E967

REPUBLIQUE DU CONGO

PROJET D'APPUI A L'EDUCATION DE BASE

CADRE DE GESTION ENVIRONEMENTALE ET SOCIALE(draft)

10 juin 2004

FILE CQPY

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

Pub

lic D

iscl

osur

e A

utho

rized

TABLE DES MATIERES

EXECUTIVE SUMMARY ............................. 5RESUME EXECUTIF ............................. 71.0 INTRODUCTION .............................. .9

2.0 DESCRIPTION DU PROJET ............................ 103.0 OBJECTIFS DU CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ETSOCIALE ............................. 124.0 CADRE INSTITUTIONNEL ET LEGAL DE LA GESTION DEL'ENVIRONNEMENT AU CONGO ............................ 134.1 CADRE INSTITUTIONNEL . 134.2 CADRE LEGAL .13

5.0 LES POLITIQUES DE SAUVEGARDES DE LA BANQUE MONDIALE .156.0 APPROCHE METHODOLOGIQUE .16

6.1 RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE .16

6.2 VISITES DE TERRAIN .17

6.3 CHOIX DES ECOLES .17

6.4 TRAITEMENT, IDENTIFICATION ET ANALYSE DES IMPACTS . 187.0 CONSULTATION DE LA POPULATION .18

7.1 CONSULTATION DES AUTORITES AU NIVEAU DECENTRALISE . 187.2 CONSULTATION DES ACTEURS DE BASE .20

8.0 ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT .21

8.1 L'ENVIRONNEMENT NATUREL .21

8.2 L'ENVIRONNEMENT CONSTRUIT .21

8.3 L'ENVIRONNEMENT HUMAIN .22

8.4 L'ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE .23

8.5 L'ENVIRONNEMENT CULTUREL ET SOCIAL .23

8.6 L'ETAT DE SALUBRITE DES ECOLES .24

9.0 IMPACTS SUR L'ENVIRONNEMENT .25

10.0 IMPACTS SOCIAUX .25

11.0 PROCESSUS D'EXAMEN INITIAL ET D'EVALUATIONENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DES PLANS D'ECOLES .. 2512.0 RENFORCEMENT DES CAPACITES POUR LA GESTIONENVIRONNEMENTALE ET LE SUIVI ............................................................. 3013.0 PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL POUR PRAEBASE ............... 30

3

APPENDICE 1 -FORMULAIRE ENVIRONMENTAL AND SOCIAL DE FILTRAGE[SAMPLE] ............................ 32

APPENDICE 2 -LISTE DE CONTROLE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE ...36

APPENDICE 3 -PROCEDURES POUR LA REHABILITATION DESINFRASTRUCTURES SCOLAIRES ............................ 43

APPENDICE 4-LISTE DES POLITIQUES DE SAUVEGARDES DE LA BANQUEMONDIALE ............................ 65

APPENDICE 5 -PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL DU PROJET ............. 70

4

EXECUTIVE SUMMARY

In order to assess the potential impact on the environment, an assessment of a fewrepresentative sites was conducted by a local Environmental Specialist. The main objective ofthe assessment was to identify the potential impact of the rehabilitation of schools, and todevelop an Environmental and Social Management Framework (ESMF). This ESMF outlinesan environmental and social screening process to be applied at: the time plans forrehabilitation are made.

According to the assessment, the rehabilitation of schools will actually have a positiveimpact, as currently the infrastructure is in very bad conditions which are hazardous to thehealth of students and teachers. This situation is found today due to lack of maintenance anddestruction during the civil conflict. Thus schools have problems related to the state of thebuildings, lack of toilets and in some cases of water operating systems, lack of school fences,teaching staff and or school principal residences, waste water disposal, roofs/ceiling needingrepairs and changes, and overcrowded classrooms.

The following positive impacts will be observed once the project is implemented:- existence and growing of trees in the education compounds,- existence and growing of grass in the school yards,- recreation grounds with refitted/controlled flooding system,- rehabilitated school buildings,- splitting of formerly over-populated classes- school principals residence in school grounds- protection walls in the built schools- completion of work for toilets- provision of tables and benches for schools- opening of the resource centers in schools- use of the materials (for ceilings) which does not contain asbestos- removal and isolation of ceilings waste which contains asbestos in the appropriate

place,- creation and uses of open pits in schools

In addition to all these positive impacts which surround the school setting, it was shown thatduring the rehabilitation of the school infrastructures some negative impacts can be observed,limited to the management of wastes at the construction sites such as waste water, solidwaste, asbestos, construction wastes such as oils and paints, and dust and noise. Especiallywhen dealing with asbestos, scrap metals, nails, cement blocks, paintings, installation ofdoors and locks, if appropriate measures are not taken can have negative impacts. Dependingon the circumstances at particular schools, rehabilitation activities could include measures toimprove or replace current excreta disposal facilities and maintenance of water points.

Furthermore, the rehabilitation of some school sites might negatively affect the assets and/orliveiihoods of some people living in the project area, thus requiring some degree ofcompensation. Therefore, a Resettlement Policy Framework (RPF) has also been elaboratedand will be disclosed as a separate document. The departmental selection committees willtake such events into account and compensation measures will be implemented if appropriateprior to commencement of rehabilitation of the schools selected. The Environmental and

5

Social Framework prepared for the project proposes a screening process to be conducted aspart of the preparation of the School Improvement Plans.

The preparation of the school plans must take into account the results of the environmentaland social screening process. The details of the screening process are provided in theEnvironmental and Social Framework. The framework, once approved by the Govemment ofthe Republic of Congo and the World Bank, will be disclosed in Congo and at the Bank'sInfoshop prior to appraisal.

Thus, the ESMF will be an important tool for project implementers to assist them inidentifying and mitigating potential environmental and social impacts at the appropriate levelof environmental management.

6

RESUME EXECUTIF

Afin d'évaluer les impacts potentiels du Projet Appui à l'Education (PRAEBASE) surl'environnement, une évaluation de quelques sites représentatifs a été effectué par unspécialiste en environnement local. L'objectif principal de cette évaluation a été dedéterminer les impacts négatifs environnementaux et sociaux de la réhabilitation desinfrastructures scolaires et de préparer le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale. Cecadre de gestion environnementale et sociale décrit un procédé de filtrage environnementalet social à appliquer lorsque des plans pour la réhabilitation seront faits.

Selon l'évaluation, la réhabilitation des écoles aura actuellement un impact positif, car lesinfrastructures scolaires sont en très mauvais état et ont des effets néfastes sur la santé desélèves et enseignants. Les bâtiments scolaires qui ont été endommagés pendant la guerreet/ou détériorés en raison du manque d'entretien.

Pour ce faire les impacts positifs suivants seront observés- l'existence et la repousse des arbres en milieu scolaire,- l'existence du gazon dans les cours des écoles,- les cours des recréation soumises aux inondations réaménagées- Les bâtiments scolaires réhabilités,- Les classes surpeuplées éclatées en plusieurs,- Les logements des directeurs dans les écoles;- Les murs de protection des écoles construits.- La finition des travaux des toilettes.- La dotation en tables et bancs des écoles.- L'ouverture des centres de documentation dans les écoles;- La construction des conduites souterraines des eaux usées et d'une usine de traitements

des eaux usées pour les écoles qui en ont besoin,- La présence des plafonds faits de matériaux ne contenant pas de l'amiante,- L'éloignement et l'isolement des déchets de plafonds contenant l'amiante dans un endroit

approprié,- L'existence dans des écoles des fosses à ordures et l'utilisation adéquate des fosses par la

population scolaire.

En plus de tous ces impacts positifs , il a été démontré que la réhabilitation des infrastructurescolaires pourrait engendrer des impacts négatifs. Ces impacts négatifs pourrait être liés à lagestion des déchets sur les chantiers - eaux usées, déchets solides, pointes, ciment, peintures,installation des portes et serrures si des mesures appropriées ne sont pas prises pour atténuerles impacts négatifs. Selon les écoles, les activités de réhabilitation pourront inclure desmesures pour améliorer et remplacer les latrines et les points d'eau.

La réhabilitation de quelques écoles pourrait négativement affecter les biens et/ou le mode devie des personnes vivant, entretenant des cultures ou des champs dans l'enceinte desétablissement e quelques personnes vivant sur site dans le secteur de projet. Un cadre depolitique de Réinstallation a été également élaboré, a fait l'objet d'un document séparé, etsera rendue publique. Les comités départementaux de sélection vont prendre tous ceséléments en compte afin que des mesures compensatoires puissent être mises en place pourles personnes touchées. Le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale préparé dans le

7

cadre de ce projet propose qu'un processus de filtrage soit conduit en même temps que lapréparation des plans d'amélioration d'école.

La préparation des plans d'école doit tenir compte des résultats du procédé de filtrageenvironnemental et social. Les détails du filtrage sont inclus dans le cadre de gestionenvironnementale et sociale. Ce cadre, une fois approuvé par le gouvernement de laRépublique du Congo et la Banque Mondiale, sera rendue publique au Congo et les dossiersde l'Infoshop avant l'évaluation du projet (appraisal).

Ainsi, le cadre sera, lors de l'exécution du projet, un outil important pour identifier etatténuer de manière appropriée les impacts environnementaux et sociaux potentiels.

8

1.0 INTRODUCTION

Au cours des deux dernières années, d'énormes progrès ont été accomplis au Congo, pourmettre un terme au conflit. Un accord de paix avec le dernier groupe rebelle a été conclu le 17mars 2003. Afin d'amorcer le rétablissement économique du pays, le gouvernement a lancédes réformes économiques favorisant plus de stabilité macro-économique et de disciplinefiscale. Le gouvernement a également entrepris des efforts assurant la transparence dans lagestion des revenus pétroliers, et l'amélioration de l'efficacité du secteur public. Afin dedévelopper entièrement le potentiel économique du Congo, il est très important d'investirdans son capital humain. Le Congo a de vastes ressources naturelles inexploitées. Une maind'oeuvre qualifiée est essentielle pour son développement. A présent, seulement 2% de sesterres arables sont cultivées et malgré que l'industrie du bois soit sa deuxième plus grandeindustrie, uniquement 16% de sa production de bois est scié dans le pays avant d'êtreexportée, et seulement 1.7 % est transformé au-delà de la phase de sciage.

Les récents conflits ont endommagé très sérieusement le système éducatif, causant une chuteà la fois des taux bruts/nets de scolarisation et de la qualité de l'éducation. Les dépensespubliques sur l'éducation ne représentent que 2.7% du PIB, taux relativement bas comparéaux autres pays de l'Afrique Subsaharienne. Les dépenses sont distribuées de manièredisparate. Le primaire n'obtient que 35% du budget de l'éducation comparée à 32% pour lesupérieur qui ne couvre que seulement 2% des scolarisés. Les infrastructures scolaires ontété fortement détériorées. Près de 1800 salles de classe (sur un total de 5776 de salles declasses de l'école primaire public) ont besoin d'être réhabiliter; les manuels et le matérielscolaires sont uniquement disponibles à ceux qui ont les moyens de les acheter; et le systèmeest caractérisé par un déploiement très inefficace des ressources humaines. Le ratio d'élève-maîtres dans le primaire est de 1:92 dans le public (les maîtres payés par le gouvernement) etde 1:74 (lorsque les maîtres payés par des parents sont inclus dans le total). De plus, unpersonnel du nombre de 7.900 est assigné aux écoles et aux inspections. 41% de cepersonnel est désigné d'administratifs, bien qu'une grande partie soient des enseignantsqualifiés. Les allocations de budget sont très disparates entre les différents départements et lesparents d'élèves contribuent en moyenne à 52% de coûts opérationnels d'écoles. Il y a unestructure administrative très centralisée et trois ministères qui ont des difficultés à surveiller,à planifier, à évaluer et à coordonner la distribution des services scolaires.

Bien que nous soyons déjà dans une situation de crise, il y a des moyens très clairs pouraméliorer l'état actuel du secteur de l'éducation. En novembre 2002, le ministère del'éducation primaire et secondaire (MEPSA) a préparé un plan d'action ayant pour butprincipal - L'éducation pour tous. Les objectifs de ce plan sont les suivants : a) ladiversification et l'amélioration des services de l'éducation; b) la décentralisation de lagestion et de la livraison des services ; c) le renforcement des relations avec la société civile;d) la réaffirmation de l'importance de disposer d'une éducation de qualité; et e) l'efficacité etla transparence dans la gestion du système.

Certains de ces éléments ont été déjà implémenter. Avec l'appui de la coopération française,l'Institut National de la Recherche d'Appui Pédagogique (INRAP) a développé un nouveauprogramme d'études pour le niveau primaire qui consiste à réviser complètement les manuelset guides des enseignants, ainsi que leurs programmes de formation. En outre, le concept deplans scolaires comme base de planification et la répartition des ressources basée sur unsystème de gestion au niveau scolaire ont été soulignés. Une expérience pilote estactuellement en cours dans un certain nombre d'écoles à Brazzaville. Chaque école du pays a

9

un comité de gestion scolaire responsable de la gestion de la partie du budget scolaire issuedes cotisations parentales. Il y a également un éventail d'initiatives de la société civile(environ 20% des étudiants sont inscrits dans des écoles privées), deux syndicatsd'associations de parents/enseignants (présents dans chacune des écoles), et aussi un grandnombre d'ONGs locales qui participent à l'effort.

Le projet Appui à l'éducation (PRAEBASE) a pour objectifs d'améliorer l'allocation et lagestion des ressources , la qualité des services de l'éducation et de récluire les iniquités dansla provision des services au niveau scolaire. Afin d'atteindre ces objectifs, le projet vapermettre (1) le renforcement des capacités du MEPSA pour préparer le système à ladécentralisation en particulier en soutenant les départements régionaux de l'éducation pourque ces demiers développent et surveillent les plans régionaux d'école et renforcent leurscapacités ; (2) l'amélioration de la qualité des services de l'éducation primaire et secondaireen soutenant un programme national d'amélioration des écoles; et (3) plus d'égalité dans laprovision des services de l'éducation en distribuant des manuels scolaires, allouant desressources plus équitablement, en réhabilitant dans las zones les moins loties, en soutenant lajeunesse désoeuvrée et les populations en difficulté comme les pygmées.

La mise en oeuvre du projet d'appui à l'éducation de base se fera en quatre composantesdont:

* Le renforcement des capacités pour la planification et la gestion de l'éducation,* la réhabilitation des infrastructures scolaires,* l'appui à l'amélioration de la qualité de l'éducation,* l'appui à la jeunesse déscolarisé et aux enfants issus de groupes vulnérables.

Puisque les incidences sur l'environnement qui pourraient résulter des activités de lacomposante 2 (la réhabilitation des infrastructures scolaires conduite par demande par lescomités de gestion des écoles (voir le manuel d'exécution de composante 2 de l'annexe 3) nesont pas connues actuellement, le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale a étépréparée. En effet, le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale permet d'identifier etd'atténuer certaines incidences potentielles sur l'environnement pendant l'étape deplanification, évitant de ce fait des incidences négatives à court et long terme surl'environnement, au voisinage des infrastructures scolaires réhabilitées. Un cadre de politiquede réinstallation (RPF) a aussi été effectué au cas où la réhabilitation des écoles sélectionnésentraîneraient la perte de moyens d'existence et de niveau de vie (causée par l'acquisition dessites), et la réinstallation de certaines personnes ou communautés.

2.0 DESCRIPTION DU PROJET

Le projet a quatre composantes suivantes:

1) le renforcement des capacités pour la planification et la gestion de l'éducation (US$2,5 Millions)

L'objectif de cette composante sera décentraliser la gestion de l'éducation primaire etsecondaire. Afin d'atteindre cet objectif, il s'agira de renforcer la capacité de l'unité deplanification du MEPS (DEP), et d'améliorer son système de gestion. Cette interventionpermettra en particulier d'établir un système intégré d'information de gestion scolaire(EMIS), qui aidera à développer un cohérent et efficace programme sectoriel de l'éducationavec une vision à moyen- et à long terme. Cette composante fourmira une assistancetechnique permettant au DEP de produire sur une base annuelle, des rapports sur la qualité de

10

l'éducation et les politiques disponibles pour améliorer le système éducatif. La capacité degestion sera renforcée par une assistance technique à la planification, l'exécution et lasurveillance de politiques, le tout destiné à améliorer l'efficacité interne du secteur. De plusdes plans d'actions pour le renforcement des capacités a tous les niveaux de l'administrationscolaire seront développés et mis en application. Ces plans d'action seront concentrés sur lapréparation, l'exécution et la surveillance des plans régionaux d'éducation (RDEs). LesDDEPSAs seront formés sur la gestion de l'information, utilisation de base de données del'information pour la planification d'éducation, économisant et recevra l'aide sur lapréparation de leurs plans annuels d'éducation. Les inspections scolaires bénéficieront deformation sur la manière de fournir l'appui pédagogique aux écoles.

2) la réhabilitation des infrastructures scolaires (US$ 2,5 Millions)Les objectifs de cette composante seront (1) de remettre en état les bâtiments scolaires qui ontété endommagés pendant la guerre, et/ou détériorés en raison du manque d'entretien; et (2)de fournir également du mobilier scolaire aux écoles qui en ont besoin. Afin de renforcer lesinfrastructures de gestion scolaire existantes et les organisations communautaires, cettecomposante utilisera une approche décentralisée et conduite par la demande. La réhabilitationdes écoles sera faite sur la base de plans d'école préparés par les comités de gestion scolaire(SMCs) qui s'occuperont aussi de la gestion du budget et des travaux de réhabilitation desinfrastructures scolaires. Environ 405 salles de classe seront remises en état, et 1.700 SMCsseront formés dans la préparation des plans d'école, qui devraient servir de bases de sélectionpour la réhabilitation. Les DDEPSAs devront (1) assister les SMCs dans la préparation desplans d'école, (2) choisir sur la base des plans d'écoles soumissionnés les écoles à réhabiliter,(3) superviser et surveiller les travaux en collaboration avec le PNUD. Graduellement lesDDEPSAs seront responsables de la gestion financière et de la passation des marches et à lafin du projet leur capacité devrait être telle pour leur permettre de complètement assumercette tâche. Les SMCs recevront aussi de la formation sur la préparation de plansd'amélioration des écoles (SIPs). La priorité pour la réhabilitation des bâtiments seraaccordée aux écoles:

- des zones défavorisées,- assez fréquentées par les élèves,- qui ont des plans d'action pour réduire le ratio d'élève- maîtres- qui ont des SMCs démocratiquement élus,- qui ont investi dans la participation active des commtnautés dans le SIPs.

Le projet fournira des ressources pour:- Réhabilitation/reconstruction des salles de classes- Les latrines- les sources d'eau dans les zones rurales- la réhabilitation /reconstruction des bureaux administratifs dans les écoles

choisies.

Les inspections de MEPSA (133) seront responsables de rassembler et de passer en revueles SIPs. Au niveau des départements (11), un Comité de décision intégré par les autoritéslocales approuvera le SIPs qui sera éligible et répondra aux critères pour financement parle projet. Le département soumettra les propositions approuvées à l'unité de gestion duprojet et au comité de pilotage du projet. La gestion globale de cette composante seraeffectuée par le PNUD car cet organisme a de l'expérience dans la gestion des projetsd'action communautaire et est présent dans les 1 1 départements du Congo. Les bureauxrégionaux du PNUD seront responsables de suivi de la mise en oeuvre dans chaque

11

département, et collaboreront très étroitement avec les DDEPSAs (pour plus de détails surcette composante, voir annexe 3).

