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Réflexions abruptes

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Réflexions abruptes

Page 4: Réflexions abruptes

X X I Édition Service Gutenberg XXI siècle

9, avenue de Messine

75008 Paris

www.gutenberg21.com

Page 5: Réflexions abruptes

Réflexions a b r u p t e s Waldemar

de Sousa

Essai

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© Waldemar de Sousa, 2000.

ISBN : 2-84558-077-0

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Vanitas vani ta tum, et omn ia vanitas

À ma femme,

à mes enfants

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La peur du gendarme est un réflexe de l'hon- nête homme, car l'homme malhonnête n'a que faire du gendarme.

La peur est souvent à l'origine de l'héroïsme.

Charles Darwin, naturaliste anglais (1809- 1882), bouleversa la théologie chrétienne avec ses théories sur la sélection naturelle, au grand dam de l'Église catholique, toujours en retard de plusieurs trains. Désormais, l'évolution des théories de Darwin sera au cœur de la théorie biologique

Machiavel (1469-1527) n'a rien inventé dans son livre le Prince ; il ne fait que transcrire la réalité entre la morale et la politique. À mon humble avis, les expressions : « machiavélique » et « machiavé- lisme » sont dans un sens erronées car elles don- nent l'impression que Machiavel aurait créé un système politique, lequel, en réalité, était déjà en place.

De carabin et de fol, tous en raffolent.

Consommez ! Consommez à outrance ! L'ab- baye est riche et les moines ne sont pas nombreux. Allez-y donc !

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Albert Einstein (1879-1955), père de la théorie de la relativité du temps et de l'espace. Pour lui, la guerre pourrait être évitée si chaque homme refu- sait un fusil. Utopique, mais humainement vrai.

« Si la tauromachie est culture, le cannibalisme est gastronomie » (lu sur une pancarte lors d'une manifestation antitauromachique, à Lisbonne, Por- tugal, le 28 juillet 2000).

Pour ignorer les ragots, il est formellement nécessaire d'être sourd, car en étant sourd, c'est comme si tu étais aveugle.

Georges Jacques Danton (1759-1794), homme politique français, disait que la victoire exigeait « de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'au- dace ». Aujourd'hui, on dirait que la victoire exige que tout soit pour moi, encore pour moi, toujours pour moi !

Parmi les grands papes de ces deux mille ans, il est incontestable que Jean-Paul II restera dans l'his- toire de la papauté comme l'un des plus grands pontifes, au même titre que Jean XXIII. Malheu- reusement, deux questions cruciales, parmi d'autres, l'IVG et le préservatif, ont été mises dans

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un tiroir que vraisemblablement le prochain pape aura à rouvrir.

Dans la vie, courir par plaisir ne fatigue jamais

queant laxis s o n a r e fibris r a gestorum m u l i tuorum, v e polluti b i i reatum, a n c t e oannes.

Qui aurait pu croire que cette hymne à saint Jean-Baptiste pourrait servir de base à la musique ? Eh bien ! Guy d'Arrezo (995-1050), moine fran- ciscain, venait de donner au monde le nom des premières notes musicales, qui allaient révolution- ner le chant et prendre la place du chant grégorien. Tout cela avec beaucoup de peine.

Ludwig van Beethoven (1770-1827) inscrira dans ses trois dernières sonates pour piano son malheur, sa rage, son génie et son amour. Les der- nières notes de sa trente-deuxième sonate sonnent à nos oreilles comme le dernier adieu à l'humanité d'un homme généreux. Un soupir exhalé au milieu de la tourmente.

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À chaque pays son drapeau, comme à chaque rouet son fuseau.

Après la mort, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

À mon humble avis, je pense que le célibat des prêtres doit se maintenir tant que la confession fera partie intégrante des attributions sacerdotales. Marié et confesser, c'est être le héraut sur les mar- chés.

