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E 2000 - Septembre 1995 ÉDUCATION 2000 INFO Nol

Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1995 éducation2000 info1

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Education 2000 info n°1

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S 66l Jaqwa,das - 0002 3 ÉDUCATION 2000 INFO Nol

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Fondement du proiet

Qualité des responsables et

formateurs 3

Formation, charges, statuts , traitement des

resp. et ens.

formations 6

Public / Privé

Qualité de vie des apprenants

2 Aménagement du temps

scolaire

Qualité des formations des apprenants

1

Qualité du fonctionnement des

écoles . 7

Ecoles et environnements

Qualité des structures et des filières de formation

5

scolaires

Qualité des dépenses dans le domaine éducatif

4 Dépenses et Coûts de

formation

Editorial

Trois obiectifs pour la formation Le projet Education 2000 tend à réaliser trois objectifs:

- optimiser la formation dans notre canton,

maximiser l'organisation de cet­te formation,

- circonscrire les coûts liés aux tâches éducatives.

Ces objets doivent être appréhen­dés globalement, et ils ne peuvent être réalisés que de manière simul­tanée. Tout le monde est en effet convaincu de la nécessité d'amélio­rer constamment la qualité de la formation, pour favoriser l'épa­nouissement individuel et relever les défis qu'affrontent aujourd'hui les pays occidentaux. Mais chacun comprend aussi que l'on ne peut accepter l'inflation des coûts de formation sous peine de graves déséquilibres des finances pu-

E 2000 -Septembre 1995

bliques. C'est pourquoi nous de­vons nous attacher à améliorer constamment le fonctionnement de l'école.

Education 2000 se réalisera selon une méthode participative. La dé­marche permettra à tous les parte­naires de la formation de faire va­loir leurs connaissances, leurs expériences, mais aussi leur imagi­nation.

Aussi nous espérons un engage­ment vigoureux et constructif de tous les milieux concernés.

La phase d'études va démarrer à la rentrée. Elle doit déboucher dans une dizaine de mois sur des pro­positions qui seront mises en œuvre de manière progressive et systématique.

Le projet Education 2000 s'inscrit dans celui plus vaste de l'analyse

des fonctions du service public va­laisan. Cette analyse touche les dif­férents secteurs par les pro­grammes suivants: Adminish'ation 2000, Justice 2000, Institutions 2000.

Le Conseil d 'Etat fonde beaucoup d'espoirs sur ces démarches qui doivent améliorer sensiblement l'efficacité du service public tout en maîtrisant ses coûts.

Nous vous demandons instam­ment de mettre votre énergie et votre créativité au service d 'Educa­tion 2000. L'avenir de notre société dépendra dans une large mesure du système de formation que nous aurons élaboré et mis en œuvre au tournant du siècle et du millénaire.

LE CHEF DU DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Serge Sierra

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Une entreprise qui a besoin de votre concours

Le système valaisan de formation a une excellente réputation en Suis­se. Il mérite sans aucun doute cette opinion favorable.

Les milieux professionnels et l'opi­nion publique sont d'autant plus inquiets des répercussions que pourraient avoir sur l'enseigne­ment les difficultés financières que rencontrent actuellement les collec­tivités publiques.

La question qui se pose à nous avec acuité est de savoir si l'on peut maintenir, ou même amélio­rer, notre système de formation tout en contenant les dépenses qu'il occasionne.

Cela paraît possible. Education 2000 devrait le démontrer en déga­geant des solutions originales pour améliorer le fonctionnement de l'école - l'école comprise dans un sens extensif.

Mais un tel projet ne peut aboutir qu'avec le concours de toutes les personnes concernées de manière directe ou indirecte pal' la forma­tion: directeurs d'établissement, personnel enseignant, associations de maîtres ou de parents, élèves, milieux économiques et culturels.

Nous aurons besoin, pour mener cette entreprise à bon port, de la participation de tous. Le défi qui nous est posé est d'importance; son enjeu est primordial. Nous comptons donc sur votre engage­ment.

LE DIRECTEUR DU PROJET Peut-on améliorer notre système de formation tout en contenant Roger Sauthier les dépenses? E 2000 devrait répondre à cette question.

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Définition du programme Education 2000 se propose d'exa­miner attentivement l'école valai­sanne, en vue d'améliorer son fonctionnement et, si nécessaire, de

. modifier certaines de ses struc­tures. Ce travail de rénovation se réalisera progressivement avec le concours de tous les partenaires de l'école et, plus largement, du systè­me valaisan de formation.

Education 2000 considérera l'école dans son contexte général et pren­dra notamment en compte:

- les aspirations des partenaires de l'école: apprenants et maî­tres, parents et autorités

- l'insertion régionale, cantonale, intercantonale et fédérale du système éducatif valaisan

- la dynamique de l'école dans une société en mouvement

Il s'agit donc essentiellement de réexaminer le fonctionnement de l'école, de lever les éventuelles ri­gidités du système actuel, de mettre en place des dispositifs fluides et dynamiques.

Education 2000 se distingue des grandes réformes scolaires menées ici ou là, par sa volonté d'agir concrètement, simplement, en évi­tant des procédures juridiques ou administratives complexes, mais aussi des affrontements idéolo­giques stériles.