3) l'appui à l'amélioration de la qualité de l'éducation (US$ 7 Millions)Cette composante raffermira l'expérience lancée par le MEPSA, et l'rNRAP avec l'appui dela coopération française. Le projet continuera le processus d'adaptation des manuels et desguides d'enseignants des écoles primaires et secondaires. De plus, il garantira l'accès desélèves du primaire et du secondaire aux livres des 3 matières principales (Français,Mathématiques et Education Civique). Cette composante permettra également à tous lesenseignants actifs, et à tous les directeurs d'écoles primaires et secondaires de bénéficierd'une formation pratique en cascade. Cette composante financera l'évaluation desprogrammes d'études pour le secondaire, et la préparation du matériel appropriéd'apprentissage, et des programmes de formation pour les professeurs du secondaire.

4) l'appui à la jeunesse déscolarisée et aux enfants issus de groupes vulnérables (US$ 2Millions)

L'objectif de cette composante sera d'étendre les programmes pour les enfants déscolarisés,initiés par la Division d'Alphabétisation du MEPSA avec l'appui de la Coopération françaiseet de l'UNICEF, des initiatives du Ministère de l'enseignement technique et professionnel, del'IPHD, Agri-Congo etc., le projet sélectionnera et financera certains programmes développéspour les pygmées par UNICEF, UNESCO, PAM et IPHD.

3.0 OBJECTIFS DU CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ETSOCIALE

L'objectif du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale est de s'assurer que la futureréhabilitation des infrastructures scolaires financé par le projet sera effectuée de manièreenvironnementalement et socialement soutenable. C'est un aspect important, parce qu'il n'estpas possible actuellement de déterminer l'ampleur des impacts localisés qui pourraientrésulter de certaines futures activités de construction et de réhabilitation. Cependant, il estprévu que la majorité d'impacts ne soit pas très importante. Ainsi, le Cadre de GestionEnvironnementale et Sociale est conçu pour s'assurer qu'un niveau approprié de gestion del'environnement est appliqué. Cette gestion pourrait consister à conduire des évaluationsenvironnementales, ou à mettre en place des mesures pour réduire l'impact surl'environnement, ou même à ne pas inclure de mesures environnementales.

Par conséquent, un processus de filtrage environnemental et sociale a été préparé. Le Cadrede Gestion Environnementale et Sociale décrit les étapes impliquées dans l'identification et laréduction des incidences environnementales et sociales potentielles de futures activités deréhabilitation des infrastructures scolaires. Ce cadre donne aussi des instructions pour les casoù le processus de filtrage indique qu'une évaluation environnementale séparée estnécessaire. Le cadre détaille aussi le processus d'exécution de la réhabilitation desinfrastructures scolaires. Le cadre a été conçu pour évaluer et atténuer les impactsenvironnementaux et sociaux des activités de réhabilitation. Il va être mis en oeuvre par desmembres qualifiés des comités de gestion des écoles . Ces membres recevront une formationenvironnementale si nécessaire. Cette approche respecte les lois et dispositions congolaisesen matière de l'environnement, lesquelles rendent obligatoire l'évaluation desinvestissements qui pourraient avoir des impactes négatifs sur l'environnement humain etnaturel.

12

Pour tenir compte de l'identification et de la réduction des impacts potentielsenvironnementales et sociales dus aux activités de construction et de réhabilitation des écolesfinancées par le projet, le projet se base sur les dispositions de l'évaluation environnementalede politique de la sauvegarde de la banque mondiale PO 4.01. C'onformément à cettepolitique, tous les projets soumis à la banque pour financement doivent être examinés pourdes impacts environnementaux et sociaux potentiels afin de déterminer leurs catégoriesenvironnementales appropriées (A, B, C, FI) et - basé sur les résultats du du processus defiltrage - mener à bien le travail environnemental exigé. Selon la PO 4.01, les projetsimpliquant des activités de construction et de réhabilitation sont classifiés dans la catégorieB. La PO 4.01 demande que le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale soit divulguécomme document séparé par le gouvernement du Congo comme condition pour l'Evaluationde la Banque Mondiale de PRAEBASE. La divulgation doit être faite autant au Congo où ledocument peut être accédé par le public et les communautés, qu'à l'InfoShop de la BanqueMondiale. Le document doit être divulgué avant la date d'Évaluation (appraisal).

4.0 CADRE INSTITUTIONNEL ET LEGAL DE LA GESTION DEL'ENVIRONNEMENT AU CONGO4.1 Cadre Institutionnel

Le cadre institutionnel de la gestion de l'environnement au Congo comprend la structureministérielle et, les lois, décret et toute réglementation nécessaire. Dans cette première partienous traiterons seulement des structures régissant l'administration de l'environnement et endeuxième partie, nous aborderons la partie qui concerne les lois et règlements del'environnement.

C'est depuis 1977 que le Congo a pris à coeur les problèmes de l'environnement en créant unministère chargé de l'environnement. Depuis cette période, tout changement de l'équipegouvernementale n'entraîne plus de marginalisation du département de l'environnement.Même si un ballottement est souvent constaté, il y a toujours au sein du gouvernement, undépartement ayant la charge des activités de gestion de l'environnement Le cabinetministériel fonctionne en étroite collaboration avec la direction générale de l'environnementqui est la structure administrative et technique du ministère. Cette structure administrativeoutre les directions centrales, fonctionne avec onze (11) directions départementales quijouent les rôles techniques dans les départements administratifs de l'environnement.

En dehors du ministère de l'environnement et de son administration plusieurs autresadministrations oeuvrent pour la protection de l'environnement. Il s'agit des ministèreschargés de l'agriculture, de la pêche, de l'industrie, du tourisme, de l'urbanisme et del'habitat, des enseignements, bref, plusieurs départements collaborent avec le département del'environnement.

4.2 Cadre légal

Le cadre légal et réglementaire de la gestion de l'environnement au Congo est chapeauté parla constitution qui aux articles 35 , 36, et 37, prescrit- le droit pour tout citoyen à bénéficierd'un environnement sain, satisfaisant et durable. Le citoyen a aussi le devoir de le défendre.

L'Etat doit veiller à la protection et à la conservation de l'environnement.

13

Les conditions de stockage, de manipulation, d'incinération et d'évacuation des déchetstoxiques, polluants ou radioactifs provenant des usines et autres unités industrielles ouartisanales installées sur le territoire national sont fixés par la loi.

Toute pollution ou destruction résultant d'une activité économique donne lieu àcompensation. La loi détermine la nature des mesures compensatoires et les modalités de leurexécution.

Le transit, l'importation, le stockage, l'enfouissement, le déversement dans les eauxcontinentales et les espaces maritimes sous juridiques nationale, l'épandage dans l'espaceaériens des déchets toxiques, polluants radioactifs ou tout autre produit dangereux, enprovenance ou non de l'étranger, constituent un crime puni par loi.Outre la constitution du Congo, il y a la loi 003/91 du 23 avril 1991 sur la protection del'environnement.

A son titrel, des dispositions générales, cette loi traite du renforcement de la législation, degérer, de maintenir de restaurer les ressources naturelles, de prévenir et lutter contre lesatteintes à l'environnement.

Dans ce titre premier, l'article 2, précise que tout projet de développement économique auCongo doit comporter une étude d'impact sur l'environnement.

Le titre 2, traite de la protection des établissements humains, le titre 3, de la protection de laprotection de la faune et de la flore, le titre 4, de la protection de l'atmosphère, le titre 5 de laprotection de l'eau, le titre 6 de la protection des sols, le titre 7, des installations classées pourla protection de l'environnement, le titre 8, des déchets urbains, le titre 9, des déchetsnucléaires et des déchets industriels dangereux ou autres déchets de même nature le titre 10,des substances chimiques potentiellement toxiques et des stupéfiants; le titre 11, desnuisances sonores; le titre 12 des taxes et redevances ; le titre 13 des sanctions ; le titre 14 dufonds pour la protection de l'environnement; le titre 15, des dispositions finales.

Cette loi sur la protection de l'environnement est complétée par les textes d'applicationsuivantes:

- Le décret n° 86-775 du 7 juin rendant obligatoires les études d'impacts surl'environnement au Congo.

- L'arrêté n° 835/MIME/DGE du 6 septembre 1999, fixant les conditions d'agrémentpour la réalisation des études ou des évaluations d'impacts sur l'environnement auCongo.

- L'arrêté n° 1450/MIME/DGE du 18 novembre 1999, relatif à la mise en application decertaines dispositions sur les installations classées de la loi n° 003/91 sur la protectionde l'environnement réglemente la nomenclature des installations classées et lesprocédures administratives relatives à leur ouverture, ainsi que les modalitésd'organisation des inspections et des contrôles, de recouvrement des taxes et desredevances sur les installations classées.

- L'arrêté n° 2057/MIME/CAB du 13 mai 2002, réglementant l'importation,l'exportation et la récupération des substances qui appauvrissent la couche d'ozone(SAOS).

14

- L'arrêté n° 4217/MIME/DGE du 8 août 2002 réglementant la consommation dudichlorodifluoromethane (R.12) utilisé dans le froid et dans les équipements declimatisation qui contiennent plus de 1 kilogramme de R-12.Cet arrêté rend obligatoire les opérations d'entretien, d'installation et de réparation

des équipements frigorifiques et de conditionnement d'air ayant une capacité encharge supérieure à un (1) kilogramme de R-12, par des personnes accrédités par lebureau ozone du Congo. Il rend aussi obligatoire la récupération et le recyclage du R-12 de l'équipement réparé. Il prévoit des inspections, des enquêtes, des visites et descontrôles dans les marchés les entreprises et les sociétés utilisant de tels équipements

- L'Arrêté n° 4218/MIME/DGE du 8 août 2002,interdisant la production des SAO, desproduits et des équipements à base de SAO. Il interdit la production future des SAO etdes produits ou des équipements qui contiennent des SAO. Il interdit aussil'importation et la vente, sur le marché national, de l'équipement obsolète ou deseconde main dont le fonctionnement repose sur les substances réglementaires.

- L'Arrêté n° 609/MIME/CAB du 21 mars 200 réglementant l'utilisation de certainessubstances dans les équipements frigorifiques, la climatisation et dans l'industrie. Ilrend obligatoire les opérations d'entretien des installations et de réparation par despersonnes accréditées par le bureau ozone du Congo.

- L'Arrêté n° 2075/MIME/CAB du 13 mai 2002 réglementant les importations,exportations et réexportation des SAO et de produits et équipements contenant detelles substances. Cet arrêté réglemente le régime des importations, exploitations etréexportations de SAO et des produits et équipements contenant de telles substances.

5.0 LES POLITIQUES DE SAUVEGARDES DE LA BANQUE MONDIALE

Les politiques de Sauvegarde de la Banque Mondiale sont:

1. Evaluation Environnementale PO 4.012. Habitats Naturels PO 4.043. Lutte antiparasitaire PO 4.094. Propriété Culturelle PO 4.115. Recasement Involontaire OP 4.126. Peuples Indigènes PO 4.207. Foresterie PO 4.368. Sécurité des Barrages PO 4.379. Projets relatifs aux Voies d'Eau Internationales PO 7.5010. Projets dans des Zones en Litige PO 7.60

Etant donné le type de sous-projets anticipés dans ce projet, les politiques opérationnellessuivantes entrent en vigueur:

PO 4.01 Evaluation EnvironnementalePO 4.12 Recasement InvolontairePO 4.20 Peuples Indigènes

L'objectif de PO 4.01 est de s'assurer que les projets qui sont présentés à la Banque pourfinancement soient soumis à un processus de filtrage qui contribue ;à garantir qu'ils sontenvironnementalement rationnels et viables, et par là améliore le processus de décision.

15

Cette politique entre en vigueur lorsque le projet proposé peut avoir des impacts négatifs surl'environnement. Dans le cadre de PRAEBASE, la réhabilitation des infrastructures scolairespeuvent avoir des impacts négatifs sur l'environnement. Ces impacts peuvent êtrenéanmoins atténuer si le processus de décision est bien fait.

D'après PO 4.20 « une action spéciale est exigée, lorsque les investissements de la Banqueconcernent des peuples autochtones, tribus, minorités ethniques ou tout autre groupe dont lestatut social et économique restreint leurs capacités à imposer leurs intérêts et droits en ce quiconcerne les terres et autres ressources productives ». En accord avec PO 4.20, l'objectifprincipal du Plan de Développement des Peuples Pygmées (IPDP pour « Indigenous PeopleDevelopment Plan ») est de s'assurer que le PNDP respectera la dignité., les droits et la culturedes peuples « pygmées » au Congo et permettra une situation où « les mécanismes sontdéfinis et maintenus pour la participation des peuples pygmées dans la prise de décisionpendant la planification, la mise en oeuvre et l'évaluation ».

L'expérience de la Banque montre que, si elle n'est pas bien organisée, la réinstallationinvolontaire intervenant dans le cadre des projets de développement engendre souvent degraves problèmes économiques, sociaux et environnementaux. C'est pourquoi la directiveopérationnelle PO 4.12- Recasement Involontaire- a été élaborée. Dans le cadre de lacomposante 2 du projet, les comites départementaux de sélection devront éviter d'approuverla réhabilitation des écoles résultant en acquisitions de terrains, empêchement d'accéder à desbiens de production ou perte de ceux-ci, perte de revenus ou réinstallation. Lorsque c'estinévitable, les personnes/foyers touchés seront identifiés. En accord avec la politiqueopérationnelle PO 4.12, un cadre de réinstallation a aussi été préparée pour ce projet. Cecadre de réinstallation pourvoit les politiques et les procédures qui s'appliquent dans des casbien précis, aux personnes affectées par les acquisitions de terrains.

Un résumé des politiques de sauvegardes de la Banque Mondiale sont en Appendice 4. Cespolitiques devront être prises en considération lors de la réhabilitation des écoles.

6.0 APPROCHE METHODOLOGIQUE

Au cours de la préparation de ce présent document (Cadre de Gestion Environnementale etSociale), le consultant a visité quelques sites afin de pouvoir avoir une meilleurecompréhension des problèmes qui pourraient surgir durant la mise en oeuvre du projetPRAEBASE et de proposer dès maintenant des mesures d'atténuation. L'approcheméthodologique que le consultant a adopté se présente en cinq volets:

- Recherche bibliographique- Visites de terrain- Choix des écoles- Consultation de la population- Traitement, identification et analyse des impacts

6.1 Recherche bibliographique

Il s'agissait d'aller en bibliothèque pour consulter tout document pouvant donner l'informnationrecherchée. Les bibliothèques congolaises n'étant pas en même de donner toute l'informationrelative aux études d'impacts, nous avons aussi fait des recherches dans Internet pour visiterles sites dans lesquels l'information sur les études d'impacts se trouvent. Nous avons aussi étédans certaines administrations pour rechercher surtout les documents juridiques qui ont trait

16

à la réglementation des constructions tant scolaires que générales. Cette recherche a étéfructueuse et nous avons même éliminé certains documents qui ne donnaient pasl'information spécifique dont nous avions besoin.

6.2 Visites de terrain

Les visites de terrain ont été programmées pour observer l'environnement. Un volet du travailconsiste à constater l'environnement initial avant l'exécution du projet. Les visites de terrainont permis d'observer.- L'environnement naturel: Cette observation constate l'état de l'environnement naturel

dans le milieu scolaire, les arbres, les herbes, l'état du sol, le milieu aérien. Cela permettraune comparaison à la fin du projet.

- L'environnement construit: L'observation de cet environnement permet de constater siles bâtiments ont des impacts des guerres, ou encore s'il s'agit de l'effet du vieillissementou du manque d'entretien tant des salles de classe, que des toilettes et bâtimentsadministratifs.

- L'environnement humain: L'observation du cet environnement prend en compte lepersonnel enseignant et administratif, les élèves et, les habitants proches de l'école.

- L'environnement économique: Il s'agit de voir tout ce qui se passe dans et autour del'école. On cherche à savoir si l'école possède une unité de production ou si l'écolehéberge une unité de production qui ne lui appartient pas. On peut aussi chercher àsavoir si autour de l'école, il y a l'exercice d'un commerce qui profite à l'école ou pas.

- L'environnement social et culturel: Dans cette partie ont été explorées toutes pistespermettant de relever les activités socio-culturelles qui s'exercent dans et autour dumilieu scolaire.

6.3 Choix des écoles

Nous avons choisi quatres écoles à Brazzaville donc en milieu urbain et une école à Owandoqui bien qu'étant une capitale de région est un échantillon du milieu rural, lieu dans lequelles premières destructions dues à la guerre ont été observées. Les écoles prises dans le milieuurbain présentent toutes les quatres les différences écosystémiques dans la mesure ou lapremière école choisie, celle de la Fraternité se trouve en plein centre ville, dans la vieilleville. Elle est limitée à l'est par l'ambassade d'Angola, le ministère de l'enseignementsupérieure, l'ambassade de Cuba, à l'Ouest par la ruelle qui part du Ministère del'administration du territoire au stade Marchand, au nord par la ruelle qui part de la maternitéBlanche Gomez au bâtiment de l'Union africaine des postes et télécommunications (UAPT),et au sud par la direction de fabrication du matériel didactique des ministères chargés desenseignements et le collège d'enseignement général de la Fraternité.

La deuxième école choisie est située dans un quartier populaire à l'arrondissement six(6) deTalangaï. Elle est limitée à l'est par le fleuve Congo et toutes les habitations anarchiques quiont été construites, à l'ouest par la ruelle qui sépare l'école du centre hospitalier de Talangaï,au nord par l'usine kronenbourg et au sud par les maisons d'habitation du quartier populaire.

17

La troisième école de Brazzaville est une école située à l'interface de ]la ville et d'un quartierpopulaire qui est PotoPoto. Cette école sert de témoin étant donné qu'elle avait déjà étéréhabilitée. Notre visite dans cette école nous a permis de mesurer comment le personnelenseignant est satisfait ou non de la réhabilitation de l'école.

La quatrième école est une école rurale dans la localité d'Owando. Il s'agit de l'école EmeryPatrice Lumumba d'Owando. Elle est limitée au nord par la rivière Kouyou, au sud parl'avenue qui part du domicile du Préfet à la direction départementale des Eaux et Forêt à l'estpar un terrain vague et un domicile et à l'ouest par l'office national des postes ettélécommunications et, le domicile de l'ancien Président Yombi Opango .

6.4 Traitement, identification et analyse des impacts

Il s'agira après avoir fait des fouilles bibliographiques, après avoir fait des visites de terrainet consulté la population, d'identifier et d'analyser les impacts potentiels qui peuvent existerdu fait de la non intervention ou du fait de l'intervention sur le terrain. Cette identification etanalyse aboutiront a une synthèse des informations les plus importantes.

7.0 CONSULTATION DE LA POPULATION

La consultation de la population est une approche qui consiste à faire participer la populationà l'activité qui se mène sur le terrain. L'habitude des administrations congolaises est dedécider des activités qui concernent le bien être et le devenir des populations sans demanderleur opinion. Ces consultations ont pour mission d'informer les populations des quartiersconcernés par la réhabilitation ou la construction de l'école pour que cette population nousdonne son sentiment sur le travail qui va se faire. Il s'est agit d'organiser des réunions dans lesquartiers bordant les écoles retenues pour leur parler de la réhabilitation ou de lareconstruction des écoles. Nous nous sommes rendus compte que la vie à l'école concerne lapopulation et qu'elle voudrait bien qu'on lui demande son point de vue.

