38
CIGpetitecouronne Ingénieurterritorial20132015 Volume2 Sujetdel’épreuve Établissementd'unprojetouétude Examenprofessionnel Spécialité Informatique,systèmed’information Option Réseauxettélécommunications <Lienactifverslaficheproduitducatalogueenligne> http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782110092854/index.shtml

Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

  • Upload
    ngodieu

  • View
    216

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

��

CIG�petite�couronne��

Ingénieur�territorial�2013�2015���Volume�2���

���

Sujet�de�l’épreuve�Établissement�d'un�projet�ou�étude�

����

�Examen�professionnel�

�Spécialité�

Informatique,�système�d’information��

Option�

Réseaux�et�télécommunications��������

�<Lien�actif�vers�la�fiche�produit�du�catalogue�en�ligne>�

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782110092854/index.shtml�

Page 2: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

DOCUMENT 1

Virtualisation et mutualisation - Le cloud computing, un enjeu structurant et stratégique pour le secteur public Séminaire Ecoter le mercredi 4 mai 2011 à la Caisse des dépôts et consignations

Face à la mobilité et aux nouvelles formes de travail, aux besoins de flexibilité et d’agilité, le cloud computing « informatique dans les nuages » semble apporter des réponses pour de nombreux acteurs. Comment anticiper le développement des usages et services liés aux domaines de la santé, de l’éducation, de la culture, de l’administration électronique, des transports publics, de la gestion de l’énergie, du fonctionnement des villes « numériques », sinon en s’affranchissant des coûts d’acquisition et de maintenance associés à une informatique internalisée et en passant à un système distribué où les services peuvent être facturés « à l’usage » ? Si ce processus de virtualisation des données reposant sur la mutualisation des infrastructures et services est d’ores et déjà initié, il soulève des points sensibles comme : la confidentialité et la sécurisation des données, l’intégration au système d’information, les engagements et niveaux de service, la dépendance au fournisseur, la réversabilité et la propriété des données et des applications confiées, qui conduisent à repenser les modes de gouvernance. Loin d’un concept marketing, le cloud computing est un enjeu structurant et stratégique pour le secteur public territorial afin de générer des économies, les réaffecter à d’autres projets, répondre aux besoins de collectivités en proposant des services mutualisés et créer des opportunités de développement économique sur leur territoire. Qu’entendons-nous par cloud computing ? Pourquoi et comment s’engager dans un projet de cloud computing ? Quels sont les risques et les avantages ? Quel est le cadre juridique et réglementaire ? Quels sont les usages concrets, pour quels projets, avec quels volumes ? Quels sont les bénéfices pour le secteur public territorial en termes d’organisation et de financement ? Comment le cloud computing peut-il contribuer à l’aménagement du territoire et être un facteur de croissance de l’économie française ? Intervenants : Caisse des dépôts et consignations, Localeo, Cabinet Simon & Associés, Intel, Cisco, Microsoft, Atos Origin, Sipperec, I.B.O., SFR, Covage, SPIE VeePee, Association pour le Développement de l’Economie Numérique en France, Conseil général Hauts-de-Seine, Cté d'agglomération de l'Aéroport du Bourget, GIE LiberAccés, Cabinet de la Taille.

1

Page 3: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

DOCUMENT 2 Peut-on envisager une entreprise sans SI ? Dans la série « remettons en cause ce que nous tenons pour acquis« , je vous propose une petite réflexion sur la maturation des offres de SaaS et de cloud computing. Le point de départ de ma réflexion est le suivant : une entreprise a-t-elle nécessairement besoin de posséder son propre système d’information ? La question mérite d’être posée pour plusieurs raisons : • Le SI n’est plus un levier de compétitivité pour une très large majorité d’entreprises ; • Posséder et maintenir un S.I. coûte cher (matériel, personnel), aussi bien à l’installation, qu’à l’optimisation, qu’à l’évolution ; • Il y a une très forte pression sur les marges, donc la nécessité d’optimiser les postes de coût ; • Les offres de cloud computing sont de plus en plus mûres (cf. 2011 sera-t-elle l’année du cloud computing ?). Bref, plus que jamais, la légitimité d’un SI propre à l’entreprise s’érode au fil du temps. Nous ne parlons pas ici de dégager tous les serveurs et licencier tous les informaticiens du jour au lendemain, mais plutôt de s’interroger sur l’intérêt réel d’internaliser la maintenance de son SI. Il y a ici une subtilité à saisir : exploiter une ou des plateformes de cloud computing ne veut pas dire se passer de l’outil informatique, mais juste d’en confier la maintenance à d’autres. J’ai ainsi déjà recueilli plusieurs témoignages de DSI me disant que depuis la migration de leur messagerie vers Gmail, ils ne comprenaient pas pourquoi ils se sont entêtés à maintenir leurs propres serveurs (activité à très faible valeur ajoutée). La question se pose donc pour une société en création ou en développement. Il y a ainsi une taille critique (entre 5 et 10 employés) au-delà de laquelle il est nécessaire de bâtir un SI pour mieux gérer l’information et industrialiser les différents processus (production, facturation, comptabilité�). Les entreprises du tertiaire ont ainsi tout intérêt à y réfléchir à deux fois avant de recruter du personnel et d’acheter des serveurs. Installer son SI dans les nuages permet ainsi de limiter les investissements initiaux et de bénéficier d’un maximum de souplesse. Nous assistons ainsi à une maturation sans précédent des offres de SaaS qui rendent cette hypothèse particulièrement intéressante. Dans ce domaine, Zoho est une figure incontournable avec une offre pléthorique qui couvre de nombreux domaines : CRM, facturation, vente, support, collaboration, capitalisation, reporting et même dernièrement comptabilité avec Zoho Books : Zoho Takes on Quickbooks with New Accounting Application. Il faut dire que l’éditeur US a déployé des efforts considérables pour proposer une offre cohérente et surtout très complète : 2010 Was the Year of Integration for Zoho. Je pense que la complétude de l’offre est un critère essentiel, car si le cloud computing « à la carte » à fait ses preuves (déporter une partie des applications ou des données), si une entreprise peut trouver chez des éditeurs en ligne les solutions pour couvrir l’ensemble de ses besoins, pourquoi commencer à construire son propre SI ? Autant ne pas le faire et partir directement sur du 100% cloud. Placer l’intégralité de son SI dans les nuages, une hérésie ? Pas tant que ça car les ressources humaines sont précieuses et que les coûts de mise en oeuvre d’un SI seraient bien mieux utilisés sur d’autres postes d’investissement. Encore une fois je ne suis pas en train de faire l’apologie du cloud computing, mais plutôt de me livrer à un exercice d’acculturation et de remise en cause. J’ai ainsi pu visiter l’année dernière une start-up très en pointe dans ce domaine (Navig.fr) qui propose une offre de cetype aux PMEs. Le saut culturel est dur à franchir (« je me fais déposséder de mes données et de mon outil de

2

Page 4: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

pilotage« ), mais une fois l’idée acceptée, c’est plutôt la solution inverse qui ne semble plus très viable (recruter du personnel, acheter des machines et gérer son propre SI). Reste la question cruciale du choix de l’éditeur, et donc de la confiance que vous voulez bien accorder à un ou des éditeurs. Déporter son SI n’est pas une décision anodine, il faut donc miser sur un prestataire « solide ». Et à ce petit jeu là, Microsoft est visiblement en train de gagner des points : Why Microsoft Will Win The Small Business Cloud War. Voilà bien longtemps que le géant de Redmond prépare sa migration vers l’informatique distante et le modèle SaaS (sous l’impulsion notamment de Ray Ozzie). Plusieurs offres sont ainsi déjà déployées sous l’étendard Cloud Computing ou Online Services. Microsoft est-il l’éditeur le mieux placé pour fournir des solutions de cloud computing ? Vous vous doutez bien que je ne vais pas répondre à cette question ! Toujours est-il que pour le moment Zoho semble avoir une longueur d’avance avec une offre plus complète que les gros acteurs en présence (SalesForce, Google, IBM, Oracle) qui se contentent d’une offre plus morcelée (à la carte). Mais revenons à nos moutons : peut-on envisager une entreprise sans SI ? Oui, je le pense sincèrement. Pas forcément une multinationale, mais une PME ou une petite structure (association, municipalité�) qui préfère déléguer plutôt que de subir la gestion quotidienne de son SI. Site internet Entreprise20.fr – 21 février 2011

3

Page 5: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

DOCUMENT 3

Le Paas devrait dominer l’année 2011 en matière de cloud computing Par La rédaction Le 15 mars 2011 (15:07) Rubriques : Cloud et Grid Computing Tags : cloud-computing - gartner – paas Et le gagnant sera le Paas. Gartner estime que si l’ensemble des composantes du cloud

computing devrait progresser, l’année 2011 devrait être celle des plates-formes associées au

nouveau paradigme de l’informatique. Selon le cabinet d’études, la plupart des éditeurs de

solutions d’envergure mondiale devrait proposer – dans la foulée des pure players du

secteur - une offre de plate-forme durant l’année.

Et la bataille promet d’être rude, selon Yefim Natis, vice président et analyste chez Gartner.

La consolidation des offres spécialisées existantes au sein de suites plus généralistes

devrait également être l’une des tendances fortes de l’exercice. De nouveaux entrants

devraient également apparaître, à tel point que le marché ne devrait pas compter de

véritable leaders – du moins omnipotents – avant de nombreux mois.

Reste que, si Gartner prévoit un développement important des usages liés aux plateformes

as a service, le cabinet imagine plutôt des systèmes hybrides mêlant informatique classique

et informatique en nuage et non une bascule massive, au cours des cinq prochaines années.

Site internet lemagit.fr

4

Page 6: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

DOCUMENT 4

Cloud Computing : un avenir sans nuage ?

Imaginez un avenir où tous vos "contenus" (livres, musique, vidéos, logiciels) sont accessibles sur tous les écrans connectés qui vous entourent, où que vous soyez dans le monde. Où les capacités matérielles de votre machine, sa mémoire vive, sa mémoire de masse, la vitesse de son processeur, la puissance de sa carte graphique, n'ont plus la moindre espèce d'importance, au point qu'elle pourrait faire fonctionner les logiciels les plus gourmands à plein régime sans sourciller, voire même exécuter en temps réel des algorithmes qui auraient été impensables sur l'ordinateur le plus puissant du marché. Cet avenir radieux, le fameux "cloud" en tient la promesse, et il est en train de se mettre en place dès maintenant. Voilà plusieurs mois maintenant que des rumeurs insistantes annoncent l'arrivée d'un MobileMe revu et corrigé, dont la principale nouvelle fonctionnalité permet de stocker en ligne les contenus achetés sur iTunes. Ainsi vous pourriez y accéder en streaming sans "gaspiller" de place sur votre disque dur, à partir de toute machine connectée à Internet. Cette fonction de "casier virtuel" paraît l'évidence même, à plusieurs égards : elle permettrait par exemple à l'Apple TV de s'affranchir d'un ordinateur pour pouvoir consulter les vidéos achetées sur iTunes. À l'heure actuelle, la set-top-box d'Apple ne permet que de consulter des vidéos louées sur l'iTunesStore, à moins d'avoir un ordinateur sur le même réseau qui stockera et diffusera les contenus achetés. Apple permet d'ores et déjà de re-télécharger les Apps (que ce soit pour iOS comme pour Mac OS X), sans avoir à ouvrir le porte-monnaie une deuxième fois. Il serait particulièrement confortable de ne plus avoir à se faire de souci pour la sauvegarde de ces contenus, et même de pouvoir les supprimer à l'occasion pour gagner de la place, tout en se disant qu'ils seront toujours accessibles via le compte iTunes. De même, un tel espace de stockage en ligne permettrait à tous les appareils compatibles iOS de s'affranchir du prix coûteux de la mémoire flash. Les effets s'en sont fait sentir en passant de la première à la seconde génération de l'Apple TV : son prix et son volume se sont littéralement effondrés. Les différents mouvements de troupes de ces derniers mois mettent également tous les indicateurs dans le même sens : construction d'un gigantesque data-center en Caroline du Nord, acquisition de Lala.com, rumeurs de négociations avec les ayants droit, disparition de la version boîte de MobileMe� et même la montée au créneau des concurrents d'Apple. On pense évidemment aux différentes offres qui permettent d'ores et déjà de streamer de la musique (Deezer, Spotify, Rhapsody�), mais on prête également à Google les mêmes intentions d'offrir un casier virtuel avec son service Google Music. Mieux encore, Amazon a d'ores et déjà lancé les hostilités. Mais cette avance stratégique pourrait se retourner contre Amazon, qui joue ici les francs-tireurs : la société ne s'est guère encombrée de l'assentiment des maisons de disque. D'épineuses questions de droit(s) Car tous ces nouveaux services bouleversent les accords de licence et de distribution tels qu'on les a toujours connus. Et c'est un véritable casse-tête pour en défaire l'écheveau : un même artiste peut être distribué par différentes maisons de disques dans deux pays donnés. Les royalties n'iront donc pas aux mêmes prestataires en fonction du pays si l'on tient à faire les choses correctement. C'est la raison pour laquelle l'iTunes Store a mis tant de temps à s'ouvrir dans de nouveaux pays, d'abord pour la musique, puis pour la vidéo : les accords de licence incluent nécessairement une clause territoriale. C'est également la raison qui justifie que les services de rattrapage pour la télévision soient limités à des adresses IP nationales : obtenir une licence de diffusion mondiale coûterait bien plus cher (pour autant qu'elle soit même disponible), et les diffuseurs n'auraient guère de moyens de les rentabiliser en

