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Traduction – adaptation stratégies et tactiques Les défis et les procédés possibles du traducteur et de l’entreprise en relation avec la traduction des textes polysémiotiques dans des contextes danois/français. Sarah le Fevre Johansen, 281654 Handelshøjskolen, Århus Universitet, 2009 – ISEK Antal tegn : 54.994 Vejleder : Patrick Leroyer

Sarah le Fevre Johansen - Traduction Adaptation Strategies Et Tactiques

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le theory de traduction

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Traduction – adaptation – 

stratégies et tactiques 

Les défis et les procédés possibles du traducteur et de l’entreprise en relation avec la

traduction des textes polysémiotiques dans des contextes danois/français.

Sarah le Fevre Johansen, 281654

Handelshøjskolen, Århus Universitet, 2009 – ISEK

Antal tegn : 54.994

Vejleder : Patrick Leroyer

TRADUCTION – ADAPTATION – STRATEGIES ET TACTIQUES  1 

1.  INTRODUCTION  1 

1.1.  INTRODUCTION  1 1.2.  FORMULATION DU PROBLEME  2 1.3.  SELECTION DES EXEMPLES UTILISES  2 1.4.  CHOIX DE THEORIES ET METHODES  3 1.5.  STRUCTURE  4 

2.  THEORIE  6 

2.1.  THEORIE DE LA TRADUCTION  6 2.1.1.  PROCEDE GENERAL  6 2.1.2.  MACRO‐STRATEGIES  7 2.1.2.1.  Fonctions  7 2.1.3.  MICRO‐STRATÉGIES  8 2.2.  LES ANNONCES PUBLICITAIRES  9 2.2.1.  MOYENS D’ACTION  9 2.2.1.1.  Les trois formes d’appel  9 2.2.1.2.  Evidence  9 2.2.2.  SEMIOTIQUE  9 2.2.2.1.  La fonction compositionnelle  10 2.2.2.2.  La fonction représentationnelle  12 2.2.2.3.  La fonction interactive  12 2.2.2.4.  Les trois types de message des annonces publicitaires  13 2.3.  LES TENDANCES ET STYLES DE VIE  14 

3.  VUE TRADITIONNELLE SUR LA TRADUCTION  15 

3.1.  TRADUCTION DE CODES LINGUISTIQUES  15 3.1.1.  MODE D’EMPLOI  15 3.2.  LE ROLE DU TRADUCTEUR  17 

4.  LES NOUVEAUX DEFIS DE LA TRADUCTION POLYSEMIOTIQUE  18 

4.1.  STANDARDISATION      ?  18 4.2.  STANDARDISATION ADAPTEE        (?)  23 4.2.1.  LE TEXTE, LES PHOTOS ET L’INTERACTION  24 4.2.2.  LES CANAUX DE COMMUNICATION  26 

4.3.  ADAPTATION       ?  26 4.3.1.  RALEIGH 2009  28 4.3.1.1.  Description dénotative – le message iconique non‐codé  28 4.3.1.2.  Description connotative – le message iconique codé  28 4.3.2.  VONBACKHAUS 2009  28 4.3.2.1.  Moyens d’action  30 4.3.2.2.  D’autres considérations  30 4.4.  LE ROLE DU TRADUCTEUR  32 

5.  MISE EN PERSPECTIVE  33 

6.  CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS  34 

7.  RESUME  36 

8.  BIBLIOGRAPHIE  38 

8.1.  LIVRES ET PÉRIODIQUES  38 8.2.  SITES WEB  39 

9.  LISTE D’ABREVIATIONS  40 

10.  LISTE DE FIGURES  41 

11.  LISTE DE PIECES JOINTES  41 

 

1

1. Introduction 

1.1. Introduction 

Dans la société aujourd’hui, la traduction est plus importante et utilisée que jamais. Dans un monde

qui est de plus en plus moderne et globalisé, nous cherchons de plus en plus le sûr, le

reconnaissable, le local et ce qui est riche de notre propre culture. Un résultat de ce développement

est une quantité croissante de traductions. Nous rencontrons les traductions chaque jour sous

plusieurs formes – de l’inscription sur le shampooing, au sous-titrage à la télévision, à quelques-

unes des publicités que nous voyons au quotidien et dans les brochures, etc. Même quand nous n’en

sommes pas conscients, nous lisons des traductions.

La traduction est à la fois un produit fini, et un processus conceptuel. La traduction existe à deux

niveaux opposés. Elle existe à un niveau où elle a un sens étroit : le « transfert » conceptuel est

limité. Ce niveau comprend entre autre les textes spécialisés et d’autres textes où le cadre de

référence et compréhension est presque le même dans la LS et la LC. C’est-à-dire que dans ce sens

la traduction consiste à traduire les mots du texte. Pour mieux comprendre cela, il faut présenter

l’autre niveau, où la traduction est vue dans un sens large. La traduction est alors plutôt considérée

comme la traduction d’un concept avec ses idées et ses cadres de compréhension et d’interprétation.

Sur ce niveau nous trouvons p. ex. la plupart de la publicité complexe – qui contient des photos, des

illustrations et du texte et qui est rédigée pour une cible spécifique avec p. ex. certains cadres de

référence et de compréhension culturelle, des valeurs spécifiques et des connotations. Le

« transfert » conceptuel est alors maximal.

Chacun des deux niveaux pose des demandes spécifiques et lance des défis au traducteur. C’est

cette problématique qui est traitée dans ce mémoire. Des branches et produits différents qui

recoupent les deux niveaux et qui lancent des défis différents au traducteur ont été choisis. Ces

branches seront présentées plus bas. Par cela, la formulation du problème pour ce mémoire de

licence est la suivante :

2

1.2. Formulation du problème 

La traduction est à la fois un produit fini et un processus plus ou moins complexe. C’est la

métaphore du «transfert» qui est utilisée pour décrire le processus de traduire. Dans certains

contextes, le transfert est minimal et la traduction pose peu de défis et problèmes ; dans d’autres, le

défi de transférer un concept ou une idée est maximal. Dans ces cas, la traduction implique

fortement la créativité tant que le savoir du traducteur :

1. Qu’est-ce qui fait qu’un texte est plus ou moins compliqué de traduire? Dans quels contextes?

2. Que fait le traducteur et l’entreprise pour manier les problèmes et les défis que cette complicité

pose pour faire la meilleure traduction possible?

3. Quelles stratégies, tactiques, solutions utilisent-ils dans un cas ou dans un autre?

1.3. Sélection des exemples utilisés 

Dans ce mémoire, je me concentre sur quatre branches spécifiques. En plus, je me concentre sur les

différences et les similitudes entre le Danemark et la France. Il existe bien sûr beaucoup plus de

possibilités de choix de branche et contexte mais ceux que j'ai choisi d'utiliser sont quelques-uns

des exemples les plus évidents mais qui pose le même degré de défis. Je donne aussi quelques

exemples moins évidents mais nécessaire pour démontrer les défis qui sont lancés aux traducteurs.

J’implique p. ex. de bons des exemples d'autres langues ou cela est nécessaire.

Dans ce paragraphe, je présente les branches et contextes choisis. Dans le chapitre 3 ‘Vue

traditionnelle sur la traduction’, j’utilise un mode d’emploi comme exemple parce qu’il sert bien à

démontrer le rôle traditionnel du traducteur. Après, les théories et les méthodes choisies et la

structure du mémoire sont précisées et expliquées.

Chapitre 4 ‘Les nouveaux défis de la traduction polysémiotique’ contient des analyses

de communication de marché en vue de la traduire et voici les exemples qui servent comme base

empirique : les deux exemples dans le paragraphe 4.1. ‘Standardisation’ sont Disneyland® Resort

Paris et Legoland qui sont deux bons exemples de concepts globaux et standardisés. Ensuite pour

exemplifier la standardisation adaptée1, j’ai choisi les cuisines parce que les différences de

1 Paragraphe 4.2.

3

connotations d’un Danois et d’un Français sont parfois les mêmes et parfois opposées. Puis le vélo

est un exemple de produit qui donne presque toujours des connotations divergentes pour les Danois

et les Français. Ansi, les vélos vont m’aider à expliquer le concept ‘adaptation’2.

Ainsi, tous les exemples dans ce mémoire sont choisis en relation avec la formulation

du problème. En plus, ils sont tous de bons objets d’analyse, car je me suis assurée qu’ils sont

pertinents au niveau des contenus.

1.4. Choix de théories et méthodes 

Ainsi, le corpus de ce mémoire est basé sur des analyses de données empiriques spécifiquement

sélectionnées pour l’intention plus des réflexions relatives au sujet. Par cela, l’intention de ce

mémoire n’est ni d’affirmer ou confirmer ni de mener à de nouvelles théories sur le domaine de la

traduction. En revanche, ces réflexions chercheront à aboutir à une confirmation du fait qu’il y aura

de plus en plus une nécessité de faire plus de recherches sur les traductions polysémiotiques pour

développer des procédés, plus à des recommandations pour la manière de travailler avec les

(con)textes existants.

Les analyses de ce mémoire sont faites à la base de théories de plusieurs disciplines différentes qui

sont présentées et motivées ici.

Traduction

Pour faire des analyses efficaces, je combine plusieurs théoriciens en utilisant principalement les

théories de Anne Schjoldager (2008) qui sont bien développées et nouvelles. Ensuite j’emploie

quelques théories de Jean Delisle (1996) et Ulla Bidstrup (1994). Ces derniers ne sont pas

particulièrement récent mais ils abordent des points essentiels pour le travail de la traduction.

Annonces publicitaires

Les analyses des annonces/brochures publicitaires sont basées sur les trois métafonctions de Kress

et van Leeuwen (1998) qui sont de bons outils pour analyser les différents niveaux sémiotiques et

Roland Barthes qui a isolé trois types de message dans les annonces publicitaires (Johansen 1999 :

pp. 149-150) dont je me sert puisqu’ils s’utilisent aussi bien pour les brochures publicitaires.

2 Paragraphe 4.3

4

Tendances et styles de vie

Dans le but de comprendre le consommateur du présent et de savoir les tendances à prendre en

considération, je renvoie à Louise Byg Kongsholm dans chapitre 2.3.