7.1 Consultation des autorités au niveau décentralisé

A travers les consultations dans le milieu scolaire, nous pouvons retenir les idées maîtressessuivantes:

Aucune école ne possède des logements pour les enseignants. Dans le passé l'école EmeryPatrice Lumumba d'Owando avait un bâtiment pour le logement du directeur. Mais celogement a été converti en bureau pour l'inspection. L'école de la Mfoa aussi avait unlogement pour le directeur ce logement n'ayant pas été réfectionné, est resté sans toiturejusqu'aujourd'hui. Les écoles de la Fraternité et du Fleuve Congo n'ont jamais eu delogements pour les enseignants. Toutes les écoles visitées ont subit l'effet du vieillissement,quelques unes ont eu des impacts de la guerre sur les toits ou sur les murs.On remarque dans toutes les écoles, des salles de classe non utilisées à cause du manqued'enseignants et, des tables et bancs. Dans toutes les autres écoles en dehors de l'école de laFraternité les enfants viennent du quartier ou se trouve l'école, alors que l'école de laFraternité reçoit les élèves en provenance de plusieurs quartiers tels le camp Clairon, Diata,Bacongo, Moungali, la Base aérienne.Dans tous les cas répertoriés les bâtiments scolaires ont été victimes directement ouindirectement de la guerre. Directement certains bâtiments scolaires ont été frappé par les

18

armes lourdes et ont de ce fait été détruits. D'autres ont été touchés par des .armes légères quiont transpercé en plusieurs endroits les toitures des bâtiments scolaires.

Indirectement, la guerre a touché certains bâtiments parce qu'ils ont servis de logements auxfuyards, ce qui a provoqué la destruction des portes et des bancs. D'autres bâtiments scolairesont servi de logements aux guerriers et ont de ce fait été défoncés et utilisés sans soins.Certaines écoles ont servis à héberger des manifestations culturelles. Et, comme lesresponsables des écoles n'avaient pas été consulté, il en a résulté la destruction des robinets,des toilettes, des portes et fenêtres.

Tous les responsables d'écoles s'accordent à dire que les écoles doivent être réfectionnées carcelles-ci ont perdu leur visage d'il y a plusieurs années. A l'école de la Fraternité, lepersonnel enseignant pense que la grande véranda arrière pouvait être récupérée et servir àaugmenter le volume des salles de classes.

Toutes les écoles visitées s'accordent à dire qu'il y a déficit d'enseignants. Ce déficit estattribué à la situation générale des établissements scolaires au Congo. Il y a aussi un grouped'enseignants reconnus comme " les appelés volontaires" dont les modalités de recrutementn'ont pas été tirés au clair, au point ou les grèves se multiplient, laissant ainsi les élèves sansencadrement.

Certaines écoles visitées disposent des toilettes construites d'autres n'en disposent pas. Cellesqui disposent de toilettes affirment que ces toilettes ne fonctionnent pas correctement.

Celles qui n'en disposent pas réclament leur construction. Tous les enseignants au niveau desécoles se sont accordés pour dire qu'ils ne sont jamais consultés pour toute activité deconstruction ou de réfection qui va se faire dans leur école. Ils constatent seulement l'arrivéed'un entrepreneur qui vient pour voir le lieu ou sera érigé le bâtiment.

Tout le personnel enseignant consulté pense que si les directeurs ou le personnel était logédans l'enceinte de l'école il y aurait limitation et même disparition du vandalisme à l'école.La situation de l'école de la Mfoa, celle de la Fratemité et du Fleuve Congo de Talangaï sontassez édifiantes. Ici il faut préciser que l'école du fleuve Congo à Talangai , outre le vol desportes métalliques et en bois, les populations environnantes sont venues occuper l'espacescolaire pour construire des villas individuelles. A l'école Emery Patrice Lumumba d'Owandol'utilisation des salles de classe comme camp de guerriers a entraîné la perte des archives del'école.

Dans toutes les écoles visitées le personnel enseignant reconnaît que les travaux deconstruction sont confiés à des entrepreneurs choisis depuis le niveau national et, cesentrepreneurs débarquent sur le terrain avec une équipe de travailleurs qui n'appartiennent pastoujours au quartier dans lequel ils vont travailler. Pour Brazzaville cela passe quelque foisinaperçu mais pour l'intérieur du pays, les travaux de réhabilitation ou de reconstruction neprofitent pas aux ouvriers locaux tels les maçons, charpentiers et autres.

Parmi les écoles visitées les murs limitant l'école existent sauf à l'école Fleuve Congo àTalangaï qui est ouverte au public et qui connaît le record du vandalisme.

19

7.2 Consultation des acteurs de base

Les acteurs de bases ici sont les populations habitant les quartiers, les organisations socialesdu quartier et toute autre association se reconnaissant concernée par la vie du quartier.

Les acteurs de bases sont ici consultés selon le principe des enquêtes de commodo etincommodo. Il s'agissait d'organiser des rencontres entre le consultant et les habitants duquartier hébergeant l'école. Les habitants pouvaient être simplement ceux dont leshabitations environnent l'école; ils pouvaient être des organisations non gouvernementalesqui oeuvrent dans le quartier ou toute autre forme d'association reconnue dans le quartier. Leprincipe était celui des discussions à bâton rompu au cour desquelles le consultant n'avaitpour mission que d'expliquer le sujet de susciter le débat de laisser chacun épuiser ses pointsde vue et, de recueillir toutes les informations qui lui semblaient utiles pour argumenter lesujet à l'ordre du jour.

Ici, les acteurs de base ont abordé plusieurs questions qui ont été soulevées par les autoritésdécentralisées. Mais, l'insistance avec laquelle ils ont posé ces problèmes nous pousse àrevenir sur certains points.

* Les populations pensent qu'il est une bonne chose d'avoir une école à proximité de lamaison. Cela s'explique de plus en plus parce que certaines écoles telle celle du FleuveCongo de Talangaï a été construite par la population du quartier qui était fatiguéed'accompagner leurs enfants loin de la maison.

* Elles reconnaissent que si la population a construit l'école, l'Etat devrait prendre le relaisnon seulement en y affectant les enseignants, mais aussi en construisant les habitationspour le personnel enseignant.

Les populations ne voient pas de bon oeil la manière de faire de certains d'entre eux quiviennent occuper la cour de l'école pour y construire leur maison d'habitation. Leproblème de remplissage des salles de classe suite au manque d'enseignants a aussi étéévoqué. Ce problème est tellement préoccupant au point ou certains effectifs sont 4 à 5fois ce qu'ils devraient être en réalité. Ainsi, il n'est pas rare de retrouver plusieurs enfantsassis à même le sol. Au point où si la situation continue on peut arriver à la déformationde certains squelettes.

La population est tout aussi préoccupée par le manque d'enseignants dans les écoles etparticulièrement de la situation des « Appelés volontaires » qui aggrave le manqued'enseignants déjà constaté.

Dans plusieurs écoles même dans l'école de la Mfoa déjà réhabilitée on espère que laréhabilitation sera poursuivie pour prendre en compte le local de l'inspection, celui dulogement du directeur de l'école et les toilettes qui n'ont pas été pris en compte lors de laréhabilitation qui a eu lieu.

* A l'école Fleuve Congo les populations demandent la construction d'un mur enmatériaux durables pour limiter tant les traversées de l'école par les personnes et lesvéhicules que le vandalisme que connaît l'école. Les populations pensent quel'existence d'un mât à l'école est une bonne chose au double plan:

20

a) Cela apprend aux élèves à reconnaître l'importance du drapeau national et à lerespecter

b) La levée des couleurs nationales tous les matins permel: à tous, enseignants etenseignés de s'efforcer d'arriver à l'école avant sept (7) heures et de limiterainsi les retards et les absences à l'école.

La population reconnaît aussi qu'elle n'a jamais été consultée pour toute construction ouautre chose que l'Etat se propose de faire dans leur quartier.

8.0 ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT

8.1 L'environnement naturel

Le milieu scolaire est un milieu dans lequel l'environnement naturel a été détruit ou modifié.Sur le plan naturel on ne rencontre plus beaucoup d'éléments relevant de la nature. Cependantdans toutes les écoles visitées on peut voir quelques arbres plantés qui servent à l'ombragede lieux, quelques herbes qui poussent d'eux mêmes et de plus en plus, les parties de l'écolequi ne sont pas souvent touchées par le nettoyage sont occupées par des jardins qui pour lamajorité n'appartiennent pas à l'école. La présence des jardins ne signifie pas la propriétéfoncière du jardinier mais, l'autorisation de planter est donnée par le directeur de l'école quipeut retirer cette autorisation à tous moment surtout que ne sont cultivées que les légumes quisont moissonnées trois ou quatre mois après.

Outre l'école du Fleuve Congo, toutes les écoles visitées ont des terrains bien drainés et nesouffrent pas d'humidité persistante même après les grandes pluies. Cependant l'école FleuveCongo a été implantée dans un endroit servant à la culture des légumes, dans un milieu plusbas que le niveau de la rue passant devant l'école et, un milieu visiblement humide en périodede pluies et d'inondations.

Dans un cas sur quatre, l'école de la Mfoa est bordée d'un côté par la rivière Mfoa dont elleporte le nom. Dans deux cas sur quatre. Les cours d'eau sont moins distants de l'école ils'agit de l'école du Fleuve Congo à Brazzaville et de l'école Emery Patrice Lumumbad'Owando.

8.2 L'environnement construit

La description de cet environnement s'appuie sur toute chose qui a été construite que ce soitun bâtiment, un puits une rigole ou encore un meuble.On a remarqué deux types de constructions dont un premier type est colonial. Ce sont desbâtiments construits a l'époque ancienne qui tenaient compte du fait que le Congo est un paysà l'équateur et que comme tel il fait relativement chaud. Ainsi deux bâtiments représententcette époque.

Le premier est un bâtiment sans plafond avec une structure très haute capable d'amortirl'effet de la chaleur et le système naturel de ventilation ne permet pas de ressentir la chaleur.

Le deuxième type est un bâtiment avec plafond, pas de très haute taille, ne laissant nullementaccès à la chaleur.

21

On rencontre la structure haute à l'école de la Mfoa à Brazzaville et à l'école Emery PatriceLumumba d'Owando.

La structure avec plafond de taille moyenne est rencontrée à l'école de la Fraternité àBrazzaville. A l'opposé de ces constructions on remarque celles de l'école du Fleuve Congode taille moyenne, sans plafond en toiture tôlée, sans issues de ventilation et laissant aussitôtla montée du soleil, libre accès à la chaleur dans la salle de classe.

A l'école de la Fraternité ce qui frappe à l'oeil lorsqu'on est dans le bâtiment c'est la structuredu plafond endommagé contenant de l'amiante et certainement émettant des rayonnementsionisants . Or aujourd'hui les composés d'amiante sont retirés des constructions pour éviterde développer à terme des cancers de tout types. Les bâtiments scolaires à vue d'oeil seprésentent bien étant donné que les fenêtres se trouvent de part et d'autres des bâtimentslaissant ainsi la possibilité aux salles de faciliter la circulation de l'air.

Toutes les écoles visités ont des salles de classe qui se ferment à clé. Mais lorsqu'il n'y apersonne à l'école, la serrure ne représente pas la sécurité absolue.

Les écoles de la Fraternité et de Fleuve Congo possèdent des latrines ordinaires qui parmanque d'eau ne fonctionnement pas régulièrement comme il se doit. Presque toutes lesécoles ont connu l'installation dans le passé des robinets qui permettaient d'avoir des pointsd'eau courante et traitée à l'école. Aujourd'hui plusieurs robinets n'existent plus car ils ont soitété arrachés soit desserrés à partir du compteur à tel point que certaines écoles ont fermé lesystème d'approvisionnement en eau ou ont laissé couler l'eau dans la cour suite au vol durobinet.

8.3 L'environnement humain

L'environnement humain de l'école comprend la population des enseignants, celle des élèveset, celle de la population du quartier entourant l'école.

Les enseignants:On peut dire que c'est une espèce en voie de disparition dans les écoles car pour plusieursraisons, on les rencontre rarement à l'école.a) Depuis plus de quinze ans les recrutements n'ont plus été organisés alors que chaque

année un bon nombre de cadres sont admis à la retraite.b) Pour des raisons de santé, plusieurs enseignants présents dans les ministères des

enseignements se sont convertis en personnel administratif, laissant les salles de classessans encadreurs.

c) Plusieurs autres ont changé de carrière en optant pour des ministères autres que ceux desenseignements.

d) Les enseignants les plus expérimentés sont devenus avec le temps des responsablesadministratifs des écoles et de ce fait ont abandonné l'encadrement technique des élèvespour s'occuper de la gestion des hommes.

Les élèvesC'est une espèce à risque dans le contexte actuel car, si sur le plan pratique ils ne remplissentpas toutes les salles de classe de leurs écoles, ils demeurent néanmoins pléthoriques dansleurs salles de classes dans lesquelles certains sont assis à même le sol dans des conditionsqui ne permettent pas de prêter attention aux explications du maître.

22

Les populations du quartier entourant l'écoleBien que préoccupées par le devenir des enfants, il y a parmi elles certaines personnes dequalité douteuse. Il n'y a qu'à se référer au fait que c'est à l'école Fleuve Congo qui a étéconstruite par les populations du quartier qu'il y a eu plus de vandalisme avec l'arrachage detrois portes, l'occupation anarchique de la cour de l'école par des personnes sensées protégerce milieu.

8.4 L'environnement économique

Le milieu scolaire n'est pas en soit un milieu directement productif au sens économique. Cemilieu ne dispose pas d'unités de production qui relèvent de lui. Si l'école Fleuve Congo deTalangaï est bordée au nord par la brasserie Kronenbourg, nous savons que c'est un concoursde circonstance qui l'a permis et non le fait d'une appartenance de cette unité de production àl'école.

La plupart des écoles visitées ne disposent pas d'unités de production propres à elles.Néanmoins on peut trouver devant elles ou en leur sein quelques personnes vendant quelquesvivres qui servent de petit déjeuner aux élèves. Dans certaines écoles on peut aussirencontrer quelques jardins appartenant à des personnes qui ne sont pas proches des écoles.Bref le système économique qui gravite autour des écoles n'est nullement leur propriété mais,ce système est celui du milieu urbain de la localité dans laquelle appartient l'école.

8.5 L'environnement culturel et social

Le système scolaire actuel ne dispose plus de dispensaires spécialisés pour le milieu scolaire.Néanmoins, lorsqu'un cas de maladie est déclaré en milieu scolaire. Le personnel enseignantde l'école utilise les canaux officiels pour faire traiter le personnel ou l'élève concerné. Toutesles écoles ne sont pas proches des centres de santé seule l'école Fleuve Congo est en face ducentre hospitalier de Talangaï.Il n'existe pas un système de prise en charge en cas de soins tant pour les élèves que pour lesenseignants. Aucune école ne dispose de bus pour le ramassage scolaire, il n'y a non plus pasde cantines scolaires, encore moins de système de logements ou d'internat dans les écoles.

Les écoles sont fréquentées par les élèves mais les lieux de travail ne sont pas attrayants. Auplan culturel, nous n'avons vu aucun centre de documentation dans les é coles.

Il n y a pas d'installations sportives aménagées dans les écoles même si les enfants jouentdans les cours de récréation. Les conditions de travail ne sont pas idéales car les enfantss'asseyent à même le sol. Bref, l'environnement socio-culturel des écoles ne favorise pasl'apprentissage.Nous avons eu le privilège de prendre dans notre échantillon l'école de la Fraternité danslaquelle plusieurs cadres de notre pays et même ceux de l'ancienne Afrique EquatorialeFrançaise (AEF) ont été formés. Cette école date de 1935, époque au cour de laquelle le courmoyen était fait à Brazzaville. Les cadres de cette époque quittaient les districts éloignés pourvenir à Brazzaville continuer les études au cours moyen à l'école de la Fraternité.

Toujours dans notre échantillon, nous avons aussi eu le privilège de prendre l'école EmeryPatrice Lumumba d'Owando qui elle aussi date de 1935 et a vu passer dans ses salles declasse, trois élèves qui sont devenus par suite des Présidents de la République du Congo. Il

23

s'agit des présidents Marien Ngouabi, jacques Joachim Yombi Opango et Denis SassouNguesso.

Une école de ce genre qui a une époque donnée à formé trois présidents de la républiquedevrait devenir un musée au lieu de continuer à servir comme école.

8.6 L'état de salubrité des écoles

Les écoles visités tant à Brazzaville qu'à l'intérieur du pays sont clôturées pour deux deBrazzaville dont l'école de la Fraternité et celle de la Mfoa; à moitié clôturée, celled'Owando dont la clôturée n'a été faite que dans la partie qui borde l'avenue principale et lelogement du Président Yombi , alors que l'arrière plan et le côté donnant sur le terrain vaguen'ont pas été clôturés. Et, non clôturée pour l'école Fleuve Congo de Talangaï cette situationrend perméable la cour de l'école qui est traversé tant par les véhicules que les piétons.

Les seules sources d'eaux dont disposent ces écoles sont des robinets raccordés au systèmed'adduction d'eau de la ville. Mais comme ce système n'alimente pas régulièrement tous lesabonnés en eau, beaucoup de robinets des écoles ne laissent pas couler l'eau pendantplusieurs jours de la semaine. Toutes ces écoles ne disposent pas de fosses à ordures. Lesdéchets faits surtout des papiers et de sachets sont disposés à même le sol et se retrouventsouvent éparpillés dans la cour. Le seul système de traitement consiste à les brûler lorsque letas d'ordures devient important.

Les toilettes des écoles ne fonctionnent pas avec l'efficacité voulues même si lesinstallations, sont construites, c'est le cas à l'école de la Fraternité et de l'école FleuveCongo. A l'école de la Mfoa, un responsable politique a commencé (le faire construire lestoilettes et, ces travaux n'ont jamais connu leur fin alors que l'école Emery. PatriceLumumba d'Owando n'a pas de toilettes. Telles qu'elle fonctionnent il n'y a pas de rouleauxde papiers hygiéniques dans les toilettes des écoles. Chaque usager s'arrange à sa manièrepour trouver de quoi s'essuyer. Toutes les cours de récréation sont bien drainées à l'exceptionde la cour de l'école du Fleuve Congo. Qui en période des pluies regorge d'eaux.

Lorsqu'on est dans l'école Fleuve Congo, on est frappé par la canalisation recouverte dedalles qui longe la cour de l'école et qui cesse d'avoir des dalles pour clevenir un canal à cielouvert et continue de la sorte jusqu'au Fleuve Congo. Ce canal qui longe la cour de l'écoleest une conduite d'eau sale en provenance du centre hospitalier de Talangaï. Si dans sa partiecentrale de la cour de recréation le canal est dallé, il reste ouvert dans la partie sud de l'écoleet de ce fait cette eau sale peut connaître des manipulations par le élè ves et entraîner desépidémies en milieu scolaire. Le deuxième aspect qui frappe à l'oeil est que le niveau de lacour de recréation est bas et, en cas d'inondation, tous les déchets liquides du centrehospitalier de Talangaï se mêleront aux eaux pluviales dans lesquelles tant les enseignantsque les élèves se tremperont soit pour entrer à l'école , soit pour sortir.

L'état d'humidité de la cour de l'école ne permet pas un balayage régulier. La cour estd'ailleurs occupée en grade partie par de l'herbe.

