X

Processus De nombreuses exigences d’une gestion active des

habitats et des espèces critiques, des processus

écologiques et des valeurs culturelles sont remplies,

mais certains problèmes clés ne sont pas traités

2

Tout ce que requiert une gestion active des habitats et

des espèces critiques, des processus écologiques et

des valeurs culturelles est amplement, voire

totalement réalisé

3

13. Personnel Il n’y a pas de personnel 0

Y a-t-il assez de personnel pour gérer

l'aire protégée ?

Le personnel est en nombre tout à fait insuffisant

pour s’acquitter des activités de gestion essentielles

1 X

Manque de personnel et

inefficacité par manque de

matériaux de travail

Intrants Le personnel est en nombre trop faible pour

s’acquitter des activités de gestion essentielles 2

Le personnel est suffisant pour les besoins de la

gestion de l’aire protégée. 3 X Manque de personnel et

inefficacité par manque de

matériaux de travail

14. Formation du personnel Le personnel n’a pas les compétences nécessaires

pour la gestion de l’aire protégée 0 X

Le personnel est-il suffisamment formé

pour remplir les objectifs de la gestion ?

La formation et les compétences du personnel sont

faibles par rapport aux besoins de l’aire protégée 1 X

Intrants/Processus La formation et les compétences du personnel sont

correctes, mais elles pourraient être améliorées pour

atteindre parfaitement les objectifs de la gestion

2

La formation et les compétences du personnel

correspondent aux besoins de la gestion de l’aire

protégée

3

15. Budget actuel Il n’y a aucun budget pour la gestion de l’aire 0 X X

Page 114: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

114

Sujet Critère Note [1] Oti-

Kéran

[2] Oti

Mandouri

Commentaires Prochains pas

protégée

Le budget actuel est-il suffisant ? Le budget disponible est inapproprié pour répondre

aux besoins élémentaires de la gestion, et cela

constitue une contrainte sérieuse pour la capacité de

gérer l’aire protégée

1

Intrants Le budget disponible est acceptable, mais il pourrait

être plus élevé pour assurer une gestion plus efficace 2

Le budget disponible est suffisant et couvre la totalité

des besoins de la gestion de l’aire protégée 3

16. Sécurisation du budget Le budget de l’aire protégée n’est pas sécurisé et la

gestion est entièrement dépendante de fonds externes

ou extrêmement fluctuants

0 X X

Le budget est-il sécurisé ? Le budget sécurisé est très restreint et l’aire protégée

ne pourrait pas fonctionner correctement sans

l’apport de fonds externes

1

Intrants Il y a un budget de base assez sécurisé pour les

opérations de routine dans l’aire protégée, mais de

nombreuses innovations et initiatives dépendent

toujours de fonds externes

2

Le budget de l’aire protégée est sécurisé, et les

besoins de sa gestion sont couverts 3

17. Gestion du budget La gestion du budget est très mauvaise et compromet

gravement l’efficacité (ex. préparation du budget

tardive au cours de l’année financière)

0 X X

Le budget est-il géré de façon à couvrir

les besoins essentiels de la gestion ?

La gestion du budget est mauvaise et compromet

l’efficacité de la gestion 1

Processus La gestion du budget est adéquate mais pourrait

toutefois être meilleure 2

La gestion du budget est excellent et répond aux

besoins de la gestion 3

18. Equipement Il y a peu ou pas d’équipement et d’installations pour

les besoins de la gestion 0 X

L'équipement est-il suffisant pour les

besoins de la gestion ?

Il y a un peu d’équipement et d’installations, mais

cela reste insuffisant pour la plupart des besoins de la

gestion

1 X Pas d'investissements depuis

1990

Intrants Il y a de l’équipement et des installations, mais il

reste certaines lacunes qui entravent la gestion 2

L’équipement et les installations sont suffisants 3

19. Entretien de l'équipement Il y a peu ou pas d’entretien de l’équipement et des

installations 0 X X

[2] nothing exists

L'équipement est-il bien entretenu ? Il ya un peu d’entretien opportuniste de l’équipement

et des installations 1

Processus L’entretien de base des installations et de

l’équipement est assuré 2

L’équipement et les installations sont bien entretenus 3

20. Education et sensibilisation Il n’existe aucun programme d’éducation ni de 0 X X

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115

Sujet Critère Note [1] Oti-

Kéran

[2] Oti

Mandouri

Commentaires Prochains pas

sensibilisation

Le programme d'éducation prévu est-il lié

aux objectifs et aux besoins

Il y a un programme limité d’éducation et de

sensibilisation et il se fait sur une base ad hoc 1

Processus Il y a un programme d’éducation et de sensibilisation,

mais il ne répond que partiellement aux besoins et il

pourrait être amélioré

2

Il y a un programme d’éducation et de sensibilisation

adéquat et il est pleinement exécuté 3

21. Planification pour l'utilisation de

l'eau et des sols

La planification de l’utilisation de l’eau et des terres

voisines ne tient pas compte des besoins de l’aire

protégée, et les activités/politiques se font aux dépens

de la survie de l’aire

0 X X

La planification de l'utilisation de l'eau et

des sols reconnaît-elle l'aire protégée et

l'aide-t-elle à réaliser ses objectifs ?

La planification de l’utilisation de l’eau et des terres

voisines ne tient pas compte des besoins de l’aire

protégée à long terme, mais les activités ne nuisent

pas à l’aire

1

Planification La planification de l’utilisation de l’eau et des terres

voisines tient compte, en partie, des besoins à long

terme de l’aire protégée

2

La planification de l’utilisation de l’eau et des terres

voisines tient parfaitement compte des besoins à long

terme de l’aire protégée

3

Eléments supplémentaires : Planification

pour la terre et l'eau 21a : Planification de

la terre et l'eau en vue de la conservation

de l'habitat

La planification et la gestion dans le bassin ou le

paysage qui comprend l’aire protégée fait attention à

préserver des conditions environnementales

adéquates (ex. volume, qualité et calendrier des flux

d’eau, niveaux de pollution aérienne, etc.) pour

conserver des habitats convenables

+1 --- ---

Eléments supplémentaires : Planification

pour la terre et l'eau 21b : Planification de

la terre et l'eau pour la connectivité

La gestion de corridors liant l’aire protégée donne à

la faune sauvage la possibilité de gagner des habitats

essentiels en dehors de l’aire protégée (ex. pour

permettre à des poissons migrateurs de se déplacer

entre des sites de frai en eau douce et la mer, ou pour

permettre la migration d’animaux)

+1 --- ---

Le processus de requalification

a prévu des couloirs de

migration faunique

Eléments supplémentaires : Planification

pour la terre et l'eau21c : Planification de

la terre et de l'eau pour des services

écosystémiques et pour la conservation

des espèces

« La planification tient compte des besoins

spécifiques à l’écosystème et/ou des besoins

d’espèces particulières dont le statut est inquiétant à

l’échelle de l’écosystème (ex. volume, qualité et

calendrier du flux d’eau douce pour préserver une

espèce particulière, gestion des feux pour préserver

des habitats de savane, etc.)

+1 --- ---

Prévues dans le processus de

requalification pour le maintien

des cycles biologiques pour les

grands mammifères

22. Voisins du secteur public et privé Il n’y a aucun contact entre les gestionnaires et les

utilisateurs publics ou privés de l’eau et des terres

voisines

0

Existe-t-il une coopération avec les

utilisateurs de l'eau et des terres voisines ?

Il y a quelques contacts entre les gestionnaires et les

utilisateurs publics ou privés de l’eau et des terres

voisines, mais peu ou pas de coopération

1

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116

Sujet Critère Note [1] Oti-

Kéran

[2] Oti

Mandouri

Commentaires Prochains pas

Processus Il y a des contacts entre les gestionnaires et les

utilisateurs publics ou privés de l’eau et des terres

voisines, mais il n’y a que peu de coopération

2 X X Des réunions périodiques avec

AVGAP (associations d’APs

voisines)

Il y a des contacts réguliers entre les gestionnaires et

les utilisateurs publics ou privés de l’eau et des terres

voisines, et la coopération en matière de gestion est

importante

3

23. Populations autochtones Les populations autochtones et traditionnelles n’ont

aucun impact sur les décisions concernant la gestion

de l’aire protégée

0

Les populations autochtones et

traditionnelles résidentes ou utilisant

régulièrement l'aire protégée ont-elles un

impact sur les décisions en matière de

gestion ?

Les populations autochtones et traditionnelles ont un

certain impact sur les décisions concernant la gestion

de l’aire protégée, mais ne jouent aucun rôle dans la

gestion

1 X X

Processus Les populations autochtones et traditionnelles

contribuent directement à certaines décisions

importantes liées à la gestion mais il faudrait

améliorer leur implication

2

Les populations autochtones et traditionnelles

participent directement à toutes les décisions

pertinentes concernant la gestion, comme la

cogestion

3

24. Communautés locales Les communautés locales n’ont aucune influence sur

les décisions relatives à la gestion de l’aire protégée 0

Les communautés locales résidentes ou

voisines contribuent-elles aux prises de

décisions ?

Les communautés locales ont un peu d’influence

dans les discussions sur la gestion, mais aucun rôle

direct dans la gestion

1 X X

Processus Les communautés locales contribuent directement à

certaines décisions pertinentes liées à la gestion, mais

leur implication pourrait être meilleure.

2

Les communautés locales participent directement à

toutes les décisions pertinentes liées à la gestion, telle

la cogestion

3

Eléments supplémentaires :

Communautés locales/populations

autochtones

24a: La communication et la confiance sont ouvertes

entre les communautés locales et/ou autochtones, les

parties prenantes et les gestionnaires de l’aire

protégée

+1 X ---

[2] Les gens ont peur d'un

retour des «vieux» système de

gestion des aires protégées

24b: Les programmes destinés à améliorer le bien-

être de la communauté tout en préservant les

ressources de l’aire protégée sont en cours

d’exécution

+1 --- ---

24c: Les populations locales et/ou autochtones

supportent activement l’aire protégée +1 X ----

[1] Seulment le site Kéran

25. Avantage économique L’aire protégée n’accorde aucun avantage

économique aux communautés locales 0 X X [1] Pour certaines personnes

[2] Les APs sont un vrai

handicap pour la population

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117

Sujet Critère Note [1] Oti-

Kéran

[2] Oti

Mandouri

Commentaires Prochains pas

locale

L'aire protégée est-elle source d'avantages

économiques pour lesx communautés

locales, ex. revenus, emplois, paiement de

services environnementaux ?

L’on reconnaît l’existence d’avantages économiques

potentiels et l’on développe des plans pour les

réaliser 1

Extrants Il y a un certain apport d’avantages économiques aux

communautés locales 2

Les communautés locales bénéficient d’avantages

économiques importants venus d’activités liées à

l’aire protégée

3

26. Suivi et évaluation Il n’y a ni suivi, ni évaluation dans l’aire protégée 0 X X

Les performances des activités de gestion

sont-elles suivies ?

Il y a un peu de suivi et d’évaluation sur une base ad

hoc, mais pas de stratégie générale ni/ou de collecte

régulière des résultats

1

Planification/processus Il existe un système reconnu de suivi et d’évaluation

et il est exécuté, mais les résultats ne se répercutent

pas dans la gestion

2

Il y a un bon système de suivi et d’évaluation, il est

bien exécuté et il sert à une gestion adaptative 3

27. Installations pour visiteurs Il n’y a ni installations, ni services pour les visiteurs

malgré des besoins clairement identifiés 0 X

Les installations pour visiteurs sont-elles

adaptées ?

Les installations et les services pour les visiteurs ne

sont pas appropriés pour le niveau actuel des visites 1 X

Toutes les infrastructures

anciennes (1990) sont en ruine

Extrants Les installations et les services pour les visiteurs sont

adéquats pour le niveau actuel des visites, mais ils

pourraient être meilleurs

2

Les installations et les services pour les visiteurs sont

excellents pour le niveau de visites actuel 3

28. Tourisme commercial Il y a peu ou pas de contact entre les gestionnaires et

les tour-opérateurs qui fréquentent l’aire protégée 0 X X

[1] Pas de tourisme commercial

depuis 1990

Les tour-opérateurs commerciaux

contribuent-ils à la gestion de l'aire

protégée ?

Il y a des contacts entre les gestionnaires et les

opérateurs touristiques, mais ils se limitent en grande

partie à des questions administratives ou

réglementaires

1

Processus Il y a une coopération limitée entre les gestionnaires

et les opérateurs touristiques en vue d’améliorer la

qualité des expériences touristiques et de préserver

les valeurs de l’aire protégée

2

Il y a une bonne coopération entre les gestionnaires et

les opérateurs touristiques en vue d’améliorer la

qualité des expériences touristiques et de préserver

les valeurs de l’aire protégée

3

29. Droits de visite Bien que, théoriquement, il y ait des droits d’entrée,

ils ne sont pas perçus 0

Si des droits (droits d'entrée ou amendes)

sont perçus, aident-ils la gestion de l'aire

à protégée ?

Des droits sont perçus, mais ils ne contribuent pas du

tout à l’aire protégée ni à ses environs 1 X X Taxes de transit, recueillies

depuis 2004, entrez depuis

2008 directement dans le

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118

Sujet Critère Note [1] Oti-

Kéran

[2] Oti

Mandouri

Commentaires Prochains pas

budget de l'État central. De

2004 à 2008, 35% de ces taxes

ont été désignés pour la gestion

des AP

Intrants/processus Des droits sont perçus et contribuent un peu à l’aire

protégée et à ses environs 2

Des droits sont perçus et ils représentent une

importante contribution à l’aire protégée et à ses

environs

3

30. État des valeurs La biodiversité et de nombreuses valeurs écologiques

et culturelles importantes sont sérieusement

dégradées

0 X

Quel est l'état des valeurs importantes de

l'aire protégée par comparaison avec le

moment où elle fut désignée?

La biodiversité et certaines valeurs écologiques et

culturelles sont gravement dégradées 1

Résultats La biodiversité et certaines valeurs écologiques et

culturelles sont partiellement dégradées, mais les

valeurs les plus importantes n’ont pas subi d’impact

significatif

2 X

Les valeurs de la biodiversité, écologiques et

culturelles sont majoritairement intactes 3

Eléments supplémentaires : Etats des

valeurs

30a: L’évaluation de l’état des valeurs se fonde sur la

recherche et/ou le suivi +1 --- ---

30b: Des programmes de gestion spécifiques sont en

cours pour traiter les menaces contre la biodiversité

et les valeurs écologiques et culturelles

+1 --- ---

30c: Les activités destinées à préserver la biodiversité

et les valeurs écologiques et culturelles clés font

partie de la routine de la gestion du parc

+1 --- ---

SCORE FINAL SCORE FINAL 102 27 16

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119

SECTION TROIS: SECTION TROIS: TABLEAU DE BORD DU PNUD SUR LA DURABILITE FINANCIERE DES SYSTEMES NATIONAUX D’AIRES

PROTEGEES

Tableau de bord financier - Partie I – Situation financière globale du Système des aires protégées

Système d’information des aires protégées de base

Décrire le système des AP et ce qu’il comporte:

Suite aux bouleversements socio-politiques qui ont agité le pays dans les années 90 et au retrait quasi-total des programmes de coopération pour le développement

international, le système AP du Togo, en même temps qu’une grande partie des infrastructures du pays, a connu un sérieux déclin. A l’origine, le domaine des AP du Togo

(publié entre 1939 et 1958) comprenait 83 sites et couvrait, jusqu’à la fin des années 80, environ 793.000 ha (soit 14 % de la superficie terrestre du pays). dont 628.000 ha

étaient constituées de zones étendues, c’est-à-dire de parcs nationaux et de réserves de faune, représentant 11 % de la superficie terrestre.

Aujourd’hui, le réseau d’aires « soi-disant » protégées n’est plus constitué d’habitats intacts. En ce qui concerne l’exploitation des terres, le réseau des AP du Togo comprend

aujourd’hui un ensemble de sites très hétérogènes, allant de l’établissement de populations humaines aux zones reboisées en passant par des zones exploitées diversement à

des fins autres que la conservation (par ex. exploitation agricole, plantations d’essences exotiques, arrachage de bois dur, bois utilitaire, bois de chauffage, chasse et

tourisme), mais également quelques zones activement protégées, quoique dans des conditions difficiles.