5

Page 7: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

l'absence d'une régie publicitaire mondiale pour financer ces services, sans même parler de leur portée respective à l'international. Mais la donne a d'ores et déjà changé avec iTunes : de manière effective, le territoire concerné n'est plus vraiment prépondérant puisque seule la domiciliation du compte en banque (ou de la carte iTunes) fait foi : ainsi il est possible de faire des achats sur l'iTunes Store français depuis l'étranger. Un vrai soulagement pour tous les expatriés qui peuvent ainsi conserver un lien culturel avec leur mère patrie. Apple a réussi le tour de force de s'affranchir de cette contrainte : de manière effective, elle vend des contenus à des ressortissants qui ne devraient même pas y avoir accès, en toute légalité. Mais en proposant un casier virtuel, Apple changerait de statut qui passerait de celui de vendeur à celui de diffuseur, au même titre qu'une station de radio ou une chaîne de télévision. Ce sont deux statuts bien différents régis par des licences qui n'ont rien à voir. Et il faut trouver un financement à tout cela, sachant que les ayants droit tiennent toutes les clés, et qu'ils peuvent légitimement escompter percevoir des royalties sur chaque exploitation qui est faite de leur propriété intellectuelle. Aucune société ne saurait tirer profit, directement ou indirectement, de ces contenus sans rétribuer les détenteurs de leurs droits d'exploitation. Précisément, Amazon prête pouvoir en faire l'économie : interrogée par PaidContent, la société botte en touche : « Nous n'avons pas besoin de licence pour entreposer la musique sur Cloud Drive. La fonctionnalité permettant de sauvegarder des MP3 sur Cloud Drive est la même que si un utilisateur enregistrait sa musique sur un disque externe ou même iTunes ». C'est une manière de voir les choses, mais il n'en reste pas moins qu'Amazon diffuse de la musique sans autorisation. C'est exactement le même argument que le site Wizzgo avait avancé pour son système de magnétoscope en ligne, avec les résultats que l'on sait : le service a du fermer pour cause de violation de droits (lire Wizzgo se vide de son contenu). Pire encore, le service Cloud Player permet de partager votre casier virtuel avec cinq utilisateurs� Et de fait, Sony Music n'a pas manqué de faire savoir son étonnement et a annoncé prendre toutes les mesures judiciaires nécessaires (lire Sony Music surpris par le lancement d'Amazon Cloud Player). Bref, il est manifeste que la mise en place de ces services n'a rien d'une sinécure. Et si Apple s'est bien donné la peine de négocier des accords comme les rumeurs le disent, ça n'est pas pour que les ayants droit laissent passer les francs-tireurs. L'affaire aura forcément des répercussions judiciaires si Amazon s'entête. Le cloud a beau promettre bien des avantages, il n'en faudra pas moins passer d'abord par bien des difficultés. Gigahertz et vapeur d'eau Mais au-delà du stockage en ligne et de la diffusion en streaming, un autre avantage non négligeable du cloud, c'est bien le "cloud computing", c'est à dire l'exécution de code côté serveur. On en a déjà vu un avant-goût avec le très prometteur OnLive, qui permet de jouer aux jeux les plus exigeants sur le matériel le plus modeste, en calculant les images côté serveur et en les "streamant" vers votre machine, qui se contente de les afficher comme une simple vidéo et d'envoyer au serveur les commandes du joueur. Les avantages d'un tel procédé sont assez nombreux : fin du piratage et du marché de l'occasion pour les éditeurs, et différentes offres avantageuses pour l'utilisateur comme un pass mensuel qui permet de jouer à une vingtaine de jeux pour dix dollars par mois par exemple, la possibilité de jouer aux tout derniers jeux sans avoir à acheter une machine plus puissante, ni même à télécharger quoi que ce soit, n'étant pas les moindres.

6

Page 8: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

D'autres services promettent d'étendre ces capacités à tout type de logiciels, par exemple OTOY qui permet d'exécuter SolidWorks sur un simple netbook (lire GDC : le streaming de jeux en force). Naturellement pour que de tels services puissent être utilisés avec le maximum de confort, encore faut-il que les infrastructures soient à la hauteur, car ils exigent non seulement une large bande passante (OnLive nécessite 5 mégabits par seconde), et des serveurs disposés dans le monde entier, mais surtout un temps de réponse le plus bref possible (un ping inférieur à 100 ms pour OnLive) pour que rien n'y paraisse pour l'utilisateur final. Si le service OnLive est accessible à certaines connexions en France, il est encore loin d'être optimisé comme aux États-Unis, ne vous fiez donc pas à votre expérience telle qu'elle. Une chose est sûre, avec les accords de routage et le déploiement de réseaux à haut débit, c'est là qu'est l'avenir. Lors d'une conférence au Media Summit d'Abu Dhabi, Jules Urbach, PDG d'OTOY, a fait la démonstration de Crysis 2 sur iPad, ou encore du rendu d'un modèle 3D issu tout droit du film Transformers en temps réel et en path tracing (une technique de rendu ultraréaliste qui nécessite d'ordinaire des temps de calcul très longs), à 60 images par seconde sur un simple iPhone. Mais si ces services offriront de nouvelles possibilités, ils soulèvent également diverses questions. Sur la confidentialité et la sécurité, notamment, puisque chaque utilisateur offre les clés de ses données à une société tierce, mais également sur la pérennité des données, les sociétés les plus réputées n'ayant à ce jour pas été exempte de perdre des données sans possibilité de sauvegarde (Google elle-même en a fait l'amère expérience avec pas moins de 40.000 comptes Gmail qui se sont volatilisés suite à un problème technique), sans même parler du fait que bien des sociétés finissent par faire faillite. Ces risques devront être évalués par chacun de nous à l'avenir, à l'aune des avantages obtenus en contrepartie. Ces questions se posent dès aujourd'hui, à l'heure où nous stockons nos emails ou nos photos en ligne. Qu'adviendra-t-il de nos données sur le long terme ? Peu y songent sur le moment. D'autres en revanche sont allergiques à la notion même de confier leurs données à des tiers. Le cloud remportera-t-il l'adhésion du public ?

7

Page 9: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

Sur le long terme, cela ne fait guère de doute : bientôt viendra l'heure où nous n'aurons plus même le choix, après une période de transition. Jules Urbach estime que 100% des logiciels seront disponibles dans le cloud d'ici 2014, et il y a fort à parier qu'à partir de là les éditeurs tendront à ne plus proposer de version hors ligne par la suite, à mesure que les zones non desservies en haut débit se réduiront. Site internet macgeneration.com

8

Page 10: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

DOCUMENT 5

9

Page 11: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

10

Page 12: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

DOCUMENT 6

Acteurs et usages du cloud computing

11

Page 13: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3
Page 14: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

Cloud Computing Qu’est-ce que cela va changer ?

Souplesse, économies, nouveaux services au citoyen… vous avez dit révolution ?

HORS-SÉRIE

13

Page 15: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

Év

olu

tio

n ?

Rév

olu

tio

n ?

Les

a

sen

t p

lus

d’e

n d

ébat

tre…

Et

peu

t-êt

r

le d

ébat

le p

lus

inté

ress

ant.

D’u

ne

cer

som

mes

déj

à to

us

des

« M

onsi

eur

Jou

qu

i u

tilis

ons

des

web

mai

ls, c

onve

rson

soci

aux,

sto

ckon

s n

os p

hot

os e

n li

gn

e,

rési

de

dan

s l’e

nve

rgu

re q

ue

pre

nd

le m

o

com

pu

tin

g, e

t d

ans

le f

ait

qu

’à p

arti

r d

s’ap

prê

te à

révo

luti

onn

er l’

entr

epri

se e

t

C’e

st l

à q

ue

se

jo

ue

la

vo

dan

s la

tec

hn

olog

ie e

lle-m

ême

qu

e d

chac

un

ave

c el

le. D

ans

le c

oup

d’a

ccél

ér

tion

qu

’elle

va

con

stit

uer

, en

per

met

tan

de

dis

pos

er, s

ans

lou

rds

inve

stis

sem

e

ress

ourc

es d

e tr

aite

men

t en

qu

anti

té in

n’im

por

te q

uel

le m

onté

e en

ch

arg

e, q

u’e

l

ou p

ar à

-cou

ps.

En

off

ran

t la

pos

sib

ilité

a

se d

oter

, en

qu

elq

ues

clic

s, d

e l’i

nfo

rmat

entr

epri

se. E

n co

nsti

tuan

t une

opp

ortu

ni

la m

oder

nis

atio

n d

e l’É

tat.

En

met

tan

t à

tou

s, a

vec

le d

ével

opp

emen

t d

e l’O

pen

de

don

née

s p

ub

liqu

es q

ui v

ont

tran

sfor

cito

yen

, tou

t en

pro

met

tan

t de

spec

tacu

la c

onna

issa

nce.

San

s m

anqu

er d

e re

visi

t

sécu

rité

et d

e co

nfid

enti

alit

é d

es d

onn

é

et d

e so

uve

rain

eté.

Elle

s ap

pel

len

t p

lu

déb

at p

ub

lic e

t à

un

cad

re r

égle

men

tai

la tr

ansp

aren

ce e

t de

pré

serv

er la

con

fia

ÉD

ITO

RIA

Lpa

r Éric

Bou

stou

ller,

Prés

iden

t de

Mic

roso

ft F

ranc

evi

ce-p

rési

dent

de

Mic

roso

ft In

tern

atio

nal.

SO

MM

AIR

E

ENJE

UX 4

Clo

ud

co

mp

uti

ng

, l’in

form

atiq

ue

au

tre

me

nt

4

Sécu

rité,

con

fide

ntia

lité,

sou

vera

inet

é :

les

ques

tion

s-cl

és d

u cl

oud

4

Au

cœur

du

nuag

e 1

0

INNO

VATI

ON 1

2U

n a

ccé

léra

teu

r d

’inn

ovat

ion

12

Un

mill

ion

et d

emi d

’em

ploi

s en

Eur

ope

d’ic

i à 2

01

4 1

3

Lo

ka

d :

ana

lyse

r les

ven

tes

pour

aju

ster

les

stoc

ks 1

3

Ca

pta

in D

ash

: t

irer p

arti

des

don

nées

pub

lique

s 14

Ko

bo

jo :

2,5

téra

octe

ts té

léch

argé

s pa

r jou

r 15

Le n

uag

e à

l’h

ori

zon

de

s É

tats

16

3 q

ue

sti

on

s à

Na

tha

lie

Wri

gh

t

« U

ne fo

rmid

able

opp

ortu

nité

po

ur la

mod

erni

sati

on d

e l’É

tat

» 17

Tou

r d

u m

on

de

de

s p

ion

nie

rs

de

l’in

form

atiq

ue

en

nu

age

18

OPEN

DAT

A 20

Qu

and

le c

lou

d a

ccé

lère

l’o

uve

rtu

re

de

s d

on

es

pu

bliq

ue

s 20

Le C

anad

a, p

arad

is d

e l’O

pen

Dat

a ?

22

3 q

ue

sti

on

s à

Je

an

-Lo

uis

Mis

sik

a

« U

n en

jeu

dém

ocra

tiqu

e

et d

e m

oder

nité

éco

nom

ique

» 2

3

sur

le n

um

éri

qu

e e

st le

lab

ora

toir

e d

e r

éfl

ex

ion

de

Mic

roso

ft F

ran

ce.

e v

olo

nté

de

su

scit

er

et

de

cro

ise

r p

oin

ts d

e v

ue

et

pe

rsp

ect

ive

s

ux

en

jeu

x –

cu

ltu

rels

, éco

no

miq

ue

s, s

oci

éta

ux

– d

u m

on

de

nu

riq

ue

.

lig

ne

su

r w

ww

.RS

LN

ma

g.f

r e

t so

us

la f

orm

e d

’un

ma

ga

zin

e t

rim

est

rie

l gra

tuit

.

Page 16: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

ompu

ting

form

atiq

ue

autr

emen

t

Cloud

fa

it r

êver

. Cel

le d

’un

e in

form

ati

qu

e si

mp

le,

ali

sée,

déb

arr

ass

ée d

e to

ute

s se

s co

ntr

ain

tes

tech

niq

ues

. or

ma

tiq

ue

dev

enu

e a

uss

i a

cces

sib

le q

ue

l’ea

u

ctri

cité

. L’i

ma

ge

pre

nd

cor

ps

: c’e

st u

n n

ua

ge.

ol

uti

on d

es u

sag

es n

um

ériq

ues

rep

osa

nt

sur

l’u

tili

sati

on

net

et

la m

utu

ali

sati

on d

es r

esso

urc

es d

e ca

lcu

l

gig

an

tesq

ues

fer

mes

de

serv

eurs

. se

, séc

uri

té, é

con

omie

s...

vou

s a

vez

dit

rév

olu

tion

?RR

E BR

O.

Page 17: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

Si le

nu

age

a en

core

un

e b

atai

lle à

liv

rer,

ce s

era

celle

de

la c

onfi

ance

. À

par

tir

du

mom

ent

où l

es d

on-

née

s q

uit

ten

t l’e

spac

e cl

os, c

onn

u

et

ma

îtri

sé p

ar

l’u

tili

sate

ur

(le

sièg

e so

cial

de

l’en

trep

rise

, le

site

d

e l’

adm

inis

trat

ion

cen

tral

e, l

e ce

ntr

e d

’héb

erg

emen

t d

u p

res-

tata

ire

info

rmat

iqu

e...)

, il e

st lé

gi-

tim

e, p

our l

ui,

de

s’in

terr

oger

: ce

s in

form

atio

ns

son

t-el

les

bie

n p

ro-

tég

ées

? N

’y a

-t-i

l pas

des

risq

ues

d

’intr

usi

on ?

de

per

tes

? d

e d

égra

-d

atio

n ?

Dan

s le

cas

de

don

née

s g

ouve

rnem

enta

les

se p

ose

égal

e-m

ent,

ave

c u

ne

acu

ité

ren

ouve

lée,

la

qu

est

ion

de

la

so

uv

era

ine

na

tio

na

le :

co

mm

en

t s’

ass

ure

r d

u ju

ste

con

trôl

e d

e d

onn

ées

qu

i tr

ansi

ten

t en

per

man

ence

en

tre

dif

fére

nte

s fe

rmes

de

serv

eurs

, au

x q

uat

re c

oin

s d

u g

lob

e ?

Bie

n s

ûr,

le

clo

ud

co

mp

u-

tin

g n

’est

pas

un

e zo

ne

de

non

-d

roit

. Com

me

le ra

pp

elle

Arn

aud

D

av

id,

av

oca

t ch

ez

Au

gu

st &

D

ebou

zy,

« l

es r

ég

lem

en

tati

on

s

eu

rop

ée

nn

es e

t fr

an

ça

ise

s e

n

ma

tiè

re d

e p

rote

cti

on

de

s d

on

-

es p

ers

on

ne

lle

s s

’ap

pli

qu

en

t

au

clo

ud

co

mp

uti

ng

, e

t p

lus

pa

rtic

uli

ère

me

nt,

le

s d

isp

osi-

tio

ns

en

ca

dra

nt

letr

an

sfe

rtd

e

imp

osen

t n

ota

mm

en

t q

ue l’i

nté

-

gri

té e

t la

sécu

rité

des d

on

nées

so

ien

t g

ara

nti

es l

ors

de

s t

ran

s-

fert

s »

. Évi

dem

men

t, le

bon

sen

s v

eu

t –

et

c’e

st d

’ail

leu

rs l

’av

is

de

l’en

sem

ble

des

exp

erts

– q

ue

ces

do

nn

ée

s so

ien

t, e

n r

éa

lité

, b

ien

mie

ux

surv

eillé

es c

hez

des

sp

écia

liste

s d

es d

ata

cen

ters

qu

e d

ans

des

en

trep

rise

s d

ont l

a sé

cu-

rité

n’e

st p

as le

mét

ier.