24

9.0 IMPACTS SUR L'ENVIRONNEMENT

Les impacts suivants sur l'environnement résulteront des activités de PRAEBASE

i La Réhabilitation d'approximativement 405 salles de classes au Congo. Puisquela réhabilitation concerne les salles de classes qui existent déjà, peu d'impactsenvironnementaux sont prévues. Ces impacts consisteront essentiellement à lagestion des pertes aux chantiers de construction (eaux résiduaires, déchets solides,pertes de construction telles que des huiles et peintures, et poussière et bruit).Selon les circonstances et les écoles, les activités de réhabilitation pourront incluredes mesures pour améliorer les installations de canalisation des eaux usées,d'élimination des déchets de fosses à ordures.

ii Le développement et l'utilisation de carrières comme sources des matériaux deconstruction. En plus de tenir compte les impacts immédiats des activités deconstruction et de réhabilitation discutées plus tôt, PRAEBASE doit tenir comptedes incidences sur l'environnement potentielles dues au développement etl'utilisation de carrières comme sources des matériaux de construction pour lesactivités de reconstruction/construction. L'utilisation de ces carrières sontsusceptibles d'inclure la perte de flore et de faune, la pollution d'eaux souterraines,et l'érosion de sol. Des mesures appropriées de réduction/atténuation telles que larestauration des emplacements existants ou l'utilisation de méthodes alternatives,de source synthétique des matériaux de construction devraient être considérées etincorporées aux plans architecturaux pour la réfection des salles de classes.

iii Destruction de l'amiante. Il est prévu dans les activités de réhabilitationl'éloignement et l'isolement des déchets contenant l'amiante dans un endroitapproprié. Le projet devra s'assurer que les entrepreneurs/ prestataires de servicesde la construction détruisent ou isolent de manière appropriée les déchetscontenant de l'amiante .

10.0 IMPACTS SOCIAUX

Il est possible que la réhabilitation des infrastructures scolaires, proposé par le projet puissentavoir des impacts sociaux négatifs qui requièrent des mesures d'atténuation. En effet, il estpossible que les comités départementaux de sélection sélectionne des plans d'écolesimpliquant des établissements où la réinstallation et/ou la compensation de certainespersonnes ou communautés est un préalable à tous travaux de réfection.Par conséquent, un cadre de réinstallation a été élaborée dans le cadre de PRAEBASE afin deparer à certaines éventualités de déplacement de population et/ou de pertes de moyensd'existence et de niveau de vie.

11.0 PROCESSUS D'EXAMEN INITIAL ET D'EVALUATIONENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DES PLANS D'ECOLES

Les sections ci-dessous (étapes 1-7) illustrent les étapes du processus de filtrageenvironnemental (le procédé de filtrage) menant vers la revue et l'approbation des plansd'amélioration d'école pour la réhabilitation des infrastructures scolaires sous PRAEBASE.

25

Le but de ce procédé de filtrage est de déterminer quelles activités de réhabilitation sontsusceptibles d'avoir des impacts environnementaux et sociaux potentiellement négatifspotentiels ; pour déterminer des mesures appropriées d'atténuation pouI des activités avec desimpacts défavorables ; pour incorporer des mesures d'atténuation à la conceptionarchitecturale des installations scolaires ; pour passer en revue et approuver des propositionsde réhabilitation, et pour surveiller des paramètres environnementaux et sociaux pendant laréhabilitation des infrastructures scolaires.

L'ampleur du travail environnemental qui pourrait être exigée avant le début des travaux deréhabilitation des infrastructures scolaires des résultats du procédé de filtrage décrit ci-dessous.

Etape 1: Examen initial des sites et infrastructures scolaires

La toute première étape consiste à un examen initial des sites et infrastructures scolaires. Lesplans de réhabilitation, y compris des conceptions structurales, sera effectuée par les comitésdépartementaux de sélection au niveau de chaque département Congolais. Plus tard, leprocessus d'examen initial des sites sera effectué en utilisant un formulaire environnementaleet sociale de filtrage présentée à l'Appendice 1 de ce document. Ce formulaire pourra êtreamendée si nécessaire, pour répondre aux exigences locales. Ce formulaire sera rempli parun membre qualifié des comités départementaux de sélection, avec l'aide des directionsenvironnementales départementales (il y a 1 1 directions environnementales départementalesau Congo), selon les besoins.

Remplir ce formulaire facilitera l'identification des impacts environnementaux et sociauxpotentiels, permettra d'avoir une idée de leur importance, d'a-ttribuer la catégorieenvironnementale appropriée, de proposer des mesures environnementales appropriéesd'atténuation et conduit une évaluation des impacts sur l'environnement (ElE), au besoin.

Le filtrage initiale indique que la nécessité d'un cadre du plan de réinstallation puisqu'il estprobable que les sites à réhabiliter soient déjà habités ou utilisés par des personnes oucommunautés. Ce plan de réinstallation sera préparé sur la base du cadre de réinstallation.

Pour s'assurer que le formulaire de filtrage est remplie correctement une formation surl'environnement sera dispensée aux membres des comités départementaux de sélection, sinécessaire.

Etape 2: Affectation de la catégorie environnementale appropriée

L'affectation de la catégorie environnementale appropriée sera basée sur les informations desformulaires de filtrages (Annexe 1). Les comités départementaux de sélection serontresponsables de classer chaque activité de réhabilitation en utilisant le système de catégorieA, B, ou C - dans le cas de situations complexes, les comites pourront consulter la DirectionGénérale de l'environnement qui est la structure administrative du Ministère del'environnement. Comme mentionné, les membres des comités départementaux de sélectionrecevront obligatoirement une formation environnementale de sorte qu'ils puissent exécuter lafonction d'évaluation environnementale efficacement.

L'attribution de la catégorie environnementale appropriée sera basée sur des dispositions deOP 4.01. Conformé à cette directive opérationnelle, la plupart des activités de réhabilitation

26

de PRAEBASE sont susceptibles d'être classé en catégorie B. Ce qui signifie que leursimpacts défavorables sur l'environnement, sur les populations humaines, les sites importantsde l'environnement- y compris les forêts, des prairies, et d'autres habitats normaux - sont trèslocalisés, que les très de ces impacts sont irréversibles, et que ces impacts peuvent êtreatténuer facilement.Certaines activités de réhabilitation telles que l'étanchéité des toits ou lao peinture des salles declasse pourraient être classées dans la catégorie "C" si les résultats environnementaux etsociaux indiquent que de telles activités n'auront aucun impact environnemental important etdonc n'exigent pas de travail environnemental additionnel. Ainsi, si le formulaire de filtragene contient SEULEMENT que des "non", l'activité proposée n'exigera pas davantage detravail environnemental, et les comités départementaux de sélection approuvera les plans etl'exécution peut procéder immédiatement.

La catégorie environnementale "A" (impacts significatifs et irréversibles) ne s'appliquera pasà la majorité d'activités de réhabilitation de PRAEBASE. Les activités classées par catégoriecomme A ou Bs complexe seront passés en revue et approuvés par la direction Générale del'environnement par des procédures normales, et la Banque Mondiale avant le début destravaux.

Etape 3: Exécution du travail environnemental

Après avoir passé en revue les informations issues du formulaire de filtrage (annexe 1), etaprès avoir déterminé la catégorie environnementale appropriée, les membres du comitédépartemental de sélection assistés par les membres de directions départementales del'environnement mènera à bien le travail environnemental exigé, qui doit déterminer, si (a)l'application des mesures simples de réduction décrites dans la liste de contrôleenvironnementale et sociale (annexe 2) suffira ; ou si (b) une évaluation environnementaleséparée doit être effectuée.

Liste de Contrôle Environnementale et Sociale: La Liste de Contrôle Environnementale etSociale (annexe 2) sera remplie par les membres qualifiés des comités départementaux desélection qui tiendront compte des conseils des directions départementales del'environnement. Les activités classées dan la catégorie Bs pourront bénéficier del'application des mesures de réduction décrites dans cette liste de contrôle.

S'il y a déjà des formats standards , les directions départementales de l'environnement, encollaboration avec l'équipe de planification des comités départementaux de sélection, lesévalueront les impacts sur l'emplacement choisi des sites et modifieront la conception pourinclure des mesures appropriées de réduction d'impact.

Par exemple, si le procédé de filtrage environnemental identifie la contamination des sourcesd'eaux souterraines dues à la inadéquate évacuation des déchets comme impact principal desactivités de réhabilitation, la mesure de réduction serait pour que le Comité départemental desélection choisissent les autres plans d'école ou les emplacements sont plus loin des sourcesd'eau de sorte que la contamination d'eaux souterraines ne soit pas possible et/ou incorporerun système efficace de traitement des eaux usées. Durant tout ce processus, les membres descomités départementaux de sélection seraient aidés par les directions départementales del'environnement.

27

Evaluation Environnementale: Dans certains cas, les résultats du procédé de filtragepeuvent indiquer que les activités prévues sont plus complexes et exigent une évaluation desimpacts sur l'environnement (EIE) avant le processus de réhabilitation.

Le EIE identifiera et évaluera les incidences sur l'environnement, les alternatives, les mesuresappropriées d'atténuation de gestion et de suivi. Ces mesures seront capturées dans le plan degestion environnementale et sociale (PGES) qui sera préparé pour chaque école. Lapréparation du plan de gestion environnementale et sociale sera effectuée en consultationavec les dépositaires appropriés, y compris les personnes potentiellement affectées. Lesdirections départementales de l'environnement prépareront pour (i) les termes de référence del'évaluation environnementale ; (ii) le recrutement des prestataires de service locaux poureffectuer l'évaluation environnementale ; (iii) revue et l'approbation de l'évaluationenvironnementale /PEG ; et (iv) consultations publiques; (voir l'annexe 3).

Etape 4: Revue et approbation

Revue: Sous les conseils des directions départementales de l'environnement, les comitésdépartementaux de sélection passeront en revue (i) les résultats et les recommandations issusdes formulaires environnementales et sociales de filtrage; (ii) les mesures d'atténuationprésentées dans les listes environnementales et sociales de contrôle ; el. (iii) si necessaire, lescadres de gestion environnementale et sociale pour des projets plus complexes selon lesdirectives environnementales congolaise pour s'assurer que tous les impactsenvironnementaux et sociaux ont été identifiés et de mesures efficaces d'atténuation ont étéproposés.

Recommandation pour Approbation/Désapprobation : Basé sur les résultats du processus derevue ci-dessus, et les discussions avec les personnes potentiellement affectées, la directiondépartementale environnementale fera des recommandations au Comité de choixdépartemental pour l'approbation/désapprobation des résultats de revue et des mesuresproposées d'atténuation.

Approbation/Désapprobation: Les Comités départementaux de sélection peuvent approuverou désapprouver les recommandations de la direction départementale de l'environnement.

Revue et approbation au niveau national: Au cas où les EIE sont exigés, ceux-ci serontpassés en revue et approuvés par la direction de l'environnement et le ministère del'environnement..

Etape 5: Consultation Publique et Divulgation

Les consultations publiques sont critiques pour la préparation de bonne proposition deréhabilitation des infrastructures scolaires. La première étape est de tenir des consultationspubliques avec des comités de gestion des écoles, les communautés locales et toutes lesparties intéressées/affectées. Ces consultations peuvent se passer durant le processus defiltrage et pendant la préparation du cadre de gestion environnementale et sociale. Cesconsultations devraient identifier les questions clés et déterminer comment les soucis detoutes les parties seront adressés dans les termes de référence du cadre de gestionenvironnementale et sociale qui pourrait être effectué pour certains projets de réhabilitation.

28

Dans le contexte de PRAEBASE, DEPSA s'assurera que les personnes potentiellementaffectées, seront consultés en ce qui concerne les impacts potentiels des activités deréhabilitation des infrastructures scolaires. Les méthodes de consultation seront appropriéesà PRAEBASE et pourront avoir les formes de: réunions de la communauté, les séancespublics ou les notes écrites d'information. Ces consultations seront organisées par DEPSA.Des copies des cadres de gestion environnementale et sociale seront rendues publiques atravers ces moyens de communications.

Afin de respecter les exigences de consultation et de divulgation de la Banque Mondiale, legouvernement du Congo publiera une lettre dans laquelle il informera la banque (i) del'approbation du cadre de gestion environnementale et sociale et du cadre de réinstallation parle gouvernement; (ii) la divulgation réelle de ces documents à tous les personnes appropriéset personnes potentiellement affectées au Congo, et (iii) l'autorisation clu gouvemement pourque la banque rendre public ces documents dans son Infoshop à Washington D.C. Selon lesdirective operationnelle PO 17.50, la divulgation des documents de sauvegarde doivent êtreaccomplies avant l'évaluation de PRAEBASE.

Etape 6: Suivi

Le suivi environnemental doit être effectué pendant la réhabilitation des infrastructuresscolaires ainsi que pendant leur utilisation et entretien. On propose les dispositions suivantesde suivi pour PRAEBASE:

Réhabilitation des écoles: PRAEBASE remettra en état environ 405 salles de classe a traverstout le pays . Des écoles à remettre en état seront choisies sur une base conduite par lademande. Par conséquent, le suivi se fera au niveau des communautés des écoles choisies.

Pendant la réhabilitation des écoles, des membres désignés et issus des comités de gestion desécoles seront responsable du suivi (i) des techniques de construction et du respect desconcepts environnementaux dans les plans architecturaux ; (ii) dispositions pour la sécuritéroutière, la réduction de bruit et les niveaux d'empoussièrement ; (iii) gestion des déchets deschantiers de construction (stockage approprié des matériaux de construction, hygiène,élimination des déchets solides, eaux usées) ; (iv) élimination sécurisée des déchets (vieuxmatériaux de construction, latrines qui ne fonctionnent pas, vieux toits, portes et fenêtres) ; et(v) l'exécution des plans pour la restauration des chantiers de construction une fois que lestravaux de réhabilitation ont été terminés. Pour assurer l'opération et l'entretien efficace desinfrastructures scolaires, les comités d'école nommeront, sur une base tournante, des élèvespour assurer la propreté et le fonctionnement des latrines des écoles, et des membres de corpsenseignant pour surveiller les élèves. Le directeur visitera régulièrement les bâtimentsscolaires et les équipements relatifs pour s'assurer de leur bon fonctionnement.

Etape 7: Indicateurs de Suivi

Afin de pouvoir évaluer la réhabilitation des infrastructures scolaires , leur fonctionnement etentretien, les indicateurs de suivi suivants sont proposés:- la qualité de l'eau aux points d'eau répond aux normes locales- les déchets liquides et solides sont éliminés sur la site ou par des compagnies privées de

gestion des ordures- Fréquence des demandes d'entretien des équipements d'éducation remis en état sous

PRAEBASE

29

12.0 RENFORCEMENT DES CAPACITES POUR LA GESTIONENVIRONNEMENTALE ET LE SUIVI

La capacité pour la gestion environnementale et le suivi sera exigé au niveau de chaquedépartement pour

* Les membres des comités départementaux de sélection pour renforcer leur capacitéd'appliquer le processus de filtrage conformément au cadre de gestionenvironnementale et sociale;

* Si nécessaire, les membres des directions Départementales de l'environnementpourront assister les comites départementaux de sélection dans l'exécution du procédéde filtrage conformément au cadre de gestion environnementale et sociale, y comprisdans la revue et l'approbation des cadres de gestion environnementale et sociale pourles plans d'école et approuver/désapprouver les plans d'écoles.

La formation environnementale suivante serait nécessaire pour s'assurer que PRAEBASEsera mis en application de manière environnementalement et socialement raisonnable. Laformation consistera à informer les participants sur le Processus d'évaluationenvironnementale plus particulièrement sur les points suivants:- Le processus de filtrage- L'attribution des catégories environnementales- Les raisons d'utilisation des listes de contrôles- La préparation des termes de référence pour effectuer les évaluations environnementales- Comment passer en revue et approuver les rapports d'évaluation environnementale- L'importance des consultations publiques dans le processus des évaluations

environnementales- Comment suivre la mise en oeuvre du projet- Les Etudes de cas- Les directives opérationnelles de la Banque- La protection environnementale (érosion des sols, traitement des ordures, etc.)- Comment reconnaître la présence de l'amiante et comment la détruire de manière

appropriée

La formation se déroulera sous forme d'atelier. Elle pourra se tenir à la directiondépartementale de l'environnement ou la direction départementale de l'éducation. Le coûttotal de la formation est estime à US $ l 1 000 (1 000 par département).

13.0 PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL POUR PRAEBASE

Le plan de gestion environnemental a pour objectif de clarifier les responsabilitésinstitutionnelles pour : (i) l'identification des impacts environnementaux et sociaux ; (ii) lapréparation et l'exécution des mesures d'atténuation ; (iii) le suivi de l'exécution des mesuresd'atténuation; (iv) le renforcement des capacités pour s'assurer que les responsabilitésmentionnées ci-dessus sont exécutés efficacement. Ainsi, les responsabilités au niveau desdépartements, au niveau des municipalités et au niveau national, aussi bien que le calendrierd'exécution et les estimations des coûts sont données dans l'appendice 5.

30

Rôles et responsabilités

Les comités départementaux de sélection sera responsable de remplir les formulairesenvironnemental et social de filtrage (annexe 1) et les listes environnementale et sociale decontrôle (annexe 2). Les résultats issues de ces formulaires aideront à identifier et atténuerles impacts environnementaux et sociaux potentiels des activités de réhabilitation. Cescomités recevront une formation environnementale obligatoire pour pouvoir effectuer cettetâche.Les directions départementales de l'environnement seront responsable (i) de déterminer lacatégorie environnementale et l'ampleur du travail environnemental necessaire en se basantsur les résultats de filtrage ; (ii) d'approuver les recommandations faites par les comités dessecteurs appropriés sur la base du filtrage; et (iii) d'approuver les EIE si nécessaire.

Les consultations publiques seront effectuées par DEPSA avec l'assistance du PNUD.

Les prestataires de services seront responsable de l'exécution de la plupart des mesuresd'atténuation, y compris la destruction sécurisée de l'amiante

31

APPENDICE 1 -FORMULAIRE ENVIRONMENTAL AND SOCIAL DE FILTRAGE[Sample]

FORMULAIRE DE SELECTION

Ce formulaire de sélection a été conçu pour aider dans la sélection des plans deréhabilitations des écoles prévues par PRAEBASE. Le formulaire est conçu pour placerl'information dans les mains de ceux qui exécutent et ceux qui font la revue des impactsenvironnementaux et sociaux ainsi que leurs mesures d'atténuation, s'ils en y ont, soientdéterminées es au cours d'une analyse environnementale détaillée.

Le formulaire de sélection contient des informations permettant à ceux qui font la revue pourdéterminer la caractérisation de l'environnement social et biophysique qui prévaut aveccomme but d'évaluer les impacts possibles des activités de réhabilitation.

Le formulaire de sélection identifie les impacts socio-économiques potentiels qui nécessitentdes mesures d'atténuation et/ou la réinstallation et la compensation.

Si le formulaire de sélection a des entrées « oui », ou évidemment des entrées « non »injustifiées, le sous projet soumis pour financement devra expliquer et démontrer de façonclaire que la question a été bien étudiée afin d'éviter des effets impacts défavorables.

En cas de nécessité, une évaluation environnementale séparée devra être menée et lesinformations devront être utilisées pour soutenir les informations contenues dans laprésentation du sous projet.

