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R.Sterckx - Traité élémentaire de botanique

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Sterckx - Traité élémentaire de botanique

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TRAITË ELÉMENTÀIRE:

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II

DE BOTAI\IQUEd vvv- v\zvvvvvvv æ

INTRODUCTION.

r. ! MrcRosbopn apPLrouÉ a r."Étuo:s uns vÉeÉTAux.

Coupqs rmierosoopiques. - Certains objets peuvent

être étudiés au microscope directement,, sans aucune prépa-

'ration (algues). Pour d'autrps, par exefnple une tige ou une,racine, il faut prdparer des coupes. minces, lransparentes,

$ermettrint de mettre à nu leur structure intime.Les instruments du préparateur sont : un rasoir blen affilé,

iplan sur une db ses faces; - une scie fine pour les substancgs

dures; - des pinces déliées; - des pinceaux fins pour saisirùes corps; - des aiguilles emmanchées trèp acérées.

Les coupes microscopiques ge.font avec le rasoir. On tient.d'une. main I'objet, de I'autfe le iasoir, qu'on a d'abordplongé dans I'alcool. Si le. corps est ûrès mou, on le durcit,prdalablement par des réactifs.- S'il est d'un très petit

"diamètre, on l'énferme dans de la moelle de sureau ou de la.paraffine.

Les corps très durs sont sciés en plaques minces qu'on,use ensuite sur une meule. i ,

Béaetifs. - {o Rëactifs tl,urcissants. - 0n emploiesurtout, I'acide chromique en solution aqueuse au fr, I'acidepicriciue et I'alcool.

2" Réaatifs isolants! - Ils servent à faire ressorlir au

milieu de la préparation l'élément à étudier, ou à séparer les

éléments d'un tissu. Citons I'eau, I'acide sulfurique, I'acideacétique, I'alcool.' 3' Rëactifs colorants. . - Ilsspéciale à l'élément observé. 0n

.;.

donnent uDe colorationemploie I'acidb chromique,

I

2-qui colore en jadne; le garmin (carmin acétique, al'uné,

glycériné'ou oxalique), qui colore en-rou$e; le picrocarmi-

iate d'ammoniaque, qui sert, commg.ld prdcédent, à colgrerles noyaux des cellules; le$ couleurs d'aniline; la teinture

d'iode, pour reconnaitne I'amidon; le chloroîodure de zinc,,

pour l'étude de,la gellulose;'Ihématoxyline ; etc.

ilfontage des prépqratlons. lo Préparali'ons

temporaires. - Etles Ëont'tâiies seulement pour la durée.de

I'observAtion. Généralement, on les examine non à seg, mais

baignées dans un liquide,-- I'eau, la glycérine, le chloral ou

I'eau de javelle, - afin de les rendre transparentes'20 Préparati,ons d,éfini,tiaeà. - 0n choisit un liquidc conser-

vateur qui n'aitère pas la préparatibn avec le temps et ne lui

enlève pas sa'coloration.Si'o''est le baume de Canada en riissolution dans la téré-

benthine ou la bqrtzine, on pose une gouttelette de ce liciuide

sur une lame de verre bien rrettoyée, on y introduit la pièce

à conserver, que I'on recouire ensdite aveo la lamelle, en

veillalt à ce qu'il n'y ait pas de bulles d'air interposées, e[

orr laisse séchèr. Si c'est la glycérine, on opère de même;

*dir, en outre, on borde la préparation avec de la paraffine,

ou de la cire.à cacheter digsoute dans I'alcool. Si c'est lagélatine $lycérinéer on place sur un porte-obiet uûe quantité: .

suffisante de cette subJtance pour donner après fusion une

goutte de grosseur ordinaire; on chauffe lentement la-lame

de verre sur une lampe à alcoof jusqu'à ce que la gélatine

soit liqudfiée;'on porte dans,la goutte ainsi formée une coupe.

choisie et, on recouvre d'une lâmelle.

73-

DÉF'INITIONS.

. La Botanique est la paqtie de l'Histoire Naturelle qui' s'occupe de l'étude des plantes.Les plantes, comme les animaux, sontformées de différentes

parties ou organes, jouadt des rôles particuliers appelésfoncliotts. ainsi, la racine edt un organe qui,a pour fonctions

- de-fixer le végétal e[ d'absorber dans le sol des matièresnutritives

La réunion des fonctions constitue ce qu'on appelle la uie ;on dit des plantes et des animaux-qu'ils sont des êtresorganùsës ou aiaan,l,s

La vie se réduit, chez le,s végétaux, à la n.utrition e[ à lareproduction; la sensibilité et le mouvemeni volsntaire nes'observent que chez les animaux.

Il faut donc distinguer'ici les organes de la nutriti,on(racine, tige, feuille), à I'aide desquels les plantes se nour-rissent et vivent, et les orgl,nes d,e la reproduction (fleur,fruit,.graine), qui servent à les reproduire et à en perpétuerl?espèce.

Pour arriver à une cohnaissance compl'ète des végétaux,on les envisage à des points de vue divers; de là,"plisieursbranches'dans la Boranique. , '

L'anatomi,a s'occupe de Ia description des ,organes, dansleurs formes, léur situa[ion, leurs modifications, leursrapports (organographie) ou dans leur structure iùtime(anatomie mier oscopique) .

La phgsiologi,e ou b_i,ologie ,dtudie les îonctions que ledorganes sont chargés de remplir.

,' frâ classifical,i,on.reche.rche les ressemblances ou les diffé-rences existant entre les végétaux et répartit ceux-ci engroupe$ naturels.

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PREMIERE PARTIE.

ET PHYSIOLOËIE,

CTIAPITRE I. .

. Trssus Ér-s\4pstA'rnsi o"* vÊotltlux.

En'étudiant, au moyen d'une forte loupe ou d'un mi-

cioscope, de pe[ites Coupes pratiquées sur différentes parties

d'une plante, on distingue rois sortes d'organes 'élémen-

taires : les aellulas, les fi,bres et les uaisseaun Ces éléments

forment, en Se groupantr le tfssp cellulaire ov parenchyme,

le tissu fi,hreun ou sclërenchgme eI le fissz aasculai,re ,ouprosenchyme.

cellules. - Les cellules sont de très petits sacs mem-

braneux sans ouvertule, dont la cavité est occupée par

diverses substances.Elles laissent entre elles'de très petits espaces irréguliers

nommés espaces oa méats intercellulaires.a) Menbrone.'- A I'origine, la'membrane qui entoure la

cellule est fort mince et incolore. Plus tqrd, quand la cellule

est entièrement développde et encore, bien vivante, on voitgue son errveloppe est lapissée d'une qouche

ÆÈ\ de matières scilides qui s'appliquent contre la

ÛiS face interne et y forment des ponctuations, destY lignes t*ansversales courtes ou raies, des spires,

Fis. r. des anneaux, etc.; de là, les cellules ponctaéqscett'ute poinctwêe. (fig. {.), ragèes (fig. 9t, spiralë,es, annelées, etc.

' Si la membrane ne s'es[ pas partout épaissie,

A elle reste transparente en certains points'et

. ,,i. W parait trouée; mais' en réali[é. elle ferme

^ encore la cellule,'qui, une fois perforée, devrait

",i)Ï,' i,**. infailliblement mourir.

Lienveloppe de la cellule est formée d'une

combinaison de carbone, d'hydrogène et d'oxygène nommée

ANÀTt]}/IIE

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I

eellulose 1. Cette

6

matière est blanche, solide, diaphane : lariroelle de sureau, Ia ouatè, le vieuxlinge, etc., la présentent à I'dtat depureté presque complète.- b) Contenu (fig.8). - B-eq,aprèssa naissance, la cellule rle ren-ferme .qulune matière molle, mo-bile, .ordinairement incolore etgranuleuse : le' protoplabme z, mé-lange d'eau et de plusieur,s corpsen voie de

"transformation conti-

nuelle. Plus [ard, on y découvre

Fig. B. _ oe*wte oès d'autres SubStanCes élabOrées par lera. Membran . u,..oo"to,lJT' protoplasme lui-même. Lgs liquidesi Tî{:::1._11lfoore.

.. (ou les,solides en dissolurion) sonrii.: itrfâ3fl""#Ê;iirotoprasme principalemen 0 des hui les fi xes, dans

iHiy.'ffi""riTi:àramem- le'lin, le c:olza; des huiles essen-, tielles, dans les fleurs; des matières

colorantes, dans la garance; des.glucosides, comme le tan-

L'alcool absolu a une action très caractéristique; en effet. il caagule ,instanta_

nément le protoplasme. et cette propriété a une importance toute pariicuriure àînsles recherches sur la structure du protoplasme, sur les phénoinènes qui se passentdanb le sac embryonnaire, sur la division des noyaux cellulaires, etc. une sorurionâqueuse d'acide osmique, même très étendue (U900), agit d'une manière tout àfail, analogue

une solution aqueuse arcarine très diluéb de nitrate d'argenr a éré employéecomme réactif, pour ainsi dire, de la ui,e d,it, corgts protoptasmi,que, qui, à I'dratvivant, contient de I'aldéhyde. par ce réactif, re protoptasme vivant'sâ colore ennoiro tandis que lo fotoplasme mori demeure incàtore., ; ---

L La cellulose pure se colore en violet par le chloroiodure rle zinc, en bleu parI'iode et I'acide sulfurique, en brun ou jaune variant jusqq'au jaune brunârre par.la teinture d'iode; souvent elle prend une coloratio4 bleue pure par simple additiond'eau aux, préparations desséchées au contact de I'iode. La cellulose iïoo. ou de' colore très 'souvent en bleu par I'iode et I'acide sulfurique qu'après avoir été traitéepar I'acidq ôhlorhydrique ou soumise à une pression assez forte sous le cotvre-objet. \

Les couleurs d'aniline coloront la cellulose avec une intensité variable.2 Protoplasme.Le protoplasme esi le corps aiuant de' la cellule. Il se colore

en jaune par I'iode. en jaune brun par I'action successive de .l'acide nitrique et dela potasse, en rose par I'acide sulfurique concentrd en présence du sucre, en rougepar le nilrate acide de mereurc, en.violel par I'actiob euccessive du sulfate àe.cuivre et de lâ polasse

.-'l--

erin 1, dans la noix de galte e[ l:écorce de chêne' la digitalinedan€ la digitale, la*n*gdaliae dans la graine de I'aùan-.dierNe.q Sucres, dans la canne à sucre et la betterave;

oes go m\so**g 11111ï::,q:iî:. 3i I^1T:1, !:,w'rorp-s ryrn\e composition identique à/celle de I'amidon.,'

*uis soiuble fu I'qul z, et, qui existe surt'olt 9l.1.,t1,.gtlld

nombre de Cort , qomme l'aunée, le dahlia, I'hélianthe

tubéreux ou topina i les so n remarque

û-rtout ui apparaît sur la coupe d'une

feuille sous la forme de tions vertes : c'est, la matière'-colorante des feuilles et elle lappartient quiaux Parties

vertes a; elle dand la nutrition des

plantes, un rôle a ! important que lesangchez les animaux.. gperçoit encore

des sels cristallisés ayant chaux pournulesdans

inig.4. -,tnecettu.te basg (fig. 4 u; de trèS petifS

i:ir?:*"t itas *{1'

blancs -d'aleurone :6 qui exis

L Tûnni!ù. Les cellules qui contiennent cette substance se Çolorent en bleu foncé

.no .n "ert

quand on les traite par I'acétate ou le chlorure ferrique' Le bictrromate

tu pot"d*o tàé colore en rouge brun, et le chlorure de zinc ioilé étendu' en louge ou

en violet.,Toutes ces rdactions exigent un séjour, plus ou moins long 'dans les

jans un tubercule de'topinambour, de's I'alcoolou la glycérine, on;dit, accolées

,réâctifs.

ryçhhtc. Lorsqu'on fait une couPe

dahlia, d'aunée, longtemps conservé

eux parois des cellules, des mamelonnées formant des

t dàns I'eau â 50-550 cAans les acides et

I'eau,froide. La teinture d'iffle; mais ils sont comP

lore en brun les sPhéroç ux en Bédétrant dansent insolubles dans'.dans la liqueur

Jeurs petites ffssures i leq

-lorsqu'on les traitedissout les s

a inbroilrylJe. ITiatière verte' insoluble dans l'êau, dans. les acides étendus

buches concentriques se/Éontrent plus distinctement.solution cuDro-am12a{aeale; I'hydrate de- potasse

et les acalis èteodos, mais soluble dans l'éther. I'alcool et la benzine' $lle est

ddcolorée par la liqueur de Labarraquô; elle' devient jaunâtre par les acides

dtendus; vert blguâtre ou nteu par les acides chlorhytlrique ou sulfuriqrie con-

.centrés. -Faire dos coupes dans une feuille et examiner dans'l'êau ou'dans la

"glycérine. --,- ^ ,^" i It taut cependant remarguer que, bahs tes feuilles rouges' la présence de la

chlorophylle àst dissimuléç par.le pigment conteriu dans les cèllules.--6

Voit-SoUs le micrOscope les cristaar il'onal'ate d'e chawæ, de forme prisma-

tique, dans unè coupe de la feuille de I'oignon'6 pour voit l,aleurone, lalre des coupes microscopiques dans t'atbume'n de la

graine du ricin commun ou dans un cotylédon_de pois'

8-',

toutes lès graines et qui ôonstituent,'uneréserve nutrltive pour les développemeiltsultérieurs ; des i granules de fécule oDamtdpn 1 (fi'g. S), surtout abondants ,danslçs parties co$.nestibles (riz, pomnje deterre, blé, etc.;r; leur forme varie suivant"les plantes auxquelles ils appartiennent,oe qui permet'à un æil exercé de recon-,nattre,'sous le micfoscope, les falsifica-tions des substances fariheuses.

La cellule possède presque toujours un nolrau 2. Celui-ci estplacé, tantôl âu centre rnême du pfotoplasme et relié à lamernbrane cellulaire par dês bàndelettes rayonnantes, faisant.alors I'effet d'une araignée dans sa toile (fig. 3); tàntôt, dansIa couclie protoplasmique paiiétale. Sa couche externe, plusdensen forme une sorte de rnerfibrane. Yers Ie centre, ûtttrouve un ou plusieurb corpuscules auondis, les nucléolqs-.Le noyau n'est pas seulenient transporté dans la cellule parles divers déplacements du protoplasme; il possède aussi un.

mouvement propre de ffanslation. Comme le protoplasme, ilest formé de diverses matières mélangées avec I'eau. Quanô

1 Coupe dans rin tubercule de pomme de tèrre (granules ovaleb), dans lhlbumer,de la graine du maîs (granules polyédriques), etc. -L'omid,on bleuit par la tein-lure d'iode, I'iodure de potassiu'm iodé et les autres préparations'qui contiennenfi.de I'iode libre. La présence de.lleau esl unb condiiion' eind quû, fl,on pour obtenirle bleuissement.

Pour décèler I'amidon dans les grains de chlorophylle, il suftit d;exâminer,dansI'iotlure de potassiufir iodé des eoupes sufrlsamment mince.s gn'on a'prédlabtement

' traitées pàr I'aloool: les Éirains d'amidon gonfleni et prenncnt alors une,couleurbleue bien nette.

2 lioyaun èel,l,t0lni,rea.lL'acide acdtique, I'aliool et I'acido osrnique les ren-dett très nettement visibles et sont employés aryec avantage dans leur étude. llrfaut un fort grossissemggf.

Les noyaux sellulaire-s possèdent à un liaut degré le pouvoir dc retenir et tle' condenser leq matières coloranùes. Ces dernières et pârmi elles surtout I'hémato:

xylineo le vert, d'aniliûe, le carmin aluné' en une sinple solution de carmin, ainsûque la solution de picrocarminate d'âmmoniaque,'donnent âux noyaux une colo-ration bien plus accentude qu'au protoplasme ambianl. L'iode agit tout à fait demêmp'. 0n peut aussi traiten sucoessiveinent. par I'alcool, lo'picrocar,min et l"acideacétique.

Fig.5 -Anecel,tuled,e tub:arcule d,e

potnnze d,e terfe coïù-tenant d,es gralnsil'o.mtdon.

-9-la ôellule est en voie de,croissance, soll rloyau grandit et"lorsqu'il a atteint une certaine dimension, ll se divise en deux'.

Tout nbyau dérive d'un noyau arrtérieur par voie de d,ivision.

'c) Forme. - La forme primitive deS cellules est la sphère'

- " (levure de bière) ; mais, plus tard, en se pres-

sant les unês cont're les autres, elles affectenf .

diverses 'figures I : elles sont polyédriques

dans Ia moelle des tiges : sureau; en forme

F,ig. ô. --

ceuwr.es de briques dans le liège; étoilées dans Iaéhauesd'wJone' moelle de jonc (fig. 6), etc."d,) Farmation. * Les cellules peuvent se former de trois

'maniëres différentes : par d,iuision, par coniugaisort, par

rënouation ou endogénie.

Dans la iliaision, une cellule pourvue d'utte membrane de

cellulose dédouble son noyau et prend unè cloison qui la

partage en deuX cellules nouvellês : le nombre des cellules'

ârgmunte e. 'Ce mode de formation, de beaucoup lo plus"

fré'quènt, subit un grand nombre de modifications secondaires.

D'Une part, la rnembrane primitive est tantôt employée à

réunir les diverses générat,ions de cellules, tantôt rejetée, ce

qui sépare les qellules. D'Autre par[, le noyau peut lantôt se

dlviser en même temps que le protoplasme,.rtantôt'se diviserjusciu'au 'bout pour ne sè dloisor-rner qu'à là fin et tout d'un-roo'p.

0n trouve d'innombrables exenrples de la'multiplicâtion

pry diyirion dans I'embryon en voie de dévetoppemerùt' dans

les tiges, leS feuilles, les racines' etc.

oeux@fférentes s'unissent pour former-une

cellule nouvelle : l-ibÏnhqe des celiules diminue. t'eslCelfUlg UOUVUUE . fti lluruu{:i usù L'ç'rrurve uru*r'

toujours par conjugaison que Èàpgoduit,l'æuf, c'est"'à-dire 'la

cellule-mère de là' plantà. Les Cr.-lgqggames présepte$t. cephénomène avec beauooup de nelteté. \

i 1 Examiner sous le microscoPe.2 voir au microscope lh multiplication des cellules par division dans le pollen'

jeune du lis blanc; tlans te p_rotocoque.ou lèpre en grappe' petite algue verdâtre quir

recouvre les troncs d'arbres pendant les temps, humides ; etc'

- ,10

Oa\r1a rënouation, la cellule nouvellenaît et seï(geloppe au rrrilieu du proto-

llule : le nombre des

cellules reste le même. 1végérauxinférieurs offrent beaucoup d'exeù'plqs dece type de formation.

La division des cellules a pour" résultatI'accroissement-du végétal. EUe est quef-quefois d'une activité extraordinaire; on

voit les bulbes de la fritillaire produire enquelques heures des pogsses de plusie;rrs

centimètres; led' meloirq augmenter de

plus d'un kilogramme dans un seul jour." .ris' ?' - !!if':.^, de croissance; les jeunes pousses deu"iiif,ls$:T|""ffjrllir,rru,;*n,**n*;;'ilrilerô*

Il existe des végétaux èomposés d'une cellule unique,.oomme Ia levure de bière et le protocoque, ou dont I'organi-sation en comporte un nombre incalculableo [els que la plrrpart

' .des Champignonb (fig. 7)et les Mousses : ils sont dits végétaux.cellulairet. Che, d'aufes, au oontraire, l'élément cellulaine eSt

groupé el, maintenu par des vaisseaux et des fibros donllensefnble constitue un véritable squelette admirablement

,'organisé; ceux-là sont appelés végétaux uasc.ulaire,s :

'Dicotylédones, Monocotylddones, certaines Acotylédones

\1 (Fougères).

h Fibres' - Dans la section longitudinale d'une plante,

on rernarque des filets opaques à parois épaisses : ce sont,des fibres, sortes de cellules allongées, ayant la forme de

fuseaux et S'engrenant par les'pointes, de manière à fOrmer" 'un ensemble solide appelé sclërênch,gmel (frg.8). Celui-ci a

I Faire une coupe d'un tissu scléreux (la région piemçuse d'une p0ire, par

,exemple); metffe la coupe daqs I'alsool, puis la plonger ptjndant 30'secondes

envirÀn dant ooe sôlution de fuchsine aqmoniacalei porter la coupe dans I'eau :

le sclérencbyme se colore en rouse vif ; exapiner dans I'eau ou la glycériue.

Pour'voir les flbres, on peut encore faire deg coUpes tfansversales et des coupes..longitudinales dans des tiges tiès fines de lin, de chanvre. d'ontie. de mauve'

.d'orme.'elc. (

/

-Upour effet de donnel de la fermetd et de I'dlasticité à certâjrresparties du végétal. Il existê dans le bois des arbnesi 'dans

le pétiole et les nervures des feuillesde toutes les plantes; il' constitue aus'siles filaments textiles .que I'on retire del'écorce du lin, du chanvre, des feuillesdu phormion tenace, etc; Chimiquement,la fibre est constituée par de la cellulose

. incrustée d'une substance dite matière"'. "ttrrll _hgneuse (lionum, bois).

.Fig. 8. - trraament fi UaisseauX.il,e tl,ssu flbreue. _^ r:^__ n '

se disposent en ûle les unes au-dessus.desautres, et gue les cloisons .intermédiairesse résorbent, elles donnent naissance àun long tube appelé aaisseau. Le tissu -

vasculaire comprend les 'uai,sseaun ord,i,-nai,res, les tubes cri,hlés et les uaisseaùnlati,cifères

a) Dans les uaisseaun ordi,nai,res, oDtrouve de la sève'au printemps, de I'airplus tardo Ces vaisseaux existent cheztoutes les plantes à'racines, qu'ils servent

,Fig. e.- portà,ond;um à caractériser comme plantes vascul'aires;'Dai',,edu annetê' ils y constituent l'élèment principal flu

bois. Leur rôle est, de transporter à travers toute la -plante

I'eau etles matières inorganiqueB dissoutes. comme ils pro-viennent. des cellules, on y observe les dessins que I'onrencontre sur celles-ci et I'on distingue les vaisseaux ponc-lué1, rayés, spiralës, annelés (fig. g),, scalariformes t, etc.Les vaisseaux scalariformes sont prismatiques et portent'des raies transversales placées horizontarement les unesau-dessus des'autres; de manière à figurer une espèced'échelle, Les vaisseaux spiralés sont encore âppelé s rra-

r toupes longitudinales dans deé plantes O,urrru, : vaisseaux rayés, et scalari-'formes du rhizomo de la fougère impériale; v. réticulés de la racine du pissenlit;v. spiro-annelés et trachées de la tige de la balsamine des jardins; etc.

{r

, .: 12_ t

chëes, par analogie de structure (non de fonctions), avec lestubes respiratoires des insectes. I;es trachées se composentd'une membrane mince, à I'intérieur de iaquelle s'Bnçoule en

hélice un tube contertant un liquide. 0n en trouve dans le çanalmédultaire, à la fac"e supérieure des nervures, etc. 0n peut

voir des trachées se dérouler en déchira"nl, avec prdcdutiotlles nervures d'une feuille de robier ou de géranium,

D/ Dans les twhes wibl,ës r, les cloisons hori2orrtalesexistent encore, mais elles sont pbrforées d'un grand nombrede petits trous et ressemblent à des cribles. Le tissu criblése reucontre dairs toutes les plantes vasculaires e[ , formel'élément foltdamental du liber. Il a pour rôle de tfansporterdans toutes les régions de la plante les aliments élaborés parles feuilles.

c) Les aai,sseauæ latici,fères (fr5. {01 z t'unastomosent entreeux de manière à former des réseaux. 0n les rencontre dans

l'écorce des tiges et à la face infé-rieure des nervures. Ils sont ainsi

nommés pârce qu'ils renferment du

lateu, c'e;t-à-dire le suc propre de'

certains végétaux, liquide parfois

incolore., mais le Plus souvent co-loré,'blanc, jaune, rouge' etg. On

trouve du' latex dans le Pavot(opium), la chélidoine, la laitue, lesureau, le pissenlit, etc. De ce4tains

arbres tropicaux, on retire un latex

laiteux {ui, à I'air, se bruniç et,

- devient résistant : c'est le caout-chouc,' dent les arts et I'in.dusti'ie

font 'un si grand usage. I+A gu'tta-

percha et la.gomme-gu,tte sont des productions analogues.

FiE. 10. - Fragrnent il"u'nàal,ssaaw to,ti'ct f ère.

1'Traiter ies coupee par le chloroiodure, de zinc. Les Cucurbitaoéeso la

I'aristoloche se prêtent très bien à I'dtude des tubes criblés.2 Faire une coupe longitudinale !'une tige d'euphorbe, d'une racine de sqlsifis'

d'une tète de paiot, tl'.une tige de,melon, de laitue cultivée. etc.

vigpe.

:-13-En résumé, orr peut dire que les plantes ne sont, forrnées

que dq cellules, et que celles-ci changent simplement de nomsen changbant de caractère$. .,

CHAPITRE, II.! L'ÉPIDERME ET SES PEPPTTPENCBS.

.t-L'épiderme (fig. {3) enveloppe toute la plante et laisse voir

par ti"ansparetrce la coloration des tissus. Il comprend deuxpafties 1 :' :lo I'épid,erme proprement dfl, formé de cellulesaplaties et serrées les uneg contre les autres; 2o la cul,icul,e;

membrane amorphe et excessivement mince, se moulant,parfaitement, sur l'épiderme e[ d'unq composition peu diffé-rente de'celle du caoutchouo. ' .

La forme des cellules épidermiques varie non seulement, d'un organe à I'autre, mais encore

sur un même organe. On peut,citer,cependant, comme cas assez régu-liers, les cellules des Monocotlld-dones, en forme de rgctanglesétroits et allongés (fiS. 1'l), et cellesdes Dicotylédones, donl, le con-tour esl si$ueux (fiS. 12).

L'dpiderme remplit chez lesplantes le même rôle que la peau

,1 Ddtacher un lambeau d'épiderme et I'examiner dans feau ou la glycérine.Étqdier aussi l'épiderme sui une Goupe transversale d'un organe joune.

?gEnlever des lambeaux de l'épiderme dos feuilles (iriso chou, Grâminées, lilab,.lferre), et voir au miqroscope.

chez les animaux : il protège lesFig' rr' -.!o'-!""y #:::T:: tissus spus-jacents et s'oppose àd,e la feul,l,l,e d,'une Monocotg-

tëd,oma,. montant les eàUules l'éVaOOfatiOn.' i "Jiiiii: reotangur4ire "lv siomatos 2.

- on donne ce

nom aux ouverturesrespi'iatoires des végétaux(fig.11, {2 ef{3).

Fig. 12. - Morceau d,'éptil,ertned,e La faui,ll,e ir"ume Dl,cotq\éd,ono,montrant les cellules à contoursinuoux et 2 itomates.

Fig. 13. - Coupe gterpenùùcul'al'reil'une portl,on ile feutl,l,e dp lactn-the, offranc lq, gectl,orl, d,'unstoma,ro.l. Iipiàerme.2. Sa cuticule.8. ôoo"rtot" du stomâte.4.. Cbambre a.érienne.5. Parenehyms de la feuille.

-r4-Ce 'sont de petits appareils quidépendent ,de l'épiderme et quicorfsistent en une ouver[ure appe-lée ostiol,e, bordde de deux cellulescourbées en demi-lune; celles-ci sont disposées à peu prèscomme les deux lèvres autouPde fa bouche (sloma, bouche).

. Abondants surtout sur les or-ganes verts (feuilles, jeupes tiges,calice), ils ne manquentpascepen-dant aux organes floraux colorés.Sur les feuitles flottantes, on"n'entrbuve géndralement qu'à la facesupérieure : nuphar. 'Dans lesfeuilles aériennes, ils occupenl laface inférieure seulemenl ou, s'ily en a sur les deux"faces, ils sont,

en plus grand nombre ir I'infé-rieure. Ils correspondent, toujoursaux parties uniquement, cellulaireset manquent, par conséguent, surles nervures des feuilles.

A la face inférieure des feuilles,'on'en trouve plusieurs centaines (iusqu'à 700) par millimètrecarré. Une feuille de lilas en porl,e 800.000; une feuille de

chbu, {{:000.000.Les deux cellules qui form-ent chaque stoûate tiennent aux

, cellules de l'épiderme. Quant à I'ostiole, il fait, oommuniquerles gaz internes avec I'atthosphère extérieure.

Ë., Poils et glandes. - Un grand nombre "de plantes

sont "plus ou moins couvertes de poils 1. Ces petits organes,

simples dépendances de l'épiderme' soilt oomposés d'une ou

de plusieurs cellules et ont pour fonction générale de pro-

1 Voir lél poils sur des coupes microscopiques transversales ou tangentes. Grande

variété de formes et de caractères (BoiraginÉes, mauve, Iierre, ortie, etc.)

-,t5-téger les parties jeunes, soit en.empêchant Ia poussière deboucher les stomates (face inférieure des feuilles), soit ens'opposant à l'évaporation (plantes des endroits secs).

Souvent, les poils sont, associés aux glandes r, petits corps"celluleux plus.ou ûroins anrondis, qui sécrètent des fluidesparticuliers, sucrés, odorants, âcres ou visqueux.

cependant, les glandes peuvent être distinctes des poils etreposer isolémerrt, sur I'dpiderme : Labiées,

45 houblon. Celles que portent les fleurs son8

. / l1\W ffi appelées nectaiies; elles sécrèrenr uru

{111,,,,ilil)[fr ïf liquide sucré nommé nectar (flg. ,la-t5),

K([|# dk Les poils urticants sonr ceux donr tar )J \F

, piqûre pfoduit une sensation brûlante.Nos orties indigènes nous en offrent le

' ,,Ë,::;rE

^r;{:",,:3;; t{pu le plus parfait (urtica) ortie). La poinre"

sëpate. -2. Nectatis d'un poil'd'ortie est sèohg e[ cagsante; en"#1,1,T"'ii[^oli. ot" entrant dans la peau, elle se brise, et le

poil ainsi ouvert répand dans la plaie unliquide incolore, caustique, sécrété par des glandes. sur.q,uelques orties exotiques, l'âcreté de ce venin est telle, que-

, leur piqrlre cause des douleurs cuisantes pendant des annéôs,-et peut même amener Ia mort.

r't

CHAPITRE III.oRGANEs DE LA NUTRTTIoN. - LEuRs r.owitroNs

Les organes de' la nutrition sont : la racine, lit ^ti,ge et la{feu'ille.

/ \ l. - Bacino 2.

La racine est; en gdndral, la partie de I'axe du végétal quicroit en'sens inverse de la tige et qui s'enfonoe dans le sol-

r 0oupê mieroscopique de la peau d'une orange ou d'un citron : on vort les,glandes à peu de distânce de l'épiderme sous folme de massifs arroùdis de cellules-,

. 2 Examiner la racine en coupe transversale.

*{9-',Si I'on essAye de,conffiariçr"ce mouvefiùen! el retournanf

.le

ppf ôtr *g ttoontnt des graines en germination, la radicule

àontinue à se diriger vers Ie centre de la terre et se recourbe''

Lâ même expérienoe, plusieurs fois répétée, fail prendre au

pivot une forme sirrueuse. Pour les uns, ce phénomèrte est d,û

 unu force inhérente à la vie végétale; pour lés autres, c'est

un effet de la pesaûteur. Ce qui est oertaitl, c'est que la racine

.nrest, pas attinde par la substance alirnentaire cont'enue dans'le sol. pour slen ôonvaingre, il suffit de suspendre en'l'air un

. vase rempli de terue et percé de trous au fond, et de P.*.tdes graines dans res troUs: los radicules descendront'dans

I'espice vide, tandis que les tigelles s'enfottcerOnt- dans la

corfohe de terre. , i

La, racine ne poltte ni feuilles, ni bOurgeons, nt stomates.

'Ûontrairement à la tige et' à la feuille'r elle ne' devient jamais

ver.te quand ellç est eiposée à I'air et à la luniière. Elle n'exist'e

- que chez les plantes qasculaires.

r,r{ ' St*uaûure. - Dans une racine' on distingue souvenl

/ - a** parties :lecorps ou piuot, qui est I'axe-de la racine, la

oontinuarion .de ld tige, e[ les radicelles, ramifications plu.s ou

moins grôles du corps, dont I'ensemble constitue le cheuel'u'

Le plan qui sépare la racine de la'tige et qui se ,trouve

d'ordinaire au niveau de la surface du sol, se ngmme collet'

Les radicetles présenteq[ à leuf extrémité une sorte de

tissu cellulalulaiulalre

, imperméable'aux liquides et appelé la

aui,ffe oa pilorhiae (pilos', chapeau) 1'

.Fig. 16. - tætrémi,ta. fortement gross\e' d,'une. rad,l'cel,le.

l. Coiffe' ou pilorhize-2. PoilA absorbants.

, Le rôle de la coiffe.est de préserver les

racines conlre le frottement des p4rcelles

dures et, contre urre imbibition trop vive

qui pourraiI faire éclater les cellules.

Non loin du niveau oir elle finit, on voit'

racine se ffouve à

esl dite normale :

des poils très fins.

I Espèees. - Si la- la base de lâ tige, elle

i Ooo, étudier la coiffe au micfpscope' faire une coripd longltutlinale de I'extrd-

mité de lq radicellt"U

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: -'L[-- "

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elle provient, alors du développemen[ de ra radiculei. si gllese monffe en un autre endroit du vdgétal, par exemple le longde.lal fige dans le lierre (crantpons), sur les coulants .d;

{raisier, ou encore à I'extrémité des boutures, elle prend le ,,

nom d'adaentiae oa aæessqùre.' ; ,

iVlodlftoations. - a) Quanr, ù la fornre, on divise lesnacines en trois espèces principales : les racines piaotanteslfibr ewses et l,ub éreuses.

,La racine piaotanta, appelée aussi pi,uot, est celle dont lecorps a pris un grand accroissement; elle s'e"hfonce ver[ica-lement en terre. simple dans la carotte, la betterave, elle estt'amifiie dans le frêne, le chêne, etc. Elle ntapparlient qu'auxDicotylédones.

La racine edt fibreu,sa quand les radicelles sont rès abon-dantes, tandis que le corps est fortpeu flévelop,F ou nui. Elle esr propreaux Monocotylédonqs (fig. {7). "

' La racine tubëreuse offre des ren-flements plus ou moins nombreux :

dahlia, pivoine, aconit.napel (fig. {u)., b) Relatiutement ù, sa .d,urée, utte

. racine peut êtrb annuelle,lorsquiellene dure qu'un.,an : céréales, lin,chanvre, un grand nombre de plantesspontanées et cultivées ; bisannuelle,lorsqu'elle appartient à un végétalqui,, Ia première année, ne donneque des,feuilles. enrrosette, et d.ontla tige, les fleurs et les'fruils n'appa-raissent que la seconde année :carotte, chou, digitâle pourpqée;ui,uace,lorsqu'elle vit un grand nbm-' bre d'anndes : arbres, herbes.

La duréB de la racine détermine' celle de la plante.,Il y a dohc des

S'ig. f7. - hactw fl.breuse.

F.ig. t8. - Ra,ctne tubéreuse' planteS annuetles, bisannuelles et

. d,e l:a,conit mapet. AW,AC0$,

-,lg-Les plant es annuelles sont, celles qui fructifient et nteurent

dans lb'cours d'u[e annéô, ou, plus qxactement, qui n.e voientpas deux priritemps

Les plant es bisannueltès ng fructifient égalgmeut qu'urie

fois, mais exigent, pour cela deux années; nous venons de

voir la r.narohe.de leur végétation.

n Les plantes aiuaces fructiflent pldsieurs fois et vivent'plusieurs années. 0n en dlstingue deux catégories : lesplantes herbacées aiuaces (herbes), poht la tige meurt dès

qu'elle a fructifié, e[ les plantes aiaaces ligneuses ou simple-ment ligneu.ses, dont la tige acquiert de la consistance et vitpendant une suite d'années plus ou moins longue.

Cette classification reconnaît de nomhreuses exceptions.Àinsi, il existq des plantes qui ne dodnent des,frui[s'qu'unefois, et qui, cependant, vivent plusierurs années : bambou. Lechangement de climat fait passer certaines espèies od'utle

catégorie à l'aulre : le ricin, annuel 'chez nous, est vivaceBtprend les dimensions d'un arbre en {frique et en Amdrique.

û ôn peut faire vivre le réséda plusieurs années en enlevairt ses

fleurs dès leur apparition. Des végétaux bisanfiuels peuveut

accidentellemen[ fructifier dès leur première année et devenirainsi annuels : betterave.

. c) Seïon le.rni,lieu,,où elles uiaent,les racines sont le plus

souvent terreslres pu soutemûines, parfois aériennes (lierrei,

et dans quelques càs aqur,tiques (lentille dteau). Si Iairâcinesouterraine se prolonge à une faible profondeur, elle est, ditelraçante (luzerne).

Allongement." - Le point réêl ott s'opère la croissance

de la racine se trouve sous la coiffe, à une très pbtite distance

du sommet. Ains[, la racine ne s'â[!onge qte par son extrémité.0n. peut le' constater en y Façant des lignes de distance en

distance : les intervalles,re$leronb les mêmes, et, I'on vema,

au delà de la derniëre ligne, I'allongement acqtris pendant

I'expérience: D'après cela, on comprend que'le pivot d'unarbre ou d'un arbu$te ayant peqdu son extrémité cesse de

s'allonger. Par cotltr€, les ramifical,ions latdraleô prennent

aussitôt un plus grand accroissement et se multiplient. C'es[

t

I

_,lg_pourquoi lgs pépinidristes, ronsqu'ils opèrent ie repiquaged'une jeune prante, rognent re boul de soû pivot ,ounr de leremettre en terre' afin de procurer au vdgéial un bon empârtement do racines. :,

*t:1":,t-:""1-ï o r i - E n . m ê m e rem p s, q u,el le s,a I i o n ge

"'Elrrsrssr.sement. - En même temps qu'elle s'alionge"

la racine d'ufr grand nombre de Dioolyrdà;nes .;à"prisrir. cut1g:r,:r*enr, se ftl gm la formatiô, o, nïu"Jfiu* pur,iresenfre les anciennes. Il n'a presque jamais liieu chez les autres

n végétaux.F'onetlons. - La racine est essentie[ement l'orgarre deI'absorption des liquides nutritifs.Les racines terrestres fixent le végétalLes racines aquadques et res racines aérienneà ne servent

qu'à I'alimentation.Les racines charnues tiennent âes su,g,en rdserve pour re

dévelop$emenr ulrérieur du végérar t prrrËrïirunouuirrq;souvent, elles nous serv.ent d'aliments : carotte, râdis, lrruul.. Les crampons du rierre restenr courts e[ servent,uTtà,nuïi,,à le soutenir si,ra tige.grimpe; ils s'alrongrot beaucoup,s'enfoncent dans le sor et y pompent les ,ucinourriciers, sila tige rampe. \ i

Quant aux'racines des espèces parasites (gui, orobanche,rhinanthe, mdlampyre), elres, sont chargéôË de puiser ra-

' nourriture dans_les plantgs auxquelles elle"s s'atiachbnt.alimonts de ra planto. fouteitioni - iu. arimentsdes yégétaux sont toujours iazeux, ou liquides, ou dissousdans u.n liquide; les substanàes sorides or p.uuunt pas tra_verser les parois cellulaires.

Dix corps simples forment la base de lous les alimentsessen[iels des vdgétaux : en premier lieu, le carbone, l,hydro_gè_ne et I'oxygène, qui oonstituent,le fondement de toutesubstarice végétale, et I'azote,,qui se joint e u,i* por;;o;;;

-le protoplasme; en second lieu, re soufre et te phosph";;;-ù;outro,'quatre métaux à I'dtat de combi'aison, - lu potrssium,le calciuni, le magnésiu,m et.re f'er, - que l'on retrouve sou$forme,de cendrels après lacombustion àu bois.

L'atmosphère esi- ra source principale du carbone desI

20-

végétaux; elle renferme toujours environ 0,0003 d'anhydride

car;bonique. La racine n'absorbe ni I'anhydride carbonique

gazeux du sol, ni I'anhydride carbonique dissous. Le carbone

t'orme en poids la moitié du végétal sec.

C'est I'eau qui, en se décomposant' donne à la pl4nte laplus grande partie de I'hydrogène qui lui est nécessaire- La

àécomposition de I'ammoniaque peut aussi en fournir, mais

en moindre quantité.L'oxygène est,emprunlé à I'eau e[ aux substanses orga-

..

niques du sol, ou il es[ pris direcrcment, dans I'air.L'azole est puisé dans le sol Pry les râcines, à l'état

d'ammoniaque, d'acide azotique ou- d'azotales. L'azate de

I'atrnosphère n'entre pas dans I'organisme végétal.

Les autres éléments son[ t'ournis par les sulfates, les phos-

plntes, Ies sarbonates et leS autres sels que peu[ cOntenir

la [erue.Au total, la plante trouve surtout dans I'air de I'anhydride

,,,0arbonique et de I'oxygène; dans le sol, de I'eau, des matières

organiques et des sels minéraux.On comprend, d'après cela, qunun champ ne tarde pas à

s'épuiser, quand on emport'e la récolte chaque année; de là

I'utilité des tingrais, qui restituent à la terre les substances

que les.plantes lui onu enlevées.

0n appelle nutritùon la fonotion générale par laquelle les

végétauxfansf'orment en leur propre substance ies matériauxqu'ils ont puisés dans le sol et dans I'air. Elle comprend

iabsoùptioi, L'urot rti,on tl,e la sèue, Ia tratrcpùratiott,, La foneti,on

chtorophgllienne et la- formal,ion d,es lissæs par la sève

descendante.

^{,bsorption.ou d,rssoutes. Les racines pompent I'eau du sol et les

rnalières dissoutes, au mgyen des pot"tiorts ieunes et uotsines

tl,eq leur eutrémité, et non par cette extrémilé même, la

ooiffe qui la retouvre étant imperméable; ainsi, de jeunes

" pieds de plantes disposés de telle sorte que I'extrérnité de

leurs ragines plonge dans I'eau de quelqUes millimèpesseulement, le resle demeuranl à I'air, se flélrissént en quel-

-21 -*, ques heures. Or, les poils radicaux naissant précisément au

point oir finit la pilorhize (fig. {6), paraissent être les organes

Lssentiels de I'absorption. Quant aux parties vieilles,' elles

deviennent bienîôt inactives, à cause du déVelOppement d'une

enveloppe'subéreuse et de la chute des poils. C'est pourquoi

les engrais doivent être déposés, non pas au pied des arbres,

mais sur un cercle plus ou mOinS étendu, car, h mesure que

la racine grandit, sa portion jeune s?éloigne de plus en plus

.de sa base.Cette absorption des liquides par les racines est facile à

expliquer..Toùtes les fois que deux liquides de densité diffé-

*èntr'root séparés par une membrane poreuse, il s'établit à'

travers cette membrane un do.uble courant. L'un, plus fort,

porte le liquide le moins densevers celui qui est le illus dense :

àn te désigne sous le nom d'end,lsrnose; I'autre, moins intense

et inverse du premier, eSt appelé. enosmose;0r,'la membrane

des poils radicaux et celle de t'épiderme jeune de la racine

sonf perméables; en outre, Ie liquide des cellules est plus '

dense que I'eaq qui imprègne le sol; on conçoit donc que

I'endosmose fasse pénétrer dans la racine les matières nutri-,

tives dissoutes. Toutefois, ces lois physiques sontinsuffisantes

pour expliquer complètement le phénomène de I'ahsorption:

àeile-ci n eit parfaite que grâce à une iirfluence inhérente à Ia

vie du végétal et qui échappe à notre observation'

L'expérience démontre'que les racines âbsorbent indiffé-

remfnent toutes les solutions en contact avec elleS, aussi bien

les sels vénéneux que leô matières nutritives.'La quantité

d'aliments absorbés varie avec la consommation qu'en fait la' plante.

Les racines pivotantes vont chercher leur nouryiture dans .

la profondeur du sol, tandis gue celles qui sont fibreuses

exercent leur absorption dans les couches superficielles.

C'est pourquoi il est avantageux de faire succéder une plante

à i"acines pivotantes (trèfle), à une plante à racines fibreuses

(céréales), et d'associer les ileux sortes de plantes dans un

' même clramp. C'est pourquoi aussi les racines fibreuses sont

celles qui profitent le mieùx des opérations de la culture,'des

/ -22-,

i

fumures, etc.' et qui ressentent le plus promptement l,action,de la sécheresse. ,

*!: ::y:::? d' *s

!:::, :! !(!:! :y' n\ d: a n hv ir i it e c ar h oni qu è,

{'r!::!!r:!; - Conrirtueuemenr er par ior, Ë ;;"ir",, la racine, absorbe de l,oxygène dans 't,air

quiintersticé-d;il;ron'iâ'o-.Yil.ffi Hrr'r'Jrrf ii,#::i%irli:'rusr.È'r,ru(iù uu ùur e[ e4nale oe r'ânnydrtde carbonique. cglui_'oi reste dans le sol

-à l'dtat gazeux, ou bien ,; àlrrout dans

'eau,oubieh,;il'ilïliiti:ffiif,iJJii,H::ilî,1T'r vasr vu ur''' srr aËrËsa',rsul'rescqrDonates et rgs phosphates,rend ces substances solubles et leur permet de passer nhrspasser plustard dans la plante pour la nouruir. ' ,\

- Ces deux phénomènes sont indépendants; ,en . l,absence'd'oxygèn e,,il contin.le. à se déia ggr d al'a nhydrioe sarb o nique.

La nécessité de l'absorption-de lfoxygène,par les racines"est mise en évidence par plusiéurs faits. t., piuntes envahieslpar une irlondation périssent en-peu de femps; res sorsroqpacts sont stériles. pour assurer une bonnô végdtatiorr,il est nécessaire de ne pas enterrei trop profondément lesracines lorsqu'on fait une plantâtion et dàmeublir le sol pardes labours, afin de le renàre plus perméable à I'air et de luipermettre de se débarrasser de I'anhydride carboniqur, C'u.iencore pour conserver cette perméabirté du sol que, sur lestrottoirs des grandes villes, on dispose des grilles iout autourdes arbres.

La racine absorbe très peu d'azete et ne ddgage ni oxygène,ni azote.

Action d,e la raci,ne sur les sol,id,es.(d,i4esti,on). _ Nousvenons de voir que, par I'effet seul d'e tu rr*piration, laracine agit sur certaines parties constitutives du sol, pourles rendre solubles et absorbables. son action èsT,toin de seborner à ce résultat indirect.

En effet, les membranes des poils radicaux sont imbibéesd'un liquide acide. au contact, ce liquide agit dnergiquementsur les particules solides de la terue appliqudbr sur'tËs poils.Les carbonates de chaux et de magnésie, le ihosphaie dechaux, ,etc. , sont ainsi atta{uds et di$sous ; après q uoi, ils sontabsorbés comme les matières solubleq ôrdinaires. En un mot,les poils digèrent les particureq sotides du sol chaque fois

.t ''

-23-que le,ur membrane, imprégnée de suos acides,'est en con-

tact intime avec ces Particules.Les racines possèdent-ell,es la'faculté d'erffétion! * Jusque

dans ces dernier$ temps; olt â cru que les racines rejetaient

des matières qui, devenues étrangères à la plante, étaient

pernicieuses' pour.lés plantes de la même espèce, etn en

même temps, nuisibles ou utiles à d'autres espèces. ainsi,la racine du,froment, d;après g€tte liypothèse, imprègnerait

la terre de matières constituant un poison pour le froment;

celle du chardon des champs rejet[erait des substances

€xerçant, une action préjudiCiable sur I'avoine; au conffaire,' celle du pois, de,la fève et des autres Légumineuses prépa-

rerait avantageusement le sol pour les céréales, en y rejetant

des matières pouyant servir d'engrais à ces dernières plantes. ,

La théorie de I'excrétion'des racines est aujourd'hui com-plètement'abandonnée; le raisonnerfien[,. les faits naturels et

les expériences lui sont absolument contraires. On ne doitdonc plus y avoir rocours pour se rendre compte de ces

antipathies et de ces sympathi.es végétaleb dont nous venons

de parler, ni pour expliquef la nécessité de I'all,ernance des

cuf tures, c'est-à-dire la rotation des eultures Ou l'assolement.

S'il est indispensable,.en effet," d'alterner,les récoltes pogroonserver et augmenter la valeur du sol, c'est simplementparce que les plantes consomment, dans différentes propor-tiorrs, les élémeirts minéraux que renferme la couche arable.

P. - Tige.

La tige est l'axe de la plante au-dessus du collet. Elle portedes feuilles ou des écaiiles, des bourgeons et des stomates.

Ordinairement, elle tend à s'élever vers I'air et la lu'mière.

0n appelle næuds les points de la tige qui portont les

i ' feuiltes entre+t&ud,la portion de tige'comprise entre deux

çr næud s1 aisselle. I'angle que forme la feuille avet la'tige.|\7

rrwuus, wcuovvav, r qtrbrv

[f Modiffeallons. - a) Quant ù la consistance et ù, lndtn'éè, on distingue la tige herbacée, demi'ligneu,sa el ligneuse.

La tige herbacée est molle .et, peu cQnsistante. Elle est"1

-2t*-aérienne : avoine, carotte; ou sôuterrairie : chienden!; 9tpeut appaytenir : {o aux espèces anrluelles : avoine; 9o auxplantes bisannuelles : oarotte; 3o aux espèces vivaces, à tigessouteraines qui émettent chaque année des tiges aériennes :

chiendent. Aérienne,'elle ne vit qu'un an. Sôuterraine, 'sa

durée est illimitée : ainsi, la tige souterraine du chiendentproduit cha{ue année une nouvelle-tige aérienne et la pro-

, duira éternellement.La tige demi,-li,gneuse est celle dont la base et les branches

inférieures perbistent longtemps, tandis que lesrameaux supé;

rieurs sont herbacés et périSsent tous les ans. Les plantes àtige demi-ligneuse sont des sous-arbrisseaun; sauge, myrtille.- La tige ti,gneuse offre, dans toutes ses parties, la consis-

tance Où foÉ. Ellé peut durer un très grand nombre diannées,

plusieurs siècles, mais elle frnit toujours par mourir. -Les '

vdgétaux à tige ligneuse sont appelés des àrbres, si leur tigeprésente un tronc surmonté d'un-e cime : pommier, chêne;des arbrùssea,ufr, si leur tige est ramifi,ée dès le niveau du

sol et atteinl de 2 à 5 mèFes de hauteur : prunellier, liltis;des arDustes, si.leur tige se ramifie aussi dès sa base, mais

ne dépasse guère 2 mètres en hauteur : groseillier.

b) D'après sa rami,ftcation, la tige est simple, c'esrà-diresans ramifications : boirillon-blanc; rarneuse. ou divisée en

branches plus ou moins nombreuses : tige de- ngs arbres j

stolonifère, quand elle émet, à $a partie inférieure,- des'

."^.uo* Teuittës, nommés iets oa'itolotts, qui s'enracinônt :bugle rampante, épervière piloselle; flagellifèra, si elle pousse,

vers sa base, des rameaux grêle$ 0t sans fewilles, appelds

ct)ultl,nts, qui prennent racine et dOnnent de nouveaux pieds :

, fraisier. :

c) Relatiaement ù sa direction, la tige aérienne peul êffe

d,ressée : arbres forestiers ; coach(e, comme dans le thyrn;

ru,inpante ou traçante, lorsque, étant Couchée, elle s'attache

au sol par des racines qu'elle pousse çà 91. là : fraisier;

grt*po.ita, si elle s'acsroohe aux corps voisins au moyen"de

urilles, c'est-à-dire d'organes filiformes en tire-bouchons :. pois,.bryone (fis. {?9); de rasines adventives : lierre; de'

26-

crochets : grateron ; de suçoirs : gui ; u,otubile,lorsqu'ellese soutient sur,les objets. dnvironnants en se roulant autour-

d'eux en spirale :,haricot, houblon ; sarmente,zsa, si elle reste

grêle et ligneuse tout en atteigirant une gnande lorrgueur :

ronce, vigne livrde à elle-même; etc.

it) D'après le port et la forme, on distingud principalement'

le tronc,le srifte etle chaume.. Le tronc,est une tige conique, nue à la partie inférieure

et rameuse supérieurement; I'ensemble des ramifications-foq.me laci,me ou tête. Il appartibnt à'tous nos arbres.

Le stipe est cylindrique, simple et terminé au-dessus par'

un bouquer de fàuilles àt Oe fleui.s. C'est la tige des Monoco-

tylddonàs hgneudes (palmier, aloès) et dés Fougères arbo-

rescentes,des PaYs chauds.

Le chaame, propre aux Graminées, est une tige ordinaire-m'ent simple, cneuse intérieurement et noueusa, ctqst-à-dire'présentant, de distance en dîstance, des næuds pleins qui

solidifient la plante etj d'où se détachent des feuilles alternes

et engainantes. Parfois le chaume se-divise; alors les rameaux

partent de la base, de .sorte que .la plante semble avoir"

plu sieurs tiges (trillement) -

Il y a beaucoup de'végétaux, surtout parmi ceux qui'sont

herbâcés, dont la tige aérienne ne peut être rapportée h

aucun des types précédent$ et n'est pas désignée par un

substantif. Les particularités qu'elle présente s'expriment.

alois par des qualiftcatifs. On a ainsi la tige arrondie .' cas

ordinaire ;' ca,nnelée ou sillonnée, c'est-à-dire creusée de

sillons longitudinaux : Ombellifètes; tétratgone' quadrangu'.

laire ou cà|rée : Labiées et orties; triangulaire : carex;'articulëe, ayant des næuds cassants : æillet; noueuse :Graminée s; aplatie ; cactils ; plefute intérieurement ; fistw-leuse, etc.

' e) Quant àr, sa surfa,ce, iI y a lieu de considérer lh tige'

ailée, portant des lames foliacdes longitudipales : genêt à

tiges ailées, grande-consoude ; subéreuse, couverte d'une

codche de liège : érable champêtre;'ëpineuse, âtmée 'J'ëptnes,

c'est-à-dire de pointes qui font suite au bois et gue l'on:

{

-26-arrachs tlifficilement : prunellier, épine-vinette ; aiguillonnée,armée d'aiguillons, c'eôt-à-dire dd piquants'qui ne tiennentqu'aux coi.rches supérieures et qu'on enlèvô sans effort :,rosier, groseillier.

h sÉi'ureture Inter.rle. - Nous examinerons successive-ment la tige des Dicotylédorres, des Monocotytédones et desAcotylédones.

- a) La tige des Dicotylédones se compose de trois systèmesde couches concentriqueso que l'on peut distinguer aisémentsur la coupe l,ransversale d'un tronc, e[ qui sont, de dedansen dehors ,la moelle,le boi,s et l,écorce (fig. {g et g0) 1.

La moelle (ou médulle centraln)'est un cylindre tle tissu'cêllulaire occuBant le centre du tronc; elle usi *nuàiroù;

pax un canal appelé canal ot étuimédull,aire (medulla, moelle), danslequel on trouve beaucoup detrachées. Dans une jeune tige, lamoelle est gorgée de sucs. Dansles vieux arbres, elle esl sèche etcassante; quelquefois qfiême, ellecesse de s'accroître ou disparaîtcomplètement, sans nuire cepen-dant à la santé du végétal. Blle estparticulièrement développée dans

!-2. _Ro!9 (aubier et cæur), le SUfeaU. '3' Moelleet étui médullairo' ';;"tri* ,ornprend des fibres li-.gneuses et des vaisseaux ordinaires; celui des Conifères n'offre

Fig. 19. - Coupç tro,nsaetsale

'd,'un tronc.

'l Coupes dansdiffdrentes tiges.

