Revue de presse In utero de Julien Blanc-Gras, Au Diable Vauvert

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18/9/2015 Papa 2015 : Daddy cool ou Daddy coule ? / France Inter

http://www.franceinter.fr/emission-un-jour-en-france-papa-2015-daddy-cool-ou-daddy-coule 1/6

l'émission (ré)écouter à venir contactez-nous podcast

Changer les couches, prendre son mercredi pour aller au jardin d'enfants, donner le bain et regarder

béatement son nouveau né pendant des heures, tel est le portrait idéal du papa 2015 qui accorde bien

plus d'importance à sa famille qu'à son travail. On attend aujourd'hui autant du père que de la mère

dans l'éducation de l'enfant. De plus en plus, les pères sont conviés dans des groupes de paroles à la

maternité pour évoquer leurs angoisses, leurs doutes, la place que va prendre l'enfant dans leur

conjugalité. Le congé paternité est désormais entré dans les moeurs. Comment prendre sa place

quand on ne porte pas l'enfant ? Les hommes sont-ils prêts à partager les tâches à égalité ? Etre père,

est ce que ça s'apprend ? Le fait d'avoir des enfants plus tard change -t-il le rapport du père à l'enfant

?

Avec Julien Blanc-Gras, écrivain voyageur, auteur de "in utero" aux éditions Au diable vauvert,

l'émission du lundi 14 septembre 2015

Papa 2015 : Daddy cool ouDaddy coule ? 20 commentaires

(ré)écouter cette émissiondisponible jusqu'au 09/06/2018 09h04

par Bruno Duvic du lundi au vendredi à 10h

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Père poussette © - 2015

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LE DIRECT RÉÉCOUTER

18/9/2015 Papa 2015 : Daddy cool ou Daddy coule ? / France Inter

http://www.franceinter.fr/emission-un-jour-en-france-papa-2015-daddy-cool-ou-daddy-coule 2/6

Benoit le Goëdec, sage-femme, auteur de "Papa débutant" aux éditions First.

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label : Barclayparution : 2015

programmation musicale

In utero

de Julien Blanc-Gras

éditeur : Au Diable Vauvertparution : 2015

Papa débutant

de Benoît Le Goëdec

éditeur : First Editionsparution : 2012

bibliographie

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!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Presse écrite

Date : 18/19 SEPT 15

Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 408389

Page de l'article : p.102Journaliste : Jeanne deMénbus

Page 1/1

DIABLE 1283325400505Tous droits réservés à l'éditeur

R E C I T

UN HOMMEET UN COUFFIN

reproduction : lesparents Blanc-Gras,

* * * IN UTERO,de Julien Blanc-Gras,Au Diable Vauvert,ISO p., IS €.

C'est bien connu,lorsque l'enfant

parait, le cercle defamille applaudit sajolie bouille et enarrière-plan celle de samère. Qui pour sepréoccuper du père etde ses émoisexistentiels ? Pauvrechéri. En guise decouvade, Julien Blanc-Gras, ex-grandvoyageur réduit au« Bébé Cash dèGennevilliers »,trifouille de sa plume lenombril de sacompagne. Las ! « Lafemme », dans uneforme olympique, ne luifournit aucune matière.Rien à creuser nonplus du côté de

exemplaires et, combledu comble, « mêmepas divorces », n'ontcontre eux que leurpatronyme. « Lessalauds. Tout poursaper ma carrièred'écrivain torturé. »Tout est à l'avenantdans ce récit alerte etpétri d'une ironiesalutaire, à mettreentre les mains des« nouveaux pères »,mais aussi de leursaînés, qui l'ont échappébelle. JEAMCDEIKWUS

Date : 04 SEPT 15

Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 419398

Page de l'article : p.62Journaliste : V.G. / I.P.

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CULTURES/M/cs

Les promesses

UN HOMMEA FACETTES

COTE PILE Sandre, c'est son nom italien, celuide l'homme de la famille celui a qui sera léguéela maison de I Argentano, que I on se transmetde pere en fils Six lèttres rondes imposées parle grand pere, un nom simple, s> métriqueL n nom d'enfance, un nom de vacancespour une \ ie deja toute tracée

'"* CÔTE FACE Maîs la vie n'est pas M simple, etl'homme se nourrit de ses complexités Alors, enFrance il s'appelle Alexandre, un nom de heros,aristocratique, alambique, qui met d'embléela barre tres haut D un côte, suivre sa destinee,de l'autre, rèussir sa vie Poursuivre le bonheur,et peut être, l'attraper

UN ROMAN Sandro, Alexandre quel visagedu meme homme est le plus heureux ? Sandroaime Alexandre construit Sandro voudraitle bonheur quand Alexandre se l'interdit Dansce roman doux amer, remarquablement écrit,ou chaque promesse tenue comporte sa partde regret, Amanda Sthers dresse le portrait d'unhomme qui comme beaucoup, jongle avec laschizophrénie de la vie V. G.

• LES PROMESSES, u'Amanda Sthers, éditionsGrasset ?06p,]9€

SI VOUS AIMEZ......LES EN PANTS

INSTRUCTIFSilence radio depuis dessiècles du côté des hom-mes sur l'attente d'unentant D'autant plus pré-cieux, ce récit explore

cette affaire du point de vue masculin,avec en prime une histoire de la gros-sesse à travers l'histoire et plein de ques-tions existentielles Indispensable

• IN UTERO, de Julien Blanc Gras,éditions Au diable vauvert, 192 p, IS €

...LE MONDEINTRIGUANTTristan Garcia est du genreambitieux. II tente ici, ensept romans miniatures,défa i re un portrait del'homme d'aujourd'hui, à

travers les histoires (et les salades) quecelui-ci se raconte. Religion, engagementpolitique, extraterrestres, musique,beauté, de quoi faire I

• 7, de Tristan Garcia,éditions Gallimard 576 p 22 €

... L AMOURINOUBLIABLEElle o rencontré un autrehomme, elle veut le quitter.L u i veut la faire changerd'avis. Comment ranimerl ' amour? Les souvenirs

communs font-ils le poids face à la nou-veauté d'une rencontre ? Ils tentent de com-prendre leur histoire. Bouleversant, i. P.

\S 24 HEURES POUR CONVAINCREUNE FEMME, de Philippe Lacoche,éditions Ecriture, 200 p, 17,95 C

ifië.SL

EXPRESS STYLESDate : 02/08 SEPT 15Pays : France

Périodicité : Hebdomadaire ParisOJD : 451713

Page de l'article : p.172Journaliste : Delphine Peras /X. J. D. / M. P. / B. L.

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CouplandLa Pire.Personné. Aumonde.

L A P I R E . P E R S O N N E .A U M O N D E . ,P A R D O U G L A S C O U P U I I D( A U O U B L I V A U V E R T )Lue \iree hallucinéesur le tournage d'une sortede Koh-Lanta, soit « vingt-quatie Américainsdécérébrés en tram debaiser comme des maladesavant de sombrer dansle cannibalisme ».Et des scenes déjantéesdans des aeroports, ce lieuultime de la civilisationoccidentale Parl'auteurde Génération X ID

La Préhistoire

La CultureLivres

HsiL A P R E H I S T O I R EP O U R L E S N U L S ,P A R G I L L E S G A U C H E R ( F I R S T )Poul ne plus confondrePaléolithique etNeolithique, poultout savon sur l'ait de viva éet l'art tout court denos ancêties, cette plongee- claire et didactique -dans le passe pal ununiversitaiiedeienom M P

L I B R E S D ' A I M E R ,P A R C L E L i a R E N U C C I( A L B I N M I C H E L )Qu'ont en communla mai q mse de Merteuil,madame de Rénal etTheièse Desqueyroux'Cc sont des femmes cougarsDes « pygmalionnes »aux « toy ladtes » en passantpar les « barbonnes »,della Renucci dresseici une typologie deces grandes héroïnesde la littei ature Ludiqueet malin B L.

N E U F M O I S

Journal d'une grossesseSurprise ! On ne s'attendait pas a ce que le journalisteJulien Blanc-Gras, globe-trotteur invétéré,écrivain voyageur inspiré - de Gringoland à Paradis(alani liquidation ) -, nous entraîne dans ce périple là :la grossesse de sa femme, sui nommée la « Femme »,dont il tient la chronique neuf mois durant.Pour ce presque quadra, c'est une première, « le plusindélébile des voyages », mais aussi une source d'anxiétéet de questionnements. La paternité reste pourtant« l'histoire la plus banale du monde » qu'ont vécuecinquante milliards d'hommes depuis les oi iginesde l'humanité, rappelle l'auteur de Touriste.L'intérêt de son récit tient précisément à une approcheà la fois peisonnelle sous les auspices de John Fautect dc Philippe Jaenada, autres écrivains à avoir abordele sujet) et démographique. On apprend ainsique 800 ooo enfants naissent chaque année en Franceet 140 millions dans le monde, « quasimentun Nigeria de plus tous les douze mois » ; qu'en Islandeou en Suède, on prénomme les bébés plusieurs moisaprès leur naissance, ou encore qu'il n'existe pasde terme pour designer « papa » chez les moso, ethniedu sud-ouest de la Chine, où la famille est régiepar une organisation avunculaire. Julien Blanc-Gras faitsui tout montre d'un sens de l'autodérision réjouissant,à l'aune de l'exergue signée Pierre Desproges.« L'accouchement est douloureux. Heureusement,la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffremoins. » DF1 PTTTNF PFRAS

JulienBlanc-Gras S*»

utero

I N U T E R OP A P J U L I E N B L A N C G R A SA U D I A B L E V A L I Y E R l190 P 15 €

Date : OCT 15

Pays : FrancePériodicité : MensuelOJD : 329828

Page de l'article : p.63Journaliste : Samuel Loutaty

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Ça va se savoirla multiplication d'études tendant à montrerque les mâles japonais ont de moins enmoins d'appétit pour la bagatelle. Leschiffres parlent d'eux-mêmes : plus d'un tiersdes Japonais entre 18 et 34 ans sont encorevierges! Et cette proportion ne cessed'augmenter. Désintérêt pour le Kana Sutraou préférence pour les relations virtuellesdans un pays ultra-connecté? Difficilede trancher, mais déjà des petits malins sontsur les rangs pour résoudre le problème,comme Virgin Academia, une entreprise quipropose carrément à la gent masculine ,-nipponne de l'aider à se faire dépuceler! j

Brune, blonde, rousse?Aucune mee i àLa moitié des hommes en couple n'auraientjamais vu la véritable couleur de cheveux de leurcompagne, selon un sondage réalisé par laCrown Clinic, un institut britannique spécialisé

. dans la greffe des cheveux.

hommesLE PLEIN D'INFOS POUR LES COMPRENDRE (ET LES AIMER)

Le bon goût deGuillaume GouixÀ 32 ans, il est devenu incontournable. À l'affiche detrois films* - et non des moindres - ces prochainessemaines, cet acteur à la bouille reconnaissableentre mille sera également très bientôt sur le petitécran dans la saison 2 des «Revenants» (Canal+).Pas étonnant qu'il soit aussi courtisé : sa capacité àchanger de registre et sa subtilité rappellent cellesd'un Patrick Dewaere ou d'un Philippe Léotard...

JERIC HANNEZO, AVEC LAMBERT WILSON E

D'EUE WAJEMAN, AVEC TAHAR RAHIM ET ADELE EXARCHOPOULOS,

DES HOMMES SE DECLARENTPRETS A FLIRTER AU BOULOTalors que les deux tiers des femmes,elles, préfèrent éviter de mélangertravail et sentiments.SONDAGE OPINION

Ce journal de grossessed'un futur papa mêle avechumour grandes questionsexistentielles (pourquoidonner la vie dans unmonde surpeuplé ? ) etpetites angoisses égocentrées(pourrai-je encore voyageravec un lardon ?). On sebidonne sans étre dupe :l'auteur n'est déjà quetendresse pour son héritier !«IN UTERO», JULIEN BLANC-GRAS,AU DIABLE-VAUVERT, 15 €.

RENTRÉE LITTÉRAIRELESCHOIX1PELEFel

Souvent elle sécurise et donne des ailes. Parfois aussielle abîme et emprisonne .La famille est uneépoustouflantematière à roman . La preuve par sept.

omment vit-on quand onest fils ou fille d ' un assas-sin? Peut-on pardonnerà la mère qui n' a pasvu le père abuser de sa

fille ? Arrive-t-on à se libérer d ' unefigure paternelle tyrannique ? Desoeuvres majeures de la rentréelittérairerépondent à ces questions . Unpapa de sang ,de Jean Hatzfeld ,poursuitl ' ceuvre de mémoire de l ' auteurauprès des adolescents nés après legénocide rwandais . Un amourimpossible, de Christine Angot , exploreune magnifique relation mère-fillemise à mal par l ' inceste du père . SorjChalandon , Prix des écrivainschrétiens2014 pour Le quatrième mur ,creuse ,dans Profession du père , l '

empreinted' un père fou dans la psyché

d ' un fils . Et , nouvelle venue sur lascène littéraire , Sophie Daull ,comédienne, écrit Camille , mon envolée ,un premier roman en forme delettre d ' amour , sublime , à sa fillemorte trop jeune.Cesrécits puisant au coeurdu drame nefont pasoublier que ,sur la scènefiliale ,sejouent aussi des romances ,épopéeset comédies . Dans Ah! Ça ira .. ., DenisLachaud , homme de théâtre , dessineune utopie sociale fraternelle portéepar un père et safille épris d ' un mêmeidéal de justice .Avec Où étiez-vous tous,Paolo Di Paolo peint les silences d' unpère et quête de vérité d' un dansl ' Italie berlusconienne , tandis que lepétillant Julien Blanc-Gras raconte sacouvade avec un humourpince-sansrireet une joie contagieuse .In utero oucomment l ' homme moderne seprépareà devenir père . Réjouissant !