Nom du département/ communautés dans laquelle le projet doit être implanté:Nom de la personne de contact:Nom de commune (département):Nom de l'autorité qui approuve le projet:

Nom/titre de l'emploi et détails de contact pour la personne qui remplit ce formulaire:

Nom:Titre de l'emploi:N' de Téléphone:N° de fax:Adresse électroniqueDate:Signature:

32

Brève description des activités de réhabilitation/ de construction

Veuillez donner des informations en rapport avec le type et la grandeur du des activités deréhabilitation et indiquer le lieu ou la terre à être acquise, si nécessaire.

L'environnement naturel

Description de la nature du sol, la topographie, la végétation de l'écosystème adjacente à lazone du sous projet.

Estimer et indiquer là où la végétation devrait être défrichée.

(c) Y a-t-il des zones environnementales sensibles ou des espèces menacées(spécifier en bas )

qui pourraient défavorablement être affectées par le sous projet ?

(i) des forêts naturelles intactes: OUI NON_

(ii) des forêts riveraines: OUI NON_

(iii)des terres humides (lacs, rivières, zones saisonièrement inondées):OUI_NON_

(iv) A quelle distance se trouvent les terres humides les plus proches (lacs, rivières,zones saisonièrement inondées ) : Km

(v) Des habitats des espèces en danger et pour lesquels la protection est exigée par laloi Congolaise et/ ou des accords internationaux :OUI NON

(vi) Autres (descriptions) OUI NON_

L'écologie des rivières et des lacs.

33

Y a-t-il une probabilité que suite à la réhabilitation des écoles, la rivière et l'écologie du lacsoient défavorablement affectées ? L'attention devrait être focalisée à la qualité et à laquantité de l'eau, la nature, la productivité et l'utilisation des habitats aquatiques, et lesvariations de ces dernières au cours du temps.

Oui non.

Zones protégées

Est-ce que la zone du sous-projet (ou des éléments du sous-projet) se trouve au sein ou est-elle adjacente à des zones protégées déterminées par le gouvernement (parc national, réservenationale, site d'héritage mondial, etc...)

Oui ........ non.Si le sous-projet est en dehors de, mais, tout près des zones protégées, semble-t-il affecterdéfavorablement l'écologie de la zone protégée ( ex. Interférence avec les voies demigration des mammiferes ou des oiseaux).

Oui ........ non.

Géologie et sols

Sur base d'une inspection visuelle ou des informations disponibles, y a-t-il des zones àpossible instabilité géologique ou des sols ( sujette à l'érosion, aux glissements de terrains ouà 1 'affaissement) ?

Oui ...... non.

A base d'une inspection visuelle et des informations disponibles, y a-t-il des zones à hautsrisques de salinité du sol-?

Oui ....... non.

Paysage/esthétique

Y a-t-il possibilité que le sous-projet affecte défavorablement l'attirance esthétique dupaysage local?

Oui ........ non.

Site historique, archéologique ou culturel

A base des sources disponibles, concertation avec les autorités locales, connaissances localeset/ou observations, est-ce que le sous projet pourrait altérer l'héritage historique,archéologique ou culturel des sites ou exigent une excavation proche même ?

Oui ...... .non .

34

Réinstallation involontaire et/ou acquisition de la terre

Est-ce que la réinstallation involontaire, l'acquisition de la terre ou sa perte, le rejet ou larestriction d'accès à la terre et d'autres ressources économiques seront causées par la mise enoeuvre du des activités de réhabilitation?

Oui .non.

Si « Oui », la politique de réinstallation involontaire OP 4.12 sera gâchée. Veuillez vousréférer au Cadre de la Politique de Réinstallation involontaire pour guide.

Perte de cultures, arbres fruitiers et infrastructures de ménages

Est-ce que la réhabilitation des écoles causera des pertes permanentes ou temporaires decultures, arbres fruitiers et infrastructures des ménages ( comme des greniers, des toilettesextérieures et des cuisines, etc...) ?

Oui .non.

Pollution de bruit durant la construction et les opérations

Est-ce que le niveau du bruit des opérations ne va pas dépasser les limites des bruitsacceptables ?

Oui non.

Les déchets solides ou liquides

Est-ce que la réhabilitation des écoles ne va pas générer des déchets solides ou liquides et del'amiante?

Oui non.Si « Oui », est-ce que le sous projet comprend un plan pour une collecte adéquate et unebonne élimination de ces déchets ?

Oui ...... .non .......

Consultation publique

Est-ce que la consultation et la participation publiques ont été réaliséesM

Oui .Non.

Si « Oui », décrivez brièvement les mesures prises à cet effet.

35

APPENDICE 2 -LISTE DE CONTROLE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE

La liste de contrôle environnementale et sociale a été adaptée à PRAEBASE. Elle sertd'exemple et devra être adaptée par les comités départementaux de sélection auxcirconstances particulières des activités de réhabilitation sous PRAEBASE. La liste decontrôle devra être remplie par les membres qualifiés des comites départementaux desélection. Ces membres devront être au préalable recevoir une formation environnementale.

Légende pour la liste de contrôle:Les impacts sont notés sur une échelle de 1 0 points:-5 = destruction totale de l'environnement-4 à -1 = impact négatifO = pas d'impact sur l'environnementI à 4 = impact positif+5 = amélioration très importante de l'environnement

- L'évaluateur devra assigner une note entre -1 et +5 en se basant sur con jugementpersonnel de la situation et la nature des activités. La note donnée est à la discrétion del 'évaluateur.

- Le total des notes de l 'évaluateur devraient prédire I' impact net du projet:Le projet a un impact négatifsi le total est moins de zéroLe projet a un impact positifsi le total est plus de zéroLe projet n 'a pas d'impact si le total est zéro.

Tableau 1: Liste de Contrôle Environnementale pour la Réhabilitation des InfrastructuresScolaires

Stage Impacts Impacts Mesure d'atténuation Note de PersonneEnvironnementaux Nets l'impact Responsableet Sociaux (de 1 àPotentiels Négatifs 10)

Avant laréhabilitation

1.0 Perturbation au Préparer le plan deniveau du mode de réinstallationvieDéplacement, Pertesde récoltes,d'habitation

2.0 Eboulements et Terrassement;érosion de sol sur excavation au niveau;les pentes mouillés commande des

écoulements de l'eau3.0 Destruction de Les contrats de

végétation pendant réhabilitation pourrontl'excavation ; peut inclure des dispositionscauser la perte de la pour limiter lesfaune destructions de la

végétations et pour _

36

reboiser les sites deréhabilitation après lafin des travaux

4.0 Erosion des sols, Les contrats dedépôt des matériaux construction exigerontfins (sable, vases, le reboisement le plusargiles) dans des tôt que possible ; Lescours descendant de entrepreneurs/l'eau pendant la prestataires de serviceconstruction, en devront limiter leursparticulier pendant activités pendant lala saison des pluies saison des pluies; Les

entrepreneurs/prestataires de serviceseront obligés de traiterles endroits qui ont étéexcavés au-dessous desniveaux d'eaud'inondation commeexigés par lesdispositions du contratde conception(utilisation des gabionset des matelas en pierre,avant le début dechaque saison despluies.

5.0 Perturbation du Les meilleurestrafic routier pratiques en matière de

technologie vont être'utilisées pourminimiser lesperturbations du traficroutier

6.0 Bruits Ne devrait pas être unproblème

7.0 Poussière Dans les cas plusextrêmes, lesentrepreneurs/prestataires de servicesdevront humidifier leschantiers afin deminimiser la poussière,

8.0 Création de carrières Utiliser les carrières quiexistent déjà. Remplirles trous

Pendant laréhabilitation

1.0 Bruit Utilisation deprotection au niveaudes oreilles

2.0 Pollution par la Contrôle de lapoussière du ciment poussière par _

37

l'utilisation de l'eau oupar d'autres moyens

3.0 Pressions sur les Prise de contact avecsources existantes les compagnies d'eaud'eau afin de permettre un

approvisionnementcontinu en eau

4.0 Pollution des sols et Construire des latrinesde l'eau occasionné et traiter les eaux usées;par le grand nombre stocker en lieu sûr lesdes travailleurs sur matériaux dele chantier de construction tels queconstruction des huiles, peintures

Après laréhabilitation

1.0 Pollution des sol et Les entrepreneurs/de l'eau due aux prestataires de servicesdéchets crées par la devront nettoyer lesconstruction, les chantiers et restaurer laoutils, les végétation des siteséquipements, et lesinfrastructuresprovisoires

2.0 Destruction des Les entrepreneurs/déchets contenant de prestataires de servicesl'amiante sont tenus de détruire

les déchets contenantde 1' amiante demanière sécurisée.

Ce formulaire a été signé par:Membre du Comité Départemental de Sélection:Directeur de DEPSA:Directeur de la Direction Départementale de l'environnement:

38

Tableau 2: Liste de Contrôle Environnementale pour l'Approvisionnement en eau desInfrastructures Scolaires

Stage Impacts Impacts Mesure Note de PersonneEnvironnementaux et Nets d'atténuation l'impact ResponsableSociaux PotentielsNégatifs

1.0 Puits creuses à la main,ruisseaux protégés

1.1 Surexploitation des Consulter le hydro-couches aquifères géologiste ou la

Direction Généralede l'Environnement

1.2 Débordement de l'eau et Choisir uncréation de piscines emplacement propiced'eau stagnante dans les pour les puits. Lespuits qui deviennent des puits devront êtreendroits propices a la situé dans un endroitreproduction de vecteurs loin d ' où l'eaude maladies s'écoule. Les puits ne

doivent pas êtreconstruit sur unepente; Construire deségouts afind'éloigner les eauxusées des puits;construire unegarniture concrèteautour de la base dela tête du puit (voir laconceptionmodulaire)

1.3 Contamination de l'eau Installer une pompedes puits par les usagers manuelle sur le puits

et ne pas permettreles usagers dedescendre lesrécipients dans lespuits. S'assurer quela tête des puits estcorrectement scellé .

1.4 Contamination de l'eau Ne pas construire lesdes puits par infiltration latrines dans unde l'eau des latrines périmètre en dessous

de 30 m de l'endroitou les puits sontsitues. 60 m estpréférable

2.0 Forages avec lespompes manuelles

2.1 Débordement d'eau Choisir un bonautour des forages créant emplacement pourun endroit propice à la les forages.reproduction des L'emplacement devra

39

vecteurs de maladies être loin de lagarniture de pompe;Na pas faire deforage sur les pentes.Construire un unconduit d'évacuationpour mener les eauxusées loin de lagarniture des pompes(voir la conceptionmodulaire) ; Placerdu gravier autour dela garniture de pompeà main (voir laconceptionmodulaire)

2.2 Erosion des garnitures Détourner l'eaudes pompes manuelles d'écoulement loin du

forage et maintenezassez de gravierautour de la garniture

2.3 Contamination de l'eau Ne pas construire depar infiltration des latrines dans unlatrines périmètre de 30 m

des forages2.4 Contamination du Construire un

déchets pas les animaux barrière pour éviterque les animauxentrent.

3.0 Canalisations d'eau3.1 Tuyauterie secondaire et Fuite venant des

tertiaire de distribution pipes cassées créantdes étangs de l'eau

3.2 Pression négative dans la S'assurer que latuyauterie, amenant pression positive estl'eau souillée dans les maintenue au niveaucanalisations de la tuyauterie à tout

moment; rincerrégulièrement lesystème afin deretirer les dépôtsmettre en place unsystème pourrecueillir les eauxusées. S'assurer queles canalisations pourles eaux usées soientséparées de celles deseaux propres.

4.0 Nouvelle tuyauterie/ Faire un EIAlignes de distribution _

40

Table 3: Liste de contrôle environnementale pour l'hygiène -infrastructures scolaires

Stage Impacts Impacts Mesure Note de PersonneEnvironnementaux et Nets d'atténuation l'impact ResponsableSociaux PotentielsNégatifs

1.0 Fosses septiques1.1 Pollution des sol et de Vider régulièrement

l'eau due à l'infiltration les réservoirs ; Fairedes réservoirs des campagnes

d'éducation afin depromouvoir l'hygièneconscientiser lespopulations sur lesrisques sanitairesencourus quand leseaux des égouts sontutilisées.

2.0 Egouts2.1 Pollution des sols et de Maintenance

l'eau régulière desinstallations

2.2 Impacts de la Se référer à la Tableréhabilitation 1

3.0 Étangs de maturationpour les égouts

3.1 Impacts de la Se référer à la Tableréhabilitation 1

3.2 Acquisition possible de Se référer au Cadreterre Politique de

Réinstallation3.3 Cambouis entraînant des S'assurer que le

risques sanitaires cambouis estcorrectement séché etne pose aucunproblèmes de santéhumaine

3.4 Animaux accédant à des Installer et maintenirétangs d'eaux des égouts des barrières pouret contaminant les gens éviter que les

animaux aient accèsau lieu

3.5 Les eaux usées ne sont Faire de telle sortepas bien traitées et que les étangssouillent contiennent des eaux

usées qui obéissentaux normes dequalité et que leseaux soient traitéesdans ces étangs.

4.0 Drainage de l'eau depluies

4.1 Impacts de la Se référer à la Tableréhabilitation I

41

4.2 Acquisition possible de Se référer au Cadreterre Politique de

Réinstallation4.3 Erosion au niveau des Stabilisez les sections

conduits d'évacuation susceptibles decausant l'envasement du l'érosion ; plantezcanal et de la perte de des arbustes et desterre arbres du côté

ascendant du fossépour ralentirl'écoulement de l'eau

5.4 Manque d'utilisation des Faire des campagneslatrines d'éducation pour

sensibiliser lespopulation sur lesrisques encourus etpromouvoirl'utilisation deslatrines

42

APPENDICE 3 -PROCEDURES POUR LA REHABILITATION DESINFRASTRUCTURES SCOLAIRES

Au cas ou il serait nécessaire de préparer une étude des impacts environnementaux (EIE)séparée, le projet appliquera les procédures Congolaises. Ces procédures seront appliquerconjointement avec le manuel de la mise en oeuvre de la composante 2 (ci-joint). Les terrnesde référence pour 1' étude d'impacts environnementaux devrait inclure les éléments suivants

Étape 1: Filtrage

Pour déterminer la profondeur d'EIE exigée, on considéra les impacts potentiels dans lesaires suivantes:

* Problèmes sociales* Problèmes de la santé* Aires protégées* Propriété culturelle, sites archaéologiques* Habitats naturelles existants (forêts, sols, marais, ressources en eaux* Habitats de la faune ou des espèces en danger

Étape 2: Étendue

Pour identifier les problèmes environnementaux, cette étape détermine les choses suivantes:

Niveau de détails requis pour l'EIE* Etendue de la zone sur laquelle il pourrait avoir des impacts* Calendrier d'exécution pour l'EIE basé sur les zones d'impacts potentiels* Séquence et programmation des taches EIE* Budgets préliminaires

Etape 3: Préparation des Termes of Référence pour les EIEs

Basées sur les résultats de filtrage et de l'étendue, les termes de références de l'EIE serontpréparées. L EIÉ sera effectue par un consultant, et le rapport devra avoir le format suivant:

* Description de la zone à étudier* Description des activités de réhabilitation* Description de 1' environnement* Considérations législatives et règlementaires* Détermination des impacts potentiels des activités de réhabilitation* Processus de consultations publiques* Développement de mesures d'atténuation et plan de suivi, y compris les estimations

de coûts

Etape 4: Revue et Approbation des rapports EIELes comites départementaux de sélection devront (a) revoir et approuver les rapports EIE, et(b) informer le public des résultats de l'EIE. Les comites départementaux seront responsablepour la supervision de la mise en oeuvre des recommandations de l'EIE.

43

MANUEL DE LA MISE EN OEUVRE POUR LA COMPOSANTE 2

INTRODUCTION

1- Infrastructures scolaires

1 - 1 Situation actuelleEn 1990 le Congo connaissait déjà le taux de scolarisation universelle soit > 100%. Cettesituation a commencé à se dégrader depuis 1995 soit avant les événements malheureux qu'aconnu le pays.Avec les données statistiques de 2002-2003 il y a environ 2058 salles de classes, 1788 dupublic et 310 du privé, en mauvais état suivant les appréciations des chargés des statistiquesau niveau des DDEPSA.

Tableau 1 : les salles de classes en mauvais état par département:(à insérer)

Depuis 2002 la situation s'est améliorée et plusieurs projets de réhabilitation des écoles ontété montés. Dans ceci on peut dénommer entre autres:

- PURAC, par le canal du PNUD-Action Communautaire et ACTED,- programme d'urgence par le PURICV,- IPHD,- UNICEF,- UNESCO

Tableau 2 des projets avec globalement les volumes des travaux réalisé(à insérer)

Comme ce ne sont pas des techniciens en bâtiment qui peuvent évaluer techniquement desconstructions, le nombre des salles de classes en mauvais état est certainement plus élevé, siun technicien fait le même inventaire, car par exemple l'inexistence de fondation letechnicien le considérera comme mauvais.Pour remédier à cette différence un inventaire technique a été demandé sur un échantillon dedeux cent (200) écoles sur le territoire national. Au départ ceci a été demandé au PURICVmais cet organisme n'a pas pu organiser cet inventaire.

Pour démarrer déjà l'organisation et la sensibilisation des communautés., il a été demandé auPNUD, qui a une grande expérience dans la sensibilisation et motivation des communautésentre autre dans le cadre du PURAC, d'organiser des missions pour l'informnation despopulations sur l'installation des Comités de gestion et de développement communautaire desécoles.Vu l'absence de réponse de PURICV le PNUD s'est chargé en premier instance de fairel'inventaire technique en même temps dans les départements. Ceci c'est fait dans 6 (six)

44

départements, Bouenza, Cuvette, Cuvette Ouest, Lekoumou, Plateaux et Pool. Le Ministère afait le choix de ces départements en fonction de l'accessibilité et le temps. Comme le tempsqui était imparti pour la préparation était très court il n'était pas possible de faire l'inventairesur l'ensemble des départements, le choix des départements le plus facilement accessible quiserviront comme Départements pilotes pour la première année, mais le programme s'étendrasur l'ensemble des Départements.Au moment de recensement statistique qui a été effectué sur l'ensemble du territoire, l'équipede la composante 2 a fait glisser une fiche d'enquête sur l'état physique des bâtimentsscolaires dans le formulaire d'enquête qui est envoyé dans les Départements. Dans cette ficheles informations pour chaque bâtiment et chaque pièce sont demandées. Les premières fichesde Bouenza donne des résultats assez encourageant avec des schémas et un remplissage bienprécis.Avec des résultats de l'enquête statistique qui a été faite et les informations qui ressortirontde l'étude du PNUD il sera possible d'évaluer les données des fiches d'enquête et si lecontenu correspond au besoin il est possible d'utiliser les fiches des autres Départements pourla sensibilisation et l'organisation des comités de gestion.

Les missions se sont déroulées dans la période du 6 au 24 avril 2004. Le rapport provisoireest fourni dans la semaine du 3 au 7 mai 2004. Les premières informations montre quel'étude s'est déroulée sur 60 écoles avec un total de 253 salles de classes. L'estimation pourla réhabilitation de ces salles de classes monte à environ $ 2.800.000,-.

Suite aux travaux dans les zones rurales le PNUD est demandé de continuer les travaux aussidans les villes de Brazzaville et Pointe Noire. Avec ces éléments la répartition entre les typesd'interventions et leur coût est évaluée, aussi bien au niveau rural qu'urbain. Ces travauxseront fait dans la première quinzaine du mois de mai.

