Sartre Desir et liberte

8/13/2019 Sartre Desir et liberte

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Facebook : La culture ne s'hrite pas elle se conquiert


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CORDONN PAR

Renaud Barbaras

S

Dsi ib

P Unv Fn

acebook : La culture ne s'hrite pas elle se conquiert


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LISTE DES AUTEUR

ENAUD BARBARASUversit de Paris Panthon-Sorbonne

HILIPPE ABESTANlasses prparatoires au yce Lavoisier (Paris)

INCENT DE OOREBYERUniversit libre de Bxeles

LAN LA]OLIETClasses prparatoires au lyce J.B. orot aris)

ANIEL IOVANNANGELI

Universit de Lige

JEANAR MOUILLIEUniversit dAngers

I IZK ,

Prere suprieure au lyce Henri IV

ISBN 2 3 054335 9

Dpt lgl- " don: 2005 sepembr Pee Univeitae de France, 2005

6 avenue R 7504 Ps



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Sommaire

Renaud Barbaas, ntroducon 9

hle Caesa Une iert inie? 19

Dael Govaagel Imaginae monde lbert 41

Ala Flaole Ipsit et temporalit 59

V d ooreyer Le paradoxe du dr dansLre e le Na 85

eaud Bararas Dsi et mnque dns Lre e leNa le dsi mnqu 113

Had zk 'acion comme assomption de lacontingence 11

Jea-Mar Moulle Lautodvolement de la libertdans lexisence (Les hozons paque de

lontologie de 193) 167



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Intrductn

RNA BAS

Depuis une dzaine dannes on assiste en Fne et enBelque en aulier, u profond regain dintrtpour luvre plosopque de arre. Cela mritedautan plus laenon ul nen va pas e mm pourluvre romnesque e hrale qui son devenuesdepus longeps dj, lassques mais ne susen pas lemme engouemen. l a dabord ela une rasonextrinsque mais pussane l a lu aendre que le souveir de lhome e la re du phlosophe engag

seen un peu pour que lon puse onsdrer sereinemen luvre pour elle-mme. Lnuene de arre quireprsene sans auun doue la dere grande gure sorique de lnelleuel en rane mmense priode de laene devai don re longue Mas il usouligner que e sont essentiellemen les extes phnomnologiques esdre la priode qui va de la dou

verte de Husserl en 1934 jusqu L

e e le N, quon lobje des reherhes auell rihes et savantesOn assse don une sorte de remone hronologquedans luvre de are Pendan les anes qu on prd et suvi sa mort, es plu le artre phlosophepolitque penseur de lation e de lsore qu susta

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eud Brbrs

l'ntt c d'auan plus u'l mta xpcmnlactvt posophu au s d ct ngagmn LaCrque de l rso dleque appaassat alos co

xt d fn n d duu l ntat pas s ntssant d mont us, la dcn u suvt sa mott mau pa la publcaon d nombux xs nds xtmmn pcux ls Ce de l drle deguerre, claans uant la gns d Lre e le N, t,sutou, ls Chers our ue morle, nsmbl d xtsts labos dgs n 94-948 o pnd fom l

pot annon la n d Lre e le N, d constuon d'un mo Slon un mouvmn ltm tcomphnsbl, la pubcaon d cs txts a susc unn, u s'st pas tnt, pou ctt mo uSat avat pote sans pouvo la condu son tm,t u ngag la uson dcl d la possbtd'labo un tho du dvo-t su bas d'un

onolog phnomnologu u dt s suus dl' Cpndan, c son plu s uvs d pm po, o s'labo noau d la plosophsatnne t u l'nscvnt dans l mouvmnt phnomnoogu, u son au cnt ds cscontmpoans

D ou au pm pan d a pnomnoo dSat on put donn un au xplcaton u s ls x, n'n st pas mos dcsv Jusu' la n s


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Itroducto

ues relevant de la bouonnee (Sartre) ou de la(auae) ltttue (Meeau-Ponty). Les chose ontbien chang transfonaon profnde du contextenteectuel et, en paticuler le recul, o en tout cal'itutionnaation de l'uence hedeggenne ontouet un espace pou la reconnaissae de l'mpotaceet de l'originlt de phnomnoloe comm de laploophe anase en gn, ce qui met unets longue prode d'autodigrement philoophqueC'et ncontetablement Meeau-Ponty qu, le preer,

a bnci de ce mouvement ce qu, en un preertemp, contbu reorcer loccultation de la phnomnoloe artrene, an la meure o Meeau-Pontye cont en partie contre ee M cette dtance pievivi de Sartre patente dn sble et lsble,'eacnat an un dogue profond et interrompu, etle recherche cete ur le manucrits ndts montent

que Meeau-Ponty n'a jamas ce de tenter de e trv-v de ce double adverse Il tt devenu ncaireque l'on meurt en l'mpotance d l'ure de Sareau sein du mouvement phnomnologqe.

Sare et lu do comme un auteur philoophique classque et il n'et donc pa urprenant que l'onintree gene de a pene noent patr dea lecture de Hue la conqute progreive de apropre philoophe la place qu'l occupe dn le mouement phnomnologque an nsi qu' l'uenceconidrable, qu'il exerce, notaent chez MeeauPonty et Lenas On sat que, sur le consel de RmondAron, Sartre pe l'ane acadque 933934 l'Insttut a de Berlin pour tuder phnomnologie et lre notment le Ides drectrces our ue homologe de Huerl. Comme la mon Vncent deCoorebter as on lvre Sartre face la homologe,



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eaud Babaras

Sartre retrouve chez Husse ses propres inuitions,notent e soci de concrtude, 'attachement la

posivit de phnomnes dnt s'at de er le sens au

lieu de es rrer une rat autre qui les fonderait endere anaye C'est pourquoi a dcouverte de Husset dcisive, et durablement Avec Levinas, Sartre est lepreier anais avoir pris a mesure de la rvouonphiosohique que reprsente la pense de Husser et acontibu fortement sa diusion dans un contexte anai qui en tait trs oig Trouvant dans Huserl cequ cherchait, a su demble vauer et faire entendrela porte et a fcondit du programme phnomnologique Aini on ne saurait iniiser 'impoance duclbre article de Suas intitul Une ide fondamentae de a phnomnologie de Huer l'intentionnt, dont la date de rdaction est aujourd'huicontroverse!. Sartre y explque a signiation et laporte d la dntion husserlienne de la conscience parla noon d'intenonnalit Ee signe la n des posophies digetive pour lesquees coate c'est toujou assiler la conscience, intrioriser. La conscienceest clatement vers le dehors, ngation active de'intriorit fuite hors de soi Si, par ipossibe, vous

eniez dan une conscience, vous seiez saisi par un tourbion et rejet au-dehors, prs de 'arbre, en pleine pousire, car la conscience n'a pas de deans; ee n'et rienque le deho d'eemme et cest cette fuite absolue, ceres d'tre substance qui a contituent comme uneconscience. 2 Sartre reconnat que la conscience et le

Vr Vet d Creyer Srtr fc l phomolgi BxOus 2 p 272 scdc d l'go rs txs phomologus texte tr

dut e t pr V de Creyter Pr Vr 23 88

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eaud Barbaras

tmoigne par excelence trasedae de Ego, textequi t conu dunt le sou i Ben et est la pereuvre pubie de Sartre Ce court ouvrage foce

ladmiation car on y voit linuition fondamentale unephilosophie, cele qui se dpoiea dans tre et e Natpredre forme au sein dune conontation avec le textehusseren. Ce nest donc pas sans aison si ce ve constitue lun es foyers de a echerche actuele sur Sarte Ilvise tabr que a conscience peut se passer de a prsence du e qui, oin dte constitutif de a conscience,

est d une rat transcendante appaissant en son sein a faveu dun acte de rexion. Le e est en eet superu et nuisibe. Supeu ca il n'est pas requis parunication du ux de conscience qui est ralise parobet, nuisibe ca, aussi fomel soitil, il constitue uncentre dopacit au sein de la conscience qui aurait pouret de a sparer delemme et de ui faire perde a

aspaence qui a caactrise come conscience. Ds trasedae de Ego pend donc fome ide d'une conscience impersonele qui est un absou non substantie etqui est pure translucidit la conscience ne peut se poter vers le monde, cestdire te conscience de qeque chose, qu a condition que rien ne a sparedelemme

Si, bien enendu, dautres ectures notaent cee deHeidegger, viennent nourrir la mditation sartrienne,tre et e Nat peut tre compris coe un vastedveoppement de cette intuition itiale. Toute conscience est conscience de queque chose a consciencenat porte sur un tre qui nest pas ele, ele nt pasconstituate mais rvante et il sagit pou Sartre de dvrer e sens de la conscience et de l tre de ee sore queeur relation soit pensable. Sopposant 'Abshattugehrehusserene il refuse de caractriser obet coe pe



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Iroduo

d'un cours ini desquisses et sa tnscendance comel'envers de son abence. Il y a un te ransphnomnaldes phnones, n e de ce i pparat, i n'esepas seulement en tant il ppaat et il nmme en-soi Cest cette see condion e, selon Srtrela phnomnologie chappe phnomnsme O laconscience ne pet te osition de cet re tanscendat la stricte conditon e rien ne l spare de snmouvement poitionnel, uel ne compoe acnconten la etennt en elemme, bef ue la cosciencede soi ele est cessement ne soit en cn cas neoassa de soi. La conscience est rappo immdiat etnon cof soi; on mode d'estence est celi de l

pe spontani et de la pe tansparence 'est cetteegence fondamentle u'exprime la caractrisation de coscience comme nant. Le posoi comme pe soi, n'et lmme e s le mode de l ngon, e

se ejo en diant de soi, nest ce il est en nel'tnt pas En n sen, tot Lre e le Na cosiste doye la signicaon de cette tuition ondmentle.Ele permet en tot cas de ende compte d ppot dela conscence l're. En eet, le pope d nnt estil ne pet sbsiste comm ant ' la condition dene pas se distnge de ce 'il nes Jas ne demee

luimme quen e cofondant avec lEte car il ne porit s'en spare en tant, mme minimaement,quelque ose ce qi le dtrit comme nant. Le nantn'est re d'ate e lte En daes termes, le po

soi n'est porsoi 'en se niant limme et en s'eanta prot de len-soi 'il it ainsi patre movementpaadoxal dne conscience i ne eot le monde epour 'en sparer qi ne se nie a pot de la ralit uepor retomber sur son prope nant. ette dialeciedont le povenance est pls platoniciee ue hg



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eud Brbr

lienne, cunine dans la thorie d'une bert qui est lafois asolue et iconditionne, dans mesure o elle estpar essence trangre l'tre, et cependant l'envers de la

facticit et de la contigence du pour-soi, en tant quecelui-ci advient len-soi et est donc situ en lui.

