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COMMUNAUTÉ URBAINE DE LYON VILLE DE VILLEURBANNE DRAC RHÔNE-ALPES ZPPAUP DES GRATTE-CIEL DE VILLEURBANNE RÈGLEMENT AGENCE JOËLLE BOURGIN – architecte dplg – urbaniste opqu Juin 2008

RÈGLEMENT - Grand Lyon...urbain de l’opération « Les Libertés » dont le cadre végétal doit être préservé ainsi que la perméabilité pour assurer les liens est-ouest avec

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COMMUNAUTÉ URBAINE DE LYON VILLE DE VILLEURBANNE

DRAC RHÔNE-ALPES

ZPPAUP DES GRATTE-CIEL DE VILLEURBANNE

RÈGLEMENT

AGENCE JOËLLE BOURGIN – architecte dplg – urbaniste opqu Juin 2008

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SOMMAIRE

INTRODUCTION DISPOSITIONS GENERALES RELATIVES AUX ZPPAUP page 3 à 5 DISPOSITIONS PARTICULIERES A LA ZPPAUP page 6 à 28 DES GRATTE-CIEL DE VILLEURBANNE SECTEUR 1 - SECTEUR PATRIMONIAL page 8 à 16

SECTEUR 2 - SECTEUR CENTRAL page 17 à 20 SECTEUR 3 - LE SECTEUR VERNACULAIRE page 21 à 24 SECTEUR 4 - SECTEUR DES « LIBERTÉS » page 25 à 25 SECTEUR 5 - SECTEUR DE PROJET page 26 à 27 « GRATTE-CIEL NORD » SECTEUR 6 - SECTEUR DE PROJET page 28 à 28 « ENTRÉE EST AU CENTRE-VILLE »

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INTRODUCTION DISPOSITIONS GENERALES RELATIVES AUX ZPPAUP

1. Protection du patrimoine 1.1. Effet sur les autres servitudes de protection du patrimoine - La création d’une ZPPAUP est sans incidence sur le régime de protection des immeubles inscrits ou classés au titre des monuments historiques situés dans son périmètre. - Les monuments historiques inclus dans la ZPPAUP n’engendrent plus de périmètre de protection d’un rayon de 500 mètres, que ce périmètre soit totalement inclus dans la zone ou qu’il en soit partiellement exclu. En cas de suppression de la ZPPAUP (abrogation), les périmètres de protection des abords des monuments historiques entrent à nouveau en vigueur - Les effets d’un site inscrit sont suspendus dans le périmètre de la ZPPAUP, ils demeurent dans la partie du site éventuellement non couverte par la ZPPAUP. En cas de suppression de la ZPPAUP (abrogation), les effets du site inscrit entrent à nouveau en vigueur. La ZPPAUP est sans incidence sur le régime des sites classés. - La ZPPAUP ne doit pas se superposer à un secteur sauvegardé. Une ZPPAUP et un secteur sauvegardé peuvent en revanche voisiner. 1.2. Archéologie - L'article L 531-14 du code du patrimoine réglemente les découvertes fortuites et la protection des vestiges archéologiques. Il prévoit notamment que par suite de travaux ou d’un fait quelconque, la mise à jour d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art, l’archéologie ou la numismatique doit faire l’objet d’une déclaration immédiate au maire de la commune intéressée qui doit la transmettre au service régional de l'archéologie. - Les articles L 521-1 et suivants du code du patrimoine prévoient que des prescriptions d’archéologie préventive soient émises lorsque des projets publics ou privé affectent ou sont susceptibles d'affecter des éléments du patrimoine archéologique. La prescription de ces mesures d'archéologie préventive est organisée par la communication des demandes d'autorisations d’urbanisme (ou de déclaration préalable), des déclarations de travaux d'affouillement et des projets de ZAC et d'aménagement soumis à étude d'impact, au service régional de l’archéologie (SRA) – direction régionale des affaires culturelles Rhône-Alpes. Concernant les dossiers de demandes d'autorisations d'urbanisme (permis de construire, permis de démolir, permis d'aménager) et les dossiers de ZAC, la consultation du SRA est réalisée à l'initiative de l'autorité compétente en matière d'urbanisme lorsque ces projets sont situés dans une zone de présomption de prescription, ou encore à l'initiative du maire de la commune ou du porteur de projet (pétitionnaire, …). Elle peut également être prévue par le règlement de la ZPPAUP. Hors des zones de présomption de prescription, les demandes de permis d'aménager pour des opérations de lotissement affectant une superficie supérieure ou égale à 3 ha ainsi que les dossiers de ZAC affectant une superficie supérieure ou égale à 3 ha sont systématiquement transmis au SRA pour instruction au titre de l'archéologie préventive. Pour les dossiers d'aménagement ou de travaux soumis à étude d'impact et non soumis à autorisation d'urbanisme, leur transmission au SRA est automatique sur l'ensemble du territoire national. Il ressort de ces dispositions qu'une zone de présomption de prescription délimitée par le Préfet de région provoque la saisie du SRA sur tous les dossiers d’urbanisme (permis de construire, permis de démolir, permis d'aménager et ZAC). Cette consultation est alors de droit et automatique. En l'absence d'une telle zone, cette consultation peut être prévue par le

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règlement de la ZPPAUP. Dans tous les cas, cette consultation est opérée en complément de la transmission systématique des dossiers d'aménagement ou de travaux soumis à étude d'impact. Lorsqu’une prescription est édictée par la SRA, le projet, objet de la demande d’autorisation d’urbanisme ou d'aménagement ne peut être mis en œuvre avant l’accomplissement de la prescription. 1.3. Effets sur le régime de la publicité extérieure et des enseignes - Suivant l'article L. 581-8 du code de l'environnement, la publicité est interdite dans les ZPPAUP. Il peut être dérogé à cette interdiction par l'institution de zones de publicité restreinte ou de secteurs soumis au régime général fixé en application de l'article L. 581-9 du code de l'environnement. Il peut également y être dérogé à titre exceptionnel, par l'institution d'une zone de publicité élargie lorsque la publicité est un élément déterminant de l'animation des lieux considérés. Les modalités de mise en œuvre de ces dispositions sont fixées par le code de l'environnement et ses textes d'application. Toutefois des orientations particulières peuvent être élaborées à l’occasion de chaque ZPPAUP afin de servir de cadre à l'élaboration du règlement de publicité sur le territoire de la commune, lorsque celle-ci est prescrite. 2. Urbanisme

2.1. Effets sur les plans locaux d'urbanisme - Les ZPPAUP, comme toutes les servitudes d’utilité publique, doivent être annexées aux PLU. - Leurs dispositions (zonage, règlement) s’imposent aux autorités compétentes pour élaborer les PLU. Ceux qui sont opposables doivent être rendus compatibles avec les dispositions de la ZPPAUP. En cas de divergence, dans l’attente de la modification ou de la révision du PLU, les dispositions les plus contraignantes l’emportent. 2.2. Régime des autorisations - Procédure . Les travaux de construction, de démolition ou modifiant l’aspect extérieur des immeubles situés dans le périmètre de la ZPPAUP sont soumis à autorisation spéciale délivrée par l’autorité compétente en matière de permis de construire, après avis conforme de l’architecte des bâtiments de France (ABF). Lorsque ces travaux relèvent d'un régime d'autorisation (permis de construire, permis de démolir, permis d'aménager) ou de déclaration préalable au titre du code de l'urbanisme, cette autorisation ou la non-opposition à la déclaration ne peut être délivrée ou obtenue qu'après accord de l'architecte des bâtiments de France. . En cas de désaccord de l’autorité compétente (le plus souvent le maire) pour délivrer l’autorisation avec l’avis émis par l’ABF, celle-ci saisit le représentant de l’Etat dans la région qui émet, après avis de la commission régionale du patrimoine et des sites, un avis qui se substitue à celui de l’ABF, si l'avis de ce dernier est partiellement ou totalement infirmé. . Le ministre chargé de la culture peut évoquer tout dossier. L’autorisation ne peut dès lors n’être délivrée qu’avec son accord. - Champ d’application des procédures . Extension du champ d'application du permis de démolir : les travaux ayant pour objet de démolir ou de rendre inutilisable tout ou partie d’une construction doivent obligatoirement être précédés d'un permis de démolir (art. R 421-28 du code de l'urbanisme).

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. Interdiction du camping et du stationnement des caravanes, sous réserve des possibilités de dérogations qui peuvent être accordées par l’autorité compétente pour statuer, après avis de l’ABF et le cas échéant, de la commission départementale des sites. - Rappel sur les autorisations administratives relatives à l’acte de construire ou à divers mode d’occupation ou d’utilisation des sols . L’autorité compétente pour délivrer le permis de construire, d’aménager ou de démolir et pour se prononcer sur un projet faisant l’objet d’une déclaration préalable est : a) Le maire, au nom de la commune, dans les communes qui se sont dotées d’un plan local d’urbanisme ou d’un document d’urbanisme en tenant lieu, ainsi que, lorsque le conseil municipal l’a décidé, dans les communes qui se sont dotées d’une carte communale ; b) Le préfet ou le maire au nom de l’Etat dans les autres communes. (art. L 422-1 du code de l'urbanisme. . Les dispositions des articles L 421-1 à L 421-4 du code de l'urbanisme, relatifs au champ d'application respectif du permis de construire, du permis d'aménager, du permis de démolir et de la déclaration préalable sont applicables dans les ZPPAUP.