Épid,erm,e.' Iamelle d'épiderme d'un jeune rameau du cornouiller sanguin., Couthe subé,reuse,.. coupes transversales et longitudinates du liège du commerce.

Entseloppe herbucé.e.. partie irerte de l'écorce du sureau noir. Coupe longitu-dinale du parenchyme cortical du peuplier blanc.

I:f.lter : ,faiseeaux entremèlés en réseau dans l'écorce du tillcût à larges'feuilles.

Éni méaullaire : coupe longitudinale de l'étui médullaire du rosier sauvage(jeune lige).

Rayons méd,ul,laires .' on les voil très bien sur dss coupes longitudinates et'{ransversales de la'vigne"e[ de la clématite.

' è:2i-pas dè vaisseaux. Il bst partagd en deux ,oner très distinctesahez la plupan des arbpes âssez âgés (chêne, orlne,

Fig. 20. -_Coupel,ongî,tud,(,nata

d,,ùtt, segm,ent il,ê !éwne tule d,,êraOte.'zr, moelle - t, trachée - ug,,op, vaisseaux ponotués _ /, fibres _' c,, zo,.egénératrico

- f,,libor - o, euveroppo herbacéo i- s, suber - ,,-êpid"r*;: ----

.o ,

noyer,'etc.) : llune, intérieure, succddant à ta.moelle, est le!æq, d'u bois oa art,iôois; I'auffe; extérieuren forme l'aubier.Le çæur est dur, foncé, diverôement coloré suivànt les arbres;c'est la seule partie qui ait une valeur réelle pour la mise enæ!yre. - L'aqbier (de albus, blanc); est plus pâle et plustendre; il n'a pas de valeur en menuiserie, car il est sujàt à n

la vermoulure, thez guelques arbres,, comme le,bouleau,I'drable, le bois reste indéfinimenl à l'état d'aubier.

Dans l'écoroe, on distingue, en alrant du dedans au dehors :

\ li^lgr,l'enaeloppe herbapée,la couch9 subéfeuse et r'ëpiilerme.Le liber (li,ber,livre) est ainsi appelé, parce qu'il se composede lames minces, que I'on sépare ôans effôrt, comme lesfeuillets d'un livrof on y trouve des fibres et des tubes criblés.Les fibres libériennes, grâce à l'eur tdnacité et à leur flexi-bilité, sont ptilisëes'dans le lin er le chanire, Dour lafa'brication du fil+' des toiles, des àordes; etc. -,ilr'Oàf,oiidu liber se trouve l'enueloppe hetnbaeée, portion aellulaireverte, qui apparaît sur les.jeunes branches à travers les'couohes extdrieurés i,on peut la,mettre à nu en grattant ce$couches avec précaution. - au-dessus de l,envéloppe her-,bacée est une lame brune et celluraire qui n:existe pas encore

-98- ,! ,

dans les liges très jeunes et, qui se crevasse sur les troncsâgés : c'sst la couche subëreusç, très développée dans lechêne-liège (suber,li€e) et l'érable champêtre. - Enfin, unëpiQerme,ordindirement percé de stomates, recouvre l'écorce.Il est lisse et continu sur les jeunes rameaux, fendillé et ,

desséché sur les vieilles tiges, oir' la , couche subéreuse le

remplaee comme zone protectrice.Outre les'diverses couches que nous venons d'étudier, on

aperçoit encore, srir la coupe transversâle, un grand nombrede lignes rayonnantes : ce sont les rayons mëdullaires. $urune tige fendue dans sa longueur, ils apparaissent sous laforme de lames verticales faisant communiquer le bois avec

la moelle et composées de cellules rectangulaires superposées

comme les briques dnun mur.Eùtre le bois et I'dcorce, se trouve une.couohe mince,

visquéuse et cellulaire, le cambi,um, appelé aussi xone gëné'

ratrice. Au printemps, le cambium est gorgé de sève ell'écorce se sépare aisément du bois. Mais, pendant le tempsde la végétation, il devient actif et multiplie ses cellules, sontissu se développe et, peu à peu, il prend les caractères dubois dans sa partie interne, du liber dans sa portion externe; ,

en automne, i[ se confond avec le bois et l'écorce. Ainsi,chaque année, il se forme une nouvelle couche de bois endehors de celle de I'annde précédente et quelques feuilletsde liber en dedans des anciens (fig. 2{); de sorte que, dansie bois, Ies parties les plud jeunes sont à I'extérieur; tandisqu'elles sont à I'iqtérieur dans l'écorce."

Remarquonsencoreque les couches debois restent séparéesles unes des autres; elles présenterit, une série de cônes .

dreux, superposés, dlautant plus allongés qu'ils sont plusextérieu.rs. Il en résulte gne-I'on peut déterminer l'âge d'un

' arbre en comptant, sur une coupe faite au bas de la [ige,le nombre de couches concentriques gue forment-le cæur et

' 'l'aubier (fiS. 9{).L'âge duquel une couche de bois passe de l'état .d'aubier

à celui, de cæur varie beaucoup suivant'les plantes. Aprèsquarante ans, le bois du frêne est :encore à l'état d'aubier;

-29-celui du hêtre se transforme en cæur vers lrente-cinq ans;

celui du chêne aprèsquinze a\ vingt ans. ,,

Quant à l'épaisseur des

couches annuelles de vraibois, elle dépend des con-ditions de la végétation;Ainsi, de deux arbres dela même espèog et dumême âge, oelui qui

zlrospère daus un sol fer-tile'aura beaucoup plusde bois parf'ait que celuiqui végète dans un solmaigre. Une annéechaudeet humide donne nais-

'sance à une zone plusépaisse qu'une annéesèche et froide. La cou-che est plus grosse ducôté de la tige qui est enrapport avec les racineset les branches les $lusfortes.

D'un autre côté, laquanliÉ de vrai boisaugmentant plus viteavec l'âge que I'aubier,on ne doit pas'abatme

lllltlIIlltltlTIrttltl

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IItI,II,ll

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2

5

f ig.2l. -_Ftsure-ùitéo'_tereprësemtantt"arram- lgS afbfes aVatft - qU'ilSgetnent ites cowahes iIfr boî,s et il'e I'l'ber sur I'a

iecti,omlonsltwd,tnale d"wn trona d,e 5 ans. aignt atteint Un âgê aSSeZ

T:{3i,t't'u,ooo"tuu }igneuses correspon- avancé ({5Q ans pour leaaut ciieôu-ne â uneannéË.- ' chêne). rp1F lf, 2f, gt , 4t, 5t , couches ile liber protluitosponaanr les mêmes années. , Tglle gst la structure- I, II, III, IV, V, niveaux auxquels la tige généfale d,U

' tfOnC deSarrivait à la ûn.ile èhaque anuée.Dicotylédones. Les tiges

annuelles n'en diffèrent pas notablement; on remarque

. ! -$o-a,

seulement que les"parties parenchymateuses, tendres, yabondent, tandis qrie Io vrai bois et les pârties ligneusesen général y font presque ddfaut r.

b) La tige des Monoco[ylédones (ûg. 22) n'offre ni caril-

Fig. 22. * Coupe transaersale d,unà, ttge d,4 pql,ml,sr.,l

l. Edorce très miDcs.'2. Tissu cellulaire Êvec faisceaux

flbrg-vasculaipos se ditachant sur lefoncl sous forme de poiuts rroirs.

bium, rli couches conceniriqueB,ni rayons médullaires; elle estcomposée d'une écorce à peinedistincte, de tissu cellulaire et,au milieu de celui-ci, de fais-ceaux de fibres et de vaisseauxqui sont disséminés sans ordree[ s'entrecroisent en tous sens.Plus rapprochés et plus consis-tants au pourtour de la tige,cen faisceaux'donnent à celui-cl

. une duriel$ psrfois considérable.Un même faisceau est péri-

phérique à ses deux extrémités.central dans son milieu. ainsi, darrs u,n slipe de palmier"coupé longitudinalement, on voit le faisçeau s'incliner e[.sediriger de la surfabe vers le cenre, puis descendre en gaqnantde nouveau la périphdrie.

Au bas de Ia tige, il y a plus de faisceaux qu'au sommet;mais chaoun d'eux s'amincissant danq sa partie inférieure, la .

tige des Monocotylddones est cylindrigue et non conique.r Luchaume se distingue du type que ppus venons de décrire,gl 0e que les ,faisceaux ne s'entrelacënt,qu'en ,des pointsdéterminés, oir se foràrent des næuds, sor.[es dd pranchersûbreux qui se traduisent au,dehors par des repfledents etd'où se détachent les feuilles. En[re dqux næuds conséculifs,il n'y a pas d'entrecroisement, de sorte que le centre de latige reste occupé par du tisÉu cellulaire qui ne tarde pas à serésorben" laissaËrt de grandes lacunes b.

I Coupes,longitrtdinales let tiansversales de la tige,de l'artichaut montrant les fais-ceaux dispersés dans le parencbyEre.

2 Coupes microscopiques (longitudinales et transversales) tlans la tige du muguot,de I'asperge, du mals, erc..Le chaume du bléi coupë.tfansvorsalement,.qontre la[ige ereuse et la zone annulaire. ',

) ,.'

t,

i

I

ii.I

I

I

i

I

i

II

i

I

I

I

I

- Et -:-

, c) La tige des Acotylédones est, surlout intéressanto,à étu*dier chez les Fougères'arborescentes des régions tropicales.La zone la plus externe de la tige est une dûorce de troii à cinq,millimètres d'épaisseur. En dedat'rs de l'écorce, se [rouvent degros faisceaux'fibro-vasculaires dont chacun âr $ur une coupe$ransversale, I'apparence d'un ruban contourné en croissant,simple ou dguble. ces faisceaux renferment des fibres libé-ritdnnes, des vaisseaux scalariformes et quelques trachées.

Les Mousses 1 ont, encorq une tige bien caractérisée etportant des feuilles (fig. 2s); mais cette tige est presque

entièrement cellulaire et ne possèdeqû'un ruiliment de cordon, vaiculaireau centrê.

LesAJgues et lesChampignons son["

.complètemenl, dépourvus de tige.! Tige' soulema,ine.tige souterraine .ne doit pafi êtreconfondue avec la racine; celle-cirésulte toujours du ddveloBpementde la radicule (voir graine), tandisque Ia tigo souterraine est forméepar I'accroissement de la tigelle,qui, au lieu de,s'éfever dans I'atmo-sphère, reste sous le sol et' ,$e

{.?ouvre de ràcines. Ert outre, la,tige souterraine porte des écailles

- feuilles réduites - des slomateset d'es bourgeorrs, ce qui manque sûrla racine. r' Les formes principales de la tige"souterraine sont le t"hiz.ome -.appeté aussi la souche * ls tuber-cùl,e et,le bulbe.

a/ En géndral, le rhiaome s'é[endh'orizontalement en terre, poussant

1 Coupe d'ûne lige cle polytric pour voir:'lo un épiderme;porn parenchyme"dont les eellules externes sont un,peu épaisses et les centrales scldrifiées.

F1g. 23. - Potqpod,e aorturnunaaec son rhizorne.

A garicno. on voit la partie.., gui se détruit; à droite, l'àx.tré-

mité qui avanco dans le sol.l. Feuilles avsc spores.2. Rhizome.8. Nouvslle feuille. , .

.l

_3?_ . r

.€t s'allongeant par une extrémité, se.détruisant peu à peu par'"l'autre (fig. 23); il change par conséquent de place. thaque

.année, il émet dgs figes aériennes herbacées. Il appartient à

.des plantes vivaces : scearp-de-Salomon, Fougèùes, chiendent.. '

b) Le tubercule est une tige renflée,

chgrnue, toujours Pourvue de bouri. geons nommés Ueut: pomme-de-terre.

Les renflements radicaux de l'aoonit,

. napel (fig. {8) n'on[ japais d'yeux.* En se dévelqppant, les bourgeons

d'ùn tubercule de Pomme - de - terredonnent chdbun une tige dont,lâ partie

aérienne se couvre de feuilles et de

fleursn et dont la partie enterbée émet ,

des racines adventives et des rameaux

tubérifèrei. Si donc on ooupe uq tuber-- cule en morceaux portant hn ou plu-

sieurg yeux, chaque morceau donnera

un nouveau pied. No[ons encore que

la tubérisation ne peut se faire com- '

plètement que dans le sol, et qu'il faut

avoir soin, ên vue d'augmenter le ren-

dement, de but ter.Jes pommes-de-terue,

c'est-à-dire d'amonceler la terre à legrpied.'

c) Le butbe ou oignon est une tige

courte, verticale, chargée d'écailles'Parfois,' la tige es[ fort renflée e[

:!'ig. 24. - Colchdque altecson bulbe pl,el,n.

"f ig-25. - Cowpe aertlcq't'ed,w btilia tu&l'quê il,e laJaat'nthe.l. Platoau.2. $,'acines.3. Ecailles.

t

envelopBée seulement, par.une ou deux

tuniques minces et sèches; !e bulbe est

alori soli'd,ç ou Plein ; colchique

(fig.24). Mais, ordinairement' cette tlge'

rdduite à un mince plateau, n'occupe 'que la partie inférieure du bulbe' et'

d-otlna naissance, au-déssolrs, à -des

fibres rarlicales; au-des"sus, à des

écailles nombreuses (fig. 25 et 26)'

i'

I

c 'j.33 -| '\ c

'

Si,les éoailles sorlr charFues et imùriq!9ut, le bulbe est

ëcail,leun : lis (fig. 26111' si elles sonJ

minces et emboitées, il est tuniqqë :

oignon commun' jacinthe (fiS. 25). r 'il

0n distingue dans le bulbe, un bour-"geon terminal et des bourgdons axil-laires, Selon que la tige adrienne pro-viçnt d'un bburgeon axillaire,. comme

dans te lis, ou du bourgeon terminal,

s,ie. zolu- uBwrb,e

écatb comme dans I'oignon commun, leteua itw tts'. bUlbe eSt ViVaCe OU IlOl1: ] ,'tQuelquefois, de I'axe du bulbe naissent plusfeurs bourgeons

bulbiformes appelés cai,wq.' ail, tulipe.Les bulbilles sont les caTeux que'l'on

trouve à I'aisselle des feuilles, dans"letis bulbifère, la dentâire bulbifère, 'la

ficaire, etg. i sur le bord des feuilles de la.cardamine des prés; dans ltinflorescence

Fig. 2?. : souche d,e de CertainS aulx sauvages et de I'Orni-

nii"J!{iib'era'nut'ëe .thogale; sur la souche de la saxifragegrânulée (fig. 27)

Acarolssebent 'de- la' llge. - Chw tous les végS'

tàux' I'allongement de la tige se fait par le bourgeon terminalqul, eû se développant,,produit un jeune ramea'u dqnt la hau;û'eur s'ajoute à celle de la tige primitive. Suant à l'é'pg'ississe'

,ment, il à .lieu ': cheS les Dicotylédones, par I'interposition

entre le bois'et l'écorce de nouvelles ûbres e[ de nouveaux

vaisseaux ; chez les Monocotylédones, par la production, vers

la partie centrale de la tige, de nouveaux faisceaux fibrO-

vasculaires disséminés, qui tendent conÊtamment à rejeter

vers la circonférence les faisceaux les plus anciens; le pOur-,tour de la tigè acquiert ainsi une grande dureté. 0.n Ponçoit

donc pourqùoi un stipe-de palmieç- âtteint bientÔl son maxi-

ûrum de grosseur." , '

La croissance en diamètre est d'autalt, plus rapide que

leB conditions de la végétation sont plus favorables-

La tige des Fougères, en arbre, après avoir acquis un6'{

I

I

I

I

I

-34-:certain diamètre cesse {e croître en largeur et ne se déve-loppe plus que par le sommet, parce que ses faisceaux

$'allongent sans se multiplier. , t

'' S'ônctlons. - La principale fonction de la tige consiste' à charrier les liquides nutritffs têE racines aux feuilles et des

feuilles aux racines. En outre, elle étale leb f'euilles dans I'airet dans la lumière, soutieirt les fleurs et les fruitB, et joue unrôle important dans la multiplication parÏragments.

Clraula,tlon de la sève 1. - In circulation de lasève comprend deux mouvements : I'qn des racines aux

, feuilles, lâutre des feuilles aux racines.' Sèue ascenrlante ou brute. - Aussitôt que l'eau, chargde

de diverses substances en dissolution, esl, absorbée par laracine, elle constitue la sèae ou fluide'nutritif du végétal.

Qomme ce liquide marche de la racine vers I'extrémité de la

tige et des rameaux, c'est-à-dire de bas en haut, et que, d'autrepart, il ne peut encore fournir tout ce qu'exige une nuFition .

complète, on le désigne aussi sous lep noms de sèae ascenda;nte

et de sèae brute. L'ascension continue jusqu'à la chute des

feuilles, mais elle est surtout rapide au printemps, à ['époque"

où se développent les bourgeons.La sève monte par les vaisseaux de tout le bois, si I'arbre

est jeune; par ceux de l'aubier seul, guand Ievrai bois est

., formé. Si I'on coupe la tige dans sa rdgion inférieure après' avoir placé depuis quelque temps la plante dans des condi-

tions où sa transpiration est supprinrée, I'eau s'écoule par laéection et I'ott peut s'assurèr que le liquide ne perle qulaux

orifiqes des vaisseaux. 0u bien encore' si I'on plonge dans

une solution colorée la base d'une branche feuillég, on peut'

voip, sur des coupes microscopiques transversales, le liquide

cheminer dans la cavité des.vaisseaux.Plusieurs forces concourent à faire monter la sève; telles

sont : l'end,osmose, la succion par 'les parties ieunes de laracine, la capi,Ilari,té dans les vaisseaux et l'atlraction

exercée par les bourgegns et les feuilles. L'endo$mose, qpi a

introduit I'eau dans les racines; se oontinue dans la tige, dds

I Faire les expériences citées,.

__ 35 __

cellules inférieures aux crillules supérieures, le contenu discellules étant d'autant plus dense qu'qlles sont placeu" piùshaut. En vertu de la succion, la,sève qui a été absorbée estchassée de bas en haut pour faire place à celle gui entre. Lacapillarité élève le liquide dans les tubes'extrêmement étroitsque forment les vaissepux de la plante. Enfin, les bourgeons,en se développanto et les feuilles, en jetant constammentdans I'atmosphère de la vapeur d'eau, piàdrirent une puis-sante aspiration, qui se fait sentir jusqu'à ra base du végétal :des arbres en pleine végétation ayant été entaillds au bâs dutronc ont absorbé par leur section diverses solutionscolorées, au point de d'en'imprégner jusqu'au ,sommet.

on peut encore voir combien est grande la force ascen-sionnelle de la sève, en ajustaflt à la partie supérieure de latige tronquée d'une vigne, un"tube de verre coudé, contenantdu mercure au même niveau dans les deux branches: La sève,en montant, refoule le mercure avec une énergie telle, qu'ils'établit entre les deux niveaux une différence de près d'unmètre. cette expérience doit être faite au printemps; avant lapousse des feuilles.

En s'élevant, la sève se modifie et dissout I'amidon, le,sucre"et autres réserves nutritives de l'annde précédente.Dans cet état, elle peut déjà alimenter les tissus au printempset servir au développement des bourgeons. Ainsi, on peutobtenir la croissance rapide d'un bourgeôn en faisant au-dessus ung entaille en demi-lune et en dessous trois incisionsrectiligrles convergentes : la sève séjourne longtemps autour.du bourgeon et en active le développement.

La sève ascendante ne devient réellement nutritivequ'après avoir subi dans les feuilles une nouvelle élabo-ration, par suite de la transpiration qui l'épaissit et de lafonction chlorophyllienne qui lui fournit le carbone.

Sèae descend,ante ou éIàborëe. - Ainsi modifiée, la sèverenferme les sucs qui doivgnt former de nouveaux tissus, et,

ellb prend le nom de sèue élaborée. On l'appelle encor e sèaedesaendanfa; mais si sa marche habituelle est, en effet, dehaut en bas; elle peu[ aussi être différente, car elle se.rend,

,t

36- ,

Ien général, vers tous les points oil s'opèrent. dos dévelop-

poments; ainsi, élle est ascendante dans les jeunes branches

chargées de feuilles et de fleurs.La marche,nde la sève élaborée s'opère principalement dans

les tubes criblés de la couche la plus interne de l'écorce,

ainsi que dans le cambium, auÊuel elle fournit les matériauxrréoessaires à son développemenfl; elle s'étend finalementjusqu'aux extrémités radicellaires. Les tissus qu'elle crée qnt

une derrsité plus grande que ceux qui sont formés au prin-

rcmps par la sève brute.Une expérience.très simple montre le trajet de la sève

atimentaire dâns la tige d'un arbre. Il suffi! d'enlever un' anneau d1écorce autOur du "tronc : on vOit bientÔt les Sucs

nourriciers s'amasser au-dessus de cet obstacle et y déter-

miner'la formation d'un renflement ou bourcelet citcalaire,qui manque au bord inférieur. Ce bourreler ayant une ten-

dance à produire des racines adventives, les jardiniers faci-

Iitent I'enracinement f,es bouturqs, en produisant, trirès de

leur extrémité inférieul'e, une for[e ligature ou une décorti-cation annulaire, '

Il ne fAut pas confondre avec lasève descendante, le latex, dontil a été parlÇ plus haut

M ulttpllcation par fraS-rrrentl,g, - Procédés natut"els. -Le type le plus simPle de lamultipl,ication naturetle par frag-ments est la fbrmation de cellulespar division chez la levure de pière,le prôtocoque, etc. (voir chap. I).

C,hez d'autres Cryptogames, la

propagation Par fragments a'lieuau rhoyen de corpuscules Par-ticuliers appelés 8l10re8, Citons, le

polyl,ric (fig. 28-29), qui Possèdeune capsule quadrangulaire en

forme d'urne oir se déveloPPent

Fig. 28-29. - Polutrdc (mowsse)-

l. Capsule contenantles spores'avec saïoifre.

2. Coupe verticale tle la caPsule.S. Spores.O.. Operculo. . r

|

.,

.,

li' * !,gr:des spores en grand nombre; à la maturitd, la capsule

s,ouvrà ét les Jporos, mises ,en libenté, engendrent de

nouveaux pieds. Les Fougèîes et les Champignons ont des

spores uoalogues; les feuilles des Fougères les portent à

lôur face inpérieure (fig: 93) ou sur les bords ; chez I'agaric

. champêtre (ng. 2tg), on les trouve sur'les lamelles qui gar- '

' nissent le dessous du chapeau ; les lyooperdons en renferment

des milliers. ..r"''

Nous avons vu cornment les bulbes, lg*tribercules et les

rhizomes donnent naissance à de nou-veâûx pieds'

Les caTeux finissent par se sépp& de I'axe du bulbe otrils

ont pris naissance' pour viv-ry>'dnsuite -de

leur vie pfopre et

ptoprget I'espbce. Ils consgm{ent sans altération les moindres

ôarâctères dè ta plante; ,fn ouge, les tiges gu'ils émettent

fleurissent plus tQt que celles qui viennent {e graines, c'est

pourqubi lhorticulteur les enlève et les plante à part : tulipe,jaointhe. l" br même, les bulbilles se détachent et développent de

noqvelled plantes : ficaire, dentaire bulbifère, lip bulbifère.

souvent''s rempffi:ï: H lffi:,rp*3ï*t' #*t'3ffilt"*:

ehargdes de bulbilles, sont dépourvues' de fruits ./

Les proeédés sil/nts de multiplicationphr fragm ent*t'dnt employéspar l'hom^et

' Bquturage. Une bouture es!,

fragment de végétal, qu'on déxaffiourle planter dans tles condition st/dvorables

de châleur et d'hu midité,916 qu'il pro-

duise des racirps adyorftives et donne

iaissaneCà une n:oglîlle plante (fig' 30)'

Ce mode de ,ProPagation se nomme

bouturûgq; c'est'le plus souvent trsité- qq,'r

I'innombrable variété de plantes tXopicales

cultivées dans nos settes',,"nf-0n clroiqit d'ordin#e des rameâux

d'un an, de 'lB à 30 cm.'de longueur'Irig. 30.

-38-coupés inféreurement en biseau et on les enlerre jusqu,auxtrois quarts' Les racines advertives apparaissenl à la'bure,et les bourgeons qu'on a laissés hors àe ta terre se déve-loppent. En généralo ra reprise des boutu-res es[ facile pour.les végétaux à bois mou et ldgerr (shule, peuplier)i difficilepouq les bois durs ou résineux (chêne, sapin).'

D'autres espèces se bouturent par poriions de raeine, oumême par feuille (oranger) ou par fragments de feuille(bégoda). après avoir haché une feuilie

-de bégonia .en

ungrand nombre de drorceaux, on a pu obtenir de ceux-ciautant de pieds distincts.

Pour faciliter I'enracinement, il faut : lo planlier la bouturedans une terre humide et bien meuble; g" la fruru. oblique- .

ment pour rapprocher sa base de la surface dusol; B" piétinerau moment oir on la plante,,afin qu'elle soit bien en conmctaveo le sol; 4o supprimer une partie de ses feuilles et lacouvrir d'une cloche de verre, dans le but de diminuer l'éva-poration, jusqu'à ce que les racines puissent absorber unequantité suffisan[e de sève.

on peut encore, pour favoriser l'émission des racinesdans les essences qui reprennent difficilement, produire, à lapartie inférieure aer *a*.aux, und for[e ligature ou uneincision annulaire de B à o mm. de longueur.bn peut.aussiles fendre à la base et maintenir i'ouveriuru en y iniroduisant.un coin de bois. " .

Le développement de la pomme-de-terre n'est qu'un bou-turage naturel.

- Marcotta,ge. --,La

marcottage est une opération qui consisteI r{1e'pousser â une branche des racines adventives, sansla détacher de la plante-mère. on n'isole la marcotte qa,àl'époque oir elle pegt se nourrir elle-même, c'est-à-Oire aprèsl'enracinement..

Beaucoup de vdgétaux peuvent être multipliés par le mar-gottage; mais on le pratique surtout pour les espôces dont lebouturage est très difficile ou impossible. si le rameau àmarcotter est flexible, on le oouche dans une rigole de l0 à'15 cm. de profondeur, creusée dans un sril bien préparé, eî

_39_

on-l'y maintient à I'aide d'un crochet de'bois; on laisse sortir,de terue I'extrémité, gue I'on attache à un tuteur afin de la

redresser; enfin, on comble I'ouverture, on piétine et on

paille la surface du sol pour conserver l'hun'ridité (fiS. 3{}.

f ig. 31. - Mrr"ottrge slmPl'e.

Dans le cas otr le rameau est assez longo ou en fait une espèce

de serpentéau dont les courbures sont alternativement dans

la terre et dans I'air; on obtient ainsi autant de nouveaux

sujets qu'il y a de segments enterrés. Quand on applique ce

procédé à la vigne, il prend le nom de proai'gnage el la

{narcotte celui de Proui,rt.Si, au contraire, la branche ne peut être abaissée jusqu'au

sol, on en introduit une pgrtion dans un cornet de plomb ou

dans un pot d'argile qu'on a rempli de terre humide'

Quel que soit le procédé employé, on détache la marcotte'

sOit en la coupant d'un seul Coup, sgit souvent en la settrant, '

e'esl,-à-direen faisant d'abord une légère seclion' qu'on appro-

fondit tous les huit ott dix jours, afin d'habituer le nouveau

pied à se passer de plus en plus de la sève du pied-mère

On facilite Ie,développement des racines en produisant sur'la partie qui rloit être eqterrée, tantô[ une torsion, tantôt une

entaille qû'on maintient ouverte en y introduisant un mor-

ceau de bois, tantô|, une incision annulaire ou une ligature

devant ameùer la formation d'un bourrelet,, tantôt enfin' deux

fentes contiguës, I'une horizOntale jusqir'à mi-bois, I'autre

verticale.

Fig, 32. - Mwcottago en butte

-4(l'-'Les stolons de la bugle rampante 0t les coulants du fraisier

sont des marcottes naturelles.L'époque la plus favorable au marcottage est Ie commen-

"cement du p.rintemps. 0n choisit des ramêaux vigoureux âgés'de

deux ans au plus.Ce qui. prëcède s'applique au rnarcottage'simple. Dans le

rytut'cottage en butte oa cépéa (fig. 39), surtout erl usage pour. mulntiplier le cognassier et,

certains pommiers, on tronqueI'arbre à quelques cm: du sol,vers la fin de I'hiver; ainsi, on

' y concentre la sève et I'onfavorise la production de nom-breuses pousses, qu'on laissecroître en,liberté et qu'on en-toure au "prinlemps d'une butte

' deterre meuble ethumide, pouÉ' les amener à s'enraciner. A I'automne suivant, on débutte'la

, souche, afin d'en séparer les jets enracindsGreffe. - La greffe est une opération qui consiste à prendre

sur le végétat qu'on veuf multiplier un rameau pourvu de

bourgeons (greffe oa greffon/ et à le tfansporter sur un autrer'égétal (sujet) oir il p,uisse se développer.

Comme le bouturage et le marcottage, la greffe ne donnenaissance à'aucune variété nouvelle; elle reprod.uit I'individu

, qui a fourni le greffon avec tpus ses caractères et ses moindresparticularités. Aussi I'emploie-t-on souvent pour multipliercertaines variétés de fleurs et les arbres fruitiers qui ne

peuvent se reproduire identiquement par semis. 0n I'utiliseencore pQun améliorer la nature des végétaux, c'est-à-dire

. pour les ffansformer en variétés donnant'de moilleurs fruits ;pour propager les essences fruitières difficiles à bouturer ou'à mârcotter; pour rajednir les, vieux arbres épuisés; enfin,pour mettre à fruit des arbres rebelles à la fructification.

Pour que I'opération réussisse, il faut :,1o Qu'il y ait contact direc0 entre le cambium du sujet eb

clu greffon, afin que la sève dlaborde puisse souder les deuxparties;

,

- 4'1, r ,

2o Qu'il y ?it de I'analogie entre la sève des deux individus-

m gràfe uËt toulours poJsible entre les variétés drune même

espèce. Quant aux espèces d'un même genre et aux genres'

Aonr rêàr fanlille. ils peuvent aussi être, en général, greffés

l,un sur I'autre; par exemple, les différentes espèces de

rôr,i.*t; le poiriôr, que l;on greffe sur- le cognassier'

frùnepine, leïéflier; le prunier, le pêcher, le cerisier, I'abri-

rôiir*, qo;on greffe entre-eux. Il est à remarquer que la greffe

du poirier reprend mal sur le pommier, bien que ces deux

,rrônr., fruitières soient très voisines dans la famille des

Pomacées.on recommande aussi de prendre les greffons sur des

arbres sains; de choisir des sujets vigoureux, et de chercher

à ne marier que des espèces ou des variétés entrant en végé'

tation à la'même éPoque. \ '

on disting uela g-reli,e pûr appr^che,la greffe en fenle,la greffe

en couronne Qlla' greffe èn, ëcusson

Dans la greffe"poi opproche, analogue au marcottage' le

greffon restô sur le pied dont il fait partie. Il suffit de rappro-

ôher t'une de I'autre les deux parties à

souder. Sur I'une d'elles, on pratique deux

incisions transversales, que l'on réunitpar une incision longitudinale (fig' 33)'

,bn présente alors I'autre partie qui se

trouve à proximilé et on I'entaille, afin de

découvrir la zone génératrice-; puis on

introduit la partie entaitlée sous l'écorce,

on,ligature pour que les cambiums mis en'

contact se greffent I'un sur I'autre, et on

enduit la plaie'd'argile ou de mastic à

greffpr, pour la mettre à I'abri de la pluie

ôt oe I'air. L'hiver suivant, on opère lesevrage du rameau-greffon à la

' base de

ta partiesoudée, eton en c-oupe le sommet'

Le bourgeon que porte le rameau en face

de I'incision longitudinale se développe

ensutte.

Fig. 33. - elreffe Paro,pploche pour regd'r-mà,r |,es lrtil'ey.

.:- &9 ..-.:-

0n pratique surl,out la greffe par approche pour regarnir:les parties dénudées des arbres fruitiers. Elle est fréquente.dans la nature; on I'observe souvent dans les forêts entre lesbranches d'un même arbre ou d'arbres différents, et dans le"sol entre les racines enchevêtrées de plantes Voisines.

Pour la greffe en fente (fig. S4), on sépare .le greffon dupied-mère; comme une bouture, il doit donc rester vivant

jusqu'à la reprise. Après avoir tronqué le. sujet - tronc ou branche - à la hauteur

voulue, on le fend vers le rnilieu; oninfoduit dans la fente un greffon de5 à {0 cm. de l,ongueur muni de deux outrois yeux et taillé en biseau, en ayant soinde bien faire coincider les deux, zones

erL "génératriees; ènfin, on ligature et on

,, recouvre'la plaie de mastic à greffer.La greffe en fente s'emploie principalement pour les arbres

-- Greffefen e.

de la section, on pose un cercle de cesane greffe en couronne. Les rameaux seplacent entre l'écorce et I'aubier, de sortequ'on peut se dispenser de fendre le sujetcomme pour la greffe en fente (fig. 35).

Ordinairement, on détache les greffesdu pied-mère quelques somaines à I'avanceet on les enterre jusqu'au moment, de les

employer, afln d'en retarder la vé$étation :

il est bon que le sujet soit plus vigoureuxque le gneffon.

Pour .la greffe en écusson (fig. 36),

àppelée aussi éowsssnnage oa ooulati,oyl, onI prend, avec un couteau nommé greffttùr,en

u.nbourgeonbien constituétenântà un petit

MWFig. 34.

fruitiers à pépins.Si, tout autour

greffons. on fait

rour sous r,écorce J;'gffil i':iTifiirl':ffii*,"i-*i':: i::manière que le bourgeon se trouve à peu"près au point de re11-

,conlre des deux incisions; puis on' ligature avec de l'écorce

ffi$

.

*43-

,de tilleul ou de la laine, en ayant soin delaisser le bourgeoir à découvert.

Le bourgeon étant I'analogue d'unegraine, I'ooulation est comparable ausemis,

"C'est le procédé le plus fréquem-

ment employd pour propa$er les essencesfruitières dans les pépinières et les varié-tés de roses dans les parterres.

Fig. 36. - Qreffe em Si I'On pratique I'OCulation au prin-écws,gom.

temps, le bourgeon se développe immé-diatement; mais, si I'on opère à la fln de juillet ou en août,le bourgeon dort pendant I'automne et l'hiver, et, ne s'allongequ'au printemps suivant, De"là, la greffe en écusson b, æilpoussant et la greffe en écusson à æi,I dormant.

y" A. - Feutllos./' Bourgoonsr - Les bourgeons sont de petits organes

arrondis donnant naissance aux parties aériennes des végé-taux. Ils sont, formésd'une tige trèg courtechargée de petites feui,lles

rudimentaires; souvent,deÉ écailles les entourentet les protègent contreI'eau et le froid. Ils se

développent : l" à I'aisselledes feuilles; 2o à I'extré-mité de ta tigel 3o en unautre point du végétal,lorsqu'une 'cause quel-

. oongue y détermine une accumulation de sève; de là, lesbourgeons latëraun oa anillaùres (anilla, aisselle, fig. 37),les bourgeonsterminaun et les bourgeons adaentùfs. Ce sont' des bourgeons adventifs,qui sortent de I'écorpe des arbres,quand on les recèpe, - c'est-à-dire quand on sectionne latige, soit au ras du sol poûr en faire un laillis, soit à une

Fig. 3?. - jle wdt l,e a,pe c som b o urgeorL q,çl,l,l,a,Ar e.

qertaine hauteur pour en faire ,des têtards (saule), - ouquand on les émond,e, c'est-à-qire quand on en coupe toutesles brqnches latérales.

Certains bourgeons, minces et pointus, produisent des

rameâux feuillés sans fleurs (bour$eons à bois ou. à feailles,(fig. 38); d'autres, plus gros et plus arrondis, donnent unepousse pourvue surtoul, ,de fleurs (bourgeons à, fleurs ou à,

frui,ts, fig. 3S); d'auFes enfin engendrent à la fois deÈ fleurset des feuilles (bourgeons miutes), comme dans le rosier, lelilas, etc. ,

0n appellp turions les$ boupgeons qui naissent sur lesrhizomes (asperge).

Les bourgeons des plantes aqnuelles et ceux des espëces

tropicales sonf nus et s'allongenl, dès leur apparition. Sun

nos arbres, iils sont écailleux ' et se

montrent vers le milieu de l'été, sousn la forme de petits tubercules appeiés.Aeut; ils grossissenû très peu en

automne, dorqent I'hiver, se'gonfleutseulement au printemps suivanl, et

deyiennent alors de véritables bour-geons. Les écailles s'écartenl pourlalsser sortir la jeune pous,se, dont les

' feuilles et les fleurs grandissenl rapi;dement.- Des bourgeons trop ndmbreux sur

,^ un arbre dorlnent peu de produits. Par*T

;#f,; -' Earnea'w it'e i" Hitru er l'ébouigeonnement, on enI. $outgeon à fleurs?. Bourgeons à bois.

les bourgeons inférleurs, qui s'aFophient le plus souvent, la

sève se $orlant vers le sommét de la plante.

Ramification. - Dansles Monoootylédones, on nerencontre

ordinairement qu'un seul bourgeorl terminal, sans bourgeons

latéraux susceptibles de se développer. c'9si pourquoi laplupart cfe ces végétaux onl une tige si'mpla : palmier.

,

0utre le bodrgeon terminal, les Dicotylédon'es offrent un

supprime uù certain nombre. La taillea encore pour but de faire,développer

--- 45 -$rand nombre de bourgeons'âxillaires qui, en s'allongeant,produisent des branches eL, sur celles-ci, des rarneauû..

Ainsi se forme la tige rameuse de beaucoup de nos plantes.

La ramift,qatûon résulte donc du développemen[ des bour-geons, etr le portdes végétaux, c'est-à-dire leur aspect général'dépend de leur ramification. Si tous les bourgeons nés à

I'aisselle des feuilibs se développaient, I'ar'rangement des

bfanches ne serait autre que celui des feuilles, et la ramifica-tion serâit régulière. I{ais, d'un côté, le plus grand nombredes bourgeons avortent, faute de-sèven d'air ou de lumière' ou

. desbourgeons adventifspeuvent seproduire surtouslespoinl,sd.e la tige; de I'au[re, I'homme peut imposer aux végétaux une

ramification arlificielle, en supprimant des bourgeons ordi-

\, naires, ou en provoquant la naissance debourgeons adventifs.\ Feuilles.o- Les feuilles son[ des organes minces, le plus

souvertt verts, portés par la tige et les rameaux.

{ Structupo.' j Uno feuilte complète se conpose de trois't- parties : le pëtiote,le limbe et les sti,pules.'

Le pétiole oa queye de la feuille es[ une portion étroite, qui lui sert de support 1. 0n y trouve des faisceaux de fibres et

de vaisseaux qui, après s'être détachés de la tigq, sont restés

rapprochés ou réunis. Le plus souvent, lb pétiole est rondau-dessous, Dlan,ou creusé d'une gouttière ou canal, c'est-à-

dfue canaliculé, au-dessus. Il est complèteÙrent' cyiindrique

. dans la capucine; long et comprimé par les côtés dans les

peupliers, d'oit résutte une giande , mobilité de ta feuille ;

aussi voyonsr-nous le feuillage de ces arbres dans un état

d'agitation presque continueUe. , ,

Si le pétiole es[ seul, ce qui arrive,rarement, il s'élargitpour remplacer le limbe absent, et prend le nom de phyllode :

feuilles submergées de la sagittaire.A'' l'extrémité du pé[iole, les faisçeaux fibro-vasculaires se

séparent, puis se divisent et se éubdivisent dQ manière à

- I Une doupe rânsversâle du pétiold'ùtintre : lor,un épiderme; 2o un paqenchyme;

3o des faisceAux libéro-tigneux plongés dans la masse du parçncbyme. Voir-ces

faisceaux forhrant I'aigle à deux tètes dans la ptérrde aigle-impériale (à l'æil nu).

n-

I

-46- *

former une espèce de réseau ;.les intervalles sont remplis pardu tissu cellulaire, et le tout est'enveloppé par deux lamesd'épiderme (fig. 39). L'expansion mince et plane ainsi formée,que I'on considère fréquemment comme la feuille proprement

Fig. 39. - CoWe transoersdtc à'une feuilte dt tnelorL.'

l. lpiilerfe Jupérieur, s-upportant ttes poils (2) et iles sronates (B).4. Pare_uchyme sous-'épidermigue supêriour, à oellules grandes, r-emplies de chlo-

ropbylle.5. ParànËhyme général trav€rsé par des faisceutux flbro-vasculaires (6) oonstitutifs

o€s nePvures.7.

-Épiderme inférieur également pourvu de poils et traversê par des stomates.

8. Ghambres stomati{ues en rappoft aveo les méars du pareuchyme.

rlite; s'appelle lirnbe ov la,me. Dlaprès cela, bn peul con-cevoir dans le limbe trois'parties distinctes : les nerau,res,squelette de la feuilte ; le parenchyme, couche de tissu cellu-laire qui en est la chair, et l'épid,ermë,"\a membrane qui laprotège 1.

Les stipulss sont des organes le plus souvent foliac$s;situés à la base des f'euilles, d'ordiqaire à droite et à gauc,hede leur attache (fig. 40). Souvent elles sont petites (mauve)ou passent à l'état de simples membranes plus ou moinssèches. Elles sont grandes dans les violettes, sur[out dans

1 ,Pour la strueture de l'épiderme, voir chapilre II.Section transversale d'une feuille'(buis, oranger. etc.)o en 'enfermant le limbe

entre'deux fragmenls de moelle de sureau.

-47-le pois, oir elles simulent les folioles inférieures de la feuille"Dans quelques végétaux, elles deviennent des piquants :robinier faux-acacia. Tantôt, elles sont libres_ : noisetier;

Fig. 40. - Rarneau il,o ponimf,er, montrant les stipules et los feuilles simples, altornes-.

tantôt réunies au pétiole dans une partie de leur'étendue :rosier. Les Monocotylédones n'en ont jamais, et, parmi les,

Dicotylédones, l6s'familles qui en manquent (Labiées' Renon-

, culacées) sont plus nombreuses que eelles qui en sorrt pour-vues (Rosaôées, Papilionacées).

Au lieu de stipules, ou en dessous de ces. organes, on' trouve parfois une dilatation qui forme un tuyau oa gairto

embrassant la tige : Graminées (fig. 58), Ombellifères (fig. 66),"

' Quelquefois, cettê gaine est fort développée et alors elle est

, entière (pypéracdes) ou fenilue (Graminées).

X' Feullles slmples el, feullles compoaées. :Au milieu des variations auxquelles les feuilles sonl sujettes,.la distinction la plus importante est eelle qui les divise en

si,mples et, composées. s'

Une feuille esr sinple lorsque son limbe est unique, qu'il:soit ou non divisé : hêtre (fig. 49), lierre, pommier (fig. 40),'

r 48-

Elle 'est, au contraire', coryposée; 'lorsque les découpures

atfeignent la nervure médiane et divisent le limbe en portions

àistiictes oe fotioles. Si celles-ci sont, disposées le long du

Fis. 41. - Earneaw * "*on*,mâle,

portant tles Fig' +Z' -- Rampau it'e^ ?1"iiiË. p"i;é;, t forioles aentées. - tu3t'i*3i::*r'iliffi?i:

pétiole commun (rachis). à la façon des barbes d'une plume'

ia feuilte est cornposëe-pennëe (penna, plume) : pois' fauF-

, acacia ; imparipennée, quand'le fachis portq une fgliole ter-

;minale à son extrémité; paripen'hée, quand le rachis ne porte

quu ots paires de' foliolôs latérales' si' au contraire' elles

rayonnell au sommet du pétiole et s',éoartent.c.omtrne los doigts

reiativement à la pa;rme de lq q1Ain, la'feuille esl composëe'

,rtigitée (digi,tus, -aôigt) 'ov comq,usée-patméq (palma' paume) :

"

*urroonier d'Iridu, -çhtnure (fig'; 411 :

La feuille composée de ffois folioles est dite 'trifoliolëo :' trèfle; genêrà-batrais (fig' 42)"

V-t*g-

Nervation des feuilles slmples. - tes faisceauxfibro-vasculaires qui s'épanouissent pour former lês hervures

, ou la charpente de la feuille se distribuent de manières diverses,.0n appelle neraati,on des feuillesI'arrangement des nervures dansle limbe. Chez les Dicotylédones,les nervures oa côtes émettentdes ramifications successives; légrand faisceau du milieu est lanervure pëiliane; les autres ra-

, meaux, plus ténus,' sont les ner-vures secondaires. Si les nervurespartènt des deux côtés de lacôte médiane. à la façon desbarbes d'une plume, elles sontdites pennées : poirier,. noisetier

Fi"E. 48. -. Feut*o itrnpte et, (fig.4ts). Elles sontpalmdesquand,

/ , '-dnntëe, a nervurCs pà"oc"s. de ld baSe du pétiOle, paftent

diversent en évenrail : pramlÏ,t'fffit"i"ffilniltu"u' qui

' Dans la plupart des .Monocotylédones, les nervures sontp ar al lèle s, Ces t-à-direqu'elles se' dirig'entde la base du limbeau sommet, enrestantpresque droites et, eném-ettant de faibles ra-miflcations transvor-sales (fig. 58 et 204).

Sitnatlon desfeuilles sur la'tlgo.

- Phyllo-ta,xie. Le plussouvent, la disposi-'tion des fedilles surla tige est nettementindiquée. Si elles

4

Fig. 44. - Rameau d,e houbloyt, portant uno feuillepalmatilobéo, .à nervures palmées et trois côuos àbractées membraueuses.

Fig. 45. - Feulùtes oppo-sées et cord,ées ilw larnùer-blanc.

Fig. 46. - Feutll,es aerri,-ci,l,l,ëês pq,r sî,æ itu gql,ltetmQllugima (cail,le.Latt,-blanc).

-50:naissen[ en un même point de la tige,elles sant opposëes, quand elles sontsituées deux à deux en face I'une deI'autre (Labiées, fig. 48l'; aerticillées,lorsqu'il y en a plus de deux : troisdans le laurier-rose, quatre dans legaillet croisette, six dans le gailletmollugine (fig. 46). Mais si les feuilless'insèrent une à une à chaque næud,

(cas le plus fréquent)e elles sont ditesalternes (fig. 40),

Un examen attentif permet de recon-naltre que la répartition des feuillesalternes sur la tige est assujettie à des

lois précises. En effet, ces feuilles sonttoujours sitriées de telle sorte que, siI'on traçait une ligne qui passât par tous'les points d'attache, cette ligne seraitund hdlice. On appelle cycle I'hélice quicommence à un point d'at[ache d'unefeuille et qui se termine à celui de lafeuille superposée, c'est-à-dire attachéeverticalement âu-dessus de Ia première.Le cycle comprend un ou plusieurs'tours de la tige et rencontre un nombrevariable de feuillès. Celles-ci .sont dis-ttques (deux rangs)si le cycle est forméd'un tour et finit à la troisième feuillesuperposée; ainsi réparties, elles s'in-sèrent sur deux rangées longitudinales,et le cycle en rencontre deux : orme,Graminées, if (fig. 47). Elles sont tristi-gues quand le cycle esl d'un toUr et se

termine à la quatrième feuille super-poçée; elles forment alors trois rangéeset le cycle en rencontre trois : carex.Enûn, elles sont quinconciales si le cycleFig:. 47. - Fewllles

tlques ile l;tf.dts-

_51 _

compnend deux lours et tnit à la sixième feuille superposée;- dans ce cas, le nombre de rangs est de cinq et le cycle ren-contre cinq feuilles : pêcher, ronce

on représente chaque cycle par une fraction dont le numé-rateur exprime'le nombre de tours de spire, et le dénomina-

teur, le nombre de feuilles contenuesdans Ie cycle. Ainsi, f dési$ne I'arran-gement distique, f- I'arrangement quin-concial. Les f'ractions gue I'on obtientle plus souvent sonl, |,'â, nu, Ë, *, t.Chacune d'elles, à partir de la moisième,

, est la somme des deux prCcédentesadditionnées terme à terme.

La disposition des feuilles est géné-ralement, constànte dans une mêmeespèce.

Quanl à la situation des feuilles, onfait encore une autre distinction. Ellessont radicales, si elles prennent nais-sance au bas de la tige, dans le voisi-nage du collet : pâqueretle;'caulinaires,quand elles appartiennent à la tige;florales, lorsque de leur aisselle naît

F'ig. 4?bis. - Frogmentil,'wme tl,ge itÊ cer^ster.

. montrant I'arranEementa/u : les cinq pre-mièresfeuilles (1, 2,- B, 4, b)appartiennent à un cydle;la 6e, première feuilllo ducycle suivant, se sup€r-pose à la feuille no I duoycle inférieur.

une fleur, et qu'elles ont encore cepen-dant la figure et la couleur des feuilles ordinaines 1.,,

x- Modiûeatlons des feuilles. - Elles sont très nom-'breuses et portent sur différents points.

a) tn consiilérant leur poini d,,attache, on donne auxfeuilles diverses qualifications : pëtiorées, ou munies d'unpétiole; sessiles, c'est-à-dire sans pétiole : stellaire holostée(fis. 54)' millepertuis (fis. hB); embrassautes ou ampleni-oaules, si, étant sessiles, leur limbe s'attache directemerit àla tige et embrasse celle-ci sur une cer[aine portion de sacirconfdrence : feuilles supérieures de la capsàile bourse-à-

r Les feuilles florales diffèrent sensiblement des bractées (voir chapitre v).

*'39 - ,

pasteur, feuilles flu pavot somnifène,;

on reconqaîtplus longues

, QuatlI sep ngeen at e de latige, a ssous du

' gaùnantes, lorsquele ilétiole s'élargil à

sa base en gaine quiembrasse la tige :

Graminéês, Ombel-lifères; pellëes, ou ..

en bouclier, atta: :

chées au pétiolepar leur centre :

capucirie, etc.b) Si l'en a égard

ù la wnfigurqti,on,des feuille s amondies : aune ; aaales, c'est-â-direque larges et arrondies aux deux extrémités :

I

I

I

I

I

i

I

I

,i.lJ

I

I

I

:

Sig. 49. - F@ttil'e ouatrê

. ilw hêtre.

hêtre (fig. 49) ; oblongues, trois ouque larges, à extfémité arrondie

['ig.il5O. - Fewtlte oblonsw,e t

irw gut,.

quatre fois plus longues: 'gui (fiS. 50); l,aneéoléds,

itil

fl

il,ll

rl

)

I

I

i

I

Fig. 48. - Fragment aa mittepertad.s, montrant'tosfeuilles sessiles.

longues et étroites,(fig. Y99), saule. (fiS.

.t' at

p(t

- o.t -.pointues aux deux bouts : lin cullivé64); ensiformeÈ,"en forme de glaive :

iris' (fig. 20t*), linéaires, étroiteset partout de la même largeur :

spergulaire; " caPillai,res, fines

comme ûn clteveu : renonculeflottante; spal,ulées, en forme de

spatule, c'esçà-dire s'élargissantvers le sommet : Pâquerette;coriliformes ou cordées, échan-

crées à la base, à la façon d'qncæur de carte à joueq : lamierblanc (fig. ,45), Pa$-d'âne; réni'-

formes, en forme de rein : lierre-terrestre (fiS. 5{); sagittëes ou

, hastëgs, en fer dê flèche, c'est-à-dire prolongées à leur base en

deux lobes qui descendent Paral-lèlement : oseilJe (fiS. 52t ; ûcu-

minëes, terminées brusquefnenten pointe : orme tles montagnes,grande-or|ie; aciaulaires, ou en

aiguilles : sapin, genéù,rier ,

(fig" 198).

c) En faisant'attention ù' Tangle

qulelles font avec la tige, les

feuilles sont appl,i'quëes, dressëes,

étalëes, rëflëchies, pendantes.

d,) Sui,aant I'ëtat de la surface,

on distingue des feuilles Ptranes :û

cas ordinaire ;'bullëes, présentant

au-dessus des saillies ou bulles,par suifie d'un excès de Paren-chyme : chou-palmier, rhubarbe;ondulëes, dont le bord s'élève et

s'abaisse alternativeûeni : houx; scahres, rUdes au toucher :

houblon ; gtaihres, dépourvues de poils. : triois1'*pubesicentes,

Fig.51. -,Fewtl,te

rénûforrnp ilugl, ë cho mp ùur f e-1, eff e stre.

^ Fig. 52. - Feul'iles sagtttées ilel,'osetrlÊ.

-54-

-:--------l

très fins, constituant un légerduvet : noisetier, mauves;aelues gu poi,lues, couvertesde poils dressés, plus ou nroinsrares : éperviè.re piloselle;l,ornenteqse.$ ou cotanneuses, àpoils blancs, mous, couchés,semblables à du coton : gui-mauve; hérissées oa hispides,à poils raides et droits :

leur bord une ransée de pols ÏilfJ:ffi;. ciliées' avant à

e) Souq le. rapport: des bord,s - souvent entaillés .- ontrouve des feuilles dentées, c'est-à-dire. découpées en'dents.

fines : lamier blanc (fig. aB) ; lobëes, àddcoupures profondes séparées par deslobes: aubépine, aconit napel (fig. lpB) ;sinuées, offrant sur le.s côtés une suitede lobes arrondis : chêne (fiS. BB) ;palmatilobées, à lobes disposés commeles doigts de la main par rapport à lapaume : bryone (fi9. tlùy, houblonffi9. 44r; lgrëes, avec un grand lobe ter-minal,et deux lobeÉ latéraux décrois-sant vers la base du limbe : barbarée;roncinées, ayant plusieurs grandesdents dirigées vers le dessôus 'dulimbe : pissenlit; enlières, à bord norr

Fig. 54. - Feai.il,es en- découpé : stellaire holostée (fig. 5a).h *'ëres, tancéotëas et s::- Toutes les feuilles" d'une mêingsùlas d,e 16 stel,lq,l,rê ho-

portant des poils courts et

':"'le lierre offre des feuilles entières et d'autres qùi sont pro-fondément lobées; la renoncule aquatique a des feuilleslobées qui surnagent et, des feuilles capillaires qui sont plon-gées dans I'eau.

Fig. 53. - Feùil,zes si,nuées itw chêne.

Les feuilles se réduisent'à des écailles sur les rhizomes et

-55-les iuberôules; à des écailles minces ou charnues sur les '

bulbes.lllouvements des feuilles..- Les feuilles de cer-

taines plantes exécutent des mouvements sous l'influenced'une irritation extérieure.

Les folioles de la sensitive (Brésil), excitées par un attou-chement ou par le vent, s'appliquent les unes contre les

âutres et s'abaissent. Les feuilles de la dionée 1États-Unis) et

. du rossolis (Europe et Amérique) se redressent vivement et

se replient en, deirx lorsqu'un insecte vient s'y poqer. Les

folioles de la pluparl des Légumineuses, dressées pendant lejour, se penchent, vers le sol pendant la nuit, ce qui fait direqu'elles dorment.

Fonctlons. dss. feutlles. - Ces organes ont pour

f'onction essentielle de mettre les plantes en rapport aveo,llair atmosphérique; ils sont ies sièges principaux de la res-,piration, de la transpiration et de la fonction chlorophyllienne.

Dans certains cas, les feuilles soutiennent une tige débile,.et t'aident à grimper, à I'aide des vrilles qui terminent leurs.nervures: pois.

Les feuilles submergées absorbenl I'eau. ,

Les feuilles des'Fougères portent des spores.Enfin, d'après plusieurs botanistes, certaines feuilles

,digèrent les insectes qui s?y posent. La proie est saisie et

retenue par le'liquide glutineux et les poils qui couvrent lelimbs, ou au moyen de contractions brusques; puis, aprèsdissolution, elle est absorbée el, employée à la nQuniture du

végétal. Les plantes pourvues de ces sortes de feuilles sont.dites canûuores (rossolis, dionée).

