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S.A.S. Ile Folien Aménagement de l’Ile Folien – Valenciennes (59) Etude d’impact sur l’environnement

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S.A.S. ILE FOLIEN

AMENAGEMENT DE L’ILE FOLIEN

A VALENCIENNES (59)

Etude d’impact sur l’environnement

Aménagement de l’Ile Folien – Valenciennes (59) Etude d’impact sur l’environnement

S.A.S. Ile Folien

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SOMMAIRE

CHAPITRE 1. RESUME NON TECHNIQUE .......................................... 9

CHAPITRE 2. CADRE REGLEMENTAIRE .......................................... 19

2.1 CONTEXTE REGLEMENTAIRE .................................................... 20

2.2 LES TEXTES .................................................................... 21

CHAPITRE 3. DESCRIPTION DU PROJET ......................................... 23

3.1 SES POSSIBILITES ............................................................... 24

3.2 SES COMPOSANTES ............................................................. 30

CHAPITRE 4. ETAT INITIAL DU SITE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE

AFFECTES PAR LE PROJET ......................................................... 67

4.1 MILIEU PHYSIQUE .............................................................. 68

4.2 MILIEU NATUREL ............................................................... 89

4.3 SANTE ........................................................................ 113

4.4 MILIEU HUMAIN ............................................................... 142

4.5 PATRIMOINE HISTORIQUE, PAYSAGER ET CULTUREL ............................ 168

CHAPITRE 5. PRESENTATION DU PROJET ET SES EVOLUTIONS AU FIL DE L’EAU 187

CHAPITRE 6. COUTS COLLECTIFS DES POLLUTIONS ET NUISANCES ET DES

AVANTAGES INDUITS POUR LA COLLECTIVITE ..................................... 203

CHAPITRE 7. ANALYSE EFFETS NEGATIFS ET POSITIFS, DIRECTS ET INDIRECTS, TEMPORAIRES ET PERMANENTS, A COURT, MOYEN ET LONG TERME ET DES MESURES

PRISES POUR REDUIRE, SUPPRIMER OU COMPENSER ............................... 205

7.1 IMPACTS, MESURES, SUIVIS ET COUTS LIES AU MILIEU PHYSIQUE ................ 206

7.2 IMPACTS, MESURES ET COUTS LIES AU PATRIMOINE NATUREL ................... 214

7.3 IMPACTS, MESURES, SUIVI ET COUTS LIES A LA SANTE, AU CADRE DE VIE, AUX

RISQUES ET AUX POLLUTIONS.................................................. 232

7.4 IMPACTS, MESURES, SUIVI ET COUTS LIES AU MILIEU HUMAIN ................... 244

7.5 IMPACTS, MESURES, SUIVI ET COUTS LIES AU PATRIMOINE PAYSAGER, HISTORIQUE

ET CULTUREL ................................................................. 264

CHAPITRE 8. ANALYSE DES EFFETS CUMULES DU PROJET AVEC D’AUTRES PROJETS

CONNUS ................................................................ 269

CHAPITRE 9. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES DOCUMENTS CADRES … .... 273

CHAPITRE 10. ANALYSE DES IMPACTS DU PROGRAMME SUR L’ENVIRONNEMENT 287

CHAPITRE 11. AUTEURS DE L’ETUDE ET ANALYSE DES METHODES UTILISEES ... 289

ANNEXES ................................................................ 294


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LEXIQUE DES ACRONYMES

MILIEU NATUREL

SAGE : Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux

SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux

ZPS : Zone de Protection Spéciale

ZSC : Zone Spéciale de Conservation

SIC : Site d’Intérêt communautaire

APPB : Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope

ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique

SANTE

ICPE : Installation classée pour la protection de l’environnement

ZER : Zone à Emergence Réglementée

ATMO : Réseau national des associations agréées pour la surveillance de la qualité de l’air

ATSDR : Agency for Toxic Substances and Disease Registry (Agence pour l'enregistrement des substances toxiques et des maladies)

BASIAS : Base de données des Anciens Sites Industriels et Activités de Service

BRGM : Bureau de Recherches Géologiques et Minières

CAS : Chemical Abstracts Service ; numéro d’enregistrement des produits chimiques selon la banque de données du même nom

CIRC :Centre International de Recherche sur le Cancer

CMR : Cancérogène, Mutagène, Reprotoxique

CO : Monoxyde de carbone

CO2 : Dioxyde de carbone

COPERT : COmputer Program to calculate Emissions from Road Transport (programme utilisé par le logiciel de modélisation IMMI pour estimer les émissions de polluants routiers)

CI : Concentration Inhalée

COV : Composés Organiques Volatils

DJE : Dose Journalière d’Exposition

EHPAD : Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes

ERI : Excès de Risque Individuel

ERUi : Excès de Risques Unitaire par inhalation

IARC : International Agency for Research on Cancer (Centre International de Recherche sur le Cancer)

IMMI : Logiciel pour la cartographie de bruits ou de pollutions atmosphériques, développé par le groupe allemand WÖLFEL

INERIS : Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques

INRS : Institut National de Recherche et de Sécurité

IR : Indice de Risque

ISDND : Installation de Stockage des Déchets Non Dangereux

ISDI : Installation de Stockage de Déchets Inertes

NO2 : Dioxyde d’azote

NOX : Oxydes d’azote

O3 : Ozone

OEHHA : Office of Environmental Health Hazard Assessment (Bureau de l'évaluation des risques sanitaires et environnementaux)

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

PM : Particules en suspension

PM10 : Particules fines

RIVM : Institut national pour la santé publique et l'Environnement aux Pays-Bas


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SO2 : Dioxyde de soufre

TMD : Transport de Matières Dangereuses

US-EPA : United States Environmental Protection Agency (Agence de protection de l’Environnement des Etats-Unis)

VTR : Valeurs Toxicologiques de Référence

MILIEU HUMAIN

EPCI : Etablissement Public de Coopération Intercommunal

HPM : Heure de Pointe du Matin

HPS : Heure de Pointe du Soir

INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques

PDU : Plan de Déplacement Urbain

PL : Poids Lourds

PLH : Plan Local de l’Habitat

PLU : Plan Local d’Urbanisme

RGA : Recensement Général Agricole

RPG : Registre Parcellaire Graphique

SCoT : Schéma de Cohérence Territoriale

SDAU : Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme

SUP : Servitudes d’Utilité Publique

UVP : Unité de Véhicule Particulier

VP : Véhicule Particulier

ZAC : Zone d’Aménagement Concerté

PATRIMOINE PAYSAGER, HISTORIQUE ET CULTUREL

AVAP : Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine

MH : Monuments Historiques

PNR : Parc Naturel Régional

ZPPAUP : Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager


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LEXIQUE DES TERMES TECHNIQUES

MILIEU NATUREL

Corridor biologique :

Désigne un ou des milieux reliant fonctionnellement entre eux différents habitats vitaux pour une espèce ou un groupe d’espèce (habitats, sites de reproduction, de nourrissage, de repos, de migration, etc.).

Ecosystème :

Ensemble formé par une association ou communauté d'êtres vivants (ou biocénose) et son environnement géologique, édaphique, hydrologique, climatique, etc. (le biotope).

Avifaune :

Ensemble des espèces d’oiseaux d’une région donnée, qu’elles soient sédentaires ou saisonnières.

Amphibiens :

Vertébré anamniote à peau nue, aux membres conformés en pattes, généralement capable de respirer hors de l’eau à l’état adulte, regroupant d’une part, les crapauds et grenouilles (Anoures = sans queue), et, d'autre part, les tritons et salamandres (Urodèles = avec queue).

Reptiles :

Classe des Vertébrés des tétrapodes tels que les lézards, serpents, tortues et crocodiles de la faune actuelle et de très nombreuses formes, parfois géantes de l’ère secondaire.

Insectes :

Animal invertébré articulé, respirant par des trachées et dont la tête est indépendante du thorax, qui comprend trois anneaux portant une paire de pattes.

ACOUSTIQUE

Pression sonore : La pression sonore est l’effet du son qui est percevable par l'ouïe. Elle se mesure comme toutes les pressions, en Pascal (N/m²). Pour la comparer avec d’autres pressions sonores, on utilise l’échelle logarithmique du “décibel” en se référant à la base de Lp = 0 dB, soit 2.10-5 Pa.

Puissance sonore : C’est la puissance sonore totale produite par une source de bruit. Cette énergie se propage à travers l’atmosphère, et génère au niveau de l’observateur la pression sonore Lp. Pendant cette propagation, elle est sujette aux lois physiques (atténuation en fonction de la distance, de l’absorption atmosphérique et par le sol, diffraction et absorption par les obstacles). Pour la comparer avec d’autres sources d’énergie sonore, on utilise l’échelle logarithmique du décibel, en se référant à la base de Lw = 0 dB => 1pW (1.10-12 W).

Niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A Leq(A) : Est le niveau de pression acoustique en dB, se référant au niveau de pression de référence de 2.10-5 Pa, continu équivalent pondéré A, obtenu sur un intervalle de temps «court». Le Leq(A) court est utilisé pour obtenir une répartition fine de l'évolution temporelle des événements acoustiques pendant l'intervalle de mesurage. La durée d'intégration retenue dépend de la durée des phénomènes que l'on veut mettre en évidence. Elle est généralement de durée inférieure ou égale à 10 secondes.

Niveau acoustique fractile LN (exemple L10, L90,...) : Par analyse statistique des valeurs Leq(A) courts, on peut déterminer le niveau de pression acoustique pondéré A qui est dépassé pendant N % de l'intervalle de temps considéré, dénommé « niveau acoustique fractile ». Son symbole est LN : par exemple, L90 est le niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A dépassé pendant 90 % de l'intervalle de mesurage.

Intervalle de mesurage : Intervalle de temps au cours duquel la pression acoustique au carré pondérée A est intégrée et moyennée.


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Intervalle d'observation : Intervalle de temps au cours duquel tous les mesurages nécessaires à la caractérisation de la situation sonore sont effectués soit en continu, soit par intermittence.

Intervalle de référence : Intervalle de temps retenu pour caractériser une situation acoustique et pour déterminer de façon représentative l'exposition au bruit des personnes.

Bruit ambiant : Bruit total existant dans une situation donnée pendant un intervalle de temps donné. Il est composé de l'ensemble des bruits émis par toutes les sources proches et éloignées, y compris du bruit de l’installation en question.

Bruit particulier : Partie du bruit ambiant provoquée par l’installation en question et étant fonction soit de la présence, de l’existence ou du fonctionnement de l’installation.

Bruit résiduel : Bruit ambiant, en l'absence du (des) bruit(s) particulier(s), objet(s) de la requête considérée.

Emergence : L'émergence est définie par la différence entre le niveau de bruit ambiant, comportant le bruit particulier en cause, et celui du bruit résiduel constitué par l'ensemble des bruits habituels, extérieurs ou intérieurs, dans un lieu donné, correspondant à l'occupation normale des locaux et au fonctionnement normal des équipements.

Niveau de la moyenne de long terme de la pression acoustique : Notée LAeq, LT, niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A considéré comme représentatif de la situation acoustique pour l’intervalle de référence considéré.

Débit moyen horaire équivalent de long terme : Noté Qeq, LT, en véhicules par heure, il correspond à la période 8h00-20h00 et se calcule à partir du débit de véhicules légers Qvl et de véhicules lourds Qpl selon la formule suivante :

Qeq =Qvl + E X Qpl

E étant un facteur d’équivalence donné dans la norme et fonction de la rampe de la route et de la vitesse de circulation.

Vitesse moyenne de long terme : Noté VLT, en Km/heure, est la vitesse moyenne des véhicules sur la voie considérée.

DnT,A,tr : L'isolement acoustique normalisé pondéré contre les bruits extérieurs. RISQUES NATURELS

D.D.R.M. : Dossier départemental des risques majeurs. Document de sensibilisation regroupant les principales informations sur les risques majeurs naturels et technologiques du département. Il a pour objectif de mobiliser les élus et partenaires sur les enjeux des risques dans leur département et leur commune. Il est consultable dans les mairies concernées (Valenciennes dans le cas présent).

Risque majeur : Risque lié à un aléa d'origine naturelle ou risque technologique dont les effets prévisibles mettent en jeu un grand nombre de personnes, des dommages importants et dépassent les capacités de réaction des instances directement concernées. Le risque majeur est la confrontation d'un aléa avec des enjeux.


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CHAPITRE 1. RESUME NON TECHNIQUE

Ce résumé non technique présente de manière succincte et simplifiée le projet ainsi que les incidences et mesures envisagées pour permettre son insertion dans l’environnement.

Conformément à la loi (articles R122-1 et suivants du code de l’environnement) définissant le contenu réglementaire des études d’impact, ce résumé en constitue l’une des parties obligatoires.


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1.1 LE PROJET

La ville de Valenciennes compte sur son territoire une ile, dénommée Ile (ou îlot) Folien, née de la rectification du lit de l’Escaut pour faciliter l’usage de la voie d’eau pour le grand gabarit.

Cette Ile Folien, d’une superficie de 5,2 hectares, située en plein cœur de ville de Valenciennes est actuellement occupée dans sa grande majorité par des bâtiments d’activités dédiés à l’entretien et à l’exploitation de la voie d’eau et des réseaux de distribution électrique et gaz.

L’ambition des aménageurs de l’ile Folien est donc d’en faire un quartier exemplaire, reproductible et innovant dans la mise en œuvre des principes du développement durable.

Dans cette perspective, VNF et SOFILO ont décidé, par délibérations de leur conseil d’administration, de créer une société par action simplifiée dénommée S.A.S. ILE FOLIEN qui a pour objet l’aménagement, la mise en valeur et l’exploitation directe ou indirecte de terrains nécessaires à la réalisation d’un ensemble immobilier dénommé « Ile Folien » situé à Valenciennes.

Ce projet est l’occasion d’ouvrir les quais de l’ile, aujourd’hui inaccessibles, au public ; l’accessibilité de l’ile sera par ailleurs renforcée avec la réalisation d’une passerelle, créant une liaison urbaine entre le futur quartier Folien et le quartier actuel des Mines et favorisera le cheminement piéton entre le futur pôle numérique des Rives de l’Escaut et le centre-ville de Valenciennes.

Ce projet est une façon de penser la géographie des échanges à venir : un programme qui a été transcrit en possibilités d’interfaces comme autant d’augmentations durables de domaines d’échanges.

Ainsi, les logements s’organisent autour d’un plan qui permet à ce que 100 % des logements aient à la fois la vue sur le canal et sur le parc intérieur.

Il s’agit de logements traversant qui bénéficient de deux paysages de qualité.

La SAS Ile Folien entend donc réaliser ou faire réaliser un programme de construction d’environ 47 000 m2 de surfaces de plancher réparties comme suit, dans une proportion qui pourra évoluer en plus ou en moins de 10% des surfaces totales en fonction des conditions commerciales :

o 31 000 m2 de logements (soit environ 400 logements dont 25% de logements sociaux) ;

o 7 000 m2 d’habitat mixte et sénior ;

o 4 000 m2 de résidences services intégrés ;

o 3 000 m2 de bureaux ;

o 1 000 m2 de commerces ;

o 850 m2 d’équipements divers (conciergerie, santé & fitness…).

Le programme sera réalisé en quatre phases :

o Phase n°1 (2015/2017) de logements en accession et de commerce (PC faisant partie intégrante de l’opération d’aménagement) ;

o Phase n°1bis (2018/2020) de 6 000 m2 de logements en accession et de 7 000 m2 de résidence sénior ;

o Phase n°2 (2021/2024) de 6 500 m2 de logements en accession, de 6 000 m2 de logements locatifs intermédiaires et sociaux et de 3 000 m2 de bureaux ;

o Phase n°3 (2025/20228) de 5 500 m2 de logements locatifs et en accession et de 6 500 m2 de logements en accession.


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En conclusion :

Par sa situation exceptionnelle et son environnement en pleine mutation, l’ile Folien est concernée par de nombreux enjeux d’aménagement durable de la vallée de l’Escaut :

- Des enjeux urbanistiques, architecturaux et paysagers, liés à la « réappropriation» de l’Escaut par les centres bourg et à la densification de l’habitat autour des pôles gares

- Des enjeux environnementaux, avec la prise en compte des enjeux de préservation de la biodiversité et des ressources (eau, sol, air), ainsi que la participation à un urbanisme peu émetteur de gaz à effets de serre par la performance énergétique du bâti et sa bonne intégration dans les réseaux de transports en commun et en mode doux ;

- Des enjeux sociaux et sociétaux : mixité sociale et fonctionnelle, accès à des équipements de loisirs et touristiques.

1.2 ETAT INITIAL DU SITE ET PRINCIPAUX ENJEUX

1.2.1 MILIEU PHYSIQUE

Relief

Le site de l’ile Folien est situé au sein du Nord-Pas-de-Calais, dans l’arrondissement de Valenciennes, au sein de la Communauté d’Agglomération de Valenciennes Métropole dans la commune de Valenciennes.

Les enjeux sont faibles (faible ruissellement des eaux au niveau du site d’étude et ses abords (fonction de la topographie).

La légère déclivité vers le Nord-Est constitue néanmoins un élément important à prendre en compte.

Géologie et ressource en eau souterraine

La préservation de la ressource en eaux souterraines constitue un enjeu environnemental plutôt faible au niveau du site.

La nappe de la craie est absente au droit du site.

Il n’existe pas de communication directe entre les eaux de la nappe superficielle au droit du site et les eaux souterraines extérieures à l’ile en raison de la présence de l’Escaut.

L’ile Folien est située hors des périmètres de protection de captages d’eau potable.

Néanmoins, la commune de Valenciennes est située sur une zone à enjeu eau potable (Xe Programme d'Intervention de l'Agence de l'Eau 2013-2018).

Ressource en eau superficielle

Le site d’étude est situé à proximité directe de l’Escaut.

L’état écologique du réseau hydrographique dans lequel s’intègre le périmètre d’étude est moyen. L’objectif de bonne qualité des eaux n’est à ce jour pas atteint.

L’usage de l’Escaut en matière de navigation est à souligner, ainsi que les possibilités de développement offertes par l’arrivée prochaine du canal Seine Nord Europe.

1.2.2 LE MILIEU NATUREL

ZONES NATURELLES D’INTERET RECONNU ET TRAME VERTE ET BLEUE

Aucune Zone Naturelle d’Intérêt Reconnu n’est concernée par le projet. Les zones les plus proches sont des ZNIEFF de type 1 et de type 2, localisées à une distance minimale de plus de 2 km.

De même, aucun site Natura 2000 ne s’étend à proximité immédiate. Le plus proche, à savoir la ZPS « Vallée de la Scarpe et de l’Escaut », se situe à 3 000 mètres du périmètre d’étude.


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L’Ile Folien ne fait pas partie des éléments distingués en tant que réservoirs de biodiversité dans le SRCE du Nord-Pas-de-Calais, ou en tant que cœurs de nature dans la Trame Verte et Bleue de Valenciennes Métropole. Elle n’a pas non plus été identifiée en tant que Zone à Dominante Humide du SDAGE Artois-Picardie.

Elle se situe néanmoins sur l’Escaut, corridor écologique d’importance au niveau régional et local, et à mi-chemin entre deux cœurs de nature dans la Trame Verte et Bleue de Valenciennes Métropole (l’étang du Vignoble et les marais de l’Epaix).

Flore et habitats naturels

Les investigations de terrain n’ont pas mis en évidence la présence d’habitats de grand intérêt phytocoenotique au niveau du périmètre d’étude.

Néanmoins, la variété des différentes zones de friches (arbustives, herbacées eutrophes, mésotrophes, mésophiles, mésoxérophiles ou pionnières, etc.), ainsi que la présence de nombreux « micro-habitats » (haies ornementales, pelouses, murs favorables aux espèces rupicoles, etc.) confèrent au site une diversité floristique non négligeable.

De plus, quelques espèces aquatiques et hygrophiles occupent le bras mort et ses berges.

Deux espèces patrimoniales au niveau régional (d’après le catalogue floristique du Conservatoire Botanique National de Bailleul) mais non protégées ont été observées :

L’Oeillet prolifère (Petrorhagia prolifera), assez rare et déterminant de ZNIEFF. Il a été noté sur un linéaire de quelques dizaines de mètres sur la berge du canal à grand gabarit,

La Potentille argentée (Potentilla argentea), également assez rare et déterminante de ZNIEFF, notée au même endroit.

Enfin, 7 espèces exotiques envahissantes (5 avérées et 2 potentielles) sont également présentes sur l’Ile Folien.

Faune

La richesse et la diversité spécifiques sont globalement faibles.

Aucune des espèces observées n’est protégée (arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des insectes protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection). De même aucune espèce n’est inscrite à l’annexe II de la Directive européenne 92/43/CEE dite « Directive Habitats ».

Aucune des espèces observées n’est patrimoniale dans la région ou en France. Les herbiers aquatiques à Sagittaire et à Rubanier simple (code Corine Biotope 53.141) sont toutefois susceptibles d’accueillir occasionnellement des espèces d’odonates patrimoniales.

Toutefois, une espèce déterminante de ZNIEFF, le Collier de corail, avait été observée en 2010. Elle n’a pas été revue en 2015, mais le secteur qu’elle fréquentait (le long du canal à grand gabarit, sur une zone qui s’étend de la pointe nord et qui va presque jusqu’à l’écluse) reste susceptible de l’accueillir. D’autre part, aucune espèce de mammifères (hors chiroptères) protégée et/ou patrimoniale n’est susceptible de dépendre de manière importante (habitat de reproduction exclusif, zone de dépendance alimentaire, etc. …) d’un habitat présent sur le site d’étude.

Le site est utilisé comme zone de chasse et de déplacement par 2 espèces de chiroptères communément rencontrées dans la région. Les bâtiments en place, au vu de leurs caractéristiques, ne sont toutefois pas favorables à la présence de colonies.

Seuls quelques individus isolés de Pipistrelle commune pourraient utiliser les anfractuosités comme gîtes d’été occasionnels.

1.2.3 LA SANTE

Qualité de l’air

Le Nord-Pas-de-Calais et l’arrondissement de Valenciennes ont une qualité de l’air qui apparait globalement dégradée, notamment vis-à-vis des particules fines (PM10).

Environ 66 établissements accueillent des populations sensibles dans un rayon de 2 km.


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Dans le cadre du projet de l’ile Folien, il convient d’avoir une vigilance particulière sur les émissions de particules fines engendrées par le développement de la mobilité de nouveaux habitants et des activités de commerces sur ces populations sensibles, en limitant l’usage individuel de la voiture.

Le bruit

Les niveaux sonores relevés au travers des deux campagnes de mesures caractérisent ainsi une ambiance sonore urbaine sur ou aux abords de l’ile Folien.

Les risques naturels et technologiques

Au vu des différents risques naturels abordés dans cette partie, dans le cadre du projet de l’Ile Folien, il convient d’avoir une vigilance particulière sur :

La sismicité à l’échelle départementale et locale.

Les mouvements de terrains et mouvements de terrains miniers - Effondrements généralisés.

Les inondations par remontées de nappes.

Au vu des différents risques technologiques abordés dans cette partie, dans le cadre du projet de l’Ile Folien, il convient d’avoir une vigilance particulière sur :

La présence de plusieurs ICPE à proximité (ne caractérisant pas néanmoins un risque industriel majeur).

La présence de l’ancienne usine à gaz, reconnue comme polluée sur l’Ile Folien. Cet enjeu est important. La Société Ile Folien mettra tout en œuvre pour traiter cet aspect.

Le risque de transport de matières dangereuses sur l’ensemble de la commune de Valenciennes, par la présence de l’Escaut et des voies ferrées notamment.

Le risque « engins de guerre » (présent sur tout le département).

1.2.4 LE MILIEU HUMAIN

DEMOGRAPHIE ET EMPLOI

Les enjeux de l’aménagement de l’Ile Folien sont de répondre aux besoins de la population en matière :

- De besoins en logements liés à l’augmentation de la population ;

- De diversité de logements ;

- D’accession aux logements.

Les enjeux de l’aménagement de l’Ile Folien sont de répondre aux spécificités de la population de Valenciennes afin de pouvoir commercialiser dans de bonnes conditions les différents biens immobiliers.

L’objectif par ailleurs est de favoriser l’emploi en proposant des locaux commerciaux et des services adaptés aux besoins.

ACTIVITES ET EQUIPEMENTS

Les bâtiments existants dans l’emprise du projet appartiennent aux porteurs du projet. Les enjeux concernent les modalités de leur démolition.

URBANISME

Les enjeux de l’aménagement de l’Ile Folien sont de répondre aux exigences en matière d’urbanisme venant :

- Du Schéma de Cohérence Territoriale du Valenciennois ;

- Du Plan Local d’Urbanisme de Valenciennes ;

- Des servitudes d’utilité publique.

DEPLACEMENTS ET TRAFIC

Les giratoires présentent actuellement des saturations de trafics en heure de pointe pour les raisons suivantes :

- le passage des tramways de façon priorisé réduit de fait les réserves de capacité des giratoires de l’ordre de 10%.


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- les flux piétons importants à la vue des pôles générateurs de flux (proximité d’établissements scolaires, de stations de tramways et centre-ville) sont aussi des contraintes à la fluidité de circulation des voitures.

- la forte proximité de l’ensemble de ces carrefours entraine également une perte de capacité par des réactions en chaine. La saturation de l’un entraine la saturation de l’autre.

A la vue des trafics et de la géométrie de la voie (2x1voie), il existe une réserve de capacité sur la RD 169 sur le pont de desserte de l’ile. Celle-ci reste toutefois fonction de la répartition des déplacements sur la totalité de la période de pointe et conclue une réserve de capacité de l’ordre de 18%.

Dans le cadre d’un aménagement de l’ile Folien, il sera nécessaire de prévoir la gestion des accès. En effet, il faudra veiller à assurer une fluidité du trafic et des accès à l’ile, notamment en prenant en compte la génération de trafic supplémentaire due aux nouveaux aménagements.

L’accessibilité à l’ile Folien doit être permise pour tous les modes de déplacement. Ainsi, pour chaque mode, les offres et les demandes différent et une réponse adaptée doit être apportée.

Les accès VP

Les accès à l’ile Folien en voiture sont réduits à une entrée-sortie dans un seul sens de circulation. L’entrée s’effectue depuis le centre-ville par le pont et la sortie depuis cette même voie en direction d’Anzin. Une seconde voie d’accès peu large est réservée au personnel autorisé et est accessible également depuis le pont mais en venant d’Anzin cette fois-ci.

Les accès TC

La desserte par les transports en commun est de qualité avec un arrêt de tramway de chaque côté du pont et la gare SNCF à moins de 10 min à pied depuis l’ile avec un cheminement piéton assuré depuis le pont.

Les accès modes doux

Les accès aux modes doux sont cependant insuffisants. A l’heure actuelle, il n’existe pas de passerelles ou autre accès à l’ile dédiés aux modes doux. Ils sont obligés d’emprunter la voie de circulation tous modes et ce sans aménagements spécifiques et sécurisés. Les piétons et vélos circulent à même la voie pour accéder à l’ile.

Il existe cependant à proximité de l’ile Folien des cheminements piétons de qualité comme sur le quai des mines ou bien la voie sécurisée et indépendante sur le pont de la RD 169.

1.2.5 LE PATRIMOINE PAYSAGER ET HISTORIQUE Patrimoine

Aucun monument historique protégé ou site classé positionné sur le site ou dans les 500m.

Un patrimoine historique et culturel important caractérise la ville de Valenciennes.

Tourisme Un chemin de halage parcourant les bords de l’Ile. Une activité de plaisance sur l’Escaut en voie de développement (Eco-

port de plaisance). Un site touristique bien identité par le Schéma Régional

d’Aménagement de la Voie d’Eau présentant de nombreuses possibilités en lien avec des manifestations culturelles.

Un développement touristique à prévoir avec le projet Canal Seine Nord Europe.

Un patrimoine attractif pour l’activité touristique.

1.3 INCIDENCES ET MESURES

La méthodologie générale a consisté à dresser un état initial et prospectif du site et à établir une synthèse des enjeux relevés par thématique. Les effets potentiels du projet sur l’environnement et sur la santé ont été évalués. Le cas échéant, des mesures de correction et/ou d’accompagnement ont été prescrites.

En phase chantier, le projet aura des incidences temporaires sur l’environnement. Pendant les travaux toutes les précautions seront mises en œuvre pour en limiter les nuisances et les inconvénients : informations des riverains et des usagers, déviations, respect des normes de précaution et de sécurité, arrosage des zones de chantier par temps sec, surveillance, adaptation du planning d’intervention aux cycles de la faune, …


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Le projet n’aura pas d’incidence significative sur les composantes du milieu physique : relief, climat, sous-sol, ressource en eau souterraine et superficielle. Des mesures d’accompagnement du projet seront prises par la maitrise d’œuvre.

Concernant les eaux souterraines, le projet ne présente pas d’incidence significative sur l’alimentation, la qualité des nappes et leurs usages.

Pour limiter au mieux les risques de dégradation des nappes, des mesures sont prises, afin d’abattre la charge polluante contenue dans les ruissellements générés, à travers l’action de bassins de tamponnement, du séparateur à hydrocarbures et de filtres Adopta).

Concernant les eaux superficielles, le projet n’aura pas d’incidence significative ni sur l’aspect quantitatif ni qualitatif grâce aux dispositifs de gestion mis en place.

Ainsi, à la vue des mesures prises afin d’abattre la charge polluante contenue dans les eaux de ruissellement (à travers l’action de bassins de tamponnement) et de l’absence de rejet dans les eaux superficielles, le projet n’aura pas d’impact sur la qualité de ces eaux.

Concernant le milieu naturel, les mesures prises face aux impacts faibles du projet sont essentiellement des mesures de réduction et d’accompagnement qui ont conduit à faire évoluer le plan masse, pour aboutir au projet final, respectueux des enjeux du site, et intégrant même leur valorisation.

Cf. Tableau ci-après

Ø : Absent ou négligeable - : Négatif + : Positif


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ASPECTS ETUDIES PHASE DU PROJET NATURE DE L'IMPACT

MESURES

IMPACTS RESIDUELS

MESURES DE REDUCTION MESURES COMPENSATOIRES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT

Réseau Natura 2000

Travaux Ø Ø Ø Ø Ø

Exploitation Ø Ø Ø Ø Ø

Autres zones naturelles d’intérêt

reconnu



Flore et habitats

Travaux

Suppression des végétations situées dans

l’emprise des travaux Ø Ø

Valorisation écopaysagère du projet et mise en place d’une gestion appropriée

Ø

Suppression de la station d’œillet prolifère et de

Potentille argentée

Préservation de la bande herbacée située le long du canal et abritant

l’espèce Ø Balisage de la station durant les travaux Ø

Propagation des espèces invasives

Respect de précautions spécifiques à chaque espèce durant les travaux

Ø Mise en place d’un suivi pendant et après les travaux afin de repérer et éliminer les

éventuelles repousses Ø

Exploitation Perturbation du fonctionnement

écologique du secteur Ø Ø


+

Insectes

Travaux

Suppression des végétations pouvant être

utilisées par l’entomofaune

Préservation de la bande herbacée située le long du canal et abritant la

station de Collier de corail Ø

Semis dense de géraniums sauvages dans certaines parties des espaces verts et mise en place d’un plan de gestion

différenciée

Ø

Exploitation

Banalisation des habitats limitant leur attrait pour

l’entomofaune Ø Ø Valorisation écopaysagère du projet et

mise en place d’une gestion appropriée Ø

Dérangement de l’entomofaune nocturne

Mise en place d’un éclairage respectueux de la faune nocturne

Ø Ø Ø


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MESURES

IMPACTS RESIDUELS


Amphibiens et Reptiles


Exploitation Ø Ø Ø

Aménagements du bassin de rétention des eaux pluviales

Mise en place de tas de bois et de murets de pierres sèches

Ø

Oiseaux

Travaux

Destruction de nids, œufs ou nichées

Évitement de la période de reproduction des oiseaux, soit

démarrage des travaux entre fin-juillet et fin février

Ø Information du personnel de chantier Ø

Dégradation d’habitats potentiels de nidification

Mise en place de nichoirs à Hirondelle et à Rougequeue noir

Ø Valorisation écopaysagère du projet et mise en place d’une gestion appropriée Ø

Dérangement en période de nidification



Information du personnel de chantier

Fonctionnement


l’avifaune Ø Ø Valorisation écopaysagère du projet et


Dérangement de l’avifaune nocturne et

migratrice


Ø Valorisation écopaysagère du projet et mise en place d’une gestion appropriée

Ø

Chiroptères

Travaux

Suppression de végétations pouvant

constituer des zones de chasse

Ø Ø Valorisation écopaysagère du projet et mise en place d’une gestion appropriée

Ø

Fonctionnement Dérangement des

individus en chasse Mise en place d’un éclairage

respectueux de la faune nocturne Ø Ø Ø

Mammifères (hors chiroptères

Travaux

Suppression des végétations en place


Dérangement des individus Ø Ø Ø

Fonctionnement Ø Ø Ø Valorisation écopaysagère du projet et mise en place d’une gestion appropriée

Ø


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Concernant la qualité de l’air, le projet ne présente pas d’impact significatif sur la qualité de l’air. Des prescriptions environnementales seront prises en compte en phase de travaux.

Concernant l’acoustique, des prescriptions environnementales seront prises en compte en phase de travaux. Le trafic sera augmenté, mais l’étude de circulation a montré que les réseaux avaient une capacité suffisante, le trafic sera donc fluide.

Concernant la circulation et même si la desserte en transports collectifs du futur quartier Folien apparaît déjà optimale (avec 2 lignes de tramway, des stations implantées à proximité immédiate du site et la présence dans l'environnement du futur quartier du pôle d'échanges de la gare de Valenciennes), il apparaît nécessaire pour diminuer au maximum ces aléas, de mettre en œuvre des mesures d'accompagnement permettant de proposer des solutions de mobilité innovantes et de garantir un cadre de vie agréable et respectueux de l’environnement aux futurs résidents du site qui seront les facteurs et éléments clés de l’attractivité du projet.

Concernant l’activité et la démographie, le projet présente une incidence positive sur la population de Valenciennes, l’activité économique et ses équipements qui seront adaptés. Il permettra en outre de renforcer l’attractivité de Valenciennes et permet de garantir un cadre de vie agréable à la population croissante.

Concernant le document d’urbanisme, le projet est compatible avec la réglementation de la zone UFm.

Concernant les risques naturels et technologiques, afin de réduire l’impact financier de la dépollution des sols, il conviendra de limiter les terrassements au strict minimum. Sous les futurs espaces verts, en fonction du remodelage du terrain, il conviendra soit d’excaver les sols contaminés et

de les gérer selon la filière choisies (bio tertre, confinement sur site ou filières hors sites), soit d’assurer la pérennité de l’étanchéité des apports réalisés (couche d’isolation, couche drainante et terre végétale).

A ce stade, la solution visant à mettre en place un bio tertre sur site présente le bilan coût-avantage le plus favorable. Par ailleurs, cette solution s’inscrit dans l’esprit HQE du projet (limitation de l’impact lié aux transports de sols pollués, économe en énergie lors du traitement).

Enfin moyennant la réalisation de travaux de dépollution, aucun secteur n’a été identifié comme rédhibitoire pour la réalisation du projet. Cependant, en fonction du projet et du mode de gestion retenue, une Analyse des Risques Résiduels sera réalisée conformément à la circulaire du 8 février 2007.

Les espaces pollués des terrains VNF (notamment au naphtalène) seront traités dans le même cadre que les terrains SOFILO.

Concernant l’intégration paysagère, le projet parvient à offrir une typologie urbaine offrant une diversité d’ambiances paysagères.

Le site de l’ile Folien à Valenciennes est spécifique du fait de sa position au cœur de l’agglomération.

Proche à la fois du centre et de la gare, il est très bien desservi par tous les transports en commun, notamment par le tramway sur le pont Jacob qui l’enjambe à son extrémité Sud, y facilitant ainsi son accès.

L’ile s’apparente à un « morceau » de paysage et de nature au bord de l’eau.

L’aménagement de l’ile Folien se concentre sur l’imbrication unique de l’urbanisme, des fonctionnalités, de l’esthétique et de l’architecture afin de créer un réel sentiment d’appartenance pour les nouveaux habitants.

La prolongation des axes urbains environnants permet de dégager des vues vers et depuis la ville. Les constructions seront fractionnées horizontalement et verticalement afin d’éviter le phénomène de “barres”, d’enceinte et la monotonie et ainsi permettre l’identification des immeubles et donc des adresses pour les habitants.


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CHAPITRE 2. CADRE REGLEMENTAIRE


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2.1 CONTEXTE REGLEMENTAIRE

L’étude d’impact est une analyse scientifique et technique qui permet d’envisager les conséquences futures d’un projet sur l’environnement.

A ce titre l’étude d’impact a pour objectifs :

- De maîtriser les impacts du projet sur l’environnement, car le maître d’ouvrage doit prendre en compte dans ses projets les données environnementales au même titre que les données techniques, économiques et financières ; l’étude peut conduire à faire évoluer le projet de façon à ce qu’il ait le moindre impact sur l’environnement ;

- D’informer les services de l’état qui donnent les autorisations administratives du projet ;

- D’informer le public.

Le décret n° 2011-2019 du 29 décembre 2011 portant réforme des études d’impact des projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements est paru au JO du 30 décembre 2011, en application de la loi Engagement National pour l’Environnement (dite loi Grenelle 2) du 12 juillet 2010.

Celui-ci précise que « Le contenu de l’étude d’impact doit être proportionné à la sensibilité environnementale de la zone susceptible d’être affectée par le projet, à l’importance et la nature des travaux, ouvrages et aménagements projetés et à leurs incidences prévisibles sur l’environnement ou la santé humaine. »

Une description du projet comportant des informations relatives à

sa conception et à ses dimensions, y compris, en particulier, une

description des caractéristiques physiques de l’ensemble du projet et

des exigences techniques en matière d’utilisation du sol lors des

phases de construction et de fonctionnement ;

Une analyse de l’état initial de la zone et des milieux susceptibles

d’être affectés par le projet, portant notamment sur la population, la

faune et la flore, les sites et paysages, les biens matériels, les

continuités écologiques, les équilibres écologiques, la patrimoine

culturel et archéologique, le sol, l’eau, l’air, le bruit, les espaces

naturels, agricoles, forestiers, maritimes ou de loisirs, ainsi que les

interrelations entre ces éléments ;

Une analyse des effets négatifs et positifs, directs et

indirects, temporaires (y compris pendant la phase travaux)

et permanents, à court, moyen et long terme du projet sur

l’environnement en particulier sur les éléments énumérés juste ci-

avant et sur les facteurs climatiques, la consommation énergétique, la

commodité du voisinage (bruits, vibrations, odeurs, émissions

lumineuses), l’hygiène, la santé, la sécurité, la salubrité publique, ainsi

que l’addition et l’interaction de ces effets entre eux ;

Une analyse des effets cumulés du projet avec d’autres projets

connus ;


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Une esquisse des principales solutions de substitution

envisagées et les raisons pour lesquelles, eu égard aux effets sur

l’environnement ou la santé humaine, le projet présenté a été

retenu ;

Les éléments permettant d’apprécier la compatibilité du projet

avec l’affectation des sols définie par le document d’urbanisme

opposable, et avec les plans, schémas et programmes, ainsi que la

prise en compte du schéma régional de cohérence écologique ;

Les mesures d’évitement, de réduction, de compensations

prévues par le maitre d’ouvrage, … ;

Une présentation des méthodes utilisées pour évaluer les effets du

projet sur l’environnement, et lorsque plusieurs méthodes sont

disponibles une explication des raisons ayant conduit au choix opéré ;

Une description des difficultés éventuelles, de nature technique ou

scientifique, rencontrées ;

Les noms et qualités précises des auteurs de l’étude ;

Une appréciation des impacts de l’ensemble du programme ;

Un résumé non technique.

2.2 LES TEXTES

Les principaux textes réglementaires de référence pour l’établissement de l’étude d’impact sont :

- Décret n° 2011-2019 du 29 décembre 2011 portant réforme des études d'impact des projets de travaux, d'ouvrages ou d'aménagements.

- Directive européenne du 13 décembre 2011 (2011/92/UE) abrogeant la Directive 85-337/CEE du conseil du 27 juin 1985 (modifiée par la directive 97/11/CE du conseil du 3 mars 1997) concernant l’évaluation des incidences de certains projets publics et privés sur l’environnement, Directive complétée par la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement ;

- Les articles L. 122-1 et suivants du code l’environnement (codification de la loi 76-629 du 10 Juillet 1976 relative à la protection de la nature) ;

- Les articles R122-1 et suivants du code de l’environnement (codification du décret 77-1141 du 12 octobre 1977 définissant le contenu des études d’impact) ;

- La loi paysage 93-24 du 8 Janvier 1993 ;

- La loi sur l'eau du 3 Janvier 1992 (intégrée au code de l’environnement avec notamment les articles L. 210-1 et L. 211-1) et ses décrets d'application ;

- Les articles L. 214-1 à L. 214-6 du code de l’environnement (issus de l’article 10 de la loi 92-3 sur l'eau du 3 janvier 1992) ;

- Les articles R. 214-1 et suivants du code de l’environnement pris en application des articles L. 214-1 et suivants du même code (codification des décrets 93-742 et 93-743 du 29 mars 1993) ;

- La circulaire 93-73 du 27 septembre 1993 prise pour application du décret 93-245 du 25 février 1993 et qui redéfinit le contenu des études d’impact ;

- L'article 19 de la loi 96-1236 du 30 Décembre 1996 sur l'air et l’utilisation rationnelle de l'énergie ;

- Circulaire du 17 février 1998 relative à l'application de l'article 19 de la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie, complétant le contenu des études d'impact des projets d'aménagement ;

- La nouvelle loi 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques ;

- Décret 2007-397 du 22 mars 2007 relatif à la partie réglementaire du code de l'environnement ; il abroge et codifie nombres de textes environnementaux.

Décret 2009-496 du 30 avril 2009 relatif à l’autorité administrative de l’état compétente en matière d’environnement prévue aux articles l.122-1 et L.122-7 du code de l’Environnement.


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CHAPITRE 3. DESCRIPTION DU PROJET

« En 1950, pour faciliter l’usage de la voie d’eau pour le grand gabarit, le lit de l’Escaut a été rectifié à Valenciennes, en creusant un nouvel axe, ce qui a permis de créer une ile artificielle bordée par un bras de décharge le long du Quai des Mines et une écluse le long du réseau ferré. L’ile Folien, d’une superficie de 5,2 hectares, était créée.

Dès lors se sont retrouvés « isolés » sur cette ile une usine de production de gaz, propriété d’EDF, ainsi que des équipements administratifs et techniques des services navigation (Office National de la Navigation, devenu VNF en 1991). Pour assurer la régulation de l’Escaut, une écluse de grand gabarit (3300 tonnes) et des locaux à usage d’habitation avaient été, dans le même temps, réalisés.

Aujourd’hui, l’usine à gaz a disparu, laissant place à un centre technique occupé par EDF sur 2 hectares, une subdivision et un centre d’exploitation VNF sur 3,2 ha. Les habitations ainsi que les locaux techniques liés à l’écluse font partie du patrimoine géré par les 2 entités précitées.

Malgré ces équipements et l’activité qui en ressort, l’ile Folien est peu connue des Valenciennois. Pendant longtemps, la ville n’a pas exploité les ressources paysagères de l’Escaut. Les activités sur l’eau et à ses abords étaient inexistantes. L’ile Folien, ce territoire fluvial de cœur de ville, semblait inaccessible sauf pour VNF et EDF. Pour beaucoup, l’ile Folien est un lieu qu’on ne voit pas et où on ne va pas.

En 2007, un urbaniste a travaillé sur le devenir de cet ultime lieu d’urbanisation dans le centre de Valenciennes, près de la gare, dans une zone franche urbaine (ZFU), aux abords de divers équipements publics (lycée,…). Depuis, VNF et SOFILO (filiale du groupe EDF) se sont engagés dans un projet d’aménagement alliant le paysage, la structure de l’ile et l’utilisation des ressources naturelles pour répondre à un objectif de densité et de volumétrie utile au dynamisme de la ville de Valenciennes ».


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3.1 SES POSSIBILITES

3.1.1 OBJECTIFS & AMBITIONS

La ville de Valenciennes compte sur son territoire une ile, dénommée Ile (ou îlot) Folien, née de la rectification du lit de l’Escaut pour faciliter l’usage de la voie d’eau pour le grand gabarit.

Cette Ile Folien, d’une superficie de 5,2 hectares, située en plein cœur de ville de Valenciennes est actuellement occupée dans sa grande majorité par des bâtiments d’activités dédiés à l’entretien et à l’exploitation de la voie d’eau et des réseaux de distribution électrique et gaz.

L’ambition des aménageurs de l’ile Folien est donc d’en faire un quartier exemplaire, reproductible et innovant dans la mise en œuvre des principes du développement durable.

- Exemplaire : qui peut servir d’exemple, inspirer. L’aménagement de l’ile Folien se veut exemplaire par la méthode de travail, la recherche du consensus, la communication, le niveau de performance environnementale, sociale et économique ;

- Reproductible : qui peut être reproduit, réalisé de nouveau à un autre endroit, un autre moment. La reproductibilité d’une expérience est l’une des conditions qui permettent d’intégrer les observations réalisées au cours de l’expérience dans le processus d’amélioration perpétuelle des connaissances. La méthode utilisée pour « faire » l’ile Folien pourra être transposée. Le référentiel de développement durable est l’un des éléments de cette reproductibilité ;

- Innovant : qui suit un autre cheminement dans le processus de pensée et conduit à exécuter une action nouvelle. Dans la conception de l’ile Folien, les logiques techniques et économiques, associant l’environnement, sont approfondies et s’attachent à proposer des solutions originales, performantes sur le long terme et adaptées aux enjeux du site.

Cette ambition s’inscrit dans la lignée des engagements internationaux de la France, trouvant leur meilleure expression dans la stratégie nationale de

développement durable1 (SNDD).

Dans cette perspective, VNF et SOFILO ont décidé, par délibérations de leur conseil d’administration, de créer une société par action simplifiée dénommée S.A.S. ILE FOLIEN qui a pour objet l’aménagement, la mise en valeur et l’exploitation directe ou indirecte de terrains nécessaires à la réalisation d’un ensemble immobilier dénommé « Ile Folien » situé à Valenciennes. Cette société aura vocation, à procéder à l’aménagement de l’ile et à la commercialisation de terrains détachés dans le cadre de divisions primaires au sens de l’article R. 442-1 du Code de l’urbanisme.

Pour cela, Voies Navigables de France a procédé au déclassement du Domaine Public Fluvial en domaine privé de VNF.

La ville est naturellement intéressée par ce projet, en raison de la position stratégique de l’ile Folien, au cœur d’un secteur urbain actuellement en pleine mutation (Parc des Rives de l’Escaut, Ecoport, …).

Dans ces conditions, la ville de Valenciennes et la société par actions simplifiée constituée par VNF et SOFILO ont décidé de conclure une convention de projet urbain partenarial (PUP porté à 10 ans à compter de la date de signature – 15 juin 2015) où il est précisé que VNF a d’ores et déjà donné son accord pour transférer l’emprise foncière d’une future promenade publique dans le patrimoine de la ville.

Ce projet est l’occasion d’ouvrir les quais de l’ile, aujourd’hui inaccessibles, au public ; l’accessibilité de l’ile sera par ailleurs renforcée avec la réalisation d’une passerelle, créant une liaison urbaine entre le futur quartier Folien et le quartier actuel des Mines et favorisera le cheminement piéton entre le futur pôle numérique des Rives de l’Escaut et le centre-ville de Valenciennes.

L’organisation du programme à venir sera autant géographique que structuration de sociabilités ou mise en œuvre de surfaces d’échanges.

1 Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD), adoptée le 3 juin 2003, renouvelée le

27 juillet 2010 (période 2010-2013)


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La qualité, la nature, l’objectif des échanges renvoient à la notion même d’environnement : ils sont des éléments structurants d’un projet urbain, d’un rapport au milieu. Ici le programme est le contexte.

Il est une façon de penser la géographie des échanges à venir : un programme qui a été transcrit en possibilités d’interfaces comme autant d’augmentations durables de domaines d’échanges.

Ainsi, les logements s’organisent autour d’un plan qui permet à ce que 100 % des logements aient à la fois la vue sur le canal et sur le parc intérieur. Il s’agit de logements traversant qui bénéficient de deux paysages de qualité.








Le programme sera réalisé en quatre phases (comme figurant de manière indicative sur le plan ci-après) :





Le programme de travaux projeté par la SAS Ile Folien nécessitera également de réaliser :

o D’une part des équipements publics d’infrastructure ;

o D’autre part des travaux portant sur des équipements pour des écoles.

Les travaux de réalisation de ces équipements publics seront réalisés de la manière suivante :

o L’aménagement des quais : il se fera au rythme du développement du programme dans la mesure où les aménagements à réaliser ne sont pas susceptibles d’être détériorés par les engins de chantier ;

o Une passerelle : elle sera réalisée à l’achèvement du premier bâtiment sur la pointe de l’ile ;

o Des équipements relatifs aux écoles : ils seront réalisés à l’achèvement du programme.


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En conclusion :

Par sa situation exceptionnelle et son environnement en pleine mutation, l’ile Folien est concernée par de nombreux enjeux d’aménagement durable de la vallée de l’Escaut :

- Des enjeux urbanistiques, architecturaux et paysagers, liés à la « réappropriation» de l’Escaut par les centres bourg et à la densification de l’habitat autour des pôles gares

- Des enjeux environnementaux, avec la prise en compte des enjeux de préservation de la biodiversité et des ressources (eau, sol, air), ainsi que la participation à un urbanisme peu émetteur de gaz à effets de serre par la performance énergétique du bâti et sa bonne intégration dans les réseaux de transports en commun et en mode doux ;

- Des enjeux sociaux et sociétaux : mixité sociale et fonctionnelle, accès à des équipements de loisirs et touristiques.

Ces enjeux vont se traduire dans le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du Valenciennois par plusieurs axes stratégiques, actuellement en cours de définition, pour un aménagement et un développement durables de la vallée de l’Escaut.

Les grands principes en réflexion comprennent notamment :

- Un patrimoine préservé et valorisé, vecteur d’une nouvelle image du territoire ;

- Une stratégie d’excellence, d’innovation et de renouvellement industriel dans la vallée de l’Escaut ;

- Un bassin d’emploi local renouvelé favorisant l’ancrage territorial ;

- Des espaces urbains renouvelés vecteur d’un cadre de vie de qualité ;

- Une offre de mobilité attractive favorisant les modes doux et transports en commun.

Il apparaît que le projet de quartier durable de l’ile Folien apporte des réponses fortes aux enjeux identifiés dans le futur SCOT du Valenciennois, retenu au niveau national comme « SCOT GRENELLE », telles que :

- Eviter la périurbanisation par l’aménagement « de la ville dans la ville » ;

- Renouveler et concevoir un espace urbain vecteur d’un cadre de vie de qualité ;

- Valoriser la présence de l’Escaut dans la ville ;

- S’inscrire à proximité des transports en commun et contribuer au développement des liaisons douces ;

- Créer des emplois locaux ;

- Préserver les ressources…


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Programme réalisé en 4 phases (1/2)


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Programme réalisé en 4 phases (2/2)


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3.2 SES COMPOSANTES

3.2.1 LE CONCEPT DE L’ILE FOLIEN

Le site de l’ile Folien à Valenciennes est spécifique du fait de sa position au cœur de l’agglomération.

Proche à la fois du centre et de la gare, il est très bien desservi par tous les transports en commun, notamment par le tramway sur le pont Jacob qui l’enjambe à son extrémité Sud, y facilitant ainsi son accès.

L’ile s’apparente à un « morceau » de paysage et de nature au bord de l’eau.

L’aménagement de l’ile Folien se concentre sur l’imbrication unique de l’urbanisme, des fonctionnalités, de l’esthétique et de l’architecture afin de créer un réel sentiment d’appartenance pour les nouveaux habitants.

La prolongation des axes urbains environnants permet de dégager des vues vers et depuis la ville. Les constructions seront fractionnées horizontalement et verticalement afin d’éviter le phénomène de “barres”, d’enceinte et la monotonie et ainsi permettre l’identification des immeubles et donc des adresses pour les habitants.


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3.2.2 LE FUTUR ENVIRONNEMENT DE L’ILE FOLIEN

Le site de l’ile Folien participe au renouvellement environnant de Valenciennes :

le pôle numérique (plateau numérique) du Parc des Rives de l’Escaut, au Nord-Ouest ;

l’Eco-Port fluvial, projet complémentaire, situé à l’Ouest de l’ile Folien ;

la future Unité Territoriale d’Itinéraire de VNF au Nord de l’ile ;

le futur Palais des Congrès, implanté sur le site des Rives Créatives de l'Escaut.


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3.2.3 LES COMPOSANTES URBAINES

3.2.3.1 Circulations motorisés

ACCES GENERAL

La circulation sur l’ile a été organisée de manière à minimiser l’impact visuel et sonore de la voiture et d’assurer les interventions d’urgence et les maintenances sur les équipements existants : barrage et écluse.

LES VEHICULES LEGERS

> Les quais

Les quais seront accessibles par les camions de maintenance de l’écluse et barrage. Ils permettront aussi l’accès ponctuel aux secours (pompiers et urgences) et aux camions de livraison ou déménagement. Les véhicules légers entreront et sortiront dans l’ile par l’accès du pont existant et se gareront dans les parkings sous les bâtiments.

De manière occasionnelle aux heures d’affluence, la sortie par le point Sud en direction du centre de Valenciennes permettra de ne pas surcharger les ronds-points à la sortie du pont.

> La rue intérieure dédiée au stationnement

Les parkings suivent les deux barres discontinues qui fonctionnement en impasse. Les espaces à découvert entre les bâtiments deviennent des places de rencontre des différents usagers de l’espace urbain. Pour ce faire, la règle a été d’inverser sur ces sites les priorités habituelles et de faire de l’usager le plus faible, l’usager prioritaire. Ainsi le piéton sera prioritaire sur le cycliste, prioritaire sur l’automobiliste. Pour cela, l’espace de croisement est surélevé par rapport au reste du parking assurant une bonne visibilité au conducteur et le forçant à ralentir. De plus, le revêtement, l’éclairage et la signalisation le caractériseront comme un espace différencié.

3.2.3.2 Circulations douces

La plupart du temps, il s’agira d’un espace dédié aux piétons et aux cyclables. Une passerelle mode doux sera réalisée entre la rue de Chauffour et l’Ile Folien.

De même, la future passerelle du port de plaisance sera un élément fort de circulation/desserte.

LE JARDIN

Le jardin est un espace entièrement dédié aux piétons et aux cyclables, qui y circuleront grâce aux cheminements transversaux de liaisons des places et grâce au cheminement longitudinal.


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3.2.4 LES COMPOSANTES ARCHITECTURALES

L’ile Folien au cœur de l’agglomération de Valenciennes

L’ile Folien au cœur de l’agglomération de Valenciennes

L’ile Folien

L’ile Folien au cœur d’un contexte vert


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43

L’ile Folien et son impact environnemental sur le bâti

L’ile Folien et l’impact des trames

L’ile Folien et la répartition programmatique

L’ile Folien et la création de rythmes


S.A.S. Ile Folien

44 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

L’ile Folien et la fragmentation de l’espace

L’ile Folien et les perspectives urbaines

Illustration(s) sur fond de photo aérienne


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45

Vue intérieure Logement Duplex et traversant

Vue intérieure Logement Duplex et traversant

Coupes transversales

Illustration d’intégration du projet dans l’environnement


S.A.S. Ile Folien

46 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

3.2.5 LES COMPOSANTES TECHNIQUES (MAJEURES)

A ce jour, le site est occupé par des bâtiments techniques appartenant à SOFILO (filiale du groupe EDF) et VNF. L’activité sur le site est réduite et la totalité des bâtiments existants sera démantelée.

Les travaux d’infrastructures seront précédés par une phase de démolition et de terrassement.

3.2.5.1 Travaux de démolition

Outre les travaux de démolition des bâtiments, le site comporte de nombreuses infrastructures obsolètes ou non adaptés au projet. Ce faisant, avant de pouvoir démarrer les travaux des nouvelles infrastructures, il sera procédé à des travaux de démolition.

Le site comporte également des matériaux présentant un fort potentiel de réemploi. Afin de préserver les ressources en matières premières, il est prévu de ré exploiter le maximum de ces matériaux au-delà de la simple réutilisation des structures en place.

La réutilisation des produits de démolition pour le stockage des eaux pluviales ;

La réutilisation des fraisas d’enrobés dans les voiries.

3.2.5.2 Travaux de terrassement

Afin de créer les différents aménagements et notamment la rue souterraine, des travaux de terrassements seront nécessaires.

Outre le déblai-remblai lié à la création de la voirie périphérique, la création de la rue souterraine et des parkings nécessiteront l’excavation de terres.

Les matériaux seront réemployés en tant que remblai pour asseoir la voirie.

3.2.5.3 Voirie

Les aménagements de l’ile prévoient au niveau des voiries, la création de :

- Une voirie périphérique ; Cette voirie ceinture l’ile. Seuls les piétons et modes doux pourront l’emprunter. Cependant elle servira également de voie de secours et a donc été dimensionnée en fonction. Une portion de cette voie permettra l’amenée sur site des moyens nécessaires à l’entretien de l’écluse.

- Une voirie souterraine ; Cette voirie passera sous les futurs bâtiments et desservira les parkings.

- Des cheminements piétons. Ces cheminements pourront être présents dans tout le parc.


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S.A.S. Ile Folien

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S.A.S. Ile Folien

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3.2.5.4 Assainissement

Un réseau d’eaux usées sera réalisé au pourtour de l’Île avec la création de 2 postes de refoulement fonctionnant en série, l’un au Pont Jacob et l’autre au Quai des Mines. Ceux-ci se rejetteront dans le réseau existant du SIAV au Sud-Ouest de l’île (cf. annexe plan d’assainissement – Dossier Loi sur l’eau).

Ce nouveau réseau sera réalisé suivant les normes et les prescriptions du SIAV.

Il sera placé en caniveau technique le long des bâtiments. La canalisation principale sera en grès de diamètre 200 mm.

Les branchements seront au minimum en diamètre 160 mm et les connexions sur la canalisation principale se feront via des regards visitables.

