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TABLE RONDE : SANTE DES JEUNES ATOUTS ET FAIBLESSES Mme Anne-Marie MARTEVILLE, Conseillère Technique et Pédagogique d'Education Populaire-D. D. J. S. De L'Orne. Mme le docteur Nadine JUMEL, Médecin responsabledu service de Promotion de la Santé en faveur des Elles Inspection Académique du Calvados. M. le docteur Erol FRANKO, Pédopsychiatre, Centre Hospitalier Spécialisé de Picauville. M. Alain CARTEL, Président de l'U. R. I. O. P. S. S. de Basse Normandie. Mlle Marie-Ange CASTEIG, Adhérente association D'JUNES. Mlle Ludivine VAUVERT, Adhérente association MESAJ. Retour sommaire Pages précédentes

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TABLE RONDE :

SANTE DES JEUNES

ATOUTS ET FAIBLESSES

Mme Anne-Marie MARTEVILLE, Conseillère Technique et

Pédagogique d'Education Populaire-D. D. J. S. De L'Orne.

Mme le docteur Nadine JUMEL, Médecin responsable du service de

Promotion de la Santé en faveur des Elles Inspection Académique

du Calvados.

M. le docteur Erol FRANKO, Pédopsychiatre, Centre Hospitalier

Spécialisé de Picauville.

M. Alain CARTEL, Président de l'U. R. I. O. P. S. S. de Basse

Normandie.

Mlle Marie-Ange CASTEIG, Adhérente association D'JUNES.

Mlle Ludivine VAUVERT, Adhérente association MESAJ.

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STAGES"LES JEUNES ET LEUR SANTÉ"

Action : stages de 5 jours sur le thème :"la santé et les jeunes".

Public visé : accueillants des missions locales et PAIO, animateurs de quartier, éducateurssportifs, formateurs en insertion, conseillers techniques de Missions locales et de PAIO,

etc... en relation professionnelle régulière-voire permanente-avec un public de jeunes de15 à 25 ans, souvent en difficultéLe nombre de stagiaires est limité à 15.

La participation à ce stage est gratuite, à l'exception des frais de déplacement éventuels et desfrais de repas à midi qui restent à la charge de l'employeur.La participation au stage doit se faire sur la base du volontariat et implique la présence àl'intégralité du stage.

Opérateur : Direction Départementale Jeunesse et Sports de l'Orne

Intervenants :

C Christophe BOUCHÉ-Médecin psychiatre hospitalier/Centre Psychothérapique de F Orne

C Catherine CALINE-Educatrice spécialisée/Dros'Aide 61

C Résine DELANGE-Animatrice de prévention/Mutualité de l'OrneJoëlle MARIE - Chargée de mission aux Droits des Femmes l Préfecture de l'Orne

Ces 4 intervenants sont présents sur l'intégralité des 5 jours pour permettre une approchetransversale de nombreux thèmes et des échanges réels autour des différents thèmes abordés cequi doit être plus intéressant et plus pertinent pour les stagiaires.

Objectifs du stage :

W Apporter des connaissances pratiques sur les situations auxquelles les jeunes [15-25 ans]

sont confrontés dans le domaine de leur santé ;Permettre une réflexion commune et transversale sur les difficultés rencontrées dans leurpratique professionnelle auprès de jeunes ;Aider ces professionnels à répondre aux demandes des jeunes et à les orienter selon leursbesoins, en fonction des ressources locales ;Permettre à ces jeunes professionnels de découvrir ou mieux connaître les intervenantslocaux qui peuvent les aider,

Faciliter une meilleure connaissance des pratiques professionnelles respectives desintervenants.

Thèmes retenus :

Les violences [familiales, abus sexuels sur mineurs, maltraitances, sectaires, etc...],

La prévention des conduites de dépendance [alcoolisme, toxicomanies, etc

La prévention du VIH et du SIDA auprès des jeunes,La santé mentale des adolescents,La contraception et l'IVG.

Sur ces différents thèmes, les aspects tant législatifs que psychologiques et sociaux sontabordés.

Méthodologie utilisée :

* Travaux en ateliers-partage d'expériences-théorisation

* Apports théoriques comme éclairage des sujets travaillés en groupeUtilisation d'outils et de techniques de communication-exercices interactifs

Evaluations orales et écrites (de journée et de stage).

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Commentaires :

Ces stases ont été mis en place suite à des difficultés rencontrées et formulées par desformateurs en insertion qui faisaient le constat qu'avant de pouvoir travailler avec certains

jeunes dans une dynamique d'insertion, il y avait d'importants problèmes de santé[physiolozique et psychologique] à régler, problèmes face auxquels ils se sentaient démunis.

L'organisation de ces formations a été rendue possible grâce à la présence de professionnels

compétents, complémentaires et motivés, oeuvrant dans l'Orne et souhaitant travailler enréseau

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Intervention de Mme le Dr N. JUMEL

La circulaire 91.148 du 24 juin 1991 a pour objet les missions et fonctionnement du Servicede Promotion de la Santé en Faveur des Elèves. Elle remplace la circulaire du 15 juin 1982 relative auxorieniadons et au fonctionnement du service de santé scolaire.

