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ATDx DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE CARRIERE ICPE 2510, 2515, 2517 Carrière « Cap Roumany II » Communes de Port-la-Nouvelle et La Palme (11) ATDx BP 79058 30972 Nîmes Cedex 9 Tél. : 04.66.38.61.58 Fax : 04.66.38.61.59 CARRIERES CAP ROUMANY Entreprise R. LAVOYE et ses Fils 968 avenue de Catalogne 11210 Port-la-Nouvelle Tél : 04 68 48 02 59 Fax : 04 68 48 67 59 RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT ET DE L’ETUDE DE DANGERS

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ATDx

DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE CARRIERE

ICPE 2510, 2515, 2517

Carrière « Cap Roumany II »

Communes de Port-la-Nouvelle et La Palme (11)

ATDx

BP 79058

30972 Nîmes Cedex 9 Tél. : 04.66.38.61.58 Fax : 04.66.38.61.59

CARRIERES CAP ROUMANY

Entreprise R. LAVOYE et ses Fils

968 avenue de Catalogne 11210 Port-la-Nouvelle

Tél : 04 68 48 02 59 Fax : 04 68 48 67 59

RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT ET DE L’ETUDE DE DANGERS

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Carrière « Cap Roumany II » – Communes de Port-la-Nouvelle et La Palme (11)

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SOMMAIRE

AVANT PROPOS

I. DESCRIPTION DU PROJET ET DE LA DEMANDE

II. RAISONS DU CHOIX DU PROJET - COMPATIBILITE AVEC L’AFFECTATION DES SOLS ET AVEC LES PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMMES

III. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL ET DES EFFETS DU PROJET - MESURES ENVISAGEES

IV. REMISE EN ETAT DU SITE

V. ETUDE DE DANGERS

CONCLUSION

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AVANT PROPOS La présente partie constitue le résumé non technique de l’étude d’impact du dossier de demande d’autorisation d’exploiter au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Ce résumé a pour objectif de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans l’étude. ICPE : L’extension de la carrière nécessite une autorisation au titre de la législation des ICPE, prévue par l’article L.512-2 du Code de l’environnement. Conformément au Titre I du Livre V dudit Code, le dossier de demande comporte :

La demande d’autorisation d’exploiter et ses pièces techniques (pièces 1 et 2)

Le résumé non technique (pièce 3)

L’étude d’impact du projet (pièce 4)

L’étude de dangers exposant les dangers que peut présenter l’installation en cas d’accident et justifiant les dispositions propres à réduire la probabilité et les effets (pièce 5)

La notice d’hygiène et de sécurité du personnel (pièce 6)

Les annexes comportant les études spécifiques menées conjointement à ce dossier

La demande est soumise à :

L’avis de l’Autorité Environnementale

Une enquête publique

Une consultation administrative

Un avis des communes concernées par le rayon d’affichage du projet

Un avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites

Le contenu de l’étude d’impact et les dispositions s’y appliquant sont définis aux articles R.122-1 à R.122-15 du Code de l’Environnement, complétés par l’article R.512-8 du même Code.

PRESENTATION DE LA DEMANDE L’entreprise R. LAVOYE et ses Fils est une société familiale dont l’activité a débuté en 1945. Spécialisée dans le secteur du génie civil, son siège social est situé sur la commune de Port-la-Nouvelle, dans le département de l’Aude. Elle emploie une centaine de personnes et intervient sur des chantiers locaux et régionaux.

En plus de son activité principale dans le BTP, l’entreprise intervient dans

les domaines de l’extraction des matériaux, de la fabrication de béton prêt à l’emploi et du recyclage des matériaux de démolition au travers de plusieurs filiales.

La filiale CARRIERES CAP ROUMANY exploite deux carrières de granulats et d’enrochement à l’intérieur du massif calcaire de Cap Romarin, sur les communes de La Palme et Port-la-Nouvelle (Carrières « Cap Roumany » et « Las Tres Jassetos »). La carrière « Cap Roumany » est autorisée par arrêté préfectoral n°93.1990 du 8 novembre 1993 pour une durée de 30 ans, une superficie de 4,52 ha et une production annuelle maximale de 100 000 tonnes. Cette autorisation permet donc théoriquement une exploitation jusqu’en 2023.

Cependant, les réserves en gisement sont pratiquement épuisées et ne sont pas suffisantes pour maintenir une activité jusqu’à cette date. Afin de pérenniser le site, la société CARRIERES CAP ROUMANY propose d’accéder à un nouveau gisement par une extension de la carrière actuelle, sur 11,1 ha vers l’ouest, en s’enfonçant à l’intérieur du massif. La superficie totale de la carrière passerait alors à 15,5 ha. Cette extension est demandée pour 30 ans, avec deux rythmes de production.

En fonctionnement normal (besoins propres LAVOYE et alimentation de petits marchés locaux), la production demandée est de 100 000 à 150 000 tonnes/an en moyenne de calcaire commercialisable.

En cas d’alimentation de chantiers connexes aux travaux exceptionnels (type agrandissement du port de Port-la-Nouvelle, LGV Montpellier-Perpignan…) : maximum de 500 000 tonnes/an de calcaire commercialisable pendant la durée des travaux.

La carrière sert principalement à alimenter les chantiers de l’entreprise LAVOYE, ainsi que sa centrale à béton (à hauteur de 80% des matériaux sortant de la carrière) : elle garantit une indépendance de la société vis-à-vis de ses besoins en matériaux et lui permet de rester compétitive. La demande s’inscrit également dans un contexte de deux chantiers exceptionnels qui doivent être réalisés localement dans les années à venir, chantiers qui nécessiteront de très importantes quantités de matériaux dans un temps très court : l’extension du port de Port-la-Nouvelle et la LGV Montpellier-Perpignan. La carrière n’est pas à l’échelle de ces grands chantiers et n’est pas destinée à en fournir les matériaux. En revanche, l’entreprise LAVOYE pourra profiter de l’augmentation ponctuelle d’activité du BTP créée par les travaux connexes qu’engendrent toujours ces grands chantiers. Ainsi, deux rythmes de production sont demandés, dont un maximum pour l’alimentation des ces travaux connexes aux chantiers exceptionnels.

Vue sur la carrière actuelle depuis l’ouest

Relief NORD 123 m NGF

EST (vers les étangs et la mer)

Piste accès Base vie

Installation traitement

OUEST (zone d’extension)

SUD

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AVANT PROPOS Les granulats

Les granulats sont des morceaux de roches destinés à réaliser des ouvrages de travaux publics, de génie civil et de bâtiment. D’une taille comprise entre 0 et 120 mm, leur aspect et leurs propriétés dépendent du gisement exploité.

Trois grandes familles de granulats suivant leur origine :

Granulats alluvionnaires : exploitation directe des alluvions détritiques non consolidés (sables, graviers), à sec ou dans l’eau. Ils peuvent être ultérieurement concassés ou pas.

Granulats de roche massive : abattage de la roche à l’explosif et concassage (calcaires, roches éruptives, métamorphiques…)

Granulats de recyclage : concassage de matériaux de démolition ou de sous-produits de l’industrie

Après l’eau, les granulats sont la principale matière consommée en France : 7 tonnes par an et par habitant. Ils sont soit utilisés directement (fondation des routes, chemin de fer, remblai), soit avec un liant (béton, enrobés).

La présente demande concerne l’exploitation d’une carrière de roche massive. Les matériaux exploités sont des calcaires pour la fabrication de granulats pour bétons et chantiers du BTP, et enrochements.

Les carrières de granulats de roche massive

De manière générale, les étapes de production des carrières de roche massive sont les suivantes : Défrichement et

décapage de la découverte : enlèvement sélectif de la terre végétale, des niveaux stériles et de la roche altérée

Stockage indépendant de la terre végétale et des stériles, en attente d’utilisation dans la remise en état

Abattage à l’explosif :

forage de trous, mise en place des explosifs dans les trous, déclenchement du tir

Acheminement des

matériaux de la zone d’extraction à l’installation de traitement : reprise des matériaux abattus au chargeur ou à la pelle, chargement de dumper et transport

Traitement des matériaux : concassage (réduction de la taille des gros éléments), criblage (tri des granulats). Installation fixe ou mobile.