Des personnalités suisses qui ont acquis de grandes compétences dans le domaine de la formation seront associées de façon étroite aux travaux d'Education 2000. On attend d'elles qu'elles portent sur notre système éducatif un regard neuf et impartial, qu'elles fassent profiter nos experts de leurs connaissances particulières dans le domaine de la pédagogie, de l'or­ganisation scolaire et de l'écono­mie de l'éducation.

Education 2000 répond au souhait du Parlement qui attend de l'école qu'elle remplisse toujours mieux

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sa mission, tout en se montrant économe des deniers publics.

Ce projet, qui est engagé dans un contexte économique et financier difficile, et qui doit donc prendre en compte le réel souci d'écono­mies de l'Etat, devrait cependant permettre d'atteindre une optimi­sation de notre système éducatif. Il y parviendra en dégageant des so­lutions originales, particulièrement en utilisant au mieux les res­sources humaines, les infrastruc­tures et les moyens financiers dis­ponibles.

Education 2000 proposera un cata­logue de mesures à mettre en

œuvre . Il reviendra à l'Autorité compétente d'introduire les ré­formes de manière échelonnée, dès 1996.

L'enfant et l'adolescent, apprenti ou étudiant, sont au coeur de la ré­flexion qui va être engagée, étant entendu que l'école a pour mission de leur fournir les meilleures chances possibles d'épanouisse­ment personnel et de préparation au monde du travail. Le Départe­ment de l'instruction publique veillera au respect de ces objectifs. La rénovation de l'école valaisanne doit être profitable aux jeunes Va­laisans.

Conditions-cadre Les conditions-cadre d'Education 2000 sont les suivantes:

1. Le projet E 2000 fait partie des projets de réforme du secteur public valaisan et devra appliquer, dans la mesure du possible, les prin­cipes fondamentaux de la nouvelle gestion publique.

2. La qualité du système éducatif actuel doit être maintenue dans tous les secteurs de l'enseignement, et améliorée dans tous les domaines où cela s'avérera possible.

3. Le système éducatif doit prendre en compte les besoins de l'en­semble de la population et proposer à tous les jeunes Valaisans un enseignement de très bon niveau.

4. Education 2000 proposera d'une part des aménagements du systè­me éducatif dans le cadre des dispositions légales et réglementaires actuelles. E 2000 exposera d'autre part les modifications légales à envisager pour améliorer, soit les structures scolaires, soit la maî­trise de l'évolution des coûts.

5. «E 2000» concrétisera, sur un plan général, certaines mesures arrê­tées par les Lignes directrices de la politique gouvernementale (1995-1998) et, de manière plus spécifique, les objectifs et mesures relevant du DIP selon ces mêmes Lignes directrices. Dans ce contex­te, il incorporera dans ses propositions une double perspective de rationalité pédagogique et économique.

6. Education 2000 respectera les garanties explicitées par le Conseil d'Etat concernant l'emploi et la participation active des enseignants au projet (DCE du 8 février 1995). Tous les partenaires de l'école seront associés à ses travaux.

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PosllIlar

Objectif général

Modulel

Obieclifs "EDUCATION 2000 VALAIS"

OBJECTIFS

La qualité du système éducatif doit être maintenue, voire améliorée.

Améliorer la maîtrise de l'évolution du système scolaire dans la double perspective de rationalité pédagogique et économique. E 2000 proposera toutes les transformations utiles du système éducatif valaisan et de ses composantes dans le but d'optimaliser l'enseignement.

Qualité des formations dispensées par le système scolaire

Déterminer et expliciter les indicateurs de qualité de chaque formation. Fournir les instruments de maîtrise de la qualité.

Module 2 Module 3 Module 4 ModuleS Module 6

Aménagement du temps- Formations - statuts - Coûts et financements Structures et filières Ecoles publiques - écoles élève charges - traitements des privées

enseignants et responsa-bles scolaires

Rationaliser l'utilisation du Améliorer les formations, Introduire de nouvelles me- Adapter l'organisation, ajus- Proposer des domaines de temps-élève en fonction des affiner les statuts et charges sures améliorant la maîtrise ter les structures et les filiè- collaboration offrant une al-objectifs fondamentaux de (droits et devoirs) pour une des coûts. res de formation en fonction ternative ou une com-chaque niveau ou type de for- meilleure action pédagogique des attentes individuelles, plémentarité à l'école publi-mation. individuelle et collective. sociales et économiques. que.

Module 7 ( L'école et ses environnements ) ~. ------~

Responsabiliser les acteurs dans leur engagement individuel et collectif pour améliorer l'organisa-tion, la marche et la gestion de chaque école. . Améliorer le fonctionnement des écoles par une collaboration efficace entre les acteurs, les partenaires et les environnements.

Les questions du proiet E 2000 établira la transparence sur les activités des écoles pour aug­menter leur efficacité par une plus grande autonomie.

Elles seront examinées sous sept angles d'observation (modules):

1. Déterminer et expliciter les in­dicateurs de qualité de chaque formation; fournir les instru­ments de maîtrise de la qualité

Les objectifs des écoles correspon­dent-ils aux besoins de formation

individuelle, aux besoins sociaux ou économiques?

Les programmes actuels correspon­dent-ils aux objectifs des diverses écoles?

L'enseignement est-il conforme aux exigences des programmes?

2. Rationaliser l'utilisation du temps-élève en fonction des objectifs fondamentaux de chaque niveau ou type de for­mation

Par quelle organisation du temps­élève peut-on optimiser les rythmes et les contenus d'apprentissage et atteindre les objectifs des forma­tions?