2.3. Portée du règlement à l’égard d’autres législations relatives a l’occupation des sols Sont et demeurent applicables sur le territoire de la commune dotée ou non d'un document d'urbanisme, en vertu de l’article R 111-1 du code de l’urbanisme les articles d’ordre public du règlement national d’urbanisme suivants : R 111-2 (salubrité et sécurité publiques), R 111-4 (conservation et mise en valeur d’un site ou vestige archéologique), R 111-15 (respect de l’environnement). A noter que l'article R 111-21 (respect des caractères et des lieux avoisinants, des paysages naturels ou urbains, des sites et des perspectives monumentales) ne s'appliquent plus dans le territoire couvert par une ZPPAUP que la commune soit dotée ou non d'un document d'urbanisme. Peuvent être également mises en œuvre les dispositions du code de l’urbanisme ou d’autres législations concernant les périmètres sensibles, le droit de préemption urbain, les zones d’aménagement concerté, les plans de sauvegarde et de mise en valeur, les périmètres de restauration immobilière, les périmètres de résorption de l’habitat insalubre, les participations exigibles des constructeurs.

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DISPOSITIONS PARTICULIERES A LA ZONE DE PROTECTION DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL URBAIN ET PAYSAGER

DES GRATTE-CIEL DE VILLEURBANNE

1 - CHAMP D’APPLICATION TERRITORIAL, DIVISION DU TERRITOIRE EN ZONES ET IDENTIFICATIONS PARTICULIERES Le présent règlement s’applique au territoire de la commune de Villeurbanne délimité par le plan de la zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager. Ce document graphique fait apparaître des zones ou secteurs à l'intérieur desquels s’appliquent les dispositions du règlement. Sont identifiés, à l’intérieur des zones ci-dessus, des immeubles, ouvrages ou ensemble faisant l’objet de mesure de conservation individuelle. 2 - DISPOSITIONS GENERALES La ZPPAUP en tant que document se compose d’un Rapport de Présentation, d’un Cahier de Recommandations urbanistiques architecturales et paysagères, d’un règlement et d’un Plan de Protection du Patrimoine Architectural et Urbain. Le règlement fait suite au Rapport de Présentation et s’enrichit du Cahier des Recommandations qu’il est nécessaire de consulter. Le règlement est illustré par le document graphique qui repère certains bâtiments concernés par une valorisation patrimoniale ainsi que les principaux espaces à protéger et à valoriser. Le document graphique délimite 6 secteurs qui interviennent de manière différente dans la valorisation du patrimoine Gratte-Ciel. De ce fait, le règlement comporte 6 chapitres correspondant à 6 secteurs :

• Le secteur 1 – le secteur patrimonial qui consiste en une gestion, une valorisation et un accompagnement d’un état des lieux patrimonial

• Le secteur 2 – le secteur central à l’intérieur duquel l’objectif est d’accompagner la gestion de l’espace, les éventuelles réhabilitations et les évolutions commerciales.

• Le secteur 3 – le secteur vernaculaire qui consiste à valoriser le patrimoine ordinaire de type vernaculaire et d’accompagner les mutations autour de traversières qui offrent un nouveau maillage aux îlots.

• Le secteur 4 – le secteur des « Libertés » essentiellement marqué par le paysage urbain de l’opération « Les Libertés » dont le cadre végétal doit être préservé ainsi que la perméabilité pour assurer les liens est-ouest avec les Gratte-Ciel

• Le secteur 5 – le secteur de projet « Gratte-Ciel Nord » avec prise en compte des qualités et de l’identité du patrimoine des années 30

• Le secteur 6 – le secteur d’entrée est de la ville dont l’espace est à recomposer pour proposer une entrée au centre digne du patrimoine Gratte-Ciel.

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2-1 - LE PLAN DE VALORISATION DU PATRIMOINE : - la limite de la zone ZPPAUP - les emprises des différents secteurs

Le plan mentionne sur sa légende :

- le patrimoine des années 30 (à conserver avec des prescriptions spécifiques) - les bâtiments anciens à conserver - les bâtiments participant à la mémoire de l’occupation du site (dont le maintien est

souhaitable mais qui peuvent être remplacés sous certaines conditions) – ce sont des bâtiments intéressants car ils participent fortement à l’identité des rues et témoignent du passé ouvrier et artisanal de la ville, mais leur architecture n’est pas remarquable contrairement aux bâtiments anciens à conserver qui, grâce à un certain nombre de détails architecturaux, méritent que une préservation

- les bâtiments participant à la valorisation des Gratte-Ciel (grâce à la rupture d’échelle qu’ils occasionnent - à maintenir sous certaines conditions)

- les espaces du patrimoine années 30 - les arbres et les alignements d’arbres à conserver - les jardins à conserver et à créer - les espaces stratégiques méritant une valorisation - les bandes de constructibilité - les passages ou traversières - les alignements - les points de vue à privilégier

2-2 - LES PRESCRIPTIONS PROPRES A TOUTE CONSTRUCTION, RECONSTRUCTION

OU AMENAGEMENT. (VOIR CI-APRÈS)

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SECTEUR 1 - SECTEUR PATRIMONIAL

• La réhabilitation et les évolutions du patrimoine des années 30 (bâti et espaces) : la

reconduction des prescriptions qui ont guidé cette « sauvegarde dynamique », • la prise en compte du patrimoine bâti antérieur à la réalisation de l’ensemble Gratte-

Ciel, pour leurs qualités intrinsèques (bâtiment à conserver notamment) ou pour la relation qu’ils entretiennent avec les Gratte-Ciel (bâtiments participant à la valorisation des Gratte-Ciel grâce aux ruptures d’échelle) : repérage en plan, prescriptions spécifiques,

• la valorisation du patrimoine paysager et l’accompagnement de l’évolution d’espaces stratégiques confrontés aux Gratte-Ciel et à la perception du centre de la ville au nord et au sud de ceux-ci.

A - LES ESPACES LIBRES ET ESPACES VERTS

1 – LES PRINCIPES - Rendre cohérente la lecture des espaces à partir du cours Emile Zola qui s’identifie

comme l’axe de réunification des parties du centre de la ville : au sud la composition urbaine des Gratte-Ciel et au nord l’extension du centre au sein de la ZAC Centre

- Prendre acte du patrimoine paysager que représentent les espaces publics des Gratte-Ciel et les espaces privés des HBM de J.M. Pin : prendre appui sur les principes d’aménagement et les matériaux utilisés pour l’avenue Henri Barbusse et la place Lazare Goujon ainsi que dans les courettes des HBM pour décliner les espaces à recomposer ou à créer.

- Valoriser tous les espaces présents et en créer de nouveaux en composant les espaces publics avec les espaces privés qui ont eux aussi un rôle à jouer : cœurs d’îlots, courettes composées, jardins de pieds d’immeubles.

- Créer des agrafes sur le cours Emile Zola garantes de la continuité des espaces : l’indispensable parvis des Gratte-Ciel et les espaces de connexion avec les rues Verlaine et Racine qui assurent le lien physique nord-sud.

- Formaliser un seuil identifiable qui facilite le repère de l’entrée sud au centre sur la séquence de la rue du 4 Août entre la rue Racine et la rue Paul Verlaine.

2 – LES ORIENTATIONS D’AMÉNAGEMENT 2-1 – Pour les espaces du patrimoine années 30 • avenue Henri Barbusse, place Aristide Briand et place Lazare Goujon L’avenue Henri Barbusse, la place Aristide Briand et la place Lazare Goujon sont les espaces internes de la composition urbaine des Gratte-Ciel. Ils forment un ensemble cohérent même si la place Lazare Goujon semble dissociée. Leur aménagement doit se lire dans une même continuité et être à la mesure de la vocation de ces lieux d’échanges, de chalandise et de repos, davantage destinés à la déambulation piétonne (ou modes doux) qu’à l’automobile.

