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Travail Pr esent e a la Peripheral Vascular Surgery Society - 20 eme Congr es Annuel d’Hiver R esultats a long terme de la pose d’un stent de Palmaz pour endofuite de type Ia perop eratoire pendant la r eparation endovasculaire d’un an evrysme Zachary M. Arthurs, Sean P. Lyden, Ravi R. Rajani, Matthew J. Eagleton, Daniel G. Clair, Cleveland, OH, Etats-Unis Introduction : Les endofuites proximales perop eratoires pendant la r eparation endovasculaire d’un an evrysme augmente le risque de migration de l’endoproth ese, d’expansion du sac an e- vrysmal, et d’ echec du traitement. La pose suppl ementaire d’un Stent de Palmaz sur la zone proximale d’ancrage peut am eliorer l’ etanch eit e proximale et eliminer le flux p eri-proth etique ; cependant, les cons equences a long terme li ees a cette manœuvre sont inconnues. Nous avons cherch e a evaluer l’effet de la pose d’un stent de Palmaz pour endofuite de type Ia sur la for- mation d’endofuite, la migration de proth ese, et l’expansion retard ees de l’an evrysme. M ethodes : Une etude r etrospective de cohorte d’une base de donn ees collect ees de fac ¸on prospective a et er ealis ee. Entre 2000 et 2005, tous les patients cons ecutifs qui avaient subi une r eparation endovasculaire d’un an evrysme sous-r enal ont et e evalu es a la recherche d’une endofuite de type I trait ee par la pose d’un stent de Palmaz. Les endoproth eses fen^ etr ees, juxta- r enales, et en cours d’ evaluation ont et e exclues de l’analyse. L’imagerie axiale postop eratoire et de suivi ont et e analys ees a la recherche de trois crit eres d’ evaluation primaires : l’existence d’une d’endofuite de type I, la migration de l’endoproth ese, et l’expansion du sac an evrysmal. En plus, une analyse appareill ee a et e ex ecut ee comparant les diam etres aortiques sus-r enaux, les diam etres du collet aortique sous-r enal, les longueurs du collet aortique, et les zones proximales d’ etanch eit e. R esultats : En tout, 36 patients cons ecutifs ont et e identifi es avec une endofuite de type I per- op eratoire qui a et e trait ee avec un stent de Palmaz. Cinq patients pr esentant des an evrysmes aortiques abdominaux rompus sont morts avant la sortie de l’h^ opital ; les autres 31 patients ont et e inclus pour analyse. Au cours d’une m ediane de suivi de 53 mois (extr^ emes interquartiles : 14-91 mois), aucune endofuite de type I ne s’est d evelopp e apr es la pose d’un stent de Palmaz. En d epit des patients eprouvant un raccourcissement de la longueur de collet aortique (26%) et de la perte d’ etanch eit e de la zone proximale (35%), aucune migration de l’endoproth ese n’a et e vue dans cette population. La d eg en erescence continue de l’aorte expliquait la perte de la zone d’ etanch eit e proximale. A une distance de 15 mm au-dessous de l’art ere r enale la plus basse, le diam etre aortique moyen augmentait de 3,2 mm (intervalle de confiance a 95% : 0,4-6, p < 0,5), et 63% des patients avaient une augmentation du diam etre >10%. La r egression moyenne du DOI of original article: 10.1016/j.avsg.2010.08.004. Pr esent e lors de la 20 eme r eunion d’hiver de la Peripheral Vascular Surgery Society, Vail, Co, Etats-Unis, 29-31 janvier 2010. Clinique de Cleveland, Cleveland, OH, Etats-Unis. Correspondance : Sean P. Lyden, MD, Department of Vascular Surgery, Cleveland Clinic Foundation, Desk F30, 9500 Euclid Ave, Cleveland, OH 44195, USA, E-mail: [email protected] Ann Vasc Surg 2011; 25: 120-126 DOI: 10.1016/j.acvfr.2011.08.010 Ó Annals of Vascular Surgery Inc. Edit e par ELSEVIER MASSON SAS 130

Résultats à long terme de la pose d’un stent de Palmaz pour endofuite de type Ia peropératoire pendant la réparation endovasculaire d’un anévrysme

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Travail Pr�esent�e �a la Peripheral Vascular SurgerySociety - 20�eme Congr�es Annuel d’Hiver

DOI of or

Pr�esent�e loSurgery Societ

Clinique d

CorrespondSurgery, CleveCleveland, OH

130

R�esultats �a long terme de la pose d’un stentde Palmaz pour endofuite de typeIa perop�eratoire pendant la r�eparationendovasculaire d’un an�evrysme