Les antennes pour les branchements seront réalisées afin d’éviter d’avoir à ré-ouvrir la chaussée.

Les passages sous le pont Jacob et sous la future passerelle du Quai des Mines nécessiteront la création de stations de relèvement afin de se rejeter aux réseaux existants.

A terme, c’est l’équivalent de 1257 EH qui se déversera dans le réseau communautaire, puis sera traité par la station « OVAL ».

Le tableau ci-contre présente le calcul des rejets d’eaux usées journaliers ainsi que les débits de pointe associés pour chacune des phases d’aménagements du

projet (4 tranches).

Le plan des réseaux d’eaux usées modifié (un seul point de raccordement sur le réseau SIAV) est joint en annexe A7 au dossier Loi sur l’eau.

Estimation des rejets journaliers d’eaux usées et des débits de pointe associés


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51

3.2.5.5 Réseaux divers

EAU POTABLE

Les réseaux d’adduction ne passeront pas dans les emprises privées, ni sous

construction. Ils seront posés en trottoir le long de la voirie périphérique.

Ils seront situés sous des voiries à usage piéton, dans la mesure où celles-ci restent accessibles par les véhicules d’entretien. Les canalisations à poser où

à remplacer seront en PEHD de diamètre 110 mm, les branchements seront en fonte ou en PEHD. Le réseau et les branchements seront « hors gel ».

Le réseau sera maillé.

Pour l’ensemble des bâtiments à démonter, les réseaux et branchements d’eau potable seront isolés, puis abandonnés. Les bouches à clé et boites de

branchement seront démolies.

Pour répondre aux exigences de la loi SRU, il sera réalisé un raccordement et

un compteur général, en limite de terrain privé-public, pour les îlots privés.

Le bâtiment en point Sud, le bâtiment de l’écluse et le centre de fitness seront

également raccordés.

ELECTRICITE

Pour l’ensemble des bâtiments à démonter, les réseaux et branchements

électriques seront isolés, puis abandonnés.

> Création de réseaux

Le réseau sera enterré et réalisé suivant les normes et les prescriptions d’ERDF. Le réseau sera composé dans un premier temps d’un câble

Alu 240 mm2. Une batterie de fourreaux de diamètre 160 mm accompagne le

câble et ceinture l’ile. Ces fourreaux permettront de tirer de nouveaux câbles depuis le nouveau transformateur si besoin, sans avoir à ouvrir la chaussée.

Des RMBT seront réalisés sur le câble principal afin d’alimenter les différents bâtiments et une grille d’étoilement* sera placée en fin de réseau.

> Poste de transformation

Un nouveau poste de transformation sera intégré au premier bâtiment

construit. Un accès depuis la voie périphérique sera créé et une place de parking à proximité réservée.

GAZ

Il n’est pas prévu de desservir le nouveau quartier en gaz.

TELEPHONE

Pour l’ensemble des bâtiments à démonter, les réseaux et branchements

téléphoniques seront isolés, puis abandonnés.

Les fourreaux et les ouvrages de génie civil seront réalisés dans le cadre des

travaux d’aménagement.

ECLAIRAGE PUBLIC

Dans le cadre du Projet Urbain Partenarial, l’éclairage public, rendu nécessaire par le programme de construction, sera réalisé par la Ville de Valenciennes.

Il répondra aux objectifs du Plan Lumière de la Ville de Valenciennes en lien avec l’étude sur le corridor de l’Escaut pour limiter au maximum les effets sur

la biodiversité.

FIBRE

Les infrastructures de télédistribution chambres et fourreaux sont prévus dans

le cadre de l’aménagement du quartier. Un raccordement au réseau de fibre optique du plateau numérique est prévu via le Quai des Mines. Ce faisant, les

infrastructures posées seront identiques à celles posées dans le cadre des travaux du plateau numérique.


S.A.S. Ile Folien

52 11010018-V1 Version 4 du 15/12/2016

3.2.6 LES COMPOSANTES PAYSAGERES (OU ECO-PAYSAGERES)

UN SYSTEME DE PARC PAYSAGER

Les nivellements existants, « chahutés », sont nés des déplacements et

stockages de terres issues de la construction des berges et des quais. Aussi il a été choisi de conserver ces vallonnements, en les adoucissant et de créer un

subtil jeu de « creux et de bosses ».

A chacun des accidents topographiques ainsi engendré sera associé un

environnement botanique spécifique, accentuant la variété des espaces et

ambiances, permettant de créer des effets de distance et d’espace qui feront oublier la relative grande densité des immeubles aux alentours ; la

fragmentation de ces derniers assure des échappées visuelles coïncidant avec les axes de connexions urbaines qui permettent d’en asseoir l’ouverture sur la

ville.

Ainsi, le parti pris a été de considérer l’ile comme un parc paysager inclus dans un écrin bâti.

Des bosquets d’arbres mono spécifiques parsèmeront une prairie, tondue par endroit et fauchés à d’autres. Une allée sinueuse connecte le Sud et le Nord

de l’ile au travers du parc, tantôt en suivant le nivellement du sol, tantôt en passerelle au-dessus du creux et du bassin central. Les allées transversales

connectent les deux rives. Elles sont terminées par des emmarchements et

rampes permettant de rattraper les différences de niveaux. Toutes les circulations reprennent le même matériau de surface que le quai dans un

souci d’unité.

GESTION DES EAUX PLUVIALES ET ETUDE HYDRAULIQUE

L’aménagement urbain de l’Île Folien sur la commune de Valenciennes a

impliqué l’étude de la gestion des eaux pluviales. Cette étude, réalisée par le bureau technique EGIS, avait pour objectif la connaissance des

caractéristiques hydrologiques et hydrauliques de la zone d’apport du projet, la définition du réseau et les aménagements prévus.

> Recueil des données

Une première phase de recueil de données a été opérée. Cette phase consistait à recueillir les données de base concernant la météorologie, le contexte urbain, le milieu naturel mais aussi les réseaux d'assainissement, en effectuant des enquêtes et des visites de terrain. L'ensemble de ces investigations devant conduire à la connaissance physique du réseau d'assainissement et à l'établissement d'un premier diagnostic du réseau d'assainissement.

> Détermination des bassins versants

Les bassins versants sont usuellement classés par deux types :

- Soit « urbain », dans le cas où la surface imperméabilisée représente normalement plus de 20 % de la surface totale du bassin versant

élémentaire considéré,

- Soit « rural », dans le cas contraire.

La découpe en bassins versants élémentaires est intervenue après la

définition du réseau structurant.

> Détermination des bassins versants ruraux

Le secteur d’étude se situant exclusivement en contexte urbain, aucun bassin

versant naturel n’est intercepté.


11010018-V1 Version 4 du 15/12/2016

53

> Détermination des bassins versants urbains

Le secteur d’étude est divisé en 4 bassins versants urbains traversant la zone du Nord au Sud :

BV n°1 : phase 1 du projet ;

BV n°2 : phase 1bis du projet ; BV n°3 : phase 2 du projet ;

BV n°4 : phase 3 du projet.

Un bassin versant drainé par un réseau d'eaux pluviales est caractérisé par :

- sa surface totale,

- son coefficient de ruissellement, - le plus long parcours de l'eau avec sa pente.

Les caractéristiques physiques et topographiques du bassin versant (surface, pente, imperméabilisation) sont ici très importantes, puisqu'elles déterminent

les débits générés par temps de pluie à prendre en compte.

Les tableaux suivants présentent le bilan des surfaces actives par bassin versant après les travaux d’aménagement sur les bassins versants 1, 2, 3 et 4

correspondant aux phases du projet.


S.A.S. Ile Folien

54 11010018-V1 Version 4 du 15/12/2016

> Tranche 1

Type de surface Superficie (m²)Coefficient de

ruissellement

Surface active

(m²)

Toitures 173,00 1 173

Chaussées + trottoirs 680,00 0,9 612

Espaces verts 396,00 0,3 118,8

Total 1249,00 0,724 903,8

Caractéristiques du bassin versant BV1 - S1 - Voirie publique + espaces verts


ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 1 0

Chaussées + trottoirs 854,00 0,9 768,6

Espaces verts 1220,00 0,3 366

0

Total 2074,00 0,547 1134,6

Caractéristiques du bassin versant BV1 - S2 - Voirie publique + espaces verts


ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 1 0


Espaces verts 1625,00 0,3 487,5

Total 2225,00 0,462 1027,5

Caractéristiques du bassin versant BV1 - S3 - Jardins privés


ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 1200,00 1 1200

Chaussées + trottoirs 0,9 0

Espaces verts 0,3 0

Total 1200,00 1,000 1200

Caractéristiques du bassin versant BV1 - S3 bis - Toitures projet privé


ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 1 0



0

Total 1689,00 0,900 1520,1

Caractéristiques du bassin versant BV1 - S4 - Voirie publique

> Tranche 1 bis


ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 0,00 1 0



Total 1360,00 0,900 1224



ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 1 0

Cheminements en stabilisé 480,00 0,6 288


0

Total 2960,00 0,349 1032

Caractéristiques du bassin versant BV2 - S2 - Jardins projet privé


ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 2420,00 1 2420

Cheminements en stabilisé 0,6 0

Espaces verts 0,3 0

0

Total 2420,00 1,000 2420

Caractéristiques du bassin versant BV2 - S2 bis - Toiture bâtiment Nord projet privé


ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 2420,00 1 2420


Espaces verts 0,3 0

0

Total 2420,00 1,000 2420

Caractéristiques du bassin versant BV2 - S2 ter - Toiture bâtiment Sud projet privé


ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 162,00 1 162



0

Total 2577,00 0,906 2335,5



11010018-V1 Version 4 du 15/12/2016

55

> Tranche 2


ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 0,00 1 0



0

Total 1824,00 0,900 1641,6



ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 1 0

Cheminements en stabilisé 774,00 0,6 464,4

Espaces verts 6236,00 0,3 1870,8

0

Total 7010,00 0,333 2335,2



ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 2825,00 1 2825


Espaces verts 0,3 0

Total 2825,00 1,000 2825

Caractéristiques du bassin versant BV3 - S2 bis - Toiture bâtiment Nord projet privé


ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 2040,00 1 2040


Espaces verts 0,3 0

Total 2040,00 1,000 2040

Caractéristiques du bassin versant BV3 - S2 ter - Toiture bâtiment Sud projet privé


ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 0,00 1 0



Total 1616,00 0,900 1454,4


> Tranche 3


ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 0,00 1 0



Total 1244,00 0,900 1119,6



ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 1 0


Espaces verts 5505,00 0,3 1651,5

Total 5955,00 0,323 1921,5



ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 1754,00 1 1754



Total 1754,00 1,000 1754

Caractéristiques du bassin versant BV4 - S2 bis - Toitures bâtiment Nord projet privé


ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 3130,00 1 3130



Total 3130,00 1,000 3130

Caractéristiques du bassin versant BV4 - S2 ter - Toitures bâtiment Sud projet privé


ruissellement

Surface

active (m²)

Toitures 0,00 1 0



Total 1452,00 0,900 1306,8



S.A.S. Ile Folien

56 11010018-V1 Version 4 du 15/12/2016

> Regroupement de bassins versants

Les aménagements prévoient la mutualisation / connexion des ouvrages de rétention des bassins versants des voiries publiques Nord et Sud ainsi que ceux des bassins versants des jardins des projets privés du secteur Est (BV3-S2 et BV4-S2). Les dispositifs de rejet régulé vers l’Escaut de ces ouvrages seront en effet mutualisés pour optimiser leur nombre et leur entretien et atteindre des débits de rejet suffisamment élevés en termes de faisabilité technique.

Les caractéristiques de ces regroupements de bassins versants élémentaires sont les suivantes :


ruissellementSurface active (m²)

Toitures 0,00 1 0

Cheminements en stabilisé 1224,00 0,6 734,4

Espaces verts 11741,00 0,3 3522,3

Total 12965,00 0,328 4256,7

Caractéristiques des bassins versants BV3-S2 + BV4 - S2 - jardins privés des tranches 2 et 3


ruissellement

Surface active

(m²)

Toitures 173,00 1 173


Espaces verts 396,00 0,3 118,8

Total 8583,00 0,874 7504,4

Caractéristiques des bassins versants de la voie périphérique Est

BV1-S1+BV1-S4+BV2-S3+BV3-S3+BV4-S3


ruissellement

Surface active

(m²)

Toitures 0,00 1 0



Total 6502,00 0,787 5119,8

Caractéristiques des bassins versants de la voie périphérique Ouest

BV1-S2+BV2-S1+BV3-S1+BV4-S1

PRINCIPES DE GESTION DES EAUX PLUVIALES

Pour l’étude hydrologique et hydraulique du projet d’aménagement de l’Île Folien, le cabinet EGIS propose de mettre en œuvre des pluies de projet de type double-triangle.

Les pluies de projets, de type « double triangle symétrique » sont générées à partir des données suivantes :

- Période de retour de la pluie,

- Région pluviométrique (région I de l’instruction technique) ou des coefficients « a » et « b » de la Loi de Montana,

- Surface du bassin versant,

- Pas de temps choisi (en général 6 minutes),

- Abattement spatial.

> Espaces publics et privés

Les hypothèses de dimensionnement des volumes de rétention à créer prennent en compte la configuration actuelle et future du site.

Le cabinet EGIS a choisi de dissocier en termes de gestion d’eaux pluviales la voie périphérique, ouvrage existant bordant l’île, et le cœur du projet qui sera totalement refondé.

Espaces publics

La voirie périphérique en pourtour du projet est actuellement existante.

La gestion des eaux pluviales est quasi inexistante ; quelques bouches d’égout sont présentes, se rejetant directement à l’Escaut.

Cette voirie conservée sera à terme du domaine communal.

Les hypothèses de dimensionnement prises en compte sont :

- Une occurrence de pluie vicennale,

- Un débit de fuite vers l’Escaut de 2 l/s/ha.


11010018-V1 Version 4 du 15/12/2016

57

Sur l’ensemble de la voie périphérique, le cabinet EGIS n’a pas retenu l’infiltration afin de limiter les risques de déstabilisation de berges que ce soit

lors de la phase exécution des travaux ou lors du fonctionnement en

infiltration diffuse.

Projets privés

Les projets de bâtiments et les jardins centraux associés appartiendront au

domaine privé.

Les hypothèses de dimensionnement prises en compte sont :

- Une occurrence de pluie vicennale,

- Un débit d’infiltration fonction des surfaces d’ouvrages enterrés et de la

perméabilité mesurée à proximité pour le bassin versant de la tranche 1 (secteur Sud de l’ile Folien),

- Un débit de fuite vers l’Escaut de 2 l/s/ha pour les bassins versants des tranches 1 bis, 2 et 3 caractérisées par des perméabilités de sols trop

faibles pour infiltrer de manière convenable et par des niveaux potentiellement trop élevés de la nappe phréatique.


S.A.S. Ile Folien

58 11010018-V1 Version 4 du 15/12/2016

Plan de détail des bassins versants pris en compte pour l’opération :

Voiries publiques : BV1 Secteur 1, BV1 Secteur 2, BV2 Secteur 1, BV2 Secteur 3, BV3 Secteur 1, BV3 Secteur 3, BV4 Secteur 1, BV4 Secteur 3.

Bâtiments des projets privés : BV1 Secteur 3bis, BV2 Secteur 2bis, BV2 Secteur 2ter, BV3 Secteur 2bis, BV3 Secteur 2ter, BV4 Secteur 2bis, BV4 Secteur 2ter

Jardins des projets privés : BV1 Secteur 3, BV2 Secteur 2, BV3 Secteur 2, BV4 Secteur 2.


11010018-V1 Version 4 du 15/12/2016

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> Les différents principes de gestion des eaux pluviales envisagés

Les principes suivants seront mis en œuvre :

- Rétention dans des ouvrages étanches enterrés avec rejet à 2 l/s/ha dans l’Escaut ;

- Rétention et infiltration avec des ouvrages de type structures réservoir enterrées. La base de ces ouvrages d’infiltration est située au minimum 1.00 m au-dessus du niveau haut de la nappe phréatique, soit 20.80 + 1.00 = 21.80 NGF ;

- Rétention en toiture terrasse avec débit de fuite régulé dirigé soit vers des ouvrages d’infiltration à débit adapté pour optimiser les temps de vidange, soit vers l’Escaut à raison de 2 l/s/ha.

RESEAUX DE COLLECTE

La collecte des eaux pluviales sera réalisée à l’aide de regards à grilles et caniveaux connectés au réseau de transfert vers les ouvrages de rétention.

A ce stade de l’opération, les données relatives aux projets immobiliers ne

sont pas suffisamment précises (nivellement en particulier) pour représenter un tracé fiable du réseau de collecte.

Les grandes lignes directrices du nivellement sont cependant connues. Elles permettent de concevoir les principes de gestion des eaux pluviales en termes

de rétention / infiltration et maitrise des eaux superficielles sans rejet dans l’Escaut supérieurs à 2 l/s/ha jusqu’à l’événement pluvieux centennal.

DESCRIPTION ET DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES DE RETENTION

> Voie publique Est + Centre - BV1-S1 + BV1-S4 + BV2-S3 + BV3-S3 + BV4-S3

Le stockage des eaux de l’ensemble de la voie publique Est et de la traversée centrale se fera en canalisations étanches enterrées.

L’exhaure des ouvrages de rétention se fera par relevage / refoulement dans l’Escaut.

Le cumul des volumes de rétention (pluie de 20 ans) de la voie Est se monte à 177 m3 pour 5 515 m² de bassins versants collectés.

Station de pompage

Il est prévu de ne réaliser qu’un seul poste de refoulement mutualisé pour l’ensemble de la voie publique. Cet ouvrage sera réalisé lors de la première phase de travaux. Les ouvrages de rétention des différentes tranches devront donc être connectés les uns aux autres.

Le débit global de rejet est de 1.10 l/s pour l’ensemble des tranches de la voie publiques Est (ratio de 2 l/s/ha). Ce débit moyen peut être obtenu facilement par pompage. Le réglage des paramètres de fonctionnement des pompes (mise en route et arrêt) pourra être adapté de manière à réduire les débits moyens de pompage en fonction de l’avancement des tranches d’aménagement de l’opération.

Le poste de refoulement sera équipé de 2 pompes voire 3 pompes : 1 à 2 pompe(s) + 1 pompe de secours. Les pompes fonctionneront alternativement pour limiter les risques de pannes. En cas de panne un signal d’alarme sera transmis à l’exploitant par GSM ou par réseau de télécommunication câblé.

La bâche du poste de relevage sera équipée d’une sortie de trop-plein gravitaire vers l’Escaut.

> Voie publique Ouest - BV1-S2 + BV2-S1 + BV3-S1 + BV4-S1

Le stockage des eaux de l’ensemble de la voie publique Ouest se fera en canalisation étanches enterrées.

Le cumul des volumes de rétention (pluie 20 ans) de la voie sud se monte à 193 m3 pour 6 502 m² de bassins versants collectés.

Les principes adoptés pour la voie Est seront reconduites pour la voie Ouest.

Station de pompage

Il est prévu de ne réaliser qu’un seul poste de refoulement mutualisé pour l’ensemble de la voie publique. Cet ouvrage sera réalisé lors de la première phase de travaux. Les ouvrages de rétention des différentes tranches devront donc être connectés les uns aux autres.

Le débit global de rejet est de 1.30 l/s pour l’ensemble des tranches de la voirie publique Nord. Les dispositions constructives du poste de la voie Est seront appliquées également au poste de pompage de la voie Ouest.


S.A.S. Ile Folien

60 11010018-V1 Version 4 du 15/12/2016

TRANCHE 1 DES PROJETS PRIVES – BV1-S3, BV1-S3BIS

Bâtiment – BV1-S3 bis

La rétention des eaux de toiture du bâtiment se fera directement sur le toit de ce dernier (toit terrasse).

Afin de permettre une vidange de l’ouvrage en moins de 48 heures pour une pluie vicennale, le débit de fuite est pris à 4l/s/ha ce qui conduit pour les

1200 m² de toiture à un débit de fuite de 0.48 l/s. les dispositifs de régulation de débit des eaux de toiture permettent d’obtenir cette faible valeur de débit.

Le débit de fuite sera infiltré dans le jardin privé attenant au bâtiment par le

biais de l’ouvrage prévu pour assurer la rétention et l’infiltration des eaux de bassin versant BV1-S3.

La hauteur de la lame d’eau moyenne sur le toit est de 3 cm pour une pluie vicennale.

Jardin – BV1-S3

Les eaux du jardin seront collectées et acheminées vers un ouvrage enterré

de rétention et infiltration.

La perméabilité prise en compte est celle mesurée par Fondasol en 2015 entre

les cotes 21.15 et 22.15 dans le sondage L1 (K = 3.2. 10-5 m/s) situé à

proximité immédiate de l’ouvrage d’infiltration. Cette valeur est affectée d’un coefficient de sécurité de 0.5.

Le dimensionnement de l’ouvrage prend en compte les eaux collectées dans le jardin ainsi que le débit de fuite des toitures du bâtiment attenant.

En considérant une surface d’infiltration de 142 m², le volume de rétention requis est de 25 m3 pour la pluie 20 ans.

La base de cet ouvrage sera positionnée à la côte minimale +21.80 m, soit

1.00 m au-dessus du niveau estimé des plus hautes eaux de la nappe phréatique dans le secteur.

TRANCHE 1 BIS DES PROJETS PRIVES – BV2-S2, BV2-S2BIS, BV2-S2TER

Dans ce secteur de l’ile, les incertitudes relatives au niveau de la nappe

phréatique et le nivellement de projet envisagé ne permettent pas un positionnement garanti de la base d’ouvrages d’infiltration 1 m au-dessus du

niveau des plus hautes eaux.

La rétention des eaux se fera donc en canalisation étanche et le point de rejet

sera l’Escaut. Le débit de rejet de 2 l/s/ha autorisé ne permet pas d’obtenir des temps de vidanges inférieurs à 48 h sur la globalité de la parcelle privée

(jardin + bâtiment) pour la pluie vicennale.

Bâtiment – BV2-S2 bis et BV2-S2 Ter

La rétention des eaux de toiture du bâtiment se fera directement sur le toit de ce dernier (toit terrasse). Les temps de vidange des ouvrages de rétention en

toiture seraient de 5 jours en adoptant un débit de fuite de 2 l/s/ha.

Augmenter ce débit à 4 l/s/ha avec un rejet dans le jardin (BV2-S2) conduirait à un temps de vidange inférieur à 2 jours mais reporterait le problème sur le

temps de vidange de l’ouvrage de rétention prévu dans le jardin qui dépasserait alors les 48h. Le compromis d’un ratio à 3 l/s/ha a donc été

considéré pour les débits de fuite des rétentions en toiture (temps de vidange

de 3.2 jours).

Pour les 2 fois 2 420 m² de toitures des 2 bâtiments le débit de fuite cumulé

est de 1.45 l/s (dispositifs de régulation à crépine). Ces débits de fuite seront pris en compte dans le dimensionnement des ouvrages de rétention prévus

dans le jardin entre les deux bâtiments.

Les volumes de rétention associés sont de 87 m3 pour chacun des deux

bassins versants BV2-S2 Bis et BV2-S2 Ter. La hauteur de la lame d’eau

moyenne sur les toits est de 4 cm pour une pluie vicennale.

Jardin – BV2-S2

L’infiltration n’étant a priori pas facilement envisageable, les eaux du jardin

seront collectées et acheminées vers des ouvrages de rétention étanches du

type canalisations enterrées.


11010018-V1 Version 4 du 15/12/2016

61

Le dimensionnement de ces ouvrages prend en compte les eaux collectées dans le jardin ainsi que les débits de fuite des toitures des deux bâtiments

attenants (1.45 l/s). La vidange se fait par pompage vers l’Escaut (pas de

solution gravitaire possible) sur la base du ratio de 2 l/s/ha en considérant la surface de l’ensemble des bassins versants du jardin et des bâtiments soit un

débit de 1.56 l/s pour 0.78 ha de superficie cumulée.

Le poste de pompage sera positionné dans le jardin central à la limite entre

les tranches 1 et 1 bis.

Le volume de rétention nécessaire dans le jardin pour la tranche 1 bis (jardin + débits de fuite des toitures) est de 51 m3.

TRANCHE 2 DES PROJETS PRIVES – BV3-S2, BV3-S2BIS, BV3-S2TER

Dans ce secteur de l’ile, les perméabilités semblent trop faibles, de l’ordre de

10-7 à 10-6 m/s aux profondeurs requises pour prévoir une gestion des eaux par infiltration dans les jardins. Le point de rejet est donc l’Escaut. Le débit de

rejet de 2 l/s/ha autorisé ne permet pas d’obtenir des temps de vidanges inférieurs à 48 h sur la globalité de la parcelle privée (jardin + bâtiment) pour

la pluie vicennale.

Bâtiment – BV3-S2 bis et BV3-S2 ter

La rétention des eaux de toiture des deux bâtiments se fera directement sur le toit de ces derniers (toit terrasse).

Les temps de vidange des ouvrages de rétention en toiture seraient de 5 jours

en adoptant un débit de fuite de 2 l/s/ha. Augmenter ce débit à 4 l/s/ha avec un rejet dans le jardin (BV3-S2) conduirait à un temps de vidange inférieur à

2 jours mais reporterait le problème sur le temps de vidange de l’ouvrage de rétention prévu dans le jardin qui dépasserait alors les 48h. Le compromis

d’un ratio à 3 l/s/ha a donc été considéré pour les débits de fuite des rétentions en toiture (temps de vidange de 2.8 jours).

Pour les 4 865 m² de toitures des 2 bâtiments le débit de fuite cumulé est de

1.46 l/s (dispositifs de régulation à crépine). Ces débits de fuite seront pris en compte dans le dimensionnement des ouvrages de rétention prévus dans le

jardin entre les deux bâtiments.

Les volumes de rétention associés sont respectivement de 101 m3 et 73 m3 pour les bassins versants BV3-S2 Bis et BV3-S2 Ter. La hauteur de la lame

d’eau moyenne sur les toits est de 4 cm pour une pluie vicennale.

Jardin – BV3-S2

L’infiltration s’avérant difficilement réalisable, les eaux du jardin seront collectées et acheminées vers des ouvrages de rétention étanches du type

canalisations enterrées.

Le dimensionnement de ces ouvrages prend en compte les eaux collectées dans le jardin ainsi que les débits de fuite des toitures des deux bâtiments

attenants (1.46 l/s). La vidange se fait par pompage vers l’Escaut (pas de solution gravitaire possible) sur la base du ratio de 2 l/s/ha en considérant la

surface de l’ensemble des bassins versants du jardin et des bâtiments soit un débit de 2.38 l/s pour 1.19 ha de superficie cumulée.

Le poste de pompage sera positionné dans le jardin central à la limite entre

les tranches 2 et 3. Dans un premier temps, à la fin de l’aménagement de la tranche 2, il n’évacuera que les eaux de cette tranche. A terme, après

aménagement de la tranche 3, il assurera le rejet vers l’Escaut des eaux liées aux tranches 2 et 3. Les pompes seront changées pour répondre à ce besoin

de mutualisation.

Le volume de rétention nécessaire dans le jardin pour la seule tranche 2 (jardin + débits de fuite des toitures) est de 77 m3.

TRANCHE 3 DES PROJETS PRIVES – BV4-S2, BV4-S2BIS, BV4-S2TER

Comme pour la tranche 2, les perméabilités semblent trop faibles, de l’ordre

de 10-7 à 10-6 m/s aux profondeurs requises pour prévoir une gestion des eaux par infiltration dans les jardins. Le point de rejet est donc également

l’Escaut.

Bâtiment – BV4-S2 bis et BV4-S2 ter

La rétention des eaux de toiture des deux bâtiments se fera directement sur le toit de ces derniers (toit terrasse).


S.A.S. Ile Folien

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Les problématiques de temps de vidange des ouvrages de rétention en toiture

sont les mêmes que pour la tranche 2. Le ratio de 3 l/s/ha a donc été retenu pour les débits de fuite des rétentions en toiture (temps de vidange de 2.8

jours).

Pour les 4 884 m² de toitures des 2 bâtiments le débit de fuite cumulé est de 1.47 l/s (dispositifs de régulation à crépine). Ces débits de fuite seront pris en

compte dans le dimensionnement des ouvrages de rétention prévus dans le jardin entre les deux bâtiments.

Les volumes de rétention associés sont respectivement de 63 m3 et 112 m3 pour les bassins versants BV4-S2 Bis et BV4-S2 Ter. La hauteur de la lame

d’eau moyenne sur les toits est de 4 cm pour une pluie vicennale.

Jardin – BV4-S2

L’infiltration s’avérant difficilement réalisable, les eaux du jardin seront collectées et acheminées vers des ouvrages de rétention étanches du type

canalisations enterrées. Ces ouvrages seront connectés avec ceux du projet

privé de la tranche 2.

Le dimensionnement de ces ouvrages prend en compte les eaux collectées

dans le jardin ainsi que les débits de fuite des toitures des deux bâtiments attenants (1.47 l/s). La vidange se fait par pompage vers l’Escaut (pas de

solution gravitaire possible) sur la base du ratio de 2 l/s/ha en considérant la

surface de l’ensemble des bassins versants du jardin et des bâtiments soit un débit de 2.17 l/s pour 1.08 ha de superficie cumulée.

Le poste de pompage sera mutualisé avec celui du projet privé de la tranche 2. Les pompes seront changées après aménagement de la tranche 3 pour

obtenir les débits requis (2.38 + 2.17 = 4.55 l/s pour les deux tranches). Le génie civil du poste de refoulement et les dimensions de la canalisation de

refoulement seront dimensionnés pour fonctionner en phase provisoire

(tranche 2 seule) et définitive (tranches 2+3).

Le volume de rétention nécessaire dans le jardin pour la tranche 3 (jardin +

débits de fuite des toitures) est de 65 m3.

Le nivellement précis des jardins centraux n’est pas arrêté à ce stade.

Néanmoins dans ces jardins, une partie des eaux du BV4-S2 ruissellera

naturellement vers le BV3-S2. Cela ne posera pas de problème dans la mesure

où tous les ouvrages de rétention seront connectés et mis en commun sur le plan hydraulique.

GESTION DE LA PLUIE CENTENNALE

Gestion de la pluie centennale

Les volumes d’eaux correspondant à la différence entre une pluie 20 ans et une pluie 100 ans seront gérés sur la parcelle sans augmentation du débit de

rejet dans l’Escaut.

Les volumes supplémentaires liés à la pluie centennale seront confinés provisoirement dans les points bas des bassins versants ou ensembles de

bassins versants.

Sur les voiries publiques la lame d’eau superficielle n’excèdera pas 15 à 20 cm

de hauteur. Le nivellement précis des projets sera établi de manière à ce qu’il

n’y ait pas de venues d’eau dans les bâtiments en cas d’évènement centennal.

Sur les parcelles privées, les volumes supplémentaires d’eaux seront gérés au

niveau des dépressions paysagères des jardins.

Sur le domaine public et privé, les volumes excédentaires générés par la pluie

centennale seront donc stockés temporairement de manière superficielle et

emprunteront ensuite les cheminements normaux des eaux et seront au final rejetés dans l’Escaut.

Optimisation possible pour la gestion pluviale des tranches 2 et 3

Afin d’optimiser les volumes d’eaux pluviales pompés vers l’Escaut, il pourra être envisagé de prévoir un rejet gravitaire des eaux de toiture des bâtiments

des tranches 1 bis, 2 et 3 au débit de 2 l/s/ha.

Afin de maintenir un temps de vidange optimisé pour ces rétentions en toiture il convient de garder un débit de fuite global des toitures à 3 l/s/ha. Seule la

différence de débit de fuite correspondante 3 – 2 = 1 l/s/ha serait acheminée vers les ouvrages de rétention des jardins. En contrepartie le débit de

pompage du poste de refoulement des eaux pluviales de ces 3 tranches serait

réduit du débit gravitaire direct vers l’Escaut mis en place depuis les toitures.


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3.2.7 LES COMPOSANTES ENVIRONNEMENTALES & ENERGETIQUES

Le site de l’ile Folien est porté par une volonté commune de produire un nouveau quartier au sein de Valenciennes, emblématique, innovant et parfaitement intégré à son environnement.

L’ile Folien se situe dans la zone climatique H1a au sens de la réglementation thermique. Cette réglementation fixe des objectifs énergétiques élevés selon les formes urbaines envisagées (prise en compte de la densité) et les sources énergétiques disponibles.

Cet objectif de performance sera dépassé sur l’Ile Folien avec un engagement des projets à aller au-delà de la RT2012 selon le Programme. Soit une réduction globale des consommations de près de 50% par rapport aux exigences réglementaires de 2012 et un facteur 4 par rapport aux consommations RT2005.

Cette sobriété impose une conception attentive au climat, aux orientations solaires, privilégiant le confort d’hiver en été de façon passive. Le cahier des prescriptions environnementales fournira aux promoteurs un guide des bonnes pratiques et des gardes fous à respecter en termes d’isolation, de protections solaires, de choix des émetteurs, d’éclairage, etc…

L’analyse des ressources énergétiques disponibles sur le site a fait apparaître trois potentiels exploitables et à impact modéré sur l’environnement de l’ile :

Le potentiel hydraulique du barrage, exploitable par une micro turbine (en cours d’étude à ce jour) ;

Le potentiel géothermique de l’Escaut – par la nappe alluvionnaire ;

Le potentiel de déploiement de solaire photovoltaïque.

Pour exploiter ces ressources, il est prévu à ce jour :

La création d’une boucle d’eau géothermique assurant les besoins de chauffage, la production d’eau chaude sanitaire et les éventuels besoins de froid de certains programmes (résidences accueillant des personnes sensibles au phénomène de canicule : enfants, personnes âgées) ;

L’installation en complément de panneaux solaire photovoltaïques.

LA BOUCLE D’EAU GEOTHERMIQUE

… de manière générale

La boucle d’eau est constituée d’un réseau primaire d’eau tiède qui échange des calories et frigories aux deux sources d’énergie : la nappe alluvionnaire par le biais de deux forages à faible profondeur (dizaine de mètres) et le réseau de chaleur du plateau numérique. Cette boucle participe donc à un maillage énergétique au niveau local.

La boucle d’eau permet un chauffage et une production d’eau chaude sanitaire efficace avec des coefficients de performance compris entre 3 et 4.

Cela signifie que les ¾ des calories nécessaires au chauffage et aux besoins d’eau chaude sanitaire de l’Ile sont fournies « gratuitement » par la nappe de l’Escaut.

Ce dispositif permet notamment l’atteinte de niveaux énergétiques élevés, de moins, plus facilement qu’avec des systèmes de production de chaleur classique. Cette boucle prélève donc plus de ¾ de son énergie de son environnement local et est donc considérée comme une énergie renouvelable.

… de manière spécifique

L’opération consiste à l’exploitation de trois forages géothermiques de l’ile Folien à Valenciennes pour la réalisation d’un réseau de chauffage et fourniture d’eau chaude sanitaire (E.C.S.). Ces forages seront à terme interconnectés.

Pour permettre une exploitation des ouvrages conforme aux réglementations en vigueur, le maître d’ouvrage a effectué les études nécessaires à la fois pour ce qui concerne les prélèvements d’eau, et pour le rejet de ces mêmes eaux (refroidies de l’ordre de 5°C).

L’opération comprend :

Un forage FE1 associé à un piézomètre, désigné Pz1 existant situé au sud de l’ile Folien,

Un forage FE2 associé à un piézomètre, désigné Pz2 existant situé en rive gauche de l’Escaut au nord de l’ile Folien,

Un forage FE3 en cours d’étude selon les besoins du programme d’aménagement de l’ile Folien.


S.A.S. Ile Folien

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Besoin en débit horaire de prélèvement - « nappe des graves » :

Pour la future exploitation, la valeur actuellement retenue pour le débit global de pompage (sur l’ensemble des forages prévus captant la « nappe des graves ») est de 240 m3/heure en valeur de débit de pointe (c’est-à-dire un volume cumulé journalier de 5 760 m3/jour, si le débit de pointe est maintenu en permanence). En toute logique, la réalité devrait être en deçà de cette valeur : les estimations d’EDF conduisent à préconiser de retenir une valeur moyenne de l’ordre de 1 500 m3 par jour.

Modalités de pompage et de rejet des eaux :

Les eaux pompées aux forages alimenteront un réseau (boucle primaire dite ‘tempérée’) sur lequel seront raccordés les échangeurs de pompes à chaleur ; les eaux, refroidies d’environ 5°C, seront en totalité rejetées dans l’Escaut canalisé.

LE MICRO HYDRAULIQUE

Les différentes études de potentiel hydraulique ont montré que l’installation d’une turbine au niveau de l’Ile Folien permettrait une production d’énergie électrique.

Cette solution n’est pas encore affermie et fait l’objet d’études complémentaires dans le cadre de l’opération visée.

LE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE

Les évolutions technologiques et la baisse continue des coûts encouragent un déploiement d’échelle du solaire photovoltaïque même dans une région réputée peu ensoleillée.

Le bilan de surfaces des toitures est d’environ 9 000 m2. Il a été considéré que 2/3 de cette surface est exploitable. Sur cette nouvelle base de 6 000 m2, une règle simple a été appliquée : 50% des toitures productrices d’électricité et 50% dédiés à la gestion des eaux pluviales.

> Bilan des ressources mobilisables

Au global :

- 70% des consommations énergétiques des logements seront assurées par une énergie renouvelable locale : la boucle d’eau géothermique ;

- Couverture de 100% des besoins réglementaires grâce au déploiement du solaire photovoltaïque et à la turbine hydroélectrique (encore à l’étude).

Le bilan global de l’aménagement permettrait donc de couvrir la totalité des consommations réglementaires et potentiellement une partie des consommations réelles supplémentaires : bureautique, électroménagers, éclairage public, etc…

LA BIODIVERSITE

Le parc central est une opportunité de renforcer la biodiversité du site, assez faible en l’état malgré la présence de quelques espèces à préserver.

> Création de biotopes

Le site existant est de faible qualité faunistique et floristique malgré une position au centre de l’Escaut et la présence d’espaces verts sauvages. Premièrement l’Ile est coupé du fleuve : les berges ne permettent pas le développement d’un écosystème fluvial en raison de leur caractère abrupt et de leur surélévation. Deuxièmement, les poches de végétation sont composées d’une végétation rudérale, voire invasive, à faible diversité et intérêt écologique.

Le projet permet la création de trois biotopes qui renforceront la biodiversité du site :

La prairie ;

La zone humide autour du bassin central ;

Les bassins de filtration en rive du fleuve.


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Ces biotopes permettront de fixer des espèces locales, fournir un espace vital aux papillons et autres insectes et proposer une continuité biologique entre l’Escaut et l’Ile notamment par les bassins de filtration. Cette continuité permettra la venue de petite faune aujourd’hui absente sur l’Ile via l’Escaut.

CIRCULATIONS DOUCES ET VOIRIES PARTAGEES

Les flux automobiles et piétons sont séparés sur la quasi-totalité du site avec la création d’une zone 30 partagée sur toutes les voiries du site : pour l’accès, en sous-sol et sur les quais. Cette zone 30 autorisera donc un large usage des vélos, de la marche pour le cheminement dans l’ile.

Des cheminements piétons relieront la partie Ouest et Nord de l’ile à la Ville : vers le plateau numérique et vers le port de plaisance.

VOITURES ELECTRIQUES, NUMERIQUE ET AUTO PARTAGE

L’aménagement de l’Ile est propice avec son parking en sous-sol mis en commun et la gestion des accès par la conciergerie à la mise en place de technologies innovantes, basées sur les technologies numériques du plateau avoisinant, visant à :

Favoriser l’auto partage ;

Permettre une meilleure mutualisation des places de parkings notamment entre les bureaux et les logements par des places « intelligentes » qui indiquent leur taux de disponibilité ;

Promouvoir la recharge des voitures électriques personnelles ou publiques.

LES DECHETS

Une organisation des déchets avec tri sélectif est prévue :

Bennes à ordure ménagère ;

Bennes avec tri sélectif pour papier/verre/plastique/métaux ;

Les déchets courant seront stockés en bennes et seront enlevés par camion toutes les deux ou trois semaines.

Les encombrants, moins courants, seront enlevés une fois par mois par une navette amarrée à l’ile.


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CHAPITRE 4. ETAT INITIAL DU SITE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET


S.A.S. Ile Folien

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4.1 MILIEU PHYSIQUE

4.1.1 CONTEXTE GEOGRAPHIQUE, GEOMORPHOLOGIQUE ET

TOPOGRAPHIQUE

La commune de Valenciennes fait partie de la Communauté d’Agglomération de Valenciennes Métropole, située dans l’arrondissement de Valenciennes au sein du Département du Nord (59).

La commune est située en limite « Est » du bassin minier. Elle est au cœur du corridor fluvial de l’Escaut.

Le territoire du Valenciennois se situe à la limite nord du Hainaut et se place à l’interface entre les Parcs naturels régionaux de l’Avesnois et de Scarpe-Escaut.

4.1.1.1 Région Nord Pas-de-Calais

Source : INSEE

Couvrant près de 12 500 km², soit 2,3 % de l'espace métropolitain, le Nord - Pas-de-Calais bénéfice d'une topographie de plaine. À la croisée des grands corridors internationaux de circulation de personnes et de marchandises, la région dispose d'un maillage dense d'infrastructures de communication routières, ferroviaires et maritimes.

Au 1er janvier 2013, le Nord - Pas-de-Calais compte 4 millions d'habitants, soit 6,2 % de la population française. Territoire très urbanisé, le Nord - Pas-de-Calais est aussi très densément peuplé : 326 habitants par km² contre 115 habitants par km² en France métropolitaine.

Depuis près de quarante ans, le dynamisme démographique de la région est faible. Ainsi, la population augmente de 0,1 % par an en moyenne entre 2006 et 2013. La croissance démographique repose exclusivement sur un excédent des naissances sur les décès. Ce solde naturel très favorable contribue à faire progresser la population régionale de 0,5 % par an. À l'inverse, les départs de la région sont beaucoup plus nombreux que les arrivées, ce qui pénalise la croissance de la population régionale à hauteur de 0,4 % par an.

Pays et relief Nord Pas-de-Calais – Conseil Régional

4.1.1.2 Communauté d’Agglomération de Valenciennes Métropole

Source : http://www.valenciennes-metropole.fr/

La Communauté d’agglomération, qui en 2001 prend le nom de “Valenciennes Métropole”, œuvre pour réduire les grands déséquilibres du territoire, développer l’économie et l’emploi…

La Communauté d’agglomération, aujourd’hui composée de 35 communes membres, poursuit son développement avec toujours en tête le même objectif : celui de redonner à chacun sa place sur un territoire résolument ancré dans la solidarité.

Valenciennes Métropole couvre une population de plus de 190 000 habitants en 2009 sur environ 150 km².


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Valenciennes au sein de la Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole

4.1.1.3 Valenciennes

Valenciennes est la capitale de la province du Hainaut français. Elle est limitrophe aux communes suivantes :

au Nord à Anzin et à Bruay-sur-l’Escaut ; à l’Ouest à La Sentinelle et à Petite-Forêt ; au Sud à Aulnoy-lez-Valenciennes et à Trith-Saint-Léger ; et à l’Est à Saint-Saulve et à Marly.

Sa situation est confortée par ses relations avec d’autres villes d’importance majeure, à travers les autoroutes A2 Paris-Bruxelles, A23 Lille-Valenciennes, la rocade minière Valenciennes-Douai ainsi qu’à travers le canal grand gabarit de l’Escaut et son réseau ferroviaire.

Le territoire est à forte dominante urbaine et traversé par l’Escaut du Sud au Nord.

Valenciennes se situe au centre-est du département du Nord à :

à 10 km de la frontière belge ; à 40 km de Lille ; à 30 km de Douai. à 30 km de Cambrai ; à 30 km de Maubeuge.

D’une superficie de 1 382 ha, Valenciennes comptait plus de 42 500 habitants en 2012.

A large échelle, la commune de Valenciennes se situe à l’interface entre le Hainaut au Sud-Est et la plaine de la Scarpe au Nord-Ouest. Son emplacement est caractérisé par une dépression creusée par l’Escaut variant de 20 à 50 m.


S.A.S. Ile Folien

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4.1.1.4 Le site de l’Ile Folien

L’ile Folien est une ile de 5,2 hectares située en plein centre de Valenciennes, entre le Pont Jacob et le Quai des Mines.

L’ile sépare le bras de décharge de l’Escaut en rive gauche et le canal de l’écluse Folien en rive droite.

La gare de Valenciennes est située de l’autre côté de l’Escaut, à proximité directe.

Le Pont Jacob, situé sur l’avenue de Dunkerque (RD 169) permet la desserte de l’Ile Folien.

Le site de l’Ile Folien se situe dans un environnement de projets :

- le pôle numérique (plateau numérique) du Parc des Rives de l’Escaut, au Nord-Ouest ;

- l’Eco-Port fluvial, projet complémentaire, situé à l’Ouest de l’ile Folien ;

- la future Unité Territoriale d’Itinéraires de VNF au Nord de l’ile.

A l’échelle du site, l’altitude est globalement 23 m NGF. Le site d’étude, sous influence de l’Escaut, ne présente pas une topographie très marquée.

Du Sud-Ouest au Nord-Est, l’altitude varie de 21 à 24 m :

Profil altimétrique du site dans l’axe Sud-Ouest au Nord-Est

Du Sud-Est au Nord-Ouest, l’altitude reste constante autour de 22m :

Profil altimétrique du site dans l’axe Sud-Est au Nord-Ouest

Localisation des coupes altimétriques du site

Bien que le site ne présente pas une topographie très marquée, il existe néanmoins une déclivité vers le Nord-Est, induisant des enjeux liés à la gestion des eaux pluviales.


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4.1.1.5 Perméabilité du site d’étude

Fondasol a réalisé le programme d’investigations décrit ci-dessous pour évaluer la perméabilité des sols :

5 forages de reconnaissance lithologique descendus à 4m de profondeur

10 essais de perméabilité de type Lefranc/Nasberg entre 1 et 2 m et entre 3 et 4 m de profondeur

Sondage Profondeur de l’essai Nature de sol Perméabilité (m/s)

L1 entre 1 et 2 m remblai 1,05.10-7



L2 entre 3 et 4 m Limon vasard + graviers silex noir 7,0.10-5

L3 entre 1 et 2 m Remblai 3,5.10-5

L3 entre 3 et 4 m Limon vasard + graviers silex noir 8,0.10-6

L4 entre 1 et 2 m Remblai 3,9.10-7

L4 entre 3 et 4 m Limon vasard 9,8.10-7


L5 entre 3 et 4 m Limon vasard 1,5.10-7

Plan de localisation des essais Lefranc/Nasberg


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Synthèse des enjeux liés à la géographie, la

géomorphologie et à la topographie

Le site de l’ile Folien est situé au sein du Nord-Pas-de-Calais, dans l’arrondissement de Valenciennes, au sein de la Communauté d’Agglomération de Valenciennes Métropole dans la commune de Valenciennes.

Les enjeux sont qualifiés de faibles (faible ruissellement des eaux au niveau du site d’étude et ses abords (fonction de la topographie).

La légère déclivité vers le Nord-Est constitue néanmoins un élément important à prendre en compte.

L’analyse de la perméabilité du site permet de préciser les ouvrages de gestion des eaux pluviales.


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Localisation géographique et administrative


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4.1.2 CLIMATOLOGIE

Le contexte climatique est analysé sous différentes approches territoriales : régionale, départementale et locale.

La station Météo-France de Valenciennes a permis de caractériser le site étudié (période 1987-2000).

4.1.2.1 Caractéristiques climatiques

Le Nord-Pas-de-Calais bénéficie d’un climat tempéré océanique avec des amplitudes thermiques saisonnières faibles et des précipitations qui ne sont négligeables en aucune saison. Le climat de la région se distingue aussi par sa caractéristique septentrionale. L’ensoleillement est réduit, les hivers sont assez froids et les pluies hivernales durables. Les influences littorales et l'orientation générale du relief dessinent des paysages climatiques régionaux particulièrement contrastés.

Le site d’étude est soumis à un climat de type océanique avec une influence continentale. Ce climat est caractérisé par des hivers doux et pluvieux, et des étés relativement frais et humides.

Les précipitations dont le maximum est obtenu en automne-hiver, se répartissent régulièrement sur toute l’année et leur total annuel ne dépasse pas 70 cm.

Les données issues de la station de Valenciennes sur la période 1987-2000 nous donnent des indications quant à la pluviométrie, la température et les vents sur le secteur.

4.1.2.2 Précipitations

La pluviométrie moyenne annuelle est de 673 mm.

Les pluies sont réparties toute l’année, avec un maximum au mois de juillet (70,5 mm) et un minimum au mois de février (43 mm).

On dénombre en moyenne 121 jours de pluie par an dont 17 ayant enregistrés des précipitations supérieures à 10 mm.

4.1.2.3 Températures

La température moyenne annuelle est de 10,9 °C. L’amplitude thermique, calculée comme étant l’écart entre la température maximale moyenne mensuelle et la température minimale moyenne mensuelle) est importante, et avoisine les 22°C.

La moyenne annuelle des températures minimales est de 6,9°C (le minimum absolu de -13,2°C a été observé le 1er janvier 1997) tandis que la moyenne annuelle des températures maximales est de 14,9°C (le maximum absolu de 37,2°C a été observé le 12 août 2003).

Diagramme ombrothermique de la station de Valenciennes


S.A.S. Ile Folien

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4.1.2.4 Vents

Les vents dominants sont de secteur Sud – Sud/Ouest. La rafale de vent maximale atteint en moyenne 36 m/s.

Rose des vents à la station de Valenciennes (période 1989-1998)

Synthèse des enjeux liés à la climatologie

Le site de l’ile Folien ne présente pas d’enjeu particulier vis-à-vis de la climatologie.

Les précipitions, températures et vents sont caractéristiques d’un climat tempéré océanique.


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Contexte géologique


S.A.S. Ile Folien

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4.1.3 RESSOURCE EN EAU

4.1.3.1 Ressource en eau souterraine

GEOLOGIE ET HYDROGEOLOGIE

L’analyse de la géologie du site d’étude a été réalisée à l’aide des données du

BRGM : la carte géologique de Valenciennes, et les données de la Banque du

Sous-Sol.

> Formations présentes

Le Quaternaire

- Les alluvions Constitués de sables plus ou moins argileux, de graviers et de tourbes, c’est la formation qui affleure au droit du site.

La base des alluvions repose a priori directement sur la craie marneuse et les marnes du Turonien moyen et inférieur : la craie du Sénonien (C4 sur la carte

géologique) et du Turonien supérieur (C34c sur la carte géologique) a été entaillée par l’Escaut.

Epaisseur moyenne : environ 10 mètres.

Le Secondaire

- Assise du Turonien moyen Constituée d’une alternance de craie marneuse et de marnes bleuâtres ou verdâtres.

- Assise du Turonien inférieur Constituée de marnes plastiques généralement verdâtres (« dièves ») ou bleuâtres.

> Données des sondages réalisés sur le site Folien

Localisation des sondages réalisés par FONDASOL permettant de préciser la géologie au droit de l’Ile Folien


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

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Un certain nombre de sondages a été réalisé sur l’Ile Folien ou à proximité. La carte précédente les localise approximativement. En violet, il s’agit des sondages issus de la base de données du sous-sol Infoterre du BRGM ; en rouge, il s’agit des sondages réalisés par FONDASOL en juin 2009 sur l’Ile Folien (étude géotechnique préliminaire ML09230-Ind A).

Ils mettent en évidence la présence de formations alluvionnaires sur une dizaine de mètres d’épaisseur reposant, sur des marnes ou de la craie marneuse dont le « toit » – terme technique qui désigne en fait la cote supérieure

de l’étage géologique - est rencontré à des cotes de l’ordre de + 10 à +12 m IGN 69.

La nature des terrains superficiels (remblais + alluvions) rencontrés au droit des sondages est variée : terrains limoneux, sableux, graveleux, parfois argileux.

Leur épaisseur est d’une dizaine de mètres. Ils reposent sur des formations marneuses dont le toit est rencontré entre 8 et 12 m de profondeur/sol selon les sondages.

L’Ile Folien résulte des travaux de canalisation successifs de l’Escaut. Le contexte géologique au droit du site établit la présence de remblais et alluvions directement sur les marnes du Turonien moyen. Par conséquent, la craie d’importance régionale est absente au droit du site.

> La géotechnique

L’étude géotechnique conclut aux besoins de fondations profondes sur pieux forés.

AQUIFERES ET VULNERABILITE

> La nappe superficielle

Le contexte géologique identifié met en évidence, au droit du site d’étude, la présence d’une nappe superficielle. Celle-ci est contenue dans les horizons aquifères superficiels des alluvions du quaternaire tels que les limons sableux. Cet aquifère est de faible puissance et d’importance secondaire. Sa vulnérabilité face aux pollutions susceptibles d’exister au droit du site est importante car elle n’est protégée par aucun recouvrement imperméable en surface.

D’après les coupes des sondages réalisés par FONDASOL en juin 2009, des niveaux d’eau dans les alluvions ont été rencontrés à différentes profondeurs au cours de la réalisation des sondages : entre 1,30 et 7,50 m/sol. Ces niveaux n’ont pas été relevés à l’équilibre.

> La nappe de la Craie

Au droit du site, la nappe de la Craie, d’importance régionale pour les captages d’alimentation en eau potable, n’est pas rencontrée, du fait de l’érosion des terrains crayeux par l’Escaut.

L’Ile Folien se situe en totalité dans la masse d’eau souterraine « 1007 : Craie du Valenciennois ». A proximité du site, la nappe de la craie présente une vulnérabilité faible à moyenne.

Par ailleurs, l’Escaut qui entoure l’ile constitue une barrière hydraulique, empêchant alors les communications entre les eaux de la nappe superficielle au droit du site et les eaux souterraines extérieures à l’ile. Par conséquent dans le cas d’une pollution de surface présente au droit de l’ile, la nappe superficielle et les eaux de l’Escaut seront les seules cibles impactées.


S.A.S. Ile Folien

80 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

USAGES DES RESSOURCES EN EAU

Les informations recueillies auprès de l’Agence de l’eau Artois-Picardie mettent en évidence sur les communes d’Anzin, Bray-sur-Escaut, La Sentinelle, Marly, Petite-Forêt, Saint-Saulve, Trith-Saint-Léger et Valenciennes, la présence de 24 ouvrages en activité prélevant dans les eaux souterraines. Aucun ne concerne directement le site d’étude.

N° DU

CAPTAGE COMMUNE

MASSE D’EAU

SOUTERRAINE MAITRE D’OUVRAGE /

EXPLOITANT USAGE

900533 [59014] ANZIN [FRAG007] Craie du

Valenciennois

ARCELORMITTAL REAL ESTATE

FRANCE

eau souterraine


Valenciennois

ARCELORMITTAL REAL ESTATE

FRANCE

eau souterraine

988768 [59014] ANZIN [FRAG018] Sables

landéniens d'Orchies

SOCIETE

EUROPEENNE DE MECANIQUE

eau souterraine


Valenciennois V & M FRANCE

eau de surface


Valenciennois EAU ET FORCE

eau souterraine

989739 [59032] AULNOY

LEZ VALENCIENNES

[FRAG007] Craie du Valenciennois

EAU ET FORCE eau

souterraine

901049 [59112] BRUAY SUR L'ESCAUT


MALTERIES FRANCO

BELGES eau

souterraine

901049 [59112] BRUAY SUR L'ESCAUT


MALTERIES FRANCO

BELGES eau

souterraine

901239 [59383] MARLY [FRAG007] Craie du


eau souterraine

N° DU

CAPTAGE COMMUNE

MASSE D’EAU


EXPLOITANT USAGE



eau souterraine



eau souterraine

988764 [59459] PETITE

FORET

[FRAG006] Craie des vallées de la Scarpe et de la

Sensée

EAU ET FORCE eau

souterraine

402421 [59544] SAINT

SAULVE

[FRAG018] Sables landéniens d'Orchies

VALLOUREC TUBES

FRANCE eau de surface

901621 [59544] SAINT

SAULVE [FRAG007] Craie du

Valenciennois TERCHARNOR

eau souterraine

402418 [59544] SAINT

SAULVE

[FRAG018] Sables landéniens d'Orchies

VALLOUREC TUBES

FRANCE eau de surface

901270 [59544] SAINT


Valenciennois

CIE INGENIERIE METIERS

ENVIRONNEMENT

eau souterraine

902554 [59544] SAINT


Valenciennois

CIE INGENIERIE METIERS

ENVIRONNEMENT

eau souterraine

903834 [59544] SAINT


Valenciennois

NETREL COLLECTIVITES

eau souterraine

402677 [59603] TRITH SAINT LEGER


VALDUNES eau de surface

401078 [59606]

VALENCIENNES [FRAG007] Craie du Valenciennois

LME TRITH eau de surface

900318 [59606] [FRAG007] Craie FORGEVAL eau


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

81

N° DU

CAPTAGE COMMUNE

MASSE D’EAU


EXPLOITANT USAGE

VALENCIENNES du Valenciennois souterraine

900320 [59606]


FORGEVAL eau

souterraine

902982 [59606]


FORGEVAL eau

souterraine

901057 [59606]


SOCIETE PRESS-

NET eau

souterraine

Captages recensés à proximité du site d’étude (Source : Agence de l’Eau Artois Picardie – 2015)

> Evolution des prélèvements

(Source : SCOT du Valenciennois - Etat initial de l’environnement – juin 2011)

Les prélèvements à usage domestique (alimentation en eau potable) de l’arrondissement de Valenciennes sont tous effectués dans la nappe de la craie. Les champs captants les plus importants et les plus exploités se situent au niveau de la commune de Vicq (à 10 km au Nord-Est de Valenciennes).

Les prélèvements industriels sont en forte diminution, tandis que les prélèvements collectifs ne semblent pas évoluer significativement durablement ces dernières années. Les prélèvements agricoles apparaissent limités, mais leur recensement n’est pas exhaustif.

Usage Agricole Collectif (eau potable) Industrie Divers Total

1990 0 17 801 011 5 590 748 11241 23 403 000

2000 134 070 17 701 776 2 748 947 50 990 20 635 783

2008 97 905 17 037 305 1 770 256 15 274 18 920 740

Prélèvements d’eaux souterraines en m3/an (Source : Agence de l’eau Artois – Picardie – avril 2010)


S.A.S. Ile Folien

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> Sollicitation de la nappe de la craie

(Source : SCOT du Valenciennois - Etat initial de l’environnement – juin 2011)

L’Ile Folien se situe dans un secteur où le degré de sollicitation de la nappe de la craie est inférieur à 20% (5,9%), compte-tenu de l’abondante alimentation de la nappe et d’une pression d’usage faible dans cette partie du territoire valenciennois.