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• Les courettes entre redents des Gratte-Ciel Lorsqu’elles ne seront pas occupées par des espaces commerciaux, ces courettes devront s’aménager en jardins: dissimulation des encombrants et recomposition de l’espace en s’inspirant des courettes des HBM e J.M. Pin rue Michel Servet, sans plagiat (composition, essences végétales, clôtures), • les courettes de HBM de J.M. Pin (cours Emile Zola et rue Michel Servet) Elles sont à préserver : préservation de la composition d’ensemble, des essences végétales utilisées et valorisation dans le contexte urbain (notamment dans la relation du groupe Emile Zola avec la ZAC Centre) 2-2 - Pour les espaces stratégiques méritant une valorisation • Le cours Emile Zola - le cours Emile Zola nécessite un aménagement qui identifie clairement le passage au

centre de la ville où la fonction de transit cède le pas à celle d’animation commerciale et de déplacement piétons (ralentissement des flux, confort et visibilité des espaces piétons),

- la structure végétale doit être renforcée, notamment au nord dans le cadre du projet « Gratte-Ciel Nord » (voir secteur de projet 5) en cohérence avec les espaces des HBM de J.M. Pin à l’Ouest et des alignements d’arbres déjà existants à l’Est (devant l’immeuble la « Banane » 191, cours Emile Zola),

- l’aménagement doit par ailleurs être cohérent avec celui de l’avenue Henri Barbusse (organisation de l’espace et choix des matériaux)

- les perspectives sur les Gratte-Ciel doivent être favorisées. • La « Tête Gratte-Ciel » - espace d’entrée emblématique des Gratte-Ciel et de l’avenue Henri Barbusse, il doit

se recomposer sous forme de place et constituer un élément fort dans le cadre de l’aménagement du cours Emile Zola,

- il doit mettre en perspective l’avenue Henri Barbusse, les tours des Gratte-Ciel et l’Hôtel de Ville et établir un lien sensible avec le parc du Centre,

- son aménagement doit être cohérent avec celui de l’avenue Henri Barbusse (organisation de l’espace et choix des matériaux) avec peu (ou pas) d’arbres pour favoriser les perspectives sur les Gratte-Ciel,

- la statue du « Répit » se doit d’être conservé dans l’axe de l’avenue Henri Barbusse. • L’ « agrafe » Racine - réaliser la continuité et le repérage de la rue Racine et de son prolongement nord, - composer l’espace pour signifier le seuil d’entrée au centre de la ville en valorisant

les perspectives sur les Gratte-Ciel et la présence des HBM de J.M. Pin - composer l’espace en restructurant les espaces libres de part et d’autre de la rue

Racine au sud (avec éventuelle recomposition des linéaires commerciaux et de l’alignement d’arbres existant)

• L’ « agrafe » Verlaine - réaliser la continuité et le repérage de la rue Verlaine et son prolongement rue Jean

Bourgey - composer l’espace avec une éventuelle restructuration du bâti au nord du cours

Emile Zola (cf secteur de projet 5), - mettre en place des masses végétales structurantes et composées avec le bâti, • La séquence rue du 4 août

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- formaliser une séquence identifiable dont l’aménagement introduit celui des espaces des Gratte-Ciel avec une organisation de l’espace et un choix de matériaux homogènes avec ceux de la place Lazare Goujon et de l’avenue Henri Barbusse,

- faciliter les traversées piétons et le ralentissement de la circulation automobiles, - introduire un alignement d’arbres au nord de la rue du 4 Août entre la rue Paul

Verlaine et la rue Clément Michut avec suppression du stationnement automobile, - introduire une signalétique adaptée aux aménagements urbains. • La place Chanoine Boursier L’espace sera restructuré pour intégrer éventuellement un bâtiment de 1 niveau à usage de halle. Les alignements d’arbres existants pourront être reconsidérés. C’est un espace de place de centre-ville accueillant et multifonctionnel qui doit être réalisé. Pour cela il sera recouvert d’un sol minéral inspiré de celui de l’avenue Henri Barbusse avec des arbres permettant un ombrage conséquent. • La rue Paul Verlaine - réaliser un aménagement cohérent sur l’ensemble de la rue, notamment là où elle est

élargie avec introduction d’un alignement d’arbres en face est : cf séquence entre le cours Emile Zola et la rue Anatole France,

- cet alignement d’arbres se retrouve au sud à l’aboutissement de la rue Paul Verlaine sur la rue du 4 Août sans intégration de stationnements en long.

• La rue Anatole France Elle doit accompagner les déplacements piétons entre le square Bertrand et la place Chanoine Boursier et réaliser une continuité visuelle entre les deux espaces publics. • Les jardins du TNP - leur espace réduit par l’extension du TNP doit mettre en place une composition

symétrique, - les espaces seront composés d’une manière rigoureuse avec des matériaux et des

essences végétales dans la continuité de ceux de la place Lazare Goujon.

• Les espaces à valoriser dans la perspective des façades arrière des Gratte-Ciel Ces espaces libres inconstructibles doivent recevoir un traitement de surface dans la lignée de celui des aménagements urbains du centre et un décor végétal (bosquets, plantes grimpantes) qui accompagnent les perspectives sur les Gratte-Ciel.

3 – LES MATÉRIAUX ET LES ESSENCES VÉGÉTALES

Si l’on se réfère à l’aménagement de l’avenue Henri Barbusse, à celui de la place Lazare Goujon et à ceux des HBM de Jean-Marius Pin, on peut retenir quelques grands principes qui peuvent conduire l’aménagement des futurs espaces du centre de Villeurbanne (voir Cahier des recommandations) :

- un dessin au sol qui accompagne le langage architectural et les différents usages de l’espace en soulignant les aplombs de la structure végétale avec des matériaux de sol qui utilisent des tons clairs avec des nuances peu contrastées,

- des arbres d’alignement au feuillage léger pour agir en contraste avec la puissance de l’architecture (Sophora Japonica, liquidambar, etc…),

- des compositions arbustives aux formes régulières utilisant des végétaux de préférence à feuillage persistant (buis, lauriers, pittosporum notamment),

- des massifs d’arbustes à fleurs alignés en haies basses comme les rosiers ou les lilas,

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- des couvre-sols au feuillage graphique tel le bambou nain ou à fleurs comme la pervenche, etc…

D’une manière générale les clôtures entre espaces publics et espaces privés seront réalisées en maçonnerie et serrurerie, selon un dessin en harmonie avec l’architecture des bâtiments contre lesquelles elles s’appuient.

B - LE BÂTI 1 – LES PRINCIPES

- Le patrimoine bâti des années 30 : reconduction du règlement de 1993 pour accompagner les réhabilitations et l’évolution du patrimoine.

- Le patrimoine antérieur aux Gratte-Ciel (fin XIX° - début XX°) : on distingue les bâtiments anciens à conserver (à accompagner dans leur réhabilitation), les bâtiments participant à la mémoire de l’occupation du site (à accompagner dans leur réhabilitation lorsqu’ils sont conservés et qui peuvent être remplacés sous certaines conditions) et les bâtiments participant à la valorisation des Gratte-Ciel (de faible hauteur, ils peuvent être surélevés dans certains conditions)

- Les nouvelles constructions seront peu nombreuses et remplaceront certains bâtiments non conservés participant à la mémoire du site : de ce fait, leur hauteur sera mesurée, et le rythme de leur façade respectera le découpage parcellaire initial, afin de restituer par la volumétrie l’état des lieux. Ceci est notamment vrai à l’angle des rues Racine et Anatole France où la maison existante introduit une rupture d’échelle bienvenue. De ce fait, les nouvelles constructions peuvent présenter des volumes et hauteurs modulées.

2 – IMPLANTATIONS

- A l’alignement dans la plupart des cas, mais des retraits seront possibles pour restituer une disposition d’origine ou pour composer un ordonnancement approprié, notamment à l’angle des rues Racine et Anatole France.

- Des constructions précaires d’un niveau sont autorisées en débord de l’alignement aux angles de l’avenue Henri Barbusse (profondeur 1,20m) et de l’avenue Aristide Briand ainsi que le long cette dernière (profondeur 5,00m) à condition qu’elles soient compatibles avec le règlement de voirie communautaire.

- Les bâtiments de l’Hôtel de Ville et du TNP pourront s’accompagner de structures légères et non closes, mettant en valeur la pénétration en rez-de-chaussée.

- De légers retraits peuvent s’avérer nécessaires pour l’implantation des surfaces commerciales complémentaires qui s’inscriront entre les redents des Gratte-Ciel.

- Le long des rues, les façades seront implantées en ordre continu d’une limite latérale à l’autre, sauf en cas de nécessité de points de vue sur les Gratte-Ciel.

- Des extensions mesurées sur les jardins et en surplomb de l’emprise de la rue Louis Becker seront autorisées dans le cadre de l’extension du TNP.