Le muvement de nantisation qui caractrise l'estence humae est fond sur une thorie du dsir quiconstitue la cl de vote de louvrage et rend comptedes direntes modits d'estence du pour-soi Le

pour-so ne sort de lui-mme vers le monde que parce

qu'il et travers par un dsir qui, comme tel, est insatiable par un manque qui ne peut-tre combl Cedont le pour-soi manque c'est de s rlso au sensstrict c'est--die dune ralit qui ne compromettrtpas sa puissance de nansation ou d'une ngativit quiprendait en mme temps la forme de l'tre substantiel,bref dune identit qui ne menacerat pas sa libertL'existence humaine veut raliser synthse impossiblede l'en-soi et du pour-soi Cette unit pleine de

lhomme avec lui-mme, tele qu'il serait (commeen-soi) ce quil est (coe pour-soi), c'est--dire nalement cause de soi c'est Dieu lui-mme En eet rappelle Sartre Deu nest-il pas la fois un tre qui estce qu'il est, en tant quil est toute positivit et le fondement du monde et la fois un tre qui nest pasce quil est et qui est ce quil n'est pas, en tant queconscience de soi et qe fondement ncessaire de

lui-mme? Ainsi, le dsir constitutif de l'estencehumaine est dsir d'tre Dieu et tout se passe commesi le monde l'homme et l'homme-dans-le-monde,n'arrivaient raliser quun Dieu manqu

1. L'tre et le Nant, 133.2. Id. 717.



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Iroduco

Tots ls contbtons ns c vsnt fi lpoint su ctt phlosophi d la conscinc oladoss un ontologi d mnq Ansi l'idncton d l conscnc l lbt st xmn polmm mais glmnt d pont d vu d ss consquncs po n tho d l'imagini t d la philo

sophi d la tmpoalt qull sppos t cod la fois La tho cnt d ds co manq dsoi n tant q'nsoipousoi sousjacnt u dnaism d la conscnc st bod sos l'ngl d ssfondmnts ontologqus t qsonn qnt spot vtabl pou un tho d ds E phlosoph stnn d l libt n tant qu'll compotn mnsion d conngnc st ssisi du pont d d ss polongmnts ns l cd dun tho d

l'action t pa mm intog qnt sa signcation thiqu



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Une be nfne ?

PHPPE CESN

Ques-ce uun lche? Comme on le sai la lchepossde po Sarte ne signicaon estenee et endpi de leu commune mauvaise foi l ne pasconfonde le lche et le salaud. Ce deer se dissimule lacontingence de son existence l a tous les droits commence par celui deste et loccasion dhumiedexploite de ue De son ct le lche mconnt galement son tre mais cest alors sa pope ibert uilrefuse. Aussi eueux ou maeueux mare ou escavenestce jamais de sa faute Or commen le lche peu-il

ignorer sa esponsabii e la ber ui fonde n elrdeau a bert ne nos es-l pas donn unevidence irrmdiabe? Du reste uand bien me l endnoncerai le caracre ilusoire Spinoa luimmeecnnat sa maire une ee inuion ui consiste en cea seu ue es ommes son consciens d leursdsirs et ignorants des causes ui les derminet 2.

J-P Se, xiilim n hmim P, Nag 970p 84

2 Spoz, ee au savant G She, p 252 romplt P, Gd, 954 JP Se, r l Nn P, Gd, o T., 987 p 6 abrg: EN

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hlie Caesa

Satre ne se contente pas 'armer l'rcsable berte l'hoe Later e Lre e le Na s'oppose nonseuement aux conceptions termistes e lexistence

ms gement ax escrptions trationees brearbtre q en n sens patagent la mavase o eslches les ns coe les atres se masqent la pssancee bouleversement e la bert et langosse q lacompagne En eet la vrtable onne nttve enoe lbert est pour Sare celle un pouvor catalysmque Cest porqo Lre e le Na nonce chezBergson cette concepon rassrante une bert quengenre ses actes coe un pre ses enants et qumanqe alors la vrtable onne ate e notrebert!

Ans, ex trts stngent nos semble-t-l, labert sartrene ans l'hstore e la phlosophe Dnepart cette lbert prsente ne ampler proprementnoue ont les contempons oe M MeeauPonty G. Marcel E Moer, P Rc et totrceent encore Cl Romano ont nonc mesr Reconssons en eet, qtte orcer le trtqon en venrt presqe crore le sjet sartrencapable e chosr auss ben le jor e sa nassance qe

cel e sa mort, son sexe sa leu ou sa beaut, voeson poqe et les crises q la secouent N'estce pasSare q crit, en nvoqant J Roman, q' la gere ny a pas e vctmes nocentes3? Datre part cettebert nest pas ne proprit contngente e lestencen smple accent Ee est ontologquement nscrte a

EN 782 C Rma y La ibe aenne e ve d'Ad Pa

UF 2003 723 EN 63



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Ue ler e ?

cur de a ra1ihumane, e oue son fondemendans le mode dre non subsane du poursoi Ans ibe sei rs exacemen oe de mon e En

daures ermes parce quil nes une mousse, unepourure ou un choueur re signie pour lhommeexiser, e cee exisence es ncessiremen bre

Ainsi nous oudrons, dans un premer emps, inerroger le phnomne originire de la ber, e prcisernoten la noon clef de recul nanisan Puis, dansun deuxime emps nous nous eorcerons de resssir la

naure du choix orgnre an dans un oisime emps,den dgager le cas chan les mes

NTISATION ET ECUL NATISAT

nous fau comprendre en qel sens la ber esoe de nore re e, dans cee pespecie, nous eer inuion du recu nansan qui le consue Soi,par exemple, une conscience imageane omme emonre Sarre dans Lmagare e comme nous ans leoir, cee conscience es ncessremen bre2

Remarqns ou dabord qumaner par exempe uncenaure es ace dune conscience qui pose ce queeimane comme irre (magnire) e, par consqun,come nan ou non e Le cenaure nese psEn ce sens, oue conscience mageane es nansaneee dvole un nan au sein de e puisque ce quee

1. EN p. 495.2. Cest parce qu' est ascedatalement libre que oe

ne (imgne p. 358.



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Phlppe Cabesan

imane n'est pas e se rouve aec d'un caracre denan ar rao la oal u el Cee remreremarque peu surrendre un lecteur habitu ar une

mauvaise sychologie enr l'image our une chose et,du mme cou pour un lein 're qui subsse dans lae de celu qui imagine. Ele n'en es as moins hno

mnologiquemen jusie, s'i es vra que oue conscience imageane es une conscience inentonnele quienveloe une ngation du monde rel e que la ngaton doi e comrise d'un oin e vue onologique-Il

nous fau prsent inteoger avec Sarre l'tre de langaion e comprendre de quelle mane le jugemende ngation se rapoe en loccuence au nontre ounan

L'ace imageant rsene alors eux asecs Toud'abord, come nous venons de le voir, la conscienceimageane pose le mone come une oti synh

ique rele e ose l'objet iman come un nan arraor au monde imaginer un centaure, ces la fois etd'un seul e mme mouvemen saisi le monde dans saot e le saisir come mondeolecentaure n'estas En outre, e nous abordons ici le nef de lagumen,imaginer suose que la conscience ne so pas embourbe englue rise dans le monde cesdirequ'elle ne soit pas un simle tant intamonin, maisqu'elle chape au monde. Comprenons bien la signication onologique de ces irentes mtaphores quirerennen la isincion heieggerienne enre l'treaumonde e l'treaumieudumonde our un tan subsisan vrhanden Si la conscience a une chose, unre aumleudumonde come veu le croire la sy

Limaginare M Hedegge, r e Tmps . F. ez,Pa 986 87



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Une lber nne ?

chologie dteste, ele ne saurait prendre cette position de rel qui ui eet de sasir e monde comeotat synthque et de e dpasser en vsant quequechose d'ire; ele ne pouait aner quoi que ce soit.Ansi parce quele imagne a conscience ne peut eun tant intra-ondain qui serat dans e monde comeeau est dans e vee ou e vtement dans aoe

Notons toutefois que, par ces remarques on na paencore positivement tab a bert de a concience.Sare nous doe dans Lmagnare ce quon eut appeeren rrence Kant!, un concept ngade bert laconscience et une choe, un mple objet lintreur du monde re ele nest pas sumse 'enchneent dteste de celuici puiquele et enmesure de poser un au-de ire du monde de e nantise ae appoondit alo cette preme approche de labert en dvoppant a concepon d 'acte nantat9ui dans Lmnare ne concee encore que le ondA cet gad les Cae e drle de gee accomsentun pa dc en paant a nantation au pncipe mmede conciene2 D lo git non de pturenansante) ou encoe come Lre e le Nn propos de interogaon de recu nansant.

1. Kant Fonden de maphysqe des ms . . V. ebos Pagrave 15 p. Hedee De essene de la lbe hmane. . E. au P Gd 982 p. 5.

2. are ct que a be c'est appaon du ant dans emonde et ce non seulement parce que be mane mas avant toutparce que be t tout ene ae par e ant > Ca de de de gee P, Gamard p 166 oto toutefos quavec 'ide derecu nantsant snodut une concepton dente de nansaon.

Cee-c ne dsie pus coe oque 'acte nansant sappque aumonde e dvoement dun nant tpnomna ee correspond une vrtable producton par tre d'un nant au sen de 'e. C EN 1 1.



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Phlppe Caban

Reprenons lxemple e Sare! Ma voiture tombe enpanne Je me emane si cela ne vient pas u carburaeurl va e soi ui es possible ui ny ai en ans le car

buraeur. nsi la conuie inerogative parce ueeenveloppe la possibt une rponse ngaive reposesur un ace e nantisaion compris coe voiementun rien ou nan au cur e ltre en loccurenceun rien ans le carburaeur Mais cee sple uesonsuppose son tor ue le uestionneur opre un reculgaement it nanisant. Car pour pouvoir poser une

uestion e ce isant voier un nant au sein e ltrelte u interoge ne oit p te un pur te en so etoit une maire ou une autre chapper lte.

En eet ltre ne saui ennrer ue lre Ceprincipe sige ue le nant ne peu touver son orneans un tre ui es ce ui es. Coent en eet untre ui est ce ui est pouraiti ire apparate ces

peis lacs e nontre ue la consience rencontre chaue instan la suce e lte? e n supposeonc lestence un tre ui nes p un re en soi eui est son propre nant la conscience De ce poin e

vue Sarre nonce linsusance es concepons anhegeienne ue heieggerienne u nan ui ne se soucien lune laue e foner la ngation as lastrucure e ltre e lEsprit ou u Dasen lopposSare couvre un re ui chappe lre un re uies son propre nant ans la mesure o i se nanise

inteogaion compren onc bien un ouble mouvemen e nantisaion et le recul es aors it nanisan en un ouble sens Dune pa lre ui inerogenanise le onn en posan la possibi un nonre

1 EN, 422 EN 54-55



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Une liber innie ?

ou nant, d'aure pat, se nntise lui-mme ds mesure o ui fau chapper tre se dsenuer dee pour pouvoir poer une queson. I en va demme e doue mhodique de Descartes ou ochphnomnoogique suspension du jugemen ou amise enre parenhses du onde suppose ce mmerecu nnisn qu perme conscience de se metrehors circui par ppo au monde. Noons cepeanque si e doue carsien ou och husserienne onune vaeur exempaire toue conduie humaine enveoppe seon Sare ce doube mouveen de nnsaion Ainsi imaner inerroger douter direr

percevoir ec son des aces ou conduies inenonnees qui supposen un re qui dans son te chappe tre.

ous retrouvons concusion de Lmagare conscience ne saui re une chose tee quun ensebede processus psyciques soumis au dterinisme de anature pas pus uune pierre ou une macne au mmeie ue nimpore quee aure chose en soi ue de

pouvoir se nnier e chapper tre ne saurai imaner dsirer ou ineoger. Ainsi a descripon sariennede inerrogaion nous condui saisir a consciencecome un tre qui a fois nntise e mone et se nnise com un e qui ns pas un pur re en soi e quien tan qu te chappe ordre causa du monde brefcoe un re ibre Mais come e reconnt Sare a

ibert nes encore ici quun mo e nous u enerde prciser signicaion de ce recu en n quarchemen soi e 're e comprendre en u sens esdi nantisn.