Degré de sollicitation de la nappe de la craie (Source : Agence de l’Eau Artois-Picardie)

Néanmoins, l’ile Folien se situe dans une zone à enjeu eau potable définie sur la commune de Valenciennes (Xe Programme d'Intervention de l'Agence de l'Eau 2013-2018).

Zone à enjeu eau potable (Agence de l'Eau Artois Picardie – 2015)


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

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QUALITE DES EAUX SOUTERRAINES

La nappe de la craie sur le Valenciennois est le seul territoire régional à avoir un bon état chimique en 2011. Elle dispose par ailleurs d’un bon état quantitatif.

Les objectifs du SDAGE Artois-Picardie pour 2015 (bon état quantitatif et qualitatif) sont respectés.

Synthèse des enjeux liés à la ressource en eau

souterraine

La préservation de la ressource en eaux souterraines constitue un enjeu environnemental plutôt faible au niveau du site.

La nappe de la craie est absente au droit du site.

Il n’existe pas de communication directe entre les eaux de la nappe superficielle au droit du site et les eaux souterraines extérieures à l’ile en raison de la présence de l’Escaut.

L’ile Folien est située hors des périmètres de protection de captages d’eau potable.

Néanmoins, la commune de Valenciennes est située sur une zone à enjeu eau potable (Xe Programme d'Intervention de l'Agence de l'Eau 2013-2018).


S.A.S. Ile Folien

84 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

4.1.3.2 Ressource en eau superficielle

BASSIN VERSANT ET RESEAU HYDROGRAPHIQUE

La commune de Valenciennes se situe dans le bassin versant général de l’Escaut.

Dans le cadre de la Commission Internationale pour la Protection de l’Escaut (CIPE), le bassin versant de ce fleuve a été subdivisé en dix sous-bassins de l'amont vers l'aval. Le sous-bassin du Haut-Escaut concerne le territoire communal.

> Sous bassin versant du Haut-Escaut

Il correspond au bassin versant situé à l'amont de Gand, à l'exception des sous-bassins de la Haine, de la Lys et de la Scarpe.

SOUS BASSIN VERSANT DU HAUT ESCAUT

Superficie 4 277 km²

Population totale

1 147 988 habitants

Densité de population

268 hab/km²

Principaux cours d’eau

L'Escaut, la Sensée, la Selle, l'Erclin, l'Aunelle, la Rhônelle, l'Hogneau, le canal de la Sensée, le canal de Mons à Saint Aybert, Courant de Bernissart, le Jard canalisé

Fiche d’identité du sous bassin versant du Haut Escaut

L’Escaut :

Il prend sa source près de Gouy au Nord de Saint-Quentin, dans l'Aisne, au pied de l'abbaye du Mont Saint-Martin. De France, où il est canalisé à partir de Cambrai, l'Escaut traverse la Belgique et entre ensuite aux Pays-Bas où il se jette dans la mer du Nord. Ces affluents les plus importants sont la Sensée, la Haine, la Scarpe, la Lys, la Dendre et le Rupel.

Dans l’arrondissement de Valenciennes, l’Escaut reçoit en rive gauche les eaux de la Sensée et de la Scarpe, et en rive droite les eaux de la Selle, de l’Ecaillon, de la Rhônelle, de la Haine (via le canal de Condé-Pommeroeul) et du Jard.

Sous-bassin hydrographique de l’Escaut (Source : Réseau hydrographique dans le bassin Artois-Picardie

DREAL Nord pas de Calais)

> Réseau hydrographique du site d’étude

Le site d’étude, dénommé « Ile Folien », est une ile située sur l’Escaut.

Elle a été délimitée par le creusement du canal à grand gabarit qui borde son côté Est. Un bras de décharge de l’Escaut utilisé comme zone de retournement longe sa limite Ouest. La profondeur de l’Escaut est de l’ordre de 3,50 à 4 m dans le secteur.

Site d’étude


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

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FONCTIONNEMENT HYDRAULIQUE

Les écoulements sont régis par un système d’écluse (l’écluse Folien) et de barrage.

A l’amont des ouvrages, la cote NNN (niveau normal de navigation) de l’Escaut est 22,38 m NGF-IGN69 ; à l’aval des ouvrages, la cote NNN est 19,35 m NGF-IGN69.

Le bras à l’Ouest de l’Ile Folien est le bras naturel de l’Escaut. Les berges côté Ile Folien sont constituées de béton et de briques.

Le bras à l’Est de l’Ile Folien est le bras canalisé de l’Escaut. Les berges côté Ile Folien sont constituées de palplanches métalliques.

A l’amont de l’écluse Folien, les palplanches sont longues d’environ 10 m, ancrées dans environ 3.50 m de sol à une cote située vers 14.50 m NGF-IGN69. En aval de l’écluse, les palplanches sont également ancrées dans le sol.

Aménagements hydrauliques et données de l’Escaut au droit de l’Ile Folien


S.A.S. Ile Folien

86 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

QUALITE DES EAUX

L’appréciation de la qualité des eaux peut s’effectuer à partir du SEQ-Eau, système récent d’évaluation de la qualité globale d’un cours d’eau utilisé par les Agences de l’eau, ou à partir d’une grille simplifiée issue de la grille nationale de 1971 mise en place par les Agences de l’eau. Ces référentiels ne sont plus applicables réglementairement mais donne une indication sur la qualité des eaux superficielles.

Depuis l’approbation du SDAGE Artois Picardie (2010-2015), l’objectif est d’atteindre le « bon état global » de l’Escaut à l’horizon 2027, avec un bon potentiel écologique en 2021, et un bon état chimique en 2027.

> Qualité des eaux du Haut-Escaut

L’état écologique de l’Escaut, dans lequel s’intègre le site d’étude, est qualifié de moyen en 2012-2013. En 2011, l’état chimique est jugé mauvais, avec comme paramètre déclassant la présence d’Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP).

La qualité écologique de l’Escaut s’améliore néanmoins depuis 2006.

Qualité globale de l’Escaut (Source : Agence de l’Eau Artois-Picardie – 2012-2013)

La station de Fresnes-sur-Escaut permet de faire un état des lieux plus précis à proximité du site étudié. Elle est située à l’aval de Valenciennes, à l’amont des points de confluence.

Qualité de l’Escaut à Fresnes-sur-Escaut (Source : Agence de l’Eau Artois-Picardie – 2012-2013)

L’Escaut est en très bon état vis-à-vis des paramètres liés à l’acidification et à la température. Il est en qualité moyenne pour les autres paramètres (bilan oxygène, nutriments, poissons et diatomées).

La qualité physico-chimique est moyenne en 2012-2013 sur la station, et a tendance à s’améliorer depuis 2006. La qualité biologique est moyenne en 2012-2013, et depuis 2006.


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USAGES

L’Escaut canalisé connait une navigation de commerce et de plaisance.

Aux écluses de Fresnes (aval hydraulique) et de Pont-Malin (amont hydraulique), le nombre de passages de bateaux est le suivant :

Type de

Navigation Total 2006 Total 2007 Total 2008 Total 2009 Total 2010

Evolution 2010/2009

Ecluse de Fresnes (aval

hydraulique)

Commerce 16 103 15 627 15 994 12900 10 517 -18%

Plaisance 653 776 579 620 568 -8%

Ecluse de Pont-Malin

(amont hydraulique)

Commerce 14 836 13 877 12 183 11 309 9 707 -14%

Plaisance 705 831 614 640 584 -9%

Passages de bateaux aux écluses de Fresnes et de Pont-Malin -2010

La navigation de plaisance a baissé entre 2009 et 2010 sur les deux écluses mais cela dans une proportion semblable sur l’ensemble des écluses suivies dans la région. Par contre, la diminution de la navigation de commerce enregistré aux deux écluses, fait partie des plus importantes diminutions de l’ensemble des écluses régionales suivies.

Malgré tout, ces résultats de fréquentations sont à nuancer avec la forte influence qu’aura la création du canal Seine-Nord Europe. Le trafic fluvial pourrait ainsi augmenter de manière significative.

L’Escaut canalisé est utilisé également par les pêcheurs, et les promeneurs sur ses chemins de halage. Il est classé en deuxième catégorie piscicole.

ZONES HUMIDES

Les zones humides ont des intérêts hydrauliques (tamponnement des eaux dans le sol) et écologique (habitats patrimoniaux, abritant une richesse écologique importante).

Les zones à dominantes humides sont identifiées à l’échelle du bassin versant Artois-Picardie par l’Agence de l’Eau.

Les zones à dominante humide ne concernent pas directement le site Folien. Elles sont toutefois identifiées à proximité : ce sont les berges de l’Escaut de part et d’autre du site et le marais de l’Epaix au Nord du site.

Délimitation des Zones à Dominante Humide au titre du SDAGE Artois-Picardie

Ile Folien

Marais de l’Epaix


S.A.S. Ile Folien

88 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

Synthèse des enjeux liés à la ressource en eau

superficielle

Le site d’étude est situé à proximité directe de l’Escaut.

L’état écologique du réseau hydrographique dans lequel s’intègre le périmètre d’étude est moyen. L’objectif de bonne qualité des eaux n’est à ce jour pas atteint.

L’usage de l’Escaut en matière de navigation est à souligner, ainsi que les possibilités de développement offertes par l’arrivée prochaine du canal Seine Nord Europe.


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4.2 MILIEU NATUREL

4.2.1 CONTEXTE ECOLOGIQUE DU PROJET

4.2.1.1 Environnement général

Le site d’étude, dénommé « Ile Folien », est une ile située sur l’Escaut à Valenciennes.

Le site s’inscrit dans un contexte très urbanisé (zones résidentielles, industries, écluse, voies ferrées...), un axe routier très fréquenté surplombe son extrémité Sud.

4.2.1.2 Zones Naturelles d’Intérêt Reconnu (hors Natura 2000)

DEFINITION ET METHODOLOGIE DE RECENSEMENT

Sous le terme de « zones naturelles d’intérêt reconnu » sont regroupés :

les périmètres de protection : Réserves Naturelles Nationales (RNN), Réserves Naturelles Régionales (RNR), Arrêtés de Protection de Biotope (APB), Espaces Naturels Sensibles (ENS) …

les espaces inventoriés au titre du patrimoine naturel : Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF), Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO), …

Les zones présentes dans l’environnement général du projet ont été inventoriées à partir des données de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Nord-Pas-de-Calais.

INVENTAIRE DES ZONES NATURELLES D’INTERET RECONNU A PROXIMITE DU PROJET

Aucune zone naturelle d’intérêt reconnu ne s’étend à proximité immédiate du projet (moins de 2 km).

> Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type 1 et de type 2 :

Le programme ZNIEFF a été initié par le ministère de l'Environnement en 1982.

Récemment mis à jour, il a pour objectif de se doter d'un outil de connaissance permanente, aussi exhaustive que possible, des espaces naturels, terrestres et marins, dont l'intérêt repose, soit sur l'équilibre et la richesse de l'écosystème, soit sur la présence d'espèces de plantes ou d'animaux rares et menacées.

Deux types de zones sont définis, les zones de type I, secteurs de superficie en général limitée, caractérisés par leur intérêt biologique remarquable et les zones de type II, grands ensembles naturels riches et peu modifiés, ou qui offrent des potentialités biologiques importantes.

Une Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type I et 2 de type II sont présentes dans un périmètre de 5 km autour de l’Ile Folien.

Elles figurent dans le tableau suivant :

Zone naturelle

Description Distance par rapport au site (en m)

ZNIEFF 1 Le massif forestier de Saint Amand et ses lisières 2100

ZNIEFF 2

Plaine alluviale de la Scarpe entre Flines-lez-Raches et la confluence avec l’Escaut

2100

Basse vallée de l’Escaut entre Onnaing, Mortagne-du-Nord et la frontière belge

3000

Zones naturelles d’intérêt reconnu aux alentours du projet


S.A.S. Ile Folien

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91

4.2.1.3 Réseau Natura 2000

La Directive 92/43 du 21 mai 1992 dite « Directive Habitats » prévoit la création d'un réseau écologique européen, dénommé « Réseau Natura 2000 », et constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS).

Les ZSC concernent les habitats naturels et les espèces animales et végétales d’intérêt communautaire (hors avifaune). Elles sont désignées à partir des Sites d’Importance Communautaire (SIC) proposés par les Etats membres et adoptés par la Commission européenne, tandis que les ZPS sont désignées, en application de la Directive « Oiseaux », sur la base des Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO).

Deux sites Natura 2000 sont présents dans un périmètre de 10 kilomètres autour du site d’étude. Il s’agit des sites suivants :

Zone naturelle

Description Distance par rapport au site (en m)

ZPS Vallée de la Scarpe et de l’Escaut 3000

SIC Forêts de Raismes/St-Amand/Wallers et Marchiennes et

plaine alluviale de la Scarpe 5000

Sites Natura 2000 dans un périmètre de 10 km aux alentours du projet

Aucun de ces sites Natura 2000 n’est directement concerné par le site d’étude.

4.2.1.4 Schéma Régional de Cohérence Écologique

Sont également pris en compte, dans l’étude du contexte écologique du projet, les éléments mis en évidence dans le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE-TVB).

Ces éléments sont principalement de deux types :

- Les réservoirs de biodiversité : espaces de première importance pour leur contribution à la biodiversité, notamment pour leur flore et leur faune sauvages,

- Les corridors écologiques: ensemble d’éléments de territoires, de milieux et/ou du vivant qui relient fonctionnellement entre eux les habitats essentiels de la flore, les sites de reproduction, de nourrissage, de repos et de migration de la faune.

Le site d’étude n’est pas localisé dans un réservoir de biodiversité du SRCE. Les réservoirs les plus proches sont à environ 2 km et correspondent aux ZNIEFF mentionnées ci-avant.

En revanche, il se situe sur un corridor de type « zones humides » et un corridor de type « fluvial », correspondant tous deux au canal de l’Escaut.

Localisation du site par rapport aux éléments du SRCE

Ile Folien


S.A.S. Ile Folien

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93

4.2.1.5 Trame verte et bleue de Valenciennes Métropole

La ville de Valenciennes est concernée par la Trame verte et bleue de la Communauté d’Agglomération Valenciennes Métropole (CAVM).

Ce schéma, réalisé en 2007, met également en évidence le rôle de corridor écologique de l’Escaut en tant que « corridor bleu d’intérêt majeur ».

L’Ile Folien ne fait pas l’objet d’une distinction particulière mais elle se situe en revanche à mi-chemin entre deux éléments importants dans le fonctionnement écologique du secteur : l’étang du Vignoble au Sud et les marais de l’Epaix au Nord.

Ces deux zones constituent des cœurs de nature dans la TVB de Valenciennes Métropole.

4.2.1.6 Zones à Dominante Humide du SDAGE

Dans le cadre du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Artois-Picardie, ont été répertoriées les enveloppes des zones à dominante humide cartographiées au 25.000ème.

Ce recensement n’a pas de portée réglementaire directe sur le territoire ainsi délimité. Il permet néanmoins de signaler la présence potentielle, sur une commune ou partie de commune, d’une zone humide.

Il convient, dès lors qu’un projet d’aménagement ou qu’un document de planification est à l’étude, que les données soient actualisées et complétées à une échelle adaptée au projet (en principe le parcellaire).

Le site d’étude n’est pas identifié en tant que « Zone à Dominante humide » dans le SDAGE Artois-Picardie.

Outre l’Escaut, les zones les plus proches sont les marais de l’Epaix, au Nord, et l’étang du Vignoble, au Sud.

Synthèse du contexte écologique

Aucune Zone Naturelle d’Intérêt Reconnu n’est concernée par le projet. Les zones les plus proches sont des ZNIEFF de type 1 et de type 2, localisées à une distance minimale de plus de 2 km.

De même, aucun site Natura 2000 ne s’étend à proximité immédiate. Le plus proche, à savoir la ZPS « Vallée de la Scarpe et de l’Escaut », se situe à 3 000 mètres du périmètre d’étude.

L’Ile Folien ne fait pas partie des éléments distingués en tant que réservoirs de biodiversité dans le SRCE du Nord-Pas-de-Calais, ou en tant que cœurs de nature dans la Trame Verte et Bleue de Valenciennes Métropole. Elle n’a pas non plus été identifiée en tant que Zone à Dominante Humide du SDAGE Artois-Picardie.

Elle se situe néanmoins sur l’Escaut, corridor écologique d’importance au niveau régional et local, et à mi-chemin entre deux cœurs de nature dans la Trame Verte et Bleue de Valenciennes Métropole (l’étang du Vignoble et les marais de l’Epaix).


S.A.S. Ile Folien

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4.2.2 FLORE ET HABITATS NATURELS

4.2.2.1 Données bibliographiques

INVENTAIRE NATIONAL DU PATRIMOINE NATUREL (INPN)

L’Inventaire National du Patrimoine Naturel répertorie 234 espèces végétales sur la commune de Valenciennes.

Parmi celles-ci, 2 sont protégées au niveau régional (arrêté du 1er avril 1991) :

Le Butome en ombelle (Butomus umbellatus),

La Catabrose aquatique (Catabrosa aquatica).

CONSERVATOIRE BOTANIQUE NATIONAL DE BAILLEUL (CBNB)

La base de données DIGITALE 2 répertorie 4 espèces protégées au niveau régional sur la commune de Valenciennes :

Le Butome en ombelle (Butomus umbellatus), notée en 2009,

La Catabrose aquatique (Catabrosa aquatica), notée en 1980,

L’Hottonie des marais (Hottonia palustris), notée en 1871,

Le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), noté en 2011.

Deux espèces menacées mais non protégées sont citées, la Puccinellie (Puccinellia distans), observée en 2004, et le Ricciocarpe nageant (Ricciocarpus natans), noté en 1896.

Il est à noter que 12 espèces exotiques envahissantes sont également répertoriées sur Valenciennes : l’Azolle fausse-filicule (Azolla filiculoides), le Bident à fruits noirs (Bidens frondosa), le Buddléia (Buddleja davidii), l’Élodée de Nuttall (Elodea nuttallii), la Renouée du Japon (Fallopia japonica), la Lentille à turions (Lemna turionifera), la Vigne vierge (Parthenocissus inserta), le Cerisier tardif (Prunus serotina), le Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia), le Séneçon du Cap (Senecio inaequidens), le Solidage du Canada (Solidago canadensis) et le Solidage glabre (Solidago gigantea).

ÉTUDES PRECEDENTES

L’étude écologique réalisée par AIRELE en 2010 dans le cadre d’une première version de l’étude d’impact avait mis en évidence la présence de 2 espèces rares mais non protégées ni menacées :

Le Rubanier simple (Sparganium emersum), dans le bras mort de l’Escaut,

L’Œillet prolifère (Petrorhagia prolifera), sur un linéaire de quelques mètres de la berge du canal à grand gabarit.

La Sagittaire (Sagittaria sagittifolia), peu commune, avait également été notée dans le bras mort de l’Escaut.

Par ailleurs, 6 espèces exotiques envahissantes avaient été notées : Renouée du Japon (Fallopia japonica), Buddléia (Buddleya davidii), Séneçon du Cap (Senecio inaequidens), Robinier faux-acacia (Robinia pseudacacia), Laurier cerise (Prunus laurocerasus) et Conyze du Canada (Conyza canadensis).

4.2.2.2 Résultats de terrain

PRESENTATION GENERALE DES HABITATS NATURELS DU PERIMETRE D’ETUDE

Le site de l’Ile Folien est pour sa majeure partie urbanisé (site EDF, locaux des Voies Navigables, installations liées à l’écluse, habitations...).

Partie centrale artificialisée de l’Ile Folien (emprise EDF)


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Ces équipements sont accompagnés d’espaces verts constitués de pelouses et de plantations diverses (arbres isolés d’essences locales ou ornementales, massifs d’arbustes, plantations horticoles).

Le développement de la végétation spontanée est donc limité et se résume à diverses zones de friches herbacées plus ou moins rudérales.

Les berges de l’Escaut à grand gabarit et du bras mort sont abruptes et la végétation hygrophile peu développée. La végétation aquatique y est également réduite.

> Friches herbacées

On observe à la fois sur le site des friches rudérales ou pionnières (code Corine Biotope 87.2), principalement sur les zones délaissées de l’emprise d’EDF, ainsi que des friches mésophiles mésotrophes à eutrophes (code Corine Biotope 87.1).

Friche arbustive rudérale le long du mur d’enceinte du site EDF

Linéaire de Renouée du Japon entourant la zone Nord de

l’emprise EDF

Les friches rudérales sont occupées par le Séneçon vulgaire (Senecio vulgaris), le Brome stérile (Bromus sterilis), le Lierre terrestre (Glechoma hederacea), le Géranium mou (Geranium molle), la Clématite des haies (Clematis vitalba), l’Ortie dioïque (Urtica dioica), l’Eupatoire chanvrine (Eupatorium cannabinum)...

Certaines sont en cours de colonisation par les ligneux : Sureau noir (Sambucus nigra), Érable sycomore (Acer pseudoplatanus), Buddléia (Buddleya davidii)... Une friche pionnière discontinue se développe sur la partie Nord de l’emprise EDF, sur substrat schisteux.

Les principales espèces présentes sont la Vulpie queue-de-rat (Vulpia myuros) la Carotte sauvage (Daucus carota), le Séneçon vulgaire (Senecio vulgaris), la Potentille rampante (Potentilla reptans), le Millepertuis perforé (Hypericum perforatum), le Séneçon du Cap (Senecio inaequidens), le Géranium herbe-à-robert (Geranium robertianum), le Géranium à feuilles rondes (Geranium rotundifolium).

Friche pionnière sur la partie Nord de l’emprise EDF

La Renouée du Japon (Fallopia japonica), espèce exotique envahissante, forme un massif continu très dense en périphérie de cette zone. Elle est ponctuellement accompagnée de ligneux : Sureau noir, Buddléia, Troène vulgaire (Ligustrum vulgare), Peuplier d’Italie (Populus nigra var italica).

Les friches mésophiles constituent quant à elles une part importante des zones non aménagées de l’Ile Folien.

Les zones les plus mésotrophes (en particulier le long du canal à grand gabarit) sont relativement bien diversifiées et se composent de Fromental (Arrhenatherum elatius), Cerfeuil commun (Anthriscus sylvestris), Grande Marguerite (Leucanthemum vulgare), Mauve sauvage (Malva sylvestris), Achillée millefeuille (Achillea millefolium), Trèfle rampant (Trifolium repens), Séneçon jacobée (Senecio jacobaea), Carotte sauvage (Daucus carota), Vipérine (Echium vulgare).


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Sous les arbres de haut jet, notamment au niveau de l’extrémité Sud de l’ile et sur la berge Sud-Ouest, est installée une végétation plus eutrophe avec l’Ortie dioïque (Urtica dioica), le Lamier blanc (Lamium album), le Dactyle aggloméré (Dactylis glomerata), la Ballote noire (Ballota nigra), la Bardane à grosses têtes (Arctium lappa), le Laiteron maraîcher (Sonchus oleraceus).

Friche mésophile sur le côté Est de l’ile

Espace vert à proximité de l’écluse

> Espaces verts et plantations ornementales

Les espaces verts (codes Corine Biotope 85.11 et 85.12) se localisent principalement à proximité de l’écluse.

La diversité floristique des pelouses, tondues régulièrement, est faible : Plantain lancéolé (Plantago lanceolata), Pâquerette vivace (Bellis perennis), Pissenlit (Taraxacum sp), Trèfle rampant (Trifolium repens), Ivraie vivace (Lolium perenne)...

Elles sont plantées d’arbres de haut jet : Merisier (Prunus avium), Saule pleureur (Salix x sepulcralis), Frêne commun (Fraxinus excelsior), Érable argenté (Acer saccharinum), Bouleau verruqueux (Betula pendula), Tilleul à grandes feuilles (Tilia platyphyllos), Pin noir (Pinus nigra), Robinier (Robinia pseudacacia)...

> Végétations aquatiques et hygrophiles

Aucune végétation aquatique n’a été observée dans l’Escaut à grand gabarit. En revanche, quelques herbiers à Sagittaire (Sagittaria sagittifolia), Potamot pectiné (Potamogeton pectinatus), Potamot crépu (Potamogeton crispus) et Rubanier simple (Sparganium emersum) se développent dans la partie Nord du bras mort. Ces végétations se rapportent au code Corine Biotope 53.141.

Végétation à Sagittaire à Rubanier simple installée dans le bras mort

Les végétations hygrophiles sont totalement absentes de la berge du canal à grand gabarit. Celles-ci, bétonnées, ne sont en effet pas favorables à leur développement.

La berge est occupée par une végétation de friche mésophile à mésoxérophile où on relève la Porcelle enracinée (Hypochaeris radicata), le Saxifrage tridactyle (Saxifraga tridactylites), la Potentille argentée (Potentilla argentea), l’Orpin âcre (Sedum acre) et Œillet prolifère (Petrorhagia prolifera).

En revanche, sur la berge du bras mort et en dépit de son traitement en espace vert, se développent quelques espèces hygrophiles typiques : Laîche cuivrée (Carex cuprina), Laîche hérissée (Carex hirta), Lycope d’Europe (Lycopus europaeus), Scrophulaire aquatique (Scrophularia auriculata), Épiaire des marais (Stachys palustris).

À noter que deux espèces rupicoles sont installées dans les interstices du quai : la Cymbalaire des murs (Cymbalaria muralis) et la Doradille polytric (Asplenium trichomanes).


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INVENTAIRES FLORISTIQUES

Un total de 196 espèces végétales ont été relevées lors des inventaires de terrain réalisés en mai et juin 2015. Elles figurent, avec leurs statuts, dans le tableau en annexe XX.

4.2.2.3 Définition des enjeux floristiques

BIOEVALUATION PATRIMONIALE

Les investigations de terrain n’ont pas mis en évidence la présence d’habitats de grand intérêt phytocoenotique au niveau du périmètre d’étude. Une part non négligeable du site est aménagée ou occupée par des espaces verts.

Néanmoins, la variété des différentes zones de friches (arbustives, herbacées eutrophes, mésotrophes, mésophiles, mésoxérophiles ou pionnières, etc.), ainsi que la présence de nombreux « micro-habitats » (haies ornementales, pelouses, murs favorables aux espèces rupicoles, etc.) confèrent au site une diversité floristique non négligeable. De plus, quelques espèces aquatiques et hygrophiles occupent le bras mort et ses berges.

Le diagramme ci-dessous présente la répartition des espèces végétales relevées en fonction de leur statut de rareté régional :

109

38

18

96 4

1 1

0

20

40

60

80

100

120

CC C AC PC AR ; AR? R ; R? RR ; RR? E

No

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Statut de rareté régional

Bioévaluation patrimoniale (critère rareté)

Il apparaît, à l’examen de ce diagramme, que la plupart des espèces relevées sont assez communes à très communes.

Toutefois, 9 espèces « peu communes », 5 espèces « assez rares », 4 espèces « rares », 1 espèce « très rare » et 1 espèce « exceptionnelle » ont été notées en 2015.

Parmi ces 20 espèces, seules 11 sont indigènes, et seules 3 sont patrimoniales au niveau régional (d’après le catalogue floristique du Conservatoire Botanique National de Bailleul) :


La Potentille argentée (Potentilla argentea), également assez rare et déterminante de ZNIEFF, notée au même endroit,

L’Ancolie commune (Aquilegia vulgaris), rare dans la région.

Cette dernière espèce figure sur la liste des espèces protégées dans la région Nord-Pas-de-Calais au titre de l’arrêté du 1er avril 1991.

Toutefois, les pieds observés sur l’Ile Folien (à hauteur du barrage du bras mort, face aux habitations existantes) sont vraisemblablement échappés des jardins voisins et la réglementation de protection ne s’applique donc pas dans ce cas.

En effet :

Les fleurs des individus observés présentent une coloration inhabituelle pour l’espèce : fleurs jaune pâle lavées de rose, alors que les fleurs des individus sauvages sont généralement bleues ou violettes,

Ils sont installés sur un substrat très différent des conditions écologiques dans lesquelles l’espèce se développe à l’état sauvage : un bord de chemin, alors que l’espèce affectionne à l’état sauvage les ourlets mésotrophes, les sous-bois clairs de forêts calcicoles, les pelouses ourlifiées,

Il s’agit d’une espèce fréquemment cultivée pour l’ornement, avec de nombreuses variétés et hybrides qui peuvent s’observer à l’état


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subspontané à proximité des jardins (source : Conservatoire Botanique National de Bailleul),

Les principales populations sauvages de l’espèce dans la région sont localisées aux coteaux crayeux de l’Artois et de la cuesta boulonnaise, ainsi que dans l’Avesnois.

Parmi les autres espèces observées, on peut mentionner le Rubanier simple (Sparganium emersum), assez rare, et la Sagittaire (Sagittaria sagittifolia), peu commune. Ces deux espèces aquatiques sont implantées dans le bras mort.

Par ailleurs, il est important de mentionner la présence sur le site de 7 espèces exotiques envahissantes :

5 espèces envahissantes avérées : la Renouée du Japon (Fallopia japonica), le Buddléia (Buddleya davidii), le Robinier faux-acacia (Robinia pseudacacia), le Cornouiller soyeux (Cornus sericea), l’Ailanthe glanduleux (Ailanthus altissima),

2 espèces envahissantes potentielles : le Séneçon du Cap (Senecio inaequidens) et la Vigne vierge (Parthenocissus inserta).

INTERPRETATION LEGALE

Aucune espèce végétale protégée au niveau national (arrêté du 20 janvier 1982), régional (arrêté du 1er avril 1991 complétant la liste national) ou figurant aux annexes de la Directive Habitats 92/43 n’a été observée dans le périmètre d’étude.

Comme mentionner ci-avant, les pieds d’Ancolie commune, espèce protégée dans la région Nord-Pas-de-Calais sont selon toutes vraisemblances échappés des jardins voisins. La réglementation de protection ne s’applique donc pas dans ce cas.

4.2.2.4 Hiérarchisation des enjeux floristiques

Les enjeux floristiques figurent sur 3 niveaux : enjeux très faibles, enjeux faibles, enjeux moyens.

Les enjeux floristiques très faibles correspondent aux zones artificialisées, aux fourrés monospécifiques de Renouée du Japon et aux espaces verts les plus anthropisés.

Ont été classés en enjeux floristiques faibles les secteurs de friches mésophiles, de jardins en friche et de pelouses urbaines plus diversifiées.

Enfin, un enjeu floristique moyen a été attribué aux secteurs comportant des espèces patrimoniales, à savoir la végétation subaquatique à Sagittaire et Rubanier et au secteur correspondant aux stations d’Œillet prolifère et de Potentille argentée.


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Synthèse des enjeux liés à la flore et aux habitats

naturels

Les investigations de terrain n’ont pas mis en évidence la présence d’habitats de grand intérêt phytocoenotique au niveau du périmètre d’étude.

Néanmoins, la variété des différentes zones de friches (arbustives, herbacées eutrophes, mésotrophes, mésophiles, mésoxérophiles ou pionnières, etc.), ainsi que la présence de nombreux « micro-habitats » (haies ornementales, pelouses, murs favorables aux espèces rupicoles, etc.) confèrent au site une diversité floristique non négligeable.

De plus, quelques espèces aquatiques et hygrophiles occupent le bras mort et ses berges.

Deux espèces patrimoniales au niveau régional (d’après le catalogue floristique du Conservatoire Botanique National de Bailleul) mais non protégées ont été observées :


La Potentille argentée (Potentilla argentea), également assez rare et déterminante de ZNIEFF, notée au même endroit.

Enfin, 7 espèces exotiques envahissantes (5 avérées et 2 potentielles) sont également présentes sur l’Ile Folien.

4.2.3 FAUNE

4.2.3.1 Données bibliographiques

INVENTAIRE NATIONAL DU PATRIMOINE NATUREL

La base de données de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel répertorie 37 espèces sur la commune de Valenciennes : 9 mollusques bivalves, 21 insectes (coléoptères en majorité), 2 mammifères, 3 oiseaux et 2 reptiles.

Ces données sont comprises entre 1850 et 2009 mais la très grande majorité est ancienne (antérieure à 1990).

La seule information récente qui peut être retenue est la présence de l’Écureuil roux (Sciurus vulgaris), observé sur la commune en 2009.

Cette espèce et ses habitats sont strictement protégés au titre de l’article 2 de l’arrêté du 23 avril 2007.

SYSTEME D’INFORMATION REGIONAL SUR LA FAUNE (SIRF)

La base de données SIRF du Groupe Ornithologique et Naturaliste du Nord-Pas-de-Calais (GON) mentionne 187 espèces animales sur la commune de Valenciennes entre 2005 et 2015 : 2 amphibiens, 3 reptiles, 61 insectes, 9 mammifères et 112 oiseaux.

La majorité de ces espèces sont communes, toutefois quelques espèces sont à retenir, du fait de leur patrimonialité ou de leur protection :

La Grande Aeschne (Aeschna grandis), l’Agrion de Van Der Linden (Cercion lindenii), l’Agrion mignon (Coenagrion scitulum), la Libellule fauve (Libellula fulva), et le Sympétrum méridional (Sympetrum meridionale), odonates déterminants de ZNIEFF observés entre 2013 et 2015,

Le Petit Mars changeant (Apatura ilia), l’Azuré des nerpruns (Celastrina argiolus), la Piéride de la moutarde (Leptidea sinapis) et le Machaon (Papilio machaon), rhopalocères déterminants de ZNIEFF observés entre 2013 et 2015,


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Le Lézard des murailles (Podarcis muralis), reptile protégé au titre de l’article 2 de l’arrêté du 19 novembre 2007 (protection des individus et de leurs habitats de vie),

Le Hérisson d’Europe (Erinaceus europaeus) et l’Écureuil roux (Sciurus vulgaris), mammifères protégés au titre de l’article 2 de l’arrêté du 23 avril 2007 (protection des individus et de leurs habitats de vie),

Le Martin-pêcheur d’Europe (Alcedo atthis), la Guifette noire (Chlidonias niger), la Grande Aigrette (Casmerodius albus), le Faucon pèlerin (Falco peregrinus), le Plongeon catmarin (Gavia stellata), le Harle piette (Mergellus albellus), le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus), la Bondrée apivore (Pernis apivorus), la Sterne pierregarin (Sterna hirundo), oiseaux d’intérêt communautaire au titre de l’annexe 1 de la Directive Oiseaux.

Il est à noter que la plupart des oiseaux d’intérêt communautaire cités ci-dessus sont des oiseaux d’eau. Leur présence est liée à celle de 2 grands étangs sur la commune de Valenciennes : l’étang du Vignoble et les marais de l’Epaix.

ÉTUDES PRECEDENTES

L’étude écologique réalisée par AIRELE en 2010 dans le cadre d’une première version de l’étude d’impact avait mis en évidence la présence d’un lépidoptère rhopalocère (papillon de jour) patrimonial de par son statut d’espèce déterminante de ZNIEFF, le Collier de corail (Aricia agestis).

Il avait été observé le long du canal à grand gabarit, sur une zone comprise entre la pointe de l’Ile Folien et l’écluse.

De plus, des nids d’Hirondelle de fenêtre (espèce protégée) avaient été repérés sur un des bâtiments EDF.

4.2.3.2 Résultats des inventaires et définition des enjeux faunistiques

INSECTES

Les inventaires ont mis en évidence la présence de 9 espèces au total pour les 3 groupes étudiés : Lépidoptères Rhopalocères, Odonates et Orthoptères.

> Les Lépidoptères Rhopalocères

Ce sont 7 espèces qui ont été contactées sur l’ensemble du site d’étude, au niveau des friches herbacées, des talus, du chemin de halage et des lisières de haies.

Le tableau ci-dessous présente les espèces observées ainsi que leur statut, degré de patrimonialité et protection :

NOM SCIENTIFIQUE NOM COMMUN STATUT REGIONAL INTERET

PATRIMONIAL PROTECTION

Aglais urticae Petite Tortue C - -

Inachis io Paon du jour TC - -

Pieris brassicae Piéride du navet TC - -

Pieris rapae Piéride de la rave TC - -

Pyronia tithonus Amaryllis C - -

Vanessa atalanta Vulcain TC - -

Vanessa cardui Belle dame TC - -

Liste des espèces de rhopalocères observées

LEGENDE : Statut régional : TC : Très commun, C : Commun, AC : Assez commun, PC : Peu commun Intérêt patrimonial : Espèce déterminante de ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Floristique et Faunistique) dans la région Nord Pas-de-Calais Protection nationale (arrêté du 23 avril 2007)

Art 2 : Espèce, aire de repos et de reproduction strictement protégées Art 3 : Espèce strictement protégée

Directive « Habitats-Faune-Flore » n° 92/43/CEE

H 2 : Annexe II/a => espèces animales d’intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de Zones Spéciales de Conservation ;

H 4 : annexe IV/a => espèces animales d’intérêt communautaire qui nécessite une protection stricte ;

Toutes ces espèces sont communes à très communes et aucune n’est d’intérêt patrimonial.


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Il est cependant à noter que lors de l’étude écologique réalisée par AIRELE en 2010, une espèce déterminante de ZNIEFF pour la région avait été notée, le Collier de corail (Aricia agestis), le long du canal à grand gabarit, sur une zone qui s’étend de la pointe Nord et qui va presque jusqu’à l’écluse.

Elle n’a pas été revue en 2015 malgré une recherche ciblée.

Cette espèce se rencontre au niveau des prairies maigres et des pelouses sèches, mais on peut le trouver au niveau des lisières et des bois clairs. La chenille se développe sur différentes Géraniacées (Geranium sp), sur Helianthemum nummularium et sur Lotus corniculatus. La gestion (fauche régulière) des accotements routiers, des prairies et des pelouses sèches, l’intensification des pratiques agricoles (amendements, pesticides) et la disparition de ses milieux de vie ont provoqué un déclin des populations de Collier de Corail ainsi qu’un isolement de ces populations.

> Les odonates

Deux espèces d’Odonates ont été recensées sur l’ensemble du site d’étude, et notamment le long du canal et du bras mort. Le tableau ci-dessous présente les espèces observées ainsi que leur statut, degré de patrimonialité et protection :

Nom scientifique Nom commun Statut

régional Intérêt

patrimonial Protection

Ischnura elegans L'Agrion élégant TC - -

Coenagrion puella L'Agrion jouvencelle C - -

Liste des espèces d’odonates observées

Les espèces sont assez communes à très communes et aucune n’est d’intérêt patrimonial. Cependant, les herbiers aquatiques à Sagittaire et à Rubanier simple (code Corine Biotope 53.141) sont susceptibles d’accueillir des espèces d’odonates patrimoniales.

> Les Orthoptères

Aucune espèce d’orthoptère n’a été notée en 2015 lors des investigations de terrain.

Lors de l’étude écologique réalisée en 2010, 5 espèces d’orthoptères avaient été observées sur l’ensemble du site d’étude, au niveau des friches herbacées, des talus et des lisières de haies. Il s’agissait toutefois d’espèces communes, sans intérêt patrimonial.

Synthèse des enjeux entomologiques

La richesse et la diversité spécifiques sont globalement faibles.

Aucune des espèces observées n’est protégée (arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des insectes protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection). De même aucune espèce n’est inscrite à l’annexe II de la Directive européenne 92/43/CEE dite « Directive Habitats ».

Aucune des espèces observées n’est patrimoniale dans la région ou en France. Les herbiers aquatiques à Sagittaire et à Rubanier simple (code Corine Biotope 53.141) sont toutefois susceptibles d’accueillir occasionnellement des espèces d’odonates patrimoniales.

Les enjeux concernant l’entomofaune peuvent donc être considérés comme globalement faibles sur l’ensemble du site d’étude.

Toutefois, une espèce déterminante de ZNIEFF, le Collier de corail, avait été observée en 2010. Elle n’a pas été revue en 2015, mais le secteur qu’elle fréquentait (le long du canal à grand gabarit, sur une zone qui s’étend de la pointe nord et qui va presque jusqu’à l’écluse) reste susceptible de l’accueillir.


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AMPHIBIENS ET REPTILES

> Amphibiens

L’Ile Folien présente très peu de milieux favorables à la reproduction des amphibiens. Aucune espèce n’a été observée lors des inventaires.

Un seul secteur de reproduction éventuel se trouvait au niveau du bras mort mais ses berges abruptes et sa profondeur limitent très fortement ses potentialités. De même, la zone présente peu de milieux favorables pour l’hibernation des amphibiens hormis au niveau de quelques talus et d’éventuelles anfractuosités au niveau des murs et murets.

> Reptiles

Aucune espèce de reptile n’a été observée au cours des prospections de terrain. Cependant, au vu des habitats présents et de l’atlas provisoire sur le bilan des connaissances pour la période 1995/2000 dans le Nord – Pas-de-Calais, la présence de certaines espèces relativement bien représentées dans la région ne peut être exclue.

Ces potentialités sont synthétisées dans le tableau suivant :

Nom scientifique Nom vernaculaire Protection Liste rouge

Podarcis muralis Lézard des murailles F2 ; BeIII ++

Reptiles potentiels dans le site d’étude

LEGENDE :

Arrêté du 19/11/07 fixant la liste des Amphibiens et Reptiles protégés sur l’ensemble du territoire français :

F2 : article 2, F3 : article 3, F4 : article 4. F5 : article 5

Convention de Berne du 19 septembre 1979 relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe (JORF du 28/08/1990 et du 20/08/1996) :

Be II : annexe II => espèces de faune strictement protégées ; Be III : annexe III => espèces de faune protégées dont l’exploitation est

réglementée. Directive « Habitats-Faune-Flore » n° 92/43/CEE du Conseil du 21/05/92 concernant la

conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages (JOCE du 22/07/1992) :

H 2 : Annexe II/a => espèces animales d’intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de Zones Spéciales de Conservation ;

H 4 : annexe IV/a => espèces animales d’intérêt communautaire qui nécessite une protection stricte ;

H 5 : annexe V/a => espèces animales d’intérêt communautaire dont le prélèvement dans la nature et l’exploitation sont susceptibles de faire l’objet de mesures de gestion.

Liste Rouge régionale : C : commun ; AC : assez commun

Les habitats présents sur le site d’étude ainsi que son isolement dans un contexte très fortement urbanisé, sont globalement peu favorables aux reptiles. Seuls les talus, et quelques milieux d’origine anthropique sont susceptibles d’accueillir une population relictuelle de Lézard des murailles.

Synthèse des enjeux herpétologiques

Aucune espèce de reptile n’a été recensée sur le site d’étude.

Au vu des habitats présents et de sa répartition régionale telle que connue actuellement, la présence du Lézard des murailles (Pocardis muralis) ne peut être totalement exclue, mais elle reste probable suite aux observations.

Les enjeux concernant l’herpétofaune peuvent donc être considérés comme très faibles sur l’ensemble du secteur.

OISEAUX

> Résultats

Le tableau ci-après résume les observations avifaunistiques réalisées en mai et juin 2015 sur le site d’étude.


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Nom scientifique Nom vernaculaire

Etat de la population

nicheuse du Nord-Pas-de-

Calais en 1995 (2)

Liste rouge des oiseaux nicheurs de

France (UICN)

Liste rouge des oiseaux hivernants de France

(UICN)

Liste rouge des oiseaux de passage de France

(UICN)

Species of European

Conservation Concern

(SPEC) (3)

Statut juridique français (4) P = Protégé

C = Chassable C & N = Chassable

et Nuisible

Directive européenne et conventions internationales (5)

Directive "Oiseaux"

Convention de Berne

Convention de Bonn

Prunella modularis Accenteur mouchet Non menacée LC NAc - 4 P - BeII -

Motacilla alba Bergeronnette grise type Non menacée LC NAd - 5 P - BeII -

Anas platyrhynchos Canard colvert Non menacée LC LC NAd 5 C OII ; OIII BeIII BoII

Corvus monedula Choucas des tours Non menacée LC NAd - 4 P OII - -

Corvus corone Corneille noire Non menacée LC NAd - 5 C & N OII - -

Cuculus canorus Coucou gris Non menacée LC - DD 5 P - BeIII -

Sturnus vulgaris Etourneau sansonnet Non menacée LC LC NAc 5 C & N OII - -

Sylvia atricapilla Fauvette à tête noire Non menacée LC NAc NAc 4 P - BeII -

Sylvia borin Fauvette des jardins Non menacée LC DD 4 P - BeII -

Fulica atra Foulque macroule Non menacée LC NAc NAc 5 C OII ; OIII BeIII BoII

Gallinula chloropus Gallinule Poule-d'eau Non menacée LC NAd NAd 5 C OII BeIII -

Garrulus glandarius Geai des chênes Non menacée LC NAd - 5 C & N OII - -

Larus fuscus Goéland brun En danger LC LC NAc 4 P OII

Phalacrocorax carbo Grand Cormoran Localisée LC LC NAd 5 P OII BeIII -

Delichon urbicum Hirondelle de fenêtre Non menacée LC 5 P - BeII -

Apus apus Martinet noir Non menacée LC - DD 5 P - BeIII -

Turdus merula Merle noir Non menacée LC NAd NAd 4 C OII BeIII -

Cyanistes caeruleus Mésange bleue Non menacée LC - NAb 4 P - BeII -

Periparus major Mésange charbonnière Non menacée LC NAb NAd 5 P - BeII -


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Nom scientifique Nom vernaculaire

Etat de la population

nicheuse du Nord-Pas-de-

Calais en 1995 (2)

Liste rouge des oiseaux nicheurs de

France (UICN)

Liste rouge des oiseaux hivernants de France

(UICN)

Liste rouge des oiseaux de passage de France

(UICN)

Species of European

Conservation Concern

(SPEC) (3)

Statut juridique français (4) P = Protégé

C = Chassable C & N = Chassable

et Nuisible

Directive européenne et conventions internationales (5)

Directive "Oiseaux"

Convention de Berne

Convention de Bonn

Passer domesticus Moineau domestique Non menacée LC - NAb 5 P - - -

Chroicocephalus ridibundus

Mouette rieuse Localisée LC LC NAd 5 P OII BeIII -

Pica pica Pie bavarde Non menacée LC - - 5 C & N OII - -

Columba livia Pigeon biset urbain Non menacée - - - - C OII BeIII -

Columba palumbus Pigeon ramier Non menacée LC LC NAd 4 C OII ; OIII - -

Phylloscopus collybita Pouillot véloce Non menacée LC NAd NAc 5 P - BeII -

Phoenicurus ochruros Rougequeue noir Non menacée LC NAd NAd 5 P - BeII -

Streptopelia decaocto Tourterelle turque Non menacée LC - NAd 5 C OII BeIII -

Troglodytes troglodytes Troglodyte mignon Non menacée LC NAd - 5 P - BeII -

Carduelis chloris Verdier d’Europe Non menacée LC NAd NAd 4 P - BeII -

Liste des espèces aviaires contactées

LEGENDE ET REFERENCES :

(2) : TOMBAL - Les Oiseaux nicheurs de la région Nord - Pas-de-Calais - Effectifs et distribution des espèces nicheuses: période 1985-1995. Le Héron 29, Groupe Ornithologique Nord

(3) : ROCAMORA, G. & YEATMAN-BERTHELOT, D.(1999).- Oiseaux menacés et à surveiller en France. Société d'Etudes Ornithologiques de France / Ligue pour la Protection des Oiseaux. Paris. 560p.

(4) et (5) : MNHN. Statut de la faune de France métropolitaine, statuts de protection, degrés de menace, statuts biologiques MNHN PARIS 1997, 226p


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Species of European

Conservation Concern (3)

SPEC 1 = Menacées à l'échelle planétaire

SPEC 2 = Statut défavorable (majorité de la population mondiale en Europe)

SPEC 3 = Statut défavorable (majorité de la population mondiale hors Europe)

SPEC 4 = Statut non défavorable (majorité de la population mondiale en Europe)

SPEC 5 = Statut non défavorable (majorité de la population mondiale hors Europe)

4 : Protégé : Arrêté de 17/04/81 modifié fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. 4 : Chassable : Arrêté modifié du 26/06/87 fixant la liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée. 4 : Nuisible : Arrêté du 30/09/88 fixant la liste des animaux susceptibles d'être classés nuisibles par le préfet. 4 : Tir : Arrêté du 12/11/96 autorisant la destruction par tir des spécimens de l'espèce Erismature rousse.

5 : Directive "Oiseaux" n°79/409/CEE du Conseil du

02/04/79 concernant la conservation des oiseaux sauvages.

OI = Espèces faisant l'objet de mesures spéciales de conservation en particulier en ce qui concerne leur habitat (ZPS).

OII = Espèces pouvant être chassées.

OIII = Espèces pouvant être commercialisées.

5 : Convention de Berne du 19/09/79 relative à la conservation

de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe.

BeII = Espèces de faune strictement protégées.

BeIII = Espèces de faune protégées dont l'exploitation est reglementée.

5 : Convention de Bonn du 23/06/79 relative à la conservation

des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage.

BoII = Espèces migratrices menacées, en danger d'extinction, nécessitant une protection immédiate.

BoIII = Espèces migratrices se trouvant dans un état de conservation défavorable et nécessitant l'adoption de mesures de conservation et de gestion appropriées.

Globalement, l’avifaune présente sur le site d’étude se caractérise par une richesse spécifique faible lors de l’inventaire.

La majorité des espèces sont anthropophiles ou liées aux parcs et jardins. Plusieurs espèces d’oiseaux d’eau, liés à la présence du canal à grand gabarit qu’ils utilisent comme axe de déplacement notamment, ont également été observées.

À noter toutefois la présence de 2 nids d’Hirondelle de fenêtre au niveau des bâtiments (du site EDF en particulier), et la nidification du Rougequeue noir également au niveau des bâtiments du site EDF.

Ces espèces sont protégées au niveau national mais ne sont pas menacées, que ce soit au niveau national, régional ou européen.

> Bioévaluation patrimoniale

La bioévaluation patrimoniale d’une espèce correspond à son état de conservation dans une région donnée, en France et en Europe. Les espèces ayant un statut « en déclin », « vulnérable », « en danger », « rare » dans le Nord-Pas-de-Calais ou en France sont considérées comme patrimoniales.

Il est à noter que le statut de protection des espèces n’est pas pris en compte dans l’évaluation de la patrimonialité, ce critère n’étant pas suffisamment discriminant : la plupart des espèces rencontrées en France sont protégées au titre de l’arrêté du 29 octobre 2009.

Sur les espèces d’oiseaux observées, aucune ne présente une valeur patrimoniale.

Le Goéland brun, le Grand Cormoran et la Mouette rieuse sont des espèces nicheuses respectivement « en danger » ou « localisées » en Nord-Pas-de-Calais, mais elles ont été observées sur le site uniquement en passage le long de l’Escaut et ne l’utilisent pas comme site de nidification.


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> Interprétation légale

En France, l’arrêté du 29/10/2009 fixe la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire national. Au niveau Européen, une directive et deux conventions protègent les oiseaux :

la Directive "Oiseaux" n°79/409/CEE du Conseil du 02/04/79 concernant la conservation des oiseaux sauvages,

la Convention de Berne du 19/09/79 relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe,

la Convention de Bonn du 23/06/79 relative à la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage.

Sur le site d’étude, a été constatée, lors des inventaires avifaunistiques, la présence de :

18 espèces protégées sur l’ensemble du territoire national,

11 espèces inscrites à l’annexe II de la Convention de Berne.

Synthèse des enjeux avifaunistiques

Compte-tenu de la faible attractivité des habitats du site pour l’avifaune (forte artificialisation) et du caractère commun des espèces observées les enjeux avifaunistiques apparaissent globalement faibles.

Des espèces protégées ont été notées mais elles sont très couramment rencontrées dans la région et ne sont pas menacées.

En prenant en compte les exigences écologiques des espèces visées ainsi que les caractéristiques du projet (emplacement, surface de travaux, etc. …), seul le secteur où l’Hirondelle de fenêtres niche apparaît d’intérêt particulier.

MAMMIFERES

> Résultats

Les habitats présents sur le site d’étude et son relatif isolement entre 2 bras de l’Escaut, sont peu favorables à la présence de mammifères (hors chiroptères), en dehors des espèces commensales de l’homme. Aucun individu n’a été observé lors des inventaires.

Les investigations relatives aux chiroptères ont été menées par réalisation d’une session nocturne d’écoutes au détecteur d’ultrasons (points fixes). La présence de 2 espèces a été mise en évidence. Ces espèces figurent, avec leurs statuts, dans le tableau suivant :

Nom vernaculaire Nom scientifique LRN Prot. Nat.

Dir Hab

Murin de Daubenton Myotis daubentoni LC Art 2 IV

Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus LC Art 2 IV

Chiroptères contactés lors des investigations de terrain

LEGENDE : LRN : Liste rouge des mammifères continentaux de France métropolitaine (2009) : CR : En danger critique d'extinction ; EN : En danger ; VU : Vulnérable ; NT : Quasi menacée ; LC : préoccupation mineure ; DD : Données insuffisantes ; NA : Non applicable ; NE : Non évaluée. Protection nationale : Arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mammifères protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection

- art 2 : espèce protégée ainsi que les habitats de vie, les sites de reproduction et les aires de repos.

- art 3 : espèce protégée Dir Hab :

- DH II : espèces animales et végétales d'intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de zones spéciales de conservation

- DH IV : espèces animales d'intérêt communautaire qui nécessitent une protection stricte

- DH V : espèces animales d'intérêt communautaire dont le prélèvement dans la nature et l'exploitation sont susceptibles de faire l'objet de mesures de gestion


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La majorité des contacts obtenus concerne la Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus), qui utilise le site comme zone de chasse et de déplacement.

Le Murin de Daubenton (Myotis daubentoni) a été contacté en chasse sur le canal à grand gabarit. Cette espèce est en effet inféodée aux zones humides et aquatiques et chasse typiquement au-dessus de la surface de l’eau.

Il est à noter toutefois que l’activité chiroptérologique semble se concentrer au niveau des parties les moins éclairées de l’île, à savoir les pointes Nord et Sud ainsi que le côté Est. Le côté Ouest, plus éclairé la nuit, est nettement moins fréquenté.

Par ailleurs, les potentialités des bâtiments en place sur le site en termes de gîtes, ont été évaluées. Les constructions sont pour la plupart largement ouvertes (hangars de tailles diverses…), de même que les combles (soumis aux courants d’air). Ces caractéristiques ne sont pas favorables à l’accueil de colonies de parturition ou d’hibernation qui nécessitent des conditions constantes de température et d’hygrométrie.

De plus, aucun indice de présence de colonies (guano, forte activité crépusculaire en un point donné…) n’a été identifié. Seuls quelques individus isolés de Pipistrelle commune pourraient utiliser les anfractuosités comme gîtes d’été occasionnels

> Bio évaluation patrimoniale

La Pipistrelle commune est très régulièrement rencontrée dans la région et ne présente pas d’intérêt patrimonial particulier.

Le Murin de Daubenton est également une espèce « commune » (source : Plan régional de restauration des chiroptères du Nord-Pas-de-Calais, 2009-2013 – CMNF).

> Interprétation légale

Comme tous les chiroptères, les 2 espèces contactées sont protégées au titre de l’article 2 de l’arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mammifères protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection).

Ces espèces n’utilisent cependant le site d’étude qu’en tant que zone de chasse ou de déplacement.

Synthèse des enjeux mammalogiques

Aucune espèce de mammifères (hors chiroptères) protégée et/ou patrimoniale n’est susceptible de dépendre de manière importante (habitat de reproduction exclusif, zone de dépendance alimentaire, etc. …) d’un habitat présent sur le site d’étude.

Le site est utilisé comme zone de chasse et de déplacement par 2 espèces de chiroptères communément rencontrées dans la région. Les bâtiments en place, au vu de leurs caractéristiques, ne sont toutefois pas favorables à la présence de colonies.

Seuls quelques individus isolés de Pipistrelle commune pourraient utiliser les anfractuosités comme gîtes d’été occasionnels

Par conséquent, les enjeux concernant les mammifères sont faibles sur l’ensemble du secteur étudié.


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4.2.3.3 Synthèse et hiérarchisation des enjeux faunistiques

Les enjeux faunistiques du périmètre d’étude ont été établis selon une échelle à 3 niveaux : enjeux très faibles, faibles et moyens.

Les enjeux faunistiques très faibles correspondent aux zones où les espèces observées n’ont pas de statut de protection, et ne sont pas d’intérêt patrimonial.

Les enjeux faibles correspondent aux bâtiments pouvant être utilisés comme gîtes d’été par quelques Pipistrelles commune, durant leur période d’activité.

Les enjeux faunistiques moyens correspondent quant à eux aux zones où au moins une espèce d’intérêt patrimonial a été observée. Deux zones sont concernées :

Le secteur où le Collier de corail (Aricia agestis) avait été observé en 2010 et reste potentiel, qui correspond au talus situé à l’Est du site, entre l’écluse et la pointe Nord de l’ile.

La zone de présence des 2 nids d’Hirondelle de fenêtres qui ne peuvent être détruits durant la période de nidification (i.e. d’avril à octobre).

4.2.4 SYNTHESE DES ENJEUX ECOLOGIQUES

4.2.4.1 Secteurs à enjeux moyens

Les secteurs d’enjeux moyens correspondent aux secteurs où des espèces floristiques ou faunistiques d’intérêt patrimonial sont présentes de manière avéré ou potentielle, à savoir :

La végétation subaquatique à Sagittaire et Rubanier,

Les stations d’Œillet prolifère et de Potentille argentée,

La zone de présence potentielle du Collier de corail.

Un enjeu moyen a également été attribué aux localisations des nids d’Hirondelle de fenêtre. L’espèce, bien que non patrimoniale dans la région, est protégée au titre de l’arrêté du 29 octobre 2009.

Cette protection concerne également les nids et, contrairement aux autres espèces rencontrées sur le site (Rougequeue noir notamment), l’Hirondelle de fenêtre reste fidèle à son site de nidification d’une année sur l’autre.

4.2.4.2 Secteurs à enjeux faibles

Les enjeux faibles s’appliquent aux secteurs ouverts en raison de la présence de friches mésophiles plus diversifiées que les pelouses et espaces verts, et accueillant une certaine diversité d’espèces faunistiques communes.

4.2.4.3 Secteurs à enjeux très faibles

Les enjeux très faibles correspondent aux zones fortement artificialisées et aux espaces verts intensivement entretenus, où la diversité est faible et les espèces observées, tant faunistiques que floristiques, n’ont pas de statut de protection, et ne sont pas d’intérêt patrimonial.