3 – EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS • patrimoine bâti années 30 = cf existant hormis : - la possibilité de constructions entre les redents des Gratte-Ciel rue Paul Verlaine et

rue Michel Servet,

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- la possibilité d’extension des parties arrière du TNP - la réalisation de constructions précaires (cf implantations) • la mise en place de bandes de constructibilité de 15 m (cf plan) lorsque cela

s’avère nécessaire

4 – HAUTEURS • patrimoine bâti années 30 = cf existant hormis : - pour le TNP avec des surélévations ponctuelles possibles jusqu’à 37m - pour les groupes 5 et 6 des Gratte-Ciel (entre le cours Emile Zola et la rue Anatole

France) avec la possibilité de surélévation de 1 niveau sur les terrasses entre les redents avenue Henri Barbusse,

- pour les soubassements des tours avec la possibilité de surélévation de 1 niveau (avec retrait par rapport au 1° niveau – cf croquis cahier des recommandations)

• autres constructions limitées à - R+7 = 25 m, cours Emile Zola, rues Paul Verlaine et Anatole France - R+4 = 16 m, rues Racine et Malherbe - R+7 = rue Michel Servet / place Chanoine Boursier, selon la règle 1930 avec une

hauteur maxi de 18 m au plancher supérieur, puis un rayon de 7,20 m, puis une pente à 45° avec un maximum de 7 niveaux sur rez-de-chaussée. Ce gabarit ne peut être utilisé que dans le cas d’une poursuite de l’esprit des redents (voir cahier des recommandations)

- R+2 = 10 m, à l’angle de la rue Racine et rue Sully Prudhomme Au-delà de la hauteur maximale définie à l’égout (ou niveau de dalle supérieure en cas de toiture terrasse), il n’y aura pas la possibilité de réaliser des volumes habitables, hormis pour les bâtiments rue Michel Servet / place Chanoine Boursier. • les RDC auront une hauteur minimale de 3,50 m

5 – ASPECT EXTÉRIEUR • le patrimoine bâti années 30 - volumétries

o L’essentiel est dans le jeu des volumes très ordonnancés. Les lignes de percements viennent en support des volumétries. La mise en évidence de cette volumétrie se doit d’être affirmée notamment par l’emploi d’enduits lisses aux arêtes vives, de faible épaisseur, continu dans leur traitement (absence de joints).

- les façades o le ravalement des façades devra présenter une unité d’aspect et une sobriété

de texture compatibles avec l’esprit de l’architecture des bâtiments ; o les proportions des percements devront être respectées ; de ce fait, le retour

des enduits de parement se fera sans surépaisseur ; pour les grands percements, la création de planchers devra se faire avec un maintien en retrait de la façade menuisée et la création d’allèges nécessitera la mise en place de verre clair ou de matériaux non réfléchissants mais opaques et sombres.

- les toitures o identiques à l’existant o La remise en conformité des toitures terrasses nécessitera une réfection de

l’étanchéité et des revêtements de sol : seuils, garde-corps ; ceux-ci devront

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retrouver les proportions du dessin d’origine si des modifications devaient intervenir.

o Les terrasses supérieures du socle commercial des Gratte-Ciel pourront être aménagées en jardins suspendus.

- les enduits o seul l’enduit de faible épaisseur est autorisé : maximum 5 cm d’épaisseur

avec isolation extérieure ; o de type traditionnel ( de préférence à base de mortier hydraulique) son aspect

doit rester lisse ; o de couleur claire (avoisinant le blanc avec des nuances lumineuses) o des études spécifiques de coloration devront être soumises à l’approbation de

l’Architecte des Bâtiments de France - les menuiseries

o le dessin d’origine des menuiseries devra être respecté dans ses principes de divisions verticales et horizontales ;

o elles pourront être en bois, acier laqué ou PVC à condition que leur épaisseur avoisine celle des menuiseries d’origine ;

o leur couleur sera grise ou foncée ; o les volets roulants seront de nature et de couleur identiques aux menuiseries ; o le coffret s’il est extérieur ne devra pas dépasser le nu extérieur de la

maçonnerie ou de l’ensemble menuisé. - les serrureries (garde-corps, portes d’entrée, grilles de jardins, etc…)

o elles seront restaurées ou refaites à l’identique ; o elles seront peintes de couleur foncée o leur dessin servira de support à la conception des serrureries nouvelles à

réaliser pour une interprétation contemporaine. - les vitraux ou décors spécifiques tels que pergolas Ils seront restaurés ou refaits à l’identique en utilisant des matériaux adéquats.

• le socle commercial des Gratte-Ciel avenue Henri Barbusse et en retour rue

Anatole France et avenue Aristide Briand (se référer au cahier des recommandations)

- volumétries o permettre aux bâtiments des Gratte-Ciel de retrouver un contact avec le sol

par la mise en évidence des lignes de force qui forment l’assise des redents sur le socle commercial, et à travers lui ;

o affirmer les horizontales du socle commercial notamment au niveau du bandeau supérieur, tel que l’a signifié Môrice Leroux pour approfondir l’effet de perspective de l’avenue Henri Barbusse.

- les façades o mettre en valeur les portes d’entrée des habitations par un traitement sobre

des vitrines de part et d’autre de ces portes d’entrée, o mettre en évidence le rythme des pleins et des vides du 1° niveau (par

exemple, en traitant de couleur foncée les menuiseries des baies afin de renforcer leur profondeur et d’accentuer le jeu de la structure) ;

o affirmer le bandeau haut du RDC qui devra rester apparent sur toute sa longueur ; il pourra accepter des enseignes à condition qu’elles soient réalisées en lettres détachées plaquées sur la maçonnerie ; il sera interdit de rapporter tout caisson en relief sur ce bandeau ;

o les vitrines des commerces devront soit s’implanter en arrière de la structure du bâtiment soit s’insérer dans la structure qui doit rester apparente ;

o des store auvents pourront être réalisés entre les structure bâties selon une volumétrie rigoureuse pour unifier la perspective : la composition des vitrines se fera dans un langage sobre mais flatteur et les enseignes en drapeau pourront s’accrocher perpendiculairement au store auvent.

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- les toitures o Respecter très scrupuleusement le dessin actuel des acrotères des terrasses. o Les terrasses supérieures du socle commercial des Gratte-Ciel pourront être

aménagées en jardins suspendus. o Le socle commercial pourra être rehaussé de 1 niveau sur les terrasses entre

les redents avenue Henri Barbusse, dans les groupes 5 et 6 (entre le cours Emile Zola et la rue Anatole France).

• les commerces rue Paul Verlaine et rue Michel Servet et dans les HBM de J.M.

Pin - Laisser apparaître la structure du bâti : poteaux et bandeau supérieur. - Les vitrines des commerces devront soit s’implanter en arrière de la structure du

bâtiment soit s’insérer dans la structure qui doit rester apparente. - Les vitrines se réaliseront dans un langage sobre et pourront être protégées par des

stores auvents (à l’exception de toute autre devanture). - Les enseignes pourront être réalisées sur des supports en drapeau accrochés

perpendiculairement à la façade ou être inscrites sur le bandeau supérieur en lettres détachées sans caisson support ; elles peuvent également être insérées dans un ensemble menuisé inscrit entre la structure sur deux niveaux.

• les compléments commerciaux entre les redents des Gratte-Ciel rue Paul

Verlaine et rue Michel Servet (se référer au cahier des recommandations) - Ces compléments nécessitent une vraie création architecturale qui doit dialoguer

avec les Gratte-Ciel sans les « parodier », tout en mettant en valeur les verrières des cages d’escalier.

- Inscrire ces compléments commerciaux de préférence légèrement en retrait de l’aplomb des redents.

- Le bandeau supérieur doit être traité dans l’esprit de l’existant ou selon une interprétation contemporaine qui s’inspire de l’existant.

- Pour le traitement des commerces, se référer au chapitre précédent. • Les bâtiments à réaliser rue Michel Servet / place Chanoine Boursier (voir cahier

des recommandations) Quelque que soit le parti architectural adopté, il s’appliquera sur l’ensemble des parcelles concernées. - volumétries Elles seront nécessairement découpées, soit pour poursuivre les redents, soit pour réaliser des bâtiments bas, de façon à favoriser une bonne perception de l’aplomb des verrières des cages d’escalier des Gratte-Ciel. - les façades Une architecture sobre mais ordonnancée car riche d’effets volumétriques ; les espaces extérieurs des logements et les baies vitrées s’inscriront dans le rythme de ces volumétries. - les toitures Des toitures terrasse et une découpe des silhouettes bâties avec utilisation possible de dégradés et de variations de hauteurs.

• Les bâtiments repérés au plan (bâtiments anciens à conserver - bâtiments

participant à la mémoire du site – bâtiments participant à la valorisation des Gratte-Ciel) et les nouvelles constructions

- volumétries Le rythme de façade des nouvelles constructions respectera le découpage parcellaire initial, afin de restituer par la volumétrie l’état des lieux.

