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Sr 4M«e—f* 13,849 (4s Paras) If ftaflaM— HWTIM8014111 if r«m«M msm (4 Pages) Sanedi I! JnillM1919 idmrointMiwf-Sfléiraé- Gérait O. RANDOLET fniRlstatioii, Impressions stAnnonces, TÉL. 1WT 85, Rue Fontenelle, 35 Adresse Télégraphiaue : RA2TDQLSTHam Le Petit Havre RÉDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR - JORDAN Téléphone 3 I4.SO -*- Secrétaire General : TH. VALLÉS Redaction, 35, rue Fontenelle. Tel. 7.60 ANNONCE! AU HAVRE. 77&. BtTKEA.tr du Journal, 112, btml«de Strasbourg. ,&&■{L'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, est A PARIS...,. ... J seule charges de recevoir lea Annonces pour ( le * le PETITHATHEestdesignspour let AnnoncesJudielalriset légales j in— m— t tmeiememnMTwmTr-wrmmmtmmimniMimrwmm w niiimrrrr* ORGANE RÊPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Région ABONNEMENTS Le Harre, la Seine-lnférieure, 1'Eure, I l'Oise et la Somme | Autres Département» | Union Postale Tbois Mors V Fr. a * >3 Six Mora *3 FT. *3 Fr. 23 Fr. Un an »s Fr, 28 » 45 » Ons'abenneégalsment,SAf/SFPUS, dans tousles Bureauxde Paste da France L'Heure du Travail Nos lecteurs ont lu dans nos colon¬ nes la déclaration que M. Clémenceau aurait faite ii des dëlégués de la C. G. T. : « En ij8q, la noblesse, indigne, a fait jaillite. Aujourd'hui la bourgeoisie , incapable, ne se mon- tre pas a la hauteur de VHistoire. L'heure du travail a sonné. Le mo¬ ment est vena pour vons de prendre notre succession. » Nous avons publié aussi le démenti diplomatique de la prcsidcnce du Conseil qui , surtout pour ceux qui connaissent I'csprit pri- me-sautier et méprisant de notre « Premier », n'élimine pas toute part de véritê des propos qu'on lui prête sauf en ce point qu'il n'a, bien enten- du, envie de passer sa succession a per sonne. M. Clémenceau est bien capable d'avoir porté un dur jugement sur notre bourgeoisie — et ce jugement était peut-être mérité. Que la, situation actuelle ne soit pas brillante, malgrê la plus éclatante victoire, c'est ce qu'il est inutile de démontrer que la bourgeoisie en porte la responsabilité, c'est ce qui est évident également puisque c'est elle qui, jusqu'a ce jour, est la classe dirigeante. Certes, la taclie n'élait el n'est pas facile, mais la bourgeoisie, par son instruction et son education, devait avoir les qualitês les plus nécessaires pour y jaire J ace, laraisonet le désintéressemenf — et trop souvent elles lui ont fait défaut. line guerre comme celle que nous venons de traverser devait fatalement troubler les esprits, mais la bourgeoi¬ sie instruite, au lieu de garder son Sang-froid et de s'ejjcrcer de sauve- garder le bon sens, a cédé a toutes les passions, a tous les instincts populair es. Le meilleur patriote ce n'élait pas belui qui froidement exposait sa vie, c était celui qui était le plus excite en parole — le patriotisme lui-même n'é¬ lait pas la plus belle des vertus, c' était la haine de race. Le résultat en a étê que, peu it peu, on a perdu de vue la rêalitè, la vérité même, qu'on a renon- cé a cette intelligence lucide, a cette appréciation exacte des choses qui est nécessaire pour aboutir de sorte qu'au milieu même de notre victoire nous nous sommes trouvés dans un em- barras formidable dont le pénible en¬ fant ement des traités de paix a donné le spectacle . L' intelligence tontefois if avail pas eompf element disparu pendant la guerre, elle s'est retrouvée pour en proffer. Dans toutes les périodes agi- tées il y a eu des pêcheurs en eau trouble qui ont fait leur fortune sur les malheurs publics, Le guerre a mis en péril chez la masse le sens moral, comme tout le reste ; la tentation était grande de se rattraper de ses maux par les profits inusités qu' elle permet- tait, sous la pression de la nécessité. Mais, ld encore, la bourgeoisie bien pensante, au lieu de cultiver le désin¬ téressemenf nécessaire, a donné trop souvent le plus dêplorable exemple. Nous n'avons garde de généraliser, ni d'oublier que c'est parmi les bour¬ geois dont la situation matèrielle n'a été améliorée en rien alors que tout augmenlait autour d'eux que se trou- gent les véritables « prolétaires de la guerre » ; mais les abus commis sont trop nombreux, trop criants, le fait de s'enrichir pendant la guerre n'a pas été assez dêsavouè comme une honte, pour qu'il n'y ait pas la une lourde faute sociale dont nous voyons les conséquences dans le gachis actuel. La bourgeoisie a done a faire son er mea culpa». Soit, mais qu'est-ceh dire que « l'heure du travail » ait sonnc comme aiment a le répéter les dé- légués de la C. G. T. ? Est-ce simple- ment le tour du proletariat a prendre l'assielle au beurre ? Si oui, merci bien / Et notre franchise a l'égard des uns nous autorise a aller jusqu'au bout de notre pensée a l'égard des au- ires; oui, nous avons bien peur que c'est ainsique Vèntendent trop de «pro¬ létaires », Nous en avons peur paree que, eux aussi, ont prof té de la guerre autant qu'ils l'ont. pil et ont contribué a créer la crise actuelle. Avant la guerre, I' augmentation des salaires était, en régie géné¬ rale, une question de justice so¬ ciale, et les classes possédantes étaient certainement en présence d'un devoir de solidarité a accomplir pour faire disparaïtre un paupérisme douloureux. Nous ne pouvons que nous féliciter que ce paupérisme ait dispara pendant la guerre, mais ce qui est anormal, et ce que nous parous maintenant, c'est que la guerre, cette suprème ca- lamité, ait été une cause de profit gé¬ néral dont toutes les classes ont eu leur part. L' origine en a été dans les hauts salaires payés aux ouvriers des tisines de guerre et qui, M. Albert Thomas l'a reconnu encore formelle- menta la Chambre avant-hier, leur ont été donnés, non pour jaire face a leurs besoins legitimes, mais pour Qblenir d'euxle rendement nécessaire. A cette séance, M. Emmanuel Brousse soutenait que l'élévation dé- mesurée des salaires n'avait Jait qu' augmenter la chertê de la vie, ce que les ouvriers eux-mêmes savent bien puisqu'ils disent a leurs em¬ ploy eurs : « Vous n'avez qu'a aug¬ menter vosprix », pour faire faoeaux dépenses supplément aires — et le dé- puté des Pyrénées- Orientates ayant pris a partie l'ancièn ministre de l'armement comme premier responsa- ble de eet état de chose, celui-ci avait répondu : (t De l'avis de tous les inspecteurs, de tons les chefs, le travail fait sous le régime de la solde militaire, était un muuvais travail. Avec nos métho¬ des, nous avons produit, et notre pro¬ duction n'a été égalée par aucun au¬ tre pays ». Et il avait ajouté : « Ah ! il est facile aujourd'hui de reconsti- tuer théoriquement la rèalilê sociale du temps de guerre, mais ceux qui sa- vent les motijs des decisions d'alors, savent bien que celles qu'on incrimine aujourd'hui se justifait aisément. » Nous comprenons bien que a néces¬ sité fait loi »,mais nous n' approuverons jamais qu'il ait fallu acheter a prix fort le dévouement des ouvriers fran¬ cais pendant que leurs frères se fai- saient tuer sur les champs de bataille et, en lout cas, cela retire a beau- coup d' ent re eux le droit de parler des profiteurs de la guerre. Nous ne son¬ geons pas d'ailleurs a opposer les ou¬ vriers aux paysans ; chacun a sa part dans cette triste surenchère au profit et nous Jaisons notre la déclaration du député socialiste M. Fr édéric Brunei a la séance de Vautre jour : « Une au¬ tre cause de nos embarras est l'exoné- ralion accordée par la loi sur les bé- néjices de guerre aux paysans, c'est une monstruosité .A la base de la vie chère se trouve une speculation éhon- tée sur les produ its de la campagne ». Certes, nous comprenons parfaite- ment, même si les travailleurs sont en partie responsables de la crise ils se débattent avec nous tous, que le souci d'assurer leur situation matè¬ rielle reste dominant chez eux ; mais si vraiment ils songent qu'un jour prochain, l'« heure du travail » pourrait venir, il faudrait cependant qu'ils n'eussent pas trop l'air, dans leurs revendications, de vouloir seu- lement tirer encore de nouveaux pro¬ fits des embarras de la société ac¬ tuelle. Or, il nous apparait qu'il y a loin entre la pression exer- cée, en vue de fins trés utiliiaires, sur un gouvernement oblige de céder ponr faire la paix, comme il a du cé¬ der pour Jaire la guerre, ét l'idéal social qu'on nous prönait par ail- leurs. L'heure du travail, nous avions cru que c'était l'heure du labeur libre- ment consenti, l'heure du devoir com- pris sous son acception la plus haute, l'heure de la justice pour tous, l'heure de Vhumanité réconciliée. Tant que ces grandes idéés resteront a l'arrière- plan, « nous n'assisterons qu'a un dèplacement de tyrannie », comme l'a dit si bien M. Clemenceau dans sa rectification aux propos que lui prê- taient les délégués de la C.G.l . Caspar-Jordan. LeDismie1.Hitsen n Stat Le président Wilson, dans son discours au Sénat, a parlé beaucoup moins sur le traité de paix que sur la Ligue des nations. La guerre et la Conférence de la Paix, a-t-il dit en substance, ont montró que les Etats-Unis ne peuvent refuser la confiauce que l'univers leur accorde. La Ligue des Nations n'est pas un simpledocu¬ ment ayant pour but de reparei- tous les torts du passé grace a un nouveau traité de paix : c'est le soul espoir de l'humanité. Le traité avec l'Allemagneaffeetantdirectementet indirectementtoutes les nations,a présentédes dilfi- cultés qui eussent été insurmontablessans quelques petits compromis.Ce traité n'est pas tel que nous l'oussions souhaité et que les autres delegations l'eussent désiré, mais ces -compromisinévitablesne violent aucun principe. LE PRIXDU CHARBON Au Parlement ' Le Comité central des houillières de France communique la note suivante : II sombleutile que le public soit mis iirmédiate- ment en ctat d'appréciorl'infiuence que vont avoir sur le prix de revient du charbon les mesures qui viennentd'être prises, en ce qui concerno la durée du travail et les salaires dans les houilléres fran- palses. La loi du Si juin 1919 a ramené la jonruée de présence au fonddes environs do neul heures a ceux de sept heures et demio, ot parallèlement la durée du travail effectif d'une moyenne de sept heures et demie a une moyennede six heures. Si, commetoutes les experiencesantérieures don- nont a le prövoir, la reduction de l'extraction est proportionnellea cellode la durée du travail, la di¬ minution de la productionsera du cinquiémo et la haussecorrespondantedu prix de revient (salaires, outillageet frais générauxido 25 0 0. D'autre part, les relévementsdo salaires consen- tis par les arbitrages ministérielsdu 18 juin et du i 9 juillet s'ajoutant aux ameliorations progressive-I ment acquisesau cours de la guerre ont, pour Ia journée aetravail réduite, amené, dans la plupart des bassins,ia moyennedes salaires a un peu plus du triple de celled'avant-guerrepour la journée an- cienne. L'action concordantode la réductionde la jour¬ néede travail et des demiers relévements de salai¬ res qui viennent d'entrer en application aboutit a une majorationnouvelledu prix de revient a la ton¬ ne qui ne parait pas devoir être nulle part inférieu¬ re il 20 francs et qui dépasserale double de c» ehif- Ire dans lesexploitationsmodebiesOUdUiiciies, iMPrfitUBiMtsPatntés MOBILISES Paris, U juillet. ComplétaiH l'ensenible des mesures prises a l'égard des démobilisés afin de faciliter leur re¬ tour a la vie civile, la Chambre, présidée par M. Monestier, a vote ce matin un projet de loi portant ouverture d'un crédit do cent millions en faveur des petits commergants, des petits in- dustriels, dos petits fabricants et artisans démo¬ bilisés ou des veuves de ceux d'entr'oux niorts pour la Patrie. Le débat ouvert, le rapporteur, M. Landry, a exposé brièvement Ie but et l'économie du pro¬ jet. L'octroi des prots sera efïectué par des ban- ques populaires responsables. Ils ne seront pas supérieurs a 20,000 francs et leur durée no de- vra pas dépasser 12 aunées. Des amendements de MM. Jean Durand et Jo- bert tendaut a étendre le benefice do la loi aux agriculteurs démobilisés sont disjoints, des pro¬ jets de loi spéciaux étant en preparation. Les articles sont votés avec de légères modifi¬ cations puis l'ensemble a mains lovées. La Chambre vote les six premiers articles du projet retour du Sénat sur l'extension de la ca- pacité civile des syndicats professionnels. La suite du débat est renvoyée a une séance ulté- rieure. A une question de M Géo-Görald relative a l'insuffisance de nos renseignements commer- ciaux a l'étranger, M. Clémentel répond qu'il s'occupe d'améliorer ce service. Un office natio¬ nal a etó créé en Orient. * Une (Vlanifestation franco-beige M. Descbanel au début de l'après-midi, a donné lecture d'une dépêche de felicitations do la Chambre beige a la Chambre franc-aise a l'occa- sion du 14 juillet et de la Fête do la Victoire. (Applaudissements). — C'est avec reconnaissance, ajoute-t-il, que la Chambre accueillo cette manifestation do sympathie, et do solidarité et en votre nom, Mes¬ sieurs, je feral parvenir a la Chambre beige l'expression de vos sentiments. (Vifs applaudis¬ sements) . On fixe a mardi la discussion de l'interpella- tion de MM.Laurent et Locquin stir la reparti¬ tion du sucre, puis on vote sans débat plusieurs propositions dont une de M.MarcRéville tendant a organiser a Paris, en 1922, une exposition in¬ ternationale des arts décoratifs modernes. Le Personnel enseignanf La Chambre roprend l'examen du projet ten¬ dant a augmenter les traitements du personnel enseignant. La Cliambro adopte successivement les trois premiers articles qui stipulont que nul ne peut enseigner dans une école primaire avant l'age de 18 ans, et que le temps passé dans les écoles normale par les élèves maïtrés et élèves rnai- tresses entrent en compte dans la durée du stage. Puis la Chambre passe aux articles suivants qui accordent divers avantages aux intéressés . L'article 7 fixe le barême des traitements do cha- que classe au taux nouveau et accordent en gé- néral un millier de francs d'augmentation par an. A ces taux viennent s'ajouter des supple¬ ments divers, d'ordres stipulés dans les articles 8 et 9. Plusieurs amendements sont repoussés. Tou- tefois, la Chambre adopte un amendei ut ten¬ dant a n'admettre dans les cadres do l'enseigne- ment primaire que les personnos munies du bre¬ vet supérieur, et un autre amendement rendant obligatoire une année d'apprcntissage a l'école normale. La suite de la discussion est renvoyée a mer- credi. Procliaine séance mardi matin. ft ft ft .AU SÉNAT Le Sénat a tenu aujourd'hui deux séances pour pouvoir atteindre le quorum nécessaire afin de compléter la Commission sénatoriale des affaires étrangcres cbargée d'examiner le traité de paix. L'ólection do 9 membres, dósignés par les grou- pes, a été ratifiée par 91 voix. Le Sénat, aprés avoir déclaré l'urgence a dis- cuté une proposition de loi tendant a instituer des sanatoria spécialement destines au traitement de la tuberculose et a fixer les conditions d'entre- tiendes malades dans ces établissements. M. Paul Strauss a signalé l'importance de ce projet et dit la nécessite de lutter contre la tuber¬ culose qui, pendant la guerre, provaque l'invali- dation de 120,000 soldats et causé 25,000 décès. Diverses observations ont été échangées sur les conséquences financières de la loi et surl'em- placement de sanatoria. Finalement, ce projet a été adopté. Prochaine séance mercredi. Th. Henry. \ Dernière • » Heure BBS LA LEVÉEDUBLOCUS Paris, II juillet. — Le Conseilsuprème des Allies dans sa séance de cette aprés midi, a examine ia question de la levée du blocus consécutif a la rati¬ ficationdu traité de paix par le gouvernementalle- mand. Le Conseilsuprème des Alliés a déeidé que le blocusde rAilemagueserait levé è partir de demain 12 juillet. En ce qui concerne ia France, cette mesuro ne sera exécutéequ'aprés publication au Journal Offi¬ cieI d'un décret rapportantlesdécrets antérieurs qui ont édicté le blocus de l'Allemagne. Le Conseil envisagera demain la question do la levée du blocusde laJtussie. La ratificationremise a ia Conférencede la paix par la delegationallemandecomporteun exenjplairo du traité signé,a Versailles,lo 26juin, en francaiset en anglais, réimprimé par les soins du Gouverne- ment allemandde fafon absolument identique au ( texto qui lui a été remis. Ce document est sous une couverture de marocain brun foncé, imprimé sur des feuiiiesde papier velin et relié par un cordon de soie blanche. LePosted'Ambassadeur Allemand a Londres Bale, II Juillet. — On mandede Berlin a ia Gazette de V<m,que M.BrockdorftRantzaua declinel'offre de posted'ambassadeura Londres. VIIaluE ®U HATIIE 1111 IV11JllllEI 1919 JLaTEC *25 JTJILLiECT A 9 h. 1/2, GRANDE RETRAITE AUX FLAMBEAUX, avec le concours des Tam¬ bours et Claii ons du 129" de ligue, de la Fanfare Gravillaise, du Groupe Amical des Trompettes du Havre et de la Société Havraise de Tambours et Glairons. Itinéraire : Départ de la Chausséo des Etats-Unis, rue de Paris, place de l'Hötel-de- Ville, cöté Ouest, boulevard de Strasbourg, rues Thiers, de Normaudie, Cours de la République, boulovard de Strasbourg. Dislocation Caserne Kléber. Les Travaux de !a Commission de la Paix Parit, II Juillet. — La Commission de Ia paix a entendu,eet après-midi,M.Clemenceauqui a abordé tour a tour les stipulations visant les frontières, l'administration du bassin do Ia Sarre, les clauses militaires du traité, les garanties offertesa la France, les réparations et les responsabilités. La Commission a ensuite entendu le rapport do M.Candacesur les prisonniers de guerre et en a adoptéles conclusions. La Eatification du Traité par rAllemagne L'un des officiors francais qui sont attachés a la delegation allemande de Versailles a apporté hier matin, au secretariat general de la Confé¬ rence, 1'instrument de ratification envoyé par le gouvernement allemand. Ce document est signé de M. Ebert, président du Reich allemand. L'arrivée a Paris dss Commissions Allemandes Les membres de la Commission allemande ve¬ nue pour confórer sur la convention relative aux pays rhénans, présidée par M. von Lewald, et ceux de la Commission des reparations, que pre¬ side M. Schroeder, sont arrivés hier matin a Paris, a 7 h . 