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REVUE DE PRESSE LETTRES DE CHÂTEAUX JANVIER 2013 Lettres de Châteaux - Marie-Stéphane Malbec 05 56 44 63 50 - [email protected]

Revue de presse - Janvier 2013

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Janvier 2013

Lettres de Châteaux - Marie-Stéphane Malbec 05 56 44 63 50 - [email protected]

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M le magazine du Monde - 26 Janvier 2013

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Elle à Table - Janvier - Fevrier 2013

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Elle à Table - Janvier - Fevrier 2013

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Gala - 9 janvier 2013

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Gala – 09 janvier 2012

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L’Echo – 25 janvier 2013

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L’Alsace - 04 Janvier 2013

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TerredeVins–Janvier/Février2013

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Terre de Vins – Janvier/février 2013

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Terre de Vins - Janvier/Fevrier 2013

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Terre de Vins – Janvier/février 2013

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Syrie : faire du vin dans un pays en guerre

Quand la guerre éclate dans un pays, que devient son vin ? Peanuts. Pourtant, la vigne continue de pousser, les vignerons poursuivent leur travail. Quand c'est possible. Le vin n'a que faire des mitraillettes, en témoignent le spectaculaire millésime 1945 dans tout l'Hexagone, le 1943 dans le Rhône. En Syrie aussi, les raisins continuent de mûrir. Du vin, en Syrie ? Mais bien sûr. Les Romains, à leur époque, avaient couvert de vignes les pieds du Mont Bargylus, connu aujourd’hui sous le nom de Jebel Al-Ansariyé. "Le Mont Bargylus a une véritable histoire viticole", raconte Karim Saadé, propriétaire avec son frère Sandro de deux domaines, l'un en Syrie, l'autre au Liban. "La montagne était déjà tapissée de vigne au temps des pharaons. Et les Romains ont recommencé. Les anciens ne se trompent pas, mon père le savait". Le domaine Bargylus a été créé en 1998 par Johnny R. Saadé, le père de Karim et Sandro. Ses fils ont immédiatement travaillé à ses côtés, Karim avait 23 ans. Aujourd'hui, ils gèrent les propriétés et, malgré la situation géo-politique, refusent de voir la qualité de leur vin baisser. Leur philosophie ? "On s'adapte à la situation au jour le jour". Car le domaine se trouve au nord-ouest du pays, à 35 km de la ville portuaire Lattaquié (Lattakia). La zone est devenue dangereuse, inatteignable pour les deux frères qui vivent à Beyrouth (ils sont Libanais d'origine syrienne). "Tout est piloté depuis le Liban, reconnaît Karim. Nous avons suivi les vendanges par téléphone, les échantillons ont été régulièrement envoyés à Beyrouth et Bordeaux pour analyse". Le vin est mis en bouteille à la propriété et exporté "en lieu sûr", au Liban ou en Europe pour y être stocké. "Mon frère avait commandé suffisamment d'étiquettes, de capsules et de bouchons pour tenir 2 ans, si jamais la guerre durait. Il a bien fait."

www.lemonde .fr – 31 janvier 2013

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Garder confiance et optimisme. "Malgré les aléas, on fait le vin qu'on voulait, un vin très ample, sans agressivité. La même personnalité que notre famille." Même si le vin a cette année été fait à distance. "Nous sommes sereins grâce à notre équipe. Ce sont des travailleurs de Lattaquié que nous formons depuis 10 ans. Nous les avons fidélisés et nous leur faisons confiance". Le domaine ne produit pas au hasard. Un consultant très célèbre est aux manettes, le plus célèbre de tous, sans doute : Stéphane Derenoncourt. Et oui, ne nous voilons pas la face, la famille Saadé n'est pas une bande de paysans qui tâtonne. Les investissements financiers sont là, la qualité aussi. Le Bargylus rouge 2007 a de la structure et de la fraîcheur, un nez de jus de viande et de fleurs. Côté Liban, le domaine Marsyas est cultivé dans la vallée de la Bekaa, à côté de Kefraya. La version 2009 est épicée, boisée, chaleureuse et sensuelle, une guerlinade orientale, un Shalimar fatal. On aime. Nous ne sommes pas les seuls. Les domaines sont vendus en France, Royaume-Uni, Belgique. On le retrouve chez les plus grands cavistes parisiens, Lavinia, les Caves Legrand, Augé, Taillevent, Wine By One... Comptez 32€ pour le Marsyas rouge, 35€ pour le Bargylus. Il existe également des blancs (30% de la production), à 24 et 25€, mi sauvignon-mi chardonnay, qui m'ont moins séduite (sans être mauvais pour autant). "Nous voulons toucher les amateurs, gastronomes curieux et ouverts à la découverte. Surtout pas de supermarché."

Bargylus continuera-t-il de produire l'an prochain ? "Comme nous vous l'avons dit, nous fonctionnons au jour le jour. Jusqu'à présent, la Syrie était laïque et autorisait la production de vin. Demain ? nous verrons. De toute façon, faire du vin au Moyen-Orient, que ce soit en Syrie ou au Liban, c'est accepter tous les risques". Chacun son combat. Celui de la famille Saadé, c'est de faire du bon vin. Chez eux.

www.lemonde .fr – 31 janvier 2013

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www.larvf.com – 09 janvier 2013

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www.larvf.com – 09 janvier 2013

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My Bettane + Desseauve.fr – 12 janvier 2013