3. Améliorer les formations, affi­ner les statuts et charges (droits et devoirs) pour une meilleure action pédagogique individuel­le et collective

Comment améliorer aux divers ni­veaux les processus de formation

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initiale et continue pour mieux ré­pondre aux exigences de qualité des formations?

Proposer les composantes d'un sta­tut modulable d'enseignant pour les divers ordres d'enseignement fondées sur le temps de présence à l'école, les exigences des diverses écoles, les diverses disciplines d'en­seignement, les responsabilités pé­dagogiques et administratives, la formation continue et les procé­dures de sélection (au niveau canto­nal et communal) et d'évaluation.

Elaborer les cahiers de charges correspondant aux divers statuts reformulés et aux responsabilités pédagogiques individuelles et col­lectives ainsi qu'aux tâches admi­nistratives inhérentes à la fonction.

Proposer une échelle cohérente de traitements répondant aux exi­gences de formation, des nouveaux statuts et des définitions renouve­lées des charges.

4. Introduire de nouvelles me­sures améliorant la maîtrise des coûts

Dans quels domaines et par quelles mesures peut-on mieux maîtriser les dépenses (cursus, organisation, finances, infrastructures ... )?

Comment et par quels instrumenta­tions:

- Mesurer l'évolution de l'effort glo­bal consenti par les pouvoirs pu­blics valaisans en faveur de l'éduca­tion, la répartition de cet effort par niveau d'enseignement et par fi­nanceur public (canton, communes et Confédération) ?

- Déterminer une première approxi­mation du coat par élève à travers le calcul de dépenses publiques de fonctionnement, par élève et pal' ni­veau d'enseignement (école enfan­tine, primaire, cycle d'orientation .. .)?

- Formuler des propositions (procé­dures de recueil des données comp­tables, d'aménagement du système comptable), permettant, à terme, de

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calculer des coûts de formation (par niveau d'enseignement, pm' éta­blissement par diplôme, par matiè­re, .. . )?

- Envisager des moyens pour estimer les financements privés de l'éduca­tion en Valais (sources existantes, dispositif d'enquêtes, .. .)?

5. Adapter l'organisation, ajuster les structures et les filières de formation en fonction des at­tentes individuelles, sociales et économiques

Dans quels domaines, selon quelles modalités d'organisation, par quels moyens et infrastructures peut-on atteindre l'objectif?

6. Proposer des domaines de col­laborations offrant une alterna­tive ou une complémentarité à l'école publique

Dans quels domaines et comment peut-on optimiser les rapports ac­tuels entre les écoles et les institu­tions et services privés?

Dans quels autres domaines conviendrait-il de proposer des complémentarités et alternatives entre les écoles et le privé?

A quelles conditions et par quelles modalités?

7. Responsabiliser les acteurs dans leur engagement indivi­duel et collectif pour améliorer l'organisation, la marche et la gestion de chaque école; amé­liorer le fonctionnement des écoles par une collaboration ef­ficace entre les acteurs, les par­tenaires et les environnements

Comment accorder plus d'autono­mie et de responsabilités aux écoles, à tous niveaux pour améliorer leur qualité?

Dans quels domaines est-ce pos­sible?

Dans quelles limites?

Comment redéfinir les rôles des ac­teurs et des partenaires de l'école, dans cette perspective?

Quelles seraient les stratégies et les étapes de mise en œuvre?

Les objectifs et les questions à trai­ter définissent le projet E 2000 dans les limites des conditions­cadre. De plus, E 2000 doit prendre en compte un certain nombre de problèmes concrets que le Départe­ment de l'instruction publique doit résoudre dans les prochaines an­nées. Un inventaire en a été dressé: le tableau des pages suivantes pré­sente les thèmes qui ne doivent pas échapper à la réflexion des groupes de travail à des degrés di­vers (ce qui est indiqué par les tra­més et les croix) . Ce projet E 2000 n'atteindrait pas entièrement son but si les thèmes prioritaires ne trouvaient pas de solutions de réa­lisation.

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Inventaire des thèmes· à traiter

Module 7 Ecolee/ses

environnemenlS

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Code Thèmes

EE - CO - 2D Opportunités des orfres de formation et filières : Ecole enfantine, CO niveaux! sections, ESC/EDD/EPPI

* priorités: écriture foncée

G : tous les ordres d'enseignement EE : Ecole enfantine P : Ecole primaire SP : Enseignement spécialisé ru : Cycle d'orientation 2D : Ecole du 2e degré/collèges ESC : Ecole supérieure de commerce EDD : Ecole de degré diplôme EPP : Ecole préprofessionnelle FP : Formation professionnelle EN : Ecole normale T : Ecole de niveau tertiaire / formation prof. sup.

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Education 2000

Conseiller externe

Groupe de réflexion

Organigramme général

CONSEll.. D'ETAT

CHEF DU DIP

Délégation du projet

ORGANIGRAMME

Délégation des commissions permanentes du Gd Conseil

Délégation des autorités scolaires communales et régionales

Délégation des Associations du personnel

enseignant et FMEF

Secrétariats dir./scient. f---------l Direction du projet Délégation des

Associations de parents

Conseillers internes

Commentaire de l'organigramme général

Conseil d'Etat

Délégation du projet

Assume la responsabilité générale. Approuve le concept. Décide des mesures à réaliser. Propose au G.Cles décisions législatives.

