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Résumé

Le stage a été réalisé au sein de la plate forme d’imagerie de l’IBDML à Luminy. Il

avait pour objectif de mettre en place le suivi du fonctionnement des appareils de la

plate forme en utilisant des tests de métrologie.

Les tests métrologiques sont classés en 4 niveaux.

Pour ce stage, des fiches de suivi compilant les résultats des tests métrologiques de

Niveau 1 ont été réalisés. Ces fiches contiennent les résultats des tests suivants :

suivi de la puissance de la source d’illumination

homogénéité du champ d’illumination

coalignement

Ces tests ont été réalisés sur 2 types d’appareil :

un microscope confocal : LSM 510 (Zeiss)

un microscope à champ plein : AxioImager M2 (Zeiss)

En parallèle de ce suivi des appareils, des tests métrologiques ont été effectués pour

des problèmes spécifiques sortant du cadre général et pour valider l’intervention du

SAV sur les différents appareils.

En dehors de l’aspect métrologie, cette expérience m’a aussi permis de me rendre

compte du mode de fonctionnement quotidien d’une plateforme technologique.

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Remerciements

Je remercie dans un premier temps toutes les personnes au sein de l’IBDML pour

leur accueil et pour la bonne ambiance qu’il règne entre les membres des différentes

équipes.

Je tiens à remercier plus particulièrement tous les membres du service imagerie:

Mme Elsa Crudeli pour son aide sur les différents vidéo microscopes de la plate

forme.

M. Claude Moretti pour ses conseils avisés et l’entrain qu’il communique à toute

l’équipe.

M. Fabrice Daian pour son aide lors de l’utilisation de MATLAB que ce soit pour la

formation sur ce logiciel ou la création de programmes originaux.

M. Cédric Matthews pour son expertise et pour son professionnalisme ainsi que pour

sa rigueur et son amour du travail bien fait et non « vite fait ». Je le remercie

également pour son aide à la rédaction et pour les corrections apportées ce rapport.

Je remercie également les membres du service informatique Dominique Brandli, Eric

Rollee et Patrick Dru pour leur disponibilité lors de soucis ou pour leurs conseils

concernant l’informatique.

Pour finir, je tiens à remercier tous les membres des autres équipes pour toutes les

sorties organisées (calanques, laser game, volley…) qui ont participé à mon

intégration dans cette structure.

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Liste d’abréviations

ROI = « Region Of Interest » région d’intérêt délimitée dans une image

AOTF = l’AOTF (accoustical optical tunable filter) est un filtre de la lumière

d’excitation actif pour la lumière d’excitation. Il permet de sélectionner une longueur

d’onde pour la lumière d’excitation et il sert à moduler la puissance de cette lumière.

GSV = (Gray Scale Value) valeur en niveau de gris caractérisant l’intensité

lumineuse d’un pixel. Ces valeurs sont comprises dans une échelle graduée de 0 à

255 pour les images codées en 8 bits. Le O correspond au noir et la valeur 255 est le

blanc pour cette échelle.

Dapi = combinaison de filtres dans le trajet optique pour avoir une lumière

d’excitation dans l’UV et une émission dans le bleu (pic d’excitation du fluorophore =

365nm ; pic d’émission > 397nm).

FITC = combinaison de filtres dans le trajet optique pour obtenir une lumière

d’excitation dans le bleu et une émission dans le vert (pic d’excitation du fluorophore

= 470nm ; pic d’émission = 535nm).

Rhodamine = combinaison de filtres dans le trajet optique pour avoir une lumière

d’excitation dans le vert et une émission dans le rouge (pic d’excitation du

fluorophore = 546nm ; pic d’émission > 590nm).

CV = coefficient de variation. Le CV correspond au rapport de l’écart type sur la

moyenne pour une ROI d’une image. Cet indicateur permet d’évaluer la qualité d’une

image dans le rapport signal sur bruit.

PSF = « point spread function » fonction de dispersion optique d’un système.

Stack = pile d’images. Le stack désigne une suite d’acquisitions successives dans

une même dimension comme une pile d’images dans l’axe Z.

Plugin MetroloJ = Plugin fonctionnant sous Image J qui permet l’analyse de certains

test métrologiques (homogénéité du champ d’illumination, mesure de la PSF,

coalignement, …) développé par M. Fabrice P. Cordelières et M. Cédric Matthews.

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Sommaire

1. Introduction ..................................................................................................................................................................... 2

1.1. Présentation de la structure d’accueil ............................................................................................................... 2

1.2. Mise en place de la démarche qualité ............................................................................................................... 2

1.3. La métrologie ........................................................................................................................................................ 3

2. Description des tests métrologiques pour l’élaboration des fiches de suivi........................................................... 5

2.1. Description des deux appareils suivis ............................................................................................................... 5

2.2. Les tests métrologiques de niveau 1 ................................................................................................................. 5

2.2.1. Le suivi de la source d’illumination ........................................................................................................... 5

2.2.2. Le test d’homogénéité du champ d’illumination ..................................................................................... 7

2.2.3. Le test de coalignement ............................................................................................................................. 9

2.2.4. Les fiches de suivi de niveau 1 ............................................................................................................... 12

2.3. Test métrologiques de niveau 2 : la mesure de la PSF ................................................................................ 13

2.3.1. Préparation des lames de billes pour les mesures de PSF : .............................................................. 13

2.3.2. Mesure de la PSF ..................................................................................................................................... 14

3. Les tests répondant à une problématique particulière ............................................................................................ 16

3.1. Détermination de l’usure d’un cube de filtre FITC sur un AxioPlan 2 Imaging .......................................... 16

3.2. Test de comparaison de puissance laser sur le LSM 510 ............................................................................ 17

3.2.1. Mesure de la transmission du miroir quadri-bande à l’excitation ...................................................... 18

3.2.2. Transmission du miroir dichroïque quadri-bande à l’émission ........................................................... 18

4. Tests de vérification suite à une intervention du SAV ............................................................................................ 20

4.1. Etude du dysfonctionnement de la diode laser à 405 nm (UV) du LSM 510 META ................................. 20

4.1.1. Contexte ..................................................................................................................................................... 20

4.1.2. Tests réalisés avant l’intervention de Zeiss .......................................................................................... 21

4.1.3. Suivi de la diode laser après l’intervention du SAV ............................................................................. 22

4.2. Test de coalignement sur un microscope à champ plein sans déplacement en Z motorisé ................... 23

5. Développement d’outils d’analyse ............................................................................................................................. 24

5.1. Le Logiciel de programmation MATLAB ......................................................................................................... 24

5.2. Exemple de programme sous MATLAB le « programme billes » .............................................................. 25

6. Cadre de réalisation des tests .................................................................................................................................... 26

6.1. Détermination de la fréquence des tests pour le suivi des appareils .......................................................... 26

6.2. Communication des tests aux utilisateurs ...................................................................................................... 27

6.3. Définition des tolérances pour les tests métrologiques ................................................................................ 28

6.4. Amélioration des connaissances sur les machines utiles pour l’acquisition de nouveaux appareils ..... 28

6.5. Perspectives........................................................................................................................................................ 29

6.6. Conclusion ........................................................................................................................................................... 29

Bibliographie ........................................................................................................................................................................... 30

Annexes

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1. Introduction

1.1. Présentation de la structure d’accueil

Le service imagerie de l’IBDML (Institut de Biologie de Développement de Marseille-

Luminy) fait partie intégrante de la plate forme d’imagerie PICsL (Plateforme

d’Imagerie Commune du site de Luminy). Cette plateforme regroupe les

équipements présents au sein de l’IBDML et au sein du CIML (Centre d’Immunologie

de Marseille-Luminy), tout deux situés à Luminy. Depuis 2006, cette structure est

labélisée IBiSA (Infrastructures en Biologie Sante et Agronomie) et regroupe un

grand nombre d’instruments optiques.

Le but de mon stage au sein du service imagerie de l’IBDML est de mettre en place

des tests métrologiques sur les différents appareils de la plateforme. La mise en

place de ces tests permet le suivi et l’optimisation des performances des appareils.

1.2. Mise en place de la démarche qualité

Depuis quelques années, il est demandé aux laboratoires de mettre en place une

démarche qualité. Cette recommandation s’applique à toutes les structures et

laboratoires des instituts publics. La mise en place de cette démarche vise à

améliorer le fonctionnement, l’organisation et la lisibilité des différents services au

sein d’un institut. Au sein du service d’imagerie de l’IBDML, cette mise en place de la

démarche qualité est assurée par Elsa Crudeli. La démarche qualité nécessite

notamment la mise en place du suivi des performances des machines de la

plateforme selon des protocoles bien établis et robustes. Ce suivi permet tout

d’abord d’assurer le maintien des performances et de le rendre accessible auprès

des utilisateurs. C’est dans ce contexte que des tests métrologiques sont effectués

sur les différents appareils.

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1.3. La métrologie

La métrologie est la science des mesures en utilisant des étalons stables. Le groupe

de travail MRCT/RTmfm (Missions Ressources et Compétences

Technologiques/Réseau Technologique Microscopie Photonique de Fluorescence

Multidimensionnelle) a défini 4 niveaux différents de tests métrologiques. Ces

différents niveaux hiérarchisent un ensemble de tests qui rendent compte de seuils

de performance progressif d’un appareil.

