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REPUBLIQUE DU RWANDA MINISTERE DE L’EDUCATION INSTITUT SUPERIEUR D’AGRICULTURE ET D’ELEVAGE FACULTE D’AGRICULTURE ET DE DEVELOPPEMENT RURAL DEPARTEMENT DE PRODUCTION VEGETALE Maitre de stage : PRESENTE PAR : Ir AYINKAMIYE Agnès NTAKIRUTIMANA ERIC Directeur du projet de recherche : En vue de l’obtention du grade Ir HABIMANA Sylvestre d’Ingénieur Technicien A1 en PRODUCTION VEGETALE BUSOGO, Mars 2010 RAPPORT DE STAGE ET PROJET DE RECHERCHE INTITULE ォ ETUDE COMPARATIVE DE PREMIERE PRODUCTION ET DE LA DEUXIEME PRODUCTION PORTEE PAR DES REPOUSSES (2 e GENERATION) SUR LE RIZ PLUVIAL (variété Golden Mountain n o 1) CAS DE RIZICULTURE DE KABUYE サ.

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REPUBLIQUE DU RWANDA

MINISTERE DE L’EDUCATION

INSTITUT SUPERIEUR D’AGRICULTURE ET D’ELEVAGE

FACULTE D’AGRICULTURE ET DE DEVELOPPEMENT RURAL

DEPARTEMENT DE PRODUCTION VEGETALE

Maitre de stage : PRESENTE PAR :

Ir AYINKAMIYE Agnès NTAKIRUTIMANA ERIC

Directeur du projet de recherche : En vue de l’obtention du grade

Ir HABIMANA Sylvestre d’Ingénieur Technicien A1 en

PRODUCTION VEGETALE

BUSOGO, Mars 2010

RAPPORT DE STAGE ET PROJET DE RECHERCHEINTITULE « ETUDE COMPARATIVE DE PREMIEREPRODUCTION ET DE LA DEUXIEME PRODUCTIONPORTEE PAR DES REPOUSSES (2e GENERATION) SUR LERIZ PLUVIAL (variété Golden Mountain no1) CAS DERIZICULTURE DE KABUYE ».

i

DEDICACE

A Dieu Tout Puissant,

A ma regrettée mère MUKANDEBE Alphonsine

pour tant d’amour et de sacrifice,

A tous nos frères et sœurs,

A RUKUNDO Jean Baptiste

A UMUBYEYI Alice.

ii

REMERCIEMENT

La réalisation de ce travail est le concours de plusieurs personnes qui, de près ou de loin,

matériellement et moralement ont contribué à la bonne marche et à l’achèvement de

celui-ci.

Nous portons nos vifs remerciements tous d’abord aux membres de la famille qui nous

ont élevé, nous ont donné une éducation digne, nous ont soutenu matériellement et

moralement durant toute la période de nos études, dès l’école primaire jusqu'à

l’université.

Nos sincères remerciements s’adressent à Mr Ir HABIMANA Sylvestre, qui malgré ses

différentes occupations a accepté de diriger ce travail de recherche et l’amené à ses

bonnes fins.

Nous sommes également reconnaissant aux autorités et employés du RADA qui nous ont

permis d’effectuer nos recherches au sein de leur organisation toute en assurant leur suivi

particulièrement AYINKAMIYE Agnès, HILING et LIN.

Nous remercions également tous nos amis avec qui nous avons partagé la vie estudiantine

durant toutes les années que nous avons passé ensemble à l’institut.

Nous ne pouvons oublier les familles amies qui n’ont cessé de nous assister durant nos

études, entre autre la famille de KAYITESI Mariam et HABIMANA Abdullkarim.

Enfin, nos remerciements vont envers toutes personnes, qui nous ont apporté leur

contribution tant morale que matérielle tout au long de nos études et de tous ceux qui, de

loin ou de près, ont contribué a l’élaboration du présent travail.

NTAKIRUTIMANA Eric

iii

RESUME

Le présent travail réalisé dans trois mois comprend 2 séries : le rapport de stage et projet

de recherche.

A la fin de ce stage selon les objectifs fixés concernant d’élargir notre relation humaine,

se familiariser aux conditions extérieurs de l’académie et faire la liaison des

connaissances théoriques et pratiques en agriculture ont été atteint après la descente sur

terrain en travaillant avec les membres du coopérative CORIKA et des experts chinois

pour la culture de champignon comestible au Rwanda.

En collaboration avec les riziculteurs du CORIKA, la connaissance pratique sur la culture

du riz est obtenue malgré que dans cette saison 2010A la coopérative a connue la

réduction de la surface cultivable et l’application d’engrais en retard et ces ci

accentueront a la diminution du rendement dans cette saison.

La formation sur la culture de champignon comestible était très important mis comme

observation, le site du RADA pour cette culture n’est pas a mesure de satisfaire le marché

avec les tubes de substrats aux producteurs de cette culture.

Quant au projet de recherche, dans son objectif de faire la comparaison de la première

production et de la 2e régénère par des repousses sur la variété Golden Mountain no1 (riz

pluvial) ; pour atteindre cet objectif les méthodologies comme la documentation,

observation et l’interview semi-structurée avec les experts chinois étaient utilisées.

L’analyse de différents aspects morphologiques est conduite sur une surface de 3 ares,

avec 24 tiges prisés comme un échantillon récoltées sur 24 pieds de plante.

Mais selon les résultats reçus après Différents analyses dans cet étude, montre qu’il ya

une différence significative entre ces deux productions.

Basant sur le nombre des graines normales de 24 tiges analysées dans chaque saison : la

première génération compte 1837graines alors que la 2e génération est de 1182 ; le poids

final du rendement, la première génération pesée 147kg tandis que la 2e est de 113,4kg

sur ce superficie de 3ares analysées. C'est-à-dire dans tous les cas la 2e production est

petite par rapport à la première.

iv

SUMMARY

This present activity released during 3 month count into 2 parts: internship report and

research project.

At the end of internship according to the objectives fixed concerning to improve our

human relation, to be familiarized with external conditions and making a link of

agriculture theories knowledge with practices have been reached after passing in field

working with the members of CORIKA cooperative and Chinese experts on mushroom

promotion in Rwanda.

In collaboration with rice producers in CORIKA, the practices knowledge on rice crop

has obtained not only but also in this season 2010A this cooperative met with the

problems of reduction in area of plantation and application of fertilizers at rate stage; so

those reasons this cooperative wait the production reduction.

And training on mushroom preparing the substrates tube and its production were

meaningful to us in this internship, but this site is not able to satisfy the market on

substrates tubes for mushroom producers.

The research project based on comparison of first production and second production

harvested on aftergrowth generation on Golden Mountain no1 variety (upland rice); to

attain this objective the methodologies as documentation, observation and semi-

structured interview with the Chinese experts are used.

The analysis of different morphologic aspects is conducted on 3 Ares, with 24 stems as

sample gathered on 24 plants.

But according to the results received after different analysis during this study, showed

there are significant differences between those 2 productions. Based on number of normal

grains of 24 stems analyzed in each season, the first generation counts 1837 grains rather

the second generation is 1182 grains. Even on final yield, the first generation weighs

147kg rather 113.4 kg for second generation on that 3 Ares analyzed. Mean, in all ways

the second production of aftergrowth is lower than first.

v

SIGLE ET ABREVIATION

ANOVA : Analysis of variance

Cm : Centimètre

CM : Carré Moyen

CORIKA : Coopérative des Riziculteurs de Kabuye

ddl : degré de liberté

EHP : Eastern Highland Province

gr : gramme

ha : hectare

ISAE : Institut Supérieur d’Agriculture et d’Elevage

J.C : Jésus Christ

Kg : kilogramme

Km2 : kilomètre carre

m : mètre

MINAGRI : Ministère d’Agriculture

MINECOFIN : Ministère de Finance et de la planification Economique

mm : millimètre

no : numérooc : degré Celsius

PDD : Plan de Développement du District

RADA : Rwanda for Agriculture Development Authority

RDC : République Démocratique du Congo

SCE : Somme des Carrées des Ecarts

SOPRORIZ : Société pour la Production du Riz

T : Tonne

/ : Par

% : pourcentage

vi

LISTE DES FIGURES

Figure 1: localisation dans le paysage de différents types de riziculture pluviale. ........... 33

Figure 2: nombre des talles portant des grains sur plante. ................................................ 58

Figure 3: nombre des graines sur les panicules. ............................................................... 61

Figure 4: Nombre des graines normales et avortées sur la production1 ........................... 62

Figure 5: nombre des graines normales et avortées sur la production 2 ........................... 62

Figure 6: comparaison des pourcentages des graines normales de deux .......................... 64

vii

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Pluviométrie mensuelle..................................................................................... 7

Tableau 2: température mensuelle (pendant 9 mois). ......................................................... 7

Tableau 3: humidité relative. .............................................................................................. 8

Tableau 4: Quantité des matériels utiles pour la formation d’un compost des champignons

comestibles..................................................................................................... 10

Tableau 5: les noms des marais, superficies et les secteurs que la coopérative CORIKA 14

Tableau 6: listes des variétés distribuées dans des différentes zones pour la saison ........ 15

Tableau 7:la production du riz paddy dans 4 dernières saisons à Kabuye........................ 20

Tableau 8: quelques grands pays d’Afrique producteurs du riz pluvial stricte et la

superficie occupé............................................................................................ 34

Tableau 9 : tableau démonstratif de la première production............................................. 56

Tableau 10: tableau démonstratif de la production des repousses. ................................... 57

Tableau 11: analyse de la variance sur nombres des talles portant des graines sur plante

........................................................................................................................ 58

Tableau 12: analyse de la variance sur la taille de la tige ................................................. 59

Tableau 13:analyse de la variance sur l’épaisseur de la tige ............................................ 60

Tableau 14: analyse de la variance sur la Longueur des panicules................................... 60

Tableau 15: analyse de la variance sur le nombre totale des graines sur panicule ........... 62

Tableau 16: analyse de la variance sur les nombres des graines avortées entre deux

productions..................................................................................................... 63

viii

TABLE DES MATIERES

DEDICACE ............................................................................................................................. i

REMERCIEMENT...................................................................................................................ii

RESUME...............................................................................................................................iii

SUMMARY...........................................................................................................................iv

SIGLE ET ABREVIATION ........................................................................................................v

LISTE DES FIGURES ..............................................................................................................vi

LISTE DES TABLEAUX ..........................................................................................................vii

TABLE DES MATIERES........................................................................................................viii

INTRODUCTION GENERALE................................................................................................. 1

PREMIERE PARTIE : RAPPORT DE STAGE. ........................................................................... 3

INTRODUCTION................................................................................................................... 4

OBJECTIF DU STAGE. ........................................................................................................... 4

METHODOLOGIE UTILISEE. ................................................................................................ 4

CHAPITRE 1 : DESCRIPTION DU MILIEU DE STAGE ET PROJET DE RECHERCHE. ...... 6

1.1 MONOGRAPHIE DU SECTEUR JABANA ..................................................................... 6

1.2 CARACTÉRISTIQUES DES CONDITIONS CLIMATIQUES DU SECTEUR DE JABANA...... 6

1.2.1. Pluviométrie ...................................................................................................... 7

1.2.2 Température ....................................................................................................... 7

1.2.3 Humidité relative .............................................................................................. 7

CHAPITRE 2 : SYNTHESE DES ACTIVITES REALISEES. ........................................................... 9

2.1. LA CONDUITE DE LA CULTURE DES CHAMPIGNONS COMESTIBLE A KABUYE LORS

DE NOTRE STAGE..................................................................................................... 9

2.1.1. Préparation des tubes des substrats. .................................................................. 9

2.1.1.1 matériels utilisés .......................................................................................... 9

2.1.1.2 formations du compost du substrat ............................................................ 9

2.1.1.3 Stérilisation ................................................................................................ 10

2.1.1.4 Inoculations................................................................................................ 11

ix

2.1.1.5 Incubation .................................................................................................. 11

2.1.2 Transplantation des tubes des substrats ........................................................... 12

2.1.2.1 Structure de l’ombrage.............................................................................. 12

2.1.2.2 Préparation des plates bandes .................................................................. 12

2.1.3 Récolte des champignons comestibles ............................................................. 13

2.2. SUIVIE DE LA PRODUCTION DU RIZ DANS LE MARAIS DE KABUYE POUR LA SAISON

2010A. ................................................................................................................... 13

2.2.1 Superficies perdues du périmètre rizicole de kabuye. ..................................... 13

2.2.2. Déroulement de la campagne de plantation ................................................... 14

2.2.2.1. Date de plantation ................................................................................... 14

2.2.2.2. Types des variétés cultivées ..................................................................... 15

2.2.2.3. Application des engrais et des pesticides dans la riziculture de kabuye.. 16

2.2.2.3.1. Application des engrais ..................................................................... 16

2.2.2.3.2 Calendrier d’application des engrais en riziculture de Kabuye.......... 16

2.2.2.3.3 Application des pesticides .................................................................. 17

2.2.2.4 Le sarclage................................................................................................. 18

CONCLUSION ET RECOMMANDATION. ............................................................................ 21

DEUXIEME PARTIE : PROJET DE RECHERCHE. ................................................................... 23

SUJET : ETUDE COMPARATIVE DE PREMIERE PRODUCTION ET DE LA DEUXIEME

PRODUCTION PORTEE PAR DES REPOUSSE (2e GENERATION) SUR LE RIZ PLUVIAL

(variété Golden Mountain no1) cas de riziculture de Kabuye............................... 23

INTRODUCTION................................................................................................................. 24

PROBLEMATIQUE .............................................................................................................. 25

CHOIX ET INTERET DU SUJET. ........................................................................................... 26

OBJECTIF DU TRAVAIL ....................................................................................................... 26

Objectif global ................................................................................................................... 26

Objectifs spécifique........................................................................................................... 26

x

Hypothèse du travail......................................................................................................... 27

Méthodologie du travail ................................................................................................... 27

CHAPITRE 3 : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE .......................................................................... 28

3.1. ORIGINE ET L’HISTOIRE DE L’EXPENSION DE LA CULTURE DU RIZ......................... 28

3.2. USAGE DU RIZ ........................................................................................................ 30

3.3. DESCRIPTION BOTANIQUE DU RIZ CULTIVEES. ..................................................... 30

3.4. SITUATION DE RIZICULTURE PLUVIALE DANS LE MONDE. .................................... 32

3.5. CLASSIFICATION DE RIZ PLUVIAL ........................................................................... 32

3.5.1 La riziculture pluviale stricte ........................................................................... 33

4.5.2 Riziculture pluviale de nappe........................................................................... 34

3.6 ECOLOGIE DE LA CULTURE...................................................................................... 35

3.6.1Conditions climatiques...................................................................................... 35

3.6.1.1 Température ............................................................................................. 36

3.6.1.2 Pluviométrie.............................................................................................. 37

3.6.1.3 Durée du jour ............................................................................................ 38

3.6.1.4 Humidité relative ...................................................................................... 38

3.6.1.5 Les vents.................................................................................................... 39

3.6.2 Conditions édaphiques. ................................................................................... 39

3.6.2.1 Le sol .......................................................................................................... 39

3.6.2.2 PH du sol .................................................................................................... 39

3.7 TECHNIQUE CULTURALE DU RIZ PLUVIAL .............................................................. 40

3.7.1 La sélection des variétés à cultiver .................................................................. 40

3.7.2 Le choix de la saison de semis ......................................................................... 41

3.7.3 Sélection du site de plantation ......................................................................... 41

3.7.4 Préparation du champ ...................................................................................... 41

3.7.4.1 Terrain non cultivé ou système de riziculture itinérante. ........................ 42

3.7.4.2 Terrain cultivé ............................................................................................ 43

xi

3.7.4.2.1 Labour ................................................................................................. 43

3.7.4.2.2 Hersage ou ratissage ........................................................................... 44

3.7.5 Systèmes de plantation................................................................................... 45

3.7.5.1 Repiquage .................................................................................................. 45

3.7.5.1.1 Repiquage des jeunes plants provenant dans une pépinière de germoir

............................................................................................................ 45

3.7.5.1.2 Repiquage des grains après le trempage et pré-germination............... 46

3.7.5.2 Semis direct................................................................................................ 47

3.7.6. Méthode de semis .......................................................................................... 47

3.7.6.1 Semis à la volée.......................................................................................... 47

3.7.6.2 Semis à ligne .............................................................................................. 48

3.7.7 Fertilisation ..................................................................................................... 48

3.7.8 Contrôle des adventices .................................................................................. 49

3.7. 9 Gestion d’eau .................................................................................................. 49

3.7.10 Contrôle des oiseaux et des rats ..................................................................... 50

3.7.11 Récolte ........................................................................................................... 51

3.8 CONDUITE DE LA PRODUCTION DES REPOUSSES. .................................................. 51

3.8.1. Introduction..................................................................................................... 51

3.8.2 Avantages de technique de production des repousses ..................................... 52

3.8.3 Les éléments essentielles pour la production des repousses. ........................... 52

CHAPITRE 4: MATERIELS ET METHODES UTILISES ............................................................ 54

4.1 MATERIELS UTILISES................................................................................................ 54

4.2 ECHANTILLONNAGE ................................................................................................ 54

CHAPITRE 5 : ANALYSE, INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS .................... 55

5.1 ANALYSE, INTERPRETATION RESULTATS................................................................. 55

5.1.1 Paramètres observées ....................................................................................... 55

5.1.1.1 Nombres des talles portant des graines sur plante................................... 58

xii

5.1.1.2 Taille de la tige ........................................................................................... 59

5.1.1.3 Epaisseur de la tige .................................................................................... 59

5.1.1.4 Longueur de panicule ................................................................................ 60

5.1.1.5 Nombre totale des graines sur panicule.................................................... 61

5.1.1.6 Nombre des graines normales et avortées sur la panicule ...................... 62

5.1.1.7 Pourcentage des graines normales............................................................ 63

5.1.1.8 Production.................................................................................................. 64

5.2 DISCUSSION DES RESULTATS .................................................................................. 64

CONCLUSION ET RECOMMANDATION ............................................................................. 67

CONCLUSION................................................................................................................. 67

RECOMMANDATIONS ................................................................................................... 68

CONCLUSION GENERALE................................................................................................... 69

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 70

1

INTRODUCTION GENERALE

La production agricole reste prioritaire à nourrir l’ensemble de la population rwandaise.

Bien que l’accroissement de la surface cultivée ait présenté la principale source de

l’augmentation de la production agricole depuis l’origine de l’agriculture au Rwanda

grâce à l’utilisation des terrains vierges et l’exploitation des grandes étendues ; de nos

jours ce n’est plus le même cas suite à une croissance démographique très élevée et ces

actions de développement (création des infrastructures d’urbanisation et de

communication).

Ainsi, depuis 1980, le Rwanda connait une situation structurellement déficitaire

inadéquate des ressources naturelles, d’une surexploitation des terres sans restitution des

éléments exportés par les cultures ou emportés par l’érosion, et de l’utilisation des

stratégies agricoles des techniques traditionnelles peu performantes marquées par le

manque de la professionnalisation.

Cette situation a eu comme résultats que le pays n’a pas pu satisfaire les besoins

alimentaires de la population par ses propres productions et a dû recourir aux

importations commerciales et surtout aux aides alimentaires internationaux. (MINAGRI,

2002)

Même si, selon MINECOFIN(2002), l’agriculture occupe plus de 87,1% de la

population ; ce n’est pas ce pourcentage qui compte, la principale stratégie pour

confronter à des telle situations est d’augmenter le rendement des plantes cultivées par

unité de surface en vue de satisfaire les besoins internes (subsistance) de la population

rurale, l’accroissement et la gestion de surplus agricole qui doit alimenter les milieux

urbains et extérieurs par l’exportation.

Pour y arriver, des nombreuses stratégies d’amélioration du secteur agricole ont été

engagées pour quitter l’agriculture traditionnelle vers une agriculture intensive.

A part renforcement de l’ efficacité du système agricole national dans des actions de

développement et de diffusion des technologies durables dans le domaine de la

2

production, du développement des industries agro-alimentaires et de la

commercialisation, la principale stratégie optée par le gouvernement rwandais est

l’intensification des cultures dans laquelle l’accent est mis sur un nombre limité des

cultures vivrières: le riz, le maïs, le sorgho, la pomme de terre et le haricot. (MIMAGRI,

2002)

De ce fait, parmi ces cultures stratégiques de l’intensification, notre travail est

principalement fondé sur la culture du riz.

Ce travail comprend deux grandes parties ; le rapport de stage et le projet de recherche

intitulé « ETUDE COMPARATIVE DE PREMIERE PRODUCTION ET DE LA

DEUXIEME PRODUCTION PORTEE PAR DES REPOUSSES (2e

GENERATION) SUR LE RIZ PLUVIAL (variété Golden Mountain no1) CAS DE

RIZICULTURE DE KABUYE.

3

PREMIERE PARTIE : RAPPORT DE STAGE.

4

INTRODUCTION

Il a été signalé de nombreuses années que l’homme vivait de la cueillette de fruit et de la

chasse des animaux sauvages mais selon l’évolution engendrée par la croissance

démographique et la diminution et/ou la disparition de certaines espèces, la domestication

des êtres vivants (animales et végétales) était évoquée pour assurer la sécurité alimentaire

au sein de la communauté mais celle-ci reste toujours une menace pour le développement

mondiale.

Pour alléger ce genre de problème, la formation des techniciens en matière agricole est

l’une des outils principales que le pays utilise dans son développent économique durable.

C’est dans ce cadre qu’après trois années d’étude à l’institut supérieur d’agriculture et

d’élevage (ISAE) situé à Busogo, nous avons réalisé un stage de 3 mois (du 15 Juillet au

15 Octobre 2009) pour initier la connaissance théorique et la pratique en vue

d’approfondir une bonne connaissance en agriculture.

Ce rapport de stage compte spécifiquement la présentation du milieu de stage et la

synthèse des activités réalisées.

OBJECTIF DU STAGE.

- Ce stage avait pour objectif de mettre en pratique les connaissances théoriques et

établir une liaison entre les théories apprises et la pratique rencontrée dans

d’autres organisations comme RADA.

- Se familiariser aux conditions du milieu extérieur de l’académie,

- Elargir notre relation humaine.

METHODOLOGIE UTILISEE.

Pour atteindre les objectifs visés, nous avons procédé à la descente sur terrain. Après,

nous avons observé les travaux mis en pratique, l’organisation faite et les stratégies

utilisées par les gens sur terrain pour la conduite de leurs activités agricoles.

Après nous avons identifié leur milieu de travail et les problèmes rencontrés.

5

Durant notre stage nous avons travaillé avec les riziculteurs regroupés dans la coopérative

CORIKA opérant dans les périmètres rizicoles de Kabuye et les experts chinois de

JUNCAO TECHNOLOGY chargés de la promotion de la culture des champignons

comestibles au Rwanda.

6

CHAPITRE 1 : DESCRIPTION DU MILIEU DE STAGE ET PROJET DE

RECHERCHE.

Ce rapport de stage et projet de recherche ont été réalises au sein de la branche de RADA

située à Kabuye prés de l’usine du sucre (Kabuye Sugar Works) et de décorticage du riz

dans le secteur de Jabana.

1.1 MONOGRAPHIE DU SECTEUR JABANALe secteur de Jabana compte parmi les 15 secteurs qui constituent le District de Gasabo.

Il occupe une superficie de 37,6 km2 dans 429,2066 km2qui constitue le district de

Gasabo, avec une population de 22.393 personnes.

Dans le cadre de bonne gouvernance, le secteur de Jabana est composé de 5 cellules et 42

imidugudu.

Dans le domaine économique et développement, 80% de la population ont accès à l’eau

potable. A part de deux usines celui du sucre et l’autre de décorticage du riz ; le secteur

de Jabana se trouve dans la partie rurale d’où l’activité dominatrice est l’agriculture.

(PDD de Gasabo, 2008-2012)

1.2 CARACTÉRISTIQUES DES CONDITIONS CLIMATIQUES DU SECTEURDE JABANASelon les donnés climatiques plus récentes de 9 mois de l’année 2009 offertes par l’office

nationale de la météo basée à Kigali (Nyarugenge) ; ces donnés recueillies à l’aéroport de

Kanombe sur l’altitude de 1490 m et une longitude de 030° 08' et de 01° 58' de latitude le

secteur de Jabana présente des conditions climatiques suivantes :

7

1.2.1. Pluviométrie

Les données suivantes figurées dans le tableau no1 présentent la pluie totale mensuelle de

l’année 2009 estimée en mm.

Tableau 1: Pluviométrie mensuelle

Mois J F M A M J J A S O N D

Pluie

(mm)

103,6 183,6 97,4 116,9 99,4 0 0,8 14 21,1 - - -

Source : office nationale de la météo ; 2009.

Pluviométrie mensuelle maximale est de 183,6 mm.

Pluviométrie mensuelle minimale est de 0 mm remarquée au mois de Juin caractérisé par

le manque total de pluie.

Pluviométrie moyenne est de 70,75 mm.

1.2.2 Température

Tableau 2: température mensuelle (pendant 9 mois).Mois J F M A M J J A S O N D

Température

(oc)

21,4 20,9 21,3 20,7 21,1 21,3 21 22,4 22,6 - - -

Source : office nationale de la météo ; 2009.

Température mensuelle maximale est de 22,6oc.

Température mensuelle minimale est de 20,7oc.

Température moyenne est de 21,4oc.

1.2.3 Humidité relative

L’humidité relative atmosphérique de la zone de Jabana en 2009 est présentée de façon

suivante.

8

Tableau 3: humidité relative.

Mois J F M A M J J A S O N D

% 74 77,767 77,322 79,983 78,806 68,9 59,887 60,532 63,933 - -

Source : office nationale de la météo ; 2009.

Humidité relative maximale dans cette zone est de 79,983%,

Humidité relative minimale est de 59,887%,

Humidité relative moyenne au cours de ces 9 mois est 71,125 %.

9

CHAPITRE 2 : SYNTHESE DES ACTIVITES REALISEES.

2.1. LA CONDUITE DE LA CULTURE DES CHAMPIGNONS COMESTIBLE AKABUYE LORS DE NOTRE STAGE.La conduite de la culture de champignon comestible comprend deux grandes parties pour

arriver à la finalité des champignons consommable dont la préparation des tubes des

substrats et transplantation des tubes des substrats.

2.1.1. Préparation des tubes des substrats.

2.1.1.1 matériels utilisés

Les matériels utilisés pour la préparation des tubes des substrats lors de mon stage sont

les suivants mais leurs usages sont figurés dans les différentes étapes de préparation.

Son de riz,

Chaume de maïs et les résidus de récolte des haricots,

Chaux vive,

Urée 46%,

L’eau,

Sachets en plastique,

3 machines : - moule, machine de mixage et machines de remplissage des sachets,

Tube de substrat bien colonisé par les mycéliums,

3 fûts,

KMnO4 et alcool 95%

.bois de chauffage et

Des tuyaux pour la conduite de vapeur haute.

2.1.1.2 formations du compost du substrat

La formation du compost du substrat, selon notre observation, est un point de départ pour

arriver au champignon consommable.

10

Après le séchage des chaumes des maïs et/ou des résidus de récolte du haricot au soleil de

façon que son humidité relative devienne à peu près de 12 à 14%, une de ces produits est

moulé pour avoir la farine.

Après le moulage, la combinaison des doses des matériels suivants sont utilisés.

Tableau 4: Quantité des matériels utiles pour la formation d’un compost deschampignons comestibles

Matériels quantité (kg)

farine des résidus de récolte du haricot ou

de maïs

39

son de riz 10

chaux vive 1

urée 46% 0,1

Eau 65 litres

Source : N. ERIC, 2009.

Le mélange de ces produits est assuré par une machine de mixage pendant 20 minutes

jusqu'à la formation d’une patte. La patte formée est mise dans une machine de

remplissage des sachets qui conditionne que chaque sachet porte 1kg avant sa fermeture.

Lors de remplissage les doses précitées dans le tableau no4 produisent 100 tubes de

compost du substrat.

2.1.1.3 Stérilisation

Le moyen utilisé dans mon stage pour la stérilisation du compost est la vapeur chaude

produite par un four construit en brique et au dessus pose de 3 fûts qu’on remplit avec

l’eau.

Lors de l’ébullition, la vapeur chaude dégagée est conduite dans un endroit entassé par

des composts des substrats mais bien couverts par les sachets en plastique de façon qu’il

n’y ait pas aucun contact du compost avec l’extérieur.

11

Cette méthode selon ma constatation est une technique simple, moins chère mais la

stérilisation demande une longue période de 24 heures à une température maximale de

96oc.

2.1.1.4 Inoculations

Après la désinfection d’un milieu d’inoculation par KMnO4 et alcool 95%, les composts

provenant de la stérilisation nous les avons inoculés à l’usage d’un substrat bien colonisé

par les mycéliums.

Cette méthode compte parmi la méthode de la multiplication végétative dans laquelle

nous avons pris un petit fragment de ce substrat en l’inoculant dans un sachet de compost

en fin d’avoir des nouveaux tubes de substrats.

Un tube substrat mieux colonisé de 1kg nous l’utilisons dans 100 tubes de composts qui

seront des nouveaux tubes substrats après l’incubation.

Les espèces des champignons comestibles inoculées dans notre stage sont les suivants :

- Auricularia auricula ;

- Ganoderma lucidum ;

- Lentinus edodes avec une couleur gris ;

- Pleurotus ostreatus dont la couleur blanche et

- yellow pingum

2.1.1.5 Incubation

L’incubation tendant à assurer le développement des mycéliums dans des composts

inoculés.

Cette incubation à Kabuye, passe dans des chambres bien aérées, secs et nettoyées dans

laquelle nous contrôlons chaque jour la température qu’elle soit de 20-25oc avec une

humidité relative inferieure de 70%.

La durée d’incubation observée sur nos substrats inoculés est variable de 30 à 45 jours.

12

Durant mon stage de 3 mois effectué à Kabuye avec les ouvriers et mon superviseur nous

avons produits 6500 tubes de substrats ; les uns sont vendus et les autres étaient prêts à

être vendus dans des coopératives productrices des champignons, mais une proportion de

300 ces tubes de substrats est transplantés pour avoir une idée sur la production des

champignons prêts à la cuisine.

2.1.2 Transplantation des tubes des substrats

2.1.2.1 Structure de l’ombrage

Nos 300 tubes des substrats sont transplantés dans un endroit ombragé construit par

RADA à Kabuye ; les caractéristiques des cette ombrage est de 8 m de longueur, 6 m de

largeur avec une hauteur de 2 m.

Les matériaux construits avec, sont des herbes et des bois de tous les côtes (au dessus et

aux alentour.

Mais selon les informations que ces experts chinois m’ont offertes, est que la longueur et

la largeur de l’ombrage dépendent par le niveau d’exploitation mais la hauteur doit être

de 2 m car une haute hauteur de l’ombrage assure une faible préservation de l’humidité

alors qu’un ombrage très bas cause l’inconvénient de gestion.

Quant aux matériaux moins couteux, ces experts disent que l’utilisation de ces matériaux

n’est pas de la pauvreté car l’usage des tôles et des sheetings accentuent l’augmentation

de la chaleur alors que c’est l’environnement ambiante souhaite.

2.1.2.2 Préparation des plates bandes

La création des plates bandes est effectuée a l’intérieure de l’ombrage avec des normes de

1 m largeur et 4 m de longueur ; l’espace séparant les plates bandes les uns des autres de

0,6 m, et cette espace est utilisée en cas de passage désireux mais surtout lors d’irrigation

et de récolte.

Après la mise en place (transplantation) des tubes de substrats nous les avons couverts

par un sachet transparent suspendus sur des petites blanches des arbres souples pour

avoir une forme convexe de 65 cm de hauteur à partir du sol en fin d’assurer la

13

préservation de l’humidité, son ouverture été effectué en cas de besoins mais surtout au

moment d’irrigation et de récolte champignons.

2.1.3 Récolte des champignons comestibles

Après la transplantation de nos 300 tubes des substrats, 2 à 5 jours les boutons ont

commencés à se former, mais le temps à partir de la formation des boutons et la

maturation complète est différent suite, selon ces experts chinois, l’espèce, température et

conditions d’humidité.

La récolte était conduite dans le temps approprie c'est-à-dire avant l’épanouissement total

du chapeau car selon l’observation la récolte précoce diminue la quantité alors que la

récolte tardive influence sur la qualité de ces champignons comestibles.

De mon constatation la récolte ne se fait pas une seule fois mais elle échelonne.

Pour nos 300 tubes des substrats transplantés, les uns sont toujours en production pour

une durée de 3 mois et leur productivité prévue est de 2-3 kg/tube selon la gestion.

2.2. SUIVIE DE LA PRODUCTION DU RIZ DANS LE MARAIS DE KABUYEPOUR LA SAISON 2010A.

2.2.1 Superficies perdues du périmètre rizicole de kabuye.

I. 2 ha à Kabuye sont emportés par l’ELECTROGAZ ;

II. 16 ha à Nyacyonga sont occupés par la culture des fleurs par Rwanda Flower ;

III. 26 ha localisé à Rufigiza sont occupe par les cultures fourragères;

IV. 28 ha de Kayanja sont emportés par la population ;

V. 11 ha de Gakindo emportés et

VI. 58 ha de Rubungo sont aussi emportés par la population.

En totalité, une superficie de 141 ha est exploitée par les autres activités non rizicoles.

14

La superficie du périmètre rizicole qu’occupe par la coopérative CORIKA aujourd’hui

est de 216,2 ha repartie dans des différents secteurs de la ville de Kigali, que le montre

dans un tableau suivant.

Tableau 5: les noms des marais, superficies et les secteurs que la coopérativeCORIKA

Noms du marais Secteurs Superficie (ha)

Rutongo 1 Jabana 28,8

Rutongo 2 Jabana 46

Kabuye Jabana 40

Nyacyonga Jabana 29

Champs d’essai Jabana 1,5

Gasanze Nduba 46

Rufigiza Nduba 11

Karuruma Gatsata 14

Total 216,2

Source : Olivier, 2009.

Comme la montre dans ce tableau no5, toute la superficie occupe par la coopérative

CORIKA n’est pas exploitée en totalité suite à un problème d’eau d’irrigation, dans cette

saison de culture 2010A la plantation du riz a été effectuée sur une superficie de 120 ha.

2.2.2. Déroulement de la campagne de plantation

2.2.2.1. Date de plantation

La campagne de plantation rizicole dans la coopérative CORIKA opérant dans le marais

de Kabuye été commencée du 28/07/2009 et terminée à la moitie du mois d’Août sur une

étendue de 120 ha.

15

2.2.2.2. Types des variétés cultivées

L’approvisionnement des variétés sélectionnées du riz est assuré par RADA à Kabuye

comme partout dans le pays après leur multiplication, et il les remplace après une période

donnée dés que la dégénérescence variétale se fera sentir.

Durant cette saison les variétés sont distribuées dans des zones différentes comme le

montre le tableau suivant.

Tableau 6: listes des variétés distribuées dans des différentes zones pour la saison

Numéro Type de variété Productivité (t/ha) Zone plantée

1 Wat 8-9 Rufigiza, Gasanze, Rutongo2,

Rutongo1, Nyacyonga, Kabuye et

champs d’essai

2 Yun-yin 5-6 Kabuye

3 Yun-keng 3-4 Rutongo2

4 Muturage 4-5 Gasanze, Rutongo2, Rutongo1

5 Facagro 6 Rufigiza et Nyacyonga

6 Tox 7 -

7 Zong-zeng

(kigoli)

7-8 Champs d’essai

Source : N. ERIC ,2009.

Le choix de la variété est basé principalement sur son adaptabilité dans la zone.

Parmi ces différentes variétés cultivées dans cette saison présentent des graines de tailles

différentes dans le but de satisfaire les besoins des consommateurs du point de vue de

goût et de leurs moyens ; c’est pourquoi il y a des variétés à courtes graines et les autres à

longues graines.

Les variétés à courtes graines :

Yun-yin ;

Zong-Zeng (kigoli) ;

Yun-keng

16

Les variétés à longues graines :

Wat ;

Facagro ;

Muturage et

Tox.

2.2.2.3. Application des engrais et des pesticides dans la riziculture de kabuye.

2.2.2.3.1. Application des engrais

La culture du riz comme tant d’autres cultures nécessite l’application des engrais

d’origine organique et/ou chimique pour augmenter le niveau de leur productivité en vue

d’améliorer les conditions de vie du producteur et de satisfaire les demandes du

consommateur.

L’engrais surtout utilisé en riziculture aquatique de Kabuye est des engrais chimiques là

où leur approvisionnement au sein des membres de la coopérative est assuré par une

entreprise de commercialisation après une compétition d’avoir un marché au niveau de

tout le District.

Pour cette saison 2010A, l’entreprise qui a gagné le marché de distribution des engrais

dans le District GASABO où se situe même la coopérative CORIKA est l’entreprise

multisectorielle de commercialisation opérant en ville de KIGALI.

La quantité distribuée par ce dernier durant cette saison dans la coopérative est de

6.250kg d’urée 46% et 12.500kg de NPK 17-17-17 à un prix de 350frw/kg d’urée et

380frw/kg de NPK 17-17-17 et leur payement sera effectué par les membres de la

coopérative après la récolte ; mais cette quantité pourrait augmenter en cas de besoin.

2.2.2.3.2 Calendrier d’application des engrais en riziculture de Kabuye

Normalement pour toute culture, l’application des engrais doivent suivre un calendrier

émis par des chercheurs sur chaque culture car leur utilisation non contrôlée pourrait

17

influencer une consommation de luxe, lessivage avant l’utilisation, une croissance

exagérée des parties végétatives etc.…mais sans pour autant augmenter la productivité

alors que c’est le principal point que visent tous les producteurs.

Dans la riziculture aquatique de Kabuye le calendrier d’application des engrais est

formulé comme suit :

Application de 200 kg de NPK 17-17-17 par ha lors de la préparation du casier rizicole

c’est à dire avant la plantation,

Application de 100 kg d’urée âpres la plantation mais de façon fractionnée dans des

périodes suivantes :

première période de 14 jours après la plantation, utilisation de 33kg

deuxième période de 28 jours après la plantation, application de 33kg,

troisième période de 42 jours après la plantation, application de 34kg.

Mais durant cette saison de 2010A le calendrier d’application des engrais est fortement

perturbée par le retard d’approvisionnement d’engrais surtout l’urée.

Son application était effectué dans 60 jours après les premières plantations c'est-à-dire

les premières plantations étaient effectue le 28/7/2009 et l’application des engrais a

commencée le 28/9/2009, ceci influencera la diminution de la production attendue dans

cette saison.

2.2.2.3.3 Application des pesticides

Le riz constitue la nourriture de base de centaines de millions de personnes dans le

monde et est cultivé sur cinq continents.

C’est malheureusement une céréale qui se trouve soumise aux attaques des nombreux

insectes et sur laquelle se développe un grand nombre des micro-organismes pathogènes.

18

Les principaux insectes rencontres dans la riziculture de Kabuye sont :

La mouche du riz (Diopsis thoracica),

Les chenilles foreuses des tiges et

Punaise des céréales (Scotinophora sp).

Le produit chimique utilisé pour contrôler ces insectes du dessus dans ce périmètre

rizicole est la Dimethoate suite surtout de son action systémique et de son efficacité.

Les doses recommandes de ce produit phytosanitaire utilisées à Kabuye dans la

coopérative CORIKA au cours de notre stage est de 10-15 ml/20 l d’eau sur 2 ares.

Pour que les riziculteurs aient l’accès de ce pesticide, dans cette saison 2010A la

coopérative s’était engage de l’acheter et de la distribuer aux membres à un prix de

8frw/ml qui doit être rembourse après la récolte.

2.2.2.4 Le sarclage

Pour assurer une bonne croissance tend à une bonne production de la culture du riz, le

sarclage est souvent une nécessite primordiale car les mauvaises herbes des plantes

aquatique sont en compétition sur la lumière, fertilisant, et l’eau avec la culture du riz.

Ces mauvaises herbes provoquent une diminution de la production de façon très visible

dans une plantation rizicole de ni importe quelle région du globe là où la production de la

riziculture aquatique est effectué.

Les principales mauvaises herbes que connus dans la riziculture de Kabuye sont :

a. Echnochloa colonum (umutete) ;

b. Echnochloa clusgali (umutete) ;

c. Cyperus diformis (urukangaga) ;

d. Cyperus rutondus (urukangaga) ; et

e. Autres fougères aquatiques.

19

Mais parmi ces espèces des mauvaises herbes les deux premières (umutete) engendrent

les dégâts majeurs suit de leur forte semblance avec la culture du riz dans sa phase

végétative alors que la façon de l’éradiquer est de faire son déracinement avant

l’apparition des graines ; ainsi cette ressemblance provoquent une confusion de la culture

principale et de l’adventice.

De ce fait, le sarclage est accompli par une personne habilite d’une grande connaissance

de cette herbe (umutete) car tous les riziculteurs de la coopérative CORIKA ne sont pas

capable de la distinguer avec la culture principale.

Le calendrier de sarclage dans ce périmètre rizicole de Kabuye est formulé de manière

suivante :

Le premier sarclage se réalise dans 14 jours après le repiquage,

Le deuxième sarclage se effectue dans 29 jours après le repiquage, et

Le sarclage final qui est la troisième se réalise dans 43 jours après le repiquage.

Mais la mise en action de ce calendrier n’est pas une règle sans équivoque car la

réalisation de sarclage est effectuée en cas des besoins.

A la fin de notre stage dans ce périmètre rizicole (du 15 Octobre 2009), dans la

coopérative CORIKA le premier et le deuxième sarclage étaient terminé et la troisième

est en cours d’être terminé pour les certains casiers.

D’une manière générale, la riziculture de Kabuye compte parmi les périmètres rizicole les

plus ancienne de l’histoire du riz irrigue au Rwanda.

Malgré les décadences qu’il a subit lors de la guerre qui a provoqués l’endommagement

des infrastructures hydrauliques, la diminution de la superficie par les autres usages non

agricoles etc... Son offre alimentaire du riz n’était pas et n’est même pas aujourd’hui

moindre sur les demandes des consommateurs à échelle national comme on observe les

productions du riz paddy de ces 4 dernières saisons.

20

Tableau 7:la production du riz paddy dans 4 dernières saisons à Kabuye.

Saison 2008A 2008B 2009A 2009B

Quantité (kg) 226294 154528 390204 320000

Source : rapport saisonnière du coopérative CORIKA.

Ces données montrent seulement la quantité présentée par les riziculteurs au sein du

coopérative CORIKA mais leur truchement aux usages personnels n’est pas figure mais

selon l’agronome de la coopérative disent que 1 ha produit 5 tonnes.

Mais même si la saison A de chaque année est beaucoup plus caractérisée par une

augmentation de la production , dans cette saison 2010A n’est plus le cas suite à la

diminution de superficie (210 ha en 2009B vers 120 ha en 2010B) a cause de la réduction

d’eau d’irrigation et l’application des engrais en retard.

21

CONCLUSION ET RECOMMANDATION.

En général durant notre stage les objectifs fixés dont la mise en pratique des théories

acquises en classe , se familiariser avec des agriculteurs en vue de déterminer les

problèmes et des opportunités rencontre par des agriculteurs ont été atteints.

Dans ce stage les principaux travaux réalisés étaient focalisés sur la culture de

champignons comestibles et la culture du riz irrigué dans le marais du secteur Jabana,

quant à d’autres travaux agricole dans ce secteur étaient vacantes suite à une période de

sécheresse et ceci a eu un effet sur la diminution de la superficie dans le périmètre

rizicole à cause de la réduction d’eau d’irrigation.

D’autre constatation durant cette stage est que le site du RADA pour la promotion de la

culture de champignon comestible situe à Kabuye n’est pas à mesure de satisfaire la

demande des tubes des substrats aux producteurs de la culture.

A partir de ce que nous avons observé au cours de ce stage nous pouvons orienter

quelques recommandations suivantes :

Pour RADA :

- nous le recommandons d’augmenter le niveau de la production des tubes des

substrats des champignons comestibles pour satisfaire la demande des

coopératives productrices des champignons.

- Nous recommandons d’améliorer leur système de stérilisation car le système

utilisé des contaminations sont nombreux.

- Nous recommandons aussi de former un grand nombre des techniciens sur la

culture de champignons comestible pour que sa promotion soit rapide au niveau

national.

22

Pour les riziculteurs de CORIKA :

- Nous les recommandons rejoindre leur force pour réhabiliter les infrastructures

hydrauliques car ceci augmentera la surface cultivable et la production en général

au sein de leur coopérative.

- Nous les recommandons de respecter le calendrier agricole,

- Nous recommandons aux autorités de la coopérative d’assurer

l’approvisionnement des intrants au temps.

Pour l’ISAE :

- Nous le recommandons de fixer le calendrier de stage au moment de bonnes

saisons car ce stage est fait au moment de la saison sèche lors que des nombreuses

activités agricoles sont vacantes.

23

DEUXIEME PARTIE : PROJET DE RECHERCHE.

SUJET : ETUDE COMPARATIVE DE PREMIERE PRODUCTION ET DE LA

DEUXIEME PRODUCTION PORTEE PAR DES REPOUSSE (2e GENERATION)

SUR LE RIZ PLUVIAL (variété Golden Mountain no1) cas de riziculture de

Kabuye

24

INTRODUCTION.

Le riz est l’aliment de base pour la plus de la moitie de la population mondiale et il est

cultive dans les régions tropicales et tempère. Actuellement cultive jusqu'au quarante-

cinquième degré (45o) de latitude nord, c’est dans les régions tempères que les

rendements obtenus sont les plus élevés.

Le riz est la deuxième céréale le plus consommé dans le monde à part du blé. Il constitue

la base alimentaire de vastes régions développées ou en voie de développement et

l’amélioration et l’accroissement de sa production constituent un des éléments essentiels

de la lutte engagée contre la faim et la malnutrition. (A. Angladette, 1966)

Si elle est en concurrencée dans biens des cas par le blé, elle tend souvent à se substituer

dans des divers pays d’Afrique tropicale à d’autres céréales comme par exemple en cas

du Rwanda là où la culture du sorgho dans la plupart des marais était remplacée par la

riziculture.

Quoiqu’il en soit, l’extension de la riziculture est un phénomène continue qu’on peut

suivre depuis des millénaire et qui se poursuit de nos jours.

Les sols cultivés en riz sont largement repartis dans presque tous les continents du monde

dont 91,4% en Asie ; 4,19% en Amérique du sud et 2,72% en Afrique. La zone rizicole

chinoise représente 23% de la superficie mondiale et 26% de la superficie totale englobe

par la riziculture en Asie. (M. Raunet, 1991.)

Il existe deux espèces de riz cultivés, l’une d’origine asiatique Oryza sativa L. et l’autre

d’origine africaine Oryza glaberrima Steud. L’expansion de la culture se rapporte à la

première espèce, tandis qu’au contraire la deuxième espèce dominante en Afrique de

l’Ouest avant les premières implantations européennes, diminue le plus en plus

d’importance, cédant la place au riz asiatique. (A. Angladette, 1966)

Le riz asiatique sur base de la relation avec l’eau pour sa croissance, il est divisé en deux

grands groupes l’un de riz de submersion et l’autre défini comme le riz pluvial ou sèche

et/ou le riz de montagne.

25

Mondialement, environ la moitie des 40 millions d’hectares sont occupe par la culture de

submersion et 12-16 millions d’hectares par la culture du riz pluviale. (M. Raunet, 1991)

Dans notre projet de recherche est basé sur le dernier groupe du riz (riz pluviale)

principalement sur le thème intitule « ETUDE COMPARATIVE DE PREMIERE

PRODUCTION ET DE LA DEUXIEME PRODUCTION PORTEE PAR DES

REPOUSSE (2e GENERATION) SUR LE RIZ PLUVIAL (variété Golden

Mountain no1) cas de riziculture de Kabuye » Plus les détails sur la culture seront

montrés dans des parties suivantes du projet de recherche.

PROBLEMATIQUE

Le riz est un aliment largement accepté et surtout préféré par la population urbaine,

estudiantine, militaire et pénitentiaire. Cette population au Rwanda est actuellement

estimée à 800.000 personnes soit 160.000 ménages, avec une consommation moyenne de

0,5 kg /ménage /jour. Donc les besoins peuvent être évalués à 35.000 tonnes de riz blancs

qui peuvent être produits sur 4.000 ha. (Kayitesi Régine, 2006)

Suite aux événements qu’a connus le pays de 1994, la riziculture n’était pas épargnée car

elle a aussi connu

L’abandon de la culture,

Endommagement des infrastructures hydrauliques,

Destruction des unités d’usinages,

Les recherches interrompues

Ces ci fait même aujourd’hui baisser la production alors que la demande au niveau

nationale ne cesse d’augmenter du jour au jour. Pour pallier à ce problème, l’importation

du riz dans des pays comme la Tanzanie, le Pakistan etc. a une parole.

Le MINAGRI dans sa politique rizicole de 2006-2010 de limiter la demande extérieure

du produit rizicole a élabore les stratégies suivantes :

Réhabilitation et établissement des nouveaux sites rizicoles,

Rendre disponible des intrants,

26

Renfoncement de l’encadrement et de l’organisation des riziculteurs dans des

coopératives,

Amélioration de l’usinage et commercialisation,

Accès au crédit agricole et ;

Intensité sur le programme de recherche.

C’est dans ce cadre que la culture du riz pluviale est dans son adoption par les experts

chinois dans notre pays précisément la vallée de KABUYE, sa réussite augmentera la

superficie emblavée par la riziculture ce qui aboutira aussi à l’augmentation de la

production apportée par le riz irrigué.

CHOIX ET INTERET DU SUJET.

Nous avons choisi ce sujet compte tenu de l’importance de la culture du riz dans la vie

économique et sociale dans le monde principalement dans notre pays.

Ce sujet est traité au moment où le gouvernement rwandais a décidé de mettre un grand

effort dans le développement de la culture en vue de diminuer l’importation de ceci.

OBJECTIF DU TRAVAIL

Objectif global

Cette étude a comme objectif global de comparer la première production et la deuxième

portée par des repousses sur la culture du riz pluvial, variété Golden Mountain no1, cas

de riziculture de Kabuye.

Objectifs spécifique

- Evaluer les paramètres de croissance de culture pour la première génération ;

- Evaluer les paramètres de croissance de culture pour la deuxième génération ;

- Evaluer la production de la culture pour la première génération ;

- Evaluer la production de la culture pour la deuxième génération.

27

Hypothèse du travail

Les hypothèses ci-après est formulés afin d’approfondir une comparaison sur ce type de

variété.

La culture principale (1e génération) serait supérieure sur les qualités

morphologiques (vigueur) par rapport à la conduite des repousses (2e

génération).

La production des repousses (2e génération) donne un rendement supérieur par

rapport de la production d’une culture principale (1e génération).

Méthodologie du travail

Pour atteindre ces objectifs, nous nous sommes proposé les stratégies suivantes :

- La documentation sur la culture,

- Interview semi-structuré avec les personnes concernées surtout les experts chinois

sur la culture et enfin

- Les observations.

28

CHAPITRE 3 : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

3.1. ORIGINE ET L’HISTOIRE DE L’EXPENSION DE LA CULTURE DU RIZLe riz est une des plus anciennes plantes vivrières cultivées dans le monde ; il est

impossible de déterminer avec exactitude l’époque à laquelle l’homme a commencé à la

cultiver.

Les mentions des littératures selon l’histoire de la connaissance de la culture du riz disent

que prés de 3.000 ans avant notre ère, la cérémonie du semis à laquelle l’Empereur de

Chine avait le privilège de procéder ; on interprète généralement cette mention comme se

rapport à la culture du riz.

En outre, des restes de riz auraient été découverts dans la vallée du Yang Tsé Kiang

(Chine) datant de 3000 à 4000 ans avant notre ère.

Mais ceci ne signifie pas pour autant que la riziculture ne soit antérieure à cette époque,

et qu’elle soit l’originaire de Chine.

Les écrits indiens datant de 1.300 avant J.C et de 1000 ans avant J.C décrivent, les

premiers avec précision, certaines pratiques culturales telles que le repiquage tandis que

établissent une classification agronomique et alimentaire des riz.

Selon Vavilov et al estime également qu’Oryza sativa L.est l’originaire de Sud-Est

asiatique, de l’Inde principalement et peut être également de la péninsule Indochinoise,

où Oryza fatua Koenig, l’ancêtre d’Oryza sativa vit encore à l’état sauvage, notamment

autour des lacs du Cambodge.

Il est maintenant admis que c’est du Sud-Est asiatique et de l’Inde sans doute que se

propagea vers la Chine à une époque indéterminé, mais vraisemblablement antérieure à

3000 ans avant notre ère. Puis, de Chine, le riz fut introduit soit directement en Corée, et

en Chine et/ou en Corée vers le Japon là où la culture a connue une grande amélioration

variétale.

L’extension d’Oryza sativa L. vers l’Asie Occidentale, puis le bassin méditerranéen est

plus récente (à peu prés 400 à 320 ans avant J.C).

29

L’expansion de la riziculture due aux arabes est certainement beaucoup plus importante,

les introductions ayant été plus efficace : dès le IVe siècle avant J.C, puis Ie siècle vers

l’Egypte, puis VIIIe au Xe siècle, ils procédèrent à des introductions de riz asiatique à

grains longs et étroits vers la cote orientale d’Afrique et peut être vers le Nord-Ouest de

Madagascar ; ils importèrent avec eux au Maroc et en Espagne, lors de l’invasion de la

péninsule Ibérique. Ainsi, la culture du riz asiatique se trouvait implantée dans le bassin

méditerranéen.

La culture du riz fut introduite au Portugal entre 1498 et 1505.

En 1953, des essais de riziculture étaient tentés en France (en Lorraine) et en Allemagne.

Des anciennes installations portugaises, hollandaises et espagnoles en Afrique –du XVe

au XVIIIe siècle –proviennent les introductions dans ce continent des variétés asiatique

dans des foyens d’une part d’Afrique de l’Ouest situe entre Casamance et Rio Nuñez et

d’autre part celle située entre la Sierra Leone et le Liberia.

Les Hollandais et les Portugais sont aussi qui furent assurés l’introduction de la culture

du riz en Amérique du Nord (Caroline) et en Amérique du Sud, au Brésil notamment,

ainsi que qu’en Australie et dans des îles du Pacifique vers la fin du 18e siècle.

L’extension considérable de la culture du riz asiatique est un phénomène récent (20e

siècle) ; elle a été et elle est favorisée par les échanges des variétés sélectionnées en

provenance des grands pays rizicoles (Japon, Italie et USA) vers l’Afrique tropicale,

l’Amérique latine, l ’Australie ; ce sont alors les Européens qui furent les principaux

propagandistes de cette culture. (A. Angladette, 1966)

La culture du riz irrigue au Rwanda a débutée dans la région de Bugarama au cours de

1950, où elle a vraisemblablement été introduit par des immigrants venus du Burundi et

de Tanzanie. Pratiquée à petite échelle, ce n’est qu’en 1967 qu’elle a commencé à ce

développer suite à la conclusion des essais entrepris 1964 par une mission chinoise de la

Chine de Formose à Kabuye. Ces essais a débouché à peu prés au même moment sur la

30

mise en valeur à des fins rizicole des zones de Bugarama, Butare et Mukunguri. (Kayitesi

Régine, 2006).

Mais la culture du riz pluvial est en cours d’adoption à Kabuye par les experts chinois

dans un projet d’Uplands Project et ses activités étaient commencées en 2006.

3.2. USAGE DU RIZLe riz est la céréale la plus cultivé dans le monde : elle constitue l’aliment de base de

plus de la moitie de l’humanité. Outre son utilisation directe dans l’alimentation humaine,

les grains de riz servent à fabriquer l’alcool, amidon et dérives, huile, produits

pharmaceutiques, aliments diététiques etc.

Les sous-produits de transformation (brisure, farine, tourteau) et paille sont utilisés en

alimentation animale. Les balles de servent de combustible et cendres d’engrais. La paille

est également utilisée comme litière, comme matière première pour la fabrication de pate

à papier ou encore pour la fabrication de papier mural.(CIRAD- CRET, 2006)

3.3. DESCRIPTION BOTANIQUE DU RIZ CULTIVEES.Selon la classification systématique le riz appartient à :

Règne végétale,

Embranchement des spermatophytes,

Sous embranchement des angiospermes,

Classe des monocotylédones,

Ordre des glumales,

Famille des poaceaes,

Tribu des oryzees,

Genre Oryza. (GATABAZI Clément, 2000)

Le genre Oryza comprend plus d’une vingtaine d’espèces, ont deux sont cultivés :

Oryza sativa regroupant la majorité des variétés cultivées en dans le monde,

Oryza glaberrima regroupant les variétés cultivées en Afrique de l’Ouest, mais

qui perd actuellement son importance au profit des riz asiatique à cause d’une

31

faible productivité mais par contre, elle est de plus en plus utilisée comme source

de caractères d’intérêts agronomiques dans les programmes d’amélioration

variétale du riz pour l’Afrique. Sa culture est très ancienne, son origine est autour

du fleuve Niger. (CIRAD- CRET, 2006)

La classification mondialement utilisés des riz cultivés qui concerne essentiellement sur

Oryza sativa, cette espèce comprend trois sous espèces Indica, Japonica et autre Javanica

qui est intermédiaire. Cette classification est basée au départ sur des caractères morpho-

physiologique et sur le comportement en croisement et cette classification a été confirmé

par les outils biochimiques et moléculaires d’analyse de la variabilité génétique.

(CIRAD- CRET, 2006)

Le type Japonica : donnant des grains courts, à section transversale arrondie, sans

barbes, des épillets nombreux lourds, ne s’égrenant pas, des tiges courtes et des

panicules courtes.

Le cycle végétatif est de 120 à 130 jours.

Type Indica : donnant des grains longs, à section transversale étroite, sans barbes,

des épillets nombreux, légers, s’égrenant facilement, des tiges longues et des

panicules moyennes

Le cycle végétatif est long de 170 à 180 jours.

Le type intermédiaire ou Javanica : donne les grains épais, souvent munis des

barbes, des épillets peu nombreux, lourds, ne s’égrenant pas, des tiges longues et

des panicules longues.

Le cycle végétatif est moyen de 150 à 160 jours. (Kayitesi Régine, 2006)

Parmi les variétés d’Oryza sativa L., la plupart sont normalement cultivée en condition

aquatique tandis que certaines sont spécialement cultivées en condition sèche ; ce sont les

variétés de riziculture seche ou pluviale, appelées fréquemment variété de montagne (en

anglais « Upland ou Mountain rice » »cultivées en «dry fields » par opposions aux

variétés aquatique (low land ou wet paddy) cultivées en « wet fields ».

32

Mais la plupart des variétés de culture sèche peuvent parfaitement être cultivées en

culture aquatique, par contre, peu des variétés de culture aquatique s’adaptent à la

condition de la culture sèche.

Beaucoup de points obscurs restent encore à élucider quant à l’adaptation particulière de

ces deux groupes des variétés. (A. Angladette, 1966)

3.4. SITUATION DE RIZICULTURE PLUVIALE DANS LE MONDE.Comme était décrit précédemment la riziculture pluviale occupe une superficie de 12-16

millions dans le monde entier, cette culture est largement rependue au Malaysia,

Philippine, Afrique d’Ouest et au Pérou ainsi que dans une partie de la région

d’Amérique latine là où la culture mécanisée est bien développée.

En Asie, la culture du riz pluvial entoure une superficie de 8,9 millions hectares ; les

grandes zones productrices se trouvent en Inde, Indonésie, Bangladesh, chine et

philippine.

En Afrique le riz pluvial présente une superficie de 1,8 millions hectares et son 75% est

planté dans des régions humides de l’Afrique d’Ouest mais production reste encore

médiocre. Les pays importants de la production du riz pluvial en Afrique sont : Sierra

Leone, Guinée, Nigeria et Liberia.

En Amérique latine, le Brésil occupe la première place de la plantation du riz pluvial.

(Lin Zhanxi, 2004)

3.5. CLASSIFICATION DE RIZ PLUVIALLa classification de la riziculture pluviale base fondamentalement de leur caractéristique

du point de vue de son alimentation hydrique.

Alors on distingue deux grandes catégories de riz pluvial classent selon la région de sa

culture :

1. Riziculture pluviale stricte et

2. Riziculture pluviale de nappe

33

Figure 1: localisation dans le paysage de différents types de riziculture pluviale.

Source:M. Jacquot et B. courtois,1983.

3.5.1 La riziculture pluviale stricte

On la trouve sur les sols bien drainés, où l’alimentation hydrique est assurée

exclusivement par les pluies et par la capacité de rétention du sol.

Elle est fréquemment installée sur des zones à fortes pentes ou sur des collines faiblement

ondulées.

Dans le monde, parmi la riziculture pluviale, ce type reste encore plus dominant.

Le Brésil à lui seule totalise 4,5millions d’hectares. Les pays asiatique qui n’y consacrent

en fait qu’une assez faible par de leur surfaces rizicole en possèdent cependant prés de 9

millions hectares.

La riziculture pluviale stricte est le mode de production dominant en Afrique où elle

touche 60% des surfaces, soit 1,2 millions d’hectares. (Michel Jacquot et Brigitte

Courtois, 1983)

34

Tableau 8: quelques grands pays d’Afrique producteurs du riz pluvial stricte et lasuperficie occupé.

Pays Superficie (ha)

Sierra Leone 239.000

Cote d’Ivoire 392.000

Liberia 180.000

Guinée-Bissau 38.000

RDC 250.000

Nigeria 140.000

Madagascar 100.000

Source : M. Jacquot et B. courtois,1983

4.5.2 Riziculture pluviale de nappe

C’est le type de riziculture pluviale que notre projet de recherche a développé sur son

adoption au Rwanda.

Il est fréquent que son alimentation hydrique soit partiellement assurée par la nappe

phréatique peu profonde dans laquelle la plante plonge ses racines.

Ce type de riziculture se rencontre soit dans les bas des pentes, là où la nappe phréatique

est moins profonde.

Profitant d’une double source potentielle d’alimentation en eau c’est à dire l’eau de pluie

ainsi que celle de la nappe phréatique, la riziculture de nappe a un rendement

généralement plus élevés et plus régulier que la riziculture pluviale stricte.

La riziculture de nappe est assez peu rependue en Afrique avec 2,5% seulement de

surfaces. (Michel Jacquot et Brigitte Courtois, 1983)

35

Au Rwanda ses recherches continuent sur ses différents paramètres de son adoption à

Kabuye. De sa réussite sera propagée dans des diverses vallées de la région présentant

moins d’eau pour le riz irrigué en fin de donner la main sur production apporte par ce

dernier dans le but de satisfaire la demande de la population au riz.

3.6 ECOLOGIE DE LA CULTURELes conditions écologiques de la production du riz de nappe sont extrêmement diverses

de la par le monde comme toute riziculture que ca soit irrigue ou sèche.

Le riz est une plante particulièrement plastique, que l’on cultive de l’équateur jusqu'à

plus de 45o latitude Nord, du niveau de la mer jusqu'à 1500 m et plus d’altitude, dans les

sols les plus divers, les plus argileux comme les plus limoneux, en aquatique comme en

culture sèche. (A. Angladette, 1966)

Dans cette partie on examinera successivement les conditions climatiques et édaphiques

du riz de nappe fortement semblable au riz pluviale stricte.

3.6.1Conditions climatiques

Chaque culture possède son point optimal d’environnement climatique, en dessous ou au

dessus de cette limite la croissance et le développement de la plante cultivée est affectée,

par conséquent provoque la diminution de la production.

La culture du riz n’est pas une exception sur cette règle ; plutôt il est fortement sensible

aux conditions environnementales défavorables.

Les désordres environnementales comme la sécheresse, basse température, le vent

violent, inondation et grêle sont souvent causées un échec total dans la riziculture.

(Y. Takeoka et al. 1992)

36

3.6.1.1 Température

Parmi les facteurs climatiques, la température semble la plus importante, car, s’il est

possible de pallier les différences pluviométriques par l’irrigation complémentaire voir

même totale.

La température est déterminée par la latitude et l’altitude. Les températures élevées et

sensiblement constantes des zones équatoriales et semi-équatoriales sont particulièrement

favorables à la culture du riz et permettent plusieurs campagnes (2 et même 3) dans

l’année.

La température est un facteur limitant car des faibles températures de début ne pouvant

assurer la germination et le baissement de celle-ci en cours de végétation est

particulièrement néfaste lors de l’initiation des panicules.

(A. Angladette, 1966)

Selon LIN ZHANXI (2004), dans des différents stades de croissance de culture du riz

pluvial, ses besoins de la température sont variables comme suit :

Le stade de germination au jeune plant (seediling), la température minimale

journalière est de 12oc, optimal est de 20 à 25oc.

Le stade de tallage, température minimale journalière est de 16oc, température

optimale est de 23 à 25oc.

Le stade d’initiation des panicules à épiaison, la température minimale journalière

pour 3 jours consécutifs est de 20oc, la température optimale est de 25oc.

La température idéale à la maturité est comprise de 16 à 25oc.

Cependant, la température demandent pendant la période d’initiation des panicules

jusqu'à l’épiaison est plus élevée par rapport aux autres stades de croissance d’où le riz

est moins résistant au froid durant cette période.

Il a été signalé la cause plus importante pour l’apparition d’un grand nombre de

pourcentage des grains vides est la baisse de la température parmi les facteurs comme la

variété, lumière, eau, nutriments, etc. … (L. Zhanxi, 2004)

37

On a observé que la température a une influence directe à la floraison de la panicule ; un

certains nombres d’inflorescences portant des anthères dans les heures de l’après-midi

quand la température baisse, ceci résulte d’une baisse de pourcentage des grains normaux

(remplis) au moment de la récolte car une basse température provoque la stérilité des

organes males. (L. Zhanxi, 2004 et Y. Takeoka et al. 1992)

Cependant, les facteurs qui pourraient affecter la température dans la riziculture pluviale

tel que intensité de lumière, pluie, densité de plantation, quantité d’engrais azotée

appliqué et mauvaises herbes ont une influence directe sur le pourcentage des grains

normaux. (L. Zhanxi, 2004)

A partir de cette idée la chute brisque de la température au moment de l’ouverture des

panicules dans la riziculture pluviale occasionne la diminution de la récolte très

remarquée.

3.6.1.2 Pluviométrie

La production est sous la dépendance totale de la pluviométrie, mais qu’à l’absence d’eau

de pluie peut faire recours à l’irrigation complémentaire.

Donc dans le sens général ce type de riziculture n’exploite que l’eau retenue en réserve

dans le sol et renouvelle par l’apport pluvial ; la situation ne diffère pas sensiblement des

autres cultures et dépend strictement des conditions de climat et de sol.

Avec une pluie suffisant, aboutit à une bonne production mais la baisse de ceci guide à un

faible résultat de produit ; mais à noter que le riz pluvial est bien résistant à la manque

d’eau que le riz irrigue. (Shingesaburo Tsunoda et Norida Takahashi, 1984)

Ce besoin mensuel augmente pour les très courts cycles végétatifs et diminue, au

contraire, pour les longs cycles végétatifs.

Généralement, les exigences du riz pluvial en eau est de 450 mm pour les variétés

précoces et 600 mm d’eau pour les variétés tardives. (A. Angladette, 1966.et Paul

Skinner, 1987)

38

3.6.1.3 Durée du jour

La plante du riz que ça soit le riz pluvial ou le riz irrigue réagit de façon très variables à la

durée du jour, cette réaction étant complexe et liée à la rection de la température.

Outre, on sait que l’intensité de l’éclairement joue un rôle important dans la

photosynthèse ; selon A. ANGLADETTE(1966) disait que les régions rizicoles très

ensoleillées pendant la croissance du riz et après la floraison donnent de forts rendements.

Par contre, les zones équatoriales à très fortes nébulosité ne donnent souvent que des

rendements médiocres.

3.6.1.4 Humidité relative

L’humidité relative de l’air a une grande influence sur la végétation : plus elle est élevée,

moins la transpiration de la plante et moins l’évaporation du support (sol).

Dans des certaines mesures, l’humidité relative et l’évaporation varient en sens inverse

l’une de l’autre.

En matière d’humidités relatives, on doit tenir compte des variations diurnes, elles

influent considérablement sur le mécanisme d’ouverture des glumelles, elles

interviennent également sur le développement des maladies cryptogamiques.

Les conditions d’humidité relative de l’air déterminent également aussi les processus de

séchage et de conservation des grains.

Les variations diurnes d’humidités relatives varient d’une région à l’autre, de mois à

l’autre ainsi que d’une heure à l’autre.

L’amplitude des variations diurnes de cette humidité : minima absolus de 40 à 49% et

moyenne de maxima de 97,1 à 98,1% favorise beaucoup plus largement l’ouverture des

glumelles. (A. Angladette, 1966.)

39

3.6.1.5 Les vents

Les vents faibles sont favorables pour aérer le champ.

Dans les certains cas, les vents peuvent être responsable du déracinement des jeunes

plants après repiquage.

Le vent peut causer la verser des plants, surtout ceux des variétés à longue paille,

provoquant l’endommagement de la panicule au moment de l’épiaison ainsi que

l’égrainage.

Le vent peut également agir par son action desséchante ; les vents secs et chauds peuvent

causer des brulures aux plants, et l’avortement des grains en voie de formation.

Les vents froids et secs amènent un jaunissement des plants et provoquent, lors de la

reprise, un fort pourcentage des manquants.

3.6.2 Conditions édaphiques.

3.6.2.1 Le sol

En culture sèche pratiquée surtout sous le climat tropical, le riz est produit sur les sols les

plus divers, cette culture étant alors déterminée par les conditions de climats ; exige un

sol profond, fertile, et bien aérée.

Les sols limoneux ou limono-argileux bien draine lui conviennent mieux. (Paul Skinner,

1987)

3.6.2.2 PH du sol

L’acidité actuelle, mesure par le PH, ne semble pas non plus jouer, par elle-même, un

rôle décisif puisque le riz développe très correctement dans des très larges limites des PH,

de 4,0 à 8,0. (A. Angladette, 1966)

Le PH optimal pour la culture est compris entre 5,6 à 6.

Cependant l’acidité du sol (à partir du 4,5) diminue sensiblement l’absorption d’azote,

tout particulièrement sous forme nitrique. De même, elle diminue l’absorption du

calcium. (M. Raunet, 1991)

40

3.7 TECHNIQUE CULTURALE DU RIZ PLUVIALLe riz est, dans ces systèmes, cultivés comme toutes autres cultures (blé, orge, sorgho,

etc.…) ; la riziculture pluviale se caractérise essentiellement par l’absence de toute

submersion et encore moins d’irrigation du terrain de culture.

La végétation est entièrement sous la dépendance de la pluviométrie et le niveau de la

nappe phréatique avec une intervention mais en rare cas du riziculteur pour l’irrigation

sur l’eau nécessaire. (Michel Jacquot et Brigitte Courtois, 1983)

Les techniques culturales de riziculture pluviale comprennent :

La sélection des variétés à cultiver,

Choix de la saison de semis,

Sélection du site de plantation,

Préparation du champ,

Systèmes de plantation,

Méthode de semis,

Fertilisation

Gestion d’eau,

Contrôle des ravageurs, maladies, rats, oiseaux et mauvaises herbes,

Récolte. (Lin zhanxi, 2004).

3.7.1 La sélection des variétés à cultiver

Pour le riz pluvial, la variété est un facteur déterminant de la production.

Le choix d’une bonne variété convenable aux conditions locales est une mesure efficace

et économique pour atteindre une grande quantité de production.

Il est important de sélectionner les variétés qui s’adaptent au faible température et bien

performant à la variation de celle-ci.

Au Rwanda la variété qui est en cours d’expérimentation est Golden Mountain No 1.

Cette variété est du type Indica et les recherches menés dans les ragions montagneuses

41

de Nouvelle Guinée sur la même variété ont montrés que là la production atteigne 6

tonnes par hectare.

Au Rwanda son comportement de productivité sera montré dans des analyses des

résultats.

3.7.2 Le choix de la saison de semis

Le choix de la saison de semis est un autre élément pour le succès de la production du riz

pluvial.

La saison de semis est déterminée par les conditions climatiques locales surtout la

température et la pluviométrie.

La saison de semis doit être arrangée de façon que la période de formation de panicule et

l’épiaison, la température soit adéquate ainsi que une pluie suffisante bien repartie durant

les différentes phases de la croissance de la culture.

Un retard de semis se traduit par une chute de rendement proportionnelle à l’importance

de ce retard.

Le semis se fait normalement à Kabuye en Août, Septembre, ou Décembre au Janvier.

3.7.3 Sélection du site de plantation

La sélection du site de plantation est fondée sur base de l’altitude, sol, pente, ainsi que le

milieu environnemental, donc la riziculture pluviale doit être libre aux arbres et autres

plantes de grandes tailles qui bloquent la luminosité.

3.7.4 Préparation du champ

La préparation du champ est la première étape pour la production du riz.

Le riz pluvial peut être planté sur un terrain cultivé ou non cultivé (vierge).

42

3.7.4.1 Terrain non cultivé ou système de riziculture itinérante.

Le système itinérant est un système traditionnel très rependu. Ce système est caractérisé

par la conduite de l’établissement du terrain d’exploitation d’une culture quelconque par

l’utilisation du feu toute en brulant la végétation ainsi que tous ces qui sont sur la surface

d’exploitation.

Le brulis est une étape très importante pour assure un nettoyage correct du terrain et une

certaine limitation du volume des mauvaises herbes.

Le travail du sol est sommaire. Il se limite souvent à un grattage léger de la couche

superficielle avec une houe puis le paysan procède au semis.

Ce système offre une grande importance aussi non négligeable sur l’absence de lutte

contre les maladies et parasites du riz.

Par conséquent, on dénoncé que l’usage de ce système d’établissement du terrain

d’exploitation provoque particulièrement la dégradation du sol très prononce comme :

- Erosion du sol,

- Disparition des certaines espèces végétales et animales,

- Destruction des microorganismes du sol responsable de la décomposition,

humification et minéralisation des matières organiques,

- Changements de nature des certains éléments minéraux,

- Brulage des zones non désirées suite à manque de contrôle du feu,

- Etc.…

L’utilisation du système de riziculture itinérante, les rendements obtenus restent

satisfaisantes si la durée de jachère est suffisamment longue (8 à 10 ans) pour accumuler

un stock d’éléments fertilisants, tel que le niveau de fertilité initial puisse être reconstitué

et pour permettre à certains éléments chimiques du sol de prendre une forme assimilable.

(Michel Jacquot et Brigitte Courtois, 1983 et A.Angladette, 1966)

43

Ceci suppose donc faible densité démographique, mais que la population s’accroisse au

Rwanda voire même partout dans le monde et ce dernier (population ) influençant une

augmentation de la demande alimentaire et sans pour autant oublier la diminution de la

superficie cultivée ; ainsi le cultivateur tend à augmenter l’emprise de la phase culturale

aux détriments de la phase de jachère , réduisant ainsi la possibilité de régénération du

sol, ce qui conduit dans ces jours la disparition presque total de ce système de culture par

surbrulis suite à sa jachère de longue durée pour restituer la réserve du sol.

Ainsi le cultivateur envisage les autres systèmes plus performant enfin de continuer à

satisfaire les demandes des consommateurs.

Là où ce système existe encore, le terrain doit être préparé 1 mois en avance et le control

des mauvaises herbes est assures par la pulvérisation des herbicides et/ou par la houe 1

mois avant le semis.

Le sol doit être herse après le labour dans ce cas la collecte des jeunes plants des

mauvaises herbes restant sur la surface du sol soit bien assurés. (A. Angladette, 1966.)

3.7.4.2 Terrain cultivé

Dans ce système, la phase de jachère est supprimée ou extrêmement réduite, tandis que

la phase culturale est totale.

Les travaux effectuent dans ce système sont :

3.7.4.2.1 Labour

La préparation du terrain est surtout base sur le travail de labour qui doit être terminé 1-2

semaines le semis ainsi que la fumure de fond ou organique est appliquée durant cette

phase (labour).

En riziculture pluviale les travaux de labour ont des multiples objectifs :

1. Ameublissement du sol pour faciliter l’enracinement,

2. Assure l’aération du sol,

3. Assure la fragmentation et répartition des matières végétales dans le champ,

44

4. Favoriser la germination en cas de semis direct,

5. Assure l’accroissement de la perméabilité du sol et enfin,

6. Le labour assure l’enfouissement des pailles, fumiers et autres compostes.

Pour atteindre ces objectifs, les labours doivent répondre à certaines conditions

suivantes :

Le labour ne doit pas être trop superficiel, 10 à 15 cm paraissant la profondeur

optimale. une profondeur plus grande diminue les rendements du fait, sans

doute, de l’enfouissement trop important des matières organiques,

Si le sol est trop dur, en cas de saison sèche, on peut avoir l’intérêt à humidifier

très légèrement le sol, puis à le drainer, afin d’activer la décomposition des

matières organiques et de diminuer la puissance nécessaire aux labours,

Le labour doit être perpendiculaire à la pente pour éviter la perte d’eau, le sol et

fertilisants par les eaux d’érosion.

Les instruments utilisés dans cette opération de labour sont classés dans 3 catégories

suivantes :

1) Outils à main,

2) Outils à traction animale et

3) Outils portés ou à traction motorises.

Au Rwanda surtout à KABUYE là où le projet de recherche effectué, l’instrument de

labour utilise est la houe porte à la main de différente taille et sa forme, est adaptée à la

texture du sol, au format et à la tailles des cultivateurs.

3.7.4.2.2 Hersage ou ratissage

Cette opération a pour objectif d’égaliser la surface du sol et de minimiser les mottes

laisses par les labours.

C’est par cette opération qu’on rassemble également des mauvaises herbes éparpillées à

la surface du sol, et qu’on améliore l’aération du sol.

45

A KABUYE, ce travail est accompli au moyen d’un râteau ; ainsi portant le nom de

ratissage.

3.7.5 Systèmes de plantation

Dans la riziculture pluviale deux possibilités de plantation sont faisable dont le repiquage

et le semis direct.

3.7.5.1 Repiquage

Ce système de repiquage dans la riziculture pluviale comprend 2 systèmes :

- Repiquage des jeunes plants provenant dans une pépinière de germoir,

- Repiquage des grains après le trempage et pré-germination.

3.7.5.1.1 Repiquage des jeunes plants provenant dans une pépinière de germoir

Ce système exige une pépinière de germoir avec des qualités suivantes :

- sols riches de consistance moyenne,

- ni trop léger,

- ni trop argileux,

- de façon à ce qu’ils ne se dessèchent pas trop vite ou à ce qu’ils ne se durcissent

pas trop.

On installe les pépinières prés de l’exploitation à repiquer pour éviter un long transport

lors de repiquage qui peut occasionner le desséchement des racines et causant la mort

totale de la plante avant ou après le repiquage.

Le repiquage de plants trop vieux donne des plants moins résistants, tallant difficilement,

ayant une tendance à ramper et à donner des racines adventices.

De même des plants trop jeunes résistent mal à l’arrachage, ont un tallage faible et

donnent des panicules courtes. (Lin zhanxi, 2004).

46

3.7.5.1.2 Repiquage des grains après le trempage et pré-germination

Le trempage et la pré-germination est la méthode généralement utilisé à KABUYE le site

de notre projet de recherche et l’expérimentation de la culture pluviale dans notre pays

car il assure une excellence performance de reprise par rapport au premier système.

Il comprend les étapes suivantes :

1. Les grains sont séchés 1 jour avant le trempage pour promouvoir la germination,

2. Les grains à tremper doivent être sélectionnés pour assurer une germination

uniforme et la vigueur des jeunes plants.

3. La durée de trempage est de 48 à 72 heures dans l’eau de température comprise

entre 25-28oc, jusqu’ils (grains) absorbent assez d’eau, généralement 40% de

contenu d’eau est souhaitable pour une germination normale.

Un attention doit porter sur une longue durée de trempage car elle résulte la sortie des

certains nutriments dans les grains et conduit à la fermentation anaérobique, ainsi le taux

de germination est faible et une faible résistance au froid. (Lin zhanxi, 2004).

4. Apres le trempage les semences sont prises à l’égouttage et après on les met dans

le panier ou dans les sacs en plastiques pour pré-germer.

Quand les bourgeons ou germule apparaît ; il est nécessaire d’arroser et tourner les

semences pour les garder frais et de maintenir leur température entre 30 à 35oc.

Si la température à l’intérieure du tas (dans les sacs) de semences dépasse 42oc pendant

3-4 heures les germes arrêtent leur croissance.

Les semences pré-germés sont prés d’être semé quand la longueur des germules

atteignent la moitie de la taille du grain, et la longueur des racines est de la même taille

que celle du grain.

47

3.7.5.2 Semis direct

En cas de semis direct montre qu’il est beaucoup plus rapide que le repiquage et requiert

moins de travail ; mais la quantité des semences à utiliser sont beaucoup plus

considérable et la lutte contre les adventices revêt une importance bien plus considérable

que dans le cas de repiquage.

Ce système exige une humidité relative du sol importante pour assurer la germination

efficace c'est-à-dire qu’il demande d’être applique en moment qu’il pleut ou procéder à

l’irrigation pour avoir une bonne germination uniforme. (Paul Skinner, 1987)

3.7.6. Méthode de semisLe choix d’une méthode de semis est une approche très important dans la conduite de

l’agriculture en particulier sur la riziculture pluviale par ce que les plants largement

espacés résultent moins des panicules sur unité de surface ainsi moins de production et

aussi un problème sérieux des mauvaises herbes.

Pourtant, la densité de semis trop serrée n’augmente pas la production car les plantes

donnent les talles et les feuilles qui provoquent un ombrage mutuel (entre eux) et la

plante devient moins vigoureux ainsi affecte l’habilite de production suite à une mauvaise

pénétration des rayons solaire aux plantes. (Lin zhanxi, 2004).

3.7.6.1 Semis à la volée

Le semis à la volée peut se faire à la main ou au semoir. Une fois cette opération

terminée, les semences doivent être enfouis par le passage d’un râteau ou de branches

tirées sur le sol ce qui se traduit souvent par une mauvaise germination.

De ce fait pour compenser cette levée imparfaite, les doses de semis sont assez élevées :

elles peuvent atteindre et dépasser même 100 kg/ha. (Michel Jacquot et Brigitte Courtois,

1983).

Cette méthode est rapide. Même si les semeurs sont habilite et la répartition régulière soit

assure, cette pratique rend le désherbage manuelle délicate et le sarclage mécanique

impossible.

48

C’est le principal inconvénient de cette méthode. Il serait donc réserver dans des zones

sans gros problème des mauvaises herbes ou dans des zones où l’utilisation des

herbicides est possible.

3.7.6.2 Semis à ligne

En cas de semis direct, le riz pluvial est souvent semé en poquet, avec des grains non pré-

germés de 6-8 grains par poquet couvert de terre légère ou sable dans une profondeur de

2,5cm et espacé de 30 à 40 cm. La densité de semis dépasse rarement 30-35 kg/ha.

Le semis à ligne peut être souvent accompli manuellement ou mécaniquement. (Michel

Jacquot et Brigitte Courtois)

A Kabuye où le semis est réalisé à partir des grains pré-germés ; le semis comprend les

étapes suivants :

1. Creusement des poquets avec la houe sur la ligne de 26cm x26 cm ou

27cm x 27 cm dans une profondeur de 2-3 cm.

2. Plantation de 5-6 grains pré-germés par poquet.

3. La couverture des grains avec le sol de 1-2 cm d’épaisseur pour éviter le

desséchement par le soleil.

3.7.7 Fertilisation

Selon les observations effectue en Nouvelle Guinée par Lin Xhanxi (2004) la culture du

riz pluvial dans les conditions naturelles sans fertilisants résulte que la plante porte une

pauvre performance dans la phase de végétative que productive ; la plante adopte une

petite taille, la tige devient mince, les panicules courtes avec un faible pourcentage des

grains normaux (remplis) ainsi que l’attaque sévère des maladies et des ravageurs.

La fumure de fond est appliquée lors de la préparation du terrain avec un épandage de

200 kg/ha d’engrais compose.

Pour la fumure d’entretien est premièrement utilise 180 kg/ha d’urée ; applique à partir de

l’apparition de 3e feuille et mieux avant le premier sarclage pour assure un bon

développement des talles.

49

Deuxièmement est effectue durant la phase d’initiation des panicules avec une dose de

100 à 180 kg/ha d’engrais compose (NPK 17 17 17) dépendamment de la fertilité du sol

et la situation des plants.

La fertilisation peut être effectuée avant ou après la pluie.

3.7.8 Contrôle des adventices

Les adventices présentent l’un des principaux facteurs limitant du rendement du riz

pluvial dans la mesure où ils entrent en concurrence direct avec le riz pour l’eau, la

lumière et les éléments minéraux.

Le sarclage du riz de nappe (pluvial) est donc une nécessité à Kabuye voire même partout

dans le monde où on pratique ce type de riziculture.

2 ou 3 sarclages sont nécessaires ; le premier se fait de 15 – 21 jours après le repiquage

ou semis. Normalement le sarclage se fait avant le tallage et durant l’initiation des

panicules.

Mais en général, le sarclage est en fonction de l’apparition des mauvaises herbes.

L’utilisation des herbicides est aussi envisagée dans le monde mais très rarement pratique

au Rwanda. L’épandage des herbicides là où existent se font 2 semaines avant la

plantation.

Mais pour alléger l’influence des mauvaises herbes dans la riziculture pluviale, le

sarclage et application des herbicides ne sont pas les seules moyens envisagés mais

pourtant nécessite une combinaison des différents pratiques culturaux comme cultivars

approprie, bonne préparation du terrain, une bonne gestion d’eau, suivre le calendrier de

semis ou de plantation etc.…

3.7. 9 Gestion d’eau

Normalement, la gestion d’eau sur la culture du riz pluvial est une nécessité primordiale

comme étant pour toutes cultures.

50

Cette gestion se réfère à l’ajustement de la saison de plantation pour assurer qu’il y ait

assez de pluie durant toutes les phases de croissance de la culture.

Pourtant, quelque fois l’eau de pluie pourrait être insuffisant pour le développement de la

culture, spécialement durant les phases critiques c'est-à-dire stade de formation de 3e

feuille, de tallage active, épiaison et la phase laiteux. (Lin zhanxi, 2004 et Paul Skinner,

1987)

Ainsi dans ces stades la quantité d’eau insuffisant entraine une chute de production très

prononce, mais pour pallier cette échec l’irrigation s’avère souvent nécessaire dans la

riziculture pluviale.

3.7.10 Contrôle des oiseaux et des rats

Les oiseaux engendrent une perte très significative que dans la riziculture aquatique et/

ou pluviale, toute en creusant les grains et sucent son contenu juteux.

Ces ci s’observent généralement durant la phase laiteux des grains et après les grains sont

avortés.

Selon la guide manuelle pour la production du riz (MINAGRI, 2008) la perte cause par

les oiseaux est estime de 20 à 30%.

Les mesures de contrôles possibles dont la plantation du riz sur une large étendue, chasse

par cris et des pièges sont des moyens prise en considération dans le périmètre rizicole de

Kabuye.

Même si les rats ne sont pas une menace très sérieuse comparativement aux oiseaux dans

la production rizicole, leurs effets sont très fréquents surtout dans des stocks que dans les

champs.

Les symptômes observés dans le champ de production sont les grains endommagés au

moment de semis, les jeunes plants mangés durant le stage de 2e feuille et des panicules

mordu à partir du stade de laiteux jusqu'à la récolte.

A part d’empoisonnement et des pièges, la plantation sur une large étendue pourrait aussi

réduire les dommages occasionnent par les rats dans la riziculture.

51

3.7.11 Récolte

La récolte est la dernière étape dans la production rizicole pluviale.

Il compte un effet important sur la quantité de production et sur la qualité des grains.

Parfois selon Lin Zhanxi (2004), la récolte précoce du riz provoque des grains vide, de

l’autre côte la cassure des panicules et l’égrainage très prononce sont observé lorsque la

récolte est tardive.

Le temps approprie de récolte du riz pluvial est durant la fin du stade de maturité lorsque

la plupart des grains ont une couleur jaune, la base des panicules devenus jaune aussi et

quand un tiers des feuilles supérieures deviennent sèche.

La récolte manuelle et/ou par la moissonneuse sont tous applicable mais plus souvent

dans des pays où l’agriculture mécanise est moins développés, la récolte est faite par les

mains.

A Kabuye après la récolte, les grains sont abattus sur place et le font sécher sur le soleil

immédiatement pour réduire le taux d’humidité qu’ils contiennent.

Les grains doivent être nettoyés de tant que possible des chaumes, les feuilles, des

mauvaises herbes etc.… avant de procèdes à l’usinage.

3.8 CONDUITE DE LA PRODUCTION DES REPOUSSES.

3.8.1. Introduction

Au Rwanda la plupart des cultures vivrières sont saisonnière la où la récolte est réalisé

une seule fois sauf des plante horticoles et des plantes industrielles qui sont des cultures

pérennes.

La conduite de récolte des repousses dans la riziculture pluviale est une nouvelle

technique comparativement aux pratiques normales du riz irrigués ou aux techniques

culturales traditionnelles du riz pluviale.

52

Il consiste à laisser la base de la souche de quelque centimètre de hauteur au niveau du

sol lors de la première récolte et après quelques jours les bourgeons dormant poussent et

régénèrent une autre production. (Lin Zhanxi, 2004)

3.8.2 Avantages de technique de production des repousses

- Diminution importante de la quantité des semences durant toute période

d’exploitation car on sème une fois et on récolte plusieurs fois.

- Réduction très remarquable des mains d’œuvres.

- La conduite de récolte de plusieurs générations c’est une technique simple.

. (Lin Zhanxi, 2004)

3.8.3 Les éléments essentielles pour la production des repousses.

a. Fertilisation pour promouvoir la germination des bourgeons dormants.

L’application des fertilisants pour promouvoir la germination des bourgeons dormants est

un point essentiel lors de la conduite de production de la deuxième génération.

Son temps d’application est très important, de 15e jours avant la récolte de la première

génération quand l’initiation des bourgeons dormants commencent.

L’application de l’urée à une dose de 230 kg /ha est approprie pour la germination des

bourgeons dormants et le développement des nouvelles racines.

(Lin Zhanxi, 2004)

b. Récolte à temps de première génération.

La récolte de la première génération doit être faite à temps pour ne pas affecter la 2e

génération.

c. Application des fertilisant de promotion des jeunes rejets.

Dès que la fertilisation de promotion des bourgeons dormants n’était pas faite, une dose

de 230 kg/ha d’urée est désireuse pour assurer un bon développement des jeunes

repousses. Son application est faite immédiatement après la récolte et le sarclage.

53

Apres l’épandage de la fumure, le sol doit être couvert avec des chaumes pour réduire

l’évaporation d’eau, augmenter la fertilité du sol en N P K organique, améliorer la

structure et l’aération du sol, et inhiber le développement des mauvaises herbes.

(Lin Zhanxi,2004)

d. Epandage des engrais pour promouvoir l’initiation des panicules.

Son application est dans 30 jours après la récolte de la première génération avec un

engrais compose (NPK 17 17 17) à une dose de 300 kg/ha.

Les autres techniques culturales tels que le sarclage, gestion d’eau, contrôle des oiseaux

et des rats, récolte etc.… sont les même comme on les a décrit précédemment.

54

CHAPITRE 4: MATERIELS ET METHODES UTILISES

4.1 MATERIELS UTILISESLes matériels utilisés lors de la conduite de cette recherche sont :

- La rate,

- Balance,

- Lame de rasoir,

- Ruban métrique,

- sceau et

- eau

4.2 ECHANTILLONNAGECette recherche était conduite sur une superficie de 3 ares, les premiers résultats relatifs à

la première production récoltée du 31/05/2009 étaient offerts par l’équipe des chercheurs

Chinois sur la culture à Kabuye (Upland Project) et les deuxièmes résultats produit par

des repousses étaient recueillis lors de notre recherche sur la culture du 20/Juillet au

15/Octobre/2009 sous la conduite de ces experts Chinois.

Le choix d’un échantillon de 24 tiges portant des graines analysées, ont été recueillis

sur 24 pieds de plantes par la méthode randomise dans un champ d’essai tout en éloignant

les effets de bordure.

La séparation des graines normales et avortées est faite par l’usage d’eau dans un sceau

après la maturité complète de celles-ci.

La taille, longueur et l’épaisseur sont mesurés par une rate.

Les résultats statistiques sont analysées dans un programme d’analyse statistique NCSS

2004 (Number Cruncher Statistical System 2004).

55

CHAPITRE 5 : ANALYSE, INTERPRETATION ET DISCUSSION DES

RESULTATS

5.1 ANALYSE, INTERPRETATION RESULTATS

5.1.1 Paramètres observées

La variation de la production finale des cultures est relative à la variation de différents

aspects morphologiques de la plante. Spécialement la culture du riz présente des

nombreuses aspects à évaluer ; c’est dans ce cadre avant de procéder à étude comparative

de ces deux productions nous avons analysé les paramètres suivants :

- Nombres des talles portant des graines sur plante,

- Taille de la tige,

- Epaisseur de la tige

- Longueur de panicule,

- Nombre totale des graines sur panicule,

- Nombre des graines normales sur la panicule,

- Nombre des graines avortées sur la panicule ;

- Poids de 1000 graines sur chaque production et,

- Les productions finales.

56

Tableau 9 : tableau démonstratif de la première production.

Source : Upland project,2009

No des plantes

nombre depanicule surplante

No destigesanalyses

taille delaplante(cm)

épaisseur dela plante(cm)

longueurde lapanicule(cm)

nombre desgrains normauxsur panicule

nombre desgrains avortéssur panicule

nombre totaldes grains surpanicule

% desgrainsnormaux

poids de1000grains(gr)

1 14 1 96.1 0.6 20.5 82 33 115 71.30

2 14 2 88.9 0.5 19.2 87 9 96 90.63

3 14 3 88.7 0.6 24.8 69 82 151 45.70

4 11 4 96.1 0.6 21.4 111 26 137 81.02

5 11 5 89.0 0.6 21.4 97 17 114 85.09

6 11 6 86.5 0.5 20.5 80 15 95 84.21

7 19 7 81.5 0.4 19.2 54 7 61 88.52

8 19 8 95.3 0.6 22.4 99 17 116 85.34

9 19 9 93.7 0.5 19.8 67 20 87 77.01

10 15 10 95.6 0.6 19.9 93 30 123 75.61

11 15 11 96.2 0.6 26.8 114 58 172 66.28

12 15 12 91.0 0.5 22.1 114 36 150 76.00

13 17 13 93.5 0.6 19 88 20 108 81.48

14 17 14 94.0 0.6 23.7 96 46 142 67.61

15 17 15 89.3 0.6 20.4 70 20 90 77.78

16 21 16 95.0 0.6 20.5 62 40 102 60.78

17 21 17 68.4 0.3 17.7 36 13 49 73.47

18 21 18 78.5 0.6 19 39 55 94 41.49

19 21 19 78.5 0.3 19 46 20 66 69.70

20 17 20 92.6 0.5 21.3 61 51 112 54.46

21 15 21 86.0 0.5 20.5 86 21 107 80.37

22 19 22 93.7 0.5 20 68 9 77 88.31

23 11 23 81.5 0.5 21.1 64 22 86 74.42

24 14 24 79.9 0.4 18.4 54 13 67 80.60

Total 388 - 2129.5 12.6 498.6 1837 680 2517 1777.18

Moyenne 16.16667 - 88.729 0.525 20.775 76.542 28.333 104.875 74.05 30.05

57

Tableau 10: tableau démonstratif de la production des repousses.

No deplante

nombre despanicules surplante

No tigeanalyse

taille de laplante (cm)

épaisseur dela tige (cm)

longueur dela panicule(cm)

nombre des grainsnormaux surpanicule

nombre des grainsavortés surpanicule

nombre totaldes grains surpanicule

% des grainsnormaux

poids de 1000grains (gr)

1 20 1 72.2 0.4 20.4 71 9 80 88.752 22 2 77.3 0.4 21.4 63 6 69 91.303 28 3 78 0.4 19.6 52 12 64 81.254 20 4 66.1 0.2 18.3 34 2 36 94.445 25 5 73.8 0.3 21.1 73 13 86 84.886 27 6 72.4 0.4 19.4 45 7 52 86.547 19 7 63.7 0.4 18.1 25 19 44 56.828 21 8 69.8 0.3 19.1 55 7 62 88.719 15 9 64.8 0.2 17.5 34 5 39 87.1810 18 10 72.1 0.3 18.3 56 3 59 94.9211 23 11 70.1 0.3 19.6 51 5 56 91.0712 22 12 76 0.3 18.9 43 7 50 86.0013 25 13 76.2 0.4 22.6 61 10 71 85.9214 12 14 55.5 0.2 16.9 23 5 28 82.1415 21 15 75.1 0.3 20.3 40 18 58 68.9716 29 16 72 0.4 23.7 44 29 73 60.2717 20 17 77.5 0.4 19 59 11 70 84.2918 26 18 77 0.4 19.5 40 14 54 74.0719 17 19 63.7 0.2 18.1 29 7 36 80.5620 24 20 66.1 0.3 20.1 41 8 49 83.6721 22 21 78.1 0.4 20.4 71 9 80 88.7522 15 22 76 0.3 19 43 3 46 93.4823 27 23 75.5 0.4 18.1 56 7 63 88.8924 20 24 78 0.4 25.6 73 21 94 77.66Total 518 - 1727 8 475 1182 237 1419 2000.53Moyenne 21.583 - 71.958 0.333 19.792 49.25 9.875 59.125 83.36 30

Source : N. ERIC, 2009.

58

5.1.1.1 Nombres des talles portant des graines sur plante

La variation des nombres des talles portant des graines sur un seul pied de plante pour la

première production est de 11 à 21 avec la moyenne de 16,16 mais pour la production des

repousses, le nombre talles sur plante est variable de 12 à 29 avec une moyenne de 21,58

comme on l’observe dans le graphique suivant.

Figure 2: nombre des talles portant des grains sur plante.

Mais les résultats de l’analyse de l’ANOVA montrent les résultats résume dans le tableau

suivant :

Tableau 11: analyse de la variance sur nombres des talles portant des graines surplante

Source de ddl SCE CM F- calculé F-théorique

Variation (Alpha=0,05)

Factorielle 1 352.0833 352.083 23.30 4.05

Résiduelle 46 695.1666 15.1123

Total 47 1047.25

*le terme significative sur alpha = 0.05

59

Comme la différence est significative au seuil de 0.05, on accepte donc que le nombre

des talles portant des panicules sur plante de la première production est différent du nombre

des talles portant des panicules sur plante de la seconde production.

5.1.1.2 Taille de la tige

Avec les observations du tableau no9 et no10 relatif à la comparaison de deux productions

montrent que la taille d’une petite tige pour la première production est de 68,4 cm, la plus

longue est de 96,2cm avec une moyenne de 88,7 cm.

Mais pour la 2e production la taille est variable de 55,5cm à 78,1 cm et la moyenne de 71,95cm.

Mais selon l’analyse de la variance (ANOVA) montre les résultats suivants sur la comparaison

de taille de la plante en cas de deux productions (1e et 2e génération) présente une différence

significative.

Tableau 12: analyse de la variance sur la taille de la tige

Source de ddl SCE CM F-calculé F-théorique

variation (Alpha=0,05)

Factorielle 1 3375.1302 3375.1302 76.12 4.05

Résiduelle 46 2039.5479 44.33799

Total 47 5414.6781

* le terme est significative sur alpha = 0.05

Comme la différence est significative au seuil de 0.05, on accepte donc que taille de la

plante de la première production est différent de la taille de la plante de la seconde production.

5.1.1.3 Epaisseur de la tige

Epaisseur des tiges de ces deux productions est variable de 0,3cm à 0,6cm avec une

moyenne de 0,525 cm pour la première production et pour la 2e génération cette épaisseur

se situe entre 0,2cm à 0,4 cm avec une moyenne de 0.33cm.

En cas de l’épaisseur de la tige pour ces deux productions, l’ANOVA montrent des

résultats suivants :

60

Tableau 13:analyse de la variance sur l’épaisseur de la tige

Source de ddl SCE CM F-calculé F-théorique

Varation (alpha=0.05)

Factorielle 1 0.44083 0.44083 59.94 4.05

Résiduelle 46 0.33833 0.00735

Total 47 0.77916

* le terme est significative sur alpha = 0.05

Comme la différence est significative au seuil de 0.05, on accepte donc que l’épaisseur

de la tige de la première production est différent de l’épaisseur de la tige de la seconde

production.

5.1.1.4 Longueur de panicule

Les longueurs visuelles des panicules caractérisant les deux productions sont différentes

car la panicule de petite taille est de 16,9cm, la plus longue compte de 25,6 cm avec une

moyenne de 19,8 cm pour la deuxième génération mais pour la première génération une

panicule de petite taille est de 17,7 cm, la plus élancé est 26,8 cm avec la taille moyenne

de 20,775 cm.

Mais après les analyses de l’ANOVA montrent le cas contraire suivant :

Tableau 14: analyse de la variance sur la Longueur des panicules

Source de ddl SCE CM F-calculé F-théorique

Variation (alpha=0,05)

Factorielle 1 11.6033 11.6033 2.80 4.05

Résiduelle 46 190.6633 4.14485

Total 47 202.2666

* le terme n’est pas significative sur alpha = 0.05

61

Comme la différence n’est pas significative au seuil de 0.05, on n’accepte pas que la

longueur de panicule de la première production est différente de la longueur de panicule de la

seconde production.

5.1.1.5 Nombre totale des graines sur panicule

Ce dénombrement était effectué durant la maturité complète de cette culture du riz ; et le

résultat présent montre que le nombre des graines est variable d’une panicule à l’autre

comme on le voit dans un graphique du dessous.

Figure 3: nombre des graines sur les panicules.

Mais avec les observations mènent au cours de cette recherche ont pu montrer qu’il ya

une grande différence visuelle entre ces deux productions car la panicule qui a un grand

nombre des graines pour la 1e génération contient 172, leur nombre minimale des graines

est de 49 avec une moyenne par panicule de 104,875 mais pour la deuxième génération

produit par des repousses le nombre des graines par panicule est variable entre 28 à 94

avec une moyenne de 59,125.

Mais pour prouver cette différence remarquée visuellement est significative, les tests statistique

de l’ANOVA était procédé comme on l’observe dans une partie suivante.

62

Tableau 15: analyse de la variance sur le nombre totale des graines sur panicule

Source de ddl SCE CM F-calculé F-théorique

Variation (alpha=0,05)

Factorielle 1 352.0833 352.083 23.30 4.05

Résiduelle 46 695.1666 15.1123

Total 47 1047.25

* le terme est significative sur alpha = 0.05

Comme la différence est significative au seuil de 0,05, on accepte donc que le nombre

des graines sur la panicule de la plante de la première production soit différent du nombre des

graines sur panicule de la plante de la seconde production.

5.1.1.6 Nombre des graines normales et avortées sur la panicule

Compte tenu aux nombres des graines totales que contiennent la panicule ne sont pas

normales chaque panicule présente un certain nombre des graines avortées différents de

l’autre que ça soit de la première génération et/ou la deuxième génération mais leur

nombre ne sont pas les même comme on les observe dans deux graphiques suivant.

Figure 4: Nombre des graines normales et avortées sur la production1

Figure 5: nombre des graines normales et avortées sur la production 2

Graphique no4 : Graphique no 5 :

63

Mais selon un aperçu générale montre que même si la 2e génération contient un petit

nombre des graines sur panicule par rapport à la 1e génération, dans 59,1 graines en

moyenne sur panicule que contient la 2e génération , 9,875 seulement dans ce moyenne

sont avortée alors que pour la première génération dans 104,785 graines en moyenne sur

panicule, leur 28,333 graines avortées mais cette effet pourrait être attribuée aux

conditions climatiques surtout la température car ce dernier sa baisse provoque un grand

nombre des graines avortées comme été décrit dans l’écologie de ce type de riziculture.

Mais selon les analyses de la variance (ANOVA) prouve cette différence comme on les

trouve dans les tests suivants.

Tableau 16: analyse de la variance sur les nombres des graines avortées entre deuxproductions

Source de ddl SCE CM F-calculé F-théorique

Variation (alpha=0,05)

Factorielle 1 4088.5208 4088.520 20.99 4.05

Résiduelle 46 8961.95833 194.8251

Total 47 13050.4791

* le Terme significative sur alpha = 0.05

Comme la différence est significative au seuil de 0.05, on accepte donc que le nombre

des grains avortés sur panicule de la première production est différent du nombre des grains

avortés sur panicule de la seconde production.

5.1.1.7 Pourcentage des graines normales

Même si il y a des nombreux paramètres à considérer pour l’augmentation de la

production, selon Lin Zhanxi(2004) l’augmentation de pourcentage des graines normales

sur la panicule dans production rizicole est un signe indicateur de l’augmentation de la

production finale.

Les caractéristiques de pourcentage de ces deux productions sont présentées dans le

graphique suivant.

64

Figure 6: comparaison des pourcentages des graines normales de deux

Comme on l’observe dans ce graphique ce pourcentage est élevé de 83,36% pour la 2e

génération par rapport à la 1e génération avec un chiffre de 74,05%.

5.1.1.8 Production

Tous les éléments de ces deux tableaux no12et no13 étaient récolté dans un champ d’essai

d’une superficie de 3 ares avec un rendement de 147 kg c'est-à-dire 4,9 tonne/ha pour la

première production et de 113,4 kg (3,78 T/ha) pour la production des repousses.

Le poids des 1000 graines pour ces deux générations est fortement semblable car pour la

1e génération est de 30,05 gr alors que pour la 2e génération le poids moyen de 1000

graines est de 30,00 gr.

La durée de production de la variété cultivée (Golden Mountain No1) est de 4 mois pour

la première production et 80 jours pour la production de la 2e génération portée par des

repousses.

5.2 DISCUSSION DES RESULTATSLa recherche menée sur l’étude comparative de la première production et de la deuxième

production portée par des repousses du deuxième génération sur le riz pluvial, variété

Golden Mountain no1, cas du riziculture de Kabuye (au Rwanda) a montrée que les

moyens des aspects végétatives de la culture principale (1e génération) dont la taille de la

tige : 88,7 cm, épaisseur de la tige : 0,5 cm et la longueur de la panicule : 20,7cm sont

comparativement supérieur aux aspects de la culture des repousses du deuxième

65

génération qui présente les caractéristiques moyennes de la taille de tige de 71,9 cm,

épaisseur de la tige de 0,3cm et une longueur de panicule de 19,8cm .

Mais selon mes observations au cours de cette recherche, aussi la deuxième génération

portée un grand nombre des talles (moyenne de 21,6) par rapport a la première génération

(16,1 en moyenne).

D’après Lin Zhanxi (2004) des recherches menées sur la même variété à Goroka (EHP),

New Guine, la culture a présentée les mêmes cas que les aspects végétatifs sont

différents entre deux générations.

1e génération : - taille de la tige : 56,31cm à 147,4cm

- Nombre des talles : 25-35 talles/plante

- Epaisseur de la tige : 0,3-1,2cm

- Longueur de la panicule : 18,19-23,6cm

2e génération : - taille de la tige : 90-110cm,

-nombre de talle : -,

-épaisseur de la tige : 0,5cm,

-longueur de la panicule : 17,4cm,

Quant aux aspects reproductifs de la variété à Kabuye où la culture est en cours

d’adoption au Rwanda, selon mes résultats durant mon étude sur cette variété présentent

que sur la première génération le nombre des graines sur la panicule a une moyenne de

76,5 avec un rendement de 4,9 tonnes /ha alors que la deuxième génération le nombre des

graines sur une panicule est 49,25 avec un rendement de 3,78 tonne/ha.

Mais à partir de ces résultats au cas du Rwanda les rendements sont faibles par rapport

à Goroka mais de toutes les façons la première génération donne un rendement supérieur

à la deuxième génération.

66

A Goroka le nombre des graines normales sur les panicules est de 120 à 150 avec un

rendement de 6,76tonne/ha ainsi que la deuxième génération est de 51 à 91 avec un

rendement de 6,3 tonne/ha dans le village de Naka. (Lin Zhanxi, 2004).

Cette variation du rendement à Kabuye et à Goroka sur la même variété (Golden

Mountain no1) pourrait être justifié par les conditions du sol et climatiques de deux

régions différentes car lors que les recherches sur la variété étaient effectués la

température moyenne était de 20,6oc, pluviométrie annuelle de 2572mm et une humidité

relatif variable de 73,44% à 82,91% sur une altitude de 1495m. (Lin Zhanxi, 2004).

NB : les caractéristiques climatiques dans laquelle la conduite de ces deux générations

étaient procédés au Rwanda sont figure dans le chapitre1, sous chapitre 2, relative aux

caractéristiques des conditions climatiques du secteur de Jabana aux cours de cet étude.

67

CONCLUSION ET RECOMMANDATION

CONCLUSION

La riziculture pluviale était inconnue depuis l’histoire de la culture du riz au Rwanda,

c’est à partir de l’année 2006 que son adoption a commencé par les experts chinois

précisément à Kabuye là où notre projet de recherche stipulant sur la comparaison de la

première et la deuxième production été effectué.

Sortant de cette étude, la variété Golden Mountain No1 présente une performance dans la

production de deux générations consécutive. Mais selon les observations effectuées

montrent que chaque génération présente quelques qualités morphologiques aboutissant à

une bonne production (nombre des talles productrices, nombre des graines sur panicules

et pourcentage des graines normales sur plante) supérieure à l’autre.

Mais après des analyses statistiques prouvent que chaque cas montre que la différence est

significative pour toutes catégories étudiées, cela explique que la 2e production dépend de

la 1e production et dans tous les cas la seconde production est petite comparativement à la

première. En d’autres mots la qualité et/ou la quantité de la première production influence

la deuxième. Mais une seule production pour chaque cas ne pouvait pas nous garantir une

telle conclusion car cette variation pourrait être justifié par les effets physiologiques de la

plante et/ou climatiques.

Quant au rendement économique, la réussite d’adoption de ce type de riziculture dans

notre pays présentera une très grande importance dans la mise en valeur des marais

présentant moins d’eau pour la riziculture irriguée, portera un coup de main à la

riziculture irriguée anciennement cultivée en vue de diminuer les importations du riz et

augmentera des revenus aux producteurs car dans des régions où les conditions

saisonnières sont adéquates ce types de variété étudiée pourrait être semé une seule fois et

récolte pendant deux générations voire même trois comme une plante pérenne lorsque la

technique de production des repousses est adoptée.

68

RECOMMANDATIONS

Sur base des observations et des résultats obtenus, nous pouvons orienter quelques

recommandations suivantes afin d’arriver à des bons résultats de l’expérimentation de

cette culture du riz pluvial.

- En fin de confirmer l’adaptabilité de la variété Golden Mountain No1 dans le

pays, les expériences devraient être répétées tout en intégrant des

expérimentations dans autres endroits du pays pour trouver le même rendement

ou supérieur que celle du Goroka.

- Nous recommandons de faire des expériences tout en utilisant des engrais

organiques car les experts chinois emploient seulement la fumure minérale

comme fertilisant.

- Nous recommandons de déterminer la saison approprie de la culture dans notre

pays dans laquelle la conduite de production des repousses donnent des bons

résultats.

- Notre recommandation porte aussi l’emploie des nombreuses variétés du riz

pluvial en vue de déterminer une ou plusieurs variétés plus productives dans notre

pays.

- Pour que ce projet soit rapide, l’équipe de ces experts pourraient avoir la

responsabilité de former des techniciens.

69

CONCLUSION GENERALE

Comme il est présenté dans ce document, la première partie de ce travail nous parle sur

les activités de stage effectuées à Kabuye.

Ces activités ont été portées sur la suivi de la production du riz dans le marais de de

Kabuye pour la saison 2010Aet la conduite de la culture de champignons comestible. en

effet, ce stage nous a permis d’enrichir nos connaissances tout en mettant en pratique nos

connaissances théoriques.

Durant cette période, nous avons fait également un projet de recherche sur étude

comparative de la première production et de la deuxième portée par des repousses sur le

riz pluvial, variété Golden Mountain no1.

De ce sujet, nous avons remarqué que ce type de variété donne deux rendements

consécutifs lorsque la technique de production des repousses de la 2e génération est

adoptée mais après les observations la première génération donne un rendement supérieur

à la deuxième génération de 4,9T/ha alors que la 2e génération est de 3,78T/ha.

70

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