MURIEL FAURIAT

Camille , mon envoléeSophie Daull

eci est le récit - vraien dépit de l'

appellation« roman » - du pire dramequ'

un parent puisse vivre :la mort de son enfant . L'

avantveillede Noël 2013, Camille ,16ans , succombe après quatrejours de maladie . Une infectionbactérienne fulgurante que lesmédecins n' ont pas su détecter.Dévastée, sa mère, Sophie Daull ,comédienne vivant à Montreuil ,réagit en écrivant une lettreàsa filledéfunte .Parceque,préciset-elle,« écrire , c' est te prolonger ».Non pas pour accomplir unquelconque « travail de deuil »,selon l'

expression à la mode ,mais par « devoir de fidélité ».L

' auteure raconte en détailles derniers jours de Camilleet les mois de douleur quisuivent l' enterrement . Un récitbouleversant , authentique ,superbement écrit et , parfoismême , drôle . Impossible dele lire en gardant lesyeux secs.Éd . Philippe Rey,186 p .; 16 Euro.

+ Notre avis

In uteroJulien Blanc-Gras

Julien, 37 ans, regarde la

Femme . Elle est enceinte.L'

écrivain-voyageur" pose alorssesvalises pour un voyageimmobile devant un ventre quis' arrondit . Du test de grossesseaux premiers babillements ,In utero explore la face cachéede l' homme qui va devenir pèreses espoirs (« Un fils ») ;ses angoisses (« Il n' y a aucuneraison de paniquer , me dis-jeen tapant

" vol aller simplePatagonie" sur mon clavier ») ;ses questions existentielles(« Peut-on accoucher en

BERTINI

/FLAMMARION

filiati

chaussettes ? ») L' enfant à venirest un tsunami , mais l' hommefait face : il changera les coucheset ne se sentira pas moins mâlemais plus parent .Ce portraitd ' homme moderne sanscomplexe amuse , illumine ,séduit , jusqu' au final :« La Femme vient d' accoucheret je suis englouti par unesensation de plénitude inédite . »

Auteur deTouriste (Prix deslectrices de Elle,adapté en bandedessinéechezDelcourt , superbe) etde Paradis (avant liquidation) .

Éd .Au Diable Vauvert ,192 p.; Euro.

Notre avis :

Tous droits de reproduction réservés

PAYS : France PAGE(S) : 54-56SURFACE : 241 %PERIODICITE : Hebdomadaire

RUBRIQUE : Rentrée littéraireDIFFUSION : 188833JOURNALISTE : Muriel Fauriat

3 septembre 2015 - N°6927

Sophic

mon envolée

ons

SAM ;

PaoloDi PaoloOù étiez-vous

tous

A

Un amourmpossible

du pèreSorj Chalandon

on père était chanteur , espion ,parachutiste , conseiller

personnel de De Gaulle . .Mais dans la case « professiondu père , peut-on inscrireaussi « mythomaneDans son nouveau roman ,Sorj Chalandon revient encoreà la violence . De la violencedu monde à la folie paternelle ,l' auteur du Quatrième mur(Grasset , 2013, Goncourtdes lycéens) lève le voile surles guerres d' enfance .Commentun gosse pourrait-il ne pastomber en admiration devant

un père à la faconde héroïque ?le digne rejeton d' un espion

pareil vaut bien quelquesefforts , même si Émile supportemal les exercices physiquesen pleine nuit , les coups et lesbrimades . C' est le prix à payerpour participer à l'

aventure ,pour punir le général traîtrequi a abandonné l'

Algériefrançaise .. .Avec une écritureserrée et chirurgicale , SorjChalandon restitue jusqu' àla nausée l' enfermementdu gamin aux prisesavec son père tyrannique.Combien de temps lui faut-ilpour mettre en doute

la parole paternelle ? Le jeumorbide laisse des tracesindélébiles .« Devenu adulteet revenu près de mon père ,j'ai su

qu'il ne m' avait pas

vaincu . Je n' avais été abîméni par la haine ni par larancoeur », écrit-il . Extraordinairerevanche de l' enfant résilient.En évoquant ce père ,le romancier parle de lui ,de ce gamin meurtri qui n' apas renoncé . Un jour , il asu prendre son envol et quitterles territoires calcinés de lafamille : « J' étais prêt à vivre . »

Éd.Grasset , 315 p. ; 19 C.-Notre avis :


PAYS : France PAGE(S) : 54-56SURFACE : 241 %PERIODICITE : Hebdomadaire

RUBRIQUE : Rentrée littéraireDIFFUSION : 188833JOURNALISTE : Muriel Fauriat

3 septembre 2015 - N°6927

Date : OCT 15


Page de l'article : p.200-201Journaliste : Léonard Billot /Ella Waldmann / ClémentineGoldszal

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CULTURE

Le tiercéGAGNANT

françaisUne flopée de romans luspour une poignée d'élus.

3, 2, I... Lisez!

Un chiffre et des lèttres ^C'est le titre le plus court de la rentréelittéraire 7 Claquant, tout net. Maîs septquoi' On s'interroge:jours de la Genèse'Notes de la gamme ou pechés capitaux 'Quoi qu'il en soit, Tristan Garcia n'apas mis sept ans pour livrer son nouvelopus, maîs deux seulement Finalement,sept, ce sont les intrigues que le jeuneprodige des lèttres hexagonales imagineici. Entre symbolique chnstique et déliremystique il compose sept mondes,sept romans miniatures qui sous uneseule et même couverture dialoguent,se répondent et s'imbriquent. Dansl'un, un dealer vieillissant expérimenteune nouvelle drogue aux effets dejouvence, dans l'autre un musicien hasbeen dècouvre l'origine monastique desgrands classiques Plus loin, la plus bellefemme du monde comprend que toutse paie, surtout la beauté; tandis qu'uneancienne militante communiste ose letrip ectoplasmique. Des convictionsqui s'étiolent à la vie éternelle, descroyances les plus folles aux amoursimmortelles, Tristan Garcia enduitses tableaux réalistes et sociaux d'unvernis fantastique et propose une fictionvertigineuse, une mise en abyme aussitroublante que précieuse. L.B. 7, deTristan Garcia, Gallimard, 576 p., 15,99€.

TKISm(«it

'•""«i.i

Jeune homme au pèreFaut-il accoucher en chaussettesou en Louboutm ' Peut on encorefaire des enfants quand la Terre estsurpeuplée' Doit-on faire écoutertout Mozart au futur bébé pour qu'ildevienne un prodige de la musique'Des questions les plus existentiellesaux plus triviales, neuf mois degrossesse passent sous le regarddrôle, ému, agacé et agaçant d'unpapa flippé. Depuis que Renaud achanté la terrible injustice de nejamais pouvoir être «en cloque», onavait rarement aussi bien raconté lagrossesse du point de vue des futurspères Julien Blanc Gras, écrivain

voyageur, se livre avec humouret finesse à l'exercice du récit devoyage « in utero», périple en terreinconnue: on y croise des gynécosstars hors de prix, des paquets deSmacks engloutis par dizaines et desséances de gym prénatale bien plusexotiques que toutes les contréesqu'il a pu visiter. Dans son journal debord, Blanc Gras décrit l'impatienceet l'appréhension, l'impuissanceet la frustration, l'admiration et laperplexité devant ce miracle de lavie qui vient chambouler la sienne.Réjouissant. E.W. In Utero, de J. Blanc-Gras, Le Diable Vauvert, 192 p., 15 €.

D_D.©

PAR LEONARD BILLOT, ELLA WALDMANN ET CLEMENTINE GOLDSZAL

Date : 17 AOUT 15

Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 198324Edition : Toutes éditions

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« ln utero », de Julien Blanc-GrasRoman. Pendant l'été, retrouvez chaque jour, du lundi au vendredi, les premiers chapitres des romans dont on va parler à la rentrée. Aujourd'hui etjusqu'à vendredi, le dernier roman de Julien Blanc-Gras, «ln utero»

La Femme est arrivée en avance en m'annonçant qu'elle avait du retard Elle avait fait undétour par la pharmacie pour se procurer un

test de grossesse Elle a gigoté pendant vingtminutes sur le canapé du salon en répétantqu'elle l'utiliserait à l'occasion Peut-être demain,peut être après-demain, mutile de se précipiterÇa arrive d'avoir quèlques jours de retard, ça neveut pas dire grand choseElle a tenté de changer de sujet, s'est livrée aune analyse de la situation météorologique, c'estvrai qu'il faisait frais pour un mois de juillet, puiselle s'est levée au milieu d'une phrase et s'estruée vers le coulou comme si sa vie en dépen-dait, ce qui était le casElle était en retard, elle était pressée.A 21 heures 17, la Femme a uriné sur unbâtonnet blancNous avons patiente dans la salle de bains,ensembleA 21 heures 22, le mot qui annonce unenouvelle vie apparaissait sur le bâtonnet blancAssise sur le rebord de la baignoire, la Femmedébordait Tremblante de joie et d'affolement,elle bafouillait des bouts de phrases qui s'entre-choquaient sans grande cohérence J'ai pris sonvisage entre mes mains, j'ai embrassé ses larmeset j'ai plante mon regard dans le sien pour larasséréner. Tout va bien se passer.J'étais calme, calme comme un plongeur ausommet d'une falaise, gelant mes émotions pouréviter de me liquéfier Je tentais de contrôler mapropre tempête intérieure, un chaos d'incrédulitéet d'exaltation mâtiné de ce truc qu'il faut bienappeler de la terreur. Elle n'y a vu que du feu,mon numéro de sang froid l'a apaiséeNous nous sommes enlacés en chuchotantdes mièvreries Puis nous nous sommes tuspour nous laisser porter par l'instant Un angeest passé, comme si de rien n'était J'ai relevé latête et j'ai saisi notre reflet dans le miroir. Nousn'étions déjà plus tout à fait les mêmesCe matin, au petit-déjeuner, j'ai versé de l'eauchaude dans mon yaourt en pensant que c'étaitmon café et j'ai mis le Nutella dans le frigo En

Julien Blanc-GrasNé en 1976 à Gap,Julien Blanc-Gras afait des études dejournalisme à Greno-ble, puis à Hull enAngleterre. En 2006,il est lauréat du« Prix du Premierroman de Chambéry.Il voyage et écrit.« ln utero », « jour-nal de grossessed'un futur père », estson cinquièmeroman après « Tou-riste » et « Paradis(avant liquidation) »,très remarqués pourleur humour décapant

trois décennies de consommation quotidienne,je n'avais jamais mis tm pot de Nutella au frigoTout le monde sait que c'est une hérésie, la pâtedurcit et perd toute sa saveurJe ne suis certes pas un foudre de guerre auréveil (je pourrais même dire qu'avant ll heuresmon quotient intellectuel ne dépasse pas le SO , ilprogresse heureusement au cours de la journéece qui me permet de me coucher avec des facul-tés cérébrales proches de la moyenne) Cette len-teur matinale ne saurait tout expliquer. C'estquand je me suis cogné à la table basse en mar-monnant « pardon madame » que je me suis sou-venu que quelque chose me tracassait. la Femmeest enceinte

Les questions se bousculent dans ma tête alorsque les cellules se divisent dans le ventre de laFemme, la plus récurrente d'entre elles étant

ln uteroFaut-il se reproduiredans un mondesurpeuplé ? Commentfaire rire une femmeenceinte 7 Et surtout,peut-on accoucher enchaussettes ~>« ln utero » relatecette aventure intimeet universelle de lagrossesse, vue dupoint de vue du futurpapa, avec ses joies,ses angoisses etses questionsfondamentales 'Sortie le 3 septembre auxeditions Le Diable Vauvert,190 pages, 15 €

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utero

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« est ce que je ne viendrais pas de faire uneénorme connerie ? »Je pose mon café sur mon bureau en allumantmon ordinateur II n'y aucune raison de pani-quer Nous allons créer et accompagner uneexistence C'est une formidable nouvelle, medis je en tapant « vol aller simple Patagome » surmon clavierCe n'est pas ce que je voulais écrire, moncerveau et mes doigts peinent à se coordonnerJe me ressaisis et tape « paternité » afin d'abor-der la situation sous un angle scientifique et denoyer mon angoisse dans la raison Dans lesmoments décisifs, il faut prendre de la hauteur •

Date : AOUT/SEPT 15


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PARENTS MORCEAUXCHOISIS

La grossesse racontée parUNFUTURPAPA

Julien Blanc-Gras est un écrivainvoyageur. Dans son dernier livre,

"ln utero"* (à paraître le 3 septembre),il raconte un mer\eilleu\ ct inquiétant

voyage : la grossesse etl'accouchement vécus du côté du père

Extraits en avant-première.

