RÉPULIQUE FRANÇAISE DÉPARTEMENT DE LA DRÔME ENQUÊTE … · 2019-06-13 · Date:27/05/2019 Page 2/59 Ref: Commune de Soyans Demande d'autorisation d'extension d'un élevage de

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Ref: Commune de Soyans Demande d'autorisation d'extension d'un élevage de volailles de chair Arrêté N° 2019053-0005 du 22/02/2019 de Monsieur le Préfet de la Drôme Rapport de L'Enquête Publique et Conclusions motivées du Commissaire Enquêteur Jacques FINETTI

RÉPULIQUE FRANÇAISE

DÉPARTEMENT DE LA DRÔME

ENQUÊTE PUBLIQUE

du mardi 2 avril 2019 au jeudi 2 mai 2019

Demande d'autorisation d'extension d'un élevage de volailles de chair

Chemin de la Combe des Durons 26400 SOYANS

présentée Monsieur Florian AYMARD

RAPPORT DE L'ENQUÊTE PUBLIQUE

CONCLUSIONS MOTIVÉES

DOCUMENTS ANNEXES

Commissaire Enquêteur: Jacques FINETTI

Chaque document est indépendant et doit être considéré comme séparé. Ils ne sont reliés entre eux que dans un souci pratique de présentation.

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RAPPORT DE L'ENQUÊTE PUBLIQUE

1. PRÉSENTATION 1.1 Objet de l'Enquête Publique 1.2 Cadre Règlementaire 1.3 Composition du Dossier 2. DESCRIPTION DU PROJET D'EXTENSION DU SITE D'ÉLEVAGE DE VOLAILLES

DE CHAIR MIS A L'ENQUÊTE 2.1 Contexte général 2.2 Projet d'extension 2.2.1 : Localisation et Contexte 2.2.1.1 Localisation 2.2.1.2 Description du site 2.2.2 Caractéristiques principales du projet 2.2.3 Travaux prévus 2.2.4 L'exploitation du site 2.2.4.1 Équipements de production 2.2.4.2 Opérations de nettoyage et de désinfection des installations

d’élevage 2.2.4.3 Suivi sanitaire 2.2.4.4 Gestion des effluents d’élevage: 2.2.4.5 Gestion des autres déchets 2.3 Étude d'Impact 2.3.1 Nuisances au tiers - Protection du voisinage 2.3.2 Protection des eaux 2.3.3 Paysage Patrimoine 2.3.4 Faune, Flore, Biodiversité, Sols et Climat

2.3.5 Santé, Hygiène, Salubrité publique, et Sécurité 2.3.6 Démarche Qualité et Bien-être animal 2.3.7 Risques

2.3.8 Synthèse des mesures en faveur de l'environnement nécessitant un investissement économique:

2.3.9 Compatibilité avec les documents d'urbanisme et articulation avec les plans et programmes

2.3.10 Impacts du programme et effets cumulés avec d'autres projets connus

2.4 Étude de dangers 2.5 Notice d’hygiène et de sécurité 2.6 Appréciation d'ensemble du dossier

3. ORGANISATION ET DÉROULEMENT DE L'ENQUÊTE 3.1 Modalités préalables à l'ouverture de l'enquête

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3.1.1 Préparation de l'arrêté préfectoral 3.1.2 Information du public par voie de presse 3.1.3 Affichage public 3.1.4 Visites préalables à l'enquête 3.2 Commentaires sur le déroulement de l'enquête publique: 3.2.1 Permanences 3.2.2 Courriers reçus 3.2.3 Contacts déplacements / visites pour informations complémentaires: 4. AVIS DES PARTIES PUBLIQUES ASSOCIÉES et CONSULTEES 5. OBSERVATIONS RECUEILLIES ET RÉPONSES

DOCUMENTS ANNEXÉS AU RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR Annexe1 Documents administratifs Annexe 2 Questions lors de l'enquête publique - Registre d’enquête publique - Procès verbal des observations et mémoire en réponse du pétitionnaire

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1. PRÉSENTATION

1.1 Objet de l'Enquête Publique

L'enquête publique a pour objet la demande d'extension d'un site d'élevage de volaille de chair situé sur la commune de SOYANS Chemin de la Combe des Durons présentée par Monsieur Florian AYMARD. SOYANS est une commune de la Drôme située dans le Haut Roubion à 14 km au sud de Crest et 28 km à l'Est de Montélimar en bordure des RD 520, 128 et 136. La commune fait partie de la Communauté d'agglomération de Val de Drôme en Bio vallée qui regroupe 30 communes pour environ 30.000 habitants. SOYANS dispose d'une superficie de 25,64 km² pour une population de 388 habitants. Il s'agit d'une commune faiblement urbanisée, comportant de larges surfaces agricoles 46 établissements actifs dont 16 agricoles et une activité industrielle non répertoriée ICPE. Monsieur Florian AYMARD est porteur du projet et maître d'ouvrage du projet. Monsieur Florian AYMARD s’est installé en tant qu’agriculteur le 1er mars 2016, suite à ses études agricoles. Son projet d’installation portait sur la création d’un atelier d’élevage avicole hors sol d'une capacité de 29 990 animaux-équivalents (volailles de chair) ; il a ainsi déposé une déclaration pour cette capacité et obtenu le récépissé de déclaration n°01-2016. Souhaitant augmenter la densité d’élevage dans son bâtiment il a déposé en octobre 2016, un dossier de demande d’enregistrement pour 39 990 places de poulets. Il a alors obtenu l’arrêté d’enregistrement n°26-2017-21-005 du 21 février 2017. Le poulailler V1 a été construit en juin 2017. Le projet porte sur la construction d’un nouveau bâtiment d’élevage de volailles de chair, d’une surface d’élevage de 1 678 m², à côté du poulailler V1 existant. La capacité de l’élevage sera après projet de 77 300 emplacements. L’élevage de volailles relèvera du régime de l’autorisation au titre des rubriques 2111-1 et 3660. Le projet doit faire l’objet d’une demande d’autorisation, conformément aux dispositions du code de l’environnement, en particulier des articles d’une part L121-8 et L122-1 relatifs à l’élaboration de projet pouvant avoir une incidence sur l’environnement et d’autre part L511-1, 511-2 et L.512-1 relatifs aux installations classées pour la protection de l’environnement. 1.2 Cadre Règlementaire:

La présente enquête fait suite à la demande d'autorisation d'extension d'un élevage de volailles de chair présentée par Monsieur Florian AYMARD le 5 avril 2018. Le projet activité qui relève de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement, au titre des rubriques 2111-1 (élevage de volailles) et 3660 (élevage intensif plus de 40.000 places), est soumis à autorisation et doit faire l'objet des formalités de l'enquête publique. Le cadre réglementaire de la présente enquête publique s'inscrit dans l'application du code de l'environnement et notamment ses articles L122-1 et R 122-1 et suivants, relatifs à l'évaluation environnementale, part L121-8 et L122-1 relatifs à l’élaboration de projet pouvant avoir une incidence sur l’environnement et d’autre part L511-1, 511-2 et L.512-1 relatifs aux installations classées pour la protection de l’environnement

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1.3 Composition du Dossier

Le dossier mis à la disposition du public pour consultation en mairie de Soyans comporte les pièces suivantes : Total: 452 pages

• Lettre DDPP du 28 janvier 2019 informant de l'absence d'observations par l'Autorité Environnementale sur le dossier dont elle accusé réception le 26 novembre 2018

• Lettre DDT du 23 octobre 2018 rendant avis favorable au projet (volume prélevé dans le forage)

• Lettre DRAC du 22 octobre 2018 rendant avis de non prescription d'archéologie préventive

• Lettre ARS du 22 novembre 2018 rendant avis favorable sous réserve • Lettre INAO du 19 novembre 2018 rendant avis sur le projet

Total: 6 pages 1 Dossier relié: 446 pages

Lettre de demande d’autorisation .......................................................................................... 9 Demande de modification d’échelle du plan au 1/200ème .................................................... 13 Lettre d’engagement ............................................................................................................ 17 Présentation générale .......................................................................................................... 21 1. Renseignements administratifs .................................................................................. 23

1.1. Identification du demandeur ................................................................................ 23 1.2. Emplacement sur lequel l’installation doit être réalisée ....................................... 23 1.3. Propriété de la parcelle d’implantation du projet.................................................. 25 1.4. Nature et volumes des activités – Rubriques de la nomenclature et rayon d’affichage

..................................................................................................................... 25 2. Présentation de l’exploitation existante ...................................................................... 27

2.1. Fonctionnement de l’exploitation ......................................................................... 27 2.2. Historique de l’exploitation .................................................................................. 28

3. Présentation du projet ................................................................................................ 28 4. Exposé des raisons de l’étude ................................................................................... 29 5. Tableau récapitulatif des activités classées ............................................................... 30 6. Auteur de l’étude ........................................................................................................ 30 7. capacités techniques et financières ........................................................................... 31

7.1. Capacités techniques ......................................................................................... 31 7.2. Capacités financières.......................................................................................... 31

Étude d’impact sur l’environnement ...................................................................................... 33 1. Résumé non technique de l’étude d’impact ................................................................ 35

1.1. Présentation l’état initial et du projet ................................................................... 35 1.2. Impacts de la demande sur l’environnement et moyens de leur maîtrise ............ 36

2. État initial de l’environnement du projet ..................................................................... 40 2.1. Le périmètre d’étude ........................................................................................... 40 2.2. Situation géographique ....................................................................................... 40 2.3. Les infrastructures .............................................................................................. 41 2.4. Le milieu naturel ................................................................................................. 42 2.5. Le milieu humain ................................................................................................. 63 2.6. Paysage et patrimoine culturel ............................................................................ 75 2.7. Les installations classées ................................................................................... 77 2.8. Interrelations entre milieu naturel et humain ....................................................... 77

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2.9. Hiérarchisation des enjeux ................................................................................. 78 2.10. Description de l’établissement et des installations existantes.............................. 78

3. Description du projet .................................................................................................. 92 3.1. Description et nature des activités ...................................................................... 92 3.2. Situation du projet ............................................................................................... 92 3.3. Système d’élevage ............................................................................................. 93 3.4. Les surfaces agricoles ........................................................................................ 94 3.5. Le personnel ....................................................................................................... 94 3.6. Description des nouvelles installations ................................................................ 94 3.7. L’eau utilisée ....................................................................................................... 98 3.8. Installations à usage du personnel et de l’exploitant ........................................... 99 3.9. Opérations de nettoyage et de désinfection des installations d’élevage ............ 100 3.10. Lutte contre les insectes et les rongeurs ........................................................... 101 3.11. Suivi sanitaire de l’élevage – Mesures d’hygiène et de santé animale – Mouvements

d’animaux............................................................................................... 101 3.12. Démarche qualité .............................................................................................. 102 3.13. Stockage des produits dangereux ..................................................................... 102 3.14. Gestion des effluents d’élevage ........................................................................ 102 3.15. La gestion des déchets ..................................................................................... 107 3.16. Le trafic généré par l’élevage ............................................................................ 108

4. Scénario de référence et Évolution de ce dernier du fait de la réalisation du projet 110 5. Utilisation des meilleures techniques disponibles ..................................................... 111

5.1. Bonnes pratiques agricoles ............................................................................... 111 5.2. Formation du personnel .................................................................................... 111 5.3. Contrôle et suivi des pratiques .......................................................................... 112 5.4. Procédure d’urgence ........................................................................................ 112 5.5. Programme d’entretien et de réparations .......................................................... 112 5.6. Planification des activités sur le site .................................................................. 113 5.7. Planification des épandages ............................................................................. 113 5.8. Stratégie d’alimentation .................................................................................... 114 5.9. Système de logement ....................................................................................... 115 5.10. Eau ................................................................................................................... 115 5.11. Énergie ............................................................................................................. 116 5.12. Stockage des effluents d’élevage ..................................................................... 118 5.13. Épandage des effluents d’élevage .................................................................... 119 5.14. Rapport de base ............................................................................................... 119 5.15. Examen d’après la décision d’exécution 2017 .................................................. 121

6. Analyse des Effets du projet sur l’environnement et mesures réductrices et compensatoires 127 6.1. Distance d’implantation ..................................................................................... 127 6.2. Effets sur les sites et paysages, les milieux naturels, la biodiversité et le patrimoine culturel

........................................................................................................................ 128 6.3. Effets sur les eaux de surface et les eaux souterraines .................................... 151 6.4. Effets sur les sols .............................................................................................. 157 6.5. Effets sur le climat ............................................................................................ 158 6.6. Effets sur l’air .................................................................................................... 160 6.7. Effets sur la consommation énergétique ........................................................... 160 6.8. Les déchets ...................................................................................................... 160 6.9. Effets sur la population ..................................................................................... 162 6.10. Risques pour la santé, l’hygiène et la salubrité publique ................................... 174 6.11. Effet du projet en phase de construction – Phase de chantier........................... 194 6.12. Bien-être animal................................................................................................ 194

7. Analyse des effets cumulés avec d’autres projets connus ....................................... 195 8. Analyse des méthodes utilisées pour évaluer les effets du projet sur l’environnement et la santé ........................................................................................................................... 195 9. raisons pour lesquelles le projet présenté a été retenu et Esquisse des principales solutions de substitution examinées ................................................................................ 196

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9.1. Raisons du projet .............................................................................................. 196 9.2. Justifications des choix retenus ........................................................................ 198 9.3. Éléments positifs contribuant à la diminution de l’impact nitrates ...................... 200

10. Compatibilité du projet avec les documents d’urbanisme .......................................... 200

11. Estimation des dépenses liées à la protection de l’environnement ........................... 202 12. Remise en état du site ............................................................................................. 202

Étude de dangers ............................................................................................................... 205 1. Résumé non technique de l’étude de dangers ......................................................... 207 2. Description du Projet, du site, du voisinage ............................................................. 209

2.1. Les activités ...................................................................................................... 209 2.2. Le site, le voisinage .......................................................................................... 209

3. Identification des dangers – Évaluation des conséquences sur le voisinage, l’environnement 211 3.1. Méthodologie .................................................................................................... 211 3.2. Identifications des dangers ............................................................................... 212 3.3. Risques d’écoulement accidentel de produits ................................................... 215 3.4. Risques d’incendie, d’explosion ........................................................................ 217 3.5. Risques liés au système de chauffage .............................................................. 233 3.6. Risques électriques .......................................................................................... 234 3.7. Risques climatiques et naturels ........................................................................ 234 3.8. Risques technologiques .................................................................................... 239 3.9. Risques sanitaires ............................................................................................ 239 3.10. Risques liés aux évasions d’animaux ................................................................ 240 3.11. Risques liés à l’utilisation des machines, des silos et du stockage de la paille .. 241 3.12. Tableau récapitulatif ......................................................................................... 242

4. Registre des risques - Moyens de protection et de secours – organisation des secours 242 4.1. Registre des risques ......................................................................................... 242 4.2. Moyens de lutte contre l’incendie ...................................................................... 242 4.3. Moyens d’alerte ................................................................................................ 243 4.4. Accès des véhicules de secours ....................................................................... 243