Ces missions sont très vastes et ambitieuses, malheureusement, les moyens mis à dispositionsontnettement insuffisants.

La population scolarisée dans le Calvados représente phis de 144 500 élèves del'enseignement public et prive

soit environ 74 500 élèves du I er degréet 70 000 élèves du 2nd degré.

Le département est divisé en 20 secteurs, chaque secteur regroupant plusieurs secteurs decollèges Un secteur de collège forme par les écoles maternelles et primaires « alimentant » ce collège.

Le département comporte : 696 écoles du 1er degré, 86 collèges dont 17 avec SEGPA, 55lycées (enseignement général, technique, professionnel) et 1 Lycée d'Enseignement Adapté.

Chaque équipe comprend un médecin et une infirmière travaillant en concertation étroiteaidée parfois par une secrétaire (à temps très partiel).

Dans le service actuellement :

Infirmières :21 infirmières itinérantes sur des secteurs géographiques déterminés.* 35 infirmières sont résidentes en établissements ; 25 en lycées et lycées professionnels et 8

en collèges.

Médecins :11 postes budgétaires pour les médecins répartis en :

1 médecin Responsable Départemental Conseiller Technique7 médecins de secteur2 médecins stagiaires1 médecin contractuel (1 poste n'étant pas pourvu).

Cet effectif est complété par du personnel vacataire travaillant obligatoirement à tempspartiel : 7 équivalents temps plein répartis en 16 médecins vacataires.

Pour l'année 1997, la dotation budgétaire vacation est nettement diminuée, sans qu'il y ait decréation de poste correspondante. 11. 4% en moins soit une diminution d'un équivalant temps plein.

Le Service de Promotion de la Santé travaille en étroite collaboration avec le Service Social

en Faveur des Elèves, ayant à sa disposition 17 postes de personnel de terrain (26 collèges et lycéesétant pourvus d'un assistant social)

Le médecin intervient à la fois au niveau Individuel et au niveau collectif auprès des élèves.

De le plus, au sein des écoles ou établissements scolaires, il est rare que des locaux propices à laconfidentialité puissent nous être réservés.

; points forts à notre disposition-une population très large puisque allant de la maternelle

au lycée, auprès de laquelle nous travaillons la possibilité d'aborder tous les thèmes de santé dans lecadre de l'Education à la Santé au niveau collectif pouvant évoluer en fonction de l'âge des enfants.

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L'Education à la Citoyenneté permet de responsabiliser les jeunes vis à vis d'eux-mêmes etégalement d'aborder, d'apprendre le respect de l'autre.

Avec cette notion, les sujets commei toxicomanie-conduites addictives,conduites à risque (violences, suicide...),hygiène de vie au sens le plus large (de l'éducation sexuelle à l'alimentation, àl'hygiène bucco dentaire),

sécurité (formation aux ler secours, accidents domestiques...),maltraitance,

peuvent être abordes et évoluer au fur et à mesure que l'enfant grandit, que le jeune se construit pourdevenir adulte responsable.

-> Toutes les actions sont entreprises dans le cadre d'un projet santé inclus dans le projet d'écoleou d'établissement. Tous les thèmes peuvent être travaillés en partenariat très large :

a d'abord au sein de l'Education nationale où les enseignants et autres personnels (CPE) sontles interlocuteurs privilégiés des élèves, le médecin et ayant là un rôle deconseiller technique en madère de santé auprès des adultes.

· également avec des partenaires exrériears à l'institution : Conseil Général, PMI, Directiondes Services Sociaux, Centre de Planification, C. A. F., les associations (maltraitance,SIDA...), les médecins libéraux...).

Cependant, il est bien évident que les enfants ne peuvent être examinés de façon régulière parle médecin : 1 bilan de Grande Section avant l'entrée au CP afin de dépister les difficultés les déficitssensoriels, les troubles du langage.

Si le jeune ne présente pas de difficulté scolaire, il ne sera revu qu'au moment del'orientation, c'est à dire en classe de 3ème.

La diÀ£Ficulté du suivi des enfants est majeure ; de plus, les difficultés socio-économiques decertaines familles font que les demandes d'examens auprès de l'ORL, de

l'ophtalmogue, du dentiste,de l'orthophoniste ou du médecin traitant pour la simple mise à jour des vaccinations, sont trèsdifficiles, voire quasiment impossibles parfois.

Le manque de transport en commun dans certains secteurs, marginalise d'autant plus cesenfants qui voient leur difficulté non prise en charge du fait de la ruralité. Ces difficultés sont unhandicap pour le bon apprentissage de la lecture et/ou de l'écriture à l'entrée en CP.

-3-Depuis peu, deux grandes préoccupations apparaissent :

• la restauration scolairela maltraitance.