1-2 Observations suite aux visites du terrain.Des premiers résultats des visites effectuées en février dans les Plateaux, Cuvette etBrazzaville il ressort qu'il y a des grandes différences entre les interventions nécessaires dansles deux type de zone.

- Ces visites ont été réalisées dans le but d'avoir une idée globale sur le nombre et letype d'interventions à faire. Le projet étant initié comme programme de réhabilitationd'écoles pour remettre en ordre les infrastructures après les événements et par la suitede manque d'entretien. Les visites ont démontrées qu'il y a déjà beaucoup d'actionsde réhabilitations qui se font aussi bien en zone urbain qu'en zone rural.

Deux grands points ressortent de l'examen des différentes interventions:i) le type de bâtiments (zone rurale surfaces réduites) et les matériaux utilisés différentsbeaucoup entre zone rurale (matériaux locaux souvent périssable) et zone urbaine (matériauxdurable). Il y a très souvent une différence dans la hauteur du bâtiment, le type d'ouverturesutilisées et l'orientation.

il) une grande différence dans le type d'intervention suivant l'origine des fonds oul'organisme exécutant, IPHD, UNESCO, UNICEF ont fait souvent les travaux minimumpour juste rendre fonctionnel le bâtiment, colmatage au niveau de la toiture, réparationminimum des murs et le sol. Dans plusieurs cas il s'avère que les travaux de réhabilitation nedonnent pas entièrement satisfaction aux utilisateurs, car les toitures ne sont pas étanches etmontrent encore des fuites car les anciennes tôles n'ont pas été changées pour raison

45

budgétaire. D'autre part le PURICV a fait des interventions lourdes pour se rapprocher leplus des normes scolaires du ministère pour les bâtiments dans les zones urbaines.

Concernant ces aspects il est important qu'au niveau du Ministère des critères de choix del'école seront élaboré pour permettre de départager les différentes demandes deréhabilitations. Au niveau urbain ces critères l prennent en compte, i) qu'un bâtiment qui aune surface en dessous d'un seul (moins de 25m2) ne peut pas être prise en compte, ii) qu'unbâtiment qui a une hauteur en dessous d'un seul ne peut pas être prise en compte, car dans cesdeux cas l'investissement nécessaire sera élevé pour un résultat médiocre.

2- Sensibilisation des communautésLe projet est basé sur le principe de la participation des communautés aussi bien dans laprogrammation que l'exécution pour s'assurer qu'après la construction la communauté sesent responsable des infrastructures. Les communautés doivent s'occuper des infrastructureset les maintenir en bon état. Pour arriver à ce phénomène d'appropriation de l'école par lacommunauté un 'Comité de gestion et de développement communautaire de l'école' (CGDC)est installé au niveau des écoles qui ont fait l'objet de l'étude d'inventaire. Ces CDGCdoivent prendre en main la gestion générale de l'école comprenant (i) l'entretien desbâtiments, (ii) préparer des programmes de réhabilitation, (iii) assurer la sécurité de l'école,(iv) programmer en semble avec le personnel enseignant l'entretien et nettoyage du terrain del'école, (v) organiser des actions de production comme jardin potager ou plantation des arbresfruitier etc, (vi) s'assurer que le personnel enseignant est au complet etc.. Dans le projet unappui à l'organisation et l'installation des CGDC est prévu. Dans la préparation actuellement45 CDGC ont été installés. Certains CDGC couvrent plusieurs écoles, ceci explique ladifférence entre 45 et 53. Jusqu'à la fin de l'année 2004 sur le fonds PPF la sensibilisationcontinuera à se faire dans les autres départements et maintenir la motivation dans les zonesdéjà sensibilisées.

Dans les autres Départements il n'y aura pas l'intervention des missions dirigées mais ceci sefera par le canal des structures existantes comme ONG ou associations qui sont dans la régionet ont l'expérience de ce genre de travail. Le PNUD suivra les travaux de ces ONG ouassociations à partir des travaux qui se font dans le cadre du PURAC. Il est demandé auPNUD d'établir par Département la liste des ONG ou associations qui travail dans la zone etqui ont l'expérience de la sensibilisation. Un programme d'information et de formation de cesONG et associations doit être programmé et un prospectus préparé avec un condensé desélément de cette information. Ce prospectus peut être répandu dans toutes les écoles pourinformer les communautés de la possibilité de bénéficier d'un appui financier du FondsRégional d'Investissement. Voir le contenu et procédure du FRI en annexe ... Les ONG etassociations doivent appuyer les communautés dans la mise en place de leur CGDC et lesaider à formuler des requêtes de financement au niveau du FRI. Le financement de cette partide sensibilisation, organisation et motivation est prévu dans le coût des projets, soit enl'incluant dans le montant de la requête, soit recruter des ONG ou associations par zone quiseront payer en fonction des CGDC fonctionnel et des travaux réalisés.La mise en place des CGDC au niveau de toutes les écoles, cadre bien avec la politique de ladécentralisation en mettant la responsabilité de la programmation à leur niveau.

3- Niveau d'exécution

' Critères sur dimensions des classes, type et qualité de matériaux utilisé, taux de fréquentation, populationdesservi

46

Pour la réalisation d'un projet de réhabilitation d'une école il est nécessaire que le CGDCprépare une requête de financement. Le CGDC se fait appuyé dans ce montage de requête parune ONG ou association. La requête est envoyée au DDEPSA qui le fait examiner par letechnicien Départemental. Le technicien fera l'évaluation technique sur place et contrôle surle plan quantitatif et financier. Le technicien donne son avis sur la requête. Le Comité desélection fera le choix final.

Voir procédure FRI.

47

CHAPITRE I- LE FONDS REGIONAL D'INVESTISSEMENT

Introduction

Depuis toujours des investissements se sont fait dans les infrastructures scolaires surl'ensemble du territoire national. Ces investissements se font suivant plusieurs modèles, quisont souvent en fonction de l'origine des fonds, car chaque bailleur de fonds a ces règlesspécifiques.D'autre part quant la population a pris l'initiative pour la construction c'est en général unplan minimum avec qualité et finition minimum.Au niveau des statistiques il y a malheureusement seulement l'inscription de l'identificationsi un bâtiment est en bon état.

Base de données infrastructures

Une enquête plus approfondie a été réalisé dans le mois d'avril par le PNUD sur 6départements pour obtenir des informations plus détaillées pour l'élaboration d'unprogramme réaliste. D'autre part la DEPS a fait une enquête statistique avec des nouvellesfiches d'enquête pour l'ensemble du pays. Dans cette enquête une fiche a été insérée avec desquestions sur l'état d'entretien des infrastructures des écoles primaires. L-es résultats completsse retrouveront dans l'annuaire statistique pour l'année 2003-2004. Pour les besoins de projetun échantillonnage de trois départements ont été exploité pour les comparer avec les résultatsde l'étude du PNUD.

Maîtrise des interventions des différents projets

L'inventaire est fait sur les interventions des autres projets sur les réhabilitations.Il est important que les données sur l'ensemble des programmes/projets avec les interventionssimilaires sont connues pour s'assurer qu'il n'y aura pas double emploi au niveau desdifférentes interventions. Les expériences ont montré que très souvent un village ou quartierest programmé pour une intervention et c'est au moment de prise de contact sur le terrain,qu'on se rend compte que les travaux sont déjà réalisés ou en cours d'exécution.

Un tableau est mise à jour au niveau de la DEPS pour avoir l'inventaire complète desinterventions et permettre une harmonisation.

Avec cet instrument il est dans l'avenir facile d'harmoniser les interventions des bailleurs.

Mise en oeuvre des projets

Pour certains bailleurs les systèmes doivent suivre la réglementation de leur propre paysnational, ceci est souvent non compatible avec les systèmes utilisés au Congo. Heureusementque maintenant les Manuels d'exécution de plusieurs bailleurs se ressemblent et ceci facilitedéjà l'exécution.

La mise en oeuvre au Congo peut être repartie en deux catégories: i) zone urbain et ii) zonerural. Le type d'intervention pour ces deux zones est bien différent.

i) zone urbaine

48

Dans son ensemble les constructions dans les zones urbaines représentent une toute autrephysionomie, car l'ensemble des constructions est faite en matériaux durables et représententles types suivants:- i) bâtiments coloniaux, d'une construction en pierre ou briques cuites avec charpentebois ou métallique, maintenant la plus part des fenêtres a été remplacé par des grilles anti-vole de différentes formes, ces bâtiments ont souvent un plafond dont certains des panneauxen fibrociment . Les réhabilitations de ces bâtiments sont bien réalisables.- ii) les autres bâtiments sont en briques ciment avec une toiture en tôles avec une oudeux pentes, et différents types d'ouvertures, portes en bois ou métallique, et les fenêtressouvent en grilles métallique, soit en claustras à claire voie ou des fenêtres en bois oumétalliques.

Le plus de problèmes se trouvent au niveau des toitures, tôles anciennes rouillées qui doiventêtre remplacées. Aussi pour les constructions anciennes la chape est souvent en défection etdoit être remplacée.

Tableau de coût d'intervention(à insérer)

Au niveau de Brazzaville et Point Noir il y a la possibilité pour une exécution rapide enpassant par les mécanismes de maîtrise d'ouvrage délégué avec des Appels d'Offres poursélectionner les bureaux de contrôle et les entreprises, car il y a un grandl volume de travail àdes distances réduites permettant de créer facilement des lots de travail.Egalement au niveau des zones urbains il est souvent très difficile de faire la mobilisationsociale des communautés pour s'assurer de leur participation dans le projet.

ii) zone ruralDans les zones rurales on peut distingué les six cas qui suivent.

- i) réalisation par des députés, dans un district au moment des élections un descandidats députés a financés des travaux. Ces travaux sont exécutés par lespopulations avec un budget limité. Bien que les constructions soient en matériauxdurables (blocs ciment, chaînage et toiture en tôles galvanisées), mais les salles declasses ne correspondent pas aux normes comme décrit dans les normes scolaires. Lessalles visitées avaient des dimensions 4,00 m sur 6,00 m, soit seulement 24 m2 surune norme de 63 m2.

- ii) salles de classes en murs de pisé avec des toitures en paille soLivent sans fenêtresmais avec une ouverture entre mur et toiture très sombre et des surfaces entre 25 et 30m2 seulement, hauteur entre 2,00m et 2,50m,

- iii) salles de classes en murs de pisé avec des toiture en tôles souvent sans fenêtresmais avec une ouverture entre mur et toiture très sombre dont les surface sont aussientre 25 et 30 m2, hauteur entre 2,00m et 2,50m.

- iv) salles de classes avec mur en briques de terre et toiture en tôles, quelque fois avecdes portes et fenêtres mais souvent sans et dans un état délabré, car il n'y a plusd'entretien, car la population considère que ces bâtiments seront remplacés bientôt.

- v) salles de classes en matériaux durable (blocs ciment, chaînage et toiture en tôlesgalvanisées) dont la surface varie entre 40 et 60 m2,

- vi) il existe toujours des bâtiments de l'époque coloniale, dont en général les murssont encore bons mais la toiture et la menuiserie ont des grands défauts

49

Pour des catégories i), v) et vi) il y a dans le plus part de temps des travaux à faire pouraméliorer la situation, mais le bâtiment reste toujours sous le seuil des normes. Lestechniciens doivent avoir des bonnes instructions pour pouvoir donner des instructions aucomité de gestion concernant le montage du projet. Les moyens manqueront pour faire de lareconstruction pour tous les bâtiments qui ne correspondent pas aux no-rmes. Il est importantde voir si le nombre d'élèves qui utilisent l'école est important et qu'il y aura des effectifspléthoriques. Des réhabilitations peuvent se faire mais dans le futur il est important de voirune extension pour décongestionner les classes pléthoriques.Pour les catégories ii), iii) et iv) une reconstruction s'impose dans tout les cas. Lesenveloppes pour les zones rurales seront donc assez élevées pour raison de cesreconstructions. Chaque comité de gestion qui fait la demande pour un financement pour sonécole en matériaux périssables devrait recevoir le budget pour la reconstruction.

Par contre pour les travaux au niveau des Départements à l'intérieur du pays c'est en généralune école dans un village qui doit être faite et l'autre est à une distance considérable. Il seradonc très difficile de faire des lots important permettant l'exécution à l'entreprise. Laréalisation par un ONG, une association ou autre institution travaillant clans les zones pourraitêtre envisagée. Dans le cadre de l'exécution du la composante B du PURAC le PNUD a uneexpérience importante des travaux communautaires. L'expérience a montré qu'il estimportant d'être proche des zones d'intervention pour que le contact est facile et peux se fairerégulièrement. Dans ce cadre le PNUD a déjà installé une antenne à Doline et une à Ovando.Ces antennes seront équipées des moyens de transport et du personnel permettant les travauxrapprochés des communautés.

Mode d'intervention pour le PRAEBASE

Comme les modes d'intervention pour la mise en oeuvre des infrastructures scolaires sontsouvent très différents, il est souvent difficile d'avoir rapidement une situation claire desdivers interventions car il faut parcourir plusieurs services. De cette manière il est compliquéde faire un suivi correct de tous ces projets et avoir une vue générale des investissements. Orcette vue générale est nécessaire pour faire une programmation correcte avec des projectionssur des années à venir.Pour harmoniser le plus possible toutes les interventions au niveau des infrastructuresscolaires la présence d'une carte scolaire est primordiale pour la programmation desinterventions. Il y a déjà des éléments disponibles au niveau du Ministère, mais ils sont àcompléter et mettre ensemble. Une fois la carte scolaire est disponible il est facile de faire lesuivi et la projection des interventions.Dans le cadre de la décentralisation les structures du Ministère au niveau de la région auront àmoyen terme la responsabilité de suivi et à long terme la responsabilité (le la mise en oeuvredes projets dans leur région. En principe chaque projet sera géré par les structures régionales.Pour faciliter l'octroi de ces appuis il est proposé de mettre en place un Fonds Régionald'Investissement qui gérera les fonds par région.Pour la mise en place de ces fonds des critères doivent être élabores permettant de bien guiderle choix des interventions en fonction des besoins des communautés et en fonction d'uneprogrammation qui est liée à la carte scolaire. Chaque école peut bénéficier d'un appui dufonds si une requête de financement est adressée au fonds et que ces travaux à financerrentrent dans les critères de sélection des projets. La requête de financement doit être élaborépar le comité de gestion et de développement de l'école et prendre en compte des élémentsqui ont été retenu dans le projet d'école. Pour garantir la pérennité des investissements il estimportant que la requête est fait par le comité de gestion qui doit être la seul structure au

50

niveau de l'école pour pouvoir initié des projets et demander le financement. Le Ministèredoit s'assurer que les textes existent qui indique le statut juridique de ces comités de gestion.Dans le cas qu'il n'y a pas de texte qui gère ce structure, un texte devrait être élaboré commedécret ou arrêté ministériel.

MEPSA

prqecd Sfeeoirq Coonmt1ee

fo,ecl Coordinaton uOrn

EpaeAnl .SeCtl .s.........* s Conwnr,ie (10> B

Eg pr1reantnaI LI'O'Central t Decton 0fJ .Suppont Cet

_.% Sohooitenrsemnn .4.. .

Les mécanismes du Fonds

Chaque année au niveau du budget national une enveloppe budgétaire est prévue pour leFonds Régional de chaque Département. Ce budget sera en fonction de ]a zone et desdemandes qui ont été faites l'année précédent et leur taux de réalisation. L'enveloppe totaldes fonds correspondra à l'enveloppe réservé dans l'accord de don pour cette annéebudgétaire. Au niveau de chaque région un compte « spéciale » sera ouverte permettant lespayements direct et rapide des ONG, associations, entreprises locales, qui exécutent lesprojets.

Ces fonds pour l'exécution du programme seront gérer par le coordinateur du PNUD commestructure de suivi du programme ensemble avec le coordinateur national. Les méthodesd'exécution des projets dans les zones rurales se basera sur les mécanismes de PURACcomposante B. Chaque financement est l'aboutissement de l'envoie de la requête definancement par le comité de gestion au Directeur Départemental par le canal du techniciendu fonds installé dans le département ou en charge des aspects techniques du département. Letechnicien contrôlera par une visite de l'école la requête et faire le constat que le contenu de

51

la requête est conforme. Dans le cas contraire il travaillera avec le comité de gestion pourarriver à une requête recevable.

Type de demandes de (co)financement:

réhabilitation des infrastructures scolaires(reconstruction de classes)construction de latrinesconstruction de la clôture (seulement en zone urbain)forage ou branchement d'eau en zone urbainereconstruction bloc administrative

D'autres types d'infrastructures sont à la charge de la population commeaménagement d'un point d'eauaménagement de terrain de sport / récréationconstruction de cantine scolaireconstruction des logements

Suivant la provenance des requêtes de (co)financement le dossier sera acheminé vers laDirection Départemental par le chemin hiérarchique et évalué en fonction des critèresélaborés pour le type de projet pour lequel le financement est demandé.

Pour s'assurer que les communautés (comité de gestion) peuvent élaborer des projets d'écoleet formuler correctement des requêtes de financement un mécanisme de sensibilisation et deformation des comités de gestion doit se mettre en place. Durant la phase de préparation il yaura un certain nombre de comité de gestion qui sera installé et des ONG leur appuieront. Ilest prévu que des ONG installés dans le département et qui peuvent faire ce travail, ellespeuvent être engagé pour se charger de cette tache dans le département. Dans le cas ou ledépartement n'a pas des ONG, le PNUD se chargera de la mise en place et la formation descomités de gestion.

Structure du Fonds

Le fonds est composé au niveau départemental d'un Comité de sélection Régional, qui est lastructure décisive. Le comité se réunit au moins deux fois dans l'année mais une réunionextraordinaire peut être demandée si au cours de l'année des demandes urgentes sontenregistrées et qu'il y a des fonds disponibles pour les honorer.

La composition du Comité de sélection au niveau des Départements:Président: Le coordinateur PNUDVice-président Le Directeur Départemental de l'EducationMembres: Le Préfet ou son représentant

Le Président du Conseil régional ou son représentantLe Directeur Départemental de la Construction, de l'Urbanisme et del'Habitat ou son représentantLe technicien départemental du F.R.I.Un technicien du PNUD du siège

52

Les fonds pour les projets choisis seront disponibles au niveau de la région, mais la mise à ladisposition de la structure hiérarchique le plus proche de l'exécution est fait par un systèmede contrat signé avec les exécutants du projet. De cette manière les payements se font directaux bénéficiaires.Suivant le type des travaux le payement sera fait en plusieurs tranches. Pour le suivitechnique des projets dans un région un (des) technicien(s) sera(ont) identifié(s) dans larégion. Ces techniciens pourront être de la Direction Départementale du Ministère de laconstruction, mais ils dépendront de la structure technique du Fonds même qui est gérépar le PNUD.

Pour la ville de Brazzaville la composition est semblable avec la seul différence que lePrésident du conseil sera remplacé par le Maire de la ville. Le technicien du FRI sera un destechniciens du PNUD au niveau du siège. Le Directeur Général de la Construction, del'Urbanisme et de l'Habitat ou son représentant prendra la place du Directeur Départemental.

C'est la DEPS qui fonctionnera comme bureau national permanent au niveau central en plusil y aura le comité de suivi qui fera la répartition des fonds dans les régions.

