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Novembre 2011 Revue de presse France Allemagne Italie Espagne Pologne UK Ukraine Web Marketing

Revue de presse Novembre 2011

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Revue de presse Novembre 2011

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Novembre 2011

Revue de presse

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Marché français

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Le Conseil d'Etat annule la suspension de culture du maïs transgénique

Le Conseil d'État annule la suspension de culture du maïs OGM Mon 810 de Monsanto prise par le gouvernement français en février 2008 et remise en cause depuis par la Cour de justice européenne. "Tirant les conséquences de l’arrêt de la Cour de justice européenne, le Conseil d’État relève que le ministre de l’Agriculture n’a pu justifier de sa compétence pour prendre les arrêtés, faute d’avoir apporté la preuve de l’existence d’un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l’environnement", indique le Conseil dans un communiqué. La Cour de justice européenne avait demandé début septembre à la France de revoir sa copie, estimant que sa décision ne reposait pas sur une base juridique acceptable. Le gouvernement avait indiqué qu'il prendrait "une nouvelle clause de sauvegarde" si la suspension actuelle était annulée. Pour le ministère de l'Ecologie, l’objectif reste "d'éviter la mise en culture d'un OGM qui na pas été évalué suivant les nouvelles exigences demandées au niveau européen ou pour lequel des incertitudes quant à ses impacts potentiels sur l'environnement persistent." "Si le gouvernement ne fait pas le nécessaire, en mettant en place une nouvelle interdiction, on risque donc de voir réapparaître les OGM dans nos champs dès le printemps prochain", prévient dans un communiqué Sylvain Tardy, directeur des campagnes de Greenpeace France Source Plein champs

PAC : 3,5 milliards versés aux agriculteurs au 1er décembre

3,57 milliards d’euros d’aides directes de la PAC doivent être versés à 346 000 exploitations agricoles, à compter du 1er décembre 2011. Les 3,57 milliards d’euros supplémentaires versés à compter du 1er décembre correspondent au paiement du solde de l’aide découplée ainsi qu’à différents soutiens couplés pour certaines productions. Ces aides sont payées sur fonds européens. « Elles représentent un apport de trésorerie indispensable à l’équilibre économique des exploitations agricoles françaises » précise le ministère dans un communiqué. Ce versement complète l’avance de plus de 3,7 milliards d’euros d’aides directes de la PAC qui a été payée aux agriculteurs le 16 octobre dernier, soit un mois et demi avant la date habituelle du versement. Globalement, 8 milliards d’euros auront été versés aux agriculteurs français cet automne, au titre des aides directes et des aides du second pilier de la PAC.

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Marché français

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Congrès de la Fnsafer - Les Safer veulent passer à l’action pour endiguer l’étalement urbain

Malgré les alertes régulières des Safer sur l’artificialisation excessive des terres agricoles, la consommation annuelle de foncier agricole ne cesse d’augmenter. Toutefois, les élus locaux commencent à prendre conscience de la nécessité de freiner l’étalement urbain et maintenir une agriculture dynamique autour des villes. Les sociétés d'aménagement foncier demandent à tous les acteurs de passer à l'action et demandent, notamment, une plus grande pérennité des documents d'urbanisme. Les terres agricoles sont situées à 40 % soit en zone périurbaine, soit dans des zones sous influence forte d’une ville. La préservation de ces espaces agricoles, plus fragiles que dans les zones rurales, est devenue un enjeu majeur pour les Safer. L’aménagement durable et le maintient de l’agriculture proche des villes était ainsi la thématique centrale du congrès des Safer, qui s’est tenu à Paris le 1er décembre 2011.

La France consomme deux fois plus de foncier que l’Allemagne

En matière de consommation française de terres agricoles, le constat que les Safer font depuis plusieurs années est édifiant. 78.000 ha de terres agricoles, souvent de très bonne qualité agronomique, sont artificialisés chaque année. C’est deux fois plus qu’en 1960. Certes la population française a augmenté et continue de croître. Les besoins en logements, routes et autres infrastructures collectives, qui nécessitent du foncier, sont bien plus importants qu’il y a 50 ans. Mais pour chaque habitant supplémentaire, la France consomme annuellement 8 m² de plus en bétons, bitumes, terrains compactés et pelouse. Par ailleurs, la France est, en Europe, un très mauvais élève en la matière. « Nos voisins allemands, dont le potentiel et le développement économique sont sensiblement identiques aux nôtres, gaspillent deux fois moins de terres que nous », rappelle Emmanuel Hyest, le président de la Fnsafer.

Timide prise de conscience des élus locaux

Alors que les Safer, chaque année, alertent l’opinion publique et surtout les élus sur l’étalement urbain excessif dont souffre l’agriculture périurbaine, les représentants des Safer notent toutefois une prise de conscience des élus. « Les élus des villes sont de plus en plus conscients que les terres agricoles ne peuvent plus être la variable d’ajustement de la gestion du foncier. Car en ville, les citoyens ont des besoins auxquels une agriculture périurbaine forte peut répondre, assure Hervé Billet, président de la Safer d’Ile-de-France. Il ne s’agit pas de multiplier les réserves agricoles protégées comme de simples réserves d’indiens, mais avoir des logiques de territoires en zone périurbaine où le foncier agricole n’est plus seulement une réserve disponible de terres, mais où l’agriculture joue pleinement son rôle. » En accélérant l’étalement urbain, les élus locaux des villes sont aujourd’hui confrontés à des problématiques paysagères, environnementales et sociales auxquelles l’activité agricole peut répondre.