Transplration r. -,,La transpiration est.la fonction

par laquelle la sève, parvenue dans les feuilles, perd, sous

forme de vapeur, la plus grande partie de I'eau qui a servi de

rydhicule aux matières nutritives.En plapant un rameau fe.uillé aous une cloehe' on voit la

I Faire les expériences citées sur la transpiration et,la fonction chloro[rhyllienne.

56-'sufface du verre se couvrir 'de buée, condensation de lavapeur que la plante émet.

,

Le siège essenliel de ce phdnomène es[ la fleuille. Lavapeur d'eau Se rend dans I'atmosphère, soit par I'ostiole dess[omates, soit, en moindre proportion, à travers les poresde l'épiderme. L'exhalaison est surtout abondanle à la faceinférieure des feuilles, les siomates y,étant en plus grandnombre, qu'à la face supérieure.

La quantité d'eau que les plantes rejettent est énorme. Surun hectare, I'orge transpire plus de douze mille et I'avoineplus de vingt-cinq mille kilogrammes d'eau par jour; lehgtre, trois millions de kilogrammes du {"'juin au tu'décembre.L'air des contr.ées boisées es[ toujours humide.

Différentes causes font varier la transpiration. Elle augmente'avec la chaleur,la lumière, la sécheresse et I'agitation de I'air;certains.revêtements (liège, poils) la ralentissent. Quand elleest beaucoup trop active relativement à I'absorption effectuéepar les racines, le vdgétal se dessèche, se fane et dépérit. Sic'est, au contraire, I'absorption qui devient relativemenc très'forte, la plante; de plus dn plus lgorgée d'eau, finit 'parddborder, Ainsi, au printeffips, la sève paratt, plus copieuseet s'éôoule par toutes les crevasses (bien que la racine, alors,en puise moins qu'en été), parce que la transpiration est trèsfaible, les feuilles n'étant pas développées. C'est ce que I'onvoit, à cette époque, dans la vigne, qui pleure. Le liquides'épanche en plus grande abondance, si I'on fend la brancheou si on la coupe.

' La formation des gouttelettes que }'on voit perler le malinà la surface des plantes et que I'on attribue quêlquêfois à larosée est encore le résultat d'une tnanspirafion-empêchée,cette fonction étant fortement amoindrie dans I'obscurité,tandis que I'absorption de I'eau dans Ie sol continue.

Le double effe[ de la transpiration est de favoriser I'ascen-'sion de la sève et de concentrer les prineipes nutritifs qu'elle.contient,

Fondtlon ehloroplqylliorlnor - Lhnhydride car-bonique qui a péndtré dans la plante par l'épiderme es0

-57-décomposé par la chlorophylle sous I'influence de la lumière ::

le carbone est flxé dans la plante e[ s'unit à I'hydrogène et àI'oxygène de la sève pour former des produits organiques,base de la substance végétale; quan[ à I'oxygène, il est rejeté ,

dans I'atmosphère. Cette fonction, to ute spéciale aux r'égétaux,ne s'accomplit que pendant le jour et dans les organespourvus de chlorophylle, comme les feuilles, les stipules, les' bractées, l'écorce des jeunes branches

On peut' faire la preuve expérimentale du dégagementd'oxygène, en plaçant quelques rameaux feuillés dans une'

, cloche remplie d'eau et en exposant le tout au soleil. Des bullesde gaz se dégagent,des feuilles et viennent se réunir à la partie'supérieure de la cloche i ce gaz esl de I'oxygène presque pur.

Plus la lumière est intense, plus lâ décomposition d'anhy-' dride carbonique a d'énergie. Dans une obscqrité complète,

I'action ne se produit pas, et la chlorophylle méme ne peut se'former; le végétal tombe'dàns une extrême faiblesse etlanguit, par suite de la privation du carbone qui devait le

. noumir; les feuilles se décolorent, s'étiolent. Ainsi, le céleri,, la barbe-de-capucin et les autres plantes potagères que les

jardiniers cultivent, dans les caves à I'abri de la lumière, ne

, deviennent jamais verts. On voit sur la lisière des bois les;.

branches du dehors prendre up plus grand développementque celles du côté opposé, oir la lumière arrive moins facile-ment. Dans les jardins, on lie les errdives. aftn d'empêcher

' I'accès de I'air jusqutaux feuilles de I'intérieur, qui blan-chisbent et acquièrent unp saveur plus douce.

La lumière est donc indispensable à la vie et au développe-

ainsi, dans les serres ou les appartements peu éclairés, e,lles

ont une tendance marquée à se porter du côté des vireg; despommes-de-terue que I'on 'a fait 'germer dans une cave" ,

dirigent leurs pousses vers le soupirail.La transpirption et la fonction chlorophyllienne doivent être.' considdrées comme des phénomènes modificateurs de la sèvê, .

Résnrné de ln, nutritËon. Cette fonction par, laquelle les végétaux s'assimilent les matières puisées dans le

_58_

sol et dans I'air, est le but ftnal des actes physiologiques quenous avons décrits. Elle , comprend dônc -: l'absorption,'l'ascension de la,sève, la transpiration, la fouction chloro-phyllienne et la formation des tissus par la sève descen-dante. Le liquide absorbé dans le sol par les radicelless'élève dans les vaisseaux des couches ligneuses (sève

ascendante) et arrive aux feuilles. La fonction chlorophyl-lienne y ajoute le carbone sous I'influence de la lumière, etla transpiration la concen[ro en lui enlevant de I'eau. Ainsiélaborée; elle est charriée de haut en bas dans les tubescrilllés du liber, nourrit le'cambiuûI, se rend partout otr il ya des organes à former (feuilles, hourgeons, fleurs, fruits) etdescend jusqu?aux exfémités des radicelles. En même temps,elle abandonne dans les graines des éléments utiles pour lagermination; dans les bulbes, les tubercules et les racineschàrnues, des matériaux pour la floraison prochaine;

CHAPITRE IV., RESPIRATION.

La,respiration des végétaux est analogue à la respirationanimale : elle consiste en ce que la plante absorbe de I'oxy-'gène dans I'air et y exhale I'anhydride carboniquo. Seulement,l'émission d'anhydride carbonique est indépendante, ici, de

I'absorption d'oxygène. Ainsi, en I'absence d'oxygène, dans

une atmosphère d'azote ou d'hydrogène pur; par exemple, laplante continue'à dégager de I'anhydride carbonique.' Le phénomène de li respiration est opposé de tout point.à celUl que nous avons étudié sous le nom de fonction chloro-,phyllienne. Il appauvrit l'organisme de carbone, tandis que

le second I'ennichit de cette substance; il diminue le poids

des plantes, tandis que le second l'augmente; il s'effeotue

dans tous les organes et e.n tout temps, tandis que le second

s'opère spécialemeut dans les parties rertes, c'est-à-direpourvues de, chlorophylle, et pendant le iour seulement.

*59-

Privd d'oxygène, le protoplasme ne peut vivre, le végétals'arrête dans son développement e[ finit par mour.ir.

Resplration dos orga.nes eolorés. - C'est dânsles fleurs que la respiration est surtout active. La quantitéd'oxygène q u'elles absorbent et d'anhyd r:ide carbonique qu'ellesexhalentn aussi bien la nuit que le jour, est considérable. Ilest malsain de réunir beaucoup de fleurs dans les chambresfermées et peu étendues, non seulemenl, à cause du déga-gement d'anhydride oarbonique et de I'absorption d'oxygène,mais encore parce qu'elles exhalent des odeurc qui agissentsur le système nerveux.'La.

cornbinaison de.l'oxygène inspiré, avec le carbone etles autres éléments constitutifs des plantes, est accompagnée;oomme toute combustion, d'une production de chaleur. Desthermomètres placés au milieu d'un faisceau de tiges fleuriesse sont élevés de trois ou quatre degrés centigrades. Dans laspathe du gouet, oo a conitaté plusieurs degiés d'excès surI'air ambiant.

Les plantes parasitos non vertes, telles que,les orobanches,les lathrées, etc., et les champignons respirent comme lesfleurs.

Respiratlon des organos vopts. - Dans I'obscu- .

rité ou à une lumière ffès faible, Ies parties vertes desvégétaux se comportent comme celles qui sont dépourvuesde chlorophylle, c'est.à-dire gu'elles prennent de I'oxygèneet donnent de I'anhydride carbonique.

Le même phénomènea lieu à lalumière solaire; seulement,I'anhydride oarbonique que les feuilles produisent est retenu,€n ce cas, par la chlorophylle, qui I'empêche de se répandreau dehors et qui le décompose comme il a été dit plus haut.Pendant le jour, la respiration êst donc dissimulée par lârfonction chlorophyllienne, et les feuilles ne dégagent que deI'oxygène. Il suffit de transporter les plantes danJ l,obscuritéou d'atténuer l'éclat de la lumière, pour suspendre I'action,de la chlorophylle et voir reparaitre I'anhydride carbouique.

En considérant à la fois la respiration proprement, dito etla fonction chlorophyllienne, on peut donc dire que les fleurs

60-inspirent de I'o*ygènb et expirent de I'anhydride carboniqueen.tout temps; que les feuilles et les autres parties vertesopendant la nuit, respirent comme les fleurs, mais QUe,pendant le jour, elles absorbent de I'anhydride carbonique etdégagent de I'oxygène.

Ceite dernière âction étant beaucoup plus énergique quô

les deux autres, les plantes, au total, enlèvent de I'anhydridecarbonique à I'air et exhalent de I'oxygène, résultat toutà fait inverse de celui de la respiration animale

C'est à ce dégagement d'oxygène que les animaux doiventI'avantage de respirer un air pur; à leur tour, ils fournissentaux végétaux I'anhydride carbonique, sans lequel ceux-ci ne

pourraient vivre. La vie des végétaux s'en[retient donc parcelle des animaux et lavie desanimaux par celledes végétaux.

ÇHAPITRE V.ORGANES DE LA REPRODUCTION. _ LTURS FONCTIONS.

Les organes de la reproduction bont : la fl,eur,le frui,l etla grai'ne'

r. - Freur.

Ftreur en généna,l; sos pa,rties; son a,etflon eurles gaz. - Une fleur oomplète se compose de quatro sortesd'organeg, formant quatre groupes clrculaires ou'aertici,Iles,disposés en dedans I'un de I'autre i ce sont, en commpnçantpar la circonférence, le calice, la corolle, les Ctamines etle pistil (fig. 5B). Les deui premiers forment les enueloppqs

florales ou le përianthe. Les étamines et le pistil concourentseuls à la formation de la graine et sont nopmés, pourcé motif, org anes r eproducteurs ou or g anes senuels ; les étaminessont les organes mûles,le pistil l'organe femelle...

, On peut donc définir la'fleur : la partie du végétal forméepar les organes reppoducteurs ou sexuels èt leursenveloppes.

Le nombre deq pièces.des verticilles floraux est variable;

Il est ordinairement au ,i"q rj;t Dicorylédones, de trois

Fig. 56. - Dûagrarnmed,'ume fl,eur ûUpe d,aDtcolgl,éilonz. '

I. Calice.2. Corolle.8. litamines.4. Carpelles.

cliez les Monocotylédones. Le plus souvent, ces piècesalternent eftre elles. Ainsi, les par-ties du calice alternent avec cellesde Ia corolle, et ces'dernières avecles étamines, qui, elles-mêmes, alter-nent avec les pièces du pistil oucarpelles (fig. 56). '

'Les Fougères, les Mousses, 'lesAlgues et les Champignons ont étéréunis sousule nom de Cryptogames(reproduction cachée), parce qu'ilsn'ont pas d'organes floraux propre-mentdits et qtrele pollen et les ovulesleur manquent absolument (fig. 5?).

Fig. 55. - Fteur itw tabac.l. Calice.2. Corolle.3. Étamines.4. Pistil.5. Péilonoule.

"',u;,Xti"* ;+r#"f'#:X" Les Dicotylédones e[ les Monogoty-cryptogameldest-à-iliresans lédOnéS, tOUjOUfS pOUfVUeS déta-pollen ni qvulos.

^;;*:;;;^mes(repr"fi :ff il-:oi3i:''res'sontapperées

/

-62Le supfiort de la fleurr so ,nomm e péd,oncute. lI s'élargit à

son extrémité en une tête nommée" réceptacle, Qui sert, tlepoint d'atlache aux parties de [a fleur (fig. 9fy; le réceptacleest très développé dqns le fraisier et la grande-marguefite.Plus rarement, le pédoniule n'existe pas, et la fleur est ditesessùIe.

Quant à l'aclion'de la fleur sur les gaz de I'atmosphère oirelle est située, nous avons vu qu:elle en absorbe I'oxygène et,

qu'elle y dégage'de I'anhydride carbonique. En outre, ellerejette de la vapeur d'eau et elle assimile du carbone à I'aidede ses parties vertes sous I'influence de la lumière.

IDlverses sortes de fleurs. - On désigne par desqualificatifs les nombreuses modifipations auxquelles la'fleurest soumise.

La fleur rëgulière est celle dont les verticilles sont formésde pièces égales et égalemen[ espacées : églantier, lis. Cellequi ne présente pas celte uniformité est dile irrégulière ;lamier blancn aconit napel (fig. {25)i '

La fleur qui renferme les étamines et le pistil esl herma- 'r

phrodite:câsordinaire. i ' i'On dit que la fleur est i,naonxplète quand elle ne réunit pas

:

les quatre verticilles. Une fleur incomplète est aptétale, si I

elle ,manque de corollç : chanvre; ortie;nue, qttand elle'n'à ni calice, ni corolle :

saule ; neutrç, si elle est dépourvue d'qr-ganes sexuels : fleurs èxtérieurês' dubluet, des dahlias, des viornes ; unisenuée

- md,Ie ou femel,Ie - quand elle ne ren-ferme que l'organe de I'un des deux$exes, les étamirres ou le pistil.

Sur les plantes, les fleurs mâles et lesfleurs femelles peuvent être réparties dediverses 'rlgnières, ce qqi donne lieri à

plusieurs càtégories de plantes di,clines.Dans les plantesmonoiquqs (une maison),

on trouve les deux sortes d'organes sur lemême piod. Tel est le mâis, dont la tige

Fig. 58. - Frasmant d,e

rnai s, plante mon olq ue.1. Fletrs mâles.2. Fleurs.femelles.

i

I

I

i

i

i

_63_poi'le àu sommet les fleurs mâ{es et, à la base des feuillesnles fleurs femelles (fig. 5S).

, Da4s les plantes cl'ùoiques (deux maisons), certains piedsn'ont que des fleurs mâles, et d'autres que des fleurs femelles i.houblon, chanvre (fig. 4{); saule.

Enfin, dans certains cas, pour une même espèce, il existedes fleurs mâles, des fleurs femelles et des fleurs herma-' phrodites soit sup châque pied, soit sur deux pieds, soit, sur-

, trois pieds distincts. Les plantes de cette catégorie son[ dites. golygames : frêne./ Bnaetées. - Les bractées, cotmme les feuilles florales,

sont situées dans lg voisinage des fleurs,mais elles ont subi des changerhenls deconfiguration, de texture et de couleurqui les distinguent des feuilles ordinaires.Parfois même, les braetées ne ressem-blent aucunement aux feuilles.

Dans le tilleul,. Ia feuille jaunâtre et,sèehe du milieu de laquelle semble partirle pédoncule, nous offre un exernple debraetëe (fig. 59).

A la base du calice des Dotentilles"des Malvacées, des æillets, se trouventréunies des bractées verteb et foliacéesqui paraissent former un second caliceet dont l'ensemble, pour ce motif, estappelé ealicule (fig. 60).

La cupule qui protège le fruir desCupulifères est constitude par des brao-tées qui se dont soudées entre elles etqui ont grandi pendant la frqctiffcation.Tantôt, la cupule ebt'foliacée : charme(fig. 6{), noisetier; tantôt ello est dure etligneuse : chêne (frg. {09). Celle du hêrreest chargée d'épines et enveloppe com-plètement le fruit. La cupule gst propreaux fleurs femelles.

Fig.59. - Til,teut., Feur et [ractêe.

Fig. 60. - F(utt d,ernauae.

l. Calice.2. Calicule.

Fig. 61., - Frwtt rtw

f;^rii#Z?"*-a coPure

,,,. 64+,,.

Les fleurs clg beaucoqp d.e,Monoootyiédones soitt d'abord,enfermées dans une ou pl,usieur+ bractëes appelé'es spathes,

qui s'ouvrent'ensui[e- pour les laisser paraÏ[re au jour :

gouet (fig. 62), jon-quille, ail. :

Les glumes, et lesglùmelles sont desbractées minoes etsèches qui, chez les

.Graminées, jouentlemême rôle que lepérianthe des autresfleurs (fig. 63).' A la base des om- ,

belles et des capi-tules (fi9. 66 et 69),

.on [rotfve un groupe dP bractées qommé in'uoluare'

ù InfloresGo[Gor -:- 0n appeile infl,orescence I'arran-

"sement des fleurs sur lg,t,igg et tres rameaux, ou !'ensemble

iler. des fleurs. Il iniporte d?en connaitre les principaux

,types, car ils caractéfisent certaiires familles. . ,

, Lagroppe esï un axe primaire qui se divise en axes secon-

.dairei 'simples, terminds ,par de$ fleurs à pédicelles égaux :

groseillier, muguet, di$itale (fig. {66). Lorsque les axes., iecondaires se ramifient dans la grappe' elle est cbmposée

'et s'appelle'.panicule : vigne' âvoitre, riz (fig. 909). Si les

uxer Jecondaires sont n,uls, I'axe.primaire porte des fleurs,sessiles, et la grappe devient an épi : plantain, froment.Flnfin, quand les ramifical,ions5 d'autant plus courtes qu'e,lles

sont plus élevéeS sur I'axe primaire, 'arrivenl toutes à lamême hauteur, cômme dans rle millefetille, le pojrier, lo

sorbier, etc., la,grâppe prend lê.npm de corymbe.

Les.fleurs des Borra$iffies sqnt s0uvent disposées en grappes

uDilal,érales enroulées en' crospe avanl l'épanouissement

Fig. 62. -, Spathe il'u gouet.

@fqppes snorTtioid,,es).'

Gertaines modificationsculior : ce sonl le chàton,

l'épi .reçoivent un nom Parti:cône, le spadice et l'épillet.

dele

-65-Le chaton (ammtum) est

un épi de fleurs unisexuéesarliculé à sabasede manièreà tomber tout entier aPrès

la floraison (ûS. 64). Il appqr-' tient aux Anientacées et

,râux Conifères, " c'est-à-direà nos arbres forestiers :

'ètiêne, hêtre, sapin, Pin,etc. Il est long e! Pendantcheb les Amentacées, . glo-buleux et dressé chez les

ConifèresFig. 6{. - Fraûrnent d'e sawl'a blanc,

portant un.chaton.

bractées membraneuses (houblon, frg. AIù ou ligheusds (aune).

c'esr parce qu'*s "ilnli::q,ffïi;::i:l'ffi;::.:,3:r jiiI reçu le nom de Conifères.

I te spadice est un épi de fleurs mâlesl.-4 et de fleurs femelles, embrassé par une

ou plusieurs spathes : gouet, mais. Assez

souvent, les fleurs femelles sont au, bas,-3 les mâles un peu plus haut (fig. 65)t-z' Les éfiillets sont les petites inflores-

cences qui compo"sent l'épi et la panicule*'t' d'es Graminées. Ils renfernent'ordinaire-

ment plusieurs fleurs (voir fig' 63).

Le c6ne est un épi de fleursfemelleso accompagnées de

S'ig. 65. - Spailt'ce d'w' $ouet.l. Fleurs femellee.2. Fleurs mâled.' .3.'Filaments.

I 4. Massue.

Dans l'ombelle (umbella, pqrasol), lespédoncules secondaiÈes oa rl,Alns partent

d'un même point, et les fleurs forment une

surfacé plane ou régulièrement convexe :

cerisier, prunieç*primevère (fig. 154). Ilne faut pas la co'iifondre avec le corymbe,

inflorescence dans .laquelle les ramifications dmanent de

différentù' points de I'axe commun. Parfoi5', les,rayons ne

se termtnerit pas par une sbule fleur et'portent des ombelles

-66-

WFleur

' \ Ftg. 66-68. - Grarule-ciguë.l. Ombelle.2. fnvoluare

Fruît.

3. Ombollule avec involucelle.4. Akànes.É. Gaine.6. Tige creuse.

_67_plus petites ou ombellules; c'est ce gue I'on observe dansla plupart des ombellifères. Au pied des pédoncules, ontrouve. des bractées formant une cbilerette qïe ioo nommeinuolucre ou inualuaelle, selon qu'glles entourent la base desombelles ou celle des ombellules (ffg. 66).

Le capitule (capitul,um,petite tête) ou la, calathùde(du greo : corbeille) est uneinflorescence danç laquelle

, les fleurs sonû aggloméréeset.sessiles sur un réceptaclecommun entouré d'un invo*lucre; celui-ci est formé debractdes vertes, imbriquées'comme les ardoises d'un

, toit. Cette inflorescence ca-' ractérise nettement .toutes

les plantes de Ia famille desComposées (fig. 69).

Daps la çgme, I'axe pri-maire se termine par qnefleur, qui porte à sa basedeux bractées opposées, deI'aisselle desquelles nais-sen[ deux axes seconïaires;ceux-ci se terminent aussipar une fleur, et ainsi desuite. Telle est la disposi-, tion que I'on observe dans

toujours la plus extérieure.

les Caryophylldes (stellaire,eéraiste, fig. 70), la petite-

.centaurée (fig. {57).J( Caliee. Lorsqu'une

fleur possède un périanthedouble, c'est:à-dire deuxenveloppes, le calice est

Fig. 69. - Capttutp d,efq/n4,qus.I et 2. n'leurs.3. fnvoluore.

Fig. ?0. - Pùtttan itê tû cgrne iïuÆùcéra\$e,

S'il n'y en a qu'une, c'es[-à-dire

-68-si le périanthe est

encore un calice.Les pièces qui

$énéralement que c'est

sépales sont distinots et

simple,

le forment

on admet

ou les

Fie. ? l.-.F lewr illheclêbore'âoutrant le aalico régu-lier.

séparés (catice pol g sép ale oa d'ialg sépùle )ou soudés entre eux Par les bords(oatice monosépal,e oa gamosépal,e).

Le oalice se rapproohe des feuilles

par sa couleur verte.et sa structureânatomique. Cependant, il est délicat,coloré et raPPelle la corolle, dans

I'aconit napet (fig. {95), I'anémone, lepoputage des marais, la capucine, etc. :

on le dit alors pétaloide-

TantôT les sépates sont semblables enffe eux"et symétrique-

meni ilisposés autour du centre; dans ce câs' le calice est

rëgulier r'nenébore (fis, 7t); tantôt, les sépales diffèrent de

grândeur, de configuration"ou de situation, et le galice est

iryëgulier :, polygalâ, aconit napel. Le polygala 'offre deux

sépates tatéiauf colorés, qu'on nomme les ailes,, et trilis

"oiru* beaucoup plus petitJ et vehts. L'aconit napel a cinq

sépales d un beau bleu, le supérieur en casque, les deux

latéraux un peu ariondis, et les deux inférieurs étroits et

âllongés (frg. 125).

, paifois tà calice irréguliôr'porte à sa base de longues pro-

éminence s ou éperorus. C'est ce que ['on obServe dans le calice

très développé de la dauphinelle d'ajax ou pied.d'alouette.

II'y a Oès calices ca,ilucs ,ou fugocas, _qui tombent au'roruot oir Ia fleur va s'épanouir : coquelicot; des calices

tombantrs,qui périssent peu aprës la corolle : oas ordinaire;

;il; Oés, caticed perslstonts, qui survivent à la corolle i

violette, Labiées.Le rôle essentiel du ealice est de pfotéger les organes plus.

délicats que lui. Quelquefois,. un calice'persistant s'accroît

pendant que le fruit se dévelopqq, afin de garantir les jeunes

iraines : ,lamier blanc. Enfin,'dAns certains cas, le calice,

ioo*n, d'aigretles, sert à la dispersion des graineb : pissenlit''

euant uri, formes trps diverses que peut affocter lo calice,

onlesdésignepardesexpressions,quisontégalementusitées pour*lâ corolle et que nous mentionnerons plus lOin'

,i corolle. - La corolle est I'enveloppe florale interne'

XOrnr les fleurs dont le périanthe est double. A part le vert'

qui ne se présente qu'exàeptioirnetlement (néottie),'et le noir,

qui n'exisi. pas, torites les coulburs peuvent se montrer dans

la corollo; aussi'constitue-t-elle tbute la fleur pour le vulgaire'

Les cbuleurs si variées des fleufs sont dues à des matières

colorantes dissoutes dans le suc cellulaire' Il faut en excepter

cependant le blanc pur, qui est produit par des cellules rem-

pties d,air : ainsi, it romt de ioumettre une fleur de lis à

i'actiOn de la machine pneumatique pour en faire disparaitre

la blancheur.Si les pétalesdont se compose la coroÎle sont libres, elle

est potgp'étale ou iliatgpétqlr, èt chtgun d'eux es1 formé dluq

onglei,pârtie étroite par laquelle il s'attache,

et-d'une lame oa li,mbe, portion étalée au

dehors'(flg. 72\. L'onglet, fort long dans

l'æillet, est très court dans le pavot, lao rose, etc. Si; au contraire, les pétales sont

soudés entre eux, la corolle est gamopétale

* Hg. 1e,. - Pëtota, Oti monopëiale; elle préSente alors une pgr-l. Onglet.2.Laùeoulimbe. tion inférieure'allongée ou renflée, nommée

le tube; une portion supénieure étalée, le

limbe ou la lame; enfin, une partie otr le tube s'éyase pour

passeq au limbef,bu la gorge. Dans la fleur du tabac (fi*. 5ts)'

c'es trois portions sont faciles à dis-

tinguer.De même qué le calice, la corolle est

rëgul,ière (fig. Ta) ou irrégulière (fig' 75);

I'une et I'autre peuvent être soit po,ly-

pétates ; sôit gamoPét ales .

Parmi les corolles polypétales régu-'lières, on remarque la corolle æaci''

forme, forhée de qdatre pétales placés

en croi4 grecque : Crucifères (fig' 73);*'?;il;.-

?o.'oou srud':

ru ào*oiri taiyoptyllëe, composée de

-70_cinq pdtlles à onglets allongés et cachds dans re carice :æillet, silénd; la coroile rosieéa, qui comprÀî,irrq pétalesIarges, à onglet court, et régulièrement étalés en rosace :

fig. 11. - Fragmàû ae rue, montrant lacorolle régrrli6p", les étamines hypogffes etI'ovaire supère.

Rosacées (fig. 40).' Uneformeremarqua-ble de corolle potipé-tale irrégulière esr ditepapilionacée et appar-tient à la famille desLdgumineuses (fig. ?S).EIle est formée de cinqpétales li bres, arran gésde façon à imiter deloin un papillon : lesupérieur, Iarge et re-levé, s'appelle étan-d,ard, ;les deux latéraux,symétriques entre eux,

- sont les ailes,, et lesdeux inférieurs sontplus ou moins soudéscarène. Les éhmines

^solrt cachés dans laen forme deet le pistilearène.

Fig. z6-. - 4'r- noiL : tabac (fiS. Ë5), jusquiame (fiS. Tg),iK&'"i."9;tr; pomrhe-Cpineuse (fiS. {60)i roiacée,ou en roue,tubuleuso). à tube très court,, avec un limbe étalé ei

presque olrn : myosotis, pomme-de-te*e; hgpo*atéri-.

T- Iri,

trant la corolle cempartlrléo.Fis. ?8. - Fraqrnent d,e ius-

dul,ame, montrant la oo.rolleinfundibuliforme.

'm forme, avec un tube droit, allongé, et' un

limbe brusquement étalé : lilas.Enfin, quelques corolles gamopétales

irrégulières ont reçu aussi des dénomina-

tiona spéciàles. Citons Ia corolle l,abiëe, qui

porte à son limbe deux lèvres dirigées'

iune en haut, I'autre en bas' propre à lafamille des Labiées (fig. 79); la corolle par-

sannëe (persana, masque), qui est labiée,

mais avec la lèvre inférieure relevée en

voûte, au point de fermer le tube : linaire;la corolle ligulëe, qui se rejetæ en languette

d'un même 0ôté ; demi-fleurons des Com-

posées (fiS. S0); la borolle gantelëe, ou en

àoigt de gant.: digitale (fig. 166). .

l,e périânihe des , Monoootylédones a

ordinairement, six pièces pétaloides sem-

blables, trois interngs que I'on considère'comme les pétaleso

trois externes que I'on assimile aux gdpales (fig' 8{}'

Fig. 79. -lo,bfle itrubl,a,mê,

Corol,kLq,rni,er

ffiFig.80. - Demt-fl,ew-

ron'illune Composêe(corollo ligulée).

llt1t\r1

'l

I

I

En général; la corolle sedétache au moment de la

, fécondation. Dans le lin, lepavot, elle ne dure quequelques heures.' La corolle protègo .les -

organes sexuels, mais faible-ment, à cause de la dëlica-tesse de son tissu. Son nectarattire les .insectes, auxi-liaires indispensables pourle mansport du pollen sur

Fig. Sf. -'Përûanthe dz tds (ûois piècesinterrres of trois externes).

Fig. 83.--trnsertton. Fig,.84.- bæert&n''hqpodane ,(ovaire Pêttgyne.

j

supère).

, ,. À andr.oo u" l:.il:iir;,,mâre). - on

W- appelle'ainsi I'ensemblê des organes mâies,

, fi r ou (tarni,nes. Chaque étamine est formdeA d'un filament appelé fi,Iet', simple support, etîi7'8?'4tarn0na d'uqe lête .généralement à derix loges,

à. Ànthero. nommée anthère 1, renfermant une liOussièreordinairemont jagne, le pol-,Ien. Quand le fitet manqub,l'étamine est dite setsi,Ie. ,,'

L'inlertion des étamines(et des pétales) esr hypàgyne(hypo, sous), quand ils s'in-sèrent sous l'ovaire (fig. 74et'83) : Renonculacées. Elleest' përiEgna (përi; autour),'s'ils s'attachent sur le caliceet se trouvent ainsi à une cer-taine hauteun au-dessus de

'la base de I'ovaire (fig. 84) :Rosacées, Ombellifères.

Le,nombrÊ des étamines varie beaucoup selon'les plantes :

I Coupe de I'anthèro mùre d'une flzur quelconhueo

t

I

I

-.73 -il y en a une dans le centranthe, deux dans la véronique et"

la sauge, trois, dans la plupart des Graminées, plusieurs

centaines'dâns la pivoine et le pavot. Iln'est guère fixe dans une mêrne espèce'

que lorsqu'il est inférieur à dix; au delà'it perd sa constance. * Les étamines ne

sont pas toujoursÀinsin dans les Labiéed-ét-lep Scrophula'''rinées, il y en a deux grandes ot deuxpetites (fig. 79, didynamie)i e[ sur les sixétamines des Crucifères, il en est guatre'plus longues que les deux autres (tétra-ilynamie) (fig."85). - D'utt autre côté,elles peuvent bien n'être pas distinctes et

séparées les unes des autres. Si tous les-

Fig. 85. - A:nd,rocëetétrail,Ana,ma ùesCrwctfëres. ,

filets se soudent

Fig. 86. -- Fl,ewr il,e lû ùna1r,oa,montrant leS étamines mona-ilolphes.

filets sont unis en un seul corPs, ellmanailel,phes : MalvacéesLégumineuses (genêt, cyt@en deux faisceaux-distincts; el

Fig. S?. - Fleur d,u pots,dépourvue de sa coroilepour faire voir les étaminosdiailelpbos.

aonnù,a entes : morelles.

iliailelphes ; beaucoup de Légu

à deux, on les ditmillepertuis. Quand Ias'opère entre les an

mines sont i c'est ce

que I'on observe dans toutês les

plâr1tes de la famille des Composées,

appelées encore, pour cette raison'"

Synanthérées (anthères soudégs). Si'

les étamines se soudent comPlëte-ment avec le Pistil, de manière à 4eplus représenter qu'un seul verticiller.comme dans certaines aris[oloches

et les Orchidées, 'elles soni dites

gynanil,res. Enfin, sl elles soni écar,Égql$ une$ des autres

îârs teur bgse et rapproc\ées 'par lèilF$hrmet, ei'bs sont

-74-Anthère. - Les loges de I'anthère sont réunies entre elles

par un tissu cellulaire nommé connecli,fi q@1ffi.

À ['époque de la fécondation, I'anthère s'ouvre et laissedchapper le pollen, ordinairemen[ par une fente longitudinale,quelquefois par de petits trqus (déhiscence poricide) commedans les morelles (fiS 88) ou par des sortes d'opercules qui's'ouvrent de bas en haut (déhiscence aalaaire), comrhe dans

qFig. ee. - Anthète ite poînrns-

d,a-terre, s'ouvrant par deuxpetits trous situés àleur som-met (tlêhiscence poricidé).

Fig. 89 - Grainen gerrnî,natiom.l. Exine.

l'épine-vinette.L'anthèreestinlrorse, :

quand l'ouvorture est tournée vôrsI'intérieur de la fleur; eutrorse, quandelle regarde I'extéIieur.

-Pollen 1. - La surface des grainsde pollen est tantôt lisse, tantôt '

'rugueuse. Le plus'souvent, ils sont globuleux ou ovoides;'quelquefois, ils sont polyédriques (chiccirée), en tonneau(polygala),,ot allongés en forme de grain de blé (Monoco-tylédones), Ils sont toujours distincl,s les uns des autres, saufdans le dompte-venin et les 0rchidéesr ott ils se présentent-en masse solide (pollinies).

Un grain de pollen est une cellule entourée de deux mem-braneJ; I'extérieure est dure, épaisse et inextensible :'laest-

Wqewæ@wttte,' I'intérieure est molle, mince et trèseifensible : c'est Yintia+ ot eadhgm4a4*e. Sous I'action de

" I'humidité; le protoplasme du grairi

ff " s-"Jli', :i, fl lii' r,iffi*."

2. Tube pollinique (intine'faisant herqie) r'enfermaut duDrotoplasme.-

3. Protoplasme.

Iil'e potten et, vient faire saillie au dehor$ en

' fait jour peu à peu à travers lnexine

un tube très grêle, qui est Le tube ot,bogaw polli,nique (fi5. B9). C'est cequi se produit quand le pollen tombe

I Examiner à la loupe ou au microscope le pollen de différentes plantes. -Placer le pollen dans I'eau sucrée ou gommée. Sous le microscope, on'voit I'intine

se Sonfler et repousser au dehors un fragment de I'exine qui se détache comme

"un clapetl de I'orifice sort un tu'be où pénèpe le protoplâsme du grain çJ dont

I'intine forme la membnane. . *

IO-T

ç\lgstiqmate, dont la.,surface est souvent enduite d'unehudl&r*idsueuse.

I Ù.; \'-

^ Gynécée rru pistil r. - Les

\l r ll; carpel,las, organeb femelles, forment

iil le quatrième verticille, ddsigné soue

Wt le nom de ggnëcée (gunê, femme);

F'ig. e0. - caroer,re.---:Ân I'appelle aussi pistil,, à cause de- l. Ovaire. sa forme générale (pi,stil, pilon de2. Stvle. ier). Ils occupent le bentre de :1

3.

la fleur.Dans un carpelle, il y a trois parties z youai,re, portion

renflé-e renfermant les ouules ou rudirhents de graines; lestgle, partie rétrécie qui s'élève au-dessus de I'ovaire, et lestijmate, surmontant le style (ûg. g0).

Le pistil est simple oa curnposl, suivant qu'il est forméd'un'seul ou de plusieurs carpelles. Dans un pistil composé,

les carpelles peuvent ',être libres(renoncule, fig. 9'U, ,ou s'oudésensemble : {.o par les ovaires seule-ment : parisette, lin; flo par lesstyles : mauve; 3o par les ovaires etles styles (cas ordinaire, fig. 92).

Chague carpelle est une feuillemodifiée dont le'limbe s'est soudépar ses bords. r,'ovaire est la cavitéainsi formée, le style et le stigmatesont le prolongement de la nervuremédiane de la feuille.

Ouai,re. - Si l'ovaire est visibleau fond de la fleur, on dit qu'il estsupère (frg.?Aet83). S'il est placé au-dessous des autres organes floraux,on le ditinfère (ûS. 93); dans ce cas,

, il est le plus souvent soudé avec lecaliee:

Urtres et les étamines bypo-

' g'nss'

lr\tltfllil r

tn

$Ftg.1 92. - Pf^sut cotnposë itæ

lo, I,gslmd,qu,e cornnxuna, ùoarpelles soualés dans toutesleurs parties.

['ig. 91.

1 Coupes d'ovaires presque mûrs.

-76-D'ovaTre est sù,mp|e ou colnry1sC. Il est simple, s'il appartient

à un carpelle unique;'il n'offre alorsqu'une cavité :-pois, haricot. Il est

composé,. s'il provient de la réunion

de .plusieurs feuilles carpellaires;au point de jonotion se trouve une

Fis eB ) ***mrei iîJ]lhodlo

,,i;;i:y,tr . ig#i::

composé présente uqe ou plusieurs logeq; dans celles-ci, la

phcàùafi,on, c'est-à-dire I'aprangement des ovules, peut être'

arile, centrale oa Pariétale.si les carpelles slaccolent en reetant clos, c'est-à-dire si

la soudure a lieu par les faces latérales, I'ovairs,composé

renferme autant de cavités qu'il y a de carpelles soudés, et

le piacenia se développe le Tong'de

la suture des bords, dans le Pro-longement de I'axe de la fleur ':

plaàen(ation anile (fig. 9A). Si les

cloisons qui séParent les loges se

détruisent, I'ovairê h'a qu'une cavi[é,

au centre de laquelle le Placenta

forme une seule maÈse : placentation

centiale (fig. 95). Enfin, si les

feuilles carpellaires restent étalées

et adhèrent par leurs bords contigus,

I'ovaire comPosé n'a encore qu'une

cavité, et le Placenta est situé sur

les joints, c'est-à;dire sur la paroi

mêùd de I'ovair'e : Placentationpariëtale (fiS. 96).

Les 'ovules sont tantôt fixés

directement sur le placenta, tantôtportés pqr une sorte de cordon

àppelé funiaule. Le Point otr lefunicule est attaohé à I'ovule s'appelle

\e hù,\e.

Par suite de la fécondation, les

Fig. 94. - Ooaî,re composé ù'trots loges, formé de troiscarpelles olos soualés entreeux. Plaoeutation axilo.

Fig. 96. - Ouatra à pl'aænta-,'tl,orù æntrûle.

Fts. 96. - Ooaf're comvosë ùtne loge, formé ile' trois car-pelles: souclés par leursbords. Placentation pariêtale(violette).

I

Ftlftr-

ovnles deviennent des graines, et les

ovaires des fruits. Quelque temPs

avan[ cette traheformation, c'egt-à'dire peu avant I'arrivée du pollen;

Fig. 97. - cowpe. aer4icq,te chaque ovule se 'compose d'uneâer:oaure.d,wswi.' petite masse de tissu cellulaire, le

à: S::lh*onnaire ren- nucelle, oir se trouve une cavit-éfermantdeïxsynergicles appelde sAC embrgonnAire t (fig. 97).etlloosphère r rr r, Celui-ci renferme

t,awr ."-destinée à recevoir l'influence du

pollen et à former avec lui I'embryon. On aperçoit une ouver-ture au sommet de I'ovule : c'est le miarppgle (petite porte) z.

Dans beaucoup de plantes, le nucelle est entouré de

deux membrzures superposées, la priminctræt+d+iewr-tasaffir. Alors, I'ovule comprend la primine,

!a secondir-rd, le nucelle, le sac embryonnaire, Ies qynergides

et l'oosphère.siùi'it-itij*orc. - Lb style esr une partie accessoire dans

, le caryplle; il peu[ faire défaut : pavot. Mais le stigmate est

très raremerit absent : il joue un rôle important,dans I'acte de

la fécondation. Le plus souvent, il forme au sommet du styleune languette ou un renflement, à surface gluante et couverte

. de papilles.Dans lgs Graminées; il est plumeux (fig. 63); dans les

Labiées, bifide supérieurement (fig. 79). S'il s'applique

directement sur I'ovaire, il est dit sessile : pavot. Dans les'Gymnospermes (Conifèryls et Cycadées), lo style et le dtigmate

armânQuent à la fois. rt.ra tÊ' Oi'igine des drgalres floraux. llétalllrrrrphoses., - les faits exposés ciiaprès justifient la théorie

gui çonsidère tous-les organes de la fleur comme des feuillesmodifiées.

1 Coupe d'un ovule mùr.2 Rechercber le micr.ofyle à la loupe sur des ovules ou des graines (pois).

_78_

Dans la pivoine à fleurs blanches, on voit les feuilles semodifier graduellement, pour arriver à former les sépales etles pétales. D'abord grandes et à segments fort nombreux aubas de la tige, elles deviennent ptus petites et moins divisées,à mesure q,ulelles se rapprochent des fleurs, êt, dans levoisinage de celles-ci, elles ressemblent autant à des sépalesqulà des feuilles ordinaires. En dedans du calice, Ie limbe' prend de plus fortes proportions, devient de plus en pluspétalolde et forme finalement de vrais pétales. 0n éduitdifficilement la limite entre le ealice et.la coroltre.

La fleur du nénuphar offre un exemple saisissant d'unetransformation des pdtales en étamines. Les pétales com-mencent à diminiier de grandeur de l'oxtérieur vers ,l'intd-rieur. Ensuite, ils portent à leur sommet un petit corps danslequel on reconnait facilement une an'thère. un peu plus versle centre de Ia fleur, le limbe se rétrécit à mesure queI'anthère se développe.'La partie interne de la fleur offre enfindes étamines normales. En réalité, une étamine n'esT donoqu'une feuille plus modifiée que les 'sépales et lês pétales;chaque loge d'anthère est formée par une moitié de limbequi se replie sur elle-môme; le filet est le pétiole.

Dans les flcurs il,oubles, oir il - s'est produit deux ouplusie'urs eorolles, les pdtales supplémentaires ne sont, leplus souvent, que des étamines dont les anthères ont alrortéet dont les filets se sont élargis. 0n ctudiera cette tnansfor-mation graduelle, inver$e de la précédente, sur une fleur:double de nos jardins (rose, renoncule, æillet, pavot, etc.).

Un carpelle parait bien différent d'une feuille f cependant,

Fig, 98. - Deua petl,tes, "fewdl,les q,Uant, ren-

plo,cé um ptstl,l ilansLe cert"sl,ea à flpursitoublês.

il a la même origine que les trois autresverticilles floraux. Chez certaines plantes,il a une textureetuneapparence foliacées:baguenaudier, lunaire. Il se change quei-quefois en pétale dans les fleurs doubles,conjointement avec les étamines. Enfin,certaines monstruosités rendent à cetorgane la nature foliacée, ainsi qu'on peutle voir sur le cerisier à fleurs doubles

r

-79-(ffg. 98). 0n considère le carpelle comme une feuille dont.les bords sont soudés.

Il faut donc admetffe que toutes les parties de la fleur,quelque différentes qu'elles soient en apparence, sont forddes.sur un plan commun, dont le type est la feuillg et que, parconséquent, elles sont toutes susceptibles de se transformerles unes dans les autres.

Repboduatlon sexuelle. Fécond,ation. La.fécondation est I'acte par lequel le pollenva former I'embryon dans I'ovule. Il fautse nappeler ici la structure de lbvule etdu grain de pollen.

Au moment de la fécondation, c'est-à-dire lorsque les organes _de la fleuronl acquis tout leur développement,I'anthère s'ouvrs et laisse dchapper le.pollen. Celui-ci, retenu par les papille3et I'enduit gluant du stigmate, germeet, envoie son tube pollinique à traversles cellules du style, puis jusqu'à I'ovule,

Fig. 99. - Cou,petom-gi,tuitrLnafe théortrqued"wn OUul,e au mo-mobt où la féconda-tion vient tle syopérer.l. Sao ombrvonnaire.2. Bovau n6llinioue.3.Oos-plarà fe"ooôé".

oir il pénètre par le micropyle. son extrémitd se soude alorsavec la membrane du sac embryonnaire, et une parlie do sa.substance tetminale passe dans I'une des synergides; cellercichange aussitôt dhspect et déverse une partie de sa substancedans l'ogsphère qui la touche. Cela fait, I'oosphère se revêt,d'une membrane de cellulose, la substance qui s'y est intro-.duite sé divise en deux por[ions : I'ude se mêle au protoplasmede I'oosphère, I'autre se condense en un noyau qu'on appellele noyau mûk. Celui-ci se rapproche du noyau propre deI'oosphère, oa noyau femelle, et s'unit à lui pour formerl'embryon, la planle future (fig. 9g).

A partir de ce moment, la.fleur se fane; la corolle et lesétaminds, souvent âussi le calice et les styles, se dessèchentet tombent; de sorte que la sève, qui alimentait toute la fleur,se concenre dès lors sur I'ovaire, lequel s'accrolt et prendle nom de fruit.

Les ovules fdcondés deviennent des grai,nes. telles-ci,

\., -'80-.placées dans de nonne* conditions, pourronl propager te '

'végérat sur lequel elles ont pris naissance

Bn I'absence dU polten, l'Ovule meurt bi'entôt; ainsi, les

pierls femelles des plantes dioîques, placés à l'abri de I'in-

ilornru des pieds mâles, ne produisent jamais de graines.

Sauf quelquei cas rares, ùlovaire au$si se flétrit et disparaÎt' ,

si le stigmate n'a pas reçu la poussière fécondante'

Circonstances fui fauorisent la fécondation. - Dans les

fleurs hermaphroditeÊ, le transport du pollen sur le stigmate

ne renconre généraiement pas d'obstacle, à capse de laproximité des ôiganes sexuels, de leur grandeur relative et

àeS mouvements qu'ils êxécutent. Souvent les étamineS sont

plus longues qùe le pistil, et le pollen, en tombant, rencontre

natureUàmen! le stigmate. Dans les fleurs penqhées ou

pendantes, ciest le pistil qui est plu-s long que les étamines :

iuchsia. Les étamines des Légumineuses grandissent rapi-

"dement à l'époque de la fécondation. telles de la capucine et

de la rue ofrrent ce phénomène singulier de se rapprocher

du stigmatel'uneaprès I'autre. Celles de la pariétaire officinale

re précipitent verl le pistil, lorsqu'on qigue la base du fllet.

D'un autre côté, les styles se déjettent fréquemment pour se

porter vers les anthères : éPilobe'

L'aetion des insectes est particulièrement utile. En buti-

nant dans les fleurs nectprifèresn ils transportent le pollen

sur le stigmate, soit danb h même fleur, soit d'une fleur

,à I'autre,"et sont ainsi les agents les plus habituels de la .

pollinisation.'-DanS les plantes mouoïques' e[ surtout dans les planteS

Aiùques, le pollen doit franOhir un espace plus grand pour.ai"ri-

our *u stigmate; mais les fleurs mâles des plantes monoÏques

*ont plaùer ptus haut que les femelles : maïs (fi*. 100)'

.carex, etc., ou les deux sortes de fleurs sont rapprochées

dans le même groupe : beauÔoup d'Afoïdées. Pour les plantes

.dioiques, la natursa confié aux vents e[ aux insectes le soin

Or pôrtui le polle'n à de grandes distances. 0n cite'le fait d'un

pi.ï*ni.r femelle qui a iru4ifié à Paris, lorsqu'un pied mâte

à*t n.t o à fleurir dans un autre quartier de la ville.

A l'époque de

cultivênt que les

Fig. 100. - MoIs'L. Fleurs mâles.2. Fleurs femelles.

-8{:la floraison du dattier, les Arabes, qui n'en

pieds femelles, secouent les fleurs mâles des

dattiers sauvages au-dessus du pistil des

pieds femelles, qu'ils peuvent ainsi faire

fructifier.Là vallisnérie spirale' est une autre

plante dioîque, abondante dans les eaux

douces du.midi de la France, et iustementcélèbre par sa fécondation. Le pédoncule

des fleurs .mâles est très court; celui des

fleurs femelles, roulé en tire-bouchon'peut s'allonger assez pour leur permettre

de venir flotter sur I'eau. Au moment de

la fécondation, les fleurs mâles se déta-

chent'de leur pédoncule et s'élèvent à la

surface du liquide, oil elles rencontrent

tes fleurs femeltes; Ia fécondatioii" peut ainsi s'effectueT'

après quoi le pédoncule des fleurs fécondées se raccourcit

en spirale et ramène celles-ci au fond de I'eaun oir mûrissent

lqs ovaires.Unesaisonpluvieusecomprbmetlesrécoltes,parceque

reau enraîne ies grains de pollen ou les fait germer préma-1

torO*uot. Les iard"iniers disônt que la vigne est coulée. lor$-

que des pluiej abondantes ont enlevé le pollen au momènt

delafloraisonetontainsiempêchélesgrappesdemûrir.BeaucoupOepfaotesprotègentleurpollencont'rel-u?l'

roit àn *r iurrrnt'pendânt h nuit pour se .mettre à I'abri

de la rosée, soit en ie'tenu.rsant lorsque la pluie est procfue

{coquelicot). En général, leg anthères ne s'ouvrent que par

oo ir*p, sec. Dais les fleurs toujours pendantes (fuchsia) ou

toujourb fermées. (pois), les oiganes reproduoteùrs sont

naturellement sousiraits à l''action de la pluie' Dans d'aupes

câs, la fécondation se fait avant I'ouverture du bouton i

ûraminées.Féconil,ation ffoisée. - Il y a fëcondation $oisée lorsque

le pistil d'une fleur est fécondé par le pollen d'une autre'sorte

de fleur., L'acte s'appelle 'hgbrid'ation, si le croisement se

6

,t)

-89-produit entre deux espèces diffdrentes, et mëtissage, sli[s'opère entre deux variétés de la mêtne espèce. Les grainesainsi obtenues donnent naissance à des plantes que l'on ''appelle hg"brûdes ou métis.

Pour que la fécondation croisde se pratique avec s"uccès,il faut qu'il nnexiste pas, entre les deux plantes, une ropgrande différence de caractèresr En outre, le pistil ne dqit .pas recevoir d'autre pollen que celui qu'on lui destine, c'est-à-dire qu'il doit être proté$é contre les grains de poussièrefécondante de toute espèee, que le Vent et les insectestransportent.

Lei deux types étant choisis, rosiers, glaieuls, tâbacs, etc.,on entoure la fleur à féconder, tant avant qu'après sonép4nouissemdnt, d'un -morceau de tulle ou d'uné cloche; onen supprime les anthères avant léur ouverture, au moyen depétits ciseaux; puis, au.moment convenable,'on applique surson stigmate le pollen de I'autrê fleur, à lhide d'un pincqau

' ou des barbes d'une plume.

.Les hybrides et les mdtis participent ordinairement autantde la plante qui a été fdcondée que'de celle qui a fourni lepollen. IIs s'en distinguent par un plus grand développementdans leurs tiges et leurs feuilles, et par leurs fleurs pluslarges ou plus belles.

Les,hybrides ne sont pas permanents, car ils ne produisent ,

pas de bonnes graines, ou, s'ils en donnent, par exception,leur descendance revient aux types primitifs au bout d'un petitnombre de générations. Si donc on veut les propager san$altération, il faut avoir recours à la reproduction artificielle, .

bouturage, marcottage ou greffe.' Quant aux mé[is, non seulement ils se multiplient indéfini-

ment par graines, mais ils conservent la variété obtenue aveotoutes ses particularités.

La fécondation oroibée a lieu fréquemment dans la nature.Ici encore I'action des insectes'es[ à remarqueù.

t'

-83-2. - Xrrult.

^, IDér-eloppomonl, du fruit, - Le truit est l,ovaire

fécondé, acc'ru et mûri. Il se compose de deux parties : repéricarpe etla graine. :

Les pépins de la pomme sont des graines, le reste constif.g-ele péricarpe. Dans la noix,.la noisetie et r?mande, ce que l,on-mangg

gst Ia graine. Le péricarpe est très mince et soudé àIa graine dans le froment; il fournit le son.

on retrouve dans 're fruit Ia structuie du pistil, avecquelques modifications que nous allons signaler.' _ certaines parties rlu pistil disparaisr.it ,pras h fécon_dation. Le stigmate se dessèchs toujours. tà styre tombe,sauf dans cerlains cas, oir il persiste et *'accroit en forme deplume (clémat[te, frg. LZI, anémone1 ou de. bec (benoî[e, géra_niuûr, fig. {80). euelquefois, tous les carpellàs avortent àl'exception d'un seur qui devien t Ie frui t (aruniu.Jàs, parmiers).

Il peut aussi se form-er des parties nouvelres.Àinsi, certainsfruits" comprennent plus de loges que les ovaires dont ilsproviennent, par suite du développemeot de croison, ,pre,la fécondation {raifort).

,_ *llry^rip_:.uil r,rnveloppe de ta graine; il esf formé parra parol de l'ovarre; on lui donne vulgairement Ie nom defruit. Quand le péricarpe a achevé sa c"roissance, on dit quele fruit esl mfir.

si le péricarpe/est dec, les celures meurent, se.dessèchentet se remplissent d'air. s'il est charnu, ses cellules renfer-ment différents composés. L'amidon, Ie tannin et les acidesdisparaissent ou

^diminuent progressivement pendant ra_ ùmaturation' en même temps qu'une grande qurotité de sucre

v

se produit.Struetune drr péricarpo. _ Le péricarpe se com_

pose dè trois couches, que I'on distingue àirément dans lesfruits charnus, comme la pomme, la cerise : ,

.lo, L'épi'carpe, ra membràne extérieuru, àrdinuirement trèsmince; c'est, par exem-ple, la per'ure.dé ra po*Àu et de ra

nèfle,,la peau rouge de la cerise;

,'-

2o L'end,ocarpe,l'enveloppe interne, formant des loges pour

les grainut t io[u cornée- des pépins de- la. pomme' croùte

osseuse Oes graiies dans Ia nèfle, écale de l'amande dans la

cerise; '

3o Le mésocarpe, portion cellulo-vassulaire plagé9 entre

trr"prîii*ïrereà.'"tôs; il forme la couche'comestible de la

p;riÀ;, ta pulpe blànohâtre de la nèfle, la chair juteusede la

àerise. SuanO it est mès développé (pomme)' il porte Ie nom

de so'rcoaarPe.

Dlaprès ôeh, I'épicarpe d'une gousse de pois est la pelure

u*trrnr, I'endocarp. rri la peau parcheminée de I'intérieur,

le mé$ocarpe e$t lâ.portion chârnue. La coque de Ia nojx n'en

*i q", I'endocarpe; qn rejette le mésocarpe et l'épicarpe,

parlies formant rô que I'ou appelle vulgairement le brou.