Depuis 1999, le Togo tente de réhabiliter les AP restantes viables d’une manière prenant en compte à la fois la nécessité de préserver la biodiversité et les besoins des

populations locales. Cet exercice de rationalisation a structuré les 83 AP initiales en cinq groupes : (a) zones transformées impossibles à réhabiliter, dans lesquelles

l’écosystème d’origine a été remplacé par des terres agricoles, des pâturages, des zones urbaines ou semi-urbaines (18 sites), (b) zones composées essentiellement de

végétation naturelle très dégradée, également impossibles à réhabiliter (6 sites), (c) zones composées en partie d’installations d’exploitation forestière et en partie de

végétation naturelle très dégradée difficile et coûteuse à réhabiliter (9 sites), (d) zones mixtes comprenant à la fois de la végétation naturelle et exotique à fort potentiel de

régénération, qui pourraient justifier des activités de restauration et de conservation (48 sites), (e) et enfin forêts sacrées (2 sites). Les deux derniers groupes (au total 50 sites

représentant environ 578.250 ha ou 10 % de la superficie terrestre du Togo) pourraient faire l’objet d’un projet de conservation et constituent une opportunité de

réhabilitation du domaine d’AP du Togo.

Vue d’ensemble des dix AP et mosaïques d’AP prioritaires du Togo, et superficie totale

des AP NOM DE L’AP OU DE LA MOSAÏQUE D’AP

TYPE(S) D’AP SUPERFICIE

REVISEE

(ha)

SUPERFICIE REVISEE

(ha)

REMARQUES

Fazao-Malfakassa/Anié

Parc national / Réserve forestière 193.400 193.400

Géré par

une ONG

international

e (FFW)

Abdoulaye Réserve de faune 30.000 30.000

Gérée par

une ONG

international

e (Société

Togo-faune)

Oti-Kéran Parc national, site RAMSAR 1997,

site MAB proposé 163.640 69.000

Révision en

cours, site

du présent

projet

Oti-Mandouri Réserve de faune, site RAMSAR 2007,

site MAB proposé 147.840 110.000

Révision en

cours, site

du présent

projet

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120

Togodo Sud/Nord Zone de gestion des ressources naturelles/

Parc national 31.000 25.500 Révisée en

2002

Bayémé Zone de gestion des ressources naturelles 198 158

Révisée en

2005 Amou-Mono/

Tchilla-Monota Zone de gestion des ressources naturelles/

Réserve forestière 32.100 26.400 Révisée en

2002

Alédjo Réserve de faune 765 765 Révision en

cours Fosse aux lions Parc national 1.650 1.650

Assévé et Godjinmé Petits bois sacrés adjacents à la Fosse aux

lions 10 10

TOTAL DES AP PRIORITAIRES 600.603 456.883

Autres AP Mixte 192.397 121.367

Total 793.000 578.250

Analyse financière du Système des Aires protégées Année de Base10 2009

($US)11 (1$ = 500 Fcfa)

Année 201012

($US) 13 (1$ = 500 Fcfa)

Année 201114

(prévision)

($US)15 (1$ = 500 Fcfa)

Observations

Fonds disponibles

(1) Budget annuel total de l’Administration alloué à la gestion de SEPA

(sans les fonds des bailleurs et les recettes produites (4) et retenues dans le

système des AP)

0 50.000 $ planifiés ??

- Aires protégées nationales 0 50.000 $ planned

- Aires protégées nationales cogérées par des ONG 0 0

- Aires protégées étatiques/municipales s.o. s.o. s.o.

- Autres s.o. s.o. s.o.

(2) Budget annuel total du gouvernement alloué à la gestion des AP (y

compris les fonds des bailleurs, les prêts, la conversion de la dette en

faveur de la nature)

- Aires protégées nationales 0 50.000 $ planned ??

- Aires protégées nationales cogérées par des ONG 200.000 $ 200.000 $ 200.000 $ Foundation Franz Weber (AP Fazao) et Societé Togo Faune (AP

10 L’année de base se réfère à l’année où le Tableau de bord a été complété pour la première fois et reste fixe. Insérer l’année 2007 par ex.. 11 Insérer dans la note de bas de page la monnaie locale et le taux de change du $ US et la date du taux [par ex. 1,22 au 9 septembre 2008] 12 X se réfère à l’année où le Tableau de bord a été complété et devrait être insérée (par ex. 2008). Pour la première fois, le tableau de bord est complété X sera pareil à l’année de base. Pour les

années suivantes, veuillez insérer une colonne supplémentaire pour présenter les données pour chaque année où le tableau de bord est complété. 13 Taux de conversion de 1.22 le 9 Sept.2008. 14 Année X+5 se réfère à la prévision de données annuelles sur cinq ans à compter de l’année où le tableau de bord a été complété. Les données devraient être pour un an (par ex. X est 2008, ensuite

les données devraient être présentées pour l’année 2013). Les données seraient basées sur les plans financiers à long terme. S’il n’y a eu aucune planification financière, alors cette colonne peut être

laissée en blanc. 15 Insérer dans la note de bas de page la monnaie locale et le taux de change en $US et la date du change [ex. 1,22 au 9 septembre 2008]

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121

Analyse financière du Système des Aires protégées Année de Base10 2009

($US)11 (1$ = 500 Fcfa)

Année 201012

($US) 13 (1$ = 500 Fcfa)

Année 201114

(prévision)

($US)15 (1$ = 500 Fcfa)

Observations

Djamdè)

- Aires protégées étatiques/municipales s.o. s.o. s.o.

- Autres s.o. s.o. s.o.

(3)Total des recettes annuelles produites à partir des AP et réparties par

source

0 0 0 Taxes de transit inconnu et qui ne

servent pas à l’AP

a. Tourisme - total 0 0 0

- Taxes touristiques 0 0 0

- Taxes d’entrée 0 0 0

- Frais d’utilisation supplémentaires 0 0 0

- Concessions 0 0 0

b. Paiements pour les services d’écosystème (PES) 0 0 0

c. Autre (spécifier chaque type de mécanisme de production de recettes)

Taxes de transit X X X Entrer directement dans le budget

de l'État, sans retour à l’AP

(4) Total recettes annuelles par type d’AP16 0 0 0

- Aires protégées nationales 0 0 0

- Aires protégées nationales cogérées par des ONG 0 0 0

- Aires protégées étatiques/municipales s.o. s.o. s.o.

- Autres s.o. s.o. s.o.

(5) Pourcentage de recettes produites par les AP et retenues dans le

système d'AP pour être réinvesties17

0 0 0

(6) Total des fonds disponibles pour le système d'AP

[budget gouvernement plus soutien bailleur, etc. (2)] plus [total recettes

annuelles (4) multipliés par pourcentage des recettes produites par les AP

et retenues dans les AP pour être réinvesties (5)]

200.000 $ 250.000 $ (planifié) 200.000 $ + ? Le budget de l’État pour les APs en 2011 n'est pas encore prévu

Coûts et besoins de financement

(7) Total dépenses annuelles pour les AP (coûts de fonctionnement et

d’investissement)18

200.000 $ 250.000 $ (planifié) 20.,000 $ + ? Sans les dépenses de personnel

- Aires protégées nationales 0 50.000 $ (planifié) ??

- Aires protégées nationales cogérées par des ONG 200.000 $ 200.000 $ 200.000 $ Foundation Franz Weber (AP

Fazao) et Societé Togo Faune (AP

Djamdè)

- Aires protégées étatiques/municipales s.o. s.o. s.o.

16 Ce total sera le même que pour le (3) mais réparti par le type d’AP plutôt que par le type de revenu 17 Ceci inclut les fonds à partager entre les AP et les parties prenantes locales 18 Dans certains pays, la dépense réelle diffère de la dépense prévue en raison des difficultés de décaissement. Dans ce cas, la dépense réelle devrait être présentée et une note sur les taux de

décaissement et les dépenses prévues peut être insérée dans la colonne des commentaires.

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122

Analyse financière du Système des Aires protégées Année de Base10 2009

($US)11 (1$ = 500 Fcfa)

Année 201012

($US) 13 (1$ = 500 Fcfa)

Année 201114

(prévision)

($US)15 (1$ = 500 Fcfa)

Observations

- Autres s.o. s.o. s.o.

(8) Estimation des coûts de financement

A. Besoins de financement prévus pour les investissements et les coûts de

gestion de base à couvrir

14.000.000 $ 14.000.000 $ 14.000.000 $ Pour 10 APs prioritaires

A. Besoins de financement prévus pour les investissements et les coûts de

gestion optimaux à couvrir

20.000.000 $ 20.000.000 $ 20.000.000 $ Pour 10 APs prioritaires

(9) Ecart de financement annuel (besoins financiers – finances

disponibles)19

A. Excédent/déficit annuel réel net 20 - 13.800.000 $ - 13.750.000 $ (planifié) ≤ - 13.800.000 $

B. Ecart de financement annuel pour les scénarios de dépenses de première

nécessité

- 13.800.000 $ - 13.750.000 $ (planifié) ≤ - 13.800.000 $

C. Ecart de financement annuel pour les scénarios de dépense optimale - 19.800.000 $ - 19.750.000 $ (planifié) ≤ - 19.800.000 $

19 Les besoins de financement tels que calculé au (8) moins le total de financement disponible au (6) 20 Ceci sera plus pertinent pour les organismes parapublics et les institutions d’AP avec des budgets autonomes.

Page 123: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

123

Tableau de bord financier - Partie II – Évaluation des Éléments du système de financement

VOLETS ET ELEMENTS SCORES OBSERVATIONS

Volet 1 – Cadres juridiques, règlementaires et institutionnels

Elément 1 – Soutien juridique, stratégique et règlementaire pour la production de recettes

par les AP

Aucun Un peu Quelques Pleinement

0 1 2 3

(i) des lois sont adoptées pour faciliter les mécanismes de production de recettes des AP X (ii) Des instruments fiscaux comme les taxes sur le tourisme et l’eau ou les dégrèvements fiscaux

sont en place pour promouvoir le financement des AP X

Elément 2 – Soutien juridique, stratégique et règlementaire pour le partage et la retenue de

recettes au sein du système des AP

No. Sous

développement

Oui, mais à

améliorer Ou, satisfaisant

0 1 2 3

(i) Des lois, politiques et procédures sont en place pour retenir les recettes des AP dans le système

des AP X

Non fonctionnel car les AP ne sont pas

fonctionnelles

(ii) Des lois, politiques et procédures sont en place pour la retenue des recettes, en partie, au

niveau du site des AP X

(iii) Des lois, politiques et procédures sont en place pour le partage de recettes au niveau du site

des AP avec les partenaires locaux X

Element 3 – Conditions juridiques et règlementaires pour l’établissement de fonds (fonds

fiduciaires, fonds d’amortissement ou fonds renouvelables)

No. Etablis

Etablis avec

un capital

limité

Etablis avec un

capital suffisant

0 1 2 3

(i) Un fonds a été établi et capitalisé pour financer le système d'AP X

(ii) Des fonds ont été créés pour finance des AP spécifiques X Pas de fonds disponibles

(iii) Des fonds sont intégrés dans les systèmes nationaux de financement des AP X

Elément 4 – Soutien juridique, stratégique et règlementaire pour d’autres dispositions

institutionnelles pour la gestion des AP en vue de réduire le coût pour le gouvernement

Aucun Sous

développement

Oui, mais à

améliorer Ou, satisfaisant

0 1 2 3

(i)Il existe des lois qui autorisent et règlementent la délégation de la gestion des AP et la gestion

financière y afférente pour les concessions X

Nouveau code forestier (adopté le 19

juin 2008), examen des textes

d’application des lois en cours (i)Il existe des lois qui autorisent et règlementent la délégation de la gestion des AP et la gestion

financière y afférente pour la cogestion X

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124

VOLETS ET ELEMENTS SCORES OBSERVATIONS

(i)Il existe des lois qui autorisent et règlementent la délégation de la gestion des AP et la gestion

financière y afférente pour l’administration locale X

(iv) Il existe des lois qui autorisent les réserves privées X

Elément 5 – Stratégies nationales de financement des AP Not begun In progress Completed

Under

implementation 0 1 3 5

(i) Niveau de formulation, adoption et mise en œuvre d'une stratégie nationale de financement X

(ii) l’intégration dans la stratégie nationale de financement des AP des principales politiques : No Oui

0 2

- Production de recettes et frais relatifs aux AP X - Critères d’affectation des budgets d'AP aux sites d’AP (plans d’activités, performance, etc.) X - Protections pour veiller à ce que la production de recettes n’affecte pas négativement les

objectifs de conservation des AP X

- Exigences des plans de gestion des AP pour inclure les sections financières ou les plans

d’activités y relatifs X

Elément 6 - Évaluation économique des systèmes d’aire protégée (écoservices, tourisme basé

sur l’emploi, etc.)

N’a pas

encore

commencé

Avance Achevé Mis en œuvre

0 1 2 3

(i) Données économiques sur la contribution des aires protégées pour le développement local et

national X

Compilation de données jusqu’aux

troubles socio-politiques des années

1990, pas d’exploitation économique

des AP depuis cette période

(ii) Les valeurs économiques des AP sont reconnues à travers le gouvernement X

Valeurs reconnues par les autres

ministères au niveau national, mais

ignorées localement pour des intérêts

politiques (élections)

Elément 7 – Meilleure budgétisation du gouvernement pour les systèmes d’AP No. Oui

0 2

(i) La politique de trésorerie envers la budgétisation des systèmes d'AP propose un meilleur

moyen pour les ressources financières à long terme, conformément aux besoins justifiés du

système.

X

(ii) la politique encourage la budgétisation des AP sur la base des besoins financiers, tels que

déterminés par les plans de gestion des AP. X

(iii) Il existe des politiques pour lesquelles les budgets des AP devraient inclure des fonds pour

les moyens d’existence des communautés vivant à l’intérieur et aux alentours des AP, dans le

cadre des stratégies de réduction de la menace.

X .

Elément 8 – Des responsabilités institutionnelles clairement définies pour la gestion et le

financement des AP

Aucun Partiel Amélioration Complet

0 1 2 3

(i) Les mandats des institutions relatifs aux des AP sont bien définis et convenus X

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125

VOLETS ET ELEMENTS SCORES OBSERVATIONS

Elément 9 – Des besoins en personnel bien définis, des profils et des mesures incitatives au

niveau du site et du système

Aucun Partiel Presque

existant Complet

0 1 2 3

(i) Il existe un nombre suffisant de postes pour les économistes et les planificateurs et analystes

parmi les autorités des AP, pour gérer efficacement les finances du système d'AP X

(ii) les termes de référence (TDR) du personnel des AP comprennent les responsabilités de

production de recettes, la gestion financière et la rentabilité X

(iii) Les lois et règlements encouragent les responsables d’AP à promouvoir la durabilité

financière au niveau du site X Budget aujourd’hui centralisé

(par ex., une partie des recettes produites peut être réservée au réinvestissement sur le site et ces

fonds sont additionnels aux budgets du gouvernement et non une substitution) X

(iv) L’évaluation de la performance des responsables d’AP comprend l’évaluation d’une

planification financière saine, la production de recettes et une gestion rentable X

Total Points pour le Volet 1 Togo score: 14/78

= 17.9%

Volet 2 – Planification d’activités et système de gestion rentable

Elément 1 – Planification d’activités au niveau du site d’AP

N’a pas

encore

commencé

Premières étapes Bientôt achevé Achevé

0 1 2 3

(i) Les plans de gestion des AP montrant les objectifs, besoins et coûts sont préparés à travers le

système d'AP X

Seulement le parc W a un plan de

gestion

(ii) Des plans d’activités basés sur des formats standards et liés objectifs de conservation et aux

plans de gestion des AP, sont élaborés pour des sites pilotes X

(iii) Les plans d'activité sont mis en œuvre au niveau des sites pilotes X

(le degré d’exécution est mesuré par la réalisation des objectifs)

(iv) Des plans d’activités sont élaborés pour tous les sites d’AP appropriés

X (les plans d’activités ne seront pas utiles pour les AP qui n’ont pas de capacité de production de

recettes)

(v) les écarts de financement identifiés par les plans d’activités pour les AP contribuent à la

planification et à la budgétisation au niveau du système X .