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Colza Rouen

-5 €/t415 €/t

Colza Moselle

-5 €/t417 €/t

Pois fourrager Creil

-5 €/t210 €/t

Féveroles Rouen

-25 €/t225 €/t

Blé tendre la Pallice

+2 €/t183 €/t

Orge hiver Rouen

+1 €/t219 €/t

Orge printemps Moselle

+6 €/t256 €/t

Blé tendre Rouen

=0 €/t176 €/t

Blé dur Départ Sud-Ouest

=0 €/t315 €/t

Mais Creil

=0 €/t173 €/t

Mais Bordeaux

=0 €/t182 €/t

Orges fourragères Rouen

=0 €/t174 €/t

Tournesol St Nazaire

=0 €/t400 €/t

Pois alimentaire Creil

=0 €/t215 €/t

Observatoire des marchés

Marché français

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Les chiffres de l’étalement urbain

Entre 1999 et 2008, le territoire des grands pôles urbains a progressé de 22 % et celui du périurbain de 42 %. La population respective de ces territoires n’a augmenté que de 9 et 39 %. La densité de population a ainsi diminué de 11 % dans les grands pôles urbains et de 2 % dans le périurbain. Sur la période 2006-2010, la France consomme 78.000 ha par an. A ce rythme, l’Hexagone perdra 11 % des surfaces agricoles à l’horizon 2050. Selon le Commissariat général au développement durable, cette perte correspondrait à une disparition quasi-définitive d’un potentiel agronomique de 15 %, mesuré d’après l’évolution de la réserve utile en eau du sol.

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Yahoo lance trois nouveaux formats display

Yahoo lance les formats Yahoo! 3D Brochure, Yahoo! Shuffle Box et Yahoo! High Bar sur sa page d'accueil. La page d'accueil de Yahoo fait évoluer son offre display avec trois formats qui veulent combiner "ciblage, puissance, et environnement qualitatif". -Yahoo! 3D Brochure permet de faire pivoter un cube en 3D par les côtés gauche et droit et d'afficher le contenu de l'annonce sur chacune des faces. Le format est destiné aux offres commerciales et prix-promotions. -Yahoo! Shuffle Box fournit un support qui s'ouvre en accordéon et dans lequel les annonceurs peuvent intégrer vidéos, photos, textes, flux RSS/Twitter. -Yahoo! High Bar et sa version "vidéo expand grand écran" se situe au sommet de la page, avec une bande qui occupe toute la largeur. Le format est compatible avec des contenus rich média (vidéo, animation). Le dispositif est opérationnel en France, au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne, en Allemagne, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

L'abus de publicité pourrait nuire aux sites affiliés

Google cherche à mieux identifier les sites surchargeant leurs pages de publicités pour pénaliser leur référencement. Google s'apprête à pénaliser le référencement des sites usant et abusant de publicité. C'est ce qu'a annoncé mercredi le responsable de la cellule référencement de Google Matt Cutts, lors de la convention Pubcon organisée à Las Vegas. Selon Search Engine Journal qui publie un condensé de son intervention, Matt Cutts indique travailler sur un algorithme utilisé par le Googlebot (le robot chargé d'indexer les sites Web) permettant d'analyser finement une page et notamment la proportion de publicités et leur visibilité par rapport au contenu réel de la page. Les sites surchargeant leurs pages d'espaces publicitaires ou tendant à faire passer de la publicité pour du contenu pourraient ainsi faire les frais de cette évolution du Googlebot. Elle pourrait notamment pénaliser les éditeurs de sites ayant massivement et grossièrement recours à l'affiliation (dont le principe même est de fondre les éléments publicitaires dans les contenus d'une page) pour monétiser leurs sites.

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Full Performance suit l'internaute sans cookie ni adresse IP

Full Performance lance WebPredict, pour suivre l'internaute sans cookie ni adresses IP. Dans le cadre du salon VAD e-commerce, qui s'est tenu à Lille du 18 au 21 octobre, Full Performance a annoncé la commercialisation de WebPredict, un moteur prédictif e-marketing rémunéré à la performance. Le spécialiste du "Deep Predicting" (analyse prédictive des données) propose un nouvel outil d'optimisation des campagnes webmarketing.

Grâce à une technologie fondée sur un algorithme exclusif breveté qui permet une traçabilité des conversions au-delà d'une période de quinze jours, l'outil rend possibles des analyses fines sur l'attribution des ventes par levier, les courbes d'efficience... Sans utiliser de cookies ni d'adresses IP.

WebPredict a pour but de permettre de comprendre et d'analyser les comportements des internautes pour anticiper les transformations sur les sites e-commerce, les conversions et la mémorisation de la marque.

Fifty-five.com

Fifty-five, spécialiste français du business analytics marketing, lance une offre d’accompagnement des entreprises dans l’internalisation de leur achat média en ligne, et plus particulièrement de leurs actions SEM. Fifty-five met en place un programme de formation théorique et pratique de 3 à 6 mois, couplé à un accompagnement opérationnel des équipes marketing. Pour la société, si les entreprises ont aujourd’hui une vision globale de leurs canaux d’acquisition et du comportement de leurs clients, elles ne disposent pas toujours des expertises avancées pour gérer en toute autonomie les campagnes de display et/ou de SEM qui assureront les meilleurs taux de transformation. Elles n’ont par ailleurs que peu de latitude pour réagir et renforcer l’efficacité de leurs actions en temps réel. Le processus se scinde ainsi en trois étapes : une formation intensive, un audit des usages sur le site et de la conversion et un suivi et un accompagnement régulier des collaborateurs et des résultats des campagnes.