Dans I'intérieur dôs loges du péricarpe se ttouve leplacenta

@, {ui peut être, comme nous I'avons vu'

antle, cerllral ou Pariëtal'I)ôhisc"oo"dupériearpe.-Lorsquelefruitse

déchire spontanénient lour laisser sortir les graines' il est

iiittttot.. fruit Qu poii. Par opposition, on le dir inil'éhi's-

, cenl,lorsqu,il ne s'ouvre pas à la maturité :'pomme' fruit du

t'roment.Certains modes de déhiscenge du péricarpe ont reçu des

ngÀ.* pârtibutiers,Si Ie fruit eit, simple', c'est-à-dire formé d'un carpelle

, unique, sa déhiscence- peut 5e faire : 1o par' une seule fente

toneitudinale'coffespondant aux bords soudés de la feuille

ffieilaire : fruit Oe fnenenore (fig. L[,l);2o par deux fentes

iongitodinales, l'une suivant Ia iointure des bords de la

feutte oarpellaire, I'autre suivant sa nervure dorsale : fruit

du pois (nà. 'tlot, .'; si te rru-it ast conlposl, c'est-à-{ire formé de la réunion de

deux ou plusidurs ôarpelles dans une même fleur, il peut'

présenter- six modes 'de déhiscences. Les trois premiers'

s'opérant par la division'du fruit en pièces ou aalaes, sont des

cas de d,éhisconces aaluai'res' ' ,-. i.r cloisons se dédoublent, puis chacun des carpelles

'r

I

I

I

I

l

*-ainsi isolés s'ouvre par sa nervure

,l

ventraie : déhiscence

nervures dorsalès; chacune

des valves entraine ayec

elle une cloison : déhis-

cence locwlicide (fiS. {02) :

lis, tulipe.Le fruit s'ouvre à I'angle

de réunion des Parois avec

les cloisons; les valves se

septici,ile (fig. {0{) : digitale' -

Le fruit s'ouvre'lê long des

/â6\ 1a\' Ifr'/ qd WDêhi* c e n æ s'o alo al,r e s

FiE. l0l. - Fig' 102. - Fis. 103' -Dêhîxcence Délùscence DéhÂcencesaptdci,ita. l,ocultclite. seqtifrdge'

séparent des cloisons, qui restent sur le pédoncule avec.les

piàr.otrr : déhiscence' septifraqe (fiS. 103) : stramoine,

bruyère, liseron.tb péricarpe s'ouvre par des pores : déhiscence pori,ciile

(pavot, eampânule); par une fente circulaire horizontale :

àéhi*.rn. e pynidaûre ou transuersale (mouron rouge, fi$. {12'

jusquiamet i brr des dents qui s'écartent : déhiscence denti-

ciite (la plnpart des CaryoUlrVtlées).

Classlftoaûion d;s 'fnults. - 0n distingue les fruits

charnus etles fruits secs.

L. Frui,ts charnas. - Les fruits,charnus o-nt des parois

épaisses et succulentes. IIs sont touiours indétiscents; la

graine estmise en liberté par la désorganisation du péricarpe'

I n y a deux types principaux de fruits charnus : les fruits

à noyaux (drupe, noix, nuculaine) et les fruits sans noyaux '

(baie, péponide, pomme, hespéridie)'' La itrupe est un fruit simple renfermant un seul .noyau :

cerise, prune, abricot, Pêche.La fràmboise et la mtre de la ronce dont formées d'une

colleetion de petites drupes provenant d'une même fleur.

La flgue est un réceptacle charnu dont la surface intérielirg

porte uï grand nombre de fleurs donnant chacune une petite

utlït;no, ne diffère de ra drupe que par son péricarpe moins

charnu et moins succulent; tel est le fruit du noyer.

Lanaculaineeslunfruitcomposérenfermantplusieursnoyaux : nèfle, fruit du sureau; du lierre, etc'

:- 86 -T

La baie est un fruit composé dépourvu de noyau; elle ne

Ëi,',::f :'$.iiïi*llJjlï,i-,1ï:',,nî[,,'J:uffi,if.#, #.#,de Ia pomme-de-terre, de la bryone (fig. {7p), etc.

Les fruits'de I'ananas et du mûrier sont une collection debaies soudées ensemble par leur base, provenant chacuned'une fleur distincte.

La péponide est un fruit composé, volumineux, contenan[un grand nombre de pdpins : melon, potiron.

I'a pomme est le fruit composé de nos arbres fruitiers àpépi1s' que ce fruit appartienne à un pommier, à un-poirierou à un cognassier. Il est^ formé par le tube calicinal, devenusucculent, et les carpelles. Il est surmonté des râstes ducalice et creusé le pluç souvenl de cinq loges, renfgrmant lespépins dans un endobarpe soarieux.

La différence de forme que I'on remarque entre la pommeet la poire est due à ce que la base de Ia pomme présente unecavité qui n'existe gas dans la'poire. euant au coing, il se

. distingue par son péricarpe duveté.lihespérid,i,e est un fruit composé rempli de vésicules

succulentes. Les loges $ont séparées les unes des autres par. unendocarpe membraneux qui fait de chacune d'elies une partie'susceptible d'être.isolée.sans ddchirement, c,est-à-dirô une

. tranche. Elles sont revêtues d'un mésocarpe blanc, coton-neux, assez épais, recouvert d'un épicarpe jaune contenantune huile essentielle : orange, citron.

B. Frui,ts secs. - a) Fruits secs l,rtd,ëhiscents. - Les fruitssgcs indéhiscents sont ordinairement simples et ne renfer-ment qu'une graine, on y distingue avec peine les troisparties du péricarpe; celui-ci est mince et, lors' de la germi-nation, la graine le traverse aisément.

Il y a quatre types principaux de fruits secs'indéhiscents :

le caryopse, I'akène, la samare et le gland,.

Fis. 104. - Cowpe bngnudi'tual'e d;unâhène, monirânt la graine distinctstlu péricarPe

Le caryopse est un fruit danslequel le péricarpe est minceet intimement soudd avec unegraine unique; il est propre

-87-

E'ig. 105. Fig. 106.D\akène d,e fenoutl Tëlrakène dfr

se séparamt, Boumache.

XffitFig. 107. -Akèneptu-

Fig. 108. -Bamarentewæ il,w pùssonl,tt. d,e l"orrne.

ffi/ffi w

aux Graminées. Le grain deblé est'donc un fruit et nonune graine.

L' àkène diffère dir' caryopsepar son péricarpe indépen-dant de la graine (fig. 104) :

tel est le fruit des Ombelli-fères (diakène, fig. {05), de lacapucine (triakène), des La-

.biées e[ des Borraginées (té-trakène,'fig. {06); etc.

L'akène phtmeuu est, sur-monté d'une aigrette ou touffede soies fines, due à une divi-sion du calice : la plupart desComposées (fig. {07).

La fraise est une réuniond'akènes sur un réceptacle

for[ement accru et succulent; êlle succède à une fleur unique.La samara est un akène dont le péricarpe s'étend en une

grande aile membraneuse : frênen orme (fiS. 108), érable

{disamare).!'e stand' rruit d u chêne' utuff-:iïiiiÏ#ïi-tij: il:

pule (fig. {09).Il provient d'un' ovaire à plusieurs loges ren-

fermant chacune un ou deuxovules; mais, par suite de

I'avortement des cloisons 'et

de to'us'les ovules moins un,il n'a, à sa maturité, qu'une

*g;\lh;""meauitpchênaportant sdule loge contenant unedes glands.graine,.

b) Fruits secs déhiscents. - Ils sont simples ou composés

et renferment plusieurs graines.r Il y a quaffe types princi-paux de fruits secs déhiscents : la gousse, le follicule, lapyxide et la silique.

È

-8S-La gou.sse oulégune est un fruit Bimple, allongé, cqntenanû

une seule rangée de graines'etsoouvrant en deux valves pardeuxfentes longitudinales (fiS. 110).C'est le' fruit des Légumi-neuse$.

'Le folliculs diffère de la gousse

,' en ce qu'il. s'ouvre en une seule '

valvepar une fente longitudinale:aconit, hellébore, ancolie.

La pgnide (fiS. lL?) s'ouvreen deux parties par une fentehorizontale, en sorte que la partiesupérieure se détache comme uftcouvercle : jusquiame, mouron

,rouge.La silique (fig.. t{3), propre

aux Crucifères, provient de lasoudure de deux carpelles et separtage en deux loges Par unecloison; celle-ci porte deux ran-gées de graines, une dans chaque'loge. À la maturité, les deux

'valves s'écartenf de bas en haut,

en laissant à nu la cloison aveo'les placentas et les graines. La'

si,li,cule est une silique Presqueaussi large que longue (fig. !4.4l-

0n appelle caltsul,e hoat fru]tsec déhiscent qui n'a Pas reBu de

nom pârticulier. La digitale, lelis, la stramoine, le Pavot, les

Caryophyllées, etc., ont une cap-sule pour fruit. 0n rèncontredans ce fruit les .six modes

Fig. lI0. F'ig' lll.Gowsse il,u poùs - Fol,l'i,cul'e d"hel'l'é'

' boTe:

Fig. ll2. - Pgæliteil,wmouronibschq,rnps.

Fig.l13.- Stttque. F]qr lla,'Ji,l,tcule'.

de déhiscence des fruits composés.

0n ne peut donner le nom de fruits aux grandes,productionç

r89-

lignouses oa'c6nes des pins, des sapÏns, etc., les Conifères

étant des plantes ggninospermes ou à graines nues,'o?est-à-

dire salls ovaire; les écailles sont simplemènt d,es enve-

Fig.fl5.-Cône.

L. Épis'ierme ougraine.

L'épisperme est

âRi.i\ -ffi-+

offi.zFig. f l6. - Cotrlpe l,on-

gt tû.l,i,nd,le iIe lç graLneilu tabac.l. Extrémité clu cor-

ilon ombilical.,2. Episperme (testa

,ot têgmen).3 et 4. Amantle.

i 3. Périsperme ou eD-dosoerme.

4. Enibryon.

Fig. I l?. - Gra,|'ne ûûÇcsom ml,cropule.

loppes gui abritent et cachent les graines(fig. {{,6). Toutes les'autres Phanérogamesportent des fruits et des graines.

, Gra,lne. - Lâ graino est I'ovulefécondé, accrû e[ mûri. Sa fonction étantde donner naissance à une nouvelleplante, elle con$titue en quelgue sorte'l'æuf du végétal.

Dans le péricarpe, elle est attachée au

placenta, tantôt directement, tantôt par

l'intermédiaire d'un petit filet nommé"

cord,on, ombilical, potlosperme ot funi,cule.La graine se compose de l'ëpisperme ou

spermoderme et de l'amande lfrg. 116).

spermoù,errne. - C'est I'enveloppe de la

formé de deux membranes superposées'

dont I'extérieure, épaisse et résistante,s'appelle test oa testa, et dont I'intérieure,beaucoup plus mince, Porte le nom de

tegmen ou endoplèure. Si I'orr n'observe'

sur beauco-up de graines mûres qu'une

seule enveloppe (chêne), c'es[ que I'ertdo-

plèvre a disparu Par résorPtion.La surface de llépisperme présente :

lo une cicatrice laissée par le cordon

ombilical et appelée hile où ombilic;celui-ci est visible dans l'échancrure du

grain de haricot; il est surtout très déve-'

ioppé dans, 'la graine du marronnier'

d'Inde, oir il se distingue de I'enveloppe'

par sa coloration moins foncée; 2o une

ouverture très.petite, le miwopyle, par

lequel le boyau pollinique a pénétré dans'

il

-90-l"ovule (fig. 117); dans'ie haricot, la fève, etc.; le micropyleest situé tou['à côté du hile,

L'éplsperme peut encore offrir à sa surface des côtes(pavot); une aile membraneuse (sapins) ; des poils (flompte-venin, saule, qotonnier); des papilles (nielle-des-blés); uneenveloppe charnue oa ari,Ile, qui entoure la graine en tout ou,en partie (fusain, muscadier). l

B,"Amande. - L'amande est toute la partie de la graine que

recouvre I'épisperme. Elle comprend le pérùsperme et l'em:u'nfi'rn#rWr

r)aorprr^r. ceue' parrie s,appelle€ncore alhumen. C'est un amas de tissu cellulaire, qui doitnourrir I'embryon à l'époque.de la germination. Il-est sec et

' farineux dans le blé, dur dans le café, oléagineux et charnudans le ricin. Beaucoup de Légumineuses p'ont pas de péri-sperme. Ainsi, guand on a dépouillé un ghain de haricot de

son épisperme, tout ce qui reste estI'embryon.'b) Embryon. - L'embryon est une

plante en miniature. Il se présente

ordinairement sous la forme d'un axe

renflé à un bout et caché dans la masse'de I'endosperme (fiS. tl6). Ddns legrain de blé, il est collé à I'extérieur.Dans le pois, le haricot, le, gland, lachâtaigne, etc., I'albumen manque, maisI'embryon forme une maqse épaisse etptesgue charnue otr s'emmagasinent lesréserves nutritives.

L'embryon se compose de quatre par-ties, que I'on voit se développer lorsquela graine est soumise à l'action de I'hu-midité, de la chaleur et de I'air : {o laradicule, petite, racine qui se montredès le commencementde Ia genmination;

2" La ti,gelle, petite tige que I'on ne

distingue pas toujours aisément;

2

1

, 8ig. ll-8 - Ernbryon ita,M,rl,cot (qraine dôbouil-lée ile sdi épisperÂe).L Les tleur cotylédons.2. ligelle or radicule.

tr'ig. ll9. - Udrlcot qur,a germé.

l. Railicule.2. Tigelle,3 Gommule..4. Çotyletlons.

'

-91--.30 Les cotglëd,ons, en nombre variable, qui sont les pre-

.mièqes feuilles de la très jeune planle à l'état d'embryon i, ' 4, La gemmule (diihinutif de gàmma, bourgeon), petit bour-qgon qui occupe I'extrémité, supérieure de la tigelle et qui,eir se ,développant, donnera la tige de la plante à partir'duniveau des cotylédons (voir fig. ft8 et ll9j r.

a'ec fendosperme - quand il existe'- les cotylédonssont'destinés à procurer la prem,ière nourriture à la râdiculeet à la tigelle; lorsque la plante peut subvenir à ses besoins,par ses racines et ses feuillqs, les cotylédons, épuisds, se.flétrissent.

Si les cotylédons restent sous terre, ils sont dits hypogés :pois. S'ils sont entrainés au-dessus, ils sont épi,gës; ils pren-nent, dans ce dernier casr une teinte verte et forment les deuxpremières feuilles de la plante, les feuilles dites sëmirpales :haricot, frêne.

_ Les cotylédons, par leur pr'ésence et leur nombre ou parleur absence, fournissent un caractère fort important pourladivision du règne végétal en trois embranchements, savoir :les Dùcotyléd,ones, plantes qui portent le prus souvent d_euxootyfédons opposés, attachés à la tigelle; les Monocotylédones,qui n'en'ont qu'uno et les acotytëdones,qaien sontoépàdrvues.

_ Dëueloppemant de l'oaale en graine. - Nous avoris dit que,lors de lâ fcicondation, l'ooçphère qui a reçu le noyau et leprotoplasme du iube pollinique, donne naissance à l'émbryon'9t que l'ovule devient Ia graine. voici comment s'opère cedéveloppement. ,

Pour former I'embryon, I'oosphère fCcondée se changeen une masse de tissu cellulaire portânt à un bout la radicule,à.I'autre !a gemmule et les cotylédons. La primine (quandelle existe) est.résorbde..La secondine, au contraire, s'accrpltet constitue ltépisperme. Le sac embryonnaire grandit et setrqnsfôrpe en un corps cellulaire rempli de matières nutr"i-tives, I'albumen (blé); ou il disparaît, complètement (haricot),et alors.l'embryon est immédiatemeht recouvert par l'épi-

1 coupes à travers les corylérlons et la tigelle de l'embryou d,une graine deharicot, faites pendant la germination.

-92-sperme. Quant au nucelle, il a souvent

dbs avant la fécontlatioir, résorbé. par ladisparu tout entiercroissance du sac

embryonnaire." i'

La maturation de la graine s'accuse par une diminltion qu

ooi*. et de poids, aue e la perte de la plus grande parti'e'

de I'eau qu'elle renfermait.Ilissrômflnatlon. - La dissémination est le phéno-

mène par lequet les graines se dispersent naturellement à

la suriace dù sot à i;époqot de leur maturité. Les unes'

lisses et pesantes, tombent à terre et y germent; d'aul'res I

sont lancbes à distanbe par un péricarpe élastique : balsa-

mitte, genOi-à-batais. tei fruits ailés : orme (fi*' 108)' les

gr;i;;r et les fruits pourvus d'une aigrette : saule,-pisgeqlit

ihs. {07), sont emportés par. le vent ou s'accrochent aqx'

toin dei animau*, au* vêtements de l'homme. Les e?llàoorrntu. et la mer dispersent au loin les semences qu'elles

ooi ruço.s. Les animaux granivores et frugivored rejettent'

avec leurs eicréments, unà foule de graines qu'ils n'ont pu

âigéttt : sorbier' sureau: Enfin, I'homme répand partout'

volonhirementou.àsoninsu,lesgrainesdesplantesutilesou nuisibles.

Mais l'étonnante mull,iplication des plantes est due surtout

à'leur fécondité. 0n a compté 39,000 graines sur un pied de

puoot et ;usqu'à 300,000 sur un pied de tabac'- Les végétaux

àuraient -bientôt

envahi la surface entière du globç, si toutes

i* Srri"es qu'ils produisent, chaque année, parvenaient à

srrfrrr. Mai's la plupart ne - se trouvent pa$ dans' des

àonditions favorables'à leur développement et, d'un autre

,côté,,les animaux et I'homme lui-même en consomment une

guantité Prodigieuse.Le moment il'e la clissémination margue le terqre de !a ,

oié-àtre, les plantes annuelles, et le commencement de la

période de repos que la plupart des plantes lignêuses éprou-'o.nt

chaque année. i

Germfina,tion. - La germination {es graines est la i

période pendant laquotle leuf einbryon s'accrolt en uD ilou-, i

veau végétal- i

\ 9:l-Faculté germinal,ùae. - POur qu'uné graine possède la

racutto germinative,'cnest-à-dire I'apti[ude à germer'. il .fau1

i1'abord"qu'elle soit lionne, c'est-à-dire bien'conformée dans

toutes ses parties. En second lieu, il est nécessaire qu'elle

ràir puruuoor à une maturité complète. La densité des

grainàs mûres étant généralement supérieure à celle de

i,éuo, on peut essayer les semences en leS ietant dans ce

hquiâe: les,graines bienembryonnéesvont au fond, tandis que

les autreg surnagent. 0n ne cite que quelques oas de graines

imparfaitemenr, mûres ayânt germé (haricot, pois, fbêne).

i[ faut, ên outrè, que ia graine,n'ait pas perdu.sa maturité.

Suelquei graines ne gernent que si on les sème aussitÔt

àprer les -avoir

récoliées, ou peu de temps après (saule'

Gonifères). D'autres Ccinservent la faculté de germer pendant

plusieurs années : haricot, seigle.

Dans Ie sOl humide et enfouies profondément, 'les graines

se maintiennent lôngtemps en bon état. 'C'estr ainsi qu'on à

vu germer des grairràs exffaites des tombeaux gallo-romains

rt r-ettiqoes (mercuriale annuelle, luzerne lupuline, etc.).

" Infl,uinces nécessaires ù Ia germinatinn. - Ces trois

conditions étant remplies, la graine est apte à germer; mais

le phénomène'ne se produira que si elle est soumise à

I'iniluencer$îmultanée de I'humidité, de la chaleur et de

Itoxygëne de I'air.Iliaugonfle la graine, détermine la rupl,ure d'e I'enveloppe

et ouvrJun pdssage à la radicule. Plus tard, elle dissout les

principes soiubleJ'et les fait pé1étrer dans loembryon. Un

èxcès d'eau empêche la germina[ion, parce qu'elle entralne,

en s'dgoulant, une gfande partie des sUbstances nufitivesrenfermées dans la semence.

La chaleur agit comme stimulant,, mais si la quantité de

chaleur dépasse certaines timites (98" pour le lin, t*flo 6 pour'le ôhou, eto.), la germination ne se fait plus. Darts les serr-es

et les couches, on produit, une chaleur plus ou moins élevée,

afin d'agsurer la germinatiorr des graines tropicales ou de

celles dont on veut accélé/er le développement', L'orggène enlëve une portion de carbone à la graine et

9t* -donne naissance à l'anhydride carbonique, qui est rejeté. Lanécessité de I'action dê I'oxygène est mise en lumière parI'expérience qui.consiste à placer des graines dans des vasesremplis d'hydrogèrie, d'azote ou d'anhydride carbonique, enIes soumettant à une tempdrature et à un degré d'humiditéconvenables : leur embryon ne s'accroit pas. Voilà pourquoion voit souvent les terres remuées à une grande profbndeur,le sol des étangs desséchés ou le fond des tranchées pro-fondes et récentes se oouvrir de plantes qu'on n'y trouvailpas auparavant; pourquoi la démolilion des maisons faitquelquefois apparaî[re des plantes nouvelles, doui les grainesavaient été englobées dans le mortier, avec le sable qui avait,,servi â le pr$parer.

Dans un flacon bien bouché, Ia germination s'arrête aubout de peu de temps,,pârcs que tout I'oxygène qu'il renf'ermeest absorbé par les graines qui germent et remplacé pai de'I'anhydride carbonique. 0n peul, se convaincre que I'oxygène

, a disparu, en enfonçânt dans le goulot un corps allumé : ils'éteint aussitôt.'

Le sol, par son ameublissement, sa perméabilité, la forcegvec laquelle il garde I'humidité, est, le milieu'qui réunitle mieux ces conditiohs. En oume, il retient les graines ;

dans I'obscurité; celle-ci, sans être une condition essentielleà la germination, la rend plus sûre, plus rapide et plusuni,forme.

,On fait,sermer des gnaine$ sur I'eau, sur des éponges oudes linges humides; I'influence du sol n'est donc pas indis-pensable à la germination.

La graine tend à ramener les variétés de plantes vers leur,'type primitif.

PlÉnomène chi,nique dg la germinatùoit.,-, La jeune plarrtedoit ffouver des rdsçrves nutritives dans les cotylédôns etI'albumen, riches ordinairement en grains d'aniidon. SousI'influence de .la d,iastase, ,ferment énergique qui se formb

.

pendant la germination, I'amidon se change en sucre et sedissout dans l'eau pquq servir d'alimen[ à la plahte, jusqu'au' moment oîr celle-bi pourra vivre au ntoyen de ses racines et

t

I

'95-

.dq ses feuilleb. Cette aôtion de la diastase est accompagnde'' d'un dégagement d'anhydride carbonique' provenant, comme'

il est'dit plus haut, de la combinaison de I'oxygène absorbé"

avec le carbone de la matière sucrée. e I

C'est Te mêqe travail chimique que celui qui s'opère dans

la fabrication de la bièrel L'humidité, I'air et la chaleur'développent de la diastase dans les grains d'orge des ger-moirs. Quand la germination est à son termgi ott dessèche

I'orge sur la plate-foime de la touraille. Puis,'la farine est

délaj'ée avec de I'eau à une température de 50 à 60 degrés

dans la cuve-matière, oil une longue macération transformeI'amidon en sucre sous l'action de la diastase.

Déueloppement d,e I'embryln en'plantule (fig. {.191 el' de loplantule en planle ad,ulte. - La graine commence par se

ramollir et se gonfter. Puis, le testa se déchire du côté du

micropyle et I'onïoit apparaltre la radicule, qui se, développe

en' pivol.dans beau.coup de Dicotylddones, et qui,. chez les'

Monobotylédones, cesse bientôt fle croitre el, donne nais.'sance à une foule de petitgs fibres; de là, un caractère quidifférencie les Dicotylédonès, plantes à pivot, des Monoco-tylédones, à racines fibreuses. Peu de temps après, la tigelles'allonge el, se dirige vers le ciel. Bientôt, les cotylédons à

leur tour se dévelôppent,yse séparent l'un de I'autre €t enfin's'épanouissent. Plus tard encore, la gemmule s'allonge au-dessus des cotylédons e[ se couvre des feuilles nouvelles. Dèslors, "la germination est achevée, et la plantule doit prendreSa nourriture dans le sol et dans'l'atmosphère.' Le temps que met la plantule pour parvenir à l'état adulte

- état oii elle fleupit - varie beaucoup suivant,les végétaux.Les unç fleurissent dès la première année; d'autres ne fleu-rissent qué la seconde apnée (betterave, carotte, etc.) ; d'autresencore, comme on le voit dans les végétaux ligneux, oroissent

'pendant plusieurs anûées avant de produire dbs f,leurs :

l'épicéa met quarante ans à fleurir; le hêtre, cinquante ans, etc.

Diversps causes influent sur la durée de ce développement-Si la plahte est faible, elle fleurit ptus tôt'qu'une plante de'

force moyenne; si elle est vigoureuse, elle fleurit plus tard.

96-L,a sécheress.'urràlèru, l'humidité retarde la flora[son.Enfin, celle-ci se fai.t'd'autant plus vite que la quant,ité de

chaleur qu'exige la plante pour accomplir son développement,lui est dispengée plus tô1,.

Les horliculteurs appliquent fréquemment l.es nouions quiprécèdent. Ainsi, quand ils veulent hâter la production des

fleurs, ils font des pincements, I'arcuren la taille en vert, etc.,opérations qui combattent I'excès de vigueur; ou bien ilsarrosent.peu les plantes; ou bitjn enôore ils les exposent,dans des serres ou dans des coffreg munis de châssis, à unê

"température élevée et constante.

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Eî DES0dIPTT0N S0MUATRE DES PTANTES.

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I rsrnooucrroN.

Àvant de communju, l'étude de la'classiflcation du règnevégétal, il convient de le considérer dans son ensemble, enle comparant au règnÇ animal.

Caraateres aon[nrrns à tous les ôtres viva,nts.- Au point de vue ar{atomiquè, on trouve chez les végétauxetchezles animaux leslmêmes formes irrégulières et variablesà I'infini; la même slructure générale, chaque corps vivantétant composé de p{rties distinctes oû orgarres,. la mêmestructure cellulaire, flvec cellules composées d'un proto-plasme, d'un noyau, p'un nucléole et d'une enveloppe quipeut manquer; la mê{e multiplication cellulaire pardivisior;des tissus et des appafeils; la même compCIsition chimique,celle du protoplasme;lla même motricité, le protoplasrne semontrant partout co{tractilg et extensible, lorsqu'il estexcité par la chaleur, Ip lumière, I'oxygène, etc.

Au point de vue de l']origine et du développement, animau4et végétaux naissent d'[n être semblable à eux; ils s'accrois-sent intérieurement paf tous les points à la fois; ils peuveirtse multiplier par des pârties ddtachëes de I'ensemble; ils ontune taille et une existefice limitdes.

- 1",1,1, -,Àu point de vue physiologique, animaux et plantes exbent

les mémes conditions d'existence : la lumière et I'aliment; ilsexeioent la même action sur le milieu extérieur : absorption,d'oxygène, absorption des liquides et des matières dissoutescomme aliments, tlégagement d'anhydride carbqnique, tran-spiratipn, dégagement de chaleur, etc.. Caraetères distincttfs des plantes. - Malgr'é.

cette ressemblance si profonde, il est faoile de distinguer,panmi les êtres vivants, ceux qui appartiennent au règnevégétal e[ ceux qui sont des animaux, toutes les fois que I'onconsidère les êlres les mieux développés. L'animal, en effet,a un système nerveux, un canal digestif, un cæur, une facultélocomotrice : toutes choses dont la plante est dépourvue.

, Mais celle-ci a aussi des caractères qui manquent à I'animal :une enveloppe de cellulose aulour de ses cellules et de la,chlorophylle dans son protoplasme.-

Au contraire,lorsqu'on s'adresge aux êtres inférieurs,loutelimite s'efface peu à peu. Le système nerveux,-le cæur, le.

canal digestif disparaissenl chez I'animal, qui acquiert quel-'quefois de la chlorophylle, et peut ainsi décomposer I'anhy-dride carbonique (planaires, hydreverte, eto.); la chlorophylledisparalb chezlaplante, qui, alors, brûle, comme les animaux,des matières organiques, sahs jamais décomposer I'anhy-dride carbonique (champignons, etc.). On arrive enfin à desêtres formés diun protoplasme nu, avec ou sand noyau, etqu'on peut indifféremfnent classer parmi les animaux ouparmi les végétaux. Les diffdrences signalées plus haut nes'appliquent donc qu'aux êtres vivants supérieurs.

.De ce qui précède, il résulte qu'aucune démarcation nesdpare les animaux des végétaux; la nature vivante formeun tout, et de nombreuses trausitionÉ relient,le règne animalau règne végétal.

IDes olassifieations en général. - Les classifica-tions répartissent les plantes en groupes qui donnent une idéed'ensemble du règne végétal; en outre, elles procurent lemoyen d'arriver à la connaissance du-nom d'une plante

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4,I2 -quelconque. Elles sopt tnès utilqs en botanique, à cause dunombre considérable ido plantes connues.

, Tous les végétauxl ont été divisés en embranchemenl,s,.classes, ordres, famfies, genres, espèces, En botanique,.comme en zoologie, bn appelle espèce la réunion de tous lesindividus semblableslse ieproduisant indéfiniment avec les,mêmes caraclères; lgst espèces voisinesse groupent en genres,les genres en fami,lla{, les fapilles en ordres, les ordres en

^classes et les classes elt embranohements,

Les individus d'une ryême espèce peuvent présenteracciden-,tellement des modificdtions de grandeur, de ooloràtion, etc.;

,,chacune de ces modifiôations constilue une uariétë le I'espèce.

, La nomenclature'def espèces a été établie parLinnC ,en l7Iûûhaque plante a reçd deux noms latins, dont le premierindique le genre et le $econd I'espèce.

Ainsi, le genre trQfle (trifblium) comprend les espècestrèlte nain (trifolium I minus), t, cles prés (t. pratense),"t. rampan l (t. repens), ietc.

Il faut disl,inguer Qn botanique les cJassiftcations artifi-cielles ,ou sgslèmes,. el lps classifications naturelles ou méthodes.

Les systèmes sont fpndés sur les rnodifications d'un ou de,quelques organes choi$is arbitrairement. lournefortn qui base

saclassiflcaiion sur la fleuret, particulièrement sur lesdiverses,formes de la corolle; L[nné,' qui divise les végétaux suivant lenombre et la dispositiorp des étamines, ont établi des systèmes.

Ces classifications sontiffès simples, et fourrrissent, un moyenfacile d'arriver à la dpterminal,ion dbs plantes; mais elles

"rapprochent des espèc$s fort dissemblables.

Les méthodes sont, fbpdées sur les caractères que présententles divers organes r tefle est la cla.ssification de Jussieu. Les,méthodes son[ moins fûciles que,les systèmes, mais'elles onl,

sur eux le double ava$tagg de donner de la plante une coil-naissance complète et lde ranger dans le même groupe les,espèces qui se ressemhlent le plus.

I

l

-. {13

I

CHAPITRE II.DIVERSES CLASSIFICATIONS.

l. - Êlystème do Tournefort.

Le système de Tourneforl, professeur de botanique au Jardin desplantes de Paris sous le règne de Louis XIV, parut, an 1694.Il fut adoptéaussitôt, par le monde savant e[ fit, oublier tdutes les classiffcationsétablies iusque-là.

Tournoforl répartit en vingt-deux classos les espèoes connues de son{,emps; los dix-sopt premières classes renfèrment les herbes, et les dinqdernières les ârbr'es et les arbusles. Toutos sont basées sur la prdsenceou I'absence,la forhe monopél,ale ou polypétale, régulièro ou irrégulièredo la corolle'

p. - Ëyste-. a. r/tnn6.

Tournefort, ignorant la fonction des étamines, ne s'occupapour ainsi dire que de la oorolle et n'attacha qu'une impor-tance secondaire à la séparation des étamines et du pistil.La connaissance de la sexualité des plantes fit songer à uneclassifi cati on nouvelle.

En {735, parut le système du naturaliste suédois Linné,classification aussi simple et aussi ingénieuse que celle deTournefort,, et qui I'emporte par la facilité qu'elle offre à ladétermination d'une plante.

La classifrcation do Linné est principalement basée sur lesdtamings et les carpelles. Tous les végétaux son[ répartis envingt-quatrè cl4sses, lesquelles sont subdivisdes en ordres. Lesclasses sont distinguées entre elles par le nombre, la situa-tion et, la connexion des étamines; les ordres son[ établisd'après les caractères tirés du nombre des carpelles, de laforme des fleurs, de la structure du fruit, eto.

I

-LU*-

cLASSES.

'lLes onze premièries classes sont fondées sur le nombre

des étamines. i

{.*" classe. Monandrie. - Plantes à une étamine : cen-

tranthe. I

2u classe. -Diandrif. - Deux étamines : véronique' sauge'

3' classe. Triandrle. - Trois étamines : blé, avoine, iris-4u classe. Tétrand]rie, - Quatre étamines : plantain'

garance. I

5' classe. Pentandfie. - Cinq étamines : pomme-de-terre,

belladone, ciguë. i

6. classg. Hexandriie. - Six étamines : asperge' lis, riz.70 classe. lleptandrlie. - Sept étamines: marronnier d'Inde.

8" classe. 0ctandri$. - Huit, étamines : bruyère.

, 9u classe. Ennéandtlit. - Neuf étamines : rhubarbe,butome

en ombelle. I

10" classe. Décandrfe. -'Dix étamines : æillet, géranium-

{{u classe. Dodécan[rle. - Onze à vingt, étamines : rdséda,

euphorbe, aigremoin{.Les deux classes sulivantes sont fondées sur le nombre et

I'insertion des étaminès :

{9" classe. lcosandri]e. - Yingt étamines ou plus, insérées

sur le calice : rosier, frunier.{3. classe. Polyandfir. - un nombre indéterminé d'éta-

mines insérées sous l'lvaire : renoncule, pavot.

Les deux classes su]ivantes sont basées Sur le nombre et

l'inégale grandeur des létamines :

{4-" claJse. Didynamib. - Ouatre étamines, deux grandes

et deux betites : thym,tlamier, muflier, linaire.15" classe. Tétradyndmie. - Six étamines, dont deux petites

gpposées et qua[re pl+s grandes disposées par paires entrel'es premières : chou, [moutarde, capselle bourse-à-pasteur.

Les cinq classes sui{tantes sont fondégs sur les différents

modes'de soudure des Btamines, soit entre elleso soit avec lepistil.

T

't'15 -{6" classe. Monadelphie. - Étamines réunies

filets en un seul faisceau : mauve, géranium.{7u classe. Diadetphie. - Etamines réunies par

en deux faisceaux distincts : fumeterre, haricot.18" classe. Polyadetphie. - Étamines rdunies en

par "les

les filets

trois ouplusieurs faisceaux : millepertuis.

{9" classe. Syngénésie. - Étamines soudées par les an-thères. Fleurs généralement agglomérées : pissenlit, chardon,marguerite, violette, balsamine.

20. classe. Gynandrie. - Étamines soudées avec le pistil, ou posées sur lui : Orchidées, aristoloche.

I-,,es trois classes suivantes sont basées sur la séparationdes organes sexuels.

9{' classe. Monæcie. - Plantes monoîques : chêne, charme,mais.

22" classe. Diæcle. - Plantes dioïques : sâule, chanvi.e.93. classe. Polygamle. - Plantespolygames : frêne, figuier.La dernière classe est basée sur I'invisibilité des étamines.24" classe. Gryptogamle, - Plantes à fleurs invisibles ou

très différentes des fleurs ordinaires : Fougères, Champignons.

OBDRES.

Les treize premières classes se partagent en ordres d'aprèsle nombre de styles. Les ordres sont appelés monoggrûe,quand il n'y a qu'un style, ili,gyni,e pour deux styles, trigyniepour trois styles, tétragyni,e pour quatre styles, etc., enfinpolgggni,e pour plusieurs styles qu'on ne coinpte pas. Ainsi,le iis, dont la fleur possède six étamines, libres et égales entreelles, ayec un seul style, appartient à I'hexandrie-monogynie.

La quatorzième classe ou la didSinamie se subdivise en deuxordres : la gymnospermie, qui renferme les plantes à grainesnues ou visibles au fond du calice : lamier, thym ; etl'angid-spermie,qui comprend celles dont les graines sont renferméesdans une capsule : muflier, linaire. '

La quinzième classe ou la tétradynamie se divise aussi en

: 4.Îj,6 -.deux ordres, d'après la form.e du fruit : la tétradgnamie silù-

queuse.' chou, eL Ia tétradynamùe si,l'iculeuse : gapselle'bourse-

[-pastourDans les tr6is clâseês Èuivantes (mOnadelphie, diadelphie'

potyadelphie), Ies ordres sont établis par lê nombre des éta-,

mines et porteirt le nod des'premières classes. Ainsi, monû;-

it btp hi,e-itécand,f ie'd'ésigne les plantes à'dix étamin es'gio upées

en un seul Ïaisoeau.La dix-neuvième classe, la syngénésie, comprend six

ordres : tes cinq p?emiers renferment des 'pla'n'tes â fleurs

composées, c'est-à-dirè petites,'agglomérées : ma'rguerite,

ôharâon ; le siXième,tdes plantesà fleurs simples : balsamine,

violette.Dans les trois' ctrassès quivarites, glrhaudrie' monæcie'

diægie, les ordres sont détefminés par le nombre des étamines::

moÛEndite, ùian'drie, etc.La virlgtltroisièhe'classe, tra polygatnie, comprënd trois

ordres :'mohæcie, iliuÔib, Triæcùe,

Enfin,'la virlgtrquatrièhe Ôlasse,'la cryptogamie.'est par--ta$ée'e n q ua[ye o?dres : fôugèros, rnou88e8, dl,E ues, c hamitigrutns,

Le défaut du système de Linné est de rompre les analogies

naturelles et de réunir dans une même classe des végétaux

différents. Ainsi, la sauge, qui appartient à la diandrie, se

trouve séparée des autres Labiées, qui sont de la didynamie.

Lè riz et le bâribou fônt :$artie ile I'hexandrie, Ih flouve

od6rarrte ,de'lâ diandrie, te'niâIs'de la frtonæcie, tandi$'quela 'triarrdiie 'féunit'doutes lbs 'autrés Graminées âvec les,trridées et les Cypéracées. Cependant, oortalnes classes de ce

système Corlespondëht hux familles naturdllbs : le'didynanie-gymnospëFmie adl llabiées ; la didynamie-angiospcrmie aux

Scrophulafinées; la 'tétratlyndtnie aux Crucifèreb ; lâ syngé'uésie aux Syriânthérdes; la monadelphie aux Malvaoées;'llicosandrie aux Rosacées; la pentandrie-digynie aux Ombel-'lifères; la diadelphie-déoandrie aux liéguhineuses ; lapolyadelphie-polyandrie aux Hypdricindes ; Ia gynandrie aux0rcliidées. '

L!7 :.

B. - ![éthod* A. do Jussfleu.

Familles naturelles.

La classification'artificielle de Linné étai[ sirnplemen$

QOnsidérée comme moyen d?étude et de détermination des

plantes. 0n songea bientôt à établir unenouvelle classificationqui représentât ffdèlement les rapports naturels des végétaux.

Il s'agissait de rdunir en groupes d'un ordre plus élevé les

genres qui offrent la plus grande somme de earactères com-

muns, lès genres qui, malgré leurs différences, présentent à

l'æil de I'observateur un air ilç famille. C'est le botaniste

français Àntoine-Laqrent de Jussieu. qui résolut d'une façon'définitiie ce problème de la détermination des familles

naturelles.La"classification de do Jussieu parut en {789. Elle repose

sur le principe de lâ suborili,nation des earactèraç, à I'aide

duqqel il sut resonnaître leg caractères domipateurs de

chaque groupe, c'est-à-dire ceux qui I'emportent en géné-

ralité, en importance et en fixité.L'embryon fournit les caractères sur lesquels reposent les

trois grandes divisions ou embranchements du règne végétal :

lo Les Acotytëitones; comprenant toutes les plantes ddpour-vues de fleurs,proprembnt dites et Par conséquent d'erpbryon;

9o Les Monocotgléd,ones rdont I'embryon n'a qu'un colylédon ;.3u Les Dieotytëttones, don[ I'embryon possède gér1érafement

deux cotylédono.Ces embranchements constituent ffois groupes parfaitement

naturels, se distinguant I'un de t'autre par des caractèfes '

bierr déterminés. Ils forment quinze classes,, d'après les -

caractèresdesecond ordre tirés dela présence ou de I'absence'

de la corolte et'du mode d'irrsertion des étamines (hypogyne.

périgyne, éPigyne).tt méthode de de Jussieu I été modifiée par plusieurs natu-

ralistes, parmi lesquels il faut oitep ile Candollp, Ach. Richard.'

Àd, Brongniart et Van Tieghem.Bien qulla classification deVan Tieghem ait reçu I'approba-

tion de plusieurs botanistes distingués, nous ne pouvons

_{18_

I'adopter dans cet ouvrage. Nous continuerons à suivre laméthode de de Jussieu perfectiorrnée par. Brongniart : c'estcelle qui nous paratt répondre le mieux aux besoins de I'en-seignement élémentaire.

, l"'embranchement : Dicotylédones. - cet embranchementcomprend sept classes.

Les quaïre pr'emières sont basées sur la forme de la corolleet le mode d'insertion (hypogyne ou périgyne) des étamines.

L'u classe9" classe3" classe4" classe

P olgl pë t ales hyp o g g nes.D périggnes.

Gamop ét al, es hy p o g g n es .

)) përigynes.Les trois sortes d'insertions des dtamines admises par de

Jussieu pour l'établissement de ses principales classes. sontainsi réduites à deux : hypogyne et périgyne. Sous le nom deÇette dernière, Brongniârt comprend en même temps l,inser-tiôn épigyne.(sur le pistil), qu'on voit, en divers cas, passer àI'insertion périgyne. Quant à I'hypogynie et à la périgynie,elles sont généralement bien distinctes I'une de I'autre.

La cinquième et la sixième classe sont fondées sur l'absencede la corolle et la disposition des fleurs.

5u classe : Apétules non arnentacées. - pas de corolle.

Fleurs non disposées en chatons.6" classe : Apétales amentecées. - Pas de eorolle. Fleurs

disposées en chatons.'Quant à la septième clasÈe, elle renferme les plantes gym-

nospermes, c'est-à-dire à graines nues :

7u clâsse : Gymnospermes.2u embranchement : Monocotylédones. - Les iVlonocotylé-

dones se divisent en deux classes selon la'nature du périanitrelqui peut être pétaloïde ou sépaloïde

{r" elasse : Monocotylëdoqes pëtaloides.2" olasse i )) sépaloides.3u embranchement : Acotylédones.Le tableau suivant permet d'embrasser d'un coup d'æil

I'ensemble de cette classification.

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4.20 -

CHAPITRE III.' EMBRANcHEMENT oBs otcotyr-Époues.

Végétaux herbacés ou ligneux. Embryon à deux cotylédonsopposés, très rarement à un seul cotylédon ou à plusieurscotylédons' verticillés. Un pivot à la racine. Tige cornposéede trois parties : moelle, bois et dcôroe, et offrant des coucheseoncentniques en[re l'écorce et la moelle. Accroissement engrosseur par le cambium. Feuilles à nerval,ion pennée oupalmée.. Bleurs génénalement complètes, à verticilles com-posés ordinairèment de cinq ou d'un multiple de cinq parties.Corolle différente du oalice.

PBEMrÈee cussE.rolnÉralqs sreoenrss.

Périanthe double. Corolle ù, pëtaleslibres entre 'euû, indëpendants d,u

. calice, insérés, àinsi que les éta-mines, sur le réceptacle ou Éur undisque libre ou soudé avec la basede I'ovaire. Ovaire libre (supère).

Benoneulaeées 1. - Plantes

, herbacées et à feuilles alternes, sansstipules ; rarement sarmenteuses età feuilles opposées (clématite). Fleurshermaphrod ites (fi g, { 20 etl?l).Cali ceà cinq sépales, parfois pdtaloïde.Corolle à cinq pétales ou plus,régulière ou irrégulière, rarementnulle. Étamines ordinairement en

' nombre indéfini. Ovaire' composé

I Pour l'étude des familles, examiner le plus d'espèces possible.

Fig. 120. - Dtagramrne d,e lafleur d,el,q' ranoncwra A'crê.

Fig. l2l. - Ftaur de renon-cule; aoùpêo verticalementpour fairo voir lo réceptaclo,le pr,sil,l comltosé ù, carpellesIhbres et les étamines by,po.gyres.

-T?L_généralement de nombreun aarpelles, surmontés chacun d'unstyle souvent très court. Fruit : akènes ou follicules (fig. 1231.

Famille peu homogène. Plantes âcres et vénéneuses, dont leprlncipe actif disparalt le plus souvent pâr la cuisson ou parla dessiccation, Beaucoup sont cultivées à cause de l'éldgance

de leurs fleurs.Trihu I. - Àkènes.

La 'clëmatita (clématis vitalba), planto grimpante assez fréquente

dans les haies(frg. {29), estvé-sicante; on I'ap-pelleencoreher-be-aur-gueltfr,parco que desmendiants y ontrecours pour se

créer des plaies

artificielles et '

exciter ainsi l*commisérationpublique.

L'anëmoneSgluie(anemonenemorosa)es[ unpoison pour losheritiaux, ' chezlesquels elle peutproduire I'héma-

Fig. 122. - Cl,ëmatt'te.' feuilles opposées, tige grimpante.quatre ou oinq sépales pétaloliloe, ilas ilo corolle, étaminesnombreuses, styles gccrus et plumoux.

Fig. r28.

F oll,t cul, e it' hell, é -

bare

durie, des convulsions e[ même la molt.Les renoncales (ranunculus) émaillont les prairies de

leurs fleurs d'un jauno d'or; elles sont plus ou moins

vésicantes, à l'état frais; une do leurs variétés à lleursdoubles (bouton'd'w) ost cultivée dans les jardins-

Les renoncules aquatiques et, larenoncule ù,feuilles deplatane(r. platanifolius) ont des fleurs blanohes.

La fr,caire fausse'renoncule (ficaria raRunculoldes)prg Que trois sépales. Ello porte souvenI des bulbilles à

I'aisselle des feuilles.Lethatictre jaune (thaliclrum llavum) ost prCconisé

oontre I'ictère e[ les .ffèvres intermittentes.Les adoniQas (adonis) sont des plantes irritantes.

. Tri,buII. - Follicules. '

Le poputage d,es marais (ealtha palustris), à grandes

.S'ig. 124. - Eaclna tubéreuse d,eI'o,conlt ma,pet.

iF ig. 125-f 26 . - Aconi,t napel,.l. Fleur dépouilléo de son calice

pour faire voir les deux organes-représentant Ia corolle.

- ,122 -

fleursjaunes dépourvues de corollo, estfréquent dans les prairies humides.

L'hel,l,ébore (helleborus) a une racinedrastique. L'hellébore noi,i, ou lrctlébored'hiiler (h. niger) est la rose-de-Noë|,des jardiniers. Deux espèces (uert,fétide) sont, spontanées en Belgiquo.Une autre espèco él.ait, souvent employéopar les anciens contre los maladiesmentales.

L'ancoli,e (aquilegia vulgaris), à cinqsépales colorés et cinq pétales éperon-nés, se rencontre dans les bois mon-tueux,les lieux pierreux, e[c.

Les daup hin ell,es ou pi,eds-d' a lluette(delphinium) ont un calice éperonné. Lesgraines de la dauphinello staphisaigre'donnent une poudre usitéo à l'extérieurpour détruire la v€r.mine.

Aconit nû,pel (aconitum napel-lus, fig. 12t*-4,26). - Racine tubé-reuse (napellus, petit navet) ;

, tige haute d'environ un mètre;feuilles luisantes, lobées; fleursirrégulières, en grappes; calicebleu, à cinq sépales, le supérieuren casque, les deux latéraux un peuarrondis, et les deux inférieursétroits et allongds; pétales trèsinégaux, les deux supérieurs, ren-fermés dans le casque, à ongletallongé et recourbé en éperonau-dessus; les inférieurs fortpetits, filiformes, souvent nuls.

Très rare en Belgique commeplante sauvagô, I'aconit napel estfréquemment cultivé dans lesjardins. A haute dose, l'aconiti,ne,

extraite de ses feuilles et de sa

F

I

-l,u-graine, est vénéneuse. On I'administre à dose médfcamenteusedans certaines affections

L'actëe en ëpi, (actæa spicata),, la seule Renonculacée indigène ayantune baie pour fruit, est un purgatif violent; ses baies sonl, vénéneuses.

- Plantes herbacées. Tige ordinaire-mentdic[otome (plusieurs fois bifur-quée). Feuilles entières, .opposées,

, ordinairement sans stipules. Fleurshermaphrodites, régulières (fig. L27l,,

solitaires ou en cyme(fig. {98). Caliceà. cinq sépales libres ou soirdés entube. Corolle à cinq pétales à onglet

"q uelquefois très long. Étamines ord,i-Fig. 127. - Dtasrarnmeftorat, nAirement AU nombre d,e d,in. StgleS :irusa*nérenflé'

deun ù ci,nq. Fruit '. capsule àr, graùnesnombreuses, s'ouvrant, par des dents ou des valves.

Famille peu utile.Tribu I. - Calice tùbuleux.

Los uill,ets (dianthus)o plan[es

Fig. 128. - Portlon il,e La cgme il;wncéral,ste. I

Caryophyllées.

Pétales à onglet très allongé.

d'ornoment, por0onI un calicule.Cinq ospèces ss rencontron[ entselgique.

La saponaire officinala (sapo-

naria officinatis) conlient, de lasaponineo sorte de savon (sapo,savon) qui fait mousser I'eau q[qunon utilise dans quelques con-trées de la France pour blanchirle linge ffn. Deux espèces desaponaire croissent dans notrepays.

Les si,lénés (silene) ont desfleurs roses ou blanches. I

, * Le mëlandre compagnon-rou,ge (mélandryum diurnum) ot.

lo méland,re cornpagnon-bl,anc(m. album) sont diolques, tandisquo la niel,l,e des bl,és (lychnisgithago) et la lgclmide fleur-d,e-cou,cnu, (1. flos-cuculi) sont her-maphrodites. Les grainos de Ia

r24 -.nielle des blés'rendént le pain vénéneux quand elres sont récoltdeq aveslo grain en trop grande quantité. i .

Tri,bu II.- Calice à sépales libres. Pétales à onglet court.A côté de la nielle, on trouvg la spergul,aire des moi,ssons (sper'gu-

laria segetalis) à fleurs blanches et à feuilles linéaires. La spergulairerÙuge (s. rubra) ol la spaygoul,e des cham,ps (spergula arivensis) no son[pas rares dans les terraiRg siliceux,

Les sablines (arenaria) recherohent les endroits secs.Cinq espèces de sagine (sagina) se rencontrent dans notre pays.

- Les steLlaires (stellaria) ont trois sl,yles et dss 'pétales

bifides. Auprintomps, la steil,aire hol,ostda (s. holostea) décore de ses fleursblanches les haies et les bois. La stell,ai,re grami,née (s. graminea)lui succède en.été. La steltaire tntermëd,i,tti,rà G. medig), ost, pour levulgaire, le mouron'des-oiseaua, QUe cbnsommsn[ en abondance lesoiseaux de volièro.

Les cérai,slas (cerastium, ffg. {98) se distinguent des stellaires parleurs slylesn au nombre do cinq.

Alsine' (alsine). Eonchdnega (honckoneya). Hotostëe (holosteum).

Llnées ou llnaoées. - Cettefamille ne renferme qu'une planteintéressante,' le lin cultiué (linumusitatissimum, fig. 129).

Le lin, originaire de I'Asie occi-dentale, est eultivé depuis plus decinq mille ans. Racine annuellê. Tigeherbacée,'fine, haute d'environ cin-q uante centimètres. Feuilles alternes,

'sessiles,, lancéolées, sans qtipules.Fleurs hermaphrodites, régulières-Calice persistant, à cinq sépales.Corolle rès caduque, bleue, à cingpétales crénelds au sommet. Étaminesun peu soudées à la base, dix, les'

cinq intérieures sl,ériles. Cinq styles.Fruit libre, capsulaire, ù, cinq logesdiuisëes chacune en deuu caui,tés

secondai,res renfermant une grai,ne..

Les linières sont surtout abon-dantes en'Flandre : il faut à cette!'ig. 129. - Ltn.

I

-r25-plante délicate un sol ferfile et un climat doux, humide. 0nla cultive pour sa graine et pour les fibres fines et tenaces deson liber.

Semé en avril,le lin est récolté au mois d'août. Après I'avoirdgrené, on lui fait subir diverses opérations: une macérationprolongée dals I'eau (rouissage) fait disparaitre l'écorce et lacolle ùnissant les fibres entre elles; le teillage le débamassedes parties dures : le sérançage démêle les flbres et donnela filasse, q.ui passe à la filature, et l'ëtoupe, rebut. Le fil delin est, employé dans la couture et dans la fabrication desdentelles, de la mousseline, des toiles, des cordes et dumeilleur papier (papier de vieux chiffons). L'étoupe serl àJ'ormer hermétiquemont et à fabriquer dep cordes grossières.

La graine donne une huile grasse, jaunâlre, employée pourl'éclairage, pour lubrifier les mach[nes e[, à cause de sespropriétés siceatives, dans la peinture et la lhbrication deI'encre d'irrprimerie.' Les tourtee,ur., ou résidus de cette€xtraction, engraissent les bestiaux. Enfin,les graines serventà préparen des tisanes, des bains et la farine de lin dont onfait des cataplasmes émollients.

Géranlacées. - Plantes herbacées. Feuilles alternes ouIgs supérieuresopposées, avec.stipules(fig. {30).Fleurs herma-phrodites ordi-nairement régu-.lières. Calice à'cinq sépales li-bres. Corolle à

cinq pétalesr Dicétamines, $urdeux rangs, les

estérieures pluscourtes, opposées

aua pétrales, quel-quef'ois dépodr-vues d'anthère.Fig. 130. - Gëranl,wrn herbæà-Robwt.

Fig. 131-132, - Mauae!''À. Fleur. l. Cinq pétales.

2. Etaôiires monatlelphes.B. Fruit. I. Calice.

2. Oalicule.

-t26-Ovaire portant un style et cinq stigmates . Fr)utt sac, libre,composé de cinq coques indéhiscentes.

Plantes gdnéralement astringentes.

Indigènes t érodium e[ nombreuses espèces de gdranium.Cultiv6es : gért,nùunù eL pëlargoni,um.

Malvacées (fig. {31-132). - Plantes herbacdes, arbris-seaux ou arbres. Feuilles alternes, stipulées, à nervures

palmées. Fleurs régulières,hermaphrodites. Cal,ûce ù cànq

sépales soudë,s ù, la base, muni,d,'un calicule. Corolle à cinqpétales soudés par leursongletset avep le tube des étamines;Étamines en nombre inttéfini,monadelphes. Styles soudés encolonneet terminés chacun parun stigmate libre. Fruit libre,formé d'une aollection d'akènes

(mauve) ou d'une capsule ù plusi,eur s loges (cotonnie r). Placenta-tion anùle

Plantes émollientes.Espèces principales. - Les ma,uaes (malva) se renc'ontrent

surtout dans les lieux cultivés et aux bords des chemins. Leurcalicule a l,rois folioles Libres et leurs feuilles sont pubescentes.

La mauae sauaa,ge (m. sylvestris) a des tiges dressées et unegrande corolle purpurine; la ma,uae ù, feuilles' rondes

(m. rotundifolia) ou petite-mauaç a les tiges couchées et lesfleurs plus petites, d'un blanc-rosé; la rnaut)e musquée

(m. moschata) se reconnait aux folioles étroitemertt linéairesdu calicule. Leurs feuilles et leurs fleurs donnenl, par l'ébul-lition dans I'eau, un mucilage fréquemment usité contre lesinflammations.

La guimauûe officinale (allhaea officinalis), haute d'environun mère, a une racine pivotante, des feuilles cotonneuses etdes fleurs d'un blanc-rosé àvec un calicule de siu ù neuf foliolessoydées ù, la base. Avec les racines, on prépare des tisanes,des lotions, etc. C'est un remède.banal contre les rhumes.

-127_' Laiose:trémière (althaea rosea), originaire de syrie, est une.

autre espèce de guimauve, variant pour la couleur entre leblano pur et le pourpre foncé.

Palmi les Malvacées exotiques, citons re cotohttiar (gossy-pium), cultivé aux Indes, en Afrique et en Amérique, et iecn,ca,lVer (theobroma cacao), originaire du Nouveau-Monde_Les graines du ootonnier sont entourées d'un duvet blano(coton). celles du cacaoyer, appelées cacao, servent à faire.le chocolat.