I « La Femme est arrivée en ayaneeenj

Elle avait fait un détour par la pharmacie pour se procurerun test de grossesse Elle a gigote pendant vingt minutessur le canape du salon en répétant qu elle l'utùserait al'occasion Peut-être demain, peut-être après-demain,inuhle de se précipiter C est courant d'avoir quèlques joursde retard, ça ne veut pas dire grand-<hose Elle a tente dechanger de sujet, s'est livrée a une analyse de la situationmétéorologique, c'est vrai qu'il faisait frais pour un moisde juillet, puis elle s'est levée au milieu d'une phraseet s'est ruée vers le couloir comme si sa vie en dépendait,ce qui était le cas Elle était en retard, elle était presséeA 21 heures 17, la Femme a urine sur un bâtonnet blancNous avons patiente dans la salle de bains, ensemble21 heures 22, le mot qui annonce une nouvelle vie est

apparu sur le bâtonnet blanc Assise sur le rebord dela baignoire, la Femme débordait Tremblante de joie etd'affolement, elle bafouillait des bouts de phrasesqui s'entrechoquaient sans grande cohérence J'ai pris sonvisage entre mes mains, j'ai embrasse ses larmes et j'aiplante mon regard dans le sien pour la rasséréner Tout vabien se passer J'étais calme, calme comme un plongeurau sommet d'une falaise, gelant mes emotions pour eviterde me liquéfier Je tentais de contrôler ma propre tempêteinterieure, un chaos d'incrédulité et d'exaltation mâtine dece truc qu'il faut bien appeler de la teneur Elle n'y a vuque du feu, mon numero de sang-froid l'a apaiséeNous nous sommes enlaces en chuchotant des mièvreriesPuis nous nous sommes tus pour nous laisser porterpar l'instant Un ange est passe, comme si de rien n'étaitJ'ai relevé la tête et ]'ai saisi notre reflet dans le miroirNous n'étions déjà plus tout a fait les mêmes »

= « La Femme est revenue toute pimpante!de son rendez-vous chez le gynecologuef**"*"1*II. -*

SJ*SP%Ce n'est pas n importe qui, la Femme elle a une muqueusede standing Je savais que j'avais affaire a une génitrice dequalite Cela dit, il va falloir qu'elle modifie ses habitudesFreiner considérablement sa consommation de cigarettesPlus une goutte d'alcool Laver soigneusement leslegumes Bannir les sushis, le jambon cru et le fromage nonpasteurise Autre contrainte ne plus s'exposer au soleilsous peine d'hériter d'un masque de grossesse qui pourrait

orner son visage d'une sorte de moustache indélébileNous sommes en ete, je file acquerir un parasol sur-le-champ, je n'ai que moyennement envie de me reproduireavec une femme a barbe Un dossier crèche apparaîtsur le bureau de mon ordinateur Je note des rendez vousmedicaux dans mon agenda J'ajoute a mes favoris dessites consacres a la paternité La frontière entre l'abstrait etle concret se déplace Apres avoir frime sur ses muqueusesde haute volée, la Femme m'apprend que l'embryon esten parfait etat C'est une petite virgule fl mesure moins d'uncentimètre et déjà, son cœur bat Ce n'est donc pas uneblague, cette histoire d'être vivant qui pousse la-dedans »

Date : AOUT/SEPT 15


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« Longtemps, on aéconomique, pour Dieu ou pouDeriosjoursTcestpour le bonheur que l'enfant apporteraitPour transmettre une histoire Pour ne pas mourir seul Pours'accomplir Pour s'occuper Pour transférer ses problèmesParce que ça se fait La Femme ne se demande pas si son instinctmaternel obéit a une construction culturelle ou une injonctionbiologique Elle a envie d'un enfant, tout simplement Démoncôté, c'est plus flou Je me soupçonne d'obéir à cet aphorismerendu célèbre par le chanteur cubain Compay Segundo "Pourréussir sa vie, un homme doit faire un enfant, écrire un livre etplanter un arbre " J'ai écrit des livres Je n'ai jamais planté d'arbreet je n'ai jamais eu d'enfant fl m'est apparemment plus naturelde créer des personnages qu'une personne J'ai entendu cettesentence dans plusieurs pays, ce qui confère une dimensionuniverselle a cette idée simple on se construit sur sesexpériences ( ) Je croîs que je vais avoir un enfant parce que jen'en ai jamais eu Je suis poussé par la crainte de passer a côtéd'un principe essentiel en m'abstenant J'ai surtout l'impressionque je serai plus heureux avec que sans fl se peut que je metrompe et je n'en saurai jamais nen Je me suis pose toutes cesquestions cent onze fois et, un jour que j'étais traversé par unefurhve pulsion de paternité en observant des gosses jouer dansun parc, j'en suis arrive à cette conclusion pourquoi pas 7 »

« Tenir ce journal de grossesse participe!au processus d'acceptation

IT, je découvre uncontinent en formation, celui de la Paternité Je m'embarquedans le plus long, le plus puissant, le plus indélébile desvoyages, je vais rencontrer des obstacles inconnus Lagrossesse dure neuf mois pour permettre au fœtus de sedévelopper et au pere de se préparer Je change de peau, cesmots sont le produit de ma mue. Des lambeauxde moi s'effntent, d'autres s'agrègent pour constituerune nouvelle personnalité Ce sera l'histoire de latransformation de l'homme en père Ce récit est égalementun processus parallèle, un geste d'accompagnement,quasiment un acte solidaire, car je suis moi-même en gestationlittéraire Tu peses une tonne et tu as des hémorroïdes,mon amour 7 Oui, eh bien, ne te plains pas trop, je suismoi-même tenaille par les douleurs de l'accouchement de monœuvre, je suis tourmenté par mes problèmes de virgulesO vernges de la création, quelles meurtrissures endurons-nousen votre nom 7 ( ) Quand on tape futur papa, Googlepropose futur papa angoisse parmi les premiers résultatsassocies Voyez le spleen dévoue des trentenaires apoussettes, passes dè l'âge des possibles à celui des regrets.L'arrivée de l'enfant confirme ce qu'on soupçonnaitdepuis un moment - nous ne sommes pas destinés a devenirdes rock stars et le monde ne tourne pas autour de nousGénération insatisfaite, qui rechigne à s'engager, touten mettant un point d'honneur à changer les couches. »

«Le corps si fin dè ila Femmecommenceà»s'arrondir en catimini f"*"*"*Un petit renflement apparaît auniveau de son ventre Ses seinsgonflent pour former un début deprestance mammaire La Femmea pris vingt grammes et elles'enduit de creme pour contrer lesvergetures Des événementsconsidérables ont heu à l'intérieurde ce corps et je suis sidéré par monniveau d'ignorance sur le processusencours J'attends un enfant,alors j'achète J'attends un enfant, leLaurence Pernoud, edition del'année, bible des futurs parentsdepuis 1956 La grossesse estenclenchée depuis deux mois Jepeine encore a absorber la nouvelleet j'apprends que l'organismeimplanté dans ma femme a déjàdes membres Son squelettese façonne Ses organes se mettenten place C'est une petite fraiseSi peu de volume pour autant dechambardement Comment est-ilpossible que les lignes de ses mainsse dessinent déjà ' II n'y avait nendans cet uterus au début de l'été etje lui apprendrai bientôt à faire duvélo Cette entité reliée à sa matricepar un cordon ombilical possèdeun début de cerveau Est-elle plusproche de l'humain que du têtard ~>Est-ce qu'elle a une âme 7 Est-ceque dqà tu rêves, petite chose 7 »

* ln uterode Julien Blanc Gras(éd Au Diable Vauvert)

LIRE SUPPLEMENTDate : SEPT 15Pays : France

Périodicité : Parution Irrégulière Page de l'article : p.6

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la rentrée littéraireQUE SONT-ILS

DEVENUS?

*Que âont-iDEVENUS ?rl" inutero

1javù de 'VéroniqueLibraire Cultura a Pla s r

L auteur apprend qu il vaépouser une nouvelleprofession celle de pereAvec humour il nousraconte sa grossesse

Cultura aime favoriser au long terme la carrière des auteurs dequalité. Comment évoluent-ils ? Quelle relation ont-ils avecl'inspiration ? Que racontent leurs nouveaux livres ?

Les derniers romans de Delphine de Vigan, de Julien Blanc-Graset de Pierre Raufasi sont à nouveau dans la selectionde cette rentrée littéraire

LA CONFIANCEDesirer élever un enfant sont des actes de confiance dansla vie Apres le succes de Grmgo(anc! (Talent a decouvrir2OO5) Julien Blanc Gras raconte comment cet instinct (depaternité ?) sempare de nous même si les nouvelles sontparfois inquiétantes Lecrivain voyageur a pose ses valisespendant neuf mois pour une nouvelle aventure lagrossesse Celle ci dure comme chacun sait neuf moispour permettre au fœtus de se developper et au pere dese préparer ' Menée avec humour cette balade est unereflexion sur la nature veritable de I homme tendreAu delà du stress et cle I angoisse une force nomméeinsouciance dépasse nos craintes Les livres nousencouragent nous enchantent La poesie est eternelle

Julien Blanc Gras, 7/1 Ul£TO.Ed Le Diable Vauvert 15 € ebook 799 €

LA MAGIE DES CONTESEn 2O14 P erre Raufast nous a emballes avec La Fractaledes raviolis (Talent a decouvrir) Aujourd hui le romancierpropose I histoire extraordinaire d un homme qui range sessouven rs dans des bocaux chaque caillou qu il y déposecorrespond a un evenement de sa vie Deux vacanciersréfugies pour lefe au fin fond d une vallee le rencontrentpar hasard Rapidement des liens d amitie se tissent AMargaux (adolescente éprise de poesie et a Pascal leprofesseur revenu de tout il raconte I histoire du villagenoyé de pluie pendant des annees celle du potier quivoulait retrouver la voix de Clovis dans un vase ou celle dela piscine transformée en potager Grâce a Pierre Raufastnous revivons la magie des contes et le chant de I émotionindispensables a nos vies fragiles et assoiffées

Pierre Raufast lg variante chilienneEd Alma 18 € ebook 1299€

LA VARIANTECHILIENNE

I

L bra re Cu tu aa Carcassonne

Trois personnages quatremille « cailloux memoire >classes dans des bocauxune multitude d histoirespleines de fantaisie et depoesie pour un romanjubilatoire un hymne a lagourmandise et au tempspresent a savourer toutsimplement

LIVRES

LES PUNCHLINES DE LA RENTRÉE LITTÉRAIRE

Camille , mon envolée

Julien,Gras

utero

Tirées des 589 romans de la rentrée , elles sont brillantes , brûlantes , oubouleversantes , c' est peut-être pour ça que ces 3 phrases nous hantent.Évidemment on vous les présente :

« Elle semble avoir traversé les siècles depuis les ruelles de Subure à chevalsur un poney aux yeux de cauchemar , c' est l ' incarnation même cfe la jeunePannychis , que j'

ai tant aimée quand avais dix-huit ans et que je lisais le «Satiricon » sur un banc des Tuileries .» Romantisme baroque et allégoriespoétiques , ça s' est de la déclaration ! Chapeau Simon« Eva » , de Simon Liberati (Stock)

« y a aucune raison de paniquer . Nous allons créer et accompagner uneexistence . C' est une formidable nouvelle , me dis-je en tapant vol aller simplePatagonie sur mon clavier . » Globe-trotter intrépide , Julien Blanc-Gras tient le

journal de sa plus belle aventure , mais aussi sa plus flippante : la grossesse.Intense.« In Utero » , de Julien Blanc Gras ( Ed . du Diable Vauvert)

« Moi qui aimais tant te voir de loin , maintenant , je suis servie - Je ne te vois

plus du tout . Adieu , mon enfant . » Écrire pour raconter la mort , mais écriresurtout pour rester en vie . Déchirant . Terrible . Sublime.« Camille mon envolée » de Sophie Daull ( P. Rev)

DORMIR dans un Airbnb Librairie

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List - Newsletter d

PAYS : France PAGE(S) : 4-5SURFACE : 59 %PERIODICITE : Quotidien

3 septembre 2015 - N°nc

A/R MAGAZINE VOYAGEURDate : JUIL/AOUT 15Pays : France

Périodicité : Bimestriel Page de l'article : p.98Journaliste : A/R

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LE TOUR DE LA TOUR— Dubai I Emirats Arabes Unis

Si tu \as a Dubai, impossible de la rater, je \cux parlei de la plushaute tour du monde, la Bu i j Khalifa qui mente bien une ascension,

en ascenseur de preference Impressions d'en-haut el d'en-bas

D ubai est une ville minuscule,depuis l'endroit ou je t'écris Jesuis en altitude, et mes perspec-

tives s'en trouvent changées Ici, a l'ob-servation deck de la Bur) Khalifa, toutprend des dimensions lilliputiennes, lesgratte-ciel a mes pieds sont ridicules (ilss'élèvent pourtant a 200 ou 300 metres)Je ne distingue même pas le Dubai Mailau bas de la tour, qui est pourtant le plusgrand centre commercial du monde (onaime les records dans les parages) C'estdans les airs qu'on prend la mesure de lafolie immobiliere qui règne ici, de l'ambi-tion qui a conduit a faire de ce desertune oasis