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Réseaux sociaux : les marques en manque d'interaction avec les internautes

Seuls 16 % des internautes déclarent suivre une ou plusieurs marques sur les réseaux sociaux. C'est ce que constate l'Ifop dans sa dernière édition de l'observatoire des réseaux sociaux. De quoi montrer les limites dans l'interaction entre les annonceurs et les internautes. Certes, les réseaux sociaux sont devenus incontournables pour les marques. Reste que de leur côté, les internautes sont peu réceptifs à leurs actions sur ces plateformes. La preuve, selon l'Ifop, qui publie la sixième édition de son étude sur les réseaux sociaux*, seuls 16 % des internautes déclarent suivre une ou plusieurs marques sur les réseaux sociaux. Ce sont en majorité les internautes actifs et jeunes qui suivent les marques sur les réseaux sociaux :32 % des 18-24 ans, 28 % des personnes présentes sur Facebook, 25 % des cadres supérieurs et 22 % des personnes qui se connectent tous les jours indiquent suivre au moins une marque sur un réseau social. En moyenne, ces internautes concentrent leur attention sur cinq marques. La principale raison qui conduit les internautes à rejoindre la communauté d'une marque reste sans surprise les bons plans et les réductions (65 %). Suivent le souci de se tenir informé des nouveautés (58 %) et de l’actualité de l’entreprise (56 %). Si 92 % des internautes consultent les informations diffusées par les entreprises qu’elles suivent sur les réseaux sociaux, ils sont seulement 11 % à les commenter et 10 % à se positionner en ambassadeur de la marque en relayant ses publications. Pour la marque, un avantage ressort de ce constat : peu d'internautes ont déjà publié une critique sur les réseaux sociaux à l’encontre d’une marque (6 %). Mieux, parmi eux, la moitié y a diffusé une seule critique. Là encore, ce sont les jeunes qui critiquent une marque ou une entreprise sur un réseau social (12 % des 18-24 ans). *Méthodologie : l’Ifop a interrogé 2 080 internautes du 18 au 27 octobre 2011. 35 réseaux sociaux ont été étudiés. Les nouveaux réseaux sociaux testés sont Branch Out, Google+, Jaiku, Louer un étudiant, Wizbii et Yupeek.

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Les dépenses en marketing relationnel reprennent de la hauteur

L'Union française du marketing direct (UFMD) et France Pub dressent, chaque année, le bilan des dépenses des annonceurs. En 2010, les investissements dans les médias et sur Internet ont enregistré des résultats plus satisfaisants qu'en 2009. Revue de détail. En 2010, le marketing direct a représenté plus de 44 % des montants investis par les annonceurs dans la communication (13,6 milliards d'euros). Ce chiffre, en hausse de 3,3 % par rapport à 2009, s'explique par l'arrivée du marketing direct dans les médias (le marketeur propose un média réponse dans le dispositif de communication), et l'utilisation pérenne du mailing et du prospectus. Les imprimés non adressés, en hausse de 1,5 %, représentent un investissement de 2,8 milliards d'euros tandis que les prospectus adressés, en baisse de 1 %, pèsent 4,2 milliards d'euros de dépenses. Pour Xavier Guillon, directeur études et marketing d'Hersant média, « Le papier permet de développer l'image de l'entreprise et de mener des actions pour vendre à court terme. » La grande distribution utilise donc beaucoup les mailings et les catalogues. Même constat dans le secteur de l'automobile où le courrier de luxe joue un rôle prépondérant pour séduire les prospects. Aujourd'hui, l'écrit persiste car il a su se réinventer. Moins volumineux, plus qualitatif, il vise une clientèle plus ciblée. L'e-mail, quant à lui, souffre d'un phénomène de saturation après avoir été utilisé à outrance par les annonceurs. Les entreprises ont, cette année, diminué de 5 % leurs dépenses dans ce média.

Les Pme tirent leur épingle du jeu

Du côté des secteurs d'activité, on constate que la grande distribution (avec 65 % en part d'investissement publicitaire), l'ameublement (66 %) et l'agriculture/jardinage (50 %) en restent les plus grands utilisateurs. On remarque aussi que la banque et la finance consacrent une part importante de leurs dépenses aux actions de marketing relationnel. Elles ont organisé leur segmentation en catégorie de clientèles et non en catégorie de produits, ce qui leur a permis de mener rapidement des campagnes. Même si, aujourd'hui, les plus grands utilisateurs du marketing direct sont de très grandes entreprises, certaines PME tirent leur épingle du jeu. Grâce à la vente à distance, elles ont identifié leur clientèle et les zones géographiques sur lesquelles elles mènent des actions ciblées. Mais ce phénomène concerne les PME qui possèdent un savoir-faire très spécifique et qui proposent des produits différenciant à forte valeur ajoutée.

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Les outils de mesure de performance des sites

Connaître le chemin qu'empruntent les internautes sur votre site, traquer les pages repoussoirs et affiner votre connaissance du parcours client, tels sont les bénéfices que vous pouvez tirer des outils de mesure de performance. La mesure de la performance d’un site de e-commerce est un chantier permanent. L’objectif des outils de mesure consiste à vous communiquer des informations très variées sur le comportement des internautes sur une page ou une succession de pages web. Sur le principe, il suffit d’intégrer des marqueurs spécifiques qui ne sont pas forcément visibles pour le visiteur. Ce marqueur, lorsqu’il est chargé dans le navigateur, est pris en compte statistiquement. L’ensemble des remontées statistiques permet de cerner des profils d’utilisateurs, de mieux comprendre la façon dont les internautes parcourent et perçoivent les pages de votre site. Une utilisation optimale de ces outils permet de réellement améliorer la conception de votre site internet, afin de créer un tunnel d’achat efficace. Augmentation du taux de transformation, meilleure visibilité de certains produits, connaissance client, vous avez tout à gagner à mesurer régulièrement la performance de votre site marchand. Pour mesurer les performances d’un site, on exploite les KPI (Key Performance Indicators). Il s’agit de calculer des ratios, qui sont ensuite utilisés pour juger des qualités et des retours suscités par votre site. Définir des critères à évaluer Le nombre d’informations que l’on peut tirer d’un site internet est considérable. Mais encore faut-il savoir décrypter les résultats et ne pas se noyer sous une avalanche de données statistiques confuses. Il y a pourtant des informations incontournables qui vous serviront à valider ou invalider certaines de vos démarches marketing. Ainsi, il semble essentiel, pour commencer, de déterminer la provenance des visiteurs. Quels sont les moteurs de recherche qui leur ont permis de vous trouver ? Si vous participez à un programme d’affiliation, vous pouvez mesurer son impact sur l’audience de votre site. Parmi les critères qui apparaissent incontournables pour un site marchand, il y a, bien sûr, le nombre moyen de produits par achat. Cette donnée vous sert à élaborer des stratégies de cross-selling plus pertinentes en suggérant des produits similaires à vos acheteurs, par exemple. La valeur d’une commande, que l’on appelle également panier moyen, est un critère essentiel à observer. S’il est faible, le cybercommerçant devra mettre en avant les produits plus chers, tout en essayant de développer le nombre de produits par achat. La mesure du taux d’abandon de paniers est importante. Elle s’appuie sur le pourcentage de visiteurs quittant le site après avoir ajouté un ou plusieurs produits dans leur panier sans concrétiser la commande. Cette mesure ne se suffit pas à elle-même. Il faut également à partir de cette information définir des profils d’internautes en les associant à la source de trafic, au navigateur ou encore à la résolution d’écran, pour affiner la présentation de vos produits ou le processus de commande… Exploiter le moteur de recherche interne L’un des outils de mesure de performance à exploiter en priorité est le moteur de recherche intégré à votre site. Grâce à lui, vous pourrez notamment mesurer le pourcentage de recherches internes sans résultat ou sans suite. Plusieurs cas de figure peuvent se présenter. Soit l’internaute a mené une recherche et n’a pas trouvé dans votre catalogue la réponse à sa requête, soit la réponse apportée n’a pas été suffisamment convaincante pour l’inciter à acheter. (suite)