On peu aos cairer manire don a consciencechappe e parr de a descripion du mouvemen

par lequel la conscience se empoise En ee ce qui



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Phppe Cabesan

dans le u tempoel de conscience spae lantieudu postieu, e pass de conscience de son psent,ces propemen parer en e le en possde ci

nouveau le sens d'une ngation qu rouve son ondement ontoogique dans e nan En dautes termes laconscence se tempoalise en meant son pass hos-jeuou hos cicuit, en se consuant pa appor ce passcome spare de ce pass par un nant en nantisanson e pass! O, une ee nansation onde bede la conscence en ui assurant son auonoe parappor son te pass a conscence prsente nesaurat re dene par la conscience passe dont eene cesse de se dcoche par ce mouvemen de nasaon qui permet la conscience de ne pas e son

passNous voyons donc de quee mane libe de la

conscience se conond avec son estence a conscience

es, de i, ncessairement ibre Du reste, e phnomnoogue dispose avec langoisse dune attestation pvigie de ce perpue mouvemen de nanisation quionde ibe de la conscience Ca, la dience de la

peur que provoque un anim ou un danger queconque,cest-de un objet intamondan, angoisse dvoile

pou Sarre le rec nansan pa eque la consciencechappe son pass come son aveni e, pus gna

lemen, oue orme de deisme2 De ai, enaucune dcision psene ne peu massue qe, tandis

1 EN p 642 Cette escpon e angoisse sipire natureement e te et

Temp 40 et e Quetce que mtphyque ? Mas Sare u conre asignicaon parcure e rver a conscience sa propre ie aoque pour Heiegger e evant-quoi d ovo) e goisse Angt) esttre-au-mone en tant que te.



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ne lber nne ?

que je longe un prcipice, je ne hoisiai pas de m'y jeter.L'goisse devant laveni me rvle ansi que je ne suispas eu que je se e pus exatemen que je suis elui

que je serai sur le mode de ne le pas De maresymque re auu mo auune rsoluon passene peut mempcher de cder aujourdhui la tenatondu jeu Langoisse devt le pass me dvoie que je nesuis plus celui que j'ai t, que je suis celui que j'ai t ure mode de ne le pas L'angoisse est angoisse de laibert.

Notre apprhesion de ibert est purementempirque!. Si c'est dans langoisse que l'home prendconsience de sa ibert langoisse est jamais que laconscience du nnt qui spare conscience de son avenir comme de son pass. ravers langoisse nous estdonn lefa de noe ibert Resterait dgager la sructure ontoloque qui la fonde an de comprendre toute son ampeur la noon de recul nantist. Danscette perspectve l nous faudrait nous lever la source

preire de la ibert et exainer l'acte ontoogique evertu duquel len-soi se dade en prsene soi oupoursoF. C'est e eet e proogemet de etenantisation prre que nous devons comprendre

lautotemporalisation du sujet. Conentonsnous ci ande prvenir tOJt malentndu, de souiger que ce mouvemet ou rul nantsant ne saut en aucune maretre l'uve de 1; conscience. Tout au contae la conscience rsulte de e recul qui fonde onoloquemen saibert3

. EN p. 80.2. EN p. 7.. Quan en mme Sare crrat-l que le pour-so t fonement e

son popre nant (EN p. 22.



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Une be nne ?

du monde. Faisant impicitemen sienne la ctqe deL Bnschvicg, Sarre eproche Kant le caactreinemporel d choix d caacre ineibl, e oe

q'i n'y a de choix qe phnmn Toefoi, propeen parle, le cox oginel ne s'accompi ps dansle emps pisq'i ne fai q'n avec le chox de maie dont la conscience se i en se empoaisanAinsi le choix 'ne qelconqe condie, pace q'eevise e i n'est ps encoe dcide d t q constele sent comme tel, e coe a donn scation

d pssEn oe le choix ne concee ps selemen n oje

particie d monde o ne sitation dnne PoSartre le choix es chaqe ois oal, i concee la ota

lt de l'tre, e envoe n pojet ondmenal qe spcn les innomales choix empqes. De ce poinde ve coe le montre la psychanyse esentiele, le

sje n'es pas ne pre coection de dsirs sas valenit, mais cex-ci pondent n ie chox ognelqi signe ne personni e qi pside ax e dcisions concres de son esence C'es oqoi l gotscunair de l'ae des es d ma even e comps voie devins2 pa d v d'ne antinateqi, son o, s'inrpe parr d ppot qe Baelaie dans so dsi d', entreen avec l'e isi,

1 EN p 536; EKat Ciqu d ison p t Trmsaygust B Pacad Pas F 1980 p 398-399 Phoko pp a ciqu d Bschvicg aqu i ppos id du tmpoat pqudu duio numnon quvia Kat tout au dbut d o opucu urn d utes les chses ( Phoko u d n Ps Vri 1981

t p 154)2 A popo d Bada Sa hst p dc: J

paras qui prrait s vids sac a d t css am ai (Budl Paris G 1975 p 105)



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Phlppe Cabesan

oi dapparter une sorte de constutio passiveinvoontaire dsirs prfrences aversions ntasmesrves etc ressortissent mmiatement a ert dusujet

Mais e co peut- tre vritaement condios rpond une motivation invoontaire? Peut-on souter quon coisit de r, de tomer amoureux davoirpeur ou dtre omosexue? artre seme ire onmarc de tout ce qui reve aux yeux de a traion,des passions de me, et qui ne dpend vraisemaement pas de a re voont du suet Cependantcoe nous aons e voir prsent de tees oectionsmanquent prcisment origia de a conception sartriee de a ert qui entend rednr ceeciindpendamment de opposition du voontaire et denvoontare et qui ent mme acte vootaire pourune manifestation drive voire dgrade de a ert

Examinons tout daord e cas de a motivaon Traditioeement es motifs dsigent es raisos du acteenseme des considrations rationnees qui e ustieEn 46, par exempe Covis emrasse a foi cteean dotenr appui de piscopat et dassurer asi saconqute de a Gaue i nous anaysons acte de Covse motif de a conversion rside das a puissance dese catoque et prsente un caractre oectif tat poque et reeux de a Gaue daors I ne uttoutefois pas se aisser tromper par e caractre ojectf dumotif car coe crit artre Cette apprciation

Conent omosexut dns son rppo e nous nous

permettons de envoye e eteu notre ouvrge te et onieeehehe phoogie et ontophnomnoogie enne ees Ous2004 p. V

2. C TaonHugon pion a nand Con 2004.



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Une ibe innie ?

objecve ne peut se faire qu' la lueur d'une n prsuppose et da les ltes d'un projet du por soi ve cette En d'autres tees, s'l est vi que les mo sont

object l n'y a cependant de mot qu partr du projet de Clovs de conqur la Gaule; et c'st lurede cette n que l'appi de l'pscopat se mafestecome moyen en vue d'ue n Bre de mme que le

sens d'une situation est insparable du projet de la onsciene qui 'aire, l n'y a pa de motf idpendmentdu lbre projet de a conscience Il en rsulte lo que le

mof ne sauit par ui-mme te cet oontare qui inclne san ncessiter2 et qun luimme let dpourvu de toute force puiqu'l et dpourvud'estence

Le caractre involontaire de ce qu'on dnome espassions de l'me peut tre de mme ment dipQuestce en eet que l'motion sinon, come le

monte Sare dans on Esqisse dne hoe des moions conduite lbrement choisie d'un suje? En oppositondcle lide mme de passion Sae ct dans Lee e Nn Ma peur et lbre et mafete m lbet,j'ai ms toute m lbet dan ma peur et je me uis choiipeureux en telle ou telle circontace en telle auej'estei come volontaire et courageu et jau toute lber dans mon cuage4 Pour comprendrede tees aaon, l ut damettre que lotn

possde un but, une nait et que dans lmoton c'etle corps qui, dg par la conscience, change ses rapports

1. EN 0.

. On eouve cee conceion de a moivaion 'ouage deau Rcu phioophi d voont voonti t 'invoonti.

3. Eqi dn thoi d motion as Henann 96. EN 00.



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Philippe Cabesan

au monde pour que le monde change ses quats Contrarement Descartes ou Paul Rcur!, Sartre rejettetoute ide d'acton du corps sur l'me dans lmoton Le

tremblement du corps dans la colre ou dns la peurrelve non d'un nvolontare auquel la volont devrats'eorcer de fare obstacle mas partcpent d'une brecondute ntenoele.

Nous avons vu ans que la bert sartrenne chost sesmot comme ses mobles et dcde de ses passons. AnsSartre bouleverse le partage tradtonnel du volontare et

de lnvolontare. l audrat ajouter que pour Lre e eNanl'acte volontare n'est pas une maestaton prvlge de la bert et qul coespond mme en rasonde sa mauvase o une orme dgrade de la bert

poursuvant ans mas en van la totat asable del'en-so-pour-so.

LBERT ET FACTICIT

S la bert sartrenne lon de se tenr dans les mtes

du volontare recouvre galement le champ de ce quelon tent habtuelement pour nvolontare devonsnousors en conclure qu'ele est rgoureusement dpouuede toute mte? Sartre ne manque pas de se arelumme lobjecton pus-je chosr d'tre grand s je

Resa la cc sa de l Rcu c

de de a de la ccec l me aa qul au ubue ldedu d l du du c (hiphi d vnt vnt t invnti t , 9

EN 060



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Une lber nne ?

ui pet aoir eux bra i je ui manchot!? Tentnor e prenre la meure e cete apparene meure qui nhite pa recone lhoe bertquun Decae rere Dieu Dan cette perpectie ilnou ut comprenre e quee mare transcenance etcci fon coup en quel en a libert poe on ree

ou aon que le pour-oi net fonement eon re e on nant et que on urgiement rulteune nantiation prere Aini e pouroi et l afa e on extence ont Sare ne cee e ppeer ecactre cotingent e qu igne empruntat econcept Heegger u ee e cticit De mme i a une accit e la iber et nou aon ougn quenul ne choii re bre Aini ccit e la berigne ou abor le qe la ber exite exercean un mone on an quee lait choii Ma eeenobe galemen tout le on auquel e rappore aibert e quee na originairement nuement choii Ce que nou aon appel facticit e bert criSare ce e on quee a tre et quele clare eon projet Cet onc en ailant e iren apectse ce onn qu nou pouon eprer aiir plu concr

temen e e 9ue iber rencontre en uiantan le mone LEre e le Nan eniage ce onn oucinq apec irent m place mon pa meenour mon prochan et ma mor4 ou ne pouonan le care e ce traail exainer mme briementchacune e ce rubrique et nou nou contenon

1 EN 14 t 538.. EN 11.3 EN 54.4. EN 54 t sq.



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Philippe Cabesan

envisager la premire entre ees cestire le rappor e la iber sa place

La ier ne pouvant survoler le mone il lui faut

onc occuper une place parir e laquee ee se rappore au mone Or je nai choisi e natre le ieu ema naissance et tout ce qui lui est i. Il semble ors allere soi que oin e prendreplace je reive m place et queje ienne l enn une imte icusable e ma iber.epenant si je reois ma place est vrai gement queje choisis et pren place. ar cette place je ne me

contente pas e lexister cestire e la vvre purement et simplement inpenaent e tout projetcoe une hutre sur son rocher. Au contire, eeapparat coe place la lumire e ma ibre transcenance slanant vers une n et cest parir e cette nque m place pren sa signcation. est ce quiustre lemot rappor par Sartre un migrant pour lArgentine.

oe on lui isat observer que lArgentine at bien loin Il emana loin e quoi En autrestees loignement et proximit ne sont pas es onnesqu s'imposent une iber mais es signications quervle le ibre projet qui les engenre Il revient onc laiber e prenre la place quee reoit et e rer les obstacles coe les istances ont eesoue cest en isant e Paris son ieu nature que la

iber envisage lArgentine coe une tee exi Eeest onc en n sens responsable e sa place

Lre e e Nan nous oe une analyse anogue urappor e la iber son propre pass et nous retrouvons ors cet entrelacement inextricable e la iber ete la facicit aperu propos e la place qui est coenous lavons vu tout la fois reue et prise par le sujet Ilen va e mme es autres aspects e la cticit tels quees entours le prochain et la mor aucun entre eux ne



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Philippe Cabetan

Pour Sartre, c'est videment la bert humaine q'eviet de dcider du vrai et du bien ca - la fomule esemprune Heidegge l'essence de la vi es

lbert1. Dans le texte posthume Vt et exiten Sartesatache monte que la vi se vle l'acon aubre pojet qui l'anime. Pa exemple je ompends l'tatde la Fance, de mon parti potqe, de mon opeconessionnel partir de ce qe je voudais qu' soit. Macomphension de la vie poltique anaise est donc bieninspaable de mon be engagement. Ce assujeisse

ment de la vit la lbert se encone galement enphysique o l'hypothse et le dispoiti expimental sontconsruits pa le savan qui ne voi ien qu' nait dabord

prvu. De ce point de ve l'hypohse est ne lbreconduite anticipatice et rvlatice de l'objet envisag Lascience nest donc pas ne contemplation passive de sonobjet et le ondement de toute rvlaion d'tre est la

lbert en ant qe pojet et anticipation de l'e2En dpit des ux semblans de l'espi de sieux, en

va de mme des valeurs en an qu'exigences consuanun systme hachs d'objets ida ome le vlel'angoisse hique Ma lbert es l'nique ondementdes valeurs En d'atres temes les valeurs son dporves de ondements aionnels ou eeux et au

econnae l'idait des valeurs c'esdie leur caacte subjec nsi les valeu ouven leu ondemenontologique dans la aihumaine en ant que lbetranscendance qui dpase ce qui est vers ce qui n'est pas et

1 M Hidgg De leence de la vrt A d Wans W Biml P Vn 1948, p 79; ].-P. Sa, Vt e ee P,

Gd, 1989.]. Simon udi ls appo nt c dux txt danon aic Ls abs du ", in e emp mode. mon de Sare199 vo p 215 t q

2. ].P. Sar, V e tee p 39 t



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Un librt inni ?

uque liber conre du me ou une eur l enrsulte que rien ne eut justier doon de tee ou eehee de eurs et que homme n tnt qutre r qui

les eurs existen est justible Lngoisse thquenest ien due que reonnissnce de ette jusibit de lber et de contingene des eurs! nretroue dns itntialm et un humanim ette idede resonsbit xioogique de lber orsque Srreomre e hoix mor onstrution dune ured dns s omme dns utre reient l

bert denter es rges uisqu ny s us deeu esthtiques a po que de eurs mores a prioriLesit de sieux tout oos onsiste se dissimulers resonsbit thique estire onsidrer eseurs omme des donnes nsendntes dendntesde subjetiit humine 2.

CNCLUSIN LIBR INID

Soure du Vri omme du bien mtresse de ses nsomme de ses moions iber sriene smble

noir dutre te queemme cestdire que s

. E . 74 et p. 322 Lisnme n hmnme p. 77 EN p. 690. On peut ave

Je-Franos oete rapprohe ete dnonciaon sarienne de lhypostase des valeu e la ique nietzschenne de morale. Pour Sae coepou itzsch, lhoe est lte par qui les valu existent (ENp. 69. Cependant ut immdiatement soier les limit dun t rap

prochment : tands que Le e e Nn enraine les valeu libedu pou-so et son qu d goge de moraleit l'htoe desprjugs moaux ele de volont de puissane . out, Seona Nezshe, Grenoble PUG 996, p. 62



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Phiipp Cabstan

propre acticit nul ne choisit de coisir N'en dplaise G. Marce, 'homme est bien, ns son tre mmecondamn a libert et celeci est un irrmab ar

deau comme en tmoigne le lche qui tente en vain des'en dire! Mais nous avons que cette acticit nes'arrte pas au seu it de a ibert et s'tend aux drents aspec constitu de la condition humaineCependant, a condition humaine ne peut par ellemmeer es limites d'une libert qui, seule, dcide de ses propres limites Nous avons vu, par exempe, comment e

sujet choisit brement a pace qui sa naissance, uichoit I en va de mme pour ce qui concee a signication du pass La libert sartrenne nous asse rigoureusement sans excuse2 I aut cepenant nuancer notrepropos 'aide des deux remarques qui suivent

Tout d'abord recoaissons que nous avons dlibrment privigi dans cette tude es thses abores dans

tr t ant par celui quon appelle paros e premier Sartre udrait prsent en envisager es direntsapproondissements et ichissements qu'opre uvreutrieure3 Par exempe, nous avons vu que dans trt ant e poursoi se temporalise en chappant sonpropre pass Une tele conception itert en vrit deconcevoir ne seraitce quune smpe habitude et pus

gnraement, une action du pass de a conscience surson prsent n 1943, a libert sartriee ignore e poids du pass I n'en va pus de me utrieurement Ainsi, propos de aubert Sartre souigne

portance de 'eance I arme mme que dans une

E 494 Mael xit/ t ib hum chz JPu

Sr 852. E . 63.3. ous esos e atiier a vre de criiu d r dic

u De la idivduele a ratoierte ", Pars, rd 985.



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Imginire, monde, liert

DIEL GOVNGELI

Le me ve de 1943 tr t ant commence papopose une dnon nomnae de a be compsecomme une modcaon du appo 'e Ce queSae nomme , e sage d'H Cobn a aumane possde a capac de se mee en deosde 'e de mee os de ccut 'an ce qu'avecCobn enoe Sae nomme esan ou eemete os de ccu un esan pacue c'es semee eemme os de ccu pa app cet esan n ce cas ee u cape ee es os d'aene ne sauat ag su ee ee s'est ee par-d un nantCee possbt pou a aumane de sce unnant qu soe, Descates aps es stocens u ado un m c'est ibrt Sae ajoue ouauss que be ans compse n'es encoe qu'unmot et que cette ponse ne e sasfea pas une fos

pou oues.O tr t ant va e appee queques gnes pus

on ds son peme ve Imagination (1936) Saeavat caacts 'mage pa sa pussance de ngaon n

re e le n Gd 943 6

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Danel Govannangel

tan qu'elle possde dans sa srucure une hse nani-sane, en an qu'll pose son obje comm exisanaleurs ou comme n'esan pas l'image es srucurll-men ngaivi Ee es d'abord nanisaton du monde lle es ensuie nanisaon de l'obje de l'ige Nan-sation du monde l n'es pas le monde qui ora pr-snemen ire d'obje acuel de percepion l'obje visen image tre et le ant p 63) Nansaion del'obje de l'mage Il es pos comme non acuel Eees aussi, du mme coup, nantisaion deemme Een'es pas un processus psycique concre e plein

Ces caracrisiques de limag, qe Sartre rappo ici Imagnaton se rerouven dans Imagnare 940) Laconclusion de louvrage va mme jusqu' rnvoyer oungaion limaginaon Sarr nhsi pas y r -ralemen de ceeci une condion esseniee e rans-cendanal d la conscinc La srucur nanisan dla conscinc s fonde en dans la ngavi de laconscince imagan Enr limaaon la ngaion relaion es de rciproci Pas d'maginaon sans nga-on ; mais pas davanage de ngaon sans manaonLobj ni doi r pos comm imaginar [ ] Si langation es le principe inconditionn d ou magina-ion, rciproquement elle ne peu jamais s rser que par un ac d'magnation [. . .] . Tou imaepara "sur fond de monde, mais rciproquemen oueapprhension du rl comme monde mpique un dpas-semen cach vers limaginair (p 238)

Cs dire l'impoanc cruciale de la phnomnologiede limaginaion pour la qusion de la ib Imagnarei en d la b un d ss hms E l i notam-mn n se rclaman de la roisim Crtque kanienne

. mgn Ps Gamad 194 239.



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Iaginaire monde libert

Pou dstingue voont et spontait pvoltaeSae appoche cette dee du lbe jeu de maatikanee, laquee peut ope d asfoos del'mage qui chappet la volot ( 173174)

T ET MONDE

Dans une ote de saPhnomnologi d lence esth

tique (1953) Mel Duee ped ue pauto ctique vsvs de Sae I dque scheme escontadictos qui meacet la thoe thtque bauche das Imaginaire I s'agit pou lui mos de cuseSae que de desse Sate cote Sae Plus exactement, Duene se veut l, expcitemet, plus sae

que Sate

dicult qu ecote, cest autou duconcept de monde qu la cocete Quad Sae ct,das Questce que a lttatue ? , que objet esh-tque est popemet e mode e tat qu est vis a-ves des imagnaies , Duene ped des dstaces lgad de cet usage du cocept de monde I se ese ivoque l monde, comme le t ate No qu

eoce pes la quasisubjectivit de lobet esthque pat de lintetoat Mais l o Saevoque le mode, Duee pale d mode Nousseos pus saens que Sate e dsat que ce qu estvs das l'expence esthtque est pas le mode, maisun monde dont la elatio au mode este touve

E alt, cest Heidee plutt qu Sae que

a Phnomnologie de lexprience esthtique e appee1. M. Dee Phnomnoog d xpn sthtiq Ps UF

196 ( d., 65 n 1

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Danel Goannangel

pour questonner cette relation suble qui e lemonde de l'expence estque au monde luimmeDuenne relve (p. 203) que Heidegger relae Knt endgageant cez celuici deux sigcations du monde ludrait reprendre les pages inspires que oton dapro rsee la troisime Crtqe kanenne m'entenr aux quelques pages de la Phnomnologe delexpenc ethtqe qui marquent un ca par rappo Sarre, l me sut de rappeler que, pour Kant, lemonde correspond une de de la raison, uninconditionn qui ne peut e consttu en objet del'expience En dautres termes, le monde oprecome un mode d'ouveure ; l ouvre la sie desreprsentaons, mais se sousrait luimme toutereprsentaon