Présidée par le Chef du DIP. Préavise les nominations effectuées par le Chef du DIP. Arrête le concept. Accompagne le projet. Adopte les mesures proposées par la Direction pour la réalisation des analyses. Donne son préavis sur les mesures à soumettre pour décision au CE. ou au G.C

f 2000 -Septembre 1995

Direction du projet

Conseiller externe

Assure la responsabilité scientifique, méthodologique, technique et administrative du projet. Supervise et coordonne les travaux. Assure toutes les coordinations nécessaires, l'information et la formation pal' les groupes ad hoc.

Agit sur mandat du Conseil d'Etat et de la Délégation du projet dans le cadre du mandat général confié (au conseiller externe).

Consultantes pour les questions Examinent les aspects spécifiques liés aux questions d'égalité. d'égalité

Experts scientifiques externes Assurent la qualité scientifique et dirigent, en principe, les groupes.

Répondants du DIP

Groupe de réflexion

Délégation des commissions permanentes du Gd Conseil

*Délégation des autorités scolaires communales et régionales

*Délégation des associations du personnel enseignant et FMEF

*Délégation des associations de parents

Conseillers inte/ï1es

Responsables des groupes de travail

* Ces partenaires sont informés et consultés; ils participent aux 7 groupes de travail.

f 2000 -Septembre 1995

Collaborent étroitement avec l'expert scientifique externe.

Constitué selon les nécessités par le Chef du DIP, propose des solutions aux divers problèmes posés au cours des travaux. Composé des experts externes, des Chefs de service DIP et de la Direction E 2000.

Le président ou un membre de la commission des finances, de la commission de gestion. Information au Parlement.

Représentants de l'Association des villes valaisannes, du Groupement des populations de montagne.

Représentants de la FMEF et des associations d'enseignants.

Représentant des associations.

Collaborateurs du DIP et d'autres Départements (Finances notamment), engagés au projet selon les besoins.

Assurent la coordination des travaux et propositions des divers modules en collaboration avec la Direction E 2000.

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Organigramme de fonctionnement Direction du projet

Directeur : Roger Sauthier Directrice adj : Elisabeth Sola-Giroud Directeur adj: Franz Konig Responsable de la planifica-

( ) Répondant DIP 1 1 tion et de la coordination

Gilbert Fournier 1 1 Jean Clivaz

/ .. ----------------- -Responsables scientifiques Secrétariat

Jean-Pierre Salamin Kurt Grünwald Gilbert Fournier

: 1

l l l 11 l l -, / '\ / '\ / / '\

Module 1 Module 2 Module 3 Module 4 Module 5 Module 6 Module 7

Exp. exl. Exp. exl. Exp. exl. Exp. exl. Exp. exl. Exp. exl. Exp. exl.

Rép. DIP Rép. DIP Rép. DIP Rép. DIP Rép. DIP \.. Rép. DIP Rép. DIP

1 __ L __ 1

Analyses de prestations Autres analyses

Roger Mathieu Resp. scientifiques

Direction el experts

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Roger Sauthier Directeur du projet

Roger Sauthier fut responsable de l'enseignement des mathématiques dans le Valais romand de 1970 à 1980 .

De 1980 à 1994, il dirigea le L ycée­Collège cantonal de la Planta à Sion.

Après 14 ans de rectorat, il a sou­haité reprendre une charge d'en­seignement de la physique et des mathématiques dans l'établisse­ment qu'il a dirigé.

Sur le plan suisse, Roger Sauthier est depuis 1988 président du «Groupe Gymnase» de la Confé-

rence suisse des directeurs canto­naux de l'instruction publique et délégué suisse au projet du Conseil de l'Europe «Un enseigne­ment secondaire pour l'Europe».

f 2000 -Septembre 1995

Franz Konig Directeur adjoint

Franz Konig est licencié en sciences économiques et politiques et docteur en finances publiques. Entre 1969 et 1975, M. Konig a tra­vaillé dans une entreprise privée de planification et de conseil de gestion; en 1975, le Conseil d'Etat le nommait Délégué aux questions financières du Canton; de 1980 à 1984, il a dirigé l'Administration Cantonale des Finances avant d'être nommé Chef de l'Inspection Cantonale des Finances. Depuis le premier juillet 1995 il dirige le Centre de Management Public, chargé de coordonner et d'accom­pagner les différents projets de ré­forme dans notre canton.

•• • •

f 2000 -Septembre 1995

Elisabeth Sola Directrice adjointe

Diplômée en pédagogie curative, enseignante et médiatrice scolaire au CO de Sainte Jeanne-Antide à Martigny, Elisabeth Sola-Giroud a également collaboré au journal «Construire» pendant une dizaine d'années et est actuellement rédac­trice de la revue Suisse romande de pédagogie et d'éducation l' «Educateur».

•••• ••••••• • • •••

Jean Clivaz Responsable de la planification et de l'organisation

Jean Clivaz, inspecteur scolaire de l' enseignement primaire et présco­laire (4ème arrondissement), a en­seigné, pendant 13 ans, dans des classes primaires à un degré et à degrés multiples. Après une for­mation complémentaire, il a exercé la profession de conseiller en orientation durant 15 ans.

Parallèlement à son activité profes­sionnelle, il a assumé les charges de président et vice-président de commune, de président de com­mission scolaire.

