Eté 2019 N° 180 Trimestriel CFTC-Picardie

SNEC-Informations CFTC-Picardie Eté 2019

Musée de Picardie AMIENS GERBEROY (Oise)

SAINT-QUENTIN

N° 180 Juin 2019 Trimestriel Issn 07542259 CPPAP 0717S07411

Directeur de la Publication : Jean-François Darras 52 rue Daire 80000 AMIENS

Pour raison de santé, des

allègements de service peuvent

être accordés.

Vous pouvez utilement vous

reporter au Dossier

Rentrée 2018 du

SNEC-CFTC Picardie

(page 3).

NOUS CONTACTER NOS COORDONNEES

ET

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Snec INFO PICARDIE Eté 2019 N° 180

N° 180

Eté 2019

Trimestriel

Editorial 3

21ème Congrès SNEC-CFTC à Perpignan 4-5 C C M A 4 avril 6-8 C C M A 5 juin 8 M A 2nd degré 9 Nouveau calendrier prévisionnel des C C M / SCANDALE 10 Réduction de service et temps partiel 11 Patience et détermination 12 Vos droits 13 Elections C S E 14-15

Maladie et indemnisation / Prévoyance 16-17

E P S / Indemnités pour Missions Particulières 18

Indemnité de départ à la retraite et enseignants Heures supplémentaires 19

Cotisations 20

Pour y accéder, il vous faudra

créer votre compte personnel à

partir de votre numéro de

sécurité sociale à 15 chiffres

(13 chiffres + 2 chiffres de la clé),

d'éléments de votre RIB et de

2 adresses électroniques (une

principale et une de secours).

Le Rectorat l'avait annoncée pour le 2ème semestre 2019 et elle est

"déjà" effective pour les enseignants rémunérés sur une grille de titulaire. Vous disposez maintenant de vos fiches de salaire 2019 (y compris

celle du mois de mai) sur le site ensap.gouv.fr

Directeur de la Publication Jean-François DARRAS

Siège social

CFTC Picardie 52 rue Daire 80000 Amiens

Numéros

CPPAP : 0717S07411 ISSN : 07542259

Imprimerie

IMPAM 145 Route de Paris

80036 AMIENS Cedex Tél. 0322718787

Provisoirement, vous continuerez à recevoir un exemplaire papier

dans votre établissement. Attention : ce service n'est pas encore opérationnel pour les

maîtres délégués auxiliaires. Ils devront encore faire preuve de patience...

DEMATERIALISATION / FICHES DE PAYE

Il est consultable sur notre site www.snec-cftc-picardie.fr. Ces allègements sont accordés dans la limite de 6 / 18ème dans le 2nd

ALLEGEMENTS DE SERVICE 2019 / 2020 degré et d’une journée dans le

1er degré.

Pour 2019 / 2020, le bilan est le

suivant :

Demandes déposées

Allègements accordés

Equivalent Temps Plein

1er Degré 4 3 0,75 2nd Degré 12 8 1,53

Total 16 11 2,28

Du lundi au vendredi de 10 h à 17 h ou sur rendez-vous Permanences

SNEC-CFTC Picardie 52 rue Daire 80000 AMIENS

03.22.92.65.38 06.87.73.50.55 03.22.97.97.26 sneccftc.picardie@wanadoo.fr

Le SNEC-CFTC sur internet :

Site académique : www.snec-cftc-picardie.fr

Site national : www.snec-cftc.fr

Chers Collègues, Au moment où vous recevrez cette publication académique, l’échéance des vacances d’été sera toute proche et pour certains d’entre vous ces vacances se prolongeront avec le temps de la retraite. La dernière période scolaire n’est jamais la plus calme de l’été, cela s’est à nouveau confirmé cette année. Pour le SNEC-CFTC, ce fut la semaine du Congrès National qui réunit tous les 4 ans les délégués mandatés venant de toute la France, de Métropole et d’Outre-Mer. La délégation picarde a pleinement participé aux travaux. Le Congrès a permis de renouveler les instances nationales et de donner les bases d’un nouveau dynamisme pour le SNEC-CFTC. Le printemps 2019 a aussi été marqué par de multiples mobilisations se concrétisant notamment par des appels à la grève, y compris dans un cadre spécifique aux maîtres de l’enseignement privé. Les motifs de mécontentement sont nombreux, allant de la réforme précipitée du lycée à la rémunération des enseignants, sans oublier les incertitudes liées aux retraites.

Si le dossier des MA a connu des évolutions positives en 2018, permettant à près de 500 MA2 un reclassement MA1 (avec un gain mensuel de 130 € à 300 € brut), ils sont environs 150 MA2 à être exclus de toute revalorisation, notamment les titulaires d’un Bac + 3 du 1er degré et les maîtres des lycées professionnels. Les travaux des CCMA et CCMI, qui ont été renouvelées en décembre 2018 (pour mémoire, les listes du SNEC-CFTC Picardie ont obtenu 77 % des suffrages et 8 élus sur 9), ont pris beaucoup de retard avec la mise en œuvre du PPCR, dont les effets sont bien souvent proches de ceux d’un miroir aux alouettes. Le PPCR n’apporte pas plus d’équité - loin de là – mais se traduit par plus d’opacité. Il faut noter que la 1ère réunion de la CCMI (1er degré) de l’année scolaire 2018 / 2019 se tiendra le 3 juillet 2019 ! Les opérations liées au mouvement ont mobilisé les représentants SNEC-CFTC dans les Commissions de l’Emploi (CIDE ou CAE), ainsi que les élus SNEC-CFTC en CCMI ou CCMA. Des «difficultés» ont pu exister ici ou là quand certains ont eu la volonté d’omettre les accords sur l’emploi.

On peut aussi regretter que des maîtres se rapprochent tardivement du SNEC-CFTC (après les commissions ! ) alors que nous sommes à même de les conseiller sur les démarches à faire en amont et de suivre avec pertinence leur dossier, dans le respect de l’accord sur l’emploi. Le premier semestre 2019 a été marqué par de nombreuses élections pour la mise en place du Conseil Social et Economique (qui se substitue au Comité d’Entreprise et aux Délégués du personnel). De façon habituelle, les résultats sont satisfaisants – voire excellents – pour les listes présentées par le SNEC-CFTC. Le CSE se doit d’être mis en place pour le 31 décembre 2019 dans tous les établissements ayant plus de 10 salariés en équivalent temps plein (enseignants et salariés OGEC confondus). Il conviendra de vérifier que tout établissement est bien pourvu d’un CSE avant le 31 / 12 / 2019. Sur tous ces dossiers, comme sur tous les dossiers individuels, l’équipe académique du SNEC-CFTC et les délégués d’établissement se sont mobilisés et le resteront ! Que la période estivale apporte à chacun repos, ressourcement, convivialité, moments intenses en famille… A chacun d’entre vous, nous souhaitons de très belles vacances et aussi une excellente retraite «active» si celle-ci est d’actualité. Avec toute notre amitié, Le bureau académique.

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XXIème CONGRES SNEC-CFTC PERPIGNAN

du mardi 23 au vendredi 26 avril 2019

VIE DU SYNDICAT C

ON

GR

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2019

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T ous les 4 ans, le Snec-CFTC vit le moment le plus important

pour l’organisation et ses responsables : le congrès.

18 Picards étaient partants pour représenter le SNEC-CFTC PICARDIE à Perpignan. Ce congrès se tenait au Palais des Congrès, à deux pas du centre historique. (de gauche à droite : à

l’arrière-plan : Valérie & Diogène PONTHIEU, Alain HUSILLOS-CRESPO, Pascal FROUIN, Jean-Pierre DAGUET, Hervé KLEIN, Vincent ROCHETTE ; au 1er plan : Séverine CARPENTIER, Corinne DUPUY, Alberte LOBRY, Geneviève MIGEOT, Denis BASSET, Jean-Marc PETIT, Paul DUMAUX ; devant, accroupis : Xavier DREUMONT, Gladys HURTEBIZE et Béatrice HAIE.

Mardi 23 avril : le Conseil National s’est réuni le matin pour approuver les comptes 2018 et répartir les décharges pour l’année 2019 / 2020. Pour information, la Picardie disposera de 3,294 Equivalents Temps Pleins pour être au plus près des personnels, pour répondre à leurs questions et les défendre dans les diverses commissions. Après le repas, le Congrès extraordinaire

s’est réuni pour adopter les statuts puis le Congrès ordinaire s’est ouvert avec la présentation du rapport d’activité et du

rapport financier. A la pause, c’était la photo en plongée du groupe qui réunissait les 325 congressistes : pas facile à réaliser, surtout du haut d’un escabeau ! Puis les photos des participants par académie. Les délégués mandatés ont été invités à

intervenir à la tribune pour poser leurs questions ou évoquer les sujets sensibles : ainsi, la Picardie a présenté 4 thèmes sur la précarité des personnels, les cotisations syndicales, la communication entre les sections et le national, en particulier la réactivité sur les questions posées, enfin l’organisation du SNEC-CFTC, départementale ou académique.

Alain HUSILLOS-CRESPO (précarité des personnels)

Denis BASSET

(réactivité des communications)

Hervé KLEIN(cotisations syndicales)

Tous les mandatés des autres académies ont procédé de la même façon, les réponses à toutes ces interventions étant programmées pour le lendemain matin.

La journée studieuse s’est terminée avec la présentation des délégués académiques (Titulaire : Denis BASSET, suppléant : Diogène PONTHIEU pour la Picardie) celle des candidats au collège sectoriel (2nd degré : Béatrice HAIE).

Un excellent repas nous a été servi au cours duquel nous avons pu apprécier les spécialités de la région Midi-Pyrénées et pu échanger avec des congressistes venus des autres académies, tout cela dans un climat très convivial.

La répartition dans les chambres étant faite, il ne restait plus qu’à nous installer, échanger sur notre journée et faire un petit tour en ville si le cœur nous en disait.

Diogène PONTHIEU (organisation du SNEC-CFTC)

Mercredi 24 avril : les membres du bureau ont répondu aux questions de la veille en expliquant les avancées et les perspectives dans chaque domaine.

Pendant que, seuls, les délégués mandatés étaient à même de voter le rapport d’activité et le rapport financier, trois exposés ont été faits concernant les négociations «salariés OGEC», l’accord sur l’emploi des maîtres et la réforme de la fonction publique.

Après le déjeuner, toujours excellent et composé de nouvelles spécialités catalanes, les résultats des votes sur les rapports d’activité et financier ont été communiqués.

Après une intervention sur la Fédération Enseignement et Formation, a eu lieu un débat sur le thème «Quel SNEC-CFTC pour demain ? » où les congressistes ont réagi vivement aux propos rapportés concernant le mépris du Ministère envers les personnels du privé.

Avant la soirée libre, une messe a été célébrée dans l’Église Notre-Dame La Réal, joyau de l’art baroque catalan.

Les Picards se sont retrouvés pour un dîner joyeux et très amical à «l’Assiette Catalane», restaurant typique recommandé par nos amis de Perpignan.

Jeudi 25 avril : résultats du vote pour les conseillers sectoriels. Béatrice HAIE d’Anne-Marie Javouhey de SENLIS a été élue pour le second degré.

Table ronde sur «La loi Debré 60 ans après» avec la participation de Pascal Balmand secrétaire général de l’Enseignement catholique au cours de laquelle il s’est fait quelque peu interpeller sur le manque de respect du Ministère envers les personnels de l’enseignement privé («Vous n’êtes rien ! »).

Pendant qu’il était procédé à l’élection du Bureau National et de la Commission Exécutive, le groupe picard au complet s’était inscrit à l’excursion à Collioure proposée pour l’après-midi libre et a pu bénéficier d’un grand

beau soleil et passé un après-midi fort agréable.

Il était temps en rentrant de cette escapade, de nous préparer pour la soirée festive organisée dans un cadre exceptionnel : l’église des Dominicains, près de la cathédrale.

Un orchestre nous a accueillis dans le cadre incroyable du cloître avec des airs catalans et nos amis de Perpignan ont entamé une sardane avec légèreté... A cadre exceptionnel, dîner exceptionnel : les petits plats avaient été mis dans les grands !!! Projections couleurs sur les hauts murs du lieu, orchestre funky et piste de danse accompagnaient cette soirée inoubliable.

Vendredi 26 avril : présentation de la nouvelle équipe (pratiquement reconduite) et orientations pour 2019 / 2023. Intervention de Cyril Chabanier de la CFTC, et discours de clôture du XXIe congrès avant de se déplacer devant la Préfecture de Perpignan pour déposer nos revendications et signifier que nous, l’enseignement privé «nous ne sommes pas rien» comme l’a dit le secrétaire de notre Ministre de l’Education ! Une petite délégation a effectivement été reçue par les services préfectoraux.

Les Picards, en partance avec leurs bagages pour le retour au bercail, ont participé à cette manifestation improvisée alors qu’un Village CFTC installé au pied du Castillet de Perpignan était érigé.

Quatre jours riches en rencontres, en échanges, nécessaires pour faire le point sur les besoins, les attentes des personnels et les combats à mener pour l’avenir :

- la revalorisation des salaires et les retraites

- l’équité de traitement entre le 1er et le 2nd degrés

- la résorption de la précarité par la titularisation

- et plus généralement le respect des personnels de l’enseignement privé et l’amélioration des conditions de travail dans l’intérêt des jeunes qui nous sont confiés.

Un immense merci à toute l’équipe du SNEC-CFTC Midi Pyrénées qui a organisé ce congrès d’une main de maître : un an de préparation, en amont, beaucoup d’efficacité avec une disponibilité de tous les instants, le sourire, la bienveillance.

Nous souhaitons à nos hôtes catalans un bel avenir pour le développement de leur section Midi-Pyrénées.

Bon courage à la prochaine équipe qui préparera le XXIIe et qui acceptera de relever le défi.

Élection du nouveau Bureau National à l’occasion du XXIe congrès SNEC-CFTC, à Perpignan.

• Présidente : Annie Toudic

• Vice-présidents : Didier Xuereb ; Emmanuel Iltis

• Secrétaire Général : Olivier Kerisac

• Secrétaire Gale adjointe :

• Estelle Sicard

• Trésorier : Pierre-Vincent Morales

• Trésorier adjoint : Patrice Mouton

Délégués sectoriels :

• 1er degré : Marielle Souvignet

• 2nd degré : Arnaud Ingelaere

• Chefs d’établissement : Fabrice Tonsuso

• Salariés : Davy-Emmanuel Durand

• Enseignement agricole : Christophe Ducrohet

• Retraités : Bernard Klein

• Délégués académiques : Laurène Joannic et Michel Rigaudière

CO

NG

RE

S 20

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Les avancements accélérés 2018 / 2019 du 6ème au 7ème échelon ainsi que ceux du 8ème au 9ème ont été effectués dans le cadre nouveau des Rendez-Vous de carrière qui font suite au PPCR. Etaient «promouvables» (c’est-à-dire susceptibles d’être promus) les maîtres (Certifiés, PLP, PEPS, Agrégés) qui, entre le 1er septembre 2018 et le 31 août 2019, justifiaient d’une ancienneté de 2 ans dans le 6ème échelon ou de 2 ans 6 mois dans le 8ème échelon. Pour les AE, l’ancienneté devait être de 2 ans 3 mois dans le 6ème et 2 ans 9 mois dans le 8ème.

Tous ces enseignants ont bénéficié d’un Rendez-Vous de carrière en 2017 / 2018, ou plus exactement auraient dû en bénéficier (voir ci-dessous).

Dans le cadre de ce rendez-vous de carrière, un compte rendu comportant les appréciations des évaluateurs, Chef d’établissement et Inspecteur, a été communiqué. Le maître pouvait alors apporter ses observations avant que Madame la Rectrice émette son avis final.

Cet avis de la Rectrice résulte d’un groupe de travail, où les représentants des maîtres ne

sont pas présents, qui a étudié ce compte rendu des évaluateurs tant sur les différents items que sur les deux appréciations littérales. Quand les élus SNEC-CFTC demandent les règles appliquées, la réponse est qu’il n’y a pas de critères explicites, si ce n’est un taux maximum d’avis excellents (30 %). Il faut faire confiance à la bonne intelligence et à l’objectivité du groupe !

L’avis de Madame la Rectrice (Excellent, Très Satisfaisant, Satisfaisant ou A Consolider) a été porté à la connaissance de l’enseignant (ou aurait dû l’être) pour la mi-septembre. Il disposait alors d’un délai de 30 jours pour faire un recours, qui aurait pu être examiné en CCMA.

Aucun recours n’a été déposé.

Il faut toutefois noter qu’un enseignant a refusé son Rendez-Vous de Carrière et que 9 enseignants n’ont pas bénéficié de Rendez-Vous de Carrière :

• 6 car en période probatoire en 2017 / 2018

• 1 en disponibilité en 2017 / 2018

• 1 en congé parental pendant 6 mois en 2017 / 2018

C C M A 4 AVRIL 2019 C

C M

A

6

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• 1 «non identifié» au cours de la campagne !

L’inspecteur de chacun de ces 9 enseignants a donc été sollicité pour permettre à Madame la Rectrice de donner son avis (1 avis «Excellent» et 8 avis «Satisfaisant»). Par corps et par échelon, c’est sur les avis de Mme la Rectrice que les maîtres ont été classés.

A égalité d’avis, les maîtres ont été départagés successivement par :

leur ancienneté dans le corps au 1.09.2019,

leur ancienneté dans l’échelon au 31.08.2019,

leur âge. Il faut également noter que le maître ayant refusé le Rendez-vous de carrière a été classé en dernière position.

Une fois les maîtres promouvables classés, 30 % d’entre eux ont été effectivement promus au rythme accéléré avec un gain d’un an.

Les autres 70 % bénéficieront automatiquement d’un avancement à l’ancienneté en 2019 / 2020.

I-Avancements accélérés 2018/ 2019 Agrégés / Certifiés / PLP / PEPS / AE

Gestion des reliquats

Lors de la campagne 2017 / 2018, les élus SNEC-CFTC avaient crié au vol de promotions car le Ministère avait donné des consignes pour ne plus attribuer les reliquats.

«M. DUVAL estime qu’il s’agit d’une mesure d’économie scandaleuse.

Cette situation est d’autant plus sensible dans l’enseignement privé que les effectifs dans certaines échelles de rémunération sont faibles (NDLR : Agrégés et AE), ce qui décuple l’impact de cette mesure restrictive, et dans certains cas ne permet pas d’attribuer des promotions accélérées, et ne le permettra jamais.

M. DUVAL, au nom des maîtres qu’il représente, dit ne pouvoir accepter cette situation, qu’il assimile à du vol.

Le Président précise que les services académiques vont se rapprocher des services ministériels afin de leur exposer cette difficulté et savoir s’il est envisagé d’assouplir la consigne donnée» (PV CCMA 23 mars 2018).

Le Ministère vient heureusement de faire un pas en arrière en donnant de nouvelles instructions aux Rectorats.

Il convient maintenant d’ajouter année après année les reliquats au niveau de chaque corps et de chaque échelon (du 6ème au 7ème et du 8ème au 9ème).

Quand la somme atteint 1, une promotion supplémentaire sera attribuée.

Les reliquats de l’année scolaire 2017 / 2018 ont donc été repris et sont venus s’ajouter aux reliquats de l’année scolaire 2018 / 2019.

Le bilan des promotions est le suivant : (*) Absence de rendez-vous de carrière (*) refus de Rendez-Vous de Carrière.

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Echelons Promouvables 30% Promus

Reliquat 2018/9

Reliquat 2017/8

Reliquat total

Promotions supplémentaires

Reliquat à reporter

Certifiés 7ème 39 11,7 11 0,7 0,6 1,3 +1 0,3

9ème 36 10,8 10 0,8 0,5 1,3 +1 0,3

PLP 7ème 8 2,4 2 0,4 0,1 0,5 0 0,5

9ème 6 1,8 1 0,8 0,1 0,9 0 0,9

PEPS 7ème 6 1,8 1 0,8 0 0,8 0 0,8

9ème 8 2,4 2 0,4 0,5 0,9 0 0,9

AE 7ème 0 0 0 0 0,6 0,6 0

9ème 1 0,3 0 0,3 0,3 0,6 1 0,2

Total 27 3

Echelons Promouvables Promotions Excellent Très Satisfaisant Satisfaisant A consolider

Certifiés 7ème 39 12 11 + 1* 15 8 + 4* 0 0

9ème 36 11 9 18 7 + 1* 1 0

PLP 7ème 8 2 1 4 1 + 2* 0 0

9ème 6 1 0 0 5 0 1*

PEPS 7ème 6 1 1 3 1 + 1* 0 0

9ème 8 2 2 2 3 1 0

AE 9ème 1 0 0 0 1 0 0

Promus Dernier promu Premier non promu

Certifiés

7ème 11+1 promus Excellent : 12 Excellent Très satisfaisant

9ème 10+1 promus

Excellent : 9 Très satisfaisant : 2

Très satisfaisant + 16 ans en tant que certifié + 3 ans dans le 8ème échelon

Très satisfaisant + 16 ans en tant que certifié

+ 2 ans 9 mois 24 jours dans le 8ème échelon

PLP

7ème 2 promus

Excellent : 1 Très satisfaisant : 1

Très satisfaisant et 10 ans PLP

Très satisfaisant et 8 ans PLP

9ème 1 promu Satisfaisant : 1 Satisfaisant

et 16 ans PLP Satisfaisant

et 13 ans PLP

PEPS

7ème 1 promu Excellent : 1 Excellent Très satisfaisant

9ème 2 promus Excellent : 2 Excellent Très satisfaisant

Adjoint d’enseignement (AE) et reliquats Il s’agit d’un corps en voie d’extinction (les dernières promotions ont été prononcées au 1.09.2013). Les élus SNEC-CFTC avaient demandé avant la CCMA un état exhaustif de ces enseignants. Pour la campagne 2017 / 18, il y avait un reliquat de 0,6 promotion au 7ème échelon et de 0,3 promotion au 9ème échelon. Pour la campagne 2018 / 19, il y avait un reliquat de 0,3 promotion au 9ème échelon. Les comptes étaient vite faits, nous disposions de 0,6 promotion au 7ème et 0,6 promotion au 9ème. Or, il n’y a plus d’ AE au 6ème échelon (ou à un échelon inférieur). Le reliquat de 0,6 allait être définitivement perdu. Les élus SNEC-CFTC ont demandé au Rectorat de déroger à la règle en ajoutant la totalité des reliquats (0,6 + 0,6 soit 1,2). Avec bienveillance, le Rectorat a accepté cette demande et un avancement accéléré a pu ainsi être accordé au 9ème échelon. L’audace» des élus SNEC-CFTC a ainsi porté ses fruits. Pour l’heureux promu, cela représente un gain cumulé de 1 100 € brut.

Echelon 7ème 8ème 9ème 10ème 11ème Total Nombre

d’enseignants 2 4 5 2 17 30

II-Avancement à l’échelon spécial de la Classe Exceptionnelle 2018 / 2019

La grille de la Classe Exceptionnelle des Certifiés / PLP / PEPS comporte 4 échelons, puis 3 échelons HEA. Le passage du 4ème échelon à l’échelon HEA1 se fait dans le cadre d’une liste d’aptitude. Peuvent accéder à l’échelon spécial les maîtres ayant à la date du 31 août 2018 au moins trois ans d’ancienneté dans le 4ème échelon du grade de classe

exceptionnelle. Ils sont inscrits automatiquement par le Rectorat. Pour la liste 2018 / 2019, les services ministériels préconisent de s’appuyer sur les avis portés par Mme la Rectrice sur la valeur professionnelle des maîtres dans le cadre de la campagne d’accès 2017 / 2018 au grade de classe exceptionnelle.

L’ordre de classement des enseignants promouvables prend en considération l’avis émis par Madame la Rectrice puis leur ancienneté dans l’échelon.

Pour les maîtres promus à l’échelon HEA1, les passages aux échelons HEA2 et HEA3 se font automatiquement à l’ancienneté (1 an par échelon).

Nombre de promouvables Contingents Avis des promus Avis des non promus Certifiés 7 4 Excellent : 4 Très satisfaisant : 2 ; Satisfaisant : 1

PLP 1 0 PEPS 1 0

Le bilan des avis de la Rectrice est le suivant :

A l’ordre du jour figuraient les points suivants :

1. Listes intégration MA en contrat définitif / AE → Certifiés /PEPS / PLP 2019/2020

Alors que l’Académie d’Amiens disposait des contingents suivants :

- Certifiés 27, - PLP 6, - PEPS 1,

1 seul maître avait fait acte de candidature.

Même si le vivier des maîtres pouvant postuler se réduit chaque année, on peut regretter que les maîtres concernés (une vingtaine d’AE et une dizaine de MA1 / MA2 en contrat définitif) ne postulent pas.

Le SNEC-CFTC demande que cette promotion soit ouverte aux MA en CDI.

2. Notation administrative des MA 2018 / 2019

Une seule contestation avait été déposée et elle n’était pas recevable car portant sur les appréciations lettrées et littérales.

Pour mémoire, la notation administrative, qui ne concerne plus que les MA, comporte une appréciation lettrée, une appréciation littérale et une note.

La CCMA n’est compétente que sur la note.

3. Congés de formation professionnelle 2019 / 2020

L’Académie d’Amiens disposait d’un contingent de 87 mois.

7 demandes avaient été déposées pour un total de 57 mois.

Toutes les demandes ont pu être satisfaites pour un total de 52 mois.

Elles concernent la préparation de l’Agrégation (5), du Master 1 MEEF (1) et du DSCG (1).

A nouveau, il faut regretter l’absence de demande des enseignants du 1er degré.

4. Avancement d’échelon au choix des MA 2018 / 2019

Les tableaux ci-dessous font la synthèse des travaux.

5. Mutation / Nomination rentrée 2019

La 1ère phase du mouvement concernait : - les maîtres contractuels définitifs en réduction totale ou partielle de service (priorité A enseignants) ou en demande de mutation interne à l’Académie d’Amiens (priorités B1 et B2) ou venant d’une autre académie (priorités B3 et B4) -les maîtres contractuels provisoires lauréats des concours 2018 (priorités C / CAFEP ; D / CAER ; E / Réservés). Sur environ 130 maîtres ayant fait des vœux (A : 14 ; B1 / B2 : 37 ; B3 / B4 : 15 ; C /D / E : 55), 110 ont pu obtenir satisfaction(respectivement 11 ; 28 ; 9 ; 63) et une quinzaine de situations sont renvoyées à la 2ème phase du mouvement début juillet, où seront examinées les demandes des lauréats 2019.

Quelques «difficultés» auraient pu être évitées si l’accord sur l’emploi (priorités et modalités) avait été immédiatement res-pecté.

Vos représentants (CAE) et élus (CCMA) SNEC-CFTC sont là pour assurer le suivi des dossiers individuels dans le respect de l’accord sur l’emploi. Il est donc préférable de communiquer avec eux avant les réunions, plutôt que postérieurement…

Il faut constater que le nombre important de services vacants (de fait occupés par des maîtres délégués auxiliaires en précarité) «facilite» les opérations concernant le mouvement des contractuels.

transmises les candidatures ayant eu le double avis très favorable du chef d’établissement et de l’Inspecteur. Il convient de rappeler que : - Cette promotion se fait dans l’opacité totale au niveau national par discipline.

- Le nombre de promotions est très réduit (23 en 2018 / 2019 toutes disciplines confondues).

- Le nombre de promus picards est réduit à la portion congrue.

Avant transmission (ou non) au Ministère, les candidatures picardes ont été soumises à l’avis de la CCMA.

15 Certifiés ou PLP avaient fait acte de candidature, dont 3 dans des disciplines où il n’y avait pas de promotion.

Sur les 12 candidatures recevables, 4 ont été transmises au Ministère. Pour mémoire, seules ont été

C C

M A

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III-Tour Extérieur Agrégés 2019 / 2020

Si l’année 2016 / 2017 avait

été «faste» pour la Picardie

avec 2 promotions sur 23 au

niveau national (toutes

disciplines confondues), il

faut regretter l’absence de

promu picard en 2015 / 2016,

2017 / 2018 et 2018 / 2019.

C C M A DU MERCREDI 5 JUIN

Délégués Auxiliaires Promouvables

Choix 20% Promus

1er → 2ème 75 15 15 2ème → 3ème 21 4,2 4 3ème → 4ème 18 3,6 4 4ème → 5ème 1 0,2 0 5ème → 6ème 2 0,4 0

Total 117 23,4 23

MA en Contrat définitif

Promouvables Choix 20%

Promus

4ème → 5ème 2 0,4 1 5ème → 6ème 1 0,2 0 6ème → 7ème 1 0,2 0

Total 4 0,8 1

9

Lors de la CCMA du 5 juin 2019, les élus SNEC-CFTC sont de nouveaux intervenus sur la situation des MA2 dans le cadre de leur déclaration préliminaire.

1. A l’ordre du jour de la CCMA figurent les recours concernant la notation administrative des enseignants rémunérés sur la grille des MA1 et MA2. C’est l’occasion de faire le bilan positif des mesures successives prises par le Rectorat de l’Académie d’Amiens en faveur des MA2 titulaires d’un doctorat ou d’un titre d’ingénieur (septembre), d’un Master 2 (janvier 2018) et enfin d’une licence (septembre 2018). Le nombre de MA1 recensés dans l’Académie d’Amiens n’a ainsi cessé de croître : moins d’une dizaine en 2015 / 2016, une quarantaine en 2016 / 2017, un peu moins d’une centaine en 2017 / 2018 et plus de cinq cents en 2018 / 2019. Dans sa réponse, le Rectorat a insisté sur le coût de ces mesures de reclassement : - 32 000 € en 2015, - 197 000 € en 2018 (en incluant les MA2 du 1er degré ayant un Master2). Le surcoût annuel est ainsi de 229 000 €. A noter que pour des raisons techniques, il y a de fait une cinquantaine de MA2 titulaires d’une licence en attente de reclassement MA1 après les travaux de la CCMA du 5 juin. La régularisation MA1 sera effective avec le salaire de juillet

2. Corrélativement à cette hausse du nombre de MA1, le nombre de MA2 n’a cessé de diminuer sur cette même période passant d’un peu moins de 600 à environ 90. La situation de ces maîtres délégués en qualité de MA2 reste le dossier prioritaire du SNEC-CFTC Picardie. «Vous nous avez communiqué un état exhaustif de ces maîtres en précisant leur lieu d’exercice et leur diplôme. a) Ils sont : • 37 en collège • 41 en lycée professionnel • 11 en lycée technologique.

Lorsqu’on analyse leurs diplômes, la répartition est la suivante :

b) Des disciplines «concentrent» de nombreux MA2 :

-Santé environnement /

& Bio-technologie / STMS : 13 ;

-Hôtellerie / Restauration : 11 ;

-Technologie : 10 ;

-Eco-gestion : 10 ;

-Esthétique : 3 ;

-Prévention sécurité : 3 ;

-Autres (professionnelles) : 7 ;

-Langues : 13 ;

-Education musicale : 7.

c) La situation des MA2 des lycées professionnels en terme de rémunération mérite une comparaison avec celle des contractuels de l’enseignement public :

d) Plus des 2 / 3 des MA2 sont au 1er échelon. Il y a sans doute un «bug», qui s’apparente à une discrimination entre les maîtres en précarité du Public et les maîtres en précarité du Privé.

e) Entre un reclassement MA1, un gain d’échelon(s) dans la grille des MA2, des passages d’échelon plus rapides ou toute autre possibilité, le SNEC-CFTC Picardie vous demande, en urgence, avec insistance des mesures d’équité. Quel engagement pouvez-vous demander à des enseignants dont le mérite n’est même pas reconnu au niveau du SMIC : 1 504 € quand le SMIC est de 1 521 € ? »

Dans sa réponse, le Rectorat s’est montré inflexible renvoyant au statut des MA et aux grilles nationales.

Quel avenir pour les MA du 2nd Degré ? 2

nd

De

gré

Il n’a rien voulu entendre de l’argumentation développée.

On peut tout au plus espérer un chiffrage d’une hypothétique mesure locale.

Et pourtant dans d’autres académies, les Rectorats

ont pu accepter l’octroi d’un ou deux échelons à défaut d’une meilleure grille.

3. Suite à la suppression des recrutements réservés, la précarité des MA s’accentue avec des résultats aux concours de recrutement en nette baisse :

Pour mémoire, 600 enseignants du 2nd degré sont rémunérés sur une grille de MA, soit un enseignant sur quatre en Picardie.

Conjointement, chaque année les contingents des listes d’Intégration Certifiés, PLP et PEPS sont très nettement supérieurs aux besoins académiques faute d’un vivier d’enseignants remplissant les conditions réglementaires restrictives.

L’ouverture aux MA en CDI serait une réponse.

Le SNEC-CFTC Picardie demande que le Ministre ouvre rapidement une négociation.

Le Rectorat a comme prévu renvoyé à une négociation nationale.

On ne pouvait s’attendre à plus !

Snec INFO PICARDIE Eté 2019 N° 180

MA2 Bac+2 Bac BEP/ Autres Total

Collège 20 6 11 37 LP 25 4 6 6 41

LT et LG 3 1 7 11 Total 48 11 6 24 89

Lycée professionnel Public Privé Différentiel Privé Sans expérience professionnelle 1 719,77 € 1 504,21 € 215,56 € 4ème échelon

1 724,46 €

Avec expérience professionnelle 1 818,17 € 1 504,21 € 313,96 € 6ème échelon

1 850,98 €

Avec expérience professionnelle 1 921,17 € 1 504,21 € 416,96 € 7ème échelon

1 949,39 €

Concours 2018 2019

Recrutements réservés CAER Total CAER

CAPES 5 21 26 33 CAPET 2 3 5 1 CAPLP 2 6 8 4

CAPEPS 5 7 12 3 TOTAL 14 37 51 41

Le calendrier prévisionnel des CCMI (1er degré) et CCMA (2nd degré) est à nouveau modifié, avec à chaque fois, un report de certaines opérations. Les reports résultent :

• pour partie des contraintes administratives propres au Rectorat : il faut une salle libre et un Président (le Secrétaire Général Adjoint, Directeur des Ressources Humaines) disponible

• mais principalement des circulaires ministérielles publiées tardivement, voire toujours en attente

1er degré : CCMI Mercredi 3 juillet 2019 à 10 h 00

-Mouvement des professeurs des écoles

Jeudi 11 juillet 2019 à 14 h 30

-Mouvement des lauréats de concours 2019

-Tableaux d’avancement à la Hors classe de professeurs des écoles 2019

-Tableau d’avancement à l’échelon spécial des PE Classe Exceptionnelle 2019

-Avancement accéléré d’échelon des PE 2018 / 2019

-Listes d’aptitude d’accès à l’échelle de rémunération de professeurs des écoles 2019

-Avancement des maîtres auxiliaires 2018 / 2019 : ce point de l’ordre du jour demeure «incertain» (voir ci-dessous)

2nd Degré : CCMA Jeudi 27 juin 2019 à 9 h 30

-Tableau d’avancement 2019 à la Hors classe des professeurs agrégés

-Tableau d’avancement 2019 à la Hors classe des professeurs certifiés, des PEPS et des PLP.

Les contingents sont en hausse

Certifiés 46 —> 54

PLP 5 —> 7

PEPS 2 —> 3

Classes Exceptionnelles (PE /Certifiés / PLP / PEPS / Agrégés) 2019 /2020 : Vous noterez que ces tableaux d’avancement ne figurent ni au calendrier prévisionnel de la CCMI, ni à celui de la CCMA. Il est vrai que le Ministère n’a encore diffusé aucune directive pour l’Enseignement Privé. Il faudra sans doute attendre la fin de l’année civile 2019 pour que cela figure à l’ordre du jour pour des promotions prenant effet au 1er septembre 2019.

Mercredi 10 juillet à 9 h 00

-Mouvement des maîtres (lauréats des concours 2019 principalement)

-Validation de l’année probatoire des maîtres promus par liste d’aptitude ou déjà détenteurs d’un contrat d’enseignement

Mercredi 28 Août 2018 à 14 h 30

-Mouvement des maîtres : ajustements

-Affectation des lauréats proposés par la CNA

NOUVEAU CALENDRIER PREVISIONNEL DES C C M

M A 1 ET M A 2 du 1er degré : LE SCANDALE

10

Snec INFO PICARDIE Eté 2019 N° 180

C C

M / M

A 1er d

egré

1. Pour mémoire, tous les maîtres délégués du 1er degré étaient rémunérés jusqu’au 31 août 2015 sur la grille des Instituteurs suppléants qui ne comportait qu’un unique échelon.

Cela signifiait qu’ils n’avaient aucune évolution de carrière, si ce n’est celle liée à l’augmentation de la valeur du point de la fonction publique, qui a été gelé de 2010 à 2017…

Leur salaire était le SMIC.

2. En application du décret 2015-963, ils ont tous été reclassés au 1er septembre 2015 sur la grille des MA2 1er échelon sans reprise de leur ancienneté.

Leur rémunération connaissait une modeste évolution au 1er septembre 2015 passant du SMIC 1 457,62 € brut à 1 486,32 € (MA2 1er échelon, indice 321).

3. Par ailleurs, après 3 ans dans le 1er échelon, ils devaient accéder automatiquement au 2ème échelon (indice 335 : 1 569,82 €) et, une fois cette condition des 3 ans remplie, on se devait d’examiner rétroactivement la possibilité d’un avancement au choix après 2 ans 6 mois (soit au 1er mars 2018) pour 20 % d’entre eux.

Pour que l’avancement à l’ancienneté qui s’impose soit possible, le Ministère doit remettre au Rectorat un logiciel adapté qui se fait attendre.

Pour que l’examen des avancements au choix soit réalisable, le Ministère doit élaborer un barème, en attente, et il faut que les maîtres aient été inspectés.

Il semblerait qu’il y ait eu quelques omissions… malgré l’interpellation régulière des élus SNEC-CFTC en CCMI entre 2015 et 2018.

4. A ce jour, les MA2 titulaires d’un Master 2 (un peu plus d’une trentaine) ont été de fait reclassés MA1 (ou auraient dû l’être) au 1er

janvier 2018 (1er échelon indice 349 : 1 635,42 €) et ont ainsi bénéficié d’une revalorisation, tout en restant dans l’attente d’accéder au 2ème échelon (indice 376 : 1 761,95 €).

5. Par contre, les autres MA2 (aux environs de 130) sont restés MA2. La plupart d’entre eux sont titulaires d’une licence et n’ont pas bénéficié du reclassement MA1 accordé aux MA2 du 2nd degré au 1er septembre 2018 à la seule condition d’avoir un diplôme bac + 3. Cherchez l’erreur et vous trouverez l’iniquité. A noter que la rémunération d’un MA2 1er échelon (indice 321) est de 1 504,21 € alors que le SMIC s’élève à 1 521,22 €. Comment un Ministre et une Rectrice peuvent-ils continuer à mettre en œuvre une politique salariale aussi indigne ?

Question :

«A la rentrée, dans mon établissement, il y aura une perte d’heures dans ma discipline.

Je m’inquiète car je suis à temps partiel.

Suis-je la «variable d’ajustement» sous prétexte d’être à temps partiel ? »

Réponse du SNEC-CFTC : S’il y a une réduction de service dans un établissement, la perte d’heures concerne le maître selon les priorités de l’accord pour l’emploi, quel que soit le service du maître. En cas de réduction horaire, et cela dès la 1ère heure (mais hors heures supplémentaires), dans une ou plusieurs disciplines et en l'absence d'enseignant volontaire, les mesures d'ajustement toucheront dans l'ordre : a) Les délégués auxiliaires en CDD ou en en CDI (dont le service est déclaré vacant). b) Les contractuels provisoires (dont le service est déclaré vacant). c) Les fonctionnaires affectés dans un établissement privé (une dizaine en Picardie). d) Les contractuels définitifs. Pour départager des enseignants au sein d'une même catégorie, il convient de prendre en compte la durée des services d'enseignement, de direction ou de formation accomplis dans les établissements d'enseignement publics ou privés.

Par contre, l'échelle de rémunération (MA, AE, Certifié, PLP, PEPS ou Agrégé), la date du contrat, la modalité d’accès au corps (concours, liste d’aptitude… ) et la date d’entrée dans l’établissement n’interviennent pas. En cas de doute, il convient d’interroger le Rectorat. Le chef d’établissement se doit : - de réunir le Comité d’Entreprise devenu Comité Social et Economique – CSE - (à défaut les Délégués du Personnel) et de transmettre un PV de la réunion à la Commission Académique de l’Emploi ; - de notifier par écrit les réductions horaires aux enseignants concernés (Annexe 1 de la circulaire rectorale du 25 février 2019). La CAE étudie ensuite l’ordre des priorités des maîtres en perte d’heures. Les maîtres contractuels en réduction ou en suppression de service sont codés A. La CAE étudie simultanément les dossiers codés A1, A2, A3 et A4. A1 : Maîtres qui, lors du mouvement 2018, ont bénéficié de la priorité pour perte partielle ou totale de contrat et dont la situation a été mal réglée. A2 : Maîtres dont le service est réduit ou supprimé dans le cadre du mouvement 2019. A3 : Chefs d’établissement, chefs d’établissement adjoints et chargés de formation, cessant leur activité et demandant à reprendre une activité d’enseignement.

- Maîtres demandant leur réintégration dans l’académie d’origine après une période de congé parental ou de disponibilité au-delà de la période pendant laquelle le service a été protégé. A4 : Maîtres à temps partiel ou incomplet demandant à compléter leur service. Classement des dossiers : les demandes de même type sont classées compte tenu de l’ancienneté des seuls services accomplis en qualité d’enseignant tant dans le Public que dans le Privé sous contrat au 1er septembre 2019. Tous les services égaux ou supérieurs à un mi-temps sont comptés comme des temps pleins. Un maître contractuel définitif en perte partielle d'heures a deux possibilités :

• Conserver sa fraction de service dans son établissement, sous réserve que son service soit au moins égal à un demi-service, et se porter candidat dans un autre établissement sur des services dont la quotité horaire sera au plus égale au nombre d'heures manquantes pour atteindre ses obligations réglementaires de service (18 h pour un Certifié, 20 h pour un PEPS… ).

• Déclarer vacante sa fraction de service restante dans son établissement et postuler sur un autre service complet dans un autre établissement.

TEM

PS

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11

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REDUCTION DE SERVICE ET TEMPS PARTIEL

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TIEN

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... 12

Snec INFO PICARDIE Eté 2019 N° 180

PATIENCE ET DETERMINATION Le 30 avril 2018, le SNEC-CFTC Picardie reçoit le courriel ci-

dessous : «Je suis professeur des écoles ; au mois de février je constate une baisse de salaire inexpliquée de 70 euros nets. Je contacte le rectorat qui me donne une explication à ce problème et qui soulève un autre problème : j’ai cotisé à l'assurance

Dès la CCMI du 1er juin 2018, les élus SNEC-CFTC interrogent le Rectorat, qui est à la fois

conscient du problème et qui est perplexe sur les modalités à trouver afin de régulariser des cotisations prélevées à tort et

reversées à l’URSSAF. Ce serait, semble-t-il, plus simple (ou moins compliqué) pour

régulariser des salaires ! Le Rectorat nous signale avoir fait

des vérifications et ce dossier serait unique. Chaque réunion de la CCMI était

l’occasion pour les élus du SNEC-CFTC d’interroger publiquement le Rectorat sur l’évolution de ce

dossier.

chômage en janvier / février 2018. Ils vont me régulariser. A ce jour ce n'est pas encore fait mais je sais qu'il faut du temps. La question de cette cotisation me pousse à observer mes fiches de paie précédentes et je constate qu'en fait je cotise à l'ordre d'environ 45 euros par mois depuis janvier 2010… à cette

La chef du Bureau DPE1 était également relancée entre les CCMI.

Le 3 avril 2019, elle nous informait que l’URSSAF avait validé les calculs du Rectorat et que le

remboursement était à venir prochainement. Le 23 avril 2019, la collègue

concernée nous adressait le courriel ci-dessous : «Bonjour M. Duval, Je voulais vous remercier pour votre soutien concernant mon dossier : j'ai reçu un virement sur mon compte cette semaine.» La ténacité et la patience déterminée avaient porté leurs

fruits.

assurance chômage. Je recontacte 3 fois le rectorat par mail à dates espacées pour savoir ce qui va se passer pour mon cas mais aucune réponse à mes demandes ; d'autre part à qui m'adresser puisqu'au bout de trois mails je n'ai aucune réponse ? Merci de l'intérêt que vous porterez à mes questions.»

NB : notre détermination a été bénéfique pour l’enseignant, mais bien plus encore pour le

Rectorat qui a récupéré la part patronale des cotisations chômage versées à tort (4,05 % du salaire), soit environ 100 € de

trop versés par mois pendant 9 ans.

Il convient de faire quelques rappels réglementaires.

En dehors des établissements Hors Contrat, les établissements privés sont soit sous «Contrat Simple», soit sous «Contrat d’Association». 1. Sont sous contrat simple toutes les écoles d’enseignement spécialisé (IME, ITEP… ) et pour la Picardie la classe de l’école de l’Académie Musicale de Liesse. Sont sous contrat d’association tous les autres établissements (écoles, collèges, lycée et LP). Sous contrat simple comme sous contrat d’association, les enseignants sont rémunérés par le Rectorat. 2. Sous contrat simple, les enseignants sont de droit privé et leur employeur est l’établissement. Le Rectorat n’est que le payeur. Sous contrat d’association, les enseignants sont de droit public (sans être des fonctionnaires). Le Rectorat. est à la fois l’employeur et le payeur. 3. Au moment où le constat ci-dessus a été fait, il y avait des incidences notables en terme de cotisation : sous contrat simple, l’enseignant était redevable de la Cot. Ouv. ASSEDIC (code 511010), ensuite dénommée COT. OUV. ASSURANCE CHÔMAGE, au taux de 2,4 % alors que sous contrat d’association, il n’était redevable que de la Cotisation de Solidarité au taux de 1 %. La différence de salaire net en moins était de l’ordre de 30 à 40 euros par mois sur 9 ans.

Quelques éléments de conclusion : Prenez le temps de vérifier vos fiches de salaire. N’hésitez pas à nous interroger s’il y a des éléments opaques… Ne renoncez jamais à faire valoir vos droits, ce qui suppose, en amont, de les connaître. Pour être informé et défendu, il n’est pas inutile de franchir le pas de l’adhésion si ce n’est pas encore fait

De nombreux appels reçus à la permanence nous donnent l’occasion de rappeler des droits déjà mentionnés dans le dossier Rentrée 2018 du SNEC-CFTC Picardie. La circulaire 2015-112 du 15 juillet 2015 est explicite : Conformément à l'article R. 914-3 du Code de l'éducation pris en application de son article L. 914-1, les maîtres des établissements d'enseignement privés du second degré sous contrat ont les mêmes obligations de service que les personnels enseignants de même catégorie du second degré public. Ainsi, la réforme des missions et des obligations réglementaires de service (ORS) des personnels enseignants du second degré de l'enseignement public s'applique-t-elle aux maîtres contractuels (à titre provisoire ou définitif) et aux maîtres délégués dans des établissements d'enseignement privés du second degré sous contrat. Si les enseignants ont des obligations, ils ont aussi des droits auxquels les chefs d’établissement ne peuvent se soustraire, délibérément ou involontairement. 1. Pondérations (exception faite de l’EPS, tous les enseignants sont concernés) : Dans les lycées d’enseignement général ou technologique, toutes les heures effectuées dans les classes de 1ère et de terminale sont pondérées à 1,1, dans la limite de 10. Toutes les heures effectuées dans les classes de BTS sont pondérées à 1,25. Ces dispositifs de pondération s'appliquent pour le décompte des maxima de service du corps d'appartenance de l'enseignant. Attention : les pondérations s’appliquent aux heures dans la limite du maxima de service qui dépend du corps. Le Rectorat attribue les dotations horaires des établissements en prenant en compte ces pondérations. Le chef d’établissement ne peut

s’en dispenser quel qu’en soit le motif. Ces pondérations peuvent compléter le service pour atteindre les Obligations Réglementaires de Services (ORS) ou être des HSA. 2. Décharge et Allègement de service Les heures d’allègement ou de décharge peuvent compléter le service pour atteindre l’ORS ou être des HSA. Ces heures sont attribuées de façon fléchée et automatique à chaque chef d’établissement en complément de la dotation horaire initiale. Chaque enseignant remplissant les conditions réglementaires se doit d’en bénéficier. 2.1 Heure de décharge en cas de complément de service : - soit pour une affectation sur 2 établissements dans 2 communes différentes, - soit dans 3 établissements distincts. Attention : il n’est pas tenu compte de l’annexe d’un établissement, même si celle-ci se situe dans une autre commune. Les établissements appartenant à un même ensemble scolaire, même avec des RNE différents, sont considérés comme un unique établissement s’ils sont situés dans la même commune. Cette décharge est de droit, sous réserve pour l’enseignant d’être affecté à l’année. Cette décharge ne peut être attribuée à un maître qui exerce à temps complet dans un établissement et effectue uniquement des heures supplémentaires dans un autre établissement. 2.2 Heure de décharge pour l’entretien des matériels de labo (SVT et Sciences Physiques) Dans les collèges (uniquement) : 1 h en cas d’absence d’agent de laboratoire pour les enseignants exerçant au moins 8 h. A priori, cette absence d’agent

de laboratoire est la réalité dans tous les collèges picards. 3. Indemnité de sujétion - Pour les enseignants d’EPS ayant au moins 6 h en 1ère et terminale en lycée d’enseignement général ou technologique : 400 euros bruts par an. - Pour les enseignants ayant au moins 6 h dans les classes de 1ère ou terminales Bac pro ainsi que dans les classes de CAP : 400 euros bruts par an. - Pour tous les enseignants (hors LP) assurant au moins 6 h devant un effectif supérieur à 35 élèves : 1 250 €. L’effectif à prendre en compte est celui au 15 octobre. Ces indemnités ne sont pas contingentées. Elles sont prises en charge par le Rectorat dès que les conditions réglementaires sont remplies… et sous réserve que le chef d’établissement en fasse la déclaration. 4. IMP pour le coordonnateur des activités physiques, sportives et artistiques : La mission de coordonnateur des activités physiques, sportives et artistiques est mise en place dès lors qu'exercent dans l'établissement au moins 3 enseignants d'EPS, assurant au moins 50 heures de service hebdomadaire : 1250 € ; 2 500 € si l’établissement compte plus de 4 enseignants en équivalent temps plein. La dotation en IMP de l’établissement tient compte de cette réglementation. La rémunération par le Rectorat est effective sous réserve que le chef d’établissement en fasse la déclaration !

Des droits à connaître et, si besoin, à faire valoir et / ou à faire régulariser.

VO

S D

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13

Snec INFO PICARDIE Eté 2019 N° 180

Sur tous ces points (pondération, allègement, indemnité de sujétion, coordination EPS), vérifiez vos droits. En cas d’omission, il est toujours possible d’en demander la régularisation au Rectorat dans la limite des délais de prescription. N’hésitez pas à vous rapprocher du SNEC-CFTC Picardie.

Seul le SNEC-CFTC a présenté une liste et il est donc le seul syndicat représentatif avec 100 % des suffrages exprimés et 78,9 % des inscrits. Les résultats sont les suivants :

Titulaires (8 sièges) INSCRITS : 208 ; VOTANTS : 162 ; EXPRIMES : 151

CFDT 55 36,4% 3 élus Suppléants (8 sièges) INSCRITS : 208 ; VOTANTS : 162 ; EXPRIMES : 150

CFDT 49 32,7 % 3 élus Avec une forte participation (77,9 %), le SNEC-CFTC progresse en % et en sièges au détriment de la CFDT. Le SNEC-CFTC obtient 1 élu sur 2 dans le Collège Employés et 4 élus sur 6 dans le Collège Cadres et Agents de Maîtrise

Titulaires 1er tour Collège Cadres et Agents de Maîtrise INSCRITS : 168 VOTANTS : 62 EXPRIMES : 61

Faute du quorum, un 2ème tour a été nécessaire. La liste commune a obtenu les 5 sièges. Collège Employés

INSCRITS : 41 VOTANTS : 26 EXPRIMES : 22

L’Institution Jean Paul II est née de la fusion de 3 établissements de Compiègne : Ecole Sainte Marie ; Ecole, Collège et Lycée Guynemer ; Ecole, Collège, Lycée et LP Notre Dame de la Tilloye. Titulaires : 1er Collège 2ème Collège INSCRITS 68 ; VOTANTS 51 ; EXPRIMES 49 INSCRITS 235 ; VOTANTS 113 ; EXPRIMES 112

CGT 35 71,4 % 23 20,5 % CFDT 14 12,5 %

Sur l’ensemble des collèges, le SNEC-CFTC obtient 55,3 % des suffrages, la CGT obtient 36 % et la CFDT avec 8,7 % n’atteint pas le seuil pour être représentative. En l’absence de quorum pour le Collège Cadres et Agents de Maîtrise, un 2ème tour a été organisé le 6 juin 2019. Le SNEC-CFTC obtient 6 élus titulaires et 5 élus suppléants, la CGT 4 élus titulaires et 5 élus suppléants, et la CFDT 1 élu titulaire et 1 élu suppléant

ELE

CTIO

NS

14

Snec INFO PICARDIE Eté 2019 N° 180

Saint Jean & La Croix Saint-Quentin (02) 13 mai 2019

SNEC-CFTC 96 63,6 % 5 élus

SNEC-CFTC 101 67,3 % 4 élus

Enfant Jésus / St Paul / St Rémy Soissons (02) 21 mars

SNEC-CFTC 22 100 % 1 élu

Elections Conseil Social & Economique

(CSE)

Institution Jean-Paul II Compiègne (60) 23 mai 2019

SNEC-CFTC 14 28,6 % 75 67 %

Collège Anne-Marie Javouhey Senlis (60) 16 mai 2019

2ème Collège (Employés) : 1 siège INSCRITS : 11 VOTANTS : 11 (100 % ) Titulaires Suppléants EXPRIMES : 8 EXPRIMES : 9

Le SNEC-CFTC obtient 1 élu Titulaire et 1 élu Suppléant

1er Collège (Cadres et Agents de Maîtrise) : 3 sièges INSCRITS : 60 VOTANTS : 48 (80 %) Titulaires Suppléants EXPRIMES : 46 EXPRIMES : 47

SNEC-CFTC 46 47 Le SNEC-CFTC obtient 3 élus Titulaires et 2 élus Suppléants

SNEC-CFTC 8 9

Dans le cadre d’une liste commune, le SNEC-CFTC obtient 50 % des suffrages.

ELE

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S

15

Snec INFO PICARDIE Eté 2019 N° 180

Ecole & Collège Immaculée Conception Méru (60) 8 juin 2019

2ème Collège (Cadres et Agents de Maitrise) INSCRITS 38 ; VOTANTS 19 ; EXPRIMES 18

En l’absence de quorum, un 2ème tour a été nécessaire. 1 élue SNEC-CFTC avec 23 voix (soit 100 % des exprimés et 60,5 % des inscrits). A noter l’absence de candidat pour le 1er collège (employés). Le SNEC-CFTC est le seul syndicat représentatif à l’Institution Immaculée Conception de Méru.

SNEC-CFTC 18 100 %

Ecole Notre Dame du Sacré Cœur Senlis (60) 4 juin 2019

Le 4 juin 2019, les Institutions Représentatives des Personnels ont été mises en place à NDSC pour la 1ère fois avec l’élection du CSE.

Collège Employés (1 titulaire et 1 suppléant) Inscrits : 25 Votants : 18 Titulaire Suppléant Exprimés : 15 Exprimés : 17

Collège Cadres (1 titulaire et 1 suppléant) Inscrits : 30 Votants : 29 Titulaire Suppléant

Exprimés : 28 29

Les personnels de Notre Dame du Sacré Cœur ont confirmé leur confiance aux candidats SNEC-CFTC en leur accordant 100 % des suffrages exprimés et 78,2 % des inscrits. Le SNEC-CFTC remporte la totalité des sièges avec 2 élus titulaires et 2 élus suppléants.

SNEC-CFTC 15 (100 % ) 1 élue 17 (100 % ) 1 élue

SNEC-CFTC 28 (100 % ) 1 élue 29 (100 % ) 1 élue

Ecole & Collège Jeanne d’Arc Roye (80) 4 juin 2019 Le 4 juin 2019, les Institutions Représentatives des Personnels ont été mises en place à Jeanne d’Arc pour la 1ère fois avec l’élection du CSE.

Collège Employés (1 titulaire et 1 suppléant) Inscrits : 12 Votants : 11 Titulaire Suppléant Exprimés : 11 10

Collège Cadres (1 titulaire et 1 suppléant)

Inscrits : 53 Votants : 42

Titulaire Suppléant

Exprimés : 37 34

Les personnels de Jeanne d’Arc ont confirmé leur confiance aux candidats SNEC-CFTC en leur accordant 100 % des suffrages exprimés et 73,8 % des inscrits. Le SNEC-CFTC remporte la totalité des sièges avec 2 élus titulaires et 2 élus suppléants.

SNEC-CFTC 11 (100 % ) 1 élue 10 (100 % ) 1 élue

SNEC-CFTC 37 (100 % ) 1 élue 34 (100 % ) 1 élue

Merci aux candidats et toutes nos félicitations aux élus SNEC-CFTC et à nos Délégués Syndicaux

Vincent ROCHETTE Saint Jean et La Croix, St Quentin Marie-Cécile BERTAUX Immaculée Conception, Méru Jean-Luc VAROTEAUX St Rémy, Soissons Corinne DUPUY Jeanne d’Arc, Roye Sylvie GADROIS Jean Paul II, Compiègne Béatrice HAIE Anne Marie Javouhey, Senlis

Lors d’un congé maladie, la prise en charge des prestations en espèces relève du : 1. Régime Spécial des Fonctionnaires (RSF) pour les maîtres contractuels définitifs ou provisoires des établissements sous contrat d’association, ainsi que pour les maîtres agréés définitifs ou provisoires des écoles sous contrat simple. Sans être des fonctionnaires, les maîtres contractuels et agréés bénéficient des dispositions applicables aux fonctionnaires en application du décret 2008-1429 du 19.12.2008 et de la note de service 2009-059 du 23.04.2009. Leur rémunération est maintenue à plein traitement ou à ½ traitement

Depuis le 1er janvier 2018, une journée de carence a été rétablie (voir dossier rentrée 2018 page 11). En cas de 1/2 traitement, tout enseignant bénéficie, sous couvert de son établissement, d’un régime de prévoyance qui vient compléter la rémunération à hauteur de 94 % du salaire net antérieur. 2. Indemnités Journalières de la Sécurité Sociale (IJSS) pour les maîtres délégués auxiliaires (en CDD ou en CDI) et pour les salariés des établissements : Pour bénéficier des indemnités journalières (IJ) : A- Vous devez avoir travaillé au moins 150 heures sur la période des 3 mois ou 90 jours qui précèdent votre arrêt de travail.

Par exemple : pour un arrêt de travail ayant débuté le 1er juillet 2019, votre droit aux indemnités journalières est ouvert si vous avez travaillé au moins 150 heures entre le 1er avril 2019 et le 30 juin 2019, ou B– Vous avez cotisé sur un salaire au moins égal à 1 015 fois le montant du Smic horaire au cours des 6 mois précédant l'arrêt de travail. Par exemple, pour un arrêt de travail ayant débuté le 1er juillet 2019, votre droit aux IJ est ouvert si entre le 1er janvier 2019 et le 30 juin 2019, votre rémunération a été au moins égale à 10 180,45 € brut. Les IJSS sont versées après un délai de carence de 3 jours, qui sera pris en charge partiellement (Rectorat pour les DA) ou totalement (Salariés des établissements).

2.1 Maîtres Délégués Auxiliaires (contrat association)

Sous conditions de service, le Rectorat maintient le plein traitement ou le ½ traitement déduction faite des IJSS perçues et après application d’une Journée de carence.

A noter que sous réserve de ces périodes de maintien du plein traitement, 2 jours de carence de la Sécurité Sociale (sur les 3) sont ainsi pris en charge par le Rectorat. En cas de 1/2 traitement, tout délégué auxiliaire bénéficie, sous couvert de son établissement, d’un régime de prévoyance qui vient compléter la rémunération à hauteur de 94 % du salaire net antérieur.

2.2 Salariés des établissements L’article 5.6 de la Convention Collective précise que : «Après un an d’ancienneté dans l’établissement, l’employeur…verse dès le 1er jour d’arrêt… , à l’échéance habituelle du salaire, une indemnisation complémentaire aux IJSS dans les conditions suivantes :

Pour bénéficier de cette indemnisation, le salarié doit avoir fait valoir ses droits auprès de la Sécurité Sociale. Pour le calcul des indemnités dues au titre d’une période de paie, il est tenu compte des indemnités déjà perçues par l’intéressé durant les 12 mois antérieurs, de telle sorte que si plusieurs absences pour maladie ont été indemnisées au cours de ces 12 mois, l’indemnisation se fait sur le reliquat des droits à 100 % ». A noter que sous réserve de ces périodes d’indemnisation à 100 % par l’employeur, les 3 jours de carence de la Sécurité Sociale sont ainsi pris en charge par l’employeur. Par ailleurs, la Convention Collective :

- généralise le mécanisme de la subrogation (versement des IJSS à l’employeur), - prévoit que l’employeur est tenu de reverser au salarié, sans interruption et sans décalage

entre l’échéance de paie et le paiement opéré par la Sécurité Sociale, l’intégralité des IJSS et des indemnités complémentaires de prévoyance reçues ou à percevoir.

Quand l’employeur ne maintient plus le plein traitement, tout salarié bénéficie des indemnités Prévoyance en complément des IJSS à hauteur de 95 % du salaire net antérieur.

MALADIE ET INDEMNISATION M

ALA

DIE

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Congé Maladie Ordinaire (CMO)

3 mois à plein traitement

9 mois à ½ traitement

Congé Longue Maladie (CLM)

Liste au BO spécial n°2 du 25.05.89

Arrêtés du 14.03.86 modifiés.

1 an à plein traitement

2 ans à ½ traitement

Congé Longue Durée (CLD)

Tuberculose, maladie mentale, cancer,

3 ans à plein traitement

2 ans à ½ traitement

Après 4 mois de service :

Après 2 ans de service :

Après 3 ans de service :

1 mois à plein traitement 1 mois à ½ traitement

2 mois à plein traitement

2 mois à ½ traitement

3 mois à plein traitement 3 mois à ½ traitement

Congé de Grave Maladie Après 3 ans de service :

1 an à plein traitement 2 ans à ½ traitement

Ancienneté Maintien du salaire par l’employeur à 100%

Entre 1 an et 11 ans 40 premiers jours Au-delà de 11 ans et jusqu’à 16 ans 60 premiers jours

Au-delà de 16 ans 90 premiers jours

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mais elle est portée à 100 % en cas de temps partiel pour handicap. Il verse aussi un capital décès aux ayant-droit qui représente l’équivalent de 3 ans de salaire. Les dossiers sont à faire en lien avec votre établissement. Dans la presque totalité des établissements privés catholiques de Picardie, les maîtres sont affiliés à Uniprévoyance. Il convient alors de contacter UNIPREVOYANCE : 10 rue Massue 94307 Vincennes ; 01 58 64 42 40 ; www.uniprevoyance.org NB : quelques établissements picards sont également affiliés à l’AG2R (www.ag2rlamondiale.fr), avec les mêmes prestations. Remarque : Le CMO permet d’avoir le plein traitement pendant 3 mois et le ½ traitement pendant 9 mois. Si l’arrêt risque de durer nettement plus de 3 mois, il est préférable d’envisager, avant l’échéance des trois mois, un Congé Longue Maladie (CLM). En effet, ce dernier permet d’avoir le PT. pendant 1 an et le ½ traitement pendant 2 ans. Il serait judicieux pour cela de solliciter le Comité Médical.

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Cumul Activités : Enseignant contractuel et Salarié OGEC. En sa qualité d’enseignant contractuel, la rémunération Etat (plein traitement ou ½ traitement [+ régime de prévoyance]) est celle indiquée au point 1. En sa qualité de salarié de l’établissement, il bénéficiera des IJSS et du maintien de sa rémunération en application de la CC (puis du régime de prévoyance) en référence au point 2. Se pose la question du droit aux IJSS aux enseignants qui ont contrat OGEC à temps partiel inférieur à 11,5 / 35 h par semaine (soit moins de 150 h sur 3 mois). Le droit aux IJSS est en prin-cipe soumis à la condition des 150 heures au cours des 3 derniers mois. Saisi de ce problème par le SNEC-CFTC, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie a diffusé une note d’information à l’ensemble de son réseau indiquant que «s’agissant des conditions d’ouverture de droit aux IJ, il est tenu compte de l’ensemble de l’activité de l’enseignant (activité de droit public et activité de droit privé) afin d’apprécier la totalité du nombre d’heures de travail effectuées ou le mon-tant des cotisations sociales versées» Si vous êtes dans cette situation, n’oubliez pas de faire valoir vos droits aux IJSS (et au régime de prévoyance).

QUESTIONS d’une Certifiée Dans le cas où mon congé maladie viendrait à dépasser les 3 mois, que se passe-t-il ? Une collègue m'a dit que comme je suis dans le privé, l'assurance prévoyance du lycée mettait le complément au 1/2 traitement perçu. Et cela dans la limite d'un an. Est-ce vrai ? REPONSE SNEC-CFTC Vous êtes maître en contrat définitif. Dans ce cadre, vous relevez du Régime Spécial des Fonctionnaires (sans être pour autant fonctionnaire) en ce qui concerne la protection so-ciale et des prestations en es-pèces (cf notre dossier Rentrée 2018 page 11 disponible sur notre site : www.snec-cftc-picardie.fr). Vous bénéficiez en outre d'un régime de prévoyance dont vous trouverez les éléments dans le dossier à la page 12. Pour les arrêts de maladie ordinaire, le plein traitement est maintenu par le Rectorat pendant 90 jours sur une période de 12 mois glissants ; au-delà c’est le ½ traitement qui s’applique. Dès que le Rectorat ne verse plus le plein traitement, le régime de prévoyance vient compléter le ½ traitement du Rectorat à hauteur de 94 % du salaire net de référence (le traitement de référence correspond au traitement indiciaire brut + SFT + ISO Part Fixe), et cela tant que le ½ traitement est versé.

Ainsi, le plein traitement (PT.) pour congé de maladie ordinaire (CMO) s'apprécie chaque jour dans le cadre des 12 mois qui précèdent. Ainsi le 05 juin 2019, on comptabilise vos jours de maladie depuis le 06 juin 2018. Au cours de cette période, vous bénéficiez de 90 jours à plein traitement. Au-delà, c'est 1/2 traitement. On recommence le même travail le 06 juin 2019 en comptabilisant à compter du 7 juin 2018 et ainsi de suite. On peut donc passer de PT. au ½ T. puis revenir au PT. selon les arrêts constatés. Sur les divers arrêtés des congés de maladie, votre consommation des droits à congé (à PT. ou ½ T.) est indiquée. Vous pouvez vous y reporter utilement. Le régime de prévoyance doit être sollicité sous couvert de l’établissement. Tout en étant couverts par la Protection Sociale de l’État, tous les enseignants (Contractuels et Délégués Auxiliaires) des établissements privés bénéficient, heureusement, d’un régime de prévoyance (cotisation salariale 0,2 % prélevée sur fiche de salaire). Ce régime garantit des prestations complémentaires en cas d’incapacité, invalidité, lorsque les services académiques ne maintiennent plus le plein traitement. La garantie des revenus correspond à 94 % du salaire net,

ARRÊTS MALADIE ET PREVOYANCE

E P

S

18 de ces obligations et représente au niveau académique 45 IMP (soit 56 250 €).

La liste est disponible auprès de notre permanence.

C - INDEMMNITES DE SUJETION

- A noter que les enseignants d’EPS ne bénéficient pas des pondérations accordées aux enseignants des autres disciplines pour les heures en 1ère et terminale des lycées généraux et technologiques.

- Les enseignants d’EPS ayant au moins 6 heures en première et terminale en lycée d’enseignement général et technologique bénéficient d’une indemnité de sujétion de 400 €.

- Les enseignants (et notamment ceux d’EPS) ayant au moins 6 heures en première et terminale Bac Pro, ainsi que des classes en CAP bénéficient d’une indemnité de sujétion de 400 €

- Les enseignants (hors LP) assurant au moins 6 heures devant un effectif supérieur à 35 élèves bénéficient d’une indemnité de sujétion de 1 250 €.

Ces indemnités sont de droit (et non contingentées) sous réserve que le chef d’établissement n’oublie pas de les déclarer.

2015 / 2016 : 465.5 2016 / 2017 : 463.5 2017 / 2018 : 444.25 2018 / 2019 : 428 2019 / 2020 : 396,5 Depuis la rentrée 2017, la répartition des IMP respecte des règles précises pour chaque structure d’un ensemble scolaire (collège, lycée général ou technologique, LP) Pour partie «obligatoire» : référent culture (0,5 IMP), référent numérique (1 IMP), coordination EPS (0, 1 ou 2 IMP) et tutorat en LGT et LP (0,25 IMP par division). Pour partie selon les effectifs des élèves : de 0,5 IMP (pour 100 élèves ou moins) à 4 IMP (pour plus de 900 élèves).

Les modalités ci-dessus pour déterminer la dotation de chaque structure n’oblige en rien le chef d’établissement sur leur utilisation (exception faite pour la coordination en EPS). L’opacité est souvent réelle au niveau de l’établissement quand le chef d’établissement ne respecte pas ses obligations de consulter avant de répartir et d’informer les enseignants de l’utilisation des IMP. Le Rectorat nous communique annuellement un bilan par établissement et certaines utilisations s’éloignent fortement des modalités de répartition rappelées ci-dessus.

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A - Les obligations de service

1. L’horaire est fixé dans un cadre hebdomadaire :

17 heures pour les agrégés EPS

20 heures pour les PEPS / CE d’EPS / MA

dont trois heures indivisibles pour l’association sportive.

Si l’établissement d’affectation est dépourvu d’association sportive scolaire, ou si le volume d’activités de l’association, apprécié par l’autorité académique, est insuffisant, l’enseignant d’EPS peut compléter son service en participant à l’association sportive d’un autre établissement d’enseignement privé sous contrat, sous réserve de l’accord du chef de cet autre établissement (peu probable ! )

Enfin, les maîtres ne souhaitant pas assurer des activités dans le cadre de l’association sportive, au titre d’une année scolaire, peuvent demander (IA-IPR, DPE1 et DOS1) à effectuer des heures d’enseignement en lieu et place des 3 heures susmentionnées.

«Il appartient au Recteur de refuser une telle demande si elle est de nature à remettre en cause l’intérêt du

service, notamment dans l’hypothèse où un accord porterait préjudice au fonctionnement de l’AS de l’établissement.»

2. Pour les stagiaires lauréats du Cafep PEPS :

Le service d’enseignement dû par les intéressés est le suivant : 8 à 9 heures pour les PEPS ( + 3 heures indivisibles d’AS sur une demi-année)

B - Les heures de coordination intégrées aux IMP

La mission de coordinateur des activités physiques, sportives et artistiques est mise en place dès lors qu’exercent dans l’établissement au moins trois enseignants d’EPS, assurant au moins 50 heures de service hebdomadaire.

La condition s’applique sur l’ensemble d’un «complexe scolaire» (collège, lycée, LP).

Le coordinateur des activités physiques, sportives et artistiques touche une IMP (1 250 € brut).

Si l’établissement compte plus de quatre enseignants en

équivalent temps plein, le montant est de 2 IMP (2 500 € bruts).

La dotation attribuée par le Rectorat à chaque établissement tient compte

L’Education Physique et Sportive

La répartition des IMP est un sujet régulièrement d’actualité. Vous pouvez utilement vous reporter à notre publication académique n°172 Eté 2017 (pages 10 à 13). Elle est disponible sur notre site académique : www.snec-cftc-picardie.fr. La répartition des IMP par établissement fait l’objet du groupe de travail réuni le 1er avril à l’initiative du Rectorat. Tout y est transparent tant sur l’utilisation des IMP accordées (2017 / 2018 et 2018 / 2019) que sur les IMP qui seront attribuées pour 2019 / 2020. Il faut noter une baisse sensible de la dotation :

Indemnités pour Missions Particulières (IMP)

Question : Enseignante, je remplis les conditions pour faire valoir mes droits à la retraite au 1er septembre 2019 et j'ai fait les démarches dans ce sens. Le rectorat en a pris acte. J’ai lu votre article dans la presse syndicale concernant l'indemnité de départ à la retraite (IDR). Je viens vers vous afin de vous demander si je peux bénéficier de cette indemnité de départ à la retraite. Si c’est le cas, aurai-je des démarches à effectuer ou cela se fera-t-il de façon automatique ? Réponse du SNEC-CFTC Picardie : L'article paru dans notre publication académique n° 179 de mars 2019 (page 20) concerne les salariés de droit privé

relevant de la Convention Collective et rémunérés par les établissements. Les enseignants bénéficiaient auparavant du droit à l'IDR. Toutefois, l’article 1 de la loi 2005-5 du 5 janvier 2005 (dite Loi CENSI) de 2005 y a mis fin : «Ces derniers, en leur qualité d'agent public, ne sont pas, au titre des fonctions pour lesquelles ils sont employés et rémunérés par l'Etat, liés par un contrat de travail à l'établissement au sein duquel l'enseignement leur est confié, dans le cadre de l'organisation arrêtée par le chef d'établissement, dans le respect du caractère propre de l'établissement et de la liberté de conscience des maîtres.» Le droit à l'IDR pour les enseignants a été réduit progressivement de 2005 à 2010 pour disparaître au 1er septembre 2010.

En contrepartie, avec l’article 3 de la Loi CENSI les enseignants du Privé bénéficient depuis septembre 2005 du Régime Additionnel (R A E P) Le RAEP vient majorer chaque mois les droits acquis dans l'enseignement privé (Régime Général + ARRCO + AGIRC) d'environ 4 % (2 % avant septembre 2005 et 8 % à partir de septembre 2005). Initialement, le taux du RAEP aurait dû être porté progressivement à 10 %. Mais le décret 2013-145 du 18 février 2013 est venu : réduire fortement le taux

pour la période antérieure à septembre 2005 (2 %),

geler le taux à compter de

septembre 2005 (8 %), ne plus revaloriser le

montant du RAEP pour tenir compte de l’inflation.

INDEMNITE DE DEPART A LA RETRAITE ET ENSEIGNANTS

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L’article 4 du décret 2014-940 du 20 août 2014 précisait que «dans l'intérêt du service, les enseignants mentionnés peuvent être tenus d'effectuer, sauf empêchement pour raison de santé, une heure supplémentaire hebdomadaire en sus de leur maximum de service. » Le décret 2019-309 du 11 avril 2019 porte cette obligation à deux heures supplémentaires à la rentrée 2019 : Article 1 : «Au III de l'article 4 du décret du 20 août 2014 susvisé, les mots : «une heure supplémentaire hebdomadaire» sont remplacés par les mots : «deux heures supplémentaires hebdomadaires ».

Pour mémoire : 1. le taux de la 1ère HSA est majorée de 20 %. Cette majoration ne concerne pas cette 2ème heure obligatoire. 2. Les heures supplémentaires accomplies à compter du 1er jan-vier 2019 sont exonérées de cotisations salariales d’assurance vieillesse et, dans la limite de 5 000 € nets par an, d’impôt sur le revenu. S’agissant de l’exonération de cotisations salariales, la mesure prend la forme d’une réduction des cotisations des régimes d’assurance vieillesse de base et complémentaire pour les agents de droit public imputée sur la cotisation du régime d’assurance vieillesse de base.

Cette réduction de cotisations n’a ainsi aucune incidence sur les droits sociaux pour les assurés en matière d’assurance vieillesse. Les heures supplémentaires demeurent soumises à la CSG et à la CRDS. L’exonération d’impôt sur le revenu a pour conséquence d’exclure les heures supplémen-taires de l’assiette imposable. Elles n’entrent donc pas dans le calcul pour le prélèvement de l’impôt à la source. A noter que le Rectorat n’avait pas le logiciel nécessaire pour mettre en application cette réglementation pour les salaires du 1er trimestre 2019. C’est effectif avec le salaire d’avril 2019. Il reste à attendre la régularisation «prochaine» des retenues indues du 1er trimestre...

HEURES SUPPLEMENTAIRES

SNEC-CFTC PICARDIE BAREME DES COTISATIONS

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La cotisation au SNEC-CFTC est appelée par année civile. Les nouveaux adhérents paient au prorata des mois restant à couvrir de l’année civile.

Les retraités paient de 50 à 150 euros selon leurs ressources et bénéficient des services de l’UNAR (Association des Retraités CFTC) et de son journal spécifique.

Les couples ne versent qu’une cotisation et demie.

Les personnes en congé sans solde (congé parental,… ) versent une cotisation selon leurs possibilités (à partir de 41 euros).

Règlement de la cotisation : Il est possible de choisir pour le paiement :

le prélèvement automatique en 3 fois (août, octobre et décembre)

le règlement unique annuel par chèque

le règlement fractionné (semestriel, trimestriel) par chèques. Il est alors souhaitable pour faciliter la tâche du trésorier de joindre vos différents chèques en précisant les dates de dépôt.

À retourner à : SNEC-CFTC 52, rue Daire 80000 AMIENS Chèque à l’ordre de CFTC.

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Nom et Prénom : ……………………………………………………………….. Date de naissance : ………../………./…………

Adresse : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Code Postal : ……………………………Ville : ………………………………………………………………………………………………………………

: ..……../………./....……/....……/....…… : ………../....……/....……/....……/…………

E-mail : ………………..……………………………………………………………………………………………@..............................………

Établissement : …………………………………………………………………………………………Ville : …………………………………………

ENSEIGNANT : discipline : ………………………………………………………………….

Premier Degré : PROFESSEUR des ECOLES ( Classe normale Hors Classe Classe exceptionnelle) INSTITUTEUR

MA1 MA2 II ( Délégué Auxiliaire en CDD Délégué Auxiliaire en CDI)

Second Degré :

AGREGE CERTIFIE PEPS PLP ( Classe normale Hors Classe Classe exceptionnelle)

AE MA I MA II ( Contractuel Définitif Délégué Auxiliaire en CDD Délégué Auxiliaire en CDI)

CHEF d’ETABLISSEMENT

SALARIÉ ÉTABLISSEMENT Strate : … Fonction : Vie Scolaire Services supports (secrétariat, entretien, restauration… ) Employé Agent de maîtrise Cadre

RETRAITÉ AUTRE : précisez : …………………………………………………

Date : Signature :

Salaire Brut Mensuel Cotisation Annuelle Cotisation Semestrielle Cotisation Trimestrielle Moins de 600€ 52 € 26 € 13 €

de 600 € à 749 € 58 € 29 € 14,50 € de 750 € à 849 € 64 € 32 € 16 € de 850 € à 949 € 70 € 35 € 17,50 €

de 950 € à 1 049 € 76 € 38 € 19 € de 1 050 € à 1 149 € 80 € 40 € 20 € de 1 150 € à 1 249 € 86 € 43 € 21,50 € de 1 250 € à 1 449 € 94 € 47 € 23,50 € de 1 450 € à 1 649 € 102 € 51€ 25,50 € de 1 650 € à 1 849 € 110 € 55 € 27,50 € de 1 850 € à 2 049 € 120 € 60 € 30 € de 2 050 € à 2 249 € 130 € 65 € 32,50 € de 2 250 € à 2 449 € 140 € 70 € 35 € de 2 450 € à 2 699 € 150 € 75 € 37,50 € de 2 700 € à 2 999 € 160 € 80 € 40 €

168 € 84 € 42 € de 3 000 € à 3 299 € de 3 300 € à 3 649 € 176 € 88 € 44 € de 3 650 € à 3 999 € 184 € 92 € 46 € à partir de 4 000 € 192 € 96 € 48 €