O BURJ KHALIFA!Inaugurée en 2010, la Bur) Khalifa estle fleuron de l'émirat, l'incontournabletouristique de la region, la fierté du paysc'est la plus haute structure humainejamais construite 828 metres Prendsça dans ta face, gnngo Que fait-onquand on visite la tour ? On prend l'undes 57 ascenseurs, qui monte au 124L

etage (sur 163), on fait quèlques selfies eton reprend l'ascenseur qui descend a 11metres par seconde A la fin de la visite,on traverse le petit musee retraçant lajeune histoire de ce building pouvantaccueillir 35000 personnes Le projeta 1,5 milliard de dollars a mobilise desressources humaines venues des quatrecoms du globe (jolie mosaique de pho-tos avec des gens de toutes les couleursen train de sourire) Je n'ai toutefois pasvu de stèle a la memoire des dizainesd'ouvriers morts sur le chantier Pas demention non plus des émeutes de 2006,quand les ouvriers, majoritairement asia-

JULIEN BLANC-GRASJournaliste de pioftssion tt \in igeur

par vocation il \ lent dt publie] Initu.roau Diable Vdm t i t

«IL Y A LONGTEMPSQUE DUBAÏ N'EST PLUSUNE CITÉ ARABE, MAIS

UNE VILLE-MONDEQUI CONCENTRE LE

MEILLEUR ET LE PIREDE L'ÉPOQUE.»

tiques, se sont révoltes contre leur condi-tion salariale Quatre dollars la journeepour bosser sous 45 degrés de quoi seplaignaient-ils '

QUI A LA PLUS GROSSE?C'est tout de même curieux ce besoinqu'ont les hommes de symboliser leurpuissance par un edifice vertical plusgrand que celui du voisin, au mépris d'uncoût humain pourtant abominable Les

Dubaiotes ont donc la plus grosse, maîsplus pour longtemps Les Chinois sonten tram de construire une Sky Towerqui devrait culminer a 838 metres Et lesSaoudiens ont commence les travaux dela Kingdom Tower a Jeddah qui, elle, dirabonjour aux nuages a un kilometre d'alti-tude On notera que le chantier de cettederniere est mis en œuvre par la societeBen Laden Ironie de l'histoire, on se sou-vient qu'un des membres de la familleBen Laden n'était pas particulièrementfan des tours De retour sur terre, le ver-tige persiste Dubai est un parc d'attrac-tions geant, ou l'on peut sauter en para-chute, faire du ski a l'intérieur, nager avecdes requins dans un aquarium, dansersur un set de David Guetta, rouler surune autoroute 6 voies ou dormir dans unhôtel 7 etoiles

DUBAI, VILLE-MONDEJe me faufile dans le metro aerien, un mustde confort au design effile Le Parisienhabitue au vieux metro puant la pisse al'impression de prendre l'avion Un coupd'oeil sur les passagers toute la planeteest la Commerçants indiens, touristeschinois, businessmen africains, expatsoccidentaux, etc II y a longtemps queDubai n'est plus une cite arabe, maîs uneville-monde Une Babel qui concentre lemeilleur et le pire de l'époque, ou l'oncroise des femmes invisibles sous leurniqab, des putes russes voyantes en bikini,des légionnaires romains ivres (OK desteuffeurs anglais déguises en légionnairesromains), des Hell's Angels frimant surleur Harley et des domestiques philip-pines qui, elles, ne monteront jamais ausommet de la Bur; Khalifa A/R

Date : 02 AOUT 15Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 124580

Journaliste : Aurélie Féris-Perrin

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RECIT

Journaliste et globetrotterau pays de la paternité

II est habitué à traverser lescontinents, découvrir des cultu-res différentes, observer des peu-plades méconnues...

Julien Blanc-Gras, journalisteet globe-trotteur, signe ici un ré-cit sur un de ses plus terrifiantset fascinants voyages. Celui quiva l'amener vers la paternité. Celivre intitulé In utero est un jour-nal de grossesse d'un point devue masculin. Pas banal et trèsinstructif.

Car si pendant longtemps lesfemmes s'interdisaient de direque la grossesse n'était pas tou-jours le plus beau moment deleur vie, elles se sont depuis bienrattrapées, dans les livres, lesBD, les one women show... Etc'est tant mieux. Les hommes,eux, ne sont toujours pas pro-lixes sur le sujet ou très peu. Çadébute par un test de grossessee t ç a s e t e r m i n e p a rl'accouchement. Entre-temps, ilpose un regard presque enfan-tin sur une vie à deux en train dedoucement changer, les craintesnaissantes: "// n'existe pas demot pour désigner le parent quiperd un enfant: ce vide est indici-ble. Si avoir un enfant constituele plus grand des bonheurs, c'estaussi s'exposer au plus grand desmalheurs. "

Les "joyeusetés" aussi del'accouchement à sa compagneappelée "la femme", tout aulong du livre: l'épisiotomie, lesfluides qui sortent du corps de lamaman...

Pas glamour certes mais ul-tra-réaliste.

Il se pose également des ques-tions existentielles tout à la foisdrôles et/ou poétiques: "Est-il

ulkeei

utero

bien raisonnable d'accoucheravec ses chaussettes ?" ; " Cette en-tité reliée à sa matrice par un cor-don ombilical possède un débutde cerveau. Est-elle plus prochede l'humain que du têtard ?Est-ce qu'elle a une âme? Est-ceque déjà, tu rêves, petite chose ?"

Cet auteur né à Gap ne révolu-tionne pas le genre mais a le mé-rite de garder un certain optimis-me dans un moment de flou ar-tistique évident. On avance pasà pas avec lui vers cette belle in-connue et c'est très touchant.

Un livre à offrir aux futurs pa-pas, à ceux qui hésitent, à ceuxqui n'en veulent pas, à ceux quiespèrent en avoir un jour... Etpuis, tiens, offrez-le aussi auxfemmes. Elles entreront dans lecerveau de leur amoureux. Si, si,ils en ont un !

AurélieFÉRIS-PERRIN

"ln utero", récit de Julien Blanc-Gras,sorti le 3 septembre. 192 pages. 15 €.éditions Au diable Valvert


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EDITION. Retrouvez chaque jour les premiers chapitres des romans dont on va parler à la rentrée.

Aujourd'hui et jusqu'à ven-dredi, retrouvez un extraitdu dernier roman de JulienBlanc-Gras, ln utero, trai-tant de cette aventure inti-me et universelle qu'est lagrossesse.

LI a Femme est ar-rivée en avance en m'an-nonçant qu'elle avait du re-ta rd El le ava i t f a i t undétour par la pharmaciepour se procurer un test de-grossesse. Elle a gigoté pen-dant vingt minutes sur le ca-napé du salon en répétantqu'elle l'utiliserait à l'occa-sion. Peut-ê t re demain,peut-être après-demain,inutile dc se précipiter Çaarrive d'avoir quèlquesjours de retard, ça ne veutpas dire grand-chose

File a tenté de changer desujet, s'est livrée à une ana-lyse de la situation météoro-logique, c'est vrai qu'il fai-sait frais pour un mois dejuillet, puis elle s'est levéeau milieu d'une phrase ets'est ruée vers le couloircomme si sa vie en dépen-dait ce qui était le cas.

Elle était en retard, elleétait pressée À 21 heu-res 17, la Femme a uriné surun bâtonnet blanc. Nousavons patiente dans la salle

L'histoire

ln Utero est le cinquieme roman de Julien Blanc-Gras. Photo DR

ln utero,de JulienBlanc-Grasde bains ensemble

A 21 heures 22, le mot quiannonce une nouvelle vieapparaissait sur le bâtonnetblanc. Assise sur le rebordde la baignoire, la Femme

Faut-il se reproduire dans un monde surpeuplé f Commentfaire rire une femme enceinte ? Et surtout, peut-on accoucheren chaussettes ? In utero relate cette aventure intime et univer-selle de la grossesse, du point de vue du futur papa, avec sesjoies, ses angoisses et ses questions fondamentales !Sortie le 3 septembre aux éditions Le Diable Vauvert, 190 pa-ges, 15€.

débordait. Tremblante dejoie et d'affolement, elle ba-fouillait des bouts de phra-ses qui s'entrechoquaientsans grande cohérence J'aipris son visage entre mesmains, j'ai embrassé ses lar-mes et j'ai planté mon re-gard dans le sien pour larasséréner Tout va bien sepasser

J'étais calme, calme com-me un plongeur au sommetd'une falaise, gelant mesémotions pour éviter de meliquéfier Je tentais de con-trôler ma propre tempêteintérieure, un chaos d'in-

crédulité et d'exaltation mâ-tiné de ce truc qu'il f au tbien appeler de la terreur.Elle n'y a vu que du feu,mon numéro de sang-froidl'a apaisée.

Nous nous sommes enla-cés en chuchotant des miè-vreries Puis nous noussommes tus pour nous lais-ser porter par l'instant. Unange est passé, comme si derien n'était. J'ai relevé la tê-te et j 'ai saisi notre refletd a n s l e m i r o i r . N o u sn'étions déjà plus tout à faitles mêmes.

Ce matin, au petit-déjeu-ner, j'ai versé de l'eau chau-de dans mon yaourt en pen-sant que c'était mon café etj'ai mis le Nutella dans le fri-go. En trois décennies deconsommation quotidien-ne, je n'avais jamais mis unpot de Nutella au frigo

Tout le monde sait quec'est une hérésie, la pâtedurcit et perd toute sa sa-veur Je ne suis certes pas unfoudre de guerre au réveil( je pourra i s même direqu 'avant ll heures monquotient intellectuel ne dé-passe pas le 80 ; il progresseheureusement au cours dela journée ce qui me permetde me coucher avec des fa-cultés cérébrales prochesde la moyenne). Cette len-teur matinale ne sauraittout expliquer C'est quandje me suis cogné à la tablebasse en m a r m o n n a n t« pardon madame » que jemc suis souvenu que quel-que chose me tracassait • laFemme est enceinte

Les questions se bouscu-lent dans ma tête alors queles cellules se divisent dansle ventre de la Femme, laplus récurrente d'entre ellesétant « est-ce que je ne vien-drais pas de faire une énor-

Né en 1976 à Gap, JulienBlanc-Gras a fait desétudes de journalisme àGrenoble, puis à Hull enAngleterre. En 2006, il estlauréat du Prix du PremierRoman de Chambéry llvoyage et écrit ln utero,journal de grossesse d'unfutur père, est soncinquième roman aprèsTouriste et Paradis (avantliquidation), très remarquéspour leur humourdécapant.

me connerie ? »Je pose mon café sur mon

bureau en allumant mon or-dinateur. Il n'y a aucune rai-son de paniquer. Nous al-lons créer et accompagnerune existence C'est une tor-midablc nouvelle, me dis-jeen tapant « vol aller simplePatagonie » sur mon cla-vier.

Ce n'est pas ce que je vou-lais écrire, mon cerveau etmes doigts peinent à secoordonner Je me ressaisiset tape « paternité » afind'aborder la situation sousun angle scientifique et denoyer mon angoisse dans laraison Dans les momentsdécisifs, il faut prendre de lahauteur


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O LesvacanoEsdeMrLynch, de CatherineO'FlynnDermot Lynch, retraité et veul depuis peudébarque chez son fils, installe à Lomaverde, en Espagne, un eldorado pour lessujets de sa Majesté ravagé parla crise financicrc ct transformée en ville fantômeSurprise sonfils, qui n'a jamais ouvert lepli annonçant la venue de son père, nesort plus de son lit et vit seul depuis le dé-part de sa petite amie Laura Entre barbe-cues poussifs et simili-safaris, les rares rési-dents rescapés sont plongés dans desquerelles de voisinage, alimentées parlaparanoiaambiante. Le nouvel arrivant est

VOS LIVRES DE L'ÉTÉaccueilli abras ouverts par ses compatrio-tes expalnés, trop heureux depersi lier deplus belle Dcrmot Lynch découvre la vieet les paradoxes de ces expatries au jour lejour, en renoudnlle contact avec son filsÉditions Jacqueline Chambon, 349pa-ges, 22,80 €O Les crevettes ont le cœur dans la tête-Journal sexy d'une trentenaire, de ManonMichauLe titre parle de lui-même. Ce roman ra-conte les tribulations sexuelles de Manon, une trentenaire parisienne déluréequi cherche le prince charmant son« Mister Big ». Maîs son quotidien n'est