Niveau 1 : homogénéité du champ d’illumination, contrôle du coalignement, suivi de

la source d’illumination.

Niveau 2 : stabilité des accessoires périphériques (hygrométrie, température…)

Niveau 3 : mesure de la PSF

Niveau 4 : contrôle de la dérive en x, y et z au cours du temps

Des protocoles de tests correspondants aux différents niveaux ont été créés par le

réseau métrologie RTmFm. Ces tests ont été réalisés en s’inspirant d’articles

concernant la métrologie comme ceux de Robert M. Zucker ou J.M. Zwier. Suite à la

création de procédures de tests métrologiques, ce réseau a mis en place un outil

d’analyse de données sur les images acquises : MetroloJ qui est un plugin

fonctionnant sous le logiciel Image J. Ce plugin permet l’analyse des données issues

des différents tests métrologiques. En Annexe 1, des exemples de rapports créés

par ce logiciel sont présentés. Les données contenues dans ces rapports sont

extraites et permettent l’élaboration des fiches de suivi des différents appareils.

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L’élaboration des fiches de suivi des tests métrologiques de niveau 1 est l’un des

objectifs principaux de ce stage. La création de ces fiches nécessite une

connaissance des différents appareils de la plateforme et une maitrise des différents

tests métrologiques. La réalisation de cet objectif a aussi fait appel à la création de

procédures d’analyse à l’aide d’outils informatiques existants (MetroloJ) ou à

développer (programme sous MATLAB).

Dans ce rapport seront présentés :

1. Les tests métrologiques pour l’élaboration des fiches de suivi

2. Les tests ciblés répondant à une problématique particulière

3. Les tests effectués lors d’une intervention du SAV

4. Le développement d’outils d’analyse

5. L’implication de la métrologie au sein d’une plateforme d’imagerie ainsi qu’un

bilan de ce stage

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Figure 3 : Organigramme du test de suivi de la puissance de la source d’illumination

en sortie d’objectif pour différentes longueurs d’ondes

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2. Description des tests métrologiques pour l’élaboration des fiches de suivi

2.1. Description des deux appareils suivis

La plateforme d’imagerie étant composée d’un grand nombre d’équipements, deux

appareils ont été choisis pour en effectuer un prototype de suivi. Le LSM 510 et un

AxioImager M2 de ZEISS sont choisis afin d’appliquer les tests métrologiques

respectivement sur un microscope confocal et un microscope à champ plein.

2.2. Les tests métrologiques de niveau 1

2.2.1. Le suivi de la source d’illumination

Ce test à pour but de vérifier la stabilité de la puissance de la source d’illumination

que ce soit sur un microscope à champ plein ou un confocal. La puissance de la

source d’illumination est mesurée en sortie d’objectif x10 à l’aide d’un puissance-

mètre (THORLABS PM100D calibré le 23/04/2009). Les variations de puissance sont

enregistrées sur 2 minutes pour tous les filtres de fluorescence du microscope à

champ plein et pour les raies laser 488, 543 et 633 sur le confocal. Le choix du miroir

dichroïque primaire est adapté en fonction de la raie laser que l’on désire suivre sur

le LSM 510. La procédure pour réaliser ce test est présentée dans la Figure 3 sous

forme d’organigramme. Les données issues de ces tests sont extraites du

puissance-mètre et analysées dans des tableaux Excel pour obtenir les Figures 4 et

5.

Dans la Figure 4, les deux tableaux correspondent aux résultats d’un test de suivi de

la source d’illumination pour les 2 appareils. Le temps t=0 correspond au début du

test et le temps t=2minutes indique la fin du relevé de puissance. Le rapport t=0 sur

t=2minutes correspond à la variation de la puissance sur 2 minutes (100% = pas de

variation sur 2 minutes). Pour le microscope à champ plein AxioImager M2, la

variation de la puissance de la source d’illumination est toujours inférieure à 5% sur 2

minutes quelque soit le filtre utilisé. Ce résultat montre une stabilité de la source

d’illumination de la lampe Fluo sur cet appareil. Pour le confocal LSM 510, une

variation de la puissance laser inférieure à 5% est également observée quelque soit

la raie laser.

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Figure 5: Compilation des résultats des tests de suivi de la puissance de la source

d’illumination à différentes dates : (A) graphique pour l’Axio Imager M2, (B) graphique pour le

LSM 510

Figure 4: résultats des tests de suivi de la puissance de la source d’illumination : (A) test du

13/07/2010 sur l’AxioImager M2, (B) test du 2/08/2010 sur le LSM 510

A

A

B

B

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Dans la Figure 5, les puissances moyennes sur 2 minutes pour le microscope à

champ plein et le confocal à différentes dates sont représentées. Ces puissances

moyennes varient peu au cours du temps à part pour la raie 633 sur le LSM 510.

Une diminution progressive de la puissance de cette raie laser est observée. Cette

diminution pourrait indiquer un vieillissement du laser He-Ne ou un problème

d’alignement sur le banc optique.

La Figure 6 montre les variations normalisées des puissances des différentes raies

lasers pendant deux minutes. Cette normalisation est faite en fixant à 1 la valeur

maximale de la puissance laser pour chaque raie laser. Des variations cycliques de

faibles amplitudes sont observées pour les différentes raies lasers. Ces fluctuations

sont liées aux propriétés de la source d’illumination et/ou au système de régulation

de la puissance laser : l’AOTF*.

Le suivi de la puissance de la source d’illumination permet de contrôler les variations

de puissance de la source d’illumination sur deux échelles de temps différentes :

A court terme pour observer les variations cycliques dues à la nature de la

source d’illumination et du régulateur de la puissance.

A long terme pour voir l’évolution de l’état des sources d’illumination au cours

du temps et/ou de l’alignement de l’ensemble des optiques.

Figure 6 : Variation normalisée de la puissance laser sur 2 minutes pour les

raies 488, 543 et 633 sur le LSM 510 le 2/08/2010

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Figure 7: Organigramme du test d’homogénéité de champ avec une lame miroir sur le

confocal et une lame de polymère fluorescent sur le microscope à champ plein

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2.2.2. Le test d’homogénéité du champ d’illumination

Deux méthodes différentes mais complémentaires pour l’analyse fournie sont

utilisées pour tester l’homogénéité du champ d’illumination :

L’homogénéité de champ en réflexion à l’aide d’une lame miroir pour le

microscope confocal et avec une lame de polymère fluorescent pour le

microscope à champ plein

L’homogénéité de champ avec des billes stables en fluorescence

La Figure 7 détaille les grandes étapes du test pour la première méthode. Les

acquisitions sont réalisées avec la raie 488 sur le confocal et le filtre FITC* sur le

microscope à champ plein.

Les résultats présentés dans la Figure 8 sont des données extraites du rapport

généré par le menu « Generate field illumination report » du plugin MetroloJ sous

Image J. Un rapport complet issu de ce plugin est présenté dans l’Annexe 1. Sur ces

images sont présentées la variation de l’intensité du signal sur le champ

d’observation en prenant pour point de référence le pixel où le signal est maximum.

Ces images seront disponibles pour les utilisateurs s’ils souhaitent corriger leurs

images de l’inhomogénéité du champ d’illumination.

Figure 8 : résultats des tests d’homogénéité de champ ; (A) utilisation de la lame

miroir sur le LSM 510 (B) utilisation de la lame Chroma sur le microscope à champ

plein

A B

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Figure 9: Organigramme du test d’homogénéité de champ avec des billes

fluorescentes stables

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La Figure 9 présente la deuxième méthode utilisant les billes fluorescentes.

Cette méthode permet de confirmer les observations faites avec la première

méthode. Cette méthode consiste à mesurer la différence d’intensité de signal

fluorescent d’un groupe de billes entre le centre du champ d’illumination et sa

périphérie.

La procédure d’analyse se fait manuellement sous Image J pour l’instant mais le

« programme billes » (Cf.5.2) a pour objectif d’automatiser la procédure d’analyse de

ce test.

Sur les images de la Figure 10, la plus grande variation observée est inférieure à

30% entre le centre et la périphérie du champ d’illumination.

A B

Figure 10: résultats des tests d’homogénéité de champ avec des billes

fluorescentes ; (A) test sur le LSM 510, (B) test sur l’AxioImager M2

A B

Figure 11 : suivi de l’homogénéité de champ pour les deux méthodes à différentes

dates; (A) pour le LSM 510, (B) pour l’AxioImager M2

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Figure 12: Organigramme du test de coalignement pour un microscope confocal

extrait de la notice d’utilisation du plugin MetroloJ

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Dans la Figure 11 est présentée la variation de l’homogénéité du champ

d’illumination en fonction du temps mesurée avec les 2 méthodes. Les variations

maximales d’intensité en X et en Y issue des différents tests sont représentées dans

ces graphiques.