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Thématiques Enjeux

Contexte écologique et rôle dans la Trame Verte et Bleue

- Aucune zone naturelle d’intérêt reconnu n’est concernée par le projet ni ne s’étend à moins de 2000 m de celui-ci.

- Le site Natura 2000 la plus proche se situe à plus de 3000 mètres du site d’étude.

- L’Ile Folien se situe néanmoins sur l’Escaut, identifié comme corridor biologique d’importance régionale, et entre les deux cœurs de nature de la TVB de la CAVM que sont l’étang du Vignoble et les marais de l’Epaix.

Le projet ne devra pas entraver le fonctionnement écologique du corridor de l’Escaut, mais devra au contraire participer à sa valorisation.

Flore et habitats naturels

- Site très artificialisé, ne comportant aucun habitat d’intérêt phytocoenotique ou d’intérêt communautaire.

- Aucune espèce végétale protégée au niveau national, régional ou figurant aux annexes de la Directive Habitats 92/43 n’a été observée dans le périmètre d’étude.

- Deux espèces patrimoniales observées, la Potentille argentée (Potentilla argentea) et l’Œillet prolifère (Petrorhagia prolifera) -patrimoniaux car déterminants de ZNIEFF-.

- Présence sur le site de 7 espèces exotiques envahissantes, dont : Renouée du Japon (Fallopia japonica), Buddléia (Buddleya davidii), Séneçon du Cap (Senecio inaequidens), Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia).

L’enjeu pour le projet est de conserver autant que possible les espèces patrimoniales et de gérer correctement les espèces exotiques envahissantes en évitant leur dissémination.

Entomofaune

- La richesse et la diversité spécifiques sont globalement faibles, aucune des espèces observées n’est protégée, patrimoniale ou inscrite à la liste des espèces d’intérêt communautaire de la Directive européenne « Habitats »

- Une espèce d’intérêt patrimonial au niveau régional (déterminante de ZNIEFF) observée en 2010 n’a pas été observée en 2015 mais reste potentielle, le Collier de corail

- Les herbiers aquatiques à Sagittaire et à Rubanier simple sont susceptibles d’accueillir des espèces d’odonates patrimoniales.

Le projet devra préserver autant que possible la zone susceptible d’accueillir le Collier de corail.

Batrachofaune et herpétofaune - Les enjeux concernant la batrachofaune et l’herpétofaune sont considérés comme très faibles sur l’ensemble du secteur.

Avifaune

- Les enjeux avifaunistiques apparaissent globalement faibles en ce qui concerne le périmètre d’étude (espèces communes, habitats artificialisés peu favorables à l’accueil d’une diversité aviaire importante).

- Seul le secteur où l’Hirondelle de fenêtre niche apparaît sensible, l’espèce (non patrimoniale mais néanmoins protégée) restant généralement fidèle à son site de nidification d’une année sur l’autre

Mammalofaune - Les enjeux concernant les mammifères sont globalement faibles sur l’ensemble du secteur étudié.

- Le site constitue toutefois une zone de chasse et de déplacement pour 2 espèces de chiroptères


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4.3 SANTE

4.3.1 QUALITE DE L’AIR (SOURCE : ATMO NORD-PAS-DE-CALAIS)

Le cadre législatif est fixé par la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30/12/96, qui a affirmé le droit pour chacun de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé, et la nécessité de surveiller l’évolution de la qualité de l’air sur l’ensemble du territoire national.

4.3.1.1 Rappel : références réglementaires

TEXTES EUROPEENS

Directive 96/62/CE du Conseil, du 27 septembre 1996, concernant l'évaluation et la gestion de la qualité de l'air ambiant. Directive 1999/30/CE du Conseil, du 22 avril 1999, relative à la fixation de valeurs limites pour l'anhydride sulfureux, le dioxyde d'azote et les oxydes d'azote, les particules et le plomb dans l'air ambiant. Directive 2000/69/CE du Parlement européen et du Conseil, du 16 novembre 2000, concernant les valeurs limites pour le benzène et le monoxyde de carbone dans l'air ambiant. Directive 2002/3/CE du Parlement européen et du Conseil, du 12 février 2002, relative à l'ozone dans l'air ambiant.

TEXTES NATIONAUX

Loi n° 96-1236 du 30/12/96 sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie (Abrogé et codifié par l'ordonnance n° 2000-914 du 18 septembre 2000 (JO du 21 septembre 2000).

Les décrets d’applications de cette loi ont également été abrogés et codifiés par l'article 4 du décret n° 2007-397 du 22 mars 2007 (JO n° 70 du 23 mars 2007) relatif à la partie réglementaire du code de l’Environnement.

Le Chapitre 1, Titre II « Air et Atmosphère », livre II « milieux physiques » du code de l’environnement est désormais consacré à la surveillance de la qualité de l’air et information du public.

A titre indicatif les deux premières sections de ce domaine sont les suivantes :

- Section 1 Surveillance de la qualité de l'air (Articles R221-1 à R221-3) ;

- Section 2 Information sur la qualité de l'air (Articles R221-4 à R221-8).

Décret nº 2007-1479 du 12 octobre 2007, qui modifie les articles relatifs à la qualité de l’air.

RECOMMANDATIONS DE L’O.M.S.

A titre informatif, le Bureau européen de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a élaboré en 1984, avec l’aide de spécialistes, des recommandations sur la qualité de l’air.

Le tableau suivant regroupe les différents seuils recommandés pour divers polluants (données 1999 – Source : Guidelines for Air Quality, WHO, Geneva 2000). Données mises à jour en 2005 pour les polluants poussières, ozone, dioxyde d’azote et dioxyde de soufre :

Seuils Sur ¼ h Sur ½ h Sur 1 h Sur 8 h Sur 24 h Sur

l’année

Poussières (µg/m3) - - 125 50

Dioxyde de soufre SO2

(µg/m3) 500 350 - 125 50

Dioxyde d'azote NO2

(µg/m3) 200 - 150 40

Ozone O3 (µg/m3) 150 à 200 100 à 120 - -

Monoxyde de carbone CO (mg/m3)

100 60 30 10 - -

Plomb Pb (µg/m3) - - - 0.5 à 1

Toluène (µg/m3) - - 1000 -

Qualité de l’air : seuils recommandés par l’OMS

(Source : Atmo Nord-Pas-de-Calais)

http://eur-lex.europa.eu/smartapi/cgi/sga_doc?smartapi!celexplus!prod!DocNumber&lg=fr&type_doc=Directive&an_doc=1996&nu_doc=62





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VALEURS REGLEMENTAIRES

La législation française fixe des moyennes annuelles, journalières et horaires à ne pas dépasser.

POLLUANT NORMES EN ΜG/M3 (SAUF POUR CO) VALEURS

LIMITES ET OBJECTIFS DE QUALITE POUR L'ANNEE

2009

PROCEDURE D’ALERTE

NIVEAU

D'INFORMATION

EN ΜG/M3

(MOYENNE

HORAIRE)

NIVEAU

D'ALERTE

EN ΜG/M3

(MOYENNE

HORAIRE)

Dioxyde de souffre (SO2)

Moyenne annuelle : 50 (objectif de qualité)

Moyenne journalière : 125 (moins de 3 jours par an)

Moyenne horaire : 350 (moins de 24 heures par an)

300 500 (a)

Dioxyde d’azote (NO2)


42 (valeur limite) Moyenne horaire : 210 (- de 18 heures/an)

200 (- de 175 heures/an)

200 400 ou 200

(c)

Ozone (O3) Moyenne sur 8 heures : 120 (objectif de

qualité ; également valeur cible, - de 25 jours en moyenne sur 3 ans)

180

Seuil 240 (a)

Seuil 300 (a)

Seuil 360

Particules PM10


40 (valeur limite)

Moyenne journalière : 50 (valeur limite, - de 35 jours/an)

80 (b) 125 (b)

POLLUANT NORMES EN ΜG/M3 (SAUF POUR CO) VALEURS

LIMITES ET OBJECTIFS DE QUALITE POUR L'ANNEE

2009

PROCEDURE D’ALERTE

NIVEAU

D'INFORMATION

EN ΜG/M3

(MOYENNE

HORAIRE)

NIVEAU

D'ALERTE

EN ΜG/M3

(MOYENNE

HORAIRE)

Oxyde de carbone (CO)

Moyenne glissante sur 8 heures :

10 mg/m3 (valeur limite) / /

Composés organiques volatils (COV) : Benzène, toluène, xylènes

Moyenne annuelle pour le benzène:

2 (objectif de qualité)

6 (valeur limite)

/ /

(a) : Pendant 3 heures consécutives

(b) : Seuil admis par le Conseil Supérieur d'Hygiène Public de France (CSHPF), moyenne glissante sur 24 heures

(c) : Si la procédure d'information a été déclenchée la veille ou le jour même, et que les prévisions font craindre un nouveau déclenchement pour le lendemain

Valeurs réglementaires (Source : Atmo Nord-Pas-de-Calais - 2015)

SEUILS D’ALERTE

Afin de limiter l’exposition des personnes en cas d’épisode de pollution, une procédure d’information du public a été mise en place. Dans la région Nord-Pas-de-Calais, une astreinte est effective toute l’année dans les réseaux depuis 1997.


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Les alertes concernent le dioxyde de soufre, le dioxyde d'azote, l'ozone et les poussières en suspension.

Les niveaux sont fixés par le Décret n°2003-1085 du 12 novembre 2003 modifiant le décret n°98-360 du 6 mai 1998. Au niveau régional, ce décret est repris par l'arrêté du 26 mai 1997 modifié les 24 novembre 1998, 14 septembre 2000, 16 mai 2002 et 17 juin 2004.

Le tableau suivant présente la synthèse des différents niveaux en µg/m3, en moyenne horaire pour le dioxyde de soufre, le dioxyde d'azote et l'ozone, et en moyenne glissante sur 24 heures pour les poussières en suspension :

OZONE (O3) DIOXYDE D’AZOTE

(NO2) DIOXYDE DE

SOUFRE (SO2) POUSSIERES EN

SUSPENSION (PM10)

Niveau d’information

180 200 300 80b

Niveau d’alerte

Seuil 1 : 240a

Seuil 2 : 300a

Seuil 3 : 360

400 ou 200c 500a 125b

a : trois heures consécutives

b : seuil admis par le CSHPF (Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France)

c : si la procédure d'information a été déclenchée la veille ou le jour même et que les prévisions font craindre un nouveau déclenchement pour le lendemain.

Qualité de l’air : niveaux d’information et d’alerte (59/62) - 2015


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4.3.1.2 Origines et effets des principaux polluants sur la santé

Le monoxyde et dioxyde d’azote (No et NO2) : provenant principalement des transports (gaz d'échappement des véhicules), des industries (production d'engrais, d'acide nitrique, etc) et de la combustion à partir du fuel et du charbon ;

L’ozone (O3) : polluant secondaire formé sous l'action du rayonnement solaire sur les polluants primaires issus du trafic automobile. Cette pollution est également appelée pollution photochimique ;

Le dioxyde de soufre (SO2) : il provient essentiellement de la combustion de combustibles fossiles contenant de soufre, principalement d’installations de combustion.

Les poussières en suspension (PS) : provenant principalement des chauffages industriels et domestiques, des industries et des transports (diesel). Elles sont parfois accompagnées d'autres substances absorbées (hydrocarbures aromatiques polycycliques notamment) ; Le monoxyde de carbone (CO) uniquement : il provient de la combustion incomplète des combustibles en sortie de pots d’échappement des véhicules ou aux évacuations des moyens de chauffage.

Les composés organiques volatils (COV) : Ils sont représentés par une très large famille issue de l’industrie du pétrole. Ils contiennent essentiellement du carbone et de l’hydrogène, ce qui en fait de bons carburants ainsi que de bons solvants. Ils ont un rôle important dans la chimie de l’ozone puisqu’ils modifient le cycle de formation-destruction de l’ozone et conduisent à l’accumulation de ce composé. Parmi tous les COV, la famille des composés aromatiques présente un intérêt particulier. Son premier représentant, le benzène, est venu remplacer le plomb dans les essences tandis que le toluène, l’éthylbenzène et les xylènes sont utilisés comme solvants des encres d’imprimerie, peintures et vernis. Le benzène possède un caractère cancérigène.

POLLUANT EFFETS SUR LA SANTE EFFETS SUR L'ENVIRONNEMENT

Dioxyde de soufre (SO2) Irritations respiratoires, affections

(toux,….) Pluies acides Dégradation de la

pierre

Dioxyde d'azote (NO2) Irritations et troubles

respiratoires Pluies acides/ Précurseur de

l'ozone

Ozone (O3) Irritations (toux, essoufflements,

larmoiements,…) Effet de serre, baisse des

rendements agricoles

Poussières en Suspension PM10

Altération de la fonction pulmonaire. Certaines peuvent

être mutagènes ou cancérigènes Noircissement des bâtiments

Monoxyde de carbone (CO) Intoxication mortelle lors

d'exposition prolongée avec des concentrations élevées

Transformation en CO2 : effet de serre, précurseur de l'ozone

Composés Organiques Volatils (COV)

Variables selon les composés (gêne olfactive, effets

cancérigènes,…) Précurseurs de l'ozone

Effets sur la santé et sur

l'environnement de certains polluants (Source : ATMO Nord - Pas-de-Calais, 2004)

4.3.1.3 Principales causes de dégradation de la qualité de l’air

LES EMISSIONS D’ORIGINE AUTOMOBILE

Concernant la pollution atmosphérique générée par le trafic routier, les polluants concernés sont :

Le monoxyde de carbone (CO) ; Le benzène ; Le dioxyde d’azote (NO2) ; les composés organiques volatiles (COV) ; Les particules PM10 ; Le dioxyde de soufre (SO2) ;


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117

Le dioxyde de soufre (SO2) ;

Selon une étude menée pour un parc de 1460 véhicules, à l'occasion de la mise en place d'un Plan de Déplacements d'Entreprise (PDE) à la société ST Microélectronics de Grenoble : "Les plans de mobilité en France : état des lieux, évaluation environnementale et élaboration de recommandations", TFE, ENTPE, 2003, les émissions par voiture peuvent être évaluées comme suit :

Substance polluante Emission par voiture (g/km)

CO2 214,7

CO 5,26

COV 0,73

NOx 0,94

Particules 0,09

Sous l’action photochimique des rayonnements solaires, les NOx et COV peuvent former de l’ozone O3. Ce polluant secondaire est donc également à retenir pour l’étude.

LES EMISSIONS INDUSTRIELLES

On retrouve plusieurs sites industriels autour du site d’étude.

A Valenciennes, l’entreprise MAGNESITA Refractories SCS, de fabrication de produits réfractaires, a les émissions suivantes dans l’air :

POLLUANT UNITE 2009 2010 2011 2012 2013

CO2 Total (CO2 d'origine biomasse et non biomasse) t/an 12 400 14 900 15 400 14 800 14 900

Zinc et ses composés (Zn) kg/an n.d. n.d. n.d. n.d. 203

Emissions dans l’air de MAGNESITA Refractories SCS– Source : IREP 2015

L’entreprise PEUGEOT CITROEN AUTOMOBILES SA VALENCIENNES, de fabrication d’autres équipements automobiles, émets également des polluants à Valenciennes :

POLLUANT UNITE 2009 2010 2011 2012 2013

Chlorofluorocarbures (CFC) kg/an n.d. n.d. 4,2 n.d. n.d.

Hydrochlorofluorocarbures (HCFC) kg/an 88 9,5 188 28 8,8

Hydroflurocarbures (HFC) t/an n.d. n.d. n.d. 115. n.d.

Emissions dans l’air de PEUGEOT CITROEN AUTOMOBILES SA VALENCIENNES – Source : IREP 2015

L’entreprise SKF AEROENGINE FRANCE, de fabrication d’autres équipements automobiles, émets également des polluants à Valenciennes :

POLLUANT UNITE 2009 2010 2011 2012 2013

Dichlorométhane (DCM - chlorure de méthylène) kg/an

15 400 20 300 20 400 29 100 12 600

Emissions dans l’air de SKF AEROENGINE FRANCE– Source : IREP 2015


S.A.S. Ile Folien

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A Onnaing, l’usine Toyota, de construction de véhicules automobiles, est présente. Elle présente les émissions suivantes de polluants dans l’air :

POLLUANT UNITE 2009 2010 2011 2012 2013

Acide cyanhydrique (HCN) kg/an n.d. 542 377 377 n.d.

Chlore et composés inorganiques (HCl) kg/an 19 000 n.d. n.d. n.d. n.d.

CO2 Total (CO2 d'origine biomasse et non biomasse) t/an 18 300 18 500 11 900 22 000 16 300

Composés organiques volatils non méthaniques (COVNM) kg/an

354 000

325 000

297 000

346 000

332 000

Emissions dans l’air de Toyota Motor Manufacturing France – Source : IREP 2015

L’UIOM de Saint-Saulve, qui réalise le traitement et l’élimination de déchets non dangereux, présente les émissions suivantes de polluants dans l’air :

POLLUANT UNITE 2009 2010 2011 2012 2013

Ammoniac (NH3) kg/an n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Cadmium et ses composés (Cd) kg/an n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Chlore kg/an n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Chrome et ses composés (Cr) kg/an n.d. n.d. n.d. 932 n.d.

CO2 Total (CO2 d'origine biomasse et non biomasse)

t/an 114 000

116 000

115 000

113 000

113 000

CO2 Total d'origine biomasse uniquement t/an 64 900 65 900 65 600 64 400 64 400

Cobalt et ses composés (Co) kg/an n.d. n.d. 7,1 n.d. n.d.

Cuivre et ses composés (Cu) kg/an n.d. n.d. 249 n.d. n.d.

Dioxines et furanes (PCDD + PCDF) (exprimés en iTeq)

g/an n.d. 2,4 n.d. n.d. n.d.

Fluor et ses composés (F) kg/an n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

POLLUANT UNITE 2009 2010 2011 2012 2013

Mercure et ses composés (Hg) kg/an n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Nickel et ses composés (Ni) kg/an n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Oxydes d'azote (NOx - NO + NO2) (en eq. NO2) kg/an 109 000

112 000

104 000

128 000

121 000

Plomb et ses composés (Pb) kg/an n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Thallium et ses composés kg/an 6,8 0,87 4,2 27 n.d.

Vanadium et ses composés kg/an 6,7 0,68 3,4 3,5 n.d.

Emissions dans l’air de l’UIOM Saint-Saulve – Source : IREP 2015

L’usine Vallourec Tubes France, aciérie de Saint-Saulve, émet également des polluants dans l’air :

POLLUANT UNITE 2009 2010 2011 2012 2013

Antimoine et ses composés (Sb) kg/an 45 111 141 91 29

Arsenic et ses composés (As) kg/an 45 n.d. n.d. n.d. n.d.

Cadmium et ses composés (Cd) kg/an 14 12 n.d. n.d. n.d.

Chrome et ses composés (Cr) kg/an 694 143 n.d. n.d. n.d.

CO2 Total (CO2 d'origine biomasse et non biomasse) t/an 53 600

63 000

64 200

56 400

49 100

Cobalt et ses composés (Co) kg/an 15 16 32 15 n.d.

Composés organiques volatils non méthaniques (COVNM)

kg/an n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Cuivre et ses composés (Cu) kg/an 242 n.d. n.d. n.d. n.d.

Dioxines et furanes (PCDD + PCDF) (exprimés en iTeq)

g/an n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Manganèse et ses composés (Mn) kg/an 3 500 944 415 359 1 870


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

119

POLLUANT UNITE 2009 2010 2011 2012 2013

Mercure et ses composés (Hg) kg/an 36 32 62 34 11

Nickel et ses composés (Ni) kg/an 229 65 63 n.d. n.d.

Plomb et ses composés (Pb) kg/an 299 n.d. n.d. n.d. n.d.

Thallium et ses composés kg/an n.d. 35 12 15 n.d.

Vanadium et ses composés kg/an n.d. 17 56 24 n.d.

Zinc et ses composés (Zn) kg/an 12 700

2 190 3 940 3 110 807

Emissions dans l’air de Vallourec Saint-Saulve – Source : IREP 2015

La deuxième fiche pour Vallourec, fabrication de tubes, tuyaux, profilés creux et accessoires correspondants en acier, fait état des émissions dans l’air suivantes :

POLLUANT UNITE 2009 2010 2011 2012 2013

Chrome et ses composés (Cr) kg/an n.d. 357 869 561 1 070

CO2 Total (CO2 d'origine biomasse et non biomasse) t/an 36 400

45 000

57 600

50 300

44 300

Cobalt et ses composés (Co) kg/an n.d. 9,7 7,8 6,3 n.d.

Composés organiques volatils non méthaniques (COVNM)

kg/an n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Cuivre et ses composés (Cu) kg/an n.d. 121 n.d. 113 122

Manganèse et ses composés (Mn) kg/an n.d. 519 269 230 243

Nickel et ses composés (Ni) kg/an n.d. n.d. n.d. n.d. 172

Zinc et ses composés (Zn) kg/an n.d. 212 n.d. n.d. n.d.

Emissions dans l’air de Vallourec Saint-Saulve – Source : IREP 2015

4.3.1.4 Réseau de suivi de la qualité de l’air

Le réseau de la qualité de l'air ATMO Nord-Pas-de-Calais a pour principales missions de mesurer la pollution atmosphérique autour des agglomérations de la région Nord-Pas-de-Calais, et d'agir en vue de l'amélioration de la qualité de l'air dans ces secteurs.

Les capteurs proches du site d'étude sont les suivants :

Escautpont ;

Valenciennes Acacias ;

Valenciennes Wallon.

Les stations de Valenciennes Acacias, Valenciennes Wallon et Escautpont sont retenues pour caractériser au mieux la qualité de l’air ambiant à proximité de l’ile Folien, en raison de leur proximité et de leur surveillance régulière au long de l’année.

Pour l'ensemble des polluants cités, en particulier les particules fines dues à la combustion du carburant, un périmètre d'étude de 2000 mètres est jugé pertinent. En effet, des études récentes montrent une décroissance rapide des concentrations en particules autour des axes routiers (40 à 80 mètres à peine, de part et d'autre de l'axe). On retiendra donc cette valeur pour l'identification des populations sensibles autour du site d'étude.

Ci-dessous figure un récapitulatif des polluants retenus pour l'évaluation des risques sanitaires :

le dioxyde de soufre (SO2) ;

les oxydes d'azote (NOx) ;

l’ozone (O3) ;

les particules en suspension (PM) ;

les composés organiques volatiles (COV) ;

les métaux lourds.


S.A.S. Ile Folien

120 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

4.3.1.5 Identification des populations cibles

Les populations sensibles sont :

• Les nouveau-nés et enfants en bas âge (maternités, crèches),

• Les jeunes enfants (écoles maternelles et primaires),

• Les personnes âgées (maisons de retraite),

• Les personnes malades (hôpitaux).

De nombreuses structures de populations « sensibles » sont situées dans un rayon de 2000 métres autour du site d’étude.

Type de structure Nom Distance par rapport

au site (en mètre)

Maternité Maternité Monaco > 800

Crèche / Halte-garderie La Petite Halte > 900

Crèche / Halte-garderie Structure Multi Accueil Les

Bisounours > 1200

Crèche / Halte-garderie Val Câlins > 800

Crèche / Halte-garderie Ribambelle, Farandole et Serpentins > 1200

Structures multi-accueil Val frimousse : Halte-garderie > 100

Structures multi-accueil Pirouette > 600

Structures multi-accueil Babichou > 1200

Structures multi-accueil Comptines > 1600

Maison de quartier Maison de quartier beaujardin et lieu

de vie l’oiseau bleu > 100

Maison de quartier Maison de quartier du Centre-Ville > 1200

Maison de quartier Espace Louis Duvant > 1300

Maison de quartier Maison de quartier Saint-Waast > 1600

Espace Jeunesse Famille Espace Jeunesse Famille > 1400

Hôpitaux / Cliniques Polyclinique Vauban > 400

Hôpitaux / Cliniques Hôpital du Hainaut > 800


au site (en mètre)

Hôpitaux / Cliniques Centre Hospitalier de Valenciennes > 1200

Hôpitaux / Cliniques Polyclinique du Parc > 2000

Maison de retraite EHPAD Résidence La Rhônelle > 500

Maison de retraite EHPAD Notre-Dame de la Treille > 600

Maison de retraite Maison Communautaire

des Canonniers > 700

Maison de retraite Foyer Logement

Fondation Les Chartriers > 700

Maison de retraite EHPAD USLD Résidence Val d'Escaut > 800

Maison de retraite Maison Communautaire Desandrouin > 1200

Maison de retraite Foyer Logement

Fondation Louis Duvant > 1800

Primaire/maternelle Jean Moulin > 100

Primaire/maternelle Anna Foucart > 200

Primaire/maternelle Cariot > 600

Primaire/maternelle Froissart > 600

Primaire/maternelle Sainte Marie > 600

Primaire/maternelle Les Acacias > 700

Primaire/maternelle Bertrand Tavernier > 800

Primaire/maternelle Saint Vincent de Paul > 800

Primaire/maternelle Charles de Gaulle > 900

Primaire/maternelle Gambetta > 1000

Primaire/maternelle Jean Jaurès > 1000

Primaire/maternelle Gilliard-Voltaire > 1000

Primaire/maternelle Sacré coeur > 1000

Primaire/maternelle Mathieu de Quinvigny > 1100

Primaire/maternelle Plaine de Mons > 1300


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

121


au site (en mètre)

Primaire/maternelle Saint Jean Baptiste de la Salle > 1300

Primaire/maternelle Gallieni > 1300

Primaire/maternelle Germaine Coty > 1500

Primaire/maternelle Marie-Immaculée > 1500

Primaire/maternelle Du Mont d’Anzin > 1600

Primaire/maternelle Henri Lemaitre > 1600

Primaire/maternelle Siméon Cuveillier > 1700

Primaire/maternelle Huisman > 1700

Primaire/maternelle Siméon Cuveillier > 1700

Primaire/maternelle Notre-Dame > 1700

Primaire/maternelle Jean Bonmarché > 1800

Primaire/maternelle Jean Baptiste Carpeaux > 1800

Primaire/maternelle Jean Mineur > 1900

Collège/Lycée De l’Escaut > 100

Collège/Lycée Henri Wallon > 500

Collège/Lycée Jean Baptiste Carpeaux > 600

Collège/Lycée Sainte-Marie > 600

Collège/Lycée Du Hainaut > 800

Collège/Lycée Charles Eisen > 900

Collège/Lycée Jules Ferry > 1 000

Collège/Lycée La Sagesse > 1 100

Collège/Lycée Notre-Dame > 1 200

Collège/Lycée Saint-Jean-Baptiste de La Salle > 1 200

Collège/Lycée Watteau > 1 300

Collège/Lycée Dampierre > 1700


au site (en mètre)

Collège/Lycée Pierre Joseph Fontaine > 1800

Structures jugées « sensibles » - juin 2015


S.A.S. Ile Folien

122 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

4.3.1.6 Résultats et interprétation des mesures de la qualité de l’air

Les tableaux de valeurs résumant les données ATMO Nord-Pas-de-Calais relatives à la qualité de l'air à proximité de Valenciennes, de l’année 2007 à 2011, figurent ci-après.

LE DIOXYDE DE SOUFFRE (SO2)

Station Année Moyenne annuelle

(en µg/m3)

Nombre d’heure du dépassement du seuil

d’information

Nombre d’heure de dépassement

du niveau d’alerte

Escautpont 2007 - - -

Escautpont 2008 - - -

Escautpont 2009 3 0 0



Les valeurs mesurées pour le dioxyde de soufre se situent en-dessous de l’objectif de qualité 2009, qui est de 50 µg/m3.

Elles sont également nettement inférieures à la valeur limite pour la protection de la santé humaine (350 µg/m3). Il n’y a donc pas de risque sanitaire lié au dioxyde de soufre en l’état actuel.

LE DIOXYDE D’AZOTE (NO2)

La station de Valenciennes Wallon apparait la plus appropriée par ce type d’émission :

Station Année Moyenne annuelle

(en µg/m3)

Nombre de dépassements du

seuil d’information


seuil d’alerte

Va. Wallon 2007 41 4 0

Va. Wallon 2008 36 7 0

Va. Wallon 2009 35 0 0

Va. Wallon 2010 37 0 0

Va. Wallon 2011 35 1 0

Les valeurs mesurées pour le dioxyde d’azote se situent légèrement en-dessous de l’objectif de qualité, qui est de 40 µg/m3. Comme pour le dioxyde de soufre, les valeurs mesurées restent très largement inférieures à la valeur limite pour la protection de la santé humaine (200 µg/m3). Quelques dépassements du seuil d’information ont été constatées en 2007, 2008 et 2011. Il n’y a pas de risque sanitaire lié au dioxyde d’azote en l’état actuel.


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

123

L’OZONE (O3)

La station de Valenciennes Acacias apparait la plus appropriée par ce type d’émission :

Station Année


seuil d'information et de recommandation)

Nombre de

dépassements du

2ème seuil d'alerte

Nombre de

dépassements du

3ème seuil d'alerte (en jours)

Val. Acacias 2007 5 0 0

Val. Acacias 2008 0 0 0

Val. Acacias 2009 - - -



En 2010, il n’y a plus de moyenne annuelle pour l’objectif de qualité concernant l’ozone. Mais en termes de moyennes horaires, à partir du 1er janvier, il faut que l’AOT40 (c’est la somme des différences entre les concentrations horaires en ozone supérieures à 80 μg/m3 et 80 μg/m3 (soit 40 ppb), uniquement sur les valeurs horaires mesurées de 8h à 20h de mai à juillet) ne dépasse pas les 18000 µg/m3/an en moyenne sur 5 années. C’est une valeur établie pour la protection de la végétation.

Il n’y a que 5 jours de dépassements du seuil d’information et de recommandations dans le centre urbain de Valenciennes.

LES PARTICULES FINES EN SUSPENSION (PM2,5 ET 10)

Station Année

Moyenne annuelle

(en µg/m3)



Nombre de dépassement du

seuil d’alerte

PM2,5 PM10

Va. Acacias 2007 - 29 99 0

Va. Acacias 2008 - 27 77 0

Va. Acacias 2009 - 29 91 0

Va. Acacias 2010 - 25 60 0

Va. Acacias 2011 20 26 45 0

Station Année

Moyenne annuelle

(en µg/m3)



Nombre de dépassement du

seuil d’alerte

PM2,5 PM10

Va. Wallon 2007 17 37 404 30

Va. Wallon 2008 23 31 129 15

Va. Wallon 2009 25 30 99 0

Va. Wallon 2010 22 25 40 0

Va. Wallon 2011 24 25 86 0

Le seuil d’information aux particules fines a été franchi de très nombreuses fois (404 fois et 129 fois en 2007 et 2008 et 86 fois en 2011 à Valenciennes Wallon).


S.A.S. Ile Folien

124 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

LES METAUX LOURDS

(moyennes annuelles relevées à Valenciennes Acacias)

En 2008

En 2009

En 2010

En 2011

Objectif de qualité

Plomb (en ng/m3) 23,2 21,0 11,3 11,7 250*

Arsenic (en ng/m3) 0,8 0,8 0,6 0,6 6*

Cadmium (en ng/m3) 0,5 0,5 0,3 0,4 5*

Nickel (en ng/m3) 3,9 4,3 2,6 3,9 20*

*(Valeur cible applicable à partir du 31/12/2012)

Les moyennes annuelles concernant les métaux lourds au niveau de la station de Valenciennes Acacias sont inférieures aux objectifs de qualité d’air.

LE MONOXYDE DE CARBONE, LE BENZENE ET LE BENZO(A)PYRENE B(A)P

Station Année

CO Benzène Benzo(a)pyrène

B(a)P

Moyenne annuelle

(en µg/m3)

Val. Wallon 2007 0,5 1,6 -

Val. Wallon 2008 0,4 1,1 -

Val. Wallon 2009 0,3 1,1 0,2

Val. Wallon 2010 0,3 1,2 0,3

Val. Wallon 2011 0,3 1,4 0,2

Les relevés d’air concernant le benzène (COV) montrent des moyennes annuelles en dessous des objectifs de qualité de l’air placés en 2010 (2µg/m3 pour le benzène en 2010).

De plus le maximum journalier de la moyenne sur 8 heures glissantes de monoxyde de carbone (CO) en mg/m3 a été de 5,2 en 2007. La valeur limite qui est de 10 mg/m3 a été respectée.

Synthèse des enjeux liés à la qualité de l’air

Le Nord-Pas-de-Calais et l’arrondissement de Valenciennes ont une qualité de l’air qui apparait globalement dégradée, notamment vis-à-vis des particules fines (PM10).

Environ 66 établissements accueillent des populations sensibles dans un rayon de 2 km.

Dans le cadre du projet de l’ile Folien, il convient d’avoir une vigilance particulière sur les émissions de particules fines engendrées par le développement de la mobilité de nouveaux habitants et des activités de commerces sur ces populations sensibles, en limitant l’usage individuel de la voiture.


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

125

4.3.2 AMBIANCE SONORE

Les éléments complets et relatifs aux campagnes de mesures acoustiques réalisées par Acoustique & Conseil figurent en Annexes – Annexe 2. Ne sont ici repris que les éléments principaux afin de caractériser les niveaux sonores rencontrées sur et au droit du site d’étude afin d’assurer une intégration harmonieuse du projet Ile Folien dans son environnement.

(Sources : Campagnes de mesures acoustiques – Acoustique & Conseil – 2009 & 2012)

4.3.2.1 Généralités

Dans le cadre de l’opération d’aménagement, la SAS Ile Folien a souhaité s’adjoindre les compétences d’un bureau d’études spécialisé en acoustique afin de déterminer les enjeux & contraintes liés aux niveaux sonores existants aux abords du site d’étude.

Afin de connaître l’évolution du niveau sonore au cours de la journée et de la nuit, deux points de mesures de 24 h ont été réalisés pour caractériser chacune des ambiances. En parallèle, trois points de mesure de courte durée ont fait l’objet de relevés en période diurne. L’incidence du trafic ferroviaire et fluvial a également été prise en considération.

L’état initial présente ainsi les résultats de deux campagnes de mesures menées en juillet 2009 puis février 2012.

NB : La campagne de février 2012 a été réalisée pour mettre à jour les résultats initiaux compte tenu du trafic ferroviaire (FRET notamment) qui s’est intensifié en périodes diurne et nocturne ces dernières années.

Échelle du bruit :

0 dB = seuil d’audibilité

90 dB = seuil de danger

130 dB = seuil de douleur


S.A.S. Ile Folien

126 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

4.3.2.2 Localisation des points de mesures et qualification des bruits

Les plans et photos suivants présentent l’implantation des cinq points de mesures sur le site d’étude ainsi que leur justification comme point de réception :

Plan de situation des points de mesures

4.3.2.3 Conclusion des mesures de la campagne de 2009

Le tableau ci-dessous présente en dB(A)* les résultats des mesures de bruit résiduel* réalisées aux différents points pour les indicateurs LAeq* et les indices fractiles* L90*, L50* et L10*.

POINT PERIODE DATES / HEURES NIVEAU SONORE GLOBAL - DB(A)

LAEQ L10 L50 L90

Point 1

diurne Le 15 juillet 2009 de 14h00 à 22h00 57 59 54 47

nocturne Du 15 au 16 juillet 2009 de 22h00 à 7h00 50 53 44 38


Point 2


nocturne Du 15 au 16 juillet 2009 de 22h00 à 7h00 54 54 41 38


Point 3 diurne Le 15 juillet 2009 de 15h24 à 16h00 52 54 50 48

Le 16 juillet 2009 de 11h55 à 12h30 51 54 46 44


Le 16 juillet 2009 de 12h30 à 12h50 63 65 60 57


Les niveaux sonores relevés caractérisent une ambiance sonore urbaine et sont essentiellement dus à :

Point n°1 : au trafic routier sur l’avenue de Dunkerque ;

Point n°2 : au trafic SNCF* et aux passages de péniches (écluse) ;

Point n°3 : au trafic SNCF et aux péniches ;

Point n°4 : au trafic routier et tramway ;

Point n°5 : au trafic routier, tramway et SNCF.


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

127

4.3.2.4 Conclusion des mesures de la campagne de 2012

Le tableau ci-dessous présente en dB(A)* les résultats des mesures de bruit résiduel* réalisées aux différents points pour les indicateurs LAeq* et les indices fractiles* L90*, L50* et L10*.

POINT PERIODE DATES / HEURES NIVEAU SONORE GLOBAL - DB(A)

LAEQ L10 L50 L90

Point 1

diurne Le 16 février 2012 de 9h30 à 22h00 et le

17 février 2012 de 07h00 à 09h30 58 60 55 50

nocturne Du 16 au 17 février 2012 de 22h00 à 07h00 50 53 45 40

Point 2 diurne

16 février 2012 de 9h30 à 22h00 et le 17 février 2012 de 07h00 à 09h30

59 61 54 49

nocturne Du 16 au 17 février 2012 de 22h00 à 07h00 54 52 46 44

Point 3 diurne Le 16 février 2012 de 14h10 à 14h40 54 56 52 49



4.3.2.5 Comparaison des deux campagnes de mesures

Les tableaux comparatifs des résultats des deux campagnes de mesures réalisées figurent en Annexes – Annexe 2.

Les écarts observés sur le niveau sonore LAeq ne sont pas significatifs (inférieur à 3 db[A] excepté au point n°1 ou une baisse de 5 dB(A)* a été relevée par rapport à la mesure initiale.

Synthèse des enjeux liés à l’ambiance sonore

Les niveaux sonores relevés au travers des deux campagnes de mesures caractérisent ainsi une ambiance sonore urbaine sur ou aux abords de l’ile Folien.


S.A.S. Ile Folien

128 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

4.3.3 RISQUES NATURELS

4.3.3.1 Risques sismiques

La France dispose depuis le 24 octobre 2010 d’une nouvelle réglementation parasismique, entérinée par la parution au Journal Officiel de deux décrets sur le nouveau zonage sismique national et d’un arrêté fixant les règles de construction parasismique à utiliser pour les bâtiments sur le territoire national.

Ces textes permettent l’application de nouvelles règles de construction parasismique telles que les règles Eurocode. Ces nouveaux textes réglementaires sont d’application obligatoire depuis le 1er mai 2011.

Le nouveau classement est réalisé à l’échelle de la commune :

zone 1 : sismicité très faible ;

zone 2 : sismicité faible ;

zone 3 : sismicité modérée ;

zone 4 : sismicité moyenne ;

zone 5 : sismicité forte.

La commune de Valenciennes se situe dans une zone de sismicité modérée (3).

La réglementation s’applique aux nouveaux bâtiments, et aux bâtiments anciens dans des conditions particulières, dans les zones de sismicité 2, 3, 4 et 5.

Il faut se reporter à l’article 4 de l’arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » pour connaître les détails.

Carte des zones sismiques à risque en France


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

129

4.3.3.2 Risques géotechniques ou mouvement de terrain

Un mouvement de terrain est un déplacement plus ou moins brutal du sol ou du sous-sol, il est fonction de la nature et de la disposition des couches géologiques. Il s’inscrit dans le cadre des processus généraux d’érosion mais peut être favorisé, voire provoqué, par certaines activités anthropiques.

La commune de Valenciennes est concernée par les mouvements de terrains et les mouvements de terrains miniers - Effondrements généralisés (sources : Portail de prévention des risques majeurs, Géorisques, DDRM).

Un Plan de Prévention des Risques naturels (PPRn) Mouvement de terrain a été prescrit le 26/03/1996.

Un PPRn Mouvement de terrain – Affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) a été prescrit le 03/05/2007 et approuvé le 21/01/2008. Une première modification du PPR a été approuvée par Arrêté Préfectoral en date du 13 juin 2013. Le site d’étude n’est pas concerné par une servitude liée au zonage réglementaire.

Cinq Plans de Prévention des Risques miniers (PPRm) ont été prescrits le 17/11/2014 et concernent la commune de Valenciennes (PPRm Emissions en surface de gaz de mine, PPRm Mouvements de terrains miniers - Affaissements progressifs, PPRm Mouvements de terrains miniers – Tassements, PPRm Mouvements de terrains miniers - Effondrements localisés, PPRm Mouvements de terrains miniers - Glissements ou mouvements de pente).

Un arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle « Inondations, coulées de boue et mouvements de terrain » a été fait le 29/12/1999, lors de la tempête de 1999 qui a concerné de très nombreuses communes françaises.

LES CARRIERES ET AUTRES CAVITES SOUTERRAINES

Il peut paraître paradoxal de prendre en compte en tant que risque naturel, les carrières souterraines. Cependant, au contraire des puits de mines qui sont régis par le Code Minier, les carrières souterraines, bien que créées par l’homme, dépendent du Code de l’Environnement.

La commune de Valenciennes est concernée par les risques liés aux affaissements miniers. Elle est également sujette à la présence de cavités souterraines non minières (16 cavités souterraines abandonnées sont recensées sur la commune, certaines cavités sont non localisées sur Valenciennes). Aucune cavité souterraine n’est répertoriée sur le site de l’Ile Folien. (sources : BRGM – bdcavite.net, Portail de prévention des risques majeurs, Géorisques, DDRM).

Carte des cavités souterraines de la commune De Valenciennes (Source : BRGM - 2015)


S.A.S. Ile Folien

130 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

LES GLISSEMENTS DE TERRAINS

Ils correspondent à des déplacements par gravité d'un versant instable. De vitesse lente (de quelques mm à quelques dm par an), ils peuvent cependant s'accélérer en phase paroxysmale (jusqu'à quelques mètres par jour) pour aller même jusqu'à la rupture. Ils peuvent intéresser les couches superficielles ou être très profonds (plusieurs dizaines de mètres).

La commune de Valenciennes est concernée par le risque de glissement de terrain et glissement de terrain minier (source : Portail de prévention des risques majeurs, BRGM, Géorisques, DDRM).

Un arrêté pour « Eboulement, glissement et affaissement de terrain » a été pris le 08/01/1996. Par ailleurs, 8 arrêtés ont été pris pour « Inondations et coulée de boue » entre 1999 et 2012.

LE PHENOMENE DE GONFLEMENT/RETRAIT DES ARGILES

Sous l’effet de certaines conditions météorologiques (précipitations insuffisantes, températures et ensoleillement supérieurs à la normale), les horizons superficiels du sous-sol peuvent se dessécher plus ou moins profondément. Sur les formations argileuses, cette dessiccation se traduit par un phénomène de retrait, avec un réseau de fissures parfois très profondes. L’argile perd son eau et se rétracte, ce phénomène peut être accentué par la présence d’arbres à proximité. Lorsque ce phénomène se développe sous le niveau de fondations, la perte de volume du sol support génère des tassements différentiels pouvant entraîner des fissurations au niveau du bâti.

La commune de Valenciennes présente une risque faible vis-à-vis des retraits-gonflements d’argiles (sources : Portail de prévention des risques majeurs, Géorisques, BRGM, DDRM).

Alea retrait-gonflement des argiles

(Source : B.R.G.M.)

Illustration du phénomène de gonflement / retrait des argiles


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

131

4.3.3.3 Inondations

Les inondations peuvent être de plusieurs types : par débordement de cours d’eau, par remontée de nappes, ou par ruissellement.

L’Ile Folien, par définition, est située à proximité de l’Escaut canalisé. Le cours d’eau étant géré par plusieurs écluses, le risque de débordement est limité sur le secteur. Ce risque est d’autant plus limité que le bras de décharge à proximité du site permet la régulation niveaux d’eaux.

Selon la définition du BRGM, on appelle zone « sensible aux remontées de nappes » un secteur dont les caractéristiques d'épaisseur de la zone non saturée, et de l'amplitude du battement de la nappe superficielle, sont telles qu'elles peuvent déterminer une émergence de la nappe au niveau du sol, ou une inondation des sous-sols à quelques mètres sous la surface du sol. Le site d’étude présente une sensibilité certaine vis-à-vis des risques de remontées de nappes alluviales (sources : Portail de prévention des risques majeurs, Géorisques, DDRM).

Extrait de la carte remontée de nappes (Source : B.R.G.M.)

La topographie du site étant très peu marquée, le risque d’inondation par ruissellement est faible.

9 arrêtés de catastrophe naturelle inondations sont recensées à Valenciennes :

- 1 arrêté « Inondations, coulées de boue et mouvements de terrain » en 1999 ;

- 8 arrêtés « Inondations et coulées de boue entre 1999 et 2012 ».

La ville de Valenciennes ne fait pas l’objet d’un Plan de Prévention des Risques d’Inondations (PPRI).

La mise en œuvre de la Directive Inondation vise à fixer un cadre d’évaluation et de gestion des risques d’inondation à l’échelle des districts hydrographiques, tout en priorisant l’intervention de l’État pour les territoires à risques importants d’inondation (TRI).

Le 26 décembre 2012, le préfet coordonnateur de bassin Artois-Picardie a arrêté une liste de onze TRI, dont le Valenciennois, et dont la cartographie a elle été arrêtée le 16 mai 2014.

La cartographie des onze TRI apporte un approfondissement et une harmonisation de la connaissance sur les surfaces inondables et les risques de débordement de cours d’eau (9 TRI) et de submersion marine (2 TRI), pour trois scénarios :

événement fréquent : période de retour comprise entre 10 et 30 ans (c’est à dire que chaque année, l’événement a une chance sur 10 à 30 de se produire, pas que l’événement ne se produira qu’une fois tous les 10 à 30 ans),

événement moyen : période de retour comprise entre 100 et 300 ans,

événement extrême : période de retour supérieure à 1 000 ans.


S.A.S. Ile Folien

132 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

Elle sert ainsi de premier support d’évaluation des conséquences négatives des inondations sur les TRI pour ces trois événements, en vue de la définition d’une stratégie locale de gestion des risques d’inondation.

Carte de synthèse des surfaces inondables – TRI du Valenciennois (Source : DREAL NPDC - 2015)

L’Ile Folien est entourée de l’Escaut qui peut présenter des variations de niveau d’eau. Le site de l’Ile Folien en tant que tel n’est pas concerné par une probabilité de crue par le débordement de l’Escaut canalisé.

4.3.3.4 Risques de foudroiement

La densité de foudroiement indique le nombre de coups de foudre / an / km². Le relevé est effectué à l’aide d’un réseau de stations de détection qui captent les ondes électromagnétiques lors des décharges, les localisent et les comptabilisent.

La densité de foudroiement sur la commune de Valenciennes est de 0,5 coups / km² / an (moyenne nationale : 1,2). Aussi le risque d’un impact de foudre susceptible d’avoir un impact sur le projet et son environnement proche est faible.

L’état initial ne met donc pas en évidence de risque particulier vis-à-vis de la foudre. La densité de foudroiement étant en dessous des valeurs nationales.

Nombre d’impacts de foudre

au sol par an et par km²

Densité de foudroiement en France par département (impacts foudre au sol par année et par km2)

(Source : meteorage)


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133

Synthèse des enjeux liés aux risques naturels

Au vu des différents risques naturels abordés dans cette partie, dans le cadre du projet de l’Ile Folien, il convient d’avoir une vigilance particulière sur :

La sismicité à l’échelle départementale et locale.

Les mouvements de terrains et mouvements de terrains miniers - Effondrements généralisés.

Les inondations par remontées de nappes.


S.A.S. Ile Folien

134 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

4.3.4 RISQUES TECHNOLOGIQUES

4.3.4.1 Risques industriels

Un risque industriel majeur est un événement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des conséquences immédiates graves et parfois irréversibles pour le personnel, les populations avoisinantes, les biens ou l'environnement.

Aucun PPRT ne concerne la commune de Valenciennes.

La base des installations classées du Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer recense 16 Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) soumises à autorisation à proximité de l’Ile Folien sur Valenciennes et Anzin :

NOM ETABLISSEMENT COMMUNE REGIME

SEVESO REGIME ICPE DISTANCE (M)

DEVOS (Cessation d’activité)

Valenciennes Non seveso Inconnu >100

FLAG Anzin Non seveso Autorisation > 900

LOG Anzin Non seveso Autorisation > 900

SITA NORD Anzin Non seveso Autorisation > 900

SIL Anzin Non seveso Autorisation > 1 000

STR Valenciennes Non seveso Autorisation >1 000

Centre Hospitalier de Valenciennes

Valenciennes Non seveso Autorisation >1 200

TOOLCIM (Cessation d’activité)

Valenciennes Non seveso Inconnu >1 300

SOCIETE GESTION COMPLEXE

ALIMENTAIRE VA Valenciennes Non seveso Autorisation >1 400

SOFRINO Valenciennes Non seveso Autorisation >1 400

NOM ETABLISSEMENT COMMUNE REGIME

SEVESO REGIME ICPE DISTANCE (M)

GALLOO France SA Valenciennes Non seveso Autorisation >1 600

INOREC Valenciennes Non seveso Autorisation >1 600

DAVAINES CHAINES Valenciennes Non seveso Autorisation >1 700

MAGNESITA Valenciennes Non seveso Autorisation >1 900

OBLED SACSUM Valenciennes Non seveso Inconnu >1 900

SOUFFLET ALIMENTAIRE Valenciennes Non seveso Autorisation >1 900

Installations classées pour la protection de l’environnement -2015

L’Ile Folien ne semble pas concernée par un risque industriel majeur. Des ICPE à autorisation sont néanmoins présentes à proximité (Sources : Portail de prévention des risques majeurs, Géorisques, DDRM, base des installations classées).


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

135

4.3.4.2 Sites et sols pollués

La base de données BASOL du Ministère de l’écologie, recense à Valenciennes onze sites ou sols pollués ou potentiellement pollués appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif. L’ancienne usine à gaz concerne l’ile Folien.

NOM(S) USUEL(S) CODE ACTIVITE ICPE ETAT DU SITE

MARAIS DE l'EPAIX K - Déchets et traitements Site traité avec

surveillance

FRICHE SAINT-WAAST CDF

J - Sidérurgie, métallurgie, coke Site mis à l'étude

ICI CORONA D42 - Fabrication de peintures Site "banalisable"

ANCIENNE DECHARGE SNCF

K - Déchets et traitements Site mis à l'étude

FORGEVAL J5 - Fonderie et travail des

métaux Site traité avec

restrictions d'usages

Magnesita (ex LWB REFRACTORIES (Loist

Réfractaires)) D - Chimie, parachimie, pétrole Site mis à l'étude

AGENCE D'EXPLOITATION

D'EDF / GDF

J1 - Cokéfaction, usines à gaz

Site traité avec restrictions d'usages

BP WATTEAU L2 - Transports, automobile,

carburants Site "banalisable"

STATION-SERVICE MOBIL L23 - Détail de carburants Site "banalisable"

STATION-SERVICE MARTENS

L2 - Transports, automobile, carburants

Site "banalisable"

MAZELIER J52 - Fonderie des métaux non

ferreux Site sous surveillance

après diagnostic

Inventaire historique des sites pollués à Valenciennes - 2015

La base de données BASIAS, inventaire historique des sites industriels et des activités de service, identifie plus de 250 sites sur Valenciennes. Un site BASIAS concerne l’ile Folien. L’état d’occupation des sites est à prendre avec précaution, certaines fiches de l’inventaire n’ayant pas été mises à jour depuis longtemps.

N° Raison(s) sociale(s) de(s) l'entreprise(s) connue(s)

Nom(s) usuel(s)

Etat d'occupation

du site

Etat de connaissance

NPC5901740

Cie Générale pour l'Eclairage et Chauffage par le Gaz

Usine à gaz

En activité Inventorié

Inventaire historique des sites industriels et des activités de service sur l’Ile Folien - 2015

Sites Basias

Compte tenu de cet état de fait, des investigations plus poussées ont été réalisées sur les parcelles de VNF et de SOFILO.


S.A.S. Ile Folien

136 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

INVESTIGATIONS SUR LES TERRAINS VNF

Un diagnostic de la qualité des sols des terrains VNF a été réalisé par BURGEAP en 2009.

Cette étude conclut sur les observations suivantes :

Aucune activité industrielle n’a été recensée dans le périmètre étudié. La base de données BASIAS concernant le recensement des anciens sites industriels indique néanmoins la présence d’une ancienne usine à gaz dans la partie Nord de l’Ile Folien. Ce site est mitoyen des terrains propriété de VNF ;

Au droit des dix sondages réalisés, les terrains rencontrés sont constitués de remblais sur au moins 2 m d’épaisseur (sondages arrêtés à 2m) ;

Des traces de métaux sont détectées au droit de l’ensemble des sondages avec cependant des teneurs en mercure, en plomb et en arsenic localement proches de la valeur maximale du bruit de fond géochimique régional ;

Localement, trois prélèvements ponctuels présentent des teneurs en cyanures, en chrome et en naphtalène supérieures à la valeur de référence ou au bruit de fond géochimique régional à savoir :

- Cyanures : en limite est avec le site SOFILO (sondage S5) ;

- Chrome : en limite nord avec le site SOFILO (sondage S3) ;

- Naphtalène : au droit de la cour du centre d’exploitation (sondage S9).

NB : les sondages S3 et S5 ont fait l’objet de sondages complémentaires en lien avec le diagnostic de sols fait sur les terrains SOFILO.

Localisation des sondages sur les terrains VNF – BURGEAP 2009


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

137

INVESTIGATIONS SUR LES TERRAINS SOFILO

Le site d’étude actuellement occupé par les services de SOFILO, filiale d’EDF, accueillait une ancienne usine à gaz dont l’activité a provoqué des contaminations des sols.

Plusieurs phases de diagnostics se sont succédées :

- décembre 2003 : Investigations réalisées sur les parcelles gérées par EDF et/ou Gaz de France conformément au protocole d’accord signé le 25/04/96 entre le ministère de l’environnement et Gaz de France – EAT Environnement ;

- mars 2005 : Diagnostic approfondi – EAT Environnement.

La société DEKRA a réalisé des recherches complémentaires en vue de préciser la géométrie des pollutions décelées et d’établir un plan de gestion adapté conformément à la circulaire du 8 février 2007.

Les résultats ont été synthétisés par les cartographies suivantes :

Localisation des sondages


S.A.S. Ile Folien

138 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

> HAP

Somme des 16 HAP – Concentrations supérieures aux seuils retenus

– entre 0 et 1 m de profondeur

Somme des 16 HAP – Concentrations supérieures aux seuils retenus

– entre 1 et 2 m de profondeur


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

139

> Benzo(a)pyrène

Benzo(a)pyrène – Concentrations supérieures aux seuils retenus –

entre 0 et 1 m de profondeur

Benzo(a)pyrène – Concentrations supérieures aux seuils retenus –



S.A.S. Ile Folien

140 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

> Cyanures

Cyanures Totaux – Concentrations supérieures aux seuils retenus –


> Synthèse

Ce diagnostic a mis en exergue :

- la présence de remblais hétérogènes dans le premier mètre puis des matériaux plus ou moins naturels en deçà. Des niveaux de poussières de coke ou de mâchefers ont également été observés ;

- des arrivées d’eau souterraine vers environ 2 m de profondeur lors de la réalisation des sondages ;

- l’absence de pollution par les COHV et les PCB sur les échantillons analysés ;

- la présence de pollutions des sols par des produits issus de l’ancienne activité gazière. Il s’agit essentiellement d’HAP et particulièrement de benzo(a)pyrène. Cette molécule constitue un facteur discriminant quant au devenir des sols excavés ;

- la présence de teneurs en hydrocarbures totaux supérieures aux valeurs réglementaires. Ces valeurs sont corrélées aux teneurs en HAP ;

- une contamination par l’élément plomb dans les remblais. Cette contamination est hétérogène et répartis aléatoirement sur le site. Les concentrations mesurées sont compatibles avec une acceptation des sols en centre de stockage de déchets de classe 2 ;

- la présence de cyanures dans les sols à proximité du bâtiment STE et au droit de l’atelier comptage gaz ;

- la présence de benzène dans les sols au nord de l’atelier groupe comptage gaz.

Les investigations réalisées ont permis de montrer l’absence de contamination des eaux souterraines pour les substances recherchées. Seul l’ammonium est supérieur aux valeurs réglementaires notamment au droit du PZ4, proche de l’ancien gazomètre.

Enfin, les mesures des gaz du sol n’ont pas mis en évidence de fortes concentrations d’HAP, de BTEX et d’acide cyanhydrique au droit des piézairs installés.


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

141

4.3.4.3 Le transport de matières dangereuses

Une matière dangereuse est une substance qui, par ses caractéristiques physico-chimiques, toxicologiques, ou bien par la nature des réactions qu'elle est susceptible de produire, peut présenter des risques pour l'homme, les biens et/ou l'environnement.

Le risque lié au transport de matières dangereuses est consécutif à un accident se produisant lors du transport, par voie routière, ferroviaire, aérienne, voie d’eau ou par canalisation, de matières dangereuses.

L’ensemble de la commune de Valenciennes est soumise au risque de transport de marchandises dangereuses, notamment par la présence de l’Escaut et des voies ferrées (sources : Portail de prévention des risques majeurs, Géorisques, DDRM).

4.3.4.4 Engins de guerre

Il s'agit d'un risque uniquement engendré par l'activité de l'homme en période de conflit. Il émane de la présence potentielle dans le sol et le sous-sol « d’engins de guerre et de munitions ».

L’ensemble du département est concerné par le risque « engins de guerre ». La commune de Valenciennes est également concernée par ce risque (sources : Portail de prévention des risques majeurs, Géorisques, DDRM).

Synthèse des enjeux liés aux risques

technologiques

Au vu des différents risques technologiques abordés dans cette partie, dans le cadre du projet de l’Ile Folien, il convient d’avoir une vigilance particulière sur :

La présence de plusieurs ICPE à proximité (ne caractérisant pas néanmoins un risque industriel majeur).

La présence de l’ancienne usine à gaz, reconnue comme polluée sur l’Ile Folien. Cet enjeu est important. La Société Ile Folien mettra tout en œuvre pour traiter cet aspect.

Le risque de transport de matières dangereuses sur l’ensemble de la commune de Valenciennes, par la présence de l’Escaut et des voies ferrées notamment.

Le risque « engins de guerre » (présent sur tout le département).


S.A.S. Ile Folien

142 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

4.4 MILIEU HUMAIN

4.4.1 ANALYSE DEMOGRAPHIQUE ET LOGEMENTS

46 626

42 47340 275

38 44141 278

42 426 43 471

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

40 000

45 000

50 000

1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011

Evolution de la population à Valenciennes – source : INSEE 2011

La population de Valenciennes, après une diminution sur la période 1968 1990, a une tendance à l’augmentation depuis 1990. La commune comptait 43 471 habitants en 2011.