Zachary M. Arthurs, Sean P. Lyden, Ravi R. Rajani, Matthew J. Eagleton, Daniel G. Clair,

Cleveland, OH, Etats-Unis

Introduction : Les endofuites proximales perop�eratoires pendant la r�eparation endovasculaired’un an�evrysme augmente le risque de migration de l’endoproth�ese, d’expansion du sac an�e-vrysmal, et d’�echec du traitement. La pose suppl�ementaire d’un Stent de Palmaz sur la zoneproximale d’ancrage peut am�eliorer l’�etanch�eit�e proximale et �eliminer le flux p�eri-proth�etique ;cependant, les cons�equences �a long terme li�ees �a cette manœuvre sont inconnues. Nous avonscherch�e �a �evaluer l’effet de la pose d’un stent de Palmaz pour endofuite de type Ia sur la for-mation d’endofuite, la migration de proth�ese, et l’expansion retard�ees de l’an�evrysme.M�ethodes : Une �etude r�etrospective de cohorte d’une base de donn�ees collect�ees de faconprospective a �et�e r�ealis�ee. Entre 2000 et 2005, tous les patients cons�ecutifs qui avaient subi uner�eparation endovasculaire d’un an�evrysme sous-r�enal ont �et�e �evalu�es �a la recherche d’uneendofuite de type I trait�ee par la pose d’un stent de Palmaz. Les endoproth�eses fenetr�ees, juxta-r�enales, et en cours d’�evaluation ont �et�e exclues de l’analyse. L’imagerie axiale postop�eratoireet de suivi ont �et�e analys�ees �a la recherche de trois crit�eres d’�evaluation primaires : l’existenced’une d’endofuite de type I, la migration de l’endoproth�ese, et l’expansion du sac an�evrysmal. Enplus, une analyse appareill�ee a �et�e ex�ecut�ee comparant les diam�etres aortiques sus-r�enaux, lesdiam�etres du collet aortique sous-r�enal, les longueurs du collet aortique, et les zones proximalesd’�etanch�eit�e.R�esultats : En tout, 36 patients cons�ecutifs ont �et�e identifi�es avec une endofuite de type I per-op�eratoire qui a �et�e trait�ee avec un stent de Palmaz. Cinq patients pr�esentant des an�evrysmesaortiques abdominaux rompus sont morts avant la sortie de l’hopital ; les autres 31 patients ont�et�e inclus pour analyse. Au cours d’une m�ediane de suivi de 53 mois (extremes interquartiles :14-91 mois), aucune endofuite de type I ne s’est d�evelopp�e apr�es la pose d’un stent de Palmaz.En d�epit des patients �eprouvant un raccourcissement de la longueur de collet aortique (26%) etde la perte d’�etanch�eit�e de la zone proximale (35%), aucune migration de l’endoproth�ese n’a �et�evue dans cette population. La d�eg�en�erescence continue de l’aorte expliquait la perte de la zoned’�etanch�eit�e proximale. �A une distance de 15 mm au-dessous de l’art�ere r�enale la plus basse, lediam�etre aortique moyen augmentait de 3,2 mm (intervalle de confiance �a 95% : 0,4-6, p < 0,5),et 63% des patients avaient une augmentation du diam�etre >10%. La r�egression moyenne du

iginal article: 10.1016/j.avsg.2010.08.004.

rs de la 20�eme r�eunion d’hiver de la Peripheral Vasculary, Vail, Co, Etats-Unis, 29-31 janvier 2010.

e Cleveland, Cleveland, OH, Etats-Unis.

ance : Sean P. Lyden, MD, Department of Vascularland Clinic Foundation, Desk F30, 9500 Euclid Ave,44195, USA, E-mail: [email protected]

Ann Vasc Surg 2011; 25: 120-126DOI: 10.1016/j.acvfr.2011.08.010� Annals of Vascular Surgery Inc.�Edit�e par ELSEVIER MASSON SAS

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Vol. 25, No. 1, 2011 R�esultats de la pose d’un stent de Palmaz 131

sac aortique �etait de 5,8 mm (intervalle de confiance �a 95% : 0,5-11,0, p < 0,05). De facong�en�erale, sur l’�evaluation finale du suivi, la r�egression du sac aortique s’est produite chez 55%des patients, le sac aortique augmentait jusqu’�a 10% chez 20% des patients, et de plus de 10%chez 25% des patients.Conclusions : Le renfort proximal du collet au moyen du stent de Palmaz et un ajout endovas-culaire efficace pour traiter une endofuite de type I perop�eratoire, avec un taux de r�eussite tech-nique tr�es �elev�e. De plus, il pr�esente un effet clinique sur l’apparition retard�ee d’une endofuite detype I et de la migration de l’endoproth�ese.