Notice d’hygiène et de sécurité ........................................................................................... 245

1. Les mesures d’hygiène dans les installations .......................................................... 247 2. La sécurité ............................................................................................................ 247 Glossaire et terminologie .................................................................................................... 251

Documents annexés 191 pages Annexe 1 : Liste non exhaustive des textes de références applicables Annexe 2 : Descriptif de la procédure d’autorisation Annexe 3 : Situation de l’exploitation et du périmètre d’affichage au public au 1/25000 Annexe 4 : Plans au 1/2000 et au 1/1000 des abords des installations Annexe 5 : Attestation de propriété de la parcelle d’implantation du projet Annexe 6 : Copie de l’arrêté d’enregistrement Annexe 7 : Données climatiques brutes Annexe 8 : Cartes du SDAGE Annexe 9 : Derniers résultats d’analyse de l’eau et copie du récépissé de déclaration du forage Annexe 10 : Situation des protections environnementales Annexe 11 : Descriptifs des risques à Soyans Annexe 12 : Plan du nouveau bâtiment, et copie du permis de construire Annexe 13 : Fiches de données sécurité des produits utilisés à ce jour (désinfection, désinsectisation, dératisation) Annexe 14 : Composition des aliments

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Annexe 15 : Plan de prophylaxie et protocole de décontamination en cas de salmonelle Annexe 16 : Trajet habituel des camions Annexe 17 : Attestation de conformité du sonomètre utilisé, situation des zones à émergence règlementée et des points de mesures de bruit Annexe 18 : Notice des ventilateurs, et des turbines, du pad-cooling Annexe 19 : Circuits et situation des points à risques (sortie fumier, bac équarrissage, ...), réseau de collecte des eaux de lavabos des sas sanitaires, Annexe 20 : Calcul des paramètres de flux thermiques, carte des zones de risques Annexe 21 : Tableaux BRS et GEREP Annexe 22 : Avis du maire sur l’usage futur du site en cas de cessation d’activité Annexe 23 : Plan d’épandage et bilan global de fertilisation

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2. DESCRIPTION DU PROJET D'EXTENSION DU SITE D'ÉLEVAGE DE VOLAILLES DE

CHAIR MIS A L'ENQUÊTE

2.1 Contexte général (Source FranceAgriMer fiche 02/2018) La France est le troisième producteur européen de volaille de chair avec 1,81 million de tonnes de volailles produites derrière la Pologne et le Royaume-Uni. 34 % de la production est exportée (volailles vivantes, viandes et préparations) En vingt ans, les importations totales ont été multipliées par plus de 3 passant de 150 000 tec à 541 000 tec. Depuis la signature d’un accord de libre-échange avec l’UE, les importations en provenance d’Ukraine se développent rapidement, celle-ci devenant le 3e fournisseur de l’UE derrière le Brésil et la Thaïlande. Depuis le milieu des années 2000 subsiste une forte pression sur le marché français des importations en provenance de Pologne, du Benelux et d’Allemagne, y compris en viandes fraîches. Environ 41 % de la consommation française totale de poulet est importée. En restauration hors domicile, les importations représentent 67 % des volumes. Le solde négatif des échanges de viandes et préparations de volaille étant compensé par le solde positif des échanges de vif, le niveau d’autosuffisance de la France s’établit à 100,5 % en 2017. En 2017, 63 % des volumes de poulets abattus étaient des poulets standards, 15 % sous cahier des charges Label Rouge, 9 % sous autres signes de qualité (certifiés, issus de l’agriculture biologique, AOP, IGP, etc.) et 13 % des volumes concernaient des poulets destinés à l’exportation vers les pays du Proche et Moyen-Orient essentiellement. 2.2 Projet d'extension: 2.2.1 : Localisation et Contexte : La présente demande d’autorisation concerne l’extension d’un site élevage de volailles de chair jusqu’à une capacité de 77 300 emplacements (poulets), exploité par Monsieur Florian AYMARD, avec construction d’un nouveau bâtiment d’élevage. Il s’agit d’une exploitation agricole, le demandeur est l’exploitant. Adresse du siège d’exploitation : Chemin de La Combe des Durons 26400 SOYANS Exploitation individuelle • N° de SIRET : 819 174483 00019 • Code NAF : 0147Z (élevage de volailles) • N° EDE : 26344899 2.2.1.1 Localisation: Le projet impliquant la construction d’un nouveau bâtiment d’élevage se fera à proximité des installations existantes, chemin de la Combe des Durons, sur la commune de Soyans, sur les parcelles cadastrées F 120 et 121. Plan au 1/25000:

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2.2.1.2 Description du site: Monsieur Florian AYMARD exploite un atelier d’élevage de volailles d’une capacité de 39 990 emplacements (poulets standard) sur la commune de Soyans, Chemin de La Combe des Durons, dans un bâtiment d’une surface d’élevage de 1 800 m². Monsieur Florian AYMARD s’est installé en tant qu’agriculteur le 1er mars 2016, suite à des études agricoles; son projet d’installation portait sur la création d’un atelier d’élevage avicole hors sol. Il souhaitait dans un premier temps élever 29 990 animaux-équivalents (volailles de

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chair) dans son bâtiment et a ainsi déposé une déclaration pour cette capacité. Il a obtenu le récépissé de déclaration n°01-20164. Il a ensuite déposé en octobre 2016, un dossier de demande d’enregistrement pour 39 990 places de poulets, souhaitant augmenter la densité d’élevage dans son bâtiment. Il a alors obtenu l’arrêté d’enregistrement n°26-2017-21-005 du 21 février 2017. Le poulailler V1 a été construit en juin 2017. Il s’agit d’une exploitation agricole en totalité hors-sol. L’élevage de volailles est conduit en intégration avec la coopérative VALSOLEIL (voir § 2.2.4). Les poulets sont élevés dans un poulailler sur litière de paille au sol. Sept bandes d’élevage sont réalisées par an. Outre les bâtiments d’élevage, le site comprend un bâtiment de stockage de paille. Les annexes de l’élevage avicole se limitent aux silos tours de stockage de l’aliment et au hangar de stockage de la paille. Les effluents de l’élevage sont des fumiers de volaille secs. Ils sont valorisés par épandage agricole dans le cadre d’un plan d’épandage, après compostage, sur les terres cultivées de d’un agriculteur repreneur.

2.2.2 Caractéristiques principales du projet: Le projet porte sur la construction d’un nouveau bâtiment d’élevage de volailles de chair, d’une surface d’élevage de 1 678 m², à côté du poulailler V1 existant. La capacité de l’élevage sera après projet de 77 300 emplacements. Les volailles élevées dans le nouveau bâtiment le seront en claustration totale comme dans le poulailler existant. Les fumiers produits par l’élevage après projet seront valorisés par épandage agricole, en partie après compostage, dans le cadre d’un plan d’épandage, mis à jour et étendu à de nouvelles parcelles pour tenir compte de l’augmentation de capacité et annexé à cette demande. Le périmètre d’épandage concerne les communes de Saoû, Charols, Manas et Cléon-d’Andran. Ni Soyans, commune du siège d’exploitation et du bâtiment d’élevage, ni Saoû ne sont classées en zone vulnérable aux pollutions par les nitrates d’origine agricole, les communes de Charols, Manas et Cléon-d’Andran le sont. Le projet permettra de pérenniser et développer le site d’élevage, de répondre à la demande en volailles de chair dans le quart sud-est de la France.

Récapitulatif des bâtiments exploités par Monsieur Florian AYMARD à ce jour

Bâtiment V1 Espèce Volailles de chair (poulets standard) Références cadastrales Section F n°120 Première mise en exploitation 2017 Surface d’élevage 1 800 m² Capacité déclarée 39 990 places (39 990 poulets standard)

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Avant projet Après projet

Bâtiment Effectifs Bâtiment Effectifs V1 Espèce : Poulets standards

Surface d’élevage : 1 800 m² Capacité : 39 990 emplacements de poulets standards (22,2 poulets/m²) Type d’élevage : élevage sur litière au sol Nombre de bandes par an : 7

V1 Espèce : Poulets standards Surface d’élevage : 1 800 m² Capacité : 40 000 emplacements de poulets standards (22,2 poulets/m²) Type d’élevage : élevage sur litière au sol Nombre de bandes par an : 7

V2 V2 Espèce : Poulets standard Surface d’élevage : 1 678 m² Capacité : 37 300 emplacements de poulets standards (22,2 poulets/m²) Type d’élevage : élevage sur litière au sol Nombre de bandes par an : 7

Total Espèce : Poulets standard Surface d’élevage totale : 1 800 m² Capacité : 39 990 animaux -équivalents et emplacements de poulets standard

Espèces : Poulets standard Surface totale d’élevage : 3 478 m² Capacité : 77 300 emplacements de poulets

2.2.3 Travaux prévus: Description des bâtiments: Il n’y aura pas de changement pour le bâtiment V1. Les dimensions sont données dans le tableau suivant: Bâtiment Surface

totale Surface d’élevage

Longueur intérieure

Largeur intérieure

Hauteur au faîtage

Pente couverture

Sas et locaux techniques, annexes

V1 1 872 m²

1 800 m² 104 m 18 m 5,65 m 30 % 2 x 24 m² en verrue

V2 1 696 m²

1 678 m² 84,8 m 20 m 5,85 m 30 % 1 x 22,5 m² sous travée couverte

Pour V1, le sas sanitaire comprend les commandes de régulation des systèmes de ventilation, alimentation et abreuvement. Le sas est équipé d’un lavabo. Le local technique comprend le groupe électrogène. Le sas sanitaire de V2 comprendra les commandes de régulation des systèmes de ventilation, alimentation et abreuvement, ainsi qu’un lavabo. Une zone propre et une zone sale se trouveront dans les sas des deux bâtiments.

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Les matériaux utilisés seront les suivants (pas de changement pour V1) : Bâtiment Toiture Murs Sol Isolation V1 Bac acier,

charpente métallique

Panneaux sandwiches

Terre battue compactée

Mousse de polyuréthane 60 mm en toiture, mousse de polyuréthane 60 mm pour murs.

V2 Couverture tôles laquées

Panneaux sandwiches, longrines béton

Terre battue compactée

Mousse de polyuréthanne injectée (60 mm) sous toiture et mousse de polyuréthane injectée de 40 mm pour murs et longrines isolées

Les murs des bâtiments seront imperméables sur toute leur hauteur. Le sol de la salle d’élevage du nouveau bâtiment sera en terre battue compactée, celui du sas sanitaire et du local technique sera bétonné. Le hangar à paille et matériel sera inchangé. Eaux pluviales: comme V1, V2 sera équipé de chéneaux et descentes, les eaux pluviales seront collectées par des canalisations (ø 500) situées de part et d’autre des longueurs des bâtiments et rejoindront le bassin d’infiltration de 100 m² existant. Il n’y aura pas de remontées d’eau à l’intérieur des bâtiments. Des zones bétonnées se trouveront devant chaque pignon du nouveau bâtiment : 72 m² à chaque pignon (4 m x 18 m). Il n’y aura donc pas de mélange entre des eaux pluviales, propres, et des eaux souillées. Les eaux pluviales rejoignent et rejoindront le milieu naturel. On notera que le projet ne décrit pas la phase de construction et son planning. Au plan financier: Le coût de projet est évalué à 340.800 € HT y compris terrassement et maçonnerie. Il sera financé essentiellement au moyen de prêts long et moyen terme. 2.2.4 L'exploitation du site: Le processus d’élevage est de type intensif (22 poulets/m²) en claustration totale. Les poussins arrivent dans l’élevage à l’âge de 1 jour pèsent 40 grammes, puis sont élevés sur litière de paille pendant 35 à 38 jours, jusqu’à un poids de l’ordre de 1,8 à 2 kg. Pendant cette période ils consomment 3,7 kg d'aliments et 7 litres d'eau. Chaque animal une fois battu délivrera net 1,3 kg de viande. 7 bandes (cycles) peuvent alors être élevées par an, ce qui confère à cet élevage de 77.300 places une capacité nominale de production de 541.100 poulets par an hors mortalité pour une consommation d'aliments de 2.000 t/an et d'eau de 4000 m3/an. Les animaux sont élevés sur une litière de paille broyée à raison de 3 kg/m² soit une consommation de 73 t/an.

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Les effluents d’élevage produits seront des fumiers de volailles secs dont le volume est estimé à 656 t/an et les cadavres d'animaux pour une mortalité estimée à 2% soit environ 8600 poulets/an cette mortalité concernant principalement les jeunes volailles représente un tonnage relativement faible. L’élevage fonctionne en intégration avec la coopérative VALSOLEIL, dont le siège social se trouve à MONTELIER . Cette coopérative est un acteur majeur dans le domaine de la collecte de céréales et de leur transformation en aliments pour animaux (UCAB) au travers de ses deux usines de production dont celle de Crest: elle aussi acteur dans le domaine de l'abattage des volaille en propre pour l'abattoir de Châteauneuf de Gallaure (viandes Bio, Kacher, Hallal) et en partenariat avec l'abattoir de Grâne qui vient de réaliser d'importants d'investissements pour porter sa production de 240.000 volailles par semaine à plus de 300.000; enfin elle est actionnaire à hauteur de 34% dans le couvoir Duc. Dans ce contexte de croissance et de demande du marché en volailles de chair dans le sud-est de la France, la grande région ne produisant aujourd’hui qu’environ 8 % de ce qu’elle consomme, cette Coopérative - dont les comptes paraissent solides - recherche des éleveurs locaux et pour cela leur apporte support technique, financier (prêt de 20% de l'investissement à taux 0%) et une garantie de plan de charge pour toute la durée de l'engagement financier du partenaire. 2.2.4.1 Équipements de production: a) Ventilation et régulation de la température dans les bâtiments d’élevage Il n’y aura pas de changement pour le bâtiment existant. La ventilation du nouveau bâtiment sera dynamique. Bâtiment Système de ventilation V1 Dynamique longitudinale : entrée d’air faces nord et sud par trappes,

extraction en face ouest par six turbines de 40 000 m3/h, deux de 20 000 m3/h et 1 de 40 000 m3/h régulatrice.

V2 Dynamique longitudinale : type tunnel avec 12 turbines de 40 000 m3/h soit une puissance de 640 000 m3/h, 2 turbines EM 50 variable 0/10V + volet automatique, entrée d’air faces nord et sud par trappes, extraction en face ouest.

La régulation de la ventilation sera automatique. Elle sera réalisée au moyen de sondes de température et de thermostats. Comme pour le bâtiment existant, le nouveau bâtiment sera équipé d’un système de pad cooling sur chaque long pan. b) Chauffage: Il n’y aura pas de changement pour le bâtiment existant, à savoir chauffage au moyen de 8 radians (système à air pulsé avec ventilateurs). V2 sera chauffé au moyen de 17 radiants gaz (CEREM) d’une puissance maximale totale de 170 kW en 2 lignes sur relevage. Il n’y aura pas de changement dans les citernes de gaz. La cuve enterrée existante de 3,2 tonnes alimentera les deux bâtiments (non classé rubrique 4718 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement). Cette cuve est propriété de la société PRIMAGAZ.