Une variation de moins de 25% est obtenue dans la dimension du champ

d’observation de l’objectif x10, pour le test avec les billes fluorescentes que ce soit

en X ou en Y confirmant une bonne homogénéité du champ d’illumination pour les 2

appareils conformément à un article de Zucker de 2006 (Quality Assessment of

Confocal Microscopy Slide Based Systems: Performance).Dans le cas de la mesure

effectuée en réflexion, on observe une grande variabilité à différentes dates que l’on

ne retrouve pas dans la méthode de mesure utilisant des billes fluorescentes. Nous

pensons que cette divergence pourrait être liée à un problème de planéité lors du

repositionnement de la lame miroir au renouvellement de l’expérience. Un test de

planéité reste donc à réaliser. Il est à noter que des tests de planéité sont en cours

d’élaboration pour garantir l’horizontalité de la lame sur son support.

2.2.3. Le test de coalignement

Le test de coalignement est effectué afin de vérifier l’alignement entre les différentes

voies optiques d’un appareil. Ce test est extrêmement important car il est un

préalable à la mesure de colocalisation fréquemment utilisée en biologie. La

procédure détaillée de ce test est présentée dans la Figure 12.

Ce test consiste à effectuer un Z-stack sur 1 bille d’une lame test (Lame spherotech

Rainbow FPS 10057, diamètre des billes =10µm) pour les longueurs d’onde utilisées

classiquement pour les expériences de colocalisation. Dans notre cas, les couples

de longueurs d’onde d’excitation et d’émission suivis sont :

Microscope confocal Microscope à champ plein

λ excitation λ émission λ excitation λ émission

488 520 365 (Dapi) 420

543 570 470 (FITC) 520

633 670 546 (Rhodamine) 620

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Figure 13: résultats des tests de coalignement sur 3 canaux ; (tab A) sur le LSM 510,

(tab B) sur l’AxioImager M2

Figure 14: suivi des résultats des tests de coalignement sur 3 canaux en fonction du

temps sur le LSM 510

tab A tab B

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L’onglet coalignement report du plugin MetroloJ donne en sortie la position du centre

de gravité de la bille par voie lumineuse (pixel où se trouve le maximum d’intensité)

ainsi que la distance entre ces centres de gravité. Ce rapport fournit aussi les

résolutions optiques théoriques calculées à partir de l’ouverture numérique de

l’objectif et des longueurs d’onde d’émission. Un rapport de coalignement est

présenté dans l’Annexe 1.

Les coordonnées de la position des centres de gravité de la bille pour les différentes

longueurs d’onde d’émission à un temps donné sont présentées dans la Figure 13. Il

figure aussi dans ces tableaux le rapport entre les distances mesurées entre les

centres de gravité des différentes voies optiques et les résolutions optiques

théoriques calculées. Il a été fixé de façon empirique que si le rapport entre les

centres de gravité des différentes voies optiques et les résolutions optiques

théoriques est supérieure à 2 le test de coalignement ne sera pas validé. Nous

observons un rapport qui est inférieur à 2 pour les deux appareils.

Les Figures 14 et 15 montrent le suivi des distances entre les centres de gravité des

différents canaux en fonction du temps pour les 2 appareils.

Pour le LSM 510, dans la Figure 14, les distances entre les centres de gravité des

différents canaux se révèlent faibles : 1,5 µm pour la distance la plus élevée entre la

raie 543 et la raie 633 le 10/05/2010.

Les écarts de position entre les centres de gravité peuvent être du aux aberrations

chromatiques. L’ampleur de ces aberrations est en relation avec la correction

effectuée par l’objectif. Les objectifs Apochromatiques sont ceux qui corrigent le

mieux les aberrations chromatiques et ce sont ceux qui ont été choisis pour les tests

de coalignement.

Pour l’AxioImager M2, dans la Figure 15, une grande variabilité des distances

mesurées à différentes dates est observée entre les différents canaux. Les canaux

FITC et Rhodamine sont co-alignés car la distance entre les centres de gravité de

ces canaux reste dans un intervalle de valeurs conforme à nos exigences.

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Figure 16: variation de la distance entre les centres de gravité des canaux

DAPI et Rhodamine pour les axes X, Y et Z en fonction du temps

Figure 15 : suivi des résultats des tests de coalignement sur 3 canaux en fonction du

temps sur l’AxioImager M2

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Dans la Figure 15, un problème de stabilité de la distance mesurée entre le Dapi et

la Rhodamine et entre le Dapi et le FITC est révélé. Il semble donc qu’un problème

vienne du chemin optique incluant la combinaison de filtres pour le Dapi, une étude

plus approfondie est donc menée.

Dans la Figure 16 est présentée la variation au cours du temps entre les 2 filtres

ayant les longueurs d’onde en émission les plus éloignées, pour les tests de

coalignement sur l’AxioImager M2, que sont le DAPI et la Rhodamine. Ce graphique

montre que le problème de coalignement provient d’un décalage en Z car les canaux

DAPI et Rhodamine sont co-alignés dans les axes X et Y.

Ce décalage en Z serait probablement du au fait que l’objectif x40 installé sur cet

appareil n’est pas bien corrigé des aberrations chromatiques pour les longueurs

d’onde proche de l’UV. Cependant, la fluctuation observée n’est pas explicable. Ce

test est donc à adapter pour avoir des mesures de coalignement non biaisées sur cet

appareil.

Pour conclure sur ce test, nous pouvons confirmer que le LSM 510 permet des mises

en évidences de co-localisation de marqueurs fluorescents sans biais que ce soit en

X, Y ou Z. Par contre, L’AxioImager M2, en l’état, avec l’objectif 40x (40x plan

néofluar ph3 dic 3) ne sera pas adapté pour montrer que des marqueurs fluorescents

sont co-localisés dans l’axe Z.

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Fiche de suivi de niveau N1 du LSM 510 (salle 926) n°SIP 41146 Dernière mesure le 2/08/2010

Suivi de la mesure de puissance des raies laser 488,543 et 633

Evolution au cours du temps des différentes raies lasers avec les dichroïques primaires adaptés

Variation de la puissance des différents lasers en mW sur 2 minutes

Les mesures de puissance laser sont effectuées 20 minutes après l’allumage des lasers, en sortie d’objectif x10 et avec l’AOTF réglé à 100%

Suivi de l’homogénéité de champ pour la raie laser 488

Variation maximale de l’intensité du centre à la périphérie en fonction du temps pour les axes X et Y

Homogénéité avec une lame miroir

Masque de correction :

Homogénéité avec des billes fluorescentes

Suivi du coalignement pour les raies laser 488, 543 et 633

Suivie de la distance normalisée entre les canaux au cours du temps

Projection des 3 canaux sur les différents axes

Utilisation de l’objectif x63 pour les tests de coalignement

Personne ayant réalisé les tests : Mise en place le :

Corrélation entre les 2 méthodes : Moyenne

Figure 17: Fiche de suivi de niveau 1 du confocal LSM 510

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12

2.2.4. Les fiches de suivi de niveau 1

Les procédures des différents tests métrologiques de Niveau 1 ont été détaillées

précédemment. A partir des résultats extraits de ces tests, des fiches récapitulatives

sont créées. Ces fiches de suivi ont pour but de compiler tous les résultats obtenus

et de les rendre visibles et compréhensibles pour les utilisateurs des appareils.

Les fiches de suivi de niveau 1 pour le LSM 510 et l’AxioImager M2 sont présentées

dans les Figures 17 et 18. Sous l’inscription masque de correction sera disponible le

lien de l’image originale correspondant au test d’homogénéité de champ. Un

programme sera développé par la suite permettant à l’utilisateur de corriger les

variations d’homogénéité du champ d’illumination sur ses propres images.

Les 2 fiches de suivi possèdent la même présentation générale :

Dans la colonne de gauche sont regroupés les résultats cumulés des

différents tests métrologiques à différentes dates.

Dans la colonne de droite sont placés les résultats des tests à un temps

donné (les derniers tests réalisés sur l’appareil avant la rédaction de la fiche).

Dans l’entête sont regroupés : le nom de l’appareil, le niveau de la fiche de suivi,

le numéro SIP qui correspond au numéro d’identification de l’instrument ainsi que

la date du dernier relevé de mesure. Tous les résultats des tests à un temps

donné correspondent aux tests effectués à cette date.

En haut se situent les résultats des tests portant sur la puissance de la source

d’illumination.

Au milieu, les tests concernant l’homogénéité du champ d’illumination.

En bas, les résultats des tests de coalignement.

En pied de page figure le logo de l’IBDML, le nom de la personne ayant réalisée

les tests et la date où la fiche de suivi a été mise en place.

Cette disposition devra rester identique pour les prochaines fiches de suivi de niveau

1 des autres appareils de la plate forme pour garder une cohérence et améliorer la

lisibilité des fiches par les utilisateurs.