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- les façades o Les façades des bâtiments conservés seront respectées dans leur

modénature en faisant valoir les éléments d’ornementation dont elles disposent, notamment moulures et frises qui seront restituées à l’identique.

o En cas de réhabilitation, les percements seront conservés tant dans leur dimension que dans leur disposition (pas de nouveau percement ni d’obturation qui viendrait perturber la grille de percement).

o Les façades sur les rues ne comporteront aucune saillie significative : les espaces extérieurs aux logements des nouvelles constructions seront réalisés soit par de grandes surfaces intégrées dans le volume général du bâtiment, soit exceptionnellement par de petits balcons en excroissance de la façade (avec un maximum de saillie de 60 cm et un traitement de garde-corps en serrurerie fine) à condition que ceux-ci respectent la composition de la façade.

o Des loggias et balcons en saillies sont possibles pour les bâtiments neufs à l’intérieur des îlots, à condition que leurs dispositions se composent avec la façade du bâtiment.

o Les ouvertures classiques de fenêtres seront plus hautes que larges. Les grandes baies vitrées seront autorisées pour les constructions neuves et les façades sur cours et jardins des immeubles en réhabilitation lourde.

o Les ouvertures de l’étage de couronnement (niveau sous toiture) pourront être sensiblement différentes de celles de l’étage courant, notamment dans le cas de surélévations.

o Le découpage des ouvrants par petits bois respectera la proportion, les moulures et les profils correspondant à l’époque de conception de la fenêtre, dans le cas de réhabilitation de bâtiments. Dans le cas de constructions neuves, la plus grande simplicité est recommandée.

- les toitures o Les immeubles seront de préférence recouverts d’un toit à 2 pans : dans ce

cas, la pente de toiture sera comprise entre 30 et 50% avec le faîtage parallèle à l’espace public.

o Les débords de toiture seront réalisés tout comme les rives en se référant au cahier de recommandations.

o Les accidents de toiture ne sont pas souhaitables. Des fenêtres ouvrantes situées dans le pan de toiture sont admises lorsqu’elles sont de petites dimensions et peu nombreuses.

o Les installations techniques (VMC, sorties d’ascenseurs, climatisation, etc…) seront intégrées dans le volume de la toiture.

o La tuile romane est le matériau de couverture traditionnelle mais la couverture usuellement utilisée est la tuile mécanique : de ce fait, les couvertures de tuile seront en terre cuite, de teinte rouge, de type romane ou mécanique.

- les enduits o Les enduits seront réalisés avec des liants à base de chaux grasse (voir

cahier de recommandations) avec une finition uniforme de type frisé ou lissé. o L’emploi d’un badigeon à la chaux (voir cahier des recommandations) peut

permettre de restituer les décors peints de façade qui doivent être conservés sur les bâtiments à conserver.

o Les enduits seront dans des tonalités plus colorées pour les différencier des tonalités des Gratte-Ciel, avec des gradations plus soutenues pour les constructions de faible hauteur (jusqu’à R+2) et plus pâles pour les immeubles approchant une hauteur de 25 m (se référer aussi au cahier des recommandations).

- les menuiseries o Les menuiseries seront de préférence réalisées en bois et le métal laqué peut

être envisagé pour les ouvertures présentant un caractère contemporain.

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o En tout état de cause, les profils des menuiseries ne devront pas excéder les côtes précisées au Cahier des recommandations

o Les occultations peuvent être réalisées à l’aide de stores à lames de bois ou de volets persiennés coulissants (dans le cas de constructions neuves). On peut utiliser des volets roulants à condition qu’ils soient de couleur neutre ou foncée (y compris les rails de guidage et tous accessoires) : un lambrequin ou un panneau bois menuisé cachera le coffret d’enroulement et l’ensemble du dispositif sera installé en retrait du nu de la façade.

o Les menuiseries extérieures en bois et métal (croisées, portes, volets, portes de garage) seront peintes, de préférence, avec une variété de tons de nuances moyennes ou sombres. Elles peuvent être traitées en bois naturel dans le cas de constructions contemporaines. La couleur blanche est interdite ainsi que les couleurs vives.

- les serrureries Les serrureries des immeubles à conserver seront restaurés ou refaites à l’identique. Pour les nouvelles constructions, les garde-corps seront traités sobrement, de préférence en serrurerie, sans pastiche de ferronnerie ancienne, sauf dans le cas d’une restitution à l’identique. Les garde-corps du type aluminium ou verre fumé sont interdits. - les portes d’entrée Les portes d’entrée des immeubles à conserver feront l’objet du plus grand soin notamment lorsqu’elles sont composées de vitraux qui seront restaurés ou restitués de façon similaire. • autres constructions Ce sont les constructions récentes existantes comprises dans ce périmètre. - les façades seront conservées dans leur conception initiale avec des nuances

d’enduits faiblement contrastées dans des nuances très claires avoisinant le blanc ; - les menuiseries des loggias et fenêtres seront peintes de préférence de couleur

foncée ; - les garde-corps du type aluminium ou verre fumé sont interdits.

• les commerces hors patrimoine des années 30 - Les vitrines des commerces devront soit s’implanter en arrière de la structure du

bâtiment soit s’insérer entre la structure qui doit rester apparente : pilastres et bandeau supérieur

- les vitrines se réaliseront dans un langage sobre et pourront être surmontées de store-auvent

- Les enseignes pourront être réalisées sur des supports en drapeau accrochés perpendiculairement à la façade ou être inscrites sur le bandeau supérieur en lettres détachées sans caisson support ; elles peuvent également être insérées dans un ensemble menuisé inscrit entre la structure sur deux niveaux.

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SECTEUR 2 - SECTEUR CENTRAL Ce secteur a beaucoup évolué et sa mutation est quasiment achevée. Il contient des bâtiments de bonne qualité architecturale d’époques différentes comme des immeubles du XIX° siècle le long du cours Emile Zola, le groupe scolaire Langlet contemporain des Gratte-Ciel,(à l’angle de la rue Anatole France et de la rue du docteur Ollier) et l’immeuble « La Banane » des années 60 (au 191, cours Emile Zola). Dans ce secteur, l’objectif est d’accompagner la gestion de l’espace, les éventuelles réhabilitations et les évolutions commerciales. A - LES ESPACES LIBRES ET ESPACES VERTS

1 – LES ORIENTATIONS D’AMÉNAGEMENT • Le square Bertrand : dans la perspective d’entrée au centre, le square Bertrand doit

demeurer un espace très planté ; sa limite ouest mal finie peut s’améliorer par un dispositif mural accompagné de végétation : une intervention artistique peut également prendre place soit en bout du square dans l’angle formé par le cours Emile Zola et la rue Anatole France, soit sur le dispositif mural de limite ouest.

• Le jardin intérieur de l’îlot Verlaine / Zola / France doit être conservé et valorisé. • L’alignement d’arbres à préserver et les espaces privés de « la Banane » (191,

cours Emile Zola) : l’emprise publique du cours Emile Zola est réduite et les stations de métro sont installées sur des trottoirs qui laissent peu d’espaces aux déplacements piétons ; une bande de terrains privés appartenant à la copropriété de « la Banane » pourrait être cédée au domaine public pour élargir le trottoir.

2 – LES MATÉRIAUX ET LES ESSENCES VÉGÉTALES

Si l’on se réfère à l’aménagement de l’avenue Henri Barbusse, à celui de la place Lazare Goujon et à ceux des HBM de Jean-Marius Pin, on peut retenir quelques grands principes qui peuvent conduire l’aménagement des futurs espaces du centre de Villeurbanne (voir Cahier des recommandations) :

- un dessin au sol qui accompagne le langage architectural et les différents usages de l’espace en soulignant les aplombs de la structure végétale avec des matériaux de sol qui utilisent des tons clairs avec des nuances peu contrastées,

- des arbres d’alignement au feuillage léger pour agir en contraste avec la puissance de l’architecture (Sophora Japonica, liquidambar, etc…),

- des compositions arbustives aux formes régulières utilisant des végétaux de préférence à feuillage persistant (buis, lauriers, pittosporum notamment),

- des massifs d’arbustes à fleurs alignés en haies basses comme les rosiers ou les lilas,

- des couvre-sols au feuillage graphique tel le bambou nain ou à fleurs comme la pervenche, etc…

D’une manière générale les clôtures entre espaces publics et espaces privés seront réalisées en maçonnerie et serrurerie, selon un dessin en harmonie avec l’architecture des bâtiments contre lesquelles elles s’appuient.

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B – LE BÂTI

1 – IMPLANTATIONS En limite de l’alignement dans la plupart des cas

2 – EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS Sans objet

3 – HAUTEURS LIMITÉES À - R+7 = 25 m, cours Emile Zola, rues Paul Verlaine et Anatole France - les RDC auront une hauteur minimale de 3,50m Au-delà de la hauteur maximale définie à l’égout (ou niveau de dalle supérieure en cas de toiture terrasse), il n’y aura pas la possibilité de réaliser des volumes habitables.