La baisse de la fréquentation des cantines scolaires du fait :-du coût de la 1/2 pension-du versement à l'établissement une fois par trimestre (la mensualisation peut être

obtenue à la demande des familles mais celles-ci sont mal informées)Ce phénomène est accéléré par la suppression des bourses de collège avec transfert à ta CAF

de la gestion de l'allocation d'aide à la scolarité. Certe allocation est versée en une seule fois fin août,

avec l'allocation de rentrée scolaire Ce versement () important est globalisé dans le budget familial à la rentrée

scolaire (ce phénomène très sensible au niveau des collèges touche essentiellement les familles les plus

défavorisées sur le plan socio-économique).

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Quant à la maltraitance, les appels au secours de la part des jeunes sont de plus en plusnombreux au sein des collèges (et lycées).

455 dossiers ouverts par les assistants sociaux scolaires dans le cadre de la protection del'enfance. De même, ces cas nous sont rapportés de façon très fréquente par les adultes ayant en chargede très jeunes enfants, au niveau maternel ou primaire.

Un médecin appelé en urgence pour suspicion de maltraitance arrête tout travail en cours etdoit consacrer au minimum 5 h 8hOO pour entreprendre un travail en partenariat afin d'évaluer aumieux l'urgence de la situation.

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Docteur Erol FRANKO

En partant de mon travail clinique avec les enfants et les adolescents, j'aurais pu,

dans le cadre de cette Conférence Régionale, vous parler prioritairement des Maltraitances,

du Suicide et de l'Autisme, pour évoquer les atouts et les faiblesses dans l'organisation dessoins.

De l'Autisme, il en a été largement question lors d'une Journée Régionale trèsrécente, qui prolongeait d'autres rencontres, et où nous avons vu s'instaurer des possibilités

de dialogue entre des professionnels d'horizons différents et des familles.

Des questions sur les Maltraitances et le Suicide ont été abordées ce matin.

J'ai donc préféré vous parler d'une autre question à laquelle mon travail

m'oblige à accorder de plus en plus de sérieux

Si je considère les situations cliniques les plus difficiles dont j'ai eu à m'occuper

ces derniers temps, les plus difficiles quant à la gravité des troubles et quant à l'impossibilité

de trouver des solutions pour apaiser la détresse et faire évoluer la situation dans un sensfavorable et acceptable pour les différents protagonistes... les plus difficiles en tant qu'elles

aboutissent à des impasses ou qu'elles s'aggravent de plus

en plus malgré ou à cause des

interventions d'aide et de soins.., il me semble que certaines constantes et certains points

communs sont repérables comme points forts ou comme faiblesses de l'organisation de la

promotion de la santé des enfants et des adolescents.

Le premier constat, après coup, concerne la complexité de la majorité de cessituations où sont intriqués des problèmes organiques médicaux, des problèmes

psychologiques, des problèmes familiaux, sociaux et qui existent souvent depuis plusieurs

générations.

Le deuxième constat concerne la tendance naturelle ( ?) de chaque professionnel,

de chaque équipe, à réduire cette complexité à la seule dimension de sa spécialité qui

devient alors explicative, aboutissant à un tout-somatique, ou un tout-psychologique, oufamilial,

ou social, ou scolaire... ou alors c'est le tout qui est renvoyé dans le champ de

l'autre, ce qui revient au même-exemple : le somaticien qui dit"c'est psychologique !"ou

vice versa-. En oénéral, ce type de réponses s'entend comme voulant décider de ce qui est

bien ou mai pour l'enfant, devient moralisante, se substitue aux véritables responsables de

l'enfant et aggrave la situation

D'où le troisième constat qui concerne la place faite aux responsables égaux en

ascendants de l'enfant, ou le peu de place ou la mauvaise place...

Pourtant. lorsque nous arrivons à reconstituer l'histoire de l'enfant ou du jeune

nous constatons aussi que quantité d'observations très importantes avaient déjà été faites et

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notées par l'entourage. ta maternité. le généraliste, le pédiatre, t'enseignant, le travailleur

social, la brigade des mineurs et que cela s'est perdu, il n'y a pas eu de suite... chaque

nouvelle pensée explicative a fait oublier la précédente.. Nous constatons aussi, en général,

que l'entourage naturel de l'enfant sa famille, a une perception très juste et des intuitions

très pertinentes sur les difficultés et qu'une méfiance quasi systématique des professionnel à

leur égard dénature souvent ces informations.

Il existe dans notre région quantité de tentatives, très prometteuses, pour semettre à travailler ensemble de façon à ce que chacun apporte sa contribution enreconnaissant son besoin des compétences des autres et en laissant respectueusement auxresponsables légaux de l'enfant leur rôle de référents et de seuls dépositaires du projet global

de l'évolution de l'enfant, puisqu'ils sont ses seuls vrais étayages et les seuls à pouvoir

assurer la permanence et la continuité indispensables à sa croissance, et quelles que puissent

être par ailleurs les difficultés.