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(suite) Dès lors, vous disposerez d’outils pour faire évoluer la conception de votre site et l’exploitation du moteur de recherche intégré pou optimiser vos ventes. Vous mesurerez également le taux de conversion de la recherche en achat. Si ce taux reste faible, il faut travailler à l’indexation de vos produits et à une reformulation plus pertinente des fiches qui constituent votre catalogue. Cerner les indicateurs-clés Il existe des indicateurs qui sont particulièrement révélateurs de l’activité de votre site. Même si vous pouvez multiplier les points à analyser, la moyenne des visites avant conversion est l’un des indicateurs les plus pertinents. Il faut transformer les visites en chiffre d’affaires. S’il faut à vos visiteurs trois ou quatre visites avant de valider une commande, c’est qu’il faut sans doute revoir le positionnement de votre boutique en ligne ou votre politique tarifaire. Peut-être faut-il repenser votre argumentaire ou améliorer tout simplement la rédaction ou la mise en scène des fiches produit ? Dans tous les cas, votre impératif consiste à réduire cette moyenne jusqu’à atteindre une moyenne d’une visite par conversion. Le temps passé par l’internaute sur chacune de vos pages est également un indicateur majeur. Considérant que les internautes lisent peu, si votre page contient beaucoup de texte, nécessitant plusieurs minutes de lecture, et que les internautes quittent la page au bout de quelques secondes, cela signifie que vous n’avez pas capté leur attention. Le temps global passé par l’internaute sur votre site doit être le plus élevé possible, mais le temps consacré à chaque page doit être le plus court possible… Intégrer des marqueurs En plaçant des balises à des endroits stratégiques du site, le comportement des visiteurs peut être analysé. Grâce aux remontées statistiques, on détermine avec précision les forces et les faiblesses d’un processus d’achat. Parfois, un changement de code couleur, ou la simplification d’un site trop complexe, ou trop riche en informations, améliore le ressenti du client sur le site. Pour intégrer ces marqueurs, fournis sous la forme de lignes de codes ou de liens hypertextes par le prestataire que vous aurez choisi pour la mesure des performances de votre site, il faut s’appuyer sur une connaissance approfondie de votre activité. Ces marqueurs ne peuvent être intégrés une fois pour toute. Pour que les résultats fournis soient pleinement exploitables, ils doivent évoluer à mesure que le site lui-même change ou s’enrichit. L'ensemble des pages de votre site doit être marqué ou ”taggé” non seulement pour enregistrer la visite de l’internaute, mais également pour mesurer son activité sur la page elle-même. En effet, lorsqu’une page est chargée dans un navigateur, les données cliquées sont collectées et transmises dans un rapport. Plus le nombre de pages à marquer est important plus le “tagage” est complexe, ce qui augmente de façon exponentielle le temps passé sur cette étape. Analyser les résultats Plus vous intégrez de marqueurs, plus vous mesurez le retour de nombreux indicateurs, plus le temps consacré à l’analyse des résultats doit être important. Les solutions de mesure de performances sont facturées en fonction du nombre de critères et de marqueurs observés. Vous avez donc tout intérêt, si vous disposez de ressources et de moyens limités, à éviter de multiplier les outils d’analyse pour ne vous consacrer qu’à ceux qui seront de véritables révélateurs de votre activité. Encore faudra-t-il s’y consacrer vraiment et consulter dans le détail les tableaux de bord délivrés par les fournisseurs d’outils d’analyse et tirer les conclusions qui s’imposent…

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Recettes pub : marché dynamique en octobre