(vi) Les coûts de la mise en œuvre des plans d’activités sont suivis et contribuent à l’orientation

rentable et à l’établissement de rapport sur la performance financière X

Elément 2 – Systèmes comptables et de vérification opérationnels, transparents et utiles Aucun Partiel Bientôt achevé Complètement achevé

0 1 2 3

(i) la politique et les règlements requièrent la mise en place de systèmes de comptabilité X

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126

VOLETS ET ELEMENTS SCORES OBSERVATIONS

analytique coordonnés et globaux (pour la contribution et la comptabilité basée sur l’activité)

(ii) Il existe un système de comptabilité analytique et d’investissement transparent et coordonné

opérationnel pour le système des AP X

(iii) Des outils de suivi des recettes pour chaque AP sont en place et opérationnels X (iv) Il existe un système pour permettre aux données comptables de contribuer à l’élaboration de

rapport national X

Elément 3 - Systèmes de suivi et d’élaboration de rapport sur la performance de la gestion

financière

Aucun Partiel Bientôt achevé Achevé et

opérationnel 0 1 2 3

(i) Toutes les recettes et dépenses des AP sont rapportées avec exactitude et précision par le

gouvernement et elles sont transparentes X

(ii) Les rendements financiers sur les investissements à partir des améliorations apportées aux

immobilisations mesurées et rapportées, lorsque possible (par ex. suivre l’accroissement des

recettes provenant des visiteurs avant et après la mise en place d’un centre de visiteurs)

X

(iii) Mise en place d’un système de suivi et d’élaboration de rapport pour montrer comment et

pourquoi des fonds sont alloués par le biais des sites d’AP et de l’Autorité centrale des AP X

(iv) La performance financière des AP est évaluée et reportée (par rapport à la rentabilité) X

Elément 4 - Méthodes d’allocation de fonds par le biais de sites d’AP individuels No. Oui

0 2

(i) Le budget national des AP est correctement alloué sur la base de critères convenus dans la

stratégie de financement nationale X

(ii) Des politiques et critères d’affectation de fonds au site complet d’AP cogérées fondées sur les

efforts de collecte de fonds X

Elément 5 – Formation et réseaux de soutien pour permettre aux gestionnaires d’AP

d'exploiter les AP de manière plus rentable

Aucun Partielle-ment

réalisé

Presque

achevé

Complètement

achevé 0 1 2 3

(i) L’orientation vers la gestion rentable développée et utilisée par les gestionnaires d’AP X (ii) Comparaison de coût d’investissement et de fonctionnement entre les sites d’AP disponibles

et utilisés pour suivre la performance du gestionnaire de l’AP X

(iii) des systèmes de suivi et d’apprentissage de la rentabilité sont en place et intégrés dans la

planification et la politique de gestion X

(iv) Les gestionnaires de site d’AP sont formés en gestion financière et économique X . (v) les gestionnaires de site AP échangent des coûts de pratique communes entre eux et avec les

sièges d’AP X

Total Points pour le Volet 2 Togo: 0/ 61 = 0%

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127

VOLETS ET ELEMENTS SCORES OBSERVATIONS

Volet 3 – Outils pour la production de recettes

Elément 1 – Nombre et variété de sources de revenus utilisées à travers le système d’AP Aucun Partielle-ment

Nombre

équitable Optimal

0 1 2 3

(i) Une analyse à jour de toutes les options de revenus pour le pays, complète et disponible, y

compris les études de faisabilité ; X

Etude réalisée en 2000-2005 dans le

cadre de la création d’un fonds forestier

(ii) Il existe divers mécanismes et sources de génération de fonds pour le système d’AP X (iii)Les AP utilisent des mécanismes qui produisent des recettes nettes positives (plus importantes

que des coûts de fonctionnement annuels et les coûts d’investissement initiaux rentables sur le

long terme)

X

Elément 2 – Fixation et établissement des frais d’utilisation à travers le système d’AP No. Partielle-ment Satisfaisant Complet

0 1 2 3

(i) Une stratégie à l’échelle du système et un plan de mise en œuvre pour les frais d’utilisation est

élaborée et adoptée par le gouvernement X .

(ii) L’industrie nationale du tourisme et le Ministère apportent leur assistance et sont partenaires

dans les programmes et le système des frais d’utilisation des AP X

(iii) Un tourisme lié à l'investissement dans l'infrastructure est proposé pour les sites d'AP à

travers le réseau, sur la base d'éventuels revenus, de bénéfices sur l'investissement et du niveau

des frais d'entrée [3]

X

(iv) Là où le tourisme est encouragé, les gestionnaires d'AP peuvent tirer le maximum de recettes

tout en satisfaisant aux objectifs de conservations des AP X

(v) Des frais d’utilisation non touristiques sont appliqués et des recettes supplémentaires sont

produites X

Elément 3 – Systèmes efficaces de perception de redevances Aucun Partielle-ment Achevé Opérationnel

0 1 2 3

(i) Une stratégie à l’échelle du système et un plan de mise en œuvre pour la perception de

redevances est élaborée et adoptée par les autorités des AP (y compris les cogestionnaires) X

Les clôtures dans le cadre des

concessions des AP ne sont pas

respectées Elément 4 – Stratégies de marketing et de communication pour les mécanismes de

production de recettes

Aucun Partielle-ment Satisfaisant Complet

0 1 2 3

(i) Les campagnes de communication et le marketing pour le public concernant les redevances

touristiques, les nouvelles taxes sur la conservation, etc., sont généralisées et importantes X

Pas de supports promotionnels produits

pour le marketing

Elément 5 – Plan de PES opérationnels pour les AP[2] Aucun Partiellement

En

progression Complet

0 1 2 3

(i) Une stratégie à l’échelle du système et un plan de mise en œuvre pour le PES est élaborée et X

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128

VOLETS ET ELEMENTS SCORES OBSERVATIONS

adoptée par le gouvernement

(ii) Des plans de PES pilotes à des sites choisis aménagés X (iii) La performance opérationnelle des plans pilotes est évaluée et déclarée X (iv) L’accroissement du PES à travers le système d’AP est en cours X

Elément 6 – Concessions opérationnelles à l’intérieur des AP Aucun Partiellement

En

progression Complet

0 1 2 3

(i) Une stratégie à l’échelle du système et un plan de mise en œuvre élaborée et adoptée par le

gouvernement pour des concessions X

Examen des documents du MERF par le

gouvernement en cours

(ii) Les opportunités de concession sont identifiées dans les sites d’AP appropriés à travers le

système d’AP X

Il existe 2 concessions : Fondation

Franz Weber (AP Fazao-Malfakassa) et

Société Togo-Faune (AP Djamdè)

(iii) Les opportunités de concession sont opérationnelles dans les sites pilotes X

Une société sud-africaine de tourisme et

de gestion des AP a travaillé dans le

parc Oti-Kéran jusqu’en 1990 (troubles

socio-politiques) (iii) La performance opérationnelle des plans pilotes est évaluée, déclarée et mise à exécution X

Elément 7 – Programmes de formation AP sur les mécanismes de production de recettes Aucun Limité Satisfaisant Extensif

0 1 2 3

(i) Les cours de formation dispensés par le gouvernement et d’autres organisations concernées

aux gestionnaires d’AP sur les mécanismes de production de recettes et l’administration

financière

X

Total Points pour le Volet 3 Togo score: 4/57

= 7%

Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation de progrès

Score total pour le système d’AP 18

Score total éventuel 206

Score brut en tant que pourcentage du score total éventuel 8.7%

Pourcentage score de l’année précédente s.o.

Date: 30 Mars 2010

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129

Annexe 3. Résultats sommaires du Tableau de bord financier du PNUD pour les sytèmes d’aires protégées

Tableau 14. Résultats sommaires du Tableau de bord financier du PNUD pour les sytèmes d’aires protégées

Sommaire du Tableau de bord financier PARTIE II – Évaluation des Éléments du système de financement

Voir Partie II du GEF4 Tracking Tools pour les détails

Score

pour le

sytème

d’AP du

Togo

Score

total

possible

%

Volet 1 – Cadres juridiques, règlementaires et institutionnels 14 82 17,9%

Elément 1 – Soutien juridique, stratégique et règlementaire pour la production de recettes par les AP 1 6 16,6%

Elément 2 – Soutien juridique, stratégique et règlementaire pour le partage et la retenue de recettes au sein du système des AP 6 9 33,3%

Element 3 – Conditions juridiques et règlementaires pour l’établissement de fonds (fonds fiduciaires, fonds d’amortissement ou fonds

renouvelables) 1 9 11,1%

Elément 4 – Soutien juridique, stratégique et règlementaire pour d’autres dispositions institutionnelles pour la gestion des AP en vue de

réduire le coût pour le gouvernement 4 12 33,3%

Elément 5 – Stratégies nationales de financement des AP 0 13 0%

Elément 6 - Évaluation économique des systèmes d’aire protégée (écoservices, tourisme basé sur l’emploi, etc.) 1 6 16,6%

Elément 7 – Meilleure budgétisation du gouvernement pour les systèmes d’AP 0 6 0%

Elément 8 – Des responsabilités institutionnelles clairement définies pour la gestion et le financement des AP 0 3 0%

Elément 9 – Des besoins en personnel bien définis, des profils et des mesures incitatives au niveau du site et du système 1 18 5,5%

Volet 2 – Planification d’activités et système de gestion rentable 0 67 0%

Elément 1 – Planification d’activités au niveau du site d’AP 0 24 0%

Elément 2 – Systèmes comptables et de vérification opérationnels, transparents et utiles 0 12 0%

Elément 3 - Systèmes de suivi et d’élaboration de rapport sur la performance de la gestion financière 0 12 0%

Elément 4 - Méthodes d’allocation de fonds par le biais de sites d’AP individuels 0 4 0%

Elément 5 – Formation et réseaux de soutien pour permettre aux gestionnaires d’AP d'exploiter les AP de manière plus rentable 0 15 0%

Volet 3 – Outils pour la production de recettes 4 57 7%

Elément 1 – Nombre et variété de sources de revenus utilisées à travers le système d’AP 1 9 11,1%

Elément 2 – Fixation et établissement des frais d’utilisation à travers le système d’AP 0 15 0%

Elément 3 – Systèmes efficaces de perception de redevances 0 3 0%

Elément 4 – Stratégies de marketing et de communication pour les mécanismes de production de recettes 0 3 0%

Elément 5 – Plan de PES opérationnels pour les AP[2] 0 12 0%

Elément 6 – Concessions opérationnelles à l’intérieur des AP 3 12 33,3%

Elément 7 – Programmes de formation AP sur les mécanismes de production de recettes 0 3 0%

Score Total 18 206 8,7%

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130

Annexe 4. Tableau de bord du PNUD sur le développement de capacités

Tableau 15. Résultats détailles du Tableau de bord sur le développement de capacités pour la gestion d’APs

Domaine stratégique d’appui

Systémique Institutionelle Individuelle Moyenne

% Score du

projet

Score

total

possible

% Score du

projet

Score

total

possible

% Score du

projet

Score

total

possible

%

(1) Capacité à conceptualiser et à élaborer des politiques

sectorielles et intersectorielles et des cadres

réglementaires 5 6 83,3% 0 3 0% s.o. s.o. s.o. 41,6%

(2) Capacité de formuler, opérationnaliser et mettre en

œuvre des programmes sectoriels et intersectoriels et des

projets 5 9 55,5% 10 27 37% 1 12 8,3% 33,6%

(3) Capacité à mobiliser et gérer des partenariats,

notamment avec la société civile et le secteur privé 2 6 33,3% 1 6 16,7% 1 3 33,3% 27,8%

(4) Compétences techniques spécifiques liées aux

exigences des priorités stratégiques [du FEM] et des

Conventions et accords [sur la biodiversité] 2 3 66,6% 2 3 66,6% 1 3 33,3% 55,5%

(5) Capacité de surveiller, évaluer et faire rapport au

secteur et des projets 2 6 33,3% 2 6 33,3% 1 3 33,3% 33,3%

TOTAL et pourcentages 16 30 53,3% 15 45 33,3% 4 21 19% 35,2%

Tableau 16. Résultats détailles du Tableau de bord sur le développement de capacités

Domaine

stratégique

d’appui

Cible pour le

DC Résultats Indicateurs de résultats (Carte de pointage)

Évaluation

initial Observations évaluatives

1. Capacité à conceptualiser et formuler des politiques, une législation, des stratégies et des programmes

Systémique Le programme relatif aux

aires protégées est

effectivement défendu/encouragé

0 - Il n’y a fondamentalement aucun programme relatif aux aires protégées

1 - Quelques personnes ou institutions mènent activement un programme relatif aux aires protégées

mais elles ont peu d’effet ou d’influence. 2 - Un certain nombre de défenseurs des aires protégées pilote le programme relatif aux aires

protégées, mais dans des proportions encore insuffisantes

3 - Il existe un nombre suffisant de "défenseurs" et "leaders" compétents appuyant effectivement un programme relatif aux aires protégées

2

Systémique Il existe un mandat

juridique solide et clair

pour l’établissement et la gestion d’aires protégées

0 - Il n’existe aucun cadre légal pour les aires protégées

1 - Il existe un cadre légal partiel pour les aires protégées mais qui présente de nombreuses

insuffisances 2 - il existe un cadre légal convenable pour les aires protégées mais qui comporte quelques

faiblesses et lacunes

3 - Il existe un mandat juridique solide et clair pour l’établissement et la gestion d’aires protégées

3 Manque de moyens financiers pour

appliquer les décisions

Institutionnelle Il existe une institution

responsable des aires

protégées apte à définir une stratégie et planifier

0 - Les institutions relatives aux aires protégées ne disposent d’aucun plan ni de stratégie

1 - Les institutions relatives aux aires protégées disposent de stratégies et de plans, mais qui sont

anciens et non actualisés, ou qui ont été conçus selon un modèle totalement dépassé 2 - Les institutions relatives aux aires protégées disposent de mécanismes visant à actualiser leurs

stratégies et plans, mais l’actualisation est irrégulière ou réalisée selon un modèle dépassé sans

consultation appropriée 3 - Les institutions relatives aux aires protégées disposent de stratégies et de plans pertinents,

conçus de manière participative et régulièrement actualisés

0 La stratégie nationale de gestion des

ressources naturelles comprend la

conservation des AP

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131

Domaine

stratégique

d’appui

Cible pour le

DC Résultats Indicateurs de résultats (Carte de pointage)

Évaluation

initial Observations évaluatives

2. Capacité à mettre en œuvre des politiques, une législation, des stratégies et des programmes

Systémique Des compétences satisfaisantes en

planification et gestion d’aires protégées existent

0 - Il y a un manque général de compétences en matière de planification et gestion 1 - Certaines compétences existent mais dans des proportions largement insuffisantes pour

garantir une planification et une gestion efficaces 2 - Les compétences nécessaires pour une planification et une gestion efficaces d’aires protégées

existent mais sont dispersées et difficilement accessibles

3 - Il existe une gamme étendue des compétences nécessaires pour une planification et une gestion efficaces d’aires protégées, dans des proportions suffisantes et facilement accessibles

1

Systémique Des systèmes d’aires

protégées existent

0 - Il existe peu ou pas d’aires protégées et elles ne couvrent qu’une faible portion des habitats et

écosystèmes

1 - Le système d’aires protégées est inégal à la fois dans le nombre et la couverture géographique et comporte de nombreuses lacunes en termes de représentativité

2 - Le système d’aires protégées couvre un échantillon raisonnablement représentatif des habitats

et écosystèmes majeurs, mais présente encore quelques lacunes et tous les éléments ne sont pas de

dimension viable

3 - Les aires protégées comprennent des exemples viables et représentatifs de l’ensemble des

habitats et écosystèmes majeurs à une échelle géographique appropriée

1 Un processus de restauration des AP

viables (appelé requalification) est en

cours au Togo depuis 1999

Systémique Il existe une autorité

totalement transparente

de supervision des institutions relatives aux

aires protégées.

0 - Il n’y a pas du tout de supervision des institutions relatives aux aires protégées

1 - Il y a une certaine supervision mais uniquement indirecte et selon un mode non transparent

2 - Un mécanisme correct de supervision est en place, fournissant un bilan régulier mais qui manque de transparence (ex : n’est pas indépendant ou est interne)

3 - Il existe une autorité totalement transparente de supervision des institutions relatives aux aires

protégées

3 La DFC supervise les AP, mais le

manque de moyens financiers freine

l’exécution de sa mission

Institutionnelle Les institutions relatives aux aires protégées sont

efficacement dirigées

0 - Les institutions relatives aux aires protégées souffrent d’un manque total de leadership 1 - Des institutions relatives aux aires protégées mais le leadership est faible et fournit peu de

conseils

2 - Certaines institutions relatives aux aires protégées disposent d’un leadership raisonnablement fort mais des progrès sont encore nécessaires

3 - Les institutions relatives aux aires protégées sont efficacement dirigées

2 Le manque de moyens financiers empêche une gestion efficace

Institutionnelle Les aires protégées disposent de plans de

gestion complets,

régulièrement mis à jour et conçus de manière

participative

0 - Les aires protégées ne disposent pas de plan de gestion 1 - Certaines aires protégées disposent de plans de gestion mais ils ne sont clairement pas

complets et n’ont pas été conçus de manière participative

2 - La plupart des aires protégées disposent de plans de gestion même si certains sont anciens, n’ont pas été conçus de manière participative ou sont incomplets

3 - Chaque aire protégée dispose d’un plan de gestion complet, régulièrement mis à jour et conçu

de manière participative

1 Pas de plans de gestion pour les AP (manque de moyens financiers), à

l’exception de l’AP Bayémé

Institutionnelle Les ressources humaines

sont bien qualifiées et

motivées

0 - Les ressources humaines sont faiblement qualifiées et non motivées

1 - La qualification des ressources humaines est clairsemée, certaines personnes étant très

qualifiées mais la plupart étant faiblement qualifiées et en règle général non motivées 2 - Les ressources humaines sont en général correctement qualifiées, mais beaucoup manquent de

motivation, ou les personnes qui sont motivées ne sont pas suffisamment qualifiées

3 - Les ressources humaines sont bien qualifiées et motivées

1

Institutionnelle Les plans de gestion sont

mis en œuvre dans les

temps et atteignent

effectivement leurs objectifs

0 - Les plans de de gestion sont très peu mis en œuvre

1 - Les plans de gestion sont faiblement mis en œuvre et leurs objectifs rarement atteints

2 - Les plans de gestion sont habituellement mis en œuvre dans les temps, même si des retards

surviennent généralement et que certains objectifs ne sont pas atteints 3 - Les plans de gestion sont mis en œuvre dans les temps et atteignent effectivement leurs

objectifs

0 Pas de plans de gestion

Institutionnelle Les institutions relatives aux aires protégées sont

capables de mobiliser de

manière satisfaisante une quantité suffisante de

0 - Les institutions relatives aux aires protégées sont généralement sous-financées et n’ont aucune capacité à mobiliser des ressources suffisantes

1 - Les institutions relatives aux aires protégées disposent de quelques financements et sont

capables de mobiliser certaines ressources humaines et matérielles, mais de manière encore insuffisante pour mettre en œuvre efficacement leur mandat

1 La mobilisation de ressources financières est irrégulière et très

insuffisante

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132

Domaine

stratégique

d’appui

Cible pour le

DC Résultats Indicateurs de résultats (Carte de pointage)

Évaluation

initial Observations évaluatives

financements, de ressources humaines et

matérielles, afin de

mettre en œuvre efficacement leur

mandat.