Cez Kant, Heidegger discee deux sigcations dumond Le monde entendu come la totait des pno-mnes se distnge, d'une on indite, du mondeconu adionnellement cme la toti de outecose auement dit de l'objet de 'ntt orgnarLa sigcaton igoureusement kantene du mot estsolidaire de reprsentaon nie qui comane laconnaissance proprement dite L'intepron ontolo-gique de la pense knenne avance par Heideggercomprend cette nitude par rappot la stcture niedu Daen dans son e. Dans Vom Ween e GrndeHeidegger souligne que la transcendance du monde entnt que totait des pnomnes este pise dans la nitude et demeure icommensuable avec transcendancede l'dl transcendantl. Et sl concide avec laconnaissance hmane nie dans sa totalit , en plus

M. Hedeer e q fat ltreesseel d' fodeme o raso " , r H orb, das ss Pars Gallmard 968, 6



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Imaginaire monde libert

profonde anayse, i signe ct Heidegger oaide la tude de ltre de lhomme Dans ce passage queeeggr accompit entre e mond au sens cosmoo-

gqe e e monde a sens exsenie Dene recon e movement qi traverse inerpraion deimagnao transcendantae propose par e Kantbuchheideggeien Penser e Daein dans sa nitude penser anscendance d Daein Inder WeltSein obige penser e monde o atremen qu'n simpe enchanemen oiqe . Dans cee perspecie, e monde

n'aparat qe por aa qe e Daein e coecome e en se anscdant vers ui. Bre a ranscendae du aein ovre o congre un monde

La citqe qe Dene adesse ' eshqe sarten de Imaginaire sadosse a dmeion ans-cendantae de 'imaginaon kanene qe pvigieedeger. Satre qi idene oje eshique e ojeimaginaire o ire Denne oecte aivemet qe ire donne c d re (p. 265, 1) I sa pori dans n premer moment de parer 'aspect trans-cendanta de iagination de son asect empiqe entan que ranscenantae 'magnaon es overure eecrese n vide Cest ce vide anticipater qe, nsecond moen vien occper 'oe empiqe son srgissement imprvisibe. L'imaginaion empiqerempi e champ oginairement over par imaginationranscendatae Dene se spare de Satre dans amere o i repoe a ngativit qi dni a conscience satene. se refe ire de a ngation du re en faver de ire (p 443) e ot o essenie de'imaginaion La ngavit de a concience imageanene pas rende compte de a pisance dovetureqi cactse imagnaon tnscendantae. On peien, avec Sarre paer dire Mais ces a condition

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Danel Govannangel

de omprendre l'el omme le prrel. En rseantle mot dmanaon au seu pouvor de er le rel enfaveur de 'e, on sque de moare une autre

on de er le rel qu est de le dpasser pour reenr lu . Il Y a un el qu est un prre estl'anpaton onstante du rel sans laquee en eet lerel ne serat jamas pour nous quun spetale sanspasseur despae de dure [ . .] (p. 443). Sare, anant radalement entre la perepton et lmanaon,ofondrat prpent lmanare e l'el

l mporte de remarquer que, selon Duenne, le rlede l'manaon permet de dsnuer pereptonestque d'ave la perepon ordnare Cette deresolte lmanaon Au ontrare, ds lors que l'objetestque est tmas omme un sne ndex u la perepton esttque n'autorse pas maner Cest,prse la note que je ommente que l'objet estque

apporte le sens dans le sensble et dspense de ererau-del du donn (p 65, n 1) S la perepton ordnare s'assste de lmanaton omme de son nessareomplment la perepton esttque tend, l'oppos la rpmer Dre que la perepon esttque est perepton d'un objet qu se se lu-mme, 't, pourDuee, tot ument soustrare eu- au monde et

reonnatre qu'l ouvre n monde. Lobjet esttquenest pas dans e monde vo qu ormerat la natvt sartrenne Mas ette natvt reste une dtenaton partee, nomplte, de lexpene esttqe.Poser que l'objet esttque en tant que tel n'est pas dansle monde ondut en outre Duenne mettre aentsur son pouvor douvertue et de ouraon dun

monde Ce tableau se touve dans une ere est dondans le monde. Mas s'sole d monde et, ssolant dumonde, dsne par l mme, en lumme, n aure



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Imagnare monde libert

monde Il 'est pas dans un monde, i cnstite umonde, et ce mode lui est itrieur (p. 449)

Lrsque Duenne cnsidre que la percepon esth

que se dtoue d ressrc e l'maginaon, c'est ela seule imagination emprque qui t alrs questnOr, de Satre, Duee crit fenemet que, pour lui lmanaon est toujours empiique (p 442 Eeet, sa fonction se rsume fare apparae un objetrrel sans doute, ms q t Ce point covaincatmalgr so irrt q'i nus possde et que la cons

cience selse en lui . r, remarque Duenne, lmagination est ncessare la percepion ordnare Ele estndspensable son avnement c'est sa dimensn transcendantale. Indspensable, esute son enichissemetcest sa dmension empiique Mas sagissat de la percepton esthque, lmagnaton assume ava tout safonction transcendantale et rprime sa fonctn empi

ique (p. 44-448) . Parce que lapparence esthtque est apparence d'ele-mme , parce que sn sens lu estmanent lapparence dit tout Le seul commentareque lmagnation at donner de cette apparence est uncomentaire littral imagner ic cest seulement ieuxpercevor lapparence et non anticiper la perceptondautre chose Lmagination est toujours possibt devoir, mais seulement de voir le ses dans lapparence, etnn hrs dele (p. 450) .

Lmaginatin ascendantale t qui puisse avrun donn La prsence orignaire du monde de la vie, dela Lebenwelt nest pas encre lbjet Lmagination permet le passage de la prsence vers la reprsentaoDuenne ns le slage de Heidegger, voque ce propos ce qui e une dalectique de lespace et dutemps on nose crire une drance laquele sedessne dalecque de l'objet et du sujet (p 435)



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Danel Govannange/

De es paes des, ressort que l'anaion ransendantale est la ondton de l'objet dans son eprt Transendantaleent l'anaton dot tre la

possbt d'un reard dont le spetale sot le orrlat ;e qu suppose la fos une ouverture et un r cul (p. 433. Ce reul qu est auss, ndssableent, nextrableent une ouverture le spetale esttquel'attesterat neent L'objet esttque lu auss,lu surtout dot tre peru dstane d'objet et non spleent vu dans la proit de la prsene 00 En

tout as est dent que l'objet esttque plus que toutautre dot dever pour nous spetae tout notre oporteent devant lu l'ndqu, jusqu'au ouveent delaudeur au onert, qu se arre dans son uteu (p. 7.

IMAGINAI ET MONDE

C'est don dan la perspetve ans ouverte parDuenne, par la ritque que rsue la note de lapae 65 que je e sus, en soe, ontent dexpi

ter que je jettera les bases d'un exaen de Imagnarede Sare Tendu vers la rsoluton de la queston de laibert, je prendra ans pour perre de toue le statutque Sare onre au onept de monde.

Je souine auss nerqueent que possble les orretons que l'de e monde magnare subt au del'arentaton sartrenne. Sartre voque ben un ondeanare Ce onde, rearque-t-, 'est aessblepour autant que, orrlatveent, je 'rrse oe. L'atttude du rveur et ele du spetateur est-



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Imaginair mond librt

q tmignnt d ctt mdcatin d la cnsncaant. l at tti y pnd gad. Si Sa pad mnd imaginai l n t pa sans :xpsin st cmmd mas inctain. a vqan a pcatin l mnd ds jts ils t qincid avc c q appll limaginair ct vlnc a igncatn d cncpt d mond. p-pmnt pa Sat dca imm il ny a pad mnd i Imaginair p 171). Ai ptt qdn mnd imagina adaitil pal dn anti-mo de (p. 175). min pviimnt a ctantmnd an cmmncatn avc l mnd d pcptin n cntit pa d mt d Sat. acncin d lvag cig n t lid nlaqll limaginai t an cmmnicatin avc t avc nd pl xactmnt avc a cnstit-n d n mnd

Pa mond Sat ntnd n tt i dan qlcaq jt a sa pac dtn t nttint d ap-pt avc at jt (p 10) Lid d mndpp ds cndtins axqlls s jt is nant pas Aini l jt qi appatinnnt a mndnt is n mli pp pac qil psd snpac t n tmp pps jt i st indpndantd at jt I st pa nat i dpv d cm qi dnit jt mndain t pqi lsjt il pvnt appaat cmm n vain s n nt dcapp tt cnaint d mondil mlnt pnt cmm n ngan d lacnditin dr dans l mond cmm n anmnd (p 15

I nt pa indint q Sa dj d cncptidggn dtamnd qil ding (p 23d d jt qi snt x amlid



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Danel Govannangel

mond por manfsr la ngav d lmagnar.a onlson d vr s rlamra d Hdr dansn prspv drn Sarr s rfrra l pordnr nansaon d rl onson d qlapp l mond omm mond ) . a sodar dlmagnaon d la br ld q la br s laondon por qn onsn pss magnr so-n prmr par d la onlson d vr anp sr re e le an. Sarr y dlar q posrl mond o mond o l "nanr s n sl mm hos (p 234). Il ns pr pas ng-gabl q la prpon shq don Sar avanD sgn q nranra n rl soallg por lsrr la br d la onsn Porqn onsn pss magnr l fa q happa mond par sa nar mm l q pss rrdmm n poson d rl par rappor a mond.En n mo l q so br. Ans la hsdrra nos a vr la possb d ngaon omm saondon or ns possbl q par la "nansa-on d mond omm oa nansaon ssrvl nos omm an lnvrs d la br mmd la onsn. Mas plsrs rmarqs sm-posn o dabord l fa onsdrr q la dposr l mond o oa synhq la d"prndr d rl par rappor a mond n son qnsl mm a. S nos povons sr dn omparason s prsmn n s man dsanonvnabl par rappor son abla q l pnrmprssos dgagra lnsmb for o nymphas d la mld ds ps ohs ql a porssr la ol Mas rproqmn la possb d ons-r n nsmbl s d o la sr pr-mr d la d rcul ) (p 234) Aprs avor sgn



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que, por Heideer, le nant est une strcture consttutive de l'existant tr t l ant temreraquque eu cette roxit Heidegger -, Sartre resserre son alyse en enchevtrant ntivit et constittion Pour pouvoir imaginer, il sut que la conscienceuisse dasser le rel en le constuant comme monde,uisque nantisaton est toujours imique ar saconsttuon en monde ( 234)

C'est nouveau de Heidegger que Sartre s'autorise,quelques ages lus loin, our clairer a foncon nanti

sante de conscience, qui rend ossible l'acte d'imaination Le ien d l'imagination la ibe sembledivement sce ds lo que l'imagination se trouveinvese dne dimension q'il t bien dire trascedantale, usqu'ee est idente conscience eemmeSare crit ar exemple 'imanaton n'est as unpovoir empriqe et sraou de la conscience, c'est la

conscience tot enre e tant quelle ralse sa ibert 236) O [ ] est parce il est tsceantlement ibre que l'homme imae 27) Ou encorel pose que l'imaginaton est rien mos q econon essentiee et trascenantale de la conscence 239 noon d'un antimond reste iissante aduire la ibe de la consttion du monde, dont

tmoigne exemplairement - 'y insiste - la ngativit dela conscience mageate Tot maginaire part "srfond de onde, s rciproquemet tote apprhesion du re come monde impique un dpassemtcach ve lmagaire p 238 'maginaon estplus le strict conare de percepo Ee est ici ce qermet a ercetion de conster le rel en monde

a premre partie de la consion est dune certainemaire, en rtre avec les anlyses qui la prcdentSare le remarque luimme qad l est condit