1.5. Structure 

Ce paragraphe sert à clarifier la structure du mémoire. Il est divisé en 6 chapitres qui visent à

répondre à la formulation du problème. En dessous, la structure des chapitres est illustrée dans la

figure suivi d’une explication des chapitres principaux :

Introduction 

↓ 

Théories 

↓ 

Vue traditionnelle sur la traduction  

↓ 

Les nouveaux défis de la traduction polysémiotique 

↓ 

Mise en perspective 

↓ 

Conclusion et recommandations 

Figure 1: La structure des chapitres

Chapitre 3 est un récit du travail normal du traducteur. Le but de ce chapitre est de mettre en

perspective les chapitres suivants pour mieux comprendre la perspective dans laquelle je souhaite

mettre le métier de la traduction.

5

Dans chapitre 4, les traductions sont vues comme une notion plus élargie. Il est subdivisé en trois

paragraphe qui fonctionnent comme une gradation – des traductions plus globales et standardisées

aux traductions plus locales. Ce chapitre met aussi en perspective les réflexions faites en les

enchaînant avec la situation actuel dans la société aujourd’hui et les recherches qui sont faites sur le

domaine de la traduction.

Chapitre 5 contient une évaluation courte du réalisme des réflexions concernant le développement

du travail d’un traducteur. Aussi, ce chapitre court contient des suggestions d’autres éléments qui

pourront être pris en considération.

6

2. Théorie

Chapitre 2 présente les théories dont je me sers pour les analyses dans les chapitres 3 et 4.

2.1. Théorie de la traduction 

De nouvelles théories sont souvent formulées sur le domaine de la traduction mais des théories sont

continuellement nécessaires. Les théoriciens s’accordent sur certains points – p. ex. sur le fait que

les traducteurs toujours ont pris en considération et été attentifs aux différences de culture

(Robinson 2003: 186). Mais sur beaucoup de points les théoriciens n’arrivent pas à s’accorder sur

les bons tactiques d’utiliser pour faire la meilleure traduction. Dans ce mémoire, Anne Schjoldager

(2008) est la source primaire de théorie de traduction. Je renvoie aussi à des théories de Jean Delisle

(1996) puisque Schjoldager (2008) n’a pas un procédé direct, et Ulla Bidstrup (1994) sur les

fonctions de texte.

La traduction se défini comme ceci: « the replacement of textual material in one language (SL) by

equivalent material in another language (TL) » (Catford 1965 : 20). A ajouter que c’est à un autre

destinataire dans un autre contexte. Les théories de traduction sont nécessaires pour résoudre les

problèmes qui se posent – aucuns problèmes ; aucunes théories de traduction (Newmark 1988: 9

cité par Schjoldager 2008: 13)

2.1.1. Procédé général 

Dans ‘le journal du TRADUCTEUR’ (Mars 1996), Jean Delisle donne sa proposition pour un

procédé probablement fait pour les traductions plus longues mais il s’applique aussi bien aux

traductions courtes. Il est divisé en trois phases :

La phase ‘AVANT’ comprend la mise en situation, la lecture et la compréhension. Il s’agit de retirer

le plus d’informations possible du texte comme moyen de communication – sa fonction, son

origine, ses destinataires. « La lecture fait voir le texte comme un tout structuré » en lisant le texte

plusieurs fois pour bien le comprendre (Delisle 1996 : 9). Le sujet est déduit à l’aider du contexte,

des moyens de cohérence, des registres de langue utilisés, le style, les figures rhétoriques, la tonalité

avec lesquels le traducteur prévoit les problèmes et les procédés au moment du transfert (Delisle

1996 : 9). Pour faire la meilleure traduction, il faut faire des recherche sur ce que on ne comprend

RIZAL
Highlight

7

pas (Delisle 1996 : 17).

Dans la phase ‘PENDANT’, nous passons au transfert. Delisle conseille de prendre son point de

départ dans un premier jet en bon français sans perdre de vue l’ensemble du texte et en faisant des

corrections progressivement.

‘APRES’ : faire la vérification du produit fini et une mise en forme définitive en doutant le plus

possible.

2.1.2. Macro­stratégies 

A chaque fois qu’un traducteur est assigné une tâche, il doit se décider sur une stratégie totale. En

général, les théoriciens sont plus ou moins d’accord sur la division entre les traductions conçu en

fonction du TC qui visent à recréer un effet équivalent et les traductions conçu en fonction du TS

qui focalisent sur la forme et le contenu du message (Schjoldager, 2008: 68). Le traducteur doit se

décider sur une des deux stratégies.

Entre les 7 dichotomies référées par Schjoldager (2008: 68-70), j’ai choisi celle de Newmark parce

qu’elle convient le mieux à mon objectif.

Newmark (1977/1989: 118 cité par Schjoldager 2008: 69) distingue entre la traduction

sémantique et la traduction communicative. La première rend le sens linguistique exacte du TS. Le

traducteur agit comme communicateur de la communication de quelqu’un d’autre. Le produit fini

est une traduction ouverte (Schjoldager 2008: 72). L’autre vise à reproduire le même effet sur ses

récepteurs nouveaux que celui obtenu par le TS sur les lecteurs ou comme Jakobsen (1994: 50)

décrit sa traduction fonctionnelle: ”doing for a new target audience what the source text did for its

readers”. Le traducteur exerce la fonction d’intermédiaire entre les parties primaires d’une situation

de communication (Schjoldager 2008: 71-72).

2.1.2.1. Fonctions

La fontion d’un texte indique l’intention de l’émetteur et aide à choisir une stratégie de traduction

adéquate. Voici, les trois fonctions pertinentes (Bidstrup, 1994 : pp. 12-15) :

Avec la fonction référentielle l’intention est de présenter un sujet ou un objet à un récepteur

intéressé. Le vocabulaire et la syntaxe du sujet déterminent la structure – p. ex. la lettre

8

commerciale. (Bidstrup, 1994 : pp. 12, 15)

Dans la fonction expressive l’émetteur s’exprime devant un récepteur. La créativité et la subjectivité

de l’auteur déterminent le choix de vocabulaire – p. ex. la lettre d’amour.

La fonction directive focalise sur le récepteur. L’intention est de le persuader ou le faire adopter une

attitude particulière. Les moyens de persuasion sont dominants dans la structure du texte – p. ex. la

lettre/annonce publicitaire.

Les fonctions mixtes : un texte a plusieurs fonctions. ((Bidstrup, 1994: 29)

2.1.3. Micro­stratégies

Au transfert du message du TS au TC, des problèmes peuvent se poser concernant les mots et les

phrases. Les micro-stratégies visent à manier ses problèmes (Schjoldager 2008 : 89-112). Ci-

dessous, il y a un tableau des micro-stratégies :

Figure 2: A taxonomy of microstrategies (Schjoldager 2008: 92)

9

2.2. Les annonces publicitaires  

Pour l’analyse de l’importance des éléments non-verbaux et leurs relations avec la culture danoise

ou française, j’ai besoin de divers outils. Dans l’intention de faire des analyses d’annonces et

brochures publicitaires plus bas, ce paragraphe présente les théories choisies.

2.2.1. Moyens d’action 

Quelques moyens d’action pertinents utilisés dans la publicité sont présentés ici :

2.2.1.1. Les trois formes d’appel

Les formes d’appel sont des moyens rhétoriques utilisés comme le nom l’indique pour faire appel

aux récepteurs d’un texte (Andersen 2001). Il y en a trois :

Logos fait appel à la logique et la raison des gens en utilisant des arguments logiques et factuels

(Andersen 2001 :120, 122).

Ethos s’attache à la personne qui transmet le message. La force de l‘appel dépend de la crédibilité

de cette personne, de l’entreprise qu’elle représente et/ou du produit ou de la marque eux-mêmes.

(Andersen 2001 : 120-120)

Pathos fait appel aux émotions immédiates et aux sens de nature de l’interlocuteur. (Andersen

2001 : 121)

Ces trois intentions sont toujours plus ou moins présentes (Andersen 2001 : 121). Ce que nous

voyons plus bas3.

2.2.1.2. Evidence

L’évidence, qui fait appel aux émotions et à la raison, est quand un produit obtient une valeur de

vérité en laissant le récepteur vivre l’effet lui-même. L’effet est obtenu p. ex. par la narration.

(Andersen 2001 : 129).

2.2.2. Sémiotique

Le layout est très important dans les annonces publicitaires. Un layout se compose de trois systèmes

3 Paragraphe ’4.1. Standardisation’

10

avec lesquels on construit le page de sorte que les éléments sont enchaînés et cela donne un

ensemble significatif et cohérent. Ces éléments sont p. ex. textes, photos et illustrations graphiques

(traduit de Kress & van Leeuwen 1998: 188)

Ce paragraphe présente les trois métafonctions trouvées dans une annonce publicitaire (Jewitt 2001)

et puis les trois types de message de Barthes (Johansen 1999).

2.2.2.1. La fonction compositionnelle L’organisation de ces éléments sur la page indique ses valeurs d’information. Ainsi, un élément

placé un bas n’a pas la même valeur qu’un élément un haut (Kress et van Leeuwen 1998 : 188).

Ainsi, Kress et van Leeuwen ont divisé la page :

Figure 3: The dimensions of visual space (Kress et van Leeuwen 1998 : 198)

Given : pour qu’un élément soit classé comme given4, il faut que ce soit quelque chose qui est déjà

connue par le lecteur ou dont il est familier – du savoir universel, évident. (Kress et van Leeuwen

1998 : 189)

New : un élément new5 demande de l’attention extra, car le lecteur n’a pas de connaissance en

avance de l’élément – problématique ou contestable. (Kress et van Leeuwen 1998 : 189)

4 donné

11

Ideal : comme le nom l’indique les éléments dans la zone ideal6 sont représentés comme étant

idéalisés ou généralisés. (Kress et van Leeuwen 1998 : 193)

Real : les informations en bas de la page s’opposent en contenant les informations real7 –

spécifiques et pratiques. (Kress et van Leeuwen 1998 : 193)

Centre >< margin8 : Dans la composition, l’élément placé au millieu, est représenté comme le

nucléus de l’information et les marges contiennent les informations subordonnées. Quelques fois les

marges sont aussi divisées en given/new et d’autre fois il n’y a pas de polarisation. (Kress et van

Leeuwen 1998 : 196).