60

65

70

75

80

85

90

95

100

105

110

1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015

VALENCIENNES CA VALENCIENNES MÉTROPOLE SCOT VALENCIENNOIS NORD

Evolution comparée de la démographie – source : INSEE 2011

Le graphique précédent permet d’observer l’évolution comparée de la démographie sur Valenciennes ainsi que sur trois territoires de comparaison : le territoire de Valenciennes Métropole, le territoire du Schéma de Cohérence Territorial du Valenciennois et le département du Nord.

Valenciennes a globalement suivi la même tendance que Valenciennes Métropole et le SCoT avec néanmoins des fluctuations plus marquées, avec une forte baisse de la population entre 1968 et 1975, et une croissance plus marquée sur la période suivante.


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

143

21 573 80 250 141 445 1 059 161

377611 897 12 537

2 212 6 466 10 971 71 366

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

VALENCIENNES CA VALENCIENNESMÉTROPOLE

SCOTVALENCIENNOIS

NORD

Logements vacants

Résidences secondaires

Résidences principales

21 573 80 250 141 445 1 059 161

377611 897 12 537

2 212 6 466 10 971 71 366

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%


SCOTVALENCIENNOIS

NORD

Logements vacants

Résidences secondaires

Résidences principales

Type de logement en 2011 sur Valenciennes – Source INSEE 2011

En 2011, la commune de Valenciennes présentait 91% de résidences principales. La vacance, à hauteur de 7%, est correcte et permet une souplesse du marché.

41,3%

71,0%

78,4%

68,6%

58,7%

29,0%

21,6%

31,4%

0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%

70,0%

80,0%

90,0%

100,0%


SCOT VALENCIENNOIS NORD

Maisons

Appartements

41,3%

71,0%

78,4%

68,6%

58,7%

29,0%

21,6%

31,4%

0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%

70,0%

80,0%

90,0%

100,0%



Maisons

Appartements

Type de logement comparé en 2011 sur Valenciennes – Source INSEE 2011

La commune de Valenciennes se distingue des territoires de comparaisons en ayant une majorité de logements de type appartement (58,7%). Depuis 1999, le nombre et la proportion d’appartements ont davantage augmenté que le nombre de maisons (9836 maisons en 2011 contre 9601 maisons en 1999, et 14045 appartements en 2011 contre 9836 en 1999).


S.A.S. Ile Folien

144 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

13%

19%

20%

20%

28%

1 pièce

2 pièces

3 pièces

4 pièces

5 pièces et +

Nombre de pièces des logements sur Valenciennes en 2011 – Source INSEE 2011

Sur Valenciennes, les logements majoritaires disposent de 5 pièces et plus. Avec le même niveau de présentation (environ 20%) viennent ensuite les logements de 2, 3 et 4 pièces. Les studios ne représentent que 13% du parc de logement.

34,4%

50,6%

54,4%55,5%

41,4%

25,5%23,4% 22,7%22,3% 21,5%

19,9% 20,1%

2,0% 2,4% 2,4% 1,8%

0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%


SCOTVALENCIENNOIS

NORD

Propriétaires

Locataires (hors HLM)

HLM

Logés gratuitement

34,4%

50,6%

54,4%55,5%

41,4%

25,5%23,4% 22,7%22,3% 21,5%

19,9% 20,1%

2,0% 2,4% 2,4% 1,8%

0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%


SCOTVALENCIENNOIS

NORD

Propriétaires

Locataires (hors HLM)

HLM

Logés gratuitement

Statut d’occupation des logements sur Valenciennes en 2011 – Source INSEE 2011

A Valenciennes, la majorité des logements sont en location (41,4%), puis en propriété (34%). 23% des logements sont en HLM.


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

145

Synthèse des enjeux liés à la démographie et au

logement

Il ne s’agit pas spécifiquement d’enjeux ici, mais plus du contexte humain dans lequel s’insère l’opération

Les enjeux de l’aménagement de l’Ile Folien sont de répondre aux besoins de la population en matière :

- De besoins en logements liés à l’augmentation de la population ;

- De diversité de logements ;

- D’accession aux logements.

4.4.2 EMPLOIS ET POPULATION ACTIVE

La commune de Valenciennes avait, en 2011, 13% de chômeurs. Le territoire communal regroupe 33 629 emplois. Le revenu moyen par foyer fiscal s’élève à 21 224 € contre une moyenne de 19 447 € par foyer fiscal dans le Valenciennois et 22 405 € par foyer fiscal dans le Nord.

Le niveau de qualification sur la commune a évolué depuis 1999. Effectivement, le nombre de personnes sans diplômes a augmenté de 9,2% entre 1999 et 2011. Les personnes titulaires d’un BEPC, brevet des collèges et d’un CAP ou BEP ont respectivement diminué de 40,2% et 19,2%, tandis que les titulaires du BAC ont augmenté de 1,7%.

Le nombre de personnes titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur court a augmenté de 43,9%, ceux titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur long de 48,3%.

27 920

5 1814 343

2 581

6 534

3 5672 651

29 481

5 578

3 095

2 123

6 536

4 6973 275

30 477

4 988

2 5972 085

6 6465 133

3 930

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

Aucundiplôme

Certificatd'étudesprimaires

BEPC, brevetdes collèges

CAP ou d'unBEP

BAC ou brevetprofessionnel

Enseignementsupérieur

court

Enseignementsupérieur long

1999

2006

2011

Evolutions des qualifications de la population active entre 1999 et 2011 (échelon communal) à Valenciennes – source : INSEE 2011


S.A.S. Ile Folien

146 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

Le nombre d’actifs sans-emplois, 3 864 actifs soit 19,8%, est supérieur aux échelons territoriaux de références (CAVM – 18,8%, Valenciennois – 18,7%, département du Nord – 16,3%).

15 66467 345 121 491 975 062

3 86415 596 28 026 189 296

4 48314 659 24 261 201 763

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%



Dont actifs ayant un emploi 15 à 64 ans Dont actifs sans emploi 15 à 64 ans Elèves, étudiants et stagiaires

Statut de la population de 15 à 64 ans en 2011 (hors retraités) à Valenciennes – source : INSEE 2011

La catégorie socio-professionnelle la plus représentée (30,1%) est celle des professions intermédiaires sur la commune de Valenciennes. Suivent ensuite les employés (26,9%), les cadres et professions intellectuelles supérieures (21%), les ouvris (17,8%), et enfin les artisans commerçants et chef d’entreprises (4,2%).

6 256 553 7 109655 2 733 5 076 43 979

3 287

8 949 13 836152 921

4 711

17 70030 966

256 604

4 204

19 23935 683

277 241

2 784

18 709 35 652237 909

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%


Ouvriers

Employés

Prof. Intermédiaires

Cadres, Prof. intel. sup.

Artisans, Comm., Chefs entr.

Agriculteurs

6 256 553 7 109655 2 733 5 076 43 979

3 287

8 949 13 836152 921

4 711

17 70030 966

256 604

4 204

19 23935 683

277 241

2 784

18 709 35 652237 909

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%


Ouvriers

Employés

Prof. Intermédiaires

Cadres, Prof. intel. sup.

Artisans, Comm., Chefs entr.

Agriculteurs

Catégories socio-professionnelles de la commune de Valenciennes – Source : INSEE 2011


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

147

La commune de Valenciennes propose davantage d’emplois que son nombre d’actifs. Ainsi, les actifs d’autres communes viennent travailler au sein de Valenciennes.

En effet, l’indice de la concentration de l’emploi est bien supérieur qu’en moyenne sur la CAVM, sur le Valenciennois et sur le département du Nord :

171

9782 84

0

50

100

150

200



Indice de la concentration d'emploi en 2011 à Valenciennes – Source : INSEE 2011

Le secteur d’activités sur Valenciennes présentant le plus d’emplois est celui de l’administration publique et santé, suivis par les commerces, services et transports. Les secteurs de l’industrie, et de la construction sont minoritaires sur la commune.

0%

10%

3%

43%

44%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

50%



Agriculture Industrie

Construction Commerces / Services / Transports

Administration publique et Santé

0%

10%

3%

43%

44%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

50%



Agriculture Industrie

Construction Commerces / Services / Transports

Administration publique et Santé

Emplois par secteur d'activité sur le territoire en 2011 – Source : INSEE 2011


S.A.S. Ile Folien

148 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

L’évolution des emplois a été positive pour les secteurs de l’administration, et des commerces, services et transports, de la construction et de l’industrie entre 1999 et 2011. En revanche, sur la même période, l’agriculture, a perdu des emplois.

45

2 655

740

11 804

13 406

24

3 291

1 056

14 234

14 881

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

16 000

Agriculture Industrie Construction Commerces /Services /Transports

Administrationpublique et Santé

1999

2011

Evolution des emplois par secteurs d'activité sur le territoire entre 1999 et 2011 à Valenciennes – Source : INSEE 2011

Synthèse des enjeux liés à l’emploi et à la

population active


Les enjeux de l’aménagement de l’Ile Folien sont de répondre aux spécificités de la population de Valenciennes afin de pouvoir commercialiser dans de bonnes conditions les différents biens immobiliers.

L’objectif par ailleurs est de favoriser l’emploi en proposant des locaux commerciaux et des services adaptés aux besoins.


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

149

4.4.3 BATIMENTS EXISTANTS DANS L’EMPRISE DU PROJET

Des bâtiments sont présents au sein du périmètre de projet. Des locaux techniques et des bureaux, notamment ceux de Midi-Partage (association d’aide aux exclus) et un site EDF sont implantés sur l’Ile Folien. Quatre habitations et un centre d’exploitation de VNF sont également présents sur le site.

Localisation du bâti existant – source : Géoportail

Synthèse des enjeux liés aux bâtiments existants

Les bâtiments existants dans l’emprise du projet appartiennent aux porteurs du projet.

Les enjeux concernent les modalités de leur démolition.


S.A.S. Ile Folien

150 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

4.4.4 CONTEXTE URBAIN DE VALENCIENNES

L’Ile Folien se situe à proximité de plusieurs zones urbaines sensibles à environ 600 m au Nord et 1 km à l’Ouest. Ces zones sont définies comme « Zones urbaines caractérisées par la présence de grands ensembles ou de quartiers d’habitat dégradé et par un déséquilibre accentué entre l’habitat et l’emploi. ».

Zone urbaine sensible à Valenciennes – source : Géoportail

L’Ile Folien se situe également en marge d’une zone franche urbaine. Ces zones sont définies comme des zones franches créées au sein de quartiers de plus de 8 500 habitants particulièrement défavorisés, en tenant compte des éléments de nature à faciliter l’implantation d’entreprises ou le développement d’activités économiques.

Zone franche urbaine à Valenciennes – source : Géoportail


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

151

Enfin, l’Ile Folien se situe à proximité directe d’un quartier prioritaire de la politique de la ville (01/01/2015).

Les quartiers prioritaires de la politique de la ville sont issus de la loi de programmation pour la ville et cohésion urbaine n° 2014-173 du 21 février 2014.

Quartier prioritaire de la politique de la ville (01/01/2015) – source : Géoportail

Synthèse des enjeux liés au contexte urbain


Les enjeux de l’aménagement de l’Ile Folien sont de répondre aux spécificités de la population de Valenciennes et de répondre à ses besoins.


S.A.S. Ile Folien

152 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

4.4.5 URBANISME

4.4.5.1 Intercommunalité

La commune de Valenciennes sur laquelle s’inscrit le périmètre d’étude fait partie de la Communauté d’Agglomération de Valenciennes Métropole, établissement public de coopération intercommunale (EPCI), créé en 2000, en application de la loi n° 99-586 du 12 juillet 1999 instituant les communautés d’agglomération.

La Communauté d’agglomération de Valenciennes Métropole regroupe 35 communes dont la plus peuplée est Valenciennes et la moins peuplée est Saint-Aybert.

Les compétences de Valenciennes Métropole sont le développement économique, l’aménagement de l’espace communautaire, l’équilibre social de l’habitat, la politique de la ville, la protection et mise en valeur de l’environnement et du cadre de vie, la voirie et le stationnement, les équipements culturels et sportifs, ainsi que les technologies de l’information et de la communication.

Depuis sa création, Valenciennes Métropole a fait du développement économique un axe majeur de sa politique. La Communauté d’agglomération intervient ainsi pour accompagner et soutenir le renouveau économique du territoire (aménagement de parcs d’activités, création d’une zone franche urbaine, réhabilitation de locaux à vocation économique).

Depuis 2003, Valenciennes Métropole a adopté avec l’ensemble des acteurs du logement intervenant sur son territoire, son Programme Local de l’Habitat. Celui-ci définit les grands chantiers à conduire afin de résoudre la crise du logement, corriger les principaux déséquilibres résidentiels, réhabiliter le parc locatif aidé, diversifier l’offre résidentielle, requalifier durablement le parc privé ancien.

Simultanément, Valenciennes Métropole et certaines communes ont engagé un vaste programme de rénovation urbaine concernant les villes de Beuvrages, Marly, Valenciennes, Anzin et les communes du Corridor Minier. Ce dernier vise à améliorer le cadre de vie mais aussi à renforcer la citoyenneté et la cohésion dans les quartiers fragilisés de l’agglomération.

Le renouveau des quartiers passe aussi par le travail mené par Valenciennes Métropole et ses partenaires dans le cadre de la politique de la ville, en matière de citoyenneté, de santé, d’éducation, d’insertion.

Communauté d’agglomération de Valenciennes Métropole

Ile Folien


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

153

4.4.5.2 Emprise(s) foncière(s)

L’Ile Folien était la propriété foncière de Voies Navigables de France et Electricité De France à travers sa filiale SOFILO. Le foncier a été transféré à la S.A.S. d’aménagement de l’Ile Folien.

Emprises foncières et cadastre de l’Ile Folien

4.4.5.3 Documents d’urbanisme en vigueur

SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE

Le schéma de cohérence territoriale (SCoT) a été créé par la Loi SRU du 13 décembre 2000, il s’agit d’un document de planification qui détermine, à l’échelle de plusieurs communes ou groupements de communes, un projet de territoire visant comme son nom l’indique à mettre en cohérence les différentes politiques sectorielles qui concernent le territoire, à savoir : l’urbanisme, l’habitat, les déplacements, l’activité économique, l’agriculture…, le tout dans une perspective de développement durable.

Le SCoT du Valenciennois a été approuvé le 17 février 2014.

Les orientations du document d’orientations et d’objectifs (DOO) du SCoT qui concernent le projet de l’Ile Folien sont les suivantes :

6b. Maîtriser et réduire les pollutions d’origine agricole, domestique et industrielle

En ce qui concerne la pollution lumineuse, l’intensité de l’éclairage public doit être réduite ou adaptée, en veillant cependant à ne pas porter atteinte au bon usage des lieux, afin de limiter les perturbations sur la faune et la flore. En outre, cela permettra de réduire la pollution lumineuse et ses impacts sur la santé humaine ainsi que la consommation énergétique.

8b. Préserver les paysages patrimoniaux et identitaires

Les collectivités et acteurs compétents dans le domaine de la voirie doivent :

• Préserver les points de vue sur les grands paysages (vallée de l’Escaut et ses affluents, plateau agricole, forêt domaniale, etc.) et sur les espaces naturels (ex : étang du Vignoble) depuis les ponts et les principaux axes de communication qui jouent un rôle d’entrée de ville ou d’entrée de territoire.


S.A.S. Ile Folien

154 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

15. Organiser la politique du logement en cohérence avec la structuration de l’armature

Les Programmes Locaux de l’Habitat, les documents d’urbanisme locaux et les opérations de nouveaux logements favorisent :

• La limitation de la consommation foncière ;

• La diversité des typologies de logements ;

• L’augmentation de la part relative des logements collectifs et individuels groupés et la limitation de la part des logements individuels isolés ;

• La production de logements dans le cadre d’opérations maîtrisées (lotissements, ZAC…).

Afin de répondre aux objectifs fondamentaux de production de logements et de maîtrise de la consommation foncière, le SCoT définit des objectifs de densité minimale des constructions en cohérence avec l’armature urbaine du Valenciennois :

• Ville centre de Valenciennes : 65 logements/ha

Ces objectifs sont exprimés en densité nette (hors équipements et voirie externe, parking relais).

Les objectifs de densité à atteindre s’observeront à l’échelle de l’ensemble des projets (en zone urbaine et en zone d’extension urbaine) de chaque commune considérée.

Les objectifs de densité s’appliquent aux secteurs de projet tels que les zones de plus de 5000 m² de surface de plancher ou autres opérations foncières et d’aménagement définie à l’article R.122-5 du Code de l’Urbanisme.

18a. Donner la priorité au foncier disponible dans l’enveloppe urbaine existante

Afin de maîtriser l’étalement urbain et la consommation d’espaces agricoles et naturels, le SCoT donne la priorité au renouvellement et à la densification urbaine.

20. Favoriser le développement de projets d’urbanisme et d’habitat durables

Sont concernés en renouvellement urbain et en extension :

• Les projets d’aménagement définis à l’article R.122-5 du Code de l’urbanisme ;

• Les projets d’aménagement de plus de un hectare.

Les opérations d’aménagement sont compatibles avec les orientations du Schéma de Cohérence Territoriale et notamment :

• Les objectifs de densité à atteindre sont au minimum celle du secteur dans lequel l’opération est réalisée

• Les objectifs de mixité sociale en prévoyant des logements aidés. L’accession sociale à la propriété doit y être favorisée

• Les objectifs de limitation de la place de la voiture en définissant les liens piétons et cyclistes avec les équipements, services et commerces environnants, et en définissant une priorité aux circulations douces au sein de l’opération

• Ces opérations intègrent les objectifs de haute qualité environnementale dans la construction, l’utilisation des énergies renouvelables et le traitement des eaux pluviales.

Les projets d’aménagement étudient et intègrent les principes suivants :

• Formes urbaines innovantes

• Production et utilisation des énergies renouvelables

• Performance de l’isolation thermique des bâtiments, et optimisation de l’orientation des bâtiments

• Circulations douces et espaces publics

• Intégration environnementale de la gestion des eaux pluviales

• Insertion et intégration au tissu urbain existant


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

155

24a. Achever le maillage routier du territoire

Pour les dessertes inter-quartiers, une attention particulière sera portée à la sécurisation des cyclistes, à la qualité des aménagements paysagers, (notamment ceux permettant une réduction de la vitesse), et à la prise en compte des aménagements nécessaires au passage des transports collectifs.

LE PLAN LOCAL D’URBANISME (P.L.U.)

Un PLU est un document de planification urbain. Le PLU exprime un véritable projet urbain cohérent à travers le Projet d'Aménagement et Développement Durable (PADD).

Le Plan Local d’Urbanisme de la ville de Valenciennes a été approuvé le 15 décembre 2004, modifié le 19 décembre 2006, mis à jour le 16 décembre 2008 par arrêté du Maire, modifié en date du 17 décembre 2009, modifié en date du 15 décembre 2011.

L’Ile Folien est située sur une zone UFm du PLU. Il s’agit d’une zone mixte à caractère artisanal et tertiaire, d’habitation et d’équipements publics.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Local de l’Habitat, pour des opérations de constructions de plus de 40 logements, 25% de la SHON produite doit être réservé à des logements sociaux. Les périmètres concernés par le Programme National de Rénovation urbaine (périmètre de ZUS, ZRU, dérogation au titre de l’article 6) sont exemptés de l’application de cette servitude.

La compatibilité du projet est étudiée dans le chapitre Compatibilité avec les documents cadres.

Extrait du règlement graphique du PLU de Valenciennes – juin 2015


S.A.S. Ile Folien

156 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE

Les servitudes d’utilité publique suivantes affectent le périmètre d’étude :

- Entrée de ville

- Paysages Escaut-Rhônelle

- Servitude de protection des canalisations de transport de gaz (I3).

- Servitude aéronautique de dégagement (T5).

- Servitude de protection des centres hertziens contre les perturbations électromagnétiques : zone de protection (1000m) (PT1).

Servitudes d’utilité publique affectant le site de l’Ile Folien

Ile Folien


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

157

Synthèse des enjeux liés à l’urbanisme

Les enjeux de l’aménagement de l’Ile Folien sont de répondre aux exigences en matière d’urbanisme venant :

- Du Schéma de Cohérence Territoriale du Valenciennois ;

- Du Plan Local d’Urbanisme de Valenciennes ;

- Des servitudes d’utilité publique.

4.4.6 LES RESEAUX

Les réseaux ont été identifiés et seront pris en compte en phase de travaux.

L’Ile Folien est notamment concerné par une protection des canalisations de produits chimiques passant le long du Pont Jacob.

ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES ET DES EAUX USEES

Le secteur d’étude est desservi par des réseaux et ouvrages appartenant à V.N.F.

Les réseaux sont principalement de type séparatif. Les réseaux d’eaux pluviales se rejettent majoritairement dans l’Escaut. Quant aux réseaux d’eaux usées, les effluents se rejettent dans divers fosses septiques présentes sur le site.

D’après le plan transmis par la régie du SIAV, le réseau d’assainissement existant n’est pas connecté au réseau de la collectivité.

Il existe au niveau de l’île 3 fosses septiques.

ALIMENTATION EN EAU POTABLE

Le réseau existant est bien identifié et régis par Eau & Force. Le réseau d’adduction d’eau potable existant alimente l’ensemble des bâtiments.

RESEAU D’ELECTRICITE

Le réseau existant est bien identifié. Les réseaux BT et HT alimentant la zone sont pour la plupart aériens.

Un réseau électrique ainsi qu’un transformateur desservant le Tramway sont présents sur la zone.

Un réseau électrique alimentant la signalisation tricolore de l’écluse est présent sur la zone.

RESEAU DE GAZ

D’après les plans transmis par GRDF, il n’existe pas de réseau de gaz au sein du site d’étude.

TELEPHONIE

Le réseau téléphonique alimentant l’ile est sur la plupart de sa longueur en aérien.

RESEAU DE CHAUFFAGE URBAIN

Aucun réseau de chauffage urbain n’est présent sur le site d’étude.

ECLAIRAGE PUBLIC

Un réseau d’éclairage public souterrain est présent sur la majorité des voiries à proximité du site d’étude.


S.A.S. Ile Folien

158 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

Un réseau aérien sur appuis EDF est présent :

- Rue Poulain du Nord de la zone, jusqu’à la rue Bizet,

- Rue Monthermé,

- Rue Bizet, sur 50 m depuis la rue à l’Est Monthermé.

Plusieurs armoires de commande intégrées aux postes EDF existent à proximité du site d’étude :

- Place Joliot Curie : Poste Ecole du Plateau qui alimente la rue Poulain, pour sa partie en réseau aérien

- Rue Sorbon : Poste Buissonnière qui alimente la Place Curie et la rue Sorbon,

- Rue Poulain : Poste Poulain qui alimente la partie Sud du Quartier et la rue Bizet,

- Le Poste Pelletan qui alimente la rue Poulain au niveau depuis l’Eglise, vers le Sud.

RESEAU FIBRE

Il n’existe pas de réseau de fibre optique au niveau du site d’étude.

Synthèse des enjeux liés aux réseaux

En matière de réseaux, les enjeux de l’aménagement de l’ile Folien concernent la prise en compte des réseaux existants et la refonte éventuelle de certains réseaux.


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

159

4.4.7 INFRASTRUCTURES DE DEPLACEMENT

Les études de mobilité réalisées sur l’Ile Folien sont annexées à la présente étude.

L’Ile Folien est située à proximité du centre-ville de Valenciennes et de la gare SNCF. Actuellement, l’Ile est accessible pour les véhicules depuis deux accès sur le pont de la RD169 (Avenue de Dunkerque).

Le site d’étude est composé de l’Ile Folien, des voiries d’accès à l’ile et de 4 giratoires situés sur la RD169 :

C1 : RD169/Quai des Mines/Rue Magalotti ;

C2 : RD169/Avenue du Maréchal Juin/Avenue du Maréchal Leclercq ;

C3 : RD169/RD 935 (Boulevard Dampierre et rue Jean Jaurès) ;

C4 : RD169/RD630 (Boulevard Froissart et Boulevard Henri Harpignies).


S.A.S. Ile Folien

160 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

4.4.7.1 La voirie actuelle

(Source : Aménagement de l’Ile Folien, Rapport de diagnostic, Egis mobilité, 2010)

LES ACCES VP

Les accès pour les VP (véhicules particuliers) sont actuellement limités. Les accès se font depuis la RD169 uniquement en tourne à droite direct. Il n’est pas possible de traverser les voies pour avoir accès à l’ile.

La hauteur des véhicules sur le pont de la RD169 est limitée à 4.15m en raison des réseaux électriques d’alimentation du tramway. Cette limitation n’empêche pas le passage des poids lourds mais leur trafic sur cet axe est peu important.

L’accès depuis l’Ouest est limité en entrée aux véhicules autorisés, aucune sortie n’est permise par cette voie.

Desserte de l’ile depuis l’Ouest en entrée pour les véhicules autorisés

Le second accès depuis l’Est permet l’entrée et la sortie des véhicules par une voie en double sens. La sortie de l’ile est gérée par une priorité à droite pour les véhicules sur la RD169.

La voirie sur l’ensemble de l’ile n’est pas optimale. Des voies ne sont pas entretenues et d’autres ne sont pas aménagées.

Illustration de la voirie non entretenue et non aménagée de l’Ile Folien

LES ACCES MODES DOUX

Les modes doux (piétons, vélos, poussettes…) n’ont pas d’accès sécurisés sur l’ile. En effet, les voies d’accès aux VP ne sont pas combinées à des accès modes doux et il n’existe pas non plus de chemin indépendant spécifique. Les trajets sont donc réalisés sur la voirie comme sur la photographie ci-après.


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

161

Piéton sur voirie en accès à l’Ile Folien

Cheminement modes doux sur le quai des mines

Le pont de la RD169 est cependant aménagé pour permettre aux modes doux de circuler sur des voies séparées de la chaussée. Cet aménagement permet de différencier les flux de tramway, voitures et modes doux. Les circulations douces sont donc sécurisées.

De plus, un chemin modes doux sur le quai des mines est aménagé de part et d’autre du pont de la RD169. De l’autre côté, le Quai du Noir Mouton présente des trottoirs de façon discontinue. Ainsi, sur l’ensemble des berges, seul le Quai des Mines propose un aménagement de qualité adapté. L’aménagement réservé aux modes doux est donc pris en compte de façon hétérogène sur l’ensemble du site d’étude.

L’accès à l’ile par des passerelles piétonnes ou par l’utilisation des écluses comme accès modes doux n’est pas pris en compte. Seule la voirie pour les VP permet de supporter le flux piéton mais reste non adaptée à la demande.

De plus, les accès par les ouvrages d’art comme les écluses sont soumis à des conditions de sécurité et donc interdisent les traversées piétonnes. Dans l’état actuel, le barrage hydraulique n’est pas non plus accessible pour des raisons de sécurité.

Passage interdit par les écluses aux modes doux

L’ENSEMBLE DE L’ACCESSIBILITE

Il est donc possible ensuite d’illustrer l’ensemble des accès à l’Ile Folien en indiquant :

- Les accès en modes doux depuis le pont ;

- les voies de desserte des VP ;

- le passage du tramway sur le pont.


S.A.S. Ile Folien

162 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

LE STATIONNEMENT

Il est à noter qu’il n’existe pas de poche de stationnement ou de parkings sur le site d’étude. Seul un stationnement en épis Quai des Mines permet le stationnement de plusieurs véhicules. Il existe donc une faiblesse en termes de stationnement sur l’ensemble du site.

LE CAS PARTICULIERS DES VELOS

Il est à noter qu’il n’existe aucun aménagement spécifique pour les vélos sur l’Ile Folien.

Sur l’ensemble de l’aire étudiée, il existe des bandes cyclables mais de façon discontinue. Seule la traversée du pont est sécurisée par une voie latérale indépendante.

LE CAS DES VEHICULES PRIORITAIRES

Les véhicules prioritaires empruntent parfois les voies de circulation du tramway lors de saturations de trafics importantes. Il n’existe cependant pas de droit de passage spécifique pour ces véhicules. Seul un ordre de priorité vis-à-vis du tramway comme de l’ensemble des autres véhicules permet leur passage.

L’ACCES RAPIDE A LA GARE SNCF

Depuis l’Ile Folien, la gare SNCF est très proche. En effet, on compte moins de 10 minutes à pied ; temps très faible à la vue de l’offre proposée. Le cheminement modes doux depuis le pont permet un accès rapide et sécurisé à la gare, ce qui renforce son attractivité.

Le passage du tramway sur le pont et la proximité d’un arrêt de chaque côté de celui-ci (Arrêt gare à l’Est, arrêt pont Jacob à l’Ouest), permettent également une desserte optimale du site par les transports en commun (TC).


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LES TRANSPORTS EN COMMUN

Actuellement, une ligne de tramway passe sur le pont de la RD169. Cette ligne dessert l’espace Villars à Denain et l’université de Valenciennes en passant par le centre-ville.

Deux arrêts sont à prendre en compte pour cette étude :

1. Arrêt gare ; 2. Arrêt pont Jacob.

Le passage d’une ligne de tramway permet à l’ile d’avoir un accès rapide aux transports en commun. Le tramway est prioritaire sur les flux routiers aux carrefours qu’il traverse.

La fréquence de passage des tramways est de 10 à 12 min en heure creuse et de 5 min en heure de pointe le matin (7h00 à 9h00) et en heure de pointe du soir (16h00 à 18h00). C’est sur cette base que nos études seront menées par la suite.

> Le passage aux giratoires

La priorité aux intersections est donnée au tramway sur tous les carrefours qu’il traverse.

Dans le cadre l’étude d’EGIS, deux giratoires offrent la priorité au tramway de façon différente (C1 et C3). Les giratoires situés sur l’avenue de Saint Amand à l’Ouest de l’ile Folien permettent le passage du tramway sans que celui-ci ne s’arrête pour les franchir. De plus, le giratoire à proximité de la gare (C2) est également régulé pour le passage du tramway. Cependant, une seule voie de circulation d’accès au giratoire est gérée par feu pour permettre le passage des tramways en mouvement contraint.

Le giratoire C1 : RD169 / Quai des Mines / Rue Magalotti

Le giratoire C1, de plus petite dimension, est géré de façon différente. En effet, les feux stops sont positionnés sur les bretelles d’accès au giratoire.

La circulation sur l’anneau n’est donc pas permise lors du passage d’un tramway. En plus de la gestion par feu du passage des tramways, une signalisation au sol indique le passage du tramway sur la voirie.

L’ensemble de ces contraintes sont valables dans les deux sens de circulation, la fréquence de passage des tramways est donc à prendre en double sens pour connaitre les réserves de capacités des carrefours.

Le giratoire C2 : RD169 à proximité de la gare


En sortie Est du pont vers le centre de Valenciennes, la RD169 est régulée par feu. Celui-ci indique le passage d’un tramway et interdit donc le passage des VP en même temps. Les flux contraints sont donc possibles de façon alternée. Ce passage s’effectue sur la voie d’accès en sens unique au giratoire C2.

Le giratoire C3 : RD169 / RD935


Le giratoire C3, de grande largeur, permet une gestion des flux sur l’anneau central. En effet, le passage d’un tramway déclenche le feu rouge clignotant et l’arrêt des VP en circulation sur le giratoire et aux abords.

La circulation est stoppée sur l’anneau pour permettre le passage des tramways par des feux clignotants.

Un projet de seconde ligne …

Une seconde ligne de tramway est à l’étude mais aucun tracé n’est connu actuellement de façon définitive. Cependant, cette donnée pourrait à terme être prise en compte afin de connaitre les nouvelles capacités des accès. En effet, le cadencement d’une nouvelle ligne interfère avec la capacité des carrefours.


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De plus, la réalisation d’un tracé sur le Quai des Mines influencerait de façon certaine les aménagements possibles et la desserte de l’ile Folien.

4.4.7.2 Les données de trafic

Afin de connaitre les trafics actuels, une campagne de comptages manuels a été nécessaire. Elle a été réalisée le jeudi 21 janvier 2010 (jour de la semaine représentatif, hors période de congés scolaires et hors période d’intempéries majeures). Ces comptages ont eu lieu 2h le matin (7h00 – 9h00) et 2h le soir (16h00 -18h00). Ces amplitudes horaires nous ont permis ensuite de connaitre les heures de pointes respectives :

l’heure de pointe du matin : HPM de 8h à 9h l’heure de pointe du soir : HPS de 16h à 17h

Par ailleurs, ces enquêtes sont l’occasion d’actualiser les données de trafics disponibles sur le secteur.

Ainsi, une analyse des mouvements directionnels aux carrefours enquêtés est possible afin de connaitre les déplacements des automobilistes.

Il est à noter que la campagne de comptage relève les mouvements des véhicules sur les giratoires. L’unité prise en compte est l’UVP (unité de véhicules particuliers). Cette unité différencie les mouvements de la façon suivante :

- les VP (voitures particulières) = 1uvp

- les PL (poids lourds) = 2uvp

- les bus/cars = 2uvp

- les motos = 0.5uvp

- les vélos = 0.5uvp

Dans cette enquête, les mouvements piétons ne sont pas comptabilisés. Cependant, il est à noter que sur l’ensemble des lieux enquêtés, il existe à proximité de nombreux pôles générateurs de flux piétons (accès à la gare SNCF, établissements scolaires…).

Une campagne de comptages automatique a également eu lieu durant une semaine sur la RD169 sur le pont d’accès à l’ile Folien. Cette campagne est étudiée de façon plus approfondie par la suite.

Il est à noter que la limitation à des accès directs uniquement à l’ile Folien impliquent des demi-tours aux giratoires les plus proches. Ceux-ci peuvent aussi s’expliquer par le manque de parkings permettant les déposes minutes sur des aires adaptées. Ces données sont toutefois relatives mais mentionnées ici dans le but de ne pas sous-estimer ces mouvements lors de l’estimation future des flux sur l’ile Folien et dans le cadre de la gestion de nouveaux accès.

LES MOUVEMENTS AUX GIRATOIRES

L’analyse des mouvements aux giratoires est réalisée en HPS, heure la plus représentative et la plus chargée.

L’ensemble des flux sont exprimés en UVP et les cartes (jointes en Annexes – Annexe 3) représentent l’ensemble des mouvements directionnels le matin et le soir en heure de pointe.

L’état de fonctionnement du giratoire est estimé à l’aide des réserves de capacités par branche qui permettent de connaitre l’état du réseau de voirie sur le giratoire et ses accès. Elles sont calculées à partir des mouvements directionnels au giratoire à l’aide du logiciel Girabase Ces réserves de capacité sont exprimées en pourcentage. On estime qu’en dessous de 30% sur une branche, le giratoire présente des saturations.

Les temps d’attente sont également des données représentatives utiles à prendre en compte : elles correspondent à des temps d’attente théoriques par branche pour chaque véhicule franchissant le carrefour.

Il est à noter qu’à partir des campagnes de comptages réalisées et de l’analyse théorique du fonctionnement des giratoires à l’aide du logiciel Girabase, on note un fonctionnement général correct de l’ensemble des giratoires du secteur d’étude. En effet, ils présentent des réserves de capacité suffisantes et des temps d’attente moyen relativement faibles.


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Néanmoins, ponctuellement le fonctionnement de ces giratoires peut être pénalisé par un certain nombre d’aléas qui minimisent leur réserve de capacité et réduisent la fluidité de circulation générale :

priorisation du tramway (perte de capacité de 10% environ) ; flux piétons importants avec la présence de pôles générateurs à

proximité ; faible distance entre les giratoires (la saturation de l’un entrainant en

chaine la saturation de l’autre).

> Le giratoire C1 : RD169 / Quai des Mines / Magalotti

A la vue de la géométrie du giratoire, des comptages de trafics réalisés et du passage fréquent du tramway, on obtient les réserves de capacité suivantes en heure de pointe du soir :

- branche 1 : 43%

- branche 2 : 58%

- branche 3 : 43%

- branche 4 : 68%

soit des temps d’attente moyens de moins de 3s par branche.

La présence du lycée et de l’arrêt de tramway « Pont Jacob » engendrent de nombreuses traversées piétonnes. Celles-ci peuvent provoquer une baisse de capacité ponctuelle du giratoire. En effet, des hyper pointes piétonnes lors du passage d’un tramway et des heures d’entrée et de sortie du lycée représentent des contraintes supplémentaires à ajouter au calcul de réserves de capacité mais qu’il n’est pas possible de quantifier ici.

NB : On note de nombreux « demi-tours » à ce giratoire sur la RD 169. Ceux-ci peuvent s’expliquer par les mouvements contraints d’entrée et de sortie de l’ile Folien ou par un « dépose minute » aux abords du lycée.

> Le giratoire C2 : RD169 à proximité de la gare et de l’arrêt de tramway « Gare »

A la vue de la géométrie du giratoire et des comptages de trafics réalisés on obtient les réserves de capacité suivantes en heure de pointe du soir :

- branche 1 : 61%

- branche 2 : 60%

- branche 3 : 51%

- branche 4 : 58%


Une des branches est gérée par feu pour le passage du tramway et de plus une boucle de détection de saturation de cette branche permet de réguler le trafic sur le giratoire. En effet, si l’accès depuis la rue de Dunkerque présente une remontée de file engendrant le blocage de la voie de passage du tramway, l’ensemble des autres branches sont bloquées par feu afin de la libérer.

Ce giratoire n’est donc pas gérer de façon autonome et il est difficile d’interpréter les résultats de simulation qui ne prennent pas en compte cette boucle de régulation.

Ainsi, ce giratoire présente des saturations et remontées de files hormis sur l’avenue de Dunkerque en provenance du pont, branche régulée pour permettre le passage priorisé du tramway.

NB : On note de nombreux « demi-tours » à ce giratoire. Ceux-ci peuvent s’expliquer par les mouvements contraints d’entrée et de sortie de l’ile Folien ou par un « dépose minute » aux abords du lycée et de la gare SNCF.


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> Le giratoire C3 : RD169 / RD935 – Croix d’Anzin

A la vue de la géométrie du giratoire, de la fréquence de passage du tramway et des comptages de trafics réalisés on obtient les réserves de capacité suivantes en heure de pointe du soir :

- branche 1 : 45%

- branche 2 : 46%

- branche 3 : 52%

- branche 4 : 53%


La proximité du giratoire C1 situé sur l’avenue Saint Amand qui présente des saturations en hyper pointes peut engendrer par remontés de files des saturations sur ce giratoire.

En effet, compte tenu de la proximité de ces carrefours, les difficultés de circulation observées sur un giratoire peuvent se répercuter sur le fonctionnement des autres giratoires du secteur d’étude (perte des réserves de capacité, remontées de files…).

> Le giratoire C4 : RD169 / RD630

A la vue de la géométrie du giratoire et des comptages de trafics réalisés on obtient les réserves de capacité suivantes en heure de pointe du soir :

- branche 1 : 70%

- branche 2 : 68%

- branche 3 : 71%

- branche 4 : 59%

- branche 5 : 78%

soit des temps d’attente moyens de moins de 1 à 5s par branche.

A la vue des résultats obtenus, ce giratoire ne présente pas de problème de saturation et de réserve de capacité. Cependant, comme évoqué précédemment, ces chiffres sont à relativiser dans un contexte urbain.

La présence de pôles générateurs de flux piétons importants en hyper pointe et la proximité d’un giratoire qui présente des saturations de trafic peuvent engendrer des difficultés de circulation ponctuelles.

De plus, il est à noter de nombreux emplacements de stationnement sur les branches en entrée et en sortie de giratoire. Les mouvements provoqués par les voitures entrant ou sortant de ces places de stationnement sont également autant de contraintes à la fluidité des accès au giratoire et à son fonctionnement optimal.

NB : Il est aussi à noter ici un flux de « demi-tour » sur le boulevard Henri Harpignies dans sa partie Est.

LA CAMPAGNE DE COMPTAGE AUTOMATIQUE SUR LA RD169

Le trafic sur la RD 169 est plus chargé la semaine que le week-end.

Cependant, un jour de semaine entre 7h00 et 18h00, le flux de véhicules est continu sur l’ensemble de la journée avec environ 800 uvp/h vers le centre de Valenciennes. Dans l’autre sens de circulation, on constate un flux plus important de véhicules proche de 900 uvp/h.

Les voies de circulation en 2x1 voies en milieu urbain sont dimensionnées pour supporter un trafic moyen de 800 uvp/h. Il n’existe donc pas de réserves supplémentaires sur le pont de la RD 169 à la vue des trafics actuels. De plus, le trafic est continu sur la journée, ce qui tend à renforcer l’idée que la voirie est utilisée au maximum de sa capacité.

La forte charge de trafic sur les axes étudiés ne permet pas de réaliser une distinction des flux PL et VL. Le flux tous modes en uvp est donc exprimé ici.


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Synthèse des enjeux liés aux infrastructures de

déplacement

Les giratoires présentent actuellement des saturations de trafics en heure de pointe pour les raisons suivantes :

- le passage des tramways de façon priorisé réduit de fait les réserves de capacité des giratoires de l’ordre de 10%.

- les flux piétons importants à la vue des pôles générateurs de flux (proximité d’établissements scolaires, de stations de tramways et centre-ville) sont aussi des contraintes à la fluidité de circulation des voitures.

- la forte proximité de l’ensemble de ces carrefours entraine également une perte de capacité par des réactions en chaine. La saturation de l’un entraine la saturation de l’autre.

A la vue des trafics et de la géométrie de la voie (2x1voie), il existe une réserve de capacité sur la RD 169 sur le pont de desserte de l’ile. Celle-ci reste toutefois fonction de la répartition des déplacements sur la totalité de la période de pointe et conclue une réserve de capacité de l’ordre de 18%.

Dans le cadre d’un aménagement de l’ile Folien, il sera nécessaire de prévoir la gestion des accès. En effet, il faudra veiller à assurer une fluidité du trafic et des accès à l’ile, notamment en prenant en compte la génération de trafic supplémentaire due aux nouveaux aménagements.

Synthèse des enjeux liés aux infrastructures de

déplacement

L’accessibilité à l’ile Folien doit être permise pour tous les modes de déplacement. Ainsi, pour chaque mode, les offres et les demandes différent et une réponse adaptée doit être apportée.

Les accès VP

Les accès à l’ile Folien en voiture sont réduits à une entrée-sortie dans un seul sens de circulation. L’entrée s’effectue depuis le centre-ville par le pont et la sortie depuis cette même voie en direction d’Anzin. Une seconde voie d’accès peu large est réservée au personnel autorisé et est accessible également depuis le pont mais en venant d’Anzin cette fois-ci.

Les accès TC

La desserte par les transports en commun est de qualité avec un arrêt de tramway de chaque côté du pont et la gare SNCF à moins de 10 min à pied depuis l’ile avec un cheminement piéton assuré depuis le pont.

Les accès modes doux

Les accès aux modes doux sont cependant insuffisants. A l’heure actuelle, il n’existe pas de passerelles ou autre accès à l’ile dédiés aux modes doux. Ils sont obligés d’emprunter la voie de circulation tous modes et ce sans aménagements spécifiques et sécurisés. Les piétons et vélos circulent à même la voie pour accéder à l’ile. Il existe cependant à proximité de l’ile Folien des cheminements piétons de qualité comme sur le quai des mines ou bien la voie sécurisée et indépendante sur le pont de la RD 169.


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4.5 PATRIMOINE HISTORIQUE, PAYSAGER ET CULTUREL

4.5.1 PATRIMOINE HISTORIQUE ET TOURISME

4.5.1.1 Patrimoine

MONUMENTS HISTORIQUES

(Source : Base de données Mérimée consultée en juin 2015)

Commune Titre Protection Distance

Anzin Château Dampierre Inscrit >500m

Valenciennes 34 monuments historiques Classés et Inscrits >500m

Il n’existe pas d’édifice classé ou inscrit au titre des monuments historiques dans le site d’étude ou dans un rayon de 500 mètres autour (cf. carte ci-contre).

SITES INSCRITS/CLASSES

Les sites classés et inscrits sont définis comme étant des sites à caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque. Leur protection permet la conservation d’espaces naturels ou bâtis, quelle que soit l’étendue du site. Cette protection est particulièrement adaptée pour la protection d’un paysage.

La mise en place et la protection des sites classés et inscrits sont régies la loi du 2 mai 1930 relatives aux monuments et sites naturels. Cette loi a été renforcée par deux décrets : le décret 69-607 du 13 juin 1969 et le décret 88-1124 du 15 décembre 1988.

Aucun site inscrit ou classé ne concerne le site d’étude et son environnement paysager.

Le périmètre étudié est cependant concerné par un site en particulier :

Commune Titre Protection Distance

Valenciennes Parc de la Rhonelle et Square de la Dodenne

Classé > 1000m

Le patrimoine protégé


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LES AIRES DE MISE EN VALEUR DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE

Une Aire de Mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine (AVAP) est, en droit de l'urbanisme français, une servitude d'utilité publique ayant pour objet de « promouvoir la mise en valeur du patrimoine bâti et des espaces ». Les AVAP ont été instituées par la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 en remplacement des Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP).

On recense, dans la vallée de l’Escaut, une AVAP approuvée, située sur le territoire même de Valenciennes et créée le 25 juin 2002.

Périmètres des différentes sous zones de l’AVAP de Valenciennes (Ville de Valenciennes – D.A.U.E.P Service Urbanisme)

L’AVAP de Valenciennes est composée de 4 sous zones :

1. Le centre-ville intra-muros et la zone de la belle époque ;

2. Le patrimoine minier ;

3. Les entrées de ville ;

4. Les paysages de l’Escaut et de la Rhônelle*.

* Cette quatrième sous-zone est traversée par trois boulevards dessinant les entrées de ville de Valenciennes (dont l’avenue de Dunkerque). Le secteur de la gare de Valenciennes constitue par ailleurs une porte d’entrée majeure sur le centre-ville intra-muros et la zone de la belle époque.

Le règlement de l’AVAP précise les dispositions générales et particulières à respecter et concernent :

- Les toitures, les façades et les espaces publics et privés (sols, clôtures,

murs, jardins et plantations) pour le centre-ville intra-muros et la zone de la belle époque ;

- La volumétrie urbaine, les couleurs et matières, la publicité, les

équipements, les revêtements de sol, le mobilier urbain et les plantations pour les entrées de ville ;

- Les matériaux de construction, les façades, la volumétrie des

constructions, les espaces de stationnement, la végétation, les espaces ferroviaires pour la vallée de l’Escaut et de la Rhonelle.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_l%27urbanisme_en_France

http://fr.wikipedia.org/wiki/Servitude_d%27utilit%C3%A9_publique

http://fr.wikipedia.org/wiki/Grenelle_2

http://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_de_protection_du_patrimoine_architectural,_urbain_et_paysager

http://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_de_protection_du_patrimoine_architectural,_urbain_et_paysager


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AUTRES ELEMENTS DU PATRIMOINE

Outre les éléments patrimoniaux protégés, la ville de Valenciennes possède un patrimoine historique et culturel important qui participe à son attractivité (Façade de l’Hôtel de ville, Basilique Notre-Dame de Saint-Cordon,… musée des Beaux-arts,…).

A ce titre et pour rappel, la ville a été désignée capitale régionale de la culture de la Région Nord-Pas-de-Calais en 2007. Cet évènement avait donné lieu à de nombreuses manifestations culturelles (ex : expositions, théâtre, musique, danse, cinéma, arts numériques, etc.)

LE PATRIMOINE NON PROTEGE

Le caractère patrimonial de l’Ile Folien réside dans sa particularité insulaire, son écluse et l’Escaut à travers l’Histoire de la ville.

L’écluse de Valenciennes (Photo : AIRELE)

4.5.1.2 Tourisme et usages

Les habitants de Valenciennes ont un usage récréatif des chemins de halage à l’image de la promenade plantée sur le Quai des Mines et des quelques péniches / bars à quai, bien qu’il soit pour le moment impossible de faire le tour de l’Ile à pied. Il est également à noter qu’un périmètre de sécurité existe autour de l’écluse. L’activité touristique liée à l’eau est essentiellement tournée sur le secteur vers l’activité de plaisance sur l’Escaut canalisé.

L’ECO-PORT FLUVIAL

(Source : Etude d’Impact – Eco-port de plaisance à Valenciennes – mai 2012)

[…] « Le bassin de navigation constitué des canaux de la Scarpe inférieure, de la Sensée et de l’Escaut canalisé à grand gabarit, représente depuis fort longtemps une infrastructure de transport très importante pour le développement de l’Arrondissement de Valenciennes.

C’est aussi un des secteurs les plus fréquentés par le tourisme fluvial, dans le cadre de la boucle transfrontalière prioritaire des voies d’eau franco-belge, en particulier la boucle du Hainaut qui relie les villes de Valenciennes, Douai, Lille, Courtrai et Tournai.

Depuis les années 1980, l’Agglomération de Valenciennes s’est engagée dans un long processus de requalification et de régénération du territoire en reconversion. Celle-ci vise en particulier les friches industrielles et urbaines des quartiers implantés sur les rives du Canal de l’Escaut traversant la Ville.

L’activité de navigation touristique permet l’accompagnement en profondeur du processus de changement d’image du territoire, pourvu que des équipements d’accueil des visiteurs puissent y être créés.

Dans ce contexte, le projet essentiel d’aménagement d’un Port de Plaisance trouve naturellement sa place au cœur de plusieurs Éco-quartiers en cours de réalisation et en projet : le Parc des Rives de l’Escaut (enseignement/ateliers numériques /habitat/services), l’Ile Folien, le Faubourg de Lille, ensembles urbains novateurs et lieux de qualité de vie, tous situés à quelques minutes du Centre-Ville.


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L’ambition de l’agglomération est d’étendre la notoriété du site en faisant de Valenciennes un port exemplaire en termes d’accueil et de préservation de l’environnement. Au vu de sa localisation, Valenciennes dispose d’un réel potentiel touristique et économique à développer dans le cadre de la concession.

Les enjeux du projet sont de :

- Créer et entretenir un patrimoine portuaire en réalisant les investissements prévus et en ayant une exploitation et un entretien irréprochable.

- Gérer le port de façon exemplaire notamment en termes de sécurité et de gestion environnementale.

- Développer la synergie du port, des commerces et des services aux plaisanciers.

- Faire de Valenciennes une escale accueillante pour les plaisanciers français ou étrangers (créer une convivialité d’accueil des plaisanciers, mise en œuvre d’un plan de communication et réalisation d’un site internet) » […]

[…] Le projet d’aménagement retenu comprend les éléments suivants :

- des aménagements en rive droite : ponton fixe de 80 cm de large sur l’ensemble du linéaire du bras de décharge.

- des aménagements en rive gauche : des pontons flottants, une capitainerie, une descente à l’eau.

- des aménagements entre les 2 rives : une passerelle.

Le port de plaisance de Valenciennes disposera d’anneaux permettant d’accueillir des bateaux de plaisance jusque 10 m et des bollards permettant de recevoir des péniches type « Freycinet ».

Au niveau technique d’amarrage, il est envisagé, compte tenu de la faible largeur disponible du chenal, un principe d’amarrage en épi, sur catway, sur la rive gauche et un amarrage en long, parallèlement au quai, pour des bateaux de plus grande longueur.

Au niveau des appontements, le principe de conception générale est de réaliser la quasi-totalité des aménagements sur pontons flottants afin de limiter l’interaction avec les murs de quai actuels, qui nécessiterait des travaux de génie civil lourds et onéreux.

En cohérence avec le projet d’aménagement de l’Ile Folien, le projet prévoit également la réalisation d’une passerelle levante de liaison entre les deux rives du futur port.

Au même niveau, une capitainerie fondée sur pieux est également prévue.

Le projet prévoit également un aménagement paysager de l’allée piétonne existante. […]


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Synthèse des enjeux liés au patrimoine historique

et touristique

Patrimoine

Aucun monument historique protégé ou site classé positionné sur le site ou dans les 500m.

Un patrimoine historique et culturel important caractérise la ville de Valenciennes.

Tourisme

Un chemin de halage parcourant les bords de l’Ile.

Une activité de plaisance sur l’Escaut en voie de développement (Eco-port de plaisance).

Un site touristique bien identité par le Schéma Régional d’Aménagement de la Voie d’Eau présentant de nombreuses possibilités en lien avec des manifestations culturelles.

Un développement touristique à prévoir avec le projet Canal Seine Nord Europe.

Un patrimoine attractif pour l’activité touristique.


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4.5.2 PATRIMOINE PAYSAGER

4.5.2.1 Présentation du périmètre d’étude

Présentation cartographique et photographique du site d’étude

(Réalisation : AIRELE, Sources : carte IGN, photos AIRELE)

Les limites physiques du site d’étude sont ici clairement définies puisque il s’agit de l’Ile Folien située entre l’écluse de Valenciennes et son bras de décharge.

Il est à l’heure actuelle composé :

- De l’écluse de Valenciennes ; - De locaux techniques ; - De bureaux ; - D’espaces verts et de friches urbaines ; - D’habitations.


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4.5.2.2 Entités paysagères

LE CONTEXTE PAYSAGER GLOBAL

Le site d’étude appartient à l’entité paysagère du bassin Valenciennois/Val d’Escaut des paysages miniers selon l’atlas des paysages du Nord-Pas-de-Calais.

« Dans le Valenciennois, le bassin minier bénéficie d’une colonne vertébrale structurelle : l’Escaut. Le fleuve, entre Roeulx et Condé-sur-Escaut, traverse 25 kilomètres d’une ville industrielle continue, mais complexe, hétéroclite. […] Valenciennes est une ville drapière, joyau architectural sur le cours d’un fleuve essentiel dans l’Europe du Nord. La ville entre forêt, vallée-plaine de l’Escaut et riches terres de labours du Sud ne manque de rien ; […] » (Source : Atlas des paysages du Nord-Pas-de-Calais)

A la lecture de ces éléments, l’importance de l’Escaut dans la construction et la richesse architecturale Valenciennoise prend tout son sens. Le projet de l’Ile Folien est une opportunité « clin d’œil » à cette typicité Valenciennoise.

LE CONTEXTE PAYSAGER LOCAL

Il s’agit d’une synthèse des composantes paysagères d’un territoire donné permettant de mettre en évidence ses caractéristiques essentielles et d’en offrir une lisibilité complète.

La lecture « sensible » du site d’étude et de son environnement est complétée par une analyse plus objective permettant de mesurer les impacts potentiels du projet dans le paysage de ce lieu.

Composantes paysagères

(Réalisation : AIRELE)


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> Une ile oubliée des Valenciennois

L’ile Folien est un secteur presque « oublié » par les habitants de Valenciennes pourtant à moins de 500 mètres à pied de la gare.

A l’heure actuelle pour qui « s’engage/s’aventure » sur l’ile : Des locaux techniques ou de bureaux, quelques habitations et des espaces verts composent cet ensemble quelque peu « désorganisé ».

L’ile est par nature enclavée entre deux bras de l’Escaut canalisé. Cet enclavement est renforcé par les voies ferrées desservant la gare de Valenciennes et bordant l’écluse. Enfin le pont Jacob reliant les deux rives effleure la pointe sud de l’ile en fait presque oublier sa présence par un passage en surplomb.

> Une enclave urbaine et naturelle isolée et peu structurée

L’intégration paysagère du projet de l’ile Folien passe par l’analyse de ses composantes architecturales, urbaines et paysagères.

L’ile est à l’heure actuelle occupée par des locaux techniques, des bureaux et quelques habitations dont l’ensemble apparaît peu organisé et n’ayant pas de caractéristique architecturale notable et homogène.

Des constructions aux composantes architecturales et urbaines hétéroclites (Photo : AIRELE)

L’écluse et le port de plaisance

L’ile est positionnée entre l’écluse de Valenciennes et son bras de décharge. La rive Est est ainsi marquée par l’écluse à grand gabarit et ses aménagements annexes. Celle-ci, loin de contrarier le projet de l’Ile Folien, prendra de l’importance avec le projet Canal Seine-Nord Europe. Notons que des espaces verts ont été créés dans les espaces non utilisés.

L’écluse de Valenciennes et les espace attenants (Photo : AIRELE)

Sur la rive Ouest, le long du bras de décharge de l’écluse se sont installées de manière plus ou moins permanente des péniches de plaisanciers, des bateaux de plaisances concédés à la Valenciennes Métropole, ainsi que des bateaux activités en lien avec l’Ecoport.

Le port de plaisance dans le bras de décharge (Photo : AIRELE)


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Ces péniches reconverties participent à l’appropriation du canal de l’Escaut par les habitants ; cependant l’essentiel de celles-ci a déposé l’encre sur la rive opposée à l’ile.

Les espaces verts ou friches urbaines

Les espaces verts publics ou privés représentent une part très importante de la surface de l’ile. Souvent réduits à l’état de friches urbaines, ces espaces sont notamment marqués par l’existence de nombreux grands arbres.

Cette importante présence végétale « désorganisée » renforce l’aspect abandonné de l’ile.

Les voies de chemin de fer et le chemin du Noir Mouton

Les voies de chemin de fer desservant la gare de Valenciennes participent grandement à la mise à l’écart de l’ile Folien.

En effet, les voies longent la rive Est du canal de l’Escaut ne laissant que l’espace du chemin du Noir Mouton et de l’écluse entre elles et l’ile. Formant un espace ouvert peu fréquenté et peu agréable.

Les voies ferrées à l’Est de l’Ile (Photo : AIRELE)

Le pont Jacob

Passage entre la rive Ouest et la rive Est de l’avenue de Dunkerque, le pont Jacob marque une entrée du centre-ville de Valenciennes déjà identifiée dans l’AVAP de Valenciennes.

Cet axe urbain majeur qu’emprunte le tramway de Valenciennes, traverse l’Escaut et les voies ferrées en coupant l’extrémité sud de l’ile Folien.

Le pont semble seulement prendre appui sur l’ile en « ignorant » sa présence à travers notamment un remblai important « laissant » l’ile en contrebas.

Les dimensions de l’avenue et notamment sa largeur au passage de l’ile renforcent ce ressenti « d’ignorance ».

Le pont Jacob passant au-dessus de l’Ile (Photo : AIRELE)

> Evolution paysagère : une agglomération qui se réapproprie l’Escaut

Le projet d’aménagement de l’Ile Folien ne peut s’aborder indépendamment du projet d’aménagement du Parc des rives de l’Escaut plus au nord. En effet ces deux projets ne sont éloignés que d’une centaine de mètres et ont comme fil directeur le rapport à l’Escaut.