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Fiche de suivi de niveau N1 de l’AxioImager M2 salle 730 n°SIP 50245 Dernière mesure le 13/07/2010

Suivi de la mesure de puissance de la lampe à mercure

Evolution au cours du temps de la puissance de la lampe mercure en mW pour les différents canaux

Variation de la puissance de la lampe mercure en mW pour les différents canaux sur deux minutes

Suivi de l’homogénéité de champ pour le filtre FITC

Variation maximale de l’intensité du centre à la périphérie en fonction du temps pour les axes X et Y

Homogénéité avec une lame chroma

Masque de correction :

Homogénéité avec des billes fluorescentes

Suivi des canaux DAPI, FITC et Rhodamine et test de coalignement

Suivi de la distance entre les canaux au cours du temps

Projection des 3 canaux sur les différents axes

Personne ayant réalisé les tests : Mise en place le :

Utilisation de l’objectif x10 pour les

tests d’homogénéité de champs

Corrélation entre les 2 méthodes : bonne

Utilisation de l’objectif x40 pour les tests de coalignement

Mesures de puissances réalisées, 20 minutes après

l’allumage de la lampe, en sortie d’objectif x10

Figure18 : Fiche de suivi de niveau 1 du microscope à champ plein AxioImager M2

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13

2.3. Test métrologiques de niveau 2 : la mesure de la PSF

La PSF* (Point Spread Function) ou fonction de dispersion optique d’un système

consiste à imager un objet ponctuel d’un diamètre inférieur à la résolution optique du

système sur lequel la mesure est effectuée. La PSF permet d’extraire les valeurs de

résolutions en X, Y et Z d’un appareil optique.

La mesure de PSF a tout d’abord été réalisée avec des lames commerciales mais

ces tests ne se sont pas avérés concluants. Une mauvaise fixation des billes aux

lames rendait la réalisation de mesure de PSF impossible à cause de leurs mobilités.

2.3.1. Préparation des lames de billes pour les mesures de PSF :

Matériel utilisé :

Solution de billes Invitrogen T7284 (d=0,1 µm)

Milieu de montage (P7220 Component Molecular Probes)

Lame porte objet recouverte de polylysine et lamelle d’épaisseur 0,17mm

Une dilution en cascade jusqu’au 1/10000e dans de l’eau distillée est effectuée avec

la solution de billes. La dilution au 100e possède la meilleure dispersion des billes

après observation des différentes dilutions au microscope. C’est cette dilution qui est

choisie pour la préparation des lames de billes.

2 lots de lames sont réalisés en triple :

1er lot de lames 2e lot de lames

dépôt d’une goutte de solution de

billes (< 1µL) sur la lamelle, étaler la

goutte avec une lamelle, laissé

sécher 5-10 minutes

Dépôt sur la lame du milieu de

montage (P7220 Component

molecular probes)

Montage lame-lamelle avec du vernis

dépôt d’une goutte de solution de

billes (< 1µL) sur la lame, étaler la

goutte avec une lamelle, laissé

sécher 5-10 minutes

Dépôt sur la lame du milieu de

montage (P7220 Component

molecular probes)

Montage lame-lamelle avec du vernis

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Figure 19: Organigramme du test de la mesure de PSF sur le confocal LSM 510 extrait

de la notice d’utilisation du plugin MetroloJ

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14

Une présence importante d’agrégats est observée dans les lames du lot 2 par

rapport au lot 1 lors de la mise au point sur les lames. Les mesures de PSF

s’effectueront essentiellement sur les lames du lot 1 (dépôt de la solution de billes

sur la lamelle) qui présentent de meilleures conditions pour réaliser des mesures de

PSF.

2.3.2. Mesure de la PSF

La procédure détaillée pour effectuer des mesures de PSF sur le LSM 510 est

décrite dans la Figure 19. Sur l’AxioImager M2, la procédure consiste à :

faire la mise au point sur la bille avec l’objectif controlé (x40) et le filtre FITC

ajuster le temps d’exposition pour ne pas avoir de pixel saturés

faire un Z-stack avec une taille des pas en Z inférieur au diamètre de la bille

(0,1µm)

Le Z stack est sur-échantillonné afin d’avoir un recouvrement des différents Z et

d’améliorer le rapport signal sur bruit sur l’ensemble de la PSF.

La Figure 20 présente les projections du Z-stack de la bille de 0,1µm. Ces

projections sont extraites du rapport issu du programme MetroloJ « generate PSF

report ». Cette figure permet de se rendre compte de la déformation d’une source

ponctuelle traversant l’optique d’un appareil. Un rapport complet d’une mesure de

PSF issu du programme MetroloJ est présenté dans l’Annexe 1.

La mesure de la PSF se fait par l’intermédiaire de la FWHM (Full Width at Half

Maximum) qui est la largeur du pic à mi-hauteur de l’intensité maximale. La

régression pour la mesure de la FWHM est calculée par le programme MetroloJ pour

les différents axes ainsi que les valeurs de résolution théoriques à partir de

l’ouverture numérique de l’objectif et de la longueur d’onde d’émission.

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Figure 20: Projection d’un Z-stack selon les différents axes d’une bille de 0,1µm de

diamètre pour : (A) le LSM 510, (B) l’AxioImager M2

A B

Figure 21: mesure de FWHM calculée par le programme MetroloJ

pour ; (A) le LSM 510, (B) l’AxioImager M2

Figure 22: mesure de FWHM calculée par le programme MetroloJ

pour ; (A) le LSM 510, (B) l’AxioImager M2

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15

Dans la Figure 21, les valeurs des FWHM pour le LSM 510 selon les différents axes

sont présentées. Le rapport FWHM sur FWHM théorique permet de déterminer

l’écart entre la valeur mesurée et la valeur théorique. Pour cet appareil, ce rapport

est inférieur à 2 sauf selon l’axe Y où le rapport atteint 2,02.

La Figure 22 présente les mesures de FWHM expérimentales et théoriques ainsi

que le rapport entre les deux sur l’AxioImager M2. Les valeurs du rapport sont toutes

inférieures à 2 que ce soit pour l’axe X, Y ou Z.

Si le rapport entre la valeur théorique de la FWHM et la valeur expérimentale est

supérieur à 2, l’écart entre les deux valeurs est considéré comme trop important ce

qui indique une mauvaise résolution du système optique vérifié.

Les deux appareils testés ont des valeurs comprises dans les tolérances pour le test

de PSF.

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Figure 23 : Organigramme d’un test pour déterminer l’usure d’un cube de filtre fluorescent

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16

3. Les tests répondant à une problématique particulière

Ces tests font suite à des observations émises par des utilisateurs et permettent

d’évaluer des problèmes spécifiques sur les différents instruments de la plate forme.

Cela permet l’identification de l’origine d’un problème ou la mise en évidence d’une

pièce défectueuse.

Dans cette partie, deux tests seront abordés : le premier concernant l’évaluation de

l’usure de filtre sur un microscope à champ plein et le deuxième portant sur

l’évaluation des performances d’un miroir dichroïque sur un microscope confocal. La

description de 2 miroirs dichroïques et d’un cube de filtre fluorescent est faite dans

l’Annexe 2.

3.1. Détermination de l’usure d’un cube de filtre FITC sur un AxioPlan 2 Imaging

Ce test a pour point de départ la remarque faite par un utilisateur qui observait un

signal très faible sur ces échantillons en utilisant une bande d’excitation dans le bleu

et une bande d’émission dans le vert. Le cube de filtre FITC permet de réaliser ce

type d’acquisition. Un test a donc été réalisé pour déterminer l’origine du problème.

Pour ce test, un cube de filtre FITC neuf ayant les mêmes caractéristiques que le

cube de filtres supposé usé est utilisé. Ce cube de filtre neuf est utilisé comme

référence. La procédure de ce test est détaillée dans la Figure 23.

L’intégralité du rapport de ce test est présentée dans la Figure 24. Ce rapport

conclut qu’une perte d’environ 40% du signal lors de l’utilisation du cube de filtre usé

par rapport au cube de filtre neuf. Le filtre devra être remplacé.

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Suivi du filtre FITC sur l’Axioplan 2 Imaging (salle 1023)

Méthode et résultats :

Mise au point sur une lame de bille fluorescente de diamètre 10µm avec l’objectif x20 à

l’aide d’un filtre FITC de référence ayant les mêmes caractéristiques spectrales que le filtre testé

(figure 2).

On détermine le temps d’exposition afin d’être en dessous de la saturation et on mesure la

moyenne d’intensité de régions d’intérêts (ROI) localisées sur différentes billes du champ

d’observation.

On conserve les paramètres d’acquisition identique (temps d’exposition, position en Z,

champ d’observation) et on remplace le filtre FITC « contrôle » par le filtre FITC présent actuellement

sur l’appareil. L’image correspondante est la figure 1.

Les deux images sont analysées sous Image J où l’on trace des ROI circulaires sur 5 billes et l’on

compare les moyennes d’intensité de ces ROI. La variation d’intensité est mesurée avec le filtre FITC

de référence de la façon suivante : x 100.

Ces variations entre les 2 images sont consignées dans la figure 3.

Suite à cette étude, nous avons remarqué une perte d’intensité de l’ordre de 40% du filtre FITC

installé sur l’appareil par rapport au filtre FITC de référence. Cette perte d’intensité est due à l’usure

des filtres constituant le cube de filtre FITC en place sur l’appareil. Le cube de filtre FITC est donc à

changer sur cet appareil.