50, par la gare du Nord. Ces délégations comprenaient dix-huit per- sonnes. Un capitainedegendarmerio les a accom- pagnócs jusqu'a Paris. Desautomobiles militaires les ont emmenées a Versailles. Le Traité de Paix a la Commission dc la Chambre des Léputés La Commission du traité do paix s'est réunie au Palais-Bourbon, sous la présidence de M. Re¬ ne Viviani. Ello a adopté les conclusions du rap¬ port de M. Maurice Long, sur les biens et inté¬ réts allemands hors d'Europe (Maroc, Egypte, Chine, Chan-Touug, etc.) Ella entendra demain le président du Conseil, et après son audition le rapport de M. Candace sur les prisonniers de guerre. On ponse quo le rapport de M. Louis Barthou Ïtourra être dépdsó sur le bureau de la Chambre o 26 juillet. Avecles délais d'impression, la dis¬ cussion pourrait s'ouvrir devaut la Chambre vers la üa du mois. Ls Défilé des SVIarécSiaux Paris, IIjuillet. — Contrairementaux indications de eertains journaux, les maréchauxJoffreot Foeh ne s'arrêteront pas a la tribune présidentielle, mais ils continueronta défller a la tète des troupes, tout le parcours dans Paris. La Placa du EVSaréohal Joffp® Paris, // Juillet —Dès que le gouvernementa eu a se preoccuperde I'orgamsatioii du défiió,il a été formellemententendu qua le maréchal Joffrey au¬ rait sa placea cOtedu maréchalFoch. Le maréchal Joffreen lut alors avisé ofiiciellementpar le prési¬ dent du Conseil.II eut d'autre part a la mêmeépo¬ que une conversation a ce sujet avec le maréchal Foch. Le maréchal Joffre, ayant sur ces entrefaites, quitté Paris pour so rondro a la Bourboule, les pourparlers en restèrent la tandis que se conti- nuaient les préparatilsde la cérémonie. Au début de la presente semaine, le présidentdu Conseilécrivait personnellementau maréchalJoffre pour lui renouveler ['invitation et pour lui dire que le Gouvernementdésirait qu'il fut présentaux lètes de Ir Victoirea la place qui lui revenalt. D'autre part, M.Clémenceauchargeaitun général d'allerfaire ia même communication-au maréchal Joffre. Ce général ayant demandóco qu'il convien drait de répondre dans Iecas oü le maréchal Jolire lui réciameraitdos precisionssur la place qui lui était attribute dans le défilé,lo président du Conseil l'autorisa a déclarer que, commecela avait été dé¬ eidé dès la première heure, la maréchal Joffreserait a la tête des troupes, a la gauchedu maréchal Foch. Enfin,M.Clemenceautélégraphiadans le mêmesens au maréchal Joffre. Celui-cia fait parvenir a M.Cle¬ menceau une iettre lui annonjant qu'il renirait a Paris pour répondrea l'invitation du gouvernement. —«• Arrïvéede Détachements itsliens Paris, II Juliiet. — De nombreuses troupes ita liennesavec musiques et drapeaux ont débarqué a 20 heures a la gare du Nord. Elles viennent a Paris pour participer aux fêtes de la Victoire. Restaurants etCafésontferraésaParis Paris, II juillet. — Par suite de Ia grèvo des gar- Consde cafeset restaurants, les boulevardsprésen- taient ce soir un aspect morne. Tous les restaurants étaient fermés Faute de restaurants, te public s'est adressé aux charcutiers.A l'heure du diner, ceux-ci, próvoyants,avaient préparé de grandes quantités de sandwichesqui ont été rapidementenlevés. Aux gares du Nordet de l'Est, presque tous les établissements sont fermés.Les voyageurs qui des¬ cendent des trains sont obligés Üe s'approvisionner égalementdans les charcuteries. Desrestaurants de nuit ont voulu ouvrir leurs portes, mais a la suite de quelques manifestations de grévistes, la fermeture de ces restaurants a été maintenue. Cesoir, èi20h. 80, au coin du boulevard Saint- Martinet de la placede la République,les grévistes limonadiersayant voulu envahir un établissement de bouillons, Ia police a dü intervenir. Une bouscu- Iade s'est produite. Cinqarrestations ont été opérées pour entrave a la liberie du travail. Les garqonsde caféset garcons derestaurants ont tenu ce soir, rue Grango-aux-Belles, une reunion au cours de laquelledes equipes de débauchageont été organiséespour demain matin. Au cours do la journée, une quarantaine d'arres- tations ont été opérées.Les secrétairesdes syndicats ont èté appelésau ministère du travail pour donner des explicationssur les arrestations qui n'ont pas été maintenues. Les représentants des syndicatsse sont trouvés,en fin de journée, en présence des représentants des patrons des grands hóteis qui ont renouvelé leurs propositions.Celles-cin'ont pasété acceptées. Une nouvelleentrevue aura lieu demain,au Ministèredu Travail. Paris, II 'uitlet. — Vers 21 heures, un certain noirbro degallons limonadiersgrévistes sont entres au caféde la Paix, placedo l'Opéra,et au café Ter¬ minus, prés do la gare Saint-Lazare,et ont brisé les glacéset le matérie!. Quelques consommatenrsont été légèrementbousculés. X-.TB3 14 JTJTÏIL.X-.ElJ'X' A 9 h. 1/2, h i. . 2 E DES TROUPES de la gar.nison et des contingent? de l'Arméa britannique et Remise de Décorations par M. ie Contre-Amiral Dideiot, Gou¬ verneur du Havre. REPRESENTATIONS GRATUITES dans les cinématographes : A 1 heure, Select-Palace et Tiié&tre-Cirque Omnia : A 3 heures, Cinématographe Gaumont ; A 3 heures. Giné Palace et Kursaal ; A 8 h. 1/2, Cinéma Populaire de la Maison du Peuple. A 4 heures, au Rond-Point du Cours de ia République, CONCERT par la Masi- que de la 1OO0brigade d'infanterie anglaise. FÊTES DANS LES DIFFÉRENTS QUARTIERS : Rond-Point, RalTirieries, Thiers, Saint-Frangois, Notre-Dame, Halles-Centrales, Saint-Vincent de Paul, Cité Courtois, Saint-Léon et Saint-Michel (Consulter les affiches). A 8 h. 1/2. au Grand-Thé&tre, Représentation gratuite : Marceau ou les Enfants de la République. Au cours de la représentation : La Marseillaise, chant national. A 10 heures. Jardin de I'HAtel de Ville. CONCERT par la Musique du 36" de Jigne. All heures, Embrasement de I'Hotel de Ville, Illumination de ia rue de Paris, du Square Saint-Roch, et des Monuments publics. • *••>>> 'Les Fêtes de laVictoire _A_ PARIS Réuni hier matin, a neuf heures, le bureau du Conseil municipal, preside par M. Evain, a fixé certains détails de la participation de la ville de Paris aux fetes de la Victoire. II a, tout d'abord, pris les dispositions néces¬ saires pour la demolition dcsftribunes reservecs aux invités de Ia municipalité. Le Lonseil muni¬ cipal seul assistera en corps au défilé des troupes dans la tribune qui lui a été spécialement réser- vée. , . Avant do s'y rendre, le bureau et los membres de l'assêmblée iront, conformément a une tradi¬ tion séculaire, a la porte Maillot pour saluer les troupes au moment oü elles francbiront l'enceinte do Paris. , II a été entendu, d'autro part, que la girandole lumineuse envoyée de Florence se déroulerait le soir du 14 juillet. L'itinéraire en sera fixé ulte- rieurement. , Dans la journée du 13, le bureau du Conseil municipal ira a une heuro et demie de l'apres- midi deposer une palme sur le monument de Gambetta, place du Carrousel. Puis, il se rendra aux Tuileries pour assister a la grande fête j sportive organisée par la Maison des journa- i listes. A 4 heures, retour a l'Hötel de Ville pour la reception des personnalités officielies invitées a la ceremonie de la remise des épées d'honneur aux trois maréchaux de France, fixée a 4 heures et demie. ... A 9 heures du soir, lo Conseil municipal se réunlra avenue des Champs-Elysées, a la hau¬ teur du Grand-Palais, pour se rendre en corps, encadró par dss gardes républicains et des por- teurs de torches, au cénotaplie de lArc de Triompho, oü M. Evain, président du Conseil municipal, dépo3era une palme a la memoiredes morts de la guerre. La Hrève aux Halles Paris, II juillet. — Les marchands des Hallessa sont rendus dans l'après-midiau Ministèredu Tra¬ vail, pour demander l'arbitrage de M.Colliard. li est probable que le travail sera repris demain matin. L'affaire Sohceüer Paris. IIjuillet. —Le capitaine ManginBocqueta Intorrogé eet après-midi.»en présencede son défen- seur, M.Schoeller,secretaire général do la presse, au sujet de la vente a des tiers de papiers destines seulemenl aux journaux. M.Si.icellera réponduque ces ventes n'avaient comportéque du papier avarié dont l'impriinerie 110 ?ouvait faire usage et que la totalitë ne dépassepas rois pour cent. Du reste, ces operations avaient re- pu l'agrément du gouvernement. % La éanitaine Mangin-Bocquet va faire vérifier le cliiiirede trois pourcent lourni par M. Schoelieret -}opérer des recherchesdans les douanesdes ports. En quelques Mots — La conférencedes patrons et ouvriers réunie a Manchestera décidéde recommanderla ïeprise du travail pour lundi prochain, sur la base d'uno avance des salaires de 300/0 et d'uno durée de tra¬ vail de 48 heures. —On annonceque "Wiborget!ekateniroslaw,dans l'Ukraine méridionale,ont été conquispar le général Denikine. — Le personneldes maisonsde commission d'ali- montationet du pavilion de la marée a Paris, s'est mis en grève. — Onmande de New York que la tentative d'un inconnu essayantdo pénétrerdans leCapitoleacausa quelquo emotion. II voulait approcherde M.Wilson et a eté arrêté. — Au sujet des bruits d'intervention des Etats- Unisau Mexique,on signale que la mesure qui a fait déborder la vase est la nominationpar le gou¬ vernement mexieain d'une Commissionsiégeant a New-Yorkpour le règlementdes questions pétroli- fères. —Les cadavres des quatre aviateurs anglais vieti- mes de l'accidentde Treto ont été ramenés ü Mar¬ seille ; ils ont pu être identifies. Cesont : les piletes aviateurs Summer et Hall, le capitaine Flethoifet le mecanicien Joffe.L'avion qu'ils monlaient laisait fonctionde courrier entre Tarente et Bologne. —La grève du personneldes caféset restaurants parisiens est compléte.Des établissement out dü fermer. L' Achat de Matérie! américain par la France On mando do Washington a la Chicago Tribune qu'a la suite d'une enquête faito par la Commission de l'armée do la Chambre des re¬ présentants sur la situation du matérie! améri¬ cain, ff. Hare, directeur des ventes, aurait été charge de se rendre en France pour liquider ce materiel, dont une grande partie reviendrait probablcment aux Etats-Unis La France n'offri- ; rait que 1.500,000,000 de francs pour un mate¬ riel qui représente une valeur de 7 milliards et demi. Dans ces conditions, on cstime qu'il serait preferable que les Etats-Unis le conservent pour en disposer ailleurs. Des négocialions pour la vente a la Bclgique , de machines et d'outils, représentant uno /valour I de un milliard a un milliard et demi, seraient I engagées. D'autre part, il serait question de ven- i dre un grand nombrc de chevauï et de muleta a i la Rouuianie et a la Pologue. Les Incidents deFiume Des informations précises parvionnent au su¬ jet des incidents do Fiume, il en résulte qua l'historique des faits parait être le suivant : C'est lo 2 juillet quo se produisirent a Fiume les premières bagarres. Elles eurent pour point de départ une dispute entre un soldat francais et une Fiumaino qui no semble avoir eu aucun ca- F9 pf óro poKGtjiioj j uutu pdl les assistants daas le sens d'une insulte faite a leurs sentiments italophiles. Au cours de cette journée, huit officiers et vingt-huit hommes des troupes franqaises furent blessés. Le commaude- ment francais consigna aussitot les troupes. L'effervescenco ne diminua pas les jours sui¬ vants et se traduisit par un certain nombre de manifestations hostiles aux troupes franqaises. Ces manifestations qui s'étaiont multipliées Ie 4 juillet, aboutireut le 5 a de nouvelles agres¬ sions au cours dcsquellos plusieurs soldats frane qais furent blessés. II semble que le servic- d'ordre, assure par les autorités militaires ita- liennes, ait été imparfait. Le général Grazioli, commandant los troupes italiennes, proposa au général Savy, commandant les troupes francai- ses, de transférer les bataillons francais a dix kilomètres de la ville. Le général Savy dut refu¬ ser. Le 6 eut lieu l'incident le plus grave. La fouleJ a laquelle étaient mêlés des militaires, assaillit,a coups do feu un petit poste francais préposé a la garde d'un magasin de la base franeaise de Fiume. Lo petit poste ayant riposté, lo navire de guerro italien Dante ouvrit a son tour sur le poste un feu de mousqueterie et débarqua de3 marins, qui attaquèrent lo poste. Au cours do cette journée, il y eut 9 tués du cöté francais, dont 6 Annamites, et 11 blessés. Le 7 juillet, I'ordro était rétabli grace aux me¬ sures d'ordre prises par le général Savy. II ne semble pas avoir été trouble depuis lors. Au Conseilsupérieurdela Marino La section permanente du Conseil supérieur de la marine vient do se rcunir sous la prési¬ dence de M. Georges Leygues. Elle reprend ses travaux, qui avaient été interrompus pendant la guerre. Les premières questions sur lesquelles elle va avoir a statuer portent sur la constitution, la re¬ partition et l'utilisation des forces navales au len- demain de la guerre, sur la constitution et les attributions des services. Elle abordera ensuite la question des écoles, le recrutement, la forma¬ tion et l'utilisation du personnel militaire et la defense des cötes. Le Retour du DirigeaMe«R-34» On signale dc Londres que la position du diri- geable anglais R-34, parti do Now-York pour rentror en Angleterre, était hier matin, a 4 heu¬ res, 24°40 de latitudo Nord et 46" de longitude Ouest.Lo dirigeable avait déja couvert plus de ls moitié du chemin. II est en communication ra- diotélégraphique avec Clifden en Irlande et les Acores. LAGRÊVEDÜ 21JUILLET A la Maison des syndicats, oü les appels des ministres au personnel des chemins de fer et a celui des P . T . T . sont trés commentés, on se montre un peu surpris du retard apporté par le gouvernement dans les decisions qu'il vient da prendre. Le chömage du 21 juillet était décidé depuis longtemps et il n'y a pas lieu, disont les militants do la C. G. T., de modifier quoi qua co soit au projet de demonstration ouvrière tel qu'il a été porté a la connaissancedes federations et des syndicats. C'est ainsi que chez los chominots et chez les postiers, les militants déclaront que le mot d'or¬ dre reste donné : chömage de vingt-quatro heu¬ res le 21 juillet, quoi qu'il arrivé. La Commission administrative de Ia C. G. f. so réunira d'ailleurs mardi prochain et formu- lora vraisemblablement son avis sur la situa¬ tion. Selon VAvanti, Ia Confédéralion générale du travail italienne a convoquó un Congrès national qui se tiendra les 13 et 14 juillet a Bologne, pour discuter la question de la grève générale interalliée projetée pour las 20 et 21 du courant. Ello envisage aussi la convocation d'un Congrès général de la Confédéralion et i'organisatioa d'un mouvement contre la chertê de la