Il faut se noter que la disposition peut être culturellement déterminée – c.a.d. quel élément on

associe à quelle valeur (Kress et van Leeuwen 1998 : 194).

Salience et encadrement

Kress et van Leeuwen utilisent les expressions ‘salience’ et ‘encadrement9’. La salience peut créé

une hiérarchie d’importance entre les éléments sur une page n’importe leurs position en les faisant

ressortir de sorte qu’ils demandent de l’attention immédiate du lecteur. Les moyens pour faire un

élément plus salient sont p. ex. couleur, taille, perspective, quantité ou netteté (Kress et van

Leeuwen 1998 : 200). L’encadrement connecte ou déconnecte les éléments. Cela est fait en créant

une (dé-)continuité en forme, couleur, netteté etc. ou en mettant des lignes d’encadrement (Kress et

van Leeuwen 1998 : 203). Ce que nous allons voir dans le paragraphe 4.3.

La salience, l’encadrement et le placement des éléments créent ensemble un certain

ordre de lire la page vu que les yeux sont plus ou moins guidés. (Kress et van Leeuwen 1998 : 205)

En France et au Danemark cela est influé du fait que nous lisons de gauche à droite dans l’ouest.

Cette manière de lire la page est créée sciemment par l’émetteur et montre ses intentions. (Kress et

van Leeuwen 1998 : 206)

5 nouveau

6 idéels

7 réelles

8 Le centre >< la marge

9 framing

12

2.2.2.2. La fonction représentationnelle

Elle décrit comment les participants visuels sont liés dans une façon qui donne du sens (Jewitt

2001 : 141).

Représentation narrative

Les participants visuels sont liés en fonction de leurs actions et/ou la présence d’un vecteur qui lie

les participants (Jewitt 2001 : 141) – ce que nous allons voir dans le paragraphe 4.2.

Représentation conceptuelle

Cette structure est plus passive et n’a pas de vecteur (Jewitt 2001 : 143). Elle représente les

éléments plus généralisés et « as [...] meaning something, or belonging to some category, or having

certain characteristics[...]. » (Jewitt 2001 : 141)

2.2.2.3. La fonction interactive

Décrit l’interaction entre le monde conçu dans l’image et le spectateur.

Distance

Si les participants sont vus de très près cela crée une intimité. Contrairement, si on les voit de plus

loin on les voit comme les étrangers au quotidien. (Jewitt 2001 : 146)

Contact

Les yeux d’un ou plusieurs participant dans l’image regardent directement sur le spectateur et crée

une sorte de ‘demande’ (Jewitt 2001 : 145). Sans ce contact l’image représente une ‘offre’.

Angle optique

Il existe beaucoup d’angles optiques. Chacun peut avoir un sens particulier dépendant du

spectateur (Jewitt 2001 : 135) :

- La perspective à vol d'oiseau : l’image conçu dans cet angle crée souvent l’idée que le

spectateur a le pouvoir contrairement à...

- La contre-plongée : où le participant dans l’image a le pouvoir imaginaire.

13

2.2.2.4. Les trois types de message des annonces publicitaires

Barthes distingue entre le linguistique et visuel dans les annonces publicitaires avec trois types de

message (Johansen 1999 : 149) :

Le message linguistique

Ce message concerne tous les éléments verbaux – para-texte, légende, texte principale etc. Ces

éléments et le visuel (photos, illustrations, etc.) sont toujours en interaction. Ainsi, les éléments

verbaux peuvent avoir de différentes fonctions par rapport au visuel. Je cite celui qui est pertinent

pour mon mémoire – l’ancrage (Johansen 1999 : 159) dont il y a deux formes – l’interprétation : où

le texte assure une interprétation (connotée) spécifique du lecteur, l’identification : où le texte

identifie ce qui est sur la photo – description dénotative.

Le message iconique non-codé

Ce type concerne le visuel sur le niveau dénotatif, perceptif, et littéral (Johansen 1999 : 149). Le

message iconique consiste des éléments minimum néccessaires pour identifier la scène (Johansen

1999 : 153). Eco a développé ultérieurement la notion de la dénotation de Barthes. Il la définit

comme ceci :

« C’est la référence immédiate que le code assigne au terme dans une culture donnée » (Eco 1972 :

87)

Eco considère la dénotation comme étant déterminée de la culture et non pas non-codé comme

Barthes (Johansen 1999 : 152-153).

Le message iconique codé

Ce message concerne aussi le visuel mais sur le niveau connotatif, culturel, et symbolique. Le

spectateur décode un certain nombre de décodages plus ou moins individuels en fonction des

observations faites sur le niveau dénotatif (Johansen 1999 : pp. 149-150).

14

2.3. Les tendances et styles de vie 

Tous consommateur agit en fonction de l’esprit d’époque qui désigne ce qui caractérise une période

du temps de 10 à 20 ans. (Kongsholm 2007 : 57-58)

Il est important de noter que cette période est influée par la crise financière qui a commencé en

2008. Le résultat est une baisse de la consommation que les industriels et les distributeurs doivent

surveiller de près et prendre en compte dans leur commercialisation10.

Avec cela, on allait de l’optimalisme (1998-2008) avec la dépense illimitée, le superflu

d’information et choix et l’optimalisation de la vie familiale, la carrière etc. (Kongsholm 2007 : 59-

60) à une nouvelle période imprégnée par la crise financière. Cela s’accorde à une certaine mesure

aux prédictions de Kongsholm (2007 : 64-71) qui appel cette nouvelle période, dominée par une

nouvelle moralité et le besoin de simplicité, le ‘substantialisme’. Les achats sont bien mesurés et la

consommation s’incline principalement à cause de la crise économique. Kongholm se trompe sur

plusieurs points, car elle n’a pas prévu cela (2007 : 65). D’autres mots significatifs sont : l’écologie,

la santé, l’environnement, l’approfondissement etc. (Kongsholm, 2007: 66-67, 70). Ces

consommateurs sont autant segmentés selon comportement, style de vie et valeur que par âge,

profession et revenu (Olsmats 2002: 114).

10 www.lemonde.fr

15

3. Vue traditionnelle sur la traduction 

3.1. Traduction de codes linguistiques 

Il était une fois où on croyaient que si on criait assez fort dans sa propre langue en face d’un

étranger, il devrait absolument comprendre comme chaque autre individu civilisé (Cao, 2007: Vii

Foreword).

Heureusement, ce n’est plus comme cela aujourd’hui où de nombreux traducteurs sont diplômés par

tout chaque année dans toutes les langues qui ont chacune ses métaphores et expressions

idiomatiques qui sont parfois difficiles à traduire avec exactement la même signification et nuance.

Certaines cultures et langues se ressemblent plus que d’autres et cela rend le travail du traducteur

plus facile. Cela concerne p. ex. le Danemark, le Norvège et la Suède mais aussi la France et

l’Espagne (Cao, 2007: 30). Il y a aussi des cultures qui sont si loin l’une de l’autre que le savoir et

la créativité du traducteur sont fortement mises à l’épreuve. Cela s’applique aux contextes entre p.

ex. l’Afrique et le Danemark ou l’Afghanistan et la Norvège ou simplement entre des pays de

l’Occident comme la France et le Danemark où la conception de l’humain, le cadre de référence et

compréhension, les connotations des gens et les cultures sont très différents.

Dans cette vue, la traduction pose des demandes au traducteur sur le savoir des cultures tant qu’au

savoir technique et spécialisé sur la LS et la LC. Un bon exemple où tout cela est exercé, que je ne

traiterai cependant pas, est dans les textes juridiques (Cao, 2007) puisque dans ce genre il faut un

très bon savoir technique mais aussi beaucoup de savoir sur la culture et l’histoire des deux langues

en vue11.

3.1.1. Mode d’emploi 

Le mode d’emploi d’un sèche-cheveux de Braun (p.j. 1) est un exemple d’une traduction

traditionnelle qui ne pose pas de grands problèmes. Le contenu du texte n’a pas d’éléments visuels

complexes et ne demande qu’un minimum de savoir culturel au lecteur et au traducteur. Cependant,

le traducteur doit bien connaître les fonctions et la nature de la LS et la LC.

Quant au fait qu’il est difficile même parfois impossible de parler d’un original dans ce genre de

11 Voir 5. ’Mise en perspective’

16

textes, ceci est une analyse comparative de deux versions du mode d’emploi de Braun.

• Situation de communication (p.j. 1)

o Emetteur: Braun

o Destinataires: utilisateurs d’un sèche-cheveux A 1000, ATD 1000 ou ATD 1000A de

Braun

o Fonctions: (Bidstrup, 1994: 13).

directive: le but est de faire les utilisateurs faire ou ne pas faire certaines actions.

Ex. français: infinitif de verbes d’action: brancher, prendre, enrouler.

Ex. danois: impératif: kontrollér, spørg, sørg for.

référentielle avec le but de les informer sur les points importants en utilisant leur

sèche-cheveux

Ex. “Pour une protection supplémentaire, il est conseillé de faire […]”

• Macro-stratégie

o (Schjoldager 2008: 72) Traduction sémantique et ouverte – les lecteur savent qu’ils

lisent une traduction. Le traducteur vise à reproduire la forme et le contenu exact du

texte source. Cela ce voit très clair dans la structure de traits qui est exactement le même

dans toutes les versions. P. ex. dans les points 2 et 6 les sujets sont ‘de ne jamais utilisé

l’appareil à proximité de l’eau’ (2) et ‘le cordon’ (6). En haut, la langue est indiquée,

suivi des six points, puis en bas des informations sur le branchement, la conformité aux

normes Européennes et des informations sur l’enlèvement de l’appareil.