INTRODUCTION

L’utilisation �etendue de la r�eparation endovascu-

laire des an�evrysmes (EVAR) a r�evolutionn�e le

traitement de la maladie an�evrismale aortique

abdominale ; cependant, le succ�es de cette pro-

c�edure est obtenu une fois l’exclusion compl�ete de

l’an�evrysme.1,2 La pose de l’endoproth�ese se fonde

sur la fixation proximale afin d’att�enuer le risque demigration et d’�eviter l’apparition d’endofuite. Les

facteurs de risque anatomiques tels que le thrombus

dans le collet aortique, une longueur de collet aor-

tique<15 mm, une angulation>60� du collet, et les

collets aortiques coniques sont impliqu�es dans

l’apparition d’endofuite de type Ia.3 Un oversizing

de 10-20% peut �egalement r�eduire le risque

d’endofuite de type I, en �equilibrant l’apposition de

l’endoproth�ese et ses forces de r�esistance proximales

sans conduire �a sa migration.

Afin d’essayer de r�eduire l’incidence de la

migration tardive, les modifications des endo-

proth�eses se sont concentr�ees sur l’am�elioration de

la fixation proximale avec l’addition de crochets, et

stent non-couverts sus-r�enaux. Les crochets ajou-

tent une fixation active aux forces radiaires de

l’endoproth�ese contre la paroi aortique. La fixation

supra-r�enale a �et�e �egalement propos�ee pour dimi-

nuer le taux demigration d’endoproth�ese.4-7Malgr�eces am�eliorations de conception des endoproth�eses,elles ne s’am�eliorent pas dans leur conformabilit�e �ala paroi aortique et leur �etanch�eit�e. Avec les dis-

positifs actuellement disponibles, les endofuites de

type I perop�eratoires bien que rares (6-7%) se pro-

duisent toujours.8-13 Le traitement de l’endofuite

proximale perop�eratoire est habituellement

l’angioplastie au ballon. Quand cette manœuvre ne

r�esout pas l’endofuite de type I, des techniques

suppl�ementaires perop�eratoires comprenant la pose

d’une extension aortique ou d’un stent de Palmaz

sont possibles. Si l’endoproth�ese est d�eploy�ee cor-

rectement (imm�ediatement sous l’art�ere r�enale la

plus basse), une extension aortique n’am�eliore pas

la zone proximale d’�etanch�eit�e ; cependant, quand

l’endoproth�ese est d�eploy�ee plus bas que pr�evue,les extensions aortiques allongent la longueur

proximale d’�etanch�eit�e et peuvent r�esoudrel’endofuite proximale. Quand l’endoproth�ese est

d�eploy�ee juste au-dessous des art�eres r�enales et

qu’une endofuite proximale existe en raison d’un

manque de conformabilit�e de l’endoproth�ese au

collet aortique, un stent de Palmaz g�eant (Cordis,Miami Lakes, FL, Etats-Unis) peut appliquer la

proth�ese contre la paroi aortique et �eliminer le flux

p�eri-proth�etique. Les cons�equences �a long terme de

l’emploi de ces grands stents sur ballon avec des

endoproth�eses auto-expansibles sont inconnues.

Nous avons cherch�e �a �evaluer l’effet de la pose d’unstent de Palmaz pour endofuite de type I sur

l’apparition d’endofuite, la migration de proth�ese, etl’expansion retard�ees de l’an�evrysme.

M�ETHODES

Il s’agissait d’une �evaluation r�etrospective du trai-

tement par un stent de Palmaz d’une endofuite de

type I perop�eratoire. Entre 2000 et 2005, la base de

donn�ees des EVAR remplie de facon prospective

dans l’�etablissement a �et�e interrog�ee �a la recherche

de tous les cas cons�ecutifs d’EVAR dans lesquels un

Stent de Palmaz a �et�e utilis�e pour traiter une endo-

fuite de type Ia. Toutes les EVAR sous-r�enales qui

remplissaient les crit�eres des instructions d’utilisa-

tion �etaient inclus pour analyse. Les patients avec

des collets aortiques courts ont �et�e exclus. Les

patients qui ont �et�e trait�es avec des dispositifs

fenetr�es et ceux avec <12 mois de suivi ont �et�eexclus de l’analyse.