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85, Rue Fontenelle, 35

Adresse Télégraphiaue : RA2TDQLSTHam Le Petit Havre RÉDACTEUR EN CHEF

J.-J. CASPAR - JORDANTéléphone 3 I4.SO

-*-

Secrétaire General : TH. VALLÉS

Redaction, 35, rue Fontenelle. Tel. 7.60

ANNONCE!AU HAVRE. 77&. BtTKEA.trdu Journal, 112,btml«de Strasbourg.

,&&■{L'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, estA PARIS...,. ... J seule charges de recevoir lea Annonces pour

( le *le PETITHATHEest designs pour let AnnoncesJudielalris et légalesj in— m— t tmeiememnMTwmTr-wrmmmtmmimniMimrwmmw niiimrrrr*

ORGANE RÊPUBLICAIN DÉMOCRATIQUELe plus fort Tirage des Journaux de la Région

ABONNEMENTSLe Harre, la Seine-lnférieure, 1'Eure,I l'Oise et la Somme| Autres Département»| Union Postale

TboisMors

V Fr.a *>3

SixMora

*3 FT.*3 Fr.2 3 Fr.

Unan

»s Fr,28 »45 »

Ons'abenne égalsment,SAf/SFPUS, dans tousles Bureauxde Paste da France

L'Heure du TravailNos lecteurs ont lu dans nos colon¬nes la déclaration que M. Clémenceauaurait faite ii des dëlégués de laC. G. T. : « En ij8q, la noblesse,indigne, a fait jaillite. Aujourd'huila bourgeoisie , incapable, ne se mon-tre pas a la hauteur de VHistoire.L'heure du travail a sonné. Le mo¬ment est vena pour vons de prendrenotre succession. » Nous avons publiéaussi le démenti diplomatique de laprcsidcnce du Conseil qui , surtoutpour ceux qui connaissent I'csprit pri-me-sautier et méprisant de notre« Premier », n'élimine pas toute partde véritê des propos qu'on lui prête —sauf en ce point qu'il n'a, bien enten-du, envie de passer sa succession aper sonne.M. Clémenceau est bien capabled'avoir porté un dur jugement surnotre bourgeoisie — et ce jugementétait peut-être mérité. Que la, situationactuelle ne soit pas brillante, malgrêla plus éclatante victoire, c'est ce qu'ilest inutile de démontrer — que labourgeoisie en porte la responsabilité,c'est ce qui est évident égalementpuisque c'est elle qui, jusqu'a ce jour,est la classe dirigeante. Certes, lataclie n'élait el n'est pas facile, maisla bourgeoisie, par son instruction etson education, devait avoir les qualitêsles plus nécessaires pour y jaire J ace,laraisonet le désintéressemenf — ettrop souvent elles lui ont fait défaut.line guerre comme celle que nousvenons de traverser devait fatalementtroubler les esprits, mais la bourgeoi¬sie instruite, au lieu de garder sonSang-froid et de s'ejjcrcer de sauve-garder le bon sens, a cédé a toutes lespassions, a tous les instincts populair es.Le meilleur patriote ce n'élait pasbelui qui froidement exposait sa vie,c était celui qui était le plus excite enparole — le patriotisme lui-même n'é¬lait pas la plus belle des vertus, c' étaitla haine de race. Le résultat en a étêque, peu it peu, on a perdu de vue larêalitè, la vérité même, qu'on a renon-cé a cette intelligence lucide, a cetteappréciation exacte des choses qui estnécessaire pour aboutir — de sortequ'au milieu même de notre victoirenous nous sommes trouvés dans un em-barras formidable dont le pénible en¬fant ement des traités de paix a donnéle spectacle .L' intelligence tontefois if avail paseompf element disparu pendant laguerre, elle s'est retrouvée pour enproffer. Dans toutes les périodes agi-tées il y a eu des pêcheurs en eautrouble qui ont fait leur fortune surles malheurs publics, Le guerre a misen péril chez la masse le sens moral,comme tout le reste ; la tentation étaitgrande de se rattraper de ses mauxpar les profits inusités qu' elle permet-tait, sous la pression de la nécessité.Mais, ld encore, la bourgeoisie bienpensante, au lieu de cultiver le désin¬téressemenf nécessaire, a donné tropsouvent le plus dêplorable exemple.Nous n'avons garde de généraliser,ni d'oublier que c'est parmi les bour¬geois dont la situation matèrielle n'aété améliorée en rien alors que toutaugmenlait autour d'eux que se trou-gent les véritables « prolétaires de laguerre » ; mais les abus commis sonttrop nombreux, trop criants, le faitde s'enrichir pendant la guerre n'apas été assez dêsavouè comme unehonte, pour qu'il n'y ait pas la unelourde faute sociale dont nous voyonsles conséquences dans le gachis actuel.La bourgeoisie a done a faire soner mea culpa». Soit, mais qu'est-cehdire que « l'heure du travail » aitsonnc comme aiment a le répéter les dé-légués de la C. G. T. ? Est-ce simple-ment le tour du proletariat a prendrel'assielle au beurre ? Si oui, mercibien / Et notre franchise a l'égarddes uns nous autorise a aller jusqu'aubout de notre pensée a l'égard des au-ires; oui, nous avons bien peur quec'est ainsique Vèntendent trop de «pro¬létaires », Nous en avons peur pareeque, eux aussi, ont prof té de la guerreautant qu'ils l'ont. pil et ont contribuéa créer la crise actuelle.Avant la guerre, I' augmentationdes salaires était, en régie géné¬rale, une question de justice so¬ciale, et les classes possédantes étaientcertainement en présence d'un devoirde solidarité a accomplir pour fairedisparaïtre un paupérisme douloureux.Nous ne pouvons que nous féliciterque ce paupérisme ait dispara pendantla guerre, mais ce qui est anormal,et ce que nous parous maintenant,c'est que la guerre, cette suprème ca-lamité, ait été une cause de profit gé¬néral dont toutes les classes ont euleur part. L' origine en a été dans leshauts salaires payés aux ouvriers destisines de guerre et qui, M. AlbertThomas l'a reconnu encore formelle-menta la Chambre avant-hier, leuront été donnés, non pour jaire facea leurs besoins legitimes, mais pourQblenir d'euxle rendement nécessaire.

A cette séance, M. EmmanuelBrousse soutenait que l'élévation dé-mesurée des salaires n'avait Jaitqu' augmenter la chertê de la vie, ceque les ouvriers eux-mêmes saventbien puisqu'ils disent a leurs em¬ploy eurs : « Vous n'avez qu'a aug¬menter vosprix », pour faire faoeauxdépenses supplément aires — et le dé-puté des Pyrénées- Orientates ayantpris a partie l'ancièn ministre del'armement comme premier responsa-ble de eet état de chose, celui-ci avaitrépondu :(t De l'avis de tous les inspecteurs,de tons les chefs, le travail fait sousle régime de la solde militaire, étaitun muuvais travail. Avec nos métho¬des, nous avons produit, et notre pro¬duction n'a été égalée par aucun au¬tre pays » . Et il avait ajouté : « Ah !il est facile aujourd'hui de reconsti-tuer théoriquement la rèalilê socialedu temps de guerre, mais ceux qui sa-vent les motijs des decisions d'alors,savent bien que celles qu'on incrimineaujourd'hui se justifait aisément. »Nous comprenons bien que a néces¬sité fait loi »,mais nous n' approuveronsjamais qu'il ait fallu acheter a prixfort le dévouement des ouvriers fran¬cais pendant que leurs frères se fai-saient tuer sur les champs de batailleet, en lout cas, cela retire a beau-coup d' ent re eux le droit de parler desprofiteurs de la guerre. Nous ne son¬geons pas d'ailleurs a opposer les ou¬vriers aux paysans ; chacun a sa partdans cette triste surenchère au profitet nous Jaisons notre la déclarationdu député socialiste M. Fr édéric Bruneia la séance de Vautre jour : « Une au¬tre cause de nos embarras est l'exoné-ralion accordée par la loi sur les bé-néjices de guerre aux paysans, c'estune monstruosité . A la base de la viechère se trouve une speculation éhon-tée sur les produ its de la campagne ».Certes, nous comprenons parfaite-ment, même si les travailleurs sont enpartie responsables de la crise oü ilsse débattent avec nous tous, que lesouci d'assurer leur situation matè¬rielle reste dominant chez eux ;mais si vraiment ils songent qu'unjour prochain, l'« heure du travail »pourrait venir, il faudrait cependantqu'ils n'eussent pas trop l'air, dansleurs revendications, de vouloir seu-lement tirer encore de nouveaux pro¬fits des embarras de la société ac¬tuelle. Or, il nous apparait qu'ily a loin entre la pression exer-cée, en vue de fins trés utiliiaires,sur un gouvernement oblige de céderponr faire la paix, comme il a du cé¬der pour Jaire la guerre, ét l'idéalsocial qu'on nous prönait par ail-leurs.L'heure du travail, nous avions cruque c'était l'heure du labeur libre-ment consenti, l'heure du devoir com-pris sous son acception la plus haute,l'heure de la justice pour tous, l'heurede Vhumanité réconciliée. Tant queces grandes idéés resteront a l'arrière-plan, « nous n'assisterons qu'a undèplacement de tyrannie », comme l'adit si bien M. Clemenceau dans sarectification aux propos que lui prê-taient les délégués de la C.G.l .

Caspar-Jordan.

LeDismie1.Hitsenn StatLe président Wilson, dans son discours auSénat, a parlé beaucoup moins sur le traité depaix que sur la Ligue des nations.La guerre et la Conférence de la Paix, a-t-ildit en substance, ont montró que les Etats-Unisne peuvent refuser la confiauce que l'universleur accorde.LaLigue des Nations n'est pas un simpledocu¬ment ayant pour but de reparei- tous les torts dupassé grace a un nouveau traité de paix : c'est lesoul espoirde l'humanité.Le traité avec l'Allemagneaffeetantdirectementetindirectementtoutes lesnations,a présentédes dilfi-cultés qui eussent été insurmontablessans quelquespetits compromis.Ce traité n'est pas tel que nousl'oussions souhaité et que les autres delegationsl'eussent désiré, mais ces -compromisinévitablesneviolent aucun principe.

LE PRIXDUCHARBON

Au Parlement

' Le Comité central des houillières de Francecommunique la note suivante :II sombleutile que le public soit mis iirmédiate-menten ctat d'appréciorl'infiuence que vont avoirsur le prix de revient du charbon les mesuresquiviennentd'être prises,en ce qui concerno la duréedu travail et les salaires dans les houilléres fran-palses.La loi du Si juin 1919 a ramené la jonruée deprésenceau fonddes environs do neul heures aceux de sept heures et demio,ot parallèlementladurée du travail effectif d'une moyenne de septheures et demie a unemoyennede six heures.Si, commetoutes lesexperiencesantérieures don-nont a le prövoir, la reduction de l'extraction estproportionnellea cellode la durée du travail, la di¬minutionde la productionsera du cinquiémo et lahaussecorrespondantedu prix de revient (salaires,outillageet frais générauxido 250 0.D'autrepart, les relévementsdo salaires consen-tis par les arbitrages ministérielsdu 18 juin et du i9 juillet s'ajoutant aux ameliorations progressive-Iment acquisesau cours de la guerre ont, pour Iajournéeaetravail réduite, amené, dans la plupartdes bassins,ia moyennedes salairesa un peu plusdu triple de celled'avant-guerrepour la journée an-cienne.L'actionconcordantode la réductionde la jour¬néede travail et des demiers relévements de salai¬res qui viennentd'entrer en application aboutit aune majorationnouvelledu prix de revient a la ton¬ne qui ne parait pas devoir être nulle part inférieu¬re il 20 francset qui dépasserale doublede c» ehif-Ire dans les exploitationsmodebiesOUdUiiciies,

iMPrfitUBiMtsPatntésMOBILISES

Paris, U juillet.ComplétaiH l'ensenible des mesures prises al'égard des démobilisés afin de faciliter leur re¬tour a la vie civile, la Chambre, présidée parM.Monestier, a vote ce matin un projet de loiportant ouverture d'un crédit do cent millionsen faveur des petits commergants, des petits in-dustriels, dos petits fabricants et artisans démo¬bilisés ou des veuves de ceux d'entr'oux niortspour la Patrie.Le débat ouvert, le rapporteur, M.Landry, aexposé brièvement Ie but et l'économie du pro¬jet. L'octroi des prots sera efïectué par des ban-ques populaires responsables. Ils ne seront passupérieurs a 20,000 francs et leur durée no de-vra pas dépasser 12 aunées.Des amendements de MM. Jean Durand et Jo-bert tendaut a étendre le benefice do la loi auxagriculteurs démobilisés sont disjoints, des pro¬jets de loi spéciaux étant en preparation.Les articles sont votés avec de légères modifi¬cations puis l'ensemble a mains lovées.La Chambre vote les six premiers articles duprojet retour du Sénat sur l'extension de la ca-pacité civile des syndicats professionnels. Lasuite du débat est renvoyée a une séance ulté-rieure.A une question de M Géo-Görald relative al'insuffisance de nos renseignements commer-ciaux a l'étranger, M. Clémentel répond qu'ils'occupe d'améliorer ce service. Un officenatio¬nal a etó créé en Orient.

*

Une (Vlanifestation franco-beigeM. Descbanel au début de l'après-midi, adonné lecture d'une dépêche de felicitations do laChambre beige a la Chambre franc-aise a l'occa-sion du 14 juillet et de la Fête do la Victoire.(Applaudissements).— C'est avec reconnaissance, ajoute-t-il, quela Chambre accueillo cette manifestation dosympathie, et do solidarité et en votre nom, Mes¬sieurs, je feral parvenir a la Chambre beigel'expression de vos sentiments. (Vifs applaudis¬sements) .On fixe a mardi la discussion de l'interpella-tion de MM.Laurent et Locquin stir la reparti¬tion du sucre, puis on vote sans débat plusieurspropositions dont une de M.MarcRéville tendanta organiser a Paris, en 1922, une exposition in¬ternationale des arts décoratifs modernes.Le Personnel enseignanf

La Chambre roprend l'examen du projet ten¬dant a augmenter les traitements du personnelenseignant.La Cliambro adopte successivement les troispremiers articles qui stipulont que nul ne peutenseigner dans une école primaire avant l'age de18 ans, et que le temps passé dans les écolesnormale par les élèves maïtrés et élèves rnai-tresses entrent en compte dans la durée dustage.Puis la Chambre passe aux articles suivantsqui accordent divers avantages aux intéressés .L'article 7 fixe le barême des traitements do cha-que classe au taux nouveau et accordent en gé-néral un millier de francs d'augmentation paran. A ces taux viennent s'ajouter des supple¬ments divers, d'ordres stipulés dans les articles8 et 9.Plusieurs amendements sont repoussés. Tou-tefois, la Chambre adopte un amendei ut ten¬dant a n'admettre dans les cadres do l'enseigne-ment primaire que les personnos munies du bre¬vet supérieur, et un autre amendement rendantobligatoire une année d'apprcntissage a l'écolenormale.La suite de la discussion est renvoyée a mer-credi.Procliaine séance mardi matin.

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.AU SÉNATLe Sénat a tenu aujourd'hui deux séances pourpouvoir atteindre le quorum nécessaire afin decompléter la Commission sénatoriale des affairesétrangcres cbargée d'examiner le traité de paix.L'ólection do 9 membres, dósignés par les grou-pes, a été ratifiée par 91 voix.Le Sénat, aprés avoir déclaré l'urgence a dis-cuté une proposition de loi tendant a instituerdes sanatoria spécialementdestines au traitementde la tuberculose et a fixer les conditions d'entre-tiendes malades dans ces établissements.M. Paul Strauss a signalé l'importance de ceprojet et dit la nécessite de lutter contre la tuber¬culose qui, pendant la guerre, provaque l'invali-dation de 120,000soldats et causé 25,000 décès.Diverses observations ont été échangées surles conséquences financières de la loi et surl'em-placement de sanatoria. Finalement, ce projet aété adopté.Prochaine séance mercredi. Th.Henry.\

Dernière • »HeureBBS

LA LEVÉEDUBLOCUSParis, II juillet. —LeConseilsuprème des Alliesdans sa séance de cette aprés midi, a examine iaquestion de la levéedu blocusconsécutif a la rati¬ficationdu traité de paix par le gouvernementalle-mand.Le Conseilsuprèmedes Alliés a déeidé que leblocusde rAilemagueserait levé è partir de demain12 juillet.En ce qui concerne ia France, cette mesuro nesera exécutéequ'aprés publication au Journal Offi¬cieI d'un décret rapportantlesdécrets antérieurs quiont édictéle blocusde l'Allemagne.Le Conseil envisagera demain la questiondo lalevée du blocusde laJtussie.La ratification remise a ia Conférencede la paixpar la delegationallemandecomporteun exenjplairodu traité signé,a Versailles,lo 26juin, en francaiseten anglais, réimprimépar les soins du Gouverne-ment allemandde fafon absolument identique au( texto qui lui a été remis. Cedocumentest sous unecouverture de marocain brun foncé,imprimé surdes feuiiiesde papiervelin et relié par un cordonde soieblanche.

LePosted'AmbassadeurAllemanda Londres

Bale, IIJuillet. —Onmandede Berlina iaGazettede V<m,que M.BrockdorftRantzau a declinel'offrede posted'ambassadeura Londres.

VIIaluE ®U HATIIE

1111IV11JllllEI1919JLaTEC *25 JTJILLiECT

A 9 h. 1/2, GRANDE RETRAITE AUX FLAMBEAUX, avec le concours des Tam¬bours et Claii ons du 129" de ligue, de la Fanfare Gravillaise, du Groupe Amicaldes Trompettes du Havre et de la Société Havraise de Tambours et Glairons.Itinéraire : Départ de la Chausséo des Etats-Unis, rue de Paris, place de l'Hötel-de-Ville, cöté Ouest, boulevard de Strasbourg, rues Thiers, de Normaudie, Cours de laRépublique, boulovard de Strasbourg. Dislocation Caserne Kléber.

Les Travaux de !a Commissionde la Paix

Parit, II Juillet. — La Commission de Ia paix aentendu, eet après-midi,M.Clemenceauqui a abordétour a tour les stipulations visant les frontières,l'administration du bassin do Ia Sarre, les clausesmilitaires du traité, les garantiesoffertesa la France,les réparationset les responsabilités.La Commission a ensuite entendu le rapport doM.Candacesur les prisonniers de guerre et en aadoptéles conclusions.

La Eatification du Traité par rAllemagneL'un des officiors francais qui sont attachés ala delegation allemande de Versailles a apportéhier matin, au secretariat general de la Confé¬rence, 1'instrument de ratification envoyé par legouvernement allemand.Ce document est signé de M. Ebert, présidentdu Reich allemand.

L'arrivée a Paris dss CommissionsAllemandes

Les membres de la Commission allemande ve¬nue pour confórer sur la convention relative auxpays rhénans, présidée par M. von Lewald, etceux de la Commission des reparations, que pre¬side M. Schroeder, sont arrivés hier matin aParis, a 7 h . 50, par la gare du Nord.Ces délégations comprenaient dix-huit per-sonnes. Un capitainedegendarmerio les a accom-pagnócs jusqu'a Paris. Desautomobiles militairesles ont emmenées a Versailles.Le Traité de Paix a la Commission dc la

Chambre des LéputésLa Commission du traité do paix s'est réunieau Palais-Bourbon, sous la présidence de M. Re¬ne Viviani. Ello a adopté les conclusions du rap¬port de M.MauriceLong, sur les biens et inté¬réts allemands hors d'Europe (Maroc, Egypte,Chine, Chan-Touug, etc.)Ella entendra demain le président du Conseil,et après son audition le rapport de M. Candacesur les prisonniers de guerre.On ponse quo le rapport de M. Louis BarthouÏtourra être dépdsó sur le bureau de la Chambreo 26 juillet. Avecles délais d'impression, la dis¬cussion pourrait s'ouvrir devaut la Chambre versla üa du mois.