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Les radians sont et seront démontés, nettoyés et dépoussiérés en fin de bande. Ils sont alors entreposés dans le hangar à matériel. La citerne sera contrôlée tous les trois ans par la Société PRIMAGAZ, qui en est propriétaire. Huit récupérateurs de chaleur complèteront le dispositif. c) Installations électriques L’électricité proviendra du réseau public. On notera que le réseau actuel n'est pas suffisant en l'état et nécessitera un renforcement. Le coût de ce renforcement estimé à 36.607,00 € est à la charge du pétitionnaire. Il n’y aura pas de changement pour les bâtiments existants. Les installations électriques du nouveau bâtiment seront réalisées conformément aux dispositions des normes et réglementation en vigueur. En particulier, elles seront conformes aux préconisations des différents textes et décrets de 2011. Un dispositif permettra de couper l’électricité dans chaque bâtiment d’élevage dans le local technique ainsi qu’un disjoncteur général situé à l’entrée du site d’élevage pour couper l’électricité sur l’ensemble du site. Les installations feront l’objet de contrôles périodiques. La fourniture d'électricité en cas de panne du réseau sera assurée par le groupe électrogène déjà installé: • Groupe électrogène de puissance 72 kW avec un réservoir associé de 150 l, entreposé dans le local technique de V1 au sol bétonné. • Cuve à GNR (Gasoil Non Routier) pour les tracteurs, double paroi, sous le hangar de stockage. Sa capacité est de 3 000 litres, soit du liquide inflammable de troisième catégorie et environ 2,6 t (installation non classée rubrique 4331). d) Alimentation des animaux La consommation d’aliment est donnée tableau suivant: Bâtiment Espèce Nombre de

places Nombre de bandes/an

Nombre d'animaux produits /an

Consommation aliment tonnes/an

V1 Poulets 40 000 7,0 280 000 1 036 V2 Poulets 37 300 7,0 261 100 966 Total 541 100 2 002 La distribution de l’aliment sera automatique et réalisée au moyen de cinq lignes d’alimentation relevables, avec plateaux d’aliment à remplissage automatique. Le stockage de l'aliment des volailles sera réalisé dans des silos, situés à proximité immédiate des bâtiments. Le nouveau bâtiment sera équipé de trois silos: Silos Nombre Matériau Capacité Hauteur V3 3 Polyester 3 X 26 m3 = 78 m3 8 m V4 3 Polyester 3 X 24 m3 = 72 m3 8 m Total 150 m3

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Soit un volume total de 150 m3 de silos tours pour les bâtiments d’élevage (activité non classée, rubrique 2160) e) L’eau utilisée L’eau sera utilisée pour : • l’abreuvement des animaux, de l’ordre de 3 788 m3 par an qui sera assuré au moyen d’abreuvoirs pipettes multidirectionnelles inox disposés sur six lignes. Ce type de dispositifs permet de limiter la consommation en eau et le gaspillage et ainsi de maintenir la litière sèche. • le lavage et la désinfection des installations d’élevage, environ 112 m3 par an • le pad cooling des bâtiments d’élevage : de l’ordre de 120 m3 par an (60 m3 par bâtiment) • Au total : 4 019 m3. • Les bâtiments d'élevage sont équipés de compteurs d'eau qui seront relevés quotidiennement pour repérer les anomalies. L’eau utilisée proviendra du forage présent sur le site. Le projet conduit à un quasi doublement de la consommation d'eau. 2.2.4.2 Opérations de nettoyage et de désinfection des installations d’élevage: Le protocole de nettoyage et de désinfection sera inchangé. Toutes les opérations seront enregistrées. Le protocole est rappelé ci-après. Les différentes opérations réalisées sont les suivantes :

• Relevage des chaînes à mi-hauteur ; • Lavage à l’eau au nettoyeur basse pression (murs, plafonds, matériel d’élevage) à

l’eau additionnée d’un détergent. • Curage et sortie du fumier. • Balayage – dépoussiérage. • Désinfection par atomisation d’un désinfectant sur les murs, sols et plafonds30.

Au démarrage de la bande suivante : • Mise en place de la litière • Désinfection par Thermonébulisation.

Le lavage et le nettoyage des installations est réalisé par Monsieur Florian AYMARD, la désinfection par une entreprise extérieure (entreprise EURL CHARIGNON à Montélier). Lavage des bâtiments et du matériel est réalisé avant la sortie du fumier: les eaux de lavage sont absorbées par les fumiers. En cas d’apparition de problème sanitaire, les services départementaux seraient alertés et un protocole de décontamination serait appliqué. Ainsi, en cas de salmonelles, le lavage ne pouvant se faire avant la sortie des fumiers, le matériel d’élevage ferait l’objet d’un lavage après sortie du fumier. Les eaux de lavage resteraient au sol et s’évaporeraient puis une désinfection serait réalisée par pulvérisation d’un désinfectant. 2.2.4.3 Suivi sanitaire: Il n’y aura pas de changement dans la pratique :

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• L’élevage sera suivi par un vétérinaire sanitaire (à ce jour, Cabinet SUDELVET à Bourg-de-Péage)

• Poussins arrivant vaccinés depuis le couvoir • Produits vétérinaires donnés uniquement sur prescription vétérinaire • Réalisation d’un plan de prophylaxie • Produits en attente de traitement stockés dans des conditions propres à éviter tout

déversement dans le milieu • Application d’un protocole de décontamination précis avec en particulier pour les

salmonelles, recherche au couvoir puis sur fientes 15 jours avant abattage Conformément aux réglementations, l’exploitant tiendra à jour un registre sanitaire précisant : • Les mouvements des animaux (entrée et sortie) • Les dates des interventions : raticides, insecticides, désinfection, traitements

vétérinaires et produits utilisés (noms et doses) • Suivi de la mortalité • Suivi des consommations (eau, aliment) • Suivi des commandes d’aliments • Suivi des pesées (croissance des animaux) • Suivi des stocks.

Les principales mesures prophylactiques sont les suivantes : • Animaux inspectés tous les jours • Locaux tenus propres et en bon état • Animaux alimentés en fonction de leur besoin • Abreuvement à volonté • Lutte contre les insectes et les rongeurs • Désinfection à chaque vide-sanitaire.

2.2.4.4 Gestion des effluents d’élevage: Il s’agit de fumiers de volailles de chair (poulets). Les bâtiments d’élevage sont curés une fois par bande, en fin de bande, soit sept fois par an. Les effluents d’élevage seront valorisés dans le cadre d’un plan d’épandage sur les parcelles agricoles exploitées par des agriculteurs repreneurs, en partie après compostage. Le plan d’épandage réalisé en 2016 par la Chambre d’Agriculture, a été mis à jour et étendu dans le cadre de cette demande pour tenir compte de l’augmentation d’effectifs dans le cadre du projet et de l’extension de l’élevage Le plan d’épandage est extrêmement encadré :

• Identification des parcelles concernées • Enfouissement dans les 12 heures suivant l’épandage • Quantités à répandre calculées (agriculture raisonnée) • Stockage sur champ (forme des tas, rotation des zones de stockage, volumes, délais) • Tenue à jour de documents de traçabilité : bordereau de livraison, plan prévisionnel

de fertilisation azotée, cahier d’enregistrement des pratiques. L'épandage sera réalisé sur surface disponible totale de 185,26 ha sur les terres exploitées par deux agriculteurs repreneurs (un contrat de reprise des fumiers a été cosigné par les deux parties), sur les communes de Saoû, Charols, Manas et Cléon-d’Andran.

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Une partie du périmètre d’épandage se trouve en zone vulnérable aux pollutions par les nitrates d’origine agricole. Les fumiers de volailles sont des produits non susceptibles d’écoulement, tenant naturellement en tas. Ils seront stockés sur les parcelles d’épandage conformément à la règlementation (en dehors des zones déclarées non épandables ou inondables ou des zones d’infiltration préférentielle) :

• Hors zone vulnérable : ils seront compostés au champ : Stockage, compostage et épandage uniquement sur les parcelles déclarées aptes à l’épandage, à au moins 100 m de toute habitation de tiers et 35 m de tout point d’eau ou berge de cours d’eau ; Emplacement des tas variant chaque année et ne revenant pas sur le même emplacement avant un délai de 3 ans ; Durée de stockage ne dépassant pas dix mois.

• En zone vulnérable : Stockage, compostage et épandage uniquement sur les parcelles déclarées aptes à l’épandage, à au moins 100 m de toute habitation de tiers et 35 m de tout point d’eau ou berge de cours d’eau ; Volume de dépôt adapté à la fertilisation des cultures environnantes ; Emplacement des tas variant chaque année et ne revenant pas sur le même emplacement avant un délai de 3 ans ; Durée de stockage ne dépassant pas neuf mois ; Tas couverts.

Les communes de Charols, Manas et Cléon-d’Andran sont situées en zone vulnérable aux pollutions par les nitrates d’origine agricole (zone définie suite à la Directive Européenne 91/676/CEE concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole et modifiée par l’arrêté du Préfet coordonnateur de bassin n° 17-055 du 21 février 2017). Répartition communale des surfaces

Michel VERNET EARL de VINTABRIN Total

Saoû (ha) 58,61 0,00 58,61 Charols (ha) 0,00 77,96 77,96 Manas (ha) 0,00 26,80 26,80 Cléon-d'Andran (ha) 0,00 21,89 21,89 Total (ha) 58,61 126,65 185,26 Les deux tiers des surfaces prévues sont concernées par la vulnérabilité aux pollutions par les nitrates d’origine agricole (Earl Vintabrin). 2.2.4.5 Gestion des autres déchets: La gestion des cadavres d’animaux Le taux de mortalité des volailles est de l’ordre de 2 % par an, ce qui correspondra à environ 8 658 poulets. Les deux tiers de la mortalité interviennent en début de bande sur les jeunes volailles. Les cadavres seront stockés dans un congélateur de capacité 500 l, situé dans le local technique de V1. La quantité possible maximale de cadavres en présence simultanée est d’environ 500 kg. Ils seront ensuite repris par l’équarrisseur (Ets SIFDDA-SECANIM, groupe SARIA, à ce jour), qui intervient sur appel. Le jour du passage de l’équarrisseur, les cadavres seront transférés dans un bac d’équarrissage, ce dernier sera amené à l’entrée du site d’élevage. Ainsi le camion de l’équarrisseur ne pénètrera pas dans le site. La gestion des autres déchets Il n’y aura pas de changement dans la nature des autres déchets, ces derniers resteront en quantités peu importantes, pour rappel :

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• Emballages de produits de traitements (désinfectants, insecticides, raticides) amenés aux points de collecte (collecte ADIVALOR – recyclage EVPP : Emballage Vide Produit Phytosanitaire) ou le cas échéant en déchetterie, de même que les produits éventuellement inutilisés.

• Produits vétérinaires livrés en fonction des besoins, peu de stocks de ce type de produit sur l’exploitation. Les quelques produits présents sont stockés dans le sas des poulaillers. Les produits vétérinaires éventuellement non utilisés seront repris par le vétérinaire. L’activité d’élevage avicole ne génère pas de DASRI (Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux).

• Les papiers et emballages, cartons, plastiques sont amenés à la déchetterie, à Eurre. Les ordures ménagères sont déposées dans les containers communaux situés à environ 2,5 km du site d’élevage (village de Soyans).

Tableau récapitulatif de la gestion des déchets: Déchets Classification

(article R541-8 annexe II)

Mode de stockage Fréquence d’élimination

Destination Niveau de valorisation

Cadavres d’animaux

02-01-02 Congélateur et bac d’équarrissage

Reprise par l’équarrisseur qui intervient sur appel

Équarrisseur Non valorisable

Déchets banals, papiers, cartons, …

15-01-07 15-01-01 15-01-02

Élimination au fur et à mesure

Déchetterie Containers communaux Collecte ADIVALOR

Variable selon le déchet (*)

Produits vétérinaires

18 02 08 Stockage dans leur emballage dans le sas

Repris par le vétérinaire

Non valorisable

Produits vétérinaires

Fumiers 02-01-06 Stockage et/ou Compostage sur les parcelles d’épandage

Une fois par bande en fin de bande

Valorisation agricole

100 %

Eaux du sas sanitaires

02-01-06 Dispositif d’ANC Fosse vidangée en fonction des besoins

Vidangeurs agréé

100 %

2.3 Étude d'Impact: C'est le document de référence du projet. Il est régi par le code de l'environnement plus particulièrement les articles L.122-1 et suivants. L’étude d’impact porte sur la zone située dans un rayon de 3 km autour du projet et sur l’ensemble du périmètre d’épandage des effluents d’élevage. L’extension demandée permettra la pérennisation et le développement du site d’élevage de Monsieur Florian AYMARD. Cette extension aura ainsi un impact socio-économique positif du fait du développement et du maintien d’une activité d’élevage dans une zone à vocation agricole. Les principaux enjeux identifiés sont d’une part les nuisances aux tiers et les effets sur la population, d’autre part la protection de la qualité de l’eau. 2.3.1 Nuisances au tiers - Protection du voisinage:

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Le tiers le plus proche se trouvera après projet à 190 m du nouveau bâtiment d’élevage. Les nuisances pour le voisinage recensées sont :

• Le bruit, • Les odeurs, • Les vibrations, • Les émissions lumineuses, • L’hygiène et la salubrité publique. Les nuisances sonores sont surtout liées au fonctionnement de la ventilation et au trafic

routier sur le site. Cependant les installations se trouveront en zone agricole, loin de tout tiers. Le fonctionnement des ventilateurs est et sera régulé (diminution la nuit et lorsque la température baisse). Les nouveaux équipements disponibles aujourd’hui sont moins sonores que les anciens. Les mesures de bruit réalisées et la modélisation ont montré que le niveau de bruit est inférieur aux limites tolérées. Les installations seront en pratique inaudibles pour les tiers étant donné la distance entre les bâtiments et les habitations. Les ventilateurs sont et seront entretenus. Les plantations complémentaires seront implantées, composées d’essences locales. L’essentiel du trafic (à l’exception des périodes de chargement des poulets) se fait et se fera de jour et sera relativement peu important (maximum quatre véhicules lourds par jour lors des ramassages des poulets).

Les nuisances olfactives sont essentiellement liées à la gestion (stockage et devenir)

des effluents d’élevage, les animaux étant en totalité élevés en claustration et émettant peu d’odeurs eux-mêmes. La ventilation et le système de pad cooling des bâtiments permettront d’assurer une bonne ambiance dans les bâtiments et de limiter la stagnation d’odeurs. Les fumiers sont et seront sortis en fin de bande d’élevage et aussitôt amenés sur les parcelles d’épandage, déclarées aptes à l’épandage, pour y être stockés ou compostés à au moins 100 m des habitations des tiers. Les épandages de fumier se feront à une distance minimale de 50 m des tiers en faisant attention au sens du vent, ceux de compost (produit désodorisé) à 10 m des tiers. Le lavage du matériel avicole est réalisé avant enlèvement du fumier, les eaux de lavage générées par cette opération sont et seront absorbées par les fumiers. Tous les bâtiments seront nettoyés, les équipements lavés, désinfectées, les abords maintenus propres, les déchets éliminés. Les nuisances olfactives seront donc limitées.