Le tilleul (tiliâ, fam. des Tili,acées) a des caractères qui lerapprochent des Malvacées. Les feuilles'sont cordées et les fleurs, accompagnéesd'une grande bractée jaunâtre (fig. {BB). te' fruit, globuleux et dur, renferme une oudeux graines. 0n le cultive comme arbred'ornement, à cause de l'élégance de sonport, de la fraîcheur de son ombrage et deI'odeur suave de ses fleurs. Son bois, ldger,blanc, facile à travailler, est excellent pour"la sculpture et l'ébdnisterie; il donne uncharbon estimé. Avec les fibres de sànécorce, on fait'des cordes. Avec ses fleurs".

on prépare qne tisane'antispasmodique et sudorifique.' Aeérlnées. - Un seul genre,.l'érable (acer).L'érable est un arbre élevé, à feuilles opposées et palmati-

lobées. Les fleurs, polygames, se montrent en avril-mai, enmême temps que les feuilles. Le calice et la corolle ont cinqpièces colorées. Il y a ordinairement huit.ëtair,nines. Le fruit.se compos-e de deux samares réunies à leur base (di,samare).

Trois espèces indigèn'es, souvent cultivées comme arbresd'ornement :

Étabta faun platana (L., pseudo-platanus) otr slcom.ore, -Fleurs en grappes allongées, pendantes; feuitrles blanchâtres.en dessous.

Érable gtlane ou à feui,ttes d,e platans (4. platanoides). -Fleurs en corymbes dressés; feuilles vertes en dessous, à,lobes longuement acuminés; écorce lisse.

Fig. 133. - Ttueut.Fleur et braotêe.

Érable champëtre(A. campestre). - Il diffère du précédentpar les feuilles à lobes obtus et par l'écorce fendilléo grisâtre.

L'écorce de ces arbres est astringente. Leur bois blanc-'jaunâtre, doux, dur, est employé à la confection de portes,

de meubles, d'essieux, d'instruments de musique, d'arcs. Lebois noueux et marbré de l'érable champêtre est recherchédes ébénistes.

On cultive aussi une espèce américaine, à sève sucnée

(ërable ù suwe, a; saccharinum).AdpéIfdées. - La aûgne (vitis vinifera), de la famille'

des Àmpélidées, est un arbrisseau sarmen[eux, grimpant,muni de vrilles opposées aux feuilles. Celles-ci sont alternes,stipulées, patmatilobées. Les fleurs sont petites, verdâtres,en panicules pendantes ; le calice est très court; la corolle a

amq pétal,es cohérents aq sommet; 1l y a ci'nq ëtamines, opposëes

auu pétalas; I'e,slyle est très court. Le fruit est une baieglo-buleuse, sucoulente, noire,, rougeâtre ou blanche, renferrnant,

de deus ù, quatre' graùnes à endosperme dur' et corné. Lefeuillage se nohme pt'mpre; la tige ligneuse, sarment.

Cette plante esl cultivée en grand dans la vallée de la Meuse,

né Huy à Visé, et en treilles dans les autres parties du pays.

Slle est sujette à deux maladies développées I'une par un,champignon (oidium), liautre par un puceron (phylloxéra).

Le raisin non mûr donne le aerius, liquide astringent;'frais e[ mtr, il eSt laxatif ; sec, il est nutrilif. Par la fermen-,tation, il fournit le ain, La meilleute eau-da-aie provient de

Ia distillation du vin;, mais on consomme sur[out, dans notre,pays, celle qui est fabriquée avec du jus de betterave ou aveo

des aloools de grain e[ de pomme-de-terre. Sous I'influencedu mycoderme, I'esprit-de-vin se ohange en ûinaigre,

Papavéraoées. - Végétaux herbacés contenant unsuc lalteux, blanc ou jâune. Feuilles altornes, sans stipules.

,Fleurs réguliènes, hermaphrodites. Calice ù deun sëpales

libres, concaves, caducs. Corolle ù quatre pëtales caducs.

Êtamines'en nornbra indéftni. Stigmates sessiles. tr'ruit libre,capsulaire, quelquetbis siliq ueux.

Espèces prinaipales, - Las puaols (pap4ver) forment l'e

;

._ | _rtzg_

principal genre de cette famille. Ils ont une eapsule globu-leuse ou oblongue, à déhiscence poricide.

Le paaot sownifère (p. somniferup) a des feuilles sinuées,embrassantes. Il _

présente deux varié[és : le pauot noir(p. s. nigrum), qui a des fleurs rougeâtres, une capsule glo-buleuse et des graines noires, et le pauoî, blanc (p. s. album),à fleurs blanches, à capsule allongée et à graines blanches.En Egypte, en Asie-Mineure et dans I'Inde, lès incisions faitesau{ capsules laissent écouler un suc blanc, l'opi,um, substancenarcotique qui, à dose un peri élevée, est un poison mortel.Les Chinois, en fumant, I'opium, éprouvent une ivresse volup-tueuse, mais tombent bientôt dans un état de complet abru-tissement. Dans notre p?ys, on cultive le pavot somnifèrepour I'agrément ou pour ex[raire de ses graines l'huileblanche ou d'olietteoa d'æillette, employée dans I'éclairage, enpeinture et en cuisine pour remplacer I'huile d'olive.

Le pauot coquelicot (p. rùæas), commun dans les moissonsn a des .ûeurs d'un beau rouâe, qui se tornit on quelquos heures; il est usité€omme béchique.

La chëLidoine (chelidonium majus) a des feuilles profondément,découpées, une corolle iaune et une silique- 0n la renconlre dans leshaieso les buissons, sur la crête des vieux murg. Elle renferme un latexjaune, caustique, qui détruit les verruesn les cors, les taies de la cornée.

Cruelfères (fig. 134 à {39).

Fig. 134-136. - FamWa ilps CrucLfères.

l. Corolle crucfforme.2. Silique.3. Si[cïle.

Végétaux herbacés.Feuilles alternes,sansstipules. Fleursrégulières, herma-phrodites, en grap-pes. Quutre sëpaleslibres, les deux inté-rieurs plus largesque les extérieurset un peu bossus àla base. Corolle àguatre pétales, cru-ciforme. Sih em-rnines inégales, les

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\------Fig. 137.,- Diagratnme

d,e ta fl,eur des Cru-cï,fères.

-{30-

Fig. 138. -And,rocëetétrail,Uname itres

Crucifères.

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deux latérales pluscourtes, les quatreintérieures plus lon-

' gues, apposées par, paires aufi sépales

entérieurs. Ovaire à"

deux c3vités, sur-monté d'un styleet d'un stigmatesimple ou bilobé.Fruit libre : siliqueou si,licule. Graines

'dëpouraues de péri,-sperme. Plac"entationpariétale. Radicule'

répondanï e ta jointure des cotylédons; ou appliquéç sur I'undes cotylédons, ou embrassée par les cotylédons repliés,caractères imporlants pour la division des Crucifères.

Vdste famille homogène, caractérisde par des propriétés.antiscorbutiques dues à un principe sulfuré, âcre et stimulant.Les espèces alimentaires rênferment un principe qucré etmucilagineux. Leurs graines sont généralement, oléagineuses-

Tribu, I. - Siliqueuses.Parnii les Crucifères siliqueuses potagères, citons le nauet

(brassica napus), plante bisannuelle, à racine charttue et àfleurs jaunes, iultivée aussi pour les bestiaux; le radis(raphanus vulgaris), à racine rouge et à pétales veinés deviolet; le radis nob (t.. niger) ou raùfort, e[ le chou potager .

(brassica oleracea), plante bisannuelle, à fTeuns blanches oujaunes, à silique presque cylindrique remplie de graines glo-buleuses; ses principales variétés sont le chou-fleur', dont onmange les fleurs avortées i le chou-cabus ou chou'pommë, hfeuilles vertes, blanches ou rouges, réunies en une grosse tête.compacte et dont on fait Ia choucroûte en Allema gne et en Suisse ;.

lechou-uert, à feuilles écartées; le chou-frisé, dont les feuillossont déchiquetées sur les bords ile chou-palmier, à feuillesallongées, bullées; le clwu-de-Saaoi,e ou de Milan,, à feuilles

I

,-Lïrbullées réunies en tête; le chow-de-Bruæelles, qui porle, à

I'aisselle des feuilles, les petits jets pommés-que I'on mange;le rutahaga ou chou-de-Suède, dont la racine arrondie etjauneest une bonne nourriture pour les bestiaux; le c,hou-raae, htige renflée comestible. La souche de ces variétés est. lechou sauvage, qui croit aux bords de la mer, en France et enAngleterre.

Avec les graines da chou noir ou moutard,e-noi,re (b. nigra),on fabrique le condiment connu sous ce nom et, des sina-ot*#ul;ru

û (b. oleifera) a la' fleur er le fruir des ctroux;sa racine est pivotante, grêle et non charnue; ses feuillessupérieures sont amplexicaules et les inférieures glabres et,

glauques. 0n en cultive deux variétés: I'une hâtive (colzad'été),se sèrre au printehps, I'autre (colza d'hiver), en automne.La naaetta a toûs les caractères du colza, sauf que les feuillesinfdrieures sont vertes et hérissées. Des graines de cesdeux Crucifères, on retire une huile bonne à brûler, Lestourteaux sont donnés aux bestiaux.

Le cresson-de-fontûine (nas[ur-tium officinale), petite plante vivaceassez commune dans los ruisseaux,est I'objet d'une culture importanteot constitue un dépuralif bien connu,utilisé Comme assaisonnement. Troisautres c?'eEsons se rencontreit enBelgique.

Au mois de juin, on voit eDabondance dans les champs, lamoutardo d,es champs (sinapisarvensis), à fleurs jaunes et, à feuillessupérieures sossiles. Cette planteirrite la boucho des bestiaux; ondoit la détruire par des binagespour sbpposer à la forma[ion de sesgraines.

Sur les bords des cbemins, 'on

trouve souvenl le sisEmbre uffi,-cinal (sisymbrium officinale) ou-herbe-aw- chantres (ûS. {39),Fig. 139. - Si,sgmbra officî,nal,.

-132-plante béchique, facile à reconnaltre à ses pol,ites fleurs iaunes dispo-sées en grappes nues. Le si,sgmbre al,li,aire (s. alliaria) a des fleursblanches et dos fouilles très largos, échancrées on c@ur. Si,sgmbre deThalius (s. Thalianum); elc. ,

,' B arbarëe (bdrbar"ea). Arabett e (arabis). D an t aire bu t'bi,fère (dentaria"bulbifera). Véldr (erysimum) . Dip latane (diplotaxis).

Le rad,i,s raaenal,l,e (raphanus raphanistru{) est commun dans lesmoissons e[ los lieux cultivés.

La cardam'ina d,es prés (cafiamino pratensis) osl, fort commune dansles prairies au mois de iuin.

0n cultive dans les jardins la gi,roflee (cheiranthus), la julienne(hesperis), etc.

Tribu Il. - Siliculeuses.La cameli,ne cultiuëe (camelina sativa) se distingue par ses

feuilles sessiles, ses fieurs jaunâtres, en épis, et sa siliculeovale. Les graines fournissent une huile qui serl à l'éclairage,et les tiges sont employées à la confection de balais.

0n mange on salade los feuilles da passeraga cul,tiuë (lepidiumsativum) ov cresE0n-al,énois. La passerage ch,ampêtre (1. campestre)est assez commun dans les moissons e[ sur les bords des chemins.

Le pastel (isatis), autrefois cul[ivé en grand, donnait le bl,eu de pastel',* romplacé aujourd'hui par I'indigo.

La capsel,l,e bou'se-a-p0,steur (capsolla bupsa-pastoris), si communepartou[, est reôonnaissable à sa silicule triangulairo., La d,t'a,ue pryi,ntani,èr'e (draba verna) est une autre Crucifère silicu-

leuse qui orne"lês vieux murs et les bords des chemins.La tunai,re annuelle (lunaria annua) est une plante d'ornemont.Cochlëarùa offici,nnl (cochlearia officinalis). Raifort sauaq,ge (c. armo-

.racia). Al,ysson (alyssum). Téesdal'ie (teesdalia). Tubouret ([hlaspi).Ibaide ûberis). Senebière (senebiera), el,c.

DEUXrÈwlE CmSSe.

polrpÉr ar.ps pi:nrevr*ps.

Périanthe double. Corol'le àt' pétales libræ enlre eun, soud,ë's

ù, leur base, ainsi, que les étamines, aaec le calice, sur lequelils paraissent s'insérer. Ovaire libre ou soudé avec le calice.

Légurnineuses (fig. {40-{43). - Herbcs, arbrisseauxou arbres. Feuilles alternes, stipulées, ordinairement com-posées. Fleurs hermaphrodites, irrëguh,èt'es, solitaires ou

{33 -'\en grappes, calice à cinq sépales sou{és en tu}e'à la base,

e fiilne boooent bilabié.. -Corolle

papilionacée. Din étamines,

A. Ftour.l. Iltenilartl.

, 2. Àiles..'3. Carène.

B. Ftewr il,êpouroue d,e sa, cofol,le pour faire voir les étamines iliailelpbes etle style.

Q. Gousse.' Les trois flBures montront le calicà.

quelquefois monadelphes, le plus souvent 'diadelphes, la

supérieure restant libre. Ovaire libre, surmonté d'un style,à une loge contenant un ou plus'ieurs ovules. Fruit libre :gousse oa légume. Périsperme nul ou rudimentaire. Colylé-

dons généralement charnus et féculents.Famille très vaste, dont les caractères sont fort variables.

Espèces principales. L. Plantes potagères. Parmi''les plante$ potagères, citons le pois,la fèue, la I'entille et leharicot.

I'ois (pisum sativum). Racine annuelle. Tige rameuse, lisse,grimpAnte, s'accrochant aux rames au moyen des vrillesramifiées qui terminent la nervure médiane des feuilles.Feuilles glabres, pennées, à deux ou trois paires de folioles,à stipules foliacées, très grandes, arrondies. Fleurs hlanches,

nàissant à I'aisselle des feuilles.0n "donne le pois aux animaux domestiques en fourrage, en

graines ou en farine. La gousse constitue pour l'homme un

aliment' substantiel.Principales variétés :"

Poi,s-ù,-r ames, à. tige grim Panle ;

Poùs-nain, non grimpant; '.'

Pois-ù-écosser, dont o'n ne mangê que les graines' les

gousses dtant garnies à I'intérieur d'une membrane coriace.

-t34-Pois mange-tout,que l'on n,dcosse pas.

Le pois des champs (p. arvense), cultivé pour son fourrageet pour ses graines propres à la nourriture des anima,uxdomestiques, a des fleurs roses.

Dans le midi de la France, on mange les graines du pofrchi,che (cicer arietin um).

Fèue (faba vulgaris). Racine annuelle. Tige anguleuse, nongrimpante. Feuilles.pennées. Fleurs blanches, avec les ailesmarquées d'une tache noire.

0n cultive, pour la nourriture des anirùaux, plusieursvariétés de fèves à petits grains, que I'on réunit sous Ia dési-gnation de fèueroles et dont on utilise la plante entière pourfourrage, ou la graine.

Lentille (ervum lens). Cultivée en grand dans quelqueslocalités. .

Haricot (phaseolus vulgaris). Racine annuelle. Tige ordi-nairement volubile. Feuilles trifoliolées. Fleurs souventblanches, en grappesaxillaires. Gousse très allongée. Hari,eot-ù-rames et haricot-nain. . ,

Le pois, la fève, la lentille et le haricot sont très riches enmatières azotées; celles-ci sont plus nourrissantes que leblé, mais d'une digestion difficile pour les estomacs délicats.

2. Pl,antes fourragères. - Parmi les plantes fourragèrescultivées en prairies artificielles se [rouvent le trèfle, laluzæne,le sai,nfoin,la uesce, le lupin, la gesse et l'ornithope.

Trèfle (trifolium). Racine pivotante. Feuilles trifolioldes.corolle persistante. Gousse petite, généralement à une graine,.à peine déhiscente. En vent, ce fourrage doit être donné avecmodération, car il produit facilement la météorisation.

Espèces principales :

Trèfle rouge oa d,es prés (t. pratense). Yivace; fleurs entêtes; donne deux coupes.

Trèfie i,ncarnat (t. incarnatum). Annuel; fleurs en épis; ,

donne une seule coupe.Trèfle hybrùde (t. hybridum).Trèlte rampan(, (t,. repens) oa trèfl,e-bl,anc ou coucou.Le trèfle nourrit deux parasites ,: la cusçute (cuscuta

-{35-trifolii) et l'orobanche (otobanche minor). La cuscute rampe

sur une grande étendue, s'enroule autour des végétaux (trèile, .

luzerne, lin, etc.) par des tiges filamenteuses, sans feuilles,

€n suce la sève au moyen de petits corps oblongs ou suçoirs,

, €[ ne tarde pas à les faire périr. Dans les champs de trèfle'

elle laisse de grands espaces nus. 0n doit enlever les tiges

dès leur apparition et choisir des graines de trèfle, de

luzerne, qui ne renferment pas de sa Semence. - L'ofobanohe

se reconnait à ses tiges d'un brun-roux et à ses feuilles

écailleuses; elle est parasite sur le genêt-à-balais, le thym',le trèfle et diverses autrçs plantes, don[ elle épuise la racine.

On doit faucher le trèfle avant la floraison'de l'orobanche,

labourer profondément et semer pendant plusieurs années

des plantes sur lesquelles le parasite n'a pas de prise'

Luzerne culti,u ée(medica go sa t iva). Raci ne traçante et vivace -

F'olioles étroites' Fleurs violacées' en grappes' corolle cadu-

que. Gousse en spirale. C'est.le fourrage le plus productif; ilrapporte rois et même quatre coupes par an. Il produÏt aussi,ta météorisation.

La lurerne lupu,line (m. lupulina) ou mignonnette esl une '

luzerne rponmnbt à fleurs jaunes très petites' que I'on cultive

aussi comme plante fourragère sous le nom de coucou-iaune.

Sainfoin (onobrychis sativa). Racine pivotante e[ vivace.

Feuilles penndes, à folioles nombreuses. Fleurs purpurines,

striées, en épis allongés. Gousse marquée de fossettes, à

une graine.Visce cultiuëe (vicia sativa). Racine annuelle. Feuilles

pennées, à fotioles larges, à nervure médiane terminée en

vritle. Fleurs purpurines, sessiles, soliHires. Gousse bosselée,

à la fin rougeâtre. Les pigeons en mangent les graines'

, Lupin jaune (lupinus lutea). Feuilles digitées. Plante

d'ornement parfois cultivée cornme plante foupagère.

traines résolutives.,Gesse cultiaée (lathyrus sativuS). Fleurs souvent blanches.

O|niîhope cultiaë (ornithopus sativus).Cultivé dans quelques

'Iocalités du PaYs.

-136_' 3, Quel,ques au,tres espèces, - Le saroth.amne (sarotLamnus scopa-rius) ou genêt-ù,-bal,ais a un style très long et,roulé en spirale, ce qui ledisti.ngue dos genêts proprement ditsn dont, lo style est, presgue droit"cette planto orno de ses belles fleurs jaunes les coteaux do I'ardenne, oùon en fait, des balais, uh combustible et des litières pour les bestiaux.

.'Le genët dlAngl,elerra (genista anglica) ot"le genët d,All,enagne(9. germanica) ont uno tigo épinouse; lo genêt sagùtid (g, sagittalis), tnetigo ailée ; le genët uelu E. pilbsa), des foliores'verues-soyeuses endessous. Le genêt d,es tei,nturiers (g. [inctoria) es0 employé pour

' teindre en jaune vif. Les genêts sontgénéralement éméti gues et purga[ifs.

L' a nt h17 I l,i, d e au ln ér aùra (a n thylli svulnerarip) ot le lotier cotniculé(totus corniculalus) croissent sur lesbords des chemins et dans los en-droits secs; le l,otier des fanges(1. uliginosus). sur le bôrd des eauxet, dans les lieux humides.

Uorobe tubû'eun (orobus tube-rosus) affectionne les bois et lespelouses. Ses graines sont réputées.résolutives.

L' or n it hop e dë,li c at (o.perbu's illu s)'ou pi,ed-d'oiseau recherche les ter-rains siliceux.

Lo pois-de-senteur (lathyrus odo-ratus) es[ cultivé dans les jardins.

Le baguenaudi,er (colutea arbo-rescens), à fleurs jaunes en grappescourtes et -à gousses vésiculeusos:

Fig. 1.13. - Métttot officl,n,al,.' feuilles'trifoliolées, fleqrs en grappeseffilées.

'le cEtise faun-ëbënier (cyrisu*Iaburnum), à fteursjaunes en longuesgrappes pendantes eL à gousseargon[éo; le robùni,er faun-acaci,a

(robinia pseudo-acacia), gui a dos flours blanches, odorantes et des sti-pulos épineusêso et la gl,yci,ne (glycine) sont des arÈres ou arbrisseaurd'ornement. Le bois jaunâtre o[ dur du robinier.est mis on æuvre parles menirisiers et les ébénistes. Les grdinos du cytiso faux-ébénier déier-minent, des vertiges et dos convulsions.

La racine des bugranas (ononis Spinosa o[ o. repens) est apéritive.Les sommités des mél,i,l;ots (melilotus, ffg. 143)r sont réputées

béchiques.

La régtùs4à (glycyrrhiaa gliabra) est une plante médicidale

- ,37 -abondante en Espagne, en France, dont le rhizome(bois-de-réglisse) renferme un principe sucré et pectoral'-

0n se sert journellement du bois-de-réglisse pour édulcorer'les tisanes; macéné dans I'eau, il'fournit la boisson populaireappelée cocà; réduit en poudre, il donne de la consistanceaux pilules. On en extrail,le jus-de-rëglùsse, dessdché, noir,"très utile cornme béchique.

Les feuilles del'indigolfar (indigofera) fournissent la matière'colorante hleue nommée i,niligo..

&. Lëgumineuses enotiques.- Quant aux Légumineusos des régions'tropicalàs, ellos on[ uno corolle réguliôro ou sous-papilionacée et desétamines libres. Le cassde,r (cadsia fistula), arbre de I'Inde, renferme'dans sa gousse une pulpe purgatlve, la casse. Le sénë (c. lanceolata)*arbusto de Syrie et dlrabie, produit le sëné, égalemont employé commepurga[if.

Le tamarini,er (tamarindus indica)purgatif. Citons' oncore l.Ja-'sensi,tiue

FiS. 144. - Fl,eur ilw prumf,æ d,omesttqweooïa?ëe am Long.

fournit lo tamari,b oxcollent(mimosa pudica): lo eourbarit

(hymenæa verrucosa), donl -

on extrait une résind (coPal.h

qui sertàpréparer des vernis:dos arbres fournissant desbaumes, la gomme arabique,des bois de teinturo ou d'éh#nisterie, tels que les bois 'der

Campêche, du Brésil, de San-tal, le bois ds fer, eto.

Amygdalées.Arbres ou a,rbrtsseauu.

Feuilles alternes sim ples".

à stiprrles libre$, cadu*, ques. Fleurs hermaPhro=dites, régulières (fi9. 4'441..

Calice cad uc, gamosépale'à cinq divisions. Corollerosacée caduque, à oinq

. Pétales insérés sur unr

disquê qui fapisse le tube du calice. Quinze ù trente ëtami,nes

insérées avec les pétales. Carpelle uniqu.e; à deux ovules.-Fruit (drupe) libre, ù, une graine par avortement.

-{38-"Les Amygdalées doivent I'excellence de leurs fruits à la

eulture. Plusieurs espèces laissent écouler une gommeutilisde dans I'industrie.

Espèces prùrcipales. - Le fruit de I'amandier (amygdaluscommunis) a un péricarpe coriace. Nous recevons d'Espagneet tle Provence les deux variétds d'amandes, les d,ouces et les.amères.'Les amandes douces sont très estimées pour les-desserts et les gâteaux de pâtisserie; on en fabriqu e le sî,rop

'd'orgeal, qui se faisait autrefois avec I'orge. Les amandesamères dohnent une huile douce inoffensive, et, par I'action

-de I'eau, un principe amer (amggdaline) et de I'acide prussique,poison violent. Mangées eu trop grande .quantité, elles:peuyêot occasionnef des accidents graves.

Le pêcher (a. persica) diffère de I'amandier par son fruit"succulent, à épicarpe cotonneux. Les brugnons ont cependant

'les fruits absolument, lisses.L'uhri,cotier (prunus armeniacal a des fleurs blanches et

une drupe (abricot) pubescente-veloutée.' Le prunellier ou ëpi'ne-noire (p- spinosa) a une tige épineuse' -et un fruit (prunell,e) petit, astringent.

Les fruits da pruni,er sauaage (p. insititia), fréquemment"çultivé, sont globuleux; ceux du prunier d,omestiqua (p. domes-tica) sont allongés.

On exl,rait des prunes I'eau-de-vie appelée kwetsclwnwa,sser.tes prunes séchées donnent les gtruneauu. Les ébénistes fontcas du bois rougeâtre du prunier. Variétés cultivée s i prune

"d,e Damas, mirabelle, reùne-Claude, Sainte-Catherine, etc.Le cerisier (cerasus) a pour fruit une drupe (cerise) glauque,

-acide (cerise-aigre) ou douoe (eerûse-douce, guigne, bigarceau).Son bois jaune rougeâtre est estimé des ébénistes. Le

.kirscltusassdr se fabrique avec les cerises sauvages (merises|.Le lauri,er-cerise est un arbre véndneux, dont' les feuilles

donnent, par la distillation, une huile renfermant de I'acideprussique.'

BosaoéGsr - Herbes ou arbrisseaux. Feuilles atternesn

^composées, accompagnées chacune de-dpux sti'pulæ folia-,cées adhérentes aaec l,e pétiole. Fleu,rs hermaphrodites'

-{39-

Fig. fa5. - Fteur d,e rosl,er coupëa en lnng,

régulières (fi g. lafl. Calicepersistant, gamosépale,

à cinq divisions. Corollerosacée, caduque, à cinqpétales insérés sur undisque àlabase du calice.Étamines en nombre indë-

fini' insérées avec lespétales. Le frui,t est un

' polakhte,' quelquefois, ilest formé de Petitesd,rupes.

Espèces pri,nci,pal,es. - Les rosi'ers (rosa)

ont une tigo aiguillonnée et un calice à tube

urcéolé staccroissant beaucoup après la floraisonet devonân[ chainu à la maturilé; les carpelles

I s'insèrent sur les parois du tube Cu calice. Ces

végétaux sont abondants à l'état sauvage, et leursinnombrables variétés sont cul[ivées dans lesparterres, Avec les fruits pulpoux (cgnorchodons)

' de l'églanti,er ourosier-d,e'chien (t. canina)n on

fait une conservo astringente. Les pé[ales de

roses sedvent à préparet l'essence d,e roses-Le fraisi,er (fragaria vesca) a un réceptacle

succulenl à la maturité (frai,se), enchâssant des

akènes. Sa tige est'flagellifère. Sa racine esi,

asbringente et diu r'étique.Lesronces (rubus) etle framboisier (r. idaeus)

ont une tigo aiguillonnée et, pour fruit, des

drupes groupéos sur lo réceptaclo, comestibles.

Les feuitles de la ronce sont, astringen[es.La spi,r(,e ulmai,re (spiraea ulmaria) oa rei'ne'

d,es-pr ës rusi [ée com mo sudo rifi que et diuréti quet

' et pour combai[re I'hydropisie, parfume lesFig. 146. - atsrem.oi,ne. prairies humides et lesbords des eaux.

La potentitle (potentilla) et la benoî.te (geuq

u rbanum) j à fl eurs jau nes ; I' aig r emoi,ne (agrimonia eu paùoria)' à petites

fleurs iaunes en grappes (fis. {46), elle comaret des. marais (comarum

pal.ustre), à fleud'poùrpreà,-sont àes Rosacées herbaiées. Les feuilles des

poten[illes (tormon[ille, rampanto, ansérine, etc.) sont astringen[es'

Fig: 147. - Fleur d,e pomml,ercotnrnum cowée en Long.

-t40-, Pomacées (fr$. 1,a7 et {48)"

' - Arbres ou arbrissea,ufr. Feuillesalternes, souvent rapprochées en

,fascioules, à stùpules libres,cadu g ues, Fleur s herma phrodites,régulières. Calice gamosépale, à

cinq divisions. Corolle rosacée?caduquo, à cinq pétales insdréssur un diBque à la gorge flu calice.Quinze ù trente étamines insdréesaveo les pétales. Cinq carpelles;un fruil soudë aaec le calice, ù, cinqloges renfermant les graines(pomme ou nuculaine).

Espèces principales. - Pommier (malus). Racine traçante;rameaux tortueux ; fleurs tun blanc-rosé , afl ombelles;

Fig. f48. - Fragrnent il,e pomrnlær, moûtrant les feuilles alternes, simplbs,.'à stipulos libros, ot la corolle rosacée.

I.,fruit ombil'iqué ù la base,,à cinq loges contenant ohacunedeux graines.

, i *144'-

Le pommôer ù cid,re (m, acerba) se rencontre dans les bois€t les haies. Il sert de sujet dans la greffe des variétés de

, pommiers.Le pommier comrnun (m. communis), souvent cultivé,

est très utile par son bois, recherché des tourneurs et d.es

graveurs, et par son fruit, que I'on mange cru ou cuit et donton fait da ci,rl,re, de l'eau-de-vie et du vinaigre. Yariétés : belle-

tleur, c0url-,pendu, reinette, rambour, etc.Poirier (pyrus communis). 'Racine pivotante; rameaux

droits ; fleurs blanches, en corymbes; frui't non ombiliquë ù,

la base, à cinq loges rdnfermant chacune deux graines.

I On le Fouve dans les bois montueux. On le cultive pour son

fruit, qui est alimentaire et dont on fabrique da poiré, de

I'eau-de-vie et du vinaigre. Variétds : passe-Colmot, cale-

It asse, d,ogennë, beumé,, b er g amote, double-Philippe, etc.

Cogrtassier (cydonia vulgaris). Fleurs blanches ou d'un blanc'rosé,solitairos; fruit (coing) pubescentn très gros, à cinq loges contenantchacune dix à quinze graines à testa mucilagineux.

Néflier (mespilus gormanica). Fleurs blanches, solitaires; lo fruitqr {nèll,e) est unê nuculaine couronnée de cinq longs sépales, à cinq noyaux

renfermant chacun une graino.Les pommes rouàes du sorbier des otselatrrs (sorbus aucuparia) ,

attirenl les grives aux lacets. 0n fai[ dos haies avec l'aubëpine ov épi,ne-

, bl,ancha (crataegus). \

Ombolllfôres (voir les fig.). - Tige herbacée, creuse,entre les næuds, sillonnée. Feuilles alternes, ordinairement

-4--zlNh'€)")lltlt-

\ \J tl t

\__7Fig. 149. - Dlagrarnme

ilp I,a fl,eur du pa,ml,ca,ul'charnpël,re.

ëtamines insérées et

très découpées, engainanles, sans sti-pules. Fleurs hermaphrodites, petites,régulières ou à pétales inégaux, blan-ches, rarement jaunes, à pédonculesformant des ombelles avec inuol,ucres,

et des omb ell,ules an eo inaolucell,es, Calioeà cinq dents très cour[es ou nulles.',Cinq pétales libres, caducs,'insérés au

sommel du'tube du calice, les exté-rieurs souvent plus grands. Ci'nq

alternant avec'les pétales. Deuu slyles.Itr

- 4.&2 -Fruit soudé aue.c le calôce, formé d'an digkèrze , dont les moitiés

. Fig. 150.

Dtakène d,e ferlou,il,se séparant,

se séparent à la'maturitd en restant, suspen-dues au sommet d'un prolongement filiformede l'axe, nommd columelle.-La surface dufbuit est marquée de dix côtes, cinq surchague akène. Le sillon qui sépare deuxcôtes est appelé aallëcule 1. 0n y voit descanaux (bandeleltes) remplis d'une huileessentielle,

Famille très naturelle et fort importantepar les propriétés des nombreuses espèces

qui, la composent.Espèces princi,pales:' - 1.. Plantes alimentaires ou condù-

'mentairos. - La çarotte (daucus carota) est bisannuelle.Elle a des fleurs blanches, disposées en ombelles dont lafleur centrale est plus grarrde et d'un pourpre foncé; àl'entrde de 'la nuit, I'ombelle'se resserre. -De la carottesauvage, on peut obtenir des racines renflées et comestiblespar une culture soignée.. Le céleri, (apium graveolens) est ,une autre Ombellifère

bisannuellen à racines pivotantes et dures, à ombelles sessiles"On en mange en salade les pétioles étiolés et la racine.

Citons ehcore le c(leri-na,aet et le panais (pastinaca sativa),qui ont des racines succulentes; le persil, (petroselinunrsativum), dont les feuilles sonl, condimentaires et la racineapéçitive ; Ie cerfeufl (anthriscus cerefolium), condimentaire.

2. Plantes uénëneusrs. - La grande-cùguë (conium macu-latum, fig. t5{-152) a une odeur fétide et une tige maculéeinférieurement de taches rouge-violet, h4ute de un à deuxmèffes; on la renconme dans les terres arides,les décômbres,le long des haies. Elle renfernie un suc très vénéneux,narcotique, avec lequel les Grecs empoisonnaient leurscriminels et'firent périr Socrate et Phocion"' Les rcnanthqs (ænanthe) et la ciguë aquatique oa cicutaire

1 Coupes longitudinates et transversales du diakène de la carotte cultivée : on voit"

les cinq côtes primaires filiformed et un canal résinifère dans chaque vallécule.

-t43-

l. Ombelle.2. Involucre.3. Ombellule avee involucelle.4. Akènes.5. Gâine.6. Tige ct'euse.

W@Fruïb

Fig. l5l-152, - Granite-ciguë.

IltL- ' '

"aireuse (eicuta virosa), qui aiment à pousser. dans les mares

"€t les fossés, sont très vénéneuses.Il faut encore se défier de l'étltuse per'ile'cigue (æthusa

oynapium, flS. 153), si commune parlout et ressemblant au

persil et au cerfeuil. lnoffensive pour les animaux, elle est

vénéneuse pour I'homme. ,Elle exhale une odeur désa- '

gréable, presque nauséabonde, quand on la froisse entre'les*doigts; elle a une tige lisse et violette du bas, des fleurs

d'un blanc sale, une ombelle à

rayons très inégaux et un involu-celle à trois folioles pendant, d'unseul côté. Le persil a au contraireune odeur aromatique, une tigecannelée et sans tacheo des fleursd'un jaune-verdâtre, une ombelled rayonÉ égaux et un involucelle

. complet. Quant au cerfeuil, il a

aussi une odeur aromatique, une

tige sans tache et un involucelle.complet; mais ses fleurs sontd'un blanc pur, ses ombellessessiles et ses feuilles plus décou-pées et d'un vert plus clair que

celles du persil.

rFig. 153 - Pettte-ciguë ; inyolu-, celle unilatéral à foliolcs rojet6es

en dehors.

3. Quel,ques autres esPèces; -' Les

fruits aromatiq ues de l' ani,s (pin pinollaanisum)i da fanoui,l' (fæniculum capilla-coum) et de Ia coriandre (coriandrum

salivum) sont employés pdur la fabri-,cation de liqueurs, de dragées, et"pour aroma[isor certaines bières (Dinant).

Les fruil,s de L'aneth (anothum graveolenb) se conffsent avec los

cornichons.L'hEd,rocotEiv commue? (hydrocotyle vulgaris), qui cloit dans lo$

fosseiot los tieux humides, est âcro e[ détersive. La racine despanicauts

{eryngium campes[re, e, maril,imUm) es[ diurétique. La podagraire(ægopodium podagraria) est slimulanl,e et diurétiquo.'

L,astrance'(astmntia major) el,la mgryhid,e odprante (myrrhis odo-,rata) ou cerfeail.musquë sonl, cull,ivés comme plantes d'agrémont,.

-t&b -L'anfiétiqua (angelioa sylvestris)n la toritide (torilis), l'anthrisque

(anlhriscus sylvestris), la sanicl,e (sanicula), le bupl,èura (bupleurum),le carai,' (carum ), l' hëlo sci,adia (helosciadiu m), le peigne- d,e- V énus(scandix pecl,en-Veneris), la' noi,æ-de-terre (carum bulbocastanum),'laberco (heracleum sphondylium)n la berle (sium),lo brucage (pimpinella)1le sékn (selinum), l'orl,aga(orlaya), la caucalid,e (caucalis)n e[c. croisSenù'aussi dans notre pays.

Certaines 0mbellifères exol,iques fournissont des résinos, les unes trèsirritantes (thapsi,a,France méridionalo), les autres antispasmodiques Inssa fætida (forula assa-fæùida, Perse), npryûnur (f. opopanax), saga-pen%rn (f. persica), gal,banum (bubon galbanum, Cap), ou toniques etsl,omachiqu es . g unxne am.moni,aque (Cap).

TROISIÈME CLASSE.

. oeuopfrer,Es ErPoefNEs.

Périanthe double. Pétales soudés enlre euû, Corolle el,

étamines inQépendantes d,u cal,i,ce. Corolle insérée sur leréceptacle. lÛtamines insérées sur la corolle. Oaaire tibre.

Primulaaées (fiS. {54-{56). Plantes herbacées.Feuilles opposées, plus rarement verticillées ou alternes,quelquefois toutes radicales. Fleurs hermaphrodités, ordi-nairemènl régulières. Qalice gamosépale, à cinq divisions.Cinq étaminqs insdrdes sur la corolle el, ogtposées à sas lobes.

Style simple, Frui,t, libre, capsulaire, ù, une peul,e loge con-tenant plusipurs graines, à déhiscence valvaire (primevère)ou pyxidairel (mo uron des cha mps) . Placenta centr al, glob uleux.

Indigènes z primeuères (primula), hottonùe (hotionia), tgsi,maques'(lysiqaehia\, rnouron des champs (anagallis arvensis), gl,aun (glaux),tri entu le (trientali s), s arno l,e (samo I u s), centeni, l,l,a (contunculu s. )

' Oléinôes. - Arbres ou Arbri,sseàun. Feuilles opposdes., Fleurs hermaphrodites ou unisexuelles. Calice gamosépale à'quatre divisions, quelquefoiÉ nul. Corolte gamopétale hypo-SVn€, ù quaitre diaisions, quelquefois nulle. Deus étatmi,nes.

Fruit libre, capsulaire'ou charnu.Espèces prôncipales. - Le frêne (ftaxinus excelsior) est un

arbre orQinairement, très élevé, à feuilles pennées. Il a desfleurs polygameso verdâtres, nuEs, naissant avant les feuillesen avril et disposées en panicules. Son fruit est une,sam"are,

t0

*

-!46-Il est planté le long des routes, des promenades. Le bois,

dur et souple, est recherché des charrons et des tourneurs;

Fig. l5ô. L Dëlti,scence pAatil'al,re -ùufrut;t al,a tnourotu d'cs h,arnps.

lxcrOissances ou bronrins. De

.' fouilles radicales, fleurs en ombellè.Fig. l&1. - Pri,mea*e,omdndte

I

$tlIN

tililIt{

U

"ur;rl;P;r; Pnsffi ùe ta tastmaqu'e

les ébénistes, emploient les

,__ ,1,47 _plusieurs espèces de fbênes, lon retire un suc laxatif, larnu'nne. avant la découverte du quinquina, son écorce étaitfort en usage comme fébrifuge.

L'o\i,ai'er (olea europæa), cultivd en grand dâns le midi deI'Europe, en Algérie, a un fruit charnu, vert, qui, par expres_sion, fournit l'haile d,'oliae.

, 1nfligèn's : frêne, troëne (ligustrum vulgare), dont on fait destralos uves.

Cultivées : jatmin (iasminum officinale), rarement cultivé dans notrepays, l,ùl,as (syringa vulgaris).

Gentlanties. - plantes herbacées. Feuiiles générale-rnent opposées. Fleurs hermaphrodites, régulières ou un peuirrégulières. calice gamosdpale, ordinairement à cinq divi-sions. corolle hypogyne,. gamopétale, ordinairement â cinqlobes, persistante. Iltamines :

'le plus souvent cinq. Fruiilibre, capsulaire, s'ouurant en d,eus aalues.et contenan[ un

grand, nombre ile,grai,nes. Plantes amères et fébrifuges.

Espèces principales. - La gentiane

Fig. 157. - Petùte-centaurêe : feuillesopposées, flgurs en cyme.

(gentiana lutea) a une tige, élevéo, portantdesfeuiilés

sessiles, plissées, et desfleurs jaunes, en verticilles

. à I'aisselle des feuilles. 0nem ploie su rtout les racines.

Le ménganthe trèfle-d'eau, (menyqnthes trifo-liata) habite les marais etleÉ bords des eaux, où il seûxe par un long rhizome.Ses feuilles sont trilobéeset réputées antiscorbu-tiques.

L'érgltlwee petite-cen-taurée (erythraea celntau-rium) est une jolie planteà fleurs roses émaillant lespelouses des bois (fig. {57).Après la gentiane, c'est le' fébr.ifuge indigène le plusen vogue. 0n emploiesurtout les sommités.

^\[[@J)\ -=rt' /

èFtg. 158. : Di,agrarntne

fl,ûa,l il" une Soln'nëe.

- 4,48 -Solanéeô. - Plantes herbacées, rarement ligneuses.

Feudlles alternos, non stipulées. Flaurs hermaphrodites, régu-lières (fiS. 1ts8). 'Calice gamosépale à

cinq divisions. Corolle hypogyne, gamo-pétale, ù, cinq labes. Cinq étamines

insérées qur le tube de la corolle etallernes,aaec I'es I'obes ile Ia corolle.

0vaire libre surmonté d'un style. Pla-centas axiles. Fruit : baie ou capsule'à, d,oua loges contenant chacune desgrai,nes nombreuses. Déhiscence sopti-cide, septifrage ou pyxidaire. Përi'-

sperme charnu, épù'i,s. Emhrgon caurbé (flg. {16).

La plupart des espèces sont narcotiques et vénéneuses.

Trûbu I. - Baie.Les morel,tres (sOlanum) ont des anthètes connr,aentes,

s'ouurant, 0,u solntnet pgr deuæ porer. Leur pringipe agtif eSt

La sol,anine.

La morell,e-tubéreuse (s. tuberosum) ou P1tnme-ile-terre a

deux sortes de tiges. Les tiges souterraines constituent des

tubercules. Les tiges aéribnnes sont herbacées et portent

des feuitles pomposées, d'un verl foncé. Les fleurs ont un

calice à divisions profondes; une corolle blanche ou violette,

roucée; des étamines à anthères jaunes presque sessiles. Le

fruit est une baie globuleuse verte.La solanine se rencontfe surtout dans les jeunes pousses

de pommes-de-terre, dans la pelliculê des tu,beroules trgp I

jeunes ou trop viegx, ou verdis ,

La pomme-de-terre se multiplie à t'aide de ses tubercules

et de ses graines. Par te semis, on cr.ée des variétés'nouvelles.

cette plante végète très bien dans les 'terres légères et

sablonneuses;.en enlevant les fleurs au moment de leur

apparition, on augmente notablement la récqlte. , ,-

La pommede-terre a été 'apportée en Europe, suivant I

certains auteurs, vers {530, Pâr les Espagnols, qui la trou-vèrent a,g Pérou; suivant d'autres, vers 1590, Pâr des navi-

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-149-I

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,gateurs anglAis. Sa culture ne devint populaire danS nOs

àontrées que Vers le milieu du xvltt' siècle, grâce à Antoine

verhulst, de Bruges, qui doit être considéré comme le pro-

pagateur de oette plante en Flandre. En L702, il distribua' à-nruger,

des tubercules, et en L7l10, trois ans après la nais-

Sance de Parmentier, on vendit des sacs de pommes-de-terre

au marché de cette ville. Elle rend des sqrvices signalés'

Nourriture agréable, substantielle et peu cotteuse, c'est,

après lescéréales, le végétal comestible le plus précieux; on

f'a surnommée le pain itru pûuvre. outre son usage pour

I'engraissement des porcs, des bæufs et"de la volâille, la

fécu1e (u'on en retire est employée dans la fhbrication de

I'alcool et du sucre. Râpée, elle fournit un bon emplâtre

pour les brùlures. Enfin, les tiges séchées au soleil (fanes)

sont brûlées sur place pour amender la terre.L'alcool de pomme-de-terre est insalubre, à cause de la

substance particulière qu'il renferme et dont il est difficile

de le purger totaiement. 0n connaît cette substance sous le

nom d'esJence de pomme-de-terre ou alcool amglique'

La moreLle noire (s. nigrum) est une Solanée herbacée suspeqte, très

communo dans les lerrains arides et le long des murs; ses baies sont

noires, à peine de la grosseur d'un poiq.

Lu mwette d,m,ce-,amère (s. dqlcamara) a, au contraire, une tigc

tigneuse et des,baies rouges; son nom lui vient de co que,.$c$g, 9]!e

a un gott amorlÇui se change bientôt en une seveur agréable e[ douge'

0n emploie los ieunes [iges en breuvage sudoriffgue'

L'aubergine is. meloàgona) donne un fruit charnu ot sucré que la

cuisson reïd comestible.- ln tomate (lycopersicum esculentum) a dos baies rouges, volumi-

neusesi rempliei d'uno pulpe succulente, alimentaires'

Les fruits rouges du piment (capsicum annuum) s'emploient commg

assaisonnementâans quelques pays, surtout en Espagne. Le poi'are de

Cagenne (c. frutescens) est plus énergique'. irs baies du coqueret (physalis alkokengi) sont diurétiques'

. La bellailonc (atropa belladorla, fig. {ts9) est une plante

haute d'un à deux mèpes, à feuilles ovales 9t sombfes, à

calice ëtalé en étoite ù la rnaturité ile In baie, à' corolle catn-

panulée, d'ug brun violacé. Elle est vénéneuse dans toutes

{50 -ses parties et d'autantplus dangereuse que sesbaies noires, de I'appa-rence d'une petite cerise,tentent la gourmandisedes enfants et peuventoccasionner les plus fu-nestes accidents. Danscet empoisonnement, onéprouve le vertige et ledélire, la pupille se dilateet devient fixe; des vo-mitifs, de l'eau vinaigrde,du café très fort, sont les

, meilleurs remèdes.En médecine, la bella-

done s'emploie pour dila-ter la pupille, faciliter larespiration, etc. Son prin-

petites aiguilles blanches.

Fig. 159. - Beilaitone .. fleurs solitahes:calice étalé en étoile à la maturité ilo labaie I corolle campaauléo.

cipê actif, loatropine, cristallise enTrùbu II. - Capsule.Le tabac (nicotiana tabacurn) a une racine annuelle; une

tige herbacée; des feuilles lancéolées, visqueuses, sessiles,Ies inféri,eures décurrentes ; un cali,ce persiitanl, unê corolleinfundibuliforme, rosée (fig. 5b), des capsules remplies degraines très fines, s'olturûnt en d,eun, puis en Etatre ualues, àdéhiscence septifrage ou septicide.

Le tabac, originaire de I'Amérique méridionale, a étéintroduit en France, vers {560, pat Jean Nicot, ambassadeurde François II en Portugal. Bien que cultivc aujourd'hui en' Europe sur une grande échelle, il nous en anive des quantitésconsidérables du Nouveau-Monde. Il renferm e la ni,eori,ne,'huile incolore, d'une saveur âcre et brûlante, violent poisondont une goutte suffit pour tuer un chien. ce principutonneune odeur vireuse aux feuilles fraiches; mais, par ù dessic-cation, celles-ci perdent une partie de leùr poison etacquièrent une odeur piquante et très agréable, ce qui fait

'- .1Bl -

que beaucoup de personnes les mâchent, les prisent sousforme de poudre, ou les fument,'soit hachées, soit rouléesen cigares.

L'abus du tabac est nuisible à.tout âge. C'est un narcotiquetrès énergique; on- en fait une décoction contre la verminedes animaux domestiques. La fumée du tabac fait périr lespucerons qui nuisent aux plantes.

La stramoine ou pomme-épineuse (datura stramonium,fig. 160) affectionne les lieux cultivés et les ddcombres; elleest reoonnaissable à ses fleurs blanches infundibuliformes età son fruit, capsule de la grosseur d'une petite pomme,hë,fissée d,e pointes aiguës, renfermant quantité de grainesnoires et, s'ountranl, en quatre ualaes par déhiscence septi-frage. C'es[ un violent poison, administré à très faible dosedans les maladies nerveuses. Son principe actif est la datu-rine. La fumée des feuilles est employée contre I'asthme.

Fig. 16l.- Jz squldme : feuilloesessiles. velues; corolle in-funilibuliforme.

La jusquiame (hyoscyamus niger, fiS. {6{) a des feuillesblanchâtres, velues, une corolle infundibuliforme, d'un jaune

$ale, et une capsuleà déhiscence pgri'daire. Blle aime à pousser

Fig. f60. - Sffarnol,ne.' corolloinfundibuliforme ; capsulo.

-152-dans les décombres, les lieux retirés et les cimetières. Nar-cotique analogue à la belladone, elle est particulièrementemployée dans les affections herveuses, son principe actif a,été appelé hyoscyamine, Ses graines, comme celles de lastramoine, servent à engraisser les chevaux et,lqs porcs.,

La molène baui,l,lon-bl,anc (verbascum thapsus), do la famille desVerbascées, se rattache aux Solanées par plusieurs caractèros. Elle

'habite les lieux pierreux; on la reconnatt à sa tige droite, haule d'en-viron deux mètrosn se terminant par un épi do flours jaungs, e[ à ses.feuilles grandes, douees au toucher, décurrentes. Ses fouilles sontemployées comme émollientos en cataplasmos, e[ ses fleurs àomme"béchiques en infusions.

, Bomaglnées (fiS. {69 à {64). - Elles diffèrent des'Solanées par les feuilles gdnérqlement hi,spi,des, Ies fleursordinairement disposées en gruppes seorpioiiles, et le fruit,qui est an tétrakène,

.Fig, 162. - Granilp consowile: feuilles décurrentes, corolle tubuleuse.

Espèces princi,patës. - Les fleurs et les fouilles de la bourcache(borrago officinalis), plante cultivée, son[ usitées comms sudoriûques etdiurétiques, L' lt él,i,otrow du P drou (heliotropium peruvianu $), à odeurde vanilloo s'emploie en parfumerie. La grande-consoud,e (symphytum

-{ts3- I

'officinale (fig. {69), qui crol[ sur les bords des eaux, a une racine'légèrement as[ringente. Les fleurs de b ui,périna (echium vulgare), de

Fig. f63. - Téfiahènp ibta Fig. 164. - Pulrnonalre.bouwaaltê.

la buglosse(anchusa o.fficinatis) et de la pul,monaire (pulmonaria offioi-nalis, fig. f64) sont réputées pectorales. La racine de la cEnogl,osse(cynoglossum officinale) est stipposéo narcotique.

Au[res ospècos indigènes z Lgcopside (lycopsis), mgosati's (myosotis)ogr émi,l, (l ithosÉerdu m).

Sorophularlnées. Yégétaux herbacés. Feuilles.ordinairement opposées, sans sti-pules. Fleurs hermaphrodites, ordi-.nairement inëgùlières. Calice ga-mosépale, persistant, à qu.atre ou

'cinq divisions (fig. 165). Corolle'gamopétale, hypogyne, caduque,à quatre ou cinq divisions. Quatreétarnines insérées sur le tube de lacorofle, deun grandes et deun peti,tes*

Fig. 164. - Pulmon@l,re.

Ovaire libre surmontd' d'unloges. Përisperme charnu àu

-184-style. Fruit ! capsule ù d,euncorné. Embrgon d,roi,t.

Espèces principales. - Ladigdtale pourprée (digiralispurpurea, fig. {66) est bisan-nuelle. La tige, haute d'unmètre environ, porte desfeuilles alterlres, simples,grandes, ovales. Les fleurs,purpurines et ponctuées àI'intérieur, forment unegrappe. Le calice a cinqdirtisions profondes et iné-gales..La co.rollre est gantelée' et assez grande pour y mettreie doigt (d,igitus, doigt); lalèvre supérieure a deuxlobes, I'inférieure en a

trois, dont le lobe moyen,plus grand, est barbu endedans.

. Cette plante aime à po usserdans les bois, sur les coteaux

arides et les bords des chemins. on extrait de ses feuilles unprincipe actit la di,gitaline, qui, à forte dose, est vénéneux etprovoque des vomissements, des vertiges et lo délire. Employée.en médecine par milligrammes, la digitaline ralentit lesbattements de cæur, favorise la sécrétion de l"urine et arrêteles hémorragies.

Les aéroniques : peti,t-chêne (veroniea chamaodrys\l à' feuilles de.serpolet (v. serpyllifolia); offici'na,to (v. officinalis, fig. ,167); ù feuil,l,esd,e l,ieme (v. hederaefolia), etc. R'ont guo deux étamines. 0n roncontres urt ou t Les s crop hu l,air e s : aq ual,i q ue (scro phula ri a aqua t i qu a), no ueus e

(s. nodosa) sur les bords des eaux. Les ti,nai,res (linaria) et les mufliers{antirrhinum) ont une corolle pefsonné0. Doux espèces de rhinanthes,(rhinanthus) se renconlrenI dans les bois of surtout les prâirios humides.Une espèce de métamltyre (melampyrum pratense) crolt, dans les hois;.une aul,ro (m. arvense),'dans los moissons; los somences de cette dornière

F-ig. 166. - Dtgttate powrprëe,

-155-espèce rendent le pain amer et Ie colorent en violet. Los pédùculaires(pedicularis) sont des plantes âcreso dangereuses, que tous les bestiauxrojettent. Les euphradsas (ouphrasia) sont blanches ou rougoâ[res; lourabondance indique une mauvaiso qualité du sol.

' Fig. 167. - Tër0ntqueom,cùnatû.. aorolle rosacéo, 2 étamines.

La grati,ote (gra[iola officinalis) est une Scrophularinée véndneuso,gue lbn rencontre dans les prairies humides de quelques partios denotro pays. Sss feuilles sont, embrassantes, e[ ses fleurs d'un blanc-rou-goâ[re. C'est un purgatif violent, qui n'es[ guère usité.

Citons enpore comme plantes d'ornement appartenant à cefi,e famillp :les calcéolai,res (ealcoolaria)ot lê musc (mimulus moschatus).

Labtées (fig. t68). - Les Labiées se distinguenr desScrophularinées par les caractères euivants i _

Tige tëtragone, Feuilles opposées. Corolle

^ é# lahiëe. Fruit : tëtrakène. Përi,sperme nul.t'V,t[t\ Odpur aromatique.

kÏllrld Les Labiées doivent à I'huile essentielle

)#ffi qu'elles séprètent en abondance d'être en

W usage comme condiments ou comme par-

Æ( fr1ms. Certaines espèces possèdent, en outre,

Fig. 168. - Eteur un principe amer et astringent' gui les fait

ite tarnter bta,nc. employer comme toniques-stimulants.