Fait le : 9/05/2010 Par : Cédric Matthews, Elsa Crudeli et Davy Soleilhet

Figure 1 : Image de la lame de bille

au x20 avec le filtre FITC à tester

Figure 2 : Image de la lame de bille

au x20 avec le filtre FITC de référence

Figure 3 : figure 1 où sont ajoutés

les variations d’intensité avec pour

référence la figure 2

Figure 24: Rapport du test concernant l’usure d’un cube de filtre FITC sur l’AxioPlan 2 Imaging

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3.2. Test de comparaison de puissance laser sur le LSM 510

Dans le trajet optique constitutif d’un microscope confocal, deux types de miroir sont

placés : les miroirs dichroïques primaires et les miroirs dichroïques secondaires

présentés dans la Figure 25. Les miroirs dichroïques dits primaires séparent les

faisceaux d’excitations de l’émission de fluorescence alors que le miroir dichroïque

secondaire sépare les émissions de fluorescence en fonction des longueurs d’ondes.

Les caractéristiques d’un miroir dichroïque bi-bande et quadri-bande sont présentées

dans l’Annexe 2.

La présence du miroir dichroïque primaire quadri-bande* (HFT UV, 488, 543, 633)

dans le trajet optique sur le LSM 510 provoque une diminution observable du signal

fluorescent par rapport aux miroirs dichroïques primaire mono* (488) ou bi-bande*

(488,543). Cette observation est faite avec les mêmes paramètres d’acquisition où la

seule différence est le miroir dichroïque primaire utilisé. L’étude suivante s’intéresse

aux capacités de transmission du miroir dichroïque primaire quadri-bande du

confocal LSM 510.

Le miroir quadri-bande est important car il est indispensable pour faire des

acquisitions sur des échantillons multimarqués.

Pour déterminer si la variation du signal fluorescent est normale, un autre confocal

présent sur le site, le LSM 510 META, disposant du même miroir dichroïque quadri-

bande est utilisé en comparatif.

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Figure 26: comparaison de la puissance laser en sortie d’objectif x10 avec le miroir

dichroïque HFT UV, 488, 543, 633 entre le LSM 510 et le LSM 510 META

Figure 25 : schéma simplifié du trajet de la lumière pour les confocaux montrant

le positionnement des miroirs dichroïques primaires et secondaires

tab 1

tab 2

tab 3

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18

Cette étude se fait en deux étapes :

3.2.1. Mesure de la transmission du miroir quadri-bande à l’excitation

Ce test est réalisé en effectuant un test de puissance laser (Cf. 2.2.1) sur les 2

appareils que sont le LSM 510 et le LSM 510 META. La mesure de puissance laser

en sortie d’objectif avec le miroir dichroïque primaire 20/80 est choisie comme

référence sur les 2 appareils. Il est à noter que le miroir dichroïque 20/80 est utilisé

pour les opérations de maintenance et donne normalement peu de fluctuation entre

différents microscopes.

Les AOTF* des 2 appareils pour les raies 488 et 543 sont réglés pour avoir la même

puissance laser en sortie d’objectif x10 sur les deux microscopes confocaux.

En gardant les mêmes réglages d’AOTF et paramètres d’acquisition, une mesure de

la puissance laser est effectuée après avoir remplacé le 20/80 par le quadri-bande

dans le trajet optique.

Dans la Figure 26 (tab 3), les résultats de ces tests sont compilés. Pour la raie 488,

une perte de 20% de la puissance laser est observée et une perte de 30% pour la

raie 543. Ces résultats montrent que le miroir dichroïque quadri-bande installé sur le

LSM 510 transmet moins bien la lumière d’excitation que celui monté sur le LSM 510

META.

3.2.2. Transmission du miroir dichroïque quadri-bande à l’émission

Ce test a pour originalité d’utiliser une raie laser (514nm) présente dans le système

pour évaluer la transmission de cette onde à travers un miroir dichroïque qui a la

propriété de laisser passer cette longueur d’onde. Une acquisition en réflexion sur

une lame miroir avec la raie laser à 514 nm est effectuée sur les miroirs dichroïques

primaires 20/80, qui sert de référence, et le miroir dichroïque quadri-bande. Les

valeurs de puissance laser sont égales en sortie d’objectif.

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Figure 28: comparaison des moyennes d’intensité mesurées sur une ROI pour les miroirs

dichroïques HFT UV, 488, 543, 633 et 20/80 entre le LSM 510 et le LSM 510 META pour

la raie 514

80% 75%

A B

Figure 27 : courbes de transmission des miroirs dichroïques primaires fournis par Zeiss ;

(A) pour le miroir 20/80, (B) pour le miroir quadri-bande

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19

Les caractéristiques de transmission des miroirs dichroïques en fonction de la

longueur d’onde sont connues pour une lumière d’excitation à 514 nm :

Le 20/80 laisse passer 75% de la lumière à 514 nm : Figure 27 (A)

Le quadri-bande laisse passer 80% de la lumière à 514 nm : Figure 27 (B)

Ces informations permettent de déterminer les moyennes théoriques calculées dans

la Figure 28. La moyenne théorique du quadri-bande correspond à la moyenne

d’intensité mesurée sur le 20/80 multiplié par 1,05 pour compenser la variation de

transmission de la lumière entre les 2 dichroïques.

Pour le LSM 510 META, la moyenne d’intensité théorique et la moyenne d’intensité

mesurée sont quasi identiques (rapport de 102%) indiquant que le miroir dichroïque

quadri-bande installé sur cet appareil répond aux caractéristiques communiquées par

Zeiss.

Pour le LSM 510, le même rapport est de 59% indiquant une perte de transmission

du signal d’environ 40% par rapport à la valeur de moyenne d’intensité attendue.

La perte de signal observée lors des acquisitions a pu être évaluée quantitativement

grâce a ces tests. Le miroir dichroïque HFT UV, 488, 543, 633 du LSM 510 ne

respecte pas les spécifications du constructeur et provoquent la diminution du signal

détecté en émission de fluorescence. Ceci s’avère important car ce miroir dichroïque

permet la réalisation d’acquisitions séquentielles ou simultanées quand plusieurs

raies lasers sont utilisées.

Pour compenser la faible transmission de l’émission de fluorescence, l’utilisateur est

obligé d’exciter plus fortement son échantillon en augmentant la puissance laser

provoquant ainsi un photoblanchiment de son échantillon.

En rassemblant les données du 3.2.1 et 3.2.2, on en conclut que le miroir dichroïque

quadri-bande installé sur le confocal 510 est défectueux dans ses propriétés de

réflexion de la lumière à l’excitation et dans ses propriétés de transmission.

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20

4. Tests de vérification suite à une intervention du SAV

Pour des dysfonctionnements ne pouvant être pris en charge par le service imagerie,

un recours au SAV du fabricant de l’appareil est effectué.

Dans ce contexte, l’utilisation de la métrologie intervient en deux temps :

En amont, elle permet de mettre en évidence un problème récurent remarqué

par les utilisateurs ou par le service imagerie. Un test est effectué sur

l’appareil et un rapport contenant les données issues de ce test est envoyé au

SAV. Cette procédure permet le ciblage du problème et facilite ainsi le travail

du SAV en sachant sur quel domaine ils doivent intervenir.

En aval, la métrologie est utilisée pour contrôler l’intervention du SAV. Ce suivi

permet de valider ou non l’intervention du SAV. Il permet aussi de déterminer

les valeurs de référence pour un instrument car les valeurs issues des tests

après une visite du SAV sont celles acceptées par le constructeur pour son

appareil.

L’utilisation des tests métrologiques visent à améliorer l’intervention SAV des

différents fabricants. La réalisation de ces tests permet l’établissement de diagnostics

des pannes et assurent aux utilisateurs la résolution des problèmes suite à

l’intervention du SAV.

4.1. Etude du dysfonctionnement de la diode laser à 405 nm (UV) du LSM 510

META

4.1.1. Contexte

Dès le mois d’avril 2010, il a été remarqué par les utilisateurs des problèmes pour les

acquisitions avec un marquage DAPI* sur le confocal LSM 510 META.

Suite aux observations, plusieurs hypothèses peuvent expliquer le

dysfonctionnement de la diode UV :

Un problème lié à la diode laser en elle-même

Un problème lié à l’AOTF (pilotage électronique, alignement à l’entrée de l’AOTF)

Un désalignement de la fibre optique de la diode 405

Un problème de couplage de la fibre à l’entrée de la tête confocale

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Figure 30: Suivi de la puissance laser de la diode 405 en sortie d’objectif x10 sur le

confocal LSM 510 META pendant 4H20

Figure 29: Suivi de la puissance laser de la diode 405 en sortie d’objectif x10 sur le

confocal LSM 510 META

Tab 1

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21

4.1.2. Tests réalisés avant l’intervention de Zeiss

En premier lieu, un test de puissance laser en sortie d’objectif x10 est réalisé. Ce test

permet de déterminer si la diode 405 nm fonctionne correctement. Pour ce test, la

méthode est la même que celle appliquée pour le test de suivi de la source

d’illumination (Cf.2.2.1). Un suivi est effectué sur 45 minutes. Les résultats de cette

expérience sont présentés dans la Figure 29. Une augmentation de la puissance

laser est observée sur cette figure. Des relevés ponctuels à 3 et 5 heures sont faits à

la suite de ce relevé en continu sur 45 minutes et sont présentés dans le tableau 1

de la Figure 29.