Stockage des granulats : suivant leurs granulométries, en tas ou silos

Vente des granulats:

livraison à la clientèle ou approvisionnement sur place. Transport par camion, train ou péniche.

Installations annexes souvent rencontrées: locaux pour le

personnel, atelier d’entretien des engins, poste de ravitaillement en hydrocarbures, bassins de décantation des eaux...

Remise en état de la carrière, coordonnée à l’extraction.

Utilisation des stériles et de la terre végétale, plantations, création d’habitats pour la faune…

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I. Description du projet et de la demande

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LOCALISATION ET DESCRIPTION DU SITELa carrière actuelle est située au lieu-dit « Cap de Roumany » sur les communes de Port-la-Nouvelle et de La Palme, au cœur du massif calcaire de Cap Romarin.

Ce massif constitue la terminaison orientale des Corbières maritimes, dernier relief avant les étangs et la mer. Il domine l’étang de La Palme, le cordon littoral et la mer Méditerranée à l’est et au sud-est. Il est limité par la ville de Port-la-Nouvelle au nord-est, le complexe lagunaire de Bages-Sigean au nord et l’arrière plaine littorale de Sigean et La Palme à l’ouest et au sud.

Il présente une altitude moyenne comprise entre 90 et 100 m NGF, ponctué de petits reliefs plus élevés entre 110 et 130 m NGF. Au pied du plateau, l’altitude est comprise entre 2 m NGF à l’est, au niveau de l’étang, et environ 40 m NGF dans l’arrière plaine littorale au nord-ouest.

Le massif est occupé principalement de garrigues rases et de pelouses. On y rencontre de nombreux murets et petits bâtis de pierres sèches, témoins de l’ancienne activité agropastorale. Le massif est également connu pour l’exploitation de matériaux. Aujourd’hui, 4 carrières sont encore en exploitation : une carrière calcaire pour la fabrication de ciment exploitée par LAFARGE CIMENTS au nord, une carrière de marbre et deux carrières de granulats et d’enrochements calcaires exploitées par l’entreprise LAVOYE. Un parc éolien est également présent dans la partie ouest (25 éoliennes). Le massif est situé dans le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise et est compris dans la zone NATURA 2000 Oiseaux (ZPS) de l’étang de La Palme.

La carrière actuelle occupe une zone de replat du plateau, au pied d’un petit relief au nord culminant à 123 m NGF contre lequel elle est appuyée. Elle est composée d’un carreau à 60 m NGF partiellement remblayé jusqu’à la cote 64 m NGF et d’une succession de fronts et banquettes. Les fronts les plus hauts sont situés dans la partie nord de la carrière, appuyée contre le petit relief, et atteignent la cote 95 à 98 m NGF du terrain naturel, tandis que les fronts sud sont plus bas, entre 70 et 80 m NGF. L’exploitation des fronts supérieurs au nord et à l’est est terminée et ceux-ci sont déjà réaménagés (talus végétalisés). Actuellement, l’exploitation se concentre sur les fronts ouest, au niveau du dernier palier entre les cotes 60 et 64 m NGF. L’installation de traitement des matériaux est située à l’intérieur de l’excavation, sur la plateforme à 64 m NGF. L’accès à la plateforme se fait depuis une piste au sud-est. La base de vie (locaux personnel) est située à l’entrée de cette piste.

L’emprise de l’extension est constituée par une zone technique d’environ 9 ha, comprenant des pistes de circulation, une ancienne zone de stockage des matériaux et une aire de manœuvre des camions et engins, et par des zones naturelles de garrigue rases et pelouses sur environ 2 ha. A noter que l’installation de traitement était initialement mise en place sur cette zone technique, avant d’être déplacée au fond de l’excavation de la carrière actuelle début 2014.

Les communes comprises dans le rayon d’affichage de 3 km autour du site du projet sont La Palme, Leucate, Port-la-Nouvelle, Roquefort-des-Corbières et Sigean.

Carrière marbre

LAVOYE

Carrière granulats Las Tres Jessetos

LAVOYE

Eoliennes

Carrière ciment LAFARGE

Zone technique décapée, pelouse et garrigue rase dans la zone d’extension

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LA DEMANDE

La demande concerne l’extension de la zone d’exploitation vers l’ouest, dans le but d’accéder à de nouvelles réserves en gisement. La carrière exploite du calcaire pour la production de granulats à destination de divers chantiers du BTP à l’échelle locale (béton, voiries, terrassement…) et d’enrochements. Les besoins internes de l’entreprise LAVOYE représentent environ 80% de la production.

Chiffres clés

Superficie de la demande d’autorisation 15,5 ha dont 11,1 ha en extension

Superficie de la zone d’extraction 9,6 ha (zone extraction en extension)

Durée 30 ans

Cote des terrains Entre 60 m NGF (fond maximum d’exploitation) et 100 m NGF

Installation de traitement des matériaux Broyage-concassage-criblage 1 000 kW (installations mobiles)

Décapage du sol Terre caillouteuse sur environ 50 cm : 50 000 m3

Utilisée dans la remise en état (régalage en surface)

Gisement brut exploité : calcaire et stériles 2 210 000 m3 soit 5 944 900 tonnes (densité 2,69)

Quantité de stériles dans le gisement

Matériaux argileux (densité 1,5) : environ 30% soit 660 000 m3

Dont 2/3 valorisés à l’extérieur en tant que matériaux commercialisables (440 000 m3) et 1/3 utilisés dans la remise en état

(220 000 m3)

Volume / tonnage net de gisement calcaire 1 547 000 m3 disponibles soit 4 161 430 tonnes

Production moyenne fonctionnement normal (calcaires et stériles valorisables)

100 000 à 150 000 tonnes/an en moyenne

Production maximale chantiers exceptionnels 500 000 tonnes tonnes/an le temps du chantier

Les parcelles de l’extension appartiennent pour partie à l’entreprise LAVOYE et pour partie à la commune de La Palme (contrat de fortage signé avec la mairie). Les parcelles du massif appartenant à la commune de La Palme sont soumises au Régime Forestier et sous gestion de l’Office Nationale des Forêts (ONF). Cependant, d’après l’ONF et la DDTM, ces parcelles, comme l’ensemble des parcelles de l’extension, ne sont pas dans un état boisé au sens du Code Forestier et ne sont pas soumises à la réglementation sur le défrichement.

Le projet prévoit le remblayage partiel de l’excavation avec des déblais inertes extérieurs issus de travaux de terrassement réalisés par l’entreprise LAVOYE et avec une partie des stériles de la carrière. Ces matériaux inertes proviendront uniquement de l’entreprise LAVOYE. Il s’agira seulement de déblais de terrassement et de stériles : terres et pierres non polluées. Aucun apport d’entreprise extérieure n’aura lieu. Aucun stockage de matériaux inertes de démolition ne sera réalisé. Le volume qui sera apporté sur site est estimé à 5000 m3 par an en première approximation : ce volume dépend fortement des chantiers réalisés par LAVOYE. L’accueil de ces matériaux sera réalisé selon une procédure stricte.

Tout au long de l’autorisation, le remblayage partiel de l’excavation sera réalisé au niveau des zones dont l’exploitation est terminée. Ce remblayage se fera jusqu’à la cote 64 m NGF, et formera une plateforme dans la continuité de celle où est aujourd’hui établie l’installation de traitement. Les matériaux commercialisables seront stockés autour de l’installation de traitement, sur cette plateforme à 64 m NGF, en fond d’excavation. L’installation de traitement et les stocks pourront être déplacés sur l’ensemble de la plateforme à 64 m NGF par rapport à la situation actuelle, tout en respectant un recul de 50 m depuis les limites d’autorisation au nord et à l’ouest (limitation des dérangements des oiseaux).