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Le projet du Parc des rives de l’Escaut

La ZAC « Parc des Rives de l’Escaut » a été créé le 25 janvier 2007. Le périmètre ZAC représente un espace d’environ 26 hectares entièrement sur le territoire communal d’Anzin.

Il correspond aux friches industrielles des anciennes usines de Vallourec et Mannesmann. Il est dominé à l’Ouest par les parcelles bâties au long de la rue Jean Jaurès, cet espace est délimité au Nord-Ouest par la voie ferrée Lille-Valenciennes, à l’Est par le canal de l’Escaut et au sud par la Rue de L’Escaut (sur Anzin) et la rue Peclet (sur Valenciennes).

Conformément aux préconisations du Plan Local d’Urbanisme d’Anzin, le programme de la ZAC est celui d’un nouveau quartier mixte associant logements, commerces, services, bureaux et activités légères.

L’ambition majeure est de permettre l’implantation d’un équipement d’intérêt intercommunal voir même national : une future Cité numérique* (projet porté par la Chambre de Commerce et d’Industrie Grand Hainaut (CCI)).

L’Unité Territorial d’Itinéraire de VNF sera implantée sur le Parc des Rives de l’Escaut.

LES OBJECTIFS FIXES :

Créer un pôle d'excellence numérique à vocation multiple

Le Parc des Rives de l'Escaut veut :

Toucher tous les champs de la création numérique : jeu vidéo, animation, univers virtuels, simulation industrielle, design urbain, design produit, 3D relief... et en particulier le Serious Game ;

Rassembler sur un même site chefs d'entreprises et créateurs, chercheurs et enseignants, étudiants et artistes...

Autour de la Serre numérique, 15 000 m2 SHON sont proposés aux entreprises du secteur. L'ambition portée par ce projet étant de créer 2 000 emplois hautement qualifiés sur les 10 prochaines années.


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Favoriser les synergies entre spécialités et acteurs de la création numérique

Au sein du Parc des Rives de l’Escaut, la Serre numérique sera structurée autour de 5 axes et autant d'équipements structurants :

- Des locaux d'entreprises : les Ateliers numériques 2, avec un incubateur, une pépinière, un hôtel d'entreprises, assortis d'un accompagnement adapté pour les porteurs de projet ;

- Un campus pour la formation : implantation du groupe Supinfocom (Supinfocom, Supinfogame, Institut supérieur de design), 600 à 800 étudiants d'ici fin 2011-2013 ;

- La R&D : un Centre de réalité virtuelle, pour les entreprises et les chercheurs ; un Centre de recherche appliquée et de transfert en création numérique ;

- Le soutien à la création : la Villa numérique, lieu de résidence pour de jeunes talents créatifs ;

- Une valorisation spécifique : l'Institut européen du serious game, lieu de référence pour cette filière émergente.

La Serre numérique s'inscrit par conséquent dans le développement du pôle IMAGES Nord-Pas-de-Calais. Le Valenciennois sera ainsi l’une des têtes de réseau de ce pôle d'excellence, avec un positionnement sur la création numérique et une valorisation autour du serious game.

Intégrer le projet dans un espace écologique

Ce pôle d'excellence numérique qui prend place à Anzin au cœur d'un éco-quartier, bâti sur l'ancienne friche industrielle Vallourec, recevra 600 logements diversifiés, des commerces et des immeubles de bureaux et de services.

Le projet du Parc des Rives de l'Escaut, porté par Valenciennes Métropole, a d'ailleurs été primé "excellence territoriale" par le FEDER. Le développement durable est au cœur de ce quartier avec :

L'utilisation de la géothermie pour chauffer l'ensemble des bâtiments.

Une desserte en tramway, permettant une liaison aisée vers le centre-ville de Valenciennes et le nord de l'agglomération, des liaisons douces (cheminements cyclistes et piétonniers).

Des programmes immobiliers BBC (bâtiments basse consommation) et HQE (haute qualité environnementale).

Un effort d'utilisation efficace de l'espace, une large place dédiée aux espaces verts.

Les déplacements au sein du projet de Parc des rives créatives de l’Escaut

(Source : Atelier Olivier Parent)

http://www.pole-images-nordpasdecalais.com/


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Illustration du projet du Parc des rives créatives de l’Escaut (Source : Atelier KVDS)

Illustration du projet du Parc des rives créatives de l’Escaut (Source : Atelier KVDS)


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Le Quai des Mines

Le Quai des Mines fait face à l’Ile Folien sur la rive Ouest du bras de décharge de l’Escaut. L’appropriation de l’Escaut se construit ici à travers un « dialogue » entre les quais et l’urbanisation.

Sur le plan urbain et architectural, les bâtiments forment un front urbain aligné sur la majeure partie du quai. Le lycée de l’Escaut renforce ce dialogue de la ville avec l’Escaut à travers une façade tournée sur le fleuve et imitant la proue d’un bateau.

Dialogue architectural entre l’Escaut et son lycée éponyme (Photo : AIRELE)

Devant cet ensemble, une promenade plantée permet de parcourir à pied les bords à canal. Dans son prolongement, un jardin public a été édifié sur le parvis de l’église évangélique de la rue Chauffour. Enfin, la promenade se termine par un square donnant sur la pointe Nord de l’Ile Folien.

L’usage des quais et leur appropriation est également permise par l’installation des quelques péniches invitant les habitants à passer un moment convivial et/ou à se distraire sur l’Escaut.

Les péniches récréatives du port de plaisance (Photo : AIRELE)

Le port de plaisance Valescaut

Valenciennes est située sur différents circuits permettant de découvrir la Région Nord-Pas-de-Calais et la Belgique par les voies d’eau, et occupe une place pivot entre le réseau navigable d’Europe du Nord et les canaux du Sud et du centre de la France. Le territoire est un axe de transit incontournable pour les plaisanciers d’Europe du Nord. Valenciennes Métropole a ainsi souhaité offrir la possibilité aux visiteurs de s’amarrer et de séjourner dans les meilleures conditions.

Réalisé par Valenciennes Métropole, le nouveau port de Plaisance est situé Quai des Mines à Valenciennes, sur un bras de dérivation de l’Escaut.

64 emplacements, permettant l’accueil des bateaux de plaisance jusque 10 mètres, pour des escales à la journée, des courts séjours ou des amarrages à l'année


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Un "Eco-port" labellisé "Port de plaisance exemplaire", grâce à une démarche globale en matière d’accessibilité, de performances énergétiques et des récupérations des eaux et des déchets : production d’énergie renouvelable via à des panneaux photovoltaïques posés sur le toit de la capitainerie, pompe à chaleur, utilisation du matériau bois, récupération des eaux usées, implication des plaisanciers dans le tri de leurs déchets...

Un équipement intégré dans la ville, à proximité du centre de Valenciennes et des transports (gare de Valenciennes, tramway...)

Un atout pour la destination touristique valenciennoise :

L’ouverture du port permettra de faire découvrir les plaisanciers, bateaux de croisières et bateaux de promenade, un territoire aux richesses patrimoniales et culturelles reconnues (Musée des Beaux-Arts, Scène Nationale, Circuits Miniers, Tourisme Vert et Parc Naturels, Tourisme Industriel, Tourisme de Congrès, …).

Depuis de nombreuses années, Valenciennes Métropole, Communauté d’Agglomération, a fait le choix de développer, avec son Office de Tourisme, une offre touristique globale en aménageant des infrastructures de qualité, notamment une offre de plaisance, en vue de renforcer l’attractivité du territoire et de soutenir l’économie locale.

http://www.tourismevalenciennes.fr/


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Une pierre supplémentaire à la transformation du quartier :

L’ouverture du Port de Plaisance Valescaut marque, après l’ouverture en janvier 2015 de la Serre Numérique, la deuxième étape de la mutation profonde du quartier.

L’aménagement de l’Ile Folien (qui permettra ensuite d’aménager la 2e rive du port de plaisance), les travaux de rénovation urbaine sur l’habitat existant et l’aménagement progressif des Rives Créatives de l’Escaut avec dès 2017 la mise en service du Centre d’Expositions et de Congrès, autre pilier de la stratégie de développement touristique de Valenciennes Métropole, achèveront la transformation du quartier à laquelle les habitants sont pleinement associés.


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4.5.2.3 Visibilités du site

L’ile est positionnée en plein centre de Valenciennes, ces alentours sont par conséquent densément peuplés et très fréquentés notamment à travers les déplacements journaliers des habitants (à pied, en vélo, en transport en commun ou en voiture).

Le contexte urbain du site limite cependant fortement la visibilité. Celle-ci est en effet limitée qu’à ses abords immédiats.

Ainsi seuls les usagers et les habitants des voies urbaines suivantes sont concernés par la visibilité du secteur :

- L’avenue de Dunkerque à travers le pont Jacob ; - Le Quai des Mines qui fait face à l’ile et sera en confrontation directe

avec le futur quartier de l’ile Folien.

Synthèse des enjeux liés au patrimoine paysager

- Un site pour le moment peu accessible (tous modes de transport confondus)

- Une enclave urbaine, à l’urbanisation et à l’architecture peu/pas structurée, en mal d’identification et d’appropriation.

- Une identité « inexistante »

- Des vues importantes sur l’ile depuis le Quai des Mines


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Enjeux paysagers et patrimoniaux (Réalisation : AIRELE)


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CHAPITRE 5. PRESENTATION DU PROJET ET SES EVOLUTIONS AU FIL DE L’EAU

Ambition(s)

« Construire dans le Nord, à Valenciennes sur l’ile Folien, en cœur de ville, un quartier exemplaire et reproductible bordé d’un éco-port fluvial, dont le mode opérationnel et les ambitions seront transcrits dans un référentiel de développement durable pour l’ile Folien ».

Enjeu(x)

« Un projet qui doit s’inscrire dans un contexte à la fois porteur et complexe, qui doit participer à la mise en œuvre d’engagements d’acteurs en matière de développement durable et reposer sur un schéma de questionnement et une méthode d’élaboration favorisant cette double intégration du contexte et des engagements d’acteurs ».


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5.1 LA GENESE DU PROJET

5.1.1 PREAMBULE

« Le site de l’ile Folien est spécifique du fait de sa position relativement centrale au cœur de l’agglomération du Valenciennois. Proche du centre-ville, il en est toutefois éloigné par la présence de la gare et du faisceau de voies ferrées qui, par leur contournement, rendent le trajet centre-ville/ile Folien un peu long. Toutefois, très bien connectée par le passage du tramway sur le pont qui l’enjambe à son extrémité Sud, son accès en est facilité.

Son caractère spécifique provient de son paysage intérieur, entièrement vert et peu construit, mais l’ile reste peu fréquentée car elle est occupée principalement par des services à vocation plutôt industrielle. Ce n’est pas l’endroit où l’on vient se promener dans la nature car la nature y a un caractère un peu abandonné, on n’y vient pas non plus s’y promener au bord des berges car celles-ci ne sont pas très entretenues.

Néanmoins l’ile contient la possibilité d’un morceau de paysage et de nature au bord de l’eau en centre-ville.

Ainsi, décider de transformer l’ile en parc et d’installer les constructions en périmètre de l’ile à l’articulation entre l’eau et le parc, décider de donner à chaque immeuble voire à chaque logement la double orientation sur l’eau et sur le parc, tout ceci a guidé le choix initial de l’aménagement afin de renforcer l’échelle humaine de celui-ci et la qualité de confort liée habituellement aux territoires extra urbain mais ici en plein centre-ville.

De plus le souhait de donner la possibilité de faire de ce nouveau quartier de l’ile un site exemplaire en terme environnemental a renforcé la détermination de donner à cet aménagement l’enjeu d’un véritable lieu de vie privilégié.

C’est pourquoi l’objectif de l’aménagement de l’ile Folien ne se concentre pas sur la création d’une sorte de nouvelle architecture « chic et snob » mais plutôt sur le sentiment naturel de l’imbrication unique de l’urbanisme, des fonctionnalités, de l’esthétique et de l’architecture.

Collégialement, dès la genèse du projet, les partenaires ont souhaité inscrire l’ile Folien dans une dynamique de quartier tourné vers un développement durable, de manière « exemplaire et reproductible ».

Ainsi, VNF et SOFILO (filiale du groupe d’EDF), gestionnaires et propriétaires fonciers de l’ile Folien, ont réalisé qu’ils disposaient de tous les « ingrédients » pour construire un quartier innovant au regard du développement durable. L’engagement pris par l’ensemble des partenaires a été de réaliser, à proximité de l'éco-port de plaisance fluviale de Valenciennes, un quartier durable, exemplaire dans sa conception, reproductible dans sa méthode, audacieux par son volet architectural et technique, qui redéfinisse un art de bien vivre ensemble, intégré dans la ville et équilibré. Au-delà de la conception de ce projet, de sa planification et de son adaptation aux procédures urbaines, il est apparu nécessaire aux partenaires de retracer la genèse de ce nouveau quartier au travers d’un référentiel axé sur le développement durable. Les principales finalités y sont présentées ci-après (cf. Annexes – Annexe 4). Sur la base d’idées développées par l’Agence d’architecture Emmanuel COMBAREL et Dominique MAREC (ECDM) en juillet 2009, une consultation d’urbanisme a été lancée par la maîtrise d’ouvrage. Les principales caractéristiques de la consultation étaient :

Un programme de constructions de 45 000m² SHON ;

Des principes d’aménagement et de constructions en périphérie de

l’ile avec création de quais promenade, parkings en sous-sol semi

enterrés et parc central ;

Des constructions par « modules » de hauteur variable.

A l’issue d’un comité opérationnel et à partir de maquettes, la maîtrise d’ouvrage a présenté les principales différences entre les deux projets. Il est apparu que le projet Odile Decq & Benoit Cornette répondait mieux au cahier des charges, notamment en termes d’insertion dans la ville. C’est donc cette proposition qui a été retenue par la ville et la maîtrise d’ouvrage.

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5.1.2 LE REFERENTIEL DE DEVELOPPEMENT DURABLE

Pourquoi un référentiel ? Traduire et partager les ambitions d’un projet en matière de développement durable ; laisser une trace écrite, elle aussi exemplaire et innovante. Voici les principales motivations ayant présidé à l’élaboration de ce référentiel. « L’aménagement durable » n’est en effet pas une liste « d’ingrédients », de critères, mais une approche transversale qui prend en compte les possibilités du site, ses spécificités et la culture des acteurs du territoire. De même que le projet de l’architecte urbaniste en chef s’impose aux architectes des promoteurs, le référentiel de développement durable s’impose aux investisseurs. Qu’est-ce qu’un référentiel ? Un référentiel est un ensemble structuré de recommandations et de bonnes pratiques. Ce référentiel de développement durable de l’ile Folien est un outil fédérateur de l’ensemble des acteurs participant à son aménagement, sa gestion et sa vie quotidienne. Il a vocation à être partagé, mais aussi proposé à la réalisation d’autres aménagements français. Il présente les ambitions du projet, les objectifs visés par l’opération et les moyens définis pour les atteindre. Ce référentiel se compose de trois parties :

- La première partie rappelle le contexte général du projet, les ambitions poursuivies, leur inscription dans le développement durable et leur articulation avec les engagements en matière de développement durable à différentes échelles, et l’inscription du projet dans la dynamique d’aménagement et de mutation des espaces situés au bord de l’Escaut à Valenciennes.

- La deuxième partie présente 5 axes d’intervention, correspondant aux 5 finalités du développement durable ; elle précise les ambitions axe par axe ; pour chaque ambition, ses objectifs poursuivis et performances visées ; enfin, les moyens mis en œuvre pour les atteindre ;

- La troisième partie définit les moyens de pIleage, de suivi et d’évaluation que met en œuvre la maîtrise d’ouvrage pour garantir la performance de l’opération, son exemplarité et sa reproductibilité.

Les aménageurs se sont donc penchés sur l’adéquation entre les possibilités qu’offre l’ile Folien en matière d’aménagement et les 5 finalités du développement durable. Comme fil directeur de leur réflexion, les questions suivantes ont été posées :

- Quels sont les « sous-objectifs » des 5 finalités qui s’appliquent au projet ?

- Sous quels angles le projet d’aménagement de l’ile Folien est-il concerné par ce « sous-objectif » ?

- Quelles réponses l’aménagement du quartier y apporte-t-il ?

- Quelle est la performance visée ?

5.1.2.1 Étapes de travail abordées

Ce référentiel de développement durable a été rédigé sur la base :

- De l’analyse des documents de définition du projet (les études de faisabilité et d’approfondissement technique et ensuite, l’Avant-Projet).

- D’entretiens avec les institutions locales ;

- D’ateliers de coproduction avec la maîtrise d’ouvrage et son équipe de maîtrise d’œuvre : architecte, urbaniste, paysagiste, économiste de la construction, bureaux d’études spécifiques.


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5.1.2.2 Etapes préalables ayant amené à la définition du projet de l’Ile Folien

L’élaboration du projet d’aménagement de l’ile Folien a été un cheminement logique, marqué par des étapes logiques.

- Ainsi, la première étape a consisté à mener une étude de marché pour vérifier l’intérêt économique de la construction de logements et locaux tertiaires sur l’ile Folien en termes de marché ;

- Ensuite, des études permettant de définir les conditions de réalisation du projet ont été conduites, notamment en matière de topographie, de pollution etc ;

- Des études thématiques d’approfondissement ont été menées thème par thème, afin de permettre de préciser le projet sur un plan technique.

Le tableau ci-dessous illustre par des exemples la démarche suivie :

Exemples. Avantage Inconvénient Méthode Décision

Accessibilité Une Ile Peu accessible Etude flux et desserte ; aménagement étudié pour ne pas saturer le trafic, favoriser les modes de déplacement doux et rendre moins visible l’automobile

Accessibilité piétons et cycles renforcée.

Place de la voiture limitée, stationnements souterrains.

Pollution Opération en phases

Site pollué Etude sur les différentes techniques de dépollution.

Choix d’une technique de dépollution sur site.

Ainsi, les avantages ont été poussés et les inconvénients traités.

5.1.2.3 Les objectifs et les ambitions de l’ile folien, en réponse aux enjeux du développement durable

L’ile Folien est un laboratoire en matière d’aménagement. Tous les « ingrédients » sont réunis pour réussir un quartier durable. Les aménageurs ont affirmé que l’ile Folien devait être une référence en matière d’aménagement sur l’ensemble des thématiques : techniques, économiques et sociétales.

A l’issue de son aménagement, l’ile Folien pourra rayonner sur la ville et sur l’agglomération par les moyens mis en œuvre et la qualité de son aménagement.

La déclinaison des ambitions et des objectifs se structure autour de 5 finalités définies dans le cadre de référence des projets territoriaux de développement durable et agendas 21 locaux.

La vallée de l’Escaut concentre l’ensemble des enjeux de développement durable du Valenciennois : préservation des écosystèmes, qualité du cadre de vie, développement de l’activité économique, accès aux transports et services, maîtrise de l’urbanisation, adaptation de l’offre de logement aux besoins actuels et futurs et aux enjeux énergétiques, mixité fonctionnelle et sociale… En ce sens, l’ile Folien est à la fois une métaphore et une synthèse de ces enjeux, ainsi qu’un symbole de leur prise en compte et de la recherche de l’équilibre dans les réponses qui leur sont apportées.


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Finalité 1 : Lutter contre le changement climatique et protéger l’atmosphère

La lutte contre le réchauffement climatique, mais aussi l’adaptation à ses conséquences, renvoie aux aspects/enjeux suivants du projet de l’ile Folien :

• La densité et la volumétrie du bâti,

• Les transports et déplacements,

• La performance énergétique des enveloppes des bâtiments,

• La lumière naturelle et la performance des équipements d’éclairage,

• Le recours aux énergies renouvelables,

• L’adaptation à un climat très probablement de plus en plus chaud et possiblement marqué par des épisodes caniculaires.

Le projet est une réponse en soi à ces enjeux : éviter la périurbanisation et rebâtir la ville sur la ville en créant des logements et des emplois locaux, avec accès rapide aux transports en commun, aux liaisons douces et aux équipements publics.

Les ambitions pour l’ile Folien en matière lutte contre le changement climatique et de protection de l’atmosphère

Pour répondre aux enjeux que pose cet objectif, l’aménagement de l’ile Folien repose sur trois ambitions :

• Donner la priorité à des modes de transports faiblement émetteurs de gaz à effet de serre (transports doux et collectifs) ;

o Une accessibilité pour les piétons et cyclistes depuis toute l’ile vers la gare et les quartiers environnants

o Une accessibilité optimale aux transports en commun du fait de la localisation du quartier

o Une place laissée à l’automobile réduite et dissimulée sous les bâtiments

o Une limitation des transports routiers de matériaux autant que possible en phase chantier

• Organiser et construire un quartier faiblement consommateur d’énergie ;

o Un quartier densément construit, économe en foncier

o Des immeubles de logements et commerciaux très performants énergétiquement

o Des logements lumineux et traversants Est-Ouest

o Réutiliser au maximum les matériaux disponibles sur le site pour réduire le besoin en transport

• Préparer le quartier à de possibles épisodes caniculaires liés aux changements climatiques prévisibles.

o Des bâtiments frais en été, sans climatisation

o Des espaces collectifs frais, aérés et ombragés participant à la douceur de vivre du quartier


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Finalité 2 : Préserver la biodiversité, protéger les milieux et les ressources

Enjeux liés à la biodiversité :

• Ecologie urbaine et développement de la biodiversité ;

• Maintien des espèces végétales rares présentes sur le site ;

• Un parc de 1,5 ha, soit 20 % de la surface de l’ile ;

• Choix des espèces végétales plantées ;

• Création de continuums écologiques et intégration de l’ile Folien dans le corridor écologique de l’Escaut, entre l’Etang du Vignoble et le Marais de l’Epaix.

• Variété des milieux créés et/ou maintenus.

Enjeux liés à la préservation des ressources du milieu physique :

• Remédier à la pollution des sols et prévenir une pollution future ;

• La gestion des eaux pluviales et l’économie d’eau potable ;

• La réduction, le tri et l’évacuation des déchets.

Les ambitions pour l’Ile Folien en matière de préservation de la biodiversité, de protection des milieux et des ressources


• Intégrer l’Ile Folien dans son réseau écologique ;

o Aménagement écologique et différencié du parc privé de l’ile

• Dépolluer le site et aménager un quartier qui ne pollue pas le sol, l’eau, l’air ;

o Dépolluer les sols, réutiliser les matériaux inertes

o Favoriser des matériaux sains et à faible impact sur l’environnement

o Maitriser l’assainissement du site

• Gérer rationnellement la ressource en eau.

o Une gestion optimale des eaux pluviales

o Equipement de réducteurs / économiseurs d’eau dans les logements


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Finalité 3 : Rechercher l’épanouissement de tous les êtres humains

Enjeux liés :

- Logement

- Pédagogie et moyens de communication

- Sports, loisirs et culture

- Participation à la gestion du quartier

Les ambitions pour l’ile Folien en matière de contribution à l’épanouissement de tous ses habitants, usagers et riverains

Pour répondre aux enjeux que pose cet objectif, l’aménagement de l’Ile Folien repose sur quatre ambitions :

- Contribuer à la diversification de l'offre de logements sur Valenciennes.

o Une programmation adaptée aux besoins

- Préserver l’emploi existant, contribuer à la hausse des qualifications et créer de nouveaux emplois.

o Préservation des activités existantes

o Création de nouveaux emplois

o Faciliter l’insertion professionnelle

- Contribuer à la mise à disposition des moyens actuels de communication.

o Accès Internet à Haut Débit et services numériques

o Lieu de pédagogie

- Permettre l'accès et la participation à des pratiques sportives et de loisirs adaptées à tous les publics.

o Des équipements sportifs pour le quartier

o Des équipements de loisirs adaptés à l’échelle du quartier

o Une place dédiée aux animaux domestiques réfléchie et adaptée

- Garantir la possibilité pour les habitants et les usagers de participer à la gestion du quartier.

o Une gestion collective des immeubles et du quartier

- Offrir aux habitants une ambiance sonore et olfactive de qualité

o Isolation phonique adaptée des bâtiments

o Recours à un mode de chauffage ne polluant pas l’air


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Finalité 4 : Rechercher la cohésion sociale et la solidarité entre territoires et entre générations

Enjeux liés :

- Egalité d’accès aux services

- Risques environnementaux

- Risques d’incivilité, insécurité sociale

- Cadre de vie

Les ambitions pour l’ile Folien en matière de cohésion sociale

Pour répondre aux enjeux que pose cet objectif, l’aménagement de l’Ile Folien repose sur quatre ambitions :

- Garantir un accès égal aux services installés sur l'ile (maison de l'ile…) ;

o Des services et prestations adaptées à tous les habitants de l’ile

- Prévenir les risques (naturels, technologiques, pollutions) ;

o Une information des habitants sur les risques naturels et technologiques et leur gestion

- Prévenir l’incivilité et l’insécurité sociale ;

o Des espaces publics et privés clairement définis et une qualité des espaces maintenue dans le temps par la création d’un poste de concierge

- Assurer un accès pour tous à un cadre de vie de qualité.

o Qualité architecturale et paysagère

o Un quartier accessible à des ménages d tous niveaux de revenus, au-delà des prix d’acquisition ou de location


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Finalité 5 : Dynamiques de développement suivant des modes de production et de consommation responsables

Enjeux liés :

- Développement de filières locales et responsables ;

- Engagement des entreprises travaux dans une démarche de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) ;

- Mutualisation des moyens à une échelle plus large que l’ile même ;

- Management environnemental.

Les ambitions pour l’ile Folien en matière de production et de consommation responsables


- Privilégier des matériaux et produits locaux et/ou responsables dans la construction (VRD, bâtiments, mobilier urbain, espaces verts…) ;

o Privilégier des matériaux locaux et/ou labélisés (NF environnement…)

- Mettre en œuvre un suivi de la performance environnementale au cours des phases chantier ;

o Un système de management environnemental de l’opération concret et efficace

- Mettre en place des moyens d’information, de mesure et de pédagogie favorisant une modification des comportements de consommation ;

o Des documents d’engagement et d’accompagnement

o Des systèmes de suivi des consommations / régulation individuels

- Réduire, trier et collecter les déchets ;

- Pédagogie en matière d’éco-gestes auprès des habitants.


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5.1.3 LE CONCEPT ET L’IDENTITE

La proposition visait et vise (toujours) en parti final retenu à donner une identité forte à l’ile Folien.

Première décision : vivre au bord de l’eau dans un véritable parc et non pas dans un artefact de nature comme trop souvent sont pensés les jardins résidentiels ;

Seconde décision : conserver la structure de l’ile elle-même et sa topographie au maximum, quitte à l’accentuer, de ménager les vues vers et depuis la ville en reprenant pour le compte de l’ile la prolongation des axes urbains environnants ;

Troisième décision (plus ou moins en conséquence des deux premières, et qui a engendré le fractionnement horizontal et vertical des constructions) : éviter le phénomène de barres, d’enceinte et la monotonie et ainsi permettre l’identification des immeubles et donc des adresses pour les habitants.

Enfin, la demande environnementale n’a pas été prise comme une contrainte mais plutôt comme une évidence dans un tel contexte et le travail avec toutes les possibilités offertes par le site lui-même et sa capacité à être en prise directe avec les éléments naturels tels que l’eau, l’ensoleillement et la direction du vent.

5.1.4 L’ACCES ET LA CIRCULATION

L’ile a été connectée à la ville par un seul accès véhicules et, à partir de l’écluse et la nouvelle passerelle associée à la Capitainerie, par deux accès vélo/piétons.

La circulation sur l’ile privilégiera la circulation douce. Un maillage de pistes cyclables et de cheminements piétons parcourt le parc. A l’entrée principale, la Maison de l’ile permettra la location, le stationnement et la réparation de vélos.

Afin de faire de l’ile un espace de vie différent, il a été banni au maximum le trafic automobile sur l’ile. Les voitures, depuis le pont, descendront côté Ouest et très vite se trouveront bloquées afin de ne pouvoir accéder qu’aux parkings Est et Ouest, à proximité de la Maison de l’ile, sorte de poste général de gardiennage, de conciergerie de l’ile.

Les quais, même s’ils seront traités pour supporter les charges de camion, leur accès en sera ponctuel et limité aux seuls camions d’entretien des berges et des équipements fluviaux, aux services de secours pompiers ou ambulance et ponctuellement aux déménagements.

Le développement d’un quartier résidentiel peut difficilement se faire sans stationnement ; aussi, la contradiction première à traiter à l’échelle de l’ile a été à la fois de permettre l’accès des voitures pour stationner à proximité des logements et de limiter au maximum son impact spatial et visuel ainsi que les distances parcourables. Cette contrainte a amené à légèrement surélever les immeubles et glisser dessous un parc de stationnement à moitié enfoui et par là mettre à profit les différences de niveaux ainsi créés pour ménager un jeu d’espaces différenciés permettant de gérer les accès aux immeubles, les limites entre public et privé, le passage paysager entre parc et parking.

Ce parc de stationnement qui bénéficie d’ouvertures sur l’extérieur privilégiera les places réservées aux voitures hybrides et devrait limiter le stationnement à un véhicule par appartement.

L’accès véhiculé à l’ile restera aussi réservé aux habitants et aux services de prévention et exceptionnellement aux besoins de maintenance des ouvrages hydrauliques. Les accès aux immeubles seront la plupart du temps traversant, connectant chacun d’eux à la fois avec le quai et le parc.


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5.1.5 LA REPARTITION PROGRAMMATIQUE

Les différentes fonctions du programme sont réparties dans les immeubles construits le long des quais de part et d’autre du parc et dans les éléments singuliers répartis sur l’ile :

A partir de l’entrée depuis le pont,

Côté Ouest, successivement :

la maison de l’ile Folien ;

plusieurs ensembles de logements sociaux ;

plusieurs ensembles de logements de moyenne gamme ;

les logements haut de gamme.

Côté Est, successivement :

un ensemble d’habitats intergénérationnels et mixte ;

un ensemble de logements de moyenne gamme ;

les bureaux ;

un ensemble de logements d’entrée et de moyenne gamme ;

des logements haut de gamme.

L’implantation du port, côté Ouest, comprendra la création d’une passerelle amovible associée à la Capitainerie qui comprend le poste de surveillance du Port ainsi que ses aménités fonctionnelles.

En proue de l’ile, côté Sud, se trouvera le Club House ; celui-ci sera dédié à des fonctions d’accompagnement et d’agrément du Port et de l’ile : y trouveront place un restaurant, des locaux permettant d’accueillir des associations.

Enfin, à l’entrée du site, au rez-de-chaussée se trouvera la Maison de l’’ile, regroupant les fonctions de gardiennage, de service et de maintenance du site.

Au sein du parc, sur l’Ile situé au milieu du bassin, sera implanté un équipement. Sa destination est celle d’un petit équipement d’accompagnement pour les habitants de l’ile (sport, bien-être).

5.1.6 LA MAISON DE L’ILE (OU POSTE DE GARDIENNAGE)

La Maison de l’ile permettra également de gérer les livraisons et d’éviter la dispersion de véhicules étrangers au site. Ainsi, l’ile pourra bénéficier d’un service interne au moyen d’un système de livraison tracté électriquement, limitant au strict minimum l’impact de l’approvisionnement généralement très vorace en énergie et source de désagrément multiple.

Il a été proposé d’y installer à terme une série de services aux habitants :

gardiennage ;

gestion ;

entretien des espaces collectifs comme service de petits travaux d’entretien domestique et réparations ;

entretien et réparation des vélos et/ou des véhicules ;

location de vélos et vélos électriques ;

gestion des livraisons et commandes des habitants (la livraison se fait à la Maison de l’ile et les services du gestionnaire apportent par véhicule électrique la livraison au logement ;

poste ;

etc.


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5.1.7 LA QUALITE ENVIRONNEMENTALE

L’économie à long terme et la vitalité sociale sont conditionnés par l’utilisation efficiente des ressources naturelles, associés à une amélioration des conditions sanitaires et environnementales. La planification urbaine est évidemment en prise avec ces problématiques tournées vers le développement durable.

L’ile Folien est une opportunité évidente de développer et de concrétiser les concepts les plus actuels liés au développement durable, dans le cadre de la création de ce quartier exemplaire en centre-ville.

La qualité paysagère de l’ile, la présence de l’eau, le potentiel énergétique lié au fleuve et au sous-sol et la spécificité des conditions insulaires constituent autant de ressources propres au site sur lesquelles son développement en termes de qualité environnementale s’appuie.

Compte tenu de la densité à construire, il est clair que la construction et l’aménagement de l’ïle en soi ne peut se faire à impact CO2 zéro, même si la phase de réalisation en elle-même comporte des objectifs environnementaux précis en termes de gestion et d’organisation de chantier.

En revanche, les conditions de son fonctionnement, déterminées à partir de ses ressources propres, sont en mesure de lui conférer un caractère exemplaire en matière de qualité environnementale et pouvant servir de modèle à l’échelle de la ville.

De cette manière, l’ile Folien combinera une diversité de modes de vie dans un contexte urbain relativement dense avec une qualité de vie de niveau péri-urbain mais située en plein centre-ville.

Les conditions naturelles de l’ile ont présidé aux différents choix d’implantation.

Les immeubles, implantés de part et d’autre du parc, ont été orientés en fonction de l’ensoleillement, des vues et des vents dominants, de manière à ce que les pièces de vie et leurs extensions extérieures (balcons, terrasses) bénéficient de la meilleure lumière et du meilleur dégagement visuel. Le caractère traversant de la presque totalité des logements permet d’assurer un niveau satisfaisant de ventilation naturelle.

La qualité paysagère de l’ile a été exploitée en considérant l’ile comme un parc.

L’objectif de créer un paysage vallonné et diversifié par des buttes plantées à partir des bio tertres et des creux générant des bassins secs ou inondables qui deviennent partie intégrante de la gestion de l’eau, est le parti pris du jardin enclos du cœur de l’ile. A chacun des accidents topographiques ainsi créé, est associé un environnement botanique spécifique, accentuant la variété des espaces et ambiances, permettant de créer des effets de distance et d’espace qui feront oublier la relative grande densité des immeubles aux alentours ; la fragmentation de ces derniers assureront des échappées visuelles coïncidant avec les axes de connexions urbaines qui permettront d’en asseoir l’ouverture sur la ville.

Dans son fonctionnement, l’ile aura le minimum d’impact écologique :

les principes de circulation, d’accès et d’approvisionnement ;

les ressources énergétiques ;

les principes de basse consommation ;

le traitement des déchets ;

la gestion de l’eau.

Ce sont les paramètres primordiaux sur lesquels l’objectif de l’impact zéro a été développé.


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5.1.8 LE PAYSAGE

Le principe de topographie venue de l’état existant de l’ile avec ses creux et ses buttes créées lors des déplacements de terre pour la construction des berges et quais hauts a été accentué.

Plutôt que de développer un jardin sophistiqué dans son organisation comme dans le type de ses plantations il a été préféré d’opter pour un type de parc « à l’anglaise » où la pelouse domine et sur laquelle les arbres font bosquets.

Ainsi il a été homogénéisé les typologies d’arbres par bosquet en fonction d’une répartition de couleurs et de feuilles : érables, bouleau, ginkgo biloba, hélianthes, hêtres.

Parcouru de chemins et d’allées piétonnes qui franchissent les buttes et passent en passerelles parfois au-dessus des étangs secs ou en eau, il ne s’agira pas ici bien sûr d’un terrain d’aventure mais plutôt de variation de la promenade qui pourra ménager des vues et des découvertes.

5.1.9 LES RESSOURCES ENERGETIQUES

Des ressources énergétiques pourraient être constituées d’une part par un ouvrage hydraulique de production électrique installé au barrage, qui pourrait tirer bénéfice de la présence du fleuve, et d’autre part, pour les besoins de chauffage, par un système de pompes à chaleur géométriques. On suppose que la conception physique des bâtiments (parois opaques et parois vitrées) pourrait permettre de répondre à l’objectif BBC. Ceci posé, dans le cadre d’une démarche permettant de dépasser ce niveau BBC et pourrait l’inscrire dans une démarche de recherche de la performance maximum de manière à minimiser les besoins énergétiques.

5.1.10 LE TRAITEMENT DES DECHETS

Les déchets domestiques bénéficieront à l’intérieur de chaque immeuble de locaux largement dimensionnés pour assurer toutes les possibilités de tri.

5.1.11 LA GESTION DE L’EAU

Grâce au développement paysager du site, le traitement de l’eau de pluie est facilité, évitant la surcharge du réseau d’évacuation. Une attention particulière est apportée afin de réaliser une temporisation du rejet vers l’Escaut, lors de la réalisation des bâtiments. Cette temporisation sera faite par le biais du traitement des terrasses et/ou par cuves. À la faveur du traitement topographique du terrain, des bassins de rétention et bassins secs seront développés ultérieurement par phase(s). Celle-ci est recyclable sur place pour les besoins d’arrosage des espaces plantés, les besoins de nettoyage de tous les espaces communs extérieurs. Les logements et équipements eux-mêmes doivent évidemment être équipés d’installations économes en eau, sans avoir recours à un système d’eau grise. Ces paramètres fonctionnels satisfaits, la création de services spécifiques à l’île, au travers de l’implantation d’une conciergerie assurant un certain nombre de services mutualisés, pour certains payants, confère, en plus des avantages en termes de confort, de réduction de nuisances et d’économie d’énergie, une véritable dimension sociale aux objectifs environnementaux, assignant au travers de sa spécificité insulaire une qualité de collectivité ouverte au service de la ville.


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CHAPITRE 6. COUTS COLLECTIFS DES POLLUTIONS ET NUISANCES ET DES AVANTAGES INDUITS POUR LA COLLECTIVITE

Aménagement de l’Ile Folien – Valenciennes (59)


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En application de l’article R.122-3 du Code de l’Environnement fixant le contenu de l’étude d’impact et précisant dans ce cadre que « pour les infrastructures de transport, l’étude d’impact comprend une analyse des coûts collectifs des pollutions et nuisances et des avantages induits pour la collectivité ainsi qu’une évaluation des consommations énergétiques résultant de l’exploitation du projet, notamment du fait des déplacements qu’elle entraîne ou permet d’éviter ».

Le projet ici en l’état ne concerne pas la réalisation et/ou rénovation d’une infrastructure de transport. Il correspond à l’aménagement d’un éco-quartier au droit de l’ile Folien sur la commune de Valenciennes.

Le projet n’est donc pas concerné par ce chapitre.


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205

CHAPITRE 7. ANALYSE EFFETS NEGATIFS ET POSITIFS, DIRECTS ET INDIRECTS, TEMPORAIRES ET PERMANENTS, A COURT, MOYEN ET LONG TERME ET DES MESURES

PRISES POUR REDUIRE, SUPPRIMER OU COMPENSER



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7.1 IMPACTS, MESURES, SUIVIS ET COUTS LIES AU MILIEU

PHYSIQUE

7.1.1 GEOMORPHOLOGIE ET GEOLOGIE

7.1.1.1 En phase travaux

Le projet créera des modifications de la topographie très localement, notamment durant la période de travaux.

Afin de créer les différents aménagements et notamment la rue souterraine, des travaux de terrassements seront nécessaires.

Outre le déblai-remblai lié à la création de la voirie périphérique, la création de la rue souterraine et des parkings nécessitera l’excavation de terres.

Une partie de ces déblais sera réemployée en tant que remblai dans le cadre du jardin.

Cependant, les côtes altimétriques des berges étant fixes, et afin de ne pas trop s’éloigner de la topographie particulière de l’ile et de ne pas nier totalement le génie du lieu, une partie des déblais devra être évacuée.

La gestion des déblais et remblais in-situ (réutilisation des matériaux) sera intégrée comme contrainte majeure au Dossier de Consultation des Entreprises (comportant les pièces nécessaires à la consultation des candidats à un marché) lors de la mise en place du marché dans le cadre de la réalisation des travaux.

Le projet présente une incidence négligeable sur la géomorphologie du secteur en phase de travaux. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.

7.1.1.2 En phase d’exploitation

Durant la vie quotidienne sur l’ile Folien, il n’y aura pas d’évolutions liées à la géologie ou géomorphologie.

Le projet ne présente pas d’incidence significative sur la géomorphologie du secteur en phase d’exploitation. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.


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(Source : Dossier Loi sur l’Eau – EGIS – Octobre 2016)

7.1.2.1 Morphologie et écoulement des eaux

LES EAUX SOUTERRAINES

En ce qui concerne l’hydrogéologie, les impacts éventuels sont liés à une

possibilité de dégradation de la qualité des eaux souterraines.

Cette dégradation peut avoir deux origines :

Le lessivage des sols mis à nu par les travaux entraînant une pollution

terrigène.

Le ruissellement des eaux de pluies sur les surfaces imperméabilisées

(aires de stationnement, voies de desserte) chargée en pollution

d’origine routière.

Il n’y aura que très peu de pollution d’origine routière au regard de l’ensemble

de la superficie de l’opération puisque les zones régulièrement circulées se

limitent à la voie d’accès aux parkings souterrains et à quelques places de stationnement en extérieur pour la première tranche.

Les eaux pluviales ne seront que très peu infiltrées au droit des anciennes installations de l’usine à gaz (infiltration lors du ruissellement dans les es-

paces verts), elles seront collectées et dirigées vers des canalisations ré-

servoirs avant rejet à débit régulé dans l’Escaut.

Ainsi le projet n’aura pas d’impact sur la qualité de ces eaux souterraines.

Alimentation en eau potable

En l’absence de captages pour l’eau potable à proximité, le projet n’aura pas

d’impact sur l’alimentation en eau potable.

Usages des forages présents à proximité du site

Aucun usage industriel ne s’observe à proximité immédiate du projet, l’impact

du projet sur ce type d’activités est nul. De plus, le cône de rabattement de la nappe est sensiblement « pointu ».

LES EAUX SUPERFICIELLES

> Incidences quantitatives

Gestion des eaux pluviales

Les eaux claires issues de la gestion des eaux pluviales seront stockées puis

rejetées vers l’Escaut à débit limité. Ces eaux issues du ruissellement des zones seront rejetées vers l’Escaut à débit limité (2 l/s/ha) afin de réduire

l’impact sur le milieu naturel.

> Incidences qualitatives

Gestion des eaux pluviales

Deux impacts occasionnels sont susceptibles de dégrader la qualité des eaux : le lessivage des sols ainsi que le ruissellement sur les surfaces

imperméabilisées (aires de stationnement, voies de desserte) chargée en pollution d’origine routière.

En effet, l’action des pluies sur les sols défrichés et terrassés entraîne un

phénomène de lessivage. Les eaux de ruissellement sont alors particulièrement chargées en matières en suspension et entraînent une

pollution terrigène des cours d’eau. Cette pollution est susceptible de nuire à l’écoulement des eaux.

Quatre points de rejet vers l’Escaut sont prévus. Il s’agit des eaux de ruis-

sellement dont l’essentiel correspond à des zones non circulées par des véhicules, à des toitures de bâtiments ou encore à des espaces verts. Les

parkings seront quasiment tous situés sous les bâtiments. La voie périphé-rique ne sera circulée que très occasionnellement par des véhicules.

Enfin, à la vue des mesures prises afin d’abattre la charge polluante conte-

nue dans les eaux de ruissellement (à travers l’action des ouvrages de tam-ponnement) et du rejet limité dans les eaux superficielles, le projet n’aura pas

d’impact sur la qualité de ces eaux.



S.A.S. Ile Folien

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Moyens de surveillance et d’entretien

Les diverses opérations d’entretien et de contrôle sont à la charge des

exploitants. Un calendrier des interventions d’entretien suivi de réparations et de surveillance est fixé pour les différents ouvrages.

La périodicité des différentes opérations est indicative, elle peut être adaptée

en fonction des besoins ou des procédures habituelles du gestionnaire.

Il est à noter que le pétitionnaire du présent dossier restera responsable de

l’ouvrage tant que n’aura pas été fait le « transfert » prévu à l’article R214-45 du Code de l’Environnement, et ce indépendamment d’une éventuelle

« rétrocession » à la commune qui est une procédure différente.

Surveillance

Le maitre d’ouvrage doit assurer la surveillance des ouvrages de gestion des

eaux pluviales.

Ouvrages sur le domaine public

Les ouvrages, réseaux et postes de relevage d’eaux pluviales ou de

refoulement des eaux usées gérés par le SIAV après remise des équipements

par l’aménageur.

Le SIAV devra faire :

Des visites régulières (2 fois par an) des ouvrages de collecte des

eaux pluviales afin de définir les éventuels besoins de curage.

Une visite après chaque évènement pluvieux intense afin de détecter

les éventuels dysfonctionnements,

Seules les eaux pluviales peuvent être admises dans des ouvrages de

stockage. De ce fait, il convient de vérifier la non contamination des eaux par des éléments qui pourraient favoriser le transfert de

polluants vers les eaux souterraines ou superficielles. Tout apport

d’eaux usées doit être proscrit et la conformité des branchements devra donc être régulièrement contrôlée sur le bassin versant

concerné par l’aménagement.

Les postes de refoulement (EU et EP) seront équipés d’au minimum 2 pompes (1 en service + 1 de secours) et de dispositifs d’alarme par transmission GSM

ou via le réseau de télécommunication classique.

Ouvrages sur le domaine privé

Les réseaux, ouvrages de rétention et postes de refoulement des eaux

pluviales du domaine privé seront gérés par le syndic ou l’organisme gérant les logements. Le programme d’entretien précédemment défini pour les

ouvrages publics s’appliquera également aux projets privés.

L’établissement de contrats avec une société spécialisée de maintenance des

postes de refoulement et d’intervention en cas de panne sera imposé aux différents syndicats de copropriétaires pour chacun des équipements dont ils

seront de faits propriétaires.

Outre le contrôle effectué lors de la réception des ouvrages, une vérification annuelle, sauf événement exceptionnel constaté, peut être envisagée. Il

s’agira de mettre en cohérence cette pratique avec les contrôles opérés par ailleurs sur l’ensemble du système d’assainissement ».

Entretien des ouvrages spécifiques d’injection

Deux types de prestations sont nécessaires sur ces ouvrages périphériques : d’une part, des contrôles réguliers et, d’autre part, des interventions

d’entretien. Le compte tenu de ces prestations est détaillé ci-dessous.

1 : des contrôles réguliers,

Contrôles : une observation attentive de l’ouvrage s’impose aux

gestionnaires, en particulier dans les mois qui suivent les premiers

évènements pluvieux significatifs ; cette période permet de caler un planning des visites ultérieures et des opérations d’entretien ;

2 : des interventions d’entretien :

Entretien : compte-tenu des fonctions multiples qu’assurent ces

ouvrages, un entretien soigné et fréquent doit être imposé ; il permet

de corriger les anomalies constatées lors des visites. Ces actions sont indispensables à la pérennité des fonctions du système dans son


11010018-V1 Version 4 du 15/12/2016

209

ensemble. La nature des interventions à effectuer sur site sont les

suivantes :

o Dégagement des crapaudines sur les descentes d’eaux,

o Enlèvement des flottants et encombrants grossiers sur les

grilles d’avaloirs,

o Vidange des paniers,

o Pompage des dépôts dans les bacs de décantation avant

que ceux-ci n’atteignent la génératrice inférieure du drain de diffusion,

o Curage des siphons,

o Nettoyage des regards,

o Entretien d’éléments mécaniques voire électromécaniques (pompes...).

La fréquence de cet entretien dépend des évènements pluvieux et du site.

Une intervention par trimestre est au minimum souhaitable.

Le projet ne présente pas d’incidence significative sur la morphologie et l’écoulement des eaux avec la mise en place de ces mesures. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.

7.1.2.2 Qualité des eaux

Plusieurs types de pollution peuvent être générés par le projet :

- La pollution historique,

- La pollution pendant les travaux,

- La pollution accidentelle,

- La pollution saisonnière,

- La pollution chronique.

POLLUTION DES SOLS DITE HISTORIQUE

Selon « Le plan de Gestion du site » - Etude ANTEA Group.

Une étude de la pollution du site a été réalisée. Elle a abouti à des mesures à prendre en compte afin de supprimer les sources de pollution recensées.

- Evacuation des produits encore stockés sur site,

- Curage de structures enterrées impactées,

- Suppression des spots pollués identifiés.

Ces opérations feront parties des prestations de la phase démolition. Les terres polluées seront évacuées en décharge agréée et des matériaux

sains seront mis en lieu et place.

POLLUTION PENDANT LES TRAVAUX

Cette pollution a principalement pour origine l’érosion liée aux défrichements et aux terrassements, l’utilisation de produits bitumeux entrant dans la

composition des corps de chaussée, l’utilisation de sous-produits et déchets

de terrassement ainsi que des engins de travaux publics.

Les risques consistent en la pollution de la ressource en eau par ruissellement

de produits dangereux pour l’environnement et atteinte des eaux superficielles. Ils sont relativement aléatoires et difficiles à quantifier.

Cependant, il est assez facile de s’en prémunir moyennant quelques précautions élémentaires qui seront imposées aux entreprises intervenant sur

site.

Les risques de pollution peuvent être réduits par différentes mesures :

- Toutes les dispositions nécessaires à la sauvegarde de

l’environnement doivent être prises en phase de chantier,

- L’entrepreneur doit impérativement maintenir son activité dans les

emprises du chantier,

- Il doit veiller en permanence à la propreté du chantier,



S.A.S. Ile Folien

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- Les règlements d’hygiène et de sécurité doivent être respectés au sein des emprises du projet,

- Le rejet d’eaux usées n’est pas autorisé sans traitement préalable compatible avec le milieu,

- L’entrepreneur prend toutes les dispositions pour éviter la mise en

suspension de poussières,

- Les engins de chantier, quels qu’ils soient, ne peuvent stationner que

dans des zones spécialement prévues à cet effet,

- L’entretien des véhicules ainsi que le ravitaillement en carburant se

fait sur une aire technique équipée d’un dispositif de rétention,

- Un dispositif de sécurité lié au stockage de carburants, huiles et

matières dangereuses, et vis-à-vis de toute pollution accidentelle est

mis en place,

- Des mesures très strictes sont établies pour limiter la quantité des

dépôts laissés par les camions et en assurer le nettoyage régulier.

- En cas d’événements pluvieux importants risquant de submerger,

même partiellement le chantier, les travaux sont arrêtés.

L’observation de ces prescriptions réduit le risque de pollution pendant les travaux.

POLLUTION ACCIDENTELLE

Ce type de pollution résulte d’un déversement de produits dangereux lors d’un

accident de la circulation.

Le risque de transport de matières dangereuses ayant été signalé sur la

commune de Valenciennes, il est possible lors d’un accident de la circulation, que le chargement des poids lourds soit déversé dans ou à proximité du cours

d’eau.

Lorsque se produit un accident, des précautions devront être prises, d’une part pour la sécurité des personnes et d’autre part, pour limiter l’extension de

la pollution dans le milieu naturel.

Lutter contre une telle pollution fait appel à une chaîne d’interventions dont l’efficacité dépend entre autres des informations existantes comme :

• La carte de vulnérabilité des nappes souterraines,

• La liste des captages et pompages d’eau,

• La liste des laboratoires agréés.

On procédera alors par une identification analytique du polluant sur le site où il se sera répandu. Des mesures de confinement à terre seront prises afin de

tarir la source de pollution, d’empêcher ou de restreindre la propagation dans le milieu naturel et le sous-sol.

Ainsi, lors d’une pollution accidentelle le produit sera confiné dans les canalisations enterrées. Une intervention rapide sera réalisée par une

entreprise spécialisée afin d’évacuer le polluant et procéder à une purge du

réseau.

Il faut garder à l’esprit qu’en cas de pollution accidentelle, période de crise, la

simplicité des dispositifs des moyens d’intervention est un gage d’efficacité. Toutefois, bien que la santé publique ne soit pas directement mise en jeu

(pas de captages d’eau potable à proximité de la zone du projet), une alerte

des exploitants des captages les plus proches sera néanmoins faite en cas de pollution accidentelle.

A la vue de l’ensemble de ces données, le risque d’avoir ce type de pollution est limité dans un secteur voué à l’habitat comme l’ile Folien. Aucune mesure

supplémentaire n’apparaît nécessaire.

POLLUTION SAISONNIERE

Cette pollution est en relation avec les évènements saisonniers liés à l’entretien de la route, des couvertures végétales des bas cotés et des

espaces verts projetés.

Elle peut être à l’origine de dépôt de sels de déneigements et de l’usage de produits phytosanitaires. Concernant ce dernier point, l’entretien des

couvertures végétales des bas-côtés et des espaces verts se fera par fauchage ou par débroussaillage. Aucun produit chimique (tels des


11010018-V1 Version 4 du 15/12/2016

211

désherbants, débroussaillant, inhibiteurs de croissance, etc.) ne sera utilisé

dans la gestion des espaces verts dans les espaces publics du quartier Folien.

De ce fait, ce type de pollution a essentiellement pour origine les salages hivernaux.

Pour lutter contre la pollution saisonnière, les actions à mener seront dirigées sur les composantes suivantes :

• Le personnel, par la prise de conscience des mécanismes mis en jeu

lors du traitement ;

• Les matériels de salage et de déneigement asservis et précis ;

• Les dosages appliqués doivent être adaptés ;

• Les produits, en optimisant les quantités et la nature des fondants

utilisés en les ajustant aux types de phénomènes météorologiques routiers rencontrés. Les produits utilisés sont le sel et la saumure. La

préférence sera aussi donnée aux salages préventifs et précuratifs.

A la vue de ces prescriptions, aucune mesure supplémentaire n’apparaît nécessaire.

POLLUTION CHRONIQUE

La pollution chronique est générée par le lessivage des chaussées lors des

évènements pluvieux. Elle est en relation directe avec le trafic par : l’usure de la chaussée, les dépôts de graisse et d’huile, l’usure des pneumatiques et les

résidus de combustion.

Ces éléments sont accumulés par le temps sec et entraînés par le flot des

eaux de pluie sur la plate-forme. Du point de vue qualitatif, cette pollution est

caractérisée par des paramètres spécifiques : les Matières En Suspension (M.E.S.), les hydrocarbures et les métaux lourds.

La nature des éléments caractéristiques de la pollution chronique est assez bien connue, mais les quantités peuvent fluctuer fortement selon les sites

(microclimat, surface de chaussée, fréquence des épisodes pluvieux...) et

selon les trafics.

L’incidence de la pollution chronique sur le milieu dépend des charges

annuelles de polluants et du système de traitement des eaux avant rejet dans

le milieu naturel.

La détermination des charges annuelles de polluants a été définie dans le

guide technique de la pollution d’origine routière réalisé par le SETRA en août 2007 (réflexion à partir de la note d’information n°75 de juillet 2006).

D’après ce document, les charges unitaires annuelles, pour un hectare

imperméabilisé supportant un trafic de 1 000 véhicules/jour sont les suivantes dans le cas d’un site fermé (cas du présent projet) :

Types de polluants Charges unitaires annuelles

(kg/ha/an)

Matières En Suspension (MES) 60

Demande Chimique en Oxygène (DCO) 60

Zinc (Zn) 0.2

Cuivre (Cu) 0.02

Cadmium (Cd) 0.001

Hydrocarbures Totaux (Hc Totaux) 0.9

Hydrocarbures aromatiques

polycycliques (Hap) 0.00015

Les charges de pollution sont calculées en prenant en compte l’ensemble des

surfaces imperméabilisées.

Le trafic de référence a été estimé à l’aide du « catalogue des

structures (voirie communautaire 2 000) » de LMCU :

- Classe d’agressivité : A3

- Typologie : voie de desserte.

Le trafic journalier, pour chaque voie nouvelle, est donc estimé à 250 véhicules (dont 10 % de poids lourds en phases de travaux).



S.A.S. Ile Folien

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Charges annuelles pour une route avec trafic inférieur à 10 000 v/j :

Surface imperméabilisée

(ha)

Charges annuelles

MES (kg)

DCO (kg)

Zn (kg)

Cu (kg)

Cd (kg) Hc

Totaux (kg)

Hap (kg)

0.56 BV 1 7,25 7,25 0,030 0,010 0,00012 0,11 0,00010

0.88 BV 2 10,83 10,84 0,040 0,010 0,00018 0,16 0,00010

0.97 BV 3 14,62 14,62 0,050 0,010 0,00024 0,22 0,00010

0.87 BV 4 11,26 11,27 0,040 0,010 0,00019 0,17 0,00010

Les hypothèses d’abattement de la charge polluante des ouvrages dans le

cadre de ce projet sont les suivantes (données issues de la note d’information n°75 du SETRA) :

• cas des bassins d’infiltration assimilés à des noues enherbées dans le cadre du projet :

Le SETRA (Source « pollution d’origine routière », page 41, 2007) mentionne

qu’une noue (large fossé) enherbée d’une longueur minimale de 100 mètres

permet d’avoir l’abattement suivant :

• MES : 65 %

• DCO : 50 %

• Cu, Cd, Zn : 65 %

• Hc et HAP : 50 %

Concentration émise par un évènement pluvieux de pointe après traitement :

Surface imperméabilisée

(ha)

Charges annuelles

MES (kg)

DCO (kg)

Zn (kg)

Cu (kg)

Cd (kg) Hc

Totaux (kg)

Hap (kg)

0.56 BV 1 1,21 1,73 0,0050 0,0017 0,000020 0,03 0,000024

0.88 BV 2 1,21 1,73 0,0045 0,0011 0,000020 0,03 0,000016

0.97 BV 3 1,21 1,73 0,0041 0,0008 0,000020 0,03 0,000012

0.87 BV 4 1,21 1,73 0,0043 0,0011 0,000020 0,03 0,000015

Ces concentrations sont comparées aux seuils de qualité en vigueur pour les

eaux souterraines dans le SDAGE Artois Picardie et aux seuils de la Directive Cadre :

MES (mg/l) DCO (mg/l) Zn (mg/l) Cu (mg/l) Cd (mg/l) Hc (mg/l) Hap (mg/l)

25 - 5 2 0,005 1 0,001

Seuils de qualité

En cas d’infiltration (seuils de l’arrêté du

11/01/07 relatifs aux seuils de qualité des eaux brutes destinées à la consommation humaine)

Cas de rejet dans les eaux superficielles

(seuils de la Directive Cadre)

MES 15 à 35 mg/l 25 mg/l

DCO 20 à 30 mg/l d’O² 30 mg/l d’O²

HC Non défini 1 mg/l


11010018-V1 Version 4 du 15/12/2016

213

Les concentrations des paramètres étudiés sont conformes aux seuils des

deux tableaux référencés ci-avant. Elles respectent les seuils du SDAGE Artois

Picardie et de la directive cadre. L’impact de pollution chronique sur les eaux souterraines sera ainsi faible. Aucune mesure compensatoire n’apparaît

nécessaire.