Selon l'AdexReport de KantarMédia, depuis le début de l’année 2011, le marché plurimédia enregistre +6,5% d’investissements bruts. Le mois d’octobre suit cette tendance et s’inscrit dans la lignée de la rentrée avec une croissance de +6,2%. Tous les médias enregistrent des évolutions positives en valeur ce mois-ci et on souligne un dynamisme particulier de l’activité publicitaire sur le display. Internet affiche une croissance à deux chiffres de ses recettes brutes en octobre (+16,5%) après des mois de ralentissement. Au cumul, le web s'appuie sur une croissance soutenue de +11%. La radio représente la deuxième plus forte augmentation en octobre avec +8,6% de recettes. Les stations généralistes (+10,6%) progressent plus vite que les musicales (+4,8%), ces dernières accusant une baisse de volume de -4,3%. Ces deux segments bénéficient du regain d’activité des distributeurs (+14,1%) qui sont portés surtout par les enseignes spécialisées (+37,6%). En presse, l’évolution des recettes brutes en octobre demeure positive (+4,5%) mais néanmoins inférieure à la moyenne plurimédia. Les magazines enregistrent un ralentissement de croissance en valeur (+1,6%) et une pagination encore en retrait à -4%. Pourtant les secteurs significatifs tels que la mode (+11,7%) ou la distribution (+18%) progressent sur le segment mais le repli des établissements financiers (-8,1%) et de la grande consommation (-12%) le pénalisent. Les quotidiens nationaux présentent une croissance à deux chiffres en valeur (+11,4%) mais une pagination en léger repli de -1,7%. Au final, les recettes de la presse sont à +4,6%. La télévision enregistre quant à elle une croissance modeste en octobre (+2,6%), le repli des chaînes nationales en valeur (-6%) et en volume (-8,7%) continuant de pénaliser le média. Si l’alimentation s’y désengage fortement (-23,9%) et contribue pour 78% à ces mauvais résultats, l’hygiène beauté y participe pour 1/3 avec une réduction budgétaire de -11,1%. A l’inverse, les chaînes de la TNT poursuivent leur forte ascension en octobre (+24,5%) avec un accroissement budgétaire de tous les marchés significatifs, à l’exception de l’hygiène beauté (-6,3%) et des boissons (-26,7%). Constructeurs automobiles (+28,6%), établissements financiers (+33,2%) ou encore distributeurs (+71,1%) soutiennent particulièrement la TNT ce mois-ci quand l’alimentation stabilise sa pression publicitaire sur ces chaînes (+0,2%). Au cumul, la télévision maintient une croissance supérieure à la moyenne à +7,5%. Enfin, la publicité extérieure progresse de 8,4 % en octobre et permet une stabilisation sur l'année.

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Marché allemand

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La millionième installation de panneaux solaires en Allemagne

Le millionième panneau solaire a été installé sur le toit de l’institut Berlinois pour la recherche et le développement des appareils sportifs. Au total, les particuliers, communes et entreprises permettent une production annuelle de 22 Gigawatt, soit 3% du besoin total en électricité en Allemagne. En 2020, l’Allemagne sera capable de couvrir 10% de son électricité par le solaire.

Kverneland Group : un 3ème trimestre en hausse Kverneland annonce, pour le 3ème trimestre 2011, un redressement de son activité (+ 17 %), de son carnet de commandes (+ 50 %) et de la profitabilité (Ebidta - à fin octobre 2011 - à 21,4 M€ contre 6,6M€ en 2010). Rappelons que Kverneland vient de lancer une nouvelle usine à Daqing (dans le Nord-Est de la Chine). Notons aussi la signature avec CNH d’un accord de fourniture de matériels de fenaison pour compléter la gamme Case New-Holland aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique.

Agritechnica 2011 – 415 000 Visiteurs

100 000 visiteurs étrangers et 2700 Exposants placent le salon sur une nouvelle marche en terme de rencontre international de la branche Agricole.

Immatriculation des tracteurs

18.9% d’immatriculations supplémentaires par rapport à Octobre 2010. Soit 2905 immatriculations au total, dont 943 pour les tracteurs de moins de 50CV.

Un nouveau point de vente pour le Groupe Fricke ouvre à Bockel

Fricke Landmaschinen ouvre le 26 Novembre 2011, un nouveau point de vente à Bockel. Environ 1000 machines d’occasion seront proposées à cette enseigne.

Claas prévoit un haut potentiel sur le marché Chinois

En 2012, Claas ouvrira une nouvelle filiale en Chine à Beijing, et renforce ainsi son engagement sur ce marché. Jusque là, Claas ne bénéficiait que d’un seul représentant local, et travaillait à la conquête du marché avec des partenaires locaux indépendants.

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Marché italien

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Tractor of the year 2012

Le podium du « Tractor of the year 2012 », assigné par vingt magazines différents aux tracteurs qui sont en production avant le 15 septembre 2011. Le prix « Tractor Of the year » (pour le tracteur qui a obtenu le meilleur score du jury) a été attribué au John Deere 7280R. Le prix "Best of specialized" (pour les tracteurs vignerons/fruitiers) a été gagné per le Antonio Carraro TRH 9800 Le « Golden Tractor of Design » a été assigné au Massey Ferguson per il 7624 Dyna-Vt.

SAME DEUTZ-FAHR signe une Joint Venture avec Changlin pour le marché chinois

SAME DEUTZ-FAHR a annoncé la formation d’une joint venture avec le chinois Shandong Changlin Agricultural Equipment Co. LTD., groupe chinois qui produit machines TP et tracteurs, basé à Linyi, dans le Shandong. La Joint Venture sera participé à 50% par les deux groupes, avec un investissement initial de 20 M d’euros, sur un total de 60 M €. La nouvelle société « Shandong Changlin DEUTZ-FAHR Machinery Co. LTD. » produira des tracteurs entre 25 et 100 CV sous la marque SH DEUTZ-FAHR et entre 100 et 300 CV sous la marque DEUTZ-FAHR. Objectif pour 2015, la vente de 30 mille tracteurs, avec le support du réseau Changlin déjà existant (490 concessionnaires).

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Page 14: Revue de presse Novembre 2011

Marché espagnol

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Collaboration entre Same Deutz-Fahr et Kramp dans la distribution de pièces de rechange

SAME DEUTZ-FAHR (SDF) et KRAMP, leader européen dans la fourniture de pièces et accessoires agricoles, a annoncé aujourd'hui un nouvel accord pour fournir le réseau de concessionnaires SAME DEUTZ-FAHR la gamme complète de produits Kramps. Cette coopération stratégique entre les SDF et Kramp signifie que plus de 3000 concessionnaires et 120 importateurs du monde entier ont accès à la large gamme de produits disponibles offerts par Kramp, ajoutant à la gamme déjà étendue de pièces de rechange originales fournies Pièces SDF directement par SAME DEUTZ-FAHR. La gamme de pièces de Kramp comprennent des pièces pour les tracteurs et les machines, la technologie de transmissions, systèmes hydrauliques, équipements forestiers et de jardin avec environ 200 000 références en stock.