• Micro-stratégie

o (Delisle 1996: 9) Tonalité: neutre, impersonnelle – ni d’adjectifs ni de figures

rhétoriques, utilisation d’infinitif et passif – “s’assurer que”, “il est conseillé de”.

o Phrases: courtes – « Sørg for, at der ikke spærres for luftind- og udtag, når hårtørreren

17

er tændt » 12.

o ’un disjoncteur […] n’excédant pas 30 mA’ ’HFI/HPFI relæ’: seule exemple où la

traduction est conçue en fonction de la cible – les Danois.

3.2. Le rôle du traducteur 

Dans cette vue vue traditionnelle le traducteur traduit un texte écrit ou parlé et son travail est limité

à traduire les mots d’un texte et non pas rendre compte du visuel. Comme les méthodes pour

traduire un tel texte sont nombreuses, cela demande déjà beaucoup de savoir technique sur les

langues tant que sur les cultures et la communication. Le traducteur manie les problèmes concernant

la traduction en analysant et comprenant bien la situation de communication, ensuite le TS et puis le

reformuler dans la LC (Delisle 1996: pp. 9, 17-18). Le mode d’emploi exemplifie seulement une

méthode de traduction traditionnelle. Des macro- et micro-stratégies ont été bien choisis par le

traducteur selon la fonction du texte. Cela a été prouvé avec quelques petits exemples.

L’importance du visuel est de plus en plus grande et demandera probablement de nouvelles

recherches de traduction. Cela va être traité dans chapitre 4.

12 “Prendre soin de ne pas obstruer les grilles d’arrivée et de sortie d’air lorsque le sèche-cheveux fonctionne”

18

4. Les nouveaux défis de la traduction polysémiotique 

L’intention de ce chapitre ne s’explique pas mieux qu’avec les mots d’Anne Schjoldager (2008) :

“[…] it is not my intention to diminish the importance of the spoken or written word, neither in

original texts nor in translations. All I wish to accomplish is to contribute to a wider understanding

[...] of the field of translation[…]”

Alors dans ce chapitre, je présente une vue plus élargie sur les traductions où les charges du

traducteur renferment l'incorporation de divers éléments visuels tel que les photos, les illustrations

graphiques et les typographies mais ces derniers ne sont pas abordés vu qu'ils sont rarement

essentielles pour la compréhension.

En choisissant les annonces publicitaires, je traite un sujet très pertinent de la traduction

polysémiotique combinée avec la communication du marché. Les annonces publicitaires et les sites

Web d'entreprise sont les deux genres desquels je retire des exemples. Le chapitre est divisé en trois

sous-sections: la standardisation (4.1.), la standardisation adaptée (4.2.) et l'adaptation (4.3) qui

fonctionnent comme une gradation. Les produits et les annonces publicitaires dans la première

catégorie (4.1. Standardisation) représentent ceux avec lesquels on n'attache presque rien de

culturelle – ils sont globaux. La deuxième catégorie (4.2. Standardisation adaptée) comprend les

produits qui demandent un peu plus d'attention – selon les choix des entreprises. Le dernier

paragraphe (4.3. Adaptation) est celui qui lance le plus de défis. Ces produits ont souvent un sens

très particulier de culture à culture – la communication est locale. C'est dans ces contextes que le

choix de stratégie et la créativité du traducteur travaillent le plus. Les produits de chaque catégorie

sont présentés sous les paragraphes respectifs.

4.1. Standardisation      ? 

Le but supérieur de la traduction standardisée est de faire en sorte que la communication fasse appel

à le plus de gens possible à travers des cultures différentes. Alors, les entreprises n’incorporent

presque pas d’éléments culturels. Dans le but de montrer ce qu’est la standardisation et de motiver

les choix de stratégie possiblement pris par les entreprises et les traducteurs, ce paragraphe contient

une analyse comparative de textes de la branche des parcs d’attractions. L’industrie des parcs

d’attractions a presque toujours des conceptions globales. Alors, il est bien évident de faire une

19

communication standardisée. Pour cette raison, cette branche est excellente pour exemplifier que

dans certains contextes il est possible de faire une communication globale qui n’exige presque

aucune adaptation culturelle dans la traduction.

Les objets d’analyse ont été trouvés sur les sites Web de Legoland – un en danois, un en anglais – et

Disneyland – un en danois, un en français. Ils ont tous les deux des conceptions globales qui

peuvent facilement être adopter par d’autres pays presque sans besoin d’adaptation. Alors, leurs

idées font appel à un très grand nombre de personnes avec la même communication – les mêmes

photos, les mêmes connotations etc. Cela va être montrer ici :

Mise en situation

Base empirique : sites Web

Emetteurs : Disneysland ® Resort Paris13 et Legoland14

Destinataires : clients (potentiel), personnes intéressées puis ceux qui tombent sur le site par hasard

Fonctions (Bidstrup 1994 : pp. 12-13) :

o Directives : faire venir les gens à Legoland et Disneyland, respectivement.

‘Udlev dine drømme’15 , ‘Take a tummy-tickling ride skyward’16

o Référentielles : présenter et informer

La description des attractions17, l’article sur ‘Pin Trading’18

13 www.disneylandparis.fr + www.disneylandparis.dk

14 www.legoland.dk

15 www.disneylandparis.dk (2b) + ’L’occasion de voir vos rêves se réaliser’ www.disneylandparis.fr (1a)

16 www.legoland.dk (2) = ’Prøv en maveildrende lufttur’ www.legoland.dk (1)

17 www.legoland.dk (1) + (2)

18 www.disneylandparis.dk (2b) + www.disneylandparis.fr (2a)

20

Macro-stratégies

Page d’accueil : Je traite celle de Disney qui est le plus vaste. La structure de la version danoise et

la version française est identique. A première vue, la page semble relativement ahurissante. Cela est

dû aux multiples canaux sémiotiques qui sont en (inter)action : photos, texte, illustrations

graphiques et éléments interactifs. Tous ces éléments se retrouvent sur les deux versions et ils ont le

même degré de salience et le même encadrement.

« La magie disney »19 : le menu est placé en haut. Le reste de la page en dessous est divisée en

donné/nouveau tant qu’en idéel/réel – p. ex. en haut : des photos qui représentent l’idéel ; en bas : la

description réelle de diverses propositions de Disney. Comme avec la page d’accueil, les mêmes

objets sont salients et encadrés identiquement et nous observons aussi que les mêmes photos ont été

utilisées – voir figure ci-dessous.

Figure 4: www.disneylandparis.fr (2a) + www.disneylandparis.dk (2b)

Des valeurs de Disneyland sont ancrées interprétativement (paragraphe 2.2.2.4) dans les photos.

Ainsi, il est possible que les spectateur des photos déduisent des valeurs comme amusement, rêve

etc. Les photos ont aussi une valeur d’ethos à la condition que le spectateur les interprète en tant

que représentations réelles de personnes qui ont visité le Parc Disney.

19 www.disneylandparis.fr (2a) + www.disneylandparis.dk (2b)

21

Figure 5: www.disneylandparis.fr (2a) + www.disneylandparis.dk (2b)

Cette photo de figure 520 d’une fille qui serre Pinocchio dans ses bras peut fonctionner comme

appel d’ethos puisqu’elle est le preuve que l’opportunité de rencontrer les stars Disney comme

l’article et son titre ‘Venez les rencontrer’21 le promet est réelle. Elle prouve ainsi que c’est amusant

de visiter le Parc Disney.

« Miniland »22: Je note que la structure et l’encadrement qui est très visible des deux versions de

cette sous-page sont identiques. L’encadrement sur cette page lie les éléments au millieu qui sont

tous encadré en bleu clair et ils sont déconnectés du menu encadré en jaune (voir figure 6: page 22).

Figure 6: www.legoland.dk (1) + (2)

20 Plus les photos de figure 4

21 www.disneylandparis.fr (2a)

22

Micro-stratégies

Dans ces traductions communicatives ouvertes, nous trouvons des exemples de traduction directe.

Je retire deux exemples pour le montrer :

« Miniland »23

”Oppe under himlen gemmer sig en hoppende, glad nyhed: Prøv en mavekildrende lufttur i den nye

Frog Hopper - En tårnhøj forlystelse i børnehøjde.”

”There is some happy hopping news high up in the sky! Take a tummy-tickling ride skyward in the

new Frog Hopper – a sky-high ride at kiddie height.”

Dans cet exemple on observe que la ponctuation a été changée mais le sens linguistique exact a été

gardé. Les deux versions utilisent la même langue avec des traductions directes des mots du

discours des parcs d’attractions – hoppende glad happy hopping, mavekildrende tummy-

tickling, børnehøjde kiddie height. Ce sont tous des mots qui font appel aux enfants.

« La magie disney »24

”Disneyland Paris Resort er stedet, hvor alle de elskede Disney-figurer bor, så er det ikke snart på

tide, at du besøger dem? Tilbring tid med dem. Giv dem et knus. Tag et billede, og få en autograf.

Du kan endda spise med dem (betalende service)! Men er det ikke også det, fans er til for?”

”C'est à Disneyland Resort Paris que vivent vos héros Disney préférés. N'est-il pas temps de leur

rendre visite ? Vous pourrez vous promener avec eux, les cajoler, les prendre en photo, leur

demander un autographe et même les avoir à votre table!”

La ponctuation a surtout été changée dans la dernière moitié mais le sens linguistique est le même et

22 www.legoland.dk (1) + (2)

23 www.legoland.dk (1) + (2)

24 www.disneylandparis.fr (2a) + www.disneylandparis.dk (2b)

23

les mêmes mots ont été utilisés et ainsi la traduction est directe – c’est-à-dire que ‘le traducteur

traduit le plus proche possible du texte source sur un niveau linguistique’ (traduit de Schjoldager

2008: 96) – sauf pour l’addition de la question dans la version danoise. Ce morceau de texte est

efficace. Les phrases sont courtes et faciles à comprendre et tous les trois formes d’appel sont

présents : pathos qui attire aux enfants en leur proposant de rencontrer les héros Disney, logos – la

question et ethos, l’émetteur est Disney. La force de cette dépend du lecteur et son confiance à

Disney.