Po

ur

au

tan

t, f

orc

e e

st d

e co

nst

ater

qu

’il d

emeu

re u

ne

ince

r-ti

tud

e ju

rid

iqu

e et

rég

lem

enta

ire

don

t le

s É

tats

doi

ven

t s’

emp

arer

. «

Le

se

cte

ur

pri

ne

pe

ut

pa

s

rép

on

dre

seu

l à c

es d

éfi

s. L

es p

ou

-

voir

s p

ub

lics jou

ero

nt

un

rôle

-clé

,

non

seu

lem

en

t en

se s

erv

an

t d

e

l’in

form

ati

qu

e d

ém

até

rialisé

e p

ou

r

am

éliore

r ses s

erv

ices e

t accro

ître

leu

r tr

an

sp

are

nce,

mais

au

ssi

en

mo

de

rnis

an

t la

gis

lati

on

po

ur

l’ad

ap

ter

à l

a t

ech

nolo

gie

»,

rap

-p

elai

t ain

si, e

n ja

nvi

er 2

010,

Bra

d

Smit

h, v

ice-

pré

sid

ent e

t dir

ecte

ur

juri

diq

ue

de

Mic

roso

ft.

D’o

ù s

on

ap

pe

l a

ux

po

uv

oir

s p

ub

lics

, e

t n

otam

men

t à l’

Un

ion

Eu

rop

éen

ne,

p

ou

r m

ett

re e

n p

lace

un

ca

dre

gle

men

tair

e co

hér

ent

dan

s le

cl

oud

, qu

i gar

anti

sse

la p

rote

ctio

n

des

don

née

set

lere

spec

td

ele

ur

ou

t s’

est

a

cc

é-

léré

en

200

6. P

lus

de

dix

an

s ap

rès

av

oir

la

nc

é

sa

libra

irie

en

lig

ne,

le

cyb

erm

arch

and

A

maz

on

a l

’id

ée

de

re

nta

bil

ise

r so

n p

arc

de

ser-

veu

rs, q

u’i

l n

’uti

-e

cap

acit

é q

u’à

la

urq

uoi

ne

pas

lou

er

clie

nts

le

rest

e d

e m

ent

pou

r st

ocke

r s

auss

i p

our

qu

’ils

se

rveu

rs. T

out c

eci

man

de,

en

pou

van

t s

réel

la c

apac

ité

de

pay

ant

qu

e ce

qu

i

uti

ng,

ce

nu

age

tra-

isé

par

les

info

rma-

er l’

imm

ense

néb

u-

ait

un

e d

imen

sion

ce

tte

info

rmat

iqu

e,

e, a

it é

té i

nco

nn

ue

de

là !

Ap

rès

tou

t,

nou

s «

fais

aien

t d

u

voir

, n

e se

rait

-ce

ervi

ce d

e w

ebm

ail,

hot

os e

n l

ign

e, e

n

orm

atio

ns

per

son

-u

soci

al.M

ais

c’es

t

offr

e en

dir

ecti

on d

es e

ntr

epri

ses,

su

r la

bas

e d

’un

ser

vice

à la

car

te, q

ui a

ou

vert

la

voi

e à

un

ch

ang

emen

t co

nsi

dér

able

d

es u

sag

es.

L’IN

FOR

MA

TIQ

UE

AU

SSI

AC

CE

SSIB

LE Q

UE

L’É

LECT

RIC

ITÉ

Qu

atre

an

s p

lus

tard

, la

mét

éori

te c

lou

d

n’a

d’a

illeu

rs p

as fi

ni

de

pro

du

ire

ses

effe

ts. M

ême

si c

erta

ins

veu

len

t y

voir

l’h

abill

age

mar

keti

ng

d’u

ne

évol

uti

on

som

me

tou

te b

anal

e d

e l’o

ffre

info

rma-

tiq

ue,

les

fait

s so

nt l

à. L

es g

éan

ts d

e l’i

n-

form

atiq

ue,

déj

à ro

mp

us

au t

rait

emen

t d

e d

onn

ées

à d

ista

nce

– p

ense

z au

x q

uel

qu

e 37

0 m

illio

ns

de

com

pte

s H

ot-

mai

l gér

és p

ar M

icro

soft

– a

ccél

èren

t la

con

stru

ctio

n d

e fe

rmes

de

serv

eurs

de

plu

s en

plu

s g

igan

tesq

ues

(vo

ir p

age

10).

Les

ch

iffre

s co

mm

ence

nt à

don

ner

le

ver

tig

e. P

ouss

é p

ar u

ne

croi

ssan

ce

ann

uel

le q

ue

le c

abin

et a

mér

icai

n ID

C

esti

me

à 25

%, l

e m

arch

é m

ond

ial

du

cl

oud

dev

rait

att

ein

dre

cet

te a

nn

ée

53 m

illi

ard

s d

’eu

ros.

Po

ur

la s

eule

F

ran

ce, i

l est

éva

lué

à 1,

9 m

illia

rd d

’eu

-ro

s p

ar M

arke

ss in

tern

atio

nal

. P

ourq

uoi

un

tel

boo

m ?

« L

e cl

oud

co

mp

uti

ng

c’e

st u

n p

eu c

omm

e u

ne

salle

de

spec

tacl

e m

odu

lab

le e

n te

mp

s ré

el.

Imag

inez

qu

e Jo

hn

ny

Hal

lyd

ay

ait d

écid

é d

e fa

ire

son

reto

ur s

ur s

cèn

e d

ans

un

théâ

tre

pré

vup

oura

ccu

eilli

filtr

e. R

apid

emen

t 5 0

00 fa

ns

se p

rése

n-

ten

t, p

uis

8 0

00 e

t fin

alem

ent 1

5 00

0. L

e cl

oud

va

per

met

tre

de

red

imen

sion

ner

la

sal

le e

n u

n c

laq

uem

ent

de

doi

gts

et,

surt

out,

de

gér

er l’

inst

alla

tion

de

tou

s ce

s sp

ecta

teu

rs s

up

plé

men

tair

es »

, ex

pliq

ue

Vin

cen

t Ver

gon

jean

ne,

fon

da-

teu

r d

e la

sta

rt-u

p K

oboj

o, s

péc

ialis

ée

dan

s le

s je

ux

en l

ign

e (v

oir

pag

e 15

). L’

imag

e es

t écl

aira

nte

. Sou

ple

sse,

qu

a-lit

é d

e se

rvic

e, ré

du

ctio

n d

e co

ûts

. Voi

là,

résu

mée

en

tro

is c

once

pts

, l’in

form

a-ti

qu

e d

émat

éria

lisée

. Un

e in

form

atiq

ue

qu

i d

evie

nd

rait

au

ssi

acce

ssib

le q

ue

l’eau

ou

l’él

ectr

icit

é.

INV

EN

TER

D

E N

OU

VE

AU

X M

ÉTI

ER

S

La

stan

dar

dis

atio

n d

u r

ésea

u a

uto

ur

de

la n

orm

e In

tern

et, l

a d

eman

de

de

plu

s en

plu

s im

por

tan

te d

e p

uis

san

ce

de

calc

ul,

le s

ouci

d’é

con

omie

s d

e la

p

lup

art

des

en

trep

rise

s, p

laid

ent

en

fave

ur

d’u

ne

telle

évo

luti

on.

Pou

rqu

oi

un

gra

nd

gro

up

e in

vest

irai

t-il

en c

apa-

cité

s in

form

atiq

ues

su

pp

lém

enta

ires

ju

ste

pou

r ab

sorb

er d

es p

ics

d’a

ctiv

ité,

pa

r exe

mpl

e au

mom

ent d

e la

clô

ture

de

ses

com

pte

s ?

Et

son

gez

à l’

avan

tag

e p

our u

ne

PM

E a

ux

ress

ourc

es li

mit

ées

de p

ouvo

ir a

ccéd

er a

ux to

utes

der

nièr

es

tech

nol

ogie

s, q

ue,

tra

dit

ion

nel

lem

ent,

seul

eun

egr

ande

entr

epri

sepe

uts’

offr

ir.

Sécu

rité

, con

fiden

tial

ité,

so

uve

rain

eté

: le

s q

ues

tion

s-cl

és d

u c

lou

dC

om

me

nt

ga

ran

tir

la s

écu

rité

de

s in

form

ati

on

s s

tock

ée

s

da

ns le

« n

ua

ge

» ?

Qu

el r

ég

ime

juri

diq

ue

ap

pli

qu

er

à d

es d

on

es q

ui v

oy

ag

en

t a

ux

qu

atr

e c

oin

s d

u g

lob

e ?

Le

co

nce

pt

du

clo

ud

co

mp

uti

ng

inte

rro

ge

curi

et

so

uv

era

ine

té a

ve

c a

cuit

é.

GLOS

SAIR

EC

LO

UD

CO

MP

UT

Le

clo

ud

co

mp

uti

ng

en

nu

ag

e c

on

sist

e

cap

aci

tés

de

tra

ite

sou

s la

fo

rme

d’u

n

de

ma

nd

e, a

uq

ue

l l’

grâ

ce à

un

e c

on

ne

x

san

s a

vo

ir à

rer

l

sou

s-ja

cen

te. L

es

a

et

les

do

nn

ée

s n

e s

plu

s fo

rcé

me

nt

sur

info

rma

tiq

ue

loca

l

« n

ua

ge

», c

om

po

s

serv

eu

rs d

ista

nts

i

sein

de

fe

rme

s d

e s

« N

UA

GE

» P

UB

On

dit

d’u

n n

ua

ge

q

pu

bli

c q

ua

nd

il e

st

fou

rnis

seu

rs d

e s

e

Le

nu

ag

e p

ub

lic

do

po

ssib

ilit

é d

e d

ép

lo

de

s a

pp

lica

tio

ns

en

qu

e p

ou

r le

s re

sso

u

« N

UA

GE

» P

RIV

On

dit

d’u

n n

ua

ge

q

qu

an

d il

est

plo

y

do

nn

ée

s d

u c

lie

nt

ou

ad

min

istr

ati

on

.

VIR

TU

AL

ISA

TIO

N

Pro

céd

é q

ui c

on

sis

fon

ctio

nn

er

sur

un

ph

ysi

qu

e p

lusi

eu

r s

d’e

xp

loit

ati

on

et

le

et

à r

ecr

ée

r a

insi

pl

vir

tue

ls s

ur

un

e m

ê

La

vir

tua

lisa

tio

n, c

o

à l’

au

tom

ati

sati

on

son

t à

la b

ase

du

cl

OP

EN

DA

TA

Mis

e à

la d

isp

osi

tio

pu

bli

qu

es

sur

de

s p

Inte

rne

t d

éd

iée

s. G

de

s p

rin

cip

es

de

tra

stim

ula

tio

n é

con

om

de

s d

on

es

con

du

no

uv

ea

ux

se

rvic

es

ain

siq

ue

de

no

uv

e

« L

e cl

oud

com

putin

g va

per

met

tre

d’in

vent

er

des

mét

iers

, de

s se

rvic

es,

impo

ssib

les

à m

ettr

e en

œuv

re

aupa

rava

nt. »

JO

ANN

ES V

ERM

ORE

L, PD

G DE

LO

KAD

Page 18: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

eur m

ise

en œ

uvr

e,

uis

qu

e le

s fo

urn

is-

char

ger

ont.

r)

évol

uti

on im

pos

e d

e re

spo

nsa

bil

i-u

ne

spéc

ialis

atio

n

rs i

nfo

rmat

iqu

es.

teu

r d

es s

ervi

ces

u’i

ci, i

l pas

sait

un

e n

tem

ps

à g

érer

des

ou

rra

dés

orm

ais

se

cœu

r d

e m

étie

r, la

ti

ons

pro

pre

s à

son

ve

lle e

st d

’aill

eurs

h

ousi

asm

e : 8

6 %

co

nsi

dèr

ent

ain

si

com

me

le m

odèl

e n

ir1 .

ud v

a au

ssi g

énér

er

tés

: « t

out

un

éco

-n

de

se c

réer

au

tou

r m

pag

ner

les

entr

e-m

uta

tion

», a

ffirm

e d

’Alt

raso

ft,

un

e d

ans

l’in

fog

éran

ce

Mai

s su

rtou

t, el

le v

a te

r des

mét

iers

, des

s

à m

ettr

e en

œu

vre

e Jo

ann

es V

erm

orel

, ta

rt-u

p s

péc

ialis

ée

e ve

nte

s (v

oir

pag

e cl

oud

met

te l’

éco-

uag

e… ■

ée p

ar P

orti

o R

esea

rch

50

DSI

euro

pée

ns

(don

t

é m

ondi

al

devr

ait

e ce

tte

mill

iard

s

DA

NS

UN

E S

TAR

TU

PE

n t

rav

ail

lan

t d

an

s le

nu

ag

e,

no

tre

sta

rt-u

p p

eu

t se

co

nce

ntr

er

su

r le

ur

de

so

n a

pp

lica

tio

n.

Ell

e la

ve

lop

pe

su

r u

ne

pla

tefo

rme

inté

gra

nt

jà d

es c

om

po

sa

nte

s

de

ba

se

, re

lati

ve

s à

la s

écu

rité

,

au

ca

lcu

l, a

ux

ba

se

s d

e d

on

es…

Ell

e lo

ue

, en

fo

nct

ion

de

se

s b

eso

ins,

de

s c

ap

aci

tés in

form

ati

qu

es a

up

rès

d’u

n o

rate

ur

clo

ud

et

ne

pa

ie

qu

e c

e q

u’e

lle

co

nso

mm

e.

Ell

e a

da

pte

sa

co

nso

mm

ati

on

,

av

ec

rap

idit

é e

t fa

cili

té, a

u s

ucc

ès

de

so

n a

pp

lica

tio

n. L

es p

ics

à la

ha

usse

, co

mm

e à

la b

ais

se

,

ne

po

se

nt

plu

s d

e p

rob

lèm

e.

La

sta

rt-u

p c

rée

p

lus

fa

cil

em

en

t

so

n a

pp

lic

ati

on

grâ

ce

au

x b

riq

ue

s

log

icie

lle

s p

ré-i

ns

tall

ée

s

su

r la

pla

tefo

rme

d

e d

év

elo

pp

em

en

t

da

ns

le

nu

ag

e.