Le refus des banques espagnoles à prêter empêche l'entrée des jeunes dans le domaine et les plans d'amélioration

Valencia Farmers Association (AVA-ASAJA) avertit que les institutions financières ont des exigences déraisonnables lorsque la demande d’un prêt qui empêchent l'entrée des jeunes dans le secteur agricole et la mise en œuvre des améliorations et des plans de modernisation des exploitations. Les banques ont fermé le robinet, explique le président de l'AVA-ASAJA, Cristóbal Aguado, et les professionnels de l'industrie ou les utiliser de jeunes aspirants un bureau de poste et une banque avec une résolution d'aide préférentiels déjà approuvé par le ministère de l'Agriculture entrent en collision, mais avec de tels montants des garanties exigées des précédents et obligations de toutes sortes dans de nombreux cas sont poussés à renoncer à ces lignes. Nous parlons donc d'un problème très grave qui est en augmentation ».

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Marché polonais

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Production céréalière récoltée dans l'UE

Près de la moitié de la production céréalière récoltée dans l'UE provient de la France (23 %), de l'Allemagne (16 %) et de la Pologne (10 %). Suivent le Royaume-Uni (8 %), l'Espagne (7 %) et l'Italie (6 %).En moyenne, l'UE à 27 a produit environ 300 millions de tonnes par an de céréales au cours de la période 2008-2010.Le principal producteur des trois céréales les plus récoltées dans l'UE (blé, orge et maïs en grains) a été la France. En 2010, 136,4 millions de tonnes de lait de vache ont été collectées. Le Royaume-Uni (6,9 millions de tonnes, soit 22 % du total de l'UE à 27) a été le principal producteur de lait, suivi de l'Allemagne (5,3 Mt, soit 17 %), de la France (3,7 Mt, 12 %) et de l'Espagne (3,5 Mt, 11 %).31,5 Mt de lait de consommation et 9 Mt de fromage ont été produites à partir du lait collecté dans l'UE à 27. Les principaux producteurs de fromage ont été l'Allemagne (2,1 Mt, soit 23 % du total de l'UE à 27), la France (1,9 Mt, 21 %), l'Italie (1,2 Mt, 13 %), les Pays-Bas (0,8 Mt, 8 %) et la Pologne (0,7 Mt, 7 %). Du côté de l'élevage, 22 Mt de viande de porc, 12,2 Mt de viande de volaille et 7,9 Mt de viande bovine ont été produites dans l'UE à 27. En viande de porc, l'Allemagne (5,4 Mt, soit 25 % du total de l'UE à 27), l'Espagne (3,4 Mt, 15 %), la France (2,0 Mt, 9 %), la Pologne et le Danemark (1,7 Mt chacun, soit 8 %) ainsi que l'Italie (1,6 Mt, 7 %) ont été les principaux producteurs. En volaille, la France (1,7 Mt, soit 14 % du total de l'UE à 27), le Royaume-Uni (1,6 Mt, 13v%), l'Allemagne (1,4 Mt, 11 %), l'Espagne et la Pologne (1,3 Mt chacun, soit 11 %) ont été les principaux producteurs de viande en 2010. Concernant la production bovine, c'est la France qui arrive en tête (1,5 Mt, soit 19% du total de l'UE27), devant l'Allemagne (1,2 Mt, 15 %), l'Italie (1,1 Mt, 14 %) et le Royaume-Uni (0,9 Mt, 12 %).

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Marché polonais

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L’état des lieux de l’agriculture polonaise

La Pologne était pendant longtemps un pays rural, lié à la tradition de la culture de la terre. Les préjugés sur l’agriculture polonaise nous donnent l’image assez triste de ce secteur : dégradé, pauvre, sous-développé et très fragmenté. Cependant, la vérité se révèle un peu plus optimiste. La population rurale situe la Pologne à la 1ère place parmi les 27 états membres de l’UE et son nombre d’exploitations agricoles à la 2ème place (derrière la Roumanie). Le pourcentage des personnes travaillant dans l’agriculture, la chasse, la sylviculture et la pêche s’élève à 14,7% et il est 2,5 fois plus important que le pourcentage des travailleurs dans ces secteurs dans toute l’Union européenne (5,8%). Il est important de noter que la population dans les zones rurales, contrairement aux villes, augmente depuis quelques années et a atteint en 2009 14 889 100 personnes. L’agriculture polonaise se caractérise par un grand morcellement : la taille moyenne des exploitations agricoles est de 10.15 hectares. La superficie des terres arables s’élève à 12,1 millions de ha et représente 74,9 % de terres agricoles. Pourtant, la superficie de plus de la moitié des fermes polonaises ne dépasse pas 5 ha ce qui prouve que la Pologne reste toujours un pays basé sur les petites exploitations agricoles individuelles qui produisent seulement ou avant tout pour leur propre consommation en utilisant les méthodes traditionnelles sans engrais minéraux et d’aliments industriels dans l’alimentation des animaux. 23,7 % de toutes les exploitations agricoles ne dépasse pas la surface de 2 ha, 33,4% se situe entre 2 et 5 ha et seulement 11 % des fermes dépasse la superficie de 15 ha. Bien que les sols polonais ne soient pas de très bonne qualité, la Pologne reste l’un de plus importants producteurs de produits agricoles en Europe et dans le monde. En Europe 37,6 % de seigle provienne de Pologne ce qui place ce pays à la 2ème position (à l’échelle mondiale la Pologne produit 19,8 % de seigle et occupe la 3ème position). Avec 19 % pour les pommes de terres la Pologne occupe la première place en UE et avec 11,3% la troisième position au niveau de la viande de porc. La Pologne occupe également une des premières places dans la production de fruits rouges (fraise, framboise et groseille), ainsi que celle de légumes comme oignon, chou et choux-fleurs. La production agricole est différente en fonction de la région. En Mazovie, dans la voïvodie de Lublin, dans la région de Sandomierz, en Grande Pologne et dans la voïvodie de Łódz se trouvent les plantations de fruits rouges ainsi que l’arboriculture. Dans la partie centrale ainsi qu’à l’Est et au Nord de la Pologne, se situe la production des pommes de terre, du seigle ainsi que les pâturages. Les cultures plus exigeantes quant au sol et au climat se concentrent dans la partie Sud-Est et Sud- Ouest du pays ainsi que dans la région de Euławy et celle de Varmie où dominent les cultures céréalières intensives, surtout du blé, de la betterave sucrière et du colza. La plus grande concentration de l’élevage bovin a lieu dans les voïvodies de Podlachie, de Mazovie, de Varmie- Mazurie et de Grande-Pologne, et celle de l’élevage porcin dans les voïvodies de Grande-Pologne et de Cujavie-Poméranie. (suite)