L’imagerie axiale postop�eratoire et de suivi a �et�eanalys�ee selon les trois crit�eres d’�evaluation pri-

maires suivants : (1) l’apparition d’une endofuite Ia,

(2) la migration de l’endoproth�ese, et (3) l’expan-

sion du sac an�evrysmal. Les mesures, les d�efinitionsde l’endofuite, de l’accroissement du sac an�e-vrysmal, et de la migration de proth�ese sont con-

formes aux standards de la Society of Vascular

Surgery/American Association for Vascular Sur-

gery.14 Le type Ia d’endofuite a �et�e d�efini en

perop�eratoire comme un flux p�eri proth�etiqueproximal au moment de la pose de l’endoproth�ese.

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Fig. 1. D�efinitions des diam�etres (A) et des longueurs

(B) utilis�ees dans cette �etude.

132 Arthurs et al. Annales de chirurgie vasculaire

La migration de l’endoproth�ese �etait d�efinie comme

le d�eplacement >10 mm apr�es implantation par

rapport �a l’art�ere r�enale la plus basse. Les diam�etresdu sac an�evrysmal �etaient class�es dans les trois

cat�egories suivantes : r�egression (r�eduction >10%),

stabilisation (modification de taille <10%), et aug-

mentation (augmentation de taille >10%).

En outre, une analyse appareill�ee a �et�e ex�ecut�eecomparant les diam�etres aortiques supra-r�enaux,les diam�etres du collet aortique sous-r�enal, les lon-gueurs de collets aortiques, et les zones d’�etanch�eit�eproximale. Les d�efinitions des diam�etres et des

longueurs sont illustr�ees sur la Figure 1. La mesure

du diam�etre aortique supra-r�enal a �et�e faite �a la

limite inf�erieure de l’art�ere m�esent�eriquesup�erieure. Le diam�etre du collet aortique sous-

r�enal a �et�e mesur�e �a la limite inf�erieure de l’art�erer�enale la plus basse, et une deuxi�eme mesure a �et�efaite 15 mm au-dessous de l’art�ere r�enale la plus

basse. La longueur du collet aortique a �et�e d�efiniecomme la distance entre l’art�ere r�enale la plus basseet la r�egion o�u le diam�etre du collet augmentait de

10%. La distance de l’art�ere r�enale la plus basse au

haut de l’endoproth�ese a �et�e calcul�ee sur des

mesures axiales. Le dessus des stent supra-r�enaux a�et�e d�etermin�e enmarquant la premi�ere coupe axialevisualisant le stent de facon circulaire. Le dessus des

stents supra-r�enaux (26 mm de longueur) a �et�emarqu�e et 24mmont �et�e soustraits (en comptant les

2 mm de proth�ese au-dessus du premier stent) pour

d�eterminer le haut de l’endoproth�ese. La zone

proximale d’�etanch�eit�e a �et�e d�efinie comme la dis-

tance de chevauchement de l’endoproth�ese dans le

collet aortique.

Tous les patients ont subi des angioscanners post-

op�eratoires et de suivi avec des coupes axiales de

0,625mm et des reconstructions de 1 �a 3mm en uti-

lisant la Workstation Terarecon 3D � (Terarecon,

Inc., San Mateo, CA, Etats-Unis). Les protocoles

d’imagerie de suivi �etaient sp�ecifiques �a chaque

chirurgien et orient�es selon la situation clinique.

Tous les diam�etres ont �et�e mesur�es de facon ortho-

gonale �a la ligne centrale de flux, et toutes les lon-

gueurs ont �et�emesur�ees �a partir du centre de l’aorte.

Les donn�ees des patients ont �et�e compar�ees en

employant des analyses statistiques univari�ees. Lesr�esultats sont exprim�es en pourcentages pour les

variables nominales et en moyenne ± �ecart pour

les variables continues. Les diff�erences entre les

mesures postop�eratoires et de suivi sur l’imagerie�etaient d�etermin�ees en employant le test t de Stu-

dent appareill�e. Le test de Chi2 �etait employ�e pour

les comparaisons des donn�ees nominales, et le test

de Fisher �etait employ�e si besoin. La significativit�estatistique �etait consid�er�ee pour p < 0,05. Toute

l’analyse a �et�e ex�ecut�ee en employant SPSS 16,0

(Chicago, IL, Etats-Unis).

