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Sommaire Le Florentinois en évolution 6 Enseignement et la vie officielle 7 La vie culturelle 19 L’évolution industrielle 23 Commerce et agriculture 29 Patrimoine, culture, et tourisme 37 La vie sociale 43 Les communes du canton de Saint-Florentin, d’Avrolles à Vergigny 69 Canton de Flogny-la-Chapelle 97 Canton de Brienon-sur-Armançon 117

Saint-Florentin et le Florentinois IIexcerpts.numilog.com/books/9782813809032.pdf · Les Fréro Delavega. L’école des filles, composée de l’école primaire et du cours complémentaire,

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Sommaire

Le Florentinois en évolution 6

Enseignement et la vie officielle 7

La vie culturelle 19

L’évolution industrielle 23

Commerce et agriculture 29

Patrimoine, culture, et tourisme 37

La vie sociale 43

Les communes du canton de Saint-Florentin,d’Avrolles à Vergigny 69

Canton de Flogny-la-Chapelle 97

Canton de Brienon-sur-Armançon 117

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Le Florentinois en évolution

De 1750 à 1945, la population de Saint-Florentin n’a pas beaucoup évolué. La commune commence à s’industrialiser en 1920, route de Genève. Le nouveau cours complémentaire, construit après les bombardements de 1944 et ouvert en 1953, va créer une dynamique dans un rayon de 20 km grâce à la qualité de l’enseignement. À partir de 1960, des entreprises s’installent dans le quartier de la Saunière (terrains de la ferme du Renard sur la commune de Vergigny appartenant à l’hospice de Saint-Florentin) puis sur la commune de Chéu. À partir de 1966, la zone industrielle se développe sur les communes de Germigny et d’Avrolles (en 1968). L’implantation d’entreprises génère la création d’emplois dont l’impact rejaillit au-delà du canton de Saint-Florentin. Elle permet le maintien du nombre d’habitants des villages avoisinants, grâce à la création de lotissements de maisons individuelles, la construction de pavillons, ou encore la rénovation de fermettes. Le Florentinois, depuis 1920, connaît un brassage de populations important. Pour faire face à cet essor industriel et au besoin de salariés qu’il engendre, on fait appel à des étrangers. L’exode rural avait eu lieu très tôt, dès 1850, avec l’apparition du chemin de fer, et fallut compenser le manque de main-d’œuvre locale. Italiens, Espagnols, Polonais, Tchécoslovaques, Portugais, Maghrébins (surtout Marocains) s’installent dans le canton. Ils s’intègrent peu à peu, grâce aux activités sportives, culturelles et sociales, dans lesquelles ils s’investissent, et aux programmes mis en place par Saint-Florentin et les communes avoisinantes. Les témoignages, récits et souvenirs des habitants de toutes les communes du Florentinois ont permis de légender les photographies qui composent cet ouvrage. Les clichés proviennent souvent d’albums de famille et permettent de rendre compte des évolutions architecturales, économiques, sociales et culturelles de 1945 à 2000.

« La vie c’est comme une bicyclette

il faut avancer pour garder l’équilibre. »

Albert Einstein

« […] Au gré des saisons, des photomatons,

Je m’abandonne à ces lueurs d’autrefois. […]

Quand les souvenirs s’en mêlent, les larmes me viennent,

Et le chant des sirènes me replonge […]. »

Les Fréro Delavega

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L’école des filles, composée de l’école primaire et du cours complémentaire, avant les bombardements du 11 août 1944. Madame Vairelles dirigeait le cours complémentaire et l’internat, et madame Trescartes l’école primaire. Une partie de l’école fut occupée par les Allemands durant la deuxième guerre mondiale.

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Enseignementet vie officielle

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 Vairelles se souvient des bombardements  : « Le 11 août 1944, par une matinée ensoleillée, mon frère et moi jouions dans la cour de l’école. Les cloches de l’église sonnèrent. Ma mère nous rappela et nous partimes à pied dans un champ de pommiers situé sur la côte. À cet instant, un bruit assourdissant retentit. Des avions américains, volant à basse altitude, ne cessaient de larguer des bombes sur la ville. Le calme revenu, on regagna la ville. Nous arrivâmes au cours complémentaire. Cette vision de l’école rasée je ne l’oublierai jamais. Le capitaine des pompiers, P. Vitry, creusait avec son équipe, croyant que la directrice et ses deux enfants étaient sous les décombres. Mon père marchait de long en large. Ma mère pleurait, effondrée de voir qu’il ne nous restait plus rien. »

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La construction d’un nouveau cours complémentaire débute en  1950. Il ouvre ses portes le 18 septembre 1953. Depuis, il a été amélioré et aménagé (salle de restauration, salle polyvalente, gymnase, restaurant scolaire, équipements spécifiques pour certaines salles de cours). Sur son fronton, il est inscrit : « Étudier pour mieux connaître » et « Connaître pour mieux aimer »

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C’est le grand jour ! L’inauguration du nouveau cours complémentaire a lieu en présence de messieurs Belquiry, de la préfecture, Rapin, du camp militaire de Varennes, Beau, architecte, Graff, inspecteur d’académie, Louis Dubost, maire, madame Vairelles, directrice du cours complémentaire, et du capitaine Prévota, de la gendarmerie d’Auxerre.

Vue aérienne du nouveau cours complémentaire dans les années 1955-1956. Tous les aménagements ne sont pas terminés. Les premiers pavillons se construisent sur la colline autrefois couverte de vignes et vergers.

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Les demoiselles internes prennent leur petit déjeuner dans le réfectoire côté nord. À l’arrière-plan, nous apercevons l’atelier Zoelinger qui a été racheté par B.C Entreprise, installée en 1973.

1954, remise des prix dans la cour intérieure du cours complémentaire, en présence de : messieurs Graff, inspecteur d’académie à droite en habit officiel, Dubost, maire, Jacquemin élu, Tetaret, Viault, avec le chapeau, et De Brossard, et de mesdames Contel, Hernet et Vairelles. Les enfants de l’école primaire étaient aussi accueillis au cours complémentaire avant les constructions, en 1966, des établissements Albert Camus et Guillaume Apollinaire.