Ces relevés ponctuels montrent que la valeur de la puissance laser tend vers un

plateau. La durée entre ces relevés ponctuels ne permet pas de déterminer au bout

de combien de temps elle atteint le plateau.

Dans la Figure 30, la même expérience est réalisée sauf que la mesure de

puissance laser se fait en continu pendant 4H20 où le début du relevé coïncide avec

l’allumage de la diode laser. La stabilisation de la puissance de la diode laser 405 nm

apparait 2H30 après l’allumage de la diode laser. Cette stabilisation de la puissance

laser est anormale car elle doit s’opérer quelques minutes après la mise sous

tension.

Suite à ce constat, une intervention du SAV a eu lieu où un réalignement de la diode

laser 405 nm a été effectué. Ensuite, une mesure de la puissance de la diode laser

en sortie d’objectif a été effectuée. En fin d’intervention, un suivi de la puissance

laser en sortie d’objectif a été effectué pour contrôler la stabilité de la puissance laser

au cours du temps.

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Intervention de Zeiss le 5/07/2010

Figure 31 : Suivi de la puissance laser de la diode 405 en sorite d’objectif x10

sur le confocal LSM 510 META à différentes dates

Figure 32 : Processus qualité pour un test ciblé sur un appareil

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22

4.1.3. Suivi de la diode laser après l’intervention du SAV

En concertation avec le technicien, une série de mesures de puissance de la diode

laser en sortie d’objectif a été réalisée. Les résultats de ces tests sont présentés

dans la Figure 31.

La puissance laser diminue depuis l’intervention de Zeiss sur le LSM 510 META pour

atteindre un niveau plus bas que celui avant l’intervention.

La diode laser fonctionne correctement car immédiatement après le réalignement fait

par le technicien de Zeiss, des valeurs de puissance laser attendues sont obtenues.

(Figure 31).

Le dysfonctionnement de la diode laser UV 405 nm n’a pas été réglé suite à

l’intervention du SAV de Zeiss.

Cette étude permet de montrer l’implication de la métrologie lors d’un recours au

SAV d’un fabricant de l’un des appareils de la plateforme d’imagerie que ce soit pour

le diagnostic d’un problème ou le suivi d’un appareil après l’intervention du SAV.

La démarche effectuée pour ce test s’inscrit dans un processus qualité montré dans

la Figure 32 où le retour de satisfaction et l’amélioration du processus sont mis en

application.

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Suivi du coalignement sur l’Axioplan 2 (salle 112)

Méthode et résultats :

Cet appareil ne dispose pas de déplacement en Z. il est donc nécessaire d’effectuer un test particulier pour suivre le coalignement des différents canaux.

Pour cela, nous utilisons des lames de billes possédant un cœur et un anneau qui émettent dans des plages de longueurs d’onde différentes. Pour suivre le coalignement des canaux Dapi, GFP et Rhodamine, nous faisons une acquisition pour les différents canaux sur une même bille (Focalcheck F24633 de 6µm de diamètre). Cette bille a pour caractéristique d’avoir un centre excitable par le canal Dapi et un anneau en périphérie excitable par le canal GFP et à moindre mesure par le canal Rhodamine.

Ces acquisitions sont réalisées avec l’objectif x40, en réglant le focus où l’intensité du signal est maximale et avec un temps d’exposition juste en dessous la saturation. Ces acquisitions sont présentées dans les Figures 1, 2 et 3.

Les ROI linéaires présentent sur les 3 figures précédentes sont identiques et une mesure de l’intensité du signal le long de ces ROI est faite pour les différents canaux. Les résultats de cette étude sont détaillés dans la figure 4.

On observe un décalage de 0,34 µm entre le centre de la bille observé avec le canal Dapi et le centre de l’anneau observé avec les filtres GFP et Rhodamine. Cette distance étant inférieure à 0,5 µm, on peut donc valider ce test de coalignement sur cet appareil.

Fait le : 20/07/2010 Par : Cédric Matthews et Davy Soleilhet

Figure 4 : (A) profil d’intensité pour les différents canaux le

long des ROI tracées sur les figures 1,2 et 3. (B) Tableau où

sont extraites les distances des pics d’intensité à partir de la

figure 4 (A).

Figure 1 : image avec le filtre Dapi Figure 3 : image avec le filtre Rhodamine Figure 2 : image avec le filtre GFP

Figure 33 : rapport du test de coalignement sur un microscope à champ plein Axioplan 2 qui

ne possède pas de platine motorisée en Z

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23

4.2. Test de coalignement sur un microscope à champ plein sans déplacement en

Z motorisé

Ce test de coalignement est effectué suite à une intervention du SAV pour réaligner

les différentes voies optiques sur un microscope à champ plein : l’Axioplan 2.

Ce microscope à champ plein ne possède ni de platine motorisée ni de tourelle

d’objectifs pour le déplacement en Z. Le test de coalignement (Cf.2.2.3) nécessite

un déplacement en Z pour obtenir la position des barycentres des différentes

longueurs d’onde d’émission. Le coalignement entre les voies Dapi, FITC et

Rhodamine peut être suivi en X et Y grâce à une autre méthode.

Cette méthode consiste à utiliser des billes fluorescentes qui possèdent un cœur et

un anneau en périphérie excitable à des longueurs d’onde différentes et émettant

respectivement à différentes longueurs d’ondes.

Le décentrage entre le cœur et l’anneau périphérique est déterminé et permet de

mesurer le coalignement en X et Y. La procédure détaillée de ce test est décrite dans

la Figure 33. Cette figure est le rapport comprenant la méthode et les résultats de ce

test de coalignement.

La distance entre le centre du cœur et de l’anneau est de 0,34 µm. Cette distance

est inférieure à 0,5 µm. Ce rapport montre un coalignement compris dans nos

tolérances pour le Dapi, FITC et Rhodamine en X et Y.

L’obtention d’une mesure de coalignement peut se faire selon plusieurs méthodes

selon les caractéristiques de l’appareil. Les spécificités techniques d’un appareil

doivent être prises en compte pour le choix des tests métrologiques.

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.

Figure 34: Interface du Logiciel MATLAB

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24

5. Développement d’outils d’analyse

La mise en place du suivi des performances des appareils sur la plate forme

d’imagerie de l’IBDML nécessite un grand nombre de tests métrologiques. L’analyse

des données issues des tests de niveau 1 se fait principalement à l’aide du plugin

MetroloJ dans Image J.

Deux contraintes principales sont à respecter pour l’analyse des données issues des

tests métrologiques :

La première est de posséder des outils d’analyse simples, utilisables par le

plus grand nombre d’utilisateurs. Ces outils doivent limiter les choix des

utilisateurs en leur demandant les paramètres essentiels à l’analyse comme

les longueurs d’onde d’excitation et d’émission, l’ouverture numérique de

l’objectif... Le but étant de limiter l’intervention de l’utilisateur afin d’avoir des

analyses reproductibles.

La deuxième est la contrainte de temps. La plateforme d’Imagerie de l’IBDML

comprenant un grand nombre d’appareils, il est donc fondamental

d’automatiser au maximum les procédures d’analyse des données pour les

différents tests métrologiques.

Le plugin MetroloJ n’est pas utilisable pour tous les tests métrologiques, la réalisation

de programme sous MATLAB est donc favorisée au sein de la plate forme.

5.1. Le Logiciel de programmation MATLAB

MATLAB est un logiciel de programmation puissant utilisé par une grande

communauté d’utilisateurs dans de nombreux domaines. Ce logiciel permet la

création d’algorithmes ainsi que l’interface utilisateur permettant la réalisation de

programmes d’analyse. L’interface utilisateur est montrée dans la Figure 34.

MATLAB dispose d’une toolbox imagerie comprenant un grand nombre de fonction

permettant le traitement d’images sous forme de matrices. Ce logiciel est donc utilisé

au sein du service imagerie pour le développement de programmes spécifiques que

ce soit suite à une demande d’un utilisateur ou pour la réalisation d’outils d’analyses

pour les tests métrologiques.

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Figure 36: 2e écran du programme

bille

Figure 35 : 1er écran du programme

bille

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25

5.2. Exemple de programme sous MATLAB le « programme billes »

Les tests d’homogénéité du champ d’illumination avec des billes de fluorescentes

(Cf.2.2.2) ne peuvent pas être analysés avec le plugin MetroloJ sous Image J.

Jusqu’alors, une procédure manuelle avec Image J est effectuée pour analyser ces

tests.