R�ESULTATS

Au cours de la p�eriode de l’�etude, 36 patients ont �et�eidentifi�es avec une endofuite de type I perop�eratoiretrait�ee par la pose d’un stent de Palmaz. Cinq

patients ont �et�e soign�es pour un an�evrysme aortique

rompu sous-r�enal avec une r�esolution de l’endo-

fuite de type Ia ; cependant, ils sont morts avant la

sortie de l’hopital et par cons�equent ont �et�e exclus

de l’analyse. Les proc�edures chez les 31 autres

patients ont �et�e ex�ecut�ees au bloc op�eratoire, sousanesth�esie g�en�erale et r�egionale. L’endoproth�esesous-r�enale Z�enith de COOK (cuisinier Cook,

Bloomington, IN, Etats-Unis) �etait employ�ee dans

tous les cas. Tous les patients avait eu une pose de

stent de Palmaz au moment de la proc�edure, avecune r�esolution de 100% des endofuites de type Ia.

Le stent de Palmaz 4010 �etait choisi dans 57% des

cas, et le Palmaz 3110 dans 43% des cas (, Miami

Lakes, FL, Etats-Unis). En plus de la pose du stent de

Palmaz, six patients ont recu une extension aortique

Z�enith de COOK avant la pose du Stent de Palmaz.

Le suivi m�edian �etait de 53 mois (extremes, 14-90

mois), et le suivi moyen �etait de 58 ± 49 mois.

Les r�esultats postop�eratoires des changements du

diam�etre aortique sont rapport�es dans le Tableau I.

Avec l’analyse appareill�ee, il y avait une croissance

significative des diam�etres aortiques supra-r�enauxet sous-r�enaux. L’augmentation du diam�etremoyen juste au-dessous des art�eres r�enales �etait de2,8 mm, et �a 15 mm de l’art�ere r�enale la plus basse

elle �etait de 3,2 mm. Au cours de la p�eriode de suivi,

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Tableau I. Comparaison des diam�etres axiaux en postop�eratoire et au dernier suivi chez les patients

trait�es avec un stent de Palmaz pour une endofuite de type I

Site anatomiqueDiam�etrespostop�eratoires (mm)a

Diam�etres audernier suivi (mm) a

Diff�erences(millim�etre)b Pc

Supra-r�enal 25,7 (±3,5) 27,6 (±4,4) +1,9 (3,1-0,7) <0,05

Sous-r�enal 26,4 (±3,5) 29,3 (±5,4) +2,8 (1,6-4,2) <0,05

15 mm au-dessous de l’art�ere r�enalela plus basse

33,1 (±9,2) 36,4 (±7,8) +3,2 (0,4-6,0) <0,05

Sac an�evrysmal 60,9 (±11,7) 55,0 (±20) �5,8 (0,5-11) <0,05

aValeurs rapport�ees comme moyennes (± d�eviation standard).bValeurs rapport�ees comme diff�erence des moyennes (intervalle de confiance �a 95%).cR�esultat du t-test appareill�e.

Vol. 25, No. 1, 2011 R�esultats de la pose d’un stent de Palmaz 133

la r�eductionmoyenne du sac an�evrysmal �etait de 5,8mm. Pour d�eterminer la pertinence clinique de

l’accroissement du diam�etre aortique, les patients�etaient stratifi�es dans les trois groupes suivants :

r�egression, stabilit�e, et accroissement (Tableau II).

En tout, 36% et 34% des patients ont �eprouv�e une

d�eg�en�erescence aortique �a l’aorte supra-r�enale et ducollet aortique sous-r�enal, respectivement. �A une

distance de 15 mm de l’art�ere r�enale la plus basse,

63% ont �eprouv�e une d�eg�en�erescence du collet

aortique. En �evaluant de l’effet du suivi sur la

d�eg�en�erescence du collet aortique, 63% des patients

pr�esentant une d�eg�en�erescence du collet aortique

15 mm au-dessous de l’art�ere r�enale la plus basse

avaient un plus long suivi (86 ± 47mois) par rapport�a ceux sans d�eg�en�erescence (47 ± 42 mois) ( p <0,05). L’accroissement du sac aortique (augmenta-

tion �10%) s’est produit chez 25% des patients.

Les changements de longueur du collet aortique

postop�eratoire sont montr�es dans le Tableau III. De

facon g�en�erale, il y avait une tendance au raccour-

cissement de la longueur du collet aortique. Bien

que non statistiquement significative, l’endo-

proth�ese �etait d�eplac�ee en moyenne de 1,3 mm en

aval de l’art�ere r�enale la plus basse au dernier suivi.