Le projet ne présente pas d’incidence significative sur la qualité des eaux avec la mise en place de ces mesures. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.



S.A.S. Ile Folien

214 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

7.2 IMPACTS, MESURES ET COUTS LIES AU PATRIMOINE

NATUREL

7.2.1 IMPACTS ET MESURES LIES AUX ZONES NATURELLES D’INTERET

RECONNU

7.2.1.1 Réseau Natura 2000

Le présent paragraphe constitue l’évaluation simplifiée des incidences du projet sur le réseau Natura 2000, en application du décret du 09 avril 2010.

Le Valenciennois est concerné par 2 sites Natura 2000 :

- La Zone de Protection Spéciale (ZPS) « Vallée de la Scarpe et de l’Escaut », qui s’étend à 3500 m du projet,

- Le Site d’Importance Communautaire (SIC) « Forêts de Raismes / Saint-Amand / Wallers et Marchiennes et plaine alluviale de la Scarpe », qui s’étend à 6000 m du projet.

La ZPS « Vallée de la Scarpe et de l’Escaut » englobe un ensemble de cours d’eau, zones humides et milieux forestiers (forêt domaniale) accueillant une avifaune abondante et riche.

Dix-sept espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire (inscrites à l’annexe 1 de la Directive Oiseaux) ont justifié sa désignation, parmi lesquelles une grande majorité d’espèces inféodées aux milieux humides (Bihoreau gris, Blongios nain, Busard des roseaux, Butor étoilé, Martin-pêcheur d’Europe, Gorgebleue à miroir…) ou aux milieux forestiers (Bondrée apivore, Pic mar, Pic noir…).

Le projet d’aménagement de l’Ile Folien s’inscrit dans un contexte très urbanisé (zones résidentielles, industries, écluse, voies ferrées). L’emprise actuellement non aménagée est occupée par des espaces verts (pelouses, arbres et plantations ornementales) et des friches mésophiles qui ne constituent pas des habitats potentiels pour les espèces d’oiseaux de la ZPS. Les berges du canal, abruptes, ne sont pas propices au développement d’une végétation hygrophile abondante.

Le SIC « Forêts de Raismes / Saint-Amand / Wallers et Marchiennes et plaine alluviale de la Scarpe » se présente quant à lui sous la forme de plusieurs entités. Les secteurs les plus proches du projet sont inclus dans la forêt domaniale de Raismes-Saint-Amand-Wallers. Ils sont séparés de l’Ile Folien par une distance significative (près de 6000 m) et par des zones urbaines denses (communes d’Anzin, Beuvrages, Raismes…).

Compte-tenu des caractéristiques du site d’étude et de la distance le séparant des deux sites Natura 2000 les plus proches, aucune incidence du projet sur le réseau Natura 2000 n’est à prévoir.

Aucune mesure n’est donc nécessaire.

7.2.1.2 Autres Zones Naturelles d’Intérêt Reconnu

Les Zones Naturelles d’Intérêt Reconnu les plus proches, à savoir la Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique de type 1 « Massif forestier de Saint-Amand et ses lisières » et la ZNIEFF de type 2 « Plaine alluviale de la Scarpe entre Flines-lez-Raches et la confluence avec l’Escaut », se situent à plus de 2000 m.

Comme présenté ci-dessus, le site d’étude est déjà en grande partie aménagé et s’inscrit dans un contexte fortement urbanisé. Son intérêt écologique, au regard des critères ayant justifié l’inventaire des ZNIEFF des environs, est limité.

Le projet n’aura pas d’impact significatif sur les autres zones naturelles d’intérêt reconnu.

Aucune mesure n’est donc nécessaire.


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

215

7.2.2 IMPACTS ET MESURES EN PHASE CHANTIER

7.2.2.1 Flore et habitats naturels

IMPACTS

Les travaux d’aménagement vont entraîner la suppression des végétations actuellement en place sur l’Ile Folien. Ces végétations sont sous influence anthropique notable (friches, espaces verts, plantations ornementales) et ne présentent pas d’intérêt phytocoenotique particulier.

La plupart des espèces présentes sont communes et aucune n’est légalement protégée.

L’impact de la suppression de ces végétations lors des travaux sera donc faible. Néanmoins, des mesures d’accompagnement seront mises en œuvre afin d’améliorer la diversité floristique du secteur après aménagement.

Compte-tenu des caractéristiques du projet, aucun impact sur les végétations aquatiques du bras mort, localisées à l’extrémité de celui-ci, n’est à prévoir.

En revanche, 2 espèces patrimoniales (déterminantes de ZNIEFF mais non menacées) sont présentes sur la berge du canal à grand gabarit : l’Œillet prolifère (Petrorhagia prolifera) et la Potentille argentée (Potentilla argentea).

Les travaux sont susceptibles d’entrainer leur disparition et des mesures de précaution seront prises afin d’éviter ce risque.

D’autre part, plusieurs espèces végétales exotiques envahissantes sont actuellement présentes sur l’Ile Folien, notamment la Renouée du Japon (Fallopia japonica), le Buddléia (Buddleya davidii), le Séneçon du Cap (Senecio inaequidens), le Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia). Ces espèces ont la capacité de se propager très rapidement au détriment de la flore indigène, particulièrement sur des espaces en chantier ou récemment remaniés.

Un risque de propagation de ces espèces exotiques envahissantes à l’occasion des travaux est donc à prendre en compte et des mesures spécifiques seront mises en place.

MESURES

Les mesures relatives à la valorisation de la biodiversité sur l’emprise du projet après aménagement sont présentées dans le chapitre relatif à la phase de fonctionnement.

Afin d’éviter la destruction des stations d’Œillet prolifère et de Potentille argentée, espèces patrimoniales non protégées, la bande de végétation herbacée présente entre le chemin actuel et la berge du canal sera préservée et les stations seront marquées de manière visible durant les travaux (balisage par piquets marqués à la peinture et ruban de chantier).

D’autre part, afin d’éviter la prolifération des espèces exotiques envahissantes, les mesures suivantes seront mises en œuvre :

Cas de la Renouée du Japon (Fallopia japonica), du Robinier (Robinia pseudoacacia), de l’Ailanthe glanduleux (Ailanthus altissima), du Cornouiller soyeux (Cornus sericea) et du Buddléya (Buddleya davidii) :

Balisage systématique avant toute intervention des stations situées dans l’emprise des travaux et à proximité immédiate ;

Suppression des pieds situés dans l’emprise des travaux, avec coupe des parties aériennes, broyage sur place de tous les rémanents et exportation des terres contaminées pour mise en décharge (ces terres ne devront en aucun cas être réutilisées, en particulier pour des aménagements paysagers) ;

Lors de la coupe de la végétation des berges, mise en place d’un barrage flottant le long des berges (permettant la navigation sur l’Escaut) de manière à éviter la dissémination des graines et fragments de plantes vers l’aval (mesure particulièrement importante pour la Renouée du Japon) ;



S.A.S. Ile Folien

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Nettoyage du matériel sur site, au karcher ou dans les aires de lavage réservées à cet effet, afin d’éliminer tout fragment de tige ou de racine et d’éviter un transport dans d’autres secteurs du site ou sur un autre site.

Il est à noter qu’une nouvelle technique d’éradication des Renouées asiatiques (autre que le traitement chimique ou l’arrachage, peu efficaces) a été testée, notamment dans l’Ain et l’Isère (source : ONEMA, 2015).

Cette technique mécanisée consiste à excaver la totalité de la couche de terre infestée par les rhizomes de Renouée, puis à faire passer cette terre dans un godet-cribleur-concasseur (1 ou 2 passages). La terre est ensuite remise dans l’excavation, puis recouverte d’un revêtement opaque. Cette technique semble donner de bons résultats.

Cas du Séneçon du Cap (Senecio inaequidens) et -dans une moindre mesure- de la Vigne-Vierge (Parthenocissus inserta) :

Réalisation des travaux de suppression de la végétation autant que possible hors des périodes de fructification de ces deux espèces (éviter la période juillet / novembre) ;

Élimination et conditionnement sur place des végétations coupées.

Dans les deux cas, il sera également mis en place les actions suivantes :

Sensibilisation du personnel de chantier au risque de dissémination des espèces exotiques envahissantes,

Végétalisation des zones remaniées immédiatement après les travaux, au minimum par un semi dense de graminées, de manière à ne pas laisser de sol nu facilement colonisable par les espèces indésirables,

Suivi des espèces exotiques envahissantes pendant et après les travaux par un écologue, afin de garantir la bonne mise en place des mesures énoncées et de repérer et éliminer rapidement les éventuelles repousses de ces espèces.

7.2.2.2 Faune

INSECTES

Les habitats concernés par le projet ne présentent pas de potentialités particulières pour accueillir une diversité remarquable d’espèces. Néanmoins le secteur de pelouse situé le long du chemin de halage (coté Est) accueille potentiellement une petite population de Collier de corail (Aricia agestis) qui est une espèce d’intérêt patrimonial (déterminant ZNIEFF…).

Afin de limiter l’impact, l’habitat de ce papillon sera protégé. Cet espace sera balisé avant chantier.

AMPHIBIENS

Aucun amphibien n’a été recensé au niveau du site d’étude. Un seul secteur de reproduction possible se trouve au niveau du bras mort. De même, la zone présente peu de milieux favorables pour l’hibernation des amphibiens hormis au niveau de quelques talus et d’éventuelles anfractuosités au niveau des murs et murets.

Les potentialités restent tout de même très faibles pour les amphibiens.

La phase chantier ne présente pas d’impact significatif sur les amphibiens. Aucune mesure n’est à proposer.

REPTILES

Aucune espèce de reptile n’a été recensée sur le site d’étude. Au vu des habitats présents et de la répartition régionale, la présence du Lézard des murailles ne peut être exclue mais reste seulement hypothétique.

La phase chantier ne présente pas d’impact significatif sur les reptiles. Aucune mesure n’est à proposer.


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217

OISEAUX

> Impacts

Les inventaires de terrain ont mis en évidence, à l’échelle du site d’étude, une utilisation préférentielle des friches arbustives et des arbres de haut jet par l’avifaune (habitats favorables à la nidification et à l’alimentation). Ces éléments sont toutefois très relictuels, le site étant majoritairement artificialisé.

Les bâtiments sont utilisés par l’Hirondelle de fenêtre (présence de 2 nids) et le Rougequeue noir.

Un risque d’impact direct sur les oiseaux nichant dans l’emprise du projet par destruction de nids, de couvées ou de poussins, est à considérer si les travaux ont lieu durant la période de nidification de l’avifaune. Cet impact est qualifié de modéré.

D’autre part, les travaux entraîneront également la destruction ou l’altération des végétations, ainsi que la destruction des bâtiments en place. Ils constitueront une perte d’habitats de reproduction, repos et alimentation avérés ou potentiels.

Toutefois les espèces fréquentant le site, bien que protégées pour certaines, sont communes et pour la plupart peu exigeantes quant à leurs habitats de vie.

Elles trouveront aisément aux alentours les conditions nécessaires à leur reproduction, leur repos ou leur alimentation.

L’impact des travaux en termes de destruction d’habitats de l’avifaune sera faible, sauf pour l’Hirondelle de fenêtre qui reste fidèle à ses sites de nidification et pourrait subir un impact moyen en cas de destruction de ses nids.

Des mesures, décrites ci-après, sont à suivre pour limiter cette incidence.

> Mesures

Afin d’éviter tout impact direct ou indirect sur les populations aviaires nicheuses, les travaux de suppression des végétations en place (défrichements, fauches, décapages…), de même que les travaux de démolition des bâtiments, devront débuter en dehors de la période de nidification, soit un démarrage entre fin juillet et fin février.

Cette mesure permettra de limiter d’une manière significative l’impact des travaux (destruction directe des nichées ou fuite des adultes par la pollution sonore) sur l’avifaune nicheuse.

D’autre part, afin de permettre à l’Hirondelle de fenêtre de continuer à nicher sur le site, des nids devront être installés sur les nouveaux bâtiments.

L’Hirondelle de fenêtre affectionne en effet les nids artificiels à défaut d’avoir l’ensemble des éléments nécessaires à la construction de leurs propres nids (support, boue…).

Le nid double de façade pour hirondelles de fenêtre, en béton de bois, de la marque Schwegler modèle n°11 (hauteur 17,5 cm, largeur 43 cm, profondeur 17,5 cm), a été conçu et testé avec succès pour accueillir les hirondelles de fenêtre. Il se fixe sous une avancée de toit. Le design unique en son genre permet d'agrémenter avantageusement les façades de bâtiments en ville.

Nid artificiel pour Hirondelle de fenêtre

Fabriqué en béton de bois, recouvert d'une peinture claire, ce nid est résistant aux intempéries et de grande durabilité (20 à 25 ans). Les deux nids se démontent facilement du support par dévissage pour le nettoyage.



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De plus, pour remédier aux inconvénients dus aux fientes d'hirondelles, une planche peut être fixée sous les nids afin de recueillir les excréments. Le montage de la planche est facile et rapide avec des vis sous le nid de façade.

Construit en béton de bois recouvert d'une peinture clair, son poids est de 2,5 kg (dimensions : L: 42cm, H: 31 cm, P: 24 cm).

Planches antifientes installées sous les nids artificiels

Les nids didactiques (dimensions H 16 cm x L 38 cm x P 11 cm ) offrent quant à eux aux Hirondelles un bon gîte en béton de bois durable et résistant. L’Hirondelle pourra ensuite continuer elle-même la construction de son nid puisqu’une place disponible le permet. De cette manière, l’Hirondelle n’oubliera pas l’art de construire son propre nid.

Nid didactique pour Hirondelle de fenêtre

Dans le cadre du présent projet, il est recommandé de mettre en place :

20 nichoirs doubles (agrémentés ou non de planches antifientes),

20 nichoirs didactiques.

Une mesure complémentaire est également proposée pour le Rougequeue noir : l’installation de 10 nichoirs Schwegler modèle 1HE en fibrociment (garanti sans amiante).

Ces nichoirs pourront être soit intégrés dans la construction des bâtiments (référence 631/8), ils remplacent alors un élément de construction, soit fixé sur un mur après construction, (dans sa version 632/5, livrée avec les pattes de fixation).

Nichoirs à Rougequeue noir


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La première alcôve dégage sur la chambre de nidification, protégeant ainsi les couvées des pies, geais et prédateurs carnassiers. Le nid s’installe à une hauteur minimale de 2 m du sol.

Les dimensions du modèle proposé sont les suivantes : dimensions extérieures largeur 28 cm, profondeur 15 cm, Hauteur 15 cm, poids brut 2.7 kg - Entrée du nichoir : 9 x 13 cm - Chambre de nidification : 14 x 14 X 14 cm - Entrée : 8 x 8 cm.

Afin de garantir la bonne installation de ces équipements, un accompagnement par un organisme spécialisé (Ligue de Protection des Oiseaux, par exemple) est fortement recommandé.

MAMMIFERES

> Impacts

Les habitats concernés par le projet ne présentent pas de potentialités suffisantes pour accueillir une diversité remarquable ou des espèces d’intérêt patrimonial.

L’impact de la phase chantier du projet sur les mammifères hors chiroptères sera donc très faible

Toutefois, 2 espèces de chiroptères, le Murin de Daubenton et la Pipistrelle commune, utilisent l’Ile Folien et ses abords comme zone de chasse et de déplacement.

Le Murin de Daubenton est lié aux zones humides et chasse à la surface de l’Escaut. Il n’est pas directement concerné par le projet.

La Pipistrelle commune a été contactée en chasse sur le site, mais cette espèce anthropophile trouvera aisément aux alentours des zones favorables à son alimentation.

L’impact de la phase chantier du projet en termes de destruction de zones de chasse de la Pipistrelle commune sera donc très faible. Aucune mesure spécifique n’est nécessaire.

Aucun indice de présence de colonies de chiroptères dans les bâtiments n’a été repéré. Leurs caractéristiques ne sont pas favorables à l’accueil de gîtes de reproduction ou d’hibernation.

La Pipistrelle commune est néanmoins susceptible d’utiliser occasionnellement les anfractuosités des bâtiments comme gîtes d’été et des précautions devront être prises quant à la période de réalisation des travaux.

> Mesures

La réalisation des travaux de suppression des végétations et de destruction des bâtiments hors période estivale (mesure préconisée pour l’avifaune) permettra d’éviter tout risque d’impact sur des individus de Pipistrelle commune qui utiliseraient les anfractuosités des bâtiments comme gîtes d’été.

En complément, la pose de gîtes à chauves-souris au niveau des bâtiments est également préconisée. Plusieurs types de gîtes peuvent être utilisés :

Gîte d’hibernation spécial façade (Schwegler modèle 1WQ par exemple) :

Ce gîte utilise une technique brevetée de superposition de couches isolantes. Il peut être occupé aussi bien en gîte de vie l’état qu’en gîte d’hibernation l’hiver.



S.A.S. Ile Folien

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L’intérieur comporte des espaces de rugosité variée et de différentes profondeurs, et permet l’acceptation du gîte par la plupart des espèces vivant dans les bâtiments. Il ne nécessite aucun entretien.

Ses dimensions extérieures sont les suivantes : hauteur 58 cm, largeur 38,5 cm, profondeur 12 cm.

Gîte d’hibernation à encastrer (Schwegler modèle 1WI par exemple) :

Ce gîte possède les mêmes propriétés que le précédent modèle, mais son architecture permet de l’intégrer dans la maçonnerie ou dans l’isolation extérieure des murs, dans les constructions neuves ou en cas de restauration.

Ses dimensions extérieures sont les suivantes : hauteur 54,5 cm, largeur 34,5 cm, profondeur 9,5 cm.

Gîte-cheminée à intégrer (Schwegler modèle 1FR par exemple) :

Ce type de gîte remplace un parpaing dans la construction ou la rénovation d’un mur. Il peut être entièrement intégré à la façade d’un bâtiment, et seul l’orifice d’envol reste alors visible. Il ne nécessite aucun entretien.

Un panneau de bois rugueux double une paroi du gîte, et permet aux chauves-souris de se poser soit sur la paroi fraîche en béton, soit sur la paroi chaude du bois, selon les conditions climatiques extérieures.

Ce gîte peut être installé isolément, ou par groupes de 3 gîtes communicants.

Ses dimensions extérieures sont les suivantes : hauteur 47,5 cm, largeur 20 cm, profondeur 12,5 cm.

Afin de garantir la bonne installation de ces équipements, un accompagnement par un organisme spécialisé (Ligue de Protection des Oiseaux, par exemple) est fortement recommandé.


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221

7.2.3 IMPACTS ET MESURES EN PHASE D’EXPLOITATION

7.2.3.1 Flore et habitats naturels

Le projet prévoit l’aménagement d’un vaste espace vert au centre de l’Ile Folien.

Cet espace aura une vocation de zone de promenade et de détente pour les usagers du site, mais offre d’intéressantes potentialités de valorisation de la biodiversité.

Il représentera en effet une superficie significativement plus importante que celle actuellement occupée par la végétation sur le site et comportera notamment des zones ouvertes, des bassins secs et un bassin de rétention toujours en eau.

De plus il est nécessaire de rappeler que l’Ile Folien se situe sur l’Escaut et joue un rôle important dans la Trame Verte et Bleue traversant Valenciennes, en tant que relais entre l’étang du Vignoble au sud et les marais de l’Epaix au Nord.

Cet aménagement permettra, sous certaines conditions, d’augmenter l’intérêt écologique de l’Ile Folien pour la faune et la flore et de renforcer son rôle dans la Trame Verte et Bleue locale.

Afin d’atteindre cet objectif, les préconisations suivantes seront mises en place.

Ces conditions sont les suivantes :

- Proscrire la plantation ou le semi d’espèces exotiques envahissantes (Ailanthus altissima, Robinia pseudoacacia, Buddleya davidii…), ou, au contraire, d’espèces protégées ou rares (Fritillaria meleagris…) afin de ne pas « polluer » génétiquement les espèces indigènes.

- Utiliser autant que possible des espèces indigènes (selon les recommandations du Conservatoire Botanique National de Bailleul) :

Exemples de ligneux pouvant être plantés autour du bassin toujours en eau : Saule blanc -Salix alba- (taillés en têtard si possible), Aulne glutineux –Alnus glutinosa-, Saule cendré –Salix cinerea-, Bourdaine –Frangula alnus-, Viorne obier –Viburnum opulus-…

Exemples de ligneux utilisables pour la plantation de haies ou de bosquets : Charme –Carpinus betulus--, Noisetier –Corylus avellana-, Viorne obier, Prunellier -Prunus spinosa-, Sureau noir -Sambucus nigra-, Houx -Ilex aquifolium-, Fusain d’Europe, Hêtre -Fagus sylvatica-, Erable sycomore -Acer pseudoplatanus-, Erable champêtre -Acer campestre-, Cornouiller sanguin –Cornus sanguinea-…

Exemples d’espèces utilisables pour la végétalisation des berges du bassin toujours en eau et des noues : Plantain d’eau commun -Alisma plantago-aquatica-, Laîche des marais -Carex acutiformis-, Iris jaune -Iris pseudacorus-, Epiaire des marais -Stachys palustris- Sagittaire –Sagittaria sagittifolia-, Rubanier dressé -Sparganium erectum-, Lycope d’Europe -Lycopus europaeus-, Rubanier simple -Sparganium emersum- Salicaire commune -Lythrum salicaria-…

Exemples d’espèces utilisables pour la végétalisation des zones enherbées hygrophiles : Renoncule rampante –Ranunculus repens-, Laîche hérissée –Carex hirta-, Agrostide stolonifère –Agrostis stolonifera-, Lychnis fleur-de-coucou –Lychnis flos-cuculi-, Jonc glauque -Juncus inflexus-, Menthe aquatique -Mentha aquatica-…



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Exemples d’espèces utilisables pour la végétalisation des zones enherbées : Ivraie vivace, Dactyle aggloméré, Pissenlit, Pâquerette vivace, Géranium découpé, Trèfle blanc, Trèfle douteux, Trèfle des prés, Renoncule rampante, Achillée millefeuille, Centaurée jacée, Grande Marguerite, Géranium mou, Géranium des Pyrénées…

- Créer un « effet lisière » significatif au niveau des bosquets : instaurer une gradation dans les plantations, depuis la strate herbacée jusqu’à la strate arborée, en passant par une strate arbustive dense,

- Aménager le bassin toujours en eau avec des berges en pente douce (3 horizontal pour 1 vertical). Les berges en pente douce sont en effet un moyen efficace de permettre l’installation de végétations diversifiées par le gradient d’hygrophilie (végétations les plus hygrophiles au contact de l’eau, évoluant vers des végétations plus mésophiles en remontant vers le haut de berge), et leurs cortèges faunistiques associés.

Il peut également être intéressant de multiplier les zones de contact entre milieu humide et milieu prairial par la mise en place de berges sinueuses,

- Prévoir des aménagements simples pour la petite faune : nichoirs pour l’avifaune, gîtes pour les chiroptères (voir recommandation ci-dessus) et les insectes, tas de bois (refuge pour la petite faune), muret ou amas de pierre (habitat pour les reptiles)…

En ce qui concerne la gestion ultérieure de cet espace, il sera mis en place un plan de gestion différenciée, afin de définir un cadre de gestion le plus adapté possible aux aménagements du site et à son utilisation.

Ce plan de gestion permettra la valorisation écologique à long terme du site. Il pourra notamment :

- Prévoir un entretien des zones enherbées en adéquation avec leur

usage : depuis la tonte pour les zones très fréquentées à la fauche

exportatrice tardive annuelle (1 fauche/an fin septembre) pour les

zones les plus champêtres,

- Prévoir un entretien des espaces ligneux en adéquation avec leur

environnement : depuis la taille régulière des haies basses jusqu’aux

bosquets et boisements en évolution spontanée,

- Employer des techniques alternatives à l’utilisation de produits

phytosanitaires (paillage des plantations, désherbage mécanique,

thermique ou manuel…),

- Travailler à la valorisation pédagogique des aménagements

écologiques auprès des utilisateurs et des personnes fréquentant l’Ile

Folien, par exemple par un partenariat avec un organisme spécialisé.

Gestion extensive des espaces enherbés

D’autre part, certaines recommandations concernant l’aménagement des parcelles privées pourront être communiquées. Elles concerneront notamment :


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

223

- Le type de haies et les essences à utiliser (ex : préconiser une

haie diversifiée en essences locales et fortement déconseiller les haies

monospécifiques),

- La forte limitation de l’usage de produits biocides et l’utilisation

de techniques alternatives (paillage des plantations et massifs,

désherbage mécanique ou thermique, etc.).

La pratique d’un entretien respectueux de l’environnement devra également être encouragée : réduction des tontes, augmentation de la hauteur de coupe, etc.

Sous réserve du respect des mesures énoncées ci-dessus, la phase de fonctionnement du projet n’aura pas d’incidences négatives sur la flore et les habitats. Les aménagements réalisés permettront probablement le développement d’une flore plus diversifiée qu’avant l’aménagement.



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7.2.3.2 Faune

LES INSECTES

> Impacts

La mise en lumière du futur aménagement pourrait avoir un impact significatif sur la faune, notamment sur l’entomofaune nocturne.

En effet, ces espèces sont attirées par les rayons ultraviolets émis par les lampes, avec pour conséquence une augmentation de la mortalité suite à l’épuisement occasionné par cette attirance. La chaîne alimentaire basée sur ces insectes sera alors impactée (espèces insectivores telles que les oiseaux ou les chauves-souris).

D’autre part, un entretien intensif des espaces herbacés pourrait également avoir un impact négatif sur l’entomofaune.

Afin que les aménagements n’aient pas un impact négatif sur les populations d’insectes lors de la phase de fonctionnement, certaines recommandations doivent être respectées.

> Mesures

Semis dense de géraniums sauvages

Afin de favoriser le Collier de corail, il faudra prévoir des patches de géraniums sauvages (espèces indigènes : Geranium rotundifolium, Geranium dissectum, Geranium molle, Geranium pumilum…). Ces patches seront mis en place par semis denses.

Entretien des espaces verts par gestion différenciée

La mise en place d’une gestion extensive d’une partie des espaces verts est fortement recommandée (voir détails des préconisations présenté ci-dessus pour les habitats et la flore).

Cette gestion permettra notamment de maintenir des zones de prairies de fauche et de prairies fleuries très favorables aux insectes, et de limiter l’utilisation des phytosanitaires.

Mise en lumière raisonnée du site

D’une manière générale, la mise en lumière du site peut avoir un impact à différents niveaux en fonction des groupes faunistiques : perturbation de la migration des oiseaux, de l’activité des chauves-souris, modification des ressources alimentaires – insectes – des oiseaux insectivores (hirondelles notamment) et chauves-souris.

Il sera donc nécessaire d’adapter l’éclairage selon les préconisations suivantes :

Nature du lampadaire :

La forme du bafflage doit permettre de diriger et de concentrer le halo de lumière vers le bas. Il est ainsi conseillé de disposer de bafflages plats plutôt que bombés afin que la lumière ne soit pas réfractée en dehors de la zone à éclairer. De plus, la disposition d’un focalisateur sur les lampes permettra de diriger la lumière vers les trottoirs et les zones que l’on désire éclairer uniquement.

Localisation des sources lumineuses :

Il est conseillé de réduire au maximum les implantations de sources lumineuses à proximité des espaces faisant l’objet d’une valorisation écologique, et de diriger au maximum les émissions de lumière vers l’intérieur du site.


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De même, l’Escaut à grand gabarit et le bras mort devront être préservés de tout éclairage supplémentaire, en raison de leur rôle de corridor nocturne.

Nature des ampoules :

Les ampoules à iodures métalliques engendrent une production importante de rayons ultraviolets qui attirent et déstabilisent l’entomofaune, cette dernière constituant une ressource alimentaire pour de nombreuses espèces d’oiseaux et pour les chiroptères.

L’utilisation d’ampoules sodium basse pression peu puissantes, dont le spectre n’induit pas la production d’ultra-violets, est donc préférable, notamment pour des lampadaires qui pourraient être installés à proximité des bandes boisées et des zones à vocation écologique.

Néanmoins, dans un contexte urbanistique et si des contraintes techniques associées apparaissent comme rédhibitoires, l’utilisation d’ampoules sodium haute pression pourrait être considérée comme un bon compromis. En effet, ces ampoules dégagent une faible puissance lumineuse et très peu d’ultraviolet – comparativement aux lampes à mercure haute pression par exemple.

Périodes d’illumination du site :

Il serait souhaitable de stopper l’éclairage du site à partir d’un horaire déterminé, particulièrement en période d’activité de l’entomofaune (été), ou à défaut de mettre en place un système d’allumage automatique grâce à des détecteurs de mouvement.

Ceci permettra de ne pas induire de perturbations importantes sur la faune (insectes, chauve-souris, avifaune…).

Ci-dessous un exemple de mise en lumière d’un parking de la ZAC du Val Joly (59), suivant les préconisations énoncées :

Ampoule Sodium basse pression

Ambiance générale Focalisateurs supérieur et

latéral.

Ces mesures permettront d’éviter tout impact négatif significatif sur l’entomofaune en phase de fonctionnement.

LES AMPHIBIENS

En dehors de l’aménagement des bassins de rétention des eaux pluviales, Aucune préconisation particulière concernant les amphibiens n’est proposée.

Il faudra toutefois s’assurer d’une présence d’eau permanente au sein de ces milieux.

Aucun impact n’est à prévoir sur les amphibiens en phase de fonctionnement.



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LES REPTILES

Concernant les reptiles, bien qu’aucun enjeu n’ait été identifié, quelques aménagements peuvent être mise en place, dans un objectif de valorisation écologique globale de l’aménagement :

- Plantation de haies,

- Création de talus composé de schiste ou à partir d’un mélange de

terre et de pierre grossière,

- Création de murets de pierres sèches et de tas de bois.

Les murets auront au minimum les dimensions suivantes : 2 mètres de long, sur 0,6 m de largeur et 0,6 m de hauteur. Ils seront constitués de pierres naturelles assez grosses et de formes plutôt aplaties.

Tas de bois

Muret de pierres sèches

Quelques recommandations sont à mentionner pour garantir une bonne appropriation des nouveaux aménagements par les espèces :

- Bonne exposition au soleil,

- Présence d’une végétation basse et indigène (attractive pour les

insectes) à proximité des zones d’accueils créées,

- Dans la mesure du possible, les enduits des joints de murets ou

parements, doivent être suffisants pour assurer la solidité, mais

laisser des ouvertures propices aux lézards,

- Dans le cas de réalisation d’empierrements, ils seront réalisés sur des

surfaces d’environ 50m² minimum.

LES OISEAUX

Les mesures préconisées pour les habitats naturels, les insectes et les mammifères permettront d’éviter tout impact défavorable sur les oiseaux, voire de contribuer à leur diversification sur le site.

L’intégration aux bâtiments de nichoirs à Hirondelle et à Rougequeue noir permettra à ces 2 espèces de continuer à utiliser le site après l’aménagement.

LES MAMMIFERES

Deux chiroptères, la Pipistrelle commune et le Murin de Daubenton, utilisent le site et ses abords comme zone de chasse et/ou comme axe de déplacement.

Les espèces de ce groupe sont pour la plupart sensibles à la lumière.

Comme pour l’entomofaune et l’avifaune, l’éclairage urbain constitue, pour les espèces lucifuges, de véritables barrières physiques. Il peut également être défavorable à la petite faune, plus visible et donc plus vulnérable aux prédateurs.

L’éclairage excessif du site doit donc être proscrit (voir les mesures liées aux insectes).

Il sera également essentiel de limiter les traitements phyto-sanitaires intensifs, de maintenir les arbres refuges et de créer au sein du site une mosaïque de milieux diversifiés, favorables à l’alimentation, au déplacement et à l’hivernages des mammifères terrestres.


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Les divers aménagements éco-paysagers proposés contribueront à maintenir l’existant et surtout à restaurer l’attrait, pour la faune, de ce secteur après son aménagement (voir mesures ci-avant).

L’intégration de gîtes à chiroptères dans les bâtiments permettra également de valoriser le site pour ce groupe faunistique.

Sous réserve du respect des préconisations relatives à la mise en lumière du site, la phase de fonctionnement du projet n’aura pas d’incidences négatives significatives sur les mammifères, y compris sur les chiroptères.



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7.2.4 SYNTHESE DES IMPACTS POTENTIELS LIES AU MILIEU NATUREL

Les impacts potentiels du projet sur le milieu naturel sont récapitulés dans les tableaux ci-après. Ont été repris les différents groupes floristiques et faunistiques pouvant être impactés, les enjeux écologiques qui leurs sont liés, la nature, les origines possibles de l’impact, et enfin le niveau, les échelles spatiale et temporelle et l’incidence de l’impact (incidence directe ou indirecte).

ASPECTS ETUDIES ENJEUX ECOLOGIQUES PHASE DU PROJET NATURE DE L'IMPACT ORIGINE DE L’IMPACT INTENSITE INCIDENCE ECHELLE

TEMPORELLE

Réseau Natura 2000

Nul : ZPS localisée à plus de 3000 m du projet et SIC à plus

de 5000 m, milieux en place non propices à l’accueil des espèces ayant justifié leur désignation




reconnu

Nul : ZNIEFF la plus proche située à plus de 2000 mètres



Flore et habitats Globalement faibles, à l’exception de la station d’Œillet prolifère et

de Potentille argentée

Travaux

Suppression des végétations situées dans l’emprise des

travaux Travaux Ø Directe Permanent

Suppression de la station d’œillet prolifère et de la

station de Potentille argentée

Travaux - Directe Permanent


Travaux - Indirecte Permanent

Exploitation Perturbation du

fonctionnement écologique du secteur

Nature et mode d’entretien des nouveaux espaces verts

Ø (sous certaines conditions de réalisation)

Indirecte Permanent

Insectes

Faibles à moyens : diversité et densités faibles ; présence d’une espèce d’intérêt patrimonial et absence d’espèces protégées

Travaux Suppression des végétations

pouvant être utilisées par l’entomofaune

Suppressions des végétations par les travaux

- Directe Permanent

Exploitation


l’entomofaune

Réalisation d’aménagements paysagers inappropriés Ø Directe Temporaire


Mise en place d’un éclairage nocturne - Directe Permanent


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ASPECTS ETUDIES ENJEUX ECOLOGIQUES PHASE DU PROJET NATURE DE L'IMPACT ORIGINE DE L’IMPACT INTENSITE INCIDENCE ECHELLE

TEMPORELLE


Très faibles : absence d’espèces protégées et/ou d’intérêt

patrimonial



Oiseaux Faibles : diversité limitée,

habitats fortement artificialisés, absence d’espèces patirmoniales

Travaux


Suppression des végétations et bâtiments en place

- si réalisation en période de

nidification Directe Permanent


Suppression des végétations et bâtiments en place

- si travaux entre début mars et

début septembre Directe Permanent


Fréquentation humaine et bruits liés à la réalisation des

travaux

- si travaux entre début mars et

début septembre Directe Temporaire

Exploitation


l’avifaune Aménagement de la zone - Indirecte Permanent

Dérangement de l’avifaune nocturne et migratrice

Mise en place d’un éclairage nocturne - Indirecte Permanent

Chiroptères (chauves-souris)

Faibles : utilisation comme zone de chasse uniquement, par des

espèces communes

Travaux Suppression de végétations

pouvant constituer des zones de chasse

Terrassements liés à l’aménagement

- Indirecte Permanent

Exploitation Dérangement des individus

en chasse Mise en place d’un éclairage

nocturne - Indirecte Permanent

Mammifères (hors Chiroptères)

Faibles à négligeables

Travaux


Terrassements liés à l’aménagement

Très faible Indirecte Permanent

Dérangement des individus Fréquentation humaine et

bruits liés à la réalisation des travaux

Très faible Directe Temporaire


Synthèse des impacts potentiels liés au milieu naturel - Ø : Absent ou négligeable - : Négatif + : Positif



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7.2.5 SYNTHESE DES MESURES ET DES IMPACTS RESIDUELS LIES AU MILIEU NATUREL


MESURES

IMPACTS RESIDUELS


Réseau Natura 2000




reconnu



Flore et habitats

Travaux

Suppression des végétations situées dans

l’emprise des travaux Ø Ø


Ø

Suppression de la station d’œillet prolifère et de

Potentille argentée

Préservation de la bande herbacée située le long du canal et abritant

l’espèce Ø Balisage de la station durant les travaux Ø


Respect de précautions spécifiques à chaque espèce durant les travaux

Ø Mise en place d’un suivi pendant et après les travaux afin de repérer et éliminer les

éventuelles repousses Ø

Exploitation Perturbation du fonctionnement

écologique du secteur Ø Ø


+

Insectes

Travaux

Suppression des végétations pouvant être

utilisées par l’entomofaune

Préservation de la bande herbacée située le long du canal et abritant la

station de Collier de corail Ø

Semis dense de géraniums sauvages dans certaines parties des espaces verts et mise en place d’un plan de gestion

différenciée

Ø

Exploitation


l’entomofaune Ø Ø Valorisation écopaysagère du projet et




Ø Ø Ø


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MESURES

IMPACTS RESIDUELS




Exploitation Ø Ø Ø

Aménagements du bassin de rétention des eaux pluviales

Mise en place de tas de bois et de murets de pierres sèches

Ø

Oiseaux

Travaux




Ø Information du personnel de chantier Ø


Mise en place de nichoirs à Hirondelle et à Rougequeue noir

Ø Valorisation écopaysagère du projet et mise en place d’une gestion appropriée Ø




Information du personnel de chantier

Fonctionnement


l’avifaune Ø Ø Valorisation écopaysagère du projet et


Dérangement de l’avifaune nocturne et

migratrice


Ø Valorisation écopaysagère du projet et mise en place d’une gestion appropriée

Ø

Chiroptères

Travaux

Suppression de végétations pouvant

constituer des zones de chasse


Ø

Fonctionnement Dérangement des

individus en chasse Mise en place d’un éclairage

respectueux de la faune nocturne Ø Ø Ø

Mammifères (hors chiroptères

Travaux



Dérangement des individus Ø Ø Ø

Fonctionnement Ø Ø Ø Valorisation écopaysagère du projet et mise en place d’une gestion appropriée

Ø

Synthèse des mesures et des impacts résiduels liés au milieu naturel - Ø : Absent ou négligeable - : Négatif + : Positif



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7.3 IMPACTS, MESURES, SUIVI ET COUTS LIES A LA SANTE, AU

CADRE DE VIE, AUX RISQUES ET AUX POLLUTIONS

7.3.1 SALUBRITE PUBLIQUE

7.3.1.1 Propreté

EN PHASE TRAVAUX

Toutes les dispositions seront prises afin de limiter les nuisances liées aux travaux.

Au regard de la topographie et de la localisation du site, des opérations de déblais-remblais seront nécessaires. Afin de limiter les risques de pollution en phase du chantier, il faudra prendre des mesures d'ordre organisationnel et assurer le respect des règles de l'art.

Ces mesures seront mentionnées dans le cahier des charges des consultations d’entreprises. Leurs méthodes de travail devront répondre aux exigences de réduction des nuisances des travaux sur l'environnement.

Lors de la préparation du chantier, différentes zones pourront être définies pour :

- Les stationnements ;

- Les cantonnements ;

- Les aires de livraisons et stockage des approvisionnements ;

- Les aires de fabrication ou livraison du béton ;

- Les aires de manœuvre des grues ;

- Les aires de stockage des déchets.

Le stationnement des véhicules du personnel sera réduit et optimisé afin de produire le moins de gêne ou nuisance possible dans les rues voisines. Une réflexion sur l’acheminement du personnel sur le chantier devra être menée par les entreprises.

Les approvisionnements seront planifiés sur la journée afin d’éviter les livraisons aux heures de pointe ou à des heures susceptibles de créer des nuisances sur le voisinage.

Les entreprises devront veiller au maximum à la propreté et à l’aspect général du site et à limiter autant que possible les salissures de boue à l’extérieur du chantier.

Pendant toute la durée du chantier, les entrepreneurs prendront toutes les mesures nécessaires pour que le site du chantier ainsi que chaussées et trottoirs à proximité ne soient souillés par l’exécution des travaux.

Les entreprises veilleront à contrôler la propreté des véhicules avant le départ du chantier et des dispositifs de nettoyage seront si nécessaire prévus en sortie de site.

En période de pluie, la circulation des engins sur des voies non revêtues sera limitée au strict minimum.

En cas de salissures sur la voie publique, les entreprises assureront un nettoyage de la voie soit par leur propre moyen, soit en faisant appel à une prestation extérieure, aux frais des entreprises concernées.

Les effets négatifs du projet en phase chantier sur la propreté sont donc limités avec la prise en compte de ces mesures.

EN PHASE D’EXPLOITATION

Le projet va se traduire par une amélioration qualitative du cadre de vie sur l’ile Folien.

Le projet a un impact significatif positif sur la propreté et la salubrité publique.


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7.3.1.2 Qualité de l’air et les odeurs

EN PHASE TRAVAUX

Pendant la phase des travaux, la réalisation de terrassements, déblais et remblais, met en mouvement des matériaux qui libèrent des particules fines qui peuvent être emportées par le vent et qui peuvent altérer la qualité de l'air.

Cependant, la conception du projet prévoit lors du phasage des travaux, la conservation temporaire des voiries existantes pour la circulation des engins de chantiers. Les émissions de poussières seront ainsi diminuées et les nuisances réduites.

En outre, en cas de phase de sécheresse durant le chantier, la production de poussières pourra être limitée en évitant les prestations génératrices de poussière les jours de vents, ou bien par humidification des voies de circulations.

Pour le transport des matériaux (hors et sur le chantier), les itinéraires seront organisés de manière à limiter les risques d'accident sur la voirie, afin d’éviter tout risque de déversement de produit ou matériaux, susceptibles de détériorer la qualité de l’air.

Par ailleurs, les engins de chantiers produiront des émissions de gaz d’échappement qui généreront localement des odeurs. Ces émissions d’odeurs seront localisées sur le périmètre du site et n’auront pas d’impact significatif sur le voisinage.

Tout matériel produisant de la poussière sera obligatoirement muni de dispositifs limitant sa diffusion (aspirateur pour le matériel de ponçage par exemple).

Les bennes à déchets légers seront équipées de façon à éviter l’envol de poussières et de déchets. Des bâches, filets ou grilles devront être disposées sur la zone de stockage.

Les effets négatifs du projet en phase chantier sur la qualité de l’air et les odeurs sont limités avec la prise en compte de ces mesures.


Les deux pollutions influant sur la qualité de l’air sont liées au trafic routier engendré par les flux de circulation quotidien des habitants du quartier et également aux chauffages des bâtiments.

> Pollution par le trafic routier

La conception du projet de l’ile Folien a pris en compte la nécessité de s’orienter vers des modes de déplacement doux et transport en commun, et de favoriser les déplacements piéton et cycliste au sein du site et au-delà pour les connexions inter quartiers.

En outre, le projet prévoit notamment la limitation du stationnement à 1 véhicule/logement.

Le trafic routier étant souterrain et avec une vitesse limitée, les émissions de polluants seront limitées et de nature à engendrer de faibles nuisances pour les riverains.



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> Pollution par les bâtiments

Le chauffage des bâtiments peut engendrer les émissions de gaz tels que CO2, NOX, CO et NH4.

La conception du projet prévoit la mise en place d’un procédé de géothermie afin d’alimenter les bâtiments en énergie calorifique, induisant ainsi une forte diminution des émissions de gaz polluants.

La construction des bâtiments respectera de plus les règles et normes en vigueur.

Le projet ne présente pas d’impact significatif sur la qualité de l’air et les odeurs. Aucune mesure complémentaire n’est à prévoir.

7.3.1.3 Rejets aqueux

(cf. Aspect qualitatif des eaux superficielles)

7.3.1.4 Gestion des déchets

EN PHASE TRAVAUX

Le projet de l’ile Folien, comme tout aménagement de quartier, sera générateur de déchets lors de la phase travaux. Afin d’assurer la salubrité publique sur le site et à ses abords, le chantier suivra les mesures suivantes :

- Ne pas brûler de déchets sur site ;

- Ne pas enfouir ou utiliser en remblais les déchets banals et dangereux ;

- Débarrasser le site de tous les déchets qui auraient pu être emportés par le vent ou qui auraient pu être oubliés sur place ;

- Tenir la voie publique en état de propreté ;

- Mettre en place des poubelles et bennes sur le site adaptées aux besoins et à l’avancement du chantier ;

- Bâcher les bennes contenant des déchets fins ou pulvérulents.

Lors de la phase de travaux, la production de déchets à la source peut être réduite :

- Par le choix de systèmes constructifs (composants préfabriqués…) générateurs de moins de déchets ;

- Favoriser le béton prêt à l’emploi ;

- Equilibrer au maximum les déblais et remblais sur le site ;

- Utiliser la juste quantité de bois de coffrage ;

- Choisir des fournisseurs proposant des emballages réduits ou consignés.

Afin d’assurer une collecte optimale des déchets sur le chantier, il s’agira de définir les modalités de collectes et de vérifier que les entreprises les respectent, de s’assurer de la compréhension de tout le personnel sur les modalités de tri, notamment sur les localisations et l’utilisation des bennes.

Les bâtiments actuellement présents seront démolis. Des diagnostics relatifs à la présence d’amiante seront réalisés avec des prescriptions sur son traitement spécifique. Les prestataires extérieurs retenus pour réaliser les travaux de démolition disposeront de l’information et s’attacheront à traiter ce point dans la stricte légalité française ad hoc.

Les impacts résiduels du projet sur la production de déchets sont donc négligeables avec la prise en compte de ces mesures.


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Les déchets domestiques bénéficient à l’intérieur de chaque immeuble de locaux largement dimensionnés pour assurer toutes les possibilités de tri.

Les déchets provenant de l’entretien des espaces verts sont soit, stockés et retraités sur place pour fournir le composte nécessaire au site, soit, évacués vers un site de traitement existant.

Les déchets seront collectés, éliminés et valorisés par Valenciennes Métropole qui en a la compétence.

En ce qui concerne le traitement des ordures ménagères résiduelles, la Communauté d’agglomération est adhérente au Syndicat ECOVALOR qui gère l’usine d’incinération de Saint-Saulve dont l’exploitation est assurée par la Société CIDEME.

Elle est constituée de trois lignes d'incinération d'une capacité de 5,8 tonnes par heure pour un pouvoir calorifique de 2000 kcal/kg. Un procédé de valorisation énergétique existe depuis 1986 ce qui permet la récupération d'électricité : production d'énergie électrique de 53 578 MWh en 2012.

Le projet est inévitablement générateur de déchets avec l’arrivée de nouveaux habitants. Néanmoins, il ne présente pas d’impact significatif sur les filières de collecte, de traitement et de valorisation. Aucune mesure complémentaire n’est à prévoir.

7.3.1.5 L’hygiène et la sécurité des ouvriers

EN PHASE TRAVAUX

Tout chantier est générateur de risques pour les ouvriers, ou de toute personne habilité à être présente sur le site durant les travaux. Ces risques présentent des gravités pouvant considérablement varier, et être potentiellement mortels.

Les incidences potentielles du projet sur la sécurité des personnes ainsi que les mesures à prendre en compte sont présentés dans le tableau ci-après.

ASPECT CONCERNE NATURE DU RISQUE

POUR LA SECURITE

DES PERSONNES DUREE

POPULATION

CONCERNEE MESURES A

PRENDRE

Chantier de réaménagement

Accidents de chantier

Temporaire Direct

Travailleurs essentiellement

Respect de la réglementation en matière d’hygiène

et de sécurité (clôture du

chantier, port du casque, …)

Accident de voirie relative aux engins arrivant sur le site

Accidents de la circulation

Temporaire indirect

Usagers de la voirie et

conducteurs d’engins

Signalétique et respect des règles

de sécurité routière.

Impacts potentiels du projet sur la sécurité des personnes et mesures

Le chantier sera réalisé par des professionnels de ce type d’opération et ne créera pas de surexposition à une quelconque occurrence d’accident du travail. De plus, la réglementation relative à la sécurité du travail sera respectée.

Le personnel de chantier sera équipé de protections individuelles adéquates (protections auditives, visuelles, casques, gants, pantalons et chaussures de protections, etc.).



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Les entreprises titulaires du marché vérifieront que ces protections sont bien portées. Les entreprises mettront tout en œuvre pour éviter les chutes de matériel et pour prévenir tout risque de chute pour le personnel.

La fiche de donnée de sécurité de chaque produit polluant ou dangereux sur le chantier sera fournie à l’arrivée sur le chantier au responsable du chantier qui les fournira au responsable de la maîtrise d’œuvre et de la Maîtrise d’ouvrage et sera conservée sur le chantier. Les prescriptions inscrites sur les fiches sécurité seront respectées et mises à la disposition de tous.

Les intervenants seront sensibilisés aux risques sanitaires liés à la manipulation de certains produits et matériaux, ainsi que sur les règles de sécurité élémentaires.

La dépose de produits et de matériaux dangereux sera effectuée dans le respect le plus strict de la réglementation en vigueur et des recommandations de la CRAM et de l’INRS. Il est rappelé que pour l’amiante, le Maître d’ouvrage met à disposition des entreprises le Dossier Technique Amiante.

Les effets négatifs du projet sur la sécurité des personnes sont donc négligeables avec la prise en compte de ces mesures.


Le projet en fonctionnement devra respecter les règles de sécurité, de conditions de travail inhérentes aux activités qui seront implantées sur la zone, et les règles du code la route.

Le projet ne présentera pas d’impact significatif sur l’hygiène et la sécurité des personnes avec la prise en compte de ces mesures.

7.3.1.6 Nuisances sonores

EN PHASE TRAVAUX

La gêne principale ressentie par les riverains lors d’un chantier concerne le bruit. Des niveaux sonores élevés et des horaires aléatoires donnent une image négative du chantier.

Les dispositions seront prises afin de limiter cette incidence, notamment :

- Les engins de chantier devront présenter des niveaux sonores compatibles avec la situation règlementaire en vigueur actuellement ;

- La définition de plages horaires de travail et d’activités bruyantes et de livraisons si nécessaire ;

- L’utilisation de matériel insonorisé ;

- L’utilisation de matériel récent dans la mesure du possible ;

- L’identification et l’utilisation de systèmes et méthodes constructifs les moins agressifs auditivement (forage de pieux plutôt que battage de pieux par exemple) ;

- La préférence de matériel électrique plutôt que thermique ;

- La préférence de raccordement au réseau électrique plutôt que l’utilisation de groupe électrogène ;

- La prévision d’aires de retournement pour les engins qui éviteront ainsi les marches arrière génératrices de bruit de recul.

En phase de travaux, le projet présente un impact temporaire non significatif sur l’ambiance sonore.


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Pour rappel : l’ambiance sonore urbaine caractérisée dans le diagnostic initial provient essentiellement des émissions sonores engendrées par le trafic routier et ferroviaire.

Pour s’en protéger et se protéger des autres nuisances sonores, la SAS Ile Folien prévoit :

- De réaliser une voirie semi-souterraine pour le déplacement de tous les véhicules motorisés à partir des entrées/sorties avenue de Dunkerque, ce qui permettra de « contenir » les émissions sonores ;

- D’imposer une vitesse réduite pour les tous les véhicules circulant sur l’Ile Folien ;

- De préconiser, une coupure des moteurs lors d’arrêts prolongés (> 2 min d’arrêt) ;

- De prescrire un cahier des charges sur les caractéristiques constructives des futurs bâtiments en couplant l’isolation acoustique à une isolation thermique performante (choix de matériaux, qualité des techniques de poses des châssis & autres pour l’efficacité acoustique, …) ;

- D’installer des obstacles divers (haies, rangées d’arbres …) au plus proche des sources de bruit.

Par ailleurs, la création des bâtiments sur l’Ile Folien créera vraisemblablement un filtre/obstacle sonore, améliorant ainsi le confort acoustique des habitants du Quai des Mines.

Le projet présentera un impact positif non significatif sur l’ambiance sonore par cet ensemble de dispositions et sera même de nature à limiter les effets négatifs rencontrés aujourd’hui par un contexte sonore urbain généré par les trafics ferroviaire & routier.

7.3.1.7 Les vibrations

EN PHASE TRAVAUX

Lors de la phase travaux, des vibrations de basse fréquence sont produites par les engins de chantiers et sont toujours associées à des émissions sonores. Des vibrations de haute ou moyenne fréquence sont produites par les outils vibrants et les outillages électroportatifs. L’inconfort généré par les vibrations concerne principalement les utilisateurs de machines.

Il est possible de placer des dispositifs antivibratoires sous les machines et sous les sièges des engins afin de limiter cette gêne.

Au vu de la nature du projet, la phase travaux n’aura pas d’incidence significative pour les riverains en dehors de l’ile Folien.

En phase de travaux, le projet présente un effet négatif temporaire non significatif et localisé sur la production de vibrations.


Compte tenu de la nature du projet, aucun équipement n’est susceptible de provoquer des vibrations sensibles pour le voisinage.

Le projet ne présente pas d’impact significatif sur la production de vibrations.



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7.3.1.8 Les émissions lumineuses

EN PHASE TRAVAUX

Les travaux d’aménagement et de développement des activités seront réalisés durant la journée ce qui limitera les émissions lumineuses.

En phase de travaux, le projet ne présente pas d’impact significatif sur la production d’émissions lumineuses.


Les nuisances lumineuses sont définies comme étant des « émissions de lumière artificielle de nature à présenter des dangers ou causer un trouble excessif aux personnes, à la faune, à la flore ou aux écosystèmes, entrainant un gaspillage énergétique ou empêchant l’observation du ciel nocturne » (Loi Grenelle 1).

Le projet générera des émissions lumineuses par l’éclairage de nouvelles voies de desserte interne. Ces nouvelles émissions lumineuses sont nuancées par le caractère actuellement très urbain du site d’étude.

Les prescriptions générales liées aux émissions lumineuses sont détaillées dans la partie Impacts et mesures sur la Faune, et plus précisément sur les insectes.

Le projet présente un impact négatif non significatif sur émissions lumineuses.

7.3.2 LES RISQUES NATURELS

7.3.2.1 Le risque sismique

Le projet, en phase travaux ou exploitation, ne peut être à l’origine de séisme et n’aura pas d’effet amplificateur sur le phénomène en cas d’occurrence.

Le projet ne présente pas d’impact significatif sur le risque sismique. Aucune mesure n’est proposée.

7.3.2.2 Le risque géotechnique

EN PHASE TRAVAUX

L’étude géotechnique préliminaire de site indique que compte tenu des horizons rencontrés, il sera nécessaire :

- D’envisager la réalisation d’une solution de fondations profondes sur pieux forés pour le projet.

- De prévoir une surconsommation importante de béton dans les remblais et sols peu compacts ou la mise en place d’un tubage provisoire ;

- De prévoir également l’utilisation d’un BRH (Brise Roche Hydraulique) pour les remblais et horizons indurés de surface et d’adapter la technique et le matériel à la nature des terrains rencontrés ;

- De mener une investigation spécifique afin d’optimiser la solution de fondations (sondages piézométriques descendus au minimum à 25m) ;

- De prévoir la réalisation de fouilles à la pelle mécanique afin de mettre en évidence d’éventuels ouvrages enterrés.

Il sera impératif de retenir la réalisation d’un plancher porté par les fondations par l’intermédiaire d’un réseau de longrines en béton armé reposant sur les têtes de fondations profondes.


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En phase d’exploitation, le projet n’aura pas d’incidences significatives si les mesures réalisées durant la phase travaux ont été appliquées.

Le projet ne présente pas d’impact significatif sur les risques géotechniques. Aucune mesure complémentaire à celles émises par l’étude géotechnique n’est proposée.

7.3.2.3 Le risque inondation

(Cf. Impacts, mesures, suivis et coûts liés au milieu physique : Ressource en eau).

7.3.3 LES RISQUES TECHNOLOGIQUES

7.3.3.1 Risque industriel

EN PHASE TRAVAUX

Le chantier n’est pas de nature à provoquer des incidences sur les activités industrielles, du fait de leur éloignement de l’ile Folien.


La nature des activités envisagées (logements, commerces et services) n’induira pas de risques technologiques particuliers.

Par ailleurs l’Ile Folien n’est concernée par aucun périmètre de protection engendré par des activités industrielles environnantes.

Le projet ne présente pas d’impact significatif sur les risques industriels. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.



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7.3.3.2 Sites et sols pollués

Conformément à la politique nationale de gestion des sites pollués, l’établissement de mesures de gestion a pour objectifs :

de supprimer les sources de pollution recensées sur le site et leurs impacts si ces derniers sont constatés ;

si la suppression des sources n’est pas possible, de garantir que les impacts provenant des anomalies résiduelles sont maîtrisés et acceptables tant pour les populations que pour l’environnement.

Préalablement à la mise en place des aménagements sur le site Folien, il convient de prévoir des opérations de mise en sécurité du site, incluant :

l’évacuation des produits encore stockés sur le site, le curage des structures enterrées impactées.

En outre, le plan de gestion prévoit le traitement systématique des principales anomalies identifiées dans les sols. Il s’agit :

des sources « concentrées » au sens de la méthodologie nationale d’approche des sites et sols (potentiellement) pollués : sols imprégnés de goudrons ou de ferrocyanures,

des spots comprenant plus de 500 mg/kg MS de HAP ou 10 mg/kg MS de naphtalène, situés au niveau de l’atelier gaz groupe comptage, de la partie Est de l’actuel terrain d’entraînement EDF, et du Nord des anciens bureaux STE,

des spots comprenant plus de 200 mg/kg MS de cyanures, situés au Nord des actuels bureaux STE.

Le Plan de Gestion prévoit par ailleurs des mesures de maîtrise et de surveillance des sources résiduelles, à savoir la mise en place :

d’un recouvrement des sols, afin de prévenir tout contact direct avec ceux-ci et les envols de poussières,

de dispositions constructives visant à garantir l’intégrité des ouvrages enterrés et futures canalisations d’eau potable éventuelles,

de restrictions d’usage concernant l’utilisation des eaux souterraines et l’infiltration des eaux pluviales,

d’actions visant à reboucher les ouvrages existants non utilisés (puits en particulier),

de dispositions spécifiques pour la gestion des terres excavées, de mesures d’hygiène, de sécurité et de protection de la santé dans le

cadre des travaux d’aménagement du site, en particulier pour les salariés amenés à entrer en contact direct et / ou indirect (via les poussières en particulier) avec les sols impactés,

d’une surveillance semestrielle des eaux souterraines, sur une durée d’au moins quatre années,

de dispositifs de conservation de la mémoire des actions engagées, de contrôles de la bonne mise en œuvre des mesures de gestion.