Les activités génèreront très peu de vibrations, les seules étant liées au trafic

(matériel roulant et non vibrant par ailleurs) sur le site et pas d’émissions lumineuses particulières, ni de radiations.

Toutes les mesures d’hygiène sont et seront prises pour limiter les effets sur la

population : élimination des déchets selon la règlementation, gestion des effluents d’élevage, nettoyage et désinfection des installations, mesures d’hygiène et de prophylaxie afin de prévenir tout problème sanitaire, avec en particulier l’application d’un protocole de recherches de salmonelles strict. 2.3.2 Protection des eaux: Les sources de nuisances possibles recensées pour les eaux sont d’une part des risques de pollution, d’autre part un impact sur la disponibilité en eau. Différentes mesures seront appliquées pour réduire au maximum ces impacts : • Il n’y aura pas de remontée d’eau au niveau du site d’élevage. Les bas des murs sont et seront étanches, la litière sera apportée en quantité suffisante.

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• Les fumiers sont et seront valorisés par épandage agricole, en partie après compostage, dans le cadre d’un plan d’épandage avec prise en compte de l’aptitude des sols (capacité d’épuration) et de la sensibilité du milieu. Les éléments minéraux contenus dans les fumiers ou composts participeront ainsi à la nourriture des plantes. • Les eaux de lavage des installations d’élevage avicole seront absorbées par les fumiers et gérées avec ces derniers. • Aucune des parcelles du périmètre d’épandage ne se trouve dans un périmètre de protection de captage pour l’alimentation en eau potable publique. • Monsieur Florian AYMARD et/ou ses repreneurs tiendront à jour un document de suivi des épandages sur les terres du périmètre d’épandage, et un carnet à souches avec les livraisons de fumier aux repreneurs. Ces derniers adapteront les apports aux besoins des cultures, et tiendront compte des éléments contenus dans les fumiers ou compost pour le calcul de la fertilisation à apporter aux cultures. • Les mesures d’entretien des installations permettront d’éviter les gaspillages d’eau. Des compteurs permettront les suivis des prélèvements. 2.3.3 Paysage Patrimoine: Les installations ne sont pas situées dans un site classé. Le site du projet se trouve dans une zone agricole. Le nouveau bâtiment sera construit à côté de l’existant et en parallèle et sera de même type et de même esthétique. L’effet sera donc groupé. Le site est particulièrement bien intégré dans le paysage. Il est adossé à une zone boisée et dans un secteur entouré de bois. Quelques arbres et bosquets seront plantés autour du site d’élevage pour couper la longueur de la structure (essences locales). Le site d’élevage est et sera par ailleurs peu visible, si ce n’est en arrivant sur le site, du fait de la présence de zones boisées importantes qui le masquent complètement. 2.3.4 Faune, Flore, Biodiversité, Sols et Climat: • Le site des installations d’élevage existantes et projetées ne se trouvent pas compris dans une ZNIEFF. Certaines des parcelles d’épandage des fumiers ou composts sont situées dans une ZNIEFF de type II. Les épandages sont et seront réalisés dans le cadre de bonnes pratiques agricoles et d’un plan d’épandage. Les apports d’effluents d’élevage seront raisonnés, les éléments fertilisants apportés qu’ils contiennent seront pris en compte dans le raisonnement de la fertilisation. Ils permettront de limiter les apports d’engrais chimiques. • Il n’y a pas d’espèce de faune ou de flore protégée recensée à proximité du site d’élevage. Les installations ne sont pas situées dans une zone pouvant être considérée comme un réservoir biologique mais dans une zone agricole. • L’épandage des effluents est et sera réalisé dans le cadre d’un plan d’épandage sur des parcelles cultivées. Cela n’impactera donc pas la flore ou la faune. Au contraire, cela permettra de fertiliser les cultures et d’entretenir le pool de matières organiques du sol. • Les effets sur les sols seront très limités. Le terrassement sera léger (parcelle plane) et concernera une surface peu importante (environ 2 000 m²). Les abords sont et seront enherbés et entretenus. Les fumiers seront épandus dans le cadre d’un plan d’épandage. • Les impacts sur le climat sont très réduits : trafic limité, bonne isolation des bâtiments, brumisation permettant de réduire les besoins en chauffage, ventilation optimisée. • Les consommations d’énergie seront limitées au maximum. • Monsieur Florian AYMARD utilisera les meilleures techniques disponibles (MTD) pour son élevage. • Le projet est compatible avec les documents d’urbanisme de la commune.

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Les installations existantes et projetées sont loin des zones classées Natura 2000, la plus proche se trouve à environ 1,7 km à l’est du site d’élevage. Il s’agit d’un site classé au titre de la directive oiseaux, concernant le massif boisé de Saoû. Certaines des parcelles du périmètre d’épandage se trouvent soit dans un site Natura 2000, soit en bordure. Il s’agit cependant de parcelles cultivées depuis de nombreuses années. Il n’y aura pas de changement de pratiques. Les apports de fumier ou compost permettront de limiter les apports d’engrais. Il n’y aura pas de destruction d’habitats. Étant donné la distance des installations par rapport au site Natura 2000 et les pratiques de gestion des effluents d’élevage, le projet n’aura pas d’impact notable direct ou indirect sur les zones Natura 2000. 2.3.5 Santé, Hygiène, Salubrité publique, et Sécurité: Les principaux risques pour la santé sont les risques sanitaires par dissémination d’agents pathogènes dans l’environnement, essentiellement de type salmonelles en élevage de volailles. Toutes les mesures seront prises pour limiter les effets de l’élevage sur la santé des populations. • Les installations sont et seront nettoyées, et désinfectées après chaque lot d’élevage. L’ensemble sera maintenu propre et en bon état. Un protocole de désinfection et décontamination précis sera appliqué entre chaque bande d’élevage. • Le matériel et les équipements sont et seront bien entretenus, les accès seront maintenus propres et en bon état. • Il n’y a et n’y aura pas d’écoulement d’eau souillée vers le milieu. • Les volailles sont et seront suivies par un vétérinaire sanitaire. • Monsieur Florian AYMARD luttera contre les insectes et les rongeurs. • Un registre d’élevage et un registre sanitaire seront tenus à jour. 2.3.6 Démarche Qualité et Bien-être animal: L’intégrateur - la coopérative VALSOLEIL - a signé la charte gastronome pour l’élevage de poulets. A ce titre Monsieur Florian AYMARD utilisera les MTD (Meilleures Techniques Disponibles) pour l’élevage de volailles. Les animaux seront élevés en fonction de leurs besoins dans le respect du bien-être animal. 2.3.7 Risques: Le principal risque est le risque incendie (se reporter à l’étude de dangers ci-après). 2.3.8 Synthèse des mesures en faveur de l'environnement nécessitant un investissement économique:

Dépenses liées à la protection de l’environnement

Investissements Coût Hors Taxe Coque isolée 188 404 € Pad cooling 20 000 € Extension du plan d’épandage 1 240 € Plantations haies, bosquets 2 000 € Total 193 644 €

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2.3.9 Compatibilité avec les documents d'urbanisme et articulation avec les plans et programmes

La commune de Soyans disposait d’un PLU (Plan Local d’Urbanisme) approuvé en avril 2013. Ce PLU a été annulé le 10 décembre 2015. L’élaboration d’un nouveau Plan Local d’Urbanisme est en cours, le diagnostic a d’ores et déjà été réalisé. Dans l’attente de l’approbation de ce PLU, ce sont les règles nationales d’urbanisme ainsi que la loi Montagne qui s’appliquent à ce jour. Ce règlement stipule qu’en l'absence de plan local d'urbanisme, de tout document d'urbanisme en tenant lieu ou de carte communale, les constructions ne peuvent être autorisées que dans les parties urbanisées de la commune. Par ailleurs Soyans est située en zone de Montagne. Or la loi Montagne précise que dans les communes ou parties de commune qui ne sont pas couvertes par un plan local d'urbanisme ou une carte communale, des constructions qui ne sont pas situées en continuité avec les bourgs, villages, hameaux, groupes de constructions traditionnelles ou d'habitations existants peuvent être autorisées. Le projet de construction d’un nouveau bâtiment d’élevage de Monsieur Florian AYMARD, à côté des installations existantes étant liée à une activité agricole et se trouvant en dehors des zones urbanisées est donc compatible avec les règles d’urbanisme applicables sur la commune de Soyans. Le permis de construire du bâtiment d’élevage a été déposé le 09 janvier 2018, ce permis a été accordé après instruction par les services de la Préfecture le 28 mai 2018 sous le N° PC026 344 18 D0001. 2.3.10 Impacts du programme et effets cumulés avec d'autres projets connus

Il n’y a pas à ce jour d’autres projets connus ayant fait l’objet d’une enquête publique en 2017 ou 2018, et pour lesquels un avis de l’autorité environnementale a été donné sur la commune de Soyans et sur l’ensemble des communes du périmètre d’affichage et/ou d’épandage dont les effets seraient susceptibles de se cumuler à ceux de l’élevage de Monsieur Florian AYMARD (Source : DREAL Auvergne-Rhône-Alpes). Des projets sont en cours dans le secteur mais pas sur la commune de Soyans et tous à plus de 3 km et il n’y a pas de superposition de plans d’épandage des effluents d’élevage donc pas d’effets cumulés. 2.4 Étude de dangers L’étude de dangers pointe deux évènements d’occurrence probable : l’incendie-explosion et le risque sanitaire. Les élevages sont particulièrement touchés par les incendies, ainsi la répartition des 2 686 accidents recensés est pour 85 % des incendies. Les sources peuvent être les installations électriques, un point chaud du à une défaillance de matériel, l’utilisation d’outillage au cours de travaux ou la foudre. L’étude des flux thermiques (annexe 20) démontre que les zones de dangers restent dans les limites du site. L’explosion redoutée est celle des citernes de gaz de chauffage. Les moyens de prévention sont le maintien dans les normes des matériels électriques, notamment les organes de protections et de coupure, les contrôles règlementaires des installations, la propreté et l’accessibilité. A noter aussi la présence une alarme de température et de coupure électrique dans les bâtiments qui peut alerter sur un départ de feu. Les moyens de lutte sont des extincteurs et une réserve incendie de 120 m3 pour les pompiers située à l'entrée du site. 2.5 Notice d’hygiène et de sécurité:

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Ce chapitre reprend les informations déjà évoquées précédemment :

• Les aspects sanitaires • Les risques aux installations électriques et les moyens de les réduire • L’accessibilité pour les secours • Les contrôles et le suivi de la maintenance • Les moyens de secours

2.6 Appréciation d'ensemble du dossier:

Le dossier présenté comprend l’ensemble des pièces obligatoires pour la présente enquête. Le dossier est bien structuré, paginé et chaque élément est répertorié avec les index et tables des matières correspondants. On notera des glossaires explicitant l'ensemble des termes ou abréviations utilisés: on sent manifestement chez le pétitionnaire la volonté de communiquer et de se montrer clair et abordable en particulier dans les résumés nos techniques. Tous les documents, les schémas, les explications sont précis, correctement présentés et sans ambiguïté. Il en est de même pour le résumé non technique de l'étude d'impact et de danger que tout un chacun peut facilement lire et comprendre. On peut simplement regretter que ces résumés non technique soient dispersés au milieu du document nécessitant un effort de recherche qui peut être difficile pour le lecteur non éclairé. Les cartes, plans, simulations paysagères sont très explicites, même s'il s'agit de documents assez techniques qui nécessitent une lecture attentive pour en bien comprendre les objectifs, les contraintes, les normes et la technique employées. L’étude d’impact, couvre l’ensemble des thèmes requis par la réglementation. L'état initial de l'environnement est bien décrit. Elle présente un niveau d’analyse proportionnel aux enjeux environnementaux, qui ont bien été identifiés, hiérarchisés et localisés à partir de documents graphiques et photographiques. L'étude environnementale Éviter Réduire Compenser est faite; il est là aussi regrettable qu'elle ne constitue pas un chapitre spécifique: à chaque thème - paysages, eaux, sols, climat, air…. - est associé un paragraphe intitulé : « Mesures réductrices et/ou compensatoires », sans que soit bien distingué ce qui a été évité, ce qui a été réduit et ce qui compense. Le niveau de détail de l’étude d’impact parait être cohérent avec les risques et nuisances particuliers de ce type de site d'élevage. 3. ORGANISATION ET DÉROULEMENT DE L'ENQUÊTE

3.1 Modalités préalables à l'ouverture de l'enquête

Nomination du commissaire enquêteur par décision du Président du Tribunal administratif de Grenoble du 11/02/2019 N° E19000022/38.

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Les modalités de l'enquête ont été fixées en concertation avec le service des enquêtes publiques de la Préfecture de la Drôme. 3.1.1 Préparation de l'arrêté préfectoral La période d'enquête a été fixée pour une durée de 31 jours du mardi 2 avril 2019 au jeudi 2 mai 2019. Le nombre de permanences du commissaire enquêteur a été fixé à 5:

• le mardi 2 avril 2019 de 14h à 17h • le mardi 16 avril 2019 de 14h à 17h • le jeudi 25 avril 2019 de 14h à 17h • le mardi 30 avril 2019 de 14h à 17h • le jeudi 2 mai 2019 de 14h à 17h

3.1.2 Information du public par voie de presse Une première information de l'ouverture d'enquête publique a été faite 15 jours au moins avant la date d'ouverture de l'enquête dans deux journaux locaux Le Dauphiné, Drôme Hebdo / Peuple libre. Date de première parution le 7 mars 2019 pour, Le Dauphiné et Drôme Hebdo Date de deuxième parution le 4 avril 2019 pour Le Dauphiné et Drôme Hebdo. 3.1.3 Affichage public L'arrêté prescrivant l'enquête publique a été affiché sur les panneaux réglementaires dédiés à cet effet par des affiches au format A4 en Mairie de Soyans, mais aussi en Mairies de Saoû, La Répara-Auriples, Puy-Saint-Martin, Francillon sur Roubion, Aouste sur Sye, Charols, Manas et Cléon d'Andran communes comprises dans le rayon d'affichage règlementaire de 3 km ou concernées par le plan d'épandage, ainsi que sur un format A2 à l'entrée du lieu concerné par le projet. Nous avons pu vérifier que cet affichage avait bien été effectué en Mairie de Soyans et à proximité du site avant et pendant la totalité de l'enquête. 3.1.4 Visites préalables à l'enquête Deux visites combinées préalables ont eu lieu avant le début d'enquête: • Le 5 mars 2019 rencontre avec Mr Florian AYMARD assisté par Mme Nadine MANTEAUX du Cabinet MAPE. Cette réunion a permis de préciser les aspects d'organisation de l'enquête et les modalités règlementaires d'information du public. Nous avons pu examiner les tenants et aboutissants du contenu de l'enquête, et procéder à une visite complète du site. Cette visite a permis de comprendre la localisation du site, son environnement immédiat et les enjeux de voisinage. • La réunion du 5 mars 2019 en Mairie avec la participation de Mme Geneviève MOULIN DAUVILLIERS Maire. Cette rencontre a permis de constater le bon niveau d'information de la Mairie sur ce projet et de mettre au point les modalités pratiques de l'enquête publique dont le siège est en mairie, en particulier l'accueil du public.