2 - Les institutions relatives aux aires protégées ont une capacité appropriée à mobiliser des financements ou d’autres ressources mais pas toujours en quantité suffisante pour une mise en

œuvre totalement efficace de leur mandat

3 - Les institutions relatives aux aires protégées sont capables de mobiliser de manière satisfaisante une quantité suffisante de financements, de ressources humaines et matérielles, afin

de mettre en œuvre efficacement leur mandat

Institutionnelle Les institutions relatives aux aires protégées sont

gérées efficacement,

déployant de manière efficiente leurs

ressources humaines,

financières et autres, pour le meilleur résultat

0 - Si les institutions relatives aux aires protégées existent, elles ne disposent d’aucun encadrement

1 - La gestion institutionnelle est largement inefficace et ne déploie pas de manière efficiente les

ressources mises à sa disposition 2 - L’institution est convenablement gérée, mais pas toujours de manière totalement efficace et

n’utilisant pas toujours ses ressources de la manière la plus efficiente

3 - L’institution relative aux aires protégées est gérée efficacement, déployant de manière efficiente ses ressources humaines, financières et autres, pour le meilleur résultat

1

Institutionnelle Les institutions relatives

aux aires protégées sont

très transparentes, entièrement auditées et

ont l’obligation de rendre

compte publiquement

0 - Les institutions relatives aux aires protégées ne sont absolument pas transparentes, ne sont pas

tenues de rendre compte et ne sont pas auditées

1 - Les institutions relatives aux aires protégées ne sont pas transparentes, mais sont occasionnellement auditées, sans obligation de rendre compte publiquement

2 - Les institutions relatives aux aires protégées sont régulièrement auditées et l’obligation de

rendre compte existe dans une certaine mesure mais le système n’est pas totalement transparent 3 - Les institutions relatives aux aires protégées sont très transparentes, entièrement auditées et ont

l’obligation de rendre compte publiquement

2

Institutionnelle Il existe des institutions relatives aux aires

protégées juridiquement

définies et disposant du pouvoir d’exécuter leur

mandat

0 - Il n’existe aucune institution principale ou agence disposant d’un mandat ou d’une responsabilité clairs pour les aires protégées

1 - Il existe une ou plusieurs institutions ou agences en charge des aires protégées mais leurs

rôles et responsabilités ne sont pas clairs et les dispositions comportent des lacunes et chevauchements

2 - Il existe une ou plusieurs institutions ou agences en charge des aires protégées, les

responsabilités de chacune sont assez clairement définies, mais certaines lacunes et

chevauchements demeurent

3 - Les institutions relatives aux aires protégées disposent de mandats légal et institutionnel clairs

et de l’autorité nécessaire pour les exécuter

1

Institutionnelle Les aires protégées sont

efficacement préservées

0 - Aucune mise en application de la règlementation n’est assurée

1 - La règlementation est partiellement appliquée mais demeure en grande partie inefficace et des

menaces externes persistent 2 - La règlementation relative aux aires protégées est régulièrement appliquée mais n’est pas

totalement efficace et les menaces externes sont limitées mais pas supprimées

3 - La règlementation relative aux aires protégées est appliquée de manière très efficace et toutes les menaces externes ont été réduites à néant

1

Individuelle Les individus sont

capables de progresser et

de se développer d’un point de vue

professionnel

0 - Aucun plan de carrière n’est élaboré et aucune opportunité en matière de formation n’est

proposée

1 - Les plans de carrière sont faibles et les opportunités de formation sont peu nombreuses et gérées de manière non transparente

2 - Des plans de carrière clairs sont élaborés et des formations sont disponibles; cependant la

gestion des ressources humaines dispose d’un système de mesure des performances inadéquat 3 - Les individus sont en mesure de progresser et de se développer professionnellement

0

Individuelle Les individus sont

correctement qualifiés pour leur emploi

0 - Les compétences des individus ne correspondent pas aux exigences de leur emploi

1 - Les individus sont peu ou faiblement qualifiés pour leur emploi 2 - Les individus sont raisonnablement qualifiés mais pourraient se perfectionner davantage afin

de répondre de manière optimale aux exigences de leur emploi

3 - Les individus sont correctement qualifiés pour leur emploi

1

Individuelle Les individus sont extrêmement motivés

0 - Aucune motivation 1 - Motivation inégale, certains le sont mais la plupart ne le sont pas 0

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133

Domaine

stratégique

d’appui

Cible pour le

DC Résultats Indicateurs de résultats (Carte de pointage)

Évaluation

initial Observations évaluatives

2 - De nombreux individus sont motives mais pas tous 3 - Les individus sont extrêmement motivés

Individuelle Des systèmes appropriés

de formation, mentorat, et d’apprentissage sont

en place en vue de

maintenir un flot continu de nouveau personnel

0 - Aucun mécanisme n’existe

1 - Des mécanismes existent mais ne sont pas en mesure de se développer suffisamment et sont incapables de fournir toute la gamme de compétences exigées

2 - Des mécanismes existent généralement afin de faire émerger des professionnels compétents,

mais ils sont soit insuffisants, soit incapables de couvrir l’ensemble des compétences requises 3 - Des mécanismes existent en vue de faire émerger une gamme complète de professionnels

hautement qualifiés des aires protégées et en nombre suffisant

0

3. Capacité à engager et bâtir un consensus parmi l’ensemble des acteurs

Systemic Les aires protégées disposent de

l’engagement politique

dont elles ont besoin

0 - Il n’existe aucune volonté politique, ou pire, les politiques qui prédominent vont à l’encontre des intérêts des aires protégées

1 - Une certaine volonté politique existe, mais elle n’est pas suffisamment forte pour faire la

différence

2 - Il existe une certaine volonté politique, mais elle n’est pas toujours suffisamment forte pour

soutenir les aires protégées

3 - Il existe une volonté politique très importante de soutenir les aires protégées

1 Engagement politique au niveau national, mais les interférences des

groupes d’intérêts locaux freinent le

processus de requalification global

Systemic Les aires protégées disposent du soutien

public dont elles ont

besoin

0 - Le public manifeste peu d’intérêt aux aires protégées et il n’existe pas de groupe de pression significatif pour les aires protégées

1 - Il existe un soutien limité aux aires protégées

2 - Il existe un soutien général du public aux aires protégées et plusieurs groupes de pression tels que des ONG de protection de l’environnement qui les soutiennent fortement

3 - Il existe un formidable soutien public dans le pays pour les aires protégées

1 Engagement politique au niveau national, mais les interférences des

groupes d’intérêts locaux freinent le

processus de requalification global

Institutional Les institutions relatives aux aires protégées

agissent selon une

mission bien définie

0 - La mission institutionnelle n’a pas été définie 1 - La mission institutionnelle a été faiblement définie et n’est généralement pas connue ni

internalisée à tous les niveaux

2 - Mission institutionnelle bien définie et internalisée, mais pas complètement adoptée 3 - Les missions institutionnelles sont complètement internalisées et adoptées

1 Mission claire du MERF et d'autres ministères, mais le rôle des

communes doit être défini pour une

approche systémique

Institutional Les institutions relatives

aux aires protégées sont en mesure d’établir les

partenariats nécessaires

pour atteindre les objectifs

0 - Les institutions relatives aux aires protégées opèrent de manière isolée

1 - Certains partenariats sont en place mais comportent des lacunes importantes et les partenariats existants atteignent peu d’objectifs

2 - De nombreux partenariats sont en place avec un large éventail d’agences, d’ONG, etc. mais il

existe quelques lacunes. Les partenariats ne sont pas toujours efficaces, et ne permettent pas toujours d’atteindre les objectifs de manière efficace

3 - Les institutions relatives aux aires protégées établissent des partenariats efficaces avec d’autres

agences et institutions, y compris des gouvernements régionaux et nationaux, des ONGs et le secteur privé, en vue d’atteindre les objectifs de manière efficace et efficiente

0

Individual Les individus véhiculent

des valeurs, une éthique

et des attitudes appropriées

0 - Les individus ont des attitudes négatives

1 - Certains individus ont une idée des attitudes appropriées et font preuve d’intégrité, mais ce

n’est pas le cas de la plupart d’entre eux 2 - De nombreux individus véhiculent des valeurs et une éthique appropriées, mais pas tous

3 - Les individus véhiculent des valeurs, une éthique et des attitudes appropriées

1

4. Capacité à mobiliser l’information et la connaissance

Systémique Les institutions relatives aux aires protégées

disposent de

l’information nécessaire à l’élaboration et la

surveillance des

stratégies et plans d’action pour la gestion

des systèmes d’aires

protégées

0 - L’information est quasiment inexistante 1 - Une certaine information existe, mais elle est de faible qualité et d’utilité limitée, ou difficile

d’accès

2 - Une quantité importante d’information est aisément disponible et la plupart du temps de bonne qualité, mais il reste des lacunes en termes de qualité, de couverture et de disponibilité

3 - Les institutions relatives aux aires protégées disposent de l’information nécessaire à

l’élaboration et la surveillance des stratégies et plans d’action pour la gestion des systèmes d’aires protégées

2

Page 134: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

134

Domaine

stratégique

d’appui

Cible pour le

DC Résultats Indicateurs de résultats (Carte de pointage)

Évaluation

initial Observations évaluatives

Institutionnelle Les institutions relatives aux aires protégées

disposent des

informations nécessaires à la réalisation de leur

travail

0 - L’information est quasiment inexistante 1 - Certaines informations existent mais elles sont de faible qualité et d’utilité limitée, ou difficile

d’accès

2 - De nombreuses informations sont rapidement disponibles, la plupart du temps de bonne qualité, mais des lacunes demeurent en termes de qualité et de quantité

3 - Une quantité satisfaisante d’informations actualisées et de grande qualité pour la planification,

la gestion et la surveillance des aires protégées est largement et aisément disponible

2 Pas de base de données centralisée pour les informations sur les AP

Individuelle Les individus travaillant

dans le secteur des aires

protégées travaillent réellement en équipe

0 - Les individus travaillent isolément et n’interagissent pas entre eux

1 - Les individus interagissent de façon restreinte et parfois en équipe mais de manière rarement

efficace et fonctionnelle 2 - Les individus interagissent régulièrement et forment des équipes, mais de manière pas toujours

efficace et fonctionnelle

3 - Les individus interagissent efficacement et forment des équipes fonctionnelles

1

5. Capacité à surveiller, évaluer, établir des rapports et acquérir des connaissances

Systémique La politique relative aux

aires protégées est

continuellement revue et actualisée

0 - Il n’y a pas de politique ou elle est ancienne et n’est pas régulièrement révisée

1 - La politique n’est révisée qu’à intervalles irréguliers

2 - La politique est révisée régulièrement mais pas annuellement 3 - La politique relative aux aires protégées est révisée annuellement

0 Pas de politique spécifique pour les

AP

Systémique La société assure un suivi

de la situation des aires

protégées

0 - Il n’y a aucun dialogue

1 - Un certain dialogue est en cours, mais n’atteint pas un large public et est limité aux cercles

spécialisés 2 - Un dialogue public assez ouvert est en cours mais certaines questions restent taboues

3 - Il existe un dialogue public et transparent concernant la situation des aires protégées

2 Beaucoup de problèmes continuent

au niveau local

Institutionnelle Les institutions ont une grande capacité

d’adaptation, répondant

de manière efficace et immédiate au

changement

0 - Les institutions résistent au changement 1 - Les institutions changent mais uniquement à un rythme très lent

2 - Les institutions ont tendance à s’adapter en répondant au changement, mais de manière pas

toujours très efficace et avec retard 3 - Les institutions ont une grande capacité d’adaptation, répondant de manière efficace et

immédiate au changement

1 Le manque de moyens financiers empêche une adaptation rapide

Institutionnelle Les institutions disposent de mécanismes internes

efficaces pour assurer un

suivi, procéder à des évaluations, élaborer des

rapports et acquérir des

connaissances

0 - Il n’existe aucun mécanisme de suivi, évaluation, élaboration de rapports et d’acquisition de connaissance

1 - Il existe quelques mécanismes de suivi, évaluation, élaboration de rapports et d’acquisition de

connaissance, mais ils sont limités et faibles 2 - Des mécanismes convenables de suivi, évaluation, élaboration de rapports et d’acquisition de

connaissance sont en place mais sans être aussi forts et complets qu’ils le devraient

3 - Les institutions disposent de mécanismes internes efficaces pour assurer un suivi, procéder à des évaluations, élaborer des rapports et acquérir des connaissances

1 Manque de matériel de travail

Individuelle Les individus ont une

grande capacité

d’adaptation et poursuivent leur

apprentissage

0 - Aucune mesure des performances ou feedback adaptif n’est réalisée

1 - Les performances sont irrégulièrement et faiblement mesurées et un faible usage du feedback

est réalisé 2 - Il existe une mesure importante des performances et quelque feedback, mais qui n’est pas aussi

approfondi et exhaustif qu’il pourrait l’être

3 - Les performances sont effectivement mesurées et le feedback adaptif est utilisé

1

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135

Annexe 5. Outil d'évaluation des capacités des OSC (Les AMIS DE LA TERRE, RAFIA, INADES)

LES AMIS DE LA TERRE

Outil d'évaluation des capacités des OSC; Raison sociale de L'OSC: [Friends of the Earth/ Les Amis de la Terre – Togo] PARTIE I. EVALUATION DE L'ENGAGEMENT DE L'OSC AUX PRINCIPES DE DEVELOPPEMENT HUMAIN PARTICIPATIF ET DE GOUVERNANCE

DEMOCRATIQUE DU PNUD

1.1 Statut juridique et

historique Niveau d'articulation juridique et d'indications biographiques

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non ou observations DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

1.1.1 Statut juridique L'OSC est-elle légalement constituée?

L'OSC respecte-t-elle toutes les conditions légales

de son identité juridique et de son enregistrement?

Oui

Oui Statuts, documents d’immatriculation légaux, etc

1.1.2 Historique Date de création et durée d'existence; Raisons et

contexte de la création de l'OSC

L'OSC a-t-elle évolué en termes de portée et

d'opérationalité?

1990 en tant qu’association

1994 en tant qu’ONG

Oui, a évolué

Récépissé de déclaration d'association No 690 INTS/SG-

APA-PC du 27 juin 1991

Attestation No. 0064/MPAT du 4 octobre 1995 en tant

qu’ONG de développement

Accord de programme annuel avec le gouvernement

1.2 Mission, politiques

et gouvernance

Compatibilité entre les objectifs de l'OSC et ceux du PNUD, et structure de gouvernance saine

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

1.2.1 Mission et

polititiques de l'OSC

L'OSC partage-t-elle les principes de développement

humain du PNUD?

L'OSC partage-t-elle des sevrices similaires à ceux du

PNUD? Est-elle claire sur son rôle?

Oui : valeurs, engagement,

volontariat, efficacité, efficience,

transparence, espoir

Vision : un Togo écologiquement, socialement et

économiquement stable et viable qui satisfait les besoins de

tous, aujourd’hui et demain

1.2.2 Gouvernance Qui compose l'instance dirigeante et quelle est la

responsabilité de celle-ci?