Ca

lcu

l

Sécu

rité

Ba

se d

e d

onn

ées

Mes

sag

eri

inst

an

tan

éSe

rvic

es

Ma

il Intr

an

et

Ag

end

a p

art

ag

é

Rés

eau

x

soci

au

x

E-m

ail

Ph

otos

Mes

sag

erie

Vid

éos

Jeu

x e

n li

gn

e

Ap

pli

cati

on :

ma

ma

irie

.fr

Ap

pli

cati

on :

voi

rie

Ap

pli

cati

on :

Éta

t-ci

vil

Ap

pli

cati

on :

pa

iem

ent

can

tin

eA

pp

lica

tion

:em

pru

nt

bib

liot

hèq

ue

Ell

e c

on

trô

le e

t te

ste

s

on

ap

pli

ca

tio

n,

la g

ère

en

te

mp

s r

ée

l.

Ell

e m

od

ule

à l

a h

au

ss

e,

co

mm

e à

la

ba

iss

e, s

a c

on

so

mm

ati

on

d

e r

es

so

urc

es

in

form

ati

qu

es

en

fo

nc

tio

n

du

no

mb

re d

’uti

lis

ate

urs

de

so

n

ap

pli

ca

tio

n.

Co

mm

e u

ne

gra

nd

e !

No

tre

PM

E a

acc

ès

da

ns

le n

ua

ge

à d

e n

om

bre

ux

serv

ice

s lo

gic

iels

san

s a

vo

ir b

eso

in

d’in

ve

stir

da

ns

ses

pro

pre

s

infr

ast

ruct

ure

s in

form

ati

qu

es.

Ell

e le

s co

nso

mm

e à

la

de

ma

nd

e e

t le

s p

aie

à l’

usa

ge

.

Ce

s o

uti

ls (

me

ssa

ge

rie

,

ge

stio

n d

e la

re

lati

on

clie

nt…

)

lui p

erm

ett

en

t d

e m

ett

re

imm

éd

iate

me

nt,

à d

isp

osi

tio

n

de

s co

lla

bo

rate

urs

,

les

log

icie

ls le

s p

lus

réce

nts

,

san

s se

so

uci

er

de

leu

r m

ain

ten

an

ce.

DA

NS

UN

E M

AS

ur

Inte

rne

t, n

otr

e m

à u

n c

ata

log

ue

lig

ne

be

rgé

Plu

s b

eso

in d

e

ni d

e g

ére

r le

u

ell

e c

ho

isit

ce

l

pe

ut

les p

ers

o

et

ne

pa

ie q

u’e

de

s r

esso

urc

es

uti

lisé

es. E

lle

p

trè

s r

ap

ide

me

se

rvic

es à

la d

de

s c

ito

ye

ns.

À L

A M

AIS

ON

No

us u

tili

so

ns t

ou

s d

es s

erv

ice

s

de

clo

ud

co

mp

uti

ng

sa

ns le

sa

vo

ir.

En

co

nsu

lta

nt

no

s e

ma

ils s

ur

Inte

rne

t, e

n a

rch

iva

nt

su

r le

we

b

de

s p

ho

tos e

t d

es v

idé

os, o

u e

nco

re

en

co

nv

ers

an

t su

r le

s r

ése

au

x

so

cia

ux

.

1 2 3

Page 19: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

UN

E C

PO

UR

Et

si…

le n

uag

un

rita

ble

b

PM

E ?

À e

n c

ro

dan

s 1

5 p

ays

de

rniè

re p

ar l’

Bo

urn

e, o

n p

e

le p

en

ser.

Le

s

pet

ite

s e

ntr

ep

clar

aie

nt

ut

be

rgé

dan

s

d’e

ntr

e e

lles

a

en

reg

istr

é u

n

chif

fre

d’a

ffai

à 3

0 %

su

r 1

2

Le f

ait

de

po

u

de

re

sso

urc

es

con

sid

éra

ble

s

à in

vest

ir, l

eu

r

op

po

rtu

nit

és

con

sid

éra

ble

s

mai

s au

ssi e

t s

app

licat

ifs

sop

(not

amm

en

t e

CRM

ou

ge

stio

clie

nt)

qu

i le

u

pré

sen

t so

uve

C’e

st d

’au

tan

t

bie

n d

es

PM

E

de

ru

ptu

re lo

r

cess

ité

urg

e

info

rmat

iqu

es

po

ur

acco

mp

a

et q

u’e

lles

n’o

de

se

les

offr

i

Pat

rick

Be

rtra

de

l’A

sso

ciat

io

de

s é

dit

eu

rs d

« le

clo

ud

va

p

à p

rop

ose

r d

e

de

se

rvic

es q

u

un

se

ul p

oin

t d

be

so

ins d

es e

d’i

nfr

ast

ruct

u

ap

pli

cati

fs »

.

leu

r ac

tiv

ité

i n

surt

ou

tfa

ire

b

Le c

lou

d s

era

it-il

bo

n p

ou

r

la p

lan

ète

? C

’est

en

eff

et

ce q

ue

rév

èle

l’ét

ud

e m

en

ée

par

Acc

en

ture

et

WS

P

Env

iro

nm

en

t &

En

erg

y p

ou

r

Mic

roso

ft, q

ui a

co

mp

aré

l’em

pre

inte

car

bo

ne

,

par

uti

lisat

eu

r, d

e t

rois

app

licat

ion

s p

har

e e

n e

ntr

ep

rise

-

la m

ess

age

rie

éle

ctro

niq

ue

,

le p

arta

ge

de

co

nte

nu

et

les

ou

tils

au

se

rvic

e d

e la

ge

stio

n

de

lare

lati

on

clie

nt

-se

lon

UN

E TE

CHN

OLO

GIE

AU

SER

VIC

E

DE

L’E

NV

IRO

NN

EM

EN

T

Le ch

oix

du

site

se

port

era

sur u

n te

rrai

n él

oign

é de

s zo

nes

sism

ique

s,

pouv

ant ê

tre

faci

lem

ent

appr

ovis

ionn

é en

éle

ctri

cité

et

disp

osan

t d’u

ne

band

e pa

ssan

te

de b

onne

qua

lité.

rs, s

imp

les

han

gar

s co

mm

e on

le p

ense

s

si s

ûr.

Gar

ants

de

arch

e d

es n

uag

es

son

t co

nçu

s p

our

té p

erm

anen

te e

t la

s se

rvic

es e

t in

fras

-er

gen

t. L

’en

jeu

est

it

, par

exe

mp

le, q

ue

ws

Liv

e (M

esse

ng

er,

rent

, dan

s le

mon

de,

ds

de

con

nex

ion

s

re f

onct

ion

ner

des

rs

in

form

atiq

ues

, su

ré d

e p

ouvo

ir le

s os

er d

e ci

rcu

its

de

form

ants

, de

pro

té-

et d

’avo

ir p

lusi

eurs

ue

s et

info

rmat

ique

s d

u s

ystè

me

pri

nci

-d

e p

ren

dre

le re

lais

. cl

oud,

dis

pon

ible

s m

e W

ind

ows

Azu

re,

son

t en

reg

istr

ées

res

son

t ég

alem

ent

veau

x su

cces

sifs

de

iqu

e, l’

un

ass

uré

par

es

qu

elle

s d

es s

alle

s ée

s et

l’au

tre

par d

es

hac

un

lata

ille

d’u

n

œur

du

nuag

em

en

t h

ors

no

rme

s ! I

mag

ine

z u

n b

âtim

en

t g

ran

d

rrai

ns

de

foot

bal

l, o

ù d

es

diz

ain

es,

vo

ire

de

s ie

rs d

e s

erv

eu

rs g

ère

nt

l’in

form

atiq

ue

en

nu

age

. a

cen

ters

ass

ure

nt-

ils l’

be

rge

me

nt,

la p

rote

ctio

n

do

nn

ée

s d

es

uti

lisat

eu

rs d

ans

le re

spe

ct

en

t ?

Ber

nar

d O

urg

han

lian

, le

dir

ecte

ur t

ech

-n

iqu

e et

séc

uri

té d

e M

icro

soft

Fra

nce

.

PLU

S D

E 5

0 00

0 SE

RV

EU

RS

C’e

st p

ou

rqu

oi

si,

de

l’ex

téri

eur,

le

cen

tre

de

do

nn

ées

ne

mo

ntr

e p

as

bea

uco

up

de

sig

nes

dis

tin

ctif

s, e

n

reva

nch

e, s

a co

nce

pti

on, s

on a

mén

a-g

emen

t et

son

uti

lisat

ion

rép

ond

ent

à d

es c

ritè

res

très

pré

cis

qu

i ne

son

t p

as

san

s ra

pp

eler

ceu

x re

qu

is p

our l

es c

en-

tral

es n

ucl

éair

es.

Le

choi

x d

u s

ite

se

por

tera

su

r un

terr

ain

élo

ign

é d

es z

ones

si

smiq

ues

, p

ou

van

t êt

re f

acil

emen

t ap

pro

visi

onn

é en

éle

ctri

cité

et

dis

po-

san

t d

’un

e b

and

e p

assa

nte

de

bon

ne

qu

alit

é. À

cel

a s’

ajou

te l

a n

éces

sité

d

’avo

ir u

n tr

ès g

ran

d e

spac

e ca

r plu

s le

ce

ntr

e d

e d

onn

ées

est

vast

e, p

lus

l’ef-

ficac

ité

écon

omiq

ue

sera

éle

vée

: « u

n

dat

a ce

nte

r des

tin

é au

clo

ud

com

pu

tin

g

doi

t p

ouvo

ir h

éber

ger

au

moi

ns

50 0

00

serv

eurs

. Cel

ui q

ue

Mic

roso

ft p

ossè

de

à D

ub

lin a

la

cap

acit

é d

’en

héb

erg

er

envi

ron

100

000

. Et

le d

ata

cen

ter

qu

e n

ous

avon

s ou

vert

l’a

nn

ée d

ern

ière

à

Ch

icag

o es

t en

core

plu

s g

ran

d »

, pré

cise

B

ern

ard

Ou

rgh

anlia

n.

UN

E C

ON

SOM

MA

TIO

N

ÉN

ER

TIQ

UE

OP

TIM

ISÉ

E

À D

ub

lin c

omm

e à

Ch

icag

o, c

es d

ata

cent

ers

ont é

té c

onçu

s da

ns u

n so

uci d

e ré

du

ctio

n d

e le

ur

con

som

mat

ion

éle

c-tr

iqu

e et

d’a

mél

iora

tion

de

leu

r p

erfo

r-m

ance

éne

rgét

ique

. Le

refr

oidi

ssem

ent

des

serv

eurs

y e

st a

insi

ass

uré

natu

rel-

lem

ent

via

un

sys

tèm

e d

e fr

ee c

oolin

g

– l’a

ir c

haud

sou

fflé

par l

es m

achi

nes

est

évac

ué p

ar le

toit

, con

stit

ué d

’un

sim

ple

grill

age

mét

alliq

ue, e

t l’a

ir e

xtér

ieur

, plu

s fr

ais,

est

sou

fflé

à tr

aver

s le

s m

achi

nes.

A

vec

en li

gne

de m

ire, u

ne é

quat

ion

éner

-gé

tiqu

e id

éale

dan

s la

quel

le c

haqu

e ki

lo-

wat

tliv

réau

data

cent

ern’

estu

tilis

équ

e

sur

les

serv

eu

rs in

form

atiq

ue

s d

e

l’en

tre

pri

se o

u d

ans

le n

uag

e. L

es

en

tre

pri

ses

qu

i fe

raie

nt

le c

ho

ix

de

mig

rer

ces

solu

tio

ns

dan

s

le n

uag

e r

éd

uir

aie

nt

d’e

nv

iro

n

30

% le

ur

con

som

mat

ion

d’é

ne

rgie

et

leu

rs é

mis

sio

ns

de

dio

xyd

e d

e c

arb

on

e. E

t p

lus

l’en

tre

pri

se e

st p

etit

e, p

lus

les

avan

tag

es

de

pas

ser

au c

lou

d

s’av

ère

nt

imp

ort

ants

: u

ne

PM

E

de

10

0 u

tilis

ate

urs

po

urr

ait

ain

si

dim

inu

er

jusq

u’à

90

%l’e

mp

rein

te

Page 20: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

e n

erf

de

la g

uer

re, p

our

les

sta

rt-u

p, c

’est

la

pos

sib

ilit

é d

e te

ster

t

de

met

tre

en œ

uv

re r

ap

idem

ent

leu

rs n

ouv

elle

s id

ées.

Av

ec l

e cl

oud

, ll

es l

e fo

nt

très

vit

e et

sa

ns

av

oir

à i

nv

esti

r lo

urd

emen

t.

Un ac

célér

ateu

rnn

ovat

ion

à l’

erre

ur.

Qu

el

ur

ato

ut

dan

s le

s d

’un

e en

trep

rise

h

aite

cré

er d

e n

ou-

rodu

its

ou s

ervi

ces,

lo

rsq

ue

celle

-ci e

st

eun

e et

dis

pos

e d

e n

cier

s et

hu

mai

ns

? nn

ovat

ion

n’es

t-el

le

é d

e te

ster

en

gra

n-

sans

que

cel

a re

lève

te

ou

doub

le ?

« L

es

vers

des

nou

velle

s tr

e ch

ose

à fa

ire

qu

e u

rs s

erve

urs

et

de

lpou

r elle

s, c

’est

de

œu

vre

rap

idem

ent

clam

e G

uil

lau

me

de

bu

sin

ess

un

it

bu

reau

d’e

xper

tise

ai

s at

ten

tion

, p

ré-

and,

pré

sid

ent

de

ise

des

édit

eurs

de

soir

e d

e p

ense

r qu

e sy

stém

atiq

uem

ent

e m

oin

dre

con

tact

. cl

oud,

qu

i ser

ont

de

stiq

uée

s, d

evro

nt,

m

ieu

x p

ossi

ble

, êtr

e p

ar d

es s

péc

ialis

tes

lui-

mêm

e,so

itp

ar

de

fair

e le

tri

dan

s le

s of

fres

clo

ud

pou

r ch

oisi

r la

mie

ux

adap

tée

». E

n d

’au

tres

te

rmes

, c’e

st to

ut u

n é

cosy

stèm

e q

ui v

a se

met

tre

en p

lace

pou

r que

le c

loud

soi

t to

tale

men

t effi

cien

t.