Plateforme remblai (extension maximale

phases 5 et 6) : installation traitement et stockage

Zone en cours d’extraction

Bande recul 50 m sans installation

ni stockage

Bande recul 50 m sans installation

ni stockage

Piste accès stocks (camions et engins) Piste accès gisement (engins)

Base de vie

Organisation des activités au niveau de la carrière (En orangé : plateforme avec installation de traitement et stockage – extension maximale)

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LA DEMANDE Les camions venant chercher les matériaux se rendent directement sur la plateforme de stockage : l’accès se fait depuis la D 709 passant au pied du massif à l’est, puis par un chemin enrobé, avec passage obligatoire au niveau de l’accueil et du pont-bascule commun aux trois carrières de l’entreprise LAVOYE. La piste permettant de descendre dans l’excavation est située au sud-est de la carrière actuelle : elle est empruntée par les camions venant chercher des matériaux et par les engins se rendant sur la base de vie à proximité immédiate. Les camions n’ont pas accès à la zone en cours d’extraction. Celle-ci est accessible par une ou deux pistes partant de la plateforme à 64 m NGF, en restant à l’intérieur de l’emprise de l’autorisation.

L’exploitation de la carrière comprendra les étapes suivantes :

- Travaux préparatoires, avant la mise en exploitation de l’extension : bornage et mise en place des clôtures pour l’extension

- Enlèvement de la végétation et mise à nu des sols

- Décapage à la pelle ou au chargeur : terre caillouteuse en surface

- Extraction des calcaires à l’explosif (1 à 2 tirs/mois), reprise des matériaux à la pelle et chargement dans un tombereau

- Traitement des matériaux

- Remise en état du site avec les stériles internes au site et les déblais inertes issus de travaux de terrassement LAVOYE

Les travaux de décapage du sol et de remblayage / remise en état srtont réalisés au fur et à mesure de l’avancé de l’exploitation.

Organisation de l’activité

Conduite de l’exploitation : - horaire 8h à 12h et 13h30 à 17h30 du lundi au vendredi

(16h30 le vendredi), hors week-end et jours fériés - 7 personnes sur site + emplois indirects - Minage réalisé en interne (personnel habilité et formé)

Installations annexes sur la base de vie au sud-est : - Bungalows chantier (bureau, local personnel), - Conteneur servant d’atelier, - Toilettes chimiques, - Aire étanche, - Citerne d’eau (15 000 litres), - Bennes.

Au niveau de l’entrée commune aux 3 carrières LAVOYE : - Local accueil, - Pont Bascule, - Travaux rénovation prévus début 2015 : raccordement

réseau eau et électricité, mise en place de sanitaires, d’un vestiaire avec douches et d’un réfectoire.

Matériel utilisé sur site : - 1 foreuse FURUKAWA HCR 900 - 2 chargeurs CAT966H - 1 chargeur CAT980H utilisé occasionnellement - 1 tombereau articulé VOLVO A30E - 1 pelle hydraulique 35 tonnes - Une citerne pour l’arrosage des pistes - Une niveleuse pour l’entretien des pistes utilisée

ponctuellement

Utilisation et gestion de l’eau :

- Arrosage des voies de circulation et zones d’extraction par citerne mobile,

- Aspersion à la jetée des tapis de l’installation de traitement,

- Eau potable : distribution de bouteilles,

- Pas de rejet. Eaux de ruissellement confinées sur site, dirigées vers un point bas où elles décantent puis d’évaporent ou s’infiltrent.

L’arrosage par citerne mobile représente environ 26 000 L/jour d’eau et l’aspersion au niveau de l’installation 15 000 L/semaine. L’eau est stockée au niveau de deux citernes : une citerne de 30 000 litres au niveau de l’installation de traitement et une citerne de 15 000 litres au niveau de la base de vie. L’eau utilisée provient d’un forage situé sur la commune de Port-la-Nouvelle, au niveau de terrains appartenant à l’entreprise LAVOYE, à environ 2 km à l’est (lieu-dit « Rec des Bains »).

L’installation de traitement est composée 3 ensembles concasseurs-cribles mobiles en série (primaire, secondaire et tertiaire). L’alimentation des ensembles secondaires et tertiaires et du crible primaire se fait par un groupe électrogène. Le concasseur primaire fonctionne directement au carburant (GNR : Gazole Non Routier). Ces deux éléments sont mis en place sur une dalle étanche afin d’éviter tout risque de pollution.

Une aire étanche est située à proximité des bungalows sur la base de vie. L’entretien courant des engins et le ravitaillement en carburant par camion-citerne des engins sur roues sont réalisés sur cette aire étanche afin de prévenir tout risque de pollution. Le gros entretien et les réparations sont réalisés dans les ateliers LAVOYE au niveau des ateliers du siège social. Seule la pelle chenille (engin à mobilité réduite) peut être ravitaillée en carburant directement sur la zone d’extraction, par camion-citerne. Ce camion-citerne est pourvu de toutes les dispositions en vigueur en matière de prévention des risques de pollution avec notamment un pistolet à déclenchement manuel avec clapet automatique de trop plein et d’un bac à égoutture en cas de fuite résiduelle. Ce camion-citerne effectue également le ravitaillement en carburant du concasseur primaire et du groupe électrogène situés dans l’excavation, au niveau de l’installation de traitement (matériel mis en place sur une aire étanche). Il n’y a pas de stockage de carburant sur le site.

Conduite de l’exploitation

Installation de traitement

Base de vie

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LA DEMANDE

Phasage d’exploitation Définition de la zone d’extraction

Une bande de 10 m de large minimum est conservée entre la limite d’autorisation et le bord de l’excavation (bande des 10 m). Actuellement, les fronts les plus visibles dans le paysage sont les fronts nord, les plus hauts et orientés vers la mer. L’emprise de l’extension a été choisie au niveau d’un replat au nord-ouest de la carrière actuelle dont l’altitude moyenne est comprise entre 80 et 85 m NGF, et qui remonte légèrement dans sa partie la plus au nord jusqu’à l’altitude de 100 m NGF (au-delà de l’emprise de l’extension). Ce replat s’enfonce à l’intérieur du massif. Le relief situé au nord de la carrière actuelle, et qui culmine à 123 m NGF a été évité car il forme un signal marquant qui se détache du massif et est bien visible dans le paysage. L’extension contourne ce relief par l’ouest. En complément, afin de limiter encore l’impact sur le paysage, les terrains les plus au nord-est qui remontent légèrement sur le relief ne seront pas exploités au-delà de la courbe de niveau à 95 m NGF.

A noter qu’un bâti en ruine est situé en limite nord-est de l’emprise de l’extension. Il appartient à la bande de 10 m non exploitée et ne sera pas touché par l’extraction. Cette ruine fera cependant l’objet d’une sécurisation.

Les fronts situés au nord, à l’est et au sud de la carrière actuelle ne seront pas touchés dans le cadre de l’extension. L’extension se fera à partir des fronts ouest. Phasage d’exploitation

Six phases d’exploitation d’une durée de 5 ans ont été déterminées. Chaque phase correspond à un volume moyen brut à extraire d'environ de 368 000 m3, comprenant environ 110 000 m3 de stériles (dont 2/3 valorisables) et 258 000 m3 de calcaires. Cela représente une production moyenne de 150 000 tonnes/an (calcaires et stériles valorisables).

L’extension démarrera par la reprise des fronts ouest de la carrière actuelle, en avançant les fronts d’exploitation vers l’ouest. La cote de fond est fixée à 60 m NGF et deux banquettes de travail d’environ 30 m de large sont ouvertes aux cotes 64 et 75 m NGF. L’extension se poursuit dans la moitié ouest de l’extension jusqu’en début de phase 4 (15 ans). A partir de la phase 4, l’exploitation s’oriente dans la partie nord-est de l’extension. A la phase 5, une nouvelle banquette de travail est ouverte à l’altitude 90 m NGF. Le remblayage partiel de l’excavation formant une plateforme à 64 m NGF et la remise en état des zones dont l’exploitation est terminée sont réalisés en parallèle de l’avancée de l’exploitation. La remise en état finale du site est réalisée la dernière année de l’autorisation.