1 – ASPECT EXTÉRIEUR

• Les bâtiments repérés au plan (bâtiments anciens à conserver - bâtiments participant à la mémoire du site) et les nouvelles constructions

- volumétries Le rythme de façade des nouvelles constructions respectera le découpage parcellaire initial, afin de restituer par la volumétrie l’état des lieux. - les façades

o Les façades des bâtiments conservés seront respectées dans leur modénature en faisant valoir les éléments d’ornementation dont elles disposent, notamment moulures et frises qui seront restituées à l’identique.

o En cas de réhabilitation, les percements seront conservés tant dans leur dimension que dans leur disposition (pas de nouveau percement ni d’obturation qui viendrait perturber la grille de percement).

o Les façades sur les rues ne comporteront aucune saillie significative : les espaces extérieurs aux logements des nouvelles constructions seront réalisés soit par de grandes surfaces intégrées dans le volume général du bâtiment, soit exceptionnellement par de petits balcons en excroissance de la façade (avec un maximum de saillie de 60 cm et un traitement de garde-corps en serrurerie fine) à condition que ceux-ci respectent la composition de la façade.

o Des loggias et balcons en saillies sont possibles pour les bâtiments neufs à l’intérieur des îlots, à condition que leurs dispositions se composent avec la façade du bâtiment.

o Les ouvertures classiques de fenêtres seront plus hautes que larges. Les grandes baies vitrées seront autorisées pour les constructions neuves et les façades sur cours et jardins des immeubles en réhabilitation lourde.

o Les ouvertures de l’étage de couronnement (niveau sous toiture) pourront être sensiblement différentes de celles de l’étage courant, notamment dans le cas de surélévations.

o Le découpage des ouvrants par petits bois respectera la proportion, les moulures et les profils correspondant à l’époque de conception de la fenêtre, dans le cas de réhabilitation de bâtiments. Dans le cas de constructions neuves, la plus grande simplicité est recommandée.

- les toitures

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o Les immeubles seront de préférence recouverts d’un toit à 2 pans : dans ce cas, la pente de toiture sera comprise entre 30 et 50% avec le faîtage parallèle à l’espace public.

o Les débords de toiture seront réalisés tout comme les rives en se référant au cahier de recommandations.

o Les accidents de toiture ne sont pas souhaitables. Des fenêtres ouvrantes situées dans le pan de toiture sont admises lorsqu’elles sont de petites dimensions et peu nombreuses.

o Les installations techniques (VMC, sorties d’ascenseurs, climatisation, etc…) seront intégrées dans le volume de la toiture.

o La tuile romane est le matériau de couverture traditionnelle mais la couverture usuellement utilisée est la tuile mécanique : de ce fait, les couvertures de tuile seront en terre cuite, de teinte rouge, de type romane ou mécanique.

- les enduits o Les enduits seront réalisés avec des liants à base de chaux grasse (voir

cahier de recommandations) avec une finition uniforme de type frisé ou lissé. o L’emploi d’un badigeon à la chaux (voir cahier des recommandations) peut

permettre de restituer les décors peints de façade qui doivent être conservés sur les bâtiments à conserver.

o Les enduits seront dans des tonalités plus colorées pour les différencier des tonalités des Gratte-Ciel, avec des gradations plus soutenues pour les constructions de faible hauteur (jusqu’à R+2) et plus pâles pour les immeubles approchant une hauteur de 25 m (se référer aussi au cahier des recommandations).

- les menuiseries o Les menuiseries seront de préférence réalisées en bois et le métal laqué peut

être envisagé pour les ouvertures présentant un caractère contemporain. o En tout état de cause, les profils des menuiseries ne devront pas excéder les

côtes précisées au Cahier des recommandations o Les occultations peuvent être réalisées à l’aide de stores à lames de bois ou

de volets persiennés coulissants (dans le cas de constructions neuves). On peut utiliser des volets roulants à condition qu’ils soient de couleur neutre ou foncée (y compris les rails de guidage et tous accessoires) : un lambrequin ou un panneau bois menuisé cachera le coffret d’enroulement et l’ensemble du dispositif sera installé en retrait du nu de la façade.

o Les menuiseries extérieures en bois et métal (croisées, portes, volets, portes de garage) seront peintes, de préférence, avec une variété de tons de nuances moyennes ou sombres. Elles peuvent être traitées en bois naturel dans le cas de constructions contemporaines. La couleur blanche est interdite ainsi que les couleurs vives.

- les serrureries Les serrureries des immeubles à conserver seront restaurés ou refaites à l’identique. Pour les nouvelles constructions, les garde-corps seront traités sobrement, de préférence en serrurerie, sans pastiche de ferronnerie ancienne, sauf dans le cas d’une restitution à l’identique. Les garde-corps du type aluminium ou verre fumé sont interdits. - les portes d’entrée Les portes d’entrée des immeubles à conserver feront l’objet du plus grand soin notamment lorsqu’elles sont composées de vitraux qui seront restaurés ou restitués de façon similaire.

• les commerces - Les vitrines des commerces devront soit s’implanter en arrière de la structure du

bâtiment soit s’insérer entre la structure qui doit rester apparente : pilastres et bandeau supérieur

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- les vitrines se réaliseront dans un langage sobre et pourront être surmontées de store-auvent

- Les enseignes pourront être réalisées sur des supports en drapeau accrochés perpendiculairement à la façade ou être inscrites sur le bandeau supérieur en lettres détachées sans caisson support ; elles peuvent également être insérées dans un ensemble menuisé inscrit entre la structure sur deux niveaux.

• le groupe scolaire Lenglet (angle rue Anatole France / rue du docteur Ollier) Contemporain aux Gratte-Ciel, il est nécessaire de formuler les conditions de sa conservation : - unité d’aspect des façades et respect des proportions des percements ; pour les

grands percements, la création de planchers devra se faire avec un maintien en retrait de la façade menuisée et la création d’allèges nécessitera la mise en place de verre clair ou de matériaux non réfléchissants mais opaques et sombres ; la toiture sera réalisée en tuiles mécaniques de couleur rouge ;

- l’enduit sera de type traditionnel (de préférence à base de mortier hydraulique) d’aspect lisse et de couleur claire (avoisinant le blanc avec des nuances lumineuses) ;

- le dessin d’origine des menuiseries devra être respecté dans ses principes : divisions verticales et horizontales ; elles pourront être en bois, acier laqué ou PVC à condition que leur épaisseur avoisine celle des menuiseries d’origine ; leur couleur sera grise ou foncée ; les volets roulants seront de nature et de couleur identiques aux menuiseries ; le coffret s’il est extérieur ne devra pas dépasser le nu extérieur de la maçonnerie ou de l’ensemble menuisé ;

- les serrureries (garde-corps, portes d’entrée, grilles de jardins, seront restaurées ou refaites à l’identique et peintes de couleur foncée

• la « Banane » (191, cours Emile Zola) Elle présente un volume courbe du plus grand intérêt qui s’infléchit le long du cours Emile Zola. L’autre intérêt réside dans les ruptures créées dans le dessin de la façade au milieu du corps du bâtiment et à l’étage de couronnement. Les loggias filantes sur une grande partie de la façade, sont accompagnés de légers garde-corps en serrurerie toute hauteur : - la façade sera conservée dans sa conception initiale en faisant valoir les ruptures

dans le dessin de la façade par l’utilisation de nuances d’enduits différentes faiblement contrastées dans des nuances très claires avoisinant le blanc ;

- le dessin des menuiseries des loggias et fenêtres seront maintenues et les matériaux utilisés seront de préférence en bois (l’emploi du PVC est proscrit) peint de couleur foncée ;

- les garde-corps seront refaits à l’identique ; les garde-corps du type aluminium ou verre fumé sont interdits.

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SECTEUR 3 - LE SECTEUR VERNACULAIRE

Ces îlots font directement partie du patrimoine urbain car ils sont les vestiges de ce parcellaire pavillonnaire et artisanal étiré le long de voies nord-sud. Le paysage urbain propose des ambiances variées faisant se succéder des immeubles à l’alignement, de petites maisons en fonds de parcelles et des ateliers. Le but est donc de préserver le caractère varié des gabarits tout en aérant le tissu urbain par la création de traversières piétonnes facilement repérables. Toute présence végétale existante ou à créer doit avoir une place privilégiée. Il s’agit donc : - de préserver les constructions les plus intéressantes, témoins de ce passé, - de maintenir un cadre urbain à l’échelle des rues de faible gabarit et adapté à cet

environnement de type vernaculaire (hauteurs modestes, parcellaires étroits, implantations contrastées)

- de créer des traversières ou ruelles piétonnes transversales aux rues pour aérer le tissu urbain, faciliter les échanges et permettre de profiter de l’ambiance des cœurs d’îlots.

B - LES ESPACES LIBRES ET ESPACES VERTS

1 – LES PRINCIPES Les espaces libres seront réalisés essentiellement par les traversières et les espaces privés de cœurs d’îlots de dimensions modestes (et parfois occupés par du bâti). L’ambiance végétale est donc limitée, ce qui rend d’autant plus nécessaire un aménagement de grande qualité.