Il a été le premier secrétaire de la SPVal.

Sa fonction d'inspecteur scolaire et son activité au sein des commis­sions des examens, d' évaluation des travaux des élèves, de forma­tion continue, du bilinguisme, des programmés du CO, des moyens d ' enseignement.. . l'ont mis en contact avec tous les ordres d' en­seignement.

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Jean-Pierre Salamin Responsable scientifique

Maturité classique A au collège de Sion. Licence en Sciences de l'éducation, diplôme en psychopédagogie et en pédagogie expérimentale de l'Uni­versité de Genève. Conseiller pédagogique du DIP de 1971 à 1987. Directeur de l'Office de recherche et de documentation pédagogique (ORDP) dès 1987. Ancien assistant à l'Institut des Sciences de l'Education de l'Uni­versité de Genève (1965-1970). Ancien collaborateur au Service de la recherche pédagogique du DIP de Genève (1966-1971). Co-directeur du projet SIPRI de la CDIP (1978-1986). Premier délégué de la Suisse à la Conférence des directeurs des Centres de recherche en éducation au Conseil de l'Europe et à l'OCDE.

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G il be rt -Fra n co is Fournier ' Responsable scientifique et répondant du DIP

Maturité classique de type A au Collège de Sion.

Licence en psychologie de l'Uni­versité de Genève.

Doctorat en psychologie (UNIL 1993).

Directeur de l'Office d'orientation du Valais romand.

Ancien assistant aux Universités de Genève et Lausanne.

Ancien maître assistant et profes­seur suppléant à l'UNIL.

Délégué aux questions universi­taires dès 1988.

Kurt Grünwald Responsable scientifique

Maturité.

Diplôme d'enseignement secon­daire.

Etudes en psychologie et pédago­gie, doctorat.

Formation en psychothérapie.

Formation de management.

Directeur de l'Office de l'enseigne­ment spécialisé et responsable de la recherche pédagogique du Haut-Valais (1985) .

Conseiller pédagogique pour le Haut-Valais (50%) et Délégué aux questions universitaires pour le Haut-Valais (50%) dès 1988.

E 2000 -Septembre 1995

Les experts externes

Anton Strittmatter Né en 1948 à Zoug. Etudes de maître de gymnase et en sciences pédago­giques à l'Uni de Fribourg. 1973 doctorat et jusqu'en 1975, direc­teur du Centre de recherches sur les curricula à l'Uni de Fribourg. De 1975 à 1987, directeur du Bureau de consultation de Suisse centrale pour les questions scolaires à Lucerne (ZBS). De 1987 à 1993, rédacteur en chef du Journal suisse des enseignants (SLZ). Depuis le 1.1.1994, premier directeur du Centre de coordination pédago­gique de l'Association faîtière des en­seignants et enseignantes suisses (ECH). Depuis 1972, activités dans le domaine du développement organisationnel de l'école, dans la formation des ensei­gnants (chargé de cours aux Unis de Fribourg et Berne), dans la formation des formateurs d'adultes (AEB Lucer­ne), dans la formation continue des enseignants, dans des cours de cadres (p. ex. pour les directions scolaires) et dans des instances nationales et inter­nationales s'occupant de développe­ment organisationnel de l'école et de politique de l'éducation. Depuis 1990, il accompagne régulière­ment des projets de développement scolaires locaux. Pendant 10 ans, il a été président de la Commission scolai­re de son domicile Sempach (Lucerne) . Il a fait paraître environ 150 publica­tions traitant de politique de forma­tion, du développement de l'école et de la formation des enseignants.

E 2000 -Septembre 1995

Siegfried Hanhart Docteur es sciences économiques, mention gestion de l'entreprise, de l'Ecole des Hautes Etudes Commer­ciales de l'Université de Lausanne. Maître d' enseignement et de recherche en économie et en planification de l'éducation à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education de l'Uni­versité de Genève.

Dr. Felix Oggenfuss Pédagogue

Directeur du bureau de consultation de Suisse centrale pour les questions scolaires (ZBS, Ebikon) Chargé de cours en «Sociologie de l'éducation» à l'Université de Fribourg Membre du groupe d'experts du Pro­gramme national de recherche PNR33 «Efficacité de notre système éducatif» .

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Jean-Marie Boillat Maître secondaire scientifique (math. et sciences naturelles), 1964

Licencié en sciences de l'éducation (pé­dagogie expérimentale, éducation comparée),1970

Diplômé de l'Institut international de planification de l'éducation (adminis­tration, économie de l'éducation), 1971

Enseignant, 1964-1970

Chef de section «Etudes et prospec­tives», CESDOC-CDIP /CH, 1971-1979

Chargé de cours «Organisation et pla­nification scolaires en Suisse», FAPSE­GE,1976-1979

Chef du service de l'enseignement (se­crétaire général), Département de l'Education Jura, 1979-1994

Secrétaire général CDIP /SR/TI et délégué à la coordination scolaire, dès 1995.

Raymond Hutin Né en 1930, Raymond Hutin, après une maturité latine et des études péda­gogiques, enseigne dans les écoles pri­maires genevoises durant une douzai­ne d'années. Il poursuit parallèlement des études de pédagogie et de psycho­logie à l'Université de Genève, puis s'initie à l'informatique et à la mathé­matique dite moderne. En 1974, il sou­tient une thèse consacrée à l'enseigne­ment des mathématiques et obtient le grade de docteur es Sciences de l'Edu­cation.