Combinant l’effet du raccourcissement du collet

aortique et de migration de l’endoproth�ese, ceci setraduit par une perte moyenne de 3,3mmde la zone

proximale d’ancrage ( p ¼ 0,06). Le Tableau IV

montre la distribution des patients qui ont �eprouv�edes changements >5 mm de la longueur du collet

aortique. Ainsi, 26% avaient un raccourcissement

du collet aortique, 35% de la zone proximale

d’�etanch�eit�e, mais aucun patient n’avait une

migration distale de l’endoproth�ese >10 mm de

l’art�ere r�enale la plus basse. Les patients avec un

raccourcissement du collet aortique avaient un suivi

plus long (98 ± 58 mois), par rapport aux autres

(44 ± 42 mois) ( p < 0,05). En outre, les patients

pr�esentant une perte de zone proximale

d’�etanch�eit�e avaient �egalement un plus long suivi

(81 ± 55) par rapport aux autres (46 ± 42mois), ( p<0,05).

L’imagerie postop�eratoire ne montrait aucune

endofuite de type Ia tardive, et aucun patient n’a eu

besoin d’une r�eintervention proximale sur l’endo-

proth�ese. Avec la croissance du collet aortique au

cours du temps, trois patients avaient, sur l’imagerie

de suivi, une disjonction du stent de Palmaz et de

l’endoproth�ese auto-expansible. Un exemple est

illustr�e par le Sch�ema 2. Aucun de ces patients n’a

eu besoin d’une intervention secondaire.

DISCUSSION

Cette �etude pr�esente les premiers r�esultats rapport�es�a long terme des patients trait�es avec des stents de

Palmaz pour une endofuite de type I perop�eratoirependant une EVAR. La pose de stent de Palmaz �etaiteffectu�ee avec un succ�es technique de 100% dans

cette s�erie, et aucun patient n’avait une r�ecidived’endofuite Ia pendant un suivi m�edian de 53 mois.

En outre, le traitement de l’endofuite de type Ia

n’exposait pas le patient �a des r�esultats d�efavorables�a long terme ; aucune migration de l’endoproth�eseet 70% des patients avaient une r�egression ou une

stabilisation du sac an�evrysmal. Apr�es la r�esolutionde l’endofuite de type Ia, les r�esultats �a long terme�etaient comparables aux r�esultats publi�es chez des

patients sans endofuite de type I.1

Chez les patients pr�esentant une anatomie

d�efavorable, la pose d’un stent de Palmaz pr�esenteun taux tr�es �elev�e de succ�es technique pour

r�esoudre une endofuite de type Ia avec l’endo-

proth�ese Z�enith. La pose de stents de Palmaz ajout�espour une endofuite de type I perop�eratoire a �et�epr�ec�edemment rapport�ee dans une plus petite

s�erie. Toutes les s�eries rapportent la r�esolution de

l’endofuite chez 95-100% des patients,15-18 ce qui

Page 5: Résultats à long terme de la pose d’un stent de Palmaz pour endofuite de type Ia peropératoire pendant la réparation endovasculaire d’un anévrysme

Tableau II. Distribution des patients pr�esentant une r�egression, une stabilisation, et une d�eg�en�erescenceaortiques en fonction du site anatomique

Site anatomique Regressiona Stabilisationb D�eg�en�erescencec

Supra-r�enal 45% 19% 36%

Sous-r�enal 40% 25% 34%

15 mm au-dessous de l’art�erer�enale la plus basse

25% 11% 63%

Sac an�evrysmal 55% 20% 25%

aDiminution du diam�etre en pourcentage sur le suivi axial de l’imagerie finale.bModification de diam�etre <10% en pourcentage sur le suivi axial de l’imagerie finale.cAugmentation de diam�etre �10% en pourcentage sur le suivi axial de l’imagerie finale.

Tableau III. Comparaison des longueurs du collet aortique en postop�eratoire et au dernier suivi chez les

patients trait�es avec un stent de Palmaz pour une endofuite de type I

Variable

Longueurpostop�eratoire(mm)

Longueur audernier suivi(mm) Diff�erences (mm) Pa

Longueur du collet aortique (a)b 19,3 (±9,6) 17,1 (±12) �2,1 (�5,0 �a 2,7) 0,45

De la r�enale la plus basse jusqu’au

dessus de la proth�ese (b)b2,2 (±5,6) 3,5 (±6,1) +1,3 (0,2 �a 4,5) 0,53

Zone proximale d’�etanch�eit�e (c)b 17,0 (±9,3) 13,6 (±13,4) �3,3 (�8,1 �a 1,4) 0,06

aR�esultats appareill�es du t-test.bCorrespond aux d�efinitions illustr�ees sur la Figure 1.