Les différentes mesures sont détaillées en Annexe 6. Par ailleurs, le présent chapitre présente le bilan coûts-avantages des différentes solutions envisageables pour la gestion des anomalies identifiées dans le cadre des diagnostics du site. SOLUTIONS ETUDIEES

> Traitement des spots d’anomalies principaux

Les spots d’anomalies principaux représentent un volume estimé à 4 100 m3, dont 400 m3 environ de sols imprégnés de produits purs, jugés non traitables sur site à éliminer en filière d’incinération hors site.


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Pour les 3 700 m3 restants, les solutions suivantes sont étudiées dans le bilan coûts avantages :

traitement sur site par désorption thermique, traitement sur site par biotertre, traitement sur site par phytoremédiation, élimination hors site dans une installation de désorption thermique ou

un biocentre.

> Gestion des déblais générés par le projet

Les déblais générés par le projet d’aménagement représentent un volume estimé à 11 800 m3 environ, dont environ 400 m3 faisant partie des spots d’anomalies déjà comptabilisés précédemment, 6 000 m3 environ de déblais non inertes, et 5 400 m3 de déblais inertes.

Par ailleurs, un volume de 8 000 m3 de remblais est nécessaire au projet, dont 3 700 m3 liés au comblement des fosses créées par l’élimination des spots les plus impactés. Il est considéré que les déblais inertes seront éliminés hors site, réutilisés dans le cadre du projet, ou réutilisés hors site. Les déblais non inertes pourront être gérés de la façon suivante :

traitement sur site par désorption thermique, traitement sur site par biotertre, traitement sur site par phytoremédiation, élimination hors site dans

une installation de désorption thermique ou un biocentre.

BILAN COUTS-AVANTAGES DES DIFFERENTES SOLUTIONS

L’Annexe 6 présente le bilan coûts-avantages des différentes solutions de traitement des spots d’anomalies et des déblais générés par le projet. Les différentes solutions de traitement des sols impactés ont été examinées au travers de quatre angles :

technique, économique, environnemental, psychologique.



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Les deux techniques qui se dégagent pour la réalisation du traitement des spots et des déblais non inertes sont le traitement sur site par biotertre et par phytoremédiation. Compte tenu du manque de retour d’expérience sur la phytoremédiation sur les molécules organiques, matérialisé par la note technique attribuée, la mise en œuvre du biotertre est privilégiée. Certaines zones spécifiques, impactées en subsurface, pourront être traitées par phytoremédiation.

ESTIMATION FINANCIERE DE LA SOLUTION RETENUE

La solution retenue consiste donc à :

éliminer en filière d’incinération les sols imprégnés de produits purs estimation de 400 m3),

traiter sur site par biotertre 9 700 m3 de sols impactés (déblais et spots principaux d’anomalies)

réutiliser une partie de ces sols pour la réalisation des remblais nécessaires à l’aménagement et au comblement des vides laissés par l’excavation des spots impactés (8 000 m3 environ),

éliminer hors site les déblais restants, si possible en Installation de Stockage de Déchets Inertes (7 000 m3 environ)

> Synthèse

Afin de réduire l’impact financier de la dépollution des sols, il convient de limiter les terrassements au strict minimum. Il faut toutefois prendre en charge le traitement des déblais issus de la réalisation des fondations des bâtiments par exemple.

Sous les futurs espaces verts, en fonction du remodelage du terrain, il convient soit d’excaver les sols contaminés et de les gérer selon la filière choisies (bio tertre, confinement sur site ou filières hors sites), soit d’assurer la pérennité de l’étanchéité des apports réalisés (couche d’isolation, couche drainante et terre végétale).

Dans ce cas, les essences végétales choisies ne doivent pas mettre en péril l’étanchéité de la couche d’isolation. Il faudra privilégier les systèmes racinaires traçants qui permettent également de stabiliser les couches superficielles de sol. Les arbres fruitiers et les potagers sont interdits.

Si toutefois, des zones de jardins potagers sont envisagées, il conviendra de procéder à l’excavation totale des sols pollués concernés par leur emprise.

A ce stade, la solution visant à mettre en place un bio tertre sur site présente le bilan coût-avantage le plus favorable. Par ailleurs, cette solution semble s’inscrire dans l’esprit HQE du projet (limitation de l’impact lié aux transports de sols pollués, économe en énergie lors du traitement).

Enfin moyennant la réalisation de travaux de dépollution, aucun secteur n’a été identifié comme rédhibitoire pour la réalisation du projet. Cependant, en fonction du projet et du mode de gestion retenue, une Analyse des Risques Résiduels sera réalisée conformément à la circulaire du 8 février 2007.

Les espaces pollués des terrains VNF (notamment au naphtalène) seront traités dans le même cadre que les terrains SOFILO.


En phase d’exploitation, l’aménagement de l’ile Folien et les activités prévues ne sont pas de nature à avoir des incidences sur la qualité des sols.


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Les différentes possibilités de dépollution sont étudiées dans le cadre de l’aménagement de l’ile Folien. Les pollutions recensées sur les terrains de VNF et de SOFILO seront traitées. La S.A.S Ile Folien s’oriente vers un traitement de la pollution sur place par bio tertre.

En phase d’exploitation, le projet ne présente pas d’impact significatif sur la qualité des sols.

Sur l’ensemble de l’opération, l’aménagement de l’ile Folien a un impact significatif positif sur la qualité des sols.

7.3.3.3 Transport de matières dangereuses

EN PHASE TRAVAUX

La commune de Valenciennes et le secteur de l’ile Folien sont soumises au risque de transport de marchandises dangereuses, notamment par la présence de l’Escaut et des voies ferrées à proximité.

La phase travaux n’aura cependant pas d’effet amplificateur sur le phénomène en cas d’occurrence. Les entreprises veilleront donc à respecter les règles de sécurité avant et pendant le chantier par rapport aux circulations liées à la route, à la voie ferrée et à l’Escaut canalisée.

Le projet ne présente pas d’impact significatif sur le transport de matières dangereuses avec la prise en compte de ces mesures.


L’aménagement de l’ile Folien n’est pas de nature à produire des matières dangereuses.

Le projet ne présente pas d’impact significatif sur le transport de matières dangereuses.

7.3.3.4 Engins de guerre

EN PHASE TRAVAUX

En cas de découverte d’engin de guerre en phase travaux, il sera nécessaire de contacter les agents du Service de Déminage d'Arras, qui interviennent sur l'ensemble de la région Nord-Pas-de-Calais.

Les entreprises veilleront donc à respecter les règles de sécurité élémentaires avant et pendant le chantier.


Le risque engin de guerre est très limité voire inexistant après la phase travaux.

Le projet ne présentera pas d’impact significatif sur le risque engin de guerre avec la prise en compte de ces mesures.



S.A.S. Ile Folien

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7.4 IMPACTS, MESURES, SUIVI ET COUTS LIES AU MILIEU

HUMAIN

7.4.1 LA DEMOGRAPHIE ET LE LOGEMENT

EN PHASE TRAVAUX

En phase travaux, le projet n’est pas de nature à avoir des incidences sur les flux de populations.


L’aménagement de l’Ile Folien permettra à terme l’implantation de :

31 000 m² de logements (soit environ 400 logements, dont 25% de logements sociaux) ;

7 000 m² d’habitat mixte et sénior ;

4 000 m² de résidences services intégrés.

La taille de ménages étant de 2,02 personnes / résidences principales en 2011 à Valenciennes (Source : INSEE 2011), l’aménagement correspond environ à un apport de population de 808 personnes sur l’ile Folien pour les 31 000 m² de logements.

Ainsi l’impact du projet de l’ile Folien sur le contexte humain de Valenciennes et Valenciennes Métropole est positif dans la mesure où il répond :

A la demande en logements sur Valenciennes ;

A l’augmentation de cette demande du fait des futurs employés des activités tertiaires qui s’y implanteront ;

A la diversification des types d’habitations répondant au mieux au marché du logement.

Le projet permet de renforcer l’attractivité de Valenciennes et permet de garantir un cadre de vie agréable à la population croissante.

Les impacts sur les établissements scolaires sont étudiés plus spécifiquement dans les thématiques suivantes.

Le projet présente donc un impact positif significatif sur la démographie et le logement. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.

7.4.2 LES ACTIVITES ECONOMIQUES

7.4.2.1 L’activité commerciale

EN PHASE TRAVAUX

En phase travaux, le projet n’aura pas d’impact sur l’aspect vitrine des activités commerciales, étant donné qu’aucune activité de ce type n’est présente sur le périmètre d’étude actuellement.


La conception du projet intègre l’implantation de commerces, ce qui sera pourvoyeur d’emplois.


Le projet présente des impacts significatifs positifs sur le développement de l’activité commerciale. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.


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7.4.2.2 L’activité tertiaire et services

EN PHASE TRAVAUX

La phase travaux induira le départ progressif des bureaux actuellement présents sur le site, et appartenant à SOFILO, filiale d’EDF, et VNF.

Pour EDF, il ne s’agit pas d’une perte d’activité économique mais d’une relocalisation à proximité, dans le Valenciennois, à Raismes/Marly.

Cette relocalisation s’effectue à proximité de voies de communications existantes, permettant une connexion au tissu économique plus cohérente et moins génératrice de nuisances pour les habitants de Valenciennes.

D’autre part, VNF déplace ses activités de l’autre côté de l’Ile Folien vers le parc des Rives de l’Escaut, rue du Chauffour, à travers la construction d’un bâtiment regroupant une Unité Territoriale d’itinéraire (UTI), un Centre de Maintenance et d’Intervention (CMI), et un centre de Téléconduite (CTC). Le regroupement des activités de VNF permettra la création de 20 emplois.


La conception du projet intègre l’implantation de bureaux ainsi que des équipements divers permettant la mise en place d’une activité de services : conciergerie, santé et fitness. Au total, l’aménagement de l’Ile permettra la création d’une centaine d’emplois (conciergeries, commerces, services, bureaux d’entreprises).


Le projet présente des impacts significatifs positifs sur le développement de l’activité tertiaire et de services. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.

7.4.2.3 L’activité agricole

L’activité agricole, au vu du caractère industriel et urbain du site, n’est pas touchée par le projet.

Le projet ne présente pas d’impact significatif sur l’activité agricole. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.

7.4.3 LES EQUIPEMENTS COLLECTIFS

L’objectif ici d’estimer les besoins en équipements scolaires liés à l’aménagement de l’ile Folien. Seuls sont pris en compte la classe d’âge 0-14 ans des bases de données INSEE. Cette tranche d’âge correspond globalement aux besoins en classes maternelles et primaires.

Environ 400 logements sont prévus, soit environ 800 habitants sur l’Ile Folien avec une taille des ménages en moyenne de 2,02 (INSEE 2011).

A Valenciennes, la proportion de 0-14 ans est de 17% (INSEE 2011). Cette proportion est par ailleurs quasiment invariable depuis 1999 avec 18% de 0-14 ans à l’époque. Il est alors possible d’estimer le nombre d’enfants présents suite à l’aménagement de l’ile Folien à 136 enfants soit environ 4,5 classes.

La S.A.S Ile Folien et la Ville de Valenciennes ont estimé les travaux portant sur les équipements pour les écoles rendus nécessaires par l’aménagement de l’Ile Folien.

Ainsi, il est prévu des travaux sur l’école élémentaire Jean Moulin et l’école Maternelle Anna Foucart. Ceux-ci seront réalisés à l’achèvement du programme.

Le projet intègre dans son financement les impacts liés aux équipements scolaires. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.



S.A.S. Ile Folien

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7.4.4 LES RESEAUX

ALIMENTATION EN EAU POTABLE

Le nouveau plan d’aménagement de la zone est incompatible avec l’emplacement du réseau existant. Une refonte globale du réseau est nécessaire. Les réseaux d’adduction ne passeront pas dans les emprises privées, ni sous construction. Ils seront posés en trottoir le long de la voirie périphérique.

Le réseau et les branchements seront « hors gel » et le réseau sera maillé.

Pour l’ensemble des bâtiments à démonter, les réseaux et branchements d’eau potable seront isolés, puis abandonnés. Les Bouches à clé et boîtes de branchement seront démolies.

Le réseau d’adduction d’eau potable sera totalement refondu afin de répondre aux exigences de la loi SRU. Seront notamment réalisés un raccordement et un compteur général, en limite de terrain privé - public, pour les îlots privés.

Il n’est pas prévu d’utiliser d’eau potable pour l’arrosage des espaces verts.

Le réseau d’adduction d’eau potable peut alimenter suivant les normes en vigueur des hydrants de défense incendie.

Le réseau d’alimentation en eau potable sera complètement refondu sur l’ile Folien. Le projet ne présente néanmoins pas d’incidence significative sur le réseau d’alimentation en eau potable à l’extérieur de l’ile Folien en phase d’exploitation ou en phase travaux. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.

RESEAUX D’ASSAINISSEMENT DES EAUX USEES

Le réseau d’assainissement des eaux usées existant n’est pas compatible avec le plan d’aménagement. Il sera abandonné et les fosses septiques démolies. Un nouveau réseau sera réalisé, suivant les normes et les prescriptions du SIAV afin de le connecter à celui de la collectivité.

Les antennes pour les branchements seront réalisées afin d’éviter d’avoir à ré-ouvrir la chaussée. Le bâtiment en pointe Sud, le bâtiment de l’écluse et le centre de fitness seront également raccordés.

Le passage sous le pont Jacob (afin de connecter le futur réseau au réseau existant coté Anzin) nécessite la création d’une station de relèvement. Située au niveau du pont, son dimensionnement dépend de la limite de rejet imposé par le SIAV.

L’équivalent de 800 EH se déversera dans le réseau communautaire. Le SIAV ayant été consulté, les modalités de raccordement seront définies conjointement avec le syndicat. La création de 2 postes de refoulement se rejetant sur des réseaux existants est envisagée. Les eaux usées seront principalement traitées par la station d’épuration de Valenciennes à proximité du Marais de l’Epaix.

Les aspects qualitatifs et quantitatifs sont traités dans la partie impacts sur la ressource en eau superficielle.

Le réseau d’assainissement des eaux usées sera complètement refondu sur l’ile Folien. Le projet présente un impact significatif positif sur le réseau d’assainissement des eaux usées. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.


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RESEAUX D’ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES

Le nouveau plan d’aménagement de la zone est incompatible avec l’emplacement du réseau existant.

De plus, compte tenu des mesures à respecter vis-à-vis de la loi sur l’eau, une refonte globale du réseau est nécessaire.

Le réseau existant sera abandonné.

Les principes suivis dans le cadre de l’aménagement de l’ile Folien sont les suivants :

- Rejet 0 vers le réseau communautaire,

- Rejet à débit limité vers l’Escaut (Principe de base 2l/s/ha),

- Rejet d’eaux propres et chimiquement compatibles avec l’Escaut,

- Mise en scène de l’eau dans le jardin,

- Réseaux superficiels (Présence de la nappe).

Le réseau d’assainissement des voiries doit être superficiel compte tenu de la présence de la nappe et du NPHE de l’Escaut.

La collecte des eaux de la voirie périphérique se fera par l’intermédiaire d’un réseau de caniveau à fente situé entre le trottoir et la chaussée. Les eaux ainsi collectées seront dirigées vers des zones de stockage.

La collecte des eaux de la voirie souterraine se fera par l’intermédiaire d’un réseau de composé de 2 caniveaux à grille situés entre les places de parking et la chaussée. Ces eaux seront dirigées vers un DSH pour y être traitées et seront relevées via une station vers le réseau d’assainissement de la voirie périphérique.

Le principe de la chaussée réservoir sera utilisé pour la zone de stockage. Le massif de stockage sera composé de matériau 20/60 issus des produits de la démolition Un regard de sortie comportera un régulateur de débit et une vanne guillotine.

Une partie des eaux issues des toitures des bâtiments seront récupérées dans des cuves de stockage. Ces réserves seront utilisées pour l’arrosage du jardin.

Si les réserves sont pleines le surplus s’écoulera via un réseau de drainage vers les zones humides du jardin. Le niveau d’eau doit être constant. Ce faisant un ouvrage de régulation d’entrée et un ouvrage de régulation de sortie seront créés spécialement.

Les eaux du parking seront traitées via des séparateurs à hydrocarbures. Plusieurs unités de traitement réparties sur la globalité du réseau sont prévues. La Circulaire du 3 Mars 1975 relative aux parcs de stationnement couverts sera respectée.

Le réseau d’assainissement des eaux pluviales sera complètement refondu sur l’Ile Folien. Le projet présente un impact significatif positif sur le réseau d’assainissement des eaux pluviales. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.

RESEAU D’ELECTRICITE

Le nouveau plan d’aménagement de la zone est incompatible avec l’emplacement du réseau existant. Une refonte globale du réseau est nécessaire.

Un réseau électrique ainsi qu’un transformateur desservant le Tramway sont présents sur la zone. Un réseau électrique alimentant la signalisation tricolore de l’écluse est présent sur la zone. Ces réseaux ne sont pas impactés par notre projet – Les différents gestionnaires seront informés des travaux réalisés à proximité.

Pour l’ensemble des bâtiments à démonter, les réseaux et branchements électriques seront isolés, puis abandonnés.

Le réseau sera enterré et réalisé suivant les normes et les prescriptions d’ERDF. Le nouveau poste de transformation sera intégré au premier bâtiment construit. Un accès depuis la voie périphérique sera créé et une place de parking à proximité réservée.



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Le réseau électrique sera complètement refondu sur l’Ile Folien. Le projet présente un impact significatif positif sur le réseau. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.

TELEPHONIE

Pour l’ensemble des bâtiments à démonter, les réseaux et branchements téléphoniques seront isolés, puis abandonnés.

Les fourreaux et les ouvrages de génie civil seront réalisés dans le cadre des travaux d’aménagement (passage d’une nourrice, réalisation de chambre de tirage, implantation de chambres supplémentaires aux intersections et lieux de branchements probables).

Le réseau de téléphonie sera complètement refondu sur l’Ile Folien. Le projet présente un impact significatif positif sur le réseau. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.

RESEAU DE CHAUFFAGE URBAIN

Dans le cadre de l’aménagement de l’Ile Folien, une exploitation de forages géothermiques est prévue.

Par ce système, l’opération d’aménagement envisagée sur l’ile Folien sera autonome pour les besoins en chaud (chauffage et fourniture d’eau chaude sanitaire).

Cette perspective correspond à la volonté de contribuer à la réalisation d’une opération exemplaire et reproductible en matière d’environnement, avec une approche énergétique durable utilisant le plus possible les énergies renouvelables, et dans l’objectif de ne générer aucune émission de CO2.

Le projet présente un impact significatif positif sur le réseau de chauffage urbain. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.

ECLAIRAGE PUBLIC

Dans le cadre de l’aménagement des voies, il est prévu :

- L’éclairage de la voirie périphérique via des bornes lumineuses ;

- Le balisage des cheminements piétons par des spots ;

- La mise en scène du jardin par des luminaires encastrés dans le sol ;

- L’éclairage des passerelles par des rampes de leds.

Les sources lumineuses choisies sont toutes économes en énergie. L’armoire sera implantée au niveau d’un nouveau transformateur et sera pourvue d’une horloge astronomique.

Le projet présente un impact significatif positif sur l’éclairage public. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.

RESEAU FIBRE

Les infrastructures de télédistribution chambres et fourreaux seront prévus dans le cadre de l’aménagement du quartier.

Un raccordement au réseau de fibre optique du plateau numérique est prévu via le Quai des Mines.

Les infrastructures posées seront identiques à celles posées dans le cadre des travaux du plateau numérique.


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Le projet présente un impact significatif positif sur le réseau fibre. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.

7.4.5 INFRASTRUCTURES DE DEPLACEMENT

TRANSPORT ROUTIER

(Source : Aménagement de l’Ile Folien, Rapport de diagnostic, Egis mobilité, 2010)

> Evolution du trafic en 2020 (hors aménagement Ile Folien)

Afin de prévoir les évolutions de trafic en 2020, une analyse sur les postes de comptages relevés à proximité du site permet d’avoir une vision de l’évolution récente du trafic.

En effet, seules les données relevées depuis la mise en service du tramway peuvent servir à mettre en place un état de référence avec des aménagements comparables.

Ainsi, les données de trafic du carrefour « Croix d’Anzin » de janvier 2007 et de janvier 2010 peuvent être mises en parallèle pour établir une évolution linéaire moyenne des trafics.

Les comptages ont eu lieu un jour de semaine en heure de pointe du matin (HPM de 8h00 à 9h00) et du soir (HPS de 16h00 à 17h00). Les données sont en uvp/h (unité véhicule particulier par heure) et les évolutions calculées en pourcentage.

Ainsi, on obtient les tableaux de trafics suivants :

Les évolutions de trafics sont calculées sur chacune des branches du giratoire de la « Croix d’Anzin » afin d’obtenir ensuite une évolution moyenne.

On obtient ainsi les résultats suivants :



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Ainsi, à la vue des données, l’évolution de trafic est à la baisse entre 2007 et 2010. Ce phénomène s’explique par un report de mode vers le tramway en raison des trafics dégradés sur les voies prises en compte.

Avec une baisse de 0.24% en 3 ans, l’évolution annuelle est de -0.08%. Les estimations de trafics pour 2020 prennent donc en compte une baisse de 0.8% des trafics de 2010.

On peut donc estimer que le trafic ne sera pas modifié de façon significative en 2020 sur l’aire d’étude à la vue de l’évolution entre 2007 et 2010.

Les approches de générations de trafics se feront donc sur la base des données actuelles. Les derniers points de comptages ont eu lieu sur les 4 giratoires à proximité de l’ile Folien et sur la RD169. Des comptages automatiques et directionnels ont été réalisés en janvier 2010.

> Evolution de la desserte en transport en commun en perspective(s)

Une nouvelle ligne 3 de tramway est à prévoir dans l’aire d’étude. Toutefois actuellement, aucun tracé définitif n’est validé.

- Le premier tracé se situait sur le Quai des Mines et rue Magalotti avec un passage au carrefour avec la RD169 ;

- Le second tracé est prévu sur la route de Condé (RD 935) depuis le centre-ville avec un passage par le carrefour de la Croix d’Anzin.

A la vue des modifications récentes de tracé, la seconde hypothèse est prise en compte ici avec une desserte de la rue de Condé depuis le centre-ville.


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Le projet de tramway

Il comporte deux impacts majeurs :

- le report de mode possible de la voiture vers les transports en commun ;

- les conditions de circulation en voiture sur les voiries impactées par le tracé.

Le report de mode

A la vue de la nouvelle desserte par les transports en commun sur site, il est envisagé qu’un nouvel attrait pour un mode de déplacement alternatif à la voiture se mette en place. Ainsi, la 3ème ligne de tramway pourrait provoquer un report de mode de la voiture.

Ainsi, un report de mode de la voiture vers le tramway sur les voies impactées par le tracé est estimé à 30%. Cette hypothèse est retenue suivant des projets similaires réalisés par le groupe EGIS, notamment le tramway des maréchaux à Paris. De ce fait, les prévisions de trafic doivent prendre en compte cette évolution afin de dimensionner au mieux les accès et voies de circulation. Cependant, le dernier tracé pris en compte semble moins propice à un report de mode pour la desserte de l’ile Folien.

Les impacts sur la voirie

La ligne 3 du tramway impacte directement les conditions de circulation. En effet, le passage de cette nouvelle ligne implique un doublement de la fréquence de passage des tramways en heure de pointe du matin et du soir.

Ces conséquences sont à prendre en compte sur 3 giratoires de l’étude. Le passage répétitif du tramway engendre une baisse de la capacité des carrefours considérés. Le passage actuel des tramways sur les giratoires réduit leur capacité de 10% environ. Le doublement de leur passage entraine de fait une baisse de capacité de 20% environ par rapport aux réserves de capacité actuelles.

> Aménagements de voiries en perspective(s)

La création d’un nouveau pont de franchissement de l’Escaut est envisagée.

Il en existe actuellement 3 : les ponts Jacob, Villars et celui de l’avenue Faidherbe. Cependant, afin de soulager la circulation aux heures d’affluence et compenser la perte d’emprise au niveau du pont Jacob liée au passage du tramway, il a été décidé de construire un quatrième pont.



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Le projet de nouveau pont

Il n’est pas prévu lors de la réalisation de cet ouvrage une augmentation de la part de la voiture mais une nouvelle desserte par les voitures.

Ainsi, de nouveaux itinéraires par l’aménagement de ce pont et une refonte des sens de circulation lors de la mise en service du tramway pourraient provoquer une baisse du trafic de transit sur le pont de la RD169. Cependant, ces projets n’ont pas de date de réalisation et les données relatives à leur attractivité sont inconnues pour le moment.

> Amélioration des accès modes doux en perspective(s)

Il n’est pas connu actuellement de projets d’aménagement pour la circulation des modes doux dans l’aire d’étude. Aucun report de mode de la voiture vers la marche à pied ou le vélo n’est donc prévu.

> Le projet : Ile Folien

Afin de définir les générations de trafics suivant les différents éléments de programmation (type d’activités, surfaces…), des ratios ont été pris en compte.

Ils sont effectifs en heure de pointe du matin et du soir (HPM et HPS) et prennent en compte les deux sens de circulation : émission et attraction.

Il est à noter que les éléments de programmation liés aux commerces et à la restauration ne sont pas pris en compte dans ces calculs. En effet, les déplacements liés à ce type de secteur d’activités sont effectués généralement en dehors des heures de pointes considérées.

Enfin, il est à préciser que les différentes hypothèses d’ordre socioéconomique (nombre d’actifs, parts modales…) sont issues de l’enquête ménage déplacements de 2011. Cette enquête réalisée dans le cadre du PDU, constitue une base de données importante pour connaître les pratiques quotidiennes de déplacements des ménages.

Ainsi, dans le cadre des projections de trafic, les projets suivants ont été pris en compte :

Logements : 31 000 m² SHON

Habitat mixte et sénior : 7 000 m²

Résidence pour public de 3ème cycle : 4 000 m²

Bureaux : 3 000 m²

Services : 850 m²

Les logements : hypothèses et génération

Les 31 000 m² de logements aménagés doivent générés près de 850 habitants supplémentaires sur l’Ile et engendrer aux heures de pointes de circulation près de 270 véhicules supplémentaires sur le réseau viaire et carrefours du site d’étude.

Les tableaux qui suivent présentent les hypothèses prises en compte et les résultats obtenus. Il est à noter que l’Enquête Ménage Déplacements a identifié pour le motif travail une part modale de 80% pour la voiture.

Dans le cadre des hypothèses prises en compte ici, cette part modale a été abaissée à 60% en intégrant la localisation du site à proximité de nombreuses infrastructures de transport majeure (gare SNCF, tramway T1 et T2…) et les nombreuses liaisons douces projetées.


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

253

31000 m²

388 logements

853 habitants

597 actifs

90% 537 actifs

70% des act ifs émis à l'HPM

60% des act ifs att irés à l'HPS

15% de déplacements supplémentaires à l'HPM

30% de déplacements supplémentaires à l'HPS

DEPLACEM ENTS LIES AUX M VTS DOM -TRAV

DEPLACEM ENTS LIES AUX AUTRES M OTIFS

TOTAL DES DEPLACEMENTS

GENERES


Part modale VP conducteur = 65%



TOTAL DES VOLUMES DE TRAFIC

GENERES267 23 39 248

244 - - 209

23 23 39 39

Génération de trafic en véhicules particuliers (VP)

HPM HPS

Emission Attraction Emission Attraction

56 56 97 97

432 56 97 419

- - 97 97

376 - - 322

- - - 322

56 56 - -


376 - - -

Nombre d'actifs Part des act ifs parmi les habitants : 70%

Nombre d'actifs présents au travail

Génération de déplacements

HPM HPS

Surface de logements

Nombre de logements 80m² par logement

Nombre d'habitants 2,2 habitants par logement

70% des act ifs émis à l'HPM

60% des act ifs att irés à l'HPS






GENERES






GENERES248 23 39 232

226 - - 193

23 23 39 39


HPM HPS


56 56 97 97

432 56 97 419

- - 97 97

376 - - 322

- - - 322

56 56 - -


376 - - -


HPM HPS

Habitat mixte/sénior : hypothèses et génération

Ces éléments de programmation vont entraîner un faible impact sur les conditions de circulation du secteur. En effet, ils vont générer peu de véhicules aux heures de pointes, comme le montre les tableaux qui suivent.

40% des habitants émis à l'HPM

50% des habitants att irés à l'HPS

DEPLACEM ENTS LIES AUX HP


GENERES

DEPLACEM ENTS



GENERES47 0 0 59

47 - - 59


HPM HPS


67 0 0 84

67 - - 84

- - - 84


67 - - -


HPM HPS

Hypothèses

Hypothèses – Habitat mixte/sénior

7000 m²

140 logements

210 habitants

80% 168 habitantsNombre d'habitants en déplacements






S.A.S. Ile Folien

254 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

Résidence pour public de 3ème cycle : hypothèses et génération


55% des habitants émis à l'HPM

60% des habitants att irés à l'HPS



DEPLACEM ENTS LIES AUX M VTS DOM -ETUDE



GENERES

DEPLACEM ENTS LIES AUX M VTS DOM -ETUDE





GENERES45 2 5 52

84--77

43 - - 46

2 2 5 5


HPM HPS


8 8 17 17

85 8 17 101

- - 17 17

- - - 84

8 8 - -


77 - - -


HPM HPS

Bureaux et services : hypothèses et génération


70% des act ifs arrivant à l'HPM

60% des act ifs partant à l'HPS

Nombre de visiteurs à l'HPM : 3%

Nombre de visiteurs à l'HPS: 3%

Déplacements pros: 5% f lux émis à contref lux


GENERES

DEPLACEM ENTS LIES AUX BUREAUX ET SERVICES



GENERES2 42 36 2

Attraction

2 42 36 2

5 - - 4

5 105 490

88 -

- -

3 -

- -

3-

- -


- 102 - -

HPM HPS



HPM HPS

Emission Attraction Emission

Hypothèses – Résidence public 3ème cycle

4000 m²

160 logements

176 habitants

176 étudiants

80% 141 étudiants

Nombre d'étudiants

Nombre d'étudiants en déplacement




Hypothèses – Bureaux et services

3 000 m²

25 m² par emploi 120 emplois

850 m²

20 m² par emploi 43 emplois

163 emplois

146 actifsPrésence d'actifs Taux de présence des act ifs : 90%

Nombre d'emplois total

Surface bureaux

Surface services

Nombre d'emplois bureaux

Nombre d'emplois activités


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255

Total des générations

Au final, en prenant en compte l'ensemble des éléments du programme, l'Ile Folien devrait générer aux heures de pointe du matin environ 400 véhicules supplémentaires sur le réseau viaire (deux sens confondus) et un peu plus de 420 véhicules à l'heure de pointe du soir.


GENERES342 67 80 344



HPM HPS

Distribution des trafics

Dans le cadre de l'opération, les accès VP au site sont organisés de la façon suivante :

- 1 Accès depuis l’est (secteur centre-ville de Valenciennes) : tourne à droite direct depuis la RD169 ;

- 2 Sorties VL du site : tourne à droite direct sur la RD169 :

Ainsi, l’ensemble des flux générés en attraction et émission par l’Ile Folien

devront être absorbés par la RD169 ;

En sortie de site, l’ensemble des flux VL sont dirigés vers le carrefour C1 :

RD169/Quai des Mines/Rue Magalotti ou le carrefour C2 : RD169/Boulevard Henri Harpignies/RD44.



S.A.S. Ile Folien

256 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

Pour calculer les trafics supportés par les carrefours à échéance du projet Folien, les trafics générés par le projet ont été affectés sur le réseau viaire de la façon suivante :

- 70 % des trafics générés aux heures de pointe vers ou depuis l’ouest du site d’étude (itinéraire privilégié pour rejoindre les autoroutes A23 et A2) : ces trafics impacteront directement le fonctionnement des carrefours C1 et C3. Pour ce dernier carrefour, les trafics ont été affectés de la façon suivante : 40% des trafics générés sur la branche sud – avenue Dampierre (accès au réseau autoroutier) / 15% sur la branche ouest - RD169 « Avenue Anatole France ») / 15% sur la branche nord « Avenue de Condé » / et 30% sur la branche est RD169 « Avenue de Saint Amand » ;

- 30% des trafics générés aux heures de pointes vers ou depuis l’est du site d’étude (flux vers le centre-ville de Valenciennes et le secteur est de l’agglomération).


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

257



S.A.S. Ile Folien

258 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

A l’heure de pointe du matin et à échéance de l’aménagement de l’Ile Folien, les giratoires du site d’étude présentent encore des réserves de capacités qui leurs permettent d’écouler la demande de trafic.

La branche est du carrefour C1 (RD169), située à proximité immédiate des entrées/sorties de l’ile présente les réserves de capacités les plus faibles (avec 13%) mais son fonctionnement reste correct et permet de répondre à la demande de trafic supplémentaire générée par le programme d'aménagement de l'ile Folien.


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

259

A l’heure de pointe du soir, l’ensemble des branches des giratoires présentent des réserves de capacité théoriques supérieures à 20% qui permettent de répondre à la demande de trafic supplémentaire.

Ainsi, peu de remontées de files devraient être observées sur le site d’étude une fois l'ensemble du projet Ile Folien réalisé.



S.A.S. Ile Folien

260 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

Le diagnostic de circulation initial avait mis en lumière le fonctionnement théorique satisfaisant du réseau viaire du site d'étude. Néanmoins, il avait également mis en exergue des difficultés ponctuelles induites par des volumes de trafics importants, conjugués aux dispositifs de priorité tram et au partage de la voirie à 2 x 1 voie de circulation.

Ainsi, en situation projetée et au regard de la programmation attendue, ce sont près de 400 à 420 véhicules supplémentaires qu’il s’agira d’ajouter aux trafics existants.

Cependant à terme, le fonctionnement théorique projeté des différents carrefours giratoires reste satisfaisant avec des réserves de capacités observées sur toutes les branches aux heures de pointe.

Les charges de trafic supportées par le réseau viaire restent importantes pour un partage de la voirie à 2x1 voie. Ainsi, la RD169 devra absorber près de 2 000 véhicules aux heures de pointes et ne devra pas subir le moindre aléa pour répondre à cette demande et garder un fonctionnement satisfaisant de ses giratoires.

Par conséquent et même si la desserte en transports collectifs du futur quartier Folien apparaît déjà optimale (avec 2 lignes de tramway, des stations implantées à proximité immédiate du site et la présence dans l'environnement du futur quartier du pôle d'échanges de la gare de Valenciennes), il apparaît nécessaire pour diminuer au maximum ces aléas, de mettre en œuvre des mesures d'accompagnement permettant de proposer des solutions de mobilité innovantes et de garantir un cadre de vie agréable et respectueux de l’environnement aux futurs résidents du site qui seront les facteurs et éléments clés de l’attractivité du projet.


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

261

PROPOSITIONS D’UN NOUVEAU CONCEPT DE MOBILITE (ACCOMPAGNEMENT)

Augmenter la capacité des carrefours ;

Multiplier les accès ;

Diminuer la génération ;

Diminuer les déplacements en véhicule particulier ;

Augmenter le taux d’occupation ;

Rationalisation des places de stationnements ;

Mutualiser l’offre de déplacements ;

Utiliser l’accès de service.

> Augmenter la capacité des carrefours

Il sera difficile d’améliorer la capacité du carrefour situé au nord du Pont Jacob, en particulier pour le flux provenant du Pont. En effet, sans travaux conséquents, il n’est pas possible de trouver la place pour un élargissement de 1 à 2 voies.

De plus, en reprenant les objectifs du PDU, approuvés en novembre 2014, il serait quelque peu "contre-productif" d'augmenter les capacités pour les véhicules particuliers sur un axe Tram. Dès lors sur le centre de Valenciennes, il faut éviter de trouver des logiques "infrastructurelles", mais plutôt moduler les déplacements et changer progressivement les comportements.

D’autant plus, que l’analyse des circulations, sur la totalité de la période de pointe, montre que la modulation des trafics est contrastée…et possède donc des réserves de capacité plus importante si la capacité est analysée sur la totalité de la période de pointe (de 7h15 à 9h15).

Dès lors, si la génération de trafics de l’ile se répartie sur la totalité de la période de pointe, ce n’est plus 248 mais 161 déplacements par heure pour les actifs, ce qui fait remonter la réserve de capacité à plus de 18%.

L’étalement de l’heure de pointe est un processus qui est présent dans les grandes agglomérations et fortement présent pour les cadres et les professions libérales.

Le réseau viaire du site d’étude présentait déjà un fonctionnement satisfaisant (Cf. Etat initial). Mais compte tenu des éléments développés ci-dessus (modulation des trafics et étalement de l’heure de pointe), le réseau viaire aux abords de l‘Ile Folien ne peut être considéré comme congestionné.

> Multiplier les accès

L’idée première de cette proposition est d’utiliser des espaces de stationnement qui n’utilisent pas les accès qui débouchent sur le pont Jacob mais sur d'autres axes structurants, l'avenue de Condé en particulier.

> Diminuer la génération

Diminuer la demande en véhicule particulier

Le concept est très simple : diminuer l’utilisation de la voiture particulière via un report modal plus conséquent, notamment vers le tramway.

Une des préconisations du PDU est d’intensifier l’urbanisation aux abords des points d’arrêt du tram. Dès lors, lorsque l’origine (résidence) et la destination se localisent dans l’aire d’attractivité, il est possible d’obtenir une part modale de plus de 30% pour le tram, ce qui diminuerait la part de la voiture à moins de 50% (la part modale de la marche à pied varie entre 25 et 30%).

Pour rappel, l’attractivité d’un point d’arrêt « Tram » est de 350 à 500 m, suivant la qualité de l’acheminement piétonnier. L’arrêt « Pont Jacob » se situe à 85 m de l’entrée de l’ile Folien et à 650 m de son l’extrémité «Est».

Les objectifs du PDU (voir page suivante) prévoient une diminution de 20% du nombre de déplacements des "conducteurs d’une voiture particulière".



S.A.S. Ile Folien

262 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

De plus, sur le segment du public de 3ème cycle, il est possible d’être très restrictif et d’imposer que les déplacements quotidiens soient effectués en TC et d'éviter de multiplier les places de stationnement. Cette restriction diminuerait le volume de trafic de la pointe du matin de 45 véhicules, soit 13%.

La diminution de la demande de déplacement en voiture particulière doit être un "leitmotiv" annoncé clairement dès le début de la commercialisation, pour ne pas laisser s'installer les "mauvaises habitudes".

Augmenter le taux d’occupation des véhicules

En se basant sur les objectifs inscrits dans le PDU pour l’ensemble des modes, le taux d’occupation pour le centre de Valenciennes passerait de 1,34 à 1,43, ce qui induirait une diminution de 7% du nombre de véhicules, soit 25 véhicules en moins.

Rationaliser les places de stationnement

Le concept est de "limiter le stationnement pour éviter une génération de véhicules sur le site".

Ce concept est relativement efficace pour maîtriser le trafic généré par l’activité, nettement moins pour le trafic induit par les résidents. Dès lors, il n’apporterait pas réellement de solution à la problématique du flux présent sur le pont Jacob en heure de pointe du matin.

Néanmoins, le concept est intéressant pour mutualiser les espaces de stationnements entre celui consacré aux riverains et ceux consacrés aux actifs. C’est le principe de mutualisation.

Les ratios qui peuvent être atteints dans le cas d'un secteur comme l'ile Folien sont de 40 à 50%, soit la moitié (20 places) de la demande en stationnement générée par les actifs.

Mais attention, ce principe implique un accès libre à la majorité des places.

Mutualiser l’offre de déplacement

Le principe proposé est le suivant :

L’auto partage est réservé principalement aux résidents de l’ile Folien mais le service pourra être étendu à d'autres usagers (tarification à étudier) ;

Le service est compris dans les charges communes comme les ascenseurs ou l’entretien des jardins ;

L’objectif est de limiter la possession du deuxième véhicule ;

La flotte de véhicules doit être composée de véhicules différents : du petit véhicule au break ou à la camionnette ;

La grande majorité des véhicules en auto partage doit être dotée d’un moteur électrique, ce qui implique la présence de bornes électriques ;

Le dimensionnement : 1 véhicule/10 logements, soit une flotte de plus ou moins 40 véhicules, ce qui permet de proposer une gamme importante de véhicules différents :

Hypothèse : 0,6€/km ;

25 000km/an/voiture 15 000€/an/voiture, soit 600 000€/an pour 400 logements, soit 1500€/an/logement, tous frais compris (amortissement, assurance, entretien, réparation, pièces, accessoires, carburant) ;

Il serait intéressant de coupler cette offre d’auto partage à un abonnement « Transville ».


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263

> Utiliser l’accès de service

Utiliser la totalité de l’infrastructure existante

Il existe une voie de service qui vient prendre appui sur le pont sud. Il est proposé de favoriser, sur cet accès, le mouvement de sortie vers le centre-ville et ce pour les raisons suivantes :

Il est impossible de traverser la voie tram ;

Il faut éviter de charger le giratoire du pont Jacob (coté av. de St-Amand. Dès lors il faut empêcher que le mouvement de sortie vers le centre-ville nécessite de faire demi-tour sur le giratoire de ce pont.

7.4.6 L’URBANISME

LES DOCUMENTS CADRES

Le projet est compatible avec les préconisations et orientations des documents cadres.

Le projet ne présente pas d’incidence significative sur les documents cadres. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.

LES DOCUMENTS D’URBANISME

La compatibilité du projet avec le document d’urbanisme en vigueur sur la commune de Valenciennes est détaillée dans le chapitre « Compatibilité avec les documents cadres ».

Le projet est compatible avec la réglementation de la zone UFm.

7.4.7 FONCIER

Le foncier était partagée entre l’Etat (étant précisé que Voies Navigables de France est gestionnaire de certaines parcelles de l’ile Folien et du domaine public fluvial appartenant à l’Etat) et SOFILO, société du groupe EDF.

VNF a été autorisé par voie législative à déclasser le Domaine Public Fluvial à le transférer à VNF dans son domaine privé pour être ensuite apporté en pleine propriété à la Société Ile Folien.

VNF et SOFILO ont décidé, par délibérations de leur Conseil d’administration, de créer une société par actions simplifiée dénommée SAS Ile Folien qui a pour objet l’aménagement de l’Ile.

La SAS Ile Folien, propriétaire du foncier, a vocation à procéder à l’aménagement de l’ile et à la commercialisation des terrains détachés dans le cadre de divisions primaires au sens de l’article R.442-1 du Code de l’urbanisme.

Le projet intègre la gestion du foncier en vue de la commercialisation. Aucune mesure complémentaire n’est proposée.



S.A.S. Ile Folien

264 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

7.5 IMPACTS, MESURES, SUIVI ET COUTS LIES AU PATRIMOINE

PAYSAGER, HISTORIQUE ET CULTUREL

7.5.1 RAPPEL DU PROJET ET DES MESURES MISES EN PLACE

Les bâtiments allant du R+3 au R+5 sur un niveau de parking semi-enterré, se fonderont dans un espace où la nature trouve sa place. Trois équipes d’architectes viennent d’ailleurs d’être retenues pour la première tranche : Red Cat Architecture (Lille), Medusa Group (Pologne) et Pangalos Dugasse Feldmann (Paris).

CONCEPTION URBAINE ET CONCEPTION DES ESPACES PUBLICS

Il s’agissait de trouver des filiations territoriales, de proposer des conditions

suffisantes pour que l’appartenance du projet au site soit donnée à voir,

perçue de façon évidente.

100% des logements ont ainsi une vue directe sur l’eau et le canal,

la volonté étant que l’aménagement soit un principe narratif sur la

manière d’habiter un paysage, d’entretenir une relation avec l’eau,

les quais, le grand paysage.

Il en résulte une image proche de celle d’un bateau de croisière. Il y a d’abord

cette forme allongée, effilée, profilée comme un navire s’apparentant à une

coque habitée par des logements bénéficiant de ce luxe simple, naturel, mais

exceptionnel, de la vue sur l’eau. Cette coque contient un paysage intérieur,

un parc, un espace privé de grande dimension, exceptionnel paysage partagé

par l’ensemble des résidents.

Les quais et les pointes Nord et Sud restent des espaces publics, permettant ainsi à l’ile de ne pas être refermée sur elle-même et d’assurer une nouvelle liaison urbaine entre le pôle numérique des rives de l’Escaut et le centre de Valenciennes.

Le traitement qualitatif des espaces publics sera particulièrement soigné (revêtement des quais en Enverr’paq).

La circulation sur l’ile sera organisée pour minimiser l’impact visuel de la voiture et assurer les interventions d’urgence et les maintenances sur les équipements existants : barrage et écluse.

L’aménagement intègre la mobilité électrique avec la création d’un parking visiteur équipé d’une installation de charge de batteries.

Autre objectif ambitieux du projet : l’application de la réglementation thermique 2012. Dans chaque bâtiment, la production de chauffage et d’eau chaude (avec EDF Optimal Solutions) sera assurée par des pompes à chaleur géothermique (PAC) alimentées par un réseau d’eau de nappe alluvionnaire prélevée et rejetée à proximité de l’ile. Une solution entraînant 70 % d’énergies renouvelables.

Seront également envisagées, une production d’électricité par turbine hydraulique sur la chute d’eau et l’expérimentation d’un Smart grid à l’échelle de ce nouveau quartier labellisé « Troisième Révolution industrielle ».


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

265

UNE GESTION ECOLOGIQUE DU CHANTIER

Le principe adopté a été d’utiliser au maximum les déblais du site, notamment ceux issus de la dépollution, tout en s’inspirant et en utilisant la topographie initiale.

Alors que les matériaux les moins nobles seront utilisés en sous-couches, les remblais terreux seront appliqués en couches superficielles. Ils seront eux-mêmes recouverts de terre végétale rapportée afin de garantir une bonne croissance des végétaux : 10 cm de gazon et 40 cm pour les arbres.

La strate arbustive sera utilisée en bordure de bassin, exclusivement en léger appui de la strate herbacée. Cela limitera les contraintes d’entretien du parc. Des espèces locales intéressantes seront réintroduites afin notamment de recréer les écosystèmes de berges et de prairies humides mis à mal par l’existence de quais maçonnés en bord de rivière.

L’apport de matériaux exogènes sera limité à la terre végétale, aux matériaux nécessaires à la construction des allées, aux couches d’étanchéité du bassin (argiles) et aux divers matériels nécessaires au fonctionnement futur du jardin (arrosage, éclairage LED par balisage, etc.)

Le chantier du jardin sera réalisé en trois phases correspondant aux étapes de constructions du bâti. Les habitats de chaque Ile, depuis les premières constructions, pourront ainsi profiter d’une partie du jardin dès leur emménagement.

UNE GESTION RESPONSABLE DE L’ENTRETIEN

Une gestion différenciée sera mise en place, alternant les prairies et les zones de gazon tondu. Ces dernières seront arrosées avec les eaux stockées dans les cuves de récupération. Les usagers pourront alors profiter des abords du bassin central et d’une surface tondue, en gradins, plus au Nord.

Le dessin et la répartition des espaces en prairies et en gazon tondu seront évolutifs. Ils seront modifiés au gré de l’apparition d’espèces intéressantes, de l’évolution des usages et de l’appropriation des espaces par les usagers.

Les tontes et broyats seront ajoutés au compost issu des habitants, principalement constitué de matières vertes. Un compost équilibré sera obtenu et servira à l’enrichissement des massifs du parc.

Dans le bassin, la prolifération éventuelle d’algues sera limitée par l’introduction de carpes amour.



S.A.S. Ile Folien

266 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

7.5.2 SYNTHESE DES IMPACTS POTENTIELS LIES AU PATRIMOINE PAYSAGER, HISTORIQUE ET CULTUREL

ASPECT ÉTUDIÉ ENJEUX PAYSAGERS PHASE DU

PROJET NATURE DE L’IMPACT ORIGINE DE L’IMPACT INTENSITÉ INCIDENCE

ECHELLE

TEMPORELLE

Patrimoine Enjeux moyen

Respect des préconisations de l’AVAP de Valenciennes.


Exploitation

Eloignement de plus de 500 m d’un monument historique

Travaux et Exploitation Ø Directe Permanente

Respect des prescriptions de l’AVAP de Valenciennes

Travaux et Exploitation Ø Directe Permanente

Tourisme

Enjeux fort

Conception d’un projet valorisant les chemins de halage à travers des liaisons avec les cheminements doux existants (chemin de bord à canal de la rive opposé, square au Nord de l’ile, cheminements du projet de Parc des rives de l’Escaut).

Intégration de la navigation à travers des aménagements spécifiques (aires d’accueil des plaisanciers itinérants, information et services aux plaisanciers,…).

Travaux

Les travaux engendreront des nuisances sonores et visuelles pouvant notamment perturber

l’activité de plaisance

Travaux - Directe Temporaire

Exploitation

Cet aménagement participe à la valorisation des chemins de

halage en reliant les cheminements doux existants au

projet

Création d’une passerelle reliant l’ile au quai des mines

+ Directe Permanente

Les aménagements réalisés participent à l’intégration de la

navigation dans le projet

Création d’une capitainerie, d’une mise à l’eau et d’un service de location de bateaux.


Insertion dans le paysage et visibilité du périmètre

Enjeux fort

Opportunité d’assurer le rayonnement de l’Ile Folien sur les environs.

Ouverture visuelle de l’Ile Folien sur l’extérieur.

Assurer la continuité des chemins existants et favoriser leurs raccords.

Développement d’un projet en phase avec l’éco-port fluvial.

Valorisation de l’Escaut par le projet de l’Ile Folien.

Travaux

Les travaux engendreront des nuisances sonores et visuelles

pouvant notamment déranger les habitants du quai des mines

Travaux - Directe Temporaire

Exploitation

Ces aménagements assurent le rayonnement de l’Ile Folien sur

les environs.

Ils participent à l’ouverture visuelle de l’Ile Folien sur

l’extérieur et valorisent de l’Escaut par le projet..

Création d’espaces publics singuliers (Club House,


Architecture donnant une réelle identité à l’ile et dialoguant avec l’Escaut (Qualité architecturale des constructions devant

être intégrée dans les Cahier des Charges de Cession de Terrain)


Synthèse des impacts potentiels liés au patrimoine paysager, historique et culturel


11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

267

7.5.3 SYNTHESE DES MESURES, SUIVIS ET COUTS LIES AU PATRIMOINE PAYSAGER, HISTORIQUE ET CULTUREL

ASPECTS ETUDIES PHASE DU PROJET NATURE DE L'IMPACT MESURES

IMPACTS

RESIDUELS MESURES DE REDUCTION MESURES COMPENSATOIRES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT

Patrimoine


Exploitation

Eloignement de plus de 500 m d’un monument historique

Ø Ø Ø +

Respect des prescriptions de l’AVAP de Valenciennes

Ø Ø

Valorisation des perspectives depuis les axes de circulation dirigés vers l’ile à

travers des ruptures dans la continuité du front bâti.

+

Tourisme

Travaux

Les travaux engendreront des nuisances sonores et visuelles pouvant notamment perturber

l’activité de plaisance

Mise en place de clôtures de chantiers doublées de panneaux

ou tissus brise vue Ø Ø Ø

Exploitation

Cet aménagement participe à la valorisation des chemins de

halage en reliant les cheminements doux existants

au projet

Ø Ø Ø +

Les aménagements réalisés participent à l’intégration de la

navigation dans le projet Ø Ø Ø +

Insertion dans le paysage et visibilité

du périmètre

Travaux

Les travaux engendreront des nuisances sonores et visuelles pouvant notamment déranger

les habitants du quai des mines

Mise en place de clôtures de chantiers doublées de panneaux

ou tissus brise vue Ø Ø Ø

Exploitation

Ces aménagements assurent le rayonnement de l’Ile Folien sur les environs. Ils participent à l’ouverture visuelle de l’Ile

Folien sur l’extérieur et valorisent l’Escaut par le

projet..

Ø Ø Ø +

Synthèse des mesures et des impacts résiduels liés au patrimoine paysager, historique et culturel



S.A.S. Ile Folien

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11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

269

CHAPITRE 8. ANALYSE DES EFFETS CUMULES DU PROJET AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS



S.A.S. Ile Folien

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11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

271

La ville de Valenciennes compte sur son territoire une ile, dénommée Ile (ou îlot) Folien. D’une superficie de 5,2 hectares, celle-ci est située en plein cœur de ville de Valenciennes.

La ville est naturellement intéressée par un projet d’éco quartier exemplaire et anticipateur en matière de ville durable, en raison de la position stratégique de cet îlot.

En effet, celui-ci s’inscrit au cœur d’un secteur urbain actuellement en pleine mutation (Parc des Rives de l’Escaut, Ecoport, …) ou redynamisation urbaine de l’agglomération Valenciennoise.

Le projet de l’Ile Folien est entre autre en interaction immédiate avec les projets :

du technopole « Les Serres Numériques », initié par la CCI Nord de France sur les terrains de la Valenciennes Métropole, ZAC des Rives de l’Escaut ;

du site des Marais de l’Epaix, au bord du Canal Seine-Nord Escaut, partie intégrante de la trame bleue et verte du Valenciennois et scellant potentiellement la première pierre de la naissance d’un « Village des Energies Positives » au cœur de la capitale du Hainaut ;

du nouveau port de plaisance situé Quai des Mines, sur un bras de dérivation de l’Escaut (Ecoport Valescaut) ;

du nouveau site Forgeval (requalification de l’ancienne friche industrielle).

La cohérence globale du programme garantie par les relations privilégiées entres les maîtres d’ouvrage mettent en évidence les effets cumulés positifs de ces grands projets.

8.1.1 COHERENCE GEOGRAPHIQUE

LE RAPPORT A L’ESCAUT

Situé à proximité de l’hyper-centre, l’emprise de l’Ile Folien (~ 5 ha) constitue une véritable insularité. Caractéristique majeure à partir de laquelle s’est développée l’entièreté du projet, qui constitue est une réponse contemporaine à la qualité singulière qu’est la présence de l’eau dans un quartier central. Ce projet d’« éco-îlot-urbain » est en interaction immédiate avec les projets des Rives Créatives de l’Escaut, de l’Ecoport Valescaut et du site des Marais de l’Epaix, tous trois « exemplaires » et également « tournés » vers l’Escaut.

LE RAPPORT AU CENTRE-VILLE DE VALENCIENNES

L’Ile Folien est inclus dans un paysage déterminé par les voies ferrées (secteur proche gare) et le canal de l’Escaut, grandes infrastructures de transport qui, lors de leur réalisation, constituaient la limite du centre-ville de Valenciennes. La croissance urbaine a absorbé ces infrastructures les connectant à de très nombreux services et équipements du centre-ville. Le territoire englobant l’ile Folien et les projets connexes s’avère ainsi complètement imbriqué localement et parfaitement relié au territoire métropolitain par le train et le tramway.

LE RAPPORT « HISTORIQUE »

Bien que parfaitement situé par rapport au centre-ville, du fait de son caractère insulaire, l’Ile présente peu de porosités avec son environnement immédiat.

En contrepartie des difficultés d’accès dues au fait d’être physiquement coupée de la ville, cette « enclave » présente un panorama exceptionnel très largement ouvert sur un vaste paysage.

Le travail premier a consisté à synchroniser l’Ile avec les rythmes de la ville.



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Ouverture à l’ouest vers la rue Rosalie Levasseur, le groupe scolaire, les commerces de proximité, via un pont flottant, infrastructure simple, économique, accessible aux personnes à mobilité réduite. Et au-delà du pont flottant, des chemins de halage connectés par les écluses et le barrage afin d’inscrire l’ile Folien dans un parcours de promenade et de loisirs.

LE RAPPORT A L’HUMAIN

La diversité, la complexité, l’imbrication des rythmes d’activités ou d’usages ont été évaluées et assemblées afin d’instiller les conditions nécessaires à la réalisation d’un environnement moins linéaire, plus incertain, n’excluant pas des mutations à venir ou des intentions prospectives « propres » aux villes attractives.

Ainsi l’ile accueillera, logements en accession, logements locatifs, logements pour séniors, logements du public de 3ème cycle, des espaces tertiaires, petits locaux d’activités, un éco-port... Cette diversité programmatique permet ainsi la mise en œuvre d’un quartier dense et attractif et en complète connexion avec les autres projets limitrophes.

8.1.2 COHERENCE PROGRAMMATIQUE D’ENSEMBLE

Le quartier durable et exemple de l’Ile Folien constitue(ra) un des éléments majeurs de la réussite programmatique puisque sa construction est à lier à la concrétisation d’autres programmes sur le Valenciennois, comme le port fluvial, l’Unité Territoriale d’Itinéraire de VNF, ou encore le technopole des Serres numériques (premier ouvrage et élément moteur du Parc des Rives Créatives de l’Escaut).

Espaces et équipements publics : le port fluvial sur l’Escaut verra le jour grâce à l’initiative de VNF, notamment, ainsi que l’Unité territoriale d’Itinéraire de VNF ;

Pôle universitaire-recherche : les Serres numériques, technopole à l’initiative de la CCI Nord de France, seront bâties sur les terrains de l’ancienne friche Valourec, appartenant à Valenciennes Métropole ;

Pôle commerces-loisirs : des commerces comme d’autres équipements liés au bien-être sont attendus aux abords, comme sur le site de l’ile Folien ;

Pôle habitat : un ensemble de logements BBC est prévu sur l’ile Folien notamment. L’ambition est de faire naître un « éco-Ile-urbain » emblématique de la politique de développement durable de la ville de Valenciennes ;

Transports : la ligne 2 passe déjà à proximité des sites réalisés ou projetés ;

L’éco-quartier Folien, à proximité des liaisons SNCF et du passage du tramway Valenciennois, participer(a) à l’émergence d’un dix-huitième quartier de la ville par la qualité des aménagements et des services qui seront développés dans son environnement direct, le tout en relation directe avec les autres réalisations économiques, environnementales et sociétales qui verront le jour dans son périmètre immédiat.

8.1.3 COHERENCE ENERGETIQUE

L’éco-quartier Folien, participer(a) à l’éclosion d’un Plan local énergