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LA REVUE DE PRESSE ÉGALITÉ

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Tribune de Genève – 1 er novembre 2013

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Le Matin dimanche – 3 novembre 2013

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Le Matin dimanche – 3 novembre 2013

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Le Matin dimanche – 3 novembre 2013

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Le Matin dimanche – 3 novembre 2013

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Le Quotidien jurassien – 4 novembre 2013

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Le Figaro.fr – 4 novembre 2013

Comment obtenir une augmentation lorsqu’on est une femme ?

Par Tatiana Chadenat

La plupart des femmes ne sont pas satisfaites de le ur rémunération, mais se sentent incapables de

demander une augmentation salariale. On en parle av ec Valérie Moissonnier, coach en entreprise.

En Europe, 75 % des femmes cadres ne sont pas satisfaites de leur rémunération selon une enquête publiée

cette semaine par l’European Professionnal Women’s Network (EPWN), qui a sondé son réseau de femmes

cadres. Toutes se disent « globalement privilégiées tant par leur bagage scolaire que professionnel », « très

engagées dans leurs finances personnelles ». Et 52 % déclarent gagner plus que leur mari. Pour autant, elles

sont souvent mal à l’aise dans leur rapport à l’argent au bureau. Selon l’enquête, elles sont victimes du

« complexe de la bonne élève ». Elles attendent qu’on les félicite sans oser demander une augmentation de

salaire : 66 % déclarent ne pas la réclamer habituellement. Tandis que 44 % préfèrent que leur manager

reconnaisse lui-même les efforts fournis. Pour Valérie Moissonnier, coach en entreprise, c’est aussi parce les

femmes ne parviennent pas à faire valoir leur travail. Interview.

Le Figaro.fr/Madame . – Pourquoi les femmes n’osent-elles pas demander une augmentation de

salaire ?

Valérie Moissonnier. – Globalement, les femmes ont l’impression que ce qu’elles font ne justifie pas

forcément une augmentation salariale.

Valérie Moissonnier, coach en entreprise depuis douze ans.

Dans leur tête, il faudrait véritablement « performer », c'est à dire se distinguer pour mériter plus d’argent.

Elles manquent de confiance en elle. Dans le monde encore très masculin de l’entreprise, elles sont en

attente d’une reconnaissance ou d’un signe venant de leur manager ou de leur équipe si elles sont elles-

mêmes manager. Et s’accommodent parfois de gratifications symboliques, comme être considérées

indispensables, là où les hommes vont exiger un titre et de l’argent. Il faut qu’elles développent leur confiance

pour aller chercher cette reconnaissance qu’elle n’ose pas demander. Un homme, lui, aura moins de

problème à la réclamer.

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"Les femmes ne font pas savoir à leur patron ce qu'elles réalisent"

Concrètement, comment un coach peut-il développer l a confiance d’une femme ?

Il faut s’appuyer sur des techniques comme le questionnement, la reformulation, l’écoute active car chaque

individu est différent. Pour demander une augmentation salariale, par exemple, il peut y avoir des exercices

pratiques comme formuler sa demande face à son miroir, ou bien devant un ami, un parent ou un conjoint.

Nous conseillons de s’entraîner comme un sportif avant une compétition. Cela dédramatise la situation.

En France, le poids de la culture traditionnelle pe rsiste

Est-ce que vous avez remarqué une différence hommes -femmes dans la mise en valeur du travail

accompli ?

Les femmes agissent et oublient souvent de « faire savoir » à leur patron, ce qu'elles ont réalisé. Elles

pensent le plus souvent que c’est une perte de temps. Elles se montrent aussi moins performantes que les

hommes dans la constitution et l’entretien de leur réseau. Tout cela nuit à leur visibilité et à la reconnaissance

spontanée.

En terme d’égalité salariale, est-on passé de la sa tisfaction d’une gratification symbolique à la pris e de

conscience d’une injustice chez les femmes ?

Dans les années 1950, les femmes sont arrivées sur un marché du travail complètement masculin. Pour les

hommes, le salaire des femmes n’était pas une vraie rétribution mais un complément de salaire par rapport au

foyer. Les femmes n’étaient pas pour autant satisfaites. Mais, elles n’avaient pas le choix. Depuis les années

1990, les inégalités salariales ont été mises en avant, les femmes savent qu’avoir le même salaire à un poste

égal est un droit. Et dans le secteur privé, il y a eu un rattrapage. Avant, les femmes gagnaient 30 % de moins

que les hommes, aujourd’hui la différence est de 20 % en moyenne. Il y a une amélioration mais en France le

poids de la culture traditionnelle persiste. Rappelons que dans le classement mondial de l’égalité des salaires,

la France n'arrive qu'à la 129e place…

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Coopération – 5 novembre 2013

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Le Figaro.fr – 6 novembre 2013

Prostitution : le débat sur la proposition de loi s'envenime

Une prostituée sur les boulevards des maréchaux à Paris. Crédits photo : Paul DELORT/Le Figaro

La pénalisation du client et l'abandon du délit de racolage passif sont critiqués par plusieurs associations.

Avant même d'être débattue, le 27 novembre, dans l'Hémicycle, la proposition de loi contre la prostitution n'en finit plus de susciter la polémique. Ce texte, qui abroge le délit de racolage public, prévoit notamment la création d'une amende de 1500 euros sanctionnant le client, ainsi qu'un «stage de sensibilisation aux conditions d'exercice de la prostitution». Le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE), institution créée par François Hollande début 2013, a rendu mardi un avis favorable, jugeant le «moment historique». Mais l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal s'est déclarée «radicalement hostile» à la suppression du délit de racolage passif. Tandis que toute une série d'associations ayant l'habitude d'aider les prostituées, comme Médecins du monde ou le Planning familial, estiment que le texte est une «régression sociale». Présidente du HCE, Danielle Bousquet y voit «deux innovations majeures» : «En inversant la responsabilité, on change complètement le regard de la société sur la prostitution, s'enthousiasme-t-elle. Il ne peut y avoir d'égalité femme-homme tant qu'il y a des violences envers les femmes, et la prostitution est une violence majeure. Par ailleurs, un véritable projet social est prévu autour du parcours de sortie de la prostitution.» Seule retouche majeure recommandée: «Nous appelons à faire du recours à la prostitution un délit», alors que la proposition de loi prévoit une contravention de 5e classe pour les clients (1500 euros d'amende, doublée en cas de récidive). «Sans que ce délit soit nécessairement assorti d'une peine de prison», nuance le HCE, qui précise toutefois que les amendes pourraient alors aller jusqu'à 3750 euros. Tout en se déclarant favorable à la sanction des clients, Ségolène Royal juge que «ce n'est pas utile en ce moment de se disperser sur des sujets polémiques». «Je suis tout à fait défavorable à cette loi, a-t-elle insisté mardi sur BFMTV. Et dans le contexte actuel […], toutes nos énergies doivent être concentrées sur la bataille de l'emploi». C'est justement leur gagne-pain, rétorquent les prostituées, que cette proposition de loi met en danger. Le 26 octobre, plusieurs centaines d'entre elles ont manifesté à Paris, brandissant des pancartes proclamant «Clients pénalisés = putes assassinées». «Toutes les excuses sont bonnes pour faire la guerre aux putes!, s'enflamme Morgane Merteuil, secrétaire générale du Strass (Syndicat du travail sexuel). Moi, je veux pas vivre avec le RSA!»

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En Suède, la prostitution de rue a baissé de moitié Dans une tribune publiée mardi par Libérationet Mediapart, plusieurs associations argumentent: «La proposition d'abroger le délit de racolage public, préalable indispensable à un meilleur accès aux soins et au respect des droits fondamentaux des personnes se prostituant […] sera totalement inefficace si ce délit est remplacé par la pénalisation des clients, de même que les mesures sociales si celles-ci sont conditionnées à l'arrêt de toute activité sexuelle tarifée.» La semaine dernière, «343 salauds» signaient, sur le site Causeur, un manifeste au titre provocateur, Touche pas à ma pute.«Nous attendons de la puissance publique qu'elle mette tout en œuvre pour lutter contre les réseaux, soulignent les signataires. Mais nous considérons que chacun a le droit de vendre librement ses charmes - et même d'aimer ça.» Invitée par le HCE à témoigner sur la loi suédoise de 1999, qui a inspiré les parlementaires français, Lise Tamm, procureur au parquet de Stockholm, s'exclame: «Ce sont exactement les arguments que nous avons connus pendant nos débats!» En Suède, la prostitution de rue a baissé de moitié. Et la mentalité a vite évolué: alors qu'en 1996, seul un tiers de la population se déclarait favorable à la pénalisation des clients, en 2008, ils étaient plus des deux tiers. En France, selon une enquête TNS Sofres pour le ministère des Droits des femmes, la population semble déjà convaincue: 73 % des sondés estiment que la lutte contre la prostitution passe par la responsabilisation des clients.