{56 -Espècet pri,nci,pates. - titon s le lamier btanc ou'ot"ti,y-btrancho

(lamium album), le Lami,er ptarpre otJ Qrl,ie-rnuge (1. purpureum),le l,ami,er amplenicaule (1. amplexicaulo) et Io gatëobdol,on jaune(galeobdolon luteum), qui épanouissenl leurs fleurs dans los haies et les

Fig. f69. - Msnttu pol,wée. Fig. 170. - Mêltsse,

lieux cultivés; les menthes (mentha, fig. {69), à fleurs prosque régu-

lières; la mél,isse (melissa officinalis, ûg. {70) at citrQnnel'ta, à fleursblanches et à odeur do citron ; la sawiet a (satureia hortensis), arbqste

nain des jardins; la sauge (salvia officinalis), le I'gcope (lycopus) et lernrna,rm (rosmarinus officinalis), qui nbnt que deux étamines ;la thgm(thymus vulgaris), cultivé, à tige pubescente, blanchâtro; la serpol'et 5

(t. serpyltum), sâuvage, à tiges faiblæ et couchéssi I'origan (origanum

vulgaro), à tige élovée; I e gl;echome I'ien'e-temestre(glecboma hederacea),

si commun sur les bords des chemins, reconnaissable à ses fleurs vio-lottes, à ses feuilles rdniformes et à ses tiges couchéos donuant nais-

sance çà et là à des raoinos adven[ivos; los gal,éopsds (galoopsis),

abondants dans les moissons; la |ugle rûrnpûnte (ajuga reptans), qui aune cbrolle unilabiés (los lobes de la lèvro supéiieure étant très courts) et

Fig. 170. - Mêltsse,

rII

- {57 .-

une tige stolonifèro;les ë,piaires (stachys);la brunel,la (blunellavulgaris); la seutel,-lni,re toque(scutellariagaloriculata); la ger-mandrée scot'odonie(teucrium scorodonia) ;

la bétoine (betonica

, officinalisl; la népëtac h a c ai,r e ou her b e- auu-chats (nepeta catarià);

"l'hyssope (hyssopus

officinalis (fig. {7{); lecal,ament (ca lam i n tha);le patchoul;ù (pogo-

stemon patchouly), le'clinopode (clinopo-dium); le marrube(marrubi u m) ; la b ùl'l'ot e

(ballota); etc.

Fig. l7l. - Eqssope.

QUATBIËME CLASSE.

ee.laop:Êrr ar.qs pfurcnrng.I

Périanthe double. Pétales soudés entre eut. Cotolle insérée

sur le calice. Étamines insérées sur le calice avec la conolleou insérées sur la corolle. Oaaûre soud,é auea leoalice (ovaire

infère)..Campanulaoées. Plantes herbacées. Feuilles

alternes, sans stipules. .t'lp3rrs hermaphrodites, réguli,ères.

Calice et corollej à cinq divisions. Cinq étamûnes insérées a,aec

la borolle au sommet du'tube du calice. 0vaire surmonté d'unstyle. Fruût soudé avec le calice, capsul'aire, à plusieurs loges

-158-contenant un très gru,nd, nurnbre de grai,nàs. Déhidcence locu-licide ou plus ordinairement poricide.

Indigènes : huil espèees de campanules (campanula), spécul,a,ire-mi'roi,r ou mh'oir-de- v énus(specuraria speculum), i aiptoiTe @hyt heumaspica[u m), j asione [iasione montaua), wàhlenUergle (waÀiànnersia).

cua'rblgacées. - plantes herbacdes. Tiges sarmen-teuses, étalées sur le sol ou grimpantes-accrochantes par desvrilles, quelquefois presque volubiles. Feuilles alternes, sans

Fis. r72. _ Br.sone,1ftï:îïlt;ililiÏ:,î#,:ïs aux feuilres; feuiles

stipules. Fleurs ordinairement d,ioi,ques ou monoi,ques, rdgu-lières. calicg et corolle à cinq divisions. oinq ëtami,nesinsérées à la base du tube de la'coroile, ortlinai,iement tri,-adelphes.,,Ovaire infère. Fruit : pépanîd,e oa baie.

Espèces princi,pales. - 0n cultive le eoncomDre (cucumis

t- .-

- ,159

-sativus), dont une variété a pour fruit le cmnichon; le melon(c. melo) ; la citrouille, pastièque ov melon d,'eau (citrullus vul-garis), à fruits très gros, lisses, rafraîchissants;la coloqqinte.' (c. colocynthis), qui a un fruit globuleux, à pulpe spongleosedouée de propriétés purgatives énergiques; la courge oapotiron (cucurbita maxima), dont les fruits sont énormes etd'une saveur fade, sucrée ; la calebas.se ou courge progtrementdite lc. lagena,ria), dont les fruits, à coque dure et àoriace,servenl de goûrdes.

La bryone, uigne-sauaage, uigne-blanche (bryonia dioica,fig. L72), qui croît dans les haies, a des fleurs verdâtres, desbaies rouges et des tiges grimpantes, portânt des vrillessimples et des feuilles palmatilobées, scabres. La racine,grosse, blanche, d'une odeur désagréable, renferme un suo

, vénéneux et.purgatif; les jeunes pousses sont dépourvues detoute propriété. La racine sèche e[ en poudre et les baiessont, de violents purgatifs peu employés aujourd'hui.

Rubiaeées. - prantes herbacées, arbustes ou ârbres.

Tige ord,inai,rement tétragono. Feuilles opposées ou aerticiltées.Fleurs ordinairement hermaphroditeset régulières (fig. ITB). Calice per,it, à

, quatre ou cinq divisions. Corolle gamo-pétale, insérée au sommet du tube ducalice, à quatre ou cinq lobes. ouatre oncinq dtamines insérées sur le tube de la'corolle. Ovaire infère. Fruit variable,sec ou plus raremenl charna. périspermecorné.

La plupart des, Rubiacées mddicinalessont exotiques:

Espèces prinei,pales La garûnee (rubia tinctorurn),cuf,tivée en Belgique, a une racine vivace, longuement tra-çante; une tige hispide; des feuilles verticilldes, et des fleurs,à corolle jaune, rotacée. 0n récolte les racines la troisièmeannée pour en retirer une matière rouge (alisarine), qui estemployée en teinture, mais qui a perdu de son importancedepuis la découvertq de matières tinctoriales tirées dugoudron de houille.'

Fig. 173. -.Diagramrnaitre La fl,eur dæ l,'aspêrul,eod,oranto.

-{60-Le caféier (coffea arabica), originaire d'Abyssinie et cultivé

"dans tous leq pays tropioaux, est un arbuste à feuilles tou-jours vertes, à fleurs blanches, odorantes et à fruit charnu,rouge, renfermant deux graines (aafé). Celtes-ci contiennent' "

un principe amer (caféine), et la torréfaction y développe unarome particulidr.

Le quinguina est l'écôrce de plusieurs arb'res du genreci,nchona, de I'Amérique méridionale. 0n en retire la quûûi,ne

,

"et la ai,nchoni,ne, QUi, traitées par les acides, donnent des sels'

très usités comme fdbrifuges.L'i,pécacaanha (cephaelis) du Brésil e$t un arbuste ram-

pant, dont la racine renferme un alcaloide (émëtine) employé"commé vomitif.

Indigènes : shdrard,i,e (sherardia arvensis); gai,l,l,et (galium); alspëruk.(asperula),.don[ une espècen I'asperula odorata, serû, dans les pays

rhénans, à la préparation du maitrank par I'infusion des sommitéq dans

..du vin rougo bouillant.

Caprifollaoôes, Les Caprifoliacées diffèrent des

Rubiacées par les feuùlles, toujours opposées,la tige non tétra-gone, et le fruit toujours charnu, généralement cotlstitué parune baùe.

, Indigènos : ad,one (adoxa môschate[ina)i su,reau : gèbtre (sambucus

ebulus), noir (s. nigra), ù grappes (s. racemosa); ai'orno (viburnum);.ch,èurefeui,l,l,e des buissons (lonicera xylostoum)o dont les baies sontlaxatives 1 chèurefeuill'e des boi,s (1. periclymenum).

Le sureau esl un arbrisseau à feuilles pennées, à fleurs blanches,sudorifiques à l'étal, $ec, et à baies noires ou rougesr laxatives.

Cultivées z chèurefeuille des jardi,ns (1. caprifolium)n dont les baios

'.sont diurétiques o[ les fleurs béchiques et sudoriûqvosi,svrnphoricarpe(symphoricarpus racomosus)n dont les baies sont blanches et assezgrosses.

" Valérlanôes (fig. {?A). - Plantes herbacëes. Feui,ltes.opposées, non stipulées. Fleurs hermaphrodites, presquerégulières ou irrégulières. Calice gamosépale, à tube soudé'-avec I'ovaire. Corolle gamopdtale, insérée au somnet du tube

' du oalice, infundibuliforme, à. cinq lobes. Une ou l,rois éta-mines insCrées sur le tube de la corolle. Fruit soudé avec letube du calice, sec, irtdëhiscent,, { '

Fig. 174. - Dtagra,mrne irpLa fl,pur de lq' uq,l,érî,a,ne'offi,cinal.s.

f,i

-L6L-Espècês'principal,es. - La ualéri,ane offi,cù-

nale (valoriana officinalis),.qui oroit sur lesbords des ruisseaux, a des tiges hautos d'unmètre, des feuilles découpées et des fleursblanches ou lilas. .La racine es[ un antispas-modique puissant.

La u aléri,anel,l,e pottigèra, ntd,che, doucette,salade-de-blë, salad,e-d,'hiuer (valerianellaolitoria), commune dans les champs et lesbois, esf souvent cultivée pour ses feuilles, queI'on mango en salade.

0n cultive dans les jardins Lo centranthe

branches, pourvues a,uo. fi,ÏTiiiiïJ:'er)' à fleurs rouses'raremeht

Composées ou Synantlrérées. Plantes her-bacées. Feuilles alternes', sans stipules. Fleurs petites,

Fig. 176. - Fleurore .

5'ig. U5. - Capùtutp itet'arnùque (Compos6etubuliflore).1. Fleuron.2. Demi-ûeuron.3. Inïolucre.

hermaphrodites, unisexuelles ou neuffes, rdgulièrbs ou irré-gulières, en, capi,tules (fiS. {75) disposés en cynle ou encorymbe. Calice adhérent à I'ovaire, à limbe 4ul ou pcailleux

,ou pourvu de soies formant une aigrette. Corollè insérée ausoumel du tube du calice, gamopétale, tubuleuse (fleuron, '

fig. {76) ou ligulée (derni-fleuron ou ligule, fig. 177). Cinqdtamineç, inséréessur le tube de la corolle ianthèresintrorses,soudées en un tube qui eintoure le stgle {dtamines synanthérées).

tl

a

Fig. I77. - Demt-fl,euron ow l,Wula.

1

.i

- !,62 -Ovaire infère. Styte bifide, avec poils destinés à retenir lepollen. Fruit : ahène nu ou plumeux. Pas de përisperme.

Famille très naturelle, immen$e, renfermant plps de{2,000 espèces, la dixième partie des Phanérogames.

Les Composées sont alimentaires, médicinales ou orne-mentales. Elles se partagent en deux tribus.

Tribu I. - Les liguliflores. -.Fleurs toutes'ligulées,. her-maphrodites.

Racines et feuilles' alimentaires.La chiwée sauaage, '(cichorium intybus), plante vivace, à

feuilles sinuées et à fleurs bleues, sessiles, est un toniqueamer qui provoque I'appétit et purifie le sang.' Cultivée, elleest mangée en salade et fournit une racine qui, torrdfiée et.

moulue, produit la chicorée gue I'on ajoute au café pouren ren-forcer le goût, et le colorer. La barbe:de-capu,cirt et la chicoréeù grosse racine d,e Bruæelles sont cultivées dans des caves àI'abri de !a lumière.'

L'enddue (c. endivia) est une espèce de chicorée. La scaroie

iendivia latifolia) est une variété d'endive.La laitue (lactuca sativa) a des fleurs jaunes. En feuilles,

elle constitue un aliment rafraichissanl.. En fleurs, elle ren-ferme un suc narcotique employé comme calmant sous lenom de thri,dace ou lactucarium. Les laitues peuvent se

rapporter à trois races : la laitue pommëe; la laitue roma,ine,à feuilles allongées, et la laitue frisée.

La scar*onère (scorzonera hispanioa) a une racine noirencharnue, pivotante; des feuilles lancéolées et cinq ou sixcapitules jaunes. Sa racine fournit un excellent légume connusous le nom impropre de salsifis. Nous mangeons aussi lesracines'da salsifis (tragopogon porrifolius), espèce à fleursrùiotettes.

La camomil,l,eromai,ne (ormenis nobilis), plante cultivée, a des feuillestrès découpées ot des fleurs liguldeb blanches d'une odeur pénétrante etagréable. 0n I'emploie commc stomachiquc et antispasmôdique.

Le ,pissenl,it ([araxacum officinale) es[ .une Composée que tout lemondo connalt. A l'état vert, elle est recherchée des bestiaux; sèche,elle est nuisible. 0n'en mange les jeunes pousses en salade ou cuites.

A l'é[at sauvage, on trouvo las ëperui,èt'as (hieracium), les crëpides

_ {63

(crepis), les taiterons. (sonchu s), la l,ampsune (lampsana), la porcelleenraci,nëe (hypochoeris radicata), etc.

Tribu II- - Les tuburiflores. - Fleurs toutes tubureuses,

hermaphrodites; ou capitures formés de fleurons au centre et,de demi-fleurons à la circonfdrence.

La matricai,re'carnorni,r,re ot to*o*àur-cornmune (matricariachamomilla), abondante dans res champs, a des fleurs jaunes; elle esl .

usitée comme stomachique et antispàsmbdique.L'armoi,se absinthe (artemisia absinthium), souvent cultivée dans les'jardins, a une odeur péndlrante, des feuillés nfanàtatrË, e[ des fleurspetitesn iaunâtros. Les fouilles et les sommités d;rier,;tnt bs vertusstomachiques et vermifuges sont bien connues, donneni re uermout, parune infusion dans du vin blanc. L'essence iournit, avàc l,alcoolo laliqueur qui porte le nom d,absi,nthiLes feuilles del,armoise estragnn(a: dracunculus) sonù très employéescomne condimenl aromatiqud, surtout pour les cornichons e[ resviandes rôties.Les bard,nnes (lapna) sont des piantes érevées, aux feuilles très grandes,cordirormes; aux

.reu1s rqusàs,-viàËd;;';Ëï;"i, crochers;:9311ry le long des chenins et'dans les [éux id];;. ia racine, quiest longue et grosse comme le doigt, est sudorifiqu, ôi ,ùrproie contreles maladies de la peau.

L',arnique des montagnes oa tabac-d,es--m.ontagnes (arnica monhna,(fig. {75)' a des feuilles-radicales targes,. de I'aspect de celles du tabac,d'ettre lesquelles sort une tige portan;dhutres feuilles plus petites ot se ter-

^& & ô',iË: 1ï,'iii,:iT,:'il1,îî,iîî*:

C'est un remède contre les coups et lesblessures.

Fig.f?E.-Aumée.

' .- .La,tanai,sie(tanacetum vulgare) crofrdans les lioux incultes, sur les murs; ellea une odeur camphréo désagréable.0nomploie lÇs graines r'éduircJen poudro

. comme vormifuge. placée dans la.nichsdes chiens, elle tue les insectes'para-sites.

Nous mangeons les bractées et leréceptacle ds l,artichazt (cinara sco_lymus). Nous oultivons dans nos par_

.terres les soueis (calendula), le gtnnd,' soleit ou tournesal (helianthïs annuus),les d,ahlias (dahlia), dont les variétés se

comptent par milliers,lesi,mmortel,Ies (helichrysum),les asters (ast'er),

tes ôhrgsànthèmes (chrvsanthemuT!; TITLrrurr* du topinambour (he-

lianthus tuberosus) serven[ à fairo de

-164-

Ies chard,ons (carduus)n les cdrsss (cir-

I'oau-de-viso à nourrir le bétall et mêms

I'hbmme.A l'état sauvage' on trouve encore lbs

senecltts (senecio)n l'achi,l'lëe mille'

feuii,ta (acb i I I ea millefoli u m ), l' achi' I ïée

,'stonrutatoire \t.pl,atmica), l' ant'h'émide

(anthemis), L'antennaire dioique.. ou '

pied,-d,e'chat (antennaria dioica), plantq

bérhiqoe, los gnaphalas (gnaphalium)'

les citonnièrBs (filago), le sol'i'dage

u er g d d,' or (solid a go vi rga-au roa), L' 0'.'u''

nëà Gnula helenium, fig. {78)' à-racine

tonique, excitant o et diurétiqu e, l' eu.p a'-

toire afeui,ttes de chanure (eupatorium

cannabinum), à racine Purgative, le',tussil,age pas-d,'û,ne (tussilago farfara),

qui fleurit en mars'avril, lopgtemps

avant I'apparition des feuilles et' dont

les fleurs sont aromal,iques et' béchiques'

' Fig' l'e''- armot^se sium), la jacée (centaurea iacea)' le

bluet ou bteuet(c. cyanus) , l'armoi's'e cammlrne (a' vulgaris' fig' {79)'

lo chrE santhème aïs- moiisons (chrysant hemum soge[um) n h gr ande'

marguerùte (c. reucl;ffiffi;j,'l^ b6qut ette 01 peti'te'marguerite

(bellis Perennis)' etc.

.t

- clNQUlÈME CLASSE.

s NgN arcNcl'cfms'

Fleurssanscorotrle,orilinairementpourauesr|unm,lice,heimaphrod,ites ou uniseæuelles; pû8 de ehatons.-

p;i;sonées. - plantes herbacées. Feuilles alternes'

a ,tll,puîrî soutl,éei en une g,'ine' Fleurs petites.' ordinairemenl

hermaphrodites-dà. lg0). Trois à six sépales, quelquefois

pJnioià*. Ouatrà i Oi* éiamines insérées à la base du calice'

ovaire libre, surmonté de deut' ou trois styles, à une loge et

j

1

{68 -I un ovute. $,ruit (akène ou'caryopse), ordinairement trigone,

e ,n*ie* parfbis ailés ou épineux, souven[ recouvert par le

cali'ce persistant.Espèces principalef. - L'oseille '(rumex acetosa)' plante

vivace cornmune dan's les lieux herbeux, se reconnaît à ses

feuilles sagittées et à ses fleurs verdâtres- munies de six

;é0";; Jî" six étamines. On la cultive dans les iardinspoî, ses feuilles aigrelettes employées dans la

-préparationà.* *oupus. On en tire I'acide oxalique et Ie sel d'oseille'

" Le ru,mer, peti,te-ospit1e (r.acetosella) elle rumeæ crëpu (r. cribprts)

eootroi Oan's tes chàmps, .les pâturages, etc.: le rumen à ëcusson

tr. r*ùtorl, sur les rocnutt et les viéux murs; lerumenù feuùlles

oàùiàt tr.ôftusifoliu s), le rumen sangutn (r'. sanguineus), lo't'u,rnafr

iontotà dleautr. -Uyàrofapathum)

etle rumen aggloméré (r. conglo-

meratus), dahs tes liàux fi'ais et aux bords dos oaux;otc'La patience (r. pationtia), à feuiltes très aùples, arrondies à la base'

est coltiuée pour sa racine astringente, stomachique'--

Li renouàe bistorte (polygonum bistorta) crolt, dans les prairies, où

on la regonnalt, à son Opi dâ:fleurs rosées; sa racine, noire à I'extérieur,

rouge à I'inlérieur, est repliée sur ellemême (d'où bistofte) et ssrt en

médecine comme'astr.ingànt. 0n rencontre souvel! lq renouée d'es

il,ràou*(p. avicular e),la-i'enouée amphibie (p' anphibium)' la renouée

persicar,retp. perriciria), la renoueg'ù fevu,i,ttes d,e patienca (p. lu-pathi- -

[àriùrj, n iànàuee io1,uïa-a,eaa (p. hydropiper) et,la renouëe tis:eron

(p. convolvulus). i

Le sanlasi,n ou blë-noir (p. fagopyrum)'"Tige rougeâtre'

Feuilles cordées. Fleurs en corymbes. Calice à cinq sépales

blancs ou roses. Fruit trigone, noirâtre,

;A dépassant longuement le calice. Graine

/ I n " \ farineuse. Originaire de I'Asie (fig' {80)'

S 7fl; "/, Seméàlafind'avril,le sarrasin développe

v:/ ses fleurs en juiller. Il est culrivé en grand

"T"'::*-l':tr:ffi :;Ï-,f',;ru:'J"i'#'$ii j;il:iiili;stn de rartar*. emplOie à la préparation d'une espèCe de

pâtisserie ou à la nourriture des bestiaux et de la volaille.

bnfoui avant la floraison, il devient un bon engrais.

-166-La rhubarbe (rheum) de nos jardins a des feuilres très grandes,

onduléos e[ sinuées, dont los pétioies acides .r.u*nie s.rnir les rartes.La rhubarbe de chine et,do Tarr,arie fournir on, ,àùrùJf,urgative...

Salsolaeégs (fig. {Sl). plantes ordinairement' herbacées. Feuilles alternes, sans stipules. Fleurs pexites.

_zê. le plus souvenl hermaphrodites. Càtice à

,fr^À cinq sépales herbacés générulement charnus

lf ^ fui\ { ou d,urs après Ia floraison. Cinq étamines

\" VoJ hypogynes ou insérées sur ie calice,\g_/ opposées aqu sépales. Ovaire libre, ,or-

Fis.r8r.1 rha,siramt monté de deux styles, à une loge et à un',rù'rïàA;'ffi;;#,: ovule. Frui,t , ikèrt. Graine à embryon

embryon ,o rfio,ro#ilffi;^entourant Ie périsperme ou à

Beaucoup d'espèces alimentaires.Espèces princùpales. - Épfuiard (spinacia oleracea). plante

annuelle, dioique. Feuilles sagittées. Fleurs verdâires, enlongs épis. Frtiit renfermd dans le calice durci. Embryonannulaire

semé à la fin de l'été, il résiste aux grands froids êt se. consommsen hiver et au printemps., Betteraae.(beta rapa). plante bisannuelle, hermaphrodite.Racine fusiforme, charnue, succurente, rouge, jàune. ou' blanehd, Feuilles entières, rongues, épaisses. Fleîrs verdâtres,en longs épis effilés. Embryon annulaire.

Les feuilles et la racine constituent une excellente nourri-ture pour les animaux domestiques. Mais on la cultive surtoutcomme plante saccharifère; on la récolte au commencementd'octobre. La pulpe, dont le jus sucré a été exprimé, sert àI'alimentation et à I'engraissement du bétail.

Dans la masse volumineuse qu'on appelle betterave, ilexiste,- confondues, une portion enterrée constitude par lepivot, la plus riche en sucre, et une portion hors de terre,corre$pondant à la tige et renfermant surtout des matièresazotées. Il en résulte que, pour I'extraction du sucre, on atout avantage à cultiver des betteraves enlerrées le plus

-167-possible, comme la blanche de Silésie, et. que, pour lanourriture du bétail, les meilleures variétés sont delles quisortent le plus de'terre,' I'azote ayant, dans ce cas, uneimportance maieure.

r;.

Lt poirée (beta cicla) et l'arcoche aa bonne-d,ahe @viplex hortensis)sont cultivées comme légumes.

Les Salsolacées des dunes (soude,'sal,ùcornie, suéd,ëe) fournissent,par incinération, une grande quantité do soude.

Dans les lieux cultivés, sur les bords des chemins, etc., on trouveN'angértne blanche (chenopodium album), la bhite bon-Henri, (blitumôonus-Henrir:us), l' amoche hastee (atriplex ha3tata), el,c.

Urtieées (fig. 182-{SB). - Plantes herbaeëes. Feuillesopposées ù stipules non soud,ées

aaec le pétiole. Tige tétragone,couverte ainsi que lesfeuilles - de poils urticants.Fleurs unisexuées, monoiquesou dioiques. Fleur mâle :guatre sépales et quatre éta-mines .opposées aufi sëpales.

Fleur femelle : quahe sépaleset le pistil. Fruit (akène) non

soudé avoc le calice. Përùsperme charnu.

Eryèces pri,nci,pales. - Orti,e di,oi,que ou grande-mlie (urlicadioica); ortie brûl,anta ou petite-ortie (u. urens), espèce monoiquo,urticante, à feuilles plus petitos.

Les feuilles des orlies so donnenl, aux vaches, aux porcs et auxdindonnoaux. Los graines sont recherchées par la volaille. 0n peutrouir les tiges et en retirer une bonno filasso. Brtlées, elles fournissent'beaucoup de potasso.

La,pariétaire (paûe\aria officinalis) croit le long des vieux murs, oùolle se charge d'une certaine quantité de salpêtre qui lui communiquodes' propriétés diurétiquos.

Canna,binées. - Plantes herbacées dioi,ques, différantdes Urti0ées par les fleurs nâles à e.inq sépales et ci,nq

ëlamines (fig. {861, et par les grainespriuées dè périsperme.

@l.ig. 182-183. - Dtagramm,e il,es fleurs

d,el,'aûip il,loilque.A. - Fleur mâle.3. - " femolle.

O

Etspècæ principater - ,o,,no;i ;rtus lupulus, fis. rs4).Plante vivace. Tiges volubiles, très longues, annuelles, grim-

Fig. f84. - floabl,om fatnel'\,e.

pant jusqu'au sommet de hautes perches dans les cultures,

'Feuilles cordées, çcabres et palmatilobées; stipules soudées.Fleurs fomellei groupëes dans des c6nes, sotts des bractëes

minces, foliacées. Fleurs mâles en grappes. Akène ovoide, unpeu comprimé, verdâtre.

A la base des écailles des cônes, bn trouve une poussièrejaune, appelée hupulin oa luqtuli,ne, qui donne,au houblon $onodeur aromatique et sa saveur amère.

Il croit dans les haies, mais il est cultivé en grand dans

tous les pays otr I'on fabrique la bière. En Belgique, le plusestimé est celui de Poperinghe et d'Alost. Il exige un solprofond, substantiel. Ses fruits ayant une ôdeur désagréable,on ne cultive que les pieds femelles, dont on cueille les cônesvers août-septembre.

Les cônes de houblon communiquent à la bière son aromeparticulier et I'empêchent de s'aigrir; malgré de nombreuxessais, aucùne substance chimique n'a pu les détrôner jusqu'à

lge -ce jour. Ils serven[ encore à la préparation d'une infusion^tonique.

Les premiers jets de houblon son[ teridres et se mangentcomme les asperges. Dans quelques pays du Nord, on prépare-avec les tiges une fllasse propre à fabriqu'er des oordes et des.toiles grossières.

Chanare (cannabis sativa, fig. 185 et 186). Flante ahnuelle.,Racine pivotante. Tige simple, droite, élevée. Feuilles palma--

Fig. f85. - Chanare ynâ,|,e.

/o\(o o),\ tl

\o o/.\__/Fig. 186. - Diagramme-'

d,e l,û flaur mMe ducka,nwê.

tilobéeb, à folioles atlongées; stipules libres. Fteurs femelles'muni,es chacune d,'une petdte bractée et réunies en glomérulesau sommet de la [ige. Fleurs mâles en petites grappesrameuses. Akène un pgu comprimé, luisant, (chèneuis),

Originaire de I'Asie, le chanvre est cul[ivé en Europe depuis-

{r0 _plus de 4000 arts. Il ne vient bien que dans les terrains gras'bien aniendés et ameublés. Les individus mâles étant moinsélevés que les individus femelles, le vulgaire prend souvent

, les uns pour les auffes. Semé en avril, il fleurit en juillet.On arrache les pieds mâles dès qu'ils commencent à jàunir etles pieds femelles un peu avant la matunté des graines.'

Le suc du chanvre est vénéneux, narcotique; Ies dmanations,des chèneaièaes sont enivrantes, surlout à I'dpoque de lafloraison-. Avec les sommitds fleuries du chanare indien,lesOrientaux préparent une rdsine aromatigue très enivrânte,le haschisch. Ceux qui fument le haschisch éprouvent uneivresse voluptueuse ; mais son usage immodéré amène bientôtla folie.

La filasse du charrvre se prdpare à peu près comme celle, "du lin; plus solide, mais plus grossière, on I'emploie pour

fabri{uer des toiles commune$, des filets, de très bonnes"cordes, etc. Les tiges dépouillées de leur éoorce (ehèneuottes).,font de bonnes allumettes.

Quant au chènevis, il sert pour Ja nourriture des oiseaux"de volière et pour I'engraissement de la volaille; il donne, enoulre, une huile employée dans l'éolairage, la peinture et la'fabrication du savon noir. Le tôurteau des semences sert à

'engraisser les porcs e[ les chevaux.Ulma.eéris..- Ornie (ulmus). Les feuilles de I'orme sont

.alternes, distiqueq, non symétriques à la base, acuminées.Les fleurs paraissent avan[ les feuilles, en mars-avril; ellesson[ hermaphrodites, rougeâtres et réunies en .fasciculessessiles. Le fruit est une sûrna,re (fig. {08). "

0n trouve deux espèces d'orme dans les bois de nol,re pays..0n le plante fréquemment le long des chemins et des avenues.

Son bois, dense et lenace, est employé dans le chafronnàge,la charpente, etc.; les carrossiers, pour les moyeux des

voitures, emploient de préférelce la variété torlillard, ainsinommée à cause de I'enchevêtrement de ses fibres. Les.

excroissances du tronc de l'orme ou ôronssitls sont recher-'ahées par les ébénistes

- I1fl, -EuphonbtaoétJs (ftg.

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@f ig. 187-188. - Dd,agrd,rnrne &s

fl,eurs Au rùcfut comrnun.â. Fleur mâle.B. " femello.

Fleur mâle : ëtamines en' femelle i oaûire libre, à, troi,s loges. Fruit libre, capsulaire,s'ouvrant avec élasticité, quelquefois charrtu.

Espèces prindipal,es. - Les-euphorbes : réueil,-matdn (euphorbiahelioscopia), peti,t-cgprès (o. cyparissias), pépl,as (e. poplus), faun-amandier (e. amygdaloides), etc. se roncontrent dans les lioux cultivéset sur les bords des chemins. Elles renferment un suc laiteux, blanc,gui se transforme dans les graines en une huile caus[ique, drastique.' La mercuri,ale annuel,l,e'(mercurialis anuua), petite plante communedans les lioux cultivés e[ la mercuriale ui,aace (m. perennis), gui croltdans les bois montueux, sont laxatives.

Le ri,cùn (ricinus communis), arbre originaire de I'Afrique, n'est qu'unegrande herbe chez nous. Ses feuilles soht palmées. Sa graine donne unehuile purgative très estimée.

Le bui,s (buxuq semporvirens) est un arbrisseau à fouilles ovales,persistantes, lcoriaces, luisantes, et à fleurs disposées en glomérules.0n le trouve sur lqs coteaux arides et les rochers. Son bois, jaune, duret compact, est utilisé dans la grâvure. Dans beaucoup de jardins, oncultive le bui,s nai,n pour bordure.

Le crolon (croton liglium) des Moluques fournit uno huile trèsemployée pour amener les éruptions à la peau.

Lemani,oc (atlopha manihot), arbus[o de I'Amérique méridionale, aune racine volumineuse, que I'on mango après en avoir détruit par lacuisson le principe vénéneux; le tapiacaest, la féculo du manioc.

Le mancenitli,er (hippomane mancinslla) est originaire de I'Amériquetropicale, où son bois est employé en ébénisterie. son suc prodluit surla poau I'effet d'une brtlure. Ses émanations sont malfaisantes, mais noÀmortolles, comme on I'a cru lôngtemps.

Une Euphorbiacée arboresconte de .la Guyane et du Brésil, l,heueaguEanensis, donne le caoutchouc.

Citons encore t le subl,i,er (hura crepitans) de I'Adérique tropicale,

187-188). - Herbes, arbustes ouarbres. Feuilles ordinairementalternes.' Fleurs régulières, uni-.sefruelles, monoiq ues ou dioïq u es,

souvenl rapprochées dans unemême irrflorescence, de manièreà simuler une fleur hermaphro-dite"'Calice à trois, quatre oucinq sépales libres ou soudés.Corolle nulle (dans nos espèces).nombre ind,ë,fini ou défini. Fleur

I

-172_dont ,le.irui[ s'ouvre brusùuerr-ren[ à la maturité en produisan[ un bruitcomparablo à un coup de pistolet : lo tournesol (crozophora tinctotia).de la iégion méditerranéenne, dont les feuilles servent à préparer letournesol, en drapeau, tein [ure.

APÉ;I::TIJJiIII;.'Fleurs sans corotle, "uniseæuelles : Ies mâ,les ilëpouruues ile

cali,rc) tlisposées en chatlons, qui tombenl après la floraisorl; lesfemelles pourvues ou non d'un calice, disposées ou non en

chatons.Cupulifères.- Arbres ou arbrisseaux. Feuilles alternes,

simples, à stipules caduques. Fleurs monoîques (fig. {90).Fleurs mâles en chatons longs et peridants, constituées cha-cune par une écailleà la,base de laquelle il y a quatre à vingtétamines. Fleurs femel,les solitai,res ou renfermées par 2-5 d'ans

uninuol,ucra, composées chacune d'un ouaire ù,plusi,eurs loges

contenant'chacune un ou deux ovuleso de deux ou trois styles,et d'un calûce à limbe court et, ù' tube soudé aaecloaai,re. Toutesles loges avortent moins une, et si cette loge est bi-ovulée, ,

un seul des ovules devient graine; lefruit est un akène; il estentouré, en totalité ou en partie, d'un involucre (cupvle)foliacé ou ligneux, quelquefois hérissé d'épirres. '

Espèces principale,s. - Le cluêne (quercus, fig. 189) a uneracine pivotante; une tige fobuste, élevée, à ramiflca-

Fig. 189. - Rarneau ùe chêne,portanf 3 chatons et 2 feuilles.

\'

tion tortueuse et puissante; desfeuilles inégalement sinuées quitombent à la fin de I'automnedans nos contrées, mais qui per-sisten_t un ou deux ans sur leschênes verts du Midi i des chatons

fi,liformes, interrom pus, penda,nts,

apparaissant en mai, avec lgsfeuilles; un fruit (gland,) entouréù la partî,e inférieure seu,lement

ïia,r une cupule li,gneuse. Dans lechêne pëd,onculë (q. pedunculata),

- 4,1?, -les glands sont gros e[ Ionguement pédonculés; ils sont plus

petiis et presque sessiles dans le chêne rout)re (Q. qessiliflora).

Cet arbre prosËère dans un sol bien meubte et profond;

on ne le renoontre pas dans le Nord ni sur les [autes mon-

mgnes;Sqn bois esÎ, très dur, presque imperméable, et peut

acquérir un tlès beau poli; en raison de ces qualités, il est le

meilleur bois de construction et de travail (charpentes'

navires, voilures, tonneaux, etc.), et un bois d'ébénisterie e[

de menuiserie très recherché pour la confection des portes

et des meubles. Cette grande utitité comme bois d'æuvre faitque le chêne, bien qu'étant un excellent combustible, n'est

guère 'employé comme [el; on se ser[ seulement de son

charbon dans certaines usines.Le cæpr du chêne se débite sur quartier; pour les ton-

neaux, le débir se fait sur d,ouae, c'est:à-dire parallèlement

aux rayons médullaires.L'écorce, astringente, riche en tanin e[ en acide gallique,

sert au tannage des cuirs. Le [an, ou écorce du chêne, du

saule ou du bouleau grossièrement.pulvérrsée, rend les peaux

imputrescibles. Sans rival danscette industrie, il est consommé

en énormes quantités; après I'opération, il est encore utiliséccimme combustible.

Le chêne d,'Orient (q. int'ectoria) fburnit les bonnes noiu d'e

gal,l,e, excloissanceb profluites sur les feuilles par une piqûre

d'insec[e; elles servenl à teindre.en uoir e[ à préparer le taninpur et l'encre.

Le liège des bouchons provient de l'écorce légère e[ spon-gieuse du chêne-lùège (q., suber; de I'Europe méridionale.

Les glands engraisser[ les Porcs.Ch,ûtaignier (castanga sativa). Arbre élevé; feuilles longues,

tinement dentées ; chatons lïliJbrmes inlerrompus, d'ressés;

fleurs femelles naissant à I'aisselle des f'euillos ou à la base

des chatons; un à trois fruits (ahâ,taignesl dans une cupule

aordace, épineusa, s'ottttrant en, qaatre ualues; on donne

encore aux fruits le nom impropre de marrons. , ,

So n bots est très employé po ur cercles, lonneaux, cannes, etc-,

\

It'

: 1,74 _et sa graine constitue on. ooùriture substantielle. Il sertaussi à l'ornementation. ,

^ ryljrt (fagus sylvatica). arbre élevé; écorce lisse et grisâtre;feuilles ovales, d'un vert brillant ; chatons globuleun, pàndants;fruits (fal,nes) trigones, souvent réunis iar un e trois dani

une cupule d,ure, épi,neuse, qui les entourecomplètement. Son bois, d'une textureserrée, étant sujet à la vermoulure,s'emploie surtout pour les escaliers, lesplanchers, les chaises et, les sabots;c'est un excellent combustible. 0ndonne les fâînes aux porcs et on enretire une huile pour l'éclairage etI'alimentation; on en fait aussi la wéo-sofa, très usitée en médecine.

Fig. leg. - Dca,srarnrne Noisetier Oa cOudrier (COryIuS aVel-it'es flnwrs d,u càwdri,er. lana, fig, 1190). Feuilles larges, brusque-

,rt;"uo"'i,off.i,,îrtf u3 ment acuminées, cordées à la bâse,

ï3*uiif""".deux bractées pubescentes ; chatons cgli,ntl,riquès, non

F. Deux fl.eurs femeu', interroml)us, apparaissant en février;àl'aisselloil'unobractéede fleurs fômeileJ surmontées de stylesl'épi.

+ rouges; un fruit (noi,sette) dans unecupule foliacée, déchiquetëe 0,u sornrnel; on mange la graino.

' Charme (carpinus betulus). Feuilles ovales; chatons cytin-driques, non i,ntercorryus, se montran[ en mai, en mêmetemps que les feuilles; fruit ovoide-comprimé, très dur,

embrassd par une cupule foliacëe l,rilobée(fig. {91); frwits réunis en, grappes pen-danteS.

Son bois, dur et tenace, est estimé descharrons et des lourneurs, et convientpour le chauffage. On en fait des roues,des visi des poulies, des maillets, etc. Lescharmilles sont les haies,lesbosquets, etc.que I'on a formds avec le charme.

Bétnllnées. - Les Bétulinées diffèrent,des Cupulifèrespar les caractrères suivant s : Fteuis femellas (frg. LgZl d,é-

AærQo\o ë/\04./\_7

Fig. l9f. - Fruï,t it'ttchd,rme avec cupulefoliaoée.

r'----\ XÇôr\ -'-+

VFig. 192. - Aurte gluttnewæ.

Diagramme tle tleux fleursfemelles à I'aisselle il'unebractée de l'épi, avec 4 braa-tées secoqdaires; la fleurmédiane a avortê.

.{75-pouraues de calice, groupées dans desc6nes à écailles recounr'n,nt deun ouLrois fl,eurs. Pas de cupule, mais,

fruùt ailë.Espècos principales. Bouleau

(betulus alba). Cônes penda,nts, cylin-'dr

i qu e s, I olit a,ir e s .

petites, peu abondantes,queles fleurs.

Racine traçante. Ecorce blanche.Rameaux grêles. Feuilles cordées,-

naissant en mai, en même temps

"Son bois, blanc et tenace, est estimé pour le chauffage etrecherché des charrons,'des menuisiers et des sabotiers; orpfait des balais aveises jeunes rameaux. Son écorce sert à laconfection de boites, de cordes, etc.,. et donne le ian aveolequel les Russes préparent leur cuir, d'une odeur spéciale.Àvec la sèye dri printeffips, très abondante et sucrée, onprépare, dans le Nord, de la bière et du vinaigle. C'est le seularbre des montagnes et des plaines des contrées septen-trionales.

Aune (alnus glutinosa). C6nes'ilressés, ouoides, rëunùs engro,ppes.

Feuilles arrondies, assez grandés, se développant en avril,après les fleurs.

Son bois est employé par les tourneurs, les charronsetpourle chauffage; il résiste très bien à I'eau et convient pour lesconstructions hydrauliques (pilotis, digues, etc.); son écorce..peut servir au tannage et à la teinture en gris.

Juglanddres. - Le noyer (juglans regia) se distingue descupufifères. et des Bétulinées par ses feuitles imparipannées,odorantes par le frottement, ù, sti,pules nulles; ses fleurs femellessoli,taires dans un i,naol,ucre; son fruit (noi,n).

Les fleurs apparaissent en mai, avant les feuilles.Son bois dur, brun, veiné, susceptible de prendre un beau,

poli, est excellent pour l'ébénisterie; son écorce donne uneteinture brune; ses feuilles sont usitées en infusion confe lajaunisse; ses fruits verts (cerneaun) et secs (nqin) sont

-{76-'comestibles; on en retire une huile grasse, qui peut remplacerI'huile d'olive et que les peinres emploient; le brou sert à

, préparer une liqueur stomachique., Saltoinées (fiS. {93-{94).- Feuilles alternes, simples,

stip ulées. F leur s d,ioiques, nu es,

naissant chacune à I'aisselled'une bractde Coailleuse. Fleursmâles en chatons,'doux ou plu-sieurs étamines. Fleurs femellosen chatons; ovaire à une loge.Fruit : capsu,le à une loge, àdéhiscence loculicide, auec

graines nombrauses, petites,poilues.

Fig. I93-r94 , - Etewrs itu,saate ' Afbfeg " oU afbfissgaUx deS

A. Flour fomolle. endfOits humideg" à raginesB' I tuâ'le' longuement traçantes, à bois

,rtendre et léger, se multipliant facilement, par boutures. Leurs,.chatons paraissent avant les feuilles ou en même temps, dès.avril ou mâi.'

Espèc;es principales. - Le saiule (salix) a des chatons ù

bracté,es entiàres.Il donne les osisrs des vanniers et des iardi-niers, une écorce propre du tannage et un boii dont on fait,des sabots, des barques, d,es caisses d'emballage et un charbon

recherché pour la fabrication de la poudre. Le saul.e Ttleureur(s. babylonica) est employé à I'ornementation. Le saule fragile(s. fragilis) et le saule blanp (s. alba) sont cultivds en têtards.Les saules servent aussi à la créatioh de taillis.

Le peupli,ar (populus) a des braetëes découpées. ll fournit.des voliges pour caisses d'emballago et pour la .couverture'des toits en ardoise; il est aussi employé en menuiserie et

forme I'intérieur des meubles; son cbarbon eùl,re dans la com-position de la pou{re. La flèche pyramidale du peuplier d'Italier

,{p. pyramidalis) fait I'ornement des avenues et des parcs. Les

feuitles du peuplier-tremble (p. tromula), à pétioles longs et,'comp ri rnés, so nt dans un ét at d'a gi tati o n conti n uelle. Le,peupli'er.blanc ou bois;blanc (p. alba) a des feuilles tomenteuses en

-t17-dessous. On plante'souvent le peupl,i,er d,u 7anada (p. cana-

densis) et le peuplier blanchô'tre ou grisaille (p. canescens).

Platanées. -.Le platane (platanus) est un arbre élevé;

à racines traçantes, à écoroe se détachant par plaques. Ses

feuilles sont caduques, alternes, palmatilobées, et le pétiole

est creusé à la base pour recouvrir le bourgeon. Les fleurssont nonoïques, les mô,les et les femelles en chatons globuleun

sur des rameaux différents, paraissant avanl, les feuilles, en

mai. Le fruit est un akènepetit, coriace et muni de poils à la base.

A cause de son port maiestueux et de son beau feuillage'cet arbre sert souvent à ombrager les avenues et les routes.

Son bois est utile aux 'charrons, aux menuisiers et aux

ébénistes '

sEPTIÈwtE cusse.6YMNOSPER,MES.

tuules nas (non contenus dans un ovaire fermé et sur-rnonté 'd'un sligmate), recevant directement I'influence dupollen. Fleurs s&ns enueloppes.

Conlfôres (voir les fig.). Arbres ou arbrisseauæ it,

suc résineuæ. Rameaux verticillés. Feuilles ordinairement

Fig. f95-f9ô. - Satptn pecttmê.

A. Une fleur mâlo épanouie;,a, écaille poltant les étamines à 9eux loges d'anthères.B. Une éaaille du cône ovoc ses deux graines,.gr, et leurs ailes, a.

persistantes (arbres uerts),entières, à une nervure, lrès étroilesit rouuànt aciculées. Fleurs nues et unisexuées, monoiques ou

L2

. , - J78 -

dioiques : les mâles souven[ en chatons constitués par desécailles Ttortant les étaminas; les femelles en cônes, forméeschacune d'une écâille qui porte à sa basé un ou plusieursotsules nus. Gtaines souvent ailées, recouvertes par les écailles

d,wenues charnuæ ott, ligneuses et, formant

ffi '#r;:#a-' EqbrYon n u:î ou Prusieurs

ffiffi1M Ydgétaux très utiles, surtou[ abondants

Wï,f;çpiffiW,YTMW différents liquides, donne les. uernt's. En

Wdistillantl'huiledetérébenthine,onobt,ientEis.Le1.- c6ne. , l'essence .de

térëbenthine, utilisée dans la

radisrirarionconsr'iJit;:ffii,#:r:'oi"iîi,'i,oiÎi)u,i,:;s'obtiennent en brtlant des matières résineuses de rebut.

Enfin, par'!a combustion à l'étouffée des racines et' des' '

copeaui de Çonifères qui ne sont plus aptes à fournir de la

térébenthine, on prépare le goudrom, employé en médecine

et pour préserver les bois et les cordages de I'humidité.

i'ambre jaune est une résine fossile, provenant des lignites

du littorai de la Baltique.Espèces principales. Épicéa, sapr,n-rouge, sapi'n ë[eaé

(abies exceisal. ,Feaitles ëparses, létragones. Chatons mâles

solitaires . C6nes pendants, allongés, à écail'les minces,

persistantcs.Son Ëois est incorruptible par I'humidité; de plus, il se

travaille et se fend bien. Ces précieuses qualités font qu'on

l"emfloie beaucoup pour les constructions navale3, la. char-pent-e, la menuigerie, les tonneaux'et la bimbeloterie. 0n

i'utilise, ausôi comme combustible, e[ sa résine sert à laprépararion de la poiu iaune ou de Bourgogne.-

iapi,n pecti,né, sapin, sapin'blanc ('picea pectinal'a)' Feuilles

- 'l7g -disti'ques, planes, blanches en dessous. c6nes dressés,

allpngés, àt ' ëcailles minces,

caduques,

Son bois a les mêmes usagesque celui de I'dpicéa. Sa résinefournit la térébenthine deSlrasbourg.

Pin (pinusl. Feuilles fasciculéespar deux à cinq. Chatons mû,Iesimbriquh en épis àt, la base d,esjèunes pousses de l'année. Cônes àëcailles épaisses, persistantes,terminëes par un épaississement(ëcttsson). Employé sur[out pourles constructions navales.

Les feuilles sont réunies parpaires dans le pin sylaestre(p. sylvestris) et le pùn marùtime(p. maritima); par cinq dans lepin de lord Wegmouth (p. stro-bus). Le pin maritime est cultivéen grand dans le ddpartement desLandes et donne, entre autresmatières résineuses, la térdben-thine de Bordeaua (di\e commune)et la poiu noire.

Mëlèae (larix europaea). Feuilles,caduques, d'abord, d,isposées ettgrand, nonbre pûr fascùcules.Chatons mâles solitaires. Cônespetits, ovoides, à écailles minces,persisl,antes.

Très important pour les con-structions et la menuiserie.

Dans! le!.genéuûar fiuniperus com-nunis, fig. {98), commun èn Ardenne,les feuilles sont verticillées et les écailles

Fig. 198. - Rameaw ilp gmévî,ey :feuilles vorticilléesl par 3; oôneoa,ccuorme.

Fig. f99. Eameau il}if : feuillesdistiQues; écaille oupuliforuerenfermant la graino.

I

I

I

I

des cônes mtrs sont soudées entre elles de manière à simuler uno baie..

Ces Cônes onl une Savpur chaude, stimUlante, et sgrven[ à aromaf,iser

certains alcools exotiques (schiedam, gin).

LTf (taxus baccata, fig. {99), - dont la graine est renfermée dans une

écailig cupuliforme ouverte au sommet, rouge et très succulente, - le

th,uEa atle cgprès (cUpressus sempervirens) servont à la décora[ion dos

parcs et, des cimelières.Citons encgre le cèd,re d,u Liban (cedrus Libani) qui'mesure, dans sa

patrie, cent, mè[res tte hauteur e[ quatre mètros de diamètre zL'ara,uqari,a,

àriginaire de I'Amérique australe et souvent pldnté dans los parcs, qui

a dés feuiltos en forme d'écailles ;le walti,ngtonia de Californis, haut de

quatro.vingts à con[ mètfes.

CHAPITRE IV.

EMBRANCÉIEMENT DES MONOCOTYLÉDÔNES.

Végétaux herbacés, très rarement ligneux. Embryon à un

$eul ootylédon. Racines flbreuses. Tige non séparable en

trois parties distinctes, à faisceaux fibro-vasgulaires épars,

ne formant pas des couches concentriques continues. Épais-

sisseme:rt limité. Pas de cambium. Feuilles à nervures paral-

lèles, le plus souvent isoléeg, engainantes, dépourvues de

stipules. Verticilles ordinairement composés de trois parties.'Si

le périanthe est double, les deux verticilles sont Souvent

semblables,.tous deux colorés ou tous deux incolores.

PREMIÈRE CLASSE.

uoxtooorYlÉoouus pÉtaùbrons.

Périanthe pétaloîde ou à divisions . exlérieures seules

herbacées.Liliacées (voir fiS.).- Plantes herbacées, ayant'souvent

un bulbe, parfois écailleux (lis), ordinairement tuniqué (ail'

iaci'nhhe.

l. Plateau.2. Racines.3. Écailles.

-{8t-tulipe, jacinthe). Feuilles simples, entières, alternes. FleufF

trermapnrodites, régulières. Périanthe pëtaloide, ù six divi-

sions libres ou soudées, disposées sur deux rangs. Six éta-

mines hypogynes. ovaire libre, à trois loges. Placentation

axile. An sryte et trois stigmates , Fruât (capsule) libre, avec

graines nomb re us es, ù itrëhisc en c e locnli,cid e . P érisp erme char nu.Plantes alimentaires

Fig. 200. * Fl,eur de lds, montrant lopêrianthe 13 pièces intornes et 3 piècesexteraes), 6 étamines, I style et 3stigmates.

Fig. 201. - Cawe uwt'l'cale

ou ornementales.Espèces pri'nciPales.

- Ail (allium). Souche

bulbeuse. Fleurs en

ombelles simplesn sou-vent entremêlées de

bulbilles, renferméesavant l'épanouisse-ment dans une spathe.

L'ail contient des

matières nutritives etune essence sulfuréepiquante. 0n en trouveplusieurs espèces à

l'état sauvage. 0n cul-Iive l'oignon (a. cepa),

le poi,reau (a. poruum),L'ai,I (a. sativum), laciboule (a. fistulosum),l'ëchalotte (a. ascalo-nicum) el,la rocambole

ilw bul,be tuntquë ira I'o'

F1s,.!02, - Bwtbe (A. Scgr9d6prasum),ëcd'irt'euæ dw tiÂ'

L'oignon elt bisan-nuel. Il a une tige fusi-forme, des feuillescreuses et un bulbe

gros, plat. semé à la fin de l'hiver, it se récolte en septembre. rr

Plante potagère.Le poireau est bisannuel. Ses feuilles sont planes; son

bulbe est allongé. On le sème au mois de février et on led

' - 1,82-

repique au mois de juin. La partig inférieure des feuilles estpotagère.

L'ail est vivace. Il possède des feuilles planes et prusieursbulbes contenus dans une même enveloppe. Bulbes condi-mentaires

La ciboule a une tige renflée, fusiforme, des feuiiles cylin-driques et ùn bulbe unique.,Condimentaire.

L'échalotte se reconnait à sa tige cylindrique et à sesbulbes nombreux. Condimentaire.

La rocambole a des feuilles planes et un bulbe ovoide,entouré de bulbilles brunâtres. Condimentaire

. !'e tis (lilium), ratul,i,pe(tulipa), la ia,ci,nthe(hyacinr,hus) et la fritit-laire ou couronne-i,mpëri,al e (fr.itillaria impe$aïis) soni-âuhivgé pourla beauté et le parfum de leurs fleurs.

L'al'pès, originaire des parties chaudes.de I'asie et de l?friguo,renfèrme un suc résineux, amer, usité comme purga[if. L,al,oès soccoiri,nest utilisé en médecine humaine al l,al,oès'îabal,l,i,n en médecinevétérinairo

res feuilles da phwmi,on tenace oa ti,n.d,e. lu Nouaeil,e-zëtand,e(phormium tenax), on retire des fibres très r,ésistantes.' citons encore z l'omù_thogar,e oa d,àme-d,onre-heures (ornithogalum

umbellatum). à fleurs blanchos, l'end,ymi,on non-ëcri,t ou' jacinthe-d,es.tois (endymjon non-scriptus), à fleurs bleues, ra phataiilio ù, fr,eur" deris (phalangium liliago),lo mu,scari (muscari) otla gagéeisrgâô.--

---

colahiaaeées. - Elles diffèrent des Litiacdes par rroisstgles lùbres et par Ia capstùe septicid,e.

Le.colchi,qile d,'au,tomne (colchicum autumnale, fig. p4) a unbulbe solide, entouré d'une tunique mBmbraneuse, et produi-,sant, en automne, des_fleurs qui naissent sur un bourgeon;celui-ci s'allonge au printemps suivant en tige simple, pàrtrniles feuilles et les capsules. Feuilles lancéoléès: périanttre,infundibuliforme, lilas tendre, à tube très loqg.. Tout le c'olchiq.ue est véndneux. ,Les feuilés ont squventproduit des empoisonnements chez les herbivores. Le bulbeet les.graines sont usités à petites doses contre les rhuma.tismes chroniques.

{83 -' A"prtaglrnées. -, Elles se distinguent des Liliacéespar le fruit, qui est rune baie.

Esgtèæs princiltales. Asperge (asparagus officinalis).Rlrizome court, à tbres radibales épaisses (griffe ou paile),'émettant en mai des pousses blanches, charnues, terminéespar un bourgeon (tu,rion)qui développe la tige en juin. Tiges

très raméuses. Feuilles réduites à des écaille5 offrant à leuraisselle des rameaux filiformes simulant des feuilles. Fleursdioîques pâr avor[ement. Périanthe campanulé, verdâtre.Baies rouges, de la grosseur d'un pois

Les turions sont comestibles. Ils rendent I'urine fétide.

Le sceau-d,e-Salomon (polygonalurn officinale), le muguat (conval'

laria maialis),\em,1,ïanthème (maianthenrum bifolium) el. la pari'sette ùquatre feuitles (paris quadrifolia) sonl, comftuns dans les hois.

Amanyllidée,p. - Herbes ordinairêment -bulbeuses.

Feuilles toutes radicales, engainantes, linéaires. Fleurs

hermaphrodites, renfermëes ilans des spathes . auant leur

épanoui,ssemanl. P ériahthe ordinairement r éguliçr, p ét aloide,

ù sis di,uisions disposées sur deux l'angs' parfois garni à lagorge d'ung couronne pétaloÏde. sin ëtami,nes à. filets adhé-

rents à la base. Ovaire infère. Fruùt (capsule) sottdë, auec le

hûe ilu përi,antrhe, ù trois loges, à déhiscence loculicide,

Përisperme charnu'.

Espèces pqnci,pntes. - L'agaue @àave anericana), originaire du

Mexique, esi oultivé dans le midi de I'Europe; son bourgeon lloral fournitune liquour sucrée, et, de ses feuilles on retire une filasse tr'ès tenace

(soie uëgëtale).La gaianthtne perce-neùga (galanthus nivalis), le narcisse d,es poètes

(narcissus poeticus), à flqurs blauches, le narci,sse fauæ'n'arcisse(n. psoudo-narcissus), à fleurs jaunes, la ionquiLle (n. ionquilla)'les niaéotes (leucoium) ot les arnnrgLl,i,s (âmaryllis) sont, cultivés pour

ùeur beauté

frldées. - net'nes à rhizôme (fig. 203), plus rarement

à souche bulbeuse. Feuilles ensiformes, engainantes' alter-

f,res ou toutes radiCales. F|eurs hermaphrodûtes, pouraues

: ,1.8&

'chacune de deun spathes, Përi,anthepétaloide, régulier ou irrégulier, àsin diaisions disposées sur deuxrangs (lig. 204). Trois étami,nes in.sérées à la base des divisions extd-rieures du périanthe. Ovaire infère.S[igmates très souvent dilatés oupétaloides . Fruit (capsule) soudë aaec

Ie tube du péri,anthe, aaec l,rois loges

et des grai,nes nombreuses, à déhis-cence loculicide, Périsperme charnwou, cornë.