Dans notre pratique courante et en particulier dans ces situation cliniques trèsdifficiles, c'est uniquement lorsque ce travail de proximité et de complémentarité a pu seréaliser, en travaillant de préférence dans les même lieux, en faisant s'il le faut desconsultations conjointes, en invitant chaque fois que possible l'entourage de l'enfant à yparticiper... pour que cet entourage apporte aide et éclairage... que nous avons vu une possible

évolution positive. (C'est le point fort).

Lorsque ce type de travail n'a pas pu se réaliser, nous avons vu le plus souvent les

choses s'assraver. (C'est le point faible).

Je crois qu'on peut affirmer que certaines situations demeurent désastreuses

tant que ce type de travail ne se fait pas et qu'on voit les choses prendre une autre tournurelorsqu'on se résout à se donner les moyens pour y parvenir.

Comme élément concret de solution je parlerais d'une volonté plus soutenue, à

tous les niveaux, pour un travail organisé de collaboration clinique dans les mêmes lieux de

compétences différentes et complémentaires Par exemple en ce qui nous concerne, les

psychiatres d'enfant, la nécessité de travailler en étroite collaboration avec les généralistes,

avec l'hôpital général, et en particulier avec la pédiatrie, la maternité, les urgences..., sansoublier la neuro-pédiatrie.

Et en ce qui concerne le manque de structures pour l'accueil des

adolescents, arriver à organiser de la même façon, une"fonction"d'accueil et de suivi par

un travail de proximité qui permette, encourage et facilite la collaboration entre les

nombreux protagonistes en respectant et en soutenant résolument la place d'autorité et de

référents des parents. Pourrions-nous imaginer que ce type de travail fasse officiellement partie du

cahier des charges de certains professionnels, dans le respect de la déontologie et avec la

nécessité de définir des outils spécifiques pour ce type de collaboration ?

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Intervention de M. A. CARTEL

CONFERENCE REGIONALE DE LA SANTE14 MAI 1997

TABLE RONDE :

SANTE DES JEUNES "ATOUTS ET FAIBLESSES"

1) Présentation rapide du thème de la table ronde et avant la présentationdes participants et la prise de parole de ceux-ci, introduction en rappelant letravail effectué par le C. E. S. R sur le thème"Les réponses aux besoinsSanitaires et médico-Sociaux en Basse Normandie"avec comme objectif de"Recenser les principaux besoins dans le domaine de la Santé selon lamanière et la nature dont ils se manifestent, mettre en lumière lesdifférences de comportement au sein de la population régionale et étudier lesrepousses apportées par l'ensemble des acteurs sanitaires et médico-sociauxpubliés ou privés sur le territoire Bas Normands.

Compte tenu de cet objectif et de l'ampleur du travail le CESR a pris ladécision de réaliser ce travail en 4 études

Deux études ont déjà été réalisées :-l'une concerne les 0 à 6 ans-l'autre réalisée en 1996 pour la population scolaire

J'aborderais très rapidement quelques points forts des Constats etConclusions du C. E. S. R.

Parmi les aspects positifs nous avons noté le bon état de santé des enfantset des jeunes, notamment depuis les années 60 liés a de nombreux facteurs enparticulier ceux touchant à l'amélioration des conditions de vie et auxprogrès médicaux.

Dans les aspects préoccupants, nous pouvons noter sur le plan social lesconséquences de la situation économique qui affecte de plus en plus defamilles et les difficultés croissantes qui apparaissent au point de contrarierles jeunes dans leur réussite scolaire et leur intégration sociale.

Dans ces conclusions, le C. E. S. R montre qu'il existe trop de cloisonnementdans nos actions et donc de synergie entre les différents acteurs des champssanitaires et médico-sociaux et que les moyens financiers sont insuffisantspour mener à bien des actions pilotes de prévention, et d'éducation pour lasanté.

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Plus globalement, l'idée de création d'une maison de la promotion de 1 :Santé dans notre région intéresse toujours le CESR qui y voit un moyezessentiel pour la Basse Normandie d'optimiser ses moyens en fédérant le ;compétences et savoir faire des différents acteurs sanitaires et médicosociaux et par la même améliorer la santé par l'environnement économiqueet social.

Après cette intervention d'environ 3 à 4 minutes, présentation desintervenants de la Table Ronde et de l'organisation de celle-ci ; question etparole au ler intervenant.

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CONFERENCE REGIONALE DE SANTE

DU 14 MAI 1997

latervecties de A§e CASTEIB

et de Illt Ladivime VAUVERT

La prise en charge des problèmes de santé des jeunes, par l'ensemble de lacollectivité, doit être plus importante tant leur avenir en dépend. C'est pourquoi, nousintervenons au cours de cette conférence en qualité de bénéficiaires, adhérant respectivement

à deux associations D'JUNES et MESAJ, ayant pour préoccupation leur santé. Ainsi, nousprésentons notre vision commune sur certaines difficultés rencontrées.

Un manque d'informations des jeunes ainsi que des établissements qui les

côtoient quotidiennement sur les structures médicales ou associatives déjà existantes est à

souligner. Aussi, il semble utile la réalisation d'un annuaire composé des différentes

pathologies avec pour chacune les adresses, personnes à contacter et le contenu détaillé des

services offerts dans chaque lieu.

La plupart des jeunes éprouvent un sentiment d'exclusion, de solitude etd'incompréhension, cause de repli sur eux-mêmes. Ce malaise semble commencer dès l'âge

de 10-11 ans pour certains Il nous apparaît donc nécessaire d'accroître les lieux relais

écoute-orientation. L'existence de ces endroits localisés hors institutions est essentielle. Bien

souvent, les jeunes, par honte ou peur, ne peuvent parler de leurs problèmes dans leurs lieux

de vie.

La prise en charge ou la sensibilisation par eux de leur santé implique uneprise de conscience réelle chez l'adulte de leurs difficultés et une communication entre euxallant plus dans le sens adultes-jeunes et non l'inverse. Il semble indispensable au niveau

collectif (par exemple dans les classes au cours d'une discussion) l'existence de cet échange

en sollicitant la vigilance et d'abord la prise de conscience des élèves sur les problèmes

intervenant à titre individuel ou collectif au sein d'un groupe. Ces échanges devraient jouer

un rôle préventif donc ne pas avoir lieu en cas de crise. Une éducation à la santé incluse

obligatoirement dans les programmes scolaires permettrait cette sensibilisation.

Un autre problème serait une mauvaise hygiène alimentaire. En effet, certainsélèves des lycées et collèges ne prennent plus de repas dans les cantines. Malgré les aides

versées à certaines familles, on constate que de nombreux enfants en sont privés et parconséquent, sont victimes de malnutrition Cet état de fait est en contradiction avec lareconnaissance du droit au repas tel qu'il est défini dans l'article 27 de la Convention

Internationale des Droits de l'Enfant.

Les jeunes n'attachent pas l'importance qu'ils devraient à leur santé et plus

particulièrement les jeunes en difficulté Il paraît indispensable, dans un premier temps, dedévelopper des structures de bilan de santé à un plus large public et, dans un deuxième

temps, de suivre les jeunes en faisant systématiquement le relais entre leurs services et ceuxde l'extérieur.

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Un grand nombre d'entre eux sont livrés à eux-mêmes et ceux résidant enfoyer en sont un exemple. En effet, ils ne savent pas vers qui s'orienter et demander conseil

au sein de ces structures. Ils souhaiteraient que soit désignée une personne travaillant déjà

dans ces établissements pour jouer un rôle d'écoute et d'orientation auprès d'eux.

La majorité des étudiants ont des ressources modestes qui les pénalisent dans

l'accès aux soins. L'avance des frais de visites chez le médecin et celle des médicaments

entraîne une dépense imprévue et trop onéreuse pour leur budget Pour les jeunes endifficulté, bien sûr il y a la carte santé, mais pour l'obtenir les démarches administratives sontcompliquées et découragent certains jeunes.

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CONCLUSIONS

DU

JURY

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Conférence Régionale de Santé de Basse-Normandie

Conclusions et recommandations du jury

Préliminaires

Les actions visant à l'amélioration de l'état de santé de la population et les

mesures relatives au renforcement des moyens,* ne peuvent être mises en oeuvre que progressivement,

* nécessitent une action poursuivie dans la durée, de façon à permettre

une évaluation valable,

* doivent impliquer tous les acteurs, y compris les établissements de

santé

Il est indispensable d'accroître les moyens des interventions préventives par

rapport à celles de nature curative

Ces actions doivent d'abord considérer les individus en tant qu'acteurs de leur

propre santé et restituer à l'environnement familial et social naturel son rôle

primordial d'éducateur et de réfèrent.

Le jury, après avoir entendu les interventions et les débats auxquels elles ontdonné lieu, estime pouvoir formuler les conclusions et recommandations

suivantes :

1°) Les priorités régionales déjà énoncées en 1996, la prévention

des tentatives de suicide et notamment des récidives, la prévention

des maltraitances et a prévention de 1'alcoolisme doivent être

confortées.

Un accent particulier serait mettre sur la population des jeunes et la

maltraitance et devrait faire l'objet d'un projet régional de santé

2°) Les actions soutenant ces priorités doivent être guidées par les

principes suivants :

* Privilégier l'échange des compétences de professionnels issus

d'horizons divers, médical, social ou judiciaire dans le respect des savoirs de

chacun (transdisciplinarités) en-favorisant la constitution d'équipes pluridisciplinaires,

-développant la formation continue sur les aspects psychologiques etsociaux de ces problèmes considérés comme prioritaires.

Renforcer la coordination et la continuité des interventions,

qu'elles soient hospitalières ou ambulatoires, médicales, sociales ou judiciaires,

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afin de garantir une cohérence accrue en-promouvant l'alcoologie de liaison en milieu hospitalier, par le biais

de structures souples, interservices, et en développant la prise en chargeambulatoire,

-garantissant un suivi psychiatrique et psychologique des suicidants,

-créant des liens plus étroits entre les intervenants médicaux, sociaux et

:

judiciaires concernés par les enfants et adolescents maltraités.

* Renforcer l'accessibilité des jeunes à des soins adaptés, en-améliorant l'information et la connaissance par chacun des ressources

de soins disponibles

-portant une attention particulière

* aux difficultés économiques et d'insertion de nombreux jeunes,

notamment en milieu rural, qui ne peuvent, faire l'avance de frais

médicaux,

* à la mauvaise nutrition des jeunes ne fréquentant pas la cantine

scolaire, notamment en milieu urbain,

-développant des lieux d'écoute et d'orientation cn matière de santé dans

leur cadre de vie

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ECHANGES

AVEC

LES PARTICIPANTS

QUESTIONS-REPONSES

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ECHANGES AVEC LA SALLE SUIVANT LES THEMES

(les questions sont en italique)

THEME : SUICIDE ET TENTATIVES DE SUICIDE

Mme le Dr VALLA souligne que les travaux en cours devraient être envisagés sur une durée relativementlongue et pas seulement sur un ou deux ans ; les changements de comportement de la population et des soignantssouhaitables en ce domaine nécessitent du temps, de la ténacité et un réel soutien de tous.

Mme le Dr FERRAGU ajoute que l'intervention de M. le Dr HAUPAIS illustre bien l'importance du tempspour favoriser des évolutions et des changements ; il a fallu trois ans en effet à des acteurs de terrain, à des usagersdu Sud Manche pour prendre conscience que certaines personnes de leur communauté avaient un problème desanté, trois ans au terme desquels ils sont venus d'eux-mêmes solliciter la M. S. A. pour une aide.

M. le Dr FRANKO pédo-psychiatre du Nord Cotentin, ajoute que certains échecs sont parfois trèsinstructifs et constituent pratiquement des réussites dans la démarche clinique, en ce qu'ils permettent de révèlercertains conflits ou difficultés qu'il est préférable de ne pas ignorer pour progresser. Il demande au Dr HAUPAISsi, dans le cadre de sa démarche, il a pu mettre en évidence quelques hypothèses sur les enjeux qui rendaientl'action de la MSA difficile voire impossible, auprès d'une population pourtant en souffrance

M. le Dr HAUPAIS cite alors quelques difficultés rencontrées :

* d'une part, l'image très négative de la psychiatrie dans l'esprit des habitants du Sud Manche a été unbarrage important, les notions de dépression et suicide les renvoyant à une notion de folie qu'ils n'acceptaient pas.

* d'autre part, M. le Dr Haupais et les travailleurs sociaux se sont heurtés à un réel problème dedisponibilité et de formation également, lui-même étant avant tout médecin du travail et de la prévention et nonspécialiste de la dépression et du suicide.

Mme QUESNEL Présidente de la MSA de la Manche, conforte l'aspect politique de l'intervention duDocteur HAUPAIS. Elle ajoute que la décision du Conseil d'Administration de lancer une telle action étaitsûrement un défi, sachant que l'approche n'avait peut-être pas été suffisamment préparée. Elle estime qu'il faut dutemps et que cette opération n'a pas été un échec, qu'elle a consisté à"semer", à sensibiliser une population quiétait isolée. II ne s'agit pas, selon elle, de culpabiliser cette population du Sud-Manche très concernée par lesuicide, mais d'essayer de traiter avec elle ce problème avec beaucoup de simplicité et d'ouverture

LE PRESIDENT conclut qu'il faut effectivement essayer de"semer"et que c'est sûrement l'un des butsde cette Conférence Régionale de Santé.

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THEME : ALCOOLOGIE

M. le Dr PERRAULT : Le médecin traitantperçoit souvent, après une amélioration momentanée qui suit le sevrage enétablissement, une dégradation qui préfigure la rechute Ne manque t-il pas une structure intermédiaire qui pouvait avoir

un rôle de prévention quand le risque apparaît ?

Le rôle du médecin traitant dans le suivi ne devrait-il pas impliquer une relation plus forte avec lemilieu socio-économique ?

Mme le Dr MIALON : La question qui se pose est surtout celle de la référence en cas de difficulté à l'issue du sevrage.

Les CHAA, les services d'alcoologie, les intervenants ambulatoires doivent se coordonner. Laréponse passe également par la création de groupes thérapeutiques auxquels sont parties prenantes des associationsintermédiaires, des travailleurs sociaux, des responsables du centre d'accueil, par exemple.