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Marché polonais

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(Suite) Bien que presque 15% de la population polonaise travaille dans l’agriculture ce secteur n’apporte pas de grands bénéfices au PIB de la Pologne. En 2008 la part de l’agriculture, de la sylviculture et de la chasse dans le PIB polonaise s’élevait à 3,9% et elle est assez stable depuis quelques années et ne dépasse pas 4,5 %. Avant 2004, les agriculteurs polonais n’étaient pas très optimistes quant aux bénéfices liées à l’adhésion à l’Union européenne. Ils se méfiaient que les subventions réduites ne leur permettront pas de rivaliser sur le marché commun avec les agriculteurs d’autres pays européens. Pourtant, leurs doutes était sans fondement réel, car l’ouverture réciproque des marchés s’est révélé un ressort pour le développement de l’économie et de l’agriculture en Pologne. Entre 2004 et 2009 les exportations des produits agroalimentaires ont augmenté de 4 à 11,3 mds d’euros et les importations de 3,6 à 9,8 mds d’euros. Après l’entrée à l’UE le niveau de la production polonaise dans les secteurs tels que : le blé, le lait et la viande de porc n’a pas changé, ce qui prouve que l’ouverture du marché n’a pas détruit les plus importants secteurs de l’agriculture polonaise. Depuis l’accès de la Pologne à l’UE on observe l’augmentation des revenus des exploitations agricoles (les revenus des personnes travaillant à plein temps ont doublé) ainsi que des prix des terres agricoles. L’augmentation la plus rapide des prix est observée pour les terres les plus faibles qui ne peuvent pas être utilisées pour la production agricole. La Pologne reste toujours un pays fortement liée à l’idée de la culture de la terre, pourtant il est important de noter que l’agriculture polonaise change très vite et elle s’adapte bien aux nouvelles opportunités crées par l’adhésion à l’UE.

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Marchés Russe et Ukrainien La Russie a l’ambition de produire 125 millions de tonnes de blé

Passant du statut d’importateur à celui de grand exportateur à partir de 2001, la capacité d’exportation de la Russie hisse la fédération au 4e rang mondial des plus grands exportateurs de blé en 2011 (même rang que l’Union européenne après les États-Unis, l’Australie et le Canada) et au 6e rang pour les céréales. Selon une étude du ministère de l'Agriculture, l'année 2010 ne serait qu'un accident dans la montée en puissance d'un des principaux concurrents de l'Union européenne, sur le marché méditerranéen notamment. Avec l'Ukraine et le Kazakhstan, la part de marché des 3 pays atteindrait aujourd'hui près de 25 % des exportations mondiales de blé contre 10 % l'an dernier. Les trois pays disposent de réserves foncières considérables. En Russie, 155 Mha ne sont pas cultivées. La taille des structures d'exploitation (pouvant atteindre plusieurs milliers d'hectares) est très favorable à la mécanisation et aux économies d'échelle, avec un fort potentiel d'amélioration des rendements (2,13 t/ha actuellement selon la Fao). Le plan de développement de l'agriculture russe (2013-2020), qui sera adopté fin 2011, prévoit 230 milliards de dollars d'investissement avec pour objectif d'atteindre une production de 125 Mt de céréales à l'horizon 2020 (Cic). Fortes de cette ressource céréalière et importatrice de viandes, la Russie, comme l'Ukraine, semblent également vouloir développer les productions animales, ce qui ne serait pas sans conséquences sur les marchés européens. Ces évolutions pourraient également constituer des opportunités, car au-delà de ses objectifs politiques, Moscou pourrait se tourner vers ses voisins européens pour acquérir des compétences et moderniser son agriculture. En 2009, l'Union céréalière russe avait annoncé la perspective de créer une union commerciale avec l'Ukraine et le Kazakhstan (et des candidats potentiels : Hongrie, Bulgarie, Roumanie, Turquie), afin d'agir en commun sur le marché mondial. Si ils sont particulièrement réactifs aux évolutions des marchés, leurs ambitions commerciales sont freinées par les irrégularités climatiques (impactant les volumes et la qualité), la situation socio-économique de la zone et les infrastructures (notamment en matière de stockage et de transports).

John Deere investira 32 millions de dollars pour sa nouvelle usine en Sibérie

Deere & Company a annoncé son intention d'investir 32 millions dollars pour accroître sa production à Orenbourg: la société a acquis l'usine, qui sera reconstruite et ultérieurement déménagé à Orenbourg (ville en Siberie). Les investissements permettront de localiser la production par pays et d'élargir sa gamme de produits de 4 modèles produits à Orenbourg actuellement aux 15 modèles dont les outils du travail du sol, semoirs, les pulvérisateurs. Le coût total du projet est d'environ 50 M $, ce qui permettra d’élargir la base de fournisseurs locaux et de réduire les coûts. Antérieurement, John Deere Russia a annoncé également un doublement de ses capacités de production à l'usine à Domodedovo (Moscou ) et l'ouverture de bureau de représentation de sa société de leasing. La première production russe de John Deere a été lancé en 2005 à Orenbourg.