2 – LES ORIENTATIONS D’AMÉNAGEMENT

• les passages ou traversières - de faible largeur, 6 m, les traversières peuvent être bordées par du bâti au droit de leur

débouché sur rue ; par contre, en pénétrant dans l’îlot, elles sont délimitées par des clôtures qui peuvent être constituées de murs pleins d’une hauteur n’excédant pas 2,00 m, mais toujours supérieure à 1,20m, ou de grilles métalliques en serrureries doublées de haies arbustives (le grillage, les clôtures bois et les pare-vues en plastique sont proscrits) – se référer au cahier des recommandations ;

- elles s’accompagnent d’espaces libres au débouché sur les voies ; ces espaces privés doivent être conçus au même niveau que la chaussée et s’accompagner d’une végétation significative.

• les cœurs d’îlots

- ils doivent être constitués d’une surface significative d’espaces en pleine terre afin de permettre la plantation d’arbres et arbustes,

- Les abris de jardin ou locaux à vélos d’une surface inférieure à 7 m 2 sont autorisés dans les bandes de jardin intérieur supérieures à 9 m et à condition qu’ils s’adossent contre une limite séparative. Ils seront composés de volumes simples d’une hauteur inférieure à 4 m. Ils doivent être réalisés en maçonnerie enduite.

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C - LE BÂTI

1 – IMPLANTATIONS ET EMPRISE AU SOL

- les implantations se font dans une bande de constructibilité de 13 m de profondeur (cf plan),

- exceptionnellement, des constructions sont autorisées hors de la bande de constructibilité pour prolonger une situation antérieure à condition que la construction soit implantée en limite séparative de fond de parcelle, qu’elle n’excède pas R+1 avec un CES maximum de 0,50

2 – HAUTEURS

- limitées à R+4 = 16 m rue du docteur Ollier et rue du docteur Rollet - limitées à R+3 = 13 m rue Lafargue et au droit des traversières Au-delà de la hauteur maximale définie à l’égout (ou niveau de dalle supérieure en cas de toiture terrasse), il n’y aura pas la possibilité de réaliser des volumes habitables.

3 – ASPECT EXTÉRIEUR

• Les bâtiments repérés au plan (bâtiments anciens à conserver - bâtiments participant à la mémoire du site – bâtiments participant à la valorisation des Gratte-Ciel) et les nouvelles constructions

- volumétries Le rythme de façade des nouvelles constructions respectera le découpage parcellaire initial, afin de restituer par la volumétrie l’état des lieux. - les façades

o Les façades des bâtiments conservés seront respectées dans leur modénature en faisant valoir les éléments d’ornementation dont elles disposent, notamment moulures et frises qui seront restituées à l’identique.

o En cas de réhabilitation, les percements seront conservés tant dans leur dimension que dans leur disposition (pas de nouveau percement ni d’obturation qui viendrait perturber la grille de percement).

o Les façades sur les rues ne comporteront aucune saillie significative : les espaces extérieurs aux logements des nouvelles constructions seront réalisés soit par de grandes surfaces intégrées dans le volume général du bâtiment, soit exceptionnellement par de petits balcons en excroissance de la façade (avec un maximum de saillie de 60 cm et un traitement de garde-corps en serrurerie fine) à condition que ceux-ci respectent la composition de la façade.

o Des loggias et balcons en saillies sont possibles pour les bâtiments neufs à l’intérieur des îlots, à condition que leurs dispositions se composent avec la façade du bâtiment.

o Les ouvertures classiques de fenêtres seront plus hautes que larges. Les grandes baies vitrées seront autorisées pour les constructions neuves et les façades sur cours et jardins des immeubles en réhabilitation lourde.

o Les ouvertures de l’étage de couronnement (niveau sous toiture) pourront être sensiblement différentes de celles de l’étage courant, notamment dans le cas de surélévations.

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o Le découpage des ouvrants par petits bois respectera la proportion, les moulures et les profils correspondant à l’époque de conception de la fenêtre, dans le cas de réhabilitation de bâtiments. Dans le cas de constructions neuves, la plus grande simplicité est recommandée.

- les toitures o Les immeubles seront de préférence recouverts d’un toit à 2 pans : dans ce

cas, la pente de toiture sera comprise entre 30 et 50% avec le faîtage parallèle à l’espace public.

o Les débords de toiture seront réalisés tout comme les rives en se référant au cahier de recommandations.

o Les accidents de toiture ne sont pas souhaitables. Des fenêtres ouvrantes situées dans le pan de toiture sont admises lorsqu’elles sont de petites dimensions et peu nombreuses.

o Les installations techniques (VMC, sorties d’ascenseurs, climatisation, etc…) seront intégrées dans le volume de la toiture.

o La tuile romane est le matériau de couverture traditionnelle mais la couverture usuellement utilisée est la tuile mécanique : de ce fait, les couvertures de tuile seront en terre cuite, de teinte rouge, de type romane ou mécanique.

- les enduits o Les enduits seront réalisés avec des liants à base de chaux grasse (voir

cahier de recommandations) avec une finition uniforme de type frisé ou lissé. o L’emploi d’un badigeon à la chaux (voir cahier des recommandations) peut

permettre de restituer les décors peints de façade qui doivent être conservés sur les bâtiments à conserver.

o Les enduits seront dans des tonalités plus colorées pour les différencier des tonalités des Gratte-Ciel, avec des gradations plus soutenues pour les constructions de faible hauteur (jusqu’à R+2) et plus pâles pour les immeubles approchant une hauteur de 25 m (se référer aussi au cahier des recommandations).

- les menuiseries o Les menuiseries seront de préférence réalisées en bois et le métal laqué peut

être envisagé pour les ouvertures présentant un caractère contemporain. o En tout état de cause, les profils des menuiseries ne devront pas excéder les

côtes précisées au Cahier des recommandations o Les occultations peuvent être réalisées à l’aide de stores à lames de bois ou

de volets persiennés coulissants (dans le cas de constructions neuves). On peut utiliser des volets roulants à condition qu’ils soient de couleur neutre ou foncée (y compris les rails de guidage et tous accessoires) : un lambrequin ou un panneau bois menuisé cachera le coffret d’enroulement et l’ensemble du dispositif sera installé en retrait du nu de la façade.

o Les menuiseries extérieures en bois et métal (croisées, portes, volets, portes de garage) seront peintes, de préférence, avec une variété de tons de nuances moyennes ou sombres. Elles peuvent être traitées en bois naturel dans le cas de constructions contemporaines. La couleur blanche est interdite ainsi que les couleurs vives.

- les serrureries Les serrureries des immeubles à conserver seront restaurés ou refaites à l’identique. Pour les nouvelles constructions, les garde-corps seront traités sobrement, de préférence en serrurerie, sans pastiche de ferronnerie ancienne, sauf dans le cas d’une restitution à l’identique. Les garde-corps du type aluminium ou verre fumé sont interdits. - les portes d’entrée Les portes d’entrée des immeubles à conserver feront l’objet du plus grand soin (se référer au cahier de recommandations).

• L’usine Bailly

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La grille régulière de la structure, l’importance des surfaces vitrées et le pan coupé de la toiture reposant sur un étage de couronnement en retrait caractérisent cette architecture de qualité. Le maintien et la conservation de ces aspects sont nécessaires.

Les menuiseries seront conservées ou refaites de manière similaire en acier laqué. La mise en place de volets roulants n’est possible que si leurs coffrets sont situés à l’intérieur du bâtiment contre la maçonnerie. Les enduits seront de couleur claire.

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SECTEUR 4 - SECTEUR DES « LIBERTÉS » C’est un secteur sans mutations possibles où les bâtiments sont récents. Ce secteur est essentiellement marqué par le paysage urbain de l’opération « Les Libertés » où des immeubles de grande hauteur s’implantent de manière aléatoire sur des terrains bien arborés. A - LES ESPACES LIBRES ET ESPACES VERTS – ORIENTATIONS D’AMÉNAGEMENT

• les passages ou traversières

Maintenir des traversées piétonnes à l’intérieur des espaces privés afin d’assurer les liens transversaux entre la rue du Docteur Ollier et la rue Clément Michut.

• les cœurs d’îlots

La végétation existante doit être préservée : tout élément végétal, s’il doit être remplacé, le sera par un élément de même nature et de même ampleur. A – LE BÂTI Pour le seul bâtiment à caractère patrimonial antérieur aux Gratte-Ciel repéré sur le plan, le règlement du secteur patrimonial s’appliquera.

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SECTEUR 5 - SECTEUR DE PROJET « GRATTE-CIEL NORD » Le secteur au nord du cours Emile Zola est destiné à faire l’objet d’un aménagement concerté visant l’élargissement de la centralité de Villeurbanne. Pour cela différents objectifs sont mis en évidence :

• Un projet ambitieux pour une situation de centre-ville conçu de part et d’autre de l’axe principal de déplacement, le cours Emile Zola, avec la réalisation d’espaces « agrafes » : le parvis des Gratte-Ciel et les espaces de connexion avec les rues Verlaine et Racine qui assurent le lien physique nord-sud.

• La prise en compte des besoins collectifs et de l’environnement pour une composition de l’espace et du bâti adaptée aux usages.