Ls Défilé des SVIarécSiauxParis, IIjuillet. — Contrairementaux indicationsde eertains journaux, les maréchauxJoffreotFoehne s'arrêteront pas a la tribune présidentielle, maisils continueronta défller a la tète des troupes, toutle parcours dans Paris.

La Placa du EVSaréohalJoffp®Paris, // Juillet —Dès que le gouvernementa eua se preoccuperde I'orgamsatioii du défiió,il a étéformellemententenduqua le maréchal Joffrey au¬rait sa placea cOtedu maréchalFoch. LemaréchalJoffreen lut alors avisé ofiiciellementpar le prési¬dent du Conseil.II eut d'autre part a la mêmeépo¬que une conversation a ce sujet avec le maréchalFoch.Le maréchal Joffre, ayant sur ces entrefaites,quitté Paris pour so rondro a la Bourboule, lespourparlers en restèrent la tandis que se conti-nuaient les préparatilsde la cérémonie.Au début de la presentesemaine, le présidentduConseilécrivait personnellementau maréchalJoffrepour lui renouveler ['invitationet pour lui dire quele Gouvernementdésirait qu'il fut présentaux lètesde Ir Victoirea la placequi lui revenalt.D'autre part, M.Clémenceauchargeaitun générald'aller faire ia même communication-au maréchalJoffre. Ce général ayant demandóco qu'il conviendrait de répondredans Iecas oü le maréchal Jolirelui réciameraitdos precisionssur la place qui luiétait attribute dans le défilé,loprésidentdu Conseill'autorisa a déclarer que, commecela avait été dé¬eidé dès la premièreheure, la maréchal Joffreseraita la tête des troupes, a la gauchedu maréchalFoch.Enfin,M.Clemenceautélégraphiadans le mêmesensau maréchalJoffre.Celui-cia fait parvenir a M.Cle¬menceauune iettre lui annonjant qu'il renirait aParis pour répondrea l'invitation du gouvernement.

—«•

Arrïvéede DétachementsitsliensParis, II Juliiet. —De nombreuses troupes italiennesavec musiqueset drapeauxont débarqué a20heures a la gare du Nord.Elles viennent a Paris pour participer aux fêtesde la Victoire.

RestaurantsetCaféssontferraésaParisParis, II juillet. —Par suite de Ia grèvodes gar-Consde cafeset restaurants, les boulevardsprésen-taient ce soir un aspectmorne. Tous les restaurantsétaient fermés Faute de restaurants, te public s'estadressé aux charcutiers.A l'heure du diner, ceux-ci,próvoyants,avaient préparé de grandes quantitésde sandwichesqui ont été rapidementenlevés.Aux gares du Nordet de l'Est, presque tous lesétablissements sont fermés.Les voyageurs qui des¬cendent des trains sont obligésÜe s'approvisionnerégalementdans les charcuteries.Desrestaurants de nuit ont voulu ouvrir leursportes, mais a la suite de quelques manifestationsde grévistes, la fermeture de ces restaurants a étémaintenue.Cesoir, èi20h. 80,au coin du boulevard Saint-Martinet de la placede laRépublique,les grévisteslimonadiersayant voulu envahir un établissementde bouillons, Ia policea dü intervenir. Une bouscu-Iade s'est produite. Cinqarrestationsont été opéréespour entrave a la liberie du travail.Les garqonsde caféset garconsderestaurants onttenu ce soir, rue Grango-aux-Belles,une reunion aucours de laquelledes equipesde débauchageont étéorganiséespour demainmatin.Au cours do la journée,une quarantaine d'arres-tations ont été opérées.Les secrétairesdes syndicatsont èté appelésau ministère du travail pour donnerdes explicationssur les arrestations qui n'ont pasété maintenues.Les représentantsdes syndicatsse sont trouvés,enfin de journée, en présence des représentants despatronsdes grandshóteis qui ont renouvelé leurspropositions.Celles-cin'ont pas été acceptées. Unenouvelleentrevue aura lieu demain,au MinistèreduTravail.Paris, II 'uitlet. — Vers 21 heures, un certainnoirbro degallons limonadiersgrévistes sontentresau caféde la Paix, placedo l'Opéra,et au café Ter¬minus, prés do la gare Saint-Lazare,et ont brisé lesglacéset le matérie!. Quelques consommatenrsontété légèrementbousculés.

X-.TB3 14 JTJTÏIL.X-.ElJ'X'A 9 h. 1/2, h i. . 2 E DES TROUPES de la gar.nison et des contingent? de l'Arméabritannique et Remise de Décorations par M. ie Contre-Amiral Dideiot, Gou¬verneur du Havre.

REPRESENTATIONS GRATUITES dans les cinématographes :A 1 heure, Select-Palace et Tiié&tre-Cirque Omnia :A 3 heures, Cinématographe Gaumont ;A 3 heures. Giné Palace et Kursaal ;A 8 h. 1/2, Cinéma Populaire de la Maison du Peuple.A 4 heures, au Rond-Point du Cours de ia République, CONCERT par la Masi-que de la 1OO0brigade d'infanterie anglaise.

FÊTES DANS LES DIFFÉRENTS QUARTIERS :Rond-Point, RalTirieries, Thiers, Saint-Frangois, Notre-Dame, Halles-Centrales,Saint-Vincent de Paul, Cité Courtois, Saint-Léon et Saint-Michel (Consulter lesaffiches).

A 8 h. 1/2. au Grand-Thé&tre, Représentation gratuite : Marceau ou les Enfantsde la République. Au cours de la représentation : La Marseillaise, chant national.A 10 heures. Jardin de I'HAtel de Ville. CONCERT par la Musique du 36" de Jigne.All heures, Embrasement de I'Hotel de Ville, Illumination de ia rue de Paris,du Square Saint-Roch, et des Monuments publics.

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'LesFêtesdelaVictoire_A_ PARIS

Réuni hier matin, a neuf heures, le bureaudu Conseil municipal, preside par M. Evain, afixé certains détails de la participation de la villede Paris aux fetes de la Victoire.II a, tout d'abord, pris les dispositions néces¬saires pour la demolition dcsftribunes reservecsaux invités de Ia municipalité. Le Lonseil muni¬cipal seul assistera en corps au défilédes troupesdans la tribune qui lui a été spécialement réser-vée. , .Avant do s'y rendre, le bureau et losmembresde l'assêmblée iront, conformément a une tradi¬tion séculaire, a la porte Maillotpour saluer lestroupes au moment oü elles francbiront l'enceintedoParis. ,II a été entendu, d'autro part, que la girandolelumineuse envoyée de Florence se déroulerait lesoir du 14 juillet. L'itinéraire en sera fixé ulte-rieurement. , „Dans la journée du 13, le bureau du Conseilmunicipal ira a une heuro et demie de l'apres-midi deposer une palme sur le monument deGambetta, place du Carrousel. Puis, il se rendraaux Tuileries pour assister a la grande fêtej sportive organisée par la Maison des journa-i listes.A 4 heures, retour a l'Hötel de Ville pour lareception des personnalités officielies invitées ala ceremonie de la remise des épées d'honneuraux trois maréchaux de France, fixée a 4 heureset demie. ...A 9 heures du soir, lo Conseil municipal seréunlra avenue des Champs-Elysées, a la hau¬teur du Grand-Palais, pour se rendre en corps,encadró par dss gardes républicains et des por-teurs de torches, au cénotaplie de lArc deTriompho, oü M. Evain, président du Conseilmunicipal, dépo3era une palme a la memoiredesmorts de la guerre.

La Hrève aux HallesParis, II juillet. —Les marchands desHallessasont rendus dans l'après-midiau Ministèredu Tra¬vail, pour demander l'arbitrage de M.Colliard.li est probableque le travail sera repris demainmatin.

L'affaire SohceüerParis. IIjuillet. —Le capitaine ManginBocquetaIntorrogé eet après-midi.»en présencede son défen-seur, M.Schoeller,secretaire général do la presse,au sujet de la vente a des tiers de papiers destinesseulemenlaux journaux.M.Si.icellera réponduque ces ventes n'avaientcomportéque du papier avarié dont l'impriinerie 110?ouvait faireusage et que la totalitë ne dépassepasrois pour cent. Dureste, ces operationsavaient re-pu l'agrémentdu gouvernement. %La éanitaine Mangin-Bocquetva faire vérifier lecliiiire de trois pourcent lourni par M. Schoelieret-}opérer desrecherchesdans les douanesdes ports.

En quelques Mots—La conférencedes patrons et ouvriers réunie aManchestera décidéde recommanderla ïeprise dutravail pour lundi prochain, sur la base d'unoavance des salaires de 300/0 et d'uno durée de tra¬vail de 48heures.—On annonceque "Wiborget!ekateniroslaw,dansl'Ukraineméridionale,ont été conquispar le généralDenikine.— Le personneldesmaisonsde commission d'ali-montationet du pavilion de la marée a Paris, s'estmis en grève.—Onmande deNewYork que la tentative d'uninconnuessayantdo pénétrerdans leCapitoleacausaquelquo emotion.II voulait approcherde M.Wilsonet a eté arrêté.— Au sujet des bruits d'intervention des Etats-Unisau Mexique,on signale que la mesure qui afait déborder la vase est la nominationpar le gou¬vernement mexieain d'une Commissionsiégeant aNew-Yorkpour le règlementdes questions pétroli-fères.—Lescadavresdes quatre aviateurs anglaisvieti-mes de l'accidentde Treto ont été ramenés ü Mar¬seille ; ils ont pu être identifies.Cesont : les piletesaviateurs Summeret Hall, le capitaine Flethoifet lemecanicien Joffe.L'avion qu'ils monlaient laisaitfonctionde courrier entre Tarenteet Bologne.—La grèvedu personneldes caféset restaurantsparisiens est compléte.Des établissement out düfermer.

L' Achat de Matérie! américainpar la France

On mando do Washington a la ChicagoTribune qu'a la suite d'une enquête faito par laCommission de l'armée do la Chambre des re¬présentants sur la situation du matérie! améri¬cain, ff. Hare, directeur des ventes, aurait étécharge de se rendre en France pour liquider cemateriel, dont une grande partie reviendraitprobablcment aux Etats-Unis La France n'offri-; rait que 1.500,000,000 de francs pour un mate¬riel qui représente une valeur de 7 milliards etdemi. Dans ces conditions, on cstime qu'il seraitpreferable que les Etats-Unis le conservent pouren disposer ailleurs.Des négocialions pour la vente a la Bclgique, de machines et d'outils, représentant uno /valourI de un milliard a un milliard et demi, seraientI engagées. D'autre part, il serait question de ven-i dre un grand nombrc de chevauï et de muleta ai la Rouuianie et a la Pologue.

LesIncidentsdeFiumeDes informations précises parvionnent au su¬jet des incidents do Fiume, il en résulte qual'historique des faits parait être le suivant :C'est lo 2 juillet quo se produisirent a Fiume lespremières bagarres. Elles eurent pour point dedépart une dispute entre un soldat francais etune Fiumaino qui no semble avoir eu aucun ca-F9 pf óro poKGtjiioj j uutu pdlles assistants daas le sens d'une insulte faitea leurs sentiments italophiles. Au cours de cettejournée, huit officiers et vingt-huit hommes destroupes franqaises furent blessés. Le commaude-ment francais consigna aussitot les troupes.L'effervescenco ne diminua pas les jours sui¬vants et se traduisit par un certain nombre demanifestations hostiles aux troupes franqaises.Ces manifestations qui s'étaiont multipliées Ie4 juillet, aboutireut le 5 a de nouvelles agres¬sions au cours dcsquellos plusieurs soldats franeqais furent blessés. II semble que le servic-d'ordre, assure par les autorités militaires ita-liennes, ait été imparfait. Le général Grazioli,commandant los troupes italiennes, proposa augénéral Savy, commandant les troupes francai-ses, de transférer les bataillons francais a dixkilomètres de la ville. Le général Savy dut refu¬ser.Le 6 eut lieu l'incident le plus grave. La fouleJa laquelle étaient mêlés des militaires, assaillit,acoups do feu un petit poste francais préposé a lagarde d'un magasin de la base franeaise deFiume. Lo petit poste ayant riposté, lo navire deguerro italien Dante ouvrit a son tour sur leposte un feu de mousqueterie et débarqua de3marins, qui attaquèrent lo poste. Au cours docette journée, il y eut 9 tués du cöté francais,dont 6 Annamites, et 11 blessés.Le 7 juillet, I'ordro était rétabli grace aux me¬sures d'ordre prises par le général Savy. II nesemble pas avoir été trouble depuis lors.

Au Conseilsupérieurde la MarinoLa section permanente du Conseil supérieurde la marine vient do se rcunir sous la prési¬dence de M. Georges Leygues. Elle reprend sestravaux, qui avaient été interrompus pendant laguerre.Les premières questions sur lesquelles elle vaavoir a statuer portent sur la constitution, la re¬partition et l'utilisation des forces navales au len-demain de la guerre, sur la constitution et lesattributions des services. Elle abordera ensuitela question des écoles, le recrutement, la forma¬tion et l'utilisation du personnel militaire et ladefense des cötes.

Le Retour du DirigeaMe«R-34»On signale dc Londres que la position du diri-geable anglais R-34, parti do Now-York pourrentror en Angleterre, était hier matin, a 4 heu¬res, 24°40 de latitudo Nord et 46" de longitudeOuest.Lo dirigeable avait déja couvert plus de lsmoitié du chemin. II est en communication ra-diotélégraphique avec Clifden en Irlande et lesAcores.

LAGRÊVEDÜ21JUILLETA la Maisondes syndicats, oü les appels desministres au personnel des chemins de fer et acelui des P . T . T . sont trés commentés, on semontre un peu surpris du retard apporté par legouvernement dans les decisions qu'il vient daprendre. Le chömage du 21 juillet était décidédepuis longtemps et il n'y a pas lieu, disont lesmilitants do la C. G. T., de modifier quoi quaco soit au projet de demonstration ouvrière telqu'il a été porté a la connaissancedes federationset des syndicats.C'est ainsi que chez los chominots et chez lespostiers, les militants déclaront que le mot d'or¬dre reste donné : chömage de vingt-quatro heu¬res le 21 juillet, quoi qu'il arrivé.La Commission administrative de Ia C. G. f.so réunira d'ailleurs mardi prochain et formu-lora vraisemblablement son avis sur la situa¬tion.Selon VAvanti, Ia Confédéralion générale dutravail italienne a convoquó un Congrès nationalqui se tiendra les 13 et 14 juillet a Bologne,pour discuter la question de la grève généraleinteralliée projetée pour las 20 et 21 du courant.Ello envisage aussi la convocation d'un Congrèsgénéral de la Confédéralion et i'organisatioad'un mouvement contre la chertê de la

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a le Petit Havre— Samedi 12 luillet 19H

CWpLocal»FÊTENATIONALEProgrammedu 12 JuilletX-.3HÏ HAVRE3Hotel ties i&oeiëtés

«i 21 heitres.—Grandbal de nnit.

Quartierde la Oité-CourtoïsAS/ ft. 30. — Grande Retraite aux Flambeaus.Itinéraire : Rues Denlert-Rochereau,du Général-Ifochc,du Général-Lasalle,Dufour, boulevardsAmi-ral-Mouchez,Sadi-Carnot, Amiral-Mouchez,rues duGénéral-Lasalle,Duiour,boulevardAmiral-Mouehez.

GRAVILLE-SAIMTE-HONORINEQuartier de la Barrière d'Ör

A 9 heuresdu soir. — Grande retraite aux llam-bcaux, par la Société niusieale « LesAnciensPoi-Jus " . „De10 heuresa minuit. — BoulevarddeGraviBe,kal a grand orchestre.Illuminations.

Lcjjicn d'boimenrSont promus dans l'ordre national do la Le¬gion d'lionneur, les officiers dont les noms sui-rent :Pour officier :M. Lafargo de Cailliard, chef de bataillon au429" de-ligne ;M.Gondollier de Tugay, chef de bataillon au429" de ligne ;M. Brocard, officier d'administration de 1"®elasse, au pare d'artillerie dc la place du Ilavro ;M. Bataille, médecin-major de ir» classe, 'chi-rurgien consultant a la 3Cregion.

C'itatians a l'Ordre du JaafDe l'Armée

Le sous-lieutenant Jacques Gosselin a été citéen ces termes a l'ordre de l'armée :Jeune sous-lieutenant qui, par son entrain et sabelle bravoure, a largementcontribuéa la brillanteconduite au feudo sa batterie. Au cours des ma¬noeuvreset des tirs devant Moreuil les 5 et 9 aoüt4918,devantSoissonsdu 27au 31 aoüt 1918,et par¬ticuliérement a Clamecy, les 5, 0 et 7 septembre1918,a maintenu les hommes par son exempleetson dnergie, permettant a la batterie, maigré lesbombardementsintenseset ses pertes d'assurer rn-tiérementdesmissionsdilliciles.Griévement blessépendant Ie combatdu 7 scpiembrepour la positiondu MoulinLalfaux.Le sous-lieutenant Gosselin avait déja été citéa l'ordre do la division en juillet 1918 pour sabrillante conduite aux attaques dc la Sonime.II est domicilie a Gonneville-la-Mallet.

Du Quartier General :Le caporal Louis Leroux, secrétaire d'état-major a la 20" section, a été cité a l'ordre duquartier général de la division, dans les termessuivants :Caporalcourageuxet dévoué, au front depuislelebut de la campagne,a termpendant3 ans et demiies tranchées.Blesséle-14septembre1914a l'assautde la positiondoCraonne,s'est fait particuliérementjemarquer le 10mai 1918,a Maisonde Champagne,itu coursd'un coup de main ennemi prëeédéd'unviolentbombardement,est resté avec un deseshom¬mes, équipesde fusilmitrailleur, au milieudes fan-tassms ennemiset a puissamment contribuépar sesieux a la retraite de ces derniers,M.Louis Leroux, qui est employé de commer-•**....„ 1«, Bjtaiool» T «itan. oei rlnmir'iKtV 7. EllC (illDocteur-Ccusture.