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Marché irlandais

L’Irlande met en avant la protection de l’environnement.

Le gouvernement irlandais va placer la sécurité alimentaire et le changement climatique comme une priorité nationale, tant au niveau de sa politique intérieure que sur les futures négociations internationales. Les nouvelles ont été bien par l'IFA, l’association des fermiers d’Irlande. Le Ministre de l'Environnement, Phil Hogan a écrit qu'il est important de reconnaître que la protection du climat et la sécurité alimentaire sont deux priorités mondiales''. Il a également indiqué que l'Irlande mettra en avant les liens critiques entre agriculture, sécurité alimentaire et changement climatique lors de la conférence de Durban sur le changement climatique. En outre, le ministre Hogan a annoncé qu'il a demandé au Conseil national économique et social de mener une étude pour 'l'élaboration des politiques'' et que les intervenants seront consultés début d'année prochaine. IFA, le président de l’ IFA John Bryan, a salué ce qu'il décrit comme l'approche équilibrée adoptée. ''Le ministre Hogan reconnaît à juste titre l'importance de la sécurité alimentaire et la capacité du secteur agricole de l'Irlande de produire de la nourriture dans une faible émission de carbone, de manière durable, a-t-il dit. Mercredi, l'EPA a annoncé que les émissions provenant de l'agriculture a légèrement augmenté (de 0,2%) en 2010. Cela fait suite à sept années de retombé constante des émissions de l'agriculture. La réunion de l'expansion de la production agricole envisagée en 2020 par Harvest Food conduira à une augmentation des émissions. Cependant, le porte-parole du changement de climat de l'IFA, Jr Bergin, a déclaré que le problème crucial est la production écologiquement efficaces. ''La principale mesure est la sortie de carbone par kilo de viande, un litre de lait ou de la tonne de céréales, a-t-il dit ». ''Selon ce critère, qui est la seule façon de définir quels sont les pays les mieux équipés pour répondre à la hausse de la demande alimentaire mondiale, l'Irlande sont les premiers au monde. Tout autre système d'évaluation serait dommageable pour l'environnement et économiquement dévastateur.'' Bergin a déclaré que l'IFA ne pense pas que NESC aura la capacité d'effectuer les analyses nécessaires.

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Marché anglais

Gregoire Besson Groupe rachète Rabe Agri

Le groupe Français, Gregoire Besson Groupe, a racheté l'entreprise de Rabe Agri en Allemagne. Après ce le rachat, la société commercialisera Rabe plutôt que Rabe Agri. Rabe est un fabricant de charrues, outils de préparation du sol (disques, de l'équipement à dents, des herses de puissance) et les semoirs. Rabe Agri a été fondée en 1889 pour fabriquer des charrues. Au cours des 25 dernières années, Rabe Agri a développé des gammes de machines agricoles pour préparer le sol, les herses, les semoirs et les semoirs. Au cours des trois dernières années, Rabe Agri a réalisé un chiffre d'affaires moyen de 30 M €, dont 60% dans les exportations, et emploie 180 personnes. Le Groupe Gregoire Besson emploie 380 personnes dans le monde et possède six usines situées en France et en Italie. La société française a eu un chiffre d'affaires de 60 M € en 2010. Le Groupe Gregoire Besson a des filiales de distribution en Angleterre, Canada, Pologne, Russie et Chine et de nombreux importateurs et distributeurs. En Irlande, la gamme Grégoire Besson est actuellement importé par Murphy machines à Kilkenny, tandis que la gamme Rabe Agri est géré par la société IAM machines agricoles voisines.

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Marché belge

Les constructeurs belges à AGRITECHNICA

Agoria, la Fédération de l'industrie technologique, organise au salon Agritechnica 2011, un stand collectif belge pour les entreprises du secteur des machines agricoles et horticoles. Les entreprises belges seront présentes. Le stand collectif coordonné par Agoria, qui bénéficie du soutien de l'Awex et de FIT (Flanders Investment & Trade), s'étend sur 106 m2. Les entreprises participantes sont Delvano nv, Eliet nv, Gilles Clermont sa, Hainaut-Carlier sa, Ménart sprl et Steeno nv. D'autres entreprises membres de la fédération participent également au salon, mais à titre individuel avec leur propre stand: AVR bvba, CNH Belgium nv, Dewulf nv et Donaldson Europe bvba.

Agoria travaille actuellement à la création d'une plateforme à l'exportation pour les entreprises du secteur de la mécanisation agricole et horticole. Objectif de cette plateforme: sélectionner les activités collectives à développer afin de faciliter la présence des entreprises sur certains marchés, notamment en leur fournissant une aide logistique et en organisant des pavillons belges pour les mettre en valeur par une action locale de promotion.

À l'occasion d'Agritechnica 2011, Agoria va en outre publier le répertoire «Belgian manufacturers – Agricultural, Lawn & Garden and Cattle breeding Equipment», dans lequel 23 entreprises du secteur présentent leurs activités.

La Fédération de l'industrie technologique représente plus de 1.600 entreprises. Son secteur Mécanique et mécatronique rassemble notamment des fabricants actifs dans la construction de matériel pour l'agriculture, les espaces verts et le jardin ainsi que pour l'élevage.

En 2010, ce secteur, qui emploie 3.900 personnes, a réalisé un chiffre d'affaires d'1,17 milliard d'euros. Ce montant représente la production totale belge du secteur, destinée tant au marché intérieur qu'à l'exportation (plus de 80% de la production). Tous ces fabricants intègrent et poursuivent des développements de leurs équipements (automatisation, contrôle des procédés, agriculture de précision, économie d'énergie, consommation de carburant...) afin d'offrir à leurs clients des solutions rentables et durables.

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