Ne pas instruire l'enfant des dangers de ce

monde, et attendre que les choses se fassent natu- rellement, c'est le placer au centre d'une arène avec un miura devant lui et un public avide d'as-

sister au combat inégal. Le taureau investira. L'en- fant ne sachant que faire ira de gauche à droite, et

comme il n'aura même pas appris à sauter la bar- rière, il sera encorné au grand dam d'un public à l'haleine fétide.

Le mariage, deuxième version, est une cage avec

des barreaux en or où, pour vivre, les époux doi-

vent faire preuve d'un grand amour.

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Fabrique-toi un bon succès, puis couche-toi après.

L'ingrat est un individu mesquin, pusillanime, médiocre, grossier, parasite en toutes choses et en toutes occasions. Très imbu de sa personne, il ne mérite aucune indulgence. Sa race malheureuse- ment n'est pas en voie de disparition, au contraire.

Ta valeur est en fonction de tes ressources. Plus

tu possèdes, plus tu as d'amis. Lorsque tu sombres, tes amis quittent le navire.

C'est quoi la police ? Un métier pas comme les autres mais au service des autres. Je voudrais bien

y croire, moi, qui n'aspire qu'à aimer ma police !

N'écoute pas aux portes, tu risques de te voir traîné dans la boue.

Il faut savoir choisir entre ta famille proche et un parent éloigné, parce que de ce choix dépend l 'harmonie de ta vie.

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Selon certains scientifiques, la fin d u m o n d e n 'au-

rait pas é té p r o g r a m m é e p o u r demain. Cependan t ,

le p rocha in siècle, le X X I serait u n siècle d 'événe-

m e n t s importants . Il serait donc crucial de penser à

l 'ê t re h u m a i n et au c h e m i n qu ' i l devra prendre.

Les g rands ifs, q u e je vois pa r -dessus u n mur,

p o i n t e n t leurs « do ig t s » m e n a ç a n t s vers le ciel.

A u j o u r d ' h u i , je suis à l ' ex té r i eu r d u mur, demain ,

qu i sait si je ne jouirai pas de l ' o m b r e d ' u n de ces

i m m e n s e s gymnospe rmes .

Je t r ansc r i s u n e é l o q u e n t e p e n s é e de Pascal :

« Q u a n d no t r e passion nous po r t e à faire q u e l q u e

chose, nous oub l ions no t r e devoir. »

Évangi le se lon sa int M a t t h i e u ( 1 2 , 3 0 ) : « Q u i

n ' e s t pas avec m o i est c o n t r e moi , e t qu i ne ras-

s e m b l e pas avec m o i disperse. »

« J u s q u ' à q u a n d m e met t ra i - je en souci, le cha-

grin au c œ u r c h a q u e j o u r ? J u s q u ' à q u a n d m o n

e n n e m i aura-t- i l le dessus ? » (Psaumes 12,3).

En t o u t p r e m i e r l i eu l ' ob l i ga t i on , pu i s ap rès

p e u t veni r la dévot ion .

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Il y a ceux qui disent : « Laissez-moi mourir, j'ai

bien profité de la vie », et ceux qui disent à peu

près la même chose mais en nuançant : « Laissez-

moi mourir, j 'en ai marre de tous mes ennuis ! »

Quand un élément s 'introduit subrepticement

dans un ménage pour l'influencer dans ses affaires,

une guerre endémique se déclare, acheminant iné-

luctablement le couple vers la séparation, s'il fait

preuve d 'un manque de cohésion. Dixi !

La vie, c'est comme un escalier dont la déclivité

augmente avec l'âge du grimpeur, qui à un certain

moment n'aspire qu'à trouver un palier pour repo-

ser son corps fatigué.

La déconvenue pousse dans la nuit des hurle-

ments de bête blessée. À l'aube, le silence revient

dans la vallée, mais le malaise subsiste.

Soyons honnêtes pour reconnaître que tous ces

jeunes, qui se pressent autour de Jean-Paul II, sont

bien plus heureux que ceux qui, cherchant une

voie sans y parvenir, seront éventuellement la proie

de la drogue ou de la prostitution.