Etat actuel Fin phase 5

SUD

NORD

OUEST

OUEST

NORD

SUD

Extension

Carrière actuelle

Extension

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PHASAGE D’EXPLOITATION

PHASE 2 : entre 5 et 10 ans

PHASE 1 : entre 0 et 5 ans

PHASE 3 : entre 10 et 15 ans

64

60 64

75

81

90

64

60 64

75

81

90

64

60 64

75

85

90

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PHASAGE D’EXPLOITATION

PHASE 5 : entre 20 et 25 ans

PHASE 4 : entre 15 et 20 ans

PHASE 6 : entre 25 et 30 ans

64 60

64

75

90

64

64

60 64

75 90

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II. Raisons du choix du projet - compatibilité avec l’affectation des sols et avec les plans, schémas et programmes

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PROJET : RAISONS et COMPATIBILITES

Raisons du choix du projet Qualité intrinsèque des matériaux : produits reconnus de bonne qualité pour l’utilisation comme granulats pour la

fabrication de bétons et dans divers chantiers du BTP (voiries, terrassements) et pour la confection d’enrochements. Les besoins internes de l’entreprise LAVOYE représentent environ 80% de la production.

Besoins en matériaux et situation géographique : besoins en matériaux de la région Languedoc-Roussillon estimés à 7,9 tonnes/habitant/an hors travaux exceptionnels (supérieur à la moyenne nationale). Zone BTP Narbonne/Port-la-Nouvelle représente 39% du marché départemental. Carrière au cœur de cette zone BTP, qui s’intègre parfaitement dans les besoins locaux du secteur. Situation géographique permettant de limiter les impacts dus au transport des matériaux (nuisances, émissions atmosphériques, coûts de transport).

Chantiers exceptionnels / agrandissement port Port-la-Nouvelle et LGV Montpellier-Perpignan : la carrière n’est pas à l’échelle des besoins en matériaux de ces chantiers exceptionnels, mais de tels chantiers auront pour conséquence la réalisation de travaux connexes (voies d’accès, parkings, espace logistiques, bureaux…), pour lesquels il faudra aussi des matériaux. La société LAVOYE, et la carrière Cap Roumany en particulier, se positionneront sur la réalisation de ces travaux connexes (maximum d’exploitation pendant la durée du chantier).

Economie, enjeux sociaux et financiers : l’exploitation de la carrière permettra de maintenir des emplois directs et indirects dans le secteur et de satisfaire la demande locale en matériaux. Elle garantit une indépendance de la société LAVOYE vis-à-vis de ses besoins en matériaux et lui permet de rester compétitive.

Foncier : la société dispose de la maîtrise foncière de l’ensemble des terrains concernés.

Orientations du Schéma Départementale des Carrières (SDC) de l’Aude : identifie les calcaires Jurassiques et Crétacé de la formation des Corbières Orientales comme ressource présentant de bonnes qualités géologiques + recommande la poursuite de l’activité des carrières existantes et l’accès aux gisements de matériaux de substitution d’origine massive (substitution aux matériaux d’origine alluvionnaire).

Remblayage avec des déblais inertes issus de chantiers de terrassement LAVOYE : matériaux non réemployables directement sur le chantier de terrassement et non utilisables comme granulats pour d’autres chantiers, destinés à être éliminés dans des filières de gestion des déchets du BTP (mise en décharge en ISDI par exemple). L’utilisation dans le remblayage partiel de la carrière dans le cadre de la remise en état du site sera donc une forme de valorisation pour ces matériaux non utilisables ailleurs.

Environnement : l’exploitation a été conçue de manière à prendre en compte les nuisances et les impacts sur l’environnement. Ces impacts sont maîtrisés par la mise en place et le suivi de mesures adaptées. Ces mesures s’appuient sur les recommandations de bureaux d’études spécialisés qui ont travaillé sur la définition du projet.

L’extension vers l’ouest, à l’intérieur du massif, constitue le compromis le plus favorable entre l’accès au gisement et la protection de l’environnement (le terme environnement étant pris au sens général : paysage, milieux naturels, milieu humain, eaux…), tout en évitant le mitage des carrières et en limitant l’impact des transports (situation au plus près des zones d’utilisation).

Compatibilité avec l’affectation des sols Les communes de La Palme et Port-la-Nouvelle sont dotées d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU). La carrière actuelle et les terrains de l’extension sont situés dans des secteurs de ces PLU où l’exploitation des carrières est autorisée.

Ces communes sont concernées par la Loi littorale du 3 janvier 1986 qui n’apporte pas de contrainte au niveau du site du projet. La commune de Port-la-Nouvelle est concernée par le Plan de Prévention des Risques d’Inondations (PPRi) du bassin de la

Berre et par le Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) zone portuaire. Ces plans ne concernent pas le projet.

Les parcelles appartenant à la commune de La Palme sont soumises au Régime Forestier. Cependant, ces parcelles ne sont pas dans un état boisé et ne sont pas concernées par une exploitation sylvicole, actuelle ou future. L’ONF, qui a la gestion de ces parcelles, a été informé du projet et associé à la définition des mesures de compensation.

Ainsi, le projet est compatible avec l’affectation des sols.

Compatibilité avec les plans, schémas et programmes Le projet retenu est compatible avec les plans, schémas et programmes suivants :

Concernant l’implantation des carrières : le Schéma Départemental des Carrières de l’Aude et l’approche régionale

Concernant la gestion de la ressource en eau : le SDAGE Rhône-Méditerranée

Concernant l’urbanisme : le SCOT de la Narbonnaise

Concernant la protection de l’environnement et des milieux naturels : le DOCOB de la zone NATURA 2000 « Etang de La Palme » et la Charte du PNR de la Narbonnaise en Méditerranée

Concernant l’air et le climat : le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE) Languedoc-Roussillon et le Plan Climat Energie Territorial (PCET) de la Narbonnaise

Concernant les déchets : les différents plans nationaux, régionaux et départementaux de gestion des déchets.

Il n’y a pas d’autre document s’appliquant sur le territoire pouvant être concerné par le projet de carrière.

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III. Analyse de l’état initial et des effets du projet - mesures envisagées

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Eaux souterraines et superficiellesEtat initial Le massif de Cap Romarin appartient à la masse d’eau des « calcaires et marnes essentiellement jurassiques des Corbières orientales » qui s’étend sur les départements de l’Aude et des Pyrénées Orientales sur une superficie totale d’environ 1 000 km2.

Les calcaires du massif renferment un aquifère de type karstique. Ces formations donnent naissance à de nombreuses résurgences karstiques en bordure du massif qui alimentent en grande partie les étangs.

De manière générale, la masse d’eau présente une épaisseur de la zone non saturée très importante, de plus de 50 m en moyenne. Les données des points d’eau existants confirment que le niveau de la nappe d’eau souterraine du massif se trouve en profondeur, bien en dessous de la cote de fond maximale de la carrière.

Les alluvions quaternaires et les formations miocènes et oligocènes de la plaine littorale autour de La Palme et

Roquefort-des-Corbières peuvent également être aquifères.

L’ensemble de ces ressources restent très peu exploitées à cause des faibles débits des forages réalisés et/ou de leur mauvaise qualité chimique (eau saumâtres). Ainsi, la majorité des communes du secteur sont alimentées par le réseau BRL qui réalise ses prélèvements sur l’Orb.

Les captages AEP les plus proches sont situés sur les communes de Sigean et Leucate. Le site du projet n’est pas concerné par les périmètres de protection rapprochée ou éloignée de ces captages et n’a pas de lien fonctionnel avec ceux-ci.

Localement, l’aquifère des calcaires du massif de Cap Romarin ne présente que très peu d’enjeux pour l’alimentation en eau potable des communes. Par contre, il présente un intérêt écologique très fort du fait de son lien étroit avec les étangs.

Concernant les eaux superficielles, Il n’y a pas de cours d’eau permanent au niveau du massif de Cap Romarin. Des ruisseaux temporaires sont alimentés par les eaux de ruissellement ou les résurgences karstiques au niveau des nombreuses combes qui drainent les bordures du massif. Ces ruisseaux et les résurgences associées alimentent soit le Rieu de Roquefort-des-Corbières au nord, soit le complexe de l’étang de La Palme à l’est et au sud. Le site du projet ne recoupe aucun cours d’eau, combe ou résurgence karstique.