Comment l'instance dirigeante indépendante exerce-t-

elle une surveillance appropriée?

L'OSC a-t-elle une structure organisationnelle claire et

communiquée?

Comité consultatif indépendant, 7

membres, Président, trésorier, etc.

– surveillance de tous les comptes

financiers et du programme

Oui

Rapports annuels, rapports des programmes, compte-rendus

des réunions, audit indépendant

1.3 Circonscription et

appui externe

Capacité à construire des relations de collaboration et une bonne réputation avec d'autres secteurs

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

1.3.1 Cirsconscription L'OSC a-t-elle une circonscription claire? Le

membership de l'organisation est-il établi?

Y a-t-il une vision de développement communautaire

de long terme?

L'OSC a-t-elle des liens réguliers et participatifs avec

sa cirsconscription?

Les habitants de la circonscription sont-ils informés et

soutiennent-ils l'OSC et ses activités?

Oui

Oui

Oui

Oui

Plus de 500 membres ; 17 sections locales dans tout le Togo

Bulletins périodiques, ateliers, programme actif de projets

avec des volontaires

Rapports annuels et de projets

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136

1.3.2 Liens locaux et

internationaux de

l'OSC

L'OSC appartient-elle à d'autres OSC et/ou réseaux

d'OSC dans son secteur d'activités?

L'OSC entretient-il des liens forts dans la communauté

OSC et avec d'autres institutions sociales?

Oui

Oui

Solides partenariats avec ONG locales, nationales (par ex.

FONGTO, COMET) et internationales (par ex. FoE

International, UICN, divers réseaux de volontaires et de la

société civile) ; agréé par le PNUE

1.3.3 Autres

partenariats, réseaux et

relations extérieures

L'OSC a-t-elle des partenariats avec l'État/ les agences

de l'ONU/ le secteur privé/ les fondations/ ou autres?

Ces partenariats sont-ils une source de financement? Oui Oui

Voir encadré ci-dessus

FoE Togo fonctionne entièrement en obtenant des

financements de bailleurs pour exécuter ses projets et

couvrir ses principales charges (bureau, 9 employés plus

des volontaires et des stagiaires, frais d’exploitation, etc.)

Outil d'évaluation des capacités des OSC; Raison sociale de L'OSC [Friends of the Earth/ Les Amis de la Terre - Togo] PARTIE II. EVALUATION DES CAPACITES EN GESTION DE PROJET DE L'OSC

2.1 Capacités

techniques

capacité à exécuter un projet

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non, Observations DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

2.1.1

Spécialisation

L'OSC a-t-elle les compétences techniques requises?

L'OSC collecte-t-elle les informations de référence sur sa

circonscription?

L'OSC a-t-elle les connaissances nécessaires?

L'OSC s'informe-t-elle des dernières techniques/

compétences/politiques/tendances dans son domaine

d'expertise? L'OSC a-t-

elle des capacités et compétences complétant celles du PNUD?

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui – particulièrement efficace dans

l’implication participative des

communautés locales, projets sur le

terrain, utilisation de volontaires et

expertise limitée en gestion des AP :

ONG a besoin de renforcement de ses

capacités dans ce dernier domaine (AP) :

a besoin d’une formation complète pour

au moins 2 personnes

Rapports annuels ;

Rapports de projets et de programmes ;

Rapports et communications d’ateliers ;

Vulgarisation, sensibilisation, matériel éducatif ;

Nonudzo – magazine trimestriel

Particulièrement adapté à OKM : voir « Rapport

de l'atelier portant identification des besoins des

communautés riveraines des aires protégées du

Togo ». Kara les 18 et 19 décembre 2008

2.1.2 Mise en

œuvre

L'OSC a-t-elle accès aux informations/ressources et

expériences pertinentes?

L'OSC dispose-t-elle de contacts et de réseaux utiles?

L'OSC sait-elle comment collecter des données de référence,

et développer des indicateurs?

Utilise-t-elle des approches efficaces pour atteindre ses cibles

(i.e méthodes participatives)

Oui

Oui

Oui

Oui – particulièrement efficace dans

l’implication participative des

communautés locales

Voir ci-dessous et partenariats/réseaux : FoE-Togo

est membre ou partenaire de : FoE International,

MERF Togo, UICN, PNUE, Fondation Prince

Albert de Monaco, ECOSOC et réseaux d’ONG

togolaises

2.1.3 Ressources

humaines

Le personnel de l'OSC a-t-il l'expertise et l'expérience

adéquates? L'OSC

utilise-t-elle les compétences locales (ressources

financières/humaines/autres)?

L'OSC est-elle fortement présente sur le terrain?

Quelle est la capacité de l'OSC à coordonner entre les activités

Oui

Oui

FoE-Togo utilise très efficacement les

contributions des communautés locales et des

volontaires togolais et internationaux dans des

chantiers de projets communautaires. 800

volontaires togolais et 600 volontaires

internationaux en 2010 ; également des stagiaires

Page 137: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

137

de terrain et de bureau? internationaux acquérant de l’expérience

professionnelle (3 en 2010).

Les employés ont les qualifications adéquates, par

ex. recherche/gestion participative et planification

de la gestion des aires protégées

2.2 Compétences

managériales

Capacité à assurer la planification, le suivi et la coordination des activités

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non, Observations DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

2.2.1 Planification,

Suivi et Évaluation

L'OSC produit-elle des propositions claires et consistantes et

des cadres d'intervention?

Le développement d'un programme inclue-t-il Does the

development of a programme include a regular review of the

programme?

L'OSC tient-elle des réunions annuelles de revue de

programme ou de projet?

La planification stratégique se traduit-elle en des activités sur

le terrain?

Des objectifs mesurables figurent-il dans le plan d'actions?

Oui

Oui

Oui

Oui

Ouis

Rapports annuels, rapports financiers et

d’avancement pour les bailleurs, demandes de

financement/propositions de projets

Revues hebdomadaires et annuelles des plans et du

déroulement des programmes

2.2.2

Enregistrement et

communication des

résultats

L'OSC transmet-elle des rapports sur ses travaux aux bailleurs

de fonds, à sa cirsconscription, aux OSC oeuvrant dans le

même domaine, au conseil municipal, aux départements

ministériels concernés, etc?

L'OSC fait-elle le suivi du progrès réalisé selon les indicateurs

et évalue-t-elle les réalisations de son programmes/projet?

L'OSC prend-elle en compte l'opinion des bénéficiaires dans la

conception et la révision de ses programmes?

Oui

Oui

Oui – souvent les communautés

demandent de l’aide à FoE ; la

planification et la mise en œuvre des

projets sont entièrement participatives et

impliquent les bénéficiaires et les

services techniques départementaux.

Voir ci-dessus

2.3 Capacités

administratives

Capacité à fournir l'appui et les insfrastructures logistiques

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non, Observations DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

2.3.1 Installations

et Equipement

L'OSC dispose-t-elle d'infrastructures logistiques et

d'équipements?

L'OSC peut-elle gérer et assurer l'entretien d'équipements?

Oui

Oui

Rapports annuels, etc.; le bureau fonctionne bien,

a une bonne réputation, continue d'attirer des

financements de bailleurs internationaux

2.3.2 Passation de

marchés

L'OSC a-t-elle les capacités de fournir des biens, services et

travaille-t-elle de façon transparente et compétitive?

Oui Voir ci-dessus, plus audits externes annuels

2.4 Capacités

financières

Capacité à assurer une gestion appropriées des fonds

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non, Observations DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

2.4.1 Gestion

financière et

ressources de

Y a-t-il un cycle budgétaire régulier?

L'OSC élabore-t-elle des budgets de programmes ou de

projets? Quel est le montant maximum que

Oui – budget d’exploitation annuel

Oui

Budget maximum par projet : 445.000

Rapports annuels, rapports financiers et

d’avancement pour les bailleurs, audit externe

indépendant et annuel, rapports d’audit ;

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138

financement l'OSC a eu à gérer ?

L'OSC assure-t-elle la sécurité physique des avances, caisses

et des comptes?

L'OSC décaisse-t-elle des fonds de façon opportune et

efficace?

L'OSC dispose-t-elle de procédures sur l'autorité, la

responsabilité, le suivi et le devoir de rendre compte de la

gestion des fonds?

L'OSC a-t-elle une tradition de stabilité financière et de

fiabilité?

euros (adduction d'eau/ Fondation Prince

Albert de Monaco) ; 150.000 euros

(projet TMF4/ FFE-UICN)

Oui

Oui

Oui

Oui fiabilité ; Pas de stabilité – les

charges principales de FoE sont

entièrement financées par des fonds de

projet et dépendent par conséquent de

ces fonds, ce qui ne constitue pas un

flux de financement stable. Toutefois,

FoE fonctionne efficacement de cette

manière depuis 20 ans.

Le conseil d'administration assure la surveillance

et le contrôle financier, ainsi que la tenue des

registres du personnel interne et les procédures

financières

2.4.2 Système

comptable

L'OSC tient-elle des comptes bons, exacts et instructifs?

L'OSC a-t-elle les capacités de garantir l'enregistrement et la

publication adéquates des informations financières?

Oui

Oui

Voir ci-dessus

Egalement – les bailleurs internationaux sont

satisfaits des résultats, des rapports et de la

comptabilité et continuent de financer

Rempli le 7 avril 2010 – Bureau des Amis de la Terre-Togo, Lomé. Par : Nonie Coulthard, Mensah Franco Todzro, Dakpui Aku Eyram, Kogbe

Yaovi Lowanu, Somana Atsou

Page 139: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

139

RAFIA (RECHERCHE, APPUI ET FORMATION AUX INITIATIVES D’AUTO-DEVELOPPEMENT)

Outil d'évaluation des capacités des OSC; Raison sociale de L'OSC: Collectif d'Associations Pastorales de et ONG

(CAPONG) PARTIE I. EVALUATION DE L'ENGAGEMENT DE L'OSC AUX PRINCIPES DE DEVELOPPEMENT HUMAIN PARTICIPATIF ET DE GOUVERNANCE

DEMOCRATIQUE DU PNUD

1.1 Statut juridique et

historique

Niveau d'articulation juridique et d'indications biographiques

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non ou observations DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

1.1.1 Statut juridique L'OSC est-elle légalement constituée?

L'OSC respecte-t-elle toutes les conditions légales

de son identité juridique et de son enregistrement?

oui

oui

Statuts

1.1.2 Historique Date de création et durée d'existence; Raisons et contexte

de la création de l'OSC

L'OSC a-t-elle évolué en termes de portée et

d'opérationalité?

15 Janvier 1992

appui au développement local, formation

oui : couverture régionale, spécialisation

dans l’autopromotion des paysans et

l’autonomisation de certains.

ONG de droit togolais fondée le 15 janvier 1992

et reconnue juridiquement par arrêté ministériel

du 5 juin 1996, sous le n° 807/MIS-SG-APA-PC.

Procès verbal de création

Rapports d’activités

1.2 Mission, politiques

et gouvernance

Compatibilité entre les objectifs de l'OSC et ceux du PNUD, et structure de gouvernance saine

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non ou observations DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

1.2.1 Mission et

polititiques de l'OSC

L'OSC partage-t-elle les principes de développement

humain du PNUD?

L'OSC partage-t-elle des sevrices similaires à ceux du

PNUD? Est-elle claire sur son rôle?

oui

oui : relais du PNUD/PEDEns/PVENU

Statuts

Documents d’accords de partenariat

Rapports d’activités

1.2.2 Gouvernance Qui compose l'instance dirigeante et quelle est la

responsabilité de celle-ci?

Comment l'instance dirigeante indépendante exerce-t-elle

une surveillance appropriée?

L'OSC a-t-elle une structure organisationnelle claire et

communiquée?

oui : Assemblée Générale (AG), Conseil

d’Administration (CA)

oui : AG définit les orientations, CA :

contrôle l’exécutif

oui : organigramme

Statuts

Rapports de l’AG

Rapports du CA

1.3 Circonscription et

appui externe

Capacité à construire des relations de collaboration et une bonne réputation avec d'autres secteurs

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non ou observations DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

1.3.1 Cirsconscription L'OSC a-t-elle une circonscription claire? Le membership

de l'organisation est-il établi?

Y a-t-il une vision de développement communautaire de

long terme?

L'OSC a-t-elle des liens réguliers et participatifs avec sa

cirsconscription?

Les habitants de la circonscription sont-ils informés et

soutiennent-ils l'OSC et ses activités?

oui : région des savanes

oui

oui : installée dans la localité

oui

Rapports d’activités

1.3.2 Liens locaux et

internationaux de l'OSC

L'OSC appartient-elle à d'autres OSC et/ou réseaux d'OSC

dans son secteur d'activités?

oui :

membre des réseaux : FODES/FONGTO/AIDR

Page 140: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

140

L'OSC entretient-il des liens forts dans la communauté

OSC et avec d'autres institutions sociales?

oui

1.3.3 Autres

partenariats, réseaux et

relations extérieures

L'OSC a-t-elle des partenariats avec l'État/ les agences de

l'ONU/ le secteur privé/ les fondations/ ou autres?

Ces partenariats sont-ils une source de financement?

oui :

oui :

Accord programme avec l’État, accords de

missions avec PNUD/UNCEF/FAO

Echange d’information et renforcement de

capacités, appuis financiers

Outil d'évaluation des capacités des OSC; Raison sociale de L'OSC: RAFIA PARTIE II. EVALUATION DES CAPACITES EN GESTION DE PROJET DE L'OSC

2.1 Capacités

techniques

capacité à exécuter un projet

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non, Observations DOCUMENTS/OUTILS

APPLICABLES

2.1.1 Spécialisation L'OSC a-t-elle les compétences techniques requises?

L'OSC collecte-t-elle les informations de référence sur sa

circonscription?

L'OSC a-t-elle les connaissances nécessaires?

L'OSC s'informe-t-elle des dernières techniques/

compétences/policitiques/tendances dans son domaine d'expertise?

L'OSC a-t-elle des capacités et compétences complétant celles du

PNUD?

oui : 2 agronomes,1 économiste,1sociologue,2

formateurs, 2 gestionnaires

oui

oui : étude de référence

oui : internet/documentation ; atelier/formation

oui

Rapport d’étude

2.1.2 Mise en œuvre L'OSC a-t-elle accès aux informations/ressources et expériences

pertinentes?

L'OSC dispose-t-elle de contacts et de réseaux utiles?

L'OSC sait-elle comment collecter des données de référence, et

développer des indicateurs?

Utilise-t-elle des approches efficaces pour atteindre ses cibles (i.e

méthodes participatives)

oui

oui

oui

oui

Connexion internet

2.1.3 Ressources

humaines

Le personnel de l'OSC a-t-il l'expertise et l'expérience adéquates?

L'OSC utilise-t-elle les compétences locales (ressources

financières/humaines/autres)?

L'OSC est-elle fortement présente sur le terrain?

Quelle est la capacité de l'OSC à coordonner entre les activités de terrain

et de bureau?

oui

oui

oui

oui : excellente et reconnue par les partenaires en

développement

Documents

2.2 Compétences

managériales

Capacité à assurer la planification, le suivi et la coordination des activités

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION DOCUMENTS/OUTILS

APPLICABLES

2.2.1 Planification,

Suivi et Évaluation

L'OSC produit-elle des propositions claires et consistantes et des cadres

d'intervention?

Le développement d'un programme inclue-t-il Does the development of

a programme include a regular review of the programme?

L'OSC tient-elle des réunions annuelles de revue de programme ou de

projet?

oui

oui

oui : point hebdomadaire, mensuel, bilan,

Documents de projets et

Programmes

Rapports détape,

Rapport mensuels

Rapports annuels

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141

La planification stratégique se traduit-elle en des activités sur le terrain?

Des objectifs mesurables figurent-il dans le plan d'actions?

oui

oui

2.2.2

Enregistrement et

communication des

résultats

L'OSC transmet-elle des rapports sur ses travaux aux bailleurs de fonds,

à sa cirsconscription, aux OSC oeuvrant dans le même domaine, au

conseil municipal, aux départements ministériels concernés, etc?

L'OSC fait-elle le suivi du progrès réalisé selon les indicateurs et

évalue-t-elle les réalisations de son programmes/projet?

L'OSC prend-elle en compte l'opinion des bénéficiaires dans la

conception et la révision de ses programmes?

oui : mais pas de conseil municipal ; pas OSC du

domaine

oui

oui : diagnostic participatif des besoins, recours aux

plans d’action villageois de développement

Rapports détape,

Rapport mensuels

Rapports annuels

Documents de projets

2.3 Capacités

administratives

Capacité à fournir l'appui et les infrastructures logistiques

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION DOCUMENTS/OUTILS

APPLICABLES

2.3.1 Installations

et Equipement

L'OSC dispose-t-elle d'infrastructures logistiques et d'équipements?