Ewèces princi,pate.s. - L'd,t,i,s faur-aczre (iris pseudo-acorus), à fleursjaunesnest très commun au bord des étangs-D'autles iris, à grandes fleurs blanches,bleues ou jaunos, elle glaieul (gladiolus)"'

Fig, 203. - Irns germanl,qwe. Fig. 204. - D\agramme ira tq, fl,eurRhizomo et feuilles ensiformes. d,e l,'Irts fauæ-acore.

remarquablo par ses jolies lleurs en épisn sont des plantos d'ornemen[.'La safran (crocus sativus) esl, cull,ivé en Oriont, en Espagne et en llaliepour les stigmates, dont on fait la matière colorante d'un iaune orangé,employée par les médecins, les pâtissiers, los liquoristes, etc.

Orolifilées. - Plantes herbacées, à souches fibreusesaccompagnées de bulbes. Fleurs hermaphrodites (fig. 208),en épis ou en grappes. Përi,anthe à six diuisions pétaloides.inégales, dont trois extérieures et trois intéIieures, lqs

I

I

extdrieures souventet supérieures pour

-{86-convergentes avec les deux intdrieures-former le casque; la troisième interne'

Fig. 205. - Dl,o,gramrne ile ta fl,ewr d,'uneOrchtd,ée ordi,nal,re; une seule étaminefertile et tleux staminodes (s).

Fig. 206. - Flput' il;Orchl,itée Dwe'da côté.

a. Casque. c. Péiliaello.a. Labô[e. d. Eperon.

ord,inairemènt très ilifférente des autres par sa forme et sa'

grandeur (labelle), souvent prolongée en éperon à sa base-

(fig. 206), Trois ëtami,nes ù, fi'lets soudës aaec le style, une seule

fertile. Grains de pollen en mass'e (polli,nie),' la fécondation'

demande I'intervention des insectes ou de l'homme. 0vaireinfère. Fruit (capsute) soudé avec le tube du périanthe, ù une-

loge er" à graines 1r$g'petites, nombreuses. Périsperme nul-

Espèces pri,nci,pal,es. - La uanil,le, capsule siliquiformeda uanitlier(vanilla'àromâl,ica), arbrisseau sanmenteux dss Antillos et du Brésil, est

employée pour parfumsr le chocolat, les liqueurs, corlains me[s', e[c.. Dans les prés etles bois : orchôs bouffon(o. morio), md,le(o. mascula)"

a l,arges feuittes (o. lâtifolia), taché (o. maculala), ophrvs, ëpipacÛis,

néotti,es (neottia), plal,anthèras (platanthera), ggmnadënies (gym-

nadenia), etc.

DEUXTÈU r CUSSE.

r[oNooorYr,ÉDoNgs sÉPanorPgs.

Périairthe herbacé ou écailleux, parfois remplacé par des'-

soies ou des bractées, ou nul.Gramlnées. - Plantes herbacées, annuelles comme le

blé, ou vivaces comme le chiendent, à I'aide d'un rhizome.Tige : chaume. Feuilles alternes, di,stiques,rubanées, naissânt

des næuds, engainantes, ù gaine fend'ue portant à son qom-

,met une stipule nommée Ligule. Fleurs hermaphrodites,dûsposées en ëpùllets (fig. 207), pourvues chacune de deuxlbractées (glumelles, bales, pail'l'ettes) dont une plus grande

souvent munie d'une arêle ou ba,rbe,

Épillets renfermaut quelquefois desfleurs stériles, placés à I'extrémité dela tige ou des rameaux en épi ou enpanicule, irrvolucrés par deux glumes.

Périanthe imparfait, rarement nul,I composé de 2-3 petites dcailles (glu-

mellules), Trois étamines hypogynes,à filets capillaires, à anthères trèscaduques, linéaires, insérées sur lefilet par leur dos, orili,nairementbifi,il,esaut estrëmitës. Ovaire supère à un

deux styles plumeux. Fruit : baryopse,

I

I

. Fig. 20?. - Épttr,et.

l. Glumes.- 2. Glumelles.

3. Styles plumeux.+. Etâminïs.5. F'leur stérile.

,ovule, surmonté de.Fërisperme farineua.

Exceptions : le bambou ef, le roseau-de-Provence ont unetige dure; le maîs et la canne à sucre, une tige plein-e ; lemals est monoique; la flouve a deux étamines, le bambou,et le riz, six.

' Grande famille répandue sur tout le'globe, éminemmentutile à l?homme et aux animaux herbivores. EIle fenferme :

{" des plantes alirnenmires et industrielles oa cérëales (froment,seigle, orge, avoine, riz, maîs); 2o des espèces dont le grainsert à nourrir les volatiles ; 3o des plantes,fourragères ; 4" des.espèces saccharifères; 5o des espèces à tige dure employée à,divers usages; 6" des plantes servant dans la spafterie; e[c.

Espèces prûncipales. - L. FToment, blé (triticum vulgare).'Epillets renfeqmant trois à cinq fleurs, disposés en épi.Caryôpse oblong, creusé d'un, sillon à la face interne. Deuxvariétés, principalement cultivées dans Ia région limoneusede la Belgique : le froment thi,uer (t.. hibernum), à arêtescourtes ou nulleso Qoe I'on sème ôn automne, et le fromenld'ëté (t. æstivum), à arêtes longues, qui se sème au printemps.

L'épeautre (t. spelta),est une espèce de froment qui réussitdrès bien dans le Condroz.

\ll

I

I

I

rl

-{87-Le blé est sujet à trois maladies : la roui,lle, le charbon

et la cari,e (voir Champig4ons). La larve du taupin attaquesa racine. Dans les greniers, la larve,du charançon et I'alucite

.détruisent des quantités colossales de blé.La farir\e (gluten et fécule) sert à faire le pain et les pâtis-

series; on en fabrique aussi de I'amidon, de I'alcool et de lasemoule ou gruau.

L'amidon est en usage en médecine et en chirurgie et sertà donner de la raideur au linge.

La semoule est employée par les pâtissiers.Le son, qui provient du péricarpe, est fréquemment usité

comme émollient et constitue uno bonne nourriture pour lesbestiaux.

Les tiges sont données aux bestiaux ou employées dansla préparation des litières, dans la fabrication des chapeaux(Italie, Glons), des paniers. des chaises, du papier, etc.; ellesretournent aux champs comme fumier.

Seigte (secale cereale). Épillets contenant deux fleurshermaphroditeb et une fleur stérile rudimentaire, disposésen épi serré, aplati. Glumelle inférieure à carène ciliée,prolongée en arête très longue. Caryopse étroit, à facesillonnée. Fleurit en mai. Désigné dans notre pays bous lenom de- hlé. n réussit tnès bien dans le Nord et,dans lesterrains sablonneux (Flandre). Dans les années pluvieuses,il est souvent at[aqué par I'eigol (voir Champignons).' La farirte de seigle donne un pain sucré, gras, d'une diges-tion difficile; unie à r:elle du froment, elle forme le méteil,dont le pain est meilleur; aveo le miel ou la mélasse, ellesert à fabriquer le pai,n d,'ëpice.

Son grain est souvent employé à la préparation du genièvfeet mélangé à I'orge pôur faire la bière; il facilite I'engraisse-ment de la vola'ille.. La paille sert à friire des litières, des chaises, des liens,des chapeaux (Toscane, Àrgovie), des paillassons, des cou-vertures de ehaumièfes; etc.; en outre, elle est donnée ennourriture aux bestiaux.

, Orga (hordeum). Épilfets groupés par trois sur les dents

- .r88 -de l'âxe, renfermant une seule fleur. Glumelle inférieureprolongée en arête. Caryopse arrondi et sillonnél

Deux espèces cultivées en Belgique :

Orge ù deun rangs, orge'il'été, sucrion (h. distichon). Lesdeux épillets latéraux de chaque groupe sont stériles etdépourvus d'arêtes. Graines sur deux rangs opposés. Fleuriûen juin-juillet,

Orge ù sin rangs, orge d'hiver, escou,rgegn (h. hexastichon).Tous tes épillets sont hermaphrodites, à arêtes longues. Épirude au toucher, portant six rangées de graines. Fleurit enmai-juin.

La farine d'orge fournit un pain médiocre, qui fait la nour-riiure des classes pauvres dans le Nord.

Son grain.est employé dans la fabrication de la bière et deI'eau-de-vie, ou donné au bétail et à la volaille. 0n la réduiten gruau pour en faire des potages, des bouillies. En méde-cine, I'orge perlé et l'orge mondë fournissent des boissonsadoucissantes et nutritives.

Les tiges succulentes sont quelquefoispied par les bestiaux ou coupées avantêtre données à l'écurie.

consommées surla floraison pour

Auoine atltôaëe (avena àativa). Épillets à deux ou troisfleurs hermaphrodites, la supérieure ordinairement rudi-mentaire, disposés en panicules à rameaux étalés dans'tousles sens. Caryopse long et pointu.

L'aaoine-de-Eongrie (a. orientalis) a une panicule étroite,unilatérale. à rameaux dressés.

Céréales très sujettes au charbon. 0n les sème en avril ouen mai. Les lrlandais et les Écossais en font du pain grossier,noir et amer. Chez nous, on emploie le grain dans les distil--leries; on en donne aux moutons, aux poules et surtout aux:

chevaux. Le gruau est employé en médecine, cômme émollientet rafralchissant. Les tiges forment un excellenl fourragevert.

Le riz (oriza sativa, fig. 208), propre à, I'Indei est aussfcultivé en ltalie et en Espagne, dans les endroits chauds,.humides et marécageux; de là, I'insalubrité des rixières.Son grain fournit un aliment très agréable, I'arnidon des

I

n:

,189 -

repasseu$es et un alcool nommé arach. Sâ poudre es[ quelque-

fois employée pour faire disparaltre I'inflammation de la peau,.

Mais, btë,-de-Turquie (zea maysl fig. 209), originaire d'Amé-rique. Plante monoique. Fleurs mâles terminales en grappe'

fleurs femelles axillaires en épis serrés enveloppés dans des

gaines. Styles très longs,pendant à I'extérieur desgaines. Caryopse arrondi,jauneo luisant. Tige pteine.

Peu cultivé en Belgique'il est assez répandu dans les

contrées méridionales de

I'Europe et constitue la Prin-cipale céréale de I'Amérique.Sa farine sert à préparerdgs bouilties et des galettes.Son grain engraisse la vo-laille, les poncs et les che-vaux. Il est aussi employécomme plante fourragère.

2. Le millet (panicum mi-i liaceum), à panicule lâche,

penchée, a un fruit ovoide,

Fig. 209. - MaIs.l. X'leurs mâ,les.?. Flours femolles.Fis. 208.

rl9o-glabre, alimentaire en Asie,dans notre pays.

donné aux oiseaux de volière

Les fluits da millet ù grappes ou panic d;Ital,àe (p. italicum),du moha d,e Eongri,a (p. germanicum) et, de l'alpiste d,es Canaries(phalaris canariensis) servent aussi à la nourriture des oiseaux,

3. La fléole (phleum pratense), le aulpi,n (alopecurus pra-te4sis), la flouue (anthoxanthum odoratum), les fétuques(festuca), les patur\ns (poa), I'iuraie aiaace (lolium perenne),les bromes (bromus), les houlquas (holcus), Ie cynosure ù uêtes(cynosurus cristatus) ou crételle, le dactyle (dactylis glome-rata), etc. sont des GraminCes fouruagères qui, avec lesLégumineuses citées plus haut (trèfle, luzerne, sainfoin, etc.)forment, en majeure partie, les prairies naturelles ou artifi-cielles. Leurs feuilles longues et dtroites constituent lesherbes.

,La fléole.(épi lbng, serré, cylindrique; tige élevée), se sèmèsouvent en mélange.

Le vulpin (épi serré, moins long que celui de la ftéole; tigemoins élevée) donne un fourrage précoce et abondant.

La flouve (épi peu serré; tige petite) est aromatique, surtoutaprès la dessiccalion, et elle plait à tous les herbivores;elle communique un gott agréable au lait et au beurre.

La fétuque ovine (panicule peu étalée; feuitles roulées) estun foumage dur brout$ par les moutons, surtout en hiver; lafétuque des prés (feuilles planes) est un très bon foumage.pour les ruminants.

Les paturins (panicule lâche ou seruée) sont très communsle long des chemins, dans les prairies, etc. Le paturin des

'prés est une excellente plante de pâturages, à cause de saprompte reBousse.

L'ivraie vivace ou ray-grass (épillets solitaires, distiquessur un axe ondulé) est une de nos meilleuies'Grarninéesfourragères. 0n la sème seule, et alors elle donne du fouruage

,pendant.deux à dix ans, ou en mélange avec le trèfle ou lalupuline. Sous le nom de gûr,on anglaûs, on en fait destapis de verdure dans les jardins. Les graines d,e l'iaraieeniarante

, (1. temulentum) sont narcotiques ; mêlées aux

\

I

- tg[. -céréales, elles déterminent des empoisonnements, des trem-blements, des vertiges, etc. Cette plante est heureusementassez rare dans le pays. ,

Les bromes (épillets en panicule), abondants à l'état saui'age;donnent un assez bon fourrage.

Les houlques (panicule diffuse), communes dans les prairieset les pâturages, se sèment en mélange. Ce sont des plantesfourragères précoces, recherchées des moul,otts.

La crételle (panicule étroito, allongée) est une autreGraminde fourragère vivace, abondante à l'état sauvage.

Le dactyle (épTllets serrés en glomérules e[ disposés enp4nir:ule) est la plus tardive des Graminées vivaces.

Oq emploie surtout pour gazons et bordures les brires(briza), agr o s t id,es (a grosti s), iur aie s, fétuque s, canches (ai ra), etc.' 4. La ca,nne ù sacre (saccharum officinarum) est, une plauteasiatique; importée en Amérique au xvr" siècle, elle y fitmerveille et, donna aussitôt d'abondaÊts produits. La sèvede son chaulme renferme'un principe immédiat, cristaltisable-(sucre),. Par la distillation de la mélasse, on oblient le rham-

Le suc de la tige du sorgho ù, sucre (holcus saccharatus),.cpltivé en Orient, fournit du sucre et, par la fermentation,une boisson spiritueuse.

5. Avec I'e bambou (bambusa), Graminée arboresoente des,contrées équatoriales, on fait des meubles, des charpentes,des bateaux,, des flèches, des oannes, etc.

Le roseau-de-Prouence donne des cannes à pêche.6. Avec le spart (lygeum spartum) eT, l'alfa des Arabes

(macrochloa tenacissima), on fait des ouvrages de sparterie.7. Le rhizome du chiendazt (cynodon dactylon) fournit une

tisane émolliente et apéritive.Cypénacées. - Elles se distinguent des Graminées par.,

la tiga trianguluire,les feui,lles tristiques eL la gai,ne non fendue"

Indigènes z Ca)'efi, scirpes (scirpus), ti,naigrettes (eriophorum)yhëtëocharis, e[c.

Les anciens fabriquaient leur papier avec le pûpqrus, pla.nte dosmarais de la Haute-Éeypte.

!92 _

Aroidées. - Fleurs ordinairemen[ monoiques, sessilessur un spadica envoloppé d'une spathe d'une Seule pièce.Pë,rianthe nzl, Fxuit : baie. Beaucoup d'espèces sont cultivées

.dans les serres.

Indigènes l Acore(acorus calamus), cal,la(calla palustrisl, gouet(arum niaculatum).

Le gouel, ou pi,ed,-d,e-

ueau (frç.9,10) se mon-lre au printemps le longdes haies et dans losbois frais. Ses feuillos, sont sagittées

.e[ sou-

vent , maculées. Sesfleurs formen[ un spa-dico oylindrique violet,nu et en forme de mas-suo dans sa partie supé-rieure, portant à sabase trois anneaux oùson[ groupés les fleunefemelles, los fleursmâles et des filaments.,Les fruits sontdes baiesrouges, nombreusos,'agglonrérées.

Cetteplan[e contion[ un prin-cipe âcre, vénéneux.

CHAPITRE V.EMBRANcHEMENT DEs ecotyr-ÉooNEs.

Plantes dépourvues d'organes floraux proprement dirs, derpollen et, d'ovule. Emb'ryons (spores) réduits chaiun à une"cellule. Le terme Crgptogams$, sous lequel on les désignqencore, d'oppose à Phanërlgl,mes, plantes murries de fleurs

, (Monocotylédones et Dicotylédones).

Fig. 210. -

eousr.a, Plante entière.D. Spadice.c. Jeunes fruits.

){ r., -fL{.,,r", .

I -t9B-

,Fou5ères 1 (voir les figures). - Yégétaux à structure

cellulo-vasculaire, munis d'une' tige distincte et de feuilles'

A.

F ig. 212-213

A, - Portùon ire f'r'onir,e'l. Indusieréniformo qui

reoouvre incouplète -metrt , le sporange(grossi 5 fois).

2. Sores.

- Fougèro-mû'k.B. - Sport'nge.I. Àunoau.2. Péilicelle.3. Cellules constituant la

paroi du sporange, dansles portions déPourvuostl'anïeau (grossilo0 fois;.

Fig. 2ll. Popunoil,e aotnnun.l. Feuilles avec spores.'2. Rhizomo.3. Feuille avant l'épanouis-

sement.

Fig. 2I4. - Secttnn I'owt'tuirt'nale tnéil'lm'e ilu Pro-Inaile' ae 6q,pltl'atrê oruec llt gtantuleE.p. Protùalle.h. Poils absorbants.a. Àrchégones non fécondés.D. Première feuille-ro. Première raoine.

vertes. Tige herbacée, n'ayant parfois que quelques cen-

timètres, ôu ligneuse, et mesurant alors iusqu'à vingt mètres

(espèces tropicales). Plantes viYaces, les espèces herbacées

I Préparer les sporanges et ies spores de la fougère-mâle' - Voir des sporanges

€ntiers àt d'aut*es ronpue par I'enneau. - $emer des spOres sur de la brique

pilée, 6e la tourbe ou tlr sabie que I'on tient légèr'ement humide sous une cloche :

ies prothalles se développent, bt forment leurs anthéridies et leurs archégones'

que I'on examine en €oupes au microscope.16

il'''

-794-ayant un rhizome horizontal. Feui,lles (froniles) ghtëralement'divisées, enroulëes en crnsse et en d,edans auant leur ëpanouis-sement. Base des péiioles couver[e de poils ou d'écailles-Bpores très nombreuses dans des capsules ousporûnges situésordinairement à' la face inférieure des feuilles et sur lesnervures. sporanges en gl'oupes (sores) souvent recouvertspar un repli membraneax (inilusiel. Sur les parois du spo-

range, vî anneaæ de cellules se redresse à la maturité"déchire le sac et met les spores en liberté. De la spore naitune sorte de petite feuille verte (prothalle), qui produit des

radicelles s'enfonçant dans le sol, et des' organes sexûels

appelds anthéridies (mâles) et archégones (femelles). Après !afécondation; I'archégone se développe en une Fougère sem-blable à'celle qui avait primitivement produit Ia spore. Plusde 3500 espèces, dont 9ts00 tropicales

Espèces principales. - La souche de la fougère'md'lo (polystichuul

filix-maS) est ernployée comme ver'mifugo. Dans les bois, on trouvo leblech,num spicant, lti, fougère'femelte (asplenium ftlix'femina) et lafougère-aigte-imptriaJe (ptefis aquilina) dont le pétiole, coupé oblique-meil dansia partio enfoncée en terren offro la figUre de I'aigle à deux

têtes. La capitl,ai,re (asplenium trichomanes), la ruè-de'tnurai,lle(a. ruta-muraria) et, los potgpodes (polypodium) croissent dans les fontes

des vieux murs et, des rochers. Citons enfin le sCol,opendre (scolopen-

drium), à feuilles indivises, qui crot[ assez souvent dans les puits.

Les feuilles de la pluparl des Fougèros peuven[ servir à fairo des

litières, un engraiso des matelas; bntlées, elles laissent des cendres qui

renfermen[ beaucoup de potasse'ei qu'on utilise dans lesverreries. C'es[

principalement aux tr'ougàres qu'est, duo la formation de la houille.

Lyeopodlacées. - Feuiiles petites, màmbraneuses-

Sporanges naissant ù l'ai:sselle iles feuilles.

Eipèces pri,ncipal,es. - Quelques espèces sont indigènes dans los

bruyères et les bois frais. : '

Lôs sporos du tEcopod,e en fliûssua (lyeopodium clavatum) sont très

fines, d'un jaune soufre, inflammablos. Ellos servent, à produire des

éclairs dans les théâ[resl les-médecins les emploienl, comme dessiccatif

et les pharmaciens pour rouler les pilules.

_ ,lg5 _

Équtséta,oées. Beaucoup d,e rameaun aerlicillé,i ù,

chaque næud. Feuilles petites. Épiderme dur. certâinesespèces (prële éleaëe) ont des tiges vertes et d'autres tigessans chlorophylle portant les épis de spores; d'autres espèces(prêle d,es bourbiers) fructifient au sommet des tiges vertes.

Lesprêles(equisetum) sont communes dans les champs frais,les boiset les étangs.

Mousses I (voir les figureq). - Les Mousses ont encoreune tige, des feuilles et de la chlorophylle, mais cette tige

f' 'F'

MFig. 2r5. - Potutrta. F.ig.216-217. - potutrtc (Mousse).(l) et, archgéones (2) eutremêlés l. Capsulecotrtenantles spores,

avec sa coiffe,

Anth6riilieile poils.

2.. Coup-e verticatg de la capsule,

ïiH:iicorumero'^S. Sp-ores.

est presque entièrement, cellulaire et ne possède qu'un rudi-ment de cordon vasculaire au centre; en outrb, elle es[simplement fixde à la base par des poils absorbants.

organes mâles : anthéridies. 0rganes femelles : archégones.

r- au microscope : anrhéridies, poils et archdgones du polytric vurgaire ou dela funaire hygrométrique.

ti)

- {96

La fécondation se fait sur la plante aérienne feuillée et donne

lieu au développement immédiat d'uu fruit, appelë capnùe,

u,rne, sporg,nge, dans lequel se pfoduisent des spores en grand

nombrp. La capsule est muniè d'un cguvergle ou opët'cutre

recouvert d'une cotffe; elle est traversée de haut en bas par

une colonne (cotamette); elle 3'ouvre par I'opercule. La

Fig' 218: - Qertnl'not|on d"une sPore i'e fwnaare (Mousse)'

à: $#;;n" issu tle la spore,.3. So"iÀ"o" issu â"-p"à'tnaile et gui tlevienilra une funaire nouvelle.

4.. Racinos.

spore dévetoppe d'abord des fllaments verts désquels nalt la

plante défrnitive.Les Mousses se multiplient encore par d'autres moyens'

avec plus de variété et de profusion que tout autre groupe du

*e*oô végétal : par marcottage naturel; par la formation sur

iuiis. dë petiti corps appelés pùoltagul'el, qgi tombent sur

iô ,oi et germent; etc. Végétation suspendue en été.

.Espècas principates. - La plupart des espèces viven-t en tapis serré

sur tô sol humide ou les ésorces des arbres, dans les forêts et sur les

montagnes. ,*- t*-rihoi,frnes (sphagnum), d'un vert pâle, d'un tissu, moU 0t spon-

gir*,-inôoârnt à.it ïes contrées marécageusès, où elles forment la

îou*â en se décomposant. Elles produisent aussi un terreau employé

;ilù *tiorr oes ôhnrcs de serres. Dans'los rdgions polaires, elles

ôonstituent une par[ie do la nourriture du renne'--uLotttt

espèces servent pour les emballagos ' ,

Champignons._'LesChampignons.Son[desvégé-taux entièrement ceilùlaires, manquant de tiges, de feuilles

. ' -L97-et de chlorophylle. Leur forme est très variable (parasol,

coupe, filamént, cellule, etc.) et ils présentent toutes les

,ouieo6, sauf la verte. Pqivés de chlorophylle, ils n'ont

aucun besoin de lumière pour se nouryir et s'accroltre, et se

trouvent dans I'impo'ssibilité d'assimiler directement le car-

bone de I'anhydridô carbonique; ils absorbent,les composés

cprbonés forrrés par les végétau4 verts' tantôt dans les débris

des animaux et dàs végétaux, tantôt dans le corps même des

animaux et des végétàux vivants. Dans ce dernier cas, ils

sont parasites.

I,es spores se développent directement pour former de

nouvellei plantes.Espèces principal,es. - citons d'abord les grands champi-

goooi oràinaires des bois. L'agaric cham,p,ëtre (agaricus

I

Fig 219. - Agq'r',a ch$Tn'Pêtre.

!'is. 220. - Agortc clwaelu.'portion ile laËoupe transvèrsale il'une lamelle.

o) Tissu proPre ile la lamelle.D) Basiile portant 4 sPores.

campestris) ou chnmpignon-de-couche 1frg.2{9) egt celui que

I'on mange le plus souvent, cru ou cuit. Il a la forme d'un

parasol. Ào sommet d'un pied se trouve un chapeau arrondi,

ùlaoc ou brun, dont la faôe inférieure est $arnie de lamelles

rosées, rayonnantes, portant les spores r. Cette partie appa'

rente, conltituant, pour le vulgaire, tout le champignon' n'e$t

I Faire une coupe microScopique dans une lamelle du chapeau d'un egeric : on

voit les poils.les basides et"les spores

Coupe longiturlinale et translersale du pédoncuh de I'agaric champètre.

,)

198- .

gue llorgane de- Ia neproduction ou përid,ûunz; elle se prolongedans le sol par des filaments en réseau gui formônt lemgcéli'um, orsane de la végétation, que les spores développentqn germant. L'agaric se nourrit de matières organiquei endécomposition. 0n le renoentre dans res prairies,-et sa crois-sance est si rapide qu'une nuit suffit'pour en faire naître parcentaines. on I'appelle encore champignon-de-couche, pircequ'on le cultive dans les cayes, sun des tas de fumier. sonmycélium sCché, connu sous le nom de blanc-d,e-ahampignon,peut propager I'espèce.

Les b_olets '(boletus), de consistance ligneuse, portent des

tubes fins sous le chapeau. Le bolet-ûmad,puuùei oa agaric-d.et-ehi'rurgiens, gui aime à pôusser sur les troncs d'arbres,dst employé pour amêter les hémorragies; trempé dans une

, solution de salpêtre et battu avecdes maillets, il fournit' I,amad,ou.Le bolet pernicieun a des tubes rou-geâtres; le bolet comestible, destubes blancs ou jaunes. ' .

Chanterelle comestible (meruliuscantharellus). Fauve.

' Claoaire (clavaria), blanc ou jaune,très ramifié. Comestible.

Eydne (hydnum). Chapeau' jau-nâtre. Comestible.

Amanite uénëneuu. Odeur fôrte.Oronge. Chapeau jaune ou rouge;

lames jaunes. Comestible.La fausse;-aronge . oû agaric-d,es-

mouches (fiS. 221) a un chapeau d'un rouge très vif, tachetéde blanc,'et des lames blanches. Ce champignon est vdnéneuxet donneavecle lait une décoction mortelle pour les mouches.

Les,uassæ-ile-loup (lycoperdon) sont remplies de sporesbrunes.

La morôlle (morchella), en forme de massue (fig. 2IZ),'a.unecouleur fauve-clair et une odeur agréable. Elle estcomestible.

La trulle (tuber), aufte espèce comesdbleo est un tubercule

Fig .221 .- Agarl,c-d,esqnouches .

noir rempli de

-199-spores. Etle crolt sous terre dans les forôtsde chênbs de la France; celles du Périgordsont vendues au prix de vingt à vingt-cinq

'francs le kilogramme. 0n se sert, pour les

récolter,de porcs dressés qui les découvrentaisément.

Il est souvent difficile de distinguer les

bons Champignons des mauvaig. En géndral,

on doitrejeter les espèces qui ont des lamellesblanches et un chapeau couvert de taches;

' celles dont I'odeur est désagréable, lasaveur poivrée, la chair coriace, le suc lai-teux, et dont la couleur change lorsqu'onles déchire.

L'empoisonnement, par les Champignonspeut causer la mort. Le vinaigre et I'eau

salée étant capables ' de dissoudre leurprincipe vénérieux, il serait très imprudent d'adminislrer l'unou I'aure de ces liquides en cas d'empoisonnement.

La leuure de bière (saccharomyces cerevisiæ), exantinée au

microscope, est un chapelet de cellules incolores. Dans lafabrication de la bière et du vin, la levure produit le dddou-blement du sucre en aloool e[ en anhydride carbonique.(fermentation alooolique). EIle se multiplie par bourgeott:nement.

Le mycoderrne.fixe I'oxygène de I'air sur I'alcool et lechange en vinaigre.

Les moisùssures se forment, dans les lieux humides et surles matières organiques en décomposition (fruits pourris,f,romages, excréments des Mammifères, etc.).

Le maguell des jeunes enfants se développe sur la langue.Les espèces dont les noms suivent sont parasites de

végétaux terrestres.Le charbon (ustilago carbo) des céréales est, une poussière

'noire, inodore, qui déruit l'épi r.

r Au miæoscope : charbon pris sur un épi d'orge ou il'avoine cultivée.

200 -La rouille (puccinia graminis) forme des taches d'un brun-

roux sur les feuilles des céréales. C'est l'épine-vinette quioccasionne cette maladie, en communiquant un champignonmicroscopique aux Graminées situdes dans son voisinage.

La carle (tilletia caries) est une poussière noire, fétide, qui.attaque le grain de,blé et rend la farine malsaine. Avant desemèr le blê, on ie chaule, afin de le préserver de la carie etdu charbon. Le chaulage se fait,avec le sulfate de cuivre, lesulfate de soude et surtout avec la chaux,

L'ergot ilu seigle edt le mycélium d'un champignon nomméclaviceps purpurea. Il est dur, noir, (le forme oblongue et seddveloppe à la place du grain; mêlé au pain, il peut amenerde graves accidents, QUe caractérisé surlout la gangrène des,

doigts et des orteils.. L'oidi,um est une poussière grisâtre qui recouvre les feuilles

et le$ fruits de la vigne, du rosier, etc., et en arrête le déve-loppement. C'était le plus grand ennemi de Ia vignç .avantI'apparitibn du phylloxéra. Le soufre en est le meilleurpréservatif.

Une autre maladie de la vigne, connue sous le nom de'

mi,lili,ou, est causée par le péronospore aiti,cole (peronospora,viticola)..

Le përonospore infestant (peronospora infestans) s'attaquqâux feuilles de la pomme-de:terre. Il hiverne dans les tuber:cules, pour poursuivre au printemps suivant son dévelop-pement dans les pousses nouvelles r.

D'autres Champignons produisent des taches ou desboursouflures sur les feuilles des arbres (taches des érables,du poirièr, etc.; cloque du pêcher).

.Les lichenc sont parasites d'Algues '. Ilp qe présentent,

. r Phcerquelques fguilles malades de pomme-de-tefre gous une.cloche de verreavec un petit morceau d'éponge mouillée : le parasite développe rapidement desûlaments fructiflères dont on choisil à la loupe les plus convenables pour l'étude'au microscope.

2 Les Al,gues sont des plantes cellulaires vivant dans l'gau et dans les lieuxhumides, oir elles se fixent par des crempons. ttles diflèrent surtout des Cham.pignons en ee qu'elles sont pourvues de chlorophylle ou de pigment coioré entenant lieu.

pour la plupart, sous la forme d'expansions foliacées'ou de

simptes croùtes grisâtres étalées sur le sol ou fixées aux

rochers, aux arbres; etc.Le lichen il'Islande (cetraria islandica) sert d'aliment à'

certains peuples dans.là Nord des deux eontinents' et s'em-

ploie -fréquémment comme tÔnique et pectoral sous forme

àe siteei; de pâtes, de pastilles, etc. Dans le Nord, les

reniet se not rrissent pendant I'hiyer d'une espèce de lichen

(cladonia rangiferina) qu'ils savent trouver même sogs la neige.

De que'lqués autres espèces, on retire l'orseille, pâte d'un

rouge viotet employée en teinture' et le tournesol en pain,

donl on fait te papier ile tou,rnesol, réactif chimique fort

employé.fui,tiobes 1. - Un Microbe est un rès petit organisme

cellulaire ayant souvent moins d'un millième de millimètre'

d'épaisseu*. Si les cellules dont it e'st formé sonl rondes"

c'est un npicrocoque; si elles sont cylindriques, c'est untbactérie ou bacille (bacillus, bâtonnet); si elles sont filamen-

teuses, c'eFt un uibrion.La plupart des Microbes présentent des mouvement$

propres.' t-e plus souvent ils sont dépourv[s de chlorophylle et

vivenf aux dépens des matières organiques; ils exigent le

contact de I'air, sauf quelques espèces (bacille apylo-bacter, etc.). 0n distingue : les Microbes chbomogènes, qui

produisent des colorations; les Microbes ferments, qui pro-

voquent des décompositions rapides; et les Microbes patho-

gènes, qui engendrent les maladies.

Les Microbes chromaghtes recouvrent la crême de taches

bleues, colorent la colle de pâte en rouge carmin' etc.

Les lVlicrobes ferments sont ; le ferment butgriqua (bacille'

I Pour éturlier les microbes au microscope, il faut un obiectif puissant' 0n

dépose sur une lamelle une goutte rlu liquide otr vit le miæobe et on laisse sécher.

Ou place ensqite trne goulte dtr réactif colorant Oleu ou vert de méthyle) sur la

lamàtb, on laisse agir pendant B à 40 minul,es, on lave à I'eau distillée' on laisse'

SCOher et on examine. - Laisser,de I'eau se corronpre dans un vase ou abandOnner

à lui-mème un liquiilb sucré, et examiner une goutte.

"lI

i

_202_

amylobacter), qui vit en l'absenee d'oxygène libre, 'et quidécompose l'amidon, le sucre, la mannite, etc., en acidebutyrique ; le ferm,ent atnmnnûacal (microcoque de I'urde), quidédouble l?urde en carbonate d'ammoniaque; le fermenl,lacti,que (microcoque lactique), qui transforme le sucre delait en aoide lactique; le ferment, acétique (microeoQue dùvinaigre), qui change I'alcool en acide acétique; etc.

Les Microbes pathogènes se développent dans les maladiescontagieuses. Le bacille du charbon abonde dans le sang,des animaux charbonneux, enlève I'oxygène aux globulesrouges et les noircit. 0n connaît aussi les bâcilles de la,tuberculose, de la fièvre typhoïde, du croup, de la pneu-monie; le vibrion du choléra asiatique; le microcoque del'érysipèle, celui de la rage, etc. M. Pasteur a découvert uneméthode géndrale de vaccination, basée sur ce fait que lesMicrobes, cultivés dans certaines conditions, perdent leurvirulence et ne provoquent plus shez l'homme et chez les,animaux que des maladies légères; celles-ci suffisent pourpréserver I'organisme, pendanl un certain temps, coptre.ledéveloppement des Microbes virulents.,L'inoculation desvirus atténués peut même enrayer les progrès de la maladieinfectieuse déjà déclarée.

0n peut ,apercevoir dans' le champ du microscope desbactéries en voie de reproduclion; il y a deux procédés :

{o la' scissicin : les bâtonnets s'étranglent et se divisent;9o la sporulation : des spores se formeut dans le bâtonnet'et sont mises en iiberté par la rupture de la membrane.

r/

îROISIEMD PARTIE.

GEOGRAPHIE BOTANIQUE.

La'Gëographie botanique éladie la manière dont les plantessont réparties à la surface du globe et recherche les diversesinfluences qui peuvent agir sur cette répartition.

CHAPITRE I.RÉpeRtrrtow DEs vÉoÉtaux.

La répartition des végétaux est étu,diée à un douhle pointde vue. 0n considère d'abord la nature physique du sol oirvit la plante (forêt, prairie, marais; terre cultivée, sable,eau, eto,) : c'est ce qui constitue sa station,. ensuite, onexamine sa position géographique, c'est-à-ilire le pays oir onla rencontre habituellement, : on obtient ainsi son habi,tat ou.son ha\italion 0n dira, par exemple : le cirse laineux(cirsium eriophorum) se -rencontre à Tournai (habitation),dans les oarrières (station). Ce que nous veltons de dires'appligue non seulement à des individus isolés et aux espècesqu'ils composent, 4râis aussi aux groupes gue forment cesespèces.

l. - Stattons dos vdgdtaur.

Tout végétal a pour un milieu une certaine préférence, etCest là qu'il se développe le mieux. 0n distingue commestations principales :

lo La mer, ott vivent les plantes dites mafines (Atgues);20 Les bord,s de Ia mer, qui fournissent les plantes marù-

-204-

-l

tl*n ol* s;alines (soude kali, salicornie herbacde, suédéemaritime. - Ostende);

3o Les eû,uû douces, où se rencontrent les plantes aquatiquer(nénupharn butome en ombelle, véronigue mouron, etc.);

4ô Les marais, qui comprennent des terrains inondésconstamment ou à certaines époques;

5o Les prai,ries, qui peuvent être sèches ou marécageuses,naturelles ou artificielleS; on y rencontre principalement lesGraminées, les Ldgumineuses et les Composées;

6o Les terres cultiaées, oir I'on tnouve des espèces souventéffangères au pays, introduites avec des graines venues deloin ou des points enriironnants;

7o Les rochers, graaiçrs, murai,l"les. Les interstices desmurailles servent à fixer la giroflée, le muflier, quplquesorpins, etc.;

8o Les sables, habités par des plantes diversqs ; ' '

9i Les li,euu stérù,les, qui offrent toujours guelques espèces;10" Les décombres, Qui reçoivent, les plantes rudérales,

avides de matières azotées;{to Les forêts, dans lesquelles on renoontre les plantes

sylaestres;{2o Les haies,les Daissone, les tai,ll,is,, oh les plantes grim*

pantgs existent en plus ou moins grande quantité (liseron,bryone, clématite); .

13o Les lieu* obscurs, qui présentent surtout des Crypto-'games;

l4o Les montagnes, dont la végétation varie avec l'altitudeet la latitude.'Les plantes qui croissent 'au pied des hautesmontagnes sont dites alpes,tres, celles des points un peu plusélevés, subalpines, et celles des régions supérieures, alpi,nes;

15o Lesaégëtaufi eux-mêmes servent quelquefois de stationsà d'autres,, appelés parasites.

En général, plus est grande la différence entre les stationsdeÉ espèces, plus aussi diffèrent-elles par leurs formes et leurscaractères. Cela est si vrai que le botaniste peut distinguerdans un paqued de plantes fraiches celles qui ont été récoltéesau bord de la mer, dans les marais, dans les prairies, dansles bois, etc.

-205-2. - Ealrttotlons ou ha,bltots 4ss v6g6ta,u:r.

Pour qu'une plante puisse élire domicile dans une localitéquelconque, il ne suffit pas que ses graines y germent; il faut

encore que la température, la lumière, l'humidité, le sol, les

ôtres organisés, en un mot,' les circonstances extérieuresconviennent à son. organisation. Si toutes ces conditions ne

sont pas remplies, le développemdnt s'arrête ou du moins laplante lpnguito s'étiole et n'es[ plus apt'e à se reproduire;ainsi s'expliquent les différentes stations des plantes, de mêmeque leurs diverses habitations.' Cependant, dans cette multitude de végétaux répa"ndus à la

surface du globe, nous en rencontrons qui sont organiséspour vivre sous toul,es les latitudes; ces espèces, dont lenombre est très restreint, sont désignées sous le nom deaosmopolùles,' elles appar$ennent principalement aux familles,des Cruoifères, des Graminées et des Cypéracées. '

On appelle endémiques L les espèces donl, la parie estfort limitée; sporad,iques I celles que I'on rencontre simulta-nément dans plusieurs. contrées, et d'isjoûntes celles quicroissent dans des pays très éloignés les uns des autres.

Toutes les espèces, à l'exception des cosmopolites, sontdonc, particulières à cerlaines cottt,rées.

D'un autre côté, si l'on examine la question au point, de vuepuremerrt géographique, on s'aperçoit, en allant des tro-piques aux pôles, QUo non seulenent les végé[aux dimi-nuent en hauteur et en magnificence, mais que le nombredes Phanérogames se réduit de plus en plus. Quant, auxCryptogames, elles suivent une progression inverso et dimi-nuent en nombre à mesure qu'on se rapproche de l'équateur.

De ce qui précède, 'nous pouvons conclure que les

différences d'altitude doiven[ déterminer des régions végé-

tales qui rappellent celles que I'on observe aux diverses

I Par analogie avec le nom des maladies qui se développent spécialement dansune localité (end,émôqwes) ou simultanément dans plusieurs (sporail'dqù,es).

-206-latitudes. Ainsi, dans Ie voisinage de r'équateur, si.l'on va du '

pied au somnet d'une montagne, on renconffe d'abord lesplantes de la région cquatoriale, puis celles de la zone torride,plus hâut celles de la région tempdrée et enfin les plantes deIa région polaire.

sous l'influence des diverse"s causes que nous avonsindiquées plus haut (chaleur, eau, sol, erô.; er que nousexaminerons dans le chapjtre suivant, chaque espèce a prisune extension plus ou moins grande à la surface du globe.La surface occupée par une espèce donnée est ce qu'on nommel'aire de I'espèce. Le plus souveht, I'aire d'une espèce affecte

' la forme d'une ellipse dont le grarld axe se dirige de I'est àI'ciuestn c'est-à-dire parallèlement à l'équateur. En explorant' cette portion de la surface terrestre, on finit toujours pardécouvrir un espace de petite étendue oir ra prante apparaîtplus fréquente et.plus prospère, avec des caractères-mieuxtranchés : 'ce point s'appelle centre de aégétation ou, impro-prement, centre d,e création.

. 0n appelle fl,ore d'un pays I'ensemble des espèces quiy croissent, ou Ie traité qui les décrit. En Belgique, la ftoies'appauvrit en raison des progrès de I'agriculture; nos plantesindigènes disparaissent insensiblement ei il devient de plus enplus difficile de déterminer la physionomie primitive de notrevfudtation sauvage.

En vue de faciliter l'étude des habitations des plqntes,on considère successivement Ies diverses rëg.ûorcs du globeet, dans celles-ci, les subdivisions ov Bones; on peut àinsiembrasser d'un coup d'æil I'ensemble des espèces appar-tenant à telle ou telle partie de la surface terresffe. Entredeux régions ou deux zones voisines, il n'y a pas de ligne dedémarcaiion bien tranchde, sauf toutefois pour les ilàs qui,à cause de leur climat uniforme provenant du voisinage de lamer, ont une végétation qui se distingue nettement de celledes continents : les espèces-sont, moins nombreuses et fortpeu de familles sont repfésentées.

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207 _

S. - Consfldéra,ttons générales sur la vdgdtat'tondes clnq partles du monde:

. EUROPE

L'Europe offre une végétation moins riche et moins variéeque celle de I'Asie, de I'Amérique'et même de I'Afrique. Onpeut la diviser en trois régions principales :

l. Réglon hyperboréennc ou septentnionale.-. Elle comprend I'Islande, la Laponie, ainsi que le nord dela Suède, de la Norwège et de la Russie. Les espèces ligneuses(Conifères et Amentacées) son[ peu nombreuses et ne com-prennent environ que la centième partie des espèces queI'on y rencontre; les forêts ne renferment pour ainsi dire quedes sapins et des pins. Les Cryptogames, surtou[ les lichens,y sont les végdtaux les plus abondants.

Le caractère le plus saillant de toutes les plantes de cetterégion, Ces[ I'exiguïté de leur taille.

2. Réglon moJronno. - . Elle comprend la' Russieméridionale, I'Allemagne, le'Danemark, la Hollande, la Bel-gique, les Iles Britanniques, la Suisse, le Tyrol, I'Italieseptentrionale el, presque toute la France. Cette rdgion, plusdouce è[ plus témpérée que Ia première, possède des forêtsoil s'élève surtout le' chêne commun. A côté de celui-ci"croissen[ le châtaignier, le hêtré, le bouleau, I'orme, lecharme et I'aune. Comme céréales, le I'roment et Ie seigle s'yrencontren t, abondamment.

On distingue, dans cette région, deux zones : I'unb,septentiionale, otr I'on trouve le pommier, le poirier, leprunier, des Crucifères, des Rosacées et des Cypéracées;I'autre, méridi.onale, caractérisée par la culture de la vigne,du mais, du mûrier et dans laquelle apparaissent déjà uneassez grande quantité de Labiées.

t. Réglon méditerranéenne ou méridlonale. "

- Le littoral de la Méditerranée présente"une végétationvraiment luxuriante, due surtout à I'absence de froid en hiver.Les Labiées y sbnt largement représentées; on y trouve, en

-208-outre, I'oliyier, le grenadier, le myrte, très. odoriféranl, le

laurier-rose, le figuier, I'arbousier, le tournesol, le mtrier,|a vigne et enfin' I'oranger (Italie, Sicile, Espagne). Citons

encore I'agàve,'le platanel ot,; Çur les côtes méridionales.de

la Sicile, un joli pal'mier (chamaerops humilis), le dattier,

avec son long stipe couronnd par de belles feuilles découpées

,et pendantes, etc. ,

ASIE.

Nous avons à considérer ici deux régions principales :

l. Béglon extratnoploale. Elle comprend au-

nord la Sibérie e[ au sud I'Aeie-Mineure, la Perse, le Japon

et le nord de la Chine. ta végétation de la Sibérie ressemble

.beaucoup à celle des régions septentrionale et moyenne de

I'Europe. on y trouve cependant un srand nombre de repré-

sentants des familles suivantes : Ombellifères, I+iliacées,

Crucifèresi Les genres asFagale (Légumineuses), spirée

{Rosaoées1, armoise (Composées) et rhubarbe (Polygonées) y

comptent un nombre considérable d'espèces,.

La flore du Japon et lle la partie orientale de la chine se

rapproche, pâr sed formes végétales, de la flore méditerra-.néenne. 0n y trouve I'arbre à gomme-laque, le mûrier à

papier, le thé, le cironnier,la glycine, I'if, le thuya,le cyprès'

ie chêne, le magnolier, l'êrârquable par la grandeur et, la'

beauté de ses feuilles et de ses fleurs, le cainélia, qui se ren-.contredans nos serres, et I'aucuba, â feuilles panachées, cultivé.comme plan[e d'ornement dans nos jardins e[ qqelquefois

dans nos appartements. Citotts, parmi les planl,es cultivées :

le froment, I'orge, I'avoine, le riz, le sarrasin, la patal,e, le

pommier, le pOirier, le cerisier, le cognassier, I'abricotief, le

pêcher, le néflier du Japon, le pois, le haricot, le chanvre' etc.

2. Régton troplea,le. Elle se compose 'de

I'Ilindoustan et de I'lndo-Chine. Les végétaux ligneux y.abondent, ainsi que les plantes grimpantes et, les plantes

. parasi[es. Comme espèces arborescentês, oll distingue le

.ieck, le santal, l'ébène, le mimosa, I'acagia, le gardène, ,

-209-I'isonandra gutta, dont on retire la gutta:-percha, au moyen

d'incisions pra[iquées sur le tronc, le roseau (calamus), à

tige grêle, dont, on fait des cannes appelées communément

ionæ, le figuier, le laurier et particulièrement le laurier-

ïamptrrier;-le mugcadier, dont la graine est employée comme

épicè, et le bambou. Signaldns, parmi les plantes cultivées :

le tiz,la canne à sucre, le odtonnier, le cocotier, I'indigotier,le poivrier, dont le fruit noir desséché fournit le poiure n'oir

oublanc,suivant qu'il a été pulvérisé ave6 ou sans écorce, le

giroflier, dont la fleur en bouton est utilisée ici sous le nom

ùe clou d.e girofle, et le tamarinier, dont les fruits renferment

une pulpè purgative de saveur aigrelette.

aFRIQUE. '

L'Afrique, au point de vue de ses produciions végétales,

peut être divisde en trois régions :

l. R,égton septentrionale rru médltePFornéenne. - Elle comprend toute la côte inférieure de laMéditerranée et le Sahara. Nous retrouvons ici les plantes

que nous avons signalées dans la région méditeranéenned'Europe. L'Algérie offre une riche culture, surlout en

céréales.'Comme particularité, nous devons citer le'chêne-

liège, qui forme des foqêts immenses. Le chanvre est unique-

ment représenté par une variété, non employée comme plante

textile, mais dont les extrémités Sontfumées par les musulmans

sous le npm de haschi,sch. On"y cultive le mais, le sorgho'le manioc, Le tiz, etc. Les familles représentées sont : les

Graminées, les Composées, les Légumineuses, les Crucifères

et les Salsolacées.La flore du Sahara est très pauvre, par suite de I'absence

de pluies. Les dattiers en sont les plantes caractéristiques;c'ést le seul arbre mès répandu dans toute la région-

3. Région équatorialo orr centrale. - Cette

région, quoique peu connue, présente un grand intérêt.com4e dand toutes les autres régions tropicales, on y dis-

tingue beaucoup d'espèoes ligneuses; mais les Oaryophyllées

-9{0-et,'les Crucifères opt presque totalement disparu. 0n y trouve.le barianier, dont les fruitscgnstituent la principale nourrituredu peuple, le baobab, qui surpasse en épaisseur les tronc.sles plus gigantesques, le flguier, I'aloès et de splendides.palmiers. Les familles prédominantes sott' : les Légumi-neuses, les Malvacées, les Rubiaiées, etc.

S. Réglon méridionale'ou extratropicaleC'est ia rdgion du Cap. Ce qui frappe tout d'abord, c'est un

, nombre considdrable d'espèces"de bruyères atteignant quel-quefois une hauteur de cinq mètres; elles sont munies defeuilles peu développées et de tleurs très grandes, aux couleursbrillantes e[ variées à l:infini. {

Citons encore les immortetrles, les pélargoniums, dontplusieurs ceniaines d'espèces sont cultivées én Europe, lesoxalides e[ le sparmannia, plante imitable, dont les étaminess'éloignent des styles quanfl on les touche.

On y cull,ive les céréales, les fruits et les légumes d'Europe;en outle, le bananier, la patate et le tamarinier s'y développentfort bien.

AMÉRIQUE.

,L'Amérique se caractérise par sa riche végétation, surtoufdans la zone équatoriale, par ses immenses forêts gntouréesde prairies superbes et par ses nombreuses plantes commer-ciales obtenues par la culture.

, I. --4ruÉnreun DU NoRD. n

r

Deux régions :

l. RÉglon septerrtrionale.-Lafloreyestsemblableà celle de I'Europe et de I'Asie sous les mêmes latitudes; onyvoit les mêmes arbres et la même végétation cryptogamique-Certaines Phanérogames, telles que lavergb d'or, I'qnothèrê"le clârkia, etc.,'s'y rericontrent.

P. Rég5ion méridionale. - Cette région comprenddéjà de nombreuses espèces phanérogamiques. Le laurier, lechâtaignier, le chêne y croissent, en abondance; on y voil

/

\, z,lt-aussi le charme, le nbyer, le'robinier, de beaux spdcimens

. de passiflore, à côté desquels s'élèvent de magnifiquesmagno'liers. 0n y cultive la canne à sucre, I'indigotier, le riz;Ie cotonnier et le tabac.

Dans le Missouri, le Mexique, le Texas et I'Arkansas, serencontrent le poivrier et de nombreux cactirs de hauteurcolossale.

rI. - mrÉnroup ou suD.

- Ici, la richesse et l'importance de la végétation sont telles,qulil est bon de considérer une à une les principales contrées.

Dans le'Vénë*uela, il y a abondance de pqlmiers, et, versles hautes crêtes des Cordillères, apparaissent, lës Amen-tacées, les Labides, les Graminées, les Composées, les Capri-foliacdes, les Ombellifères, les Crucifères, etc. Citons aussi lehoux, les quinquinas, fort nombreux, mais encore plus abon-dants au Pérou et dans une partie de la Colombie. Si, à lamême latitude, on s'élève sur les Andes à 8000 mères au-dessus du niveau de Ia mer, les plantes tropicales onI pres-que disparu et sont remplacées par celles des régions froides"A Caracas, capitale duYénézuléa, la température, nuit et jour"est presguê touJours la même et égale à 17"5. Là se dévelop-

, pent très bien le bananier, I'oranger, le caféier, le cacaoyer, etc.Signalons encore I'arbre de la vache, ainsi appelé parce que'par des inbisions pratiquées sur le troùc, il s'en écoule unlait.doux, gluant, qui exhale une odeur suave.

La Guyana, oir croît le palissandre, est remarqtrable parses belles forêts de palmiers, de bananiers, etc., et par sos

,fleuves tranquilles à la surface desquels flotte l'élégante etmajestueuse victoria regia (Nymphéacées), pour laquelle on aconstruit, il y a quelques années, une serre spéciale au jardinlotanique de Bruxelles

Au Brésil, la végétation est fort variée. On y trouve

1 La vue de célte planto frappâ si profondément le voyageur Haenke, qu'il sdprosterna'pour remercier le Créateur de lui avoir fait tldcouvrir pareille merveille."+

. ' 2r?-

boaucoup de palmiers, I'ipécacuanha, dôs bois estimés pourla charpente,'l'ébénisterie ou la teinture (acajou, palissandre,

bois de fer; bois du Brésil, de Campêche), la canne à sucrê,

"le oaféier, le cacaoyer, le cotonnier, le vanillier, etc.

Dans"le littoral da Chi,l'i,, on retrouve une flore analogue -

.à cetle de la région méditerranéenne; l'olivier, le figuier, le

grenadier, I'oranger y prospèrent partout. 0n y rencontre

ausSi I'araugaria, haut de 50 mètres, dOnt les rameaux sonl, couverts de feuilles épineuses 1. Comme familles principales,

" citons les Labiées, les 0mbellifères et les Composées.

Au Paraguay, on remarque quelques Oomposées ligneuses,

ainsi que le maté, qui représente I'arbre à thé de Ia Chine.

Bn Patagonie, les Diootylédones sont excessivernent rares ;

en revanohe, les Cryptogames deviennent nombreuses et

s'associerrt avec les GrarRinées et les Cypéracées.

Nous :irrivons hinsi dans le voisinage du pôle austral, Qir

la végétaûon doit uaturellement cesser. C'est ainsi que les

Phandrogames, dans la Terre de Feu, ne se refouvent plusn

pour ainsi direo que sur les flancs des montagnes, où ellgs

sont abritées.

OCEANIE.

La Nouvelle-Hollande (Australie) nous présente des végétaux

qu'elle possède' pour ainsi dire en propre' Il y a là des

fàmiiles-entières qui n'existent pas ailleurs ou qui y sont

fort peu représentées. On-y rencontre deiolies Légumineuses'

t'eucïlyprus, dont Ia tige acquiert quelquefois {20 mètres de

hauteur, I'acacia, etc. \

Les 'îles de Ia Nouvelle-Zélande ont une végétation qui

ressemble assez à celle de I'Australie. Dans l'île d'Ika-na-

Mawi se développen[ des lianes et des arbres aux dimensions

gigantesques. Lf Nouvelle-Zélande renferme quelques plantes

I Nous avons quelqueo spécimens de cot arbre curieux à Brurelles (ontrée du

bois do la Cambre). /

t-.