Mme le Dr OURY : A un moment de son parcours, l'alcoolique doit se réapproprier la démarche de soins, la rechutepeut-être un moyen de cette réappropriation

Mme DESVAGES : Ouf devient la prévention ? L'exemple desjeunes qui passent leurs soirées la canette à la main estinquiétant

Mme le Dr MIALON : En effet, l'alcoolisation des jeunes devient préoccupante. Des jeunes de 18 ans sont orientés versles structures par leurs familles ou l'environnement social. Il est nécessaire d'orienter de nouvelles manières de les prendre

en charge.

Les structures sont souvent sollicitées pour participer à des actions de prévention, pour y répondre ellesdoivent développer de nouvelles méthodologies et des partenariats nouveaux.

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THEME : MALTRAITANCE A ENFANTS

Mme le Dr MIAION Ouelle est l'articulation entre la réfle ;, ian des dépar-temenrs et le travail dessoignants au niveau de la cellulefamiliale ?

M. TURGIS Nous sommes à un stade préalable et rien n'a été mis en place actuellement dans leDépartement de la Manche. La prise en charge des enfants maltraités est extrêmement complexe. Au niveaudu terrain, les compétences entre Justice et Département seraient à mieux définir. Il serait nécessaire de revoirla réglementation en vue d'une clarification Dans une enquête de l'ODAS publiée récemment, il y a, enmoyenne, 14 intervenants par famille.

Mme le Dr VALLA II faut se réjouir que la Justice et l'Aide Sociale à l'Enfance travaillent déjàensemble sur les statistiques.

L'aspect répressif de la Justice peut être utilisé pour dire à des familles"vous n'avezpas le droit de faire n'importe quoi à un enfant". Mais il faut privilégier et intensifier l'aspect positif :comment assurer, dans les meilleures conditions, le développement des capacités de l'enfant, donc son avenir.

Mme NL1RT'£VIL, LE Pourquoi les mauvais traitements psychologiqnes sont-ils répertoriés sous larubrique "risques" car les séquelles de ces mauvais traitements sont importants ?

Mme le Dr MILLEREAU La définition du mauvais traitement psychologique est difficile Un colloque àBobigny a donné des critères d'inclusion des mauvais traitements psychologiques car sinon il y risque desubjectivité.

Mme HEINIS L'important c'est l'aptitude de l'enfant à résister à des problèmes psychologiques. Ilfaut apprendre à l'enfant à construire ses mécanismes de défense Par ailleurs, il existe un besoin decoordination devant la multiplicité des intervenants. L'enfant est un, un seul référent est nécessaire, compétentet proche. Cela veut dire que l'on conçoit mal le dispositif et le législateur doit être mieux informé poursimplifier le système.

Mme LEPESANT II y a une insuffisance de l'information des personnes sur la législation. La loi doitêtre apprise aux gens qui sont autour des enfants.

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THEME : ENQUETES REGIONALES

SUR LA SANTE DE L'ENFANT

ET L'ADOLESCENT

Mme GADOIS, Orthophoniste dans le Département de l'Ome : Vous avez dans votre exoosé dit que, d'aprèsl'enquête effectuée dans l'Orne auprès des enfants de 4 ans, les deux tiers des jeunes souffrant de troubles dulangage ne sont pas suivis médicalement 4vez vous des élémerrs d'explication de ce phénomène ?

M. le Dr COLLIGNON Il y a deux éléments d'explication :

* d'une part, l'insuffisance de l'offre : les spécialistes sont peu nombreux en milieu rural ;

* d'autre part, la négligence des familles : il existe en effet une idée reçue selon laquelle lestroubles du langage chez le jeune enfant disparaissent"naturellement"avec l'âge. Les parents considèrentdonc comme inutile un recours aux soins pour ces troubles.

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THEME : SANTE DES JEUNES-

ATOUTS ET FAIBLESSES

Mme COTTARD, CFDT, estime que les faiblesses concernant la santé des jeunes peuvent trouver uneréponse dans une meilleure prise en charge en amont. Cela suppose que l'action et les moyens de services

comme la P. M. I. et la Santé Scolaire soient renforcés. Si cela n'était pas fait, les services de pédopsychiatriecontinueront à voir s'adresser à eux des jeunes très perturbés et ayant des grandes difficultés à se projeter dansl'avenir.

Mme le Dr JUMEL répond qu'il est nécessaire de faire travailler ensemble les compétences en placeafin d'éviter le plus tôt possible les situations de crise. Une intervention le plus en amont possible se situe dèsla grossesse.

Mme CAMBRER, Responsable de circonscription (SDAS de la Manche), retransmet le constat qui est fait auplan local concernant la situation des jeunes quittant l'école à 16 ans et qui"galèrent"jusqu'à leur entrée dansle dispositif RML Leur situation est très inquiétante car si certains de ces jeunes sont en relation avec lesservices, telle la PAIO, d'autres ne sont en relation avec aucun service. Ils rencontrent des problèmes desanté qui ne reçoivent pas de réponse.

Mme MARTEVILLE fait le même constat. La réponse est surtout posée, selon elle, en termes dedispositif légal de prise en charge. Cela renvoie donc à une décision politique.