Le polar

pas si feenque Marion enchaîne les désil-lusions amoureuses et multiplie les aventurcs insignifiantes, certaines extatiqueset d'au tres plutôt cdlamiteuses, sous l'œi Iaffûté de ses trois meilleures copinesDans cette comédie romantique tres ryth-mée et vivante, Manon Michau maniel'autodension et l'humour pour question-ner les statuts du couple et du célibataujourd'hui L'auteure public depuis troisans une chronique hebdomadaii e dansVoici, intitulée Sexy blog Les crevettes ontle cœur dans la tête est son premier ro-manÉditions Albin Michel, 304pages, 18€

ge dans la defense des In-diens d'AmazonieÉditions J'ai Lu, 19,90 €

Date : 11/17 SEPT 15

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

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Rendez-vous alésiensFête du sportet des associationsSamedi 19 septembre de 10h a 1 Sh auComplexe sportif de la Prairie pres de50 associations et club sportifs seront reu-nis pour présenter au public les différentesdisciplines sportives figurant sur la ville.Sur place, vous trouverez le stand de I Of-fice Municipal des Sports (OMS) et celui dela Ville d'Alès représenté par le Service dessports permettant ainsi à chacun de trouverles informations souhaitées pour débuterune nouvelle discipline.Decouverte de la Ratmoire d'Alès : M. Fon-dadouze, directeur de la Patinoire d'Alèsparticipe à mettra à disposition une partiedes 400 m2 de glace pour les personnessouhaitant s'initier aux patins. Des séancesd'initiation encadrées et gratuites serontproposées sur inscription et par petitsgroupes de 8 à 10 personnes. Il sera pos-sible de reserver sur place dès le matin,

pour un créneau de 30 minutes d'essaientre 10h et 12h, et entre 13h30 et 17h.Forum des Association : de 10h à 18h,sur le parking supérieur du Gardon,124 associations culturelles, artistiques etcaritatives : cinema, théâtre, jeux, philaté-lie, musique, actions humanitaires, culturerégionale, arts plastiques, etc.Plus de renseignements a l'Espace AndréChamson d'Alès, avec l'annuaire des asso-ciations actualisé,tel. 04 66 52 56 [email protected]

Salon de l'HabitatLes 25, 26, 27 et 28 septembre 2015 auParc des Expositions d'AlèsCette 11ème édition rassemble plus de 250exposants sur les thèmes de l'habitat,l'ameublement, la decoration, la piscine etle jardin.Diverses animations gratuites avec notam-

ment un village regroupant 30 exposants(associations Mme de Talent et Bâtir au Fé-minin). De plus en partenariat avecMoncoachbrico.com, les visiteurs pourrontapprendre à réaliser eux même leurs tra-vaux (peindre un mur, poser du carrelage,réaliser des tableaux design...)

Dédicace au CratèreLe 25 septembre àpartir de 18h30 Ju-lien Blanc-Gras - au-teur de Paradis avantliquidation, Touristeou encore Gnngolandsera en rencontre/dé-dicace au Cratère àAlès en partenariatavec la librairie Sau-ramps en Cévennespour présenter sonnouveau livre ln utero(Au Diable Vauvert).

Date : 13 JUIL 15

Pays : FrancePériodicité : QuotidienOJD : 223785Edition : Hautes-Alpes et Alpes de Haute-Provence

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OSA

littératurejulien Blanc-Gras s'apprêteà publier son Seroman

Le Seroman de Julien Blanc-Gras, auteur gapençais,paraîtra le 3 septembre chez "Au Diable Vauvert". "InUtero" relate la période de latence qui transforme l'hommeen père et la femme en baleine, pendant les neuf moisde grossesse. Cette méditation intime sur la paternité estracontée avec beaucoup d'humour et la balade de JulienBlanc-Gras autour du ventre de son épouse devient unemarche forcée vers l'optimisme. Une dédicace àGap devraitavoir lieu.

Date : AUTOMNE 15

Pays : FrancePériodicité : Bimestriel

Page de l'article : p.22Journaliste : Nicolas Seine

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Aller-simplevers la paternitéL'écrivain voyageur JULIEN BLANC-GRAS raconte avec beau-coup d'humour et d'intelligence sa dernière grandeaventure: les neuf mois précédant la naissance de sonpremier enfant.

ON AVAIT DÉCOUVERT Julien-Blanc Gras avec Touriste et Para-dis (avant liquidation) (Le Livre de Poche), deux récits de voyagebrillants et faussement désinvoltes. Dans In Utero, c'est à uneautre aventure que nous invite Julien Blanc-Gras : la grossesse.In Utero est en effet un journal qui relate les neufs mois sépa-rant le premier test de grossesse positif de sa compagne et sonaccouchement. Entre-temps se seront succédés échographies,annonces aux proches, catalogues d'articles pour bébés et mille -autres péripéties dans lesquelles tous les parents du monde sereconnaîtront. Car c'est là la grande force de ce livre : il est uni-versel. Julien Blanc-Gras y traverse les mêmes étapes, passepar les mêmes joies et les mêmes angoisses que tous les futursparents, et c'est d'eux qu'il parle en tenant son journal. À aucunmoment le lecteur n'a l'impression de rentrer par effraction dansla vie privée de l'auteur et de sa compagne. Jamais nombnliste,jamais exhibitionniste, émaillé de réflexions profondes - maistoujours drôles - sur la paternité, la parentalité, les générationsfutures, ce In Utero est un petit livre brillant. Il pourrait mêmedonner envie à certains de faire des enfants !

Par NICOLAS SEINE Librair ie L'Escampette (Pau)

JulienBlani I. r,

utero

Julien Blanc-Grasln UteroAu Diable Vauvert192 p., 15 e

t> En pocheCeorama paraîtau Livre de Poche.

F > Lu ac conseille parJ.-P.AgasseLib. Sauramps-en-Cevennes(Ales)D. Olivier-AuzieLib. Le Pam de 4 livres(Yerres)C.ChandansonLib. ElkarMegadenda(Bayonne)J. DayliesLib. Fontaine Luberon(Apt)

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Presse internet

LIVRES HEBDO NEWSLETTERDate : 03 SEPT 15Pays : France

Périodicité : Quotidien Page de l'article : p.21-22Journaliste : Veronique Rossignol

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Neuf mois

Julien Blanc-Gras -PARADIS/PRESSE

iLes aventures tragi-comiquesde l'écrivain voyageur Julien ||Blanc-Gras au pays de la ipgrossesse. " ,

La grossesse, l'aventure la plus | ,risquée de l'écrivain voyageuroccidental du XXIe siècle ? Lapaternité, une destination plusexotique qu'un îlot du Pacifique ? , ,Pour Julien Blanc-Gras c'est un ? * 'isujet d'investigation inédit. L'auteurà succès de Gringoland (2005),Comment devenir un dieu vivant(2008), Touriste (2011, adapté enBD en 2015) et Paradis (avant *.liquidation (2013) - tous parus Au fDiable vauvert et disponibles auLivre de poche -, a enfilé soncostume de gonzo reporter pourparcourir les neuf mois qui ontchangé la face de son monde. Inutero, c'est Jattends un enfant vu exclusivement du côté mâle.

Car si l'arrivée de l'enfant n'a rien d'accidentel, Julien Blanc-Gras reconnaît qu'il a eu longtemps "des tasde bonnes et de mauvaises raisons de renâcler à la reproduction". Pour contrer la panique, le sentimentd'inutilité et d'ignorance qui s'emparent de lui, le père en gestation manie abondamment l'autodérision.Citant John Fante ou Philippe Jaenada (mais aussi Renaud et Desproges), il relève que, selon VirginieDespentes dans Apocalypse bébé, les enfants ne sont pas un thème assez viril pour les écrivainsmasculins, et notre globe-trotter s'inquiète de ce qu'il va pouvoir désormais écrire, lui qui "gagne sa vie enla racontant". "La Femme, ainsi que la désigne son compagnon, travaille dans les coulisses d'une émissionde télévision en vue." Elle est née en Corée du Sud mais a grandi à Bourg-en-Bresse. La famille seramétissée, ce qui comble le père à venir.

Des étapes les plus concrètes de cette grossesse sans souci (rècherche d'un appartement plus grand,cours de préparation à l'accouchement...) aux èscales plus métaphysiques, L'Homme traverse desémotions paradoxales où domine une anxiété multiforme : comment faire un enfant et continuer de voyager? Comment devenir père et rester bon vivant ? Est-il tenable de chérir sa liberté par-dessus tout etd'accepter de se soumettre à l'ordre d'un dictateur en couche-culotte ?

Tout au long du voyage, il conserve ses vieux réflexes professionnels, il prend des notes, se documente :comment est-on père ailleurs ? On fait ainsi un petit tour du monde des us et coutumes (positions pouraccoucher, choix des prénoms, usage du placenta...). Le futur parent fait aussi partager son "conceptéducatif révolutionnaire" : son idée de "mutualisation des enfants ou le co-enfantage". "La garde partagée

LIVRES HEBDO NEWSLETTERDate : 03 SEPT 15Pays : France

Périodicité : Quotidien Page de l'article : p.21-22Journaliste : Veronique Rossignol

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amicale ". Pas si bête.

Julien Blanc-Gras s'est embarqué à 37 ans comme dans ses autres voyages, guidé par la curiosité.Réfugié jusque-là derriére "l'aquoibonisme", l'ironie, "un dandysme findumondiste goguenard", il voitgrossir chez lui au fil des mois une forme de pensée positive. Constatant qu'il était il y a quelques années"optimiste un jour sur trois", il note : "Aujourd'hui, je vais mieux. Je suis optimiste un jour sur deux. "Depuisun certain 8 mars, il a posé définitivement ses valises au pays des pères. Aloha !

Julien Blanc-GrasIn uteroAu Diable VauvertTirage : 7 000 ex.Prix: 15 euros ; 192 p.ISBN : 978-2-84626-997-1

Veronique Rossignol

16/9/2015 In utero, la maternité vue par le papa !

http://cafe-powell.com/2015/09/in-utero-maternite-vue-papa/ 1/3

C'est tout chaud !

In utero, la maternité vue par le papa !

Posted on septembre 2, 2015 par Oihana dans Articles, Contemporain, Coup de coeur, Littérature //

0 commentaire

Julien Blanc-Gras est écrivain voyageur et journaliste-reporter, dont les textes Touriste et Paradis (avant

liquidation), écrits suivant ses expériences de globe-trotter, ont été très remarqués. En bref, Julien Blanc-Gras

est un aventurier, qui parcourt le monde sac au dos.

Or, là, c’est une toute autre aventure qui l’attend. La Femme est enceinte. De lui.

Et ça, c’est aussi nouveau que terrifiant !

À défaut de récit de voyage perclus de kilomètres, In utero est le récit d’un voyage intérieur : celui de l’auteur !

Un voyage réalisé autour du ventre de sa compagne, dans les neuf mois qu’il a fallu au fœtus pour se

développer – et au père pour se préparer, précise-t-il.

Le texte s’ouvre sur deux citations : une de Laurence Pernoud – la Bible des futurs parents depuis les années

70 ! – et une autre de Pierre Desproges. Oui, le ton est donné.

Julien Blanc-Gras traite l’affaire avec un sérieux mortel, sans toutefois se prendre trop au sérieux. Résultat ?

C’est rafraîchissant et bien trop court ! On en redemanderait volontiers.

Plutôt que de nous parler de la maternité, l’auteur innove et choisit un point de vue rarement traité: celui du

futur papa. Qui accueille la nouvelle de sa compagne avec le sourire et le bonheur qui va avec et s’empresse de

chercher « aller simple Patagonie » sur internet ! Angoissé, vous avez dit ?

Mais là où cela devient littéralement passionnant, c’est que l’auteur ne tourne pas uniquement autour de son

expérience toute personnelle. L’avancée de la grossesse se livre une réflexion très documentée sur la

grossesse à travers l’histoire et les cultures, nourrie de ses divers voyages et découvertes culturelles. On y

apprend une foule de choses passionnantes (linguistiques, culturelles ou autres) tout en se posant des

questions absolument existentielles comme : peut-on accoucher en chaussettes ? Avouez qu’on n’y pense pas

assez.

septembre 10, 2015 dans Album // La Ballade de Mulan, la vraie !

septembre 15, 2015 dans Articles // Papillon de nuit, le premier roman inédit d’Ellory !

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16/9/2015 In utero, la maternité vue par le papa !

http://cafe-powell.com/2015/09/in-utero-maternite-vue-papa/ 2/3

Au diable vauvert grossesse In utero Julien Blanc-Gras maternité paternité

Au fil des pages, on apprécie ce mélange assez improbable entre récit très documenté, petites angoisses bien

compréhensibles, expériences réjouissantes, réflexions hilarantes et récit hautement intimiste. Julien Blanc-

Gras déroule le tout d’un style extrêmement fluide, ce qui fait que les pages défilent à une vitesse hallucinante.

In utero est un texte fabuleux et surtout un texte ouvert à tous : aux futurs parents, bien sûr, qui se

reconnaîtront dans les angoisses et questionnements du narrateur, mais aussi à ceux qui sont déjà parents et

à ceux qui hésitent !

In utero, Julien Blanc-Gras. Au Diable Vauvert, 3 septembre 2015.

Oihana

Lectrice assidue depuis son plus jeune âge, Oihana apprécie autant de

plonger dans un univers romanesque, que les longues balades au

soleil. Après des études littéraires, elle est revenue vers ses premières

amours, et se destine aux métiers du livre.

A propos Oihana (206 Articles)

Lectrice assidue depuis son plus jeune âge, Oihana apprécie autant de

plonger dans un univers romanesque, que les longues balades au soleil.