Du Régiment:Le soldat Albert Tribout, du 54" régimentd'infantcrie coloniale, a été cité dané cos termesa l'ordre du régiment :Soldatd'un allant remarquabie, toujours prèt aremplir les missionspéi.ileuses. A été blessé te 15septembre 1918 en se portant courageusement al'assaut des positionsbulgarcs.M. Albert Tribout est domicilie au Havre, 92,rue du Président-Wilson.. Le soldat Alfred Lainé, du 297" d'infantcrie, aété cité a l'ordre du régiment dans les termessuivants :Bonsoldat,volontairepour de nombreusesrecon¬naissancesOffensivesefiecuéespar le groupcde gre¬nadiers d'élite,dans ia sectiond'Avrincourt.Ce soldat possèdc, en outre, une attestation deson colonel indiquant qn'il a participé aux opera¬tions de Morlemer et Fusnières, region de Guiscard, du 10 aoüt au 5 septembre 1918, operationsqui ont valu au 297" uno magnifiquo citation aI Oidre de i'armëe.M. Alfred Lainé est domicilie chez ses parents,au Harre. II travaillait, avant la guerre, pour lamaison Langstaiï et C".Le soldat Emile-Henri Poupel, du 89" régi-ttcr'-d'infanterie, a été cité a l'ordre du régi¬ment dans los termes suivants :Soldatmodèle,d'un couragect d'une bravoure atouteépreuvo.A servi cl'agent de liaison dans lapériodedu 10au 21 aoüt et du 0 septembre au 12octobre1918,pendant lesqueltesil se fit remarquerpar son sang-froidet son dévouement.M. Poupel, dont c'est la 2" citation, est Ie filsfie M.Poupel, rue du Cimetière, a Bléville, ettravaillait chez MM.Hanhart et C", négociant,rue de la Bourse, au Havre.Le soldat Jean Legobien, du 74erégiment d'in-fanleTÏe,a été cité en ces termes a l'ordre du ré¬giment.Agentde liaison courageuxet dévoué ; a rendules plus grandsservices pendant les combats des14et 15octobre 1918,notammentlors de la prisddeBeverenoü il a été vrióvemeutblessóen assurant latransmissiond'un ordre sous uu violent bombarde¬ment.M. Jean Legobien est domicilié, 5, ruc Marie-fhórèse, au Havre.

Le canonnicr-servant Albort-Edmond Plique,du 104''r'<giment d'artillerie lourdo, a été citédans ces termos a l'ordre du régiment :Au front depuis1edébut, a toujours fait preuvedu plus beau sang-froidet d'une rare énergie, enparticulier aux attaques d'Artois, én 1915,oü il tiltblessóet dans les affaires de Reims(mai et juiliet9-118)et Vouziers(oclobre-novembre1918).M. Plrquc ostdoa-nieSËéau Havre, 51, quai doSouthampton. II était, ava'Mia mobilisation, ou-vrier aux Chaiitiers et Ateliers Augustin Nor-mand.M. Georges Lorontz, caporal au 65" régimentd'infantcrie, a été cité a l'ordre du régiment :Trés bon caporal, d'un courage exemplaire. S'estfait remarquer par son allant ei sou parfait méprisdu danger pendant les altaques et les journées derudes combatsdu 19au 27octobre 19-18,a l'est deVouziers.M. Georges Lorent-z,qui a été nommé sergent-,est-titulaire de deux autres citations et de la mé¬daille des epidemics, il est domicilié a Sanvie, 6,rue Alexandre.Lc soldat Raoul Poüray, du 39" régiment d'in-«anterie, a été cité dans ces tenues a l'ordre duégiment :Soldat brave et courageux. Au cours des com¬bats du 9au 18aoüt, a toujours fait preuve de bra¬voure et de mépris du danger. Les lo et 10, s'estsranementporté è l'assautdes tranchéesallemandes,tarticipant a la capture de nombreux prisonniers,e mitrailleusescl d'un canonde gros cabbre.M. Poitray est domicilié au Havre, 16, rue deParis, cbez sa mère.11 était, avant la mobilisation, ouvrier auxChantiers et Ateliers Augustin Normand.M.Marins L.-rrey, du 4° régiment d'infantcrie,a été «té dans ces termes a l'ordre du régi¬ment :Agentde liaison d'un grand courage.Le 1" o-,to-tu'u1918,a assure, entre sou commandantdocomja

gnie ct les groupesolfensifs, une liaison trés dange-reuse sur un terrain violemment battu par I'arUlle-rie et de nombrousesmitrailleusesennemies.M. Marius Derrey est lc fils de MmeveuveDerrey, camionnenr, rue Lavoisier, 2.Le soldat Marcel Bouffard, du 65»régimenld'infantcrie, a été cité pour la troisième fois al'ordre du régiment :Soldattëléphonistod'un grand courage ayant tréssouvent fait preuve d'un réel mépris du danger.S'est dépenséjusqu'a la limite de ses forces pourmaintenir sa ligneen état de bon fonctionnement.les 20 et 21 octobre, devant Vouziers.A été blesséen exécufant une reparation sous un feu violenlennemi.M. Bouffard est domicilié au Havre, 40, rucBerthe.ot. II était, avant la mobilisation,employéchez M. Maréchal, a Gravillo.M. Raymond Lecourt, du régiment d'infante-rie coloniale du Maroc, a été cité a l'ordre durégiment.Première citation :Bonsoldat. S'estparliculièrement fait remarqueren se portant avec un entrain admirable a i'attaquedes positionsennemiesle 26 septembre19Ï8.Deuxièmc citation :Excellentsoldat. Aucombatdu 22octobre1918.aété un agentde liaison précicux entre les compa¬gnies de premièreligne et lo commandantde batail-4Sn,A fait preuve de solidesqualités de courageetde dévouement.Déjatitulaire de cinq citations.Le soldat Lecourt habite 48, rue Augustin-Normand, Le Havre.

De la Division :M.Emmanuel Vasseui', soldat do réserve a la5" compagnie du 39"régiment d'infantorie, a étécité a l'ordre dc la division en cos termos :Excellentsoldat,tres bravo et d'une.modestiesanségale.Pendant la périodedu -17au 23juin 1916,surle plateau dc Fleury, a fait preuve du plus grandcourageen assurant,"sous un bombardementinin-terrompu par obusde tous calibres, la liaison entredeux postesoptiques.A été blesséa son poste,Ie 23juin, oü il était demeuré seul. Une blessure anté-rieure.M. Vasseur, qui demeure au Havre, rue duPerrey, 39, est employé a la Recette municipalo.M. Marius Mézaize, caporal-fourrier au 4° ré¬giment d'infanterie, a etó cité a l'ordre do ladivision en ces termes :Fusilier-mitrailteurd'élite,toujoursvolontairepourlesmissionspériIleuses; blesséle 20 juillet au boisde Courton,a refusé de se faire panser avant sonsergent,A été chercher par la suite un de ses cama-rades sous un tir d'artillerie trés violent.M. Mézaize,de la classe 1918, habite cbez sesparents, 5, rue des Gobelins et travaillait avantsa mobilisation chez M.Victor Marande, cour¬tier, rue de la Bourse.M. AdolpheBéranger a été cité a l'ordre de Iadivision en ces termes :Excellentconducteurqui a toujours rempli sesmissionsparfois périileuseset dillicilespendant lesattaquesde la division, en particulier s'est dépensésans compterdepuis septembre jusqu'a novembre1918.Blesséa Rethonvillersle 3 septembro1918.M. Béranger habite au Havre, 120, rue duPerrey.

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Les Mutilés de Ia Guerre

DécèsdeM.ArmandBractNos eoncitoyens, et en particulier les Alsa-ciens-Lorrains, apprendront avec un vil senti¬ment de regrets la mort de M. Armand Drach,employé de la maison Dufay-Gigandet, et prési¬dent de la Société des Alsaciens-Lorrains duHavre.Ardent patriote, M.Drach avait, au début de#hostilités, contracté un engagement volontairepour participer a la lutte contre l'Allemagne :mais il avait trop présumé de ses forces, et I»service médical militaire ne voulut pas l'admet-tre dans les rangs de l'armée.II résolut alors de se consacrer au soulage-ment de ses compatriotes atteints par la guerre,ct avec quelques amis fonda la Société des Alsa¬ciens-Lorrains du Havre, dont il devait être parla suite le président.Le but de cctte oeuvre, dont M. Jules Sieg¬fried, devint lc president d'honneur, et qui futreconnue conirue « QEuvrode guerre » était desubvenir aux bcsoins des Alsaciens-Lorrains en¬gages volontaires et des Alsaciens-Lorrains né-cessiteux.Trés dévoué a son.oeuvre,d'un complet désin-téressement, Al.Armand Drach, assista de sonmieux tous ceux dont il connut la pénible situa¬tion et tous lui en gardent une profonde grati¬tude.Lo ministère de l'ïntérieur fit appel a son ac-tivitó et lui confia le poste délicat dc présidentdc la Commission civile d'identification des Alsa¬ciens-Lorrains, tachedont il s'acquitta avec beau-coup de tact, de discrétion.Al.Armand Drach, était également membredel'Association antigermanique, et de l'Union ami¬cale d'Alsace-Lorraine de Paris.Af.Drach, n'était agé que de 35 ans.II meurt après avoir vu lc retour définitif dosprovinces qui lui étaient particuliérement chères,a Ia Mère-Patrie, et ce fut pour lui une suprèmeconsolalioa.

Service FestalEn rai:on du caractèrode fêtoparticulier que pré¬sente cctte année la date du 14 juillet, l'exécutiondes services postaux, téfégraphiques et téléphoni-ques a été arrêtée comme suit pour l'ensemble duterritoire.Le 14juillet les guichets postaux, tëiégraphiqueset téléphoniquesseront fermésau public. Aucunedistribution postale ne sera effectuée, mais danschaquebureauun departdecourrier postalaura lieua l'heure la plus favorable a Texpéditiondu plusgrand nombred'objets.Dansles principauxbureaux télégraphiques lepu¬blic sera aulorisé a déposerles télcgrammesdeman¬dant des secourspour les cas graveset urgents et ladistributiondesdits télcgrammesainsi que des télé-grammesoflicielssera effectuée.Toutefoisper suite de la reduction au minimum■dupersonnelde'servicede garde, il importoque latélégrapheet le téléphonene soientutilises que dansle cas d'absoluenécessité.

Cbemins de Fw de I'Etatlloraire du. nouveauservice

Nous mettons en vente dans nos bureaux ctchez nos dépositaires, au prix de O fr. 151'exemplairo, le nouvel horaire du service desChomins de fer de l'Etat établi au 8 juillet, au-quel nous avons ajouté celui du Service par*bateaux, pendant le mois dejuillet, entre Le Ha¬vre, Rouen, Honfleur, Trouville el Caen.

L'ceuvrede rééducation professionnelledes muti¬lés de la guerre pour le Havre ct son arrondisse¬ment, a tenu son Assemblee générale, a l'HöteldeVille,le mardi 8 juillet, sous la présidencc de M.AlbertDubosc.Le trés actif et trés dévoué président, a présentéen celte circonstance,un rapport des plus documen-tés, dans lequel, après avoir rendu un religieuxhommageau souvenir des braves tombés au Champd'honneur,il a rappeléla grandereconnaissancequenous devonsauxMutilés.« ns om beaucuupaouffert,dit-Sl,a nous de répa-rer, uans la mesurede nos moyens et avec tontnotre cceur les misères sans nombreque leur a cau-sé cette horrible guerre ».M.Dubosca ensuiteretracé l'activité de i'eeuvrede rééducation.L'effeciifde l'écoloqui, au cours deshostilitésétait d'environ 60 éiéves, a attcint l'anpasséle chiffrede 84.Sur 388mutilés passés par l'école, 194 ont étéplacespar ses soins et 123directement.Le coüt de la vie a lourdement chargé le budgetde l'ceuvre.Les frais d'internat ont augmenté, lessecoursen nature ont plus que doublé et atteignent23,184fr. 90.Les allocationspourmariage et p3ternité ont for¬me un total de 7,000francs.L'ailucation aux pèresde familiemutilés s'élèveA8,100francs. •Pour les fournitureset réparattonsorthopédiques,les dépensesfoi'mentun ensemble de 25,819fr. 20.. Les travaux de l'Ecoleont donné une recette de64,177fr 35 sur laquelte 21,383fr. 65 ont été ré-partis entre les clèvesDepuissacreationl'ffiuvre a dépensé515,386fr. 70.Eile a pu y faire facegrace a la générosilédes par-tfcuJiers,aux dons incessantsdes colleetivités,par-Kiilesqui-lies les groupemcnlsde la marine et dell'industrie se sont signaléspar leur belesprit de so-idarité.Le président ajoute a ce sujet :«Si toutes ces générosités nous ont permis jus-qu'ici d'équilibrer notre budget,nous no pouvonsguère y compterpour l'avenir.« Or, maigréla tin des hostilités, notre tachen'est pas terminée : nous esiimons en effet qu'il sepassei-aencore un an, ou un an et demi, avant quelesderniers Mutilésaient achevé leur rééducationet quitté «oti'6école et, d'ici la, nous aurons Ao-soin de fondscar nos ressources s'épuisent rapide-ment.» Toutefois,nous ne voudrionspas faire de sous-criplionpubliqueet nous serions pavticuliéj-ementheureux de recevoir des dons spontanés.Tous nosamis ne manquerontpas certainement de signalernotre CSiuvrea 1'alleutiondes généreuxphilanthro¬pes.»La sectionde pupilles, crëéo l'an passé, réunitmaintenant buit enfants blesses ou amptrtés paesuite «'accidents resultant de fails de guerre. Ilssont prepares au cerlificat et apprendront ensuiteun métier.M.le président rend ensuitehommageau dévoue¬ment de M. MauriceGenestal, nornme vice-prési-: dent a la placede son regretté pcre, de M.le dcc-teur Plrofichet,qui dirigea l'important centre d'ap-Eareil agede LaDéiivraiide, de M.Charlesdit Du-reuil, qui a acccpté la deuxième vice-présidence,et surtout du trés actif directeur, M.Gavois,M Dubosc,a terminé en ces termes :«Ainsi quonous vous le disions au cours de eetexposé,notreGEuvrcdovra maigré la fin de laguer¬re, fonctionnerencoreun certaintemps Notretachen'est done pas achevée et nous coatlnuerons,avccvotre appui, a faire de notre mieux pour la mener ahien.« La lutte économiquos'annonce formidable: eny préparant nos Mutilés nous leur donnons lesmoyensde reprendre leur placedans la vie et nousrcr. ions ógaiemontservice au pays qui a besoindetoutes ses forces potir recueitlir, dans la Paix et .loTravail, les fruits (ie la Yictoire si ciiircmwitac-quise ».

Uans Iv Ma rial#On apprendra avec une vivo satisfaction, quenotre concitoyen, le capitaine de vaisseauDurand-Viel, vient d'etre nommé au commande-ment du beau cuirassé Provence, navire surlequel le vice-amiral De Bon, commanmandanten chef l'armée navale de la Méditerranée, aarboré son pavilion.Cette nomination bonore grandement le bril-lant officier qu'est M. Durand-Viel. Pendant laguerre, commandant unc escadrille de torpil-leurs de l'Adriatiquc, il eut a assurer une tacheconsiderable et particuliérement périlleuse, enmaintenant rembouteillage do la flotto autri-chienne dans les ports oü elle s'était réfugiée, pourproté.ger nos convois de troupes et de ravitaille-ment circulant entre l'Italie et la Grèce.A l'armistice, il se trouvait a Fiume et fut té-moin des premiers incidents qui surgirent entreles Italicns et les Tchócc-SIovaques relativementa la possession de ee grand port.II lui fallut alors faire preuve de resolution etd'in^iativo. .M. Durand-Viel, est le fds de M.Difr'and-Viel,adjoint au maire, qui, pendant toute la guerreconsacra toute son activité, tout son dévouement,a la direction de l'höpital Emilc-Renouf.

Ac itïtxeemr-esit »S©s dés»öfellssésM. le lieutenant du centre de placement desdemobilises, nous prie dc faire savoir aux indus-triels et négociants qu'ils peuvent adresser leurdeinandes de inain-d'muvre au centre de place-j ment, 53, boulevard Sadi-Carnot, Hótel desEmi-j grants, a Graville-Sainte-Hosorine.Nous rappelons également qu'un officede pla¬cement des demobilises existc au Havre. « SalloduDrapeau », rue Dubocage-de-Bléville,n" 1.

lift ïlélorMC ElectoraleLa situation dans le département

Les députés de la Seine-Inférieure se sont réu-nis jeudi au Paiais-Bourbon, sous la présidencede M. Paul Bignon, pour examiner la situationcréée dans le département par la nouvelle loielectorale. La question du maintien du départe¬ment en un soul collége electoral ou du section-nement en deux coHègesélectoraux a été exami¬nee. Aucune decision n'a été prise. Une nouvellereunion aura lieu la semaine prochaine.

BaeealanrfatContre du Havre. — Sont admissihlcs :Mathématiqncs. — AIM.Dauthy, Huet, Ssva-i rit, Caillon. Jbsse. Vandermacsen.

iBspectiosa des Ports marStimesAux tor-mesd'un arrété du 9 juillet 1919,1'ins-pection générale du service des ports maritiraesest réorganisée en quatre arrondissements d'ins-pection, dont la coasistance est lixée de la ma-nière suivante :•1"arrondissement : ports ct littoral de la mer duNord et de la Manche,de la frontière beigea l'em-bouchurede la Divesexolue.—Rivières ej canauxmaritimes (Seine en aval du pont de Boïeldieu,aRouen). M. Barbé, inspecteur général des ponts etchaussées.2' arrondissement: ports et littoral de la Alancheet de l'Océan,de rombouchurede la Divesincluse ala limite des départements du Morbihan et de laLcire-Iuférieure.—Rivières et canaux maritimes(Vilaineexceptée).M.Voisin, inspecteurgénéraldespontset chaussées.3' arrondissement: ports et littoral de l'Océan,dela limite des départements du Morbihan et de iaLoirc-Iniérieurea la frontière espagnole.— Rivièreset canauxmaritimes(port de Redon et Vilaine enaval ; Loire en aval du pont d'Oudon; Garonnecnaval de Caslets; Dordogneen aval du confluentdeLiöoire) M.Ducrocq, inspecteur général des pon'.set chaussées.4' arrondissement : ports et littoral de la cötffméditerrancenneet do la Corse. — Etangs sales ctcanauxmariiimes. — CanaldeMarseilleau Rhone(portie comprise entre Port de-Boueet Marseille).(Cetteinspectioncomprend égalementle service or¬dinairede la Corse).M.Batard-Razelière,inspecteurgénéraldes ponts et chaussées.Cesdispositionsauront leur effet a dater du i 'aoüt 1919.

A Terras'» PïageDe la terrasse fleurie, laissez tomber les yeuxsur le plus joli spectacle qui soit : la mer im¬mense et couverte de paillettes, la ville toutevibranle sous le frissonnement de ses drapeaux,la ville qui bat déja de toutes les fièvres de lafète victorieuse, la perspective du grand boulevard sillonné de promeneurs ; et cela, pendantque l'excellent, l'incomparable orchestre duGrand Vatel de Paris fait entendre ses plus jolismorcoaux, que les plaisirs de la table s'offrentaux gourmets, que la journée est radieuse etbonne : ce sont la les heures exquisesdeTerras'sPlage.

Communiquéde la PréfectureEa Rage

La rageaété constatéesur un chien errant portanun collier avec plaqueau nom de Purnelle, a Esquennes (Somme),qui a étéabaltu le 3 juillet par lapolicedu 3' arrondissement ARouen et qui avaitmordu trois personnes,dont deuxmilitairesanglais,Aqui le traiiement pastoriena été re.ommandé.La rage a été également consialée le 29 juin aThil-Rifierprésur un chienerrant. Uneenquête estfaitepar la gendarmeriede Gaillefontainepour re-chercheret faire aliattre les chiens et chats mordusa ThilRiberpré. a Gaillefontaineet dans les commu¬nes environnantes.Le publicest informégue l'arrété préfectoral du21 septembre1918ordonnant ln tenue en laisse deschic-nscirculant sur la voie publique, est toujoursen vigueor et sera rigoureusementappliqué.Lc port de la muselièreest insuffisant, un chienmuselé et non tenu en laisse pöuvant être mordusans que persoimes'en aperjoive par un chien en-ragé.Ën consequence,prccès-verhalsera dressé contreIe propriéiairede tout chien non tenu en laisse,mènic s'il est muselé, a l'exoeptiondeschiensde chassesur le terrain de chasse PU de Ja destruction desamriiau»nuisildea. 1

Nouve/lesMaritimesLa-Savole

Le steamer francaisLa-Sovoie,venant du Havre,est arrivé a Few-York le 8 juillet.

La-LorraineLa-Lorraine, venant de Ncw-Yor!;,lest arrivóehier après-midiA3 heures sur rade. Éle est entréeau port a 8 heures et a pris place au quai d'Kscalooü a eu lieu ie débarquementdes passagers s'arrê-tant au Havre.Lespassagersse rendant a Paris, prendront placedans le train qui se rendra au.quai d'Escaleet par-tira aujourd'huiA9 h. 45poA Paris.Untrain pour Ie P.L.M. partira a 10h. 48, em-portant les passagersse rendant dans le Midi.

FranceLe grand paquebot transatlantique France appa-reillera dimanchematin Ala marée, pour se rendrea Southampton,oü il enlreraen cale-sèche.Oecompteque ce paquebotsera de retour pour le 25ou le 26juillet, et pourra effectuerle depart du 2 aoüt pourNew-York.

Ee TenaxLo remorqueur Tenax, du Havre, qui s'étaitabordé avec un des qhalands qu'il remorquait etavait relaché a Port-Talbotpour réparer les avariesqu'il avait subies, est reparti pour Cherbourg le 9juillet avec les chalandsMortagncet Ctisson,Vènte d'un navire allemand

Le steamer allemandGneisenau,qui se trouvait SAn\ers au début des hostilités,a été adjugé a unarmateur italien. pour la sommede2,800,000francs.Un paquebot heurte un icebergLe paquebotGrampian,appartenanta l'AllanLineet allantdoAfontréala Liverpool,est entré en colli¬sion avecun iceberg,dans Ia nuit de jeudi a ven-dredi, a 10millesdu CapRace.Avariëa Ia proue, le GrampianagagnéSaint-Jean-de-Terre-Neuve,par ses propresmoyens.11avait Abord 780passagersdontplus de 500 fem-mes et enfantset 350 hommes d'équipage. Aucunepaniquene s'est produite a bord. Deux hommes del'équipagequi étaient couchesdans le compartimentavant, ont été tués et deux autres blessés.II n'y a pasd'autre accidentde personne k déplo-rer.Arrivée de Destroyers AnglaisLes destroyers anglais1I.-34et Ii.-A.-8sont entrésau Havrehier soir vers 19h. 30 ct ont pris placeau quai d'Escale.Plusieurs dctachementsde marins anglais se trou-vaient a bord de ces navires. Ils vont participera larevue do la Victoirequi se déroulera A Paris etsont partis hier soir a 22heures pour Paris.

M'i!oG.Bellet et M.A.Bellet ont l'honneur defaire part du mariage de leur soeur Angèle avecM. G. Dubos qui a été célébré dans l'intimité aSainte-Adresse.

Ees VolenrsJeudi, dans la matinée, deux individus se sontprésentés chez M.Fuchs,marchand de vêtements,cours de la République,130.L'un d'entre eux essayaune paire de chaussuresvalant 50 francs, i'autre ünveston estiméa 95francs ; mais au momentde ré-gler Iecompteils prirent la luite en emportant lesobjets.—M.RenéLecomte,agédc 30 ans, négociantenmétaux, rue Franklin, 63,avait laissé jeudi sa bicyclette devant la porte d'un immeublede la rue deSaint-Quentin.Un inconnu s'est emparé de la machine,valant400francs.—DemêmeM.JulesEbran, Sgédc 38 ans, habi¬tant rue Colmar,36, a constaté,mardi soir, la dis-parition d'une bicyciettoqu'il avait placée dans lacave de son logement.—Les agents cyclistes Briaire et Lefêvre ontarrété, vendredi matin, vers 2 h. 45, sur Ie coursde la République,un sujet chkioisqui était portcurduu ballot renfermant neuf nappes et sept cale-cons. 11 avait en outre sur lui, quatre autres ca-le<;ons.Tousces objets sont d'originebritannique.—Le 6 juillet, a 2 heures du matin, pres du pontde IaBarre, un chauffeurétait interpfillépal"les pré¬posésdes douanesAugusteGregniauetPlerreCorbet.alors qu'il transportait des marchandisesvolées.Pour toute réponse,le chauffeurfrappa les préposéset prit la fuite.Les agentsde la süretóMezaizeet Deloup,chargésdes recherches,ont été assezheureux peur rctrou-ver le coupable,jeudi, sur la place Jules-Ferry, etl'ont arrété.—Locataire de Mme Lemétais, demeurant rueDumé-d'Aplemont,20, un individu a brusquementquitté son logementen enlevant la vaisselle et lesoutils qui lui étaient conliés.

La Maison A. Picard, 139, rue de Paris, pré-vient sa nombrcuse clientèle qu'elle vient de re-cevoii' un stock important de pellicules de tousformats ; se prccautionner pour les iêtes de laVictoire.

TOrJM—■innivii mmmm«—mmm

Sassesepg-^oaaspierisPar décret en date du 7 juin 1919,ont été nom-més aux grades ci-après dans les corpsde sapeurs-pompierscommunaux:M. Georges Leroy, médecin-major de 2" classeau Havre ;AI.Georges Profichet, médecin aide-major deir' classe au Havre ;ALErnest Varin, capitaine honoraire au Ha¬vre ;M. Ferdinand Copain, lieutenant honoraire auHavre.

Un savon de Salomé égale ses autres produitsPourtant, ce n'est qu'un savon.

M&rins {tËBgüiroaConformément a l'article 90 du code civil, mo-difié par la loi du 8 juin 1893, le commissaireaux transports maritimes et a la marine marchan-de a, par decision du 30 juin 1919, requis leprocureur général prés la cour d'appel dc Iten-nes, de poursuivre d'office la constatation judi-ciaire du décès des marins ci-après dénommósqui formaient l'équipage de la goélette Marie-Eugénie, armée a Lorient, présumée perduecorps et biens, depuis ie 4 novembre 1910, dansla traversée du Tréport au Havre.Allred-Jules-Auguste Ilautot, capitaine, ins-crit a Granville, n° 225.Louis-Alarie Le Grossec, novice, inscrit auHavre, n" 114é2.Jean Chevanton, matelot, inscrit a Tréguier,n° 1487.Jean-Baptiste-Francois Havy, matelot, inscrita Saint-Brieuc, n° 6225.Yves Le Corre, mousse, inscrit au Havre,n° 11829.Achille Le Berre, canonnier, inscrit a Paim-pol, n° 26689.Prosper-Jules Boiteau, canonnier, immatriculéau 4" dépot, n° 16810.

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A Terras'» PlageEn cas de mauvais temps, les repas sont ser-vis dans la grande salie des banquets dont Ia dé-coration élégante est un cadre exquis pour cesréunions.

Accident mortelDn grave événements'est dérculë, jeudi, 6 borddu nuvire hollandaisStello,amarré quai de Pondi-chéry.Un journalier de Tentreprise, Lesauvage, LouisChamberlain, age de 57 ans, demeurant en garni,rue Jacques-Gruchet,3, venait d'atcrocher une élin-guéede sacs de caféque la grue eiirovait,lorsque lessacs vinrent heurter une barre de traverte servanta supporter les panneaux, barre que l'on avait né¬gligéd'enlever.Cette barre se détachant, s-'abattit sur Ia tête del'ouvrier. Celui-eiftlt tiansporlé a lllöpital Pasteur,oü il estdécédé.

A LA PENfSÉE

Accident»LematelotQuilvencker Dcrick,Sgéde 24 ans, setrouvait, vendredi. vers midi un quart, a bord duehaland39, accosteAla drague Gascogne,sur radeII fut soudain atteint et renversé par une amarre.Commeil avait des contusionsaux jambes,on dutle transporter a I'HópitalPasteur.—On a admis, dans l'aprés-midi:a l'HospiceGé¬néral, la jeune Marthe Banville,ageede 14ans, do-meslique chezM.Colboc.cultivateurAMontivilliers.Cettofillette, en conduisantune vache, s'était faitune entorse au pied droit, avec déchirurc interne.

En faisant n'importe quel ACHAT,réclamez ltsTIMBRESDU'*COBISERCEHAVRAIS"

Don» et Senscription»Kousavons recu dans nos bureaux, pour Ia fa¬milie Goustan: X... 10 fr. ; E.C.F.G.5 fr. : X. 6 fr.tM.O.G.5 fr.; Lamouvette1fr.

OEUVREDU DERNIER DEVOIRLesadhérentset amis de l'QEuvre,sont instam-ment priés d'accompagnerAsa dernière demeure.Iesoldat Josephtuomas, dont l'inhumationaura heuaujourd'hui samedi,a 10h. 1/2.ReunionAl'HospiceGénéral.

AU RÉDACTEUREa Revise

Nous avons refu la lettre suivante :Havre, le 11juillet 1919.

Monsieurle Rédacteuren chef,Voudriez vous avoir l'amabilité de vous fairel'écho, pendantqu'il enest tempsencore, du désirde besucoup de nos eoncitoyensqui, pour mieuxacclamernos soldats,voudraiènt les voir défiler surun parcoursplus long que de coutume.Auxprécédentesrevues du 14 juillet, il semblaitque la revue n'était faite que pour les privilégiésdes tribunes de l'Hötel-de-Ville.La formationdudéfiléavait en effetlieu A la hauteur de la Caissed'Epargneet la dislocationpresqueaussitöt après lepassagedevant les tribunes.Pourquoile défiléne se ferait-il pas d'un bout aI'autre du boulevardde Strasbourg.Notrepopulation,certaino de trouver davantagede place a cause du parcours plus kmg,hésiteraitmolnsAse rendre Acette revue dont jusqu'ici elleavait peu de chancesde voir quelquechose.Comptantsur votro amabilité,neus vous prions,Monsieurie Rédacteuren chef, d'agréer nos saluta¬tions distinguces-.

Pour un grottpe de Havrais,A. Lemesee.

Aujourd'hui et jours suivants, voir aux Ma-gasins de la Pensée les soldés de formes etchapeaux modèles fin de saisoa. 50 eia cleEéöuc-tiou sur les nrix maraués.

THÈIT1?ES_S_GOjïGEHTSGrand -Theatre

Pour les Orplielins de la GuepreSignalonsde fapontoute particuliere la represen¬tation qui aura lieu demainen matinée.Elle est donnéeau béqóficed'une oeuvreexcellen¬te entre toutes, cellesdes Orphelinsde la Guerre.L'intérêt philantbropiquequi s'attache a cette as¬sistanceaux pauvres petites victimes de la grandeguerre, suffiraitpour attirer et retenir des sympa¬thies en lesincitant a grossir la recette de demain.Le programmeest, d'ailleurs, parfait. Nous avonsdit qu'il comprendUnsoir au front, la jolieet fortepièee en trois actes, deHenryKistemaekersavec leconcours do MileJeannine Zoreili,RaphaelSeran,F. Floquet,Demay.Le sympathique impresario, M.Guibert, est unex-combattant du 329°.II est un des interprètesd'Unsoir au front. II collaborera ainsi a un doubletitre, commeorganisateuret commeartiste,a la ma¬tinée de demain.II dira, au cours de la représenta-tion, deux pieces lyriques : 1'Autre Verdunel lelletour, poésiesde Af.Boyer.D'autrepart, M.Floqüet déclamera Commentondit la Marseillaise.Pendant le deuxièmeentr'acte, intermède: M. H.Gallet, baryton d'opéra-comique, chantera LaMarseillaise.Locationouverte au Theatrepour ces deux re¬presentations.

Folies-BergèreSi vous avez vu Phl-Phl, retournez auxFolies-Bergère,vous savez d'avance que vous pas-serez une excellentesoiree. Si vous n'avez pas en¬core appiauaila célèbreet populaireoperette,hatez-vous, c'est irrëvocablementlundi 14 la dernière.Dimanche,Matinée a 2 h. 1/2.

Théatre-Cirque OmniaCinéma Omnia-Pathé

Aujourd'hui, A 8 h. 1/2, soiree : L'Henre duPardon, comëdie. HAADS UP, 10' épisode;L« Sceret du IVaufrage. Chanson lilmée :Saint a vous tous. Attraotion : M. Hede,extraordinaire ventriloque avec scènes et décorscomiques.Rifadin dans les Alpes avecPrince.'"■■■■1Selecl-Palace

A la veiiledes fètosde la Victoire, le public doits'iiitëresserparticuliérementaux beauxfilmspatrio-tiques qui figurent au nouveau programme.Lesdernières aetualités qui groupent,comme chaquesemaine,des fails remarquables,chersAnos coaursfrancais, sont heurcusement complétées par uneimpressionnantecomédieayant pour titre La Mar¬seillaise, et par une composition consacrée aM.WoodrowWilson,l'iliustre présidentde lagrandeRépubliqueamérieaine.11est bon, fl est opportunde nous souvenir despagesmagmfiquesde notre histoire, de tous les ac¬tes qui constituentnotre plus prëcieux trésor natio¬nal, et aussi, au lendemainde tant d'exploils et desacrifices,docultiver avecsoin les sentiments quenous inspirentles hautes personnalités dont le rölea été décisifau cours de la guerre, d'avoir l'admi-ration et la reconnaissancelégitimesenvers Af.Wil¬son dont les paroleset les actes ont eu des consé-quencessi importantespour l'avenir de l'humanité.Aialgréle puissant altraat de ces compositionsd'actualité,on a plaisir a voir les autres filmsquimanifestentunofantaisieaimableet diverse.UnChemmcaudébrouitlard,c'est un galanthomraequi épousela propriéiaire d'un cirque et prendgé-nöreusement sa défense contre un premierécuyerambilieuxet avide,mais ne réussit guère a assurerle bonheurde la pauvre femme,victimede nouvel-les circonslances malheureuses. Le röle du chemi-neau est jotimenttenu par Al.PollyAleran.Dansuneautre oeuvre,la petite Mimifait apprécier sontalentprécoce; elle raconto ingéuument Une histoire decheznous.Comédiedramatiquedont la mise en scèneet Tin-terprétatiou sont égalementremarquables,l'Angedela püicrévèle des sites pittoresques et despassionsterribles et montre la bonté incessante,héroïqued'une violoniste, Tbanya Lowenberg, persécutéeainsi que son frère, un jeuneécrivain, par des enne¬mis implacables. LesDiamantsdu destin désignentunehistoirepitovable et touchantedont le denoue¬ment realise le 'bonheur d'une jeune orpheline,na-guère voleusepar contrainte.L'altractionest vraiment curieuse.Dn trés origi¬nal artiste se présentesous le nomd'Odeoet souslalortne d'un cochonqu'il qualifie de mondain. II aune miniquopou banale et fort réjouissante; ilchante et danse da la faconla plus imprévue, pro¬voquant 1'hilaritégénérale.

Aujourd'hui,soiréea 8 h. 1/2. E'Ange de laPitié, superbedrame. Chanson lilmée : La Prièred'un Enfant.La Marseillaise, comédiepatriotique.Wilson. actualité.Attraction:Odeo, Ie cochonmondain. —Demain matinée a 3 h. et soirée a8 h. 1/2. Location.

Hotel des SociëtésRue Lord-Kitchener (anciennerue Mexico)

Ce soir, SamAM»1h.1rollct'GrandBALIictoireoreaiisÉjar<sieüüetteshatoiseseireüwaio>BALdeNUITAGRANDORCHESTREsous la direotion de Maurice DESMQULINSDanses francaises, anglaises et amëricainesPrix d'entrée : 3 Ir. 50

Le bullet sera tenu par M.HenriVandenberghe.Consummationsdapremiercltoix.- Soupersfroids.La Saliesera tirie soiciahmentjpourceBal.

Hótel des SociëtésRue Lord-Kitohener

DIMANCHE13 Juillet1919A SI heures 30

Ud BILde11TAVEG ORCHESTRE

-I- DANSES FRAN£.AISES ET ANGLAISES -J-

L_A MARSEILLAISEsera chantée par BI. .lean FEltLY

ORCHESTREAU BARAttraction:M.&ALLE21,derOpéra-Ceniqu®Prlx d'entrée : S fi?. 5 OLOCATIONOUVERTECHEZLE GÉRANT

KURSAAL C3ixx.é!S3o.ss,22, rue «ie Paris

Vendredi 11 Juillet et joure suivant3 ;Spectaclepermanent de 2 h. 112&1 et te soir

a 8 heures 112Coeur de Metis, granddrameen 5 parties; LeCoup dc Dé, grand drame en 4 parties; Titïnechez les Cauiiiaaics, comcdiecoiinique;L'Artde Maigrir, comique.Le14Juillet, a 2h. 1/2, a l'occasion de la Fêtedola f/Art, Representation gratnite.

SBectacIepermanentJs 3heuresi 6ïsures.Soirée è 8 h. 30

DRAMEauPAYSde1'iVÜiRELOLOTTE Danseusehoüar.daise

EnMatinée,X.a Comiaête Uil ESonlseui»

©iné-Palace 229,msöeNormamlieTous les soirs ü 8 h. 1/4

Diane, l'Etoile des Folies, drame en4 parties ; Le Droit de Punir, drame en3 parties ; Le Galant Dessinateur, comique.Le14Juillet, a 2 h. 1/2, a l'occasionde la Fêtedola Victoire,Representation gratuite.

ccMODERN'CINÉMA»& GRAVILLE, 202, route NationaleProgrammeduSamedisoir 12juillet, a 8 h.112,etdu Dimanche13juillet, matinéed 3h. ll2 et soiréea8 h. lft :Vendémiaire,drameen cinq parties, 1" époque.—Protèa, V épisode.—Faty deoientartiste, comique.Jeudi 17 Juillet, matinée i 3 h. 1/2, soirée a8 h. 1/2.Changementde programme.

{jommume&tiosis§mrsssFÊTENATIONALEET0ELAVICTOIREQuartierduEond-?oïatDimanche 13 Juiilet

De6 a 7 h. du soir.—Placedu Rond-Point,GrandConcertpar l'Harmoniedes Enfants du PatronageSaint-Tbomas-d'Aquin.(DirecteurM.Duohesneauj.A 21 h. 30.—Illuminationset cmbrasementgéné¬ral du quartier, pendantle passage de la Retraiteofficielle.

Lundi 14 juilletA 5 h. dumatin.—Réveil enfanlaropar le GroupeAmicaldes Trempettesdu Havre,salvesd'artillerie.A 14h. 30.—Coursde la République, a l'anglade la rue Kiéber,jeu du Matde Cocagne: 1" prix,20 ir. ; 2' prix, 15fr. ; 3*prix, 10 fr. ; 4"prix, 5fr.,et divers lots.Lespostulants devront se- présenterchezM.Delamare,CaféKiéber,pourleurinscription.A 16heures.—Placedu Rond-Point,Grand Con¬cert par la Musiquede Ia 100'BrigadeAnglaisc.A 20heures.—Granderepresentationgratuite auCinémadu Theatredu Peuplc.A 21 k. 30.—Illuminationset embrasementgéné¬ral du quartier.De21h. 30 a 22 h. 30.—Concert-promenadeparle GroupeAmicaldes Trompettesdu Havre.A 22 ft.30.— Place du Rond-Point, Grand Feud'Artifice,tire par M.Guérard, artiiicier.

QuartierThiersDimanche 13 Juillet

Salvesd'artillerie.A 21heures. — Place Thiers, Grandbal public eSgratuit : Dansesirancaises et anglaises. Brillant or¬chestre. groupe «HarmonieMaritime». Baléclairéal'éiectricité.

13-14-15 JuilletPlace Thiers, Grandconcoursinternaikinaide tir,hommeset dames. Nombreuxptjif (annes du standimposées).

Lundi 14 JuilletA 6 heuresdu matin. — Salves d'artillerie, Pro¬menaderéveil en fanfare.A 14heures. —PlaceThiers, Rëunion athlétiquaet sportive par la SociétéAugusün-Normand,profes-seur JeanBerhouzoucq.Boxefraneaise,lutte par tractions, mouvement»d'ensemble,sauts, barre fixe, barres parrailèles.Assautsde boxeanglaise,ring spécialementamé-nagépar la salieAugustin-Normaud.Pendantla reunion, GrandConcertpar l'HarmonioSaint-Tbomas-d'Aquin,cher,M.Duchesneau.De14heuresa 17heures.—Place Thiers :Grand concours do Ballonscartes postales.Pourla plusgrandedistance parcourue, Reis prix serontaltribués.Distributiondc serpentsvolantsaux enfants.A 21 heures.—PlaceThiers : GrandBal, brillantorchestre groupe « HarmonieMaritime° ; Dansesfranfaises et anglaises.A 23 li. 112,— Sur la cóte d'Ingcuvilie(facea laplace Thiers). Fête de pyrotechnic par la maisonGuérard,de Graviile.Le Comitémet son materiel sous la sauvegardedu public.

Service d«?s Kaux. — Arrets d'eau : Pourreparation de fuite. la conduite d'eau de la ruoPiasecki sera ferroéesamedi a 9 heuresdu matin elpendant quelquesheures.

Circulation interdite. — Le Pont n' 5 dUcanal du Havre a Tancarvilie,déj.iinterdit a la cir¬culation dos vébicules.sera inlerdit a toute circula¬tion le dimanche13juillet de 6 hemes a mini, pourcausede reparations.

Association Sténoerraphïque Unitaire.(CroupeduHuore. — Examendu 27avril 1919.—Examen professionne! (ordre do mérite) : MilesLeroy, Lebretonet Achardont subi avec succeslesépreuvesde l'examendu 27 avril 1919.

§ullstindes$osiétésSociété Mutnelle de Prévayancc desEmployés de Commerce du lïavrc, siègssocial,8, rue doCaligny.— Téléphonen°2.20.La Sociétése chargede procurer a MM.lesNego¬tiants, Banquiers et Courtiers,les employésdiversdont ils auraient besoindans leurs bureaux.Le chef du service se tient tous les jours, a laBourse,de midi a midi et demi, a la dispositiondessociétairessansemploi.

Société de Secours Matuels et de Re¬traites du quartier Sainte-Marie. —Per¬ceptiondes cotisations,dimanche13courant, de l(ia 11h. 1/2du matin, au siègede ia société, CerclsFranklin, salie5.Les personnesdésirant faire partiede Ia sociétf,peuvent se faire iuscrire a cettepermanence.

Soeiété de Secours Mutocls des Fein-tres du Havre Lo trésorier recevra les cotisa¬tions lodimanche13juillet, de 11 iicui'esa 12h. 1/2,«die desGardes.

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Le Petit Havre — Samedi12 Juillet 191#Chambre Syndleale des Ouvriers Ca¬mion neurs et Similaires du Havre — LaChambre syndicale des ouvriers caroienneurs elsimiiaires du Havre, prévierd ses membres qu* lespermanences cnt lieu a Franklin, salle 7, tous lesjours, do 6 a 8 heures du soir, et les dimanches deBh. a midi, et qu'a partir du 15 juillet, il sera faitone permanence au pont n' 3, bureau du tyndicatdu port, les Hindis, mardis et mcrcredis de eliaqu»temaine de 2 a 5 h. 1(2 du soir;■Lescamarades pourront s'y adresser.

Snydicat des Employés ct Employécsde Bureau da Havre et des Environs. —Les membres du syndicat sont informés que les sec-lions so réuniront a l'Hótel-dc-Villo :1*Usines, Courtiers, Compagnies d'Assurances etdivers, le mardi 15 juillet, a 7 h. du soir, salie desGardes ;2" Transit et Compagnies de Navigation, le mer-tredi 16 juillet, a 7 h. du soir, salon Ouest ;3*Banques, le jeudi 17 juillet, a 7 li. du soir, salledes Gardes.Prière aux membres de cbaque groupe de vouloirtien y assister et do se munir de la carte syndicalequi sera exigee a t'entree.

Syndicat des Institutrices et Institu-teurs publics de la Seine-Inférieure. —Le,mercredi 16 juillet 1919, a 21 heures, Bourse duTravail, place Haute-Vieille-Tour, assemblee généraledu syndicat,Compte rendu moral et financier, admissions,reglement intérieur, études surveillces, traitements,action a l'amicale.Le jeudi 17 juillet, mcme lieu, li heures : 1° causerie contradictoire sur le syndicalisme par un délé- }guc de la Fédération des syndicats. Les amicalistes,sur presentation de Ieurs cartes, y seront admis :2' Suite de l'assemblée générale du syndicat : bul¬letin syndics], questions du congres federal (Tours1919), "le congres de la C. G. T. (Lyon 1919), divers.

Nul doute que de nombrcux sporstmen havrais nese rendont a la Cavée-Verte. lis auront 1'occasion,non seulement de passer une excellente après-midi,mais encore de participer a une bonne ceuvre, puis-que la recette est affectée a des eeuvres do bienfai-sance locales.Signalons également que le programme conporteplusteurs épreuves de sport gai ; dans lesquelles, enle sait, nos allies sont passés maitres.Le prix d'entrée a la pelouse est de 1 franc. Unsupplément égal sera perpu aux tribunes 1 Les sol-dats et sous-officiers des armées alliées paieront do-mi-place.

Havre-Athletic-Club. — Demain, ft 9 h. 1/2, it laCavée-Verte, entrainement pour tous les membresde la Section d'atblétisme sans exception. Au coursde cettc reunion, la Commission formera les deuxéquipes devant representor le li A.C. a la réuniondu 14 juillet.Association Sportive Augustin-Normand .— Diman-che 13 juillet, a 14 h. 30, réunion d'inaliguration dustade de Bléville. Concours réservés aux sociétalres.Lc programme trés variö comprend les épreuvessuivantes :60 m. et 300 m. plat poui' juniors, ^00 m., 400m.,800m. plat pour seniors, 83 m. bates, 300m. han¬dicap, 6C0m. relais juniors et 1.200 m. relais se'niors, Course it 3 pieds, Sauts en hautour et lon¬gueur avec élan, a la perebe, Lancement du disqueet do la grenade, Mouvements d'ensemble gymnas-tique ct boxe, Barre iixe, Assaut de boxe angiaise.Dos récompenses seront décernées aux vain-queurs.Entrée 0 fr. 50, Tribunes 1 fr., Militaires 4/2 place.

Ccrcle d'Etudes Musicales. — Ce SOir, 4, h. 3/4, repetition. Concert du 27 courant.

Haraxmie Maritime. —M. F. Debris, prési¬dent, lait appel a la bonne volonté et au patriotismedes sociétalres de l'Hannonie Maritime pour prendrepart a la Grande Retraite aux Flambeaux qui auralieu dimancho prochain 13 juillet, ft 9 h. 1/2 du soir.Une gratification sera remise a tout sociétaire pré¬sent, a Tissue de la retraite.Reunion au point de départ de la retraite, indiquépar lo Programme oilieiel (boulevard de Strasbourg,prés la Mer).

Société Eavraise de Tambours etClairons. —Ce soir, rassemblement a 20 h. 15,place de i'Arsenal, pour la retraite d'ouverture deIa iête du quartier Notre-Dame.

Association des Mntilés et AnciensCombatlants de la Grande Guerre duHavre ct de la Region —Les membres ac-tils de l'Association désirant assister a la revuedes troupes le 14 juillet, dans Tenceinte réservés anotre Groupement 4 gauche de la tribune devrontretirer leur carte 4 la permanence, 1, rue DuméJd'Aplemont, qui, 4 cet effet.sera ouverte samedi 12,de 14 h. 30 a 19 h, 30 et dimanche 13, de 9 h. a12 heures.

Société des Sauveteurs-Ambulanciersde la Seine-7nférieure. — Les membres deia Société sont informés que, d'accord avec l'Admi-nistration municipale, des postes de secours d'ur-gence seront installés sur la veie publique, 4 l'occa-siou de la Fète nationale.La réunion des sociétaires aura lieu lundi 14 juillet, 4 8 heures précises du matin, chez le président,1, rue de la Bourse, pour l'organisation de ces pos¬tes. — Se munir de l'insigno.

foUDRE^deRlZ^fll

§ulletin des (SportsCyelitnne

TOUH. MIAjBÏCaBPerpignan, 11Juillet. — Les coureurs du Tour deFrance sont arrivés, aujourd'hui, a Perpignan, dansl'ordre suivant :1" Alavoine, 4 15 h. 12' 45" ; 2' Christophe, a unelongueur ; 3*Lambot, 4 une longueur ; 4*Barthé-lemy, a 15 h. 22' 56" ; 5' Masson, a 15 h. 37' 18" ;6' Scieur ; 7*Duboc ; 8' Nampon ; 9* Masselis ; 10*Coomans ; 11' Goethals ; 12' Vandaele.

Atiilétliente

GrandeManifestationSportivedeIaVictoireLe dimancho 20 juillet aura lieu sur le stade duH.A.C., 4 Sanvic, derrière TEgiise, une grande réu¬nion sportive qui promet d'être des plus intéressan-iCS.Cette réunion sera présidée par M. le général Le¬brun, commandant la 3*regionElle comporte un programme trés varié et oü fi-gurent toutes sortes d'exercices.Des délégations de 43 Sociétés de la Ville et duDépartement prêteront leur concours 4 cette grandemanifestation. Nos aliiés anglais et de nombreuxelubs célébres de la région : Beauvoisine foot-ballclub, Olympique de Rouen, Havre-Atblétic-Club,Patronage Laïque Havrais du Havre, le 36"et Ie 129*regiments d'lnfanterie y présenteront des athletes debonne renoramé. Le C R I P . de Deauville y feraune demonstration qui sera certainementtrès goutéedu public. Une lecon de mouvements d'ensembleexécutée en musique par 70 éléves sera égalementfort appréciéè. Mais le gros clou de la réunion la par-tie ia plus intéressante pour les fervents au sportsera la leeon et les exhibitions d'un groupe de 32 de¬moiselles de TEcoIe Primaire Supérieure de JeunesFilles du Havre.Ajoutons que Ia musique du 36' régiment d'inian-terie prêtera son concours a la réunion.

Grande Iête Sportive du li Juilleterganisée par Ja Base Angiaise du Havre

auStrdc de la Cavée VerteCette réunion consistera en épreuves de courses 4pied et de concours athlétiques et en dëmonstrations de culture physique exccutées par un lot deprofesseurs anglais et d'athlètes britanniques.Une course de relais de 1,600mètres, oüverte auxsociétés sporiives du Havre, promet de présenter unréel intèret.Ajoutons que pendant toute !a durée de la réunionFexcellenle musique du 11' balaillon de l'East Lan-•ashire Régiment donnera un concert.

U. S. F. S. A. — Comité de liante-Normandie. —Le 13 courant a 11 heures, réunion Café Prader. duComité Maritime. Ordre du jour trés important. —Communication du rapport de M. Franz Reichel, re-lativement 4 l'autonomie dc cbaque sport au sein d«i'Union.Les déléqués désignés pour assister 4 Ia réunio»annuelle qui aura lieu a Rouen le 20 courant, sontpriés d'assister également 4 cette réunion.

Les Fêtes du Jubilé du Touring Clubde France en Normandie

Le Touring Club de France et la Fédération Nor"mande de Tourisme, organisent une grande manifes¬tation dans la forét de Lyons, a 1'occasion de l'inau-guration du monument ëievé a la mémoire des hérosde Taffaire de Martagny, parmi lesquels 11 convientde citer notre concitoyen, le maréchal des logis che!de gendarmerie Lecrosnier.La date de cette manifestation fixëo tout d'abordau 20 juillet, a été reportée au dimanche 27 juilletLa Fédération Normande do Tourisme, désirant luidonner un trés briilant éclat, y a convoqué tous lespersonnages olficiels de Ia région ainsi que de nom-breuses Sociétés patriotiques et sportives. La prési-dence d'honneur a été offerte a M. le Préfet do laSeine-Inférieure.En plus de Ia cérémonie officielle, fixëe 4 14 heu¬res, une partie de camping, a laquelle prendrontpart les boys-scouts de Paris et de Rouen, et unpique-niquê charopêtre, seront organises en forêt ;bien que l'on puisse se procurer sur place, du pain,du eidre, du calé et des conserves, it est recom-mandé aux excursiounistes d'apporter leur dé¬jeuner.Eniin, des courses vélocipédiques organisées parle Véloce-C'nb Rouennais (courses de fond et de Vi¬tesse) compiëteront la parlic sportive du programme.

Conraes a EngbienDimanche 13 juillet. — Chevaux engagesprix du vendomois. — Lang Hou, Aleor, Cuis-tot, Vardar.prix de l'orleaxais. — Anachronisme, HevDiddle Diddle, Gabie, Lis Rouge, Mandrin II, Huntress",Ecouves, Heros XII.prix de la sologne— Mandrin II, Whirlwind,Marcas, Cinder, Esope, Ullapoal, Quator, Evening,Dorido II, Casaor II, Ginger Ale, Magnifique, Gador,Auréolette, Loos 1U,Lotus V, Neuve Chapelle, Su¬prème II.prix de marchenoir. —Fronton Basque, This-tio, Merzée, Rikuit, Brüle Tout, Ekwanok, DoctorRyan, Huntress, Moatholon, Mandrin II, Montfaucon,Lemnos II, Les Beaux Arts, Rip, Miss Harleck, TheFox, Ullapoal, La Haulo Chevauc., Magnifique, LisRouge, Nereïs.prix de la beauce. — Gabée, Maximia, LaMaisonnette, Chadec, Great Sister, Sartelles, Nonan-telle.

Pronostics de o Paris-Sport »Prix du Vendomois.—Vardar, Lang Hou.Prix de t'Orleanais. — Anachronisme, Gabie.Prix de la Soiogne. — Esope, Cinder.Prix de marchenoir. — Ec. Langham, Brüle Tout.Prix de la Beauce. — Ee. Braquessac, Nonantelle.