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Appelé en 1965 au Service de la re­cherche pédagogique du Département de l'instruction publique genevois, il dirige ce service depuis 1970. Cette fonction l'amène à conduire des re­cherches dans différents domaines tou­chant notamment le développement cognitif des élèves et l'apprentissage de la lecture et de la mathématique, l'aide aux élèves en difficulté, le fonc­tionnement de l'enseignement primai­re, l'utilisation de l'informatique com­me moyen auxiliaire d'enseignement et d'apprentissage. Il prend également une part active aux travaux d'évalua­tion de l'enseignement du français et de la mathématique conduits dans le cadre de la coordination romande.

Jacques Oarbellay Né à Orsières en 1931.

Diplôme de l'enseignement primaire, Sion, 1950

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Enseignement à Daviaz et St-Maurice (1950-1955)

Licence en lettres, Université de Fri­bourg, 1959

Fonde avec René Gabioud l'école se­condaire de la vallée d'Entremont à Orsières et enseigne dans cette école (1959-1968)

Fonde l'école privée Maya-Joie à la Fouly; directeur de cette école durant 22 ans (1968-1990)

Rédacteur de la revue Résonances (1991-1992)

Membre du Conseil de la Culture et président de la commission Lettres­Théâtre (1981-1993)

Actuellement écrivain, auteur d'une dizaine d'ouvrages.

Jean-François Perret

Licencié en psychologie de l'Université de Genève et docteur de l'Université de Neuchâtel, Jean-François Perret a conduit des travaux en psychologie pédagogie, d'abord à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Educa­tion de Genève, puis, de 1977 à 1991, au Service de la recherche de l'IRDP à Neuchâtel où il a notamment contri­bué à l'évaluation des programmes ré­novés de mathématique.

En collaboration avec des groupes d'enseignants, il a étudié différentes questions relatives à l'adaptation des programmes d'eçseignement, à l'éva­luation du travail des élèves, à la

conception et à l'usage des moyens d'enseignement, ou encore à l'éduca­tion musicale . Sa thèse de doctorat porte sur l'apprentissage de la numé­ration.

De 1991 à 1995, il a enseigné la psycho­logie à l'Ecole normale de Bienne.

Chargé de cours à l'Université de Neu­châtel, il est aussi associé au Départe­ment de psychologie pour différentes études relatives notamment à la forma­tion professionnelle et technique dans le cadre du programme national de re­cherche 33 sur l'efficacité des systèmes de formation .

Heinz Gilomen Licencié en sociologie

Etudes en sciences économiques et en sociologie aux universités de Berne et Lausanne.

Actuellement vice-directeur de l'Office fédéral de la statistique, chef de la Di­vision de la société et de la formation, répondant entre autres pour la statis­tique de la formation et des sciences, du coût global de la formation ainsi que des indicateurs de formation. Coordinateur national du projet INES (International Indicators of Educatio­nal Systems) de l'OCDE en Suisse . Membre du groupe d'experts du Pro­gramme national de recherche «L'effi­cacité de nos systèmes de formation» (PNR33) .

E 2000 -Septembre 1995

Méthodologie Les réalités scolaires sont complexes. E 2000 doit procéder à certains découpages pour mieux établir la transpa­rence sur ces réalités et apporter des mesures d'optimisation efficaces.

Plusieurs méthodes seront donc utilisées:

analyse de prestations

- analyse de système

- analyse des processus décisionnels

- analyse de cas

Ces méthodes exigent la participation active des acteurs et des partenaires de l'école garantissant la con tion des mesures.

L'information et la formation feront partie de la méthodologie E 2000 dès le début des travaux.

E 2000 ne se limite pas à des analyses ni à un rapport d'experts. E 2000 introduit un processus de transfor de l'école valaisanne où l'élève est placé au centre de ses préoccupations.

E 2000 s'articule autour de 7 modules, tels que définis par les objectifs principaux.

crétisa-

mation

Les travaux de E 2000 se dérouleront en phases successives selon les étapes décrites dans les deux do cu ments suivants:

MODE DE TRA V AIL DES GROUPES

* Mise à niveau des connaissances et introduction méthodologique - cadre général - qualité de formation - économie de l'éducation - système et processus décisionnels - analyse de prest

1. Transparence

l.l Observation descriptive "Comment fonctionne le système dans le domaine étudié ?" Décrire le système éducatif tel qu'il fonctionne dans le champ du module

1.2 Réflexion théorique "Comment fonctionnerait-il optimale~ent ?" Rechercher et proposer des concepts théoriques relatifs ail Dégager des indicateurs de fonctionnement

2. Créativité

ations

module

"Comment concilier les données d'observation avec les données théoriques ?" Elaborer des mesures d'optimisation dans le domaine étudié

-

3. Faisabilité

Evaluer les mesures proposées en vue de leur application. "Comment réaliser les mesures d'optimisation ?" Déterminer le degré de réalisation des mesures proposées, en tenam compte des rationalités - pédagogiques

- économiques, dans le contexte légal et po litique Définir les critères d'évaluation des mesures

E 2000 -Septembre 1995 15

:

:

1

Page 10: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1995 éducation2000 info1

Les phases du proiet Programme général Programme des 7 groupes Etapes

1 ~Iaboration du projet E 2000

+ 1 (APprobation du concept par

la délégation du projet

+ 1 1

1 ( Décision du Conseil d'Etat -~ Fomlation/lnforrnation 1

Démarche-type de travail 1 Travail de groupe 1

2 de chaque module 1. Transparence 1 1 1 l l l 1 1.1 - observation 1.2 - recherche 2. Créativité 3. Faisabilité

1 é écision de la délégation du projet

..... It---

+ ( Décision du Chef du DIP J

du Conseil d'Etat

+ 1 ( APPlication/concrétisation

+ ( Evaluation )

Les groupes de travail des sept modules seront composés sur la base de critères de représentation précis:

représentants des secteurs d'en­seignement (DIP)

- représentants des partenaires de l'école: . parents

16

;' ;' ;'

1 2 3 4 5 6 7

1 Mise en commun des travauxl 3 ùe chaque groupe

1

Travail de groupe 1

4

1 l 1 l 1 l l ;' ;' ;' ;'

1 2 3 4 5 6 7

1

Synthèse intergroupe 1

5

rSy;hès;d~;di;ctio~d~ "-- ___ ~o~t ___ ..J

· enseignants

· autorités communales

· milieux extérieurs à l'école

- experts du monde de l'éduca­tion

- experts en analyse de presta­tions pour la phase de transpa­rence

Une liste de problèmes priori­taires à traiter a été établie pour chaque groupe.

Les mesures concrètes d'optimisa­tion, proposées par les groupes, se­ront soumises pour décision aux autorités compétentes. Chaque me­sure subira un examen rigoureux de son apport à la maîtrise de la qualité et des coûts ainsi que du respect des conditions-cadre. Les critères arrêtés sont les suivants:

- les types de problèmes posés

- la portée

- la variation des charges

- les conditions de réalisation

- les délais et les responsables de réalisation

- la maîtrise de la qualité

- la maîtrise des coûts

- l'adéquation aux objectifs des écoles valaisannes

- la compatibilité avec les objectifs et mesures de la politique gou­vernementale et du DIP (1995-1998)

- l'adéquation aux conditions­cadre E 2000

- l'amélioration de l'organisation ou du fonctionnement du systè­me scolaire

- la valeur de concrétisation des principes du New Public Mana­gement (NPM)

Les travaux à réaliser dans les écoles sont arrêtés par la direction E 2000, d ' entente avec la déléga­tion du projet. Tous les instru­ments d'analyses, tous les échan­tillons d'enquêtes seront préala­blement soumis à la direction du projet.

Le DIP requiert l'accord des auto­rités communales avant toute in­tervention dans une école commu­nale ou intercommunale.

f 2000 -Septembre 1995

Présentation et évaluation des mesures d'optimisation proposées par les groupes

Au terme des travaux d'analyse, les propositions des groupes se­ront présentées sous forme de me­sures concrètes.

Ces mesures seront décrites d'une manière succincte sur deux forn1U­laires-type. Chaque mesure sera accompagnée d'un rapport expli­catif.

Tous les groupes utiliseront les deux formulaires, soit:

1. Le formulaire M 1 contenant la description résumée des me­sures, ainsi que :

- les problématiques

. législatif: modifications législa-

"Education 2000"

Module d'analyse: """"""""""""""""""""" " "",

No

Mesuresconcrèles

f 2000 -Septembre 1995

tives et! ou réglementaires dé­pendant du Grand-Conseil

· exécutif: décisions du niveau exécutif: Conseil d ' Etat, Chef du DIP, Communes

· système: modification du systè­me scolaire impliquant plu­sieurs ordres d'enseignement

· structure: modification de structures dans un ordre d'en­seignement

· autre problématique: non com­prise dans les quatre catégories ci-dessus

la portée: instances dont relève la mesure proposée tant au ni-

veau décisionnel qu' au niveau de la réalisation

- la variation des charges: estima­tions financières pour l'en­semble d es sources de finance­ment (à produire en annexe), + augmentation; = statut quo; - di­minution

- les conditions de réalisation: F = crédits nécessaires

H = aménagement du temps (HM / maître, HE / élève)

Genre S = modifications des structures ou du système

M = cahier des charges des en­seignants

1 Mesures d'optimisation Ml

Responsable(s) : ........ , .......... ................................... .. Date: ........ ................ ..

Problématique Portée Conditions Réalisation

Variation

ri ~ des

~ ~ ' Q) charges

~ 0 a.. Genre Délai Responsable

17

Page 11: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1995 éducation2000 info1

o = organisation interne aux écoles ou au DIP

les délais de réalisation pos­sibles ainsi que les responsables de la réalisation

2. Le formulaire M 2 évaluant les mesures proposées, en prenant en compte leur degré de :

influence sur la maîtrise de la qualité de la formation (+ : aug­mentation, = : équivalente à la situation actuelle, - : diminu­tion) sur la base des indicateurs proposés par les groupes.

- influence sur la maîtrise des coûts (+ : augmentation, - . équivalente à la situation actuel­le, - : diminution), sur la base des indicateurs proposés par les groupes.

"Education 2000"

Module d'analyse : ................................................ .