Après des études littéraires, elle est revenue vers ses premières amours,

et se destine aux métiers du livre.

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¬

17/9/2015 Onirik - In utero - Avis +

http://www.onirik.net/In-utero-avis 1/2

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In utero - Avis +

Onirik -> Sous les projecteurs -> Dernière mise à jour : le jeudi 17 septembre 2015.

Un récit de voyage original : la grossesse du point de vue du futur papa. A la fois drôle et tendre, sensible, philosophe ouprovocateur, c’est une réussite !

Editeur : Au Diable Vauvert

roman de Julien Blanc-Gras

Présentation officielle

Globe-trotter insatiable, l’auteur a posé ses valises pendant 9 mois pour observer un ventre s’arrondir.

Journal de grossesse, In utero explore cette période de latence qui transforme l’homme en père, et la Femme

en baleine. Du test à l’accouchement, c’est le récit d’une aventure à la fois intime et universelle, avec ses

joies et ses angoisses.

Une aventure (très) rarement racontée du point de vue masculin. C’est aussi une réflexion documentée sur la

grossesse à travers l’histoire et les cultures, une méditation sur la paternité à venir, traversée de questions

existentielles (Faut-il faire des enfants dans un monde surpeuplé ? Peut-on accoucher en chaussettes ?). On

y retrouve l’humour, le ton distancié et la fluidité de style de l’auteur de Touriste.

Avis d’Artémis

Julien Blanc-Gras est un écrivain globe-trotter. Il nous invite ici à un voyage des plus personnels, mais

universel : la transformation d’un homme en père. Pendant toute la gestation de son épouse, il a tenu un

carnet de grossesse au masculin, dans lequel il partage avec le lecteur ses instants de bonheur et ses

inquiétudes, ses questionnements, en donnant des pistes de réflexion tout autant sociologiques que

culturelles.

"J’écris ce livre pour apaiser mes angoisses en les formulant. Tenir ce journal de grossesse participe du

processus d’acceptation. Je suis dans la position de l’explorateur, je découvre un continent en formation,

celui de la Paternité. Je m’embarque dans le plus long, le plus puissant, le plus indélébile des voyages, je

vais rencontrer des obstacles inconnus.

La grossesse dure neuf mois pour permettre au fœtus de se développer et au père de se préparer. Je change

de peau, ces mots sont le produit de ma mue. Des lambeaux de moi s’effritent, d’autres s’agrègent pour

constituer une nouvelle personnalité. Ce sera l’histoire de la transformation de l’homme en père."

Et c’est tout simplement passionnant et très juste : il sait transmettre ses idées et ses émotions. Grâce à un

style très fluide et des chapitres brefs, l’attention du lecteur ne faiblit pas et nous avons envie d’avancer. Car

comme dans un bon roman, nous avons envie de savoir si tout va bien se passer !

Ce rythme est aussi servi par un ton direct et parfois cru - l’auteur n’hésitant pas à parler des choses telles

quelles sont - et une bonne dose d’humour. Voici par exemple ce qu’il ressent lors de la première

échographie : "C’est un film muet, noir et blanc, hypnotisant. On dirait un Alien réalisé par Murnau ;; je

m’attends à voir surgir des pancartes de dialogues."

Un livre à offrir aux jeunes couples qui se posent des questions sur la paternité/maternité, aux futurs papas

un peu angoissés, ou aux personnes curieuses du sujet, tout simplement...

En un mot, In Utero une plongée réussie et originale dans ce voyage de 9 mois qui semble si mystérieux et

angoissant pour certains, un grand sujet de questionnement pour d’autres, un immense bonheur pour la

plupart.

Fiche technique

A gagner !

16 septembre : Ramenez

Avengers : L’ère d’Ultron à

la maison !

du 16 au 30 septembre 2015

Vous avez aimé

Ramenez Avengers : L’ère

d’Ultron à la maison !

Mémoires de jeunesse - Avis

+

France 3 - Capitaine Marleau

Fatus, l’arme de fraternité

massive - Avis +

La Musique - Avis +/-

In utero - Avis +

Secrets diplomatiques - Avis

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17/9/2015 Onirik - In utero - Avis +

http://www.onirik.net/In-utero-avis 2/2

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Format : brochéPages : 190Editeur : Au Diable Vauvert Sortie : 3 septembre 2015Prix : 15 €

EUR 15,00

In utero

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L'auteur Artémis Son site : Curieuse ArtemisSa fiche

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7/9/2015 Journal de grossesse de Julien Blanc-Gras | Le carnet de Myriam Thibault

https://myriamthibault.wordpress.com/2015/09/07/journal-de-grossesse-de-julien-blanc-gras/ 1/3

Mots-clés

Le carnet de Myriam Thibault ~ Les meilleurshéros sont les anti-héros.

Journal de grossesse de Julien Blanc-Gras

07 Lundi sept 2015

POSTED BY MYRIAMTHIBAULT IN LITTÉRATURE FRANÇAISE

≈ POSTER UN COMMENTAIRE

Au Diable Vauvert, Julien Blanc-Gras, Littérature, Littérature française, Rentrée littéraire



Julien Blanc-Gras, In Utero, Editions Au Diable Vauvert, août 2015.

“La grossesse dure neuf mois pour permettre au fœtus de se développer et au père de se préparer.”

Lire Julien Blanc-Gras demeure toujours un plaisir. Lorsqu’un nouveau roman est annoncé, onse demande dans quel pays l’auteur va nous faire voyager. Mais cette fois-ci, pas de voyage, oupas à proprement parler. La femme de l’écrivain-voyageur est enceinte, il va donc devenirpapa.



“— Tu crois que je vais retrouver mon poids après l’accouchement ?

— Il vaut mieux. Tu sais, c’est pas facile la vie de mère célibataire.

Une poignée de Smacks s’écrase sur ma figure. Mais elle rit, c’est bon pour l’Enfant.”

Julien Blanc-Gras nous fait voyager chez lui, à Paris, dans ce nouvel entre deux mondes qu’est

l’attente de la naissance de l’enfant.

“Rétif à l’autorité, j’ai toujours refusé d’avoir un patron. Mon quotidien sera désormais régulé parun dictateur qui, quoique dépourvu de parole, m’ordonnera d’accourir plusieurs fois par jour. Lebébé, ce nazi.”

In Utero est le journal de grossesse d’un père. Il nous parle de « la Femme », la sienne, celle

qu’il voit évoluer au fil de la grossesse, mais il nous parle surtout de lui, de ses doutes, de ses

envies, de son avenir (il ne pourra plus autant voyager), et de ce nouveau nom par lequel on

va l’appeler : « Papa ».

“Ce ne sera plus : « J’ai la gueule de bois et je survole le Groenland avant d’atterrir dans une favela »mais : « Raoul a mal aux dents et je prends la ligne 13 en direction du Bébé Cash de Gennevilliersafin d’acheter un pack de couches Pampers 3-6 kilos avec système double-absorption ». Mon instinctlittéraire me souffle que c’est moins vendeur.”

Ce récit est un formidable concentré d’autodérision. Le rire envahit chaque page. Il y a

quelques mois Emilie de Turckheim écrivait son journal de grossesse dans La Disparition dunombril. Cet été, Julien Blanc-Gras la rejoint dans ce même exercice, du point de vue de

l’homme, ce qui est tout à fait inattendu. On vous conseille vivement ce nouveau roman, plein

d’humour et légèreté, de tendresse et d’originalité.

Bazar de questions de Julien Blanc-Gras pour son roman Touriste

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http://www.macommune.info/article/julien-blanc-gras-sera-aux-mots-doubs-avec-son-dernier-livre-127051

http://www.macommune.info/sites/v2.macommune.info/files/imagecache/grid_36_ovl/image.html.jpg

7/9/2015 In utero, Julien Blanc-Gras | Sophielit

http://actualitte.com/blog/sophielit/2015/09/07/in-utero-julien-blanc-gras/ 1/11

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SophielitLe blog de Sophie Adriansen, écrivain qui lit« Pourquoi écrivez-vous, Alain Wagneur ?

septembre 7th, 2015

In utero, Julien Blanc-Gras

in utero

Présentation de l’éditeur :

« Il n’y a aucune raison de paniquer. Nous allons créer et accompagner une existence.C’est une formidable nouvelle, me dis-je en tapant vol aller simple Patagonie sur monclavier. »

Journal de grossesse d’un futur père, In utero relate cette aventure intime et universelle,avec ses joies, ses angoisses et ses questions fondamentales.

Faut-il se reproduire dans un monde surpeuplé ? Comment faire rire une femmeenceinte ? Et surtout, peut-on accoucher en chaussettes ?

La compagne du narrateur, dite La Femme, est enceinte. C’est une décision prise à deux. Et, de l’aveumême du narrateur, « c’est l’histoire la plus banale du monde. »

Ecrivain-voyageur (ou l’inverse), le narrateur, comme sa compagne, appartient à cette « générationinsatisfaite, qui rechigne à s’engager tout en mettant un point d’honneur à changer les couches » – ce

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dernier point restant encore pour lui de la pure théorie.

Et puisque « le rôle de l’écrivain, c’est de dire la vérité », il dira tout. Ou presque. On apprend ainsi

qu’ « à l’échelle mondiale, 90% des naissances ont lieu à domicile. » Et aussi qu’ « à sa naissance, le

girafon tombe de deux mètres de haut. »

Mais surtout que le narrateur n’est pas aussi prêt qu’il le croyait, si tant est qu’il est possible d’être

prêt pour quelque chose dont on ignore tout.

Ce roman est le journal de ses angoisses, de ses enthousiasmes, de ses envies de prendre la tangente,

bref, de ses états d’âme au cours de ces neuf mois pas comme les autres. La prose est fluide et facile,

légère et drôle – mais pas que. Le narrateur est tantôt très détaché de son sujet et capable

d’autodérision, tantôt passionné, voire terrifié, et absolument pas désinvolte. C’est parfois un peu

convenu – mais peu importe : son journal se dévore.

Au Diable Vauvert, septembre 2015, 192 pages, 15 euros

A LIRE AUSSI SUR SOPHIELIT :

Tous les romans français

Touriste, Julien Blanc-Gras & Mademoiselle Caroline

Toute la rentrée littéraire 2015

Echos :

utero

« Attendre un enfant, c’est vieillir d’un

coup, basculer de l’autre côté. » (page 15)



« Pour ne pas trahir ma jeunesse, je vais m’accrocher à l’idée qu’on peut devenir bon père

et rester bon vivant. » (page 23)

« L’enfant, c’est un acte optimiste. Un pari sur l’éternité. » (page 30)

« La grossesse dure neuf mois pour permettre au fœtus de se développer et au père de se

préparer. » (page 40)

« Tomber enceinte, c’est une chute qui induit l’abandon de soi, comme dans tomberamoureux. » (page 63)

« L’ironie, ça ne protège pas les autres. » (page 68)

« Le pavillon de banlieue ou le lotissement périurbain avec le feu de cheminée et la

balançoire pour la marmaille représente le stade ultime de la sédentarisation, le dernier

logement avant la maison de retraite. » (page 83)

« Oubliez le prestige de l’écrivain quand il s’agit de choses sérieuses comme

l’immobilier. Même si vos livres se vendent, même si les critiques vous tressent des

lauriers, même si vous êtes une idole dans certaines médiathèques de la Sarthe, vous

restez un insolvable potentiel aux yeux des nantis, qui n’écoutent pas forcément France

Culture. » (page 84)

« L’honnêteté peut nuire, c’est pour ça que le mensonge a été inventé. » (page 98)

« Le drame de l’écrivain, c’est de ne rien vivre pleinement, car il pense toujours à la

façon de raconter les événements au moment où ils se déroulent. » (page 168)

« Nos destins sont manipulés par un metteur en scène dont l’existence n’est pas

prouvée. » (page 181)

0

In: Rentrée littéraire 2015, Roman français | tags: Au Diable Vauvert, enceinte, grossesse, In utero,

journal, Julien Blanc-Gras, naissance, paternité. | #

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In utero de Julien Blanc-Gras

# Macha Vanderbeurk (http://www.conso-mag.com/author/macha-vanderbeurk/)

2 10 août 2015

L ivres (http://www.conso-mag.com/category/culture/l ivres -culture/)

Ce qui semble être une évidence depuis la nuitdes temps cache en réalité un mystère propre àtout être humain. Comment devient-on parent?

L’annonce d’une grossesse est une sorte deséisme car les premières secousses ouvrentune brèche vers l’inconnu, vers cette notion deparentalité que l’on ne peut réellementressentir que lorsque son regard croise pour lapremière fois celui de son enfant.

A travers « In Utero » Julien Blanc-Gras,journaliste reporter, nous conte telle uneaventure, tel un voyage étrange sonexpérience à travers les contrées sauvages etinexplorées menant à la paternité.

Le ton de l’ouvrage est à la fois drôle,touchant et très personnel. Page après page, lelecteur partage les questionnements et lesconstats de l’auteur, ça suinte de vérité. Julien

Blanc-Gras ne cherche d’ailleurs pas à êtreracoleur, la simplicité et l’honnêteté sont lesclés de voûte de ce livre.