Depuis le niveau central il y aura un suivi et contrôle des travaux à deux niveaux:i) au niveau du PNUD, comme structure exécutante, s'assure que l'ensemble des

requêtes sont conformes aux critères d'éligibilité qui ont été adopté pour le projet. LaDEPS doit déjà commencer à bien finaliser ces critères de choix pour limiter que lapression politique pourra influencer le choix.

ii) Les technicien du niveau centrale, aussi bien celui du PNUD que ceux duministère feront de missions chaque trimestre dans les départements, ou les travauxseront exécutés

L'élaboration de ces critères bien précises, permettront de suivre des éléments de choixactuellement souvent utilisés. Des critères doivent prendre en compte

i) des aspects d'utilisation rationnelle des infrastructures,ii) qualité des infrastructures par rapport au coût nécessaire,iii) type de matériaux utilisés dans les infrastructures existantesiv) manière d'exécution du projet proposé par le comité de gestion (régie, avec

ONG,avec une association ou en entreprise)

La délibération se fait au moment du Comité de sélection suivant la liste des priorités et enfonction du budget disponible.

Dans le requête de financement le comité de gestion de l'école peut déjà indiqué de quelmanière il veulent exécuté le projet. Dans ce cadre il est possible pour la communauté deprendre contact avec un ONG ou association qui les aidera à réaliser le projet. Les ONGcomme IPHD pourront donc participer au financement des projets par le canal de lapopulation. De cette manière il est possible de réduire l'enveloppe nécessaire au niveau dufonds. Ceci permettra de financer plus de projet. Chaque fois que la population participe dansle réalisation et il n'est pas nécessaire d'affecter une enveloppe complète il sera possible deréaliser plus de projet que prévus.Pour cette raison il est important que les critères d'éligibilité des projets soit bien décrit maislaissant la possibilité au comité de gestion d'organiser l'exécution de leur propre manière. Detoute façon le technicien FRI examinera le dossier et évaluera la faisabilité. Dans le cas où il

53

trouve qu'il y a un risque le dossier doit être examiné de nouveau avant présentation aufonds.

Note: Vu la présence du PURICV, il est possible que les interventions dansBrazzaville et Point Noir leur seront confiées une fois que la commission desélection a élaboré la liste des projets retenus. Ceci permet d'avoir une rapiditéd'intervention et comme il n'y aura presque pas de participation de lapopulation, l'organisation de l'exécution est beaucoup plus facile.

Pour les autres régions il est possible que les comités de gestion se fassentfaire appuyer par des structures existantes, comme des antennes IPHD oud'autre ONG/organismes.

Politique de décentralisationUn fonds régional rentre bien dans la mise en place de la politique de la décentralisation et ladéconcentration. Avec l'installation d'un fonds décentralisé ceci formera un appui auxstructures régionales qui pourront se renforcer.

Avec ce système d'un fonds il est facile d'être flexible dans l'exécution et il est possibleinsérer des critères pour assurer la rentabilisation d'une école dans une zone à faible densitéde la population ou la ou la demande n'est pas très forte.

Une fois les mécanismes seront mise en place et les procédures fonctionnent il est fortpossible que d'autre bailleurs prendront confiance et d'autre financements peuvent êtreobtenu.

Déroulement d'une opération du fonds:

SensibilisationPremière étape est l'information et sensibilisation de la population et del'administration dans les régions sur la possibilité d'obtenir un (co)financement pourdes interventions dans les structures de l'éducation.Dans cette phase il est souhaitable d'utiliser des ONG qui ont l'expérience dans lasensibilisation et 1 appui à la population. Les comités de gestion doivent être installéset fôrmés.

Demande de (co)financementAu moment de la préparation de la demande le comité de gestion peut prendre contactdéjà contact avec un ONG pour l'assister dans le montage du projet et préparer lafiche de demande. Dans la demande la population doit avoir déjà identifié uneentreprise, ONG ou tâcheron pour l'exécution des travaux, préparer le devis completdes travaux.La demande de (co)financement est envoyé à la Direction Départementale par le canaldu Directeur de l'école, avec si nécessaire l'engagement par la population ou lacollectivité locale pour une participation en matériaux/main d'oeuvre ou l'équivalenten argent et assurer l'entretien dans le cas de la réalisation de l'infrastructure.

Evaluation des Demandes de (co)financement

54

l~~~~~~~~~~~~~~~~ m

La demande de (co)financement est évalué par le technicien Départemental avec unevisite sur place pour voir si le volume de travail, pour lequel un financement estdemandé, est correct et si la qualité correspond aux critères.Le Directeur départemental réunira les Demandes de (co)financement et les classeraavec des critères d'évaluation, qui ont été élaborés pour faire l'évaluation desdemandes, par urgences dans les différents secteurs d'intervention.

Validation des Demandes de (co)financementC'est au moment du Comité de sélection Départemental la liste des projets à retenirpour le (co)financement est fixé. La finalisation de la liste se fait en fonction dubudget disponible et la priorité d'une demande. Les bénéficiaires sont informés queleur projet a été retenu et sur la modalité de l'exécution et les étapes qui doivent êtrefranchies.

* Signature d'une Convention de (Co4financement - avec participation en m.o./matériaux / ou financier entre le Fonds et le Comité de gestion. Pour l'exécution destravaux en entreprise le PNUD se chargera de préparer les Appels d'Offres au niveaulocal. Le technicien FRI préparera le dossier d'Appel d'offres.

* Les mécanismes de déboursement pour les entreprises suivront le système habituel dela Banque Mondiale par un payement unique pour des petites interventions ou avecdes payements par tranche pour des interventions plus importantes.

55

1.1.1.1.1.1

1.1.1.1.1.3 CHAPITRE II- EXECUTION DES TRAVAUX

1.1.1.1.1.41.1.1.1.1.5 A Procédure de programmation

Le Comité de Gestion et de Développement Communautaire de l'école (CGDC), le Directeur del'école et le Directeur Départemental auront l'entière responsabilité de la procédure de la requête definancement au PRAEBASE.

Les Comités de Gestion et de Développement Communautaire de l'école (CGDC)(i) Formulent les requêtes de projets suivant le formulaire type (Annexe ... ) ensemble avec

le Directeur de l'école et l'ONG, l'Association ou l'Entreprise retenu sur la base descritères de pré-qualification pour l'exécution;

(ii) Feront visé la requête par le Chef de la Circonscription et(iii) Déposent les requêtes auprès des Directions Départementaux, qui leur délivre un accusé

de réception (voir modèle en Annexe ... ).

Ce processus devrait s'étaler au maximum sur soixante (60) jours et couvrir la période du 1lnovembre au 1 janvier ou du 1 mai au 1 juillet de chaque année. Les CGDC peuvent se faire appuyerpour la préparation par un ONG ou Association. Le comité de sélection se réunira deux fois dansl'année, le premier quinzaine du mois de janvier et juillet. Toute requête reçue au delà d'une despériodes sera réceptionnée et considérée pour la programmation du semestre suivant.

Les DDEPSA(i) Feront examiner les requêtes par le technicien Départemental et le chargé des statistiques

de la DDEPSA selon les critères élaborées (annexe. )

(ii) Etablissent la liste des requêtes en fonction de leurs priorités selon les critères élaborées

(iii) Forment le comité de sélection composée:Président: Le Directeur Départemental de l'Education ou son représentantVice-président Le coordinateur PNUD ou son représentantMembres: Le Préfet ou son représentant

Le Président du Conseil régional ou son représentantLe Directeur Départemental de la Construction, de l'Urbanisme et del'Habitat ou son représentantLe technicien départemental du PRAEBASEUn technicien du PNUD du siège

Cette commission aura pour rôle d'analyser, sélectionner et retenir les projets du semestre selon lescritères suivants:

* Eligibilité du sous projet (voir paragraphe...)* Existence légale du CGDC, dûment justifiée (PV élection du bureau, récépissé ou toute

autre pièce de reconnaissance délivrée par une autorité compétente)• Budget disponible au niveau du PRAEBASE

(iv) Organisent ensemble avec le Coordinateur PNUD la réunion du Comité de sélection etprépare le rapport de la réunion

(v) Elaborent la liste des requêtes retenues, préparent et font singées des conventions entrePRAEBASE et CGDC. Et les transmettent au Coordinateur du PNUD pour l'exécution et

56

à l'Unité de Coordination pour garantir les budgets. L'allocation de ressources au niveaudu PNUD par le PRAEBASE se fait au moment de la prise de décision du comité depilotage sur la répartition des fonds suivant les Départements. Une copie de la liste devraégalement être adressée à l'UCP pour couvrir les investissement.

Le point (i) s'étalera sur la période de réception des requêtes et s'achève une semaine avant la réuniondu comité de sélection.Les points (ii), (iii), (iv) et (v) de ce processus doivent s'étaler au maximum sur quinze (15) jours etcouvrir la période du l au 15 Janvier ou du l au 15 Juillet de chaque année.

Convention entre PRAEBASE - CGDC (modèle en annexe .... )A l'issue du Comité de Sélection, des conventions sont établis pour les projets approuvés. Laconvention rétablie en quatre exemplaires est signée par Directeur Départemental de l'Education et leprésident du CGDC demandeur.Pour chaque convention à établir le dossier doit comprendre:

- le compte rendu du Comité de Sélection;- la requête, comprenant le budget du projet et la manière d'exécution clu projet, en régie, par

ONG/association ou à l'entreprise;

Un exemplaire de la convention est remis au CGDC, le deuxième exemplaire est transmis auCoordinateur PNUD, le troisième est envoyé au UCP et le quatrième archivée au niveau du DDEPSApour le PRAEBASE.

1.1.1.1.1.6 B Procédure d'exécution

Les DDEPSA ont l'entière responsabilité de l'exécution du programme. Les travaux de suivi del'exécution seront confiés au PNUD qui se chargera de contrôler l'exécution cles projets demandés parles CGDC et assurera le circuit financier suivant les mécanismes qui seront définis dans le manuel deprocédure d'exécution. Les marchés seront passés suivant le type d'exécution proposé par lapopulation par la procédure de

(i) consultation restreinte simplifiée ou demande de prix sur la base d'une liste (fichier)d'ONG, Associations et d'entreprises qualifiées de la région soit

(ii) par un Appel d'Offres ouvert aux entreprises et ONG.

Les CGDC doivent déjà annoncés dans la requête par quel type d'exécution ils font réaliser leur projetet dans le premier cas la proposition technique et financier de l'ONG, Association ou entreprise estinsérée. Les procédures seront définies dans les manuels de procédure qui seront élaboré pour chaquetype d'exécution. (Modèles en annexe ....)

A- Pré qualification d' ONG, d'Associations et entreprises pour l'exécution en réaie:

1.1.1.1.1.7 Procédure administrative et de programmationUn avis général sera publié par chaque DDEPSA au niveau Départemental par voie de presse, radio etaffiches. Cet avis général doit être publié au moment de la période de préparation des requêtes pourque les ONG, Associations et entreprises puissent prendre contact avec des CGDC ou les comités degestion puissent prendre contact avec eux pour la préparation de leur projet de réhabilitation.Une liste d'ONG, Associations et entreprises qualifiés sera constituée sur la base d'un formulaire dedemande de qualification à retirer auprès des DDEPSA. Le DDEPSA ensemble avec le PNUD ferontla qualification des ONG, Associations et entreprises sur la base des critères stiivants:

(i) L'ONG, Association ou entreprise doit être reconnu légalement et résider dans larégion: la déclaration d'existence délivrée par les Services Provinciaux des Impôtssuffit;

57

(ii) L'ONG, Association ou entreprise doit avoir l'expérience dans l'exécution destravaux à réaliser et

(iii) L'ONG, Association ou entreprise doit disposer d'un compte ouvert dans une banqueou tout autre établissement à caractère bancaire reconnu légalement.

La liste d'ONG, Associations et entreprises qualifiées sera déposée auprès des Préfets, des DDEPSAet des Mairies et est à la disposition de tous les CGDC qui en manifestent le désir de la consulter.L'utilisation de ces ONG, Associations ou entreprises pré qualifié permet aux CGDC de s'assurerd'une bonne exécution du projet. Le CGDC consulte ces ONG, Associations ou entreprises et fait lechoix d'une pour l'exécution selon les règles d'une consultation. Dans la requête de financement leCGDC indique déjà le choix de l'ONG, l'Association ou l'entreprise, qui travaillera avec eux enprécisant la procédure du choix. Cette procédure peut s'appliquer sur des projets d'un montant demoins de $20 000,-. Dans le cas des régions ou des ONG, Associations ou entreprises font défaut ilest possible de s'approcher des ONG, Associations ou entreprises d'autres régions.

1.1.1.1.1.8 Procédure de passation des marchés

Les différentes étapes

Pré qualification des ONG ou entreprises

La liste des entreprises et de tâcherons qualifiés doit servir de référence.

Lancement de la consultation des ONG ou entreprises

Sur la base du projet que le CGDC veux faire exécuté au niveau de l'école, il lance une consultationauprès des ONG, Associations ou entreprises pré qualifiés.

Le dossier de consultation doit comprendre une simple lettre d'invitation de demande de devis et ledevis descriptif et quantitatif.

Préparation, dépôt et réception des offres

Il sera accordé Sept (7) jours maximum aux ONG ou entreprises consultés pour déposer au près duCGDC. Les offres doivent être présentées conformément aux instructions de la lettre de demande dedevis. Les devis reçus doivent immédiatement faire l'objet de mention de la date et l'heure deréception. Le dépôt doit se faire au près du Président du Comité.

En aucun cas les enveloppes contenant les devis des soumissionnaires ne pourraient être traitéescomme du courrier ordinaire ; en d'autres termes, elles ne doivent pas être ouvertes par les membresdu Comité pour quelque motif et prétexte que ce soit.

L'ouverture des offres est exclusivement du seul ressort de la commission d'ouverture et d'analyse.Toute offre reçue au delà de la date limite de dépôt fixée par le dossier de consultation, ne sera pasexaminée par la commission d'analyse et sera retournée aux soumissionnaires après les travaux de lacommission.

Ouverture, analyse et délibérationCompte tenu de la taille et du coût des projets, la séance d'ouverture des plis ne doit pas être publique.La composition de la commission d'ouverture, d'analyse et délibération (attribution) est la suivante:

(i) Président du CGDC;(ii) Vice-président du CGDC(iii) Technicien Départemental.

58

Après les vérifications et corrections arithmétiques d'usage, la commission procède à l'attribution desmarchés selon les critères à définir suivant le type d'intervention. (Achat mobilier, achat tôles, achatmenuiseries, travaux maçonnerie etc.)

Un seul Procès verbal d'ouverture, d'analyse et de délibération sera dressé (voir modèle en Annexe)approuvé par l'ensemble des membres. La durée des travaux de la commission ne saurait dépassercinq (5) jours.Le devis de l'ONG, Association ou entreprise choisi, avec le PV de la commission d'ouverture etattribution seront en annexe de la requête de financement.

Elaboration et signature de contrat

Après acceptation de la requête de financement par la Commission de sélection Départemental larequête est transmis à l'agent financier PNUD du Département pour les procédures de financement etexécution.Le contrat prendra la forme d'un bon de commande établi par le PNUD et approuvé par le PNUD etl'ONG, Association ou entreprise exécutant.Ce processus ne doit pas dépasser deux (2) jours.

1.1.1.1.1.9 Procédure d'exécution et règlement

Exécution des travaux

L'exécution des travaux par l'ONG, Association ou entreprise se fera sous la supervision directe duTechnicien Départemental, du CGDC et du directeur de l'école concernée. Les projets seront exécutéssuivant le planning de l'ONG, Association ou entreprise compris dans l'offre mais avec un maximumde trois (3) mois. Durant l'exécution des travaux au moins (4) supervisions seront organisées (une audémarrage et trois en cours d'exécution des travaux) par le Technicien Départemental, qui peut sefaire accompagner par les autres responsables ci dessus visés.

Les différentes supervisions feront l'objet d'un compte rendu (voir modèle en Annexe).

Réception des travaux

Les CGDC adresseront les lettres de demande de réception aux DDEPSA dans les trois (3) jours quisuivent la fin des travaux. Cinq (5) jours doivent être consacrés à l'organisation et à la réceptioneffective des travaux à compter de la date de réception de ces lettres. La réception des travaux serafaite par une commission composée:

(i) Du technicien départemental(ii) Du représentant CGDC concerné par le sous projet(iii) Du directeur de l'école concernée(iv) De l'ONG ou entreprise

Un procès verbal de réception devra être dressé à cet effet. (voir modèle en Annexe ...).

Modalités de règlement

Les règlements des travaux seront faits par l'intermédiaire du compte ouvert par le projet au profit duPRAEBASE par le PNUD. Les règlements seront étalés de la manière comme mentionné dans larequête de financement et acceptable suivant les critères du mécanisme PNUD/ActionCommunautaire. Chaque facture avant payement doit être visé pour accord par le technicienDépartemental.

59

En fonction des disponibilités de trésorerie, les règlements seront faits dans un délai de soixante (72)heures exclusivement par chèque ou virement au profit de l'ONG, l'Association ou l'entreprise.

B- Par un Appel d'Offres ouvert aux entreprises et ONG.

Procédure administrative et de programmationUn avis général sera publié par chaque DDEPSA au niveau Départemental par voie de presse, radio etaffiches. Cet avis général doit être publié au moment de la période de préparation des requêtes pourque les ONG, Associations et entreprises puissent prendre contact avec des CGDC ou les comités degestion puissent prendre contact avec eux pour la préparation de leur projet de réhabilitation.Une liste d'ONG, Associations et entreprises qualifiées sera constituée sur la base d'un formulaire dedemande de qualification à retirer auprès des DDEPSA. Le DDEPSA ensemble avec le PNUD ferontla qualification des ONG, Associations et entreprises sur la base des critères suivants:

(iv) L'ONG, Association ou entreprise doit être reconnu légalement et résider dans larégion: la déclaration d'existence délivrée par les Services Provinciaux des Impôtssuffit;

(v) L'ONG, Association ou entreprise doit avoir l'expérience dans l'exécution destravaux à réaliser et

(vi) L'ONG, Association ou entreprise doit disposer d'un compte ouvert dans une banqueou tout autre établissement à caractère bancaire reconnu légalement.

La liste d'ONG, Associations et entreprises qualifiées sera déposée auprès des Préfets, des DDEPSAet des Mairies. L'utilisation de ces ONG, Associations ou entreprises pré qualifié permet aux CGDCde s'assurer d'une bonne exécution du projet. Dans le cas des régions ou des ONG, Associations ouentreprises font défaut il est possible de s'approcher des ONG, Associations ou entreprises d'autresrégions.

Au moment des Appels d'Offres ouverts d'autres ONG, Associations ou entreprises peuventégalement participer.

Lancement d ' Appel d 'Offres des ONG, Associations ou entreprises

Pour les projets dont les requêtes ont obtenues les financements et pour les quels les CGDC n'ont pasfait la selection d'ONG, Association ou entreprise, le PNUD lancent ensemble avec la DDEPSA et leCGDC les Appels d'Offres pour ONG, Associations ou entreprises au niveau du Département.

Le dossier de consultation doit comprendre (voir modèles en Annexe):(i) Une lettre d'invitation;(ii) Les instructions aux sourmissionnaires;(iii) Le modèle de lettre de soumission;(iv) Le devis descriptif et quantitatif;(v) Le modèle de contrat; et(vi) Un modèle de caution d'avance de démarrage.

Ce processus devrait s'étaler au maximum sur vingt (20) jours et couvrir la période du 15 Janvier au 5Février ou du 15 Juillet au 5 Août de chaque année.