134 Arthurs et al. Annales de chirurgie vasculaire

correspond �a notre exp�erience. Le mauvais

d�eploiement du Stent, la rupture du tissu, et la

rupture aortique sont des probl�emes potentiels

rencontr�es quand on utilise les grands stents de

Palmaz. Lemontage solide du stent sur un ballon qui

est choisi au diam�etre du collet aortique (en g�en�eral24 �a 32mm) peut r�eduire le risque d�eploiement en «past�eque » du stent, ayant pour r�esultat un

d�eploiement inad�equat. Une autre option implique

de d�eployer partiellement le Stent de Palmaz dans

une gaine de 16-20F afin que la partie proximale

stent protrue.17 Le stent est alors enti�erement

d�ecouvert et la partie �evas�ee du stent limite son

d�eploiement « en past�eque » distal.

En ce qui concerne la rupture potentielle de tissu

et la rupture aortique, ni l’un ni l’autre de ces

complications n’ont �et�e rapport�ees pour les stents dePalmaz utilis�es dans cette indication.16,18 Depuis

l’�epoque de ce rapport, les auteurs ont connu une

rupture de tissu dans un cas apr�es la pose d’un stent

ballon-expansible. Dans notre s�erie, six extensions

aortiques ont �et�e plac�ees avant le Stent de Palmaz.

La cuff n’a pas �et�e plac�ee pour prolonger la zone

d’�etanch�eit�e, mais sa pose avait pour but d’ajouter

une deuxi�eme couche de tissu pour limiter le risque

de rupture du tissu, et de ce fait, d’empecher une

endofuite iatrog�ene de type III. La d�ecision d’utiliser

une extension aortique �etait propre �a chaque

chirurgien.

La structure en acier inoxydable rigide du stent de

Palmaz peut corriger l’inclinaison de la proth�ese et

am�eliorer la zone d’�etanch�eit�e. En outre, le stent

ballon-expansible peut redresser une angulation du

collet et am�eliorer l’application de la proth�ese sur la

paroi aortique r�ealisant ainsi l’�etanch�eit�e. En com-

prenant l’�equilibre des forces entre le Stent de Pal-

maz, l’endoproth�ese auto-expansible, et l’aorte est

indispensable pour comprendre le m�ecanisme par

lequel les stents expansibles sur ballon peuvent

r�esoudre l’endofuite. Dans notre s�erie, les diam�etresaortiques ont continu�e �a augmenter de l’art�erem�esent�erique sup�erieure jusqu’au collet aortique

distal, et le collet distal �etait le plus sujet �a la dila-

tation avec une augmentation moyenne de 3,2 mm.

Proportionnellement, la dilatation continue

exp�eriment�ee par 63% des collets aortiques distaux,

s’est finalement traduite par une perte de la zone

d’�etanch�eit�e proximale (>5 mm) chez 35% des

patients. Cependant, en d�epit de l’accroissement du

collet, du raccourcissement de la longueur du collet,

et de la perte d’apposition du stent ballon-

expansible sur la paroi aortique au cours du temps,

aucune migration ou endofuite de type Ia tardive

n’a �et�e enregistr�ee chez les patients.

Page 6: Résultats à long terme de la pose d’un stent de Palmaz pour endofuite de type Ia peropératoire pendant la réparation endovasculaire d’un anévrysme

Tableau IV. Distribution des modifications de longueur du collet aortique stratifi�ee par 5 mm

d’incr�ement

VariableDiminution>5mm

Aucunemodification

Augmentation>5mm

Longueur du collet aortique 26% 45% 29%

De la r�enale la plus basse jusqu’au

dessus de la proth�ese0% 100% 0%

Zone proximale d’�etanch�eit�e 35% 39% 26%

Fig. 2. Comparaison de scanners sans injection post-

op�eratoires chez un patient trait�e par la pose d’un stent

de Palmaz pour une endofuite de type Ia. (A) le collet

aortique mesure 25 mm, et le stent de Palmaz est

appliqu�e directement sur l’endoproth�ese auto-

expansible. (B) apr�es 4 ans, l’endoproth�ese a augment�ede diam�etre jusqu’ �a 28 mm, et, le stent de Palmaz n’est

plus appliqu�e.

Vol. 25, No. 1, 2011 R�esultats de la pose d’un stent de Palmaz 135

L’accroissement continu du collet aortique a �et�eexpliqu�e par les forces radiales permanentes

exerc�ees par les endoproth�eses auto-expansibles.

Cao et al ont rapport�e une dilatation du collet aor-

tique >3 mm chez 28% des patients trait�es par

endoproth�ese auto-expansible et ont identifi�e la

pr�esence de thrombus circulaire sur le collet et un

plus grand diam�etre des an�evrysmes aortiques

abdominaux, comme �etant �a plus gros risque

d’expansion par la suite.15 Etant donn�e la

d�eg�en�erescence continue du diam�etre et de la lon-

gueur du collet aortique, on pourrait s’attendre �adavantage de complications des endoproth�eses ;

cependant, aucun patient de notre s�erie n’a subi unemigration de l’endoproth�ese ou une endofuite au

cours d’un suivi prolong�e de 53 mois.