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Danel Goannangel

reconsidrer la poe de la nantisaon qui, jusque-l, nes'ai rvle que come lenves de la be mmede la conscience . 234). Ces pages inen doncdans une ceane mesue les ciques de Duee Iln'est pouan pas sr que la seconde paie de conclusion, iniule L'uvre d'art ne ramne pas l'interpaion saienne de l'expence esthtiqe en de decee upure C'es la mane d'un rve provoqu quel'expence ehque es compise, avec pour consquence l'abandon de la ibe qui venai dre aibue

la conscience imageanteLe rve ignore l'espae et le temps. Plu gnrale

men, l'espace et le temps sont htrognes l'espace etau emps peus Sare cnae leu absenisme (p. 196) ; en pale comme d'autant d'ombes C'estune ombre de emps qui conen ben cee ombred'obje avec son ombe despae . 170) es decipons phnomnologiques de la distance maginare deson caracre essentieemen quaa son iches deprolongements eshtiques Lorsque j'imagne Piere cinq mtres il n'es cinq mtres de prsoe appaat avec la taie e l'aspect qu' aurait dans la perceptions'il se trouvait cinq mes de moi o out C'es unesoe de quai absolue 65) . Il n'est pas inuile de leignale ces analyses de Imagnare psideont impciemen l'essa que Sae, en 948 lait conacrer Giacomei Cet essai, signicaivement iniul recherche de l'absolu semploie montrer que Giacometi sculpte la manire dont le peintre peint Comprenons que Giacometi a dcid de sculpe un espaceimaginaire analogue l'espace imagnre qu'est essenieemen l'espace picural La dsance enre mes yeux eles persoages peints sur la oe es une dsance imaginae Nous buon l sur une loi dessenc aura beau



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e rapproher de la oile les prsoges peins demeureron vng ps de moi, l o se rouven une foipour oues la maire du peinre Goei sulpeu espae imaginaire l doe ses personages d'une dis que Sarre di absolue l re sa gur " pas ving pa e quoi qu vous fssiez ee y rese.Du oup, la voil qui aue da liel puisue son rappor vous ne dpend plu de vore rappo au bloc dplre [ . .] . 1 L'espe scup pr Giacome, oel'pae imaginaire de la peinure rsise aux objecions

e Znon : la longueur de la oile ree e divible lin par ssene, lespac imanaire rese indiviible

Da la econde prie de la oncluion, Sare renvoie l'anyse kaene du jugemen de go Ideel'uvre e l'iel (Imaginair p. 29) lui perme derenouer, pour le fonder phnomnoogiquemen avec edinressmen du plaisir eshque Pare que lobjeeshque es un ie, pare quil nese ni eableu nule pr le monde (p. 242) parce quel'expriene eshque onsue l'obje imagnaire ravers ole ree Kan a pu dre qul ai indirenque obje beu, saisi en n quil e au oi pouuou non de l'exsene (p 242) l fau s'aer la omparaison avec e rve qui suppore l a omprhension deerene eshque La ompaon eshiquees rve provoqu e le paage au re un auhenquerveil (p. 245) comparaison nes ps insine le specaeur dinres e le rveur on en parage lemme genre de fascinaion. Ee n'es pa non pus snimpaion il y va ave l consciene facine de ceque Sarre appee on 'a no, l envers de la ber Ee es en souenue ee-mme par une loe ave

. Sitio II Pas Gd 1949 29.

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Imaginair mond, lbt

pas dchapp vrs brt n st mm xactmnt lnv! otirmnt n opio volotiadis l mod magiir s do co u mond

sas librt Rnvoy llmm au ve lncsthtqu prd puissac d consto du mondqi caracts limgnation co brt livl stmnt asux qui accompag l rtour dlattd imag at lattd rlisant Sar l dctco bo La cotmplao squ st rv prooq t l passag a l st athqurvl a souvt pa d la "dcpto qu accom

paait l rtor la rlit Mais cla qrait pasq c mais st pa xmpl aps ladio du

pic rlist t cl, n c cas t la rlitdvrait t saisi co rassurat E t c mais sttout simpmt clui du dormu qi svl ncoscinc fasci bloq limaa st sodai

libr par lart brsqu d la pic d sympho trprnd souda contact avc lstc Il ut pas

plus pour provoqu lcumt ausux qui cracts la coscic lisat (p 45)

drait cpant s fir plus uanc Si Sarconsdr latttd sthtqu patr d rv il sagt dn pas ignor c qui drci d rv proprmt tc rv vi q costit lattitd sthtiqu Lcatqu ls spr st son sstil d mois d dgrSartr anays l procsss par lqul l domur fait busqumt iptio ltur d son rv loqu l

prsog magair s idt souai au domurluimm Du coup l domur croit qul st

1. On lat dj, p. 219 Aii ontrrement e qu'on poutoe, le monde manae e donne oe un monde sns lbe n'est pa non pl dten est l'enve de la lbe est fatal.



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Danil Giovannangli

u-mme ce peronnage occup devant e tgre. Leprsonage rv, commente Sartre n'a pas pour autatcess dtre rre vere me voc proet en u

devenu un mo magare En d'autres termes ldecaon entre e peroage et mo s'accomplt dans lerve sur le mode magnare Sartre use ce propo dunrapprochement avec dencaton qu sopre etre epersonage romanesque et le ecteur Or ce rapprochemet asse vor ce qu dsngue du rve lattitude esthque Ldentcaton ny est jamas compt Le recu

ethtique qu peut rsulter, par exempe, de ce que erct est crt au pass peet au ecteur dadopter unpont de vue de survo gard du peroage De plus,atttude esthtque nannhe pas a possbit pour lacoscenc de predre sur elmme ue attuderexve Que ces ltes veent e ances, que jemdee avec e hros romaesque ce pot que a

sympate qu mnsprat asse pace u mo e quisoue dans ce monde rre, cen sera ors dumode qui metoure Cette dencaton o se perd erecu esthque, Sartre e pare comme dune trase Une parte rrelle se joue, dont mon mo rrel estenjeu. Or cet tat de transes qu ne peut tre entrement rs dans la cture (et qu nurat dalleurs

apprcaton esthque du lvre) cest prcsmet danse rve persoe qu se raise S ue fo, un morre se pred das e mone fascnant du rve le mondemagare se ct subtement ce nest pus un pctaclimagare qu, du t mme que je le contemplas, restat dvant mo prsent j 'y sus reprsent, j'y sus "endager, j y a ma pace et se referme sur mo (p. 221)

a drence du spectacle e quo cosste atttudeestque, e rve est ue croyance aquelle manque arexvit.



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Imaginai mond libt

Dan un ou d 954955 au Collg d FanInstitution passivit M Mau-Pon ai pn u pag qu Imaginai oa au on

y pnai dian lgad d linpaion ainn du v n d oyan poin d vuadop pa MauPon n nnai pa upl ou oyan Au onai lamnai obj Sa qu amp d a ppon ui-mmnu pa la oyan aul n aai don pa ul imanaon Au 03 'Is J inu Caa d oyan aa d , Hu inogai qu appai l aa dou ou doyan dignai on a oyan ppiv iud don oa Dn Dnc ttition G Duz ondui pnomnoogi d lappion au n onun 'doxa pnomnoogiqu a imp doxa n ouayan a ppon a

oyan, Sa avai pvnu iqu d pnipqu Duz alai oppo a pnomnoogi d ppion



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Ipst et temport

IN FLAJOLIT

L'ontologie phnomnologique de tr t l antse dploie en plsieurs nveax existenax success,dont le premier, qui occupe les chapitres un et dex de

la seconde pate, poait sintitule l'ipsit cometemporlsaon ek-statique. Ce nveau est comps etlucd dans un complexe mouvement ois temps.C'est ce mouvement que nos nous proposons desuive

En premer leu, ontologi phnomnologue xe lesens de le du poursoi come ipsi; cesdire

exstant manquant de . . . pour . . . Aliis vbis come nanisaon de la prsence () soi cticiele qon est vers possible soidans-lafone-de-l'en-so, qu'on nepeut pas tre, sous les auspices dune vleur toujoursrecherche mas jamas ateinte!

En second leu, la phnomnologi ontologique e latemporlit dcrit sucessivement les ois dimensionstemporeles de lipsit risaion, prsencaion2

1. tre et le Nnt Par Gd 1973 (t do p 127150

2. Tene hueren p en un en pue Le prent netpa e pente ou fone de fute (N p 168.

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Ipit et temporalit

dans le mouvement t dautoondaton at de prsene ) so dgne la nesst de etteontngene nsuppressble, le t ue nessarement la

ontngene de l'enso trst la ondton de soomme nt Tout eort, rt Sare, pour nevr1de d'un tre u serat onement de son tre aboutt, dpt de u-mme oer ele dun tre uontngent en tant u'tre en so serat ondement deson propre nant 1 Come prence oi le pourson'est pas et se onde omme prsene ) sofactielle lepour-so est et ne se onde pas (son tre orgnelementontngent dgnant son nsuontable relatvt 1en-so brut)

Cependant le pour-so ne peut pas en rester etteoe ontologue orgnele de la prsene ) so ele, ar lhe d lassopon du projet dautoondaon de lenso uele reprente uste unenouvele tentave, ete os propre au pourso tentatve u son tour va houer Lpst est la oemme de ette tentatve et de et he

Comme ipe le pour-so rese dtre smplementnant sous oe dune autodonaton dun nant horsdtre (e qu est la prsene ) so atele) prouve dououreusement son nsusane dtre enherhant ombler vsant par l mme ltreso la oe de l'enso ou valer 'ipe exitant rovecomme manqant dtre por tre oi dan lae de lenoia prsene ) so ele ne manquait pas dtre,ee tat purement et smplement autoondaton horsdtre ipe uant u, se at tre omme manue

1 EN p 122 L ps n p se la nasa ss se dne

dfa de EN p 128



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Alain ajolit

d'tre2 Il manque d'un tre poible pour tre soi dan lafoe de l'ensoi (ou veur. L'he de e nouveauprojet ne fait que reuser le nant qu tait omme

prsene () soi. Lipsit, dit Sare, reprsente unde de nanisation plus pous que la prene soi duogio prre e retant tait prnt au ret,dsoais, le soi possible est, par rappor au soi existant,irrmdabmnt abnt jamai lidentiaon reherhedu poursoi existant au poursoi possible ne se raie.C'est parir de l'exemple du dir plus priment de

la oif que ette ruure ontoloque du manque edgage

Dsirer, est e faire tre ome manque d'un posible tresoibuvantlevee qui raierait, 'il taitraisable, l'assouvissement, o la soif se onnat ommesoif dan le temp mme o le boire la rempt o de eit mme du rempssement, ele perd son aratre demanque out en se faiant tre oif e par le rempsement 3 Le dsir nest pa un tat psyhique (mmedynamis en conatu ou eor ver . . . ), dont le sensontoloque serait elui de l'insit, mai bien un appldtr dont le sens ontologique est l'ipsit ommesetransender hant par un toujoursreherhtoujourmanqu Si la prene () soi faele taitlhe du projet orinel d noi de se fonder, l'ipsitfaiele est son tour l'he de on propr projet d'tre

1 EN p 1482 EN p. 130 Qu l rlt hum sot maqu l'xstc du

dsr comm t hum surat l prouvr dscpto d la sofcomm xmpao du dsr st a pgs 4546 149.