Les points principaux de cette démarche sont :

Isoler le groupe de billes d’intérêt sur les différentes images

Créer un stack à partir de ces différentes images

Projeter ce stack sur un même plan

Mesurer l’intensité d’une ROI similaire sur les différents groupes de billes

Calculer les variations d’intensité entre le groupe de billes au centre et les

autres en périphérie

Insérer des zones de textes où l’on inscrit les variations d’intensité pour les

différents groupes de billes et ajouter l’échelle

La réalisation de cette démarche s’avère longue. Une étude sur la réalisation d’un

programme sous MATLAB effectuant ces opérations de façon automatique a été

entreprise : « le programme billes ».Un cahier des charges a été établi pour ce projet

en collaboration avec Fabrice Daian responsable du développement logiciel au sein

de la plateforme. Ce cahier des charges (Annexe 3) détaille les fonctionnalités et les

données en sortie que l’on souhaite pour ce programme.

Dans les Figures 35 et 36, l’interface du programme bille est présenté. Lors de la

rédaction de ce rapport, le programme billes était en cours de finalisation. Le code

source du programme était terminé mais pas l’interface utilisateur. Seulement

quelques captures d’écran sont donc présentées dans ce rapport. Dans la Figure 35

est présenté le premier écran où l’utilisateur choisi les images qu’ils souhaitent

analyser. Dans la Figure 36, le deuxième écran est présenté où l’utilisateur doit

rentrer ces caractéristiques d’acquisition et peut observer les images qu’il a choisi en

miniatures.

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26

6. Cadre de réalisation des tests

6.1. Détermination de la fréquence des tests pour le suivi des appareils

Pour réaliser les fiches de suivi, un grand nombre de tests métrologiques à été

réalisé afin d’obtenir une quantité importante de données. Par la suite, la périodicité

des tests métrologiques doit être déterminée en prenant plusieurs paramètres en

considérations :

Le niveau d’exigence fixé pour un appareil

Selon le type d’applications réalisées sur un appareil, le niveau d’exigence est

différent. La fréquence du suivi des appareils dépend donc du type d’instrument et du

type d’expérience réalisée.

L’utilisation des appareils.

Le suivi d’un appareil doit dépendre de l’utilisation de celui-ci. Ce paramètre peut être

suivi grâce aux statistiques générées automatiquement sur les systèmes de

réservation en ligne des différents appareils.

Le temps des tests et analyses

La réalisation d’une fiche de suivi pour un appareil demande un certain temps. Cela

nécessite la réalisation des tests sur les appareils, l’exploitation des données

recueillies ainsi que la mise en forme de ces données en vue de les incorporer dans

les fiches de suivi.

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27

6.2. Communication des tests aux utilisateurs

La création des fiches de suivi n’est pas seulement utile pour le service imagerie, elle

permet aux utilisateurs de connaitre les performances d’un appareil au moment de la

réalisation de leurs acquisitions.

Les utilisateurs pourront accéder aux fiches de suivi de deux façons :

La première étant l’affichage de la fiche de suivi à coté du poste d’acquisition.

La deuxième étant l’affichage de la fiche de suivi quand un utilisateur accède

à sa session. Chaque utilisateur doit s’identifier lorsqu’il utilise un appareil.

Pendant cette étape obligatoire d’identification, la fiche de suivi de l’appareil

sera visible.

Les images brutes des tests sont archivées et l’utilisateur pourra en faire la demande

auprès du service imagerie.

Pour les tests répondant à une problématique particulière, les résultats des tests

métrologiques seront communiqués à l’équipe concernée. Un exemple de rapport est

présenté (Cf.3) et contient la méthodologie du test, les résultats du test, une

conclusion et l’action entreprise par le service imagerie dans le cas d’une panne

avérée.

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6.3. Définition des tolérances pour les tests métrologiques

Les valeurs de tolérances sont établies de différentes façons. Elles restent

généralement empiriques car les données sont rarement fournies par les industriels :

Tolérances fixées dans la littérature

Les tolérances pour les tests d’homogénéité du champ d’illumination, il est établi

qu’une variation de plus de 25% de l’intensité du signal sur le champ d’illumination

est trop importante pour considérer que le champ d’illumination est homogène. Cette

mesure est faite avec un microscope à champ plein équipé d’un objectif x10 avec

une procédure similaire à celle effectuée dans la Figure 9.

Études statistiques menées sur les différents appareils de la plateforme

Des études statistiques sont effectuées avec les données des différents tests

métrologiques afin de déterminer des intervalles de confiances propres à chaque

type de tests sur les appareils.

Tolérances données par le constructeur

Ces données sont très rarement fournies par les constructeurs. Ceci pose souvent

un problème car les tolérances que nous fixons pour certains tests ne sont pas

acceptées par le fournisseur.

6.4. Amélioration des connaissances sur les machines utiles pour l’acquisition de

nouveaux appareils

Une fois les tolérances déterminées (Cf. paragraphe précédent) sur un type

d’appareil, ces données pourront être utiles lors de la rédaction d’un appel d’offre

pour fixer des exigences de l’appareil à acquérir en complément des besoins

scientifiques des utilisateurs. Au moment de l’installation d’un appareil, les mesures

effectuées servent de référence et elles sont comparées aux exigences du cahier

des charges. Cette démarche assure une amélioration constante au cours du temps

de la qualité des appareils mis en fonctionnement dans une plateforme scientifique.

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6.5. Perspectives

L’activité métrologie au sein du service imagerie de l’IBDML étendra progressivement

le suivi, sous forme de fiche de suivi, à la totalité du parc d’équipement constituant la

plateforme.

Une fois les tests métrologiques de niveau 1 mis en place sur les différents appareils

de la plateforme, l’introduction des tests de niveau 2, 3 et 4 sera effectuée.

Ces tests nécessiteront l’utilisation d’appareils spécifiques de mesure pour mesurer

la stabilité des accessoires périphériques et évaluer les conditions

environnementales d’acquisition. Un autre test concernant la mesure de

l’horizontalité d’une lame sur un microscope sera mis en place.

La mise en place de ces nouveaux tests demandera la création d’outils d’analyses

spécifiques car il n’existe pas à l’heure actuelle de logiciel pour ce type de tests.

Après, le suivi devra être fait sur la microscopie non linéaire. A cet effet, ces tests

métrologiques devront être adaptés aux spécificités de la technologie du biphoton.

6.6. Conclusion

Lors de ce stage, l’objectif principal consistant à élaborer le suivi d’un microscope à

champ plein et d’un microscope confocal à été rempli. Pour parvenir à remplir cet

objectif, la maitrise des différents tests métrologiques de niveau 1 à été nécessaire.

La métrologie sur les appareils optiques fait le lien entre plusieurs disciplines. Des

connaissances en optiques sont essentielles pour l’élaboration de tests et pour la

compréhension du fonctionnement des différents appareils. Les statistiques, la

programmation sous ImageJ ou Matlab et l’analyse des images sont nécessaires

pour l’exploitation des données des tests.

La métrologie est aussi une partie de la démarche contrôle qualité ce qui oblige à

structurer en hiérarchisant les procédures de tests.

L’ensemble de cette démarche doit être intégrée dans un arbre décisionnel qui

permettra de mieux structurer la hiérarchie de succession des tests. A chaque

embranchement de l’arbre décisionnel les mesures devront être comprises dans des

intervalles de confiance établis pour un test donné.

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Bibliographie

Robert M. Zucker and Owen T. Price (1999) Practical confocal microscopy and the

evaluation of system performance. Methods 18, 447-458

Robert M. Zucker and Owen Price (2001) Evaluation of confocal microscopy : system

performance. Wiley-Liss, Inc. Cytometry 44:273–294

Robert M. Zucker (2006) Quality assessment of confocal microscopy slide based

systems: performance. International society for analytical cytology cytometry. Part A

69A:659–676.

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Annexe 1 : rapports de MetroloJ pour les différents tests métrologiques

Dans cette annexe sont regroupées les fiches de rapport à partir desquelles sont

extraites les données des tests métrologiques. Le plugin MetroloJ comprend

plusieurs onglets où chaque onglet correspond à un programme permettant l’analyse

d’un test métrologique. MetroloJ permet l’analyse :

des tests d’homogénéité du champ d’illumination

des tests de coalignement pour 2 ou 3 canaux

des mesures du Coefficient de Variation (C.V.)

des mesures de PSF

des mesures de résolution axiale

Dans cette annexe sont présentées les fiches de rapports utilisées pour analyser les

tests métrologiques de niveau 1 ainsi que les mesures de PSF. Les fiches de rapport

présentées par la suite sont les analyses des tests du 2/08/2010 sur le LSM 510 qui

ont servi à l’élaboration de la fiche de suivi de cet appareil :

Rapport du test de champ d’illumination

Rapport du test de coalignement

Rapport d’une mesure de PSF

Chaque rapport d’analyse comporte 2 pages. Dans la première page se trouve les

paramètres d’analyse utilisés comme l’ouverture numérique de l’objectif, les

longueurs d’onde d’excitation ou d’émission, le type de microscope…

Dans la deuxième page sont regroupées les valeurs chiffrées des tests.

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Annexe 2 : description des miroirs dichroïques et d’un cube de filtre de fluorescence

Cette annexe décrit le fonctionnement des miroirs dichroïques qui est un élément

important dans les chemins optiques des appareils.

La Figure 1 montre la séparation entre la lumière d’excitation et la lumière émise.