En revanche, les endoproth�eses ballon-

expansibles entraine une dilatation du collet aor-

tique moins importante. Au cours d’un suivi de 31

mois, Malas et al. n’ont rapport�e aucun cas de dila-

tation du collet aortique ou de migration en utilisant

une endoproth�ese ballon-expansible.19 D’autres

auteurs ont rapport�e des r�esultats similaires avec une

dilatation aortique <10% du collet et des taux de

migration de 0-7%.20 Dans notre s�erie, le stent de

Palmaz �etait tr�es fiable pour obtenir l’�etanch�eit�e de lazone proximale et att�enuer les cons�equences futuresd’une endofuite persistante de type Ia. Cependant,

l’endoproth�ese auto-expansible a continu�e d’aug-

menter avec la d�eg�en�erescence de l’aorte, et dans

certains cas, le stent dePalmazn’exercait plus de force

radiale sur l’endoproth�ese, commecela a�et�evusur les

imageries au cours du suivi. En combinant le stent

ballon-expansible initial avec l’endoproth�eses auto-expansible, la force radiale assure de facon pr�ecocela bonne apposition de la proth�ese sur la paroi aor-

tique, et au cours du suivi, l’endoproth�ese auto-

expansible continue de s’adapter �a la dilatation

aortique.

Une autre explication de l’absence de migration

observ�ee dans cette �etude est la qualit�e de

d�eploiement des endoproth�eses. Aucune de ces

endoproth�eses n’a �et�e d�eploy�ee loin au-dessous des

art�eres r�enales. La distance moyenne entre l’art�erer�enale la plus basse et l’endoproth�ese �etait de 2,2mm

en postop�eratoire, en tenant compte du chevau-

chement maximal de la longueur de collet aortique.

Zarins et al. ont rapport�e une association claire entre

Page 7: Résultats à long terme de la pose d’un stent de Palmaz pour endofuite de type Ia peropératoire pendant la réparation endovasculaire d’un anévrysme

136 Arthurs et al. Annales de chirurgie vasculaire

lamigration de la proth�ese et la distance entre l’art�erer�enale la plus basse et l’endoproth�ese.7 Pour chaqueaugmentation d’1 mm de la distance par rapport �al’art�ere r�enale la plus basse, le patient �etait soumis �a5,8% de risque demigration de proth�ese en plus.7 En

outre, les patients pr�esentant une d�eg�en�erescence dudiam�etre du collet aortique, un raccourcissement du

collet aortique, et la perte de la zone d’�etanch�eit�eproximale avaient tous �et�e suivis plus longtemps que

les autres patients. En d�epit d’aucun �ev�enement cli-

nique chez ces patients, il est plausible qu’un suivi de

10oumeme15ans permettrait demettre en�evidencedavantage de cons�equences cliniques. Nos r�esultatsne peuvent etre interpr�et�es que dans le cadre d’un

suivi m�edian de 53 mois.

Il existe des limites claires qui m�eritent d’etre

mentionn�ees. Il s’agit d’une �etude r�etrospective de

cohorte, qui est soumise �a des biais de s�election. Enoutre, nous avons limit�e la population aux patients

pr�esentant un minimum de 12 mois de suivi pour

obtenir des conclusions significatives �a partir de nos

crit�eres d’�evaluation primaires. Bien que cette �etudeait des limites, il s’agit de la plus grande exp�eriencede suivi, sur un probl�eme peu fr�equent mais

important, qui concerne le d�eploiement des endo-

proth�eses aortiques. Notre exp�erience d�emontre

que la pose d’un stent de Palmaz est un traitement

efficace, sur, et durable d’une endofuite de type I

perop�eratoire.

CONCLUSION

Une endofuite de type I perop�eratoire au cours

d’une EVAR a une incidence rare, mais quand elle

se produit, la pose d’un stent de Palmaz est une

technique suppl�ementaire qui peut etre employ�eepour am�eliorer l’apposition de l’endoproth�ese �a la

zone proximale d’�etanch�eit�e. Elle est �a la fois tech-

niquement faisable et durable. Les stents de Palmaz

traitent avec succ�es une endofuite de type I per-

op�eratoire, et apr�es sa r�esolution, ils att�enuent lesrisques d’endofuite de type I tardive et de migration

de la proth�ese sur les imageries au cours d’un suivi �amoyen terme.

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