Les traductions de Disneyland et Legoland sont conçues en fonction du texte source et en même

temps elles sont orientées vers les récepteurs. Ceci est possible parce que le discours des parcs

d’attractions se ressemble beaucoup en français et en danois, il est même parfois identique. En tout,

les versions se ressemblent beaucoup car les enfants par tout aiment s’amuser et qu’ils ont les

mêmes connotations pour les parcs d’attractions. L’importance des photos a été prouvée. La

question d’adaptation ne se pose donc que brièvement dans ces contextes. Alors, l’entreprise n’a

besoin du traducteur que pour traduire les textes et simplement prenant en compte les photos.

4.2. Standardisation adaptée        (?) 

Les questions s’annoncent quand des aspects culturels et temporels ont une influence sur la

traduction et la commercialisation. Voyons dans ce paragraphe comment on, l’entreprise et

éventuellement le traducteur, peut se douter sur la meilleure solution dans certains situations et

contextes. Le point commun des produits dans cette catégorie est qu’il n’y a que rarement questions

d’une adaptation (de la gamme) du produit mais seulement de la publicité. Alors, l’adaptation est

moins exigeante que nous allons voir dans paragraphe 4.325 mais elle demande plus que la

standardisation simple car la standardisation adaptée a un aspect temporel concernant les tendances

actuelles dans la société qui peuvent se changer d’année en année ou des connotations immédiates

qui ne se change pas beaucoup des gens sur le produit. Je prends un exemple du premier cas.

Dans ce paragraphe nous allons voir de plus près de la publicité pour les cuisines. Le point de

départ est le cuisiniste danois, INVITA. Comment manier la traduction de leur brochure/catalogue

(p.j. 2) ? Avant, j’aimerais clarifier quelques petites choses. La manière de faire la publicité pour les

25 Adaptation’

24

cuisines est très similaire en France et au Danemark. C’est un produit de high involvement26/haute

implication27. Les tendances du substantialisme (paragraphe 2.3) font que les consommateurs

français et danois veulent une cuisine personnelle. Les slogans des cuisinistes sont alors similaires –

‘vejen til dit personlige Invita køkken’ (p.j. 2 : 4), ‘C’est ma cuisine à moi’28. A part cela, je suppose

qu’Invita informe le traducteur du fait que les Français aiment bien le style scandinave, p. ex. Ikea a

vécu un succès croissant29, et qu’ils gardent la gamme de produit de la brochure. Le traducteur

examine ses choses, entre autres, dans la phase ’avant’ pour comprendre la situation de

communication dans laquelle cette brochure va interagir et trouver une stratégie de traduction

pertinente pour obtenir l’effet souhaité sur les récepteurs.

4.2.1. Le texte, les photos et l’interaction 

La traduction du catalogue d’Invita comporte une traduction communicative avec la même fonction

directive (Bidstrup 1994 : 13) que celle du TS danois et une traduction sémantique où le traducteur

focalise sur le fait de rendre le sens linguistique du texte.

La page 5 dans le catalogue (p.j. 2) est un exemple d’une traduction sémantique (Schjoldager

2008 : 69). Il contient les 8 degrés à suivre pour avoir une cuisine d’Invita. Invita transfert son

concept à la France donc ces degrés et les fonctions des mots sur la page seront les mêmes.

Pour la traduction communicative (Schjoldager 2008 : 69), le traducteur focalise sur le récepteur.

Cela demande du savoir profond sur la culture cible – le marché français – autant que du savoir

technique sur la LS30 et la LC31 et la créativité du traducteur est fortement impliquée. La traduction

communicative comprend dans ce cas aussi les photos vu que quelques morceaux de texte dans le

catalogue ont une fonction par rapport aux photos et illustrations donc au moment du transfert il est

26 Les produits de high involvement (haute implication) sont souvent très chers et demandent beaucoup de considérations avant d’être acheter – p. ex. les voitures, les cuisines, les maisons, etc.

27 www.businessdictionary.com

28 www.toutes-les-pubs.com

29 www.portal.euromonitor.com.www.baser.dk

30 Danois

31 Français

25

important de tenir en compte cette interaction.

J’utilise la page 4 comme exemple (p.j. 2 : 4). La page a un grand titre en haut, en dessous à gauche

il y a le chapeau suivi de l’article en dessous duquel se trouve une phrase orange avec une ligne

orange qui va jusqu’au côté droite de la page. Le côté droite est occupé par une photo d’un homme

avec une légende en bas à gauche du photo. Je n’examine pas le texte en détail vu qu’il fait sans

doute partie du travail du traducteur. Mais pour comprendre le sens complet de cette page et le

double sens du mot ‘vejen’, il faut observer les quatre éléments restants et leur interaction.

Les trois morceaux de texte interagissent l’un avec l’autre mais aussi avec la photo. A première vue,

la photo n’a qu’un texte attaché – le texte en italique. La fonction de ce texte est interprétative. Il

nous explique qui il est sur la photo. Mais je constate comme Johansen (1999 : 168) que les

fonctions de Barthes ne sont pas suffisantes. La fonction qui apporte de l’information32 est

nécessaire, car ce texte apport de l’information qui ne se voit pas sur la photo elle même. A propos

de l’homme sur la photo il fonctionne comme pars pro toto – où ‘toto’ est les conseillers

d’aménagement intérieur. Le contact de yeux crée une intimité. Le texte dit que l’homme est

qualifié à assurer que le chemin de la cuisine des rêves soit sûr et confortable. La question est si

l’homme portraité aura le même effet en France. Si cet homme émettrait les mêmes valeurs de

sécurité ou si le traducteur devrait choisir une autre personne pour la brochure française.

Encore d’autres informations sont ajoutées avec le texte orange ‘Vejen til dit personlige Invita

køkken’ (p.j. 2 : 4). ‘Vejen’33 renvoie à deux choses. Premièrement, la flèche en dessous pointe sur

la photo en indiquant que l’homme est le chemin de la cuisine personnelle d’Invita. L’autre sens

n’apparaît que quand on a feuilleté encore une fois. ‘Vejen’ renvoie en effet aussi au modèle de

degré en degré sur la page suivante du chemin de la cuisine personnelle d’Invita et dans ce cas

l’homme est l’intermédiaire. Je déduit cela du fait que le chemin vers la page suivante va à travers

la photo. L’intention de l’émetteur est que quand on a lu le titre et le texte de la photo et qu’on a

compris ce double sens, on associe les valeurs sécurité, solidité, bon, qualifié etc. avec les

conseillers d’Invita. Il est donc important pour le traducteur de trouver des moyens pour recréer cet

effet en français peut-être en changeant la photo ou en adaptant le texte.

32Den informationstilførende funktion (Johansen 1999 : 168)

33 Le chemin

26

4.2.2. Les canaux de communication 

Le plus grand challenge vient peut-être quand Invita vont faire une publicité à la télévision. Je ne

traite pas ce sujet au fond vu que le rôle du traducteur est limité mais j’aimerais attirer l’attention

sur le fait qu’il y a une différence entre les publicités de télévision pour les cuisines en France et au

Danemark. Les publicités danoises, surtout Invita, utilisent l’évidence (Andersen 2001 : 129) en

focalisant sur la cuisine même et le processus d’achat en forme de narration alors que les publicités

françaises focalisent plus sur les événements, avec plus de personnes, qui se passent dans la cuisine

après – p. ex. Cuisines Plus34. A part cela, elles utilisent plus de musique – p. ex. Cuisines Plus35.

Les deux sont présents dans des publicités danoises mais pas au même degré. Il faut considérer ces

possibilités et essayer de comprendre l’effet de la musique et quelles connotations elle renforce. Vu

que l’effet d’ethos est moins fort que dans les publicités danoises puisque les Français ne

connaissent pas Invita, ce serait une bonne idée de recréer l’évidence dans la manière française où

cet effet s’obtient différemment. Cela pourrait être la tâche d’un traducteur qui est l’intermédiaire

entre ces deux cultures.

Ce serait aussi pertinent de comparer les sites Web des cuisinistes français avec celui d’Invita pour

voir les normes d’informations données sur un tel site Web et pour voir la différence éventuelle des

photos, l’interactivité, les textes etc. Peut-être le travail d’un traducteur en collaboration proche

avec l’entreprise.

4.3. Adaptation       ? 

Cette catégorie donne le plus de challenges et le choix de l’entreprise est décisif pour le travail du

traducteur. Dans ce paragraphe j’analyse des exemples de traduction d’annonces publicitaires en

imaginant que les entreprises danoises souhaitent se commercialiser en France. Ainsi, une

traduction de leur communication est nécessaire. Mes réflexions ne sont pas des recommandations

directes mais des suggestions et des estimations de divers éléments que l’entreprise et le traducteur

doivent prendre en considération.

Un aspect temporel plus vaste et délicat est lié à ces produits, car les connotations des gens et leurs

34 www.toutes-les-pubs.com

35 www.toutes-les-pubs.com

27

utilisations de ses produits prennent longtemps à changer. L’adaptation est inévitable n’importe

comment ces produits danois sont commercialisés en France (vice versa).

Le premier contexte duquel je tire un exemple en avant est l’industrie du cycle. Voici la

comparaison de deux recherches qui montre la différence entre la France et le Danemark en ce qui

concerne les vélos.

www.google.dk www.google.fr

Mot de recherche : ‘cykel’

Résultats : 4.460.000 – 8 vendeurs entre les 10 premiers résultats.

Mot de recherche : ‘vélo’

Résultats : 40.300.000 – 2 vendeurs sur les 10 premiers résultats.

Mot de recherche : ‘bicyclette’

Résultats : 1.790.000 – 0 revendeurs sur les 10 premiers résultats.

Figure 7: Recherche comparative - google.dk >< google.fr

Cependant, entre les résultats sur google.fr. il y avait beaucoup d’associations pour l’utilisation du

vélo en ville. Comme FUBicy qui « a pour objectif d’encourager l’utilisation de la bicyclette

comme moyen de déplacement quotidien »36.