Réforme en vue en Allemagne Les filles ne se cachent pas. À Berlin, en plein milieu de la journée, elles attendent le client sur Oranienburgerstrasse ou Kurfürtenstrasse. En Allemagne, la prostitution n'est pas interdite et il faut vivre avec, comme a tenté de l'expliquer aux habitants du quartier de Schöneberg une brochure éditée par la mairie au début de l'année. Avec de petits dessins présentant les allées et venues de chacun, le document était censé faciliter la vie des riverains qui se plaignent, depuis longtemps, de ce voisinage sans rien pouvoir y changer. Selon l'agence fédérale pour l'emploi, la prostitution génère environ 14,6 milliards d'euros. Mais seulement 44 prostituées sont officiellement déclarées comme telles sur tout le pays. Les autres préfèrent se présenter comme masseuses, par exemple. La loi de 2002 réglementant la prostitution a raté son objectif et les responsables politiques sont prêts à une réforme. Dimanche, Die Welt am Sonntag a publié une enquête réalisée auprès des commissariats des principales villes du pays, établissant le plus précisément possible la cartographie de la prostitution. La palme revient à Augsburg, en Bavière, avec 244 prostituées pour 100.000 habitants, selon la police. À Berlin, l'évaluation est de 200 prostituées pour 100.00 habitants. Rapporté à la population totale du pays, le journal évalue à environ 200.000 le nombre de prostituées en Allemagne. Les estimations du gouvernement oscillent entre 200.000 et 300.000. Le prochain gouvernement devrait s'attaquer au problème. Alors que se poursuivent les difficiles négociations de coalition entre CDU/CSU et SPD, conservateurs et sociaux-démocrates semblent pour une fois sur la même longueur d'onde. Au même moment, les féministes ont aussi relancé la bataille. Dans son édition d'octobre, le magazine Emma a publié un appel pour abolir la prostitution voire pénaliser les clients.

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Le Quotidien jurassien – 6 novembre 2013

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Le Quotidien jurassien – 6 novembre 2013

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Le Figaro.fr – 7 novembre 2013

Ces femmes qui choisissent de devenir agricultrices

Sonia Denisfait partie des huit jeunes agricultrices mayennaises récompensées par la chambre d'agriculture en 2013. Crédit photo: DR

INTERVIEW - À 34 ans, Sonia Denis s'est installée comme agricultrice dans la production laitière près de Laval. Deux ans et demi après, la jeune femme ne regrette absolument pas son choix, malgré les nombreuses contraintes du métier. Son cas n'est pas isolé. De plus en plus de femmes ont choisi cette voie en 2012. LE FIGARO. - Depuis quand vouliez-vous être agricultrice? Sonia DENIS. - Depuis toute petite je voulais être productrice de lait, mais en allant au-delà de l'unique tâche d'éleveur. La transformation et la vente m'ont toujours intéressée. En 1983, mes parents, qui étaient aussi agriculteurs, ont voulu faire du beurre pour écouler leur production limitée par les quotas de Bruxelles. C'était avec une baratte, dans la cave. Cela marchait bien mais ils ont dû arrêter avec la mise en place des normes. Qu'avez-vous suivi comme formation? J'ai passé un BTS ACSE (Analyse et conduite des systèmes d'exploitation) au lycée agricole de Laval. Ensuite, de 2000 à 2011, je suis devenue conseillère à l'installation à la chambre d'agriculture de la Mayenne. En 2004, j'ai pris un congé individuel de formation de six mois sur la transformation des produits laitiers. Dans ce cadre, j'ai fait un stage à Évran, dans les Côtes-d'Armor, dans une exploitation qui produisait des camemberts avec le lait de leurs vaches jersiaises. Cela n'a fait que renforcer mon idée de vouloir monter mon projet. Alors que s'est-il passé pour que vous concrétisiez ce projet? Une exploitation s'est libérée. Je me suis portée candidate. Les propriétaires voulaient un couple. En blaguant, j'ai dit à mon mari que je m'installerais bien avec lui. Il a répondu «banco». Il travaillait depuis douze ans à la Sagem, à Fougères, comme dessinateur industriel. C'était une réponse inattendue. Nous avons monté un dossier. Nous nous sommes finalement installés le 1er juin 2011 à Parné-sur-Roc, à quelques kilomètres de Laval, avec un cheptel de 60 vaches et 500.000 litres de quota laitier. Nous louons les 74 hectares de terres que nous exploitons. Mais nous sommes propriétaires du corps de ferme. Quand nous atteindrons notre rythme de croisière, c'est-à-dire en 2014, nous monterons notre atelier de transformation de produits frais: yaourts, fromages blancs et faisselles. Nous ferons aussi de la vente directe dans un local approprié.

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Malgré les contraintes du métier d'éleveur, êtes-vous toujours heureuse de ce choix? Plus que jamais. Certes, nous n'avons plus nos cinq semaines de congés par an. Depuis notre installation, il y a deux ans et demi, nous ne sommes partis que cinq jours en vacances, en Alsace, avec nos trois enfants. C'est vrai nous gagnons moins d'argent et que nous avons dû puiser dans nos économies, mais nous avons aussi beaucoup moins de besoins financiers. Cette vie professionnelle me convient mieux pour l'équilibre familial. Je vois plus souvent mes jumelles de 9 ans et ma dernière fille de 6 ans et demi, et suis là pour les accueillir quand elles reviennent de l'école. C'est un pari. Nous ne sommes pas tout seuls. Nous avons un bon accompagnement au niveau syndical, avec les Jeunes Agriculteurs, et au niveau bancaire. En plus nous participons à un groupe de progrès avec d'autres exploitants où nous échangeons nos expériences. Le métier se diversifie énormément, ce n'est plus l'agriculture intensive des années 1970. Les compétences féminines s'incluent bien dans le milieu agricole.

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Tribune de Genève – 7 novembre 2013