Préparation, dépôt et réception des offres

60

Il sera accordé trente (30) jours maximum aux ONG et entreprises consultées pour préparer leursoffres et les déposer auprès des DDEPSA. Les offres doivent être présentées conformément auxdossiers de consultation. Les offres reçues doivent immédiatement faire l'objet de mention de ladate et l'heure de réception; un cachet spécial doit être confectionné à cet effet.

En aucun cas les offres des soumissionnaires ne pourraient être traitées comrne courrier ordinaire; end'autres termes, les offres reçues ne doivent pas être ouvertes par les services de la DDEPSA pourquelque motif et prétexte que ce soit.

L'ouverture des offres est exclusivement du seul ressort de la commission d'ouverture et d'analyse.

Toute offre reçue au delà de la date limite de dépôt fixée par le dossier de consultation, ne sera pasexaminée par la commission d'analyse et sera retournée aux soumissionnaires après les travaux de lacommission.

Ouverture, analyse et délibération

Compte tenu de la taille et du coût des projets, la séance d'ouverture des plis ne doit pas être publique.La composition de la commission d'ouverture, d'analyse et délibération (attribution) est la suivante:

(i) DDEPSA(ii) Représentant du Coordinateur PNUD(iii) Représentant du CGDC concerné par le projet(iv) Technicien Départemental(v) Le Directeur Départemental de la Construction, de l'Urbanisme et de

l'Habitat ou son représentant

Après les vérifications et corrections arithmétiques d'usage, la commission procède à l'attribution desmarchés selon les critères fixé au moment du lancement: (voir annexe ...)

Un seul Procès verbal d'ouverture, d'analyse et de délibération sera dressé et approuvé par l'ensembledes membres.

La durée des travaux de la commission ne saurait dépasser dix (10) jours et il serait souhaitable deretenir la période 5 au 15 Février ou du 5 au 15 Août de chaque année.

Elaboration et signature de contrat

Un contrat sera élaborée suivant le formulaire type joint au dossier de consultation par projet et parattributaire. L'élaboration des contrats est du ressort du PNUD.

Les contrats seront approuvés par le PNUD et par l'ONG, Association ou l'entreprise attributaire. Ceprocessus ne doit pas dépasser dix (10) jours.

1.1.1.1.1.10 Procédure d'exécution et règlement

Exécution des travaux

L'exécution des travaux par l'ONG ou entreprise se fera sur la supervision directe du TechnicienDépartemental, du CGDC et du directeur de l'école concernée. Les projets seront exécutés suivant leplanning de l'ONG ou entreprise compris dans l'offre mais avec un maximum de quatre mois.Durant l'exécution des travaux au moins (4) supervisions seront organisées (une au démarrage et troisen cours d'exécution des travaux) par le Technicien Départemental, qui peut se faire accompagner parles autres responsables ci dessus visés.

61

Les différentes supervisions feront l'objet d'un compte rendu (voir modèle en Annexe).

Réception des travaux

L'ONG ou entreprise adresseront les lettres de demande de réception aux DDEPSA dans les trois (3)jours qui suivent la fin des travaux. Cinq (5) jours doivent être consacrés à l'organisation et à laréception effective des travaux à compter de la date de réception de ces lettres; La réception destravaux sera faite par une commission composée:

i) Du technicien départementalii) Du représentant CGDC concerné par le sous projetiii) Du directeur de l'école concernéeiv) De l'ONG ou entreprise

Un procès verbal de réception devra être dressé à cet effet.

Modalités de règlement

Les règlements des travaux seront faits par l'intermédiaire du compte ouvert par le projet au profit duPRAEBASE par le PNUD. Les règlements seront étalés de la manière suivante:

(i) 30% du contrat à titre d'avance de démarrage cautionnée à 100% par une banque ou toutautre établissement à caractère bancaire reconnu légalement et suivant le modèle decaution joint au dossier de consultation.

(ii) 50% après la réception des travaux sans aucune réserve, le payement de cette tranchepourrait se faire éventuellement en deux ou trois tranches

(iii) 20% pour solde de tout compte après la réception des travaux sans aucune réserve;l'entreprise ou le tâcheron présentera à cet effet, une facture définitive accompagnéed'une copie du procès verbal de réception.

Le PNUD procédera aux règlements de toutes les factures qui ont été préalablement visé par leTechnicien Département dans un délai de soixante (72) heures exclusivement par chèque ou virementau profit de l'ONG ou de l'entreprise.

62

Taches Responsable d'exécution Responsable financier Contrôle

1 Information et sensibilisation ONG ou autre organisme Coordination PNUD

2 Bénéficiaire/ Comité de ONG ou.Demande de (co)financement gestion.

3 Différents niveau, Directeur Technici(Vérification de la demaiide de l'école, technicien FRI volume e

4 Liste des priorités des demandes Direction Départemental et Technici(de (co) financement Coordination PNUD

5 Choix des projets Comité de sélection Régional Technici(

6 Formulaire environnementale et Comité de sélection Régionalsociale de filtrage

7 Préparer les conventions de Coordination PNUD(co)financement

8 Signature conventions Coordination PNUD et Coordination PNUDbénéficiaires

9 Préparation/signature contrat Comité de gestion en zone Technicittacherons/fournisseurs rurale, PURICV en zone

urbain.

10 Fourniture des matériaux Fournisseur Comité de gestion ou Technicitentreprise exécutant gestion

11 Exécution de travaux Entreprises, ONG Tâcheron Technici(

l ~~~~~Taches Responsable d' exécution Responsable Contrôle techniquefinancier

12 Préparation de la fiche Technicien_d'avancement

13 Payement tranches / Coordination PNUD Technicien FRI_fournisseurs_

14 Payement tranches / Coordination PNIJD Technicien FR1fournisseurs_

15 Réception des Technicien FRI/ entreprise / Direction_ bâtiments Départementale / Comité de gestion __________________

16 Payement dernier Coordination PNUD Coordination Technicien FR1_ tranche du tacherons PNUD

17 Préparation des Technicien FRIrapports technique

_ mensuelle_

18 Préparation des Direction Départementale / Coordinationrapports financiers tri- PNUDmensuelle

19 Préparation rapport Coordination PNUDfinal

64

APPENDICE 4 -LISTE DES POLITIQUES DE SAUVEGARDES DE LABANQUE MONDIALE

OP 4.01 L'objectif de cette politique est de s'assurer que les Selon le projet et la nature desEvaluation projets financés par la Banque sont impacts une gamme d'instrument peutEnvironnementale environnementalement rationnels et viables, et que être utilisée EIA, audit

la prise de décision est améliorée par l'analyse environnemental, évaluation desappropriée des actions et de leurs probables risques et plan de gestionincidences sur l'environnement. Cette politique est environnemental (EMP). Lorsqu' undéclenchée si un projet est susceptible d'avoir des projet est susceptible d'avoir desrisques et des impacts environnementaux impacts sectoriels ou régionales , un(défavorables) potentiels dans son secteur EA sectoriel ou régional est exigé.d'influence. L'emprunteur est tenu d'effectuer le

EA.

Sous PRAEBASE, l'emprunteur apréparé un cadre environnemental etsocial de gestion (ESMF) pourévaluer les impacts de futuresactivités de réhabilitation. Les sitesde réhabilitation ne sont pas encoreconnus puisque la sélection des écolesà réhabiliter sera conduite par lademande et se fera après la sélectiondes plans d'école.

OP 4.04 Habitats La conservation des habitats naturels, comme toute Cette politique est déclenchée parNaturels autre mesure de préservation et d'amélioration e n'importe quel projet (ou sous-projet)

l'environnement, est essentielle au développement avec le potentiel de causer ladurable à long terme. En conséquence, la Banque, conversion significative (perte) ou ladans le cadre de ses études économiques et dégradation des habitats naturelssectorielles, des projets que l'institution finance directement ou indirectement.ainsi que dans e cadre du dialogue de politique Sous PRAEBASE, les activités deéconomique, appuie la protection, le maintien et la réhabilitation avec des impactsréhabilitation des habitats naturels et de leur négatifs sur les habitats naturels nefonction. En matière de gestion des ressources seront pas financées..naturelles, la Banque soutient une approche fondéesur le principe de précaution, de façon à garantir quetoutes les opportunités servant un développementenvironnementalement durable soient saisies, et elleattend des emprunteurs qu'ils appliquent cettedémarche.

OP 4.36 Forêts La gestion, la conservation et le développement Cette politique est déclenchée par lesdurables des écosystèmes forestiers sont essentiels activités dans le secteur forestier età la réduction pérenne de la pauvreté et au les interventions (financées pardéveloppement durable, qu'il s'agisse de pays banque) qui pourraient avoir desabritant des forêts en abondance ou bien des impacts sur les zones forestières. Sous

65

ressources surexploitées ou naturellement congrues. PRAEBASE, les activités deL'objectif de la présente politique est d'aider les réhabilitation susceptibles d'affecterEmprunteurs à gérer leur potentiel forestier afin de les populations et les forêts commeréduire la pauvreté de manière durable, d'intégrer décrit dans OP 4.36 ne seront paseffectivement les forêts dans le développement financé.économique du pays et de protéger le patrimoineforestier aux niveaux local et mondial ainsi que lesservices environnementaux essentiels associés.

OP 4.09 Lutte Pour aider ses emprunteurs à combattre les La politique est déclenchée si laAntiparasitaire organismes nuisibles à l'agriculture ou à la santé fourniture des pesticides est envisagéepublique, la Banque privilégie une stratégie qui (directement par le projet ouencourage l'utilisation de méthodes biologiques ou indirectement par le prêt) ; si le projetenvironnementales et limite le recours aux peut affecter la lutte antiparasitairepesticides chimiques de synthèse. Dans la lutte d'une manière néfaste, même si lecontre les ennemis des cultures, La Banque utilise projet n'envisage pas de fournir desdifférents instruments pour évaluer la situation dans pesticides.le pays considéré et pour encourager la lutte Sous PRAEBASE, les activitésphytosanitaire intégrée et l'utilisation prudente de exigeant l'utilisation des pesticides nepesticides agricoles. Dans les projets que la Banque seront pas financés.finance dans le domaine de la santé publique,l'institution privilégie la lutte contre les vecteurs demaladie par des méthodes environnementales.Lorsque celles-ci ne sont pas suffisammentefficaces, la Banque peut financer l'utilisation depesticides. L'achat de tout pesticide dans le cadred'un projet financé par la Banque est subordonnéaux résultats d'une évaluation de la nature et del'importance des risques encourus, en fonction del'utilisation envisagée et des utilisateurs prévus.

OP 4.11 Propriété Cette politique vise à aider à la conservation des Sous PRAEBASE, les activitésCulturelle valeurs normales culturelles de propriété (les affectant la propriété culturelle neemplacements qui ont une valeur archéologique seront pas financés.(préhistorique), paléontologique, historique,religieux, et unique - ceci inclut les fossiles et lesdispositifs environnementaux uniques tels que leschutes d'eau), la protection et le perfectionnementdes propriétés culturelles des projets financés par laBanque.

OD 4.20 L'objectif principal de PO 4.20 est de s'assurer que D'après DO 4.20 « une actionPopulations le plan de développement respectera la dignité, les spéciale est exigée, lorsque lesAutochtones droits et la culture des peuples « autochtones » et investissements de la Banque

permettra une situation où « les mécanismes sont concement des peuples autochtones,définis et maintenus pour la participation des tribus, minorités ethniques ou toutpeuples pygmées dans la prise de décision pendant autre groupe dont le statut social etla planification, la mise en oeuvre et l'évaluation ». économique restreint leurs capacités à

imposer leurs intérêts et droits en cequi concerne les terres et autresressources productives ».

66

Dans le cadre de PRAEBASE, unplan de développement des pygméesau Congo a été élaboré. Ce plandéfinit le programme et les activitésbénéfiques et culturellementappropriés pour les Pygmées dans lecadre de l'éducation, tout en tenantcompte de leurs préoccupations.

OP 4.12 Les objectifs principaux de la politique de la Banque Cette politique est déclenchée nonRecasement sur la réinstallation involontaire sont les suivants: seulement si la relocalisationinvolontaire (a) On s'efforcera d'éviter, dans la mesure du physique se produit, mais également

possible, ou de minimiser la réinstallation par n'importe quelle perte de terreinvolontaire en étudiant toutes les alternatives ayant pour résultat : relocalisation ouréalisables dans la conception du projet. perte d'abri ; perte de capitaux ou(b) Les personnes déplacées devront être aidées d'accès aux capitaux ; on a préparé ladans leurs efforts d'amélioration, ou du moins de perte de sources de revenu ou derétablissement, de leurs moyens d'existence et de moyens d'existence, si les personnesleur niveau de vie, ceux-ci étant considérés, en affectées doivent se déplacer. Sousterme réels, aux niveaux qui prévalaient au moment PRAEBASE, un Cadre de politiquede la phase précédant le déplacement ou celle de la de réinstallation a été élaboré. Cemise en oeuvre du projet. cadre servira de guide pour la

préparation de plan de réinstallationau cas où l'acquisition de terre serarequise.

OP 4.37 Sécurité Sur l'ensemble de la durée de vie de n'importe Cette politique est déclenchée si ledes barrages quel type de barrage, le maître d'ouvrage a la projet comporte la construction d'unresponsabilité de s'assurer que les mesures grand barrage (15 m ou plus haut) ouidoines sont prises et que des ressources d'un barrage à haut risque; si un projetfinancières suffisantes sont foumies pour garantir la dépend d'un barrage existant, ou d'unsécurité du barrage, indépendamment du statut du barrage en construction. Pour definancement de l'ouvrage ou de sa construction. petits barrages, les mesuresLa Banque, en raison des graves conséquences génériques de sécurité pour lesqu'entraînent le dysfonctionnement ou l'arrêt barrages, conçues par les ingénieursd'un barrage, se soucie fortement de la sécurité qualifiés sont habituellementdes nouveaux barrages qu'elle finance et des appropriées.barrages déjà existants dont un projet financé Sous PRAEBASE, là ne seront aucunpar l'Institution est directement dépendant. placement pour la construction deLorsque la Banque finance un projet incluant la tous les barrages.construction d'un nouveau barrage, elle exigeque la conception et la construction del'ouvrage soient supervisées par desprofessionnels qualifiés et expérimentés. Elleimpose également à l'emprunteur d'adoptercertaines mesures et de les appliquer à laconception, à la passation des marchés, à laconstruction, à la mise en opération et à lamaintenance du barrage ainsi qu'aux travauxafférents. Si un projet implique un barrage existantou un barrage en construction sur le territoire del'Emprunteur, la Banque exige de l'Emprunteur

67

qu'il recoure aux services d'un ou plusieursspécialistes indépendants pour a) inspecter etévaluer le niveau de sécurité du barrageexistant ou du barrage en construction, ses structuresconnexes et sa performance dans le passé ; b)examiner et évaluer les procédures defonctionnement et de maintenance de l'Emprunteur;et c) fournir un rapport écrit sur leurs conclusions etrecommandations sur toute action correctrice oumesure de sécurité nécessaire pour mettre le barrageexistant ou le barrage en construction à un niveau desécurité acceptable par la Banque.

OP 7.50 Projets L'objectif de cette politique est de s'assurer que les La présente politique opérationnellerelatifs aux voies projets financés par la Banque, relatifs à des voies s'applique aux types de voies d'eaud'eau d'eau internationales n'affectent pas (i) les relations internationales suivants:internationales entre la Banque et ses emprunteurs et entre des États a) tout fleuve, rivière, canal, lac ou(qu'ils soient membres de la Banque ou non); (ii) étendue d'eau analogue formant une

l'utilisation efficace et la protection des eaux frontière entre deux États ou plus,internationales. qu'ils soient membres de la Banque

ou non, ou tout fleuve, rivière, ouétendue d'eau de surface traversantdeux États ou plus, qu'ils soientmembres de la Banque ou non;b) tout affluent ou autre étendue d'eaude surface qui est une composante d'une voie d'eau telle que définie au a)ci-dessus ; etc) tout golfe, baie, détroit ou canalbordé par deux États ou plus, ou toutgolfe, baie, détroit ou canal situé dansun seul État, mais reconnu commeseule voie de communication entre lahaute mer et d'autres États, et toutfleuve ou rivière se jetant dans leditgolfe, baie, détroit ou canal.

Sous PRAEBASE, les activités deréhabilitation auront aucun effet surles eaux internationales, ne serontfinancés.

OP 7.60 Projets Les projets situés dans des zones en litige peuvent Sous PRAEBASE, les activités dedans des zones en soulever un certain nombre de problèmes délicats réhabilitation ne se trouvent pas danslitige qui affectent les relations non seulement entre la des zones en litige.Banque et ses États membres, mais aussi entre lepays dans lequel est exécuté le projet et l'un ouplusieurs des pays voisins. Afin de ne pascompromettre la position de la Banque ou des paysconcernés, il convient de régler le plus tôt possibletout litige concernant la zone d'implantation duprojet envisagé. La Banque peut appuyer un projetdans une zone en litige si les gouvernements

68

concernés conviennent que, dans l'attente durèglement du contentieux, le projet envisagé dans lepays A doit suivre son cours sous réserve de lacontestation du pays B.

69

APPENDICE 5-PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL, DU PROJET

Activités de Mesures Institution Institution Temps- EstimationProjet & Impact d'atténuation responsable responsable pour Exécution des Coûtspour la mise en le suivi de la miseoeuvre des en oeuvre desmesures mesuresd'atténuation d'atténuation

Réhabilitation Remplir les DEPSA Direction Pendant la Comprisdes écoles formulaires de Comites départementale de phase defiltrage Départementales l'environnement planification(Appendice 1) de Sélection

Formation DEPSA Direction Continu $ il 000environnementale ONGs départementale depour les membres UNDP l'environnementdes ComitesDépartementalesde Sélection

Inclusion des Architectes/ DEPSA Pendant la Compris dansdispositifs de Entrepreneurs/ Comités de gestion réhabilitation les contratsl'environnement Prestataires de des écolesdans la serviceconception desplans

Dispositions - Entrepreneurs/ DEPSA Pendant la Compris danstrafic, sécurité, Prestataires de Comités de gestion réhabilitation les contratsbruits, poussière service des écoles

Gestion des Entrepreneurs/ DEPSA Pendant la Compris dansordures sur les Prestataires de Comités de gestion réhabilitation les contratschantiers service des écoles

Traitement Entrepreneurs/ DEPSA Pendant la Compris danssécurisé des Prestataires de Comités de gestion réhabilitation les contratsdéchets de service des écolesréhabilitation ycompris ceux descarrières, latrineset ordurescontenant del'amiante

70

Restoration of Entrepreneurs/ DEPSA Après la Compris dansconstruction sites Prestataires de Comités de gestion réhabilitation les contrats

service des écoles

Fonctionnement Prestataires de Comités de gestion Régulièreme Compris danset maintenance service des écoles nt pendant le les plans d'(immeubles, Elèves Chefs et personnel fonctionneme améliorationlatrines, points d'établissement nt des écoles des écolesd'eau) DEPSA et bâtiments

scolaires

Utilisation des Restaurer les Communes/ DEPSA Périodiqueme Inclus dans lecarrières carrières en les Prestataires de nt budget desexistantes remplissant ou service communes

reboisantCréation de Elaborer les EIA Prestataires de Commune Comme Inclus dans lenouvelles service requis budget descarrières communes

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ T O T A L $ il 000

71