Le fait qu’il y a autant d’associations françaises pour l’utilisation du vélo en ville s’accorde bien

avec la situation dans la société. Premièrement, en ces temps de crise économique il est bien d’avoir

un moyen de transport économique. Cependant cela n’est pas perdurable. Alors deuxièmement, le

vélo a aussi l’avantage qu’il ne polue pas du tout et la discussion des problèmes environnementaux

ne cessera pas pour le moment. Donc le vélo est une alternative moins chère et moins polluante que

la voiture et les transports en commun. Voyons de plus près 3 brochures publicitaires de vélos

danoises en estimant leurs besoins d’adaptation et le rôle du traducteur dans ce processus.

36 www.fubicy.org

28

4.3.1. Raleigh 2009 

Cette analyse de brochure (p.j. 3) est réduit à la première page pour démontrer que cette brochure

publicitaire demande beaucoup d’adaptation.

4.3.1.1. Description dénotative – le message iconique non-codé

La première page présente un vélo blanc sur lequel il y a une femme en complet cannelé. Elle est en

train de tourner à gauche sur une rue en ville ce qui fait répandre le café dans la tasse dans sa main.

Sur sa droite il y a quatre canetons et un canard qui regarde directement sur le spectateur. Ils

traversent la rue. Encore plus à droite il y a une demi roue de vélo. Sur le porte-bagages il y a une

mallette noire ouverte dont les papiers qui étaient dedans s’envolent vers le gauche et fonctionnent

comme vecteur pour que nous observions l’homme en train de porter son vélo sur des escaliers.

Toute la scène est vue un peu d’en bas. La photo représente trois vélos dans trois situations

différentes dont la plus saliente et celle avec la femme d’affaires qui est visiblement très préssée. La

raie verte en bas et la signe verte avec le nom ‘Raleigh’ encadrent la photo.

4.3.1.2. Description connotative – le message iconique codé

Les connotations et les interprétations de cette photo sont multiples. Je retirer les plus importants

qui disent quelque chose sur les vélos et la manière de les utiliser au Danemark.

Il y a plusieurs symboles danois potentiels dans la photo : la boite aux lettres rouge, la manière

d’utiliser le vélo comme déplacement – même pour une femme d’affaires, les canards peuvent

connoter ‘le vilain petit canard’, les bâtiments ont un air danois, etc. Il est probablement possible de

garder la gamme mais cette brochure demande beaucoup d’adaptation puisque ce thème se retrouve

dans toute la brochure. Il n’y a pas beaucoup de texte mais un traducteur serait toutefois nécessaire

pour faire la traduction et l’adaptation des photos, comme nous allons le voir avec la prochaine

brochure.

4.3.2. Vonbackhaus 2009 

Il y a trois niveaux de sens qui sont en interaction – voir pages 6-7, 14-15, 22-23 (p.j. 4). Je focalise

sur la page 22 mais avant je présente la page 3 (p.j. 4) où le thème général de la brochure est

présenté.

29

Après avoir feuilleté une fois, l’utilisation explicite des couleurs blanc et rouge qui connotère le

Danemark pour un Danois saute aux yeux. Cela n’est guère dû au hasard car le thème de la

brochure est ‘en æstetisk og praktisk hydelst til den aktive bruger og den hverdag, de fleste bruger

cyklen i’ et surtout des hommages aux vélos classiques danois : le vélo rapide pour ceux qui font la

navette (p.j. 4 : 6-7), le vélo de grand-mère37 (p.j. 4 : 14-15) et le vélo de sport classique danois (p.j.

4 : 22-23). Alors, au moment du transfert de l’idée à la brochure française ce serait bien d’appuyer

sur d’autres qualités des vélos que leurs caractères danois. Au milieu à droite de la page, il y a une

illustration conceptuelle d’un homme sur un vélo avec un enfant et derrière eux un arbre. Le slogan

est présenté en haut : ‘Save the planet. Grab a bike. Ride with Pride.’ Ce slogan est réutilisable. Les

deux premières phrases se traduisent directement à ‘Sauvez la planète. Prenez une bicyclette.’ – ce

qui rime d’ailleurs. La rime ‘Ride with Pride’ donne plus de défis vu que la traduction directe n’a

pas le même effet – ‘Aller à bicyclette avec fierté’. C’est le travail d’un traducteur de résoudre ce

problème et développer un slogan puissant. Passons à la page 22 (p.j. 4) en supposant que

Vonbackhaus souhaitent commercialiser le multiathlète en France. Quelles considérations doivent-

ils se faire concernant la traduction de leur brochure ?

Les trois niveaux sémiotiques qui interagissent sont présentés en fonction de leur salience et

l’importance du visuel est montrée. Le premier plan est la représentation à droite des vélos qui sont

le plus salient en fonction de leurs couleurs foncées, leurs tailles et leurs disposition dans la zone

‘nouveau’ ce qui leur donne une valeur de nouveauté qui mérite de l’attention spécifique (Kress et

van Leeuwen 1998 : 189). Après on voit le texte à gauche qui occupe un peu moins de place. Il est

salient grâce à sa couleur rouge. Finalement, dans l’ordre de lire la page on voit les illustrations

dans l’arrière-plan.

Malgré qu’on ne remarque l’arrière-plan qu’à la fin il a en effet une fonction importante comme

vecteur duquel on se sert avant vraiment regarder l’illustration. Observons brièvement l’ordre de

lire la page : les yeux voient d’abord les vélos salients d’en haut en bas et ensuite ils sont guidés en

haut à gauche vers le texte par plusieurs vecteurs. Le bord de l’arbre et les lignes de la personne sur

un vélo les guident vers le texte à gauche (voir les lignes sur la p.j. 4 pp. 22-23). Alors, ces vecteurs

ont une fonction importante pour le rythme dont on lit la page. Ce rythme va sans problèmes un peu

contre le modèle ordinaire de gauche à droite. A propos du texte, quelques éléments demandent de

37 Bedstemorcyklen

30

l’adaptation tandis que d’autres se réutilise en français. La traduction du texte en haut va être une

traduction communicative qui vise à reproduire l’effet d’un vélo de qualité à l’aide d’autres mots et

moyens d’actions linguistiques que ceux du TS. Les informations techniques en bas vont être traduit

sémantiquement avec le même sens que le TS.

4.3.2.1. Moyens d’action

J’ai déjà montré l’effet de la disposition des éléments. En plus de cela, les formes d’appel joue aussi

un rôle dans cette brochure. L’appel logos est celui qui fonctionne le plus de la même façon en

français et en danois38 - prix du produit, le numéro de vélo et les autres spécifications des vélos.

Ensuite un exemple de l’appel pathos se trouve dans le texte en haut à gauche : ‘En komplet cykel

der ikke svigter dig.’ (p.j. 4 : 22) Cette phrase fait appel aux émotions et peut ajouter des valeurs

extras aux vélos comme robuste, sécurité, confiance, qui ne tombe pas etc. Pour un Danois qui sait

qu’il faut un vélo robuste quand il est utilisé chaque jour quelque temps qu’il fasse, cela est

important. Néanmoins, cela ne veut pas dire qu’un Français n’est pas touché par l’idée de tomber

sur un vélo surtout un Français qui est novice en utilisant le vélo comme déplacement quotidien. Il

est donc possible de recréer cet effet. La dernière forme d’appel, ethos, est intéressant. Pour un

Danois la valeur d’ethos de vonbackhaus consiste au fait que le producteur derrière, Kildemoes, est

déjà bien connu pour des vélos de qualité. Cependant, les Français ne connaissent pas encore

Kildemoes et par cela, vonbackhaus ne peut pas compter sur ce fait de leur donner de la crédibilité.

Pour recréer l’effet, il faut donc trouver d’autres moyens qui pourraient prouver la qualité d’un vélo

pour un Français. On pourrait s’imaginer qu’un traducteur s’occupe aussi de cela.

A propos des signes symboliques et culturelles, au moment du transfert de cette brochure le

traducteur doit considérer l’effet des couleurs rouge et blanc et vérifier la manière de représenter les

produits ou si cela se fait autrement en France. En ce qui concerne l’arrière-plan, l’arbre est

probablement un arbre danois donc il serait mieux de trouver un arbre qui excite les émotions des

Français.

4.3.2.2. D’autres considérations

A part ces adaptations, on pourrait mentionner encore plus d’avantages pour l’utilisateur lui-même,

38 Dans ce cas

31

vu que le sport est bien pour la santé, et pour l’environnement. Centurion écrivent sur la page 2

dans leur brochure (p.j. 5) :

« Hvis du har 10 kilometer til arbejde, sparer du miljøet for rundt regnet 650 kg CO2 om året, når

du tager cyklen frem for bilen »

Ce texte fonctionne comme ancrage interprétatif pour les illustrations d’arbres et d’oiseaux sur la

même page qui sont vus d’en bas d’où le CO2, qui a des conséquences sévères pour la nature, la vie

végétale et animale, est émissioné. De cette manière, on peut déduire qu’en choisissant le vélo on

participe au sauvetage de la planète. Vu que les Français n’ont pas la même culture de vélo que les

Danois, cela sera justement un bon point d’appui en relation avec une commercialisation en France.

En accord avec la nouvelle moralité du substantialisme39, la tendance de focaliser sur le respect de

l’environnement se voit déjà en France. L’agence BIO annonce sur son site Web un fort

développement de la consommation de produits biologiques et que ‘ce marché est en augmentation

constante’40. Toyota a développé la technologie Hybrid Synergy Drive ® qui « réduit la

consommation de près de 40 %» (p.j. 6). En fin et surtout, le Commisariat général au

développement durable a inclut les ’aménagements en faveur du vélo’41 dans leur programme sur

‘les 9 défis de la stratégie nationale de développement durable’ sous le point ‘Transports et

mobilité durables’42. Ainsi, avec le slogan les utilisateurs auront des bénéfices expressifs de soi

(Aaker 2002 : 153) montrant qu’ils prennent soin de l’environnement et d’eux-mêmes.

Si les Français sont prêts à utiliser le vélo comme moyen de déplacement mérite aussi des

réflexions. Le traducteur doit – en collaboration proche avec l’entreprise – considérer exactement

quelles photos mettre dans la brochure. Il faut p. ex. vérifier si ils sont prêts à voir des paniers de

bicyclette remplis ou des porte-bébés sur le vélo.

Pour tout commercialisation, il faut se faire des considérations du produit exacte à mettre en vente.

Alors, vonbackhaus peuvent aussi sélectionner les produits en fonction des vélos qui correspondent

avec la manière dont le plus de Français les utilisent toujours - équipement de sport, pour faire des

39 2.3Les tendances et styles de vie

40 www.agencebio.org

41 www.developpement-durable.gouv.fr – page 10

42 www.developpement-durable.gouv.fr – page 10

32

excursions. Cela demandera une toute nouvelle brochure que l’entreprise et le traducteur feront

ensemble.

4.4. Le rôle du traducteur 

Après mes analyses, il est clair que le rôle du traducteur dépend largement des souhaits et choix de

l’entreprise. Si l’entreprise le souhaite le traducteur doit être capable d’incorporer entièrement ou

partiellement les éléments non-verbaux. Cela mènera probablement à de meilleures traductions

(Kenny, Ryou 2007 : 52). Très peu de théoriciens ont touché ce sujet. Torresi (dans Kenny, Ryou

2007) propose une distinction entre le traducteur ‘logocentrique’ qui est (presque43) uniquement

qualifié à s’occuper du verbal et le traducteur ‘semiocentrique’. L’éducation d’un tel traducteur

nécessitera de l’entraînement spécifique. Les fonctions du traducteur ‘semiocentrique’ sont étendues

en tant qu’une connaissance et une maîtrise plus développées de prendre en compte les éléments

visuels d’une traduction. (Kenny, Ryou 2007 : 52). En accord avec cela, j’approuve Munday qui

trouve que « concepts from recent writing on visual and multimodal communication (Kress and van

Leeuwen 1996, 2001, Kress 2003) need to be incorporated into the study not only of advertising

translation but of all types of translation. »44. Schjoldager (2008) reconnaît aussi l’importance de la

traduction multidimensionnelle et polysémiotique. Elle dit que cela est surtout dû au développement

des nouvelles formes de média (Schjoldager 2008: 39-40). En outre, elle a formulé une typologie de

ces traductions (Schjoldager 2008 : pp. 43-44) qui donne une bonne vue d’ensemble sur les

différents type de traductions polysémiotiques sans pourtant fournir les stratégies nécessaires pour

les faire.

En conclusion, il existe très peu de théories sur les stratégies et les procédés malgré que les

théoriciens s’accordent sur le fait que les textes polysémiotiques recoupent une quantité

augmentante des traductions aujourd’hui et que les défis deviennent de plus en plus grande dans la

société future. Il est possible que les traducteurs exerceront beaucoup plus leurs créativité pour faire

de meilleures traductions ou qu’une nouvelle sorte de traducteur émergera qui intégrent aussi les

éléments non-verbaux dans leurs traductions peut-être en adoptant des théories de la communication

43 Un licence en ’Langue et communication’ + un master de ’traducteur et interprète’ (en tout 5 ans) à (entre autre) Handelshøjskolen, Århus Universitet les traducteurs a aussi une connaissance des théories de communication – et ainsi il connait des méthodes pour analyser et produire une annonce publicitaire et par cela inclure le visuel.

44 www.stjerome.co.uk (1)

33

multimodale et visuelle45 et en développant de nouvelles méthodes.

5. Mise en perspective 

Si il est réellement possible et réaliste de faire les traducteurs travailler plus créativement et

d’élargir leur domaine de travail sont des domaines isolés qui pourraient être intéressants

d’examiner. Mais il est possible que dans l’avenir les traducteurs deviendraient de plus en plus

impliqués dans le processus créatif et qu’on tire aussi profit du grand savoir qu’ils ont sur les

cultures.

Récit bref d’exemples qui aura pu être objet d’analyse :

Traductions traditionnelles : Il y a beaucoup d’exemples du travail traditionnel des traducteurs qui

demande beaucoup plus – p. ex. les textes juridiques sont un domaine spécialisé (Cao, 2007: 7) qui

demande plus parce que les systèmes de loi sont différentes de pays en pays et que ces traductions

doivent être traité comme un produit en relation proche avec la culture et la situation de

communication (Cao, 2007: 31). Un autre exemple de cela est les textes littéraires dont les défis

d’adaptation culturelle sont parfois prononcés.

Les nouveaux défis: d’autres choix de (con)textes auront produit d’autres approches à la question de

l’effet des éléments non-verbaux : langage des signes, sous-titrage, transmissions de radio, etc.

(Schjoldager 2008 : 43-44).

Standardisation: Les destinations de voyages comme la Majorque où le soleil, le baignade et la

relaxation sont sur le programme. L’exemple aura aussi bien pu être pris du site Web de

Portaventura en Espagne qui a aussi une conception globale. La comparaison de deux textes

versionnés aura donné plus ou moins le même résultat qu’avec Legoland et Disneyland.

Standardisation adaptée: cette catégorie est peut-être le plus nombreux en exemples. Les

conceptions standardisées comme on a vu avec Disneyland et Legoland sont rares. Imaginez p. ex.

de la publicité standardisée pour les voitures, les vêtements, ou les lunettes etc.

Adaptation : les contextes de cette sorte sont moins nombreux mais moins important puisque de

fausses décisions dans la commercialisation sont potentiellement cruciales. Quand une entreprise

danoise souhaite se commercialiser en France (vice-versa), il faut qu’elle s’assure si le produit est

dans ce groupe de produits qui sont connotés différemment – le fromage, les villages, etc.

45 Comme suggéré par Kenny et Ryou 2007.

34

Sources d’erreurs

Il y a écrit très peu sur le sujet de traductions conceptuelles/polysémiotiques. Pour cela, j’ai dû

utiliser les théories et la littérature qui était accessible sur le sujet. Pourtant, j’ai trouvé des articles

dans le journal ‘The Translator’46 de théoriciens qui ont étudié le sujet. Malheureusement, l’accès

aux articles était payant.

En outre, des réserves sont faits à propos du fait que les catégories utilisées47 ne sont pas des

catégories fixes mais plutôt des choix de commercialisation qui résultent à des stratégies de

traduction différentes.

6. Conclusion et recommandations 

Cela n’a jamais été le but de ce mémoire de formuler de nouvelles théories dans la discipline de la

traduction. Ce mémoire contient des réflexions et des considérations. Dans quelle direction va le

métier des traducteur dans ce monde moderne et globalisé? Mon travail et mes analyses a ajouté de

nouvelles perspectives au métier des traducteurs que j’estime pourront devenir nécessaires. Je vais

maintenant revoir les résultats auxquels je suis venue dans mes analyses – d’abord les résultats du

chapitre 3 et puis les résultats du chapitre 4.

Quoi qu’il arrive, il est sûr que le métier de la traduction dans son sens traditionnel ne disparaîtra

pas. Il va toujours y être besoin de traducteur et même de plus en plus puisque la quantité de textes

à traduire est en augmente. J’ai prouvé cette nécessité dans le chapitre 0 ’Vue traditionnelle sur la

traduction’ avec mon analyse d’un mode d’emploi. Dans ce chapitre, j’ai montré que même pour

faire une bonne traduction d’un texte simple, il faut beaucoup de savoir et sur les cultures et sur les

langues et les structures de traits du genre. Les stratégies développées pour faire ses traductions sont

nombreux. Cependant des stratégies pour faire les traductions polysémiotique sont très nécessaires

mais beaucoup moins développées et recherchées. Ce que j’ai montré grâce à plusieurs exemples.

Pendant la partie principale – chapitre 4 ‘Les nouveaux défis de la traduction polysémiotique’, je

suis d’abord et surtout venue au fait que les entreprises danoises ont un choix en se mettant en

46 www.stjerome.co.uk (2)

47 Standardisation, standardisation adaptée et adaptation

35

commerce en France. Soit ils globalisent leur communication – 4.1 ‘standardisation’ – soit ils font

une adaptation de leurs communication et/ou leurs (gamme de) produits - 4.2 ‘Standardisation

adaptée’ + 4.3 ‘Adaptation’. Ce besoin d’adaptation dépend largement de la situation de

communication pertinente, du produit en question et les connotations relatives à ce produit et

dernièrement et plus important le besoin d’adaptation dépend de la cible – les Français. En tout cas,

l’entreprise a besoin d’un traducteur. J’ai focalisé sur le travail de ce traducteur dans chacune des

catégories.

La décision que les entreprises font a une influence directe sur le travail du traducteur. Si une

entreprise choisit de faire un concept global comme nous l’avons vu avec Disneyland ® Resort

Paris et Legoland le travail du traducteur est assez simple. Il consiste principalement à traduire le

texte en faisant les petits ajustements qui assurent que le texte est idiomatiquement correct en

danois et en tenant en compte les photos qui se réutilisent. Le besoin d’adaptation est sur un

minimum.

Il y a des (con)textes de produits qui donnent parfois les mêmes connotations et

parfois des connotations différentes pour un Danois et un Français. Les cuisines sont un bon

exemple de cela. Le rôle du traducteur consiste ici à traduire le texte verbal et parfois aussi les

photos. Cela dépend du choix de l’entreprise.

Les plus grands défis pour le traducteur, son savoir et sa créativité viennent quand le

produit en question a une signification très différente chez les Danois et les Français. Dans ces cas,

l’adaptation est inévitable. Cela concerne p. ex. les vélos dont la traduction de la brochure

desquelles implique fortement la créativité du traducteur tant que le savoir culturel et linguistique,

car le traducteur doit traduire et les textes de publicités et les illustrations et les photos. Il fait la

sélection de nouvelles photos et assure l’interaction entre les différents niveaux sémiotiques. Nous

avons vu avec Raleigh et vonbackhaus que les entreprises ont aussi des choix importants à faire –

soit ils gardent leur gamme de produits et font adapter leur brochure soit ils font une adaptation de

la gamme et de la brochure.

36

7. Résumé 

In a world today that gets more and more globalised concepts get transferred and marketed around

the world. This creates an increased need for translations. Translation skills have therefore never

been more needed and it’s possible that we may have to add new skills to the translator profession.

