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Imaginez une toile vierge. Peu à peu, sous la plume magique de Michael Ondaatje, surgissent des personnages, des décors. Une ferme en Californie, les sœurs adolescentes, Claire et Anna, toutes deux au regard accroché par Cooper, recueilli après un drame familial. Un jeu de poker, une arme menaçante, une épaule salvatrice. Un manouche, Rafael et un écrivain, Lucien Segura. De Petaluma à Las Vegas et finalement au Sud-Ouest de la France, nous les découvrons tous aux différentes étapes de leur vie avec leur soif d’absolu, leur musique intérieure, leur apprentissage de la liberté. Le tableau est achevé : Magnifique ! Claude Amstutz, Payot Libraire - Nyon Rentrée littéraire Roman âpre et dur. L’histoire de Marie, qui se sent perdue, malgré un mari et des enfants. Pour ne pas casser ce mince fil qui la relie à la vie, elle décide de venir en aide à des réfugiés, à corps perdu et au mépris de tous les dangers. Une fuite en avant, terrible et glacée qui s’achève au bord de la folie. Un texte impressionnant, sans « effets de manche » ni dérive « socio-politique ». L’envers d’un autre très beau texte sur le même sujet : « Douce France » de

Rentrée littéraire

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Page 1: Rentrée littéraire

Imaginez une toile vierge. Peu à peu, sous la plume magique de Michael Ondaatje, surgissent des personnages, des décors. Une ferme en Californie, les sœurs adolescentes, Claire et Anna, toutes deux au regard accroché par Cooper, recueilli après un drame familial. Un jeu de poker, une arme menaçante, une épaule salvatrice. Un manouche, Rafael et un écrivain, Lucien Segura. De Petaluma à Las Vegas et finalement au Sud-Ouest de la France, nous les découvrons tous aux différentes étapes de leur vie avec leur soif d’absolu, leur musique intérieure, leur apprentissage de la liberté. Le tableau est achevé : Magnifique !

Claude Amstutz,

Payot Libraire - Nyon

Rentrée littéraire

Roman âpre et dur. L’histoire de Marie, qui se sent perdue, malgré un mari et des enfants. Pour ne pas casser ce mince fil qui la relie à la vie, elle décide de venir en aide à des réfugiés, à corps perdu et au mépris de tous les dangers. Une fuite en avant, terrible et glacée qui s’achève au bord de la folie. Un texte impressionnant, sans « effets de manche » ni dérive « socio-politique ».

L’envers d’un autre très beau texte sur le même sujet : « Douce France » de Karen Tuil, paru chez Grasset en janvier 2007.