S’A

DA

PTE

R A

VE

C S

OU

PLE

SSE

C’e

st d

’au

tan

t p

lus

déc

isif

qu

e le

cl

oud

con

stit

ue

un

e re

ssou

rce

irre

m-

pla

çab

le p

our

tou

s le

s cr

éate

urs

. U

ne

ress

ourc

e p

eu c

oûte

use

bie

n s

ûr,

mai

s su

rtou

t s’

acco

mm

odan

t p

arfa

item

ent

de

l’in

cert

itu

de

qu

i ca

ract

éris

e to

ute

re

cher

che

inn

ovan

te. P

ren

ez l’

exem

ple

d

es r

ésea

ux

soci

aux,

don

t la

plu

par

t so

nt b

asés

su

r des

sol

uti

ons

héb

erg

ées

dan

s le

nu

age.

Il

est

tou

jou

rs d

iffic

ile

d’e

stim

er à

l’av

ance

le s

ucc

ès q

u’u

ne

no

uve

lle a

pp

lica

tio

n v

a re

nco

ntr

er

aup

rès

de

leu

rs m

emb

res.

Sou

s-d

imen

-si

onn

er la

cap

acit

é in

form

atiq

ue

d’a

b-

sorp

tion

du

nou

veau

trafi

c g

énér

é, c

’est

s’

exp

oser

à d

es d

ysfo

nct

ion

nem

ents

m

eurt

rier

s su

r le

pla

n m

arke

tin

g. L

a su

r-d

imen

sion

ner

peu

t d

ram

atiq

uem

ent

sale

r la

fac

ture

. Ave

c le

clo

ud,

les

pic

s à

la h

auss

e –

com

me

à la

bai

sse…

– n

e p

osen

t plu

s d

e p

rob

lèm

e.

CE

N’E

ST Q

UE

LE

BU

T

Sim

plic

ité,

éla

stic

ité,

mai

s au

ssi r

apid

ité

de ré

acti

on. O

n sa

it à

que

l poi

nt la

facu

lté

d’ad

apta

tion

de

l’offr

e su

r ces

nou

veau

x m

arch

és e

st s

trat

égiq

ue. E

t ce

n’es

t pas

pr

ès d

e se

cal

mer

! L

e dé

velo

ppem

ent

de l’

Inte

rnet

mob

ile e

st u

n ve

cteu

r pr

i-vi

lég

ié p

our

l’in

nov

atio

n. L

à en

core

, la

sou

ple

sse

du

clo

ud

va

per

met

tre

d’o

f-fr

ir à

des

mill

ion

s d

’ab

onn

és d

e n

ou-

velle

s ap

plic

atio

ns,

d’a

voir

des

fee

d-

back

s in

stan

tané

s po

ur é

vent

uelle

men

t aj

uste

r le

tir,

sans

que

cel

a né

cess

ite

des

inve

stis

sem

ents

con

sid

érab

les.

Gill

es

Bab

inet

, cof

onda

teur

de

la s

tart

-up

Cap

-ta

in D

ash

(voi

r p. 1

4), r

ésum

e à

sa fa

çon

l’i

mpa

ct d

u ph

énom

ène

: « l’

info

rmat

ique

d

émat

éria

lisée

, c’

est

un

e fo

rmid

able

op

por

tun

ité

offe

rte

aux

tou

tp

etit

sd

e

Dan

s u

ne

étu

de

pu

blié

e e

n 2

00

9,

Fed

eri

co E

tro

, ch

erc

he

ur

et e

nse

ign

ant

d’é

con

om

ie à

l’u

niv

ers

ité

de

Mila

n,

a co

nçu

un

mo

le t

ori

qu

e s

imu

lan

t

les

effe

ts d

u c

lou

d c

om

pu

tin

g s

ur

l’éco

no

mie

eu

rop

ée

nn

e e

t ce

lle d

es

dif

fére

nts

Éta

ts-m

em

bre

s d

e l’

Un

ion

.

Se

lon

so

n a

nal

yse

, l’a

do

ptio

n ra

pid

e

du

clo

ud

co

mp

uti

ng

su

r le

Vie

ux

Con

tin

en

t p

ou

rrai

t p

erm

ettr

e la

cré

atio

n

de

ce

nta

ine

s d

e m

illie

rs d

e n

ou

velle

s

en

tre

pri

ses

et p

ar c

on

séq

ue

nt

d’a

u m

oin

s u

n m

illio

n e

t d

em

i d’e

mp

lois

.

« L

e p

rem

ier

et

pri

nci

pa

l bé

fice

de

l’in

form

ati

qu

e e

n n

ua

ge

,

c’e

st l’

acc

ès p

ou

r le

s P

ME

à d

es r

esso

urc

es t

ech

no

log

iqu

es

à c

t ré

du

it g

râce

à la

mu

tua

lisa

tio

n

et

au

pa

rta

ge

de

s in

fra

stru

ctu

res

info

rma

tiq

ue

s »

, pré

cise

Fe

de

rico

Etr

o.

La c

réat

ion

de

no

uve

lles

en

tre

pri

ses

en

cle

nch

era

it a

insi

un

ce

rcle

ve

rtu

eu

x

– st

imu

lati

on

de

la c

on

curr

en

ce,

aug

me

nta

tio

n d

e la

pro

du

ctio

n,

bai

sse

de

s p

rix

– e

t au

rait

, de

fa

cto

,

un

eff

et p

osi

tif

sur

la c

on

som

mat

ion

.

Rie

n q

u’e

n F

ran

ce, o

n p

ou

rrai

t as

sist

er,

d’ic

i à c

inq

an

s, à

la c

réat

ion

de

9 0

00

à 4

8 0

00

en

tre

pri

ses

et d

e 3

0 7

00

à 1

54

40

0 e

mp

lois

. ■ F

. P.

UN

MIL

LIO

N

ET

DE

MI

D’E

MP

LOIS

E

N E

UR

OP

E

D’IC

I À 2

01

4

LOK

AD An

alys

er le

s vpo

ur a

just

er le

s st

oJo

ann

es V

erm

orel

a d

u n

ez. C

’est

u

tile

lor

squ

e l’o

n s

e la

nce

dan

s la

fo

urn

itu

re d

e p

rév

isio

ns

de

ven

tes

pou

r le

com

pte

d’a

utr

ui.

Par

ti p

our d

eux

stag

es a

ux

Éta

ts-

Un

is,

don

t u

n d

ans

les

célè

bre

s B

ell L

abs

d’A

T&

T, c

et a

nci

en d

e N

orm

ale

Sup

op

tion

mat

hs,

ava

it

en e

ffet

pu

y m

esu

rer à

qu

el p

oin

t le

tra

item

ent

de

plu

s en

plu

s fi

n

de

s d

on

es,

re

nd

u p

oss

ible

p

ar l

es c

apac

ités

de

trai

tem

ent

info

rmat

iqu

e to

ujo

urs

plu

s ac

ces-

sib

les,

off

rait

des

per

spec

tive

s co

mm

erci

ales

con

sid

érab

les.

C

ert

es,

la

pré

vis

ion

sta

tis-

tiq

ue

n’e

st p

as u

ne

scie

nce

nou

-ve

lle. E

lle d

ate

de

plu

s d

’un

siè

cle.

C

e q

ui

est

plu

s or

igin

al,

c’es

t la

fa

çon

don

t Jo

ann

es V

erm

orel

va

abor

der

cet

te d

isci

plin

e lo

rsq

u’il

co

mm

en

ce à

s’i

nté

ress

er

au

x b

esoi

ns

des

soc

iété

s d

e d

istr

i-b

uti

on.

Cel

les-

ci,

en t

out

cas

les

plu

s g

ran

des

, son

t b

ien

r ro

m-

pu

es à

l’ex

erci

ce d

e l’a

nti

cip

atio

n.

Mai

s su

r la

bas

e d

’his

tori

qu

es d

e ve

nte

s p

rod

uit

par

pro

du

it.

L’id

ée d

e L

okad

, la

sta

rt-u

p

créé

e p

ar n

otre

mat

hém

atic

ien

en

200

7, e

st b

eau

cou

p p

lus

amb

i-ti

euse

: « n

ou

s avon

s co

nst

ruit

nos

mod

èle

s p

ou

r an

aly

ser le

s d

on

nées

de v

en

tes d

e p

rod

uit

s,

“ d

an

s l

a

larg

eu

r ”,

c’e

st-

à-d

ire e

n u

tilisan

t

tou

tes l

es c

orr

éla

tion

s p

ou

r affi

-

ner

les p

révis

ion

s.

» E

n d

’au

tres

te

rme

s, i

l s’

ag

it d

e c

rois

er

les

info

rmat

ion

s co

nce

rnan

t to

us

les

pro

du

its,

dan

s to

us

les

poi

nts

de

ven

te,

sur

un

ep

ério

de

don

née

.

an

aly

ser

plu

chif

fres

! D

’ad

e v

ie s

tan

dét

ant d

’en

viro

moy

enn

e d

ixri

qu

e d

e ve

nt

doi

ven

t ava

leco

nsi

rab

lep

erm

et d

e g

faço

n b

eau

co

AB

SO

RB

ER

LD

E C

HA

RG

E

Le

reco

urs

à u

com

pu

tin

g s

imp

osé

. «

N

besoin

de t

ra

heu

re,

des d

o

en

fin

de j

ou

r

clien

t p

uis

se d

à c

harg

er

da

qu

itte

ron

t le

son

dép

ôt à d

e

sin

s », e

xpliq

uq

ui v

ien

t d’a

vA

ujo

urd

’hra

tion

s so

nt

sées

. Tro

is c

ee

nv

oie

nt

rég

stat

isti

qu

es p

à éc

héa

nce

dm

ois

ou m

êmd

ix i

ng

én

ieu

sorm

ais

lso

nt

asse

z fi

em

ance

s : l

e ta

clie

nts

, c’e

st-à

du

sto

ck d

anra

pp

ort

aux

vse

nt,

a d

imin

35%

.P

asm

a

C’es

t tou

t un

éco

syst

ème

qu’il

va

fallo

ir

met

tre

en p

lace

po

ur q

ue le

clou

d so

it to

tale

men

t ffi

it

Page 21: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

ou

rit

: «

J

e s

uis

ou

r, u

n t

yp

e p

ou

rra

s d

e c

hez lu

i avec s

a

e, e

t fa

ire fort

un

e. E

t

s s

ûr q

u’il a

it b

esoin

u.

» V

oilà

com

men

t n

eur

résu

me

sa f

oi

dan

s le

clo

ud

com

pu

tin

g. S

a th

éori

e es

t si

mp

le :

le

ph

énom

ène

d’O

pen

Dat

a (v

oir

pag

e 20

), c

’est

-à-d

ire

la m

ise

à d

isp

osit

ion

grâ

ce a

u N

et d

e d

onn

ées

pu

bliq

ues

de

tou

tes

sort

es, p

our

bea

u-

cou

p d

’en

tre

elle

s g

ratu

ites

, va

gén

érer

q

uan

tité

d’id

ées

de

bu

sin

ess.

Et a

vec

le

clou

d, p

as d

e p

rob

lèm

e p

our

les

mou

li-n

er e

t en

tire

r p

rofi

t.

Gil

les

Ba

bin

et

en

a d

éjà

eu

, u

ne

idée

, ave

c so

n c

omp

ère

Bru

no

Wal

ther

, ex

-pré

sid

ent d

’Og

ilvyO

ne.

Ils

vien

nen

t d

e cr

éer C

apta

in D

ash

, un

e st

art-

up

qu

i vi

se à

ren

dre

le t

rava

il d

es m

arke

teu

rs

plu

s fa

cile

et s

urt

out p

lus

effi

cace

. Leu

r an

alys

e es

t si

mp

le :

pas

plu

s d

e 10

%

de

s in

form

ati

on

s d

isp

on

ible

s à

l’i

n-

téri

eur

des

en

trep

rise

s n

’in

tére

ssen

t v

raim

en

t le

s g

en

s d

u m

ark

eti

ng

. L

e re

ste

leu

r arr

ive

de

l’ext

érie

ur.

Mal

heu

-re

use

men

t, i

ls n

e so

nt

pas

for

cém

ent

con

scie

nts

de

tou

t ce

qu

i pou

rrai

t êt

re

uti

le à

leu

r ch

oix

de

com

mu

nic

atio

n e

t en

core

moi

ns

cap

able

sd

ele

ssy

nch

ro-

ASH

Ti

rer

part

i des

don

nées

pub

lique

sfa

çon

trè

s cl

aire

su

r le

s ve

nte

s d

e ce

r-ta

ins

pro

du

its

alim

enta

ires

et

ce d

ans

des

pro

por

tion

s tr

ès d

iffé

ren

tes

selo

n

les

rég

ion

s. É

vid

ent ?

Pas

tan

t qu

e ce

la.

« O

n s

’est

ren

du

com

pte

qu

e la

plu

part

des e

ntr

ep

rises n

’avaie

nt

pas d

’in

str

u-

men

t p

erf

orm

an

t p

ou

r cro

iser to

ute

s le

s

info

rmati

on

s d

on

t elles d

isp

osaie

nt

»,

assu

re G

illes

Bab

inet

.A

vec

son

tab

leau

de

bor

d q

ui c

roi-

sera

à l

a f

ois

de

s d

on

es

inte

rne

s à

l’e

ntr

ep

rise

(v

en

tes,

sto

cks…

) e

t ex

tern

es (

géo

gra

ph

ie, s

anté

pu

bliq

ue,

p

ollu

tion

, mét

éo, p

olit

iqu

e…)

ou t

oute

au

tre

qu

i ser

a ju

gée

per

tin

ente

par

ses

cl

ien

ts, C

apta

in D

ash

pro

pos

e u

n o

uti

l ca

pab

le d

’op

tim

iser

la

pre

ssio

n p

ub

li-ci

tair

e. E

t d

e p

erm

ettr

e, p

ar e

xem

ple

, au

x in

du

stri

els

de

la c

osm

étiq

ue,

don

t le

s ve

nte

s d

e ce

rtai

ns

pro

du

its

son

t co

rrél

ées

aux

vari

atio

ns

d’é

mis

sion

s d

’alle

rgèn

es, d

e ci

ble

r leu

rs c

amp

agn

es

sur

des

zon

es s

uje

ttes

à d

es p

ics

de

pol

luti

onp

lutô

tq

ue

d’«

arro

ser

»sa

ns

KOB

OJO

2,5

téra

octe

ts

télé

char

gés

par

jour

Cel

a a

com

men

cé d

ans

un

e ch

amb

re

à D

ub

lin.

Vol

ets

ferm

és.

Vin

cen

t V

er-

go

nje

an

ne

et

son

am

i F

ran

ck T

etz

-la

ff s

’en

ferm

ent

pou

r u

ne

sem

ain

e d

e tr

av

ail

in

ten

sif.