The aim of this essay is not to question, nor to diminish the importance of a translator’s job

functions as they are traditionally. The primary object is simply to prove that there is or may soon

be a need for another kind of translators that are fully qualified to integrate the non-verbal elements

when translating advertisements and thus not only take them into consideration when forming the

target text.

The purpose is to try and clarify the difference between what I have chosen to call traditional

translation and advertising or poly-semiotic translation and the new challenges this poses on the

translator. This is done by doing comparative analysis of some empirical material. The structure of

the essay is now presented with description of each chapter and its purpose.

In chapter 2, various theories are presented that later will help me analyze the chosen examples48.

First some translation theories followed by a paragraph presenting theories on text-image relations

in advertisements, hence multimodality. The last paragraph of this chapter contains an exposition of

theories about today’s life styles, tendencies and consumer behavior.

Chapter 3 is structured as an analysis of a user’s manual on a Braun hairdryer. The text only

contains verbal text and the conceptual transfer is at its minimum. The intention is to show what I

mean by a ‘traditional’ translator’s work seen as a user’s manual is a good example to demonstrate a

rather easy translation that only involves very little considerations to cultural differences. The

chapter finishes with a short paragraph that states the translator’s role in this view on translation.

Chapter 4 is the main chapter of the essay. Its purpose is to show what new challenges have come to

translation practice thus how the conceptual transfer is more demanding. The examples in this

chapter have the fact in common that they all communicate via various semiotic channels such as

verbal text, graphic illustrations and photos. This chapter is divided into 3 categories:

standardization, adapted standardization and adaptation. They have an increasing amount of

48 Each of these examples is presented under the description of each chapter.

37

conceptual transfer. Starting with the ones with the least49, I have chosen to analyze the front page

and a subpage of Disneyland ® Resort Paris and Legoland’s corporate websites. These demonstrate

very well how in some contexts the translation of communication material demands no cultural

adaptation. This is when the product concept is global. The questions start posing themselves when

there is more than one choice of translation and marketing strategy as shown in paragraph 4.2.

‘Standardisation adaptée’ – adapted standardization. The kitchen industry is the object of the

analysis in this paragraph. More specifically, the kitchen catalogue of the Danish kitchen producer

‘Invita’ is used to show the considerations the translator has make in close collaboration with the

company and the difficulties in translating multimodal texts in a Danish-French context. The last

paragraph 4.3. ‘Adaptation’ and thus the last and most challenging category contains the

translations that demand the most of the creativity of the translator and of the choices made by the

company. Therefore I have chosen to use a product as example to which French and Danish people

have very different connotations and relationships. To a French person a bike is an accessory

whereas a Danish person sees a bike as a means of transport. The producers of bikes ‘Raleigh’ and

‘vonbackhaus’ have both made a Danish brochure. I give my reflections on what the translator and

the company should consider when translating the Danish version into French including text,

pictures and graphic illustrations.

Last but not least this chapter contains the short paragraph ‘Le rôle du traducteur’ – the translator’s

role – where it’s estimated in which direction the translation studies are going and more importantly,

how the translators’ role may develop.

49 4.1. standardisation

38

8. Bibliographie 

8.1. Livres et périodiques 

Aaker, David A. (1996). Building Strong Brands. Simon & Schuster Ltd

Andersen, Lars Pynt (2001). Markedskommunikation. Bd. 1. Metoder og modeller i

mediaplanlægning og reklamestyring. Samfundslitteratur.

Bidstrup, Ulla (1994). Traduire ou trahir. Systime

Catford, J. C. (1965). A Linguistic Theory of Translation. Oxford University Press

Cao, Deborah (2007). Translating Law. Multilingual Matters Ltd

Delisle, Jean (1996). Méthode de travail du traducteur. Le journal du TRADUCTEUR Mars 1996

Jakobsen, Arnt Lykke (1994). ”Towards a Definition of Translation Types”. In Jakobsen, Arnt

Lykke (ed.) Translating LSP texts: Some theoretical considerations. [Copenhagen Studies in

Language 16]. Copenhagen: Samfundslitteratur. 33-56.

Johansen, Winnie (1999). Kultursignaler i tekst og billeder. Handelshøjskolen i Århus.

Kenny, Dorothy & Ryou, Kyongjoo (2007). Across Boundaries – International Perspectives on

Translation Studies. Cambridge Scholars Publishing.

Kongsholm, Louise Byg (2007). Fra barnevogn til kørestol. Livsfaser og forbrug: pp. 53-83. Pej

gruppen

Kress, Gunther & van Leeuwen, Theo (1998). ”Front pages: (the critical) analysis of newspaper

layout. In Bell, Allan & Garrett, Peter (eds.). Approaches to media discourse. Blackwell. p. 186-

219.

Newmark, Peter (1977, 1989). ”Communicative and semantic translation”. In Chesterman, Andrew

(ed.). 1989. Readings in Translation Theory. Oy Finn Lectura Ab. 116-140.

39

Newmark, Peter (1988). A Textbook of Translation. New York/London/Toronto/Sydney/Tokyo:

Prentice Hall.

Olsmats, Carl (2002). The business mission of packaging. Åbo Akademis Förlag

Robinson, Douglas (1997, 2003). Becoming A Translator. MPG Books Ltd

Schjoldager, Anne 2008. Understanding Translation. Academica

8.2. Sites Web 

Cuisines Plus, c’est ma cuisine à moi. Toutes les pubs

< http://word.toutes-les-pubs.com/2008/10/10/cuisines-plus-cest-ma-cuisine-a-moi/ > (27.04.2009)

Disneyland Paris (1a)

< http://www.disneyland.fr > (14.04.2009)

Disneyland Paris (1b)

<http://www.disneyland.dk > (14.04.2009)

La magie disney. Disneyland Paris (2a)

< http://guide.disneylandparis.fr/la-magie-disney/index.xhtml > (14.04.2009)

Disney Sjov. Disneyland Paris (2b)

< http://www.disneylandparis.dk/noget-for-enhver-smag/disney-sjov/index.xhtml > (14.04.2009)

FUBicy – Fédération française des Usagers de la Bicyclette

< http://www.fubicy.org/spip.php?article1 > (20.04.2009)

GMID – Global Market Information Database

< http://www.portal.euromonitor.com.www.baser.dk/passport/ResultsList.aspx> (23.04.2009)

High involvment. Business Dictionary

< http://www.businessdictionary.com/definition/high-involvement-product.html > (24.04.2009)

L’agriculture biologique en France. Agence BIO

< http://www.agencebio.org/pageEdito.asp?IDPAGE=120&n3=70 > (20.04.2009)

Les modes de consommations des Français se transforment. Le monde

40

< http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/03/25/les-consommateurs-delaissent-le-

superflu_1172381_1101386.html > (18.04.2009)

Miniland. Legoland (1)

< http://www.legoland.dk/LEGOLAND/rides/miniland.htm?view=ShowAll > (14.04.2009)

Miniland. Legoland (2)

< http://www.legoland.dk/LEGOLAND/rides/miniland.htm?lc=en&view=ShowAll > (14.04.2009)

Munday, Jeremy (2004). Advertising : Some Challenges to Translation Theory. St. Jerome

Publishing Volume 10(2) : 199-219 (1)

< http://www.stjerome.co.uk/periodicals/journal.php?a=458&i=144&j=72&v=140 > (12.04.2009)

Key Debates in the Translation of Advertising Material. St. Jerome Publishing. Volume 10(2) 2004:

Special Issue. (2)

< http://www.stjerome.co.uk/periodicals/journal.php?j=72&v=140&i=144 > (12.04.2009)

Stratégie nationale du développement durable 2009 > 2012. Ministère de l’Ècologie, de l’Énergie,

du Développement durable et de l’Aménagement du territoire

<http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Projet_SNDD_cle6d864d.pdf > (20.04.2009)

9. Liste d’abréviations 

LC – Langue cible

LS – Langue source

P. ex. – par exemple

P.J. – Pièce jointe

TC – Texte cible

TS – Texte source

41

10. Liste de figures Figure 1: La structure des chapitres ..................................................................................................... 4 

Figure 2: A taxonomy of microstrategies (Schjoldager 2008: 92) ....................................................... 8

Figure 8: The dimensions of visual space (Kress et van Leeuwen 1998 : 198) ................................10

Figure 4: www.disneylandparis.fr (2a) + www.disneylandparis.dk (2b) ........................................... 20 

Figure 5: www.disneylandparis.fr (2a) + www.disneylandparis.dk (2b) ........................................... 21 

Figure 6: www.legoland.dk (1) + (2) ................................................................................................. 21 

Figure 7: Recherche comparative - google.dk >< google.fr .............................................................. 27 

11. Liste de pièces jointes Pièce jointe 1 : Mode d’emploi – Braun A 1000, ATD 1000, ATD 1000A. La version française et la version danoise.

Pièce jointe 2 : Catalogue – INVITA køkken 08/09, pp. 4-5.

Pièce jointe 3 : Brochure – Raleigh 2009, pp. 1-2, 6-7.

Pièce jointe 4 : Brochure – vonbackhaus 2009, pp. 1-3, 6-7, 14-15, 22-23.

Pièce jointe 5 : Brochure – Centurion, p. 2.

Pièce jointe 6 : Toyota Prius <http://www.toyota.fr/cars/new_cars/prius/index.aspx?WT.ac=Home_Focus_Prius> (20.04.2009)

Dato:____________ Underskrift:__________________________________________________

Pièce jointe 1 : Mode d’emploi – Braun A 1000, ATD 1000, ATD 1000A. La version française et la version danoise.

Pièce jointe 2 : Catalogue – INVITA køkken 08/09, pp. 4-5.

Pièce jointe 3 : Brochure – Raleigh 2009, pp. 1-2, 6-7.

Pièce jointe 4 : Brochure – vonbackhaus 2009, pp. 1-3, 6-7, 14-15, 22-23.

Pièce jointe 5 : Brochure – Centurion, p. 2.

Pièce jointe 6 : Toyota Prius. Toyota. Découvrex-la Conduite Consommation et émissions