. L'assouvssmt xmp do la vlur L sof pass la plud dtr l sof qu sst t sopor la rplto comm forstot sast t trsfo la matr [ . l sof tll (p 146.Ctt vlur ht (p 131 l rappo d l'pst u possbl



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Ipit t tmporalit

so ome en-so! 'ip s epouve nessaementome he dune rlsabe tentave de se totsequ le hnte Le pouso dans son e est he pae

9u nest fondement qu de so-mme en tant que nntA de et he est son te mme mas na desens que s se sast lu-mme omme he n prncde lte qul a hou e est--de de le quseat fondement de son te et non plus seulementfondement de son nnt este qu seat sonfndement n tant qu ondene ave so 2 P de so

qu ne sot onsttuvement hnt pa sens de totltont l pouve lnsurmonble absene (le so oeenso tant contradctoir ne peut pa prnpe te a

1 Sare, cueusement, n'voque jamas la cticit de lipsit spas que nos coentons ms toujou seulement fact oginellede prsence () soi n t toutefois ceain que l'ipsit est ccielle, au

ss le pret mnde est nessairement engag _ un pnt dee - magnae (as, Gallmrd, 1971) dt : situ . dcilepage 371 de EN t le point sur les de sens de b cticit (c ceedouble continnce enseant une ncessit >, nos l 'appelons la facticit du pur si) D'une pa, il est ntngent que je sois , c'est-dire quej'este mas jxst cest ncessaiement sous foe d'e-l _ psentaux ei dans leur surssement le pls conngent On peut appelerc upa, p 60 n 3) t oinelle ncessit de cee nngenei Daute pa l est conngent que je sois engag dns te ou te

point de e sur le monde mais il est nsaire, coe projet mondanint que je sos engag dns un pint de e cntngent ncessit deette ntngenel pouait te dsigne factcit seconde ou dve

2. EN, p 132 Cetaines ersions de e pssage (cela vaut poulensemble de la page) sont inexactes pe s'prouve, ne se sasit ps ce mnque d'te et en oue le sens de totlit u valeur hnte pse coe une absene sans lui e prsent ) C'est sur pnpielleilsalt du soi oe ensi que poe itique de R. Baaras

(< sir et ttit , Ree Ate, n 10, 2002, p. 13-21). Pour ce deerla ttlsatn du soi coe en-soi est toujou d as au sen de teAation qui epse sur une desptn du ds tout aue que celle deSare



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Alan ajolet

ls) C'st l so qu st c qu' st qu prmt dssr l pour-so comm n'nt ps c qu' s [ . . ] Lsns d c troubl subt pr quo l sof s'chpp t

n'st ps so n tnt qu'l st conscnc d soc'st un sof qu srt sof t qu l hnt. C qu lpour-so mnqu c'st l so ou so-mm commn-so

Et s l'on s'ntog sur l sttut ontoloqu d cttvlur toujours rchrch t toujours mnqu utdr qu ltr d l vur ft coupl 2 vc l'tr d'ipe. Sns pst ps d vur sns vur ps d'pst.Rprnnt l clbr formul hussr xprmnt lrpport d 'Ego l conscnc trnscndnal Srtrrm qu l vlur st pour 'ipe un trnscndncbsolu dns un mmnnc bsolu l fos hors dlu t n son cu Immnnt l'tr d l vur l'st prrpport 'ipe, pusqu c dr dire tr so commn-o. Trnscndant l'tr d l vur l'st pr rpport pe pusqu c dr n'st qu l du dsr d'trso comm n-so. r rpport l'tr d l vlurxplqu Srtr l conscnc s tnt sur l mod 'trect cr st l-mm ms comm un qu'ln put ps Il st l-mm u cur d'l-mm

t hors d'ttnt comm un bsnc t un sblt s ntur st d'nrmr n so s propr contrdcton ; son rpport u pour-so st un nnc totqu schv n tot rnscnnc . 'ipe n qulqusort pr rpport l vur exe dre un tre quil nepeut abolument pa tre.

1 EN 1322 EN 133 EN 13 ; ds dit 57 EN 13



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Ipt t tmporalt

Comme xnc a veur e ncondoeement,ma com xgnc rralsabl a valur nt aboumentpa valeur [ ] et act d c doub caracre [ ] dtr ncondomnt d nre pa Enant que valeur en eet a veur a r ; ma cet an normaf n'a prcm pa d' tant qu ra

lt Son r d valeur, cetdre 'r d ce quna pa dtr 1 La valeur ne peut e do en prence (ntuoe) come une choe tncendnt,une eenc ou un tra de a concnc -mm etn ce en ee n pa ee hante 'p com une perptuee abenc 2 oujour au-d de c qu 'pprojee en avant de u Touto multanmnt la veure ma come pure exgence d're loge au cur du

pour-o a valur e do comme un aude dac que valoe com par xempe deact nob a valeur t par-d r Pouant [ ] au reonnare que e re qu e pardel lre pode re en quque aon 3

p ne era pa ce qul et ce--dr rancendrl na han par un trancndant S tout dpaemen do pouvor dpar [ ], u qu tr qudpae o a pror dpa n tant qu'l e la ource

mme de dpaement an la veur pre on orgne [ ] et au-d t pour d a rancendanc Eee laudel qu dpae e onde ou me dpaemnma ver quo e n pux jama m dpar, puqujutement m dpaemen a uppoen Ee et l manqu de ou e manque non l manquant a vur,

1. EN p. 1 lexpesso fauve d es oaf deva teemplace pa cele d dal oave ). EN p 14 EN p 117.



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Alan Flajolt

'est le soi e tat q'il hate le r d por-soiome le por qoi est

Llidato otologiqe de l'ipsit oee parla valur oe anq de tos les anqes doitdon se porsre par le pobl oe e dot aqe'p por tre e q ne rssit jaais e (. leanq priordial) e soi das la foe de le-soi

Le ses otologiqe adqat d possible est dgag parritiqe d ses iadqat eli d'e reprsetaon-de-possible soit dans sa foe spioziste soit das safoe leibiziee3 Le possible est e diesio 'trd por soi opris oe p 'est e e ses seueent q' est sbjetif). Dire qe p se fat treoe anqant de . . . por 'est dire qil se fait treoe possibisatio de li-e en e de li-eoe e soi o si l'o prre oe dpasseent

traseder) hat par l'a-del origel de tos lesdpasseets possibles \ . par la aler 'p exstats'egage tre n anqat possible qil est pasencore et qil e porra jaais tre). Il est sos foedoption sr son e 5 De soe qe la possibiisatio ari oir ae latisation de la pissane tee qe lapese l'otologe arstotliee ae dyaiqe

datisatio habite le possible qi se dit oen ngagmnt d ipse tr qul n pou"a jama tr

1 EN p 17 Le possible est ce de qoi ane le Pousoi po te so (EN

p 147) os ne sasissons nueent le possible [ ] coe n aspect de

notre norance, non plus coe une stctue non contradctore

appenant un onde non alis et en ae de ce ondec (ENp 14114)4 EN p 9 EN p 144



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Ipst et temporalit

Das a possibsaton, ipse estant s'arrache lui-mmet ct arrachmnt ret en upn, n e combjmai, poibl rt touou ouvrt n avant d u, e rouvre ans cse msure que 'estant tente de erer n 'n rpprochant tr a propr poibilit ] c't dnr par ctt prti d oi-mmquon n'et pas ct dir comm chappmnt oivr

Si 'on rprnd 'xmpl canoqu d a oi utdir d ctt dr qu'll dir ce qu par principll ne pt pa obtir rpltion 2 et hodatteint parce que la ynthse d'identication de a soiet d rpltion (ou oi teee ) hante la oifcom irrliable principiel

L pour oi t dormai, come tant manquantd pour dot de a foe de lipsit ou circuit d

'ipit 3

L'xprion e utie parce qu ipse et,d'abord un rapport de soi (tant) soi (poib), quiport a mondaniation d 'n oibrut Depui Transcendance de lEgo st acqui qu Ego est contitucom quai-ancndanc choique orte que lafom de 'pit n'a rin voir avec un p goloquucatu d vcu [ ] Loi u l'Ego soit e p

ponnant d'un concinc qui sas ui dmeurraitau tad imponne, cet au contraire a consciencedns sO ipsit ondment qui prmet lapprion del'Ego certines condtions, comme le hnomnetrancendnt de cette ipsit 4 Posivemnt qutceue la fome de ipsit ?

1 d2 EN 1463 EN 141494. EN 14-148



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Alan Flajolet

Lorsque e pour-soi surgit comme prsence () soi actiee, est dj peronnel Ds quee surgit aconscience, par e pur mouvement nantisant de a

reion se ait personnelle car ce qui onre un eeistence personnee, ce nest pas a possession dunEgo qui nest que e signe de a personnait mais ceste fait deister pour soi comme prsence soi. La prsence () soi est pour soi et par ce fait personnee en ceciqui a une rason du mouvement in par quoi ereet renvoie au retant et ceuici au reet Avec a personnait , o nest quau premer niveau eistentiaque prisment dpasse ipsit , qui dnit e secondniveau eistentia

Comme pse e pour-soi se rapporte soi, sengage tre comme on a vu, un soi possie qu ne pourrajamas reement tre. Transcendance ek-statique, 'psesarrache ce qu est prsentement, vers ce qu dsire

tre sans pouvoir aucunement tre Ce mouvement, quiest a racine mme du temps creuse au sein du pour-soi,par rapport a smpe prsene () soi, une nouveedmension de nantsation. Le possie que je suis n'estpas pure prsence au pour-soi, come e reet au retant, mais . .] est prsence-absenc. ais de ce ait estence du renvo come structure dtre du pour-soi estpus marque encore. Le pour-soi est soi lbas horsdatteinte au ontains des possiiits. 3

Nous pouvons passer rapidement sur e rapport du ccuit de ipsit en-soi chosique ou mondanisation

1 EN p 18 allusion a xion st un inxatitud puisqu aprn ) so st ornnt ic M ur pls b

( < prir ouvnt r 2 EN p 8 Sar voq dan sns un iit idal duouvnt par qu rt t rant rnvoint un autr

3 EN p 18



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Ipit et temporalit

Le monde est a totait des tres en tant qu'ils estent l'intrieur du iruit de l'ipsit 1 Bie que, tre et le ant 'luidation du monde ienne aprs

ele de ipe il sembe bien que pour e deer, rappor soi et rapport au monde soient ooriinares Sansmonde, rit Sarre, pas d'ipsit, pas de personne ; sansl'ipsit, sans la personne, pas de monde. 2

Nous enons de oir que le iruit de l'ipsit, oepossibiisaton transendant le prent estant, tat raine mme du temps Quittons don ontologe pno

mnoloique de 'pe pour er er a phnomnologieontooique des troi dimensions temporeles

LA PNONOLOGIE ONOLOGIQUE

DES ROIS DIENSIONS EMPORELS

Dsoier, oe e t Sarre pnomnooiedes ois dmensions temporeles et ' ontooie de atemporat 4 ne a pas de soi Le passae de une 'aureet interprt oe passae d'une desrpon pno

noloque de trois ektases temporeles une udede temporait oe sruture totaiae oranisante ele ls srutures ekstaques seonares 5.