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3.2 Commentaires sur le déroulement de l'enquête publique: Tous les documents du dossier destinés à l'information du public dans le cadre de l'enquête publique ainsi que le registre d'enquête ont été paraphés par le commissaire enquêteur le 2 avril 2019. Ils sont joints au présent rapport. Les relations avec le public ont été peu nombreuses; les différents contacts ont été courtois et n'ont pas posé de difficulté particulière. Il convient de noter la grande disponibilité et l'efficacité du personnel de la mairie de Soyans. De même le pétitionnaire s'est toujours montré courtois et disponible pour répondre aux questions posées au cours et au terme de l'enquête. 3.2.1 Permanences Les permanences du commissaire enquêteur ont été conformes à l'arrêté préfectoral N° 2019053-005 du 22 février 2019.

• 1ère permanence: le mardi 2 avril 2019 de 14h à 17h Aucun contact Aucune annotation sur le registre d'enquête Vérification du bon fonctionnement de l'ordinateur mis à disposition du public, accès Internet sur site de la Préfecture de la Drôme et CD Rom. Test de bon fonctionnement de l'adresse mail et l'espace participation du public mis à disposition pour la durée de l'enquête sur le site www.drome.gouv.fr.

• 2ème permanence: le mardi 16 avril 2019 de 14h à 17h Aucun contact Aucune annotation sur le registre d'enquête Contact téléphonique à mon initiative avec Mr Daniel Gilles maire de Saoû

• 3ème permanence: le jeudi 25 avril 2019 de 14h à 17h 5 contacts Aucune annotation sur le registre d'enquête

• 4ème permanence: le mardi 30 avril 2019 de 14h à 17h 1 contact 1 annotation sur le registre d'enquête Contact téléphonique à mon initiative avec Mr Jean-François Jouve premier voisin

• 5ème permanence: le jeudi 2 mai 2019 de 14h à 17h

6 contacts 2 annotations sur le registre 3.2.2 Courriers reçus au cours de l'enquête publique: Trois courriers remis en main propre par

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• Mme Dominique LEROUX et Mr Hervé JASSON • Mme et Mr Jacques CHAPON • Famille MANIN

Six courriers email: • Deux de l'Association Préserver Soyans de 39 et 2 pages • Mr Christophe MASSON • Mr Alain BAUDUIN • Mr Hervé JASSON • Mme Laetitia ARNAUD

L'ensemble de ces courriers a été joint au registre d'enquête publique.

3.2.3 Contacts déplacements / visites pour informations complémentaires:

• 2 avril 2019: rencontre avec Mr Serge FAURE Représentant des Éleveurs et Membre du CA, Mr Yannick CHARROIN en charge du développement de la coopérative ValSoleil. ValSoleil est l'émanation de la Drômoise de Céréales 1er collecteur de la Drôme. Cette coopérative a deux usines de production d'aliments pour animaux. ValSoleil intègre la filière volailles avec une participation dans le Couvoir Duc, la gestion de l'abattoir de Château Neuf de Gallaure et un partenariat avec l'abattoir de Grâne qui vient de recevoir 11 M€ d'investissements pour augmenter sa capacité (de 240 à 320.000 volailles par semaine). ValSoleil recherche des éleveurs locaux à qui elle garantit le débouché et participe à la fois au support des projets et à leur financement. • 25 avril 2019: rencontre avec Mr Michel VERNET agriculteur à Saoû repreneur des fumiers depuis la création de l'élevage. Mr VERNET repend les fumiers après compostage par mise en tas sans retournement. Ce compostage a pour but de détruire pour partie les graines de graminées présentes dans les fumiers. Sa fille qui va reprendre l'exploitation a l'intention de la convertir en cultures bio. La zone humide inscrite au PLU de Saoû concerne les secteurs d'épandage 27.1 7.1 9.1 9.2 9.3 9.5 9.6 soit environ 40% du plan d'épandage. • 25 avril 2019: rencontre avec Mr Guillaume LORIE Earl Vintabrin agriculteur à Charols repreneur potentiel des fumiers du deuxième banc d'élevage. Les fumiers représentent un intérêt en terme de fumure des sols. Ses terrains sont de nature légère et ne posent pas de problème technique pour l'épandage. La surface exploitée permettrait de reprendre la totalité du fumier produit par l'élevage de Mr Aymard. Il envisage une conversion en bio de ses cultures et estime qu'il ne sera pas nécessaire de composter. • 29 avril 2019: demande d'informations complémentaires sur les éléments financiers relatifs au compte d'exploitation et bilan du projet présenté documents transmis par le pétitionnaire. L'examen des éléments transmis (dont l'administration a reçu copie dans le cadre de la constitution du dossier ces informations devant rester confidentielles) font apparaître une bonne rentabilité du projet qui doit permettre au pétitionnaire d'assurer financièrement l'ensemble de ses engagements. • 30 avril 2019: Contact par mail avec la DDT Service Eau, Forêt et Espaces Naturels / Pôle Eau pour complément d'information sur la conformité du forage alimentation unique de l'élevage de Mr Florian Aymard.

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Pour l'administration le pétitionnaire délivré l'équivalent d'un DOE (Dossier des Ouvrages Exécutés) qui atteste de la présence d'une cimentation et d'une margelle. Sur papier, l'ouvrage est conforme. Si d'aventure, il apparaissait une pollution des ouvrages avals, l'administration saurait bien évidemment où aller contrôler et faire reprendre l'ouvrage. 4. AVIS DES PARTIES PUBLIQUES ASSOCIÉES et CONSULTEES

Le présent dossier a donné lieu à consultation des parties publiques associées. • Avis de l'Autorité Environnementale n'a pas rendu d'avis dans les délais

règlementaires. • ARS: avis favorable sous réserve problème de gestion des intoxications au monoxyde

de carbone. • DDT Service de l'eau: avis favorable • DRAC: pas de prescription d'archéologie préventive • INAO: le projet n'a pas d'incidence directe sur l'AOP Picodon et les IGP concernées • Par arrêté préfectoral les conseils municipaux de communes situées dans le périmètre

d'affichage de l'EP sont appelés à formuler un avis sur le projet dans les 15 jours suivant le clôture du registre d'enquête sous peine de forclusion. Sont concernées les communes de Soyans, Saoû, La Répara-Auriples, Puy-Saint-Martin, Francillon sur Roubion, Aouste sur Sye, Charols, Manas et Cléon d'Andran. Ont répondu dans les délais réglementaires: Cléon d'Andran: Avis favorable le 28 mars 2019 Saoû: Avis défavorable le 1er avril 2019 pour la raison suivante:

• défavorable à un épandage sur une zone humide Charols: Avis favorable rendu le 9 avril 2019 Soyans: Avis défavorable rendu le 6 mai 2019 aux raisons suivantes:

• Questionnement sur l'impact de la ressource en eau en terme de qualité et de quantité, aucune preuve sur l'incidence sur les sources voisines n'ayant pu être apportées (pas de procédure de suivi).

• Questionnement sur la conformité de l'installation existante: non-conformité visible de l'extérieur, absence de dispositif d'infiltration in situ des eaux pluviales ou de moyen de lutte contre l'incendie (citerne)

• Proximité de lieux d'accueil du public à 500 m au sud centre équestre et gîtes.

5. OBSERVATIONS RECUEILLIES ET RÉPONSES

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Au terme de l'enquête j'ai rencontré le 7 mai 2019 le pétitionnaire Mr Florian AYMARD dans son établissement de Soyans Chemin de la Combe des Durons en présence de Mme Nadine MANTEAUX Cabinet MAPE Conseil. A cette occasion je lui ai remis en main propre le PV de synthèse et j'ai explicité l'ensemble des observations issues de l'enquête publique. Une version du PV de synthèse a été transmise par courrier électronique Mr Florian AYAMRD et Mme Nadine MANTEAUX Cabinet MAPE Conseil le 8 mai 2019 accusé de réception ayant été donné le jour même. Mr Florian AYMARD m'a transmis par courrier électronique le mémoire en réponse le jeudi 16 mai 2019 signé. On trouvera en annexe copie de l'ensemble des documents constituant le PV des observations et le mémoire de réponse du pétitionnaire complet (19 pages et 1 annexe).

PROCES VERBAL DES OBSERVATIONS

MEMOIRE en REPONSE ET Commentaires du Commissaire Enquêteur

Avis de l'ARS Observations Réponses Présence du groupe électrogène à l'intérieur du local technique du bâtiment V1: Risque d'intoxication par le monoxide de carbone : les matériels à moteur thermique doivent être placés à l'extérieur et éloignés de fenêtres et prise d'air des bâtiments.

Réponse en p.233 du dossier, communiquée à l’ARS « Le groupe électrogène ne se trouve pas dans la salle d’élevage mais dans un local technique fermé, étanche de toute part, accolé au bâtiment. Les gaz de combustion sont en totalité canalisés et extraits à l’extérieur du local via le pot d’échappement, face est du bâtiment, donc loin des zones d’entrée d’air du poulailler qui se font côté nord et sud. Une trappe d’aération est présente sur la porte d’entrée du local. Pour prévenir tout risque d’intoxication, un détecteur au monoxyde de carbone va être installé dans ce local ». Dont acte

Observations du Commissaire Enquêteur: Observations Réponses Collecte et traitement des eaux pluviales: Page 95 : "Comme V1, V2 sera équipé de chenaux et descentes, les eaux pluviales seront collectées par des canalisations (Diam 500) situées de part et d'autre des longueurs de bâtiments et rejoindront le bassin d'infiltration de 100 m² existant". L'observation du bâtiment existant montre l'absence de chenaux et descentes et la non

Il s’agit d’une erreur : les eaux pluviales sont (pour l’existant) et seront (pour le projet) collectées via des fossés drainants situés sur les longueurs des bâtiments, en pente vers l’ouest et dirigeant les eaux pluviales qui ne se sont pas infiltrées vers l’ouest (arrière des bâtiments). Des buses (ø 500 mm, enterrées à 1,2 m de profondeur) collectent alors ces eaux pluviales et rejoignent le bassin

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réalisation du bassin d'infiltration. Quelle est la raison de cette incohérence? Le bassin d'infiltration est seulement défini par sa surface. Or en cas de forte pluie c'est sa capacité de rétention qui sera déterminante. Quel est donc le volume de rétention prévu pour ce bassin? Quels aménagements seront réalisés afin de favoriser l'infiltration des eaux. Quelle protection sera apportée afin de garantir la non pollution du bassin d'infiltration.

d’infiltration (voir schéma joint). Ce dernier va être recreusé. Avec les installations existantes, la zone réservée à ce bassin d’infiltration forme une petite cuvette naturelle suffisante pour absorber la pluie. La longueur totale des fossés drainants collectant les eaux de toiture sera d’environ 280 ml (110 ml au nord, 85 ml entre V1 et V2 et 85 ml au sud de V2. La largeur de ces fossés sera de 1 m, soit environ 280 m² de fossés, la profondeur varie de 40 cm au démarrage jusqu’à environ 1,2 m, soit un volume de l’ordre de 162 m3. La surface de toiture des poulaillers sera de 3 568 m² (p. 96 du dossier). Avec une capacité d’infiltration du sol minimale de 30 mm/h, les fossés pourront retenir 162 m3 et infiltrer 30 mm/h, soit sur 280 m², 8,4 m3 en 1 h. La capacité des fossés drainants est donc de 170 m3/h, ce qui correspond à une pluie de 47,6 mm/h tombant sur les 3 568 m² de toiture. La période de retour d’une telle pluie est de l’ordre de 5 ans (5 ans : données Météo France – Durée de retour des fortes précipitations en 1 h h sur la station de Montélimar – période 1972-

2008). La hauteur maximale de pluies susceptible de se produire en 20 ans (occurrence 5 fois par siècle) est de 74,2 mm/h. Cela correspond à un volume de pluie de toiture de 265 m3. Les fossés en retenant 170 m3, le bassin d’infiltration de 100 m² doit permettre de retenir et d’infiltrer les 95 m3, non retenus dans les fossés + la pluie tombant sur les 100 m² de bassin, soit 8,7 m3 et donc au total 104 m3. Avec une capacité d’infiltration de 30 mm/h et une surface de 100 m², le bassin devra au final pouvoir contenir 101 m3. Il sera ainsi creusé pour atteindre ce volume (soit environ 1 m sur toute la surface, soit sous forme de cône tronqué avec une profondeur de 2 m en fond et parois en pente). Pour favoriser ‘infiltration des eaux, les fossés et le bassin seront enherbés et il n’y aura pas de passage d’engins sur ces ouvrages. Dont acte du dispositif proposé qui parait suffisant pour capter et retenir les eaux de toitures pour les restituer ensuite au milieu naturel. Il n'en reste pas moins que cette solution n'est pas celle décrite dans le dossier d'enquête publique.

Sols des bâtiments d'élevage: La terre battue est compactée. Les fumiers de volaille sont des produits secs, qui ne

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Les sols des bâtiments sont prévus en terre battue. Celle ci recevra - au travers du paillage - les eaux de lavage des installations ainsi que les produits nécessaires aux désinfections. Quelle garantie de non pollution des nappes (en particulier de surface) est apportée par cette technique?

produisent pas de jus. Les eaux de lavage seront absorbées par la litière. En pratique, on considère que le fumier absorbe 0,4 m3 d’eau par tonne. Les quantités de fumier sont évaluées à près de 94 tonnes par bande. La quantité d’eau de lavage pouvant être absorbée est donc de 38 m3 par bande, or la quantité d’eau de lavage est évaluée à 16 m3 par bande. Il n’y aura donc pas de jus. Les produits utilisés pour le nettoyage et la désinfection sont de plus biodégradables. Dont acte

Paille / Flux logistiques: La litière utilisée est la paille de blé à raison de 3 kg/m² soit pour les deux bâtiments de 78 t/an. Le flux logistique afférent n'a pas été pris en compte dans les flux globaux entrés dans l'établissement. Quel est son niveau d'influence sur le trafic routier occasionné par cette activité?

La paille sera amenée sur le site au moyen de tracteurs remorques. Il y aura environ 10 voyages par an après projet. Dont acte. L'influence trafic est négligeable.

Feu extérieur Le risque d'incendie par feu extérieur (zone boisée à proximité) n'a pas été pris en compte dans l'étude de danger. Pourquoi?