L'OSC peut-elle gérer et assurer l'entretien d'équipements?

oui : à renforcer car ils sont vétustes

oui

Amortissement des

infrastructures

Activités de restauration des

bâtiments

Opérations d’entretien des

véhicules et autres engins

roulants (motos)

2.3.2 Passation de

marchés

L'OSC a-t-elle les capacités de fournir des biens, services et travaille-t-

elle de façon transparente et compétitive?

oui

Rapports d’activités

2.4 Capacités

financières

Capacité à assurer une gestion appropriée des fonds

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION DOCUMENTS/OUTILS

APPLICABLES

2.4.1 Gestion

financière et

ressources de

financement

Y a-t-il un cycle budgétaire régulier?

L'OSC élabore-t-elle des budgets de programmes ou de projets?

Quel est le montant maximum que l'OSC a eu à gérer ?

L'OSC assure-t-elle la sécurité physique des avances, caisses et des

comptes?

L'OSC décaisse-t-elle des fonds de façon opportune et efficace?

L'OSC dispose-t-elle de procédures sur l'autorité, la responsabilité, le

suivi et le devoir de rendre compte de la gestion des fonds?

L'OSC a-t-elle une tradition de stabilité financière et de fiabilité?

oui

oui

218.000$

oui

oui

oui

non : absence de stratégie d’autofinancement

2.4.2 Système

comptable

L'OSC tient-elle des comptes bons, exacts et instructifs?

L'OSC a-t-elle les capacités de garantir l'enregistrement et la publication

adéquates des informations financières?

oui

oui

Rapports d’audits financiers

Ont participé à l’évaluation (13/4/2010): YATOMBO PADANLENGA (Coordonnateur), DAMDOUGLE TOTEPIEBE (Chargé de Programme), DZOGBEDO Agbenyo (Consultant)

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142

AGBO-ZEGUE ONG TOGO

Outil d'évaluation des capacités des OSC; Raison sociale de L'OSC: AGBO-ZEGUE ONG TOGO PARTIE I. EVALUATION DE L'ENGAGEMENT DE L'OSC AUX PRINCIPES DE DEVELOPPEMENT HUMAIN PARTICIPATIF ET DE GOUVERNANCE

DEMOCRATIQUE DU PNUD

1.1 Statut juridique et

historique

Niveau d'articulation juridique et d'indications biographiques

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non ou observations DOCUMENTS/OUTILS

APPLICABLES

1.1.1 Statut juridique L'OSC est-elle légalement constituée?

L'OSC respecte-t-elle toutes les

conditions légales

de son identité juridique et de son

enregistrement?

Oui, L'ONG AGBO-ZEGUE est légalement

constituée. Elle respecte toutes les conditions légales

de son identité juridique et de son enregistrement

Récépissé d’enregistrement:

Le N°0791/MISD-SG-DAPSC-DSC

du 1er Août 2003.

1.1.2 Historique Date de création et durée d'existence;

Raisons et contexte de la création de

l'OSC

L'OSC a-t-elle évolué en termes de portée

et d'opérationalité?

Date de création : 18 juillet 2001, bientôt 9ans

d'expériences. La raison et le contexte de création est

la nécessité d’apporter un appui à l’État et aux

communautés locales dans la conservation de le

biodiversité. Les compétences de l’ONG AGBO-

ZEGUE sont connues de toute l’administration

forestière et ses actions sont largement reconnues

dans le Sud comme dans le Nord du pays en faveur

de la conservation de la biodiversité et surtout dans le

domaine de la gestion des aires protégées.

Statuts de l'ONG, procès verbal de création

et des AG de l'ONG. Rapports d'études et

d'activités de l'ONG.

1.2 Mission, politiques et

gouvernance

Compatibilité entre les objectifs de l'OSC et ceux du PNUD, et structure de gouvernance saine

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION DOCUMENTS/OUTILS

APPLICABLES

1.2.1 Mission et politiques de

l'OSC

L'OSC partage-t-elle les principes de

développement humain du PNUD?

L'OSC partage-t-elle des sevrices

similaires à ceux du PNUD? Est-elle

claire sur son rôle?

Oui, l’ONG AGBO-ZEGUE partage les principes de

développement humain du PNUD et les services

similaires à ceux du PNUD.

Statuts, rapports d'activités sur le projet de

conservation de la biodiversité du parc

national de l'Oti-Kéran, Politique

environnementale de l’ONG en cours

d’élaboration

1.2.2 Gouvernance Qui compose l'instance dirigeante et

quelle est la responsabilité de celle-ci?

Comment l'instance dirigeante

indépendante exerce-t-elle une

surveillance appropriée?

L'OSC a-t-elle une structure

organisationnelle claire et communiquée?

L'instance dirigeante de l'ONG est composée d'un CA

(conseil d'administration) composé de 7 membres

avec un bureau de quatre membres et dirigé par un

président élu en AG (Assemblée générale). Le CA est

indépendant et exerce une surveillance appropriée sur

les activités de l'ONG. La structure organisationnelle

de l'ONG est le bureau exécutif nommé par le CA. Le

BE est dirigé par le Directeur Exécutif. Le BE est

l’organe opérationnel de l’ONG.

Statuts de l'ONG. Liste des membres du

CA et du BE

1.3 Circonscription et appui

externe

Capacité à construire des relations de collaboration et une bonne réputation avec d'autres secteurs

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION DOCUMENTS/OUTILS

Page 143: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

143

APPLICABLES

1.3.1 Circonscription L'OSC a-t-elle une circonscription claire?

Le membership de l'organisation est-il

établi?

Y a-t-il une vision de développement

communautaire de long terme?

L'OSC a-t-elle des liens réguliers et

participatifs avec sa circonscription?

Les habitants de la circonscription sont-ils

informés et soutiennent-ils l'OSC et ses

activités?

L'ONG n’a pas une circonscription claire. Elle

travaille sur l’ensemble du pays bien que le siège

est à Lomé. Dans toutes les zones d'intervention

de l'ONG, la vision de développement

communautaire est toujours son principe. Toutes

les activités de l'ONG sont toujours participatives

et considèrent les populations locales comme des

partenaires et non des acteurs à qui on vient en

appui. Les activités de l'ONG sont connues dans

toutes ces zones d’intervention (dans le nord au

tour des villages riverains de parc national de l’Oti-

Kéran et au niveau des OSC, et dans le Sud au tour

du parc national de Togodo-Sud, dans la zone

cotière, etc.).

Rapports d’activités sur les projets de

conservations des espèces menacées dans

la zone littorale du Togo (tortues marines,

cétacés, lamantin d'Afrique de l'Ouest,

hippopotames, etc.), rapports sur les projets

portant sur la conservation de la

biodiversité du parc Oti-Kéran, rapports sur

les éléphants, etc.

1.3.2 Liens locaux et

internationaux de l'OSC

L'OSC appartient-elle à d'autres OSC et/ou

réseaux d'OSC dans son secteur d'activités?

L'OSC entretient-il des liens forts dans la

communauté OSC et avec d'autres

institutions sociales?

L'ONG AGBO-ZEGUE n’appartient pas

spécifiquement à d’autres OSC, mais entretient des

liens forts avec les autres OSC dans son secteur

d'activités, et avec des institutions sociales et

surtout en matière de conservation de la

biodiversité

Liens avec les ONG locales comme l’ONG

RAFIA, Amis de la Terre Togo, RIAT

Togo, ONG CDD, Les Compagnons

Ruraux, etc. Au niveau sous-régionale:

Nature Tropicale ONG Bénin, AVPN

(Bénin), ID (Ghana), NRCR (Ghana).

1.3.3 Autres partenariats, réseaux

et relations extérieures

L'OSC a-t-elle des partenariats avec l'État/

les agences de l'ONU/ le secteur privé/ les

fondations/ ou autres?

Ces partenariats sont-ils une source de

financement?

L’ONG AGBO-ZEGUE travaille en partenariat

avec l'État à travers l'administration forestière, et

aussi avec les organisations internationales

comme: le Comité Néerlandais pour l'IUCN, le

Comité Français pour l'IUCN, la CMS

(Convention de Bonn), Weltland International, etc.

Ces partenariats sont les sources de financement de

l'ONG.

Financement des projets portant sur le parc

de l’Oti-Kéran et des négociations sur le

financement de projet portant sur le parc du

Togodo-Sud, financement des projets

portant sur la sauvegarde des espèces

menacées de la zone littorale.

Outil d'évaluation des capacités des OSC; Raison sociale de L'OSC: AGBO-ZEGUE ONG TOGO PARTIE II. EVALUATION DES CAPACITES EN GESTION DE PROJET DE L'OSC

2.1 Capacités

techniques

capacité à exécuter un projet

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non, Observations DOCUMENTS/OUTILS

APPLICABLES

2.1.1

Spécialisation

L'OSC a-t-elle les compétences techniques

requises? L'OSC

collecte-t-elle les informations de référence sur sa

circonscription?

L'OSC a-t-elle les connaissances nécessaires?

L'OSC s'informe-t-elle des dernières techniques/

compétences/politiques/tendances dans son

domaine d'expertise?

Oui, l'ONG AGBO-ZEGUE a des compétences techniques sur la gestion

des aires protégées, la conservation des ressources naturelles notamment:

la biodiversité et les espèces menacées, le développement humain à la

base. Elle dispose des connaissances nécessaires et des informations sur

les différentes zones d'intervention. Elle s'informe sur les dernières

techniques, politiques et tendance de son domaine où elle participe

souvent à l'élaboration. Elle dispose des capacités et des compétences

complétant celles du PNUD.

Rapports d'études et rapports

d'activités.

Page 144: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

144

L'OSC a-t-elle des capacités et compétences

complétant celles du PNUD?

2.1.2 Mise en

œuvre

L'OSC a-t-elle accès aux informations/ressources et

expériences pertinentes?

L'OSC dispose-t-elle de contacts et de réseaux

utiles?

L'OSC sait-elle comment collecter des données de

référence, et développer des indicateurs?

Utilise-t-elle des approches efficaces pour atteindre

ses cibles (i.e méthodes participatives)

L’ONG AGBO-ZEGUE a accès aux informations, aux sources et aux

expériences pertinentes à travers des contacts et des réseaux utiles. Elle

sait comment collecter les données de références, les traiter ou analyser et

développer des indicateurs. En matière de conservation de conservation

de la biodiversité et du développement social, les approches participatives

ont été souvent utilisées.

Rapports d'études et rapports

d'activités

2.1.3 Ressources

humaines

Le personnel de l'OSC a-t-il l'expertise et

l'expérience adéquates?

L'OSC utilise-t-elle les compétences locales

(ressources financières/humaines/autres)?

L'OSC est-elle fortement présente sur le terrain?

Quelle est la capacité de l'OSC à coordonner entre

les activités de terrain et de bureau?

Le personnel de l’ONG AGBO-ZEGUE a de la compétence et de

l'expertise dans son domaine. Ce sont essentiellement des diplômés

d’études supérieures (doctorat et masters). Elle ne dispose pas de

ressources financières propres. Elle répond à des appels à candidature et

négocie des financements pour ses activités. Elle est fortement présente

sur le terrain, où elle utilise souvent les acteurs locaux. Elle de la capacité

à coordonner les activités de terrain et celles du bureau.

Gestion des différents projets,

rapports d'activités et

d'études.

2.2 Compétences

managériales

Capacité à assurer la planification, le suivi et la coordination des activités

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non, Observations DOCUMENTS/OUTILS

APPLICABLES

2.2.1

Planification,

Suivi et

Évaluation

L'OSC produit-elle des propositions claires et

consistantes et des cadres d'intervention?

Le développement d'un programme inclue-t-il Does

the development of a programme include a regular

review of the programme?

L'OSC tient-elle des réunions annuelles de revue de

programme ou de projet?

La planification stratégique se traduit-elle en des

activités sur le terrain?

Des objectifs mesurables figurent-il dans le plan

d'actions?

L’ONG élabore régulièrement des propositions de projets ou de programmes

de conservation de la biodiversité. Elle organise des réunions pour statuer sur

ces programmes et activités, et planifie des stratégies qui se traduisent sur le

terrain. Ces projets et programmes s'appuient sur des objectifs mesurables sur

le terrain.

Propositions de projets et

programmes de l’ONG.

2.2.2

Enregistrement et

communication

des résultats

L'OSC transmet-elle des rapports sur ses travaux

aux bailleurs de fonds, à sa cirsconscription, aux

OSC oeuvrant dans le même domaine, au conseil

municipal, aux départements ministériels

concernés, etc?

L'OSC fait-elle le suivi du progrès réalisé selon les

indicateurs et évalue-t-elle les réalisations de son

programmes/projet?

L'OSC prend-elle en compte l'opinion des

bénéficiaires dans la conception et la révision de

ses programmes?

Tous les rapports de l’ONG sont non seulement transmis aux bailleurs mais

également à l’administration forestière et aux autres OSC qui en font usage.

Elle réalise une auto-évaluation selon les indicateurs qu'elle a élaborée, mais

se fait également évaluer par les bailleurs, ou les autres OSC ou encore

l’administration forestière.

Rapports d'activités

2.3 Capacités

administratives

Capacité à fournir l'appui et les insfrastructures logistiques

Page 145: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

145

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non, Observations DOCUMENTS/OUTILS

APPLICABLES

2.3.1 Installations

et Equipement

L'OSC dispose-t-elle d'infrastructures logistiques et

d'équipements?

L'OSC peut-elle gérer et assurer l'entretien

d'équipements?

L’ONG AGBO-ZEGUE dispose un local servant de siège social à Lomé

quartier Adamavo (en face de l’ancien marché). Il y a un personnel

permanent qui assure la gestion de la logistique et de l’équipement :

ordinateur, imprimantes, copieur, et autres matériel de bureau, de la

documentation, une voiture, etc.

L’ONG peut gérer et assurer l’entretien de l’équipement.

Visite du siège et de

l’équipement de l’ONG

2.3.2 Passation

de marchés

L'OSC a-t-elle les capacités de fournir des biens,

services et travaille-t-elle de façon transparente et

compétitive?

L’ONG AGBO-ZEGUE a les capacités de fournir des biens, services et

travaille de façon transparente et compétitive. La gestion des différents

projets et matériel a servi beaucoup d’expériences.

Rapports d’activités des

projets gérés.

2.4 Capacités

financières

Capacité à assurer une gestion appropriées des fonds

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non, Observations DOCUMENTS/OUTILS

APPLICABLES

2.4.1 Gestion

financière et

ressources de

financement

Y a-t-il un cycle budgétaire régulier?

L'OSC élabore-t-elle des budgets de programmes

ou de projets? Quel est le

montant maximum que l'OSC a eu à gérer ?

L'OSC assure-t-elle la sécurité physique des

avances, caisses et des comptes?

L'OSC décaisse-t-elle des fonds de façon opportune

et efficace?

L'OSC dispose-t-elle de procédures sur l'autorité, la

responsabilité, le suivi et le devoir de rendre

compte de la gestion des fonds?

L'OSC a-t-elle une tradition de stabilité financière

et de fiabilité?

L'ONG n'a pas un cycle budgétaire. Les budgets des programmes ou projets

sont ceux des propositions qui ont été retenues par les bailleurs. Le maximum

de budget géré à ce jour est de 105 000 € du comité Néerlandais pour l'IUCN

sur la conservation de la biodiversité du parc national de l'Oti-Kéran. Elle

assure la sécurité physique des avances, des caisses et des comptes. Elle

dispose de procédure sur l'autorité, la responsabilité, le suivi, et le devoir de

rendre compte de la gestion des fonds. Elle a une stabilité financière et de

fiabilité.

Rapports financiers

2.4.2 Système

comptable

L'OSC tient-elle des comptes bons, exacts et

instructifs?

L'OSC a-t-elle les capacités de garantir

l'enregistrement et la publication adéquates des

informations financières?

L'ONG tient les comptes bons et instructifs. Elle a les capacités de garantir

l'enregistrement et la publication adéquats des informations financières.

Rapports financiers

Page 146: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

146

UAVGAP OTI MANDORI

Outil d'évaluation des capacités des OSC; Raison sociale de L'OSC: UAVGAP OTI MANDORI PARTIE I. EVALUATION DE L’ENGAGEMENT DE L'OSC AUX PRINCIPES DE DEVELOPPEMENT HUMAIN PARTICIPATIF ET DE GOUVERNANCE

DEMOCRATIQUE DU PNUD

1.1 Statut juridique et

historique

Niveau d'articulation juridique et d'indications biographiques

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non ou observations DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

1.1.1 Statut juridique L'OSC est-elle légalement constituée?

L'OSC respecte-t-elle toutes les

conditions légale

de son identité juridique et de son

enregistrement?