No

18

Maitrise de la qualité

Maitrise des coûts

Concordance avec les

objectifs des écoles

oui 1 nOD

- correspondance avec les objec­tifs des écoles valaisannes (oui -non)

- conformité / compatibilité avec les objectifs et mesures de la po­litique gouvernementale 1995-1998 (indiquer le code)

- conformité / compatibilité avec les objectifs et mesures prévues pour le DIP 1995-1998 (indiquer le code)

- adéquation aux conditions­cadre du projet «Education 2000» (indiquer le code)

- amélioration de l'organisation (0) ou des fonctionnements (F) du système scolaire, sur la base des indicateurs proposés par les groupes.

- valeur de concrétisation des principes du NPM (nouvelle gestion des services publics) en

matière de gestion du système scolaire (indiquer le code)

- appréciation de la mesure quant

· au temps (T) (document an-nexé)

· à l'optimisation (V)

.au risque (R)

· (G)

- appréciation globale de la me­sure

IMesures d'optimisation M2

Concordance avec les

objectifs et les mesures de la

politique gouvernemen­tale YS 1995-

1998

DO de code

Responsable(s : ...................................... .

Concordance avec les

Respect des Concrétisation objectifs et les

conditions- des principes mesures

cadre de E 2000 NPM spécifiques du DIP 1995·1998

no de code oui 1 Don no de code

Dale: ........ ................. .

Amélioration de l'organisation

(0) ou du fonctionnement (F) du système

scolaire

01 !'

T

Apprecotlon nlobole

V R G

t 2000 . Septembre 1995

Concept d'information Le projet E 2000 impose des prin­cipes stricts en matière d'informa­tion des divers partenaires.

1. Compétence

L'information est de la compétence du Chef du DIP.

2. Tâches

La direction du projet soumettra à la délégation du projet l'informa­tion préparée par le groupe «Infor­mation», à chaque étape de E 2000.

3. Information du Conseil d'Etat et des

partenaires sociaux Le DIP informera régulièrement le Conseil d'Etat sur le déroulement des travaux.

Le DIP informera également les commissions permanentes du Grand-Conseil et les partenaires sociaux.

4. Supports Les supports principaux sont:

a) des conférences de presse du DIP, organisées selon les besoins

/

b) des publications régulières du DIP par:

- Résonances

- Mitteilungsblatt

- Des publications ad hoc

c) la diffusion de circulaires aux divers publics concernés

communes, régions, autorités scolaires

- organisations d'enseignants

- associations de parents

- personnes soumises à analyse etc .. .

d) des séances d' information spé­cialisées selon les nécessités.

Concept de formation E 2000 est soutenu par des me­sures spécifiques d'information d'une part, et de formation d'autre part, qui font partie intégrante du programme.

Le concept de formation dynamise E 2000 en tant que processus de transformation: les acteurs et par­tenaires, principaux agents de transformation doivent être formés dans la perspective de nouveaux modèles d'organisation et de fonc­tionnement de l'école (comme «Schulentwicklung» / «Développe­ment organisationnel des écoles» / «Teilautonome Schulen», etc).

Le programme commence par deux journées de formation, intro­duisant les principales notions à développer.

t 2000 . Septembre 1995

Le programme de formation à court, moyen et long terme im­plique, à des degrés variables, tous les acteurs et partenaires de l'école.

L'organisation des cours, leur du­rée et les objectifs spécifiques va­rient en fonction des contenus et destinataires.

TEXTES J.-P. Salamin, G. Fournier, K. GrÜllwald

PHOTOS P. 1 - 2 - 20: J. Dussex

DESSINS F. Maret

19

Page 12: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1995 éducation2000 info1

Planification des travaux Les travau:,,: d'Education 2000 sont divisés en quatre phases de ré­flexion, assorties de campagnes d'information et de formation.

Sur le terrain, les travaux commen­ceront en fin août 1995 par des journées d'introduction qui s'adressent aux membres des diffé­rents modules, à ceux du groupe d'analyse des prestations ainsi qu'aux membres des organes du projet.

Les membres des différents mo­dules participeront ensuite à deux jours de séminaires fermés. La pre­mière synthèse réunissant les bu­reaux de chaque module et la délé-

20

gation du projet aura lieu au début décembre 1995.

La deuxième phase débutera en janvier 96 et s'achèvera par la se­conde journée de synthèse fixée au 20 mars. On adoptera ce jour-là les premières mesures retenues qui pourraient être appliquées dès la rentrée de septembre 96.

Le dernier volet commencera en mai 1996 pour s'achever en janvier 1997. Travail en module durant l'été et le début de l'automne et dé­pôt des propositions concrètes en novembre précéderont la dernière journée de synthèse fixée en début décembre 96.

La fin des travaux des modules ainsi que la dernière campagne d'information sont agendées en janvier 1997. Débutera ensuite la phase de réalisation des proposi­tions retenues par les autorités sco­laires (DIP, Conseil d'Etat, Grand Conseil). Une phase de réalisation qui s'étalera sur une longue pério­de, Education 2000 se voulant une réflexion permanente sur le fonc­tionnement de l'Ecole valaisanne.

E 2000 exigeant la partici­pation de tous les parte­naires de l'école, la direc­tion du projet reçoit volontiers toutes les sug­gestions, remarques ou propositions allant dans la perspective décrite ci­devant à l'adresse sui­vante:

Bureau «E 2000» 6, rue de Lausanne

1950 Sion

E 2000: une réflexion permanente sur le fondionnement de l'école valaisanne.

E 2000 • Septembre 1995

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