La citerne incendie qui sera installée sur le site pourra aussi être utilisée pour combattre un feu démarrant dans la zone boisée à proximité ou un autre feu extérieur. Les moyens de défense à incendie présents sur site pourront ainsi être utilisés pour combattre aussi bien un feu extérieur qu’un feu démarrant au sein des installations. Il sera aussi fait appel aux pompiers. Dont acte

Dépenses protection de l'environnement: L'investissement global est évalué à 300.800 € HT (hors terrassement). Les dépenses liées à la protection de l'environnement sont estimées à 193.644 € dont 188.400 € pour la réalisation d'une coque isolée par ailleurs nécessaire au clos et couvert du bâtiment. Il s'agit là d'une manière un peu spécieuse de présenter les chiffres et de laisser croire que les 2/3 de l'investissement sont destinés à la protection de l'environnement. Quel est donc la liste et le montant réel des investissements effectivement destinés à la protection de l'environnement?

Les dépenses ayant une action sur la protection de l’environnement sont celles qui d’une part permettent d’économiser de l’énergie, à savoir isolation des bâtiments (surcoût de la coque mieux isolée : 30 000 €), le pad-cooling (20 000 €), les échangeurs d’air (20 000 €), d’autres part de limiter les pollutions, tel le plan d’épandage (1 240 €) et ce qui permet d’intégrer le site dans le paysage tels la plantation d’arbres (2 000 €). Dont acte. Ces chiffres apparaissent plus réalistes.

Alimentation des animaux: L'intégrateur Val Soleil qui soutient ce projet de production de poulet de chair communique sur sa filière courte de production de poulets 100% végétal.

L’aliment comprend des additifs alimentaires autorisés, en particulier des anticoccidiens. Ces derniers sont présents dans les aliments jusqu’à l’aliment finition. Il n’y en a pas dans le dernier aliment distribué. Le délai d’attente

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L'observation de la composition des aliments montre un cocktail végétal certes mais qui contient des produits OGM (tourteaux de soja), l'utilisation de méthionine, et d'une composition antibiotique (narasin / nicarbazine) destinée à lutter contre la coccidiose. Même si la composition antibiotique est retirée dans la phase réglementaire précédent l'abatage, qu'en est-il du devenir de ces produits dans les fumiers? Quid de l'utilisation de ces fumiers en particulier dans la filière bio (OGM + antibiotiques)?

de ces produits est de 0 à 1 jour. Il n’y a donc pas de risque pour le consommateur final du poulet. L’utilisation d’additifs alimentaires est règlementée par les règlements (CE) 1831/2003 modifié, ainsi que 124/2009 et 885/2010. Dans son avis rendu en 2007 sur l’utilisation des anticoccidiens utilisés en additifs alimentaires pour l’alimentation des poulets, l’ANSES conclue en l’absence d’effet cancérogène ou tératogène aux doses utilisées et a émis un avis favorable sur l’utilisation de ces additifs. Il convient de remarquer qu’aucune des molécules utilisées à effet anticoccidien ne l’est en médecine humaine. Les molécules composant les anticoccidiens utilisés n’ont aucune similitude avec les molécules antibactériennes appartenant aux antibiotiques utilisés en thérapie humaine et/ou animale. Ce qui exclut tout risque de résistance à des antibiotiques utilisés chez l’homme. Des travaux sont en cours sur la possibilité d’utilisation d’anticoccidiens naturels. Plusieurs études sont en cours sur le sujet pour améliorer l’état des connaissances au sujet des résidus médicamenteux pouvant être présents dans les fumiers. En l’état actuel des connaissances, qu’il s’agisse d’additifs alimentaires ou de médicaments, au vu des doses autorisées en France, le risque est limité. Enfin les fumiers issus d’élevage non bio doivent être compostés pour être utilisés en agriculture biologique. les études réalisées à ce jour, ont montré que le compostage est une technique efficace pour réduire leur quantité (jusqu’à 90 %). Dont acte en particulier de l'obligation de compostages pour l'utilisation en agriculture biologique.

Épandage des effluents d'élevage: Deux techniques sont proposées: Épandage direct 126 ha et épandage après compostage 58 ha. En quoi consiste précisément la technique de compostage? Quel est son intérêt? Quelles sont les exigences du cahier des charges agriculture bio par rapport à l'épandage d'effluent d'élevage de poulet de chair recevant l'alimentation décrite ci avant? (J'ai noté que les 2 agriculteurs aujourd'hui partenaires pour l'épandage ont l'intention de convertir leurs exploitations vers des cultures

Le compostage permet de stabiliser, d’assainir et de désodoriser le fumier. La technique est décrite en p. 9 de la dernière annexe (plan d’épandage). Il s’agit d’une dégradation aérobie du fumier. La technique qui est et sera pratiquée consiste à aérer le fumier au moyen de deux retournements. Les bactéries dégradent ainsi la matière organique. Le procédé s’accompagne d’une élévation de température importante qui en plus de dégrader les matières et de stabiliser les éléments permet d’assainir le fumier (les organismes pathogènes sont tués par l’élévation de la température, les éventuelles graines adventices perdent leur pouvoir germinatif et les éventuels résidus

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bio). médicamenteux sont dégradés. Pour être utilisés en agriculture biologique, les fumiers doivent être compostés. En ce qui concerne les OGM, l’appareil digestif du poulet va dégrader l’ADN (les gènes sont portés par l’ADN – sorte de « fragment d’ADN) et donc le gène modifié ainsi que les protéines qui auront été codées par ce gène. Les enzymes vont ainsi le décomposer en bases azotées, sucre et phosphore. Les seuls OGM qui pourraient être présents sont donc ceux contenus dans l’aliment non consommé qui se retrouve sur la litière. Ici aussi, les bactéries vont dégrader ces gènes lors du compostage. Dont acte en particulier de l'obligation de compostages pour l'utilisation en agriculture biologique.

Animaux traités avec des antibiotiques: • sont-ils abattus et consommés ? • quel est l’outil de traçabilité de ces

pratiques?

L’usage d’antibiotiques thérapeutiques est exceptionnel en cas d’animaux malades. L’administration de ces produits ne se fait alors que sur prescription vétérinaire. Le traitement reçu par les poulets est dans ce cas inscrit sur la fiche de lot dite ICA accompagnant les animaux à l’abattoir. Dont acte.

Alimentation en eau de l'élevage: Quelle est la solution de dépannage envisagée en cas de manque d'eau (assèchement du puits, panne du dispositif de pompage)?

En cas de problèmes d’alimentation en eau, deux tonnes à eau de 10 m3 (de type de celle utilisée pour abreuver les animaux au pâturage en élevage bovin), sera amenée sur le site pour alimenter les lignes de pipettes (consommation journalière moyenne évaluée à 14 m3) Dont acte.

Circuit des Zones à risque sanitaires (annexe 19): L'extraction des fumiers se fera par l'arrière des bâtiments puis par une piste contournant le bassin d'infiltration d'eaux pluviales, puis le hangar à paille pour rejoindre le chemin de la combe des durons. L'arrière des bâtiments semble devoir être bétonné. Quelle sera la forme de pente donnée à cette aire? Comment et où se fera l'écoulement de collecte des eaux pluviales collectées sur ces aires? N'y a-t-il pas un risque de mélange eau sale / eau de pluie en cas d'évacuation de fumiers en période de fortes pluie? Comment sera traité le chemin d'évacuation des fumiers?

Les zones de sortie des fumiers seront bétonnées (72 m² à chaque pignon (4 m x 18 m). Ces zones sont grossièrement rectangulaires. Côté ouest elles seront en pente légère vers le bois. Ces zones ne sont pas lavées mais balayées, le fumier ainsi ramassé étant remis dans la remorque avec le fumier curé issu du bâtiment. Il n’y aura pas de sortie de fumier en période pluvieuse. Ces zones étant propres, il n’y aura pas de risques de mélange d’eau de pluie ruisselant sur ces zones bétonnées avec des résidus de fumier. Le chemin sera en graviers. Dont acte. Le strict respect de cette procédure sera nécessaire pour éviter la pollution de l'eau de pluie destinée à l'infiltration.

Captages / forages privés sur la nappe. Le forage de Monsieur Florian AYMARD

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Quelles mesures on été faites pour contrôler l'effet du prélèvement d'eau sur les captages alentours? Quelles dispositions sont prévues en cas de manque d'eau sur ces captages?

pompe dans la nappe profonde (il a une profondeur de 50 m). Les voisins semblent pomper dans la nappe de surface. Les quantités prélevées seront en moyenne de 14 m3/j et au maximum d’environ 27 m3/j. Cela n’assèchera pas la nappe. Ce point restera à vérifier dans la durée en particulier en période sèche ou d'étiage.

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Observations de l'Association Préserver Soyans: Observation Réponses Non conformité du forage alimentant l'installation:

• Aucun essai n'a jamais été réalisé concernant l'impact du prélèvement sur les puits voisins. Dans son courrier du 20 octobre 2015 (en annexe), le Service de Police de l’Eau demandait explicitement au pétitionnaire de mesurer « l’impact du futur prélèvement sur les puits privés des familles MANIN, CHAPON, et MICHELS » Aucun contact n’a jamais été pris avec les familles concernées. Dans son rapport de fin de travaux du 28 octobre 2015 l’entreprise estime que M. Aymard ne devrait pas pomper plus de 3 m3 / heure et « pense que l’utilisation de ce forage n’a pas d’incidence sur les eaux du voisinage » Le contraire a été constaté au puits Manin : si l’impact n’est pas ressenti en période de fortes eaux, en revanche des baisses anormales ont été constatées à l’été 2017 aux périodes de plus fortes utilisations par le poulailler, et ont été signalées à la mairie. Ces baisses n’avaient jamais été constatées par le passé, même par des périodes encore plus sèches. Aucun essai n’ayant été effectué, le forage n’est pas conforme. Par voie de conséquence, reposant sur un forage non-conforme, l’installation projetée n’est pas conforme à l’arrêté du 27 décembre 2013 sur les ICPE.

• L’absence de protection inter-annulaire:

Dans son courrier du 30 novembre 2015 (en annexe), tout en rappelant toujours que lui soient transmis les rapports d’essais sur les puits voisins, la DDPP s’inquiète de la rencontre de différentes nappes aquifères et rappelle que la réalisation du forage « doit être accompagnée d’un aveuglement successif de chaque formation aquifère non exploitée par cuvelage et cimentation», que si elles sont « absentes ou mal réalisées il vous sera prescrit l’abandon du forage » La coupe du forage finalement transmise

Dans le rapport de l’entreprise, il est noté 3 m3/h, ce qui correspond à 72 m3/j. or Monsieur Florian AYMARD va pomper en moyenne 14 m3/j, soit 0,6 m3/h (et au maximum environ 27 m3/j). La quantité prélevée est donc très inférieure aux valeurs du rapport. Je note que le forage a été fini le 21 octobre 2015 et que les puits et forages Manin, Chapon et Michels ont été officiellement déclarés le 17 décembre 2015. Il va donc de soi qu'on ne peut pas exiger à priori de réaliser des tests relatifs à un ouvrage dont on ignore l'existence. Pour autant la présence de voisins - non raccordés au réseau d'eau potable et alimentés par des puits - ne pouvait être ignorée par le pétitionnaire dont la famille réside dans la commune depuis plusieurs générations en quasi voisins... L’impact constaté en 2017 est lié à la sècheresse estivale. Ce point restera à vérifier dans la durée La protection inter-annulaire a été réalisée en 2016 et communiquée au service de la police de l’eau.

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montre l’absence de ses structures (voir annexe). Aucun document n’a jamais été produit démontrant la présence de cimentations inter annulaires.

• La tête de forage : Un certain nombre d’anomalies signalées semblent avoir été corrigées (margelle…), l’une d’elles étant encore signalée lors du rapport d’inspection des ICPE en date du 22 novembre 2017 (en annexe, voir page 3/13) : « La tête du forage est à moins de 50 cm au-dessus du terrain naturel », et devait être corrigé avant le 31 décembre 2017. Le correctif a-t-il été apporté ?

La tête de forage vient d’être surélevée. Exécuté entre le 28/04 et le 2/05/2019

Le système d’assainissement autonome est incomplet: Le système d’assainissement pour les personnes travaillant sur le site avait été un enjeu important dans la réalisation du permis de construire. Il devait permettre de traiter les eaux usées des WC et lavabos. La version du PC sans système sanitaire pour le personnel, notamment sans WC, avait été refusée par le TA. Or le rapport d’inspection du 22 novembre 2017 (en annexe, voir page 7/13) précise : « une fosse d’assainissement avec champ d’épandage a été mise en place. Les eaux usées du lavabo sont reliées à cette fosse (pour l’instant pas de WC) » L’absence constatée de WC est donc une non-conformité sur l’installation existante. Or l’extension prévue à l’enquête publique est censée s’appuyer sur le système existant. Extrait de l’annexe au PC : "le système d'assainissement autonome, composé d'une fosse septique toutes eaux et d'un champ d'épandage est déjà existant pour un WC et un lavabo situés dans le bâtiment d'élevage existant- Le nouveau bâtiment comporte un simple lavabo qui sera relié à cet ensemble" Le système d’assainissement actuel n’étant déjà pas conforme aux exigences du permis et de la bonne exploitation du site, il le sera d’autant moins après l’extension dans la mesure où celle-ci se raccorde à l’installation existante.

Le dispositif d’assainissement a été réalisé (fosse et tranchée d’infiltration). Il a été contrôlé par la DDPP. Dont acte.

Le système de traitement des eaux pluviales n’existe pas dans l’installation actuelle: Dans l’annexe au permis de construire pour

Voir réponse à la deuxième question de ce document.