Effets du projet

Aucun risque de recoupement de la nappe avec cote de fond de la carrière à 60 m NGF, conservation d’une épaisseur de calcaire non saturé protégeant la nappe

Gestion des eaux superficielles (matières en suspension), eaux confinées dans la carrière, aucun risque de débordement

Vulnérabilité aux pollutions venant de la surface. Enjeu qualité écologique étangs

Aucun risque de pollution chronique des eaux souterraines ou superficielles

Risque accidentel de déversement de substances polluantes : réservoir engins et ravitaillement pelle sur zone d’extraction. Faible probabilité, intervention possible (transit difficile des hydrocarbures dans la zone non saturée)

Mesures envisagées

Clôture du site pour éviter tout acte de malveillance et merlons séparant des eaux extérieures

Point bas de décantation et d’infiltration avec fines en fond jouant le rôle de filtre

Groupe primaire et groupe électrogène sur dalle bétonnée étanche

Ravitaillement en carburant engins et entretien courant sur aire étanche de la base de vie

Procédure pour ravitaillement pelle sur la zone d’extraction par camion-citerne (engin à faible mobilité)

Gros entretien et réparations dans ateliers LAVOYE

Pas de stockage de carburant. Huiles, produits d’entretien, déchets souillés sur rétention dans conteneur servant d’atelier de la base de vie

Vérification et entretien régulier du matériel et des engins

Accueil et contrôle des matériaux inertes selon une procédure stricte

En cas de découverte fissure non colmatée : merlon protecteur érigé autour, balisage et colmatage

En cas d’accident : moyens d’interventions (feuilles absorbantes, kits anti-pollution), contact PNR, DREAL et ARS (par principe de précaution), personnel formé

Eaux souterraines et superficielles

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Milieu naturel Etat initial y Le projet est situé dans la ZPS (Natura 2000 oiseaux) « Etang de La Palme », ainsi que dans une ZNIEFF 1, une ZICO (inventaire oiseaux) et dans un inventaire ENS. De manière générale, le secteur d’étude étendu est concerné par de nombreux inventaires et protections de l’environnement (étangs, pelouses et garrigues rases).

Habitats et flore : pelouses ouvertes à Brachypode rameux (enjeu fort), en mosaïque avec garrigues + zones artificielles sans enjeux (zone technique décapée, carrière). Plusieurs espèces de flore à enjeu modéré à fort, dans les zones naturelles ou à proximité (Bugrane pied-d’oiseau, Glaïeul douteux, Ophrys Corbières, Scorsonère à feuilles crispées).

Faune :

- 3 insectes à enjeu modéré à fort : Decticelle languedocienne, Magicienne dentelée et Proserpine

- 1 amphibien à enjeu modéré : Pelodyte ponctué

- 3 reptiles à enjeu modéré à fort : Lézard ocellé (fortement potentiel), Psammodrome algire et Seps strié

- Oiseaux : peuplement riche. 2 enjeux très forts (Cochevis Thékla et Traquet oreillard), 1 fort (Pie-grièche à tête rousse) et 7 modérés (dont Fauvette orphée, Fauvette pitchou, Monticole bleu, Œdicnème criard et Pipit rousseline)

- 5 chauves-souris à enjeu modéré, dont 2 espèces fissuricoles (Molosse de Cestoni, Vespère de Savi)

Continuités écologiques : massif Cap Romarin forme un ensemble isolé par les routes qui l’encadrent.

Effets du projet

Impact fort sur la pelouse à Brachypode (1,6 ha) déjà en régression sur massif, faible à nul sur autres habitats

Impact modéré sur Ophrys des Corbières (station 0,8 ha détruite), très faible sur autres flore (non touchées)

Impacts forts sur Decticelle (45% station identifiée détruite), modéré sur Magicienne (2,9 ha habitat) et Proserpine (4 stations plante hôte sur 11 identifiées)

Impact important travaux défrichement et décapage suivant les dates de réalisation pour certaines espèces : reptiles, amphibiens, oiseaux (nichage / couvaison, juvéniles) + pertes d’habitats et dérangements

Impact modéré sur pélodyte, modéré à fort sur reptiles (lézard ocellé, Psammodrome, Seps…)

Impact fort sur Traquet oreillard, modéré sur Cochevis de Thékla, Fauvette pitchou, Pipit rousseline

Impacts très faibles à faible pour chauves-souris, modéré pour les 2 espèces fissuricoles (gites potentiels dans anciens fronts mais d’autres plus favorables à proximité)

Pas d’effet sur les continuités écologiques mais risque mitage à long terme massif (effet cumulé projets)

Aucune incidence sur les espèces liées aux étangs. Lien écologique avec oiseaux de pelouses et garrigues, mais ne porte pas atteinte aux objectifs de conservation ZPS ni à son intégrité (incidence non notable).

Mesures envisagées

Respect d’un calendrier pour les travaux de défrichement et décapage (mi-octobre à fin février)+ défavorabilisation écologique préalable (octobre-novembre : enlèvement gites reptiles et amphibiens)

Limitation de l’activité dans une bande de 50 m en limite nord et ouest (limitation dérangement oiseaux)

Création habitats Traquet oreillard (10 murets en pierres sèches en limite d’autorisation)

Repositionnement au sud-est de la carrière actuelle de la piste d’accès (qui était initialement prévue à l’ouest) : limitation des dérangements, des dépôts de poussières et des risques d’écrasement

Transplantation des individus d’Ophrys des Corbières

Limitation et adaptation éclairage

Limitation des retombées de poussières

Remise en état à vocation naturelle avec création d’habitats favorables à la faune et la flore (mares, zones d’éboulis, pierriers et caches, limitation revégétalisation artificielle, fronts apparents laissés en place…)

Suivi des mesures et de leur efficacité par des écologues

Zones Natura 2000

Decticelle languedocienne, Psammodrome algire et Traquet oreillard

Des impacts résiduels persistent sur des espèces protégées liées aux milieux ouverts (Decticelle, Magicienne, Proserpine, Lézard ocellé, Cochevis Thékla, Traquet Oreillard). Une mesure de compensation est prévue : ouverture et entretien de milieux ouverts sur des terrains à proximité dans le massif sur 21 ha (terrains appartenant à la commune de La Palme, milieux en cours de fermeture). Cette mesure a été définie en concertation avec le PNR, l’ONF et la DREAL.

Une dérogation de destruction d’espèce ou d’habitat d’espèce protégée est demandée en parallèle au dossier ICPE.

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Sites et Paysages

Etat initial

Le site du projet est situé en limite de deux unités paysagères : « le littoral de Leucate au pied des Corbières » et « la plaine littorale et le piémont des Corbières ». Cet espace est caractérisé par l’interface entre les Corbières et la mer Méditerranée : les coteaux arides des Corbières descendent vers la mer et dessinent l’horizon bien lisible des étangs. La plaine littorale forme une étroite gouttière entre ces deux mondes : la vigne y est largement cultivée, avec les villages et les principales voies de communication.

Le massif de Cap Romarin forme une avancée des Corbières sur la mer. Il constitue un point de repère géographique local. Le contraste est important entre ce massif, occupé de pelouses et garrigues rases et le littoral ou la plaine que l’homme a entièrement façonnés.

2 sites inscrits sont présents à moins de 3km : le site des Capitelles à 500 m au sud et le centre village de La Palme.

Une ZPPAUP est définie autour de Leucate, englobant la station littorale de la Franqui et la presqu’île des Coussoules.

Le projet se trouve dans la partie sud-est du massif de Cap Romarin, en retrait par rapport aux flancs. La carrière actuelle occupe un petit replat et est appuyée contre un petit relief qui culmine à 123 m NGF. Ce petit relief forme un signal visuel qui se détache du massif et est bien visible. Les fronts nord, appuyés contre ce relief, sont visibles dans le paysage depuis la plaine et l’étang de La Palme au sud (jusqu’à la plage de La Franqui). Le reste de la carrière, exploitée en dent creuse, n’est pas visible. Les stocks sur la zone technique décapée de l’extension pouvaient être visibles depuis certains points surélevés de la plaine au sud-ouest (A9). Il n’y a pas de visibilité depuis le village de La Palme, ni depuis la commune de Port-la-Nouvelle au nord-est ou l’arrière plaine littorale à l’ouest.