Tout un chacun a probablement ressenti ettraversé ces moments, mais de pouvoir les lire,coucher sur papier, sans fioriture, on se sentmoins seul et moins honteux. Les différentesétapes sont traitées avec une telle dérision qu’ilvous sera très difficile de ne pas esquisser desourire. Des examens médicaux en passant parle choix du prénom, la sexualité ducouple, l’installation d’un nid douillet,l’accouchement (oui Julien Banc-Gras réussit àrendre l’épisiotomie poilante) et finalement ladécouverte d’un petit être. De longs moisd’attente à imaginer, à se demander si on seraà la hauteur mais surtout à accepter qu’unepériode de sa vie prenne fin, qu’il faille passerle flambeau et aider son enfant à faire sesgriffes dans cette jungle qui constitue la vie.

En bref, j’ai dévoré cet ouvrage, et je trouveen sus très original d’évoquer la gestation dupoint de vue paternel. Les livres concernant lamaternité pullulent dans les librairies et jepense que « In utero » trouvera un échoparticulier pour beaucoup d’hommes (mais pasque) qui se sentent parfois exclus ou toutsimplement pas à la hauteur de ce raz demarée sur le point de déferler et bousculer leurexistence.

Il n’existe pas de règle ou d’apprentissage, etbien que la grossesse fasse partie d’un cyclenaturel, elle n’en demeure pas moinséprouvante et unique.

Acheter en ligne : 15 euros(http://www.amazon.fr/gp/product/2846269971/ref=as_li_qf_sp_asin_il_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=2846269971&linkCode=as2&tag=chjo-21)

IN UTERO DE JULIEN BLANC-GRAS

9N O T E G L O A B A L E

9NOTE FINALE

0 . 0N O T E D E S L E C T E U R S : ( 0 V O T E S )

19/8/2015 Julien Blanc-Gras: interview pour In Utero et pour la version BD de Touriste : Les chroniques de Mandor

http://www.mandor.fr/archive/2015/08/15/julien-blanc-gras-pour-5670600.html 1/10

Le livre

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17 août 2015

Julien Blanc-Gras: interview pour In Utero et pour la version BD de Touriste

Tout futur papa devrait posséder ce livre. Avec un style ironique, drôle, touchant et unerigueur d’observation impressionnante, Julien Blanc-Gras, tient le journal de lagrossesse de sa femme, tel un aventurier des temps modernes. « Un voyage étrange…une expérience à travers les contrées sauvages et inexplorées menant à la paternité. »

Dans In utero, page après page, le lecteur partage les questionnements et les constatsde l’auteur. Julien Blanc-Gras ne cherche d’ailleurs pas à être racoleur, c’est un livresimple et honnête, dans lequel tous les papas et les futurs se retrouveront.

Les différentes étapes sont traitées avec une telle dérision qu’il vous sera très difficilede ne pas esquisser de sourire. « In utero » trouvera un écho particulier pour beaucoupd’hommes qui se sentent parfois exclus ou tout simplement pas à la hauteur de ce razde marée sur le point de déferler et bousculer leur existence.



Mandor ExpressMandor quand il n'est pasMandor est:-Rédacteur en charge despages" MUSIQUE" et"LITTERATURE" dequatre magazines : "ActuFnac", "Addiction, le mag"(journal de Virgin), "LeMagazine des EspacesCulturels Leclerc" et "LeMagazine des loisirsculturels d'Auchan".-Rédacteur en charge despages "Chanson Française"du site musical :MusiqueMag.com-Journaliste/intervieweurpour l'émission de France2, "CD'Aujourd'hui".

Ici, je partage le fruit demon travail professionnelen tentant de garder unecertaine distance, voirelucidité.

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« La paternité reste un truc pas viril », notait Virginie Despentes (mandorisée là),auteure de Apocalypse bébé. L’injustice est réparée avec ce délicieux récit de JulienBlanc-Gras. A mettre absolument entre les mains de tous les futurs pères. Et aussi desmères pour mieux comprendre les questions existentielles qui traversent le géniteurapeuré.

Le 8 juillet dernier, ce papa désormais épanoui (mais un chouia fatigué par une nuitsans beaucoup de sommeil), est passé pour la seconde fois à l’agence pour sa troisièmemandorisation. (La première là en 2008 et la seconde en 2013… et il y a un peu de luiaussi ici.) C’était sa première interview au sujet de ce livre.

4 e de couverture :

« Il n'y a aucune raison de paniquer. Nous allons créer etaccompagner une existence. C'est une formidable nouvelle,me dis-je en tapant vol aller simple Patagonie sur monclavier. » Journal de grossesse d'un futur père, In uterorelate cette aventure intime et universelle, avec ses joies,ses angoisses et ses questions fondamentales. Faut-il sereproduire dans un monde surpeuplé ? Comment faire rireune femme enceinte ? Et surtout, peut-on accoucher enchaussettes ?"

L’auteur :

Né en 1976 à Gap, Julien Blanc-Gras est journaliste deprofession et voyageur par vocation. Il a publié trois

romans au Diable vauvert, Gringoland, qui conte un périple latino-américain, lauréaten 2005 du festival du premier roman de Chambéry et « Talents à découvrir » deslibrairies Cultura ;; Comment devenir un dieu vivant en 2008, une comédieapocalyptique déjantée ;; et Touriste, un récit de voyage curieux, surprenant, malicieux.Il a séjourné aux îles Kiribati à l'automne 2011 pour réaliser son dernier livre, Paradis[avant liquidation].

L’interview :

Devenir papa, c’est donc une aventure quimérite qu’on écrive un livre sur le sujet ?

C’est un voyage vers la planète paternité.D’ailleurs, je suppose que tu as remarqué quedans le ton, le style, la forme, je le traitecomme mes voyages de mes livres

précédents. Au début, je n’avais pas l’intention d’écrire un livre sur la grossesse. J’aicommencé à écrire le soir même où on a appris qu’on allait être parents. J’étaisbouleversé par la nouvelle, je me suis donc mis à écrire pour expulser mes émotions et



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mettre de l’ordre dans mes idées. J’ai continué les jours qui ont suivi sans savoir que

j’allais le publier un jour. A la base, je voulais que ce soit un document destiné à mon

fils… pour qu’il le lise plus tard. A un moment, je me suis dit que, comme j’étais

écrivain, il était logique que j’écrive sur ce sujet « officiellement ».

Il y a très peu de livres sur l’état du père pendant la grossesse, à part ceux de

John Fante et de Philippe Jaenada.

En effet. Par contre, on trouve beaucoup de livres pratiques du jeune papa. Il y a aussi

beaucoup de récits de grossesse écrits par des femmes.

Ce n’est pas très sexy pour un homme d’évoquer ce sujet ?

Virginie Despentes explique que ça ne fait pas très viril. Moi, je ne trouve pas que ce

soit dévirilisant d’écrire sur la paternité.

Ta femme, dans le livre, tu l’appelles « La femme ». Es-tu marié d’ailleurs ?

Figure toi que nous nous sommes pacsés il y a trois jours.

Félicitations ! Quand tu lui as appris que tu voulais écrire sur sa grossesse, qu’a-t-

elle dit ?

Comme je l’ai expliqué dans In Utero, mafemme ne fait pas trop de cas de mes livres. Je

lui ai soumis l’idée parce que je ne voulais pas

écrire ce livre sans lui demander l’autorisation.

Elle est quand même le personnage principal et

l’action se passe un peu dans son utérus. Elle

m’a répondu qu’effectivement, ça pouvait être

rigolo. Elle a été la première lectrice de ce livre.

Elle a aimé ?

Je crois que ça lui a plu, sinon, elle me l’aurait dit. Elle ne m’a pas censuré, c’est déjà

pas mal.

Que ressent précisément l’homme qui va être papa ?

A la fois de l’exaltation et de la joie… et en même temps une terreur et une panique

irrépressible. L’idée que l’on va avoir une nouvelle vie et que la précédente est perdue

à jamais n’est pas facile à assimiler. Et puis, c’est la fin de l’insouciance et de

l’égoïsme. Tout le livre repose sur la bascule entre la joie et la peur.

Tu dis que l’enfant entraîne une réduction considérable du niveau de liberté. Or,

cette liberté est ton gagne-pain. L’annonce de l’arrivée de cet enfant a eu pour

première conséquence d’une remise en question professionnelle. Tu as eu peur de

la perte de la liberté ?

Ca traverse la tête de tous les futurs pères. Notre liberté se trouve réduite du fait que

l’on devient responsable d’un petit être merveilleux. Dans mon cas, peut-être encore

plus car je n’ai pas une vie réglé par le salariat. Mon métier est de voyager et d’écrire

donc, ce processus-là, chez moi, était encore plus développé.

Ce roman est universel. Tous les papas du monde entier vont se retrouver.

J’ai essayé de raconter mon expérience intime, mais aussi de prendre un peu de

distance et de recul pour que ce ne soit pas que mon histoire, mon nombril et celui de

« la femme ».

Tu donnes quelques références sur

comment la grossesse se passe dans

certains pays que tu as traversé. Là, on

retrouve le Julien Blanc-Gras que l’on

connait.

Il n’y a pas tant que ça des différences. On retrouve l’universalité de certains gestes et

de certaines attitudes dans des cultures très différentes, parce que, finalement, cette

expérience est partagée par tous les êtres sur Terre.



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« Rétif à l’autorité, j’ai toujours refuséd’avoir un patron. Mon quotidien seradésormais régulé par un dictateur… Lebébé, ce nazi. » Tu n’y vas va pas un peufort, là ?

Il s’agit évidemment d’humour. Je pense queles lecteurs saisiront le second degré. Cela dit,j’ai pu le vérifier depuis (rires).

Maintenant que l’enfant est là, trouves-tudes accointances entre tes écrits et laréalité ?

Sans dire que l’enfant est un nazi, il pratique en tout cas une forme de torture assezraffiné qui est « la privation de sommeil ». J’ai expérimenté cette torture encore cettenuit (rire). Le fait de savoir à quoi on s’attend et le fait de le vivre, c’est autre chose. Jedis cela, mais c’est l’expérience la plus merveilleuse qu’un homme puisse vivre.

Tu racontes tous les incontournables des différentes étapes de la grossesse.

Le test de paternité, la première échographie, la deuxième, les angoisses par rapport àl’accouchement, les cours de préparation à l’accouchement qui sont un peu folklos etl’accouchement lui-même, qui est un moment assez intense. Tu te poses des questionsdu genre : « Est-ce que tout va bien chez l’enfant ? » ou « est-ce un garçon ou unefille ? » Ce que tu vis en tant que père est à la fois exaltant et terrifiant.

Souvent, tu expliques que tu t’es senti inutile pendant la grossesse.

Cette sensation d’inutilité, je crois que de nombreux futurs pères l’ont vécu aussi. Tufais de ton mieux, mais tu ne peux pas faire grand-chose, si ce n’est soutenir ta femmeet lui emmener des fraises quand elle le désire.

Tout ce que tu racontes, tu l’as vécu ?

Le fil du livre étant la grossesse de ma compagne, c’est donc très autobiographique,mais il y a une partie documentée que j’ai insérée dans le récit.

Je trouve que ton livre a comme vertu de rassurer les jeunes futurs papas.

Je n’ai pas pensé à l’effet que ce livre allait faire sur le lecteur, mais il est vrai que latrame narrative est une marche vers l’optimisme. Une fois qu’on a pris la décisiond’être parent, il faut se forcer à être optimiste parce qu’on n’a pas le choix.



Tu dis même : « L’enfant, c’est un acteoptimiste. Un pari sur l’éternité. »

On peut avoir un tempérament désabusé, voire pessimiste, ce qui est mon cas, il n’en

reste pas moins que ça change ta façon d’envisager la vie.

Je te cite encore : « Le monde ne devient pas plus dangereux quand on devientpère, mais notre rapport au danger se modifie ».

Je ne parlais pas pour ma propre personne, parce que je n’ai pas plus peur qu’avant. Je

sais juste que si je meurs, les conséquences seront

plus graves. Je suis désormais responsable d’un

petit être qui n’est pas encore autonome. Moi, j’ai

plus peur pour les autres. Pour ma compagne et

pour mon enfant notamment.

As-tu perdu la liberté, finalement ?

La difficulté, c’est de trouver l’équilibre entre la

responsabilité qui t’incombe et le niveau de liberté

que tu peux garder. Pour l’instant, j’arrive à

continuer à voyager et à faire ce qui me plait, tout

en étant un père présent.

Pendant l'interview...

As-tu changé depuis que tu es papa ?

Oui, bien sûr. Ça change un homme étant donné que les priorités changent.

Tu continues aussi souvent de partir en voyage ?

Oui, mais je ne pars plus deux ou trois mois comme je le faisais avant. Je n’ai pas

envie de rentrer et qu’un jour mon fils me dise : « bonjour monsieur ».

Ce livre est aussi une belle déclaration d’amour à « La femme »…

Oui, évidemment que c’est aussi ça.

Et il y a du fond dans ce livre… comme d’habitude.

J’essaie toujours de traiter des sujets sérieux avec légèreté. Dans In utero, je parle unpeu du sens de la vie. Choisir de faire des enfants ou pas, c’est la question la plus

importante à se poser dans la vie.