• Un urbanisme de centre-ville avec les qualités de composition du patrimoine des années 30.

A – LES ORIENTATIONS D’AMÉNAGEMENT ET LES ESPACES 1 – LES PRINCIPES

La réalisation des espaces publics nécessaires à l’équilibre du centre mais aussi à son attractivité. - Des compositions urbaines recherchées au service de l’habitat, du commerce et des

services de centre-ville : perspectives courtes, enchaînement d’espaces de natures et d’usages différents, effet statique provoqué par l’emploi ponctuel de la symétrie et dynamique des structures grâce à des effets de perspectives et de fermetures partielles des espaces.

- Un langage urbain riche : espaces de dimensions différentes, déclinaison riche des systèmes de limitation de l’espace : épis, redents, porches, clôtures, pergolas, etc…

2 – LES ORIENTATIONS D’AMÉNAGEMENT

• Le cours Emile Zola nécessite un aménagement qui identifie clairement le passage au centre de la ville où la fonction de transit cède le pas à celle d’animation commerciale et de déplacement piétons (ralentissement des flux, confort et visibilité des espaces piétons), Son élargissement est possible au nord, sans excès et à la mesure de l’usage de l’espace pour intégrer notamment la mise en place d’alignements d’arbres (cf alignement devant la « Banane »). L’aménagement doit par ailleurs être cohérent avec celui de l’avenue Henri Barbusse (organisation de l’espace et matériaux) et les perspectives sur les Gratte-Ciel doivent être favorisées.

• La Tête Gratte-Ciel est la place d’entrée emblématique des Gratte-Ciel et de l’avenue Henri Barbusse et un élément fort sur le cours Emile Zola ; elle doit mettre en perspective l’avenue Henri Barbusse, les tours des Gratte-Ciel et l’Hôtel de Ville et établir un lien sensible avec le parc du Centre, en se libérant des contraintes du tracé de la rue Léon Chomel. Son aménagement sera cohérent avec celui de l’avenue Henri Barbusse (organisation de l’espace et matériaux) avec peu (ou pas) d’arbres pour favoriser les perspectives.

• L’agrafe Racine devra réaliser la continuité et le repérage de la rue Racine et de son prolongement nord et composer l’espace pour signifier le seuil d’entrée au centre de

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la ville en valorisant les perspectives sur les Gratte-Ciel et la présence des HBM de J.M. Pin.

• L’agrafe Verlaine devra réaliser la continuité et le repérage de la rue Verlaine et son prolongement rue Jean Bourgey et composer l’espace avec une éventuelle restructuration du bâti au nord.

3 – LES MATÉRIAUX ET LES ESSENCES VÉGÉTALES

Un langage paysager qui emprunte aux réalisations récentes de réhabilitations (avenue Henri Barbusse, place Lazare Goujon, HBM de JM Pin) pour une déclinaison des matériaux et des essences végétales la plus satisfaisante pour l’ambiance du centre (voir Cahier des recommandations) :

- un dessin au sol qui accompagne le langage architectural et les différents usages de l’espace en soulignant les aplombs de la structure végétale avec des matériaux de sol qui utilisent des tons clairs avec des nuances peu contrastées,

- des arbres d’alignement au feuillage léger pour agir en contraste avec la puissance de l’architecture,

- des compositions arbustives aux formes régulières utilisant des végétaux de préférence à feuillage persistant.

B – LE BÂTI

• Une architecture contemporaine qui reste en dialogue avec celle du patrimoine des années 30.

• Des immeubles qui laissent émerger et s’imposer la force des Gratte-Ciel et s’intègrent dans un velum dominant à 25 m tout en pouvant culminer à 38 m, à la condition que cette hauteur maximale ne soit utilisée que de façon ponctuelle en s’intégrant dans une silhouette urbaine ordonnancée. Au-delà de la hauteur maximale définie à l’égout (ou niveau de dalle supérieure en cas de toiture terrasse), il n’y aura pas la possibilité de réaliser des volumes habitables.

• Des échelles de lecture contrastées surtout lorsque l’on est en présence d’immeubles hauts, de façon à obtenir à l’échelle du piéton la lecture d’un gabarit maximum à R+2 qui se dessine nettement au premier plan des grands immeubles.

• Des toitures terrasse et une découpe des silhouettes bâties avec utilisation possible de crénelages, de dégradés et de variations de hauteurs.

• Une architecture sobre mais ordonnancée car riche d’effets volumétriques ; les espaces extérieurs des logements et les baies vitrées s’inscriront dans le rythme de ces volumétries. Les symétries ne sont pas à exclure. La sobriété des rythmes ainsi que la simplicité des formes seront nécessaires pour assurer un ordonnancement satisfaisant.

• Dans l’hypothèse d’une architecture plus lisse dictée notamment par un souci de qualité environnementale, les éléments de façade seront disposés de façon à créer un rythme régulier.

• Matériaux et couleurs Une attention toute particulière sera demandée aux maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvres concernant la qualité et la mise en œuvre des matériaux et le choix des couleurs qui seront choisis en concertation avec les instances délivrant le permis de construire. Ceux-ci devront être utilisés avec une simplicité et une unité d’aspect tout en exprimant une modernité avancée dans la lignée de celle qui a conduit à la conception des Gratte-Ciel.

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SECTEUR 6 - SECTEUR DE PROJET « ENTRÉE EST AU CENTRE-VILLE »

Il s’agit de restructurer l’espace pour qu’il soit bien identifié comme un seuil d’entrée au centre-ville, en introduisant une modification de l’espace de voirie mais aussi un aménagement paysager qui s’appuie sur les structures bâties et végétales existantes : les alignements bâtis du cours Emile Zola dominés, u loin, par le profil des tours des Gratte-Ciel, les alignements d’arbres de la « Banane » (191, cours Emile Zola) et le square Bertrand. A – ORIENTATIONS D’AMÉNAGEMENT

• L’îlot directionnel présent au centre de l’espace doit disparaître au profit d’une place dans laquelle le tracé de la rue Anatole France peut ne supporter qu’un cheminement piétons en maintenant une perspective continue de la rue.

• Les volumes construits peuvent alors s’étendre jusqu’aux limites de cet espace redimensionné et redessiner son contour. Les espaces de stationnement sont intégrés sous les bâtiments.

• Le traitement de l’espace peut déjà introduire une déclinaison de matériaux et d’espèces végétales inspirées des aménagements du centre-ville (avenue Henri Barbusse, place Lazare Goujon, etc…) – se référer au cahier des recommandations.

B – LE BÂTI

• Une architecture contemporaine qui reste en dialogue avec celle du patrimoine des années 30.

• Une architecture sobre mais ordonnancée car riche d’effets volumétriques. La sobriété des rythmes ainsi que la simplicité des formes seront nécessaires pour assurer un ordonnancement satisfaisant.

• Des toitures terrasse et une découpe de la silhouette bâtie avec utilisation possible de crénelages, de dégradés et de variations de hauteurs.

• Les vitrines des commerces devront soit s’implanter en arrière de la structure du bâtiment soit s’insérer entre la structure qui doit rester apparente : pilastres et bandeau supérieur. Les enseignes pourront être réalisées sur des supports en drapeau accrochés perpendiculairement à la façade ou être inscrites sur le bandeau supérieur en lettres détachées sans caisson support ; elles peuvent également être insérées dans un ensemble menuisé inscrit entre la structure sur deux niveaux.

• Matériaux Une attention toute particulière sera demandée aux maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvres concernant la qualité et la mise en œuvre des matériaux qui seront choisis en concertation avec les instances délivrant le permis de construire. Ceux-ci devront être utilisés avec une simplicité et une unité d’aspect tout en exprimant une modernité avancée dans la lignée de celle qui a conduit à la conception des Gratte-Ciel.

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LES GROUPES DE TRAVAIL ET DE PILOTAGE Le projet de Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager (ZPPAUP) des Gratte-Ciel de Villeurbanne a été débattu dans le cadre des réunions regroupant les membres du Groupe de Travail et du Groupe de Pilotage. C’est dans le cadre de ces réunions que des choix décisifs ont été pris concernant la valorisation du patrimoine Gratte-Ciel et sa mise en situation au sein du centre de Villeurbanne. Les membres du Groupe de Pilotage et du Groupe de Travail :

- Mr Jean-Paul BRET – Maire de Villeurbanne - Mr Pierre FRANCESCHINI – SDA - Mr Yves BELMONT – DRAC - Mr Jean PELLETIER – consultant - Mr Hervé DESBENOIT – Agence d’urbanisme - Mme Christine MALLÉ – Grand Lyon - Mme Florence HALBRONN – Grand Lyon - Mr Jean MORÉTEAU – Ville de Villeurbanne - Mme Odile PELLAS – Ville de Villeurbanne - Mr Marc GIVRY - architecte - Mme Joëlle BOURGIN – architecte-urbaniste

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