Effets du projet

Extension au niveau d’un replat vers l’ouest, en s’enfonçant à l’intérieur du massif. Contournement du relief à 123 m NGF. Exploitation en dent creuse.

Visibilité rapprochée limitée à une vue rasante depuis les abords immédiat. Aucune visibilité depuis sentiers du massif (Cathare et golf antique) ou riverain isolé au nord-est

Extension non visible depuis le sud (étang, plage) : masquée par les reliefs du massif en premier plan. Visibilité très rasante et ponctuelle sur les nouveaux fronts nord depuis points hauts au sud-ouest

Diminution impact zone technique (installation traitement et stocks descendus en fond d’excavation de la carrière actuelle, dans une zone non visible)

Pas de création de nouveaux points de vue, pas de modification de la morphologie du relief (conservation des crêtes, reliefs marquants non touchés). Non visible depuis sites classés ou inscrits ou éléments du patrimoine

Impact global très faible de l’extension sur le paysage

Mesures envisagées

Choix concernant la localisation de l’extension (replat dans le massif, contournement relief, dent creuse, lignes de crête et reliefs non touchés)

Limitation de l’exploitation en dessous de la cote 95 m NGF (limitation de la hauteur maximale des fronts nord qui sont les plus visibles)

Déplacement installation de traitement et stocks en fond d’excavation (non visibles)

Limitation des envols de poussières lors de temps sec

Conduite coordonnée des travaux d’extraction et de remise en état du site

Remise en état permettant une insertion satisfaisante du site dans son environnement et dans le paysage

Vue depuis les abords de l’étang de La Palme au sud

Haut fronts nord

Ancien stocks zone d’extensionPetit relief au nord 123 m NGF

Localisation patrimoine, sites

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Milieu humain – voisinage - nuisancesEtat initial Communes rurales au niveau de la plaine et stations balnéaires en bord de mer + port de Port-la-Nouvelle (industries, commerces, pêche), font partie de la CA du Grand Narbonne.

Principales activités économiques : industries au niveau de Port-la-Nouvelle et viticulture dans la plaine littorale + activité touristique (stations balnéaires)

Tourisme et loisir : stations balnéaires (La Franqui, Leucate, Port-la-Nouvelle), plusieurs campings. Activités nautiques liées au vent (étang La Palme) : kitesurf, planche à voile… Mondial du vent à La Franqui. Loisirs nature dans le massif : randonnée (sentiers cathare et du Golf antique + autres sentiers balisés), chasse.

Monuments historiques : village La Palme et site Capitelles (voir sites et paysage). Plusieurs vestiges archéologiques dans le secteur. Aucun n’est référencé sur la carrière.

Les riverains les plus proches : une habitation isolée au nord-est, dans le massif à 250 m (ancienne bergerie rénovée), aucune autre habitation dans le massif + quelques habitations en pied du massif au sud-est le long de la D709 à 400 m et plus (dont zone cabanisation La Valentine). Deux autres carrières LAVOYE à proximité, une vigne isolée au nord-ouest, parc éolien à l’ouest. Pas de voisinage sensible. Zones urbanisées et centres ville ou village éloignés (plus de 2 km).

Réseaux et servitudes : pas de réseau. Piste DFCI cartographiée dans la carrière actuelle mais non utilisée (autre piste DFCI permettant de contourner le site). Régime forestier pour les parcelles communales mais pas d’état boisé et pas d’exploitation sylvicole.

Effets du projet

Extraction vers l’ouest. Se rapproche du riverain isolé au nord-est à partir de la phase 4. S’éloigne des riverains au sud-est, situés le long de la D709.

Envol de poussières (décapage, foration, traitement et manipulation des matériaux, vent, circulation) : impact sur la végétation en limite et sur le paysage. Influencé par Tramontane, vent de nord-ouest : riverain au nord-est et vigne isolée non soumis et riverains au sud-est éloignés et séparés par le relief.

Émissions sonores (décapage, foration, traitement des matériaux, engins et camions) : impact faible pour l’activité confinée dans l’excavation (effet écran sonore fronts). Impact sur le riverain nord-est pour les travaux de décapage à partir de la phase 4 (activité ponctuelle).

Tirs de mines : vibrations, projections et détonation. Limités à 1 ou 2 tirs/mois (très ponctuel). Respect des valeurs limites réglementaires pour les vibrations. Pas de risque de projection (tirs confinés dans excavation)

Pas d’impact négatif sur le patrimoine, les activités économiques, de loisir ou touristiques (non perceptible). Perception possible activité à proximité immédiate dans le massif.

Pas d’impact direct sur agriculture ou sylviculture (extension sur zone technique, pelouses et garrigue rase). Vigne isolée dans le sens contraire au vent dominant (retombées de poussières très limitées)

Impact sur la salubrité et la sécurité publiques très faible.

Mesures envisagées

Activité de jour, entre 8h-12h et 13h30-17h30 du lundi au vendredi, hors week-end et jour fériés

Limitation de la vitesse à 30 km/h sur la carrière et les pistes, chemin d’accès enrobé depuis la D709

Déplacement de l’installation de traitement et des stocks en fond d’excavation (confinement de l’activité, effet barrière des fronts), exploitation en dent creuse

Arrosage en cas de temps sec et venté (citerne mobile et aspersion sur l’installation), merlons périphériques (en particulier en limite nord-est), manchons dépoussiéreurs sur la foreuse, bâchage des camions transportant des granulométries fines

Respect des règles de l’art pour les tirs, établissement d’un plan de tir, limitation de la charge unitaire, personnel qualifié et habilité, horaires réguliers pour les tirs, amorçage du nord au sud

Inspection des abords lors des tirs, signaux sonores, plan de mise à l’abri pour le personnel

Suivi des nuisances autour de la carrière et chez les riverains : réseau plaquettes retombées poussières (5 points mesurés en continue), mesures de bruits tous les 5 ans, mesure de vibrations 1 fois par an lors d’un tir

Entretien préventif et régulier du matériel et des engins

Gestion des déchets : tri et collecte en conformité avec la réglementation, maintien du site en bon état de propreté

Tramontane

Carrière LAVOYE

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Accès au site - circulation

Etat initial Arrière plaine littorale : passage voies communication A9 et D6009 avec trafic dense. Trafic important camions sur la D6139 entre l’arrière-plaine et Port-la-Nouvelle (nombreuses industries, port de commerce). D709 passant au pied du massif à l’est entre La Palme et Port-la-Nouvelle.

La carrière est accessible par la RD 709 à l’est, puis par une portion de voie communale jusqu’à l’entrée commune aux 3 carrières LAVOYE (accueil et pont bascule). A partir de l’entrée commune, des chemins enrobés permettent d’accéder aux différentes carrières LAVOYE. Le chemin d’accès à la carrière Cap Roumany présente une portion avec une pente forte (max 8%). Ce chemin est public mais peu emprunté (seulement par le riverain isolé au nord-est, pour l’accès à la vigne isolée, à un réservoir BRL et par les chasseurs et pompiers). Elle est cartographiée comme piste DFCI.

Effets du projet Trafic de camions fonctionnement normal : 22 par jour en moyenne, soit 1,1% du trafic

sur la D709 et 13% des poids-lourds sur cette route, moins de 0,5% du trafic sur les autres routes (augmentation de12 camions par jour par rapport à la situation actuelle)

Trafic camion en cas d’alimentation de travaux connexes aux chantiers exceptionnels : 74 camions par jour maximum le temps des travaux, soit 3,8% du trafic sur la D709 (43% des poids-lourds) et moins de 2% du trafic sur les autres routes

Alimentation de chantiers locaux autour de Port-la-Nouvelle, La Palme et des stations balnéaires du secteur. D709 empruntée vers le sud ou le nord suivant les travaux. Pas de traversée de centre village ou de centre-ville

Circulation des engins seulement sur la carrière et la base de vie. Pas de circulation d’engin sur les chemins du massif ou les routes.