Oui

Non

Document de validation des travaux de délimitation,

statuts

1.1.2 Historique Date de création et durée d'existence;

Raisons et contexte de la création de

l'OSC

L'OSC a-t-elle évolué en termes de

portée et d'opérationnalité?

Le 28/07/04, durée de vie quatre (4) ans

Participation à la gestion

1.2 Mission, politiques et

gouvernance

Compatibilité entre les objectifs de l'OSC et ceux du PNUD, et structure de gouvernance saine

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

1.2.1 Mission et politiques de

l'OSC

L'OSC partage-t-elle les principes de

développement humain du PNUD?

L'OSC partage-t-elle des services

similaires à ceux du PNUD?

Est-elle claire sur son rôle?

Non

Non

Non

1.2.2 Gouvernance Qui compose l'instance dirigeante et

quelle est la responsabilité de celle-ci?

Comment l'instance dirigeante

indépendante exerce-t-elle une

surveillance appropriée?

L'OSC a-t-elle une structure

organisationnelle claire et

communiquée?

Les membres

Veiller au respect des textes, la tenue des

AG et des réunions

Cahier de caisse de Banque et de stock

1.3 Circonscription et appui

externe

Capacité à construire des relations de collaboration et une bonne réputation avec d'autres secteurs

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION

1.3.1 Circonscription L'OSC a-t-elle une circonscription claire?

Le membership de l'organisation est-il

établi?

Y a-t-il une vision de développement

communautaire de long terme?

L'OSC a-t-elle des liens réguliers et

participatifs avec sa circonscription?

Les habitants de la circonscription sont-ils

Oui

Oui

Oui

Oui

Page 147: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

147

informés et soutiennent-ils l'OSC et ses

activités?

Non

1.3.2 Liens locaux et

internationaux de l'OSC

L'OSC appartient-elle à d'autres OSC et/ou

réseaux d'OSC dans son secteur d'activités?

L'OSC entretient-il des liens forts dans la

communauté OSC et avec d'autres

institutions sociales?

Non

Oui

1.3.3 Autres partenariats,

réseaux et relations

extérieures

L'OSC a-t-elle des partenariats avec l'État/

les agences de l'ONU/ le secteur privé/ les

fondations/ ou autres?

Ces partenariats sont-ils une source de

financement?

Oui

Oui

Outil d'évaluation des capacités des OSC; Raison sociale de L'OSC: UAVGAP OTI

MANDORI

PARTIE II. EVALUATION DES CAPACITES EN GESTION DE PROJET DE L'OSC

2.1 Capacités

techniques

capacité à exécuter un projet

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non, Observations DOCUMENTS/OUTILS

APPLICABLES

2.1.1 Spécialisation L'OSC a-t-elle les compétences techniques requises?

L'OSC collecte-t-elle les informations de référence sur sa

circonscription?

L'OSC a-t-elle les connaissances nécessaires?

L'OSC s'informe-t-elle des dernières techniques/

compétences/politiques/tendances dans son domaine d'expertise?

L'OSC a-t-elle des capacités et compétences complétant celles du

PNUD?

Non

Oui

Non

Oui

Oui

2.1.2 Mise en œuvre L'OSC a-t-elle accès aux informations/ressources et expériences

pertinentes?

L'OSC dispose-t-elle de contacts et de réseaux utiles?

L'OSC sait-elle comment collecter des données de référence, et

développer des indicateurs?

Utilise-t-elle des approches efficaces pour atteindre ses cibles (i.e

méthodes participatives)

Oui

Oui

Non

Non

2.1.3 Ressources

humaines

Le personnel de l'OSC a-t-il l'expertise et l'expérience adéquates?

L'OSC utilise-t-elle les compétences locales (ressources

financières/humaines/autres)?

L'OSC est-elle fortement présente sur le terrain?

Quelle est la capacité de l'OSC à coordonner entre les activités de terrain

et de bureau?

Page 148: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

148

2.2 Compétences

managériales

Capacité à assurer la planification, le suivi et la coordination des activités

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION DOCUMENTS/OUTILS

APPLICABLES

2.2.1 Planification,

Suivi et Évaluation

L'OSC produit-elle des propositions claires et consistantes et des cadres

d'intervention?

Le développement d'un programme inclue-t-il une révision régulière du

programme?

L'OSC tient-elle des réunions annuelles de revue de programme ou de

projet?

La planification stratégique se traduit-elle en des activités sur le terrain?

Des objectifs mesurables figurent-il dans le plan d'actions?

Oui, lors des réunions et séminaires

Oui

Non

Non

Oui

2.2.2

Enregistrement et

communication des

résultats

L'OSC transmet-elle des rapports sur ses travaux aux bailleurs de fonds,

à sa circonscription, aux OSC œuvrant dans le même domaine, au

conseil municipal, aux départements ministériels concernés, etc?

L'OSC fait-elle le suivi du progrès réalisé selon les indicateurs et

évalue-t-elle les réalisations de son programmes/projet?

L'OSC prend-elle en compte l'opinion des bénéficiaires dans la

conception et la révision de ses programmes?

Oui

Non

Oui

2.3 Capacités

administratives

Capacité à fournir l'appui et les insfrastructures logistiques

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION DOCUMENTS/OUTILS

APPLICABLES

2.3.1 Installations

et Equipement

L'OSC dispose-t-elle d'infrastructures logistiques et d'équipements?

L'OSC peut-elle gérer et assurer l'entretien d'équipements?

Non

Oui

2.3.2 Passation de

marchés

L'OSC a-t-elle les capacités de fournir des biens, services et travaille-t-

elle de façon transparente et compétitive?

Non

2.4 Capacités

financières

Capacité à assurer une gestion appropriées des fonds

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION DOCUMENTS/OUTILS

APPLICABLES

2.4.1 Gestion

financière et

ressources de

financement

Y a-t-il un cycle budgétaire régulier?

L'OSC élabore-t-elle des budgets de programmes ou de projets?

Quel est le montant maximum que l'OSC a eu à gérer ?

L'OSC assure-t-elle la sécurité physique des avances, caisses et des

comptes?

L'OSC décaisse-t-elle des fonds de façon opportune et efficace?

L'OSC dispose-t-elle de procédures sur l'autorité, la responsabilité, le

suivi et le devoir de rendre compte de la gestion des fonds?

L'OSC a-t-elle une tradition de stabilité financière et de fiabilité?

Non

Non

Néant

Non

Non

Oui

Non

2.4.2 Système L'OSC tient-elle des comptes bons, exacts et instructifs? Non

Page 149: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

149

comptable L'OSC a-t-elle les capacités de garantir l'enregistrement et la publication

adéquates des informations financières?

Non

INADES FORMATION

Institut Africain pour le Développement Economique et Social – Centre de Formation

Outil d'évaluation des capacités des OSC; Raison sociale de L'OSC: ONG INADES PARTIE I. EVALUATION DE L’ENGAGEMENT DE L'OSC AUX PRINCIPES DE DEVELOPPEMENT HUMAIN PARTICIPATIF ET DE GOUVERNANCE

DEMOCRATIQUE DU PNUD

1.1 Statut juridique et

historique

Niveau d'articulation juridique et d'indications biographiques

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non ou observations DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

1.1.1 Statut juridique L'OSC est-elle légalement constituée?

L'OSC respecte-t-elle toutes les conditions

légales

de son identité juridique et de son

enregistrement?

Oui :

Oui : (Voir les dispositions prévues dans les

Statuts et le Règlement Intérieur)

Récépissé de déclaration d’Association N°

0284/MISD-SG-DAPSC-DSC du 26 février 2004

Statuts et le Règlement Intérieur

Site web : www.inadesfo.org

1.1.2 Historique Date de création et durée d'existence;

Raisons et contexte de la création de

l'OSC

L'OSC a-t-elle évolué en termes de portée

et d'opérationnalité?

Installée au Togo depuis 1972 et légalement

constituée en Association en février 2004 (38 ans

au Togo)

Oui : A sa naissance INADES-Formation a

développé les cours par correspondance, les

sessions de suivi, les démarches d’identification

de besoins … et aujourd’hui c’est

l’Accompagnement des Dynamiques

Organisationnelles Paysannes (ADOP) que

INADES-Formation met en œuvre.

Récépissé de déclaration d’Association N°

0284/MISD-SG-DAPSC-DSC du 26 février 2004

Statuts et le Règlement Intérieur

Documents : Notre Parcours pédagogique et Notre

Parcours institutionnel de 1962 – 2004 sont

disponibles

Évaluation de la capacité institutionnelle de

INADES-Formation Togo commanditée par l’ONG

Internationale PLAN et réalisée par SOTED

1.2 Mission, politiques et

gouvernance

Compatibilité entre les objectifs de l'OSC et ceux du PNUD, et structure de gouvernance saine

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

1.2.1 Mission et politiques

de l'OSC

L'OSC partage-t-elle les principes de

développement humain du PNUD?

L'OSC partage-t-elle des services

similaires à ceux du PNUD? Est-elle claire

sur son rôle?

Oui : mission de travailler à la promotion sociale

et économique des populations rurales et

contribuer par le biais de la formation à un

changement social positif et durable

Document d’Orientation Stratégique 2010-2015

(disponible)

1.2.2 Gouvernance Qui compose l'instance dirigeante et quelle

est la responsabilité de celle-ci?

Comment l'instance dirigeante

indépendante exerce-t-elle une surveillance

appropriée?

L’Assemblée Générale définit les orientations,

elle est chapeautée par le Conseil

d’Administration composé de sept membres et

dirigé par un Président et une Vice Présidente

pour un mandat de trois (03) renouvelable.

Statuts et règlement intérieur de l’Association

Nationale INADES-Formation Togo

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150

L'OSC a-t-elle une structure

organisationnelle claire et communiquée?

Le Conseil d’Administration contrôle l’action de

la Direction Nationale qui est l’organe exécutif.

Organigramme d’INADES-Formation Togo

Document

1.3 Circonscription et

appui externe

Capacité à construire des relations de collaboration et une bonne réputation avec d'autres secteurs

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

1.3.1 Circonscription L'OSC a-t-elle une circonscription claire?

Le membership de l'organisation est-il

établi?

Y a-t-il une vision de développement

communautaire de long terme?

L’OSC a-t-elle des liens réguliers et

participatifs avec sa circonscription?

Les habitants de la circonscription sont-ils

informés et soutiennent-ils l'OSC et ses

activités?

Oui : elle œuvre sur toute l’étendue du territoire

national avec des zones de concentration

Oui : un monde rural prospère et influent.

Une association régulièrement constituée et

composée de plus trente (30) associés.

Oui

.

Document d’orientation Stratégique (DOS 2010-

2015) disponible

De part son identité, c’est-à-dire une Organisation

d’appui-accompagnement et de renforcement de

capacités, elle est omniprésente sur le terrain

donc en contact permanent avec le monde rural.

1.3.2 Liens locaux et

internationaux de l'OSC

L'OSC appartient-elle à d'autres OSC et/ou

réseaux d'OSC dans son secteur

d'activités?

L'OSC entretient-il des liens forts dans la

communauté OSC et avec d'autres

institutions sociales?

Oui : FONGTO, CONGREMA

Oui : GF2D/CRIFF,

1.3.3 Autres partenariats,

réseaux et relations

extérieures

L'OSC a-t-elle des partenariats avec l'État/

les agences de l'ONU/ le secteur privé/ les

fondations/ ou autres?

Ces partenariats sont-ils une source de

financement?

ICAT, UE, FAO, PNUD, Développement et

Paix/Canada, Agence Française de Développement,

Ambassade de France, Ministère de

l’Administration Territoriale, de la Décentralisation

et des collectivités Locales, Ministère de

l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche,

Ministère du Développement à la Base

Oui

Les conventions de partenariat et de financement

sont disponibles

Outil d'évaluation des capacités des OSC; Raison sociale de L'OSC: INADES PARTIE II. EVALUATION DES CAPACITES EN GESTION DE PROJET DE L'OSC

2.1 Capacités techniques capacité à exécuter un projet

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION Oui/Non, Observations DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

2.1.1 Spécialisation L'OSC a-t-elle les compétences techniques

requises?

Oui : un personnel qualifié avec des compétences

variées : Ingénieurs Agronomes, Sociologues,

Economistes, Comptables Gestionnaires, Secrétaire

de direction, Environnementaliste…

Une bibliothèque mise à la disposition du

personnel et du public.

Un important lot d’outil pédagogique (livres

Page 151: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

151

L'OSC collecte-t-elle les informations de

référence sur sa circonscription ?

L'OSC a-t-elle les connaissances

nécessaires?

L'OSC s'informe-t-elle des dernières

techniques/

compétences/politiques/tendances dans

son domaine d'expertise?

L'OSC a-t-elle des capacités et

compétences complétant celles du PNUD?

Oui : Elle est une référence dans le pays et au Bénin

puis dans les autres pays où sont installés INADES-

Formation.

Oui : Une base de données informatisées sur les

groupes qu’elle accompagnons

Oui : elle a les connaissances qu’il faut et elle a une

culture d’autoformation, de formation permanente et

d’anticipation

Oui :

achetés et des livrets élaborer par elle-même),

Dossiers du personnel

Participation aux ateliers, conférences, séminaires

(Ex : Mme KATANGA ? Chargée de la

Citoyenneté et de la Gouvernance Locale est en

formation depuis du 19 avril au 21 mai 2010 sur

le thème de la Décentralisation)

2.1.2 Mise en œuvre L'OSC a-t-elle accès aux

informations/ressources et expériences

pertinentes?

L'OSC dispose-t-elle de contacts et de

réseaux utiles ?

L'OSC sait-elle comment collecter des

données de référence, et développer des

indicateurs?

Utilise-t-elle des approches efficaces pour

atteindre ses cibles (i.e méthodes

participatives)

Oui

Oui :

Oui : c’est l’un de son domaine de compétence

Oui : ADOP : Accompagnement des Dynamiques

Organisationnelles Paysannes

Oui : (une équipe permanente de plus de dix

membres et plus de dix travailleurs

contractuels/consultants

2.1.3 Ressources humaines Le personnel de l'OSC a-t-il l'expertise et

l'expérience adéquates?

L'OSC utilise-t-elle les compétences

locales (ressources

financières/humaines/autres)?

L'OSC est-elle fortement présente sur le

terrain ?

Quelle est la capacité de l'OSC à

coordonner entre les activités de terrain et

Oui : un personnel qualifié et une association

composée de personnes aux compétences riches et

multiples

Oui : Partenariat avec des acteurs locaux (Partenariat

technique avec l’ICAT, DED). Financement des

structures nationales (Prestation au Ministère du

Développement à la base/PSAEG)

Oui : il y a une équipe de bureau (Directeur,

Secrétaire de Direction, Comptable…) qui soutient

l’action de l’équipe de terrain ajoutée aux moyens

modernes de communication et les visites de suivi et

d’évaluation.

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152

de bureau?

2.2 Compétences

managériales

Capacité à assurer la planification, le suivi et la coordination des activités

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

2.2.1 Planification, Suivi et

Évaluation

L'OSC produit-elle des propositions

claires et consistantes et des cadres

d'intervention?

Le développement d'un programme

inclue-t-il une révision régulière du

programme?

L'OSC tient-elle des réunions annuelles de

revue de programme ou de projet?

La planification stratégique se traduit-elle

en des activités sur le terrain?

Des objectifs mesurables figurent-il dans

le plan d'actions?

Oui : Elle a une culture de planification mensuelle

(budget et programmation mensuelle), de suivi et

d’évaluation. Oui : Cette approche permet de

réajuster périodiquement les programmes pour une

cohérence des actions. Des réunions pédagogiques

périodiques de réflexion sur des thématiques

nouvelles, des évaluations à mi-parcours (juin) et

annuelles (janvier-février pour critiquer le travail

accompli, réajuster les actions et mesurer les

résultats/impacts.

Service de Suivi et d’évaluation au sein du

Bureau National

2.2.2 Enregistrement et

communication des résultats

L'OSC transmet-elle des rapports sur ses

travaux aux bailleurs de fonds, à sa

circonscription, aux OSC œuvrant dans le

même domaine, au conseil municipal, aux

départements ministériels concernés, etc ?

L'OSC fait-elle le suivi du progrès réalisé

selon les indicateurs et évalue-t-elle les

réalisations de son programmes/projet?

L'OSC prend-elle en compte l'opinion des

bénéficiaires dans la conception et la

révision de ses programmes?

Rapports annuels publiés tous les ans. Rapports

techniques et financiers transmis aux bailleurs

(Développement et Paix/Canada, Misereor/KZE,

FCIL, FARM, OSIWA, UE, FNAFPP, PNUD….