-213-européenires, telles que Ia renoncule âcre, le seneçoh, la

véronique, le plantain, etc. D'un autre côté, Ie phornrlon

tenace, originàirr de 'ces

îles, qui donne ulle .filasse ffès

solide, se retrouve en Europe, ott dn lê désigne squs

le nom de lin de la Nouvellà-Zélande. La flore de cette

, conffée ne fournit qu'un très petit irombre de plantes alimen-

taires, et les peuplades qui I'habitent sont, pour la plupart'

iihthyophâges; mais" des navigateurs européens y ont

importe beauCoup de nos végétaux potagers, et ceux-ci s'y

îîï"]"liîî"""1i"1]-"1i,""" " " æ

CHAPITRE II.btI{LUENcEsQuIAGISSENTsÙRLÀnÉpaRrrgoNDtsvÉoÉreux.

Les causes de'Iinégale distribution des végétaux sont :

la iempérature, la lumière,' l'humlù,i,té, le sol et les êt'res

organûsés.

1. - Influcnoe de la tompdroÛure'

En général, c'est la distribution d'e la chaleur sur la terre

qui rJt la cause dominante de I'irié$te répartition des

espèces végétales.un trop grand froid nuit à la végétation en

-congelantI'eau qui Aoit etp absorbée par la plante. Il semble qu'il y

ait ex'ception pour le protococcus nivalis, petite plante

cellulaire formée de globutes qui colorent en rouge la neige

des pôles et guelguefois des alpes; mais -cette

exception

n'est gu'apparente, puisque ce végétal profite-de la fonte

partielie que les rayons solaires produisent de tempS en

temps.Une bhaleur excessive amène une dessiccation fort nuisible'

conséquemment, toute plante a besoin, pogr, effectuer son

iléveloppernent complet, d'une certaine tempéràture, ni trop

basse, nj trip érevde; ,u.l i:;r, d,auranr mieux qoierrureçoit, à chaque phase de son existence, une guantiié: dechaleur mieux appropriée à son organisation. 0n comprenddgnc que les espèc.es qui dernandent la plus petite somme dechaleur utile soient confinées vers les régions polaires oules hautes altitudes, et que les grandes lignls oe àistributiondes plantes se suivent des pôres à l'équaleur, ou du sonimetdes montagnes aux plaines. .

ll. - Influenco d.e la lnmière.

La lumière est indispensable à la yie des plantes; elle pro-voque la colôration des organes et facilite l'élaboration desmatières nutritives. Elle exerce une çertaine action sur larépartition des végétaux.

a l'équateur, la lumière est fort intense, parce qu'elle tombever[icalement et que les jours clairs sont assez nombreux.Aux pôles, au contraire, elle tombe obliquement et même faitdéfaut peqdant uhe partie de I'année; il y a beaucoup plus de

' jours nuageux; la végétation s'y effectue en peu de temps etles feuilles, qui ne sont pas nombreuses, acquièrent de grandesdimensions. sur les montagnes, la lumière agit, foriement,parqe que llatmosphère est plus pure et moins dpaisse; lesfleurs des hautes altitudes,ont, des couleurs vives.

Les plantes qui exigent peu de lumière se rencontrentparticulièrement dans les forêts et les cavernes. Quelquesvégétaux peuvent vivre dans, l'obscurité la plus profonde,parce que, dépouryus de chlorophylle, ils ne décomposent',pas I'auhydride carbonique (Champignonsl.'

L'influence de Ia lumière explique encore pourquoi lesplantes des tei"res découvertes ont un air de vigueir;'uneverdure abondante et une odeur aromatique; pourquoi lesespèces des bois ne prospèrent pas dans les endroits forûéclairés.

A. - rnfluence ierl'humtdltd. r

Laplante a besoin, à chaque période de son existenceo d'unequantité d'eau plus ou moins cônsidérable : ce liquide diseout

-9r5-,les matières nutritives et les transporte dans l'organisme.La rdpartition de l''eau à la surface du globe est dottc fort,importanto au point de vue de la distribution des espèces.

Il y a des espèces spécialement adaptées à la vie aquatique;,d'autrep, au COntraire, propres aux endrOi[s SeCS: Or,la quan-

tité d'humidité (ptuie, neige, rosée, brouillard, vapeur,.etc.)

que la plante reçoit varie avec la latitude, la saison,

l;altitude, etc. Pour qu'une espèce donnée prospère dans

une locâlité, il fau1 que cette humidité y soit toujours en

proportion convenable. C'est ainsi, par exemple, que I'humi'dité rop grande du sol semble la principale cause qui exclut

, le sapin (abies pectinata) du nord-ouest de l'Àllemagne. c'estpourquoi aussi une sécheresse excessive détermine au Sahara

,une flore très pauvre, à des latitudes où la ohaleur perpet-

trait le développement le plus riche de toutes les formes

végétales.

4. _ rnflaenoe iilu sol.

' Celte influence a été diversement interprétée : les uns la '

rapportent à'la conposition chimiqua du sol; les autres, à sa'

constitution physique, opinioq qui semble la'mieux fondée.

au point de vue 'de la composition chimique, on distingue,leg sol6 calcai,res, argileuu at si,liceur. Ils ont chacun des

plantes particulières; mais un grand nopbre d'espèces que

i'on croyait, dans une région, caractéristiques de tel ou tel" SOl, ,se SOnt retrOuvéeS, dans d'au[res COntféeS, danS un SOI

différent. 0n a pu d'ailleurs cultiver des plantes dites sili-cicoles dans des terres calcaires, et réciproquement.

L'action du sol sur la répartition des qspèces doit donc être

attribuée en grande part[e à une autre cause : on admet géné-

ralement, que cette cause est la constitution physique du.'sol,

et, particulièrement, sa ddsagrégation plus ou moins complète.

La nature'du sol influe plus sur les stations que sur les

ùabitations. Il èst rare, en effet, qu'un pays manque com-

plètement de calcaire, de silice ou d'argile, tandis que chaque

.l'ocalité offre, sous ce rapport, certaines particulafités:

I

I

I

I

I

LL

'F

I

it

FI

2L6 - ('d. - Influenoq des êtres organlsés.

Cettd influence est considérable.. Nous avons vu, à propos de la dissémination des graines,comment I'homme et les animaux les transportent d'unendroit dans un autre.

Les végétaux se nuisent ou se favorisent réciproquementpar I'ombre qu'ils projettent, pâr le développement de leursracines, par les débris de leurs feuilles, etc. Les espècesvigoureuses nuisent aux plantes délicates; les parasites, àcelles qui leur ont donné I'hospitalité; celles dont le dévelop-pement et la multiplication sont très rapides, à celles quicroissent lentement. Ainsi, l'élodde du Canada (elodea cana-densis), depuis qu'il a été introduil en Europe, tend à serépandre de plus en plus et chasse pêu à peu des fossés etdes ruisseaux les espèces qui vivent dans des copditionsanalogues aux siennes.

On-le voit, les plantes, à I'instar des animaux, sont tou-jours en guerre ouverte les unes contre les autres.

L'extension de certains insectes nuisibles, l'influence desanimaux herbivores et les modifications apportées par lesoultures sont aussi des causes gui agissent d'une façon con-sidérable sur la disribution des espèces.

FIN.

TABLE ALPHABÉTIQUE

DES noTS TECHiltqUE$,nmptoVÉs oAr{s tA pnsmÈng PÀRTIE tlE CE TRÀITI-

A.

Absorption, 20.Accessoire fracine), 17.

Accroissement de la tige, 38.

Aciculaites (feullles), 53.

Acotylédoaes, 91.Acuminées (feuilles), 53.Adventifs (bourgeons), 43.

Adventive (racine), 17.

Aérienne (racine), {8.Age des arbres. 28.Aiguillons,26.Ailes,68, 70.Ailée (tige),915.'Àisselle, 23.Akène, 87.Àlbumen, 90.Aleurone, 7.

' Aliments dee plantesn'19.

Allongement (de la racine), 18.

Alternes (feuilles), 50.

Amande,90.Amidon,8.Amplexicaules (feuilles), 5{.Amygdaline,7.

'Anatomie,3.

Androcée, 72.

Angiospermie, l15.Annuelle (racine), 17.

Annuelle (tige),24.Anomale,70.Anthère,7{.Antipathies,23.Apétale (fleur), 62,.

Aplatie (tige), 25.Appliquées (feuilles). 58.

Arbres, 24.Arbres (âge des), 28.

Arbrisseaux,24Arbustes, 24.Arille,90.Arrondies (feuilles), S.Arrondie (tige),25.

Articulée (tige), 25.

Assolement, 23.Aubier,27.Axillaires (b,ourgeons),' 43.

Axille (placentation), 76.

B.Baie,86.Bilabiée (corolle), ll{.Biologie, 8.

Bisannuelle (racine), 47.

Bois, 26.Boûanique, 3.

Bourgeons, &1.

Bouturage, 37.

Boyau pollinique, 74.

Bractde, 68.

Braoches, é5.Brute (sève). 34.

Brou.83.Bulbe, 32.

Bulbille, 33.

Bullées (feuilles), 531

ô.-

Caduc (calice),68.Caieux, 33.'Calathide,67.Calice, 67.

Calicule, 63.

Camhium. 28.Campanulée (corolle), 70.-Canal médullaire,26.Cannelée (tige), 25:Caoutchouc, {2.Capillaires (feuilles), 53;Capillarité, 34.

Capitule, 67.

Capsule, 88.Carène, 70.Carnivores (plantes), 5S-:

Carpelles, 75.

Carrée (tige), 25.

' 4aryophyllée (corolle), 69.{aryopce, 86."taulinaires (feuilles), Sl.Collulaires (végétaux), {0.

. Cellules, 5.Cellulose, 6.Cendres, 69,Centrale (placentation), 761'Charnus (fruitri), 85.Chaton, 65.

"thaume,25,Cheveki. 16.'Phlorophylle, 7.Ciliées.(feuilles), 54.

. Classe, tl2.'{lassiffcation, lll.Ceur du bois, 27.

'toiffe, {6.Collet,16.

'Composé (fruit),84.. Comilosees (feuilles), 3I."tône, 65, 89.

{onjugaison, 9..Conneclif.74.,Conniventes (dtamihes), 73:

"tordéeq (feuilles), 5S. '

Cordiformes (feuilles), S8..tordon ombilical,89.'Corolle,69.

Corps de la racine, {8.Corymb'e,64.'tôtes, 49.

"Cotonneuses (feuilles), 54.Cotylddons,9{.

"Couche gépératrice, 28.Id. hefbacée,27.Id. ,subéreuse,28.

,

{ouchéo (tige);24.{oulanlc,24. r .

, Coupes microscopiques,,i..Crampons, {7.trislaux. 7.Crueiforme (corolle), 69r r.,

-tryptpgames, 61.

4ryptogamie, ll$.Cupulo, 63. .

Culicule, 13.tycle,50;

o0yme,67.

; rD.

'Décandrie, ll4. t

Ddcurpentes (feuilles), 52. .

Déhisqence (du péricarpeJ, 84.Demi-fleuron,7l.Demi;ligneuse (tige), 24.Dentées (feuilles), {4.Denticide (ddhiccenco), 85.Développeqent (du fruit), 83.

Id. , (de la graine),91.Id, (de I'embryon), 95.

Diadelphes (étamines). 73. I t

Diadelphie, llS.Diakène, 87.Dialypétale (corollil, 69.Dialysépale (calice), 68,Diandrien l{4. 'Diastaso,94.Diclines (y'lantes), 62.Dicotylédonoso 91.

Didynamie, 7\ llL.. Digitaline,7.

Digitéi) (feuille), 48.' Digestion,29.Digynie, ll$. ' ,

Diecie, {lS.Dioiques (plantes), 63.

Dissémination, 92.DiStiques (fsuilles), 50..

Division,9.Dodécandrie,4{4. t

Doubles (fleurs), 78..Dressée (tigil,2&.' Dressées (feuilles), 83.

Drupe,85.

D.

Ecailleux (bulbe), 38.' ' ,

Ecorce, 27.Ecussonnage,42.Eûbrassânte,s (feuilles), 51.Embryon,90.Epondage,47.Endhyménine,74.Endocarpe,84,.Endogénie,9.Epdoplèvre, 89,.

I

I

I

I

I

--2lg-'

[ndosmoser 2l.Endosperme,90.

. Engainantes (fpuillee), 52.Snnéandrie. ll4.

, Dnsiformes (feuiileej, 53. '

Entre-næud,98.Dntières (feuilles), 54.

. Eaveloppeherbacee,2T.. Epaisoissement (de la racine), [$.

Eperonr 6S. r

Epi, 64. .'Epicarpe.83.

]

Epidermo, l8r 28iEpigés (cotylddots), 91.Epines,9$. - i

Epillet,66.Episperme,89. j

Espèce, {12.Etalées (feuilles); U3.

S[smins, /!. ]

.Efendard,l0._

" Etiolement,û7.'Etui médullaire,i?6.Excretiono 23. l

Exhyménine,7â,

" ExinerT&. l

Dxtrorse,74. I

.lF.

Faculté germinqtive, 98.Fanille, tlz'. '

, Fécondatïono 79.Fécondation crdised, 81.

Fruit, 83.Fugace (calice),68.

, . Funicdê,76, 89.' .

(F.

'Gaine,4?.

Gamopétale (corotle), 69." Gamosépale (calice), 68.

Gantelée (corolle),71. ' ,

Gemmule,9l.Genre, ll2.'Germination,92.Glabres (feullles), 58.

Gland,87.'Glandes, 14.'. Glucosides,6.Glrlqes, 64.' \ '

' Glumelles,64'Gomme,7.

'Gorge,69.

Gousse,88.Grainen 89.Grappe, 64.Greffe,40.Grcffon, &0.

Grimpante (tige),24.Gymnospermes, 89.

'Gymnospermie, l{6.Gynanrlrbs (étamines), 73.

' Oynanrlrde,l{S.Gynecée,76. !L

H.

Haetees (feuitles), 53.Heptandrie, l{4.Herbacée (tige),23.flerbes. 18.Hérissees (feuilles), M.Hermaphrodite (fl eun), 62.fledpéridie, 86.Hexandrie, ll&.

. Eile,70, 89.,flispides (feuillæ), t54.Huiles ffxes,6.

ld, essentielles,6.' Eybridation, Sl. '

trybrides, 82.

Fécule, f. i

Femelle (fleur),69.Seuilles, 45.

Fibres, 10.

" Fibreuse (racine)n 17.

Filet;72..Fistuleuse,95.- Flageltifere (tigb), 2{.. ,

Fleur,6p..Fleuron,70,'Florales (feuillep), 5{.'Folioles, {8.Sollicule,88.Sonctions, 3.

' Foriction chlorqphyllienne, 56.

Hypocratériforme, 70.Hypogés (cotylédons;. 91.'Eypogyne,72.

l.Icosaudrien l14:Incomplète (fleur),62..Indéhisdent (fruit), 8&.lnfère (ovaire),75.

'

Infloreecence, 64. ,

ldfundibuliforne, 70.lntinerT&.Introrse, 74.Inuline, 7.Involucelle, 67.Involucreo 6&,tr|.Irrégulier (calice), 68.Irrégulière (corolle), 69.lrrégulière (fleur,1, 61.

.J..Jet,Z4.

L.Labiée (corolle),71.Lame,69.Lancr9oldes (feuilles). 59.

Latéral (bourgeon), 43.

Later, 12.

Laticifères (vaieoeaux), 12.'Ldgumes,88.

Liége,28.Libe4î7.Ligneuee (tigel,2&.LigneÉx (vdgélaux), 18.Ligulée (corolle), 71.Limbe,69.Liniaires (feuilles), 53.Lobdes (feuilles), 54.Loculicide (rléhiscence), 85.Lyrées (feuilles), 54.

llfi.

niâte (f,eur), ez. ,

Mareotte,38.llédulle centrale, 26.lUësocarpe, 84.

Métamorpboses, 71.llléthpde, {19.Mdtis,89. .Métissage,82.

, Micropyle,77, t9.. llicroscopo, l. .

Mixtes (bourgeons), 44.

- llgelle, 96.Monadelphes (étaririnesT, 73.Monadelphie, .l{S.Monandrie, l{5.

. Monocotylddones,9l.Monæcie, l16.Monogynie, llS.Monoiques (plantes), 6?.lHonbpdtale (corolle), 69,Monosépçle (calice), 68.

' iT.Nectaire, !5.Nectar, {5. . ,

Nervration, {9.Nervures, 29.'Neutre (fleur), @.Næuds, 28.' Noix,8$,Normale (racine). 16.Noueuse (tige), 25.Noyau,81 79.

. Nucelle. 77.Nucléoles,8Nuculaine,88.Nue (fleur), 62.

Nutrition, 19,57.

o.Oblongues (feuilles), 52.Oculation, 42.Octa'ndrie, l14.Oignon, 32.

ombelle; 65.

Ombellule,67.Ombilic,89..' Ondulé-es (feuillee), 53.Onglet,69.Oosphère, Z.Opposdes (feuilles), 50.

Organes,8. ,\

i Organographie, S.'

Ostiole, 14.' Ovaile, 78.

{)vales (l'euilles), â2.

Ovuler.76,77.

P.

Palmatilobdes (feuilles), 54.Palmée (feuille),49.' Panicule,64.Papilionacéo (corolle), 70.

L Parallèle (nervat{on), 49.Paronchyme, û, 4$.Pariétale (placen{ation); 76.Pédoncule,62, l

I Peltées(feuilles),152.' Pendante (feuille), 53.

Pennéi (feuille),48.', td. .(nervatiçn), 49.

Pentandrie, l{4.Péponide,86.Péri_anthe, 60.

Féricu'pe,88. i

Périgyneo 72. l

". Périsperme,90.. Psrsiftaat (calice), 68.

Personnée (corqllele 71.Pétals, 69.

' Pétaloide (calice), 68.Pétiole, {S.

' Pétiolées (tbuilles), $t.Phanérogames, 6t.

I Phyllode,45.Phyllotaxie,49:Phyeiologie,3.

, Pilorhize, 1,6.

Pistil,75. I

I Pivot, {6.r Pivotante (racine), 17.' Placenta,r T6r S&.

r Placentation,76.Planes (feuilles), 53.

. Plateau,32.Piein (bulbe), $2.

: Pleine (tige),25.' Plumeux (style), 77.

Podosperme,89.Poil, l&.

"

22!,'-

. Poilues (feuilles;, Si.Pollen,74.,Pollioies, 74.Polyadelphes (étamines)n 7ô.

Polyadelphie, {lS.'Polyandrie,"l{4.Polygames (plan{æ), 63,

Polygamie, tlï. '

Polygynie, ll5.Polypétale (corolle), 69.

Polysdpale (calice), 68.Pommer 86.

. Poricide (déhiscence), 7&,88.' Port,4$.

Préparations temporaires, 2.

. Id. ddûnitives,2.Primine,.77.Prosenchyme, S.

Protoplasme, 6.

Pubescentes (feuilles), 58.

Pyxidaire (déhisoence), 85.Pyxide,88.

Q.

Quadlaugutaire (tige), 25.

Quinconciales (feuilles), S0.

ll.Racine, {5.Radicales (feuilles), 51..Radicelles, 16.Radicule,.90.Ramcauxr 4S.

Bameuse (tige), 24.

" Rarnification, 44.Rampante (tige),?,&.

- Rayons médullaires,28.Reactil's,l.Recepage,43. 'Réceptacle,62.Réfléchie (feuille), 53.

-Régulier (calice), 68.

td. (fleur), 62..

. Rériformes (feuilleo), 53.

Rénovation,9.Repiquage' 19.

Reproduction, 8{1.

I

t'it

i

- 222

Roncindes (feuilles), 54.Rosacée {corolle), 70..

"Rotdcée (corolle), 70.

. '-

Rotaliou des,culturos, 23.

.s.Sac embryonnafterTT.Sagittées (feuilles), $p.Samàre, 87. \

'Sarcocarpe, 88.

, Sarmenter;se (tige), 25.

$cabt'es (feuilles), 53.Scldrenchyme,,10.

'' Scorpioides (grappes), 64.Secondine,'77. '

Se.cs (fruits), 86.Sdminales (feuifles), 91.Sdpale, 68.

Septicide (déhiscence), 85.

Septifrage (déhiscence), 85.Sessilo, û4,,62172,n.Sèvq, 34.

Sèie ascendanb,94.Sève descendante, 38.Silique,88. \ ,

Silicule, SQ.

Sillondée (tige), 2$.Simple (fruit),84.Simple (lige),9À.Simpl,ès (feuillps), 3{.Sinuées (fouilles), 54.Solide (bulbe)' 32.

$oucher S{.

$oup-arbrisseaux, 24.Souterraine (racine), 18.

Spadice,65.$patbe,64.Spatulées (feuillês), 53.Spermoderme, S9.

Stigmate, 77.

Stipe, 25"

$tipules, 45.Stolou,24.

, Stonates,43.Style,"77.

Respirationo 58.Id. {des racines),2?.

Rhizomel Sl.

^ Suber, subdreuxr 2ô.S,ubordination des caractères. lli.Subéreuse (tige),25.Bucre, 7.Suçoirs, 25.Succion, 34.Sujet,40. i .

Sûpèro (ovaire),_75. .r

Sympâtties,28.Synanthéréeg (étamines), ZB.Synorgiiles, 77.Syngénésie, ll5.Syqfème, t{9. I

T.Taillis,43. .Tallement,25.Tanninr 6.Tegmon, 89.Terminaux lbourgeons), 4ii.Terrçstr'€ (raciae), 18.Têtard,44.Tetradynamie, TS, lû4,Tétragono (tige), 25.Tétragynie, ll5.Tétrandrie,144.

l

, Test,89.Tgsta, 89.Tige.23.Tige souterrarne, S,t.

Tigelle,90. '

Tissu cellulaire, 6.Tissu eriblé, 12..Id. ûbreux,6.Id, vascrrlailel Ç.

Tombant (calice), 68.Toûenteuses (feuilles), 54.

, Îlaçante (racine), 18.Id. (tige), 24.

Traehies, 19.Transpiration, gS.

Traùsvdrsale,(déhiscence) n 8$.Triangulaire (tige), 25.Triandrie, {14.Trigynie, l15.Tristiquei(feuilles),50. i

Tronc, 95.Tlophosperm e,76, 84.Tp!q, 69.

,', ,''

;

,II

/1

I

lI

Tuber criblés, l2; .

Tubo pollinique, rT{.Tubercule, 32.Tubdreuse (racine), 17.Tubuleuse (corolln), 70.Tuniqud (bulbe), ts3.

Turion,44. i

f.J.

Unisexuée (fleur), 6?.Urcéolée (corolle), 70Urticant (poil), t5.

v.Vaisseaux, {1. .Yalvaire (déhisccnce), 7 4, 8&,

Yariêté, ll9. ,

,' Vacculairel (végéteux;, {0-' Végétaux cellulaires, lO.

Id. vasculaires,10.Velueg (feuilles), 54.Vprticilles floraux, 60.

Vertrcilléès (feuilles), 5ù-Vivace (plante), ,17.

Vrilleej 24.

Volubile (tige),25.

Yeux, 32.,n-Zone génératricer 28,

INDEX AIPHABÉTIQUq '

.-

(NoMS FRÀNçAls)

.tEs EilIBRAnCHEilEnTS, CLASSES, FAIIILES, GEI|RES sr mpÈCeS ÉTUOÉS mlS

tA sEtot{DE pARTtE DE cE TRATTÉ ou cttÉs'oAlls LEs DEUx AUTRES PABTIES,

-Abricotier,{38r208. Ansdr iae,167.Absinthe, 16$. Antennaire, 164.

Acacia, 2A8,212. Anthémide,'164.

Acàjou,2ll. Antbrisgue, {45.Àcérinées, {27. AothYllido' {86.

Achillée, { 64. Apétales amentacdes, {72,Aboaitnapel,lTrn,t^r62r68,70.,88,122. D noo amentacées, 164.

-Acore, 192.

.Acotylédones, 10, 3t,9t, 492.'-Actée, 123.

-Adonide, l2i.Adoxe, 160.'Agaric champêtre, 37 | lg7.'' ,, -des-chirurgiens, 198.

' D -doi-mouches, {98..Agave, 483, 208.

.Agrostide, 19{.

.Aigremoine r tl.4, l3g..ail,32,64, l8l.Alfa, l9l..Algues,' 1,, 31,6t/..r 200, 2113.

, Aloès,25' {82,210.AIpirte,'{90.Alsine, 124.

.âlyssonr 132.

, .Ahandier, 7, {38..Amanite, 198.

Amaryllidées, 183.

Smaryllis,183.Amentacées, 65, 8:1, 207, ?lL.

' Anapélidées, 128.

Amygdalées, ,137.

Ananai,86.Ancolià, 88,122.Anémone, 68,83, l2'1.Lneth,lM.Angélique, l4S.Anis,144.

Arabetle, t82.

, Araucaria, 180,9{2.Arbrs à gomme-laquen 208.fubre de la vache, 2ll.' Arbousier,208.Aristdloche, 12,73, l,lô.' Armoise, 163,2p8.Arnique,163.Aroiddes, 80, 192.

Arroche, 167.

Artichaut, 30, t68.

. Asparaginées, 188.

Asporge, 30, {14, l$3.Aspérule, 160.

Aster, 164.Astragale, 208.

Âstrance, 444.Aubépineo 5&, l&1.Àubergine,149. t'Aucuba, 208.' Aune,52,66, 1751207.Aunéer7. : J !

Avoine, 23, ?"&, 66, 6&, t 14, 188; 208.,Bacilles, 20{.Bactéiies, 201.

, Baguenaudior,136.Ballote, {37.'Balsamine,

14,, 92, ILï.- Bambou,10, 18, {{6, tglr209.

Bananier, 210;211,.' Baobab,2l0.

I

I

I

I

I

i

rlI

I

I

. Barbarrie, ï&,132.Barbe-de+apucin, 57, 182'Bardane,

163.

Brlgonia,38.Belladone, 70, 88, 114, 149.,Bonotlo,83, 139.

Bercon l4B.Bcrle, l4li.Brltoine, {17.Betterave, 7 , .17, l8r 95, {66.Bétulindes, {74.Bistorte, 165.

, Blé,8, 30; 90, tl&.Blé-de.Turquie, 186, 189.

Blé-noir, 165.

Bleuel, 62.16&. /

Blits, {67.I ' Bluet, 62.

Bois-blanc,176.Bois-de-Campêche, 137, 2ll.

r -de-fcr,137,21,1.

" du Brisil, 137,21,1.n de Satrtal, 137.

Bolet,198.Bohne-dame, {67.Borraginées, l&. 84,, 64, 87, 152.Boucage, {4S.Boûl lon-lrlan c, ?A, t2, 162.B(fuleau, 27, l?li, 207.

,- Bourrache,152,Bourse-d-pasteurn 51, llt{., 116:, lg2.Boulon-d'or, {21.Brize, l9l.,Bt'ome, l9{.Blunelle, l57.Bluyère, 70, 85, ll&,210.Bryone, 24rt4.r 86, {59,204.Bugle remlante, 24, 156.

Buglosse, 153.

Bugrane, 136.

Buis,l7l.Buplèvre, {lS.Buf ome. l,l4,2A&.Cacaoyer, 127,211.Cactus, 2lt,2ll..Caféicr, 90, 160,2tt.Caille-lait-blanc, &3.

Calament, lS7.

Calcéolaire, l5S.l't:

Calebabse, 159.u

Calla, 199.CaméIia,208.Cameline, {32.Gamomillo commune, 163.

D romaine,162.Campanulacdes, 157.

f,xmpanule, 70r86, {58.Canche, l9l.Cannabinées , 167. 'Canne à sucre, Tn 191,209,.21t.Capillaire, l9{.Caprifoliacéee, 100, 2ll,Capselle, û1, ll^, 1,16, 182.

Capucine, 52, 68, 70, 80, 87.Cardamine despré$, 83, l8E.Carex,25, 50, 80, {91.Carie,200. ,

Carotte, 17, 19, 2,4, 98, l&2.Cnryophylléesi 67,85, 88, 123. t109.,

Cassier, 137. . .Caucalide, {4S.Cèdre, 180.Cdleri, 8F1,l&2.Céleri-navet, {42.Centenillo,.l45.Cenlranthe. 73, ll,&, 1,61.

Ceraiste, 67, l?.&.Cerfeuil, l&2r t1,44.

Cerfr:uil-mus qaé, l4&.Cetisier, 65,78, 138, 208.,Champignons, .10, 3{ , 37, 59, 61, I | | .

,,1â,196,2l&.Champignon-de-coucbe, I g7.

Chanterelle, 190., Chanvre, 10, I I , l7 , 27 , 62,' 63, I 15,

{69, 208.Chrildqn, 23, ll8,16l'.Charme, 63, ll5, 17&,207tChâtai gnier,

^7

3, 2A7, 210.Chélidoine, 12,129.Chène, 7 , l7 ,2&,27 , 28,29 ,8&, 63, 65,

87, 89, 115, 172,207, 208, 209, 2{0.Chèvrefeuille, 160.

Chicorde, 74, 162.Clriendent, 24, 32, l9l.Choun 13, l4rl7,9g, ll&, l16, {30.Chou-palmier, 53.

Cbrysanthème, 164. .tâ

ctloute,iel.Cicutaire, {42.Ciguê, l14.Ciguë aquatique, {42.Cirse, 164, 203.Citronnelle, {56.

, Citronnier, 908.Citrouille, lU9.Clarkie, 210.

Clavaire, 198.

Clématite, 26, 83n 120,12t,204,Cliuopode, 157.

Cochléaria. [email protected],209.Cogqassier, 88, l4{, !t08.

Colchicacées, 182.

Colchique, 32, 182.

Coloquinte, {59.Colza,6, 13{.Comaret, 189.

Compagnon-blanc, 123.

Compaguon-rouge, 123.

Composées, 7, 67 ; 70, 7 l, 78,87 r' 16l.'204, 908,209.

Concombre, lÛ8.Conifèree, 66, TI, 89, 98" 177, 9tr1.Cornichon, 159.

Goosoude, 70.

Coquelicot,68, 81.

Coqueret, 149

coriandrc' {4'['Cornortiller sanguin' 26.

Cotonnier, g0 *.ITI, 209, 9l l.Cotonnièren 164.

Courbaril,437.Coucou-jaune, lSS.Coudrier, 174.

Conrge,.169.Couronne-impériale' 180'

Crdpide, 162.

Cresson-alénois' lP.Cresson-de-fontaine, l8l.Crdtolle, l9l.Croton, l7{.Crucifèree, 69, 73, 88, 129r.205, 907,

208,209, 210,21,1.

Cryptogames, 36, 61, 192' 206 1207,212.Cucurbitacées,'12. 158.

Cupulifèr'es, 88,172.

ilr/-:

I

I

-296-Cycadées,77.Cynoglosse, lâ3.Cyuosure, 190.

Cypéracées, l $l . ,206, 2tr1 , 212.Cyprès,208.Cuecute, l&T.Cytise,.78, 136.

Dactyle, 19,1.

Dahlia, 7, 17,62, 168.Dame-dbnze-heures, | 82.

Datlier, Sl, 208,209.Dauphinelle, 122. , r

r d'Ajar,68.r 'sLaphisaigre, {22.

Dentaire, 83,lW.Dicotylédones, 10, 18, 17, 26, 33, 61,

91,95, 120,212.Digitale pourprée, 7, 17, 6â1 71, 8H,

88, {S4.Dionée,55.Dompte-venin,74i 90.Douce-amère. 149.

Doucette, 16l.Dravo, {32.Ébène, 208.Échalotte. l8l.Églantier,62, l$l.Étodee du Canada,216.Endive, W,162.Endymion.189. :

Épeautre, 186.

Epervière, 16?.

Éperv!ère piloselle, 2t, 6&.-lipiaire, lb7.Épicéa, 9b, 178.Épilobe, 80.Épinard,166.Épine-blaneh e, l&1.Épine-noire, l$8.Epine-vinette, 26.

Epipactis, l8S.Équisétacdes, .196. ,

Érable, 27, 87, 127 .

n à sucre,128., r ehampêtre,25,28, 128.

, faur-plattne,127,o plane, {27.

Ergot, 200.

Elorlium, 126.

Erythrde, {47.i Estragon,163,

Ethuse, 144.

,' Eucalyptus,2l2.Eupatoire, {64.Euphorbe, 12,ll{.-17L.Euphorbiacdes, l7l. ilEuphraise, {bS.Fausse-orongo, 198.

Faux-acacia, 136.r -ébdnior,136.n -platane,127.

Fenouil, l{4.Fétuçe, 190.

Fève-dè-marais, 93, 90, 183.

Fuchsia,80,8{.l'umet-erre, {lô.Funaire, {96.Fusain,90.Gagde, {82.Gaillet, 160.

r , croiselter 50.n ' mollugine, â0. '

Gàlanthine, 183.

Galéobdolon, 456.

Galéopsis, 156.

Gamopétales hypogynes, l4b., perigynes,'157,

Garance,6. l'!d,, l$9.Gdrdène,208.Genét,78, 136.

r à tige ailée,2b.u -à-balais,92. {36.

Gendvriei, bil, t79.

Fèveroles,184.Ficaire, 3$, t2l.Figuier, llô, 208; 209, 210, 212.Fldole. 190.

Flouve., {t6, 190.

Fougrères, {0,zF'r 8l ,32, 33,58,61, I l$o

9t3.Fougère-aigle-impériale, I l, lg&., D -femelle, 194.

r -mâle, 194.Fraisier, 17 , 2&,62, '139.

Framboisier, {39.Frêhe, 17, ?8,68, 87, 9{,92, {15.Fritillaire,10, 182.

Fromeut, 28, 6,[183, 84, 1861 207, 208.

- 227 -'Gentiane, l4T.Gentiaoées, {47.Gdraniacées, 125.

Géranium, 88, lll' l tS, 196.

Germandrée,l87i' Gesse, 13S..

' Giroflde, ln,20&.Giroflier, 209.

Glaul, {45.Glayeul, 82,184.Gléchome,lB6.Glycino, {36, 208.

Goaphale, 164.

Gouet, 59,64,, 65, 199.

.Graminées, 18, 2d, 50, 52,64, 65, 77,81,' 87, 185, 20&.205,209,2111212.Grande-ciguë,14,2.

r cotrsoude,26,152.D -marguorile,62,o lM.r ortior 53, 167.

Grand-soleil, 163.

Oraterori,25.Gratiole, {55.Grenadier. 208,212.Groseillier, 2&, 28, 6r., 86.

Gui,19, 2t.82.Guimauve, ï&,126.Gymnadéoie,185.Gymnospermes,TT,177,Haric0t,25,76.89,90,91, 93, l{5' 133' 208.

Héldocharis, {91.Édlianthe tubéreux, 7.Hétiotropo, .152.

. Hellébore, 68,840 88, lE2.

fétide' 122.> d'hiver, 122.

a noir,122.. D vert' 192.

Hélosciadie, 145.

terbe-aux-chantres, l3t.r -aux-chats,157.

' n -aUx-gueux, {21-Hôtre,29, 47,62,56n 63,6b' 9b, 1741207,

flolostée, 194.

llonckéneya, 194.

Hottonie,146'Houblon, | 5, 2-ll' {.9, 53,54, 63, 65, 168. 'Houlque, l9l.' Iloux, $3,211.

llydoe.198.Hydrocotyle,|44. I

Hyp{ricinées, 95.

Hyssope,157.lbéride, ls2.lf, 50, {80,208.Immortellb, {64. 210..fndigotierr lyl,209; 2l.l J'Ipécacuanha, 160, 2.11.

Iriddes, 188,

Iris. f 3, 81,ll4,l8&.'Isonandre, 209.

Ivraie, {90.Jacée, 164.Jacinthe, 83,32" 182. -

Jacinthc-rles-bois, {89. ' ,

Jasione. 158.

Jasmin,147.Jonc.9. I

Jonquille,6&, .188.'Juglandées, l7b.Julienlre; 132.Jusquinme, 70, 85, 88, {ô1.Labides, {S, 95, $0. 68, 7tt,78r 77 t87,

fb5,207. 2ll,212.Laiteron, 163.Laifue,12,162.Lamier, ll4,llt.

r ' blanc,'S8,8&,62)68, !56.r pourpre, {56,

Lampsane, 163.

Lathrde, 59.,

Launiér, 209, 210.D amplexicauleo 156. ,

u -cflmphrier, 209.u -cerise, 138. ,, '

P -ro69r Û0' 208.

Ldgumineuses, 230 85r 70,& 80,88,go, lg2, 9041 208, 209,210.

Lenlille, 133.

, , d'eau, 18. ' o

Levure de bière, 9,10, 36, {99.Lienes, 179.

Lierre, l&rL7, l8n 19,2&,û&,8t",i -terrestren $3, 156. '

Lichens, 200, 207.Liguliflores, 162.Lilae, 14, 24,71,l&7.Liliacéen, 180, 208.

Lih, 6, lo, ll, 17,w, âg; 72,78, 93, 12{rLin de la Nouvelle-Zdlandc,1891.'Linacées, 124.

Linaigrette, l9l. I

' Linaire, 71,, ll&, 1,18, lùt.Linées, l?{. }. Lisn 9,38,62, 69, 85,88, l{ô, ll$, 182,. \

u buhifère, 33.

Liseron, 8br 20{..

totier,lS.Lunaire 132.

[uiuline,186. I t

Lupin, {35.Luzerne,18,98., l8S.

, lychnide f,otr-de-,:oucouo 123. .

o nielle,l2il.Lycope, 156.

Lycoperdons, 37.Lycopode, 194.

Lycopodihcées,194. :Lycopside, l5if.Lysimaque,l4S.Àlâehe, l6l.llagnolier, 208, 2ll.ilaianlhème, l8$.Mais,8o 30,62,65, 80, llB, {16, i89.207,

209.' Malvacées, 63, 78, 126, 210.Mancenillier, 170.ûlanioc, l7lr2.t9. 3.

,

llu'guerite, llS.Slarronnier, 8!1, {l{..

. Marrube. {87.Mald, 212.llatncaire,163.

- Mauve, '10,l&,û&,76,11S, 126.Mdlampyre, lg,lû{. \

Mélandre,l28,trdlêze, 179.

,Uélilot, {86.Mélisso, 156.ilelon, ,,, ll2,86, 159.

, d'eau' 169.

llenthe, {56.. Mdnyanthe, l&7.

^Uercudale a[nuelle, 93, {71.Illicrobes, 201.

Mrqrocoque, 901.

Mignonnàilo, la4.

tlr

r -299 -Millefeuille, 64,l6C. Oigaon,7, 33, l8l:lllillepertuis, 51. 78, llb. Oléinéee, 14û.

!tittot,|89. Olivier, l, &,7,208,212.r D àgraPPes'190.

Mirhosa,208.Ombellifères, 26, 62, 67,72.87, l&1,' 208,211,212.

OphryÉ, {85.Oranger,zffir2ll.

' -blanche, {56.n -rouge. l56.

Oseille, 53, 165.

Oxalideo 20.Palissandre, 2l l.

lliroir-de-Vénus, lS8. 'Onagre, 80, - 95.

Molène.,{S?. 0rcltidées,78r7&,lls, 18N..

Monoeotylédones, 10, l:3, 17,2$, 26, Orchis, l8S.33, 61, 64171,7&,91,9b,180. Orge, 561 95, 187.908.

tfonocotytédones pétaloldes, 180. Origan, 156.u sépaloides,185. Orlaya, 145.

rUorelle. 79.7&,l&8,l&9. Orme, 10, 27"ï0,58, 87, 92,170.florille, 198. Ornilhogale, 83, 182.

Mouron,t'ouge,85,88, 145. Ornithope, 135, 136.

illouron-des-oiseaux, l2&. Orolancbe, 19' 59.

llousses, {0, 3t.61, 195. Orobe, f36.- iloulardè dos ehampe, l3l. Oronge' 198.

n -nolre, {31. Ortrin, 904.llutlier, lld-,11û, l8|,,20{. Ortie, 10, l&,18,2ô,62' 167.

Moha, 190.

iloisissures, 199.

lluguel, 80. 64,70, {83.-

Uùrier, 86,207,208.r D à Papier,208.illuec, l5S.Uuscadier,90, 909.

Uyosolis, ?0, 168. . -

Uyrrhidq, 144.

Myrte,208. ' ,.

Myrtille,24.Narcisse, 183.

Navet,19, t30., Navette. l3l.

rlluscari, 182. : Palmier, 25,83. 208' 2ll.'Uycoderme,199. Panais, {42.

Panic, {90.'' Panieaut, l{4.

Papavéracées, {28. i

Papyrus' {9{.Pâquerette, 51, 53, 16{..

Pariétaire.80, 167.Parisette, 75, 183.

Ndflier,208. Pas-d'âne, 531164.Ndnuphar,78rl4l. Passerage, {32Ndottie,69,185. Passiflore..2ll.Ndpéla, lS7. Pastel,|32.Nielle, 90, 123. Pastèque, lB9.

- .Nivdole, J88. Patate,208, 2{0.Noisetier,49, 54, 63, l7&, Patchoulyo {57.Noix-rle-lerre, 145. Patience.165.Noyer.27186, l7t,2ll. Paturin, {90.Nuphar,j&" 204. Pavot, {2, 690 72, 78. 77,78, 85, 88, 90.

OEillet, 25, 63, 69,,70, 78, ll4, 123. . 9'2,ll&,128,ODnanthe, {42. Pavot blanc,129.OBnothère. gl0. ,,, noir, 129.

Oïdium, 2fi). D. coquelicot, {99.

Pavot somnifè rc, 820 129.Pêcher, S{, {37, 208.

Pédiculaire, {55.Peigne-de-Yénus, {45.Pelargonium , 126,210.Perce-neige, 183.

Pdronospore, 200.

Persiln l&2,144,Petite-centaur és, 67, lW,

u -ciguë, M4. .

u -marguerite, 164.n -ltrtltVe, {26.u -ortieo 167.

. D oseille. {65,Peu"liern 26. 38, 176.

Phalangie, 182.

-280jPomacées, {40.Pommede-terre, 8, 32,70, 86, {44, {48.Pomme-épineuse, 70,. l5{.Pommiero 2&, 86, 14fi , 207, 208.

Phanérogames, 61,89, l9A 20b, El0.Phléole, {60.Phormion tenace, l^^ 182, 212,Pied-d'alouette, 68.

Pied-de-chat, {6ô.Pied-d'oiseau, {36,Pied-de-veau, {92.Piment, [49.Pin,'t$5, 179,207.Pissenlitn ll, 12,54, 68, 92, tl6, 162,Pistachier, 80.

' Pivoinê, 17173.' Pivoine â fleurs blanches' ?8.

Plantain, 6&,ll&,219.Platane, &9,Ln,208.Platanées, {77.Platanthère, {8S.

' Podagraire, {44. '. .

Poireau, {81.Poirée, {67.Foirier, &9, Mr 86, {4{, 907. 208.Pois, 7, 23,24,53, 55,76, 8lr 84, 90'

9{,93. {33, 208.

Pois-chiche, 4&4.

Pois-de-senteur. 136.

Poivre-de-Cayenne, 149.

Poivrior, 209,21,1.Polygala,68,7&.Polygondes, l6L,208.

,Polypétales hypogynes, 490.

' D périgynes, {32.Polypode, {94.Polytric, 136,49ôl

Pôpulage, 68, {21.Porcelle, 163.

Potentille,63, 189.

Potiron, 86, {59,Préle, {95.Primevère,6Ë, 14ï.Primulacées, {45.Protocoquen S. '10, 86.

Prunellier, 24, 26, 188.Prunier, 65, ll&, {38, 907.

Pulmonaire, {53.

Quinquina, 160,91i,1.

Radis, {9, {30.Raifort,83, {30.Raifort sauvage, {82.Raiponce, {58.Ravenelle, 132.

Ray-grass,190.Réglissq, {36.Reine.des-prés' {39.

Renonculacé es, 72, l2A.Renoncule, 76, 78, l^&', l2l.

o àc;"e,212.D aguatique,54.r à feuilles de Plal,ane' l2l." flottante,68.

Benouée, {65.Béséda, 18, ll&.Rbinanthe, l9,l6t*.Rhubarben 63, ll4, {66, 208.

Ricinr T,18,90, l7l.Riz,8, 64, Ll/", l{6, {88' 208' 909; 2{'1.

Robinier, 136, 2ll.Rocambole,l8l.Rotarin, {56.Ronce,25n 5l' 85, {39.Rosacdes, 70, 72,138, 207' 208.

Rose' $9r 78. -

" -de-Noêl' {4.n -trémière,197.

' Roseau,909.Roseau-de-Provence, {91.Rosier, 26, 82, îi,14, l3g,Rossolie, 55.

Rouille, 900.

"r

Rubiacées, t$g, 2{0.Rue, 80.Rue-dè-muraille, {94.Romex, {65.Rutabaga, {31.Sablier, {7{.Sabline, {2&.Safran, l8&.

'Sagine, {94.Sainfoin, {85.

. Salade-de-blé, 16l.Salade-d'hiver, {6r.Salicinées, 476.

. Salicornie, 167rQDL.Salsiûs, 12,169.Salsolacdes, 166, 909.Sanole, {45.Sanlcle, l&5.Santal, 178.Sapin,58, 66, 90, 178, g0Z, g0g.

. Sapin blaac, 178.Sapin dlevé, 178.

r pectiDé, 1781215.u rouge,178.

. Saponaire,123.Sarothamno, lB6.Sarrasin, 165,208"Sarrielte, 156.Sauge, 24r 73,lll', 1,16, 166.Saule, 38, 58, 62, 6$, 90, 92,

Mû.178.Saxifrage granuléo, BB.

Scarolo, 162.Sceau-de-Salomon, 92, l8B.Scirpe, l9l.Scolopendre, 194.Scorzonère, 162.Scrophulaire, lS4.Scrophularinées, 73, 158.Scutetlaire, 157.Seigle, 98, lg7, 20?.Sélin,145.

. Séné,137.Sénebière, l8ll.' Seneçon, 1641 212.

' Sensitiver SS, 137.Serpolet, 166.Shérardie, 160.Siléoé, 70,l2g

-931- ,

: Sisymbre,l3l.Solanées, l48.Solidage, {64.Sorbier, 6&,92, l4l,' Sorgho, {91,209.Souci,168.Soude,167,2Al..Spargoute,124.

' Sparmannie,2l0.Spart, t9{.Spéculaire, lS8.Spergulaire, â3, l2&.

" des moissons, lS4.r rouge, {94.

Sphaigne,196,Spirée, 189, Z0B.

Stellaire, 87,lZ&..r, graminée, lp4.

" holostée,16,5L, l2{.r interméfliair.e, 124.

' Stramoine, 8b, 88, l5l .Suddée, LG7-,204,Sureaq, g, lg, 96, 8B,.gZ,,160Sycomore, {27.Symphoricar.pe, {60.Synanthérées. {61.Tabac, 69,20, 89,gg, {Ë0.9{1.Tabac-des-montagneso 16.3.

Tabouret, 132.94. Tamarinier,,t:t7. g0g. g{0.

Tanaisie, {68.. Teck,2(}8.

Îéesdahe, lB?.Thalictre, {2{.

' Thapsia, {4S.Thé,209.Thuya,20B.

. Thym, ZA,ll4,,l{$, lË6.Tiliacées, 197.Tilleul, ?fi,69,lyl.Tomate, {49.Topinambou r,T, lM.Torilide,l4B.Tournesol, 168, t1g. q()g.

Trèfle, 21,l3l.Trèfle-d'eau, 147.Tremble,176.Trientale, {48.Troêne, {47,

ft'uffe.198.lubulif,ores, l&ql. ,

Tulipe, SB; 37, E5, l8A.Tusrilage, 164. '.Ulmacées, {70,Urticées, {67.Yalériane, {61.ValdrirdnrÉer, 160.

Yalérianelle, {61,Vallirndrie, Sl.Yenillier',l8S, 2l{.Vélar, 132.Verge-d'or, f64,2t0.Yéronique, 73, l{f , {54, 20|", 2:12.

l-,g89,Vegce, l3S. nVesÈe-de-loup, {98.Yibriou, lDl.Vigne, $t,25,26, t6; 61., tl, 86, {98, fl}7, '

208.Vigne-blanche, {Sg.Vigne eauvage;159.Violctter 6E, l{S.Violne,69. ,Vipérine, 163.Vulpin, {9û. ''

' Whhlonbergie, 158.'IYellinglonia, {80.

fTABLE DES

Réacl,ifs, {.Montage des préparations,2. , .

Déf,nitions,8.

PREMIÈRE

ANATOMIE TT

CHAPITNE I.Tiseuia élhnmtaires d,es aégètauæ, E.Cellules (membrane, contenu. forme,

multiplication), 6.Fibres, {0.Vaisreaux {vaisseaux ordinaires, criblés,

Iaticifères), l{.. CHAPITRE II.

L'ëpid,enme et aea d,épendanecs, lB.'Stomates, 13.Poils et glandes, {4.

CHAPITRE III.

Organee iLç tra nutrition. Leurefonetiono,18.

l.' - nlclue .Défnition,lS.,Structuro,16.Espèces, {6.Uodiûcations, {7.Allôngement,18.dpaississement, lg.Fonctions, {9..Aliments de la plante. Nutrition, {g.Absorption. Absorption des subslauces

liquides ou dissoutes. Absorption dloxy-gène et dégagement anhydride earbo-nique. Action de ta raciae sur lessolides (digeslion). Les raeines pos-sèdent-eltes la faculdt d'excrétion ? {g.

2. - rreu.Définition,93.,Morliffcations, 93.

MATIÈRES

PARTIE.

PEYSIOIJOGID.

Structure interne (Dicotylddones, ilono.cotylédones et Acotylédones), 26.

Tige. souterraine (rhizome, tnbercule,bullre. caieux), 3{.

Accroissement de ta tige, 3if .

Fonctions, 34.Circulatiou de Ia sève (sève ascendante

ou brute, sève descendante ou éla-borée), 34.

llulliplication par fragments (procédésnatureli. Boulurage. Marcottage.Grefe),36.

3. - teullles.Bourgeonsr 43.Ramification,44.Feuilles,45.Struclure, 45,.

Feuilles simples et fbuiltes cbmposées, {2.Nervalion des feuilles simples, ig.Situation' des fouilles sur. la tige.

Phytlotaxie,4g.Modiûcations des feuilles, bl.Mouvements, S5.Fonctions,6û.Transpiration, 5S.Fonctiotr chlorophyllienne, Si6.

Résumé de la nutrition,57. !

dnlpnnr rv.

ftespiration,58.

CAAPITRE V,

Organes: d,e la reprod,uetion. Leursfonctionsr 60.

TRAITÉ ÉI,ÉUBNTAIRE DE BOTANIQUE

lnrnonucrron . Le microseope apptiqué ù l,étud,e des aégétauæ,l.toupesmicroscopiques,l. , ! -

'

' I. L FT.ET,R.

1' Fleir en géridral; ses pat'tieôi sen'action sur les gaz, 60. ! '

Diverses softes de fleurs, 62.

Bractéesn 63. :

lnflorescènce, 64.' Câlice, 67. r

Corolle,69. ' :

Androcée, 72.Glnécée ou pistil, 75.Origine des organes florriur. [téta-

' morphoses, 77.

Rejroduction serusllo,,(['dcondation,Girconstancer qui favorisent la

, fécondation. Fécondaliou croisée),''79.

t /. - FRUtr.a

Développement du fruit, 83.Struolure du péricu pe,'88.Déhiscence du péricarpe, 84.Classiûcation des fruits, 85.Graine, 89.

Développedelt de lbvule en graine,9l.Dissémination, 92:'Germinalion (Facultri germinalive. Ia.

fiuenceb nécessaires à la germination"Phéuomtànè ihimique de la geqmina: '

tion. Développèment de I'embryonen plattule et de la plantule en planteadulte),92.

Tableaux résumÀnt I'analomie et lophysiologie végélaleso 97.

DEUXTËtrf e panrte

\ CIJÂSSIAIOÂTIOII.

+

ctRlctÈnns cÉnÉneux D-ES PBINcIPÂLES FAUILLES Er DEscRlPrIoN

SOMilAIRE DES PLANTES.

I

I

l

I

I

I

I

i

I

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I

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I

i

.lI

i

I

\iI

CHAPITRE ICI..

lnrnooûctroN, {ld.taractères communs à tous les êtres

vivante,ll0.Caractêros distinctifs rtèr plahtes, ltl :

Des cla$siflcations en général' {ll'CHAPITRE II.

DrvEBsEs cLAsïIFlcarlons, I 18.

Syslème dô Ttiurnefqrt, l{3., de Linnér ll$.

lUéthode $e de Jussieu. Femilles natu-" -relles, l17.Tableau du règne végétal' l19.

l. cHAPITRD tll.

ErgnrncnuugNr DEs Dlcorrl,Épolns,l20.Premdèra cl,atta. - Polypétal'as hgpo-

ggnæ,120.

Rènonôulacées, 190.

Caryophyllées, l?3.Linées ou Linacées. l2S.'Gdraniacées, {2d.Matvacées, 126.

Acérinées, 127.

Ampétidéei, lza. .

Papavéracées,,128.Crqcifères, 129.

Deu*iàme elaase, - Potypétales ftûgynea,t|,ilà. .. ' l

Lfgumineuses, lS9l.

Amygdalées,. 137.Rosacées, I38.

I Pomacées, 140.

Ombelliféres, {41. /Troôsi,èrne classa. - GamoPétalea

' hypogynes,lht.Primulacées, {411.

Oléinées' l&8.

tentianrjes, 147.Solanéep, l4t. tBoraginrÉes, 152.Scrophularinéer, lS3.Labiées, 155.

Quatrùèrne ciûcse. * Gamopëtalespérlgynee,157.

Campanulacée$, ld7.Cucurbitacées, 158.Rubiaeées, 159.

Caprifoliacées, 160.

Valérianées, 160.Composées ou Synanthérdee, 16l.Cinquôème classe. - Apétolee non

. a,tnentocéee, 16&,,Polygonéæ, l6ê.Salsolacéee, 160.

Urticées,"167.Cannabinées, 167.Ulmacées, 170.

Euphorbiacéesi l7l.$fuièmg elasce. -

tacéee, 172."'Cupulifères, 172.Bétulinées, 17ô.

. Juglanddes, !75.Salicindes, 176rPlatanées, 177.1

\

I'

Déffqition,203.

-235-Septième clasae, - Gymnoaperrne s;

t77." .Conifères, 177.

CNAP.ITRS IY.

Eusn$icnsûEnT nEs rfloNocorxr.Éootes,t80: '' Premdère claeae, - Morc'ôotylédonae

'pénl,oùteer\ffi.Liliacées, 180.

Colchicacées, 182.Aspar;aginées, lE3.Âmarylliddes, {83.Iridées, {8S.Orchidées, l8l.'Deuaième clr"sae. - Monocotg lëd,oneg

eépalnWee,1PÆ'.'Graminées,185.Cypéracées, l9l- ,

Aroidées,192.

CIAPITRE V.

dr"a^n"urrnNt DEs acorvt Éooxesr[g!N.Fougères, 193.Lycopodiacdes, 194.Equisétacéer, l9B.llouoses, 195.

. Champigaons. trlicrobes, !96.

Àpétatee o,nùênt"

:

TROISIËME PARTIE.

GEOeR.ÂPErE BCITÂ-IIIQIrE.

.l

CIIAPITRE Ie..

RÉplnrruon oEs vÉcÉrrux. 203.l. Stations des végétaux, 208.9; Eabilations ou hahilatri dôs vdge-

taurr 905.3. Considérations génerales sul. le végé-

lation des cinq parties du monde, Z07.

CIAPTTRE II.

I^\rlûElrcss pur acrlscNT suB LAR.ÉPARflTroN lns vÉcÉuui, 2{Bn

l. Influence de latempérature,9lB"2. D de la lumière,214.3. o de I'humidité,214.A'. r du sot,2l5.5. \ D ''desêtresorganisés,gl$.

Tables alphabétique a, 217.

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