M. VERET du Comité Régional d'Education pour la Santé se félicite de voir que le décloisonnement dont il aété question au cours des débats de la journée trouve son illustration dans la mise en commun des travaux duConseil Economique et Social Régional (CESR) et de la Conférence Régionale de Santé.

Parmi les conclusions du travail du CESR figure la mise en place d'une Maison deSanté. En tant que directeur de la Délégation inter-régionale en Education Promotion de la Santé-DIREPS-(réseau du Comité Français d'Education pour la Santé), Monsieur VERET constate que ce type de structure aété mis en place dans la Région Nord-Pas de Calais avec de gros moyens La région Haute-Normandie prendle même chemin. Il espère, en conséquence, que cette idée va trouver écho en Basse-Normandie et que l'Etat,la Région et l'Assurance Maladie pourront conjuguer leurs efforts pour faire aboutir ce projet.

M. CARTEL partage ce voeu mais ajoute que la Maison de la Santé ne peut être une réussite quesi elle fédère les structures déjà en place. Il ne faudrait pas qu'elle soit une strate supplémentaire ou unéchelon hiérarchique nouveau

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REVUE

DE

PRESSE

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L'ORNE COMBATTANTE-22 MAI 1997

Conférence régionale de santé

Maitraitance, suicide, alcool

rapproche gagne-t-e)) e

en cohérence ?

de 200 praticiens et acteurs, de santé ont participé aux travaux de la secondeConférence Régionale de Santé réunie à Caen le 14 mde Maurice Droulin ICSSR-BN). Pour une amélioration de l'état de santé de la popu-ig lation, les recommandations insistent sur une approche des soins nourrie à ta trans-il Sci iplinarftér ; : < : :

ar,ement les jeunes sont connus

, v : r :-t=^ : ·cherche à élargir une

s,,, ·^·rse', y : :appdles partenaires'Lesiverspriorités régionales d* énon-cées en 1996, la préventiondes tentatives de suicide etnotamment des récidives, laprévention des maftrahanceset la prévention de 1'aleooiis-, _ ,me doivent itre confortées

<ievraît ! a) fBÏoe'tdun projet **-* & a a à tttttf) NM t at MA ! At f t t Nt M A i ittM) t

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viennent aux champs hospita- liers, ambulatoires,

médicaux,

sociaux ou judic : aires, l'effrca-tion et de suivi dépend d'untion ei de suivi dépend d'untences basé sur une coordina-tion intelligenteCette souplesse dans

Ce : te sauplssse dans r ---'-

pproche était illustrée dansle suivi de patient dépendantt'approche éta) t : ! tusîree dans gE ; ' - . ' '". .. .'. '-\ ; ;-.. .''. :-- ;. : :".''. :.''-'tSSS.2 :-parcours, le malade aurabesoin d'une présence médi-cale, puis davantage centrée nant la prise en charge des laires (suite aux difficultés lieux d'écoute et d'orientationsur la famille ou son milieu de sujets pharmacodëpendants : financières des familles) Les en matière de santétravail ou l'école de ses"L'hôpitat a besoin, plus enfants prennent des habi-Les cas de maltraitanceenfants, etc. Le passage d'un qu'ailleurs, d'ouvrir son fonc-tudes fâcheuses : friandises, viennent de plus en plus faci-lieu d'écoute et de soin à tionnement sur un réseau de excès de frites, excès de bois-IemFnt au jour :'Une pédo-l'autre doit être faeitité"sou ! i- soins et d'accompagnement sons alcooiisées égaiement psychiatre de r'Orne, expii-gnaftie Dr Ferragu. médecin psychosociat é) argi". Une chez ies moins de 20 ans. quart le Dr Ferragu, me disaitinspecteur DRASS équipe d'alcoologie de iiaison Les jeunes ont du mai à qu'une consultation sur deux,

propose un perssnnei ressour-verbaliser Xeur rnal-etre et en dans son cabinet, concernaitDes exemples étaient four-ce, compétent et mobiie. outre, nous confiait) le Gr les sévices sexuels Ceci nenis soit par l'assistant social La Conférence régionale Ferragu, les aduites en face, signifie pas une recrudescenceYves Coulombier, spécialisé apportait une attention parti-comme les enseignants, n'ont des atteintes aux enfants mais

en alcoofooie pos· le compte ulière sur le phénomène de pas toujours ;'aisance de le tabou est moins verrouillédu Conseil général du maltraitance à enfants sous t'écoute et de''échange pour quant à parler et dénoncer. LaCE'') ou le Dr Oury, psy-toutes ses fcrmes.-La. mainu- décrypter t'angoisse non Qite aussi il s'agira de rNgux coor-chia- G au Cenvre Hospxtaiier trition en est ur,, : uarâ âe la génération âu dessous donner les approchesde Pterse : coordinateur de Iz toues les snçué : es pamtpnt f La Conférence regionaie insis---Fédération de Service concer-césaffectionoescanîinessco-tesurtedévefopoementdes A. LBGALL

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