Pour conclure sur ce livre, tu dirais quoi ?



Que le fait d’être père est la chose la plus

merveilleuse et la plus chiante qui me soit arrivé. Le

côté dur est largement compensé par le bonheur que

cela t’apporte.

Julien Blanc-Gras et Mademoiselle Caroline.

On va parler de la bande dessinée tiré de ton livre,

Touriste. Comment est née l’idée ?

De manière très naturelle. J’ai rencontré Mademoiselle Caroline dans un salon du livre.

Nous étions installés l’un à côté de l’autre et nous avons échangé nos ouvrages.

J’aimais bien ses dessins et elle a bien aimé Touriste. Après quelques messages defélicitations réciproques, je lui ai proposé d’adapter mon livre en bande dessinée. Elle a

répondu immédiatement que c’était une super idée. On a proposé le projet à son

éditeur, Delcourt. Il a dit oui et voilà.

Le résultat est franchement remarquable.

Elle a fait un super boulot. Elle a beaucoup travaillé sur ce projet. Plus que moi. Je me

suis contenté de faire l’adaptation scénaristique.



C’est du boulot quand même !

Oui, parce qu’il faut casser ce que tu as construit pour

le reconstruire différemment avec d’autres contraintes.

J’ai élagué un tiers du roman, sinon, la BD aurait fait

2000 pages. Caroline a adapté et réinterprété. C’est-à-

dire qu’elle a mis sa personnalité graphique et pas que

graphique. Cette BD, c’est aussi sa BD.

J’ai reconnu nos amis communs, François Perrin, Philippe Jaenada (mandorisésensemble là) et Richard Gaitet (mandorisé tout seul ici).

Oui, on s’est fait plaisir avec quelques clins d’œil. Ils n’ennuient pas le lecteur et ça



fait plaisir aux potes en question. Et Caroline connait et apprécie beaucoup PhilippeJaenada, c’est aussi un hommage.

Et le Prix Goncourt décerné à Bertrand Guillot (mandorisé là) !

C’est prophétique, il l’aura un jour.

Et ça fait quoi de devenir un personnage de BD ?

En termes d’ego trip, c’est formidable, non ? Ça fait bizarre parce que je suis trèsamateur de bandes dessinées. Mon père en a des milliers et j’en ai bouffé pendant toutemon enfance.

Et une version ciné ?

Ce serait le rêve. Mais ça couterait cher. S’il faut tourner dans quinze pays…

Quels sont tes projets ?

Je suis en train d’écrire un récit de voyage sur le Qatar où je suis allé au mois dedécembre dernier. Il sortira au Diable Vauvert l’an prochain. J’y ai passé un mois.



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C’est un pays dont on parle beaucoup, mais que l’on connait assez peu de l’intérieur. Ily a plein de trucs rigolos et inattendus à raconter sur ce pays. Sinon, je parsprochainement au Groenland pendant trois semaines. Je pense que j’en tireraiégalement un récit de voyage.

L'interview s'étant (évidemment) très mal passée, Julien Blanc-Gras s'est énervé...

11:15 Publié dans Les coulisses du show biz, Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : julien blanc gras, inutero, touriste, bd, mademoiselle caroline, interview, mandor

Commentaires

Le journal Le Progrès de ce matin parle du livre de Julien Blanc-Gras. Je préfère de loin cette interview quime donne vraiment envie de lire In Utero. Un beau sujet que les émotions d'un jeune papa, surtout s'il esttraité avec humour.

Écrit par : danielle Akakpo | 17 août 2015

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19/8/2015 Julien Blanc-Gras In utero -Balade autour du ventre de sa femme | POURNOUSLESFEMMES – Un autre regard

http://pournouslesfemmes.com/rentree-litteraire2015-julien-blanc-gras-in-utero/ 1/3

Le père est le parent pauvre de la littérature sur la naissance. » La paternité reste

un truc pas viril », notait Virginie Despentes, auteure de » Apocalypse bébé « .

L’injustice est réparée avec ce délicieux récit de Julien Blanc-Gras. Une balade

autour du ventre de sa femme.

L’écrivain-voyageur Julien Blanc-Gras à posé ses valises pendant 9 mois pour une nouvelle

aventure : la grossesse. Ou l’histoire universelle de la transformation de l’homme en père. » La

grossesse dure neuf mois pour permettre au fœtus de se développer et au père de se préparer« .

Menée avec humour, tendresse et profondeur, dans un style alerte, cette balade est une

LIRE

JULIEN BLANC-GRAS IN UTERO -BALADE

AUTOUR DU VENTRE DE SA FEMME12 JUIN 2015 | ELSA MENANTEAU | LAISSER UN COMMENTAIRE

POURNOUSLESFEMMES – Un autre regard



médiation métaphysique sur la paternité, nourrie de la connaissance de l’histoire et des

cultures de l’auteur globe-trotter. Elle devient, au fil des mois, une marche forcée vers

l’optimisme. « L’enfant est un acte optimiste. Un pari sur l’éternité. » L’auteur, sans répondre,

heureusement, à la question du pourquoi cette pulsion vitale à se reproduire rend néanmoins

la question plus légère.

A mettre absolument entre les mains de tous les futurs pères. Et aussi des mères pour mieux

comprendre les questions existentielles qui traversent le père. » Il ne faut pas prendre le dady

blues à la légère« , lance l’auteur dans un appel à l’indulgence.

Car la naissance c’est aussi une somme d’angoisses et de corvées à partager comme

l’incontournable visite à Ikea, épreuve absolue pour la solidité du couple et la santé mentale de

l’individu. » A quoi bon acheter un presse-agrume alors que la vie n’a aucun sens ? « , soupire le

narrateur écroulé sur un fauteuil Ektorp Tullsta.

Gisèle Prévost

Extraits:

» Je crois que je vais avoir un enfant parce que je n’en ai jamais eu. Je suis poussé parla crainte de passer à côté d’un principe essentiel en m’abstenant. J’ai surtoutl’impression que je serai plus heureux avec que sans. Il se peut que je me trompe et jen’en saurai jamais rien. Je me suis posé toutes ces questions cent onze fois et… J’ensuis arrivé à cette conclusion : pourquoi pas ? » ….

» Le jour s’est levé comme un seul homme. Je perçois avec l’extra lucidité queconfèrent les états de fatigue avancés, que ce qui se joue ici me dépasse totalementcomme cela dépasse n’importe qui. Nous sommes au-delà de l’individu. «



Né en 1976 Julien Blanc-Gras est journaliste et grand voyageur, auteur de plusieurs romans dont,

« Touriste », adapté en BD chez Delcourt et vendu à 30 000 exemplaires.

Julien Blanc-Gras « In Utero »

Edition Au Diable Vauvert, 15 euros

(Parution le 3 septembre 2015)

4/9/2015 Chroniques d'une Maman: In utero de Julien Blanc-Gras lecture du moment #20

http://chroniquesdunemaman.blogspot.fr/2015/09/in-utero-de-julien-blanc-gras-lecture.html 1/4

m e r c r e d i 2 s e p t e m b r e 2 0 1 5

In utero de Julien Blanc-Gras lecture du moment #20

Résumé : Globe-‐trotteur insatiable, l'auteur a posé ses valises pendant 9 mois pour observer un ventre s'arrondir.

Journal de grossesse, In utero explore cette période de latence qui transforme l'homme en père, et la femme en

baleine.

Du test à l'accouchement, c'est le récit d'une aventure à la fois intime et universelle, avec ses joies et ses angoisses.

Une aventure (très) rarement racontée du point de vue masculin

C'est aussi une réflexion documentée sur la grossesse à travers l'histoire et les cultures, une méditation sur la

paternité à venir, traversée de questions existentielles (Faut-‐il faire des enfants dans un monde surpeuplé ? Peut-‐on

accoucher en chaussettes ?). Ony retrouve l'humour, le ton distancié et la fluidité de style de l'auteur de Touriste.

Menée avec tendresse et profondeur, cette balade autour du ventre devient, au fil des mois, une marche forcée vers

l'optimisme.

C'est l'histoire la plus banale du monde qui nous est conté dans ce livre. Mais elle prend tout son sens parce qu'elle

est décrite du point de vue de l'auteur, un homme : la grossesse.

Julien Blanc-‐Gras va devenir père et à travers son livre émouvant, vrai et drôle, il nous embarque dans cette grande

aventure, du début à la fin, partageant avec nous ses émotions, son ressenti, sans jamais rendre la chose trop

intime, nous livrant ses impressions comme s'il était près de nous, en train de siroter une tasse de café tout en

relatant comment il a vécu les 9 mois de grossesse de sa femme, l'attente de cet enfant.

La grossesse est un sujet universel rarement traité d'un point de vue masculin et Julien Blanc-‐Gras le fait avec

justesse, il se livre en douceur et c'est beau, il le fait avec beaucoup d'humour mais aussi une certaine pudeur, ce

qui rend ce livre touchant.

Je ne suis pas du genre à relire deux fois un livre mais je crois que je pourrais lire celui-‐ci plusieurs fois sans me

lasser tant il me touche.

Avec In utero, je découvre l'auteur Julien Blanc-‐Gras, sa fluidité, son style et je le recommande en livre de chevet

pour les futurs, jeunes et moins jeunes parents mais aussi à tout ceux qui hésitent à le devenir car cette balade

autour du ventre est menée avec tendresse.

Un réel coup de coeur !

Extraits :<<Pas besoin de lister les dangers qui nous menacent ou d'ergoter sur notre propension à l'autodestruction, il suffit

de lire la presse. Nous faisons un enfant sur le Titanic.>>

<<Rien ne nous garantit que nos gamins ne deviennent pas des monstres criminels. Marc Dutroux a été un enfantavant d'en assassiner.

Nous allons accueillir dans notre foyer un petit sauvage que nous devrons rendre fréquentable. Comment fait-‐on ça

B.I.E.N.V.E.N.U.E !

Vinie, 31 ans, vit en Normandieavec ConjointChéri & son Ado,parents de Tim & Lù (7 et 5ans).

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4/9/2015 Chroniques d'une Maman: In utero de Julien Blanc-Gras lecture du moment #20

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Publié par Vinie à 10:03

?>>

<<C'était donc vrai, cette histoire d'amour instantané et inconditionnel.Je sais cette période éphémère. Je sais que cette petite boule de clarté annonce des nuits blanches, des nerfs à vif,des luttes épuisantes et du vomi dans le cou. Mais cet instant rachète tout par avance. Ce regard suspend le temps,

il abolit le passé et le futur.>>

Pour info :éditions Au diable vauvert

A paraître le 03 Septembre 2015192 pages

15€ISBN : 978-2-84626-997-1

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Merci d'être passé sur mon blog ! :-‐)

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4/9/2015 In utero de Julien Blanc-Gras - Dans la bulle de Petite-Mam

http://petite-mam.over-blog.com/2015/09/in-utero-de-julien-blanc-gras.html 4/7

Aujourd'hui je vous fait découvrir un livre, un livre que j'ai beaucoup aimé, et que jerecommande en cas de grossesse, et pas seulement... je ne suis pas enceinte, je ne veuxplus d'enfants, mais malgré tout ce livre m'a ouvert les yeux sur pas mal de passagesvécu avec mon chéri..

Ce livre, parle d'une grossesse racontait par ... le PAPA !

Ce livre à un côté sérieux, mais aussi décalé. L'auteur raconte son expérience avechumour, et c'est ce qui donne un côté rassurant sur la grossesse. Car quand on s'yaventure pour la première fois, il faut dire que l'on ne sait pas où l'on met les pieds...

Et en général le papa ne sait pas trop où se situer dans la grossesse, et j'ai remarqué quebeaucoup de papas aidaient la maman comme ils le pouvaient, et surtout dans l'humour...Et d'ailleurs cet humour, on en a grandement besoin !

Dans ce livre il y a également des passages plus triste, qui raconte que la vie estcourte, ou bien même qu'une grossesse n'a pas non plus que des côtés positifs..

Voici quelques extraits du livre.



Si vous voulez connaître la position, les idées, les pensées d'un Papa du test de grossesse

à l'accouchement... je vous recommande vivement le récit de Julien Blanc-Gras, vous allez

adorer !

Durant ma première grossesse je cherchais sur le net, ou dans les librairies ce genre de

récit, que je n'avais malheureusement jamais trouvé. J'ai toujours été proche de mon

chéri et je voulais vraiment le faire participer le plus possible à mes grossesses, mais je

ne savais pas toujours comment.

Heureusement il a sût lui-même trouver sa place. :)

Je vous présente en quelques lignes l'auteur.

In Utero

Récit de Julien Blanc-Gras

192 pages

15 euros

En librairie dès le 3 Septembre

Bonne lecture !



C'est encore l'été Instagram mon ami

Stéphanie V03/09/2015 11:35 Répondre

#Lecture, #Grossesse

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Super sa. il n'y a pas beaucoup de livre de grossesse raconter par les papas.

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http://www.paperblog.fr/7766119/chronique-in-utero/

http://www.paperblog.fr/users/lemediateaseur/

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Revue de presse In utero de Julien Blanc-Gras, Au Diable Vauvert