Mesures envisagées Site ouvert aux camions pendant les heures

d’ouverture, entre 8h et 17h30 du lundi au vendredi, hors week-end et jour fériés

Limitation de la vitesse à 30 km/h sur la carrière et sur la voie d’accès

Affichage des règles et du plan de circulation sur le site, signalisation le long du chemin d’accès depuis la D709 et sur la carrière

Respect des règles de sécurité routière par les chauffeurs

Contrôle régulier de l’état des véhicules (éclairage, mécanisme, propreté, klaxon…)

Poste d’accueil et de contrôle de l’entrée/sortie des véhicules au niveau de l’entrée commune aux 3 carrières LAVOYE

Pas d’accès des camions à la zone en cours d’extraction

Pistes d’accès à la carrière fermées par une barrière en dehors des heures d’ouverture, avec une signalisation

Chemin d’accès emprunté par les camions depuis la D709 entièrement enrobé jusqu’à la carrière

Aucune entrave à la circulation sur ce chemin d’accès (voie publique et utilisation comme piste DFCI)

Entretien régulier de ce chemin d’accès

Carrière et sortie de camions annoncées par des panneaux sur le chemin d’accès et la D709

Intersection sécurisée avec la D709 (bonne visibilité et STOP)

Accès à l’habitation isolée au nord-est (portion non empruntée par les camions ou les engins)

Intersection D709

Voie communale empruntée

Accueil commun LAVOYE

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IV. Remise en état du site

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Remise en état La remise en état sera coordonnée à l’exploitation de la carrière. Elle consistera en une remise en état à vocation naturelle. Plusieurs structures d’habitats pour la faune et la flore seront notamment créées, prenant en compte les principaux enjeux du site. Dans ce cadre, les principes de la remise en état sont les suivant :

Enlèvement de toutes les installations et du matériel,

Remblayage partiel de l’excavation jusqu’à la cote 64 m NGF (plateforme), sauf dans la partie nord-est. Modelage en pente douce dans cette zone pour rattraper le carreau,

Talutage des fronts inférieurs depuis la plateforme à 64 m NGF, avec une pente d’environ 3H/2V et ensemencement (protection contre le ravinement),

Certains fronts laissés apparents, favorables aux espèces rupestres ou fissuricoles (chauves-souris, oiseaux),

Limitation de la végétalisation artificielle, recolonisation naturelle des milieux par les espèces environnantes,

Création de zones d’éboulis, blocs rocheux (caches reptiles et amphibiens),

Création de petites mares temporaires non végétalisées (amphibiens),

Mise en place d’une mare de grandes dimensions au nord-est, en point bas (zone humide recueillant les eaux de ruissellement),

Création d’un chemin d’accès fermé par des blocs rocheux. Les matériaux utilisés pour la remise en état du site sont les suivants :

La terre caillouteuse de découverte (50 000 m3),

Les stériles d’exploitation : 1/3 des stériles conservés pour la remise en état soit 220 000 m3,

Des déblais inertes de terrassement (terres et pierres non polluées) issus de chantiers LAVOYE uniquement : environ 5 000 m3 par an soit 150 000 m3 au total.

La terre caillouteuse, préalablement décapée et stockée de manière sélective, sera régalée au-dessus de ces matériaux.

La remise en état du site a été simulée à l’aide du logiciel de modélisation 3D LandSIM3D de la société Bionatics. Les illustrations présentées en page suivante sont des captures d’image dans le modèle au niveau de points de vue aériens ou au sol.

Localisation des prises de vue dans le modèle 3D

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Carrière « Cap Roumany II » – Communes de Port-la-Nouvelle et La Palme (11)

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Remise en état

Réaménagement de la carrière : captures d’écran dans le modèle 3D

T3 T1 T2

C3 C1 C2

C6 C4 C5

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V. Etude de dangers

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Résumé non technique – étude de dangers

Nature Opérations / équipements

concernés Défaillance Causes Conséquences Principales mesures de prévention Probabilité Cinétique Gravité Criticité Zone d’effet

Tout type d’accident

- - - -

- Interdiction d’accès à toute personne extérieure non autorisée (clôture, barrières) – information des riverains par des panneaux

- Equipements de protection individuelle pour les personnes amenées à pénétrer sur le site : gilet fluorescent, casque, lunettes, chaussures de sécurité

- Au moins une personne formée aux premiers secours (Sauveteur Secouriste du Travail), formation et information du personnel

- Affichage des coordonnées des secours et des consignes en cas d’accident

- Mise à disposition de moyens d’intervention (téléphones, trousse de secours…)

- Dégagement de l’accès aux secours pendant les heures d’ouverture

- Arrêt de l’activité en cas de conditions climatiques défavorables ou dangereuses (orage, chute de neige, vent très violent…)

- - - - -

Incendie

Activité en général

Présence de produits

inflammables de 2ème catégorie (réservoir des engins et des

groupes)

Départ d’incendie

Collision entre véhicules

Court-circuit sur le moteur des engins

et des groupes

Cigarette

Travaux par points chauds

Foudre

Dégâts matériels

Dommages corporels

Pollution de l’air /

gêne par les fumées

- Consignes lors du ravitaillement des engins et des groupes (arrêt moteur, interdiction de fumer…)

- Stockage des huiles et produits d’entretien dans des contenants dédiés, sur rétention le cas échéant, dans le conteneur servant d’atelier de la base de vie

- Stockage des déchets triés au niveau de la base de vie dans des contenants dédiés suivant le type de déchet et évacués régulièrement vers des structures appropriées, afin de limiter leur accumulation sur le site

- Respect des dispositions de sécurité concernant l’utilisation d’un groupe électrogène (ne pas couvrir, assurer une bonne ventilation…)

- Etablissement d’un « permis de feu » réglementaire pour tous travaux par points chauds

- Interdiction de fumer à proximité de la végétation

- Présence d’extincteurs mobiles dans les engins, au niveau du poste de commande de l’installation de traitement, dans les bungalows et dans le conteneur de la base de vie. Les extincteurs sont contrôlés annuellement

- Présence de réserves d’eau : citernes de 30 000 litres au niveau de l’installation de traitement et citerne de 15 000 litres au niveau de la base de vie

- Présence de 3 extincteurs adaptés dans le camion-citerne de ravitaillement

- Formation du personnel à la lutte contre l’incendie

- Etablissement et affichage d’un plan de sécurité incendie

- Brûlage interdit, toléré pour les emballages d’explosif

Evènement très improbable

Lente (progression de plusieurs mètres

en une heure)

Modéré

Dégâts matériels possibles à

l’extérieur du site

Pas d’effets létaux à l’extérieur du site

Risque moindre

Dépend de l'intervention des services d'incendie et de secours et des conditions climatiques (vent et pluie)

(carrière, base de vie,

chemin d’accès et abords immédiats)

Vent dominant : Tramontane venant du nord-ouest (zone

la plus exposée en limite sud-est du site)

Explosion - projections

Tirs de mines pour l’exploitation des

matériaux

Explosion intempestive

Tir non maitrisé

Non-respect des consignes

Amorçage accidentel

Erreur de dosage

Mauvaise utilisation

Dégâts matériels

Dommages corporels

- Manutention des produits explosifs uniquement en présence du personnel habilité concerné par cette opération

- Surveillance constante des explosifs par une personne désignée (le boutefeu)

- Transport séparé des détonateurs et des explosifs

- Pas de stockage sur site

- Elaboration et respect du plan de tir

- Interdiction de fumer – pas de flamme ni d’étincelle – pas d’ondes radio ou de téléphone portable

- Inspection après tir et reprise des charges non explosées

- Blocage des accès le temps du tir

- Respect du dossier de prescriptions relatif aux explosifs

- Inspection des abords avant chaque tir

- Signaux sonores avant chaque tir

- Orientation des tirs à l’intérieur de l’excavation

Evènement très improbable

Instantanée

Modéré

Exposition matérielle et humaine limitée à

la carrière

Abords immédiats inspectés avant

chaque tir

Risque moindre

Intérieur de l’excavation de la carrière (exploitation en

dent creuse)

Instabilité d’un front, d’un talus ou d’un stock

Activité d’extraction

Stockage des

matériaux

Remise en état

Chute de blocs / effondrement

Glissement

Déstabilisation mécanique

progressive d'un front, d'un talus,

d’un stock

Dégâts matériels

Dommages corporels

- Profil des fronts adapté aux propriétés de la formation en place

- Surveillance des fronts

- Modalités de confection des stocks, remblais et talus assurant leur stabilité

- Consignes concernant le traitement des zones présentant des instabilités

Evènement très improbable

Quasi-instantanée

Modéré

Exposition humaine limitée à la carrière

Risque moindre

Zones d’extraction

Zones de stockage

Zones de remblayage et de remise en état

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Résumé non technique – étude de dangers