TIRAGES FIWAiVCIERSDa 11 Juillet 1919

Crédit Foneier de FraneeFoncières 3 OIO1003

Le numéro 139.204 est remboursé par 150.000Irancs.Le numéro 210.988 est remboursé par 30.000irancs.

mmmrêgioialeHapfieus*

Société (fusicale. —Un groupe de musiciens vientde se constituer sous ia designation de La Gamme,dans Tunique but de venir en aide aux « Mutilés etOrphelins de guerre «, et a décidé d'organiser desmatinées et soirées dansantes dans lï salle desFétes d'Harfleur.Au cours d'une des deux premières soirées, unesomme de 60 fr. fut recueillie, puis versée aux in¬tentions précitées, 4 la mairie d'Harfleur.Dimanche 13 juillet ; Bal d'enfants. do 2 heuresa 3 h. 30 ; bal de grandes personnes, de 3 heures a6 h. 80. — Entree : Enfants, 0 Ir. 25 ; cavaliers,1 fr. 25 ; cavaliéres, 0 ir. 75.

Trouviile-Alliquervillamonument aux Nerts. — La souscription ouvertedans cette commune pour Térection d'un monumenta la mémoire des soldats morts pour la France, aproduit la somme de 4.433 ir. 50.

LiiiebonnsLES FÊTES BE LA VICTOIRESamedi IS juillet a 2 heures du soir, distributionde denrees aux indigentsLa veille, annonce do la fète par des salves d'ar-tillerie.Lo soir, a 9 heures, retraites aux flambeaux, avecle concours des Sociétés music-ales de la ville et dela Compagnie de sapeurs-pompiers.A 10 heures,. séance publique et, gratuite de cine-matographe, place Félix-Faure.Lundi 14juillet a six heures du matin, salvesd'artillerie.A 3 heures, remises de médailles d'honneur dutravail ; revue d'honneur de la Compagnie des sa¬peurs-pompiers.A 4 heures, concerts publics par les Sociétés mu¬sicales de la ville. Pendant le concert, distributionde jouets aux enfants.Défilé par les Sociétés musicales et la Compagniedes sapeurs-pompiers.

Feuilletonan PETITHAVRE 86

L1IERIIL'llOUPAR

DANIEL LESUEUR

— En ce cas, Monsieur,e'est parfait.Voyez-lc,Inutile de vous recommander.. .du'calme. . . e'est ducaiinequ'il faut. . .Nele laissezpas parler de i'accident.II s'ae-cuse le nialheureux.— II s'accuse?—Oui.G'estinsensé! Si quelqu'un availpu éviter la catastrophe, n'est-ce paslui ?. . . Uu chauffeur de ccue force1En¬fin, Monsieur,puisque vous avezdes sou¬venirscoininuns,parlez-luidu passé.Ne lelaissezpass'appesantirsar le présent.— G'estenteudu, docteur. Comptezsurmoi. »Le praticien parti, Maximese fit eott-duire auprès de Gervais.

Pensantqu'il se remettrait plus vite aParis, loin de la Louvette, oil tout lui rap-pellerait sa femme,le marquis et Famar¬quise lui avaient attribué un agréablepetitlogement,dans la partiedes communsdon-nant sur la rue, en leur hdtel, rue deLTile.La religieusedont le docteuravait pariésortitsur le palier lorsque ie domestiquefrappa.— « Ma sceur», dit M. d'Herquancy,« je vous serai reconnaissant de ne pasm'introduire vousmême auprès de voireroalade.Laissez-moientrer seul. Je eomptebeaucoupsur l'émotion inatlendue de maprésencepou• provoquerune réactiou sa-iutaire. G'estFavisdu docteur.— Commevous voudrez,Monsieur, fitla doucepersonne.Et eile s'effa^a.Maxime poussa une porte, puis uneautre, qu'il referma soigneusemerit.II neput s'emoêcherde tressaillir, quandi! ren-contrale regardde Gervais. Le chauffeur,,assis a une petite table, le front dans sesmains, avail levé la tête.. Ses yeux, enapercevantson visiteur, se fixerent effarés.halluciucs.

A 5 heures, séance gratuite de c!nématographe,réserrée aux enlants, salle de ia rue Pasteur.A 7 heures, 4 l'Hótel de Ville, banquet répubfi-cain. Prix de ia souscription : 8 irancs.Le soir, illuminations générales ; hals publics etgratuits, places Félix-Faure et Carnot.

FécampCérémonie patriotique. — Le Comité chargé deI'organisalion des fètes de la Victoire a décidé qu'afindo donp.ii- plus d'ampleur a la cérémonie projetéedevant ie monument des victimes du Devoir, enl'honneur des soldats morts pour ]a France, celle-ciaura lieu lo dimanche 13 juillet. Par suite, toutesles personnes qui ont repu des invitations pour lacérémonie du 14 juiliot,doivent se considérer commeinvitees 4 cette manifestation.Réunion a l'Hötei de Ville, a 10 heures.Départ du cortege a 10 h. 1/2.

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Du 11 juillet. — Maurice MÉNARD,rue Gustave-Brindeau, 77 ; René THERY, rue Francois Mazeline,70 ; Roger FAGOT, rue Hélène, 52 : Simonne BRAN-DALA, rue Félix-Faure, 22 ; Yvonne COAT, rueHélène, 13.

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DÉCÈSDu 11 juillet. — Julia TROÜVtë, veuve C0NSEIL,79, ans, sans profession, rue de Montivilliers, 43 ;GONZALEZ,mort-né féminin, rue du Général-IIo-che, 70 ; Sophie PELAY, 7G ans, sans profession, -Hospice ; Louis HUET, 54 ans, journalier, rue Hélène, 110 ; Louis CHAMBERL1N,41 ans, journalier,rue J.-Gruchet, 3.

MortpourlaFranceUne Messe a été dite dans Ia plus stricle inli-mité, le 11 juillet 1919, en Téglise de Graimbou-viile, a la mémoire deEmiie-Joseph LEBOURCfSoldat o« 24' d'infanterie

tombé au champ d'honneur, 4 l'age de 32 ans,au cómbat de Noulettes, le 25 mai 1915,et inhu-mé provisoirement a Ablain-Saint-Nazaire.De la part de :

M°' EmtteLEB0URG,sa veuve ;Iff. EmitienLEBOURG,son fils ;m. et M">'PERROTTEet ieurs Enfants;N. et éi"' EdouardLEBOURG;M. et Iff" Jules LEBOURGet Ieurs Enfants;m. et Iff"' Florcntin LEBOURGet Ieurs Enfants;M. et Iff" OAVANNEet Ieurs Enfants ;Iff, et Nm'CharlesLEBOURGet Ieurs Enfants;41.ei fff"' LEGRISet tears Enfants:Iff.et M" PALERAï et Ieurs Enfants;Iff. et Iff" POUPELet Ieurs Enfants:m. et M" FrancoisFIOELINiNI. JulesFIOELIN;Iff. et M"' AntonioAVILLA,ses frères, sceurs, beaux-frères, belles-sceurs ;iff.Edouard BERTINet ses Enfants ;sononcle, sescousinset cousines;Les Famitlss LEBOURG,FIOELIN, GEULIN,LAFOSSE,NAZE, IKARCOTTE,FONTAINE,R0S-SIGNOLet SEZAIZE.

PrieztouspourLuipulsqu'ilestmortpourVous'fGraville-Sainte-Honorine. (7581z)

Vous ètes priés d'assister aux convoi et inhu¬mation domadame Gabriel FOURNIER

Née TISONet deBernard FOURNIERDe la part de :

Lieutenant FOURNIER,chevalier de la Légiond'Honneur, et son Fils ;(ff. et Ai" Albert TISON;Iff" VeuoeLEFEBVRF.et la Familie.Réunion 4 la gare d'Harfleur, samedi 12 juillet, Itrois heures un quart. (7624z)

SociétédesMsasiens-LorrainsduHavre

Les membres de la Société des Alsaciens-Lorrains du Haore sont priés de vouloir bienassister a l'inhumation de

Monsieur Armand DRACHPrésident de la Société

décédé le 10 juillet, aprés une longue et doulou-reuse maladie.Le Comité adresse un appel ému 4 tous lesmembres, les priant de venir en plus grandnombre possible accompagner a sa dernièredemeure leur dévoué président et de lui témoi-gner ainsi fèurs regrets, en même temps qu'unedernière marqué de sympathie et de reconnais¬sance bien méritée.Les obsèques auront lieu samedi 12 courant,4 15 b. 1/2.Réunion au domicile mortuaire,58,rue Casimir- IDelavigne. (7524)

SociétédeSecoursiéutuels«Aidons-nouslesunslesadress

Le Conseil d'administration de la Société pro-fessionnello et familiale de secours mutuels" La France » a la douleur de faire part dudécès demonsieur Alfred LEIYIEILLE

dans sa 42' année.Chef de section a bord du steamer RochambeauAdministrateur de I« Société La FrancoOn se réunira au domicile morluaire, 23, rueRaspail, 4 huit heures du matin, Ie 12 courant.Port de l'insigne obligatoire.(7522) Le Conseild'Administration.

SOCIÉTÉANONYMBA CAPITALVARIABLE

« L'AURORE »Les souscripteurs des actions de Ia Société ano-nyme envoie de formation dite : Restaurant Coopi-ratlf des Cheminots «L'AURORE», au capital de2,500 francs, sont eonvoqués par les fondatcurs, enAssemblee générale constitutive, au Cerele Franklin(salle A), cours do la République, pour le mercredi16 Juillet 1919, a 8 h. 30 du soir.

ORDREDU JOUR :1' Vérification ct reconnaissance do Ia sincériWde la déclaration notariée de souscription et de vei-sement ;2' Nomination des Administrateurs;3' Nomination de Ia Commission de contröle ;4' Approbation des Statuts et constituiion délinl-tive de la Société ;5' Vote sur toutes autres propositions accessoires.

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GABRIELPARIS — Avenue Rachel, 7 — PARISTELEPHONE t MARC ABET 11-57

Deuxième PublicationSuivant acte sous signatures privées, en date auHavre du 25 juin 1919,M.Pierro-Léon Fouix, limo-nadier, et MmeEmma-Augustine Bétourné, sonépouse, demeurant ensemble au Havre, plaeo Riche¬lieu, rue de Paris, 98 et rue de 1'Arsenal, 1 et 3,Ont vendu a M. Alfred Lagneaux et MmeMarie-Emélie Orset, son épouse, demeurant ensemble aParis, rue des Ecoles, 17, le fonds de commerce deCafé, situé au Havre, place Richelieu, rue de Paris,98 et rue de 1'Arsenal, 1 et 3, connu sous le nom do

CAFÉ BE BARSSLes oppositions seront reeues dans les dix jours,au plus tard, aprés la présente publication parMM. P. Gabriel et Fils, intermédiaires do laditevente, au domicile élu, siège du fonds vendu, auHavre, place Richelieu, rue do Paris, 98 et rue de1'Arsenal, 1 ct 3.

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Gession de Fondsft" Avis

Par acte s. s. p., M. Louis Thierry, demeurant57, rue Hélène, a cédé son fonds d'Ep/cerie-Débit-Iffercerie a M.Ferdinand Vincent. La prise de pos¬session a eu lieu le 10 juillet 1919. Ce fonds a étépayé comptant. Pour les oppositions, s'adresser audomicile du vendeur, 53, rue Hélène.

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CessiondeFondsdcCommerce1" Avis

Par acte s. 3. p., M.Lueien Land* a vendu 9M. Gaston Regnieb, le fonds de Peinture et Vitreriequ'il exploite route Nationals, 21, a Gravillo.La prise de possession a eu lieu le 1" juillet 1919et election de domicile audit lieu. 12Si (7617z)

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Le Syndicat des patrons Coiffeurs du Havre etdes environs informe ie public qne le pourboire aété maintenu a cause qu'il so trouverait dans l'obli-gation d'augmenter d'autant lo travail, car le pour¬boire chez le coiffeur a toujeurs été considérécomme complément de paie.Quelques grandes maisons de la 1" categorie quiassurent la paie fixo demandée par le Syndicatouvrier ont supprimé totalement le pourboire et dece fait, ont fixe leur tarif de travail cn rapport avecl'augmcntation des saiaires, ct une afficho anposéadans leur maison avertit Ieurs clients qu'ilsn'dnt pas4 donner le pourboire.Dans notre assemblee générale du 10 juin, cettaquestion du pourboire a été trés discutée, aprés unvote a une grande majorité, le pourboire a étémaintenu.

Pour le Syndicat :ie président,

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— Tume recounais? demaadale comte,presque timidement.— Oui.Lesyeuxne bongeaient pas. La maigrefigure paraissait plus maigre encore, etmaladive,a cause de la barbe non faite, kcause aussi d'un silion rouge, en traversdu front.— Commentt'es-tu fait cette blessore?Ta n'as donepassauté a temps? Tu as étéprojeié contreune pierre ?— G'estla pierreque j'ai projetécontremoi», répliqua-t-il avec un a-proposquiprouvaitsa lncidité. « Nefallait-ilpas ren-dre plausiblemonévanouissement?— Tu Tasbieu simulé cet évanouisse¬ment.— Oh! simulé...— Avais-tu perdu connaissancepour debon?— Est-ceque je sais?. . . »II haussa les épaules et laissa retambersa tête sur sesmains.— En tout cas >»,reprit Ie comte, « tujoues parf'aitementla folie auprès de Iondocteur. car il s'v tromue

Maximehasardait chaque phrase aveccirconspection.Ne sachantque pensersurl'état mentalde Gervais, il ayangait pru-demmentles motscommeonavanceraitdesallumettesauprès d'une poudrière.Un sourd ricanement partit entre lesdoigts croiséssur le visagede I'homme.— II prétendque tu t'accuses », ajoutaMaxime.« G'estpéritlcax.— G'esthabile ».Un silence, Le comte s'approcha, posafraterneilement une main sur l'épaulevoütée.— Enfin,mon gargon, tu as accomplivaillamment,au risque de ta vie, la tAcheque je t'avais confiée.Tu m'as sauvé d'undangerque tu ne peuxcomprendre.. . undangerimmense.Tu as sauvé aussi quel¬qu'un d'autre...La face cachée se releva, horribled'ex-pression.— Unefemme?... pronongala bouc-beconvulsive.Le comtene nia pas.— Ah1ah i éclata Gervais.. . J'ai sauvé

une femme, Elle est bonne celle-ld1 J'aisauvé une femme.. . une. . . fem. . .Ses traits se crispèrent. . . Le misérablesembla s'hypnotiser, les prunelles dar-dées, loin au deia des murailles. Sansdoute, quelquevision effroyable le tenaitainsi, pétrifié,en proiea un tremblementqui le secouaitparsaccades.Le refletd'unetelle vision dans un tel regard fit frisson-ner Maxime.«Ah ! pensa-t-il, voilé donela fêlure. Jusqu'oü atteint-elle ce cerveaudontj'ai encore besoin. Bougre de sau-vagèl ne pouvait-il se débarrasser de safemme autrement?. . . sans la mettie encharpie ! »La partinvolontairequ'assumaitIe comtedans cette exécution atroce Téceeurait,lerévoltait. II l'eüt violemmentreproqhéeaubourreau d'Hortense,s'il ne s'était avéréque toute discussion sur ce sujet préci-piterait celui-civers ladémencefurieuse—cedont il eüt été plus sör encores'il avaitconnutous les détails, s'il avait su la be¬sognehorribleaccompliepar le mari assas¬sin pour béter la mortde la supplicée.«—«Vovoas.Gervais ». reurit-il, c ne

ressassonspas ce qui ne peut être changé.La fatalitéagissaitavecnous. Laissons-iuila responsabilitéde ce qui dépassaitnotrevouloir.Tum'écoutes.n'est-cepas ?—Oui,Monsieurle comte,» dit l'aulre,en ramenant vers son interlocuteur desyeuxmaintenantéteints.—« Gervais, tu peux compter sur mareconnaissance.Tu peuxmeJdemanderceque tu voudras.Toutde suite ou plus tard.Je ne te trouveraisjamais trop exigeant. »Cetteassurance, tellement significativadans la bouche de l'hommeriche, puis¬sant, de parolecertaine. qui la pronongait,laissa indifférent celui k qui elle étailadressée.—&Seulement,monprgon, il faut achs-ver tonoeuvre.11faut me remettre l'objetque tusais.»L'air étrange du chauffeur inquiétaMaxime,—« Tu comprends, j'ai attendu, pourvenir te le demander,que tu fussesréta-Wi.Mais,tarderdavantagedeviendraitdan-gereux, . . Autantpour toi-mêmeque pourmoi. CA

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LeCidreetlejfinhorsdeprixns sont chers, héias t Depuis plusieurs années, Ieprix du cidre et du vin augments toujours, et cetteannée l'augmentation est exorbitante. C'est ainsigu'on nous transmet des prix qui n'avaient jamaisete attoints. Aussi les ménagères n'ont-elies pas vusans une profonde amertume cette pénurie de cidreet de_vin qui les mettait dans l'impossibilité de s'ap-provisionner de boisson saine et agréable.Heurousement, un produit nouveau vient de serévéler, qui permettra a tout le monde de faire chezsoi.sans dèrangemeut et sansdifficulté, une boissondo ménage du goilt le plus agréable et ayant surtoutes les autres l'avantage de convenir aux esto-macs les plus déiicats.La boisson qu'ii donne est d'une conservation par¬faite et se présente commo la plus économique, laplus saine et la plus agréable des boissons de tableet peut éealement être emplové pour couper lesboissons fortes et pour adoucir celles qui sont dures.Connu sous le nom de « BOISSONT. B. » (abré-viation do trés bonne), nom bien mérité, ce produitse vend, dans toutes les bonnes épiceries, 1 fr. 75la boite permettant de faire 60 litres.Nous donnons ci-dessous l'adresse de quelquesmaisons vendant cette exquise boisson :Epicerie lf.has, 59, rue de Paris.• defeu, 12, boulevard Amiral Mouchez.■ ma ij, lard, au Rond-Point.• mutel, 286, rue de Normandie.« BAiLLEUL, rue Joseph-Morlent.• bisson, rue de Normandie.Sraollle. — pocpel, 20, route Nationale.Sanoic. — drieu, rue Sadi-Carnot, 10.St'Romain. — mollet, épicière.Etretat. — delaiiouher, ëpicier.töèlamare. — levesque, épicier.

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Imprimerie du Journal LE HAVRE35, rue Fontenelle, 35

Vu par Nous, Maire de la Villedu Havre, pour la legalisation dela signature O. RAaDOkÈX au*posée ci-cmlrt