Évaluation à mi parcours et de fin d’exercice

Oui

Rapports annuels, techniques et financiers

disponibles

2.3 Capacités

administratives

Capacité à fournir l'appui et les infrastructures logistiques

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

2.3.1 Installations et

Equipement

L'OSC dispose-t-elle d'infrastructures

logistiques et d'équipements?

L'OSC peut-elle gérer et assurer l'entretien

d'équipements?

Oui : Un Bureau national doté de plus d’une dizaine

de bureaux. Un parc informatique de plus de trente

ordinateurs (PC & portables), d’imprimantes, de deux

copieurs, de deux scanners, de vidéo projecteurs, de

tableaux de formations, un parc automobile de quatre

véhicules et d’une dizaine de motos

Oui : Elle a les moyens de ses objectifs

Les documents justificatifs sont disponibles

Page 153: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

153

2.3.2 Passation de marchés L'OSC a-t-elle les capacités de fournir des

biens, services et travaille-t-elle de façon

transparente et compétitive?

Oui : un personnel qualifié et une association

composée de personnes aux compétences diversifiées

et variées

Règles et Procédure de gestion, Dossier du

personnel, les Statuts de l’Association et du

personnel

2.4 Capacités financières Capacité à assurer une gestion appropriée des fonds

INDICATEUR DOMAINES D'EVALUATION DOCUMENTS/OUTILS APPLICABLES

2.4.1 Gestion financière et

ressources de financement

Y a-t-il un cycle budgétaire régulier?

L'OSC élabore-t-elle des budgets de

programmes ou de projets?

Quel est le montant maximum que l'OSC a

eu à gérer ?

L'OSC assure-t-elle la sécurité physique

des avances, caisses et des comptes?

L'OSC décaisse-t-elle des fonds de façon

opportune et efficace?

L'OSC dispose-t-elle de procédures sur

l'autorité, la responsabilité, le suivi et le

devoir de rendre compte de la gestion des

fonds?

L'OSC a-t-elle une tradition de stabilité

financière et de fiabilité?

Oui : Plan de Travail Annuel de douze mois (PTA).

Oui : elle a une culture de planification si bien qu’elle

élabore systématiquement des budgets afférents à ses

activités de formations (budgets annuels, de

programmes ou de projets).

Montant maximum gérer en concertation avec

l’AVSF-CICDA/UE = 1 107 173 €

Oui : Les déplacements de fonds sont couverts par

une assurance et sont en plus sécurisés dans de

coffres forts.

Oui : contrôle du Commissaire aux comptes en la

personne (morale) de EFOGERC BK International et

à un audit de gestion triennal du Secrétariat Général

d’INADES-Formation basé à Abidjan.

Oui : Tout décaissement de fonds est soumis aux

règles et procédures de gestion de INADES-

Formation. Le Directeur du Bureau National est

l’administrateur des fonds.

Oui : pour ce qui concerne une tradition de stabilité

financière et de fiabilité, elle a une durée de vie d’une

quarantaine année sur le territoire national.

PTA 2010 disponible

Règles et procédures de gestion disponibles

Conventions de financement et partenariat

disponibles

Rapports techniques et financiers envoyés aux

partenaires disponibles

2.4.2 Système comptable L'OSC tient-elle des comptes bons, exacts

et instructifs?

L'OSC a-t-elle les capacités de garantir

l'enregistrement et la publication

adéquates des informations financières?

Oui : Les comptes certifiés sont disponibles Comptes certifiés disponibles. Rapports annuels

approuvés par l’Assemblée générale et diffusés

auprès de tous ses partenaires. Rapports

techniques et financiers envoyés aux partenaires

techniques et financiers

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154

Annexe 6. Analyse détaillée des menaces et des causes profondes pour le

complexe d’AP proposé

Menace

Impact

Cause

Transformation des habitats/écosystèmes et changements dans l’exploitation des terres Envahissement des aires protégées par les villages,

zones défrichées et exploitations agricoles dans les

aires protégées. Impacts

Perte d’espace et disparition d’habitats pour la

faune résidente et les animaux migrateurs

(éléphants et autres grands mammifères) dans les

couloirs de migration traditionnels

Perturbation de la faune et chasse intensive

Perte de biodiversité

Concurrence et conflits entre paysans, éleveurs,

éleveurs transhumants et faune pour l’accès aux

pâturages et à l’eau Réduction de l’intégrité de l’écosystème

Accélération de l’érosion et de l’envasement des

zones humides

Les communautés locales ne respectent pas et

accordent peu d’importance à la biodiversité et

aux autres valeurs et rôles des aires protégées

Les plaines inondables sont les terres les plus

fertiles et attirent les paysans, les éleveurs, les

éleveurs transhumants et la faune

Les moyens de subsistance de remplacement

potentiels sont rares localement Les capacités pour faire appliquer les

réglementations, sensibiliser sur les valeurs et le

rôle des AP ou proposer d’autres moyens de

subsistance aux communautés locales sont

insuffisantes

La réserve n’est pas entièrement classifiée, par

conséquent ses frontières sont ignorées

Les populations ont besoin de plus de terres

cultivables à cause des pratiques agricoles peu

performantes

Les outils de planification de l’exploitation des

terres et de gestion des ressources naturelles sont

inexistants

Croissance démographique et pauvreté

Recherche du profit (coton, pastèques et autres)

Intérêts de certains hommes politiques locaux Fragmentation

Impacts :

Perte progressive de biodiversité

Perturbation des sentiers traditionnels de migration

des éléphants et autres grands mammifères

Intégrité des AP et des écosystèmes menacée

Défrichage et transformation des habitats naturels

en exploitations agricoles et zones de pâturage

domestique

Certaines voies de transport, notamment une

route importante vers le Bénin, traversent les AP

Empiètement agricole sur le pourtour des AP – la

forme étroite, linéaire des AP aggrave les effets

de bord Besoin d’extension des exploitations agricoles à

cause des pratiques peu performantes

Feux de brousse Feux de brousse Impacts :

Destruction de la végétation ligneuse

Disparition des habitats de la faune

Disparition totale de pâturages pour le bétail et la

faune pendant toute la durée de la saison sèche

Méconnaissance des problèmes et des impacts

négatifs des feux de brousse parmi les

populations riveraines

L’utilisation des feux de brousse est une pratique

culturelle très ancrée, souvent associée au

braconnage et à la chasse traditionnelle

Feux accidentels (allumés pour défricher des

champs ou produire du charbon, ils se propagent

ensuite à la végétation naturelle) Envasement des zones humides Accélération de l’érosion à cause des mauvaises

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155

Menace

Impact

Cause

Impacts :

Modification des biotopes des zones humides

Perte de biodiversité

Réduction du régime hydrologique pour la

faune/flore et les besoins humains

pratiques agricoles, du surpâturage, de la

désertification et des effets du changement

climatique

Un barrage au Burkina entrave les inondations

naturelles

Surexploitation des ressources naturelles Surpâturage – l’intensité du surpâturage et ses impacts

varient selon les zones dans le complexe d’AP

Impacts :

Réduction du couvert végétal, surtout autour des

villages

Conflits entre la faune, les paysans/éleveurs et les

éleveurs transhumants

Réduction de la productivité pour le bétail et pour la

faune

Perte de biodiversité

Réduction de l’intégrité de l’écosystème

Empiètement des villages et des exploitations

agricoles sur les AP et surexploitation des zones

environnantes qui en résulte

Les lois réglementant l’accès des transhumants ne

sont pas appliquées

L’attraction des plaines inondables fertiles

entraîne des concentrations d’humains et de

faune dans les zones et les saisons les plus

productives (décrue annuelle)

Le manque de sources d’approvisionnement en

eau à la saison sèche entraîne une concentration

de populations, de bétail, de faune et de chemins

à proximité des fleuves et des zones humides Braconnage/surexploitation de la faune

Impacts :

Perte de biodiversité

Perte de diversité génétique

Disparition d’espèces – risque d’extinction locale et

espèces migratoires qui n’arrivent plus

Réduction de l’intégrité de l’écosystème

Réduction des chaînes alimentaires, notamment

pour les oiseaux

Perte de potentiel économique dans la chasse ou la

pêche sportive commerciale et l’écotourisme

Perte de valeurs culturelles associées à la faune

Accès à la faune locale facilité par les

établissements humains dans les AP

Faible risque d’être arrêté et sanctionné pour

braconnage

Manque de capacités institutionnelles et

d’infrastructures pour réglementer l’exploitation

et prévenir le braconnage

Facilité d’accès aux voies de transport et aux

frontières du pays

Recherche du projet et marchés intéressants pour

la viande de brousse

Afflux d’étrangers ayant des valeurs culturelles

différentes

Consommation locale de poisson et de crustacés

Manque de plans d’exploitation durable Abattage excessif d’arbres et de produits ligneux

Impacts :

Perte de couvert arboré

Perte de biodiversité Perte de sols et de productivité des sols

Perte de diversité/potentiel génétique

Perte d’ombre et d’habitats vitaux Réduction de l’intégrité des écosystèmes

Perte de fourrage pour la faune et le bétail

Perte potentielle de fonction de piégeage du

carbone et impacts locaux sur le climat et les

précipitations

Les villages installés dans les AP ont besoin de

bois de chauffage et d’autres produits ligneux

Recherche du profit – commerce de charbon et de

bois de chauffage

Gaspillage et utilisation inefficace d’énergie

(foyers de cuisson et combustion de charbon)

Pas de culture de gestion durable, par ex.

reboisement pour une exploitation ultérieure Accès ouvert de facto aux ressources

Méconnaissance de l’intérêt de l’ombrage des

arbres pour les cultures, des bonnes pratiques

agroforestières, etc.

Récolte excessive de produits forestiers non ligneux

(PFNL)

Impacts :

Perte de biodiversité

Production alimentaire, pharmaceutique,

pastorale et artisanale

Valeur commerciale de plusieurs produits (miel,

ignames sauvages, néré)

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156

Menace

Impact

Cause

Perte de diversité/potentiel génétique Absence de culture et de mécanismes

d’exploitation durable

Manque d’informations sur les espèces et les

habitats - populations, répartition, écologie Changement climatique et sécheresse Fréquence et gravité accrues des sécheresses

Impacts :

Aggravation de la concurrence et des conflits entre

paysans/éleveurs locaux, éleveurs transhumants et

faune pour l’accès aux pâturages et à l’eau

Pression accrue des communautés locales pour

l’accès à l’eau et aux ressources naturelles dans les

AP

Accroissement de l’érosion éolienne et de

l’envasement des zones humides

Réchauffement mondial et effets cumulés des gaz

à effet de serre et d’autres activités anthropiques

Changement climatique – hausse des températures

et évapotranspiration. Augmentation des

événements météorologiques extrêmes Impacts

La hausse des températures aggravera les impacts

de sécheresses plus fréquentes (plus de

concurrence et de conflits liés à l’eau et au

fourrage, etc.).

Fortes précipitations plus fréquentes, entraînant des

inondations et l’aggravation de l’érosion et de

l’envasement des zones humides

Les conditions de vie seront de plus en plus

difficiles et les variétés de plantes et d’animaux de

plus en plus limitées

Perte de biodiversité et modification des biotopes

Réchauffement mondial et effets cumulés des gaz

à effet de serre et d’autres activités anthropiques

Page 157: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

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Annexe 7. Carte administrative de la zone du projet

Figure 1. Carte politique du Togo montrant la zone du projet

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Figure 2. Carte administrative de la zone du projet en détail

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159

Annexe 8. Récapitulatif des études PPG

1 Dr. WALA Kpérkouma

(2010): Atlas réalisé dans

le cadre de l’élaboration

du document du projet

« Renforcer le rôle de

conservation du système

national togolais des Aires

Protégées – réhabilitation

du complexe Oti-Kéran-

Mandouri

L’étude présente un atlas des cartes existantes de la région du projet ayant un

rapport avec le projet. Ces cartes concernent l’administration, le couvert

végétal et la faune, les migrations de transhumants, les ressources naturelles,

les établissements et les activités des humains dans les AP, les activités

économiques, les nouvelles délimitations proposées et le zonage des AP, le

système d’AP, le contexte régional et les informations climatiques. Les

changements climatiques actuels et les prévisions de changements climatiques

ont été ajoutés.

2 GUELLY, Kudzo Atsu

(2010): Biodiversité du

complexe d’Aires

Protégées Oti-Kéran et

Oti-Mandouri

Cette étude a analysé les informations sur l’état de la biodiversité et des

écosystèmes dans la zone du projet, en utilisant des sources d’informations

existantes et les résultats d’une visite sur le terrain. Ces informations ont été

compilées et présentées sous une forme descriptive. L’étude décrit le système

national d’aires protégées a été décrit et analyse les menaces, les causes et les

impacts. Elle présente le processus de rationalisation du Complexe OKM, en

évaluant les capacités de gestion des AP. Elle définit des indicateurs

biophysiques et évalue le suivi écologique et le système de surveillance. Enfin

cette étude fait une série de recommandations, notamment sur le suivi

écologique, d’autres études et des mesures de réhabilitation, à inclure dans le

projet complet.

3 DZOGBEDO, Agbényo

(2010): Coordination des

parties prenantes

Cette étude se focalise sur la collecte et l’analyse d’informations sur les

politiques existantes, le cadre juridique et réglementaire des AP et la gestion

des ressources naturelles au Togo. Elle identifie les défaillances de ce cadre en

mettant l’accent sur les modalités de cogestion et la lenteur des processus de

rationalisation des AP et de décentralisation dans le pays. Elle analyse les

interventions et les projets nationaux et régionaux travaillant dans le même

domaine, en identifiant les opportunités de collaboration. Elle répertorie les

besoins de la DFC et des autres parties prenantes en renforcement des

capacités, en utilisant les tableaux de bord des capacités et financier. Les

capacités insuffisantes des parties prenantes locales et nationales sont

identifiées à l’aide de l’outil d’évaluation des capacités des organisations de la

société civile du PNUD. Enfin, cette étude fait des recommandations sur des

mesures de renforcement des capacités, des indicateurs de suivi de projet,

l’implication des structures nationales et régionales et la mobilisation de

financements pour le projet complet.

4 SOMANA Atsou (2010):

Réhabilitation et

rationalisation de la

gestion du complexe Oti-

Kéran-Mandouri. Analyse

socio-économique

Cette étude présente des informations de référence sur le contexte de

développement social et économique dans et autour des AP ciblées dans le

Complexe OKM, notamment le régime foncier et les problèmes d’accès et

d’utilisation des ressources. Elle décrit l’impact de la crise socio-politique sur

l’occupation des AP. Elle identifie et décrit des moyens de subsistance de

remplacement. En outre, elle identifie les parties prenantes locales en faisant

des propositions pour leur implication dans le projet. Elle analyse les besoins

des communautés locales, en décrivant les menaces que les activités humaines

représentent pour les AP. Elle fait le tour des capacités locales, en particulier

pour la cogestion des AP et des ressources naturelles. Enfin, elle fait des

recommandations sur la participation des parties prenantes locales et les

moyens de subsistance de remplacement.

Page 160: Renforcement du rôle de conservation du système …aires-protegees.uemoa.int/sites/default/files/PrgammesAppui/PRAFT... · Tableau de bord financier - Partie III – Évaluation

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Annexe 9. Atlas de la région du projet

1. Contexte national et régional

1.1 Contexte régional

Carte 1) Le Complexe WAP – OKM

1.2. Système national d’aires protégées

Map 2) Réseau national d’aires protégées

2. Cartes thématiques

2.1. Facteurs biophysiques

Carte 3) Précipitations

Carte 4) Températures

Carte 5) Zones écologiques

Carte 6) Sols du Togo

2.2. Occupation des sols/exploitation des terres et menaces pour le Complexe OKM

Carte 7) Occupation des sols/exploitation des terres

Carte 8) Villages/camps dans le Complexe OKM

Carte 9) Chemins traditionnels de transhumance dans la zone du projet Carte 10) Densité des animaux domestiques (vaches, gros bétail)

2.3. Informations sur la faune

Carte 11) Répartition des céphalophes de Grimm (Sylvicapra grimmia)

Carte 12) Répartition des cobes de buffon (Kobus kob)

Carte 13) Répartition des buffles

Carte 14) Répartition des primates

Carte 15) Répartition temporaire des éléphants

Carte 16) Axes de migration des éléphants dans le nord du Togo

Carte 17) Zones de conflit humains/éléphants dans la région des Savanes

2.4. Zonage du Complexe OKM

Carte 18) Proposition de zonage du Complexe OKM

2.5. Prévisions de changements climatiques pour le Togo

Carte 19) Prévisions d’évolution des précipitations à l’horizon 2025

Carte 20) Prévisions d’évolution des températures à l’horizon 2025

Carte 21) Prévisions à l’horizon 2050

Carte 22) Prévisions à l’horizon 2100

[Les cartes du projet sont fournies séparément]

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