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cette extension, nous lisons : "En l'absence de réseau public les eaux pluviales seront résorbées sur la propriété", " en aucun cas les eaux provenant de la construction ne devront être rejetées sur les propriété riveraines" Le dossier d’autorisation d’exploiter précise les éléments techniques : « Comme V1 [bâtiment actuel], V2 [nouveau bâtiment] sera équipé de chéneaux et descentes, les eaux pluviales seront collectées par des canalisations (ø 500) situées de part et d’autre des longueurs des bâtiments et rejoindront le bassin d’infiltration de 100 m² existant » Un plan de l’installation actuelle, en annexe 4 du dossier d’enquête publique, montre l’emplacement supposé du bassin de rétention d’eau pluviale. Or… 1°) le bâtiment actuel V1 n’est pas équipé de chéneaux 2°) Le bassin d’infiltration de 100 m² n’existe pas 3°) L’exploitant a creusé sans autorisation et illégalement des tranchées destinées à évacuer les eaux sur la parcelle voisine ne lui appartenant pas (pâture voisine appartenant à M.Chapon). Page 81 du dossier il est affirmé : « La zone de sortie des fumiers est bétonnée et nettoyée après chaque sortie des fumiers. <..> Les eaux pluviales étant entièrement collectées, elles ne peuvent donc pas ruisseler sur cette zone. Il n’y a donc pas de mélange entre des eaux pluviales, propres, et des eaux souillées. Les eaux pluviales rejoignent le bassin puis s’infiltrent dans le milieu naturel.» Cette affirmation est donc clairement fausse. Les eaux pluviales ne sont pas collectées. L’absence de chéneaux autorise le mélange entre les eaux pluviales propres et les eaux souillées. Le site est polluant pour son environnement. De plus ces eaux mettent à risque l’approvisionnement en eau potable des maisons qui en dépendent, pour le cas où elles pénètreraient le forage, dont il faut à

La tranchée était existante mais a effectivement été agrandie par Monsieur Florian AYMARD qui l’a en totalité rebouchée début avril 2019 Exécuté entre le 28/04 et le 2/05/2019

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nouveau rappeler qu’aux dernières nouvelles la tête de forage n’est pas à 50 cm du sol naturel et que les cimentations inter annulaires censées protéger les différents aquifères sont absentes. A lui seul un tel dysfonctionnement sur l’existant exclut tout projet d’extension. Une action corrective d’urgence est au contraire nécessaire pour déjà mettre à jour l’installation existante et en garantir la maîtrise. Un risque incendie non couvert: Le plan de la situation actuelle (annexe 4 du dossier d’enquête publique) signale la présence d’une réserve incendie entre le forage et le hangar. Lors de l’inspection du 27 novembre 2017, il a été fait constat de l’absence de cette réserve (Page 3/13) : « La réserve incendie de 120 m3 réglementaire et prévue dans le dossier d'enregistrement n'a pas été encore mise en place » Un délai de mise en place était fixé : 31 décembre 2017 Qu’en est-il aujourd’hui ? Les photos du secteur prises le 28 avril 2019 le montrent : Deux ans plus tard, la citerne incendie n’existe toujours pas Pourtant l’étude de danger cite cette citerne de 120 m3 dans les moyens de secours. Quelle est la crédibilité de cette étude ? Les risques d’incendie ne sont pas couverts contrairement à ce qui est présenté dans le dossier. Est-il raisonnable de doubler la taille de l’exploitation ?

La citerne à incendie a été achetée (facture en annexe du dossier). Elle sera posée après la construction du nouveau bâtiment pour ne pas gêner les travaux, en accord avec la DDPP. Dont acte.

Mise à jour et maîtrise de l’exploitation actuelle / aménagement paysager non réalisé: L’inspection du 22 novembre 2017 a montré qu’un grand nombre d’éléments de l’exploitation n’étaient pas maîtrisés. On trouve le résumé des éléments les plus flagrants en page 3/13 La question est donc aujourd’hui de savoir ce qui a été réalisé et des écarts restant. Des éléments visibles comme l’aménagement paysager, liés pourtant au premier permis de construire et prévus dans le dossier d’Enregistrement sont cités ainsi :

Cet aménagement est prévu au plus tard le 30 juin 2019. Cet aménagement n’a pu se faire en 2018 pour cause de sècheresse au moment de la plantation prévue. Dont acte.

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Ecart : « L'implantation des haies paysagères prévues dans le dossier d'enregistrement n'a pas été réalisée » Correctif « Implanter les haies paysagères prévues dans le dossier d'enregistrement » Délai « 30 avril 2018 » Comme le montrent les photos du site de ce mois d’avril 2019, soit un an passé le délai donné par l’administration, strictement rien n’a été réalisé. Les odeurs pour le voisinage: Le dossier cite une habitation « la plus proche » à 190 m de l’installation, mais oublie systématiquement de citer les habitations qui, pour être plus éloignées, sont directement sous le vent des poulaillers. Les odeurs du bâtiment actuel sont déjà sensibles sur plusieurs jours d’exploitation « en fin de bande » pour les résidents du secteur des Durons, situés au sud donc dans les vents dominants et en contrebas dans le vallon. Ce point avait d’ailleurs été soulevé par le commissaire enquêteur lors de l’enquête publique sur le PLU de Soyans. Il écrivait, dans son rapport du 9 novembre 2012 : « Le législateur a bien prévu des marges d’éloignement par rapport aux habitations, mais celles-ci se révèlent dans bien des cas insuffisantes, en particulier en présence de vents dominants dans les couloirs créés par le relief et ce malgré l’évolution des techniques de traitement des odeurs et d’élimination des fumiers » Les années ne font rien à l’affaire, cette affirmation reflète une réalité, qui ne pourra qu’être amplifiée avec le quasi doublement de cet élevage.

Toutes les habitations se trouvent de l’autre côté de bois. Je ne suis pas convaincu qu'un bois soit de nature à arrêter les odeurs...

Un handicap pour le développement régional Ce type d’élevage s’oppose à la vocation touristique affirmée dans les objectifs de développement territoriaux. En l’espèce :

• Parmi les habitations présentes aux Durons, trois offrent une prestation de gîtes et d’accueil

• Les Crinières de Roche-Colombe, aux Durons (hameau Manin) est un centre équestre réputé notamment pour les enfants dans la région. Le poulailler est dévalorisant

L’aménagement paysager va être réalisé d’ici la fin juin. Dont acte.

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d’autant plus que les clients doivent obligatoirement passer devant se rendre au centre.

• Un sentier de randonnée permettant de joindre Soyans à la Répara passe juste devant le poulailler Il est aussi un frein à la vocation de développement d’une agriculture biologique inscrite dans la vision portée par le territoire Biovallée. Le dossier veut faire croire que l’apport de fumier en lieu et place d’engrais minéraux est un point positif, mais la réalité est que les surfaces agricoles en sont déjà saturées : le plan d’épandage précise que sur les 185 ha nécessaires seuls 58 ha sont disponibles à proximité, à Saoû, et qu’il faudra aller en chercher 127 ha chez un agriculteur bien plus éloigné sur les communes de Charols, Manas, Cléon d’Andran. Quelle trace cette alimentation bourrée de compléments alimentaires, facteurs de croissance, antibiotiques, laissera-t-elle dans les terres destinées à l’épandage ? Sachant que les fumiers d’élevages industriels sont interdits sur les terres cultivées en bio… Quel que soit le degré de technologie mis en oeuvre, et même s’il existe encore un marché pour ce type de production, il s’agit bien d’un projet passéiste et contreproductif qui détonne sur notre territoire.

Monsieur Florian AYMARD a effectivement eu des demandes d’agriculteurs de Soyans pour reprendre son fumier, preuve que ce type de produit est recherché. Il a préféré le donner à un ami (l’EARL DE VINTABRIN). Voir réponse questions précédentes

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Observations de Mme Dominique Leroux et Mr Hervé Jasson Habitants de Soyans: Observations Réponses L’alimentation : Le modèle d’élevage industriel <<Croissance rapide>>utilise des quantités importantes de céréales et de soja riches en protéines. Ces cultures de céréales reçoivent d’importantes quantités de pesticides d’herbicides et de fongicides et d’engrais riches en azote et en phosphore entre autres. (Ce n’est pas la coopérative Val soleil qui peut contrevenir sur cet état de fait) Ces éléments utilisés en quantités importantes se retrouvent pour partie non métabolisés dans les sols et par suite dans les nappes phréatiques. Nous n’évoquerons pas le bilan carbone de ces aliments qui se passe de tout commentaire.

Les fumiers remplacent les engrais minéraux. Il s’agit d’un produit naturel.

Les traitements de productions des animaux et des bâtiments. Le modèle d’élevage industriel repose sur le préventif à cet effet l’éleveur (Pour ne pas dire l’exécutant souvent de bonne foi mais inconscient) suit ou exécute un programme sanitaire sous couvert du vétérinaire de Val soleil. Vaccination par nébulisation ou dans l’eau de boisson et prises répétées d’antibiotiques. Pour ces derniers utilisés en grande quantité une analyse des fumiers révèle des contaminations réelles. Pour ce qui du matériel et des bâtiments ce sont les acaricides les insecticides les anti rongeurs et le lavage par ammonium quaternaire ou autres détergents. A nouveau une analyse révélera la présence de ces produits dans l’environnement immédiat de l’exploitation et sur les lieux d’épandage à des niveaux importants. En ce qui concerne l’environnement immédiat des bâtiments le lessivage des sols par les précipitations impacte les terrains voisins situés en contrebas de l’exploitation. Le vallon en contre bas est constitué à plusieurs emplacements de zones humides affleurantes, il supporte également des points de puisage de profondeur faible, il est donc directement en DANGER, à plus forte raison avec un second bâtiment qui

? L’analyse réalisée ne montre pas de présence d’antibiotiques.

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élèvera le niveau de pollution. Les déchets: Situation actuelle : 40 000 poulets produisent chaque jour de grandes quantités de déchets riches en Azote et phosphore (Pour n’évoquer que les principaux) Si ces deux éléments contribuent à une bonne reconstitution des sols en agriculture raisonnée, il en va différemment dés que la concentration est anormale. (Cf. le cas de nos voisins Bretons) Quand est il du contrôle du plan d’épandage, les exploitants utilisant ces volumes sont ils informés ou conscients des conséquences d’un usage intensif et répétés sur leurs parcelles ? Si ces déchets ne sont pas correctement gérés et éliminés ils se retrouvent dans la nature. Pour mémoire l’azote et le phosphore sont à l’origine de graves problèmes lorsqu’ils se retrouvent en surconcentration en milieu aqueux (rus ruisseaux rivières) L’impact du voisinage et à ce titre à nouveau concerné

Le suivi des apports de fumiers sur les parcelles est réalisé via la tenue à jour des différents documents d’enregistrement : bordereaux de livraison des fumiers, cahier d’enregistrement des apports, plan de fertilisation prévisionnel, carnet de compostage le cas échéant. Ces épandages et leur suivi font l’objet de contrôles réguliers de la DDPP.

En conclusion à l’heure où s’ouvre la conférence de l’IPBES sur l’étude de « l’érosion du vivant », nous tenons à marquer notre ferme désapprobation sur ce projet. Pour mémoire notre décision responsable nous engage vis-à-vis de nos enfants et petits enfants qui peuvent encore profiter de Soyans et de son environnement relativement préservé. Nous vous remercions en leurs noms d’émettre un avis négatif à ce projet d’extension.

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Observations de Mr Jean-François JOUVE Soyans premier voisin Observations Réponses Je ne peux pas approuver ce projet en tant que plus proche voisin. 1. Les odeurs viennent parfois jusqu'à mon domicile. Ces odeurs dévalorisent mon bien immobilier 2. Mr Florian AYMARD n'a pas jugé utile de m'informer de ses projets de construction dont un sur la Répara Auriple très proche de mon domicile. Ce manque de civilité est de mauvaise augure pour l'avenir en cas de nuisance de tout ordre. 3. Pourquoi Mr AYMARD ne fait pas son installation plus près de chez lui et y garder les nuisances au lieu de les faire supporter aux autres. Mon avis est donc défavorable.

Ce projet ne se fera pas, il a été retiré. Dont acte du retrait définitif de ce projet. Monsieur AYMARD n’a pas d’autre terrain de taille suffisamment importante. De plus, le fait de faire le nouveau poulailler à côté de l’existant permet de mutualiser les moyens et d’éviter de multiplier les sites, les trafics et ainsi les effets sur le climat.

Observations de Mr et Mme Jacques CHAPON Soyans voisin Observations Réponses Nous avons des craintes au sujet de l'eau pour notre consommation personnelle et celle de nos animaux de la ferme equestre (30 chevaux). Un deuxième poulailler accentuera la consommation d'eau. Si nous venons à manquer d'eau quelles seraient les solutions? La désinfection à la poudre blanche qui est effectuée à l'extérieur des bâtiments à l'occasion du vide sanitaire (grosse quantité de produit) sera transportée par les eaux de pluies: quelle incidence sur l'eau de source qui nous alimente et sur les cultures bio du champ voisin? Question du CE: quelle est la nature de ce produit de désinfection? Craintes sur les nuisances olfactives qui vont s'amplifier. Demande de reboucher le fossé réalisé pour évacuer les eaux de pluie au sud de l'élevage et qui se déverse sur les ciltures bio du champ voisin. Nous sommes défavorables à ce projet d'extension.

Voir réponses précédentes. Il s’agit de SANIBLANC : chaux utilisées en désinfection. En cas de fortes pluies, ce produit rejoindrait le bassin de rétention. La fiche technique ne donne pas d'indication particulière quant au risque de pollution par ce produit (fiche technique jointe en annexe) Le fossé a été rebouché Exécuté entre le 28/04 et le 2/05/2019

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Observations de Mr et Mme André MANIN Soyans voisin Observations Réponses Nous avons des craintes au sujet de l'eau. Nous sommes trois familles à dépendre uniquement de l'eau du puits : la commune est dans l'incapacité de nous fournir en eau pour des raisons financières et techniques. Le forage qui a été fait par Mr Aymard pour son premier poulailler a une incidence sur notre puits en période de sècheresse. L'eau prise par le deuxième poulaillers accentuera les risques. Si nous devions manquer d'eau quelle serait la solution? Nous avons des craintes sur les nuisances olfactives qui nous dérangent et vont augmenter avec le deuxième poulailler. Nou sommes en désaccord avec le projet.

Voir réponses précédentes. Je peux comprendre l'inquiétude sur la ressource en eau. Pour autant aucune preuve n'a été apportée d'un réel impact (hors étiage naturel saisonnier) du forage de Mr Aymard et de son élevage sur la ressource en eau en matière de quantité et de qualité sur les puits de surface situés en aval. Seule une campagne de mesures ainsi que des contrôles qualité avant exploitation permettront le cas échéant de démontrer l'influence conjointe volume / qualité de l'élevage de Mr Aymard sur cette ressource.

Observations de Mme Laetitia ARNAUD Soyans Observations Réponses Dans un premier temps je souhaite dire à Mr Aymard que je le trouve courageux de se lancer dans une telle entreprise au vue de son jeune âge. Dans un deuxième temps je dirai que je ne comprends pas pourquoi on pousse les jeunes agriculteurs à se lancer dans de tels projets. Des projets qui sont sources de pollution, de consommation en eau, pour au final aboutir à un produit de moindre qualité. A l’heure actuelle nous sommes sur une planète en sursis, nous avons des épidémies de cancers, de maladies auto immunitaires, des troubles du comportement chez les enfants, des problèmes en approvisionnement en eau, de pollution des terres, de nappes phréatiques, sans parler de la maltraitance des animaux…. Mais nous continuons à soutenir des projets industriels, sous couvert qu’il faut bien nourrir toute la planète…, qu’il faut bien produire à bas prix. Je pensais que les jeunes agriculteurs seraient plus critiques sur tout cela et pourraient ne pas faire comme les

Remarque du CE: Il s'agit d'un point de vue respectable et compréhensible qui concerne l'intérêt général et le cadre réglementaire afférent, mais qui se trouve hors sujet rapporté à l'enquête publique.

