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1 CONSEIL MUNICIPAL SÉANCE DU VENDREDI 1 ER AVRIL 2016 PROCÈS VERBAL : 1. p. 4 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-017 BUDGET PRIMITIF 2016 2. p. 25 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-018 DÉTERMINATION DES TARIFS 2016-2017 3. p. 57 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-019 DÉTERMINATION DES TAUX D'IMPOSITION POUR L'ANNÉE 2016 4. p. 61 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-020 MAJORATION DE LA TAXE D'HABITATION DES RÉSIDENCES SECONDAIRES 5. p. 64 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-021 CONTRIBUTIONS AUX ÉTABLISSEMENTS PUBLICS POUR L'ANNÉE 2016 6. p. 67 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-022 SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS DE LA COMMUNE POUR L'ANNÉE 2016 7. p. 74 Monsieur M. LE MAIRE ADOPTEE 2016-023 PLAN LOCAL D'URBANISME MÉTROPOLITAIN - DÉBAT SUR LES ORIENTATIONS GÉNÉRALES DU PROJET D'AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 8. p. 90 Monsieur NOBLET ADOPTEE 2016-024 PLAN LOCAL D'URBANISME MÉTROPOLITAIN - SCHÉMA D'AMÉNAGEMENT DURABLE - CONTRIBUTION HERBLINOISE AU PROJET D'AMÉNAGEMENT ET DE DEVÉLOPPEMENT DURABLE 9. p. 102 Monsieur TALLIO ADOPTEE 2016-025 TABLEAU DES EMPLOIS 10. p. 107 Monsieur TALLIO ADOPTEE 2016-026 PRESTATIONS D'ACTION SOCIALE À DESTINATION DES AGENTS MUNICIPAUX - AVENANT A LA CONVENTION DE PARTENARIAT 2015 AVEC LE COMITÉ DES OEUVRES SOCIALES ET CULTURELLES DE SAINT-HERBLAIN 11. p. 112 Monsieur TALLIO ADOPTEE 2016-027 CONVENTION AVEC LE FONDS POUR L'INSERTION DES PERSONNES HANDICAPÉES DANS LA FONCTION PUBLIQUE (FIPHFP) 12. p. 117 Monsieur ROHO ADOPTEE 2016-028 PRÉSENTATION DU RAPPORT ANNUEL 2015 DE LA COMMISSION COMMUNALE POUR L'ACCESSIBILITÉ 13. p. 119 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-029 CONVENTION SUR LA TRANSMISSION DE DONNÉES DES ALLOCATAIRES CAF À LA VILLE DE SAINT- HERBLAIN À DES FINS DE SIMPLIFICATION DES DEMANDES - ACCÈS PROFESSIONNEL AUX DONNÉES CAF 14. p. 127 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-030 SUPPRESSION DE L'ATTRIBUTION D'UNE INDEMNITÉ DE CONSEIL AU RECEVEUR MUNICIPAL - ABROGATION DE LA DÉLIBÉRATION N°2014-115 DU 13 OCTOBRE 2014 15. p. 129 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-031 AUTORISATION DE SIGNATURE - CONVENTIONS ENTRE LA VILLE ET LES ASSOCIATIONS : SAINT-HERBLAIN NATATION - ASEC BOURG - AMICALE LAÏQUE INDRE - AUTORISATION DE TRANSIGER - DÉSORDRE PISCINE BOURGONNIÈRE

SÉANCE DU VENDREDI 1 PROCÈS VERBAL - Ville de ......3 Début de la séance : 18h06 M. LE MAIRE : Bonsoir à toutes et à tous, je vais vous demander de bien vouloir prendre vos places,

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    CONSEIL MUNICIPAL SÉANCE DU VENDREDI 1

    ER AVRIL 2016

    PROCÈS VERBAL :

    1. p. 4 Monsieur COTTIN

    ADOPTEE 2016-017 BUDGET PRIMITIF 2016

    2. p. 25 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-018

    DÉTERMINATION DES TARIFS 2016-2017

    3. p. 57 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-019

    DÉTERMINATION DES TAUX D'IMPOSITION POUR L'ANNÉE 2016

    4. p. 61 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-020

    MAJORATION DE LA TAXE D'HABITATION DES RÉSIDENCES SECONDAIRES

    5. p. 64 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-021

    CONTRIBUTIONS AUX ÉTABLISSEMENTS PUBLICS POUR L'ANNÉE 2016

    6. p. 67 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-022

    SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS DE LA COMMUNE POUR L'ANNÉE 2016

    7. p. 74 Monsieur M. LE MAIRE ADOPTEE 2016-023

    PLAN LOCAL D'URBANISME MÉTROPOLITAIN - DÉBAT SUR LES ORIENTATIONS GÉNÉRALES DU PROJET D'AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

    8. p. 90 Monsieur NOBLET ADOPTEE 2016-024

    PLAN LOCAL D'URBANISME MÉTROPOLITAIN - SCHÉMA D'AMÉNAGEMENT DURABLE - CONTRIBUTION HERBLINOISE AU PROJET D'AMÉNAGEMENT ET DE DEVÉLOPPEMENT DURABLE

    9. p. 102 Monsieur TALLIO ADOPTEE 2016-025

    TABLEAU DES EMPLOIS

    10. p. 107 Monsieur TALLIO ADOPTEE 2016-026

    PRESTATIONS D'ACTION SOCIALE À DESTINATION DES AGENTS MUNICIPAUX - AVENANT A LA CONVENTION DE PARTENARIAT 2015 AVEC LE COMITÉ DES OEUVRES SOCIALES ET CULTURELLES DE SAINT-HERBLAIN

    11. p. 112 Monsieur TALLIO ADOPTEE 2016-027

    CONVENTION AVEC LE FONDS POUR L'INSERTION DES PERSONNES HANDICAPÉES DANS LA FONCTION PUBLIQUE (FIPHFP)

    12. p. 117 Monsieur ROHO ADOPTEE 2016-028

    PRÉSENTATION DU RAPPORT ANNUEL 2015 DE LA COMMISSION COMMUNALE POUR L'ACCESSIBILITÉ

    13. p. 119 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-029

    CONVENTION SUR LA TRANSMISSION DE DONNÉES DES ALLOCATAIRES CAF À LA VILLE DE SAINT-HERBLAIN À DES FINS DE SIMPLIFICATION DES DEMANDES - ACCÈS PROFESSIONNEL AUX DONNÉES CAF

    14. p. 127 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-030

    SUPPRESSION DE L'ATTRIBUTION D'UNE INDEMNITÉ DE CONSEIL AU RECEVEUR MUNICIPAL - ABROGATION DE LA DÉLIBÉRATION N°2014-115 DU 13 OCTOBRE 2014

    15. p. 129 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-031

    AUTORISATION DE SIGNATURE - CONVENTIONS ENTRE LA VILLE ET LES ASSOCIATIONS : SAINT-HERBLAIN NATATION - ASEC BOURG - AMICALE LAÏQUE INDRE - AUTORISATION DE TRANSIGER - DÉSORDRE PISCINE BOURGONNIÈRE

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    16. p. 141 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-032

    AUTORISATION DE SIGNATURE - PROTOCOLE D'ACCORD TRANSACTIONNEL - DÉSORDRE PISCINE BOURGONNIÈRE

    17. p. 144 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-033

    GARANTIE D'UN EMPRUNT AUPRÈS DU CRÉDIT MUTUEL ACCORDÉE À L'ASSOCIATION YEZHOU HA SEVENADUR

    18. p. 152 Madame ABIDI ADOPTEE 2016-034

    ACHAT DE TROIS KILOMÈTRES DE LA COURSE AR REDADEG

    19. p. 155 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-035

    TRAVAUX DE RÉHABILITATION DE L'ENSEMBLE SPORTIF BOURGONNIÈRE - APPROBATION DU PROGRAMME, DE L'ENVELOPPE FINANCIÈRE ET DES MODALITÉS DE FINANCEMENT

    20. p. 157 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-036

    TRAVAUX DE REHABILITATION DU GYMNASE SENSIVE - APPROBATION DU PROGRAMME, DE L'ENVELOPPE FINANCIÈRE ET DES MODALITES DE FINANCEMENT

    21. p. 159 Monsieur COTTIN ADOPTEE 2016-037

    AMÉNAGEMENT D'UNE LIAISON DOUCE, PARC DES NOËLLES TESSERIES - APPROBATION DU PROGRAMME, DE L'ENVELOPPE FINANCIÈRE ET DES MODALITÉS DE FINANCEMENT

    22. p. 162 Monsieur NOBLET ADOPTEE 2016-038

    QUARTIER DE PREUX - RÉGULARISATIONS FONCIÈRES AVEC LA SOCIÉTÉ LNH

    23. p. 164 Monsieur NOBLET ADOPTEE 2016-039

    OPÉRATION DE RÉNOVATION URBAINE DE BELLEVUE - ÎLOT LES RICHOLLETS - RÉGULARISATIONS FONCIÈRES ENTRE LA COMMUNE ET NANTES MÉTROPOLE

    24. p. 166 Monsieur NOBLET ADOPTEE 2016-040

    OPÉRATION DE RÉNOVATION URBAINE DE BELLEVUE - ÎLOT LES RICHOLLETS - RÉGULARISATIONS FONCIÈRES ENTRE LA COMMUNE ET LA SOCIÉTÉ HABITAT 44

    25. p. 168 Monsieur BOCHER ADOPTEE 2016-041

    CESSION DE PATRIMOINE LOCATIF SOCIAL D'HARMONIE HABITAT RUE GASPARD MONGE - AUTORISATION DE PRINCIPE

    26. p. 173 Monsieur BOCHER ADOPTEE 2016-042

    CESSION DE PATRIMOINE LOCATIF SOCIAL D'HABITAT 44, RUE LOUIS ARAGON - AUTORISATION DE PRINCIPE

    27. p. 176 Madame NOBLET ADOPTEE 2016-043

    PLANS CLIMAT ÉNERGIES TERRITORIAUX DE SAINT-HERBLAIN ET DE NANTES MÉTROPOLE - DÉVELOPPEMENT DES RÉSEAUX DE CHALEUR - ENGAGEMENT DE LA VILLE

    28. p. 180 Madame BUCHOU ADOPTEE 2016-044

    CONVENTION D'OBJECTIFS ET DE MOYENS ENTRE LA VILLE DE SAINT-HERBLAIN ET L'ASSOCIATION GESTUAIRE DANSE THÉÂTRE

    29. p. 187 Madame GUIMAS ADOPTEE 2016-045

    CONVENTIONS FINANCIÈRES ENTRE LA VILLE DE SAINT-HERBLAIN ET LES ASSOCIATIONS OGEC INSTITUT SAINT-DOMINIQUE ET SAINT HERBLAIN BOURG

    30. p. 194 Madame ABIDI ADOPTEE 2016-046

    CONVENTION D'OBJECTIFS ET DE MOYENS ENTRE LA VILLE DE SAINT-HERBLAIN ET L'OFFICE DU SPORT HERBLINOIS, RELATIVE À LA MANIFESTATION ATLANTISPORT ENVIRONNEMENT

    31. p. 202 Madame GANDOLPHE ADOPTEE 2016-047

    CONVENTION D'OBJECTIFS ET DE MOYENS ENTRE LA VILLE ET L'ASSOCIATION « JARDIN NATUREL DE LA SAVÈZE »

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    Début de la séance : 18h06

    M. LE MAIRE : Bonsoir à toutes et à tous, je vais vous demander de bien vouloir prendre vos places, s'il vous plaît. Je vais commencer par faire l’appel.

    Je pense que le quorum est atteint sans difficulté. Nous allons donc pouvoir désigner le Secrétaire de séance, qui, dans l'ordre qui m'est indiqué, pourrait être Hugues DE LA ROULIÈRE. Est-ce que vous acceptez cette haute mission ?

    M. DE LA ROULIÈRE : Oui.

    M. LE MAIRE : Très bien, donc Secrétaire de la séance, Hugues DE LA ROULIÈRE.

    Nous allons commencer par approuver le procès-verbal du Conseil municipal du 1er

    février. Je dois vous demander si vous avez des observations. Dominique.

    M. BRUNEAU : Page 12, sur l'intervention sur le DOB, il est noté « assistance » au lieu de « insistance ». Sinon, la phrase n'a aucun sens. « Nous nous contenterons de préciser nos positions avec moins d'insistance. »

    M. LE MAIRE : C'est sur le premier paragraphe de ton intervention qui se termine « de préciser nos positions avec moins d'insistance » et non pas « d'assistance ». Très bien, c'est noté. Y a-t-il d'autres modifications, tout aussi substantielles. C'est vrai que le sens change. Je n'en vois pas. On considère donc ce procès-verbal comme adopté, si vous le voulez bien.

  • 4

    L'an deux mil seize, le vendredi 1er avril à 18h00, le Conseil Municipal de SAINT-HERBLAIN, dûment convoqué, s'est réuni en session ordinaire, à la Mairie de SAINT-HERBLAIN, sous la présidence de Monsieur Bertrand AFFILÉ, Maire ÉTAIENT PRÉSENTS : M. LE MAIRE, Marcel COTTIN, Christine NOBLET, Farida REBOUH, Laurent NOBLET, Yamna CHRIRAA, Sébastien ROYER, Jean-François TALLIO, Catherine ABIDI, Baghdadi ZAMOUM, Françoise GUIMAS, Jean-Claude ROHO, Béatrice SULIM-GÉMIEUX, Jean Pierre FROMONTEIL, Ghislaine CARREZ, Marie-Hélène NEDELEC, Jean-Yves BOCHER, Liliane DELBLOND, Marc DENIS, Didier GÉRARD, Dominique BRUNEAU, Sandrine DUPORT, Jocelyn BUREAU, Sandrine BUCHOU, Étienne LECHAT, Florian DEBRET-DUPUIS, Nelly LEJEUSNE, Jeannick CAVALIN, Nathalie BEAUDOUIN, Ferréol DE VALICOURT, Tanguy GRASSET, Hugues DE LA ROULIÈRE, Matthieu ANNEREAU, Amélie DUPONT, Myriam GANDOLPHE, Primaël PETIT EXCUSES AYANT DONNE PROCURATION : Dominique TALLÉDEC à Jean-Yves BOCHER, Guylaine YHARRASSARRY à Jocelyn BUREAU, Anne-Marie TRÉMEAUD à Françoise GUIMAS, Jocelyne VIDARD à Farida REBOUH, Anthony HAMELIN à Ghislaine CARREZ, Nathalie BULTEL à Amélie DUPONT ABSENTS : Yann VIGOUROUX SECRÉTAIRE DE SÉANCE : Hugues DE LA ROULIÈRE DÉLIBÉRATION : 2016-017 OBJET : BUDGET PRIMITIF 2016

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    DÉLIBÉRATION : 2016-017 SERVICE : DIRECTION DES RESSOURCES STRATÉGIQUES OBJET : BUDGET PRIMITIF 2016 RAPPORTEUR : Marcel COTTIN Vu le débat d’orientation budgétaire du 1

    er février 2016 portant sur le budget 2016, je vous propose

    d’adopter le budget de la Ville, tel qu’établi comme suit :

    SECTION D’INVESTISSEMENT DÉPENSES

    VOTE DU CONSEIL

    MUNICIPAL

    VOIX

    P C A

    16 Emprunts et dettes assimilées 7 399 080.28 34 8 0

    20 Immobilisations incorporelles 1 281 855.00 34 8 0

    204 Subventions d’équipement versées

    7 000.00 34 8 0

    21 Immobilisations corporelles 2 646 603.00 34 8 0

    23 Immobilisations en cours 5 599 401.00 34 8 0

    26 Participations et créances rattachées à des participations

    34 8 0

    27 Autres immobilisations financières

    17 092.42 34 8 0

    041 Opérations patrimoniales 795 648.00 34 8 0

    17 746 679.70

    SECTION D’INVESTISSEMENT RECETTES

    VOTE DU CONSEIL

    MUNICIPAL

    VOIX

    P C A

    10 Dotations fonds divers et réserves

    2 296 560.00 34 8 0

    13 Subventions d’investissement 0.00 34 8 0

    16 Emprunts & dettes assimilées 4 382 970.74 34 8 0

    27 Autres immobilisations financières

    17 092.42 34 8 0

    024 Produits des cessions d’immobilisations

    2 170 000.00 34 8 0

    021 Virements de la section de fonctionnement

    4 273 477.54 34 8 0

    040 Opérations d’ordre de transferts entre sections

    3 810 931.00 34 8 0

    041 Opérations patrimoniales 795 648.00 34 8 0

    17 746 679.70

  • 6

    SECTION DE FONCTIONNEMENT DÉPENSES

    VOTE DU CONSEIL

    MUNICIPAL

    VOIX

    P C A

    011 Charges à caractère général 12 119 118.51 34 8 0

    012 Charges de personnel 44 558 067.00 34 8 0

    014 Atténuations de produits 153 824.00 34 8 0

    65 Autres charges de gestion courante

    5 659 711.60 34 8 0

    66 Charges financières 874 915.84 34 8 0

    67 Charges exceptionnelles 20 000.00 34 8 0

    023 Virement à la section d’investissement

    4 273 477.54 34 8 0

    042 Opérations d’ordre de transferts entre sections

    3 810 931.00 34 8 0

    043 Opérations d’ordre à l’intérieur de la section de fonctionnement

    0.00 34 8 0

    71 470 045.49

    SECTION DE FONCTIONNEMENT RECETTES

    VOTE DU CONSEIL

    MUNICIPAL

    VOIX

    P C A 002 Résultat Fonct. reporté

    70 Produits de services, du domaine et ventes diverses

    6 326 579.15 34 8 0

    73 Impôts et taxes 51 642 738.25 34 8 0

    74 Dotations, subventions et participations

    12 063 076.00 34 8 0

    75 Autres produits de gestion courante

    1 093 252.09 34 8 0

    013 Atténuation de charges 190 000.00 34 8 0

    76 Produits financiers 8 900.00 34 8 0

    77 Produits exceptionnels 145 500.00 34 8 0

    71 470 045.49

  • 7

    TOTAL DU BUDGET PRINCIPAL Section d’Investissement 17 746 679.70 € Section de Fonctionnement 71 470 045.49 € BUDGET PRINCIPAL VOTE AU NIVEAU DU CHAPITRE GLOBALISÉ

    DÉPENSES RECETTES

    INVESTISSEMENT 17 746 679.70 17 746 679.70

    FONCTIONNEMENT 71 470 045.49 71 470 045.49

    TOTAL 89 216 725.19 89 216 725.19

    En complément au vote du chapitre et en application de l’article L 2312-1 et 2 du CGCT, l’instruction budgétaire et comptable M 14 prévoit d’arrêter chaque document budgétaire par un vote global :

    M. COTTIN : Bonjour Mesdames et Messieurs les élus.

    Je vais vous présenter le budget 2016, qui fait suite au Débat d'Orientation Budgétaire que nous avons eu lors du précédent Conseil. Comme d'habitude, nous procéderons en trois phases : rappeler le contexte financier de la ville, puis les axes politiques et enfin, les équilibres budgétaires permettant de répartir les différentes sommes sur les sections de fonctionnement et d’investissement de notre budget.

    La première partie concerne l'environnement financier de la ville et ses dépenses. Tous les chiffres que je vais vous présenter comme d'habitude, sont basés sur les années 2012 à 2015, pour les années antérieures sur les comptes administratifs, sauf pour 2015 naturellement, puisque le compte administratif n'est pas encore arrêté, nous le voterons au Conseil de juin comme chaque année. Pour les années antérieures, ce sera les comptes administratifs et pour 2015, ce seront des estimations.

    La première partie concerne les dotations de l'État. Ce que l'on peut voir sur cet écran, c'est que les dotations de l'État, qui sont versées à la ville par l'État servent à compenser des compétences qui sont soient transférées aux Communes, à la ville, soit en compensation de diminutions d’impôts qui ont été décidées par l'État.

    Ces dotations, comme on peut le voir depuis un certain nombre d'années, sont en baisse et pour l'année 2016, la baisse est assez sensible, puisqu'elle va encore représenter 20,4 % en relatif par rapport à 2015, ce qui signifie que pour la Commune, depuis 2014, depuis que nous avons commencé ce mandat, cela fait 6,8 millions d'euros, un peu moins de 7 millions d'euros de moins de dotations de l'État versées à la Commune pour faire fonctionner la ville et l'ensemble de ses services.

    Vous vous rappelez, pour la petite histoire, que cette baisse a été décidée au niveau gouvernemental afin de réduire les dettes publiques avec un effort de 11 milliards d'euros, qui se répartissent sur plusieurs années et avec des effets concernant l'ensemble des collectivités, pas seulement les villes, mais également les départements et les régions. Par contre, la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale ne bouge pas cette année, donc seulement une baisse de 20,4 % pour cette année sur la partie DGF.

    Au niveau des impôts locaux, comme on le verra un peu plus tard lors du conseil, il vous sera proposé de ne pas bouger les taux d'imposition sur la part communale, tant pour la taxe foncière que pour la taxe d’habitation, et ce, malgré une évolution de l'inflation.

  • 8

    Vous voyez que la courbe bleue qui représente l'inflation depuis 2012, a progressé de 2,4 % en quatre ans, alors que les taux d'imposition de la commune n'ont pas bougé et on pourrait remonter encore plus vers la gauche, puisque c'est depuis 2010.

    L'évolution des taux : comme je vous le disais, nous avons évoqué ceci lors du Débat d'Orientation Budgétaire et nous le confirmons aujourd'hui. Il n'y aura pas d'évolution des taux d'imposition sur la taxe foncière et sur la taxe d'habitation pour la Commune, sachant qu'il y a néanmoins sur vos feuilles d'imposition une revalorisation qui s'opère, qui est liée aux évolutions des bases physiques, telles que le prévoit la loi de finances et il y a une évolution pour cette année qui est de 1 %. L'impact pour un foyer herblinois, propriétaire avec des revenus moyens et avec deux enfants à charge, serait de huit euros pour la part communale de sa taxe d’habitations et quatre euros sur la taxe foncière. Comme je vous l'ai dit, du fait de la revalorisation des bases physiques, la valeur locative moyenne sur la Commune va passer à 3 486 euros en 2016, elle était de 3 451 euros en 2015, plus 1 %.

    Au niveau des dépenses et des recettes : entre 2012 et 2016, les recettes de fonctionnement n'ont quasiment pas progressé avec un rythme de progression inférieure à l'inflation, on est à 0,2 % par an en moyenne, alors que l'inflation sur la même période est de 0,6 %. Pour la première fois cette année, les recettes de fonctionnement, en valeur, vont diminuer du fait de la baisse de dotations de l'État, puisqu'on va encore perdre 1,5 million d'euros cette année de dotations de l'État.

    L'année 2016, en termes de dépenses et de recettes, sera surtout marquée, comme on l'avait déjà évoqué, par l'intégration de l’EPCC Onyx La Carrière en tant que service municipal, avec les transformations que cela opère au niveau du budget tant sur le volet personnel et sur le non-versement de la subvention afférente. Ceci étant, cela reste une opération neutre pour nous, puisque les opérations se compensent, c'est-à-dire le fait d'avoir intégré cela dans les sections de personnel et en fonctionnement, équilibre avec le versement de la subvention que l’on versait au préalable jusqu'à maintenant.

    Sur cet écran, on voit la capacité d'autofinancement de la Commune. Vous vous rappelez que l'autofinancement est basé sur l'épargne, l'épargne étant la différence entre les recettes et les dépenses, et la première chose que l'on doit opérer, c'est de travailler pour dégager un autofinancement suffisant pour nos investissements à venir dans le cadre des opérations que l'on mène.

    Ce que l'on voit, c'est qu'on a une légère baisse de l'autofinancement qui commence à se faire ressentir, du fait du plan d'adaptation que l'on a opéré l'année dernière. Vous vous rappelez que l'année dernière, on avait annoncé un certain nombre de mesures, que l'on a mises en place autour de quatre axes, pour pouvoir contenir et maîtriser l'évolution de nos dépenses par rapport à nos recettes, de faire en sorte que nos dépenses ne progressent pas plus vite que nos recettes, et on commence à en voir l'effet, puisque progressivement, on voit que l'autofinancement commence à être un peu plus perfectible.

    Sur cet écran, on voit l'évolution du stock de la dette. Les années 2014 et 2015 étaient les années où il y avait un stock de dettes important, puisque vous vous rappelez, c'était le grand boum des opérations ORU Bellevue et Sillon. Ces opérations sont maintenant terminées, on termine en 2016, et on voit qu'en 2016, cela baisse légèrement. C'est aussi le fait que l'on va très peu faire d'investissement hors les finalisations des opérations du Sillon et les opérations d'investissement qui étaient fléchées dans le cadre de la maintenance lourde, que l'on a entamé depuis le début du mandat et qui devra être déroulé sur deux mandats.

    Ce que l'on peut voir sur cet écran également, c’est que cela baisse, aux alentours de 34 millions pour cette année, et que notre capacité de désendettement est à un peu plus de quatre années. On était monté à 4,7, l’année dernière et on commence à redescendre. Du fait que l'on a moins recours à l'emprunt et que l'on devra en avoir encore moins recours dans la suite du mandat, progressivement, cette capacité de désendettement devrait continuer à descendre.

    Pour information également, le taux d'intérêt moyen pour l'ensemble des emprunts de la ville est très bas puisqu'il est à 2,02 % au 1er janvier 2016, alors qu'il était à un peu moins de 2,4 % l'an dernier. Du fait des emprunts que l'on a et des remboursements que l'on opère, on a pu baisser globalement l'ensemble des taux moyens. 4,3 années, ce n'est pas si mal que cela, c'est même bien, parce que des villes de la même strate que nous, sont aux alentours de 7,2 années pour rembourser leur dette sur les mêmes bases que nous.

  • 9

    Par un autre biais sur l'écran qui est ici, qui représente la dette par habitant, on voit qu'on est à l'étal entre 2015 et 2016. Il n'y a pas de progression de ce côté-là, alors qu'il y a une légère progression qui est imaginée pour les villes de même strate que nous.

    La deuxième partie concerne les axes politiques. Comment utilise-t-on l'argent qui nous est confié pour faire fonctionner la commune et sur quels axes ?

    Globalement, le budget de la commune pour cette année sera de 80,3 millions d'euros. Vous avez la répartition pour l'ensemble des grands secteurs. On voit que le principal secteur est le secteur vert sur l’écran. Cela pèse presque 42 millions d'euros, le suivant étant la gestion des espaces urbains pour un peu moins de 16 millions d'euros, puis la gestion des services de la ville pour 14,5 millions d'euros et enfin la gestion de la dette de l'ordre de 8 millions d'euros.

    Ce budget de 80,3 millions d'euros est inférieur à ce que l'on avait prévu l'année dernière en 2015. En 2015, il était presque de 88 millions d'euros, si vous vous rappelez, mais c'était essentiellement dû au programme d'investissements qui était les fins des ORU que l'on avait l'année dernière. Comme on a réduit fortement nos investissements, forcément, le budget global baisse. Ceci étant, vous verrez que la partie fonctionnement n'a pas beaucoup baissé.

    Sur la partie Vie sociale, solidarité et démocratie locale, Espaces urbains, puis Gestion des services publics, on voit à la fois la partie fonctionnement et la partie investissement. Si vous faites la somme, on arrive à 72 millions d'euros. Comment passe-t-on de 72 millions d'euros à 80 ? C'est la gestion de la dette, ni plus ni moins. Si vous faites la somme de tout ce qu'il y a ici, on arrive à 72 millions d'euros. On voit que l'essentiel est porté pour à la fois la Gestion des services publics puis, l'Éducation, qui sont les deux éléments forts de notre budget et ensuite, on à la Solidarité et la Culture.

    Maintenant, je vais passer la parole à chacun des adjoints thématiques ou de leurs représentants pour décliner les volets sur leur périmètre respectif. Je passe la parole à Sandrine.

    Mme BUCHOU : Sur la partie culture, les grands axes de cette année, c'est la réhabilitation de la médiathèque Charles Gautier - Hermeland avec les travaux de rénovation et de réaménagement ; le développement de la CHAM voix dans l'école Nelson Mandela ; le passage à une classe en plus de CE1 et CE2 ; l’intégration d'Onyx la Carrière avec toute l'organisation et le personnel ; l’organisation de Jours de Fête pour cette année, et la poursuite des créations participatives dans les quartiers liées aussi à Jours de Fête.

    M. COTTIN : Merci Sandrine, je passe maintenant la parole à Sébastien.

    M. ROYER : Pour l'Action socioculturelle, la vie associative, le sport et la jeunesse : notamment faire connaître les offres proposées au sein du Carré des services publics dans le quartier et accompagner la rénovation du centre socioculturel de la Bernardière, dont les travaux vont commencer à partir de septembre, développer l'accueil des jeunes dans les deux pôles ressources jeunesse au Carré et au Sillon ; redéfinir les priorités de l'action socioculturelle en s'appuyant sur les dynamiques bénévoles et quatre équipements de proximité ; poursuivre l'accompagnement et le soutien aux associations et bénévoles au sein de l'espace ressources vie associative intégré au sein du Carré des services publics.

    M. COTTIN : Catherine.

    Mme ABIDI : Pour le sport, développer les actions physiques, de loisirs et de bien-être accessibles à tous les publics, soutenir la mise en œuvre des pratiques sportives par les clubs sportifs locaux, maintenir la qualité d'accueil et de prestations dans les équipements sportifs ; faire vivre le projet jeunesse de la Ville suivant ses trois plans d'actions en s'appuyant sur les partenaires locaux.

    M. ZAMOUM : Pour le projet jeunesse : pour rappel, ce projet a été adopté sous le mandat précédent, le 15 février 2013 à l'unanimité. La politique jeunesse a pour fil conducteur ce projet, selon trois plans

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    d'action, et en s'appuyant sur des partenaires locaux, entreprises, associations, institutions. Trois axes : l'accompagnement des jeunes vers l'autonomie ; le bien-être des jeunes dans les domaines de la santé, des loisirs, du soutien aux projets. Pour rappel, on a une offre de longs séjours qui revient cette année où on aura environ 70 places ; et l'accompagnement à la citoyenneté.

    M. COTTIN : Merci Baghdadi. Françoise GUIMAS.

    Mme GUIMAS : Dans le domaine de l'éducation cette année, il va s'agir d'ajuster les actions éducatives suite à l'évaluation de la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires ; de finaliser le Projet éducatif de Territoire autour des trois axes qui avaient été retenus, à savoir la communauté éducative, la réussite éducative, et la prise en compte de la spécificité des enfants d'âge maternel ; et de poursuivre les parcours éducatifs sur l'ensemble des temps de l'enfant, que ce soient les parcours d'éducation artistique et culturelle, les parcours sportifs, le parcours citoyen ou les parcours d'éducation à l'environnement.

    Il s'agit aussi de porter une attention particulière aux différents publics cibles en actionnant les dispositifs adéquats comme le programme de réussite éducative ; d'adapter nos équipements scolaires au regard de la hausse des effectifs scolaires ; d’accompagner le groupe scolaire Nelson Mandela, qui a ouvert à la rentrée dernière ; d'accompagner la rénovation lourde en cours des écoles René-Guy Cadou et Joli-Mai ; et de poursuivre la modernisation par la dématérialisation de nos rapports aux usagers via le kiosque famille.

    M. COTTIN : Farida maintenant.

    Mme REBOUH : Pour le secteur Solidarité, je vais laisser le soin à mes collègues élus à la Solidarité, Jean-Yves BOCHER pour l'Action sociale, Sandrine BUCHOU pour la Petite enfance et Marie-Hélène NEDELEC pour la Cohésion sociale, de présenter leur secteur. Jean-Yves.

    M. BOCHER : Sur la « slide » que l'on voit ici : Faire connaître et adapter les dispositifs d'accompagnement proposés, c'est-à-dire aide facultative, micro crédit personnel dont on sait que cela nous tient particulièrement à cœur, accès au logement social, accompagnement dans le cadre du dispositif du revenu de solidarité active ; poursuivre les permanences sur les temps d'accueils du public dans les associations caritatives, Restos du cœur, Secours populaire et au foyer des jeunes travailleurs Océane.

    Il s'agit également de poursuivre l'effort d'information des publics âgés sur les services qui leur sont proposés, qu'ils soient gérés par la ville ou par des partenaires, les aides à domicile, les structures d'accueil, etc.

    M. COTTIN : Sandrine.

    Mme BUCHOU : Pour la petite enfance et la famille : continuer à faire connaître le Point d’Accueil petit enfance, qui est depuis le 1er janvier 2014 rue Boubée, juste à côté de la Mairie. C'est le Point d’Accueil pour le RAM, pour toutes les demandes de places de crèche collective et de crèche familiale. Il s'agit aussi de mener à bien le chantier de rénovation de la crèche de la Bergerie qui doit se terminer pendant les vacances et la crèche de la Bergerie doit ouvrir de nouveau fin août 2016. C'est un gros travail de rénovation et de réaménagement.

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    Pendant ce temps, les équipements de la Gourmette ont été ouverts de nouveau pendant les travaux afin de garder le nombre de places que nous avions sur la ville. Il s'agit aussi de conforter la mise en œuvre de la délégation de service public avec la société Babilou à la Pelousière et de faire connaître aussi et de développer les lieux d'accueils parents-enfants, La Marelle à Bellevue et Mikado au Sillon de Bretagne.

    Mme NEDELEC : Pour la cohésion sociale, consolider la mise en place d'un Atelier Santé Ville sur le quartier Nord Sillon de Bretagne ; développer des actions de prévention santé sur le quartier Bellevue Saint-Herblain. Entre autres, l'Atelier Santé Ville a développé des partenariats et des actions d'animations sur le quartier Bellevue Saint-Herblain avec de la sensibilisation aux équilibres alimentaires, à la qualité de l'air dans les logements en collaboration avec les bailleurs, des expositions et des animations sur le sommeil dans la galerie marchande de Casino ; poursuivre le travail d'accompagnement et de médiation sur les quartiers prioritaires Bellevue et Sillon de Bretagne. L'action de médiation a été particulièrement soutenue sur le quartier du Sillon de Bretagne en partenariat avec la médiathèque Gao, entre autres des interventions auprès des jeunes adolescents et ainsi que sur Bellevue pour l'accompagnement du public du restaurant social de la Bernardière vers le Carré des services. Ce travail s'est fait en collaboration avec les services de Nantes dans le cadre du grand Bellevue.

    M. COTTIN : Merci Marie-Hélène, Laurent NOBLET maintenant.

    M. NOBLET : Je vais citer les principaux aménagements urbains programmés pour 2016. Il s'agit d'abord de la rénovation et de la requalification du quartier de Bellevue, à la fois au titre du projet de rénovation urbaine Bellevue, c'est la poursuite des travaux sur l'îlot central. L'îlot central, c'est ce qui se trouve en face de la Maison des Arts. C'est aussi au titre du projet grand Bellevue, la poursuite des études aux côtés de la ville de Nantes et de Nantes métropole, en lien avec les ateliers citoyens.

    Il s'agit aussi du développement de l'habitat, avec entre autres, lancement d'un deuxième atelier de coproduction sur le site de l'ancien groupe scolaire de la Gourmette. Cela va démarrer en avril et qui sera un peu semblable dans le processus à celui que l'on a pu connaître sur le site Anne de Bretagne.

    C'est aussi l'engagement des études de programmation urbaine sur le quartier de Preux, très attendu par les riverains. C'est aussi la requalification en boulevard urbain du boulevard Charles Gautier. C'est une ZAC portée par Nantes métropole et les travaux de voirie et réseaux divers sont lancés en ce moment et ils intègrent aussi la question des réseaux de chaleur et de la conduite d’eau qui va de Nantes à Saint-Nazaire.

    C'est aussi la maîtrise et l'adaptation des outils d'aménagement du territoire. Derrière cela, se décline la continuité du schéma d'aménagement durable, qui fera l'objet d'un point particulier dans une délibération suivante. Là aussi, c'est un processus, le fameux SAD n'est pas une fin en soi, mais c'est après la poursuite avec une déclinaison par quatre grands quartiers, de schémas directeurs, qui représentera le volet urbain des futurs projets de territoire.

    Concernant l'espace public, il s'agit de la rénovation du Parc du Clos Fleuri, qui se trouve à Bellevue, des espaces verts du bourg, à savoir celui des Noëlles Tesseries sous la ligne à haute tension, pour ceux qui connaissent, et aussi du square Guitton qui se trouve près de l'école des Buzardières. Il y a également l'aménagement de l’aire de jeux rue des calvaires en face de l'école Jacqueline Auriol. Il y a un programme qui est d'assurer la maintenance du patrimoine des espaces verts et espaces publics communaux. D'ailleurs, on voyait dans une diapositive différente, que cela pèse dans le budget de la commune. C'est aussi sécuriser les ouvrages d'art dans les parcs, à savoir les ponts, les barrages. On n'est pas en montagne, mais il y a des ponts et des barrages à Saint-Herblain. C'est aussi aménager les cimetières, qu'il ne faut pas oublier.

    M. COTTIN : Merci Laurent. Maintenant Dominique BRUNEAU.

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    M. BRUNEAU : Ce budget 2016 va nous permettre de développer le partenariat dans le cadre du Conseil Local de Sécurité et de la Prévention de la Délinquance. On a aussi décidé de simplifier, d'actualiser et de rendre plus opérationnel le plan communal de prévention, de renforcer la présence de proximité de la police municipale et de finaliser le redéploiement des caméras de vidéoprotection.

    Ensuite, on est plutôt sur l'aspect protection, sécurité et plan de sauvegarde : consolider le dispositif mis en place pour la sécurité incendie dans les établissements communaux relevant du public, ce que l'on appelle les ERP. C’est l’accompagnement des responsables des différentes structures, une formation des agents et une meilleure accessibilité. Améliorer l'offre aux usagers en matière d'occupation du domaine public. C'est une réflexion qui va être lancée sur les emplacements réservés à la restauration rapide et aussi la gestion de la matérialisation des déménagements par le policier du service. Maintenir opérationnel le plan communal de sauvegarde (PCS), le rendre accessible et l'améliorer au travers d'exercices. Enfin, réflexion sur le couplage possible entre ce plan communal de sauvegarde et le système d'information géographique.

    M. COTTIN : Merci Dominique. Maintenant, c'est Christine NOBLET.

    Mme NOBLET : Pour la maintenance du patrimoine bâti de la ville, il est donc prévu 7 713 000 euros d'investissement. Vous avez quelques points les plus importants : 400 000 euros pour solder les projets neufs, le groupe scolaire Mandela et le Carré des services. En fait, ils sont bien terminés, cela fonctionne. Il y avait encore des réserves à lever. 750 000 euros pour la fin des rénovations lourdes des écoles Cadou, Joli-Mai et de la crèche de la Bergerie, on en a déjà parlé. D'ailleurs, c'est Cadou que l'on doit voir en photo. 1,4 million euros pour la rénovation de la bibliothèque Hermeland-Charles-Gautier, c'est complètement en cours. D'ailleurs, on ne peut plus l'approcher de près, parce que c'est tout en travaux. 1 050 000 euros pour la rénovation lourde du centre socioculturel de la Bernardière ; 400 000 euros pour les études afférentes à divers programmes, ceux dont on vient de parler et d'autres, notamment 90 000 euros pour l’ensemble sportif de La Bourgonnière, 40 000 euros pour le gymnase de la Sensive ; 1 170 000 euros pour la sécurité, la maintenance et l'amélioration énergétique du patrimoine bâti. Quelques détails : 185 000 euros pour étancher et isoler les terrasses de trois écoles, Sensive, Soleil-Levant, Condorcet ; 60 000 euros pour la mise en accessibilité, mais on y reviendra tout à l'heure, dans le cadre de l'agenda d’adaptation avec le bilan de la commission communale d'accessibilité ; 130 000 euros pour la sécurité incendie de deux écoles ; 70 000 euros pour rendre indépendants des réseaux qui sont liés à des sessions de logements près de groupes scolaires, Angevinière et Joli-Mai ; 240 000 euros pour divers travaux sur les installations énergétiques et notamment dans cette partie, le chauffage solaire de la piscine de la Bourgonnière. Et puis, 30 000 euros pour reconstruire l'abri des boulistes qui a été incendié, c'est attendu, le démarrage des travaux est pour ce mois-ci. 85 000 euros pour la mise en sécurité des cages escalier du groupe scolaire de La Rabotière. J'ai oublié aussi l'Hôtel de Ville, les travaux sont commencés pour le changement des menuiseries extérieures.

    M. COTTIN : Merci Christine. Yamna.

    Mme CHRIRAA : Concernant la citoyenneté et la démocratie locale, cette année 2016 va nous permettre de continuer à porter fortement le dialogue avec les habitants en renouvelant, en diversifiant et en élargissant le dialogue avec eux. Concernant la citoyenneté, cette année sera encore sous l'angle de sensibiliser au mieux et au plus près un maximum d'habitants, donc vraiment avec des actions à l'intention des adultes et on continue et on renforce la sensibilisation à l'intention des jeunes. Cette année verra aussi naître ou éclore, je ne sais pas comment on peut dire, toute une série d'actions concernant la laïcité, qui est une thématique que nous souhaitons porter fortement. Bien évidemment, nous allons pouvoir continuer à améliorer l'accueil des publics pour leurs démarches administratives.

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    Sur le champ de l'égalité des droits, nous allons continuer à porter les actions pour l'égalité des femmes et des hommes avec ma collègue Liliane DELBLOND, avec les temps récurrents, mais également avec quelques actions un peu plus innovantes. Nous allons également pouvoir continuer à porter des actions pour lutter contre les discriminations, ainsi que les actions pour l'accessibilité de tous.

    M. COTTIN : Merci Yamna. Jean-François.

    M. TALLIO : Sur la Gestion des services publics, on a à acquérir un système performant pour l'information et les ressources humaines, qui s'appuie sur les logiques de déconcentration, de dématérialisation et d'acquisition des nouveaux logiciels nécessaires aux cellules de gestion, pour la mise en place d’une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Tout cela s'appuie sur les engagements pris d'augmentation de 1,3 % de la masse salariale. On a ensuite favorisé l'insertion professionnelle et sociale des jeunes, on y reviendra tout à l'heure dans le tableau des effectifs, et un gros effort se fait en direction des emplois d'avenir et des apprentis. On a ensuite la poursuite du développement du contrôle de gestion. Il s'agit d'adapter les besoins aux réalités des services et de se donner tous les moyens pour optimiser l'action de la municipalité avec une grande attention à la qualité de vie des agents dans leur travail. À ce titre, il y a une étude approfondie d'engagée sur tout ce qui est risques psychosociaux, avec des points réguliers en instance paritaire. On a ensuite le suivi du schéma directeur de la stratégie numérique de la ville pour que les directions aient les moyens de fonctionner et une formation accrut des agents et des élus. Enfin, aboutir à la dématérialisation de la chaîne comptable pour janvier 2017, c’est l’idée qu'on a déjà évoquée sur la chaîne comptable et les procédures internes de ressources humaines.

    M. COTTIN : Merci Jean-François.

    Après le tour des différents secteurs, vous avez à l'écran les subventions et les aides que l'on verse aux différentes associations de la commune. Vous avez, pour les plus importantes, elles sont clairement identifiées, et on a mis dans Autres, qui pèsent quand même 1 300 000 euros toutes les autres associations. Globalement, cela représente quand même 2,6 millions d'euros d'aides qui sont versées aux associations, sachant que pour 95 %, il s'agit de subventions de fonctionnement. Comme on l'avait dit, l'année dernière, nous avions fait une baisse de 5 % sur les subventions de fonctionnement, c'est pour cela que cette année, il n'y a plus de baisse, nous maintenons les mêmes montants de subventions que ce qui avait été octroyé en 2015 pour l'année 2016.

    Ensuite, sur ce diagramme, par rapport à l'an passé, nous avions trois établissements publics, mais au 1er janvier, l’EPCC Onyx La Carrière a réintégré les services de la ville, donc maintenant, nous n'en avons plus que deux. Cela représente quand même 2,3 millions d'euros. On a une délibération de tout à l'heure, où l'on abordera ces deux établissements publics en termes de participation et par rapport aux montants qui leur sont octroyés. À chaque fois, nous sommes là pour apporter la variable d'équilibre par rapport aux autres recettes dont ils peuvent disposer pour faire fonctionner ces établissements.

    C'est une nouveauté de cette année, puisqu'il s'agit du budget analytique d’Onyx la Carrière, puisque même si on l'a intégré en tant que services, on a souhaité néanmoins pouvoir le suivre de manière un peu plus fléchée. Comme on vous l'avait dit lors du Débat d'Orientation Budgétaire, et à l'époque, on avait, avec Guylaine YHARRASSARRY, présenté le projet d'intégration de l’EPCC au sein de la ville. C'est une opération blanche, car au final, cela ne coûte pas plus cher à la ville de fonctionner en tant que service municipal que le fait de verser une subvention à l’établissement public qui existait au préalable, la seule différence étant les équilibres financiers au sein des budgets, puisqu'on a intégré du personnel et de la maintenance, et en contrepartie, on a reçu des recettes qui correspondent soit à des locations de salles soit à des subventions ou de la billetterie que pouvait percevoir l’EPCC. Pour cette année, il y a, par rapport à l'an passé, le fait qu'il faudra financer Jours de Fête à la rentrée de septembre.

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    Le budget prévisionnel est de 330 000 euros et là encore, comme cela avait été fait pour les autres associations, il a été demandé à la direction culturelle, en charge de gérer cette opération, une baisse de 5 % par rapport à ce qui avait été réalisé lors de la précédente édition, d'où 330 000 euros.

    On passe maintenant aux équilibres budgétaires de la ville. Il y a deux grandes parties, la partie fonctionnement et la partie investissement.

    On commence par la partie fonctionnement. C'est la partie la plus importante, puisque sur les 80 millions d'euros, cela pèse presque 64 millions d'euros, c'est la partie essentielle, et là-dedans, on a intégré, comme faits marquants, je vous le disais tout de suite l’EPCC Onyx La Carrière.

    En termes de recettes, on voit dans les recettes de gestion qu'il y a un certain nombre de recettes et de participations, entre autres de la CAF et des prestations de services qui sont proposées aux administrés. On a la partie dotations de l'État, qui est à 5,9 millions d'euros, la partie métropolitaine qui correspond à la fois à l’allocation de compensation pour ce qui a été transféré à la Métropole et le reversement d'une partie de l'ancienne taxe professionnelle qui, maintenant, est perçue par la Métropole, et le dernier volet étant les impôts locaux, qui sont perçus auprès des entreprises et des habitants de Saint-Herblain.

    En face, nous avons donc la partie dépenses. Le poste le plus important, c'est le personnel avec 44,6 millions d'euros, ce qui représente 70 % de la section de fonctionnement. Après, il y a les dépenses de secteurs pour faire fonctionner les différentes activités qui ont été présentées par mes collègues auparavant dans les différents secteurs, les subventions que l'on verse et enfin l'épargne, qui est la différence entre les recettes et les dépenses constatées, et qui vont nous servir pour financer à la fois le capital de la dette et les investissements que l'on programme.

    Dans cette partie, on arrive dans la partie investissement, 17 millions d'euros. Vous vous rappelez que l'année dernière, c'était la fin des ORU, on était presque à 26 millions d'euros, donc cela fait un gros écart, presque 10 millions d'euros d'écart et ici, pareils, partie recettes et partie dépenses.

    Dans la partie recettes, naturellement, il y a tout ce que l'on récupère, entre autres le fonds de compensation de la TVA, toutes les subventions d'équipement que l'on peut recevoir et les éventuelles cessions que l'on serait amené à opérer au cours de l'année. Après, il y a le CLTR (Crédit à Long Terme Renouvelable), c'est les lignes de trésorerie qui sont des facilités de trésorerie qui permettent de faire fonctionner les services de la ville et enfin, l'épargne de 8,1 millions d'euros que l'on flèche à ce niveau, qui sera séparé à la fois, capital de la dette et investissement.

    En face, nous avons la partie dépenses, avec les dépenses d'équipement qui sont à hauteur de 9,5 millions d'euros, c'est là où il y a une grosse baisse par rapport à l'an dernier, puisqu'on a fait avant tout et principalement de la maintenance lourde sur nos équipements existants pour les rendre à la fois accessibles et plus vertueux en termes de consommation énergétique. Après, le CLTR qui s'équilibre avec celui qui est en face et le capital de la dette, ce que l'on doit commencer par rembourser avec l'épargne que l'on a constituée.

    Par rapport aux nouveaux emprunts, vous vous rappelez lors du Débat d'Orientation Budgétaire, je vous avais dit que l'on aurait besoin a priori de l'ordre de 300 000 euros et ici, vous voyez 1,5 million d'euros, ce n'est pas le même montant. Cela s'explique par le fait qu'on avait des cessions que l'on avait prévu de faire en 2016 et qu'on a pu réaliser en décembre 2015. Lors du Débat d'Orientation Budgétaire s'était construit sur l'hypothèse que ces cessions auraient lieu en 2016, on les a faites en 2015. Elles seront constatées lorsque l'on fera l'arrêté du compte administratif en juin, mais ce faisant, la partie emprunt qu’il y a dans ce montage sert toujours de variable d'équilibre. Pour que les dépenses soient équilibrées par les recettes, il nous faut recourir à un emprunt de 1,5 million et au moment où on fera la clôture en juin, on annulera tout ou partie de cet emprunt, comme on l'a fait l'année dernière, si vous vous rappelez, on avait fait exactement le même dispositif : en début d'année, on avait 8,5 millions d'emprunts et on avait remboursé 6,8 millions avec les éléments du compte administratif. C'est exactement la même manipulation qui va être opérée, mais pour que les comptes soient équilibrés, nous devons flécher à cet endroit un emprunt de 1,5 million pour que les recettes soient équilibrées avec les dépenses.

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    Après, vous avez pour différents secteurs, en section d'investissement, les principales opérations. Nous voyons que sur la partie moyens généraux, nous allons consacrer 2,8 millions d'euros cette année, dont l'essentiel portant sur la partie bâtiment avec les maintenances courantes et puis, la programmation pluriannuelle des projets informatiques, cela va dans la droite ligne de ce que vous a dit Jean-François TALLIO tout à l'heure sur la dématérialisation et l'objectif que l'on a d'avoir tout terminé pour la fin de cette année.

    Vient ensuite le volet Solidarité et Vie sociale pour 350 000 euros, où les postes importants sont, entre autres, des investissements récurrents d'Onyx, un des éléments de l'intégration de l'établissement public au sein des services de la ville, c'est cette modification structurelle, puisque ces 100 000 euros n'étaient pas là l’année dernière, puisqu'ils étaient financés par l’EPCC au travers de la subvention et d'autres dispositifs dont elle disposait.

    L'aménagement durable de la ville, 995 000 euros. Vous voyez comment cela se répartit. Il y a bon an mal an, 400 000 euros qui sont sur la partie maintenance et puis après, tout le reste, la partie bleue, qui correspond à des études, à de la protection, à de l'accessibilité, ce qui a été évoqué tout à l'heure par mes collègues adjoints.

    Enfin, les programmes structurants et les opérations de maintenance lourdes par grands quartiers. Pour le quartier Centre et le quartier Bourg, on voit les opérations qui sont fléchées ici. Cela représente au total pour ces deux quartiers, 2,8 millions d'euros. Pour le PRU Bellevue et le quartier Est, cela a été évoqué tout à l'heure, ce sont les deux opérations majeures de la maintenance lourde du centre socioculturel de la Bernardière pour 900 000 euros et la maintenance lourde du Parc du Clos Fleuri pour 313 000 euros, cela fait 1 224 000 euros au total.

    Pour le PRU du Sillon et le quartier Nord, on est à un petit peu moins d'un million d'euros, avec majoritairement la finalisation des opérations autour du groupe scolaire Mandela et de l'antenne de la Maison des Arts et les travaux de maintenance lourde qui sont autour de du groupe scolaire du Joli-Mai.

    Enfin, il y a une enveloppe supplémentaire de 312 000 euros qui a trait aux acquisitions foncières supplémentaires pour 100 000 euros et pour le lancement des études, telles que cela a été évoqué tout à l'heure, autour du quartier de Preux avec le projet Europan pour 212 000 euros. Soit au total, en termes d'investissement, 9 534 859 euros.

    Si on synthétise tous ces chiffres, parce que je vous ai donné beaucoup de chiffres, mais on peut faire un peu plus simple : le fonctionnement, 63,4 millions d'euros. En investissement, 16,9 millions d'euros. Cela représente 80,3 millions d'euros, auxquels vient s'ajouter l'autofinancement brut de 8,1 millions d'euros, ce qui fait 88,4 millions d'euros. Les opérations d'ordre patrimoniales, c’est de l’ordre de 0,8 million d'euros, ce qui fait que le budget complet est de 89,2 millions d'euros.

    Voilà les éléments que l'on a en synthèse. Ce qu'il faut noter, c'est qu'on a l'intégration de l’EPCC qui a dû modifier structurellement les entités.

    Je tiens à remercier les directions qui ont joué le jeu, parce qu'on leur a demandé de continuer le plan de rigueur qu'on avait mise en place l'an passé et ils ont joué le jeu en termes de demandes, tant pour les investissements et surtout pour le fonctionnement, pour faire au mieux avec les moyens qu'on mettait à leur disposition et faire en sorte que les dépenses n’évoluent pas. Malgré tout, on a réussi à couvrir l'ensemble d u spectre des services que l'on fournit aux habitants herblinois sans avoir recours à une augmentation de la fiscalité locale, qui reste inchangée depuis 2010. Je tiens à le souligner, parce qu'il y a un certain nombre de communes malheureusement autour de nous, qui n'ont pas pu faire de la même sorte que nous et qui ont dû recourir à des augmentations d'impôts parfois mêmes, très sensibles, puisqu'après, il y a les artifices pour certains de dire 2,5 points, mais 2,5 points, si on met en relatif, cela fait 12 %. C'est juste une question de présentation. Nous, nous sommes à 0 % sur la partie communale.

    Grâce à ce dispositif et au plan de rigueur que l'ensemble des adjoints et des directions ont conservé, on est dans une situation qui reste saine avec une capacité de désendettement qui reste inférieure à cinq ans. Cela nous permet d'avoir de la marge pour terminer le mandat.

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    Pour finir, je voudrais remercier les services et entre autres, le service finances qui m'a bien aidé et qui a fait un certain nombre de versions de budget, au moins cinq versions, qui m'a été présentée et un certain nombre qui a été présenté aux autres adjoints et aux autres conseillers du groupe majoritaire. Je voulais les remercier grandement pour l'aide qu'ils m'ont apportée pour construire ce budget pour notre commune pour cette année.

    M. LE MAIRE : Merci Marcel. Je pense que tout le monde s'associera à ces remerciements, qui doivent être partagés par l'ensemble des directions et tout particulièrement par la direction des ressources stratégiques.

    Avant de passer au vote, il est coutumier de procéder à quelques interventions sur ce style de délibération. Monsieur DE LA ROULIÈRE.

    M. DE LA ROULIÈRE : Monsieur le Maire, chers collègues.

    Nous nous retrouvons aujourd'hui pour débattre de nouveau du Débat d'Orientation Budgétaire, quelques semaines après l'avoir déjà fait. Une simple interprétation des textes, nous amène donc à refaire ce que nous aurions dû faire dès le mois de décembre.

    Nous voterons contre cette délibération, perplexes par les décisions prises au niveau de la Métropole. Comme il a été rappelé au dernier Conseil, nous avons été élus pour Saint-Herblain et certains d'entre nous pour représenter les Herblinois à la Métropole.

    Que penser de la justice sociale de la Métropole quand elle multiplie par 10 la taxe foncière. Vous allez nous parler de taux, de la taxe des ordures ménagères, mais, ne nous y trompons pas, les propriétaires fonciers vont payer 100 à 150 euros de plus cette année. Et derrière la volonté de la majorité de frapper au portefeuille les riches propriétaires, il va se passer plusieurs choses.

    La première, les bailleurs vont répercuter cette taxe en augmentant les loyers au détriment des locataires, généralement moins aisés. Opération blanche pour certains, effet secondaire pour les autres.

    Deuxième effet, les retraités ayant, par le travail de toute une vie, réussi à acquérir un bien, vont voir leur retraite amputée, les jetant un peu plus en la précarité. Quel exemple, mais cela, on n'en parle pas, c'est un non-sujet. La Métropole décide et comble son incompétence à monter un budget ambitieux en appliquant le principe bien connu de lever l'impôt, un peu comme le système féodal qui mena la France à la révolution, le parti socialiste et Jean-Marc Ayrault, ex-premier ministre au bilan calamiteux nous amène, lui, au Front National.

    De même, nous sommes choqués par le mauvais coup fait aux familles en complexifiant l’accès au tarif réduit de la TAN, un bel exemple de politique familiale, mais aussi un bel exemple de dynamique écologique pour la ville : remplacer une mesure simple sous prétexte de justice sociale. Nous sommes surpris de ne pas entendre nos amis écologistes sur ce sujet. Faut-il transformer les lignes de tramway en ZAD pour avoir une véritable dynamique pour tous.

    Je remercie Monsieur COTTIN, premier adjoint, du temps passé pour m'expliquer les différents aspects du budget lors d'une réunion que nous avons eu à trois. Les réponses ont été précises, j'ai pu exprimer notre vision et présenter des interrogations.

    Néanmoins, dans toute construction d'un budget, on évalue ses dépenses, faisons des choix et regardons nos recettes. Je suis resté surpris, voire très surpris, devant la méconnaissance des ressources du budget, notamment sur la contribution des entreprises. Monsieur le Maire, je vous avais posé cette question pendant les élections, je l'ai à nouveau posée et obtenu la même réponse improvisée avec peu d'analyse.

    Sachez que l'argent ne tombe pas du ciel. Il n'y a que dans le livre de l'exode de l'Ancien Testament où Dieu fait tomber sur le peuple la manne. Je ne vous savais pas aussi fervent auprès des Saintes Écritures. Sachez néanmoins que les entreprises paient l'impôt et contribuent à votre budget. Sachez que lorsqu'on construit un budget, la solution d'augmenter l'impôt n'est pas la seule solution, il en existe d'autres, mais encore faut-il y réfléchir ? L'économie ne se limite pas au cours magistral donné dans nos lycées, mais elle est réelle et que vos administrés y sont confrontés au quotidien.

  • 17

    Nous sommes au service des Herblinois, et restons à votre disposition pour confronter nos idées, réfléchir aux projections du PADD en termes de ressources fiscales. Une certaine anticipation nous évitera des augmentations, mais permettra de gérer au mieux le désengagement de l'État.

    Où est passé l'esprit de Charles Gautier, que nous avons presque tous salué lors du dernier Conseil ? Défendre Saint-Herblain et les herblinois n'est pas se plier aux demandes de Nantes. Encore une fois, nous subissons le système centralisé mis en place par Monsieur AYRAULT, qui positionne Nantes avant les intérêts locaux.

    Monsieur BUREAU, nous aurions aimé batailler avec vous aux législatives, plutôt qu'une inconnue parachutée par un système hors-sol. Notre ville se marginalise au profit de Nantes, qui nous prend notre hôpital et nos emplois.

    Monsieur le Maire, chers Conseillers, êtes-vous prêts à devenir des élus de quartier ?

    Je vous remercie de m'avoir écouté, et je suis prêt à débattre sur tout sujet, en dehors de toute idéologie, mais dans une écoute constructive pour faire avancer la ville. Merci.

    M. LE MAIRE : Merci pour ces brillantes réflexions, Monsieur DE LA ROULIERE. Visiblement, on n'a pas forcément la même lecture des Saintes Écritures, comme vous le dites, mais cela ne surprendra vraiment personne.

    Y a-t-il d'autres demandes d'interventions ? Dominique BRUNEAU, Matthieu ANNEREAU.

    M. BRUNEAU : Bonjour, je n'ai pas tout compris de l'interpellation de Monsieur DE LA ROULIERE, mais je vous confirme que les tramways sont bien des ZAD, des Zones Aménagées pour se Déplacer.

    Plus sérieusement, une intervention courte qui portera sur les conséquences du vœu que nous avons adopté en décembre dernier sur le désinvestissement carbone et sur les moyens d'entrer durablement en transition énergétique.

    Tout d'abord, nous nous étions engagés, Marcel COTTIN nous l’a rappelé, dans notre programme municipal, à ne pas augmenter nos taux d'imposition, engagement tenu donc, malgré la baisse importante des dotations de l'État.

    Concernant cet appel, je cite « aux investissements dans les secteurs contribuant au dérèglement climatique » pour être plus précis, le secteur des énergies fossiles, en votant ce vœu, la ville de Saint-Herblain entend dorénavant peser sur les choix d'investissements de ses partenaires financiers. Il nous reste à mesurer, lors d'un prochain Conseil les premiers résultats de cet engagement.

    Sur les moyens d'entrer durablement en transition énergétique. Après le sommet mondial sur le climat qui se tiendra à Nantes en septembre, la Métropole, sous l'impulsion de la vice-présidente en charge de ce dossier, balançait un grand débat sur la transition énergétique. Là encore, conformément à nos engagements de campagne, notre groupe, avec l'ensemble de la majorité municipale y prendra toute sa place : les toitures solaires, la géothermie, le recours à la filière bois pour chauffer ses équipements ou le projet de ferme solaire à Tougas sont autant d'atouts herblinois qui montrent l'engagement de la ville dans la recherche de sobriété énergétique.

    Malgré les baisses de dotations de l'État, la ville de Saint-Herblain a maintenu son plan pluriannuel de réhabilitation énergétique des bâtiments. Nous le redisons encore une fois, c'est maintenant que les efforts d'investissement doivent être faits. Conscient de l'urgence climatique, l’État a mis en place une dotation de soutien à l'investissement. Pour Saint-Herblain, deux dossiers rentrent dans ce cadre sur lesquels nous délibérons ce soir. Les subventions aussi peuvent renforcer notre action. Encore faut-il investir pour les obtenir ?

    Marcel COTTIN nous l’a présenté tout à l'heure : la ville est en bonne santé financière et son taux d'endettement reste raisonnable. C'est pourquoi, en 2017, on se projette un peu, un recours à l'emprunt plus important ne devra pas être écarté pour être encore plus offensif dans la transition énergétique. J'entends déjà la réponse de certains, mais nous n'avons plus le choix. La COP 21 l’a martelé : sans une action forte aujourd'hui, nous laisserons des lendemains qui déchantent à nos enfants.

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    Pour terminer, nous insisterons sur deux enjeux : protégez maintenant et préserver l'avenir. La crise frappe toujours aussi durement. Nous nous devons de protéger maintenant avec un service public qui garantisse une équité de traitement de tous les habitants avec une attention à chacun de nos quartiers. Nous y sommes fortement attachées. La crise climatique est là aussi, il nous faut donc préserver autant que possible l'avenir avec une mise en transition énergétique de la ville la plus importante possible. Notre Agenda 21 devra mettre en cohérence toutes nos politiques publiques.

    Merci de votre attention.

    M. LE MAIRE : Merci Dominique. Matthieu ANNEREAU.

    M. ANNEREAU : Merci. Monsieur le Maire, chers collègues.

    Une intervention brève. Juste une première demande concernant le PowerPoint qui nous a été présenté sur les réalisations de la ville, présentées par Mesdames et Messieurs les Adjointes et Adjoints, qui ne nous a pas été distribué, et que nous aurions aimé avoir à notre disposition.

    Ensuite, quelques précisions sur le plan de la fiscalité. Ce qui nous est présenté ici, c'est une stagnation des taux. Pour être complet, cela a été dit, 1 % d'augmentation des bases, donc soyons clairs, ce sera, in fine, une augmentation de la pression fiscale sur les habitants, eu égard à cette augmentation des bases.

    Ces taux qui stagnent, vous nous le dites, depuis 2010, en réalité, il faut le dire, vous n'avez pas le choix, puisque le potentiel fiscal de la ville de Saint-Herblain est nul, en fait, la capacité pour la ville à lever l'impôt. Quand on compare la ville de Saint-Herblain avec les villes de la même strate, de 20 000 à 50 000 habitants, et sur la taxe foncière, c’est 313 euros par habitant à Saint-Herblain, c’est 245 euros par habitant sur les villes de même strate. 68 euros, c’est 18 % de taux de taxe foncière sur les villes de même strate, c'est 27,5 % à Saint-Herblain. Le potentiel est nul, donc on ne peut pas augmenter, donc, comme a pu le dire Monsieur DE LA ROULIÈRE, en effet, c'est en contrepartie une explosion des taux métropolitains, que ce soit sur la taxe d'habitation que ce soit sur la taxe foncière, qui ont été votés par la majorité de gauche. Nous sommes contre cette augmentation.

    Le deuxième point que je voulais signaler ici, c'est une bonne nouvelle, mais quelque part, qui peut être source de préoccupation. La bonne nouvelle, c'est que le gouvernement a décidé d'augmenter de 1,2 % le point d'indice des fonctionnaires, c'est à saluer, ils doivent être rémunérés à juste valeur. La source d'inquiétude, c'est que le gouvernement, une fois de plus ne met pas de contrepartie en face, pas d'économie, donc comment nous, Mairie de Saint-Herblain, avec une masse salariale de 44 millions d'euros, déjà première question, Monsieur COTTIN, pardon : est-ce que vous êtes en mesure de quantifier ce que cette augmentation du point d'indice va peser demain sur la masse salariale et donc sur le budget de la ville et quelles orientations allez-vous prendre pour mettre face de cette augmentation ? Est-ce que l'on aura de réelles économies sur les frais de fonctionnement de la ville et ce que nous appelons de nos vœux réellement ? Ou alors, est-ce qu'on se dirige, après une explosion des taux métropolitains, vers une augmentation des taux d'imposition locaux à Saint-Herblain l'année prochaine ? Je vous remercie.

    M. LE MAIRE : Merci Monsieur ANNEREAU. Primaël PETIT.

    M. PETIT : Installez-vous confortablement, car si vous me laissez 1 h 30 à 2 h, je vais pouvoir vous commenter les 95 pages de ce budget primitif 2016, c'est comme cela qu'il nous a été servi, à nous, l'opposition, comme chaque année. En plus, c'est plein de chiffres écrits en tout petit.

    Je vais faire plus court. Difficile d'en ressortir plus de choses que lors du Débat d'Orientation Budgétaire, qu’on a même eu deux fois. La tentation est grande de parler du gouvernement et de vouloir sanctionner ce soir ses valets locaux, mais ce n'est pas notre façon de fonctionner.

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    Voter le budget, comme je l'ai fait les autres années, c'est mettre en avant nos valeurs communes : investir dans la rénovation énergétique de nos bâtiments existants, défendre le vivre ensemble, la solidarité, en maintenant une forte offre de services publics. C’est aussi donner une priorité à l'éducation. Tous ces sujets, vous le savez, je les partage avec vous, délibération après délibération. Je citerai également Monsieur le Maire, vous commentiez ce budget, je cite : « investir, ce n'est pas simplement créé du neuf ». Vous avez complètement raison, on en reparlera lors du référendum sur la création d'un deuxième aéroport nantais sur la commune de Notre-Dame des Landes.

    Voter ce budget, ce serait peut-être aussi cautionner une certaine dérive politique qui consiste à chaque fois à ménager la chèvre et le chou. Défendre l'école pour tous et verser des subventions aux écoles confessionnelles, religieuses. Nous aurons encore une fois l'occasion de le voir un petit peu plus loin dans le Conseil.

    Défendre un habitat pour tous, c'est autoriser à vendre des logements sociaux. Je sais que cela n'influe pas sur notre budget, mais je profite de placer ici notre désaccord, parce qu'au moment où on va en parler tout à l'heure, nos amis journalistes seront sûrement partis.

    Cette dérive consiste aussi à jouer sans cesse avec la communication. Nous n'augmentons pas les impôts, c'est vrai ici, mais pourtant, vous le faites au niveau de Nantes métropole. C'est normal, cela se voit moins.

    Voter ce budget, ce serait peut-être aussi cautionner une forme de clientélisme, comme ce scandaleux voyage à l'Assemblée nationale, voté au dernier conseil, les herblinois auront reconnu dans le magazine municipal les petites dames, aussi sympathiques soient-elles, qui leur distribuent à chaque élection, un tract du parti socialiste. Quand il s'agit de se faire réélire, il n'y a plus de baisses de dotations qui comptent dans ces cas-là. On ne parle plus, non, de se serrer la ceinture. J'ai même entendu parler tout à l'heure de plan de rigueur. Vraiment, cela ne passe pas.

    Nous abstenir, ce serait en quelque sorte rendre un hommage à la majorité de nos concitoyens qui s'abstiennent de venir voter aux élections, dégoûtés de cette politique politicienne, mais ce n'est pas le message que nous souhaitons passer.

    Je ne voterai pas contre, non plus, ce budget, parce que je ne voterai pas contre nos valeurs et nos valeurs, je n'en partage aucune avec la droite, si ce n'est la demande d'avoir également des PowerPoint pour le budget.

    Tant que nous serons présents à cette assemblée, nous continuerons donc à voter, délibération par délibération, conformément à nos engagements de campagne que cela rapporte des voix ou pas, toujours autant décidé à faire de la politique autrement. Merci.

    M. LE MAIRE : Merci Monsieur PETIT. Y a-t-il d'autres demandes d'interventions ? Jean-François TALLIO.

    M. TALLIO : Juste sur un point, puisque Monsieur ANNEREAU a parlé de l'éventualité de la revalorisation du point des fonctionnaires.

    Si vous avez des informations plus précises, je suis preneur, mais pour l'instant, j'ai entendu qu'il y avait des discussions et qu'on n'en savait pas le montant ni la hauteur, donc je ne vais pas crier avant d'avoir mal. On est un certain nombre autour de la table ici à demander depuis des années qu'il y ait une revalorisation du point d’indice des fonctionnaires, donc on ne va pas se dédire maintenant. Ceci étant, comment sera-t-il financé ? Je ne le sais pas. J'ai juste entendu qu'il y avait une manne de 6 milliards au gouvernement, donc je ne sais pas quelle utilisation va être faite de ces 6 milliards. Attendons de voir les propositions faites par le gouvernement. Il y a fort à parier qu'elle ne serve pas à cela et que ce sera aux collectivités de supporter la plus grande partie de cette bonification, mais j'attends de voir ce montant, son incidence, avant de faire des propositions entre le premier Adjoint chargé des finances, le Maire et l'ensemble de la majorité, sur les mesures qu'il faudra prendre pour que ce soit le plus indolore possible et je pense qu'il y a eu un engagement de ne pas recourir à l'impôt supplémentaire et il sera tenu.

    M. LE MAIRE : Y a-t-il d’autres demandes d’interventions ? Jean-Pierre.

  • 20

    M. FROMONTEIL : Pour faire court, le groupe communiste votera ce budget, conformément à sa participation dans la majorité municipale.

    En plus, si ce n'est pas un budget idyllique, compte tenu des ressources provenant de l'État, transfert des dotations, c'est un budget qui est orienté vers la vie des Herblinois, vers la vie des Herblinoises et la vie des quartiers, la vie des services. C'est donc pour cela, sur ces fondamentaux que nous voterons le budget.

    Sur l'ensemble des remarques diverses, nous sommes naturellement et depuis longtemps au niveau de l'ensemble des élus communistes, en opposition avec toute forme de féodalisme et particulièrement dans le domaine économique. Nous avons affirmé et nous affirmons régulièrement la notion dans l'ensemble de la société, que ce soit à la fois dans les communes et dans les entreprises, le rejet de toute forme de féodalisme.

    Enfin, sur l'irrigation énergétique de notre ville, nous sommes totalement engagés sur tout ce qui est sobriété énergétique et aussi, sur tout ce qui est diversité d'alimentation de notre ville par toute forme de modes énergétiques et notamment, nous sommes attachés aussi à une certaine connexion avec des productions énergétiques qui sont plus à l'ouest de la commune, notamment la centrale de Cordemais.

    Sur l'ensemble, sur ce budget, nous serons engagés.

    M. LE MAIRE : Merci Jean-Pierre, Farida.

    Mme REBOUH : Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs, chers collègues.

    Après le Débat d'Orientation Budgétaire du 1er février, nous sommes aujourd'hui réunis pour discuter et adopter le budget primitif pour l'année 2016 de notre collectivité.

    Il s'agit du temps fort de notre vie municipale, car le budget reflète les orientations politiques qui sont celles de notre majorité.

    Le budget sur lequel nous allons nous prononcer, Monsieur le Maire, vous l'avez voulu à l’image des précédents : combatif, sérieux, équilibré et juste. Ainsi, pour la sixième fois depuis 2010, la majorité municipale a décidé de maintenir inchangé les taux d'imposition communaux à la différence de nombreuses communes, comme Orvault ou encore Saint-Sébastien. Cette stabilité fiscale traduit un véritable choix politique et une maîtrise des finances de la ville, tout en poursuivant les objectifs pour lesquels la majorité a été élue en 2014 : le maintien des solidarités, le développement durable de la ville en réalisant la transition énergétique et enfin, des services publics de qualité.

    Pourtant, à Saint-Herblain, jusqu'en 2017, nous devons élaborer le budget communal en nous passant progressivement de 5 millions d'euros de dotations globales de fonctionnement, la fameuse DGF. Et ce sont au total 23 millions d'euros de dotations qui auront disparu sur l'ensemble du mandat 2014-2020. Pour autant, en dépit de ces baisses continues des dotations de l'État, nous avons décidé de réaffirmer notre volonté d'être un moteur économique du territoire communal pour poursuivre son engagement et son développement. Ce maintien d'un niveau d'investissement élevé constitue à nos yeux, un véritable atout pour préparer l'avenir de Saint-Herblain et en renforcer son attractivité.

    C'est pourquoi les 9,5 millions d'euros investis cette année nous permettront de pouvoir répondre encore à nos objectifs : obtenir des économies d'énergie, garantir une accessibilité pour tous, offrir de meilleurs services au public et permettre de meilleures conditions de travail pour les agents.

    C'est ce qui a guidé la rénovation du complexe sportif du Hérault que nous avons terminé en 2015 et qui aura coûté 1,8 million d'euros. C’est ce qui est en cours au groupe scolaire René Guy Cadou et à la crèche de la Bergerie : deux opérations où sont investis au total 2 millions d'euros.

  • 21

    C'est aussi le cas pour un autre chantier emblématique, celui de la médiathèque Charles Gautier-Hermeland pour plus de 1,6 million d'euros, médiathèque qui rouvrira ses portes en septembre 2016.

    Monsieur Le Maire, par le vote de ce budget, le groupe socialiste et républicain vous renouvelle aujourd'hui toute sa confiance pour continuer à porter une ambition de justice et de progrès pour Saint-Herblain. Je vous remercie.

    M. LE MAIRE : Merci, s'il n'y a pas d'autres interventions, je vais redonner la parole au rapporteur, avant de conclure.

    M. COTTIN : Merci Monsieur le Maire.

    Par rapport aux différents points, Monsieur DE LA ROULIÈRE, ce n'est pas un DOB que l'on fait, on n’est plus dans le débat, on vote le budget, donc c'est un vote du budget. Le DOB, on l'a déjà fait et je m’en suis expliqué la dernière fois sur le pourquoi on avait dû le refaire et on n’était pas les seules communes. Toutes les communes qui n'avaient pas voté leur budget en 2015, avant le 31 décembre 2015 ont dû le refaire. Orvault l’a refait, c'était la règle pour tout le monde : si vous n'aviez pas voté le budget au 31 décembre, il fallait refaire le Débat d'Orientation Budgétaire qui doit se faire deux mois avant le vote du budget. Ici, nous sommes dans le vote du budget.

    J'ai entendu beaucoup de choses tout à l'heure. Cela concerne principalement Nantes métropole, je n'ai pas entendu grand-chose concernant Saint-Herblain et nous sommes à Saint-Herblain ici, on n'est pas au Conseil communautaire.

    Juste une question de compétences aussi : l'impôt levé par la Métropole sert pour les compétences de la Métropole. C'est grâce à la Métropole que l'on a les Chronobus, par exemple. Les taxes d'ordures ménagères ont baissé parce que, on l'a déjà expliqué, il y avait un trop-perçu du fait qu'il fallait avoir un point d'équilibre sur l'ensemble des Communes de la Métropole et il s'est avéré que cette progression qui s'était échelonnée sur 10 ans, qui, pour Saint-Herblain, a fait une montée et pour d'autres, une descente de la taxation des ordures ménagères, a fait que l'année dernière, on est arrivé au taux médian qui était prévu et il s'est avéré qu'il y avait un excédent perçu, donc il a été reversé et c'est pour cela qu'il y a eu une baisse. Cela a été expliqué par Pascal BOLO en long et en large pour ceux qui étaient au Conseil communautaire.

    Concernant la tarification, je laisserai le Maire en charge, entre autres, dans cette délégation à la métropole, s'il le souhaite, répondre sur la partie TAN. La volonté que l'on avait, c'était la non-stigmatisation, et le fait de pouvoir faire par ce dispositif, le fait que cela soit complètement banalisé. Certes, il y a une démarche à faire en Mairie, mais derrière, les cartes sont les mêmes pour tout le monde.

    Ce n'est pas un transfert de notre hôpital, c'est un hôpital qui est sur le territoire de la Métropole, ce n'est pas notre hôpital.

    Concernant les interpellations de Dominique BRUNEAU, je l'ai déjà dit : pour l'instant, nous devons rester vertueux sur les dépenses, même s'il peut être tentant de vouloir faire davantage de maintenance pour améliorer la transition énergétique. Il n'empêche que derrière, si nous n'avons pas les financements, il faut recourir à l'emprunt et si nous avons recours à l'emprunt, c'est de la dette. Pour l'instant, je suis en charge des finances et à ce titre, je dois faire en sorte qu'à la fin du mandat, on ait rempli tous le contrat sur lequel on a été élu par les Herblinois et en laissant la ville dans le meilleur état possible en termes de dette par habitant. Vous voyez qu'on a eu une grosse progression. Effectivement, quand on est arrivé, on était à cette hauteur et on est monté à 910 euros parce qu'on a nos opérations ORU. Nos opérations ORU nous ont coûté cher, certes, mais il faut voir ce que cela a apporté aux habitants de ces deux quartiers et c'était une volonté politique et de Charles Gautier et des équipes précédentes et on l'assume complètement. On est totalement en phase avec cela.

    Pour l'instant, on est à 910 euros. Certes, Monsieur ANNEREAU, on ne lève pas, mais ce n'est pas parce qu'on ne peut pas. Sur le dessin, il apparaît clairement que les villes de même strate que nous ont une dette qui est largement supérieure. C'est pour cela qu'ils sont obligés de recourir à une augmentation de la fiscalité. On n'en a pas besoin pour l'instant, parce qu’on n'est pas encore dans cette possibilité.

  • 22

    Je l'ai dit tout à l'heure, peut-être que vous n'avez pas bien écouté, Monsieur ANNEREAU, que la revalorisation des bases pour un couple avec deux enfants, c'était une augmentation de la taxe d'habitation de huit euros et de quatre euros pour la taxe foncière. Cela a été chiffré. Effectivement, on n'est pas dans des dizaines d'euros.

    Concernant Monsieur DE LA ROULIÈRE, un point que j'ai oublié par rapport à ce que vous avez dit. Lorsque l'on s'est rencontré, on a passé du temps pour discuter. Vous m'avez posé la question de la part des entreprises. J'avoue que je ne l'avais pas comme cela, instantanément. J'ai un certain nombre de chiffres dans la tête, mais pas forcément tous les chiffres. Je vous ai rendu réponse derrière en vous expliquant comment c’était composé et je vous ai donné les éléments, je l'ai recherché, je n'ai pas fait appel aux services pour le faire, je l’ai fait tout seul. On a les informations, mais je n'ai pas forcément tous les chiffres à l'instant T dans ma tête, mais je vous les ai donnés.

    Par rapport à ce qu'a dit Monsieur ANNEREAU sur la revalorisation des salaires des agents. Certes, c'est très bien pour les agents, parce que cela fait un certain nombre d'années que le point d'indice était bloqué. Pour être clairs, dans ce budget, nous avions déjà prévu qu'il y avait une forte probabilité qu'il y ait une revalorisation. Par contre, on n’avait aucune idée du montant. On a étudié différents scénarios et les scénarios que l'on a pour l'instant, comme l'a dit Jean-François TALLIO, on n'a pas les éléments définitifs concernant ces revalorisations. Tout n'est pas encore finalisé. Avec les éléments dont on dispose à ce jour, et compte tenu des éléments de prospective sur lesquels on travaille sur les finances de la ville jusqu'à la fin du mandat, nous ne devrions pas avoir besoin de recourir à une augmentation de la part communale de nos impôts pour remplir cette obligation qui va s'adresser à nous.

    Primaël PETIT sur les écoles confessionnelles : soit on en parle maintenant, soit on en parle tout à l'heure, mais si on en parle maintenant, ce n'est pas de gaîté de cœur, c'est juste une obligation légale. Les OGEC, c'est une obligation légale. Pour les maternelles, c'est une subvention. Quand j'ai participé aux discussions avec Baghdadi ZAMOUM à l'époque qui était Adjoint à l'Éducation, la revendication des OGEC était que tous les petits herblinois qui étaient dans les OGEC bénéficient d'une indemnité correspondant à ce qu'avaient les petits herblinois dans les écoles publiques. Cela a été une fin de non-recevoir. J'ai dit que c'était une subvention, c'est nous qui la fixons et elle sera à cette hauteur-là. Il n'y aura pas de discussion. Et la convention qui a été signée a été de ce montant. Après, ce n'est pas la faute des enfants si les parents les inscrivent dans une école privée. On contribue, certes, mais on peut ne pas être d'accord avec cela. Pour les élémentaires, on n'a pas le choix, on se doit de donner la même somme. Pour les maternelles, on donne de l'argent, certes, cela peut sembler beaucoup, mais c'est notre contribution. Ce sont des petits herblinois : on contribue avec une subvention et elle ne bougera pas.

    Les augmentations des impôts de Nantes métropole, c'est une question de compétences, je ne suis pas conseiller métropolitain. J'ai regardé un peu comment cela marche. Les compétences de la métropole ne sont pas les compétences de la ville. Il y a beaucoup de choses que fait la Métropole en lieu et place de la ville. Mais les villes, la plupart, compte tenu des baisses de dotations seraient incapables, je dis bien incapables de les faire si elles avaient les compétences, parce qu'elles n'ont plus les ressources. Heureusement qu'on a la métropole pour le faire. Certes, la Métropole lève des fonds au travers d'augmentations d'impôts, mais elle le fait en redistribuant derrière sur l'ensemble des communes et pas forcément que des communes amies. Toutes les communes de la Métropole sont traitées de la même manière. La levée des impôts bénéficie à l'ensemble de la Métropole.

    Par rapport à cela, les autres points, je n’ai pas relevé d'autres questions.

    Si, le PowerPoint, je l'ai présenté en Commission Affaires générales, il était beaucoup plus simplifié que celui-ci et j'ai dit que le soir du Conseil, il serait largement complété par les propos des différents adjoints sur leur délégation. Écoutez, cela fait la deuxième fois que vous posez la question, donc je pense qu'il va falloir que l'on finisse par vous donner une réponse, qui n'est pas forcément celle que je souhaite. On va en rediscuter avec le Maire, puis on verra si on vous donne le support ou pas. J'entends effectivement la question. C'est forcément plus sympathique à regarder comme cela que les 80 et quelques pages de tableaux, mais on n'obtient pas la même information.

  • 23

    L’information que m'a demandée Monsieur DE LA ROULIERE sur la taxation des entreprises, j’étais incapable de le faire avec cela. Par contre, avec le document que vous avez, on a l'information. Il suffit juste de chercher la bonne page. Ils sont complémentaires.

    M. LE MAIRE : Merci Marcel, pour cette préparation de budget.

    Avant de vous faire voter chapitre par chapitre, j'ai une question à poser à Primaël PETIT, dont le numéro d'équilibriste est tellement parfait que je n'ai pas exactement compris ce qu'il allait faire. Voter « pour », « contre », « s'abstenir », peut-être ligne par ligne. Dans un certain nombre de cas, il y a des élus qui votent ou qui ont envie de voter les dépenses, mais pas les recettes, par exemple.

    M. PETIT : Non, mais j'ai souligné les désaccords que j'avais, mais a priori, je vote « pour ».

    M. LE MAIRE : D'accord, c'est plus clair, cela va mieux en le disant, Monsieur PETIT, il n’y a pas de problème. J'ai compris que nos amis de l'opposition de droite vont voter « contre », si j'ai bien compris, là aussi poursuivant une tradition assez drôle qui sévit aussi au Conseil de Nantes métropole, où les mêmes qui vous demandent de ne pas augmenter les impôts en vous expliquant que vous allez assassiner les contribuables, sont les premiers à venir vous demander des dépenses supplémentaires en Chronobus et je ne parle même pas du Maire d'une commune de l'Est de l'agglomération qui voudrait en plus se faire financer ses écoles, ses gymnases et ses maisons de quartier par Nantes métropole, parce qu’il accueille des habitants supplémentaires et comme l'aménagement et l'habitat sont de compétence métropolitaine, tout ce qui va autour est, par conséquent, aussi de compétence métropolitaine. À un moment, il faut être sérieux. Ici, on est au Conseil municipal de Saint-Herblain, et Monsieur DE LA ROULIÈRE, vous nous avez parlé que de Nantes métropole. Il y a deux options possibles : la première des options, c'est que vous n'avez quasiment rien à dire sur le budget de Saint-Herblain. Il est vrai qu'on n’augmente pas les taux d'imposition, qu'on ne les a pas augmentés depuis 2010. Vous verrez un petit peu plus loin qu'on n’augmente pas non plus les tarifs municipaux, ce qui est une autre forme de prélever l'impôt, d'une certaine façon, tout ce qui n'est pas payé par le contribuable étant payé par l'usager, et évidemment, cela vous permet d'éviter de soutenir la comparaison par rapport à Saint-Sébastien, par rapport à Orvault, par rapport à Sautron, qui sont des communes gérées par vos amis, où pourtant, les taux d'imposition vont augmenter et parfois même pour la deuxième année consécutive. Cela veut dire qu'à un moment, faute d'arguments, vous vous réfugiez sur ce qui se passe au niveau de la Métropole et évidemment, vous êtes un petit peu hors sujet, si vous pouvez me le permettre.

    Comme en plus, vous avez eu l'amabilité d'évoquer à mots couverts, mon activité professionnelle, je vais vous préciser que je n'enseigne pas que les sciences économiques, mais aussi des sciences politiques et je crois qu'en matière de répartition des compétences des collectivités, cela doit être en classe de première ES, si je ne me trompe pas, mes élèves à la fin de l'année savent faire la différence entre les compétences métropolitaines et les compétences municipales. On pourrait peut-être arriver à un moment, à ce que vous nous parliez de Saint-Herblain avec des arguments précis qui parlent de Saint-Herblain et non pas de Nantes métropole, de Nantes, voire même, vous avez cité les écritures, j'ai eu plutôt l'impression de voir plutôt Harpagon sortant en disant : « mon hôpital, mon hôpital, on m'a volé mon hôpital ». Attendez, il faut être sérieux ! La décision de transfert de l'hôpital a été prise déjà il y a plusieurs années. Il ne s'agit plus de ressasser, mais de travailler pour la reconversion du site, c'est cela qui est important de regarder, vers l'avenir. Essayons de faire en sorte de ne pas ressortir cet exemple, qui fait quand même un peu herblino-herblinois et qui est, pour le coup, très loin de l'esprit métropolitain et même de l'intérêt général, comme Marcel COTTIN nous l'a indiqué.

    Je vais, si vous le voulez bien, faire voter ligne par ligne les différentes sections.

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    Le Conseil, après délibéré, adopte la présente délibération selon les votes suivants : 34 Voix POUR : M. LE MAIRE, Marcel COTTIN, Christine NOBLET, Dominique TALLÉDEC, Farida REBOUH, Laurent NOBLET, Yamna CHRIRAA, Sébastien ROYER, Guylaine YHARRASSARRY, Jean-François TALLIO, Catherine ABIDI, Baghdadi ZAMOUM, Françoise GUIMAS, Jean-Claude ROHO, Béatrice SULIM-GÉMIEUX, Jean Pierre FROMONTEIL, Ghislaine CARREZ, Anne-Marie TRÉMEAUD, Jocelyne VIDARD, Marie-Hélène NEDELEC, Jean-Yves BOCHER, Liliane DELBLOND, Marc DENIS, Didier GÉRARD, Dominique BRUNEAU, Sandrine DUPORT, Jocelyn BUREAU, Sandrine BUCHOU, Anthony HAMELIN, Étienne LECHAT, Florian DEBRET-DUPUIS, Nelly LEJEUSNE, Myriam GANDOLPHE, Primaël PETIT 8 Voix CONTRE : Jeannick CAVALIN, Nathalie BEAUDOUIN, Ferréol DE VALICOURT, Tanguy GRASSET, Nathalie BULTEL, Hugues DE LA ROULIÈRE, Matthieu ANNEREAU, Amélie DUPONT

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    L'an deux mil seize, le vendredi 1er avril à 18h00, le Conseil Municipal de SAINT-HERBLAIN, dûment

    convoqué, s'est réuni en session ordinaire, à la Mairie de SAINT-HERBLAIN, sous la présidence de

    Monsieur Bertrand AFFILÉ, Maire

    ÉTAIENT PRÉSENTS : M. LE MAIRE, Marcel COTTIN, Christine NOBLET, Farida REBOUH, Laurent NOBLET, Yamna CHRIRAA, Sébastien ROYER, Jean-François TALLIO, Catherine ABIDI, Baghdadi ZAMOUM, Françoise GUIMAS, Jean-Claude ROHO, Béatrice SULIM-GÉMIEUX, Jean Pierre FROMONTEIL, Ghislaine CARREZ, Marie-Hélène NEDELEC, Jean-Yves BOCHER, Liliane DELBLOND, Marc DENIS, Didier GÉRARD, Dominique BRUNEAU, Sandrine DUPORT, Jocelyn BUREAU, Sandrine BUCHOU, Étienne LECHAT, Florian DEBRET-DUPUIS, Nelly LEJEUSNE, Jeannick CAVALIN, Nathalie BEAUDOUIN, Ferréol DE VALICOURT, Tanguy GRASSET, Hugues DE LA ROULIÈRE, Matthieu ANNEREAU, Amélie DUPONT, Myriam GANDOLPHE, Primaël PETIT EXCUSES AYANT DONNE PROCURATION : Dominique TALLÉDEC à Jean-Yves BOCHER, Guylaine YHARRASSARRY à Jocelyn BUREAU, Anne-Marie TRÉMEAUD à Françoise GUIMAS, Jocelyne VIDARD à Farida REBOUH, Anthony HAMELIN à Ghislaine CARREZ, Nathalie BULTEL à Amélie DUPONT ABSENTS : Yann VIGOUROUX SECRÉTAIRE DE SÉANCE : Hugues DE LA ROULIÈRE DÉLIBÉRATION : 2016-018 OBJET : DÉTERMINATION DES TARIFS 2016-2017 Le Maire certifie que cette délibération a été : Reçue à la Préfecture de Nantes le 4 avril 2016 Affichée à la porte de la Mairie le 5 avril 2016

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    DÉLIBÉRATION : 2016-018 SERVICE : DIRECTION DES RESSOURCES STRATÉGIQUES OBJET : DÉTERMINATION DES TARIFS 2016-2017 RAPPORTEUR : Marcel COTTIN Il convient de fixer les tarifs municipaux : - une stabilisation des tarifs municipaux est appliquée pour les prestations tarifées selon les ressources. Les tarifs concernés par la présente délibération sont déterminés pour la période du 1

    er septembre

    2016 au 31 août 2017. Concernant la taxe d’inhumation et droits de places sur les marchés, la stabilisation s’appliquera à compter du 1

    er janvier 2017.

    Vous trouverez le détail de ces tarifs en annexe à la présente délibération. Par ailleurs, nous vous invitons à stabiliser : - au 1

    er septembre 2016, les tarifs fixés pour :

    Location de salles et d’équipements sportifs pour la période du 1er

    septembre 2016 au 31 août 2017 - au 1

    er janvier 2017, les tarifs fixés pour l’année civile 2017, soit :

    Redevance pour coupes de foin Location de parcelles situées hors zone de jardinage Redevance pour vente de bois