Les deux miroirs présentés ont une capacité différente à transmettre la lumière

d’émission car le miroir quadri-bande la transmet à 80% et le miroir bi-bande à 85%.

On se rend compte sur cette figure que la séparation entre la lumière d’excitation et

la lumière d’émission n’est pas totale : 15 à 20 % de la lumière d’excitation traverse

les miroirs dichroïques selon la longueur d’onde.

La Figure 2 dévoile la structure d’un cube de

filtre de fluorescence monté sur la plupart des

microscopes à champ plein. Il est constitué

d’un filtre d’excitation qui sélectionne une plage

de longueur d’onde de la source d’illumination,

d’un miroir dichroïque séparant la lumière

d’excitation de la lumière d’émission et d’un

filtre d’excitation qui sélectionne une plage de

longueur d’onde d’émission.

Le choix des filtres et miroirs dichroïques est essentiel doit être adaptée au type de

marquage de l’échantillon pour réaliser des acquisitions de qualité.

Figure 2 : cube de filtre similaire

à ceux installés sur le microscope

à champ plein AxioImager M2

44 79 05 HFT UV/488/543/633 (Prototyp)T-u-pol

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

350 400 450 500 550 600 650 700 750

44 79 15 Farbteiler 488/543, Prototyp

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

480 530 580 630 680

488 543 633 488 543

Figure 1 : courbes de transmission de 2 miroirs dichroïques primaire : un miroir

bi-bande (A) et un miroir quadri-bande (B) avec les raies lasers d’excitation

UV

A B

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Annexe 3 : Cahier des charges du « Programme Billes »

I. Introduction

A. Contexte Afin de répondre à la mise en place de la démarche qualité sur la plate forme d’imagerie de l’IBDML,

de nombreux tests de métrologie sont mis en place. Ces tests ont pour but d’assurer aux utilisateurs

des instruments d’imagerie, un suivie des performances des instruments et le maintien de celles-ci à

un niveau optimal. L’un de ces tests est le suivi de l’homogénéité d’illumination du champ

d’observation en faisant des images d’un groupe de billes situées à différentes positions sur le

champ.

B. Historique La majorité de ces tests métrologiques sont analysées manuellement à l’aide du logiciel Image J et ce

procédé nécessite un temps conséquent. L’automatisation de l’analyse des résultats est

indispensable afin de pouvoir réaliser le suivi du grand nombre d’instruments présent sur la plate

forme d’imagerie de l’IBDML.

II. Description de la demande

A. Les objectifs L’objectif du projet billes est de créer un programme simple d’utilisation permettant de fournir aux

utilisateurs des informations sur l’homogénéité de champs d’une image contenant des billes

fluorescentes.

B. Produit du projet Le projet bille consiste en la réalisation d’un programme permettant l’automatisation de l’analyse

des tests de métrologie d’homogénéité de champ sur différents types d’instruments optiques.

L’homogénéité de champ est mesurée en demandant à l’utilisateur de faire varier la position des

deux diagonales et des deux médianes passant par les billes fluorescentes des images.

Cet outil doit analyser les profils d’intensité le long des deux diagonales et des deux médianes sur

une image au format .tif (voir .lsm ou .zvi) en niveau de gris. En sortie, il devra restituer les profils

d’intensité ainsi que les valeurs d’intensités maximales pour les différents groupes de billes présents

sur l’image.

Ce programme devra être simple à utiliser et développé en MATLAB. Les résultats devront être

faciles à interpréter sous forme de graphique et de tableau de valeurs.

C. Fonction du produit Charger les 9 images en TIF en niveau de gris correspondant au neuf positions du groupe de

billes.

Charger l’image en TIF correspondant à la 2e image du groupe de bille au centre.

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Demander à l’utilisateur de délimiter des ROI (« region of interest ») autour des groupes de

billes d’intérêt sur les 10 images.

Mettre les 9 premières ROI issues des différentes positions des billes sur un même plan.

Afficher l’image des 9 groupes de billes sur le même plan.

Demander à l’utilisateur de déterminer la position des diagonales et des médianes (voire

l’épaisseur)

Calculer les profils d’intensité le long des diagonales et des médianes tracées précédemment

par l’utilisateur.

Comparer la valeur maximale d’intensité du groupe de billes au centre par rapport aux

valeurs d’intensité maximale des autres groupes de billes.

Affiche les valeurs GSV (Gray Scale Value) pour les différents groupes de billes sous forme de

tableau avec la variation d’intensité par rapport au centre ainsi que la valeur brute en niveau

de gris.

Calculer l’échelle qui sera soit fournie par l’utilisateur ou récupérer dans les images.

Générer un rapport en .pdf où figure (Annexe 1 : exemple de feuille de rapport) :

Le type de microscopie (widefield ou confocal).

La longueur d’onde utilisée pour l’acquisition des images.

L’ouverture numérique de l’objectif.

La taille de l’image.

L’image où se trouve les différents groupes de billes avec à coté de chaque groupe de

bille la variation d’intensité lumineuse par rapport au centre (avec l’échelle).

Le tableau de valeurs où figurent les valeurs maximales d’intensité des différents groupes

de billes ainsi que leur variation par rapport au groupe de bille du centre.

La date et l’heure de l’exécution du programme.

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D. Cascade des actions de l’utilisateur pour l’utilisation du

programme billes

E. Critères d’acceptabilité et de réception Le programme sera accepté et pourra être réceptionné lorsque les conditions suivantes seront

remplies :

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Le logiciel fonctionne et applique les différentes fonctions attendues pour afficher le rapport

de données à l’utilisateur.

Le logiciel a subi une période de beta test pour différents groupes d’images avec des billes.

Le programme est installé et fonctionnel sur les postes informatiques souhaités.

Le mode d’emploi, le descriptif des différentes fonctions, les conditions d’utilisations sont

accessibles pour les utilisateurs.

La formation au personnel du service imagerie de l’IBDML à été effectuée.

III. Description des contraintes

A. Contraintes de délais Ce logiciel doit être réalisé avant le 20 septembre2010. Cette date doit être respecté impérativement

car la personne en charge de ce projet n’est présente que jusqu’à cette date.

B. Autres contraintes Ce programme doit être réalisé sous le logiciel MATLAB car le laboratoire possède des licences de ce

logiciel et que la politique actuelle de l’institut favorise le développement avec MATLAB.

IV. Déroulement du projet

A. Planification Le planning des différentes grandes étapes du projet est présenté ci-dessous :

Le planning détaillé où est contenu le descriptif des grandes étapes du projet se trouve dans

l’Annexe 2.

B. Ressources Le laboratoire fournit un poste informatique ou MATLAB est installé et un informaticien spécialisé

dans la programmation sous MATLAB afin de faciliter la conception du programme.

Le laboratoire fournit également toutes les images de billes au format .tif pour permettre

l’élaboration du logiciel.

C. Evolution future du logiciel Une fois le logiciel fonctionnel, des améliorations pourront être effectuées. La dérive en z sera un

élément important à vérifier. Pour cela, il est nécessaire d’effectuer une comparaison des diamètres

maximums d’une bille issue de chaque groupe de bille. Cette vérification permettra de déterminer si

le Z est resté constant pendant la prise des différentes acquisitions ou si la platine est bien

horizontale.

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Une autre évolution du logiciel sera de déterminer les positions des diagonales et médianes

automatiquement sans l’intervention de l’utilisateur. Le but étant de limiter l’intervention de

l’utilisateur afin d’obtenir des résultats avec une procédure identique pour des analyses différentes.

Ces améliorations futures devront être prises en compte lors de l’élaboration de ce logiciel.

V. Annexes

Annexe 1

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Annexe 2 : Planning détaillé du projet billes

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Annexe 4 : la classification des lasers

La plateforme d’imagerie de l’IBDML dispose d’instruments optiques possédant des

lasers comme les microscopes confocaux. Ces lasers peuvent être un facteur de

risque pour l’utilisateur même si les lasers ne sont pas accessibles pour eux. Il est

néanmoins important de connaitre les risques pour les différents types de laser

surtout pour les membres du service imagerie qui, pendant des opérations de

maintenance, peuvent être exposés directement aux faisceaux laser.

Les Lasers sont classés en fonction de leur dangerosité. Il existe 4 classes :

Classe 1 : sans danger.

Classe 2 : possible fatigue visuelle en exposition répétée.

Classe 3A : à travers un système optique, leur vision est dangereuse.

Classe 3B : la vision directe est toujours dangereuse.

Classe 4 : dispositif de haute puissance (> 0,5 milliwatts dans le visible).

Les lasers utilisés dans les microscopes mono et bi-photonique appartiennent à la

classe 3B et à la classe 4. Les utilisateurs ne sont pas autorisés à intervenir sur les

bancs optiques des confocaux vu la dangerosité de ces lasers. Les opérations de

maintenance ne peuvent se faire que par des membres du service imagerie ou des

personnes ayant les qualifications nécessaires pour travailler sur ces classes de

laser. La manipulation des lasers se fera avec des lunettes de protection spécifique

pour les lasers en faisant attention que ces lunettes protègent bien les yeux de la

plage de longueur d’onde du laser.