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anciens, qui faisaient comme cela, qui faisaient bien, sûrement…mais pour une époque. Les anciens n’avaient pas consciences peut être de toutes les conséquences néfastes de ce type d’installation, aujourd’hui nous le savons, continuer à soutenir ce type d’activité, de mon point de vue ce n’est plus possible. Aujourd’hui nous savons, pour nos enfants, nous sommes responsables de cela. Laisser faire, ne rien dire, c’est être coupable. Nous avons aussi dans notre village des agriculteurs hommes et femmes qui se lancent en faisant une autre agriculture et ça marche ! Il ne s’agit pas d’opposer les agriculteurs au non agriculteurs, nous sommes tous dans la même galère, et pour le coup dans le même village, même si j’ai le sentiment que Mr Aymard s’est peu soucié de son voisinage, c’est dommage ! De la démesure, toujours de la démesure et en réalité peu d’humanité dans tout ça ! Observations de Mr Alain BAUDUIN Président de l'Association "Vivre à Soyans" Observations Réponses Dans la continuité du dossier de 2016 pour le 1er poulailler de M. Florian Aymard, le dossier présenté à la consultation rassemble les facteurs d’une bonne intégration de l’extension de l’exploitation dans l’environnement de la commune : Le projet ne porte pas atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains, ni à la conservation des perspectives monumentales dont le site remarquable du paysage de Saou fait partie. Le projet ne peut en aucun cas affecter la zone Natura 2000. Le bâtiment est suffisamment éloigné des habitations les plus proches des familles Chapon et Manin attenantes à leur exploitation agricole et centre équestre, activités, qui par ailleurs ne sont pas exemptes de nuisances sonores, olfactives et également sanitaires. L'emplacement de l’installation est également favorable en regard de la connaissance

Avis favorable noté

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actuelle de l’hydrologie et de l’hydrogéologie du secteur. Mettre en cause le projet d’extension au titre d’une supposée pollution demanderait de faire de même pour tous les élevages voisins en activité dans le même secteur. L’alimentation en eau est assurée par un forage et ne grève en rien les disponibilités de la commune en eau potable. Je note qu’aucune expertise à ma connaissance n’est venue contredire ces 2 points précédents. En conclusion, je considère que le projet présenté ne peut que recueillir un avis favorable. Observations de Mr Christophe MASSON Soyans Observations Réponses Je viens par cet email témoigner déjà sur le bâtiment existant de Mr Florian Aymard, je suis un des plus proches voisins, et il n'y a jamais d'odeurs, et là ou il est placé, ne gène personne. Donc je suis pour, qu'il puisse faire un deuxième bâtiment d'élevage, c'est un jeune, je trouve cela très bien pour l'avenir de notre commune, crèche, écoles.


Observations de Mr Guillaume EYMERY Soyans Observations Réponses Ce projet est pour moi pertinant puisqu'il s'agit d'un site d'élevage existant. De plus il répond à une demande croissante de poulet de chair standard de l'abattoir BRD à Grane, qui vient d'investir 11 milions d'euros dans l'extension et ma modernisation des ses ateliers. Enfin ce bâtiment sera conçu en utilisant les meilleures techniques disponibles à ce jour et permettra de compléter et perenniser le revenu d'un jeune agriculteur de la commune.


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DOCUMENTS ANNEXÉS AU RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR. 1 Documents administratifs : Décision du Président du Tribunal administratif de Grenoble N° E1900022/38 en date du 11/02/2019 désignant Monsieur Jacques FINETTI, en qualité de commissaire enquêteur en vue de procéder à une enquête publique ayant pour objet «Demande d'autorisation d'extension d'un élevage de volailles de chair situé sur la commune de SOYANS (Drôme)»

Arrêté N° 2019053-005du 22/02/2019 de Monsieur le Préfet de la Drôme soumettant à enquête publique la demande d'autorisation d'extension d'un élevage de volailles de chair présentée par la Monsieur Florian AYMARD 2 Questions lors de l’enquête publique :

- Registre d’enquête publique

- Procès verbal des observations et mémoire en réponse du pétitionnaire le 28 mai 2019 Jacques FINETTI Commissaire enquêteur

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RÉPULIQUE FRANÇAISE

DÉPARTEMENT DE LA DRÔME

ENQUÊTE PUBLIQUE

du mardi 2 avril 2019 au jeudi 2 mai 2019

Demande d'autorisation d'extension d'un élevage de volailles de chair

Chemin de la Combe des Durons 26400 SOYANS

présentée Monsieur Florian AYMARD

CONCLUSIONS MOTIVÉES

DU COMMISSAIRE ENQUETEUR

Je soussigné Jacques FINETTI, désigné en qualité de Commissaire Enquêteur, par le président du Tribunal Administratif de Grenoble, dans sa décision N° E1900022/38 en date du 11/02/2019 en vue de procéder à une enquête publique ayant pour objet «Demande d'autorisation d'extension d'un élevage de volailles de chair situé sur la commune de SOYANS (Drôme)». Après avoir rappelé que : L'enquête publique a pour objet la demande d'autorisation d'extension d'un élevage de volailles de chair présentée par Monsieur Florian AYMARD et situé sur la commune de SOYANS Chemin de la Combe des Durons. Monsieur Florian AYMARD s’est installé en tant qu’agriculteur le 1er mars 2016, suite à ses études agricoles. Son projet d’installation portait sur la création d’un atelier d’élevage avicole hors sol d'une capacité de 29 990 animaux-équivalents (volailles de chair) ; il a ainsi déposé une déclaration pour cette capacité et obtenu le récépissé de déclaration n°01-2016. Souhaitant augmenter la densité d’élevage dans son bâtiment il a déposé en octobre 2016, un dossier de demande d’enregistrement pour 39 990 places de poulets. Il a alors obtenu l’arrêté d’enregistrement n°26-2017-21-005 du 21 février 2017. Le poulailler V1 a été construit en juin 2017. Le projet présenté porte sur la construction d’un nouveau bâtiment d’élevage de volailles de chair V2, d’une surface d’élevage de 1 678 m², à côté du poulailler V1 existant. La

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capacité de l’élevage sera après projet de 77 300 emplacements. L’élevage de volailles relèvera du régime de l’autorisation au titre des rubriques 2111-1 et 3660. Le cadre réglementaire de la présente enquête publique s'inscrit d’une part dans l'application du code de l'environnement en particulier des articles L121-8 et L122-1 relatifs à l’élaboration de projet pouvant avoir une incidence sur l’environnement et d’autre part L511-1, 511-2 et L.512-1 relatifs aux installations classées pour la protection de l’environnement. Le dossier présenté à l'enquête publique comprend les pièces suivantes:

• Dossier administratif avec remarques des services de l'état et PPA • Présentation générale • Étude d’impact sur l’environnement avec résumé non technique • Étude de dangers avec résumé non technique • Notice Hygiène Sécurité • Rapport de base • Plans règlementaires • Pièces complémentaires en particulier plan d'épandage des fumiers

Ayant conduit l’enquête conformément à l'arrêté N° 2019053-0005 du 22/02/2019, de Monsieur le Préfet de la Drôme, soumettant à enquête publique la demande d'autorisation d'extension d'un élevage de volailles de chair présentée par Monsieur Florian AYMARD. Après avoir étudié la totalité des pièces du dossier d’instruction et plus particulièrement l'étude d'impact, l'évaluation des risques sanitaires, l'étude de danger et les documents associés à ce projet en particulier le plan d'épandage des fumiers, Après avoir visité les lieux à plusieurs reprises d'abord en compagnie du pétitionnaire, puis seul à deux reprises, pour pouvoir constater l'impact visuel, olfactif et d'effet sur le voisinage, Après avoir rencontré les deux agriculteurs partenaires du projet pour le plan d'épandage, Après avoir rencontré et écouté les représentants de la Coopérative ValSoleil intégrateurs situés en amont et aval du projet, Après avoir écouté les avis, rencontré à plusieurs reprises Mme la Maire de SOYANS, Après avoir examiné et répondu aux observations qui ont été faites par oral et par écrit par le public, Après avoir examiné et pris en considération les avis rendus par les communes concernées et situées dans le périmètre de l'enquête publique, Après avoir examiné et pris en compte les observations des Personnes Publiques Associées, Et après avoir entendu, avant, pendant et en fin d’enquête, le pétitionnaire Monsieur Florian AYMARD

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Après rédaction du PV de synthèse des observations du public et du Commissaire Enquêteur, puis analysé les réponses à ce PV de synthèse par le pétitionnaire, En raison des points suivants : Sur le plan règlementaire je constate:

La conformité des documents présentés et de la procédure de l'enquête aux règles définies par le code de l'environnement et notamment ses articles L122-1 et R 122-1 et suivants, relatifs à l'évaluation environnementale, L123-1, R123-1 et suivants, relatifs à l'enquête publique, L511-1, 511-2 et L.512-1 relatifs aux installations classées pour la protection de l’environnement. Sur le fond je constate que: Le projet d'extension d'un élevage de volailles de chair présenté par Mr Florian AYMARD situé sur la commune Soyans: • s'inscrit dans le cadre du développement de l'activité à la fois du pétitionnaire mais

aussi au besoin du marché local des volailles de chair,

• a donné lieu à une étude technique complète, une étude d'impact approfondie, une évaluation des risques sanitaires, une étude de danger,

• a fait l'objet d'observations des Services de l'État et PPA auxquelles il a été donné réponses

• a été soumis pour avis: - de l'Autorité Environnementale qui n'a pas rendu d'avis dans les délais prescrits - à l'ensemble des 9 communes concernées par l'enquête publique dont 4 ont répondu dans les délais prescrits:

1. Cléon d'Andran: Avis favorable le 28 mars 2019 2. Saoû: Avis défavorable le 1er avril 2019 relatif à un épandage sur une zone

humide 3. Charols: Avis favorable rendu le 9 avril 2019 4. Soyans: Avis défavorable rendu le 6 mai 2019 aux raisons suivantes:

• Questionnement sur l'impact de la ressource en eau en terme de qualité et de quantité, aucune preuve sur l'incidence sur les sources voisines n'ayant pu être apportées (pas de procédure de suivi).

• Questionnement sur la conformité de l'installation existante: non-conformité visible de l'extérieur, absence de dispositif d'infiltration in situ des eaux pluviales ou de moyen de lutte contre l'incendie (citerne)

• Proximité de lieux d'accueil du public à 500 m au sud centre équestre et gîtes. • que le projet proposé par le pétitionnaire fait appel aux meilleures techniques

disponibles en matière d'exploitation et de bien-être animal,

• que le projet apporte la garantie d'une rentabilité économique suffisante pour permettre à l'exploitant de faire face à tout problème d'exploitation ou de post exploitation,

• qu'il existe des oppositions sur le projet en particulier par les voisins immédiats qui se plaignent des nuisances olfactives générées par le site. Toutefois celles-ci sont limitées aux périodes d'évacuation des fumiers (7 fois par an).

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• qu'il existe des oppositions des voisins immédiats pour des craintes sur la ressource en eau du hameau de Durons (trois foyers et une exploitation de centre équestre). Les craintes s'expriment sur:

1. la quantité disponible: les puits du hameau des Durons sont des captages de faible profondeur particulièrement sensibles aux périodes de grande sècheresse comme 2017. Le forage réalisé par Mr Aymard (et reconnu conforme au règles) est de grande profondeur et dispose de débits très largement supérieurs à la consommation prévisionnelle actuelle et future de son élevage. Cette consommation sera mesurée, relevée quotidiennement, et donc contrôlable au plan règlementaire. Sur ce point les craintes de pénuries d'eau liées à l'extension de l'élevage ne sont pas démontrées. Par contre la qualité de la restitution au milieu de l'eau captée par les toitures de l'élevage peut être tout à fait déterminante pour les quantités d'eau disponibles dans les nappes de surface.

2. la qualité de l'eau: à ce jour, à ma connaissance aucune mesure qualitative (potabilité) de l'eau des puits des Durons n'a été produite. Il serait sûrement intéressant que les habitants de ce hameau fassent procéder à une analyse préalable afin de pouvoir faire un suivi qualitatif après le démarrage de l'extension d'exploitation et en mesurer son impact éventuel.

• que le public a été informé du projet et a pu participer à l'enquête, formuler ses observations qui ont été reprises dans le PV de synthèse auquel le pétitionnaire s'est attaché à apporter des réponses précises et en complétant ses engagements.

• que le pétitionnaire a pris des engagements complémentaires dans son mémoire en réponse en particulier sur le traitement des eaux pluviales et l'abandon définitif de son projet de deuxième poulailler sur la commune de La Répara Auriple.

• même si on peut regretter qu'en matière de consommation alimentaire, le marché des volailles de chair est très dynamique et parait avoir un bel avenir pour encore de très nombreuses années,

Pour l'ensemble des raisons indiquées ci-dessus, et eu égard à l'ensemble des engagements pris par le pétitionnaire avant et à la suite de l'enquête publique, je donne un AVIS FAVORABLE à la demande de d'extension d'un élevage de volailles de chair présentée par Monsieur Florian AYMARD. Avec la réserve suivante: Que la modification apportée au projet en matière de traitement des eaux pluviales soit effectivement réalisée en garantissant à la fois: � la capacité de rétention et d'infiltration des eaux de pluies sur le terrain siège de

l'exploitation � la non contamination de ces eaux par des eaux sales issues de l'exploitation Ces points devront être particulièrement surveillés par l'autorité administrative de contrôle, de même le strict respect des engagements pris par le pétitionnaire avant et à la suite de l'enquête publique. le 28 mai 2019

Jacques FINETTI Commissaire enquêteur

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ASSÉCHANT ET DÉSINFECTANTPOUR LITIÈRES ANIMALES

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Sous lʼeffet du piétinement, et de lʼhumidité, une fermentation et une montée entempérature engendrent une multiplication des pathogènes. Lʼair devient vicié etnauséabond, les animaux malades et irritables, la consommation de litière augmente.

Saniblanc®® litières neutralise directement les odeurs à la source, stabilise lalitière, assèche les zones humides, enrichit les fumiers et favorise le compostage.

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POUVOIR EXPECTORANTArômes dʼeucalyptus

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LʼALCALINITE : le pH de Saniblanc®® litières très basique, permet naturellementde faire barrière aux pathogènes.

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Conformément à la règlementation en vigueur :

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Saniblanc®® Litières doit être épandu régulièrement deux à trois fois par semaine.Le produit étant très efficace, on peut se limiter à 100gr/m2 en bâtiments volailleset de 1kg par UGB/semaine.

Lʼefficacité du produit tient à la régularité de son emploi. Ne pas hésiter à augmenterles doses sur les endroits particulièrement humides.

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Saniblanc®® Litières sera encore plus efficace si avant la mise en litière vous avezépandu Saniblanc®® Vide Sanitaire. Vous partirez ainsi, dès le paillage, sur un milieualcalin et hygiénisé.

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Saniblanc®® Litières a été testé avec succès sur volailles, palmipèdes, ovins, caprins,bovins et dans des conditions d'emploi très difficiles (forte humidité).Saniblanc®® Litières donne entière satisfaction dans la conduite du troupeau.

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Maintenir les animaux au sec après application.