En re nrae, lontoloe pnomnoloique sartrenne ne dioie nulement au onraire dpoie

. EN 48.

2 EN 493. EN 04. EN 74. EN 747



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Aain Fajoiet

smlanment la escrton hnomne (le vo)e llcaon e lre e ce eer (conon e sonvolemen. De t, la ssocaon annonce ar les

ex tres n'es as rellement mse en vre a escron sens ass, rsent, tr, es ortear la comrhenson ontologique e 'ipe comme estanmanqant e . or , xe ans les ages qe nosvenons 'anayser e ar la crtqe es concetons ontologique raonnelles. es hnomnes artels sononns ans la lmre 'ne rcomrhenson e l'tre

tota Qe tel las e ems ass nos aarass e telee elle manre (ar exemle comme vocable) celaen 'ne rcomrhenson e 'tre e 'ipe comme

asscaon On orrat aeler hnomnologcoonoloqe l'e q crt les ros hnomnestemorels sr le fonement 'ne rcomrhenson el're e la emo

nversement l'tre e la emorat es l're de phnomne emorels (ass rsen, ftr) e movementonologqe ar leqel l'ie se frse en sarrachan arsent et en lassant le ass ne et re rch qecomme sens 're nare de troi dimenion phnomnale temporelle.

Commenons ar la escron ass crqe

sommare e Bergson Descartes, Hsser erme 'armer qe le ass ot ncessaremen re ens coeass du prent. Commen enenre cee armaton?De Pal, on e re ajor'h q'l a o ql ft lve e Polyechnqe en 1920 on as a sens'ne ermanence e Pal ans le ems mas a senso le qaragnare q'l est aor'h se rapporte a

jene homme q a a conton ontoloqe eossb e ce hnomne, c'es qe le sens 'e el'nv Pal est l's comme exsence rsene se



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Ipit et tmporalit

proetant ver n pobe ialiabe en arrahant onprent qi vir a pas C'et en e triant qe ipprent ontte on pa

I a ne ambigt fonire onston dpa J i mon pas Je e i pa mon pas 2Je i mon pas pare qe e me nie au in d mon tr.Je ne i pa mon pa pare qe j me ni ein demon tre

Je i mon pas a sns o e ne pi nier qil soitmon pas en me doidarit de i Ma see mortrsera identit pre et mpe de moi et de mon passident qi sigier ors antisement de moimme Contrarment e qe pense Heidegger a mortnaompit pa ltreoi e laboit en le tsfoantn enoi Tt qe mo na pas ip e dernier ne arit don tre smpement son pas l lerepren haqe intant et e otent tre e tantq en est rponab 3 S e reprend et q ne estpas Je i mon pas sr le mode de ne tre pas

Je ne i pas mon pas en e ens qe e ne sis dpls e qe tas mai e ne i pas mo pass sr emode de ntre pas e qe e ne i pas e ne i pasmon pa sr e mode de tre e rapport d pass aprent e ontite ne ngaon int et non pasextee Cest n se et mme tre qi nanse en mettant ditane de imme ip e ntie perpteement dans son tre en se ontitant ditane deimme oe prent trit dn pass a iaison de tre et d nontre ne pet tre qintee 'et

1. EN p. 15916

2. EN p. 16161 EN p. 1594 EN p. 161. p. 162 S js hx o s t hx

cs q ne ss plus



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Alain Flaolit

dans ltre en tant qutre que doit surgir le none dansle nontre que ltre doit ointer et cela ne saurait tre unit une loi naturee ais un surgisseent de ltre qui

est son rore nant de. Le oursoi rsent ne devient as ass (au sens dune synthse tante dtreet de nontre) il a n pa tr on pa pour ltr dee quauaavant il ntait as ureent et sileent son ass ais bien lutt avait ltre (our neltre as)2 On est trs loin de la doctrine husserene dela rtenon coe odicaon leine du rsent

uisque ici lavoir tre conque toute la assicationCe rao quivoque de 'ip rsent son ass

nest autre que son o sa fatit tel que 'ontologihnonoloque la dloy 'ipe est sa facticit surle ode de leo vain our la er en se rvant coesoi dans la fore de lensoi (veur). La ossibsationreste ncessareent engage dans un point de vue ontin

gent qui nest autre que le ass ou faccit. Avoir unass cestdire tre facticiel sige tre assignncessaireent un oint de vue contngent (ourPaul ne pa pouvoir ne pa faire quil a t olytechcienet non as noren centren). Cest ltre de itqui ne eut dterine le contenu de es otivationsais qui les transit de sa contingence arce quees ne

euvent i le surer i le changer ais quil est aucontraire ce quees eoent ncessaireent avec eesour le odier ce quees consevent our le ir cequees ont tre dans leu eo e our ne ltre

as ce air de quoi ees se font ce quees sont 3 Le

1 EN p 161 Mo pa, j l't po pa t j pa lt pout (N p 161

EN p 1616



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Ipt et temporat

p hnte ipe cne une bence ttnte et nnce une prence sibe nu ne peut rer u et n p Pu ne peut que uer vir t

pytechcien n m puv rendr cet virt Je ne pui rener mn p ipementprce qu et en-i et que e us pur mi e pcet ce que e ui puvi e vvre Je ne puipu me ecnntre dn cet tre resii et ny pEn-i 2

Cntrtnt vec e p e prent et purement pur

i De nuveu critique de cnceptins ntqueditinnee en equee e prent et ut cnctie dtre et de nntre bre n : drence du P qui et en-i e Prent etpur-i e pren net que ite devnt e reiiement pr en-i p vers e pibe tur nnt cne prent qui erit en queque mnire net

quune cn e prent net p e prene ufrme de ite 4

Qui et prent ? pur i ce ipeA quoi ipe et- prent ? I et prt en-i

mndni cet--dire tout e en-i En e inte cne tut ce qu net p en-i (ce rienpur ipe it e en-i cne tut ce qui net pcet--dire ce mnde e tres e dventne cpents dn un mnde e Pur-i e unitvec n prpre ng pr ce tt crce ek-ttique dei qun nne prence 5

EN 63

2 EN 64 C aui 86873 EN 644 EN 68 EN 66



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Alain Flajoliet

Qu'etce qe la prsence au monde ? Comme onvient de le voir cest a nanisaion radcale de lre ensoi par n re qui se nanise en yan son pass verson possible Le Pour-oi es pren ltre sou fonede ite ; e rsen es une fuie perptuee en face del'tre -

Le tur, cst le veo de la ite compris commepossile Possisation comme on a vu, signie qeexstan faciciel manque dtre, pour re soi commeensoi De nouveau Sartre commence par ner l

concetions traditionnees onologiquement inadquatdu tur 'esse du futur ne se rduit pa son perpi ifau renoncr [ . ] lide que avenr exe commereprentation 2. Dabord parce que coe l'a vu Heidegger, le temps thmatis ojectiv dans la reprsntaion est driv par rapport au temps originaire port pala ranscendance faciciee Enuite parce que la reprsen

taion du futur es reprsenaion prsente Or, au eu deruire ur au prsent, ut plutt ouvr le prsent urle futur Si dabord on a conn e Prsent ns e Prsent, i va de soi qui nen sotra jamas 3 Or l'tude duprsent a montr que le psent a oujourdj orde lui-mme sous fone dabsoue ie Le pour-soi,ds lor, es lre qui vient ui-mme partir deavr, re qui se fat eser coe ayant son rehors de luimme laver 4 Le maquan reen urexsan pour le dener comme manquant de pour cestdire comme paencore Le Futur est

1 EN 168 EN 69. 'de dn nen anm ne nenn

ae qe e qe e de Her. d4 Id Sare 170, ed hage te e emp q demna le

en me reenaande



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Ipit et temporalit

r au Pour-o coe ce que e Pour-oi net paencore en tant que e Pour-oi e contue non thquement pour o comme un pa-encore dan la perec

tie de cette raton et en tant qul e it tre coeun projet de lui-mme hor du Prent er ce qul netp encore

Letant nant qui autofonde hor dtre prouecoe manquant de tre qul poua e l attent cemanquant. Ce manquant l epre fermement tremme i pour e moment i ne et pa encore Maintenant extnt autofonde coe nant hor dtre ilnet donc pa encore oi coe en-oi mme lcherche re donc l e era l enae tre mmei ne et maintenant pa encore La turiaon etporte par exience dtre au ein dun ipe qu net paLexitant prent net pa encore on poibe futurtout en exeant de tre Ma exence et principieement irraiable e oi dan a forme de len-o et unecontradictio in adjecto) 'ie ex dtre ce que par prnpe l ne peut pa tre

I udrait ic dinuer oineuement ce ue Sartreconfond pu ou mon tort le futur et tur- Lepreer et une dimenon nceaire de 'ipe cee dea futuriation e econd en reanche et connentDu econd euement on peut dire il et ce que jai re en tant que je peux ne pa tre 2 tur pour apart et ue de o ek-tae cet--dire une deoi dienon nceaire de 'ipe dun eu et mmemouement 'ip urit au prent nane tre qulen dtre pobie e tur qul net pa encore Enreanche tur- Sartre e ouine fortement et

1. EN 171.2. EN 170 so. o.



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Alan aolet

tuju cntingnt. Ctt aman la cin la ibt c ib ch i-mm vcuan langi Ce pibl qu javai chii, j pui u nan labannn pu un au pibl ca uch inl cnc imm un ch adicalmn iv a cniin nlgiqu pibii c a ch c qu 'pe a npibl an puvi jamai lt pumn implmn Si jai l pibl, j pu pa nin npa l ct pibt, ct la acin ntlgiqu

la cnngnc u ch cnct tl pibl)Pu n vni au fuu c k-a ncai

'pe n au qu l cumnt m u pntfuan v . . . Ca l pnt, n la vu, fuit lui-mmn laiant i lui n pa u mm cup fuitn ngagmnt an l mn a i ubl can an l qu n pa, la Penc it ltqu ait 2 'pe pnt fui v c n puvl manqu luimm an la fm lni ulluciain nlgiqu u pibl inv an laphnmnlgi u futu Pil c de quomanqu l pu-i pu i u i ln plappain ianc c qu j ui. 3 a vau av.l i vnu n-i, t l en la uiatin, c

EN 73-74 C as 6768 e vertge q me sat en marhant a bord dn re vent d fat que a ossbt de mterrudement du bord eut toujour ntre mntenue contre a obt de me jeter dans e vde Tot osbe onret et susendu ma dson de my tenr qu tout moment et chr tand qun autreossbe concret est hos

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Sartre Desir et liberte