Nature Opérations / équipements

concernés Défaillance Causes Conséquences Principales mesures de prévention Probabilité Cinétique Gravité Criticité Zone d’effet

Accidents corporels

Circulation d’engins et de

véhicules

Collision entre véhicules

Collision véhicule /

piéton

Erreur de conduite

Non-respect des règles de circulation

Dégâts matériels

Dommages corporels

Pollutions

Départ d’incendie

- Affichage des règles et du plan de circulation sur le site

- Pas d’accès direct sur la zone d’extraction pour les camions

- Mise en place d’une signalisation adéquate sur le site et au niveau du chemin d’accès à la carrière depuis la D709

- Matérialisation claire des voies de circulation

- Limitation de la vitesse à 30 km/h sur la carrière et le chemin d’accès

- Entretien régulier des engins et des voies de circulation

- Véhicules équipés de direction de secours, d’un klaxon en état de marche et d’un avertisseur de recul

- Chemin d’accès à la carrière et la route communale revêtu et calibrés pour le passage des camions

- Respect du code de la route

- Chemin d’accès emprunté par les camions depuis la D709 entièrement enrobé jusqu’à la carrière

- Aucune entrave à la circulation sur ce chemin d’accès (voie publique et utilisation comme piste DFCI)

- Carrière et sortie de camions annoncées par des panneaux sur le chemin d’accès et la D709

- Intersection sécurisé avec la D709 (bonne visibilité et STOP)

Evènement probable

Quasi-instantanée pour

l'accident

-

rapide (moins de 15 minutes) pour l'intervention sur

l'accident

Modéré

Exposition matérielle et humaine limitée à

la carrière

Exposition du public au niveau du chemin

d’accès et du croisement avec la

D709

Risque moindre

Zone d’extraction

Installations de traitement

Plateforme stocks

Pistes

Base de vie

Chemin d’accès et voie communale empruntée par

les camions

Croisements avec les chemins du massif et avec la

D709

Installations de traitement des

matériaux (dont groupe

électrogène)

Entrainement par les structures en

mouvement

Coupures

Brulures

Chute

Electrisation ou électrocution

Non-respect des règles de sécurité

Dommages corporels

Départ d’incendie

- Entretien régulier des installations

- Respect des dispositions de sécurité concernant l’utilisation d’un groupe électrogène – consignes concernant l’utilisation de ce matériel,

- Panneaux d’interdiction d’approcher au personnel à pied au niveau des trémies et grille de sécurité sur les trémies

- Garde-corps, sol antidérapant et escaliers d’accès sur toutes les passerelles et les plates-formes

- Protections passives adaptées : protections sur les parties des installations présentant des risques d’entraînement ou d’arrachement

- Pour chaque transporteur : châssis de tête avec protection d’angle rentrant et chasse-pierres, châssis de pied avec capot de protection du tambour et dispositif de protection des angles rentrants

- Arrêts d’urgence sur les parties des installations présentant des risques (ex : câbles d’arrêt d’urgence ou arrêts « coups de poing »)

- Sonnerie avant la mise en route de chaque installation

Manipulation – transport de matériaux

Chute de matériaux

Erreur de manutention

Vitesse excessive

Dommages corporels

- Respect des dispositions de sécurité à proximité des engins manipulant des matériaux

- Consignes concernant la manipulation et le transport des matériaux pour les conducteurs d’engins

- Consignes interdisant la circulation piétonne dans les zones d’évolution des engins

Front de taille Chute

(engin ou piéton) Non-respect des

règles de sécurité

Dégâts matériels

Dommages corporels

Pollution

Départ d’incendie

- Respect des dispositions de sécurité en bordure des fronts

- Blocs ou merlons en bordure des fronts, au niveau des banquettes concernées par la circulation et au niveau des pistes

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Résumé non technique – étude de dangers

Nature Opérations / équipements

concernés Défaillance Causes Conséquences Principales mesures de prévention Probabilité Cinétique Gravité Criticité Zone d’effet

Déversement d’une substance

polluante – risque de

pollution des eaux et du sol

Utilisation d’engins et de groupes

Ravitaillement de la pelle au niveau

de la zone d’extraction (engin à mobilité réduite)

Fuite de carburant

Fuite d’huile

Collision entre véhicules

Rupture d’un

flexible

Erreur de manipulation lors du ravitaillement

de la pelle

Malveillance

Infiltration de la pollution dans le

sous-sol

- Mise en place d’un merlon autour de la zone d’extraction afin de séparer les eaux de ruissellement extérieures de celles de la carrière

- Eaux de ruissellement de la carrière dirigées vers un point bas en fond d’excavation, choisit sans fractures ni karstification ouverte, permettant l’infiltration lente des eaux au travers des fines de décantation (matériaux fins argileux mis en place au fond du point bas jouant le rôle de filtre)

- Groupe primaire et groupe électrogène installés sur une dalle bétonnée étanche

- Approvisionnement en carburant par camion-citerne et entretien courant des engins réalisés sur aire étanche située sur la base de vie, à proximité des bungalows

- Gros entretien et les réparations réalisés en dehors de la carrière, dans les ateliers LAVOYE au niveau des ateliers du siège social

- Procédure en cas de ravitaillement de la pelle chenille sur la zone d’extraction, réalisé en bord à bord par un camion-citerne pourvu de toutes les dispositions en vigueur en matière de prévention des risques de pollution avec notamment un pistolet de distribution à déclenchement manuel avec dispositif automatique de détection de trop plein, d’un bac à égouttures et d’un kit anti-pollution

- Interdiction de stockage de carburant sur la carrière. Stockage d’huiles et de produits d’entretien possible dans le conteneur servant d’atelier (sur la base de vie) sur une capacité de rétention adaptée

- Gestion des déchets (tris, stockage et collecte en conformité avec la réglementation) : les déchets souillés (chiffons sales, produits absorbants...) sont stockés dans des bennes spéciales le conteneur servant d’atelier

- Vérification et entretien régulier des engins et des machines afin d’éviter tout risque de fuite

- Mise à disposition de moyens d’intervention en cas de déversement d’hydrocarbures ou de tout autre fluide au sol : kit anti-pollution lors du ravitaillement en carburant (stockés à proximité des groupes mobiles et dans le conteneur servant d’atelier) et feuilles absorbantes stockées dans les engins, moyens adaptés pour purger les sols souillés et les évacuer rapidement

- Formation et sensibilisation du personnel à intervenir sur une pollution

- Procédure stricte de contrôle du caractère inerte des déblais amenés sur la carrière

- Procédure en cas de mise à jour de structures karstiques à transmissivité verticale : merlon autour, balisage, colmatage éventuel

- Procédure d’alerte en cas de doute d’entrainement d’une partie même infime d’hydrocarbures malgré les dispositions prises. L’exploitant alerte la DREAL, l’ARS et le PNR

Evènement probable

Moyenne (environ d’une

heure)

Modéré

Pas d’exposition humaine

Dégâts sur

l’environnement rapidement maitrisables

Risque moindre

Sol et sous-sol de la carrière

Nappe souterraine sous-jacente

Réalisé dans le respect de l’environnement et de la réglementation en vigueur, l’exploitation de la carrière présente des risques relativement limités.

Les mesures de prévention, les équipements de lutte contre les dangers et nuisances éventuelles et les moyens et consignes d’intervention en cas de sinistre, mis en place par l’exploitant, permettent d’atteindre un niveau de risque aussi bas que possible.

Dans ces conditions, le risque le plus significatif est celui d’un accident corporel sur l’emprise de la carrière (présence de véhicules en mouvement, d’une installation de traitement etc.).

Le site étant interdit au public, le risque concerne les professionnels travaillant sur la carrière et reste limité géographiquement au site. Le personnel est qualifié et formé, et l’exploitant met tout en œuvre pour assurer la sécurité du site.