Ob

ject

if :

cré

er

de

s a

pp

lica

tio

ns

po

ur

rése

au

x s

oci

au

x,

not

amm

ent

des

jeu

x en

lig

ne.

Et

cela

m

arch

e. D

ouce

men

t d

ans

un

pre

mie

r te

mp

s. E

t p

uis

so

ud

ain

, l’

ex

plo

sio

n.

Un

e su

cces

sion

de

jeu

x q

ui c

arto

nn

ent

(Doc

teu

r Lov

e, P

etit

s q

uiz

en

tre

amis

et

surt

out

Goo

box

) fon

t d

écol

ler

le p

roje

t.

« N

ou

s s

om

mes p

assés, en

moin

s d

’un

mois

, de 5

000 à

700 0

00 u

tilisate

urs

par

jou

r », r

acon

te V

ince

nt V

erg

onje

ann

e.

Ko

bo

jo e

st c

réé

e e

n s

ep

tem

bre

20

08.

L’ac

hat

de

serv

eurs

vie

nt

com

-p

léte

r ce

ux

qu

i ét

aien

t lo

ués

ch

ez u

n

héb

erg

eur.

La

soci

été

a b

eau

gro

ssir

(e

lle c

omp

te a

ujo

urd

’hu

i 14

per

son

nes

),

elle

com

men

ce t

oute

fois

à ê

tre

dép

as-

sée

par

laq

uan

tité

de

don

née

gér

er:

jou

r. P

ou

r s’

ad

ap

cett

e m

onté

e en

ch

ois

it a

lors

de

mti

on

s d

an

s le

nu

au

n b

esoin

én

orm

e

cap

acit

és à

ab

sorb

e

pic

s d

e d

em

an

de

,

18

et

23

he

ure

s »

,

Ver

gon

jean

ne.

Et

oca

pab

le d

e ré

pon

dd

éla

i à

la

de

ma

nd

50

mil

lio

ns

d’u

tili

con

fon

du

s, s

ur

le

Fac

eboo

k. ■

P. B

.

r, un

type

on

ter u

n de

chez

a

seul

e ca

ire,

or

tune

. »

DASH

« N

ous

som

mes

pa

ssés

, en

moi

ns

d’un

moi

s, d

e 5

000

à 70

0 00

0 ut

ilisa

teur

s pa

r jou

r. »

VIN

CEN

T VER

GON

JEAN

NE,

FO

NDA

TEU

R DE K

OBO

JO

Page 22: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

Le nu

age

orizo

n des

État

s L

e c

lou

d c

om

pu

tin

g e

st u

n e

nje

u s

trat

ég

iqu

e

po

ur l

’info

rmat

iqu

e.

En q

uo

i ce

la c

on

cern

e-t

-il l

e s

ect

eu

r p

ub

lic ?

Le

clo

ud

co

mp

uti

ng

re

pré

sen

te u

ne

fo

rmid

ab

le

opp

ortu

nit

é p

our a

ccél

érer

la m

oder

nis

atio

n d

e l’É

tat.

E

n o

ffra

nt d

es re

ssou

rces

tech

nol

ogiq

ues

dém

atér

ia-

lisée

s et

à la

dem

and

e, il

per

met

trai

t d

e ra

tion

alis

er

les

moy

ens

tech

nol

ogiq

ues

de

l’Éta

t san

s p

our a

uta

nt

aban

don

ner

au

cun

terr

itoi

re. P

lus

bes

oin

d’in

fras

tru

c-tu

res

info

rmat

iqu

es lo

urd

es e

t co

mp

lexe

s, r

arem

ent

exp

loit

ées

au m

axim

um

de

leu

rs p

ossi

bili

tés.

Un

e si

mp

le c

onn

exio

n I

nte

rnet

su

ffit

pou

r am

élio

rer

les

serv

ices

ren

du

s au

x ci

toye

ns

et le

ur p

rop

oser

de

nou

-ve

lles

app

licat

ion

s en

lig

ne

dan

s to

us

les

dom

ain

es

pos

sib

les

(san

té, é

du

cati

on…

). A

vec

le c

lou

d c

omp

u-

tin

g, l

’info

rmat

iqu

e g

agn

e en

ag

ilité

au

ser

vice

d’u

n

ren

ouve

au d

e la

rela

tion

ave

c le

cit

oyen

.

Co

ncr

ète

me

nt,

co

mm

en

t ce

la p

ou

rrai

t-il

se

trad

uir

e ?

Pre

non

s l’e

xem

ple

d’u

ne

pet

ite

mai

rie.

Au

jou

rd’h

ui,

il es

t so

uve

nt

bie

n c

omp

liqu

é, p

our

elle

, de

dot

er s

es

agen

ts d

’un

e b

oîte

mai

l, d

e p

late

form

es d

’éch

ang

e et

de

par

tag

e d

e fi

chie

rs,

voir

e d

’un

e m

essa

ger

ie

inst

anta

née

. Ces

ser

vice

s, n

éces

sair

es a

u b

on e

xer-

cice

de

leu

rs fo

nct

ion

s, e

xist

ent d

ans

le n

uag

e. N

otre

m

airi

e p

eut

d’o

res

et d

éjà

y ac

céd

er, v

ia u

ne

sim

ple

co

nn

exio

n In

tern

et e

t n

e p

aier

a q

u’e

n fo

nct

ion

de

ce

qu

’elle

con

som

mer

a. C

ela

per

met

à n

’imp

orte

qu

elle

p

etit

e m

airi

e d

e d

onn

er à

ses

ag

ents

les

outi

ls le

s p

lus

mod

ern

es, s

ans

inve

stir

lou

rdem

ent.

À c

et é

gar

d, l

e cl

oud

com

pu

tin

g p

erm

et u

ne

égal

ité

de

trai

tem

ent

entr

e le

s ag

ents

. C

’est

, d

’un

e ce

rtai

ne

man

ière

, la

du

ctio

n d

e la

frac

ture

nu

mér

iqu

e au

sei

n d

e la

fon

c-ti

on p

ub

liqu

e.

Pou

rsu

ivon

s n

otre

exe

mp

le :

not

re p

etit

e m

airi

e so

uh

aite

lan

cer u

n p

orta

il In

tern

et, s

ur l

equ

el e

lle p

ro-

pos

erai

t au

x h

abit

ants

de

sa c

omm

un

e u

n e

nse

mb

le d

e se

rvic

es e

n li

gn

e (g

esti

on d

e se

s em

pru

nts

à la

bib

lio-

thèq

ue,

pai

emen

t de

la c

anti

ne

en li

gn

e, d

eman

de

de

per

mis

de

con

stru

ire…

). Im

agin

ons

qu

’elle

ait

acc

ès

àu

ne

bib

liot

hèq

ue

d’a

pp

lica

tion

sin

form

atiq

ues

,

dan

s la

qu

elle

elle

pou

rrai

t pu

iser

à v

olon

té e

t tr

un

mod

èle

de

site

prê

t à l’

emp

loi,

per

son

nal

isab

fon

ctio

n d

e se

s b

esoi

ns.

Les

dém

arch

es lu

i se

rco

nsi

dér

able

men

t fa

cilit

ées

! V

oilà

, à

trav

ers

exem

ple

s tr

ès s

imp

les,

un

ap

erçu

de

tou

t ce

qcl

oud

com

pu

tin

g p

eut a

pp

orte

r.

Dan

s ce

cas

, qu

’est

-ce

qu

’on

fai

t d

es

ou

tet

de

s ap

plic

atio

ns

jà d

éve

lop

s ?

Il e

st t

out

à fa

it p

ossi

ble

de

fair

e co

exis

ter

syst

èmes

, l’u

n t

rad

itio

nn

el,

l’au

tre

dan

s le

nou

bie

n d

e m

igre

r to

ut

ou p

arti

e d

es a

pp

lic a

exis

tan

tes

dan

s le

nu

age.

Dan

s ce

cas

, le

pro

ces

t p

lus

ou m

oin

s lo

ng

en

fon

ctio

n d

e la

com

pd

e l’a

pp

licat

ion

et

de

ce q

u’o

n s

ouh

aite

en

fd

e la

sim

ple

ext

ern

alis

atio

n d

e so

n h

éber

ge

à s

a t

ran

sfo

rma

tio

n c

om

plè

te e

n s

erv

ice

cA

vec

com

me

bén

éfice

s à

la c

lé :

la

mu

tual

isd

es a

nci

enn

es a

pp

licat

ion

s, l

eur

dis

pon

ibili

td

eman

de

et l

eurs

mis

es à

jou

r fa

cili

tées

. Se

ld

egré

de

con

fid

enti

alit

é d

es i

nfo

rmat

ion

s q

utr

aite

nt,

ces

ap

plic

atio

ns

pou

rron

t êt

re h

ébe

dan

s u

n n

uag

e p

ub

lic –

ext

ern

alis

é –,

pri

vé –

i nà

l’ad

min

istr

atio

n c

once

rnée

–, o

u u

ne

com

bin

des

deu

x. C

e q

ui

com

pte

, c’e

st q

ue

qu

elle

qu

l’op

tion

ch

oisi

e, c

e so

it e

n t

otal

e tr

ansp

aren

cel ’u

tilis

ateu

rfi

nal

.■

serv

ices

fon

dés

su

r u

d c

omp

uti

ng

von

t u

tion

ner

la m

aniè

re

les

nou

velle

s te

ch-

nt,

mai

s ég

alem

ent

mis

er le

s d

olla

rs d

es

cain

s. »

Cet

te p

etit

e e

pro

gra

mm

e a

été

publ

ic o

utre

-Atla

n-is

un

peu

plu

s d

’un

men

t, ét

é p

ub

liée

9, s

ur l

e b

log

offi

ciel

h

e.

son

au

teu

r, es

t le

s

tech

nol

ogie

s »

du

, B

arac

k O

bam

a –

il d

e «

Ch

ief I

nfo

rma-

ats-

Un

is, o

u «

dir

ec-

d’in

form

atio

n »

, en

n

an

à p

ein

e, i

l es

t en

u l

’in

form

atic

ien

m

ond

e… d

es n

on-

son

de

cett

e n

oto-

aiso

n B

lan

che,

il

a u

e d

e ré

du

ctio

n d

es

iqu

es d

u p

ays,

un

m

illia

rds

de

dol

lars

ar

ds

con

sacr

és a

ux

Élé

men

t st

raté

giq

ue

cen

tral

de

cett

e p

olit

iqu

e : l

e cl

oud

com

pu

tin

g.

« F

rag

men

tati

on

, m

auva

is s

uiv

i d

es

pro

jets

, p

oid

s d

es s

ystè

mes

dép

as-

sés

mai

s to

ujo

urs

uti

lisé

s :

ces

fac-

teu

rs o

nt

lon

gte

mp

s e

mp

êc

le

sect

eur

pu

blic

de

bén

éfici

er d

es g

ain

s d

e p

erfo

rman

ce l

iés

aux

no

uve

lles

te

chn

olog

ies,

alo

rs q

ue

le p

rivé

en

bén

é-fic

iait

. [L

e cl

oud

] a le

pot

enti

el d

e [le

s]

réd

uir

e »,

pré

cise

-t-i

l d

ans

un

gra

nd

d

ocu

men

t p

rog

ram

mat

iqu

e, «

Sta

te

of P

ub

lic S

ecto

r C

lou

d C

omp

uti

ng

»,

pu

blié

en

mai

201

0.

DU

IRE

LE

S D

ÉP

EN

SES

INFO

RM

ATI

QU

ES

Le

CIO

des

Éta

ts-U

nis

ne

s’es

t p

as

enco

re e

ng

agé

sur

un

ch

iffra

ge

pré

cis

des

éco

nom

ies

pot

enti

elle

s ré

alis

ées

par

un

e m

igra

tion

ver

s le

clo

ud

com

pu

-ti

ng.

D’a

utr

es, n

éan

moi

ns,

on

t pas

sé e

n

revu

e le

s d

iffér

ente

s ex

pér

ien

ces

réa-

lisée

s au

niv

eau

loc

al, à

l’é

chel

on d

e vi

lles

ou d

ans

cert

ain

s d

épar

tem

ents

d

’ag

ence

s fé

dér

ales

. L

a B

roo

kin

gs

Inst

itu

tion

, l’u

n d

es t

hin

k ta

nks

am

é-ri

cain

s le

s p

lus

rép

uté

s, a

ain

si d

iffu

sé,

en f

évri

er 2

010,

un

e ét

ud

e co

mp

aran

t le

s éc

on

om

ies

réal

isée

s d

ans

sep

t ex

pér

imen

tati

ons

dis

tin

ctes

(Sa

vin

g

Mon

eyT

hro

ug

hC

lou

dC

omp

uti

ng

)–

élec

tron

iqu

es d

e la

vill

e d

e C

arls

bad

, en

C

alifo

rnie

, au

sto

ckag

e d

e l’e

nse

mb

le

des

don

née

s n

éces

sair

es à

l’u

nit

é d

e l’a

rmée

de

l’air

ch

arg

ée d

’en

cad

rer

les

mis

sion

s d

e la

NA

SA, à

Cap

Can

aver

al.

Ses

résu

ltat

s so

nt

sais

issa

nts

: en

m

oyen

ne,

les

dép

ense

s in

form

atiq

ues

d

e ce

s ag

ence

s on

t d

imin

de

25 à

50

%.

Dar

ell W

est,

vic

e-p

rési

den

t d

e la

Bro

okin

gs

Inst

itu

tion

et

sig

nat

aire

d

e ce

tte

étu

de,

list

e q

uel

qu

es-u

ns

des

fa

cteu

rs p

ouva

nt

exp

liqu

er c

es d

iffé

-re

nce

s : «

l’ét

end

ue

et la

rap

idit

é d

e la

m

igra

tion

, le

choi

x d

e cl

oud

pu

blic

ou

p

rivé

, le

deg

ré d

e sé

curi

té o

u d

e co

nfi-

den

tial

ité

des

don

née

s re

ten

u. »

En

Fra

nce

, la

révi

sion

gén

éral

e d

es

po

liti

qu

es p

ub

liq

ues

a f

ixé

com

me

obje

ctif

un

e b

aiss

e d

e 10

% e

n t

rois

an

s d

es d

épen

ses

de

fon

ctio

nn

emen

t d

e l’É

tat

et l’

app

licat

ion

de

nou

velle

s rè

gle

s d

e g

ouve

rnan

ce,

au b

énéf

ice

d’u

ne

mu

tual

isat

ion

des

fo

nct

ion

s su

pp

ort.

San

s d

oute

des

idée

s à

trou

ver

dan

s le

nu

age…

■ A

NT

OIN

E B

AY

ET

« U

ne

form

idab

le o

pp

ortu

nit

é

pou

r la

mod

ern

isat

ion

de

l’Éta

t »

uir

e le

s d

ép

en

ses

pu

bliq

ue

s. L

’ob

ject

if e

st d

ans

la li

gn

e d

e m

ire

ad

min

istr

atio

ns

de

s p

ays

du

mo

nd

e e

nti

er.

Dan

s le

do

mai

ne

du

se

cte

ur p

ub

lic,

nje

ux

du

clo

ud

co

mp

uti

ng

so

nt

stra

tég

iqu

es

si l’

on

en

cro

it u

ne

étu

de

fon

e

exp

éri

en

ce d

e s

ept

co

llect

ivit

és

loca

les

amé

rica

ine

s. L

eu

rs é

con

om

ies

liée

s

ilisa

tio

n d

u n

uag

e o

nt

été

est

imé

es

en

tre

25

et

50

%. S

aisi

ssan

t !

>>>

3 Q

UE

ST

ION

S À

NA

TH

AL

IE W

RIG

HT

Page 23: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

Tour

du

mon

de

de

s pio

nnie

rs de

l’in

form

atiq

ue en

nu

pou

r u

n «

Éta

t d

es li

eux

du

clo

ud

dan

s n

mai

201

0, V

ivek

Ku

nd

ra, l

e C

hie

f In

for-

Éta

ts-U

nis

, pu

blia

it u

ne

feu

ille

de

rou

te

bje

ctifs

de

l’uti

lisat

ion

du

clo

ud

par

le

le p

ays.

« D

’ici à

sep

tem

bre

201

3, t

ous

tech

nol

ogiq

ues

des

ag

ence

s fé

dér

ales

xa

min

és s

ous

l’an

gle

du

clo

ud

. Dès

qu

e co

ûte

ux

qu

’un

e au

tre

solu

tion

, il d

evra

t-

on n

otam

men

t y li

re.

2009

, la

Mai

son

Bla

nch

e av

ait

mis

en

g

ov à

des

tin

atio

n d

es a

dm

inis

trat

ion

s sa

nt

un

cat

alog

ue

d’a

pp

licat

ion

s et

de

omp

uti

ng,

fou

rnis

par

des

pre

stat

aire

s l’É

tat,

il si

mp

lifi e

con

sid

érab

lem

ent

le

Au

tre

pis

te e

nvi

sag

ée :

le r

ecou

rs à

des

ri

e et

d’a

gen

da,

héb

erg

és d

ans

le n

uag

e,

0 fo

nct

ion

nai

res

dès

201

1.

ÉD

ÉR

AL

PO

UR

FA

CIL

ITE

R

U C

LOU

D

emen

t mis

en

pla

ce u

n «

Con

seil

de

sur-

réu

nis

san

t les

ch

efs

des

sys

tèm

es d

’in-

e ag

ence

féd

éral

e. C

e d

ern

ier

a n

otam

-ce

au

pro

gra

mm

e Fe

dra

mp

, un

sys

tèm

e u

e d

es p

rest

atai

res

IT d

u g

ouve

rnem

ent

on o

bje

ctif

: fac

ilite

r l’a

dop

tion

du

clo

ud

n

t ?

En

gar

anti

ssan

t au

x ag

ence

s q

ue

xqu

els

elle

s fe

ron

t ap

pel

res

pec

tero

nt

ères

de

sécu

rité

req

uis

par

le g

ouve

rne-

ayan

t ain

si p

as b

esoi

n d

e p

rocé

der

à le

ur

four

niss

eur)

.Sim

ple

enap

pare

nce,

mai

s

RO

YAU

ME

-UN

I

DA

NE

MA

RK

JAP

ON

C’e

st u

ne

fe

uil

le d

e r

ou

te p

ou

r

un

gim

e d

’ath

lète

. Le

ra

pp

ort

« G

ov

ern

me

nt

ICT

str

ate

gy

»,

pré

se

nté

pa

r le

go

uv

ern

em

en

t

bri

tan

niq

ue

à la

fi n

de

l’a

nn

ée

20

09

,

fi x

e le

s g

ran

de

s o

rie

nta

tio

ns

du

go

uv

ern

em

en

t e

n m

ati

ère

d’in

ve

stis

se

me

nts

te

chn

olo

giq

ue

s

d’ic

i à 2

02

0. P

ilie

r d

e c

ett

e s

tra

tég

ie ?

Le

clo

ud

co

mp

uti

ng

. Pre

miè

re é

tap

e :

dim

inu

er

dra

stiq

ue

me

nt

le n

om

bre

de

fe

rme

s d

e s

erv

eu

rs

du

go

uv

ern

em

en

t p

ou

r p

asse

r

de

13

0 a

ujo

urd

’hu

i à u

ne

diz

ain

e

se

ule

me

nt.

Ce

t e

nse

mb

le p

ort

e

me

un

no

m :

« G

-Clo

ud

»,

po

ur

« n

ua

ge

go

uv

ern

em

en

tal »

.

Ce

tte

ra

tio

na

lisa

tio

n s

era

acc

om

pa

gn

ée

du

lan

cem

en

t

d’u

n «

ma

ga

sin

ap

pli

cati

f »

,

pe

rme

tta

nt

le p

art

ag

e d

’ap

pli

cati

on

s

et

de

se

rvic

es, p

ou

r le

qu

el

50

0 m

illi

on

s d

e li

vre

s d

’éco

no

mie

s

so

nt

att

en

du

s e

n 2

02

0. ■

Co

mm

e le

Ro

ya

um

e

a c

ho

isi d

e c

rée

r, d

un

nu

ag

e g

ou

ve

rne

à a

ccu

eillir

les

dif

go

uv

ern

em

en

tale

s

Ba

pti

sée

« K

asu

mi

du

no

m d

u q

ua

rtie

r

da

ns

leq

ue

l la

plu

p

de

s m

inis

tère

s so

n

l’in

itia

tiv

e p

erm

ett

les

ress

ou

rce

s in

fo

de

l’É

tat

au

se

in d

’ u

pri

. Au

-de

là d

e la

de

s d

ép

en

ses

info

r

le p

roje

t v

ise

ég

ale

à p

riv

ilé

gie

r u

ne

inf

plu

s re

spe

ctu

eu

se

Le

« K

asu

mig

ase

ki

pa

rtie

d’u

n p

lan

plu

d’in

ve

stis

sem

en

ts

tech

no

log

ies,

au

qu

jap

on

ais

co

nsa

cre

u

de

10

0 m

illia

rds

de

(en

vir

on

1 m

illia

rd d

À b

ien

des

ég

ard

s, le

Dan

emar

k, a

vec

ses

5,5

mill

ion

s d

’hab

itan

ts e

t so

n t

aux

de

pén

étra

tion

d’I

nte

rnet

q

ui

est

l’un

des

plu

s fo

rts

au m

ond

e, f

ait

par

tie

des

p

ion

nie

rs e

uro

pée

ns

du

clo

ud

com

pu

tin

g. L

a N

ITA

(A

gen

ce n

atio

nal

e d

es n

ouve

lles

tech

nol

ogie

s) a

déj

à ex

péri

men

té la

mig

rati

on d

ans

le n

uage

de

deux

de

ses

plu

s im

por

tan

tes

pla

tefo

rmes

info

rmat

iqu

es.

La

pre

miè

re,

Dig

ita

lise

r.d

k,

est

un

sea

u

d’é

chan

ges

, en

tre

adm

inis

trat

ion

et

com

mu

nau

info

rmat

ique

, sur

la m

oder

nisa

tion

num

ériq

ue d

e l’É

tat

(au

men

u :

dis

cuss

ion

su

r l’O

pen

Dat

a, le

s fo

rmat

s et

le

s st

and

ard

s, e

tc.).

L

a se

con

de,

Nem

Han

del

, est

un

ser

vice

gra

tuit

q

ui p

erm

et à

tou

t p

rest

atai

re d

e l’É

tat

d’e

nvo

yer

ses

fact

ures

dan

s un

form

at é

lect

roni

que

stan

dard

, com

me

l’im

pose

la lo

i dan

oise

. Lan

cé e

n 20

07, c

e se

rvic

e a

pour

ob

ject

if d

e p

erm

ettr

e au

x 30

0 00

0 P

ME

dan

oise

s, p

lus

habi

tuée

s à

envo

yer d

es fa

ctur

es p

apie

r à le

urs

clie

nts,

d

e tr

avai

ller p

our l

e g

ouve

rnem

ent.

D

evan

t le

su

ccès

du

ser

vice

, la

NIT

A a

ch

oisi

de

l’héb

erg

er d

ans

le n

uag

e p

our e

n a

ccél

érer

le d

éplo

ie-

men

t (d

éjà

60 0

00 u

tilis

ateu

rs e

n d

écem

bre

200

9, s

oit

20 %

des

en

trep

rise

s d

anoi

ses)

.

ASS

OC

IER

LE

S M

AIR

ES

À L

A D

ÉM

AR

CH

E

Proc

hain

e ét

ape

pour

la N

ITA

: con

vain

cre

l’équ

ival

ent

de

not

re a

ssoc

iati

on d

es m

aire

s, q

ui r

éun

it 9

8 m

un

ici-

pal

ités

dan

oise

s, d

’ad

opte

r le

pri

nci

pe

de

Nem

Han

del

et

d’in

tég

rer

le c

lou

d c

omp

uti

ng

dan

s le

ur

stra

tég

ie

nu

mér

iqu

e. U

ne

étu

de

pré

alab

le a

u t

ran

sfer

t d

e ce

s de

uxsy

stèm

esda

nsle

nuag

eta

blai

tsur

une

écon

omie

Nom

de c

ode :

«

G-clo

ud »

po

ur n

uage

go

uver

nem

enta

l, le

nou

vel a

xe

d’in

vest

isse

men

t te

chno

logi

que d

u go

uver

nem

ent

angl

ais.

Page 24: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

À qu

elle

heu

re l

es v

oies

d

’acc

ès a

ux

mét

rop

oles

b

rita

nn

iqu

es s

ont-

elle

s le

p

lus

co

ng

est

ion

-n

ées

? E

t p

ar c

on

sé-

qu

en

t :

qu

an

d

ai-

je

inté

rêt,

m

oi,

p

atr

on

d

’un

e en

trep

rise

de

tran

spor

t rou

tier

, à

fair

e ci

rcu

ler m

a flo

tte

de

38 to

nn

es ?

En

G

ran

de-

Bre

tag

ne,

les

rép

onse

s à

tou

tes

ces

qu

esti

ons

se tr

ouve

nt e

n li

gn

e. O

u,

plu

s p

réci

sém

ent,

dan

s d

es d

onn

ées

pu

bliq

ues

, acc

essi

ble

s à

tou

s, c

itoy

ens,

sc

ien

tifiq

ues

, en

trep

ren

eurs

…La

ncé

le 2

1 ja

nvie

r 201

0, d

ata.

gov.

uk

reg

rou

pe

plu

sieu

rs m

illie

rs d

e je

ux

de

don

née

s q

ui,

hab

itu

elle

men

t, p

ren

nen

t la

pou

ssiè

re s

ur l

es é

tag

ères

d’a

dm

inis

-tr

atio

ns.

Il s

’insp

ire

du

pré

céd

ent

des

É

tats

-Un

is, o

ù l’

adm

inis

trat

ion

Ob

ama

a in

itié

, que

lque

s m

ois

plus

tôt,

un c

han

-ti

er s

imila

ire,

ave

c le

sit

e d

ata.

gov

. L’o

b-je

ctif

pre

mie

r, év

idem

men

t, es

t bie

n d

e d

ével

opp

er l

a tr

ansp

aren

ce,

raco

nte

, d

ans

un

e tr

ibu

ne-

pro

gra

mm

e, p

ub

liée

dan

s le

Gu

ard

ian

, Tim

Ber

ner

s-L

ee, l

’un

d

es p

ères

du

web

, qu

i a la

rgem

ent i

ns-

pir

é la

réfle

xion

aya

nt c

ond

uit

au

lan

ce-

men

t du

sit

e, e

n ja

nvi

er. L

es in

tern

aute

s p

euve

nt

y co

nsu

lter

tou

tes

sort

es d

e d

onn

ées,

dep

uis

la

per

form

ance

des

ét

ablis

sem

ents

sco

lair

es ju

squ

’au

tau

x d

e cr

imin

alit

é co

mté

par

com

té. I

ls s

ont

égal

emen

t lar

gem

ent i

nvi

tés

à le

s d

iffu

-se

r, à

les

pu

blie

r.M

ais

l’enj

eu c

itoy

en n

’est

pas

le s

eul

ayan

tco

nd

uit

àce

tte

mis

een

lign

e:

de

crée

r d

e n

ouve

lles

opp

ortu

nit

és d

e b

usi

nes

s, a

ssu

rait

de

son

côt

é St

eph

en

Tim

ms,

le

min

istr

e b

rita

nn

iqu

e d

u

Nu

mér

iqu

e. L

’ind

ust

rie

va p

ouvo

ir u

ti-

liser

ces

don

née

s d

e m

aniè

re c

réat

ive,

p

our d

ével

opp

er d

e n

ouve

aux

serv

ices

et

en

reti

rer u

ne

vale

ur é

con

omiq

ue.

»

TRA

NSF

OR

ME

R

LES

DO

NN

ÉE

S E

N D

ATA

Co

llec

tivi

tés

terr

ito

rial

es e

t au

tres

ag

ence

s d

e d

ével

op

pem

ent

éco

no

-m

iqu

e so

nt

évid

emm

ent

par

mi

les

pre

miè

res

con

cern

ées.

Dét

entr

ices

d

e m

illie

rs d

e d

onn

ées

non

exp

loit

ées,

p

arfo

is d

iffu

sées

dep

uis

de

lon

gu

es

ann

ées

mai

s d

ans

des

for

mat

s re

lati

-ve

men

t in

adap

tés

à u

n t

rava

il d

e p

ro-

gra

mm

atio

n, e

lles

doi

ven

t en

fai

re d

e vé

rita

ble

s d

atas

. Com

pre

nez

par

là d

es

don

née

s in

form

atiq

ues

exp

loit

able

s à

par

tir

d’u

n p

rog

ram

me

info

rmat

iqu

e,

avec

un

ep

ub

licat

ion

dan

su

nfo

rmat

Quan

d le

clou

d ac

célè

reuv

ertu

re de

sdo

nnée

s pub

lique

s

Part

out

da

ns

le m

ond

e, l

e m

ouv

emen

t «

Op

en D

ata

» o

u «

don

née

sco

mm

ence

à f

air

e p

arl

er d

e lu

i. S

on p

rin

cip

e : r

end

re a

cces

sib

le à

d

es v

olu

mes

d’i

nfo

rma

tion

s q

ui,

pa

rce

qu

’on

ne

sav

ait

pa

s q

uoi

en

ni

com

men

t le

s tr

ait

er, p

ren

aie

nt

la p

ouss

ière

su

r le

s ét

ag

ères

d

’ad

min

istr

ati

ons.

Il

trou

ve,

da

ns

le n

ua

ge,

un

pa

rten

air

e d

’év

ide

qu

el l

og

icie

l. L

e D

ata,

larg

emen

t eng

com

men

ce d

’aill

euF

ran

ce (

voir

l’in

ter

Mis

sika

pag

e 23

).L

e cl

ou

d, f

aci

Dat

a ?

Ch

ris

Moo

rto

n, p

rem

ière

vill

e à

dév

elop

pem

ent d

’uD

ata

bas

ée à

100

%g

ies

clou

d (

voir

np

ion

nie

rs c

anad

i eco

nva

incu

. « N

otr e

de

fair

e d

e l’i

nfo

rma

de

la m

ain

ten

ance

sa

isir

tou

t le

pot

ent

pou

r pro

pos

er d

e m

cito

yen

s »,

exp

liqu

ain

si c

hoi

si d

’héb

ele

s ap

plic

atio

ns

ho

ville

. « N

ous

vou

liolig

ne

Ch

ris

Moo

regr

âce

à ce

tte

solu

tio

sem

ain

es s

eule

msa

ires

à la

pu

blic

ati

de d

onné

es. «

Le

chp

rop

res

aura

it é

té b

fast

idie

ux.

Le

clou

dso

luti

on n

atu

relle

, ud

’éte

nd

re n

otre

éc

Tou

t cel

a ét

ait v

raim

cert

ant d

e fa

cilit

é..

« N

otre

mét

ier,

ce n

’est

pas

de fa

ire

de

la m

aint

enan

ce

de s

erve

urs

m

ais d

e pr

opos

er

de m

eille

urs

serv

ices

aux

cito

yens

»CH

RIS M

OO

RE, D

SI D

’EDM

ON

TON, C

ANAD

A

Page 25: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

En

juin

20

10

, le

co

nse

il m

un

icip

al

de

Par

is a

ad

op

té u

ne

libé

rati

on

co

nsa

cran

t le

pri

nci

pe

ral

d’u

ne

« d

iffu

sio

n p

rog

ress

ive

d

es

do

nn

ée

s »

. Dif

fére

nts

tra

vau

x

dev

aie

nt

être

en

tam

és

en

ce

se

ns.

O

ù e

n e

st-o

n ?

Nou

s av

ons

eng

agé

un

tra

vail

de

rece

nse

-m

ent

des

don

née

s, m

ené

avec

un

e d

oub

le

dim

ensi

on :

la r

ech

erch

e d

e b

ases

de

don

-n

ées

tech

niq

uem

ent

uti

lisab

les,

et

soci

a-le

men

t u

tile

s. N

ous

avon

s p

rog

ress

é ra

pi-

dem

ent

et n

ous

avon

s id

enti

fié

un

cer

tain

n

omb

re d

e d

onn

ées

qu

e n

ous

allo

ns

met

tre

en li

gn

e av

ant l

a fi

n d

e l’a

nn

ée 2

010.

Ce

tem

ps

a ég

alem

ent

été

l’occ

asio

n

d’u

ne

sen

sib

ilisa

tion

, en

inte

rne,

à la

qu

es-

tion

de

l’ou

vert

ure

des

don

née

s. A

prè

s u

ne

pre

miè

re r

éa

ctio

n p

lutô

t ré

serv

ée

, n

ota

mm

en

t a

u r

eg

ard

de

s co

ntr

ain

tes

tech

niq

ues

, le

s éq

uip

es c

once

rnée

s on

t ét

é p

lutô

t en

thou

sias

tes,

et

ont

adh

éré

à ce

tte

volo

nté

. L’

Op

en

Da

ta s

ou

lèv

e d

e n

ou

ve

au

x e

nje

ux

, q

ue

no

us

con

tin

uo

ns

en

core

à

exp

lore

r en

in

tern

e :

la s

écu

rité

des

don

-n

ées

pu

blié

es, l

a q

ues

tion

du

res

pec

t de

la

vie

pri

vée,

l’an

onym

at.

Con

crèt

emen

t, q

uel

les

don

née

s p

ourr

aien

t êt

re d

iffu

sées

?N

ous

avon

sid

enti

fié

un

evi

ng

tain

ed

eje

ux

tech

niq

ue

et d

’uti

lité.

Il s

’ag

it, p

ar e

xem

ple

, d

u c

atal

ogu

e d

es b

ibli

oth

èqu

es m

un

ici-

pal

es,

du

pla

n d

e vo

irie

, d

u r

atta

chem

ent

des

imm

eub

les

aux

dif

fére

nts

bu

reau

x d

e vo

te...

P

our

l’in

stan

t, c

e so

nt

pri

nci

pal

emen

t d

es d

omai

nes

gra

nd

pu

blic

. N

ous

pro

cè-

der

ons

à d

es m

ises

en

lig

ne

pro

gre

ssiv

es :

ce

rtai

ns

jeu

x d

e d

onn

ées

von

t n

éces

site

r u

n p

etit

trav

ail d

’am

élio

rati

on d

e la

qu

alit

é te

chn

iqu

e, q

ui n

’est

pas

gra

tuit

.

Qu

els

son

t le

s b

énéfi

ces

atte

nd

us

de

cett

e p

olit

iqu

e ?

Le

pre

mie

r en

jeu

est

évi

dem

men

t d

émo-

crat

iqu

e. O

uvr

ir le

s d

onn

ées,

c’e

st u

n e

ng

a-g

emen

t d

e tr

ansp

aren

ce.

Mai

s si

l’o

n y

re

gar

de

bie

n, i

l ne

s’ag

it d

e to

ute

faço

n q

ue

de

ren

dre

au

x ci

toye

ns

ce q

ui

leu

r ap

par

-ti

ent :

les

bas

es d

e d

onn

ées,

ce

son

t eu

x q

ui

les

ont fi

nan

cées

, via

l’im

pôt

!

L’e

nje

u e

st é

ga

lem

en

t é

con

om

iqu

e.

Att

enti

on, n

ous

n’a

von

s p

as p

our

obje

ctif

p

rin

cip

al d

e fa

ire

de

l’arg

ent

en v

end

ant

de

s d

on

es,

ma

is d

e s

tim

ule

r la

co

m-

mu

nau

té d

es d

ével

opp

eurs

, d

es s

tart

-up

. C

’est

un

e in

vita

tion

à i

nn

over

, à

inve

stir

. A

ux

Éta

ts-U

nis

, le

mar

ché

de

l’Op

en D

ata

rep

rése

nte

plu

sieu

rs m

illia

rds

de

dol

lars

. C

ert

ain

es

sta

rt-u

p p

ou

rro

nt

pe

ut-

êtr

e d

’aill

eurs

acq

uér

ir d

es a

van

tag

es c

omp

a-ra

tifs

déc

isif

sen

dév

elop

pan

td

esp

roce

ss

VO

LON

TIQ

UE

FO

RTE

e se

pas

se a

u c

onse

il m

un

i-V

anco

uve

r, le

19

mai

200

9.

ne

dém

arch

e al

ors

tota

le-

édit

e, le

s él

us

de

cett

e vi

lle

00 h

abit

ants

de

la c

ôte

oues

t ad

a, s

’acc

ord

ent

pou

r vo

ter

arte

» s

olen

nelle

, con

sacr

ant

emen

t de

la v

ille

à ou

vrir

ses

s.

On

ze «

con

sid

éran

ts »

, n

ds

pri

nci

pes

, et s

ix a

ctio

ns

à m

ener

form

alis

ent,

noi

r su

r bla

nc,

l’u

ne

des

pol

itiq

ues

d’O

pen

Dat

a le

s p

lus

amb

itie

use

s ad

op

tées

p

ar u

ne

colle

ctiv

ité

loca

le.

Dav

id

Eav

es, 3

5 an

s, l’

un

des

réd

acte

urs

d

e ce

tte

char

te, e

st u

n «

gou

rou

» d

u

mou

vem

ent O

pen

Dat

a au

Can

ada.

«

L’u

n d

es o

bje

ctif

s ét

ait,

à c

ourt

te

rme,

de

con

sacr

er u

n e

ng

agem

ent

per

met

tan

t d

e la

nce

r d

es t

rava

ux

con

cret

s, e

t d

’ab

outi

r à

des

réa

li-sa

tion

s ra

pid

emen

t », e

xpliq

ue-

t-il.

L’E

XE

MP

LE

PA

R L

A P

RE

UV

EM

ême

les

don

née

s le

s p

lus

triv

iale

s en

ap

par

ence

peu

ven

t tr

ouve

r u

n

inté

rêt i

mm

édia

t pou

r la

colle

ctiv

ité.

E

xem

ple

ave

c l’

app

licat

ion

Van

-T

rash

, qu

i p

rop

ose

aux

hab

itan

ts

de

Van

cou

ver

un

sys

tèm

e d

’ale

rte

pou

r le

s av

erti

r d

u jo

ur

de

pas

sag

e de

s éb

oueu

rs d

ans

leur

sec

teur

. Cel

a n’

a l’a

ir d

e ri

en e

n ap

pare

nce,

mai

s, à

m

esu

re q

ue

les

hab

itan

ts u

tilis

eron

t ce

sys

tèm

e, l’

effic

acit

é d

es to

urn

ées

pro

gra

mm

ées

par

la

mu

nic

ipal

ité

sera

ren

forc

ée e

t ce

la lu

i évi

tera

de

dev

oir

envo

yer

des

« t

ourn

ées

» d

e ra

mas

sag

e d

es p

oub

elle

s su

pp

lé-

men

tair

es, e

t trè

s co

ûte

use

s. «

C’e

st

led

ébu

td’u

nvr

aice

rcle

vert

ueu

x»,

tiq

ues

, en

voy

ant

ce g

enre

d’a

pp

li-ca

tion

s, e

t le

s éc

onom

ies

qu

’elle

s p

euve

nt

per

met

tre,

son

t in

cité

s à

accé

lére

r le

pro

cess

us.

Plu

s d

e d

on-

née

s, c

e so

nt

plu

s d

’ap

plic

atio

ns,

d

onc

plu

s d

e st

art-

up

mob

ilisé

es. E

t, au

fin

al, d

e m

eille

urs

ser

vice

s re

nd

us

au c

itoy

en !

»

MO

BIL

ISE

R

UN

ÉCO

SYS

TÈM

ET

out

cela

su

pp

ose

tou

tefo

is u

ne

con

dit

ion

de

tail

le :

la

form

atio

n

d’u

n é

cosy

stèm

e d

e d

ével

opp

eurs

. C

’est

lu

i q

ui,

en c

onst

ruis

ant

des

a

pp

lic

ati

on

s, j

ou

era

le

le d

e m

édia

tio

n e

ntr

e le

s ci

toye

ns

et

les

don

née

s. Il

s’a

git

don

c à

la fo

is

d’u

ne

créa

tion

de

sen

s et

de

vale

ur.

« À

Van

cou

ver,

la

com

mu

nau

Op

en D

ata,

qu

i pré

exis

tait

à la

pol

i-ti

qu

e m

un

icip

ale,

a é

té m

obili

sée

dès

les

pre

miè

res

réfle

xio

ns,

lo

rs

de

la ré

dac

tion

de

la c

har

te a

dop

tée

en c

onse

il m

un

icip

al, n

otam

men

t.

Mai

s n

ou

s p

rog

ram

mo

ns

égal

e-m

ent

des

réu

nio

ns,

au

form

at a

te-

lier,

asso

cian

t à

la f

ois

pol

itiq

ues

, co

mm

un

auté

de

dév

elop

peu

rs e

t ci

toye

ns

: tou

t le

mon

de

est

invi

à d

onn

er d

es i

dée

s, u

ne

form

e d

e m

obili

sati

onn

ouve

lleet

effic

ace

»,

anad

a, p

arad

is

de l’

Open

Dat

a ?

Un

e p

olit

iqu

e d

’Op

en

Dat

a b

ien

me

e, c

’est

un

éq

uili

bre

co

mp

lexe

. N

ou

s so

mm

es

allé

s je

ter u

n œ

il à

ce q

u’o

nt

en

tre

pri

s

les

mu

nic

ipal

ité

s d

e V

anco

uve

r et

d’E

dm

on

ton

, de

ux

exe

mp

les

réu

ssis

au

Can

ada,

en

ide

nti

fian

t tr

ois

fac

teu

rs-c

lés

de

su

ccè

s.

>>>

3 Q

UE

ST

ION

S À

JE

AN

-LO

UIS

MIS

SIK

A

adjo

int a

u m

aire

de

Paris

, cha

rgé

de l’i

nnov

atio

n, d

e la

rech

erch

e et

des

uni

vers

ités.

« U

n e

nje

u d

émoc

rati

qu

e

et d

e m

oder

nit

é éc

onom

iqu

e »

de d

onné

es,

ce s

ont p

lus

pplic

atio

ns,

donc

plu

s de

m

obili

sées

. Et

au

final

, de

mei

lleur

s vi

ces

rend

us

u ci

toye

n ! »

Reg

le n

Hor

sno

vew

ww

Mic

ros

au c

ap

- 39

q

Roos

e

Issy

-le

• D

ire

Éric

B

• D

ire

Mar

c M

• D

ire

Cons

t

• R

éd

Mél

an

rega

rd

• R

éd

Ant

oi

Pier

re

• C

on

Com

fl

34 ru

e

Sain

t-

• C

on

gra

ph

des

Fr

Paris

-

• D

ire

Virg

in

• S

ec

Dom

in

• Il

lus

• P

ho

P. 2

R.

Imag

e

Inte

rli

• In

fo

• Im

p

ZA

de

342

r

945

0

Doc

um

papi

e

dura

b

végé

t

de la

m

qui d

is

l’indu

s

de la

g

dele

u

Page 26: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

DOCUMENT 9

25

Page 27: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

26

Page 28: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

27

Page 29: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

28

Page 30: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

29

Page 31: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

30

Page 32: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

31

Page 33: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

32

Page 34: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

33

Page 35: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

34

Page 36: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

35

Page 37: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

36

Page 38: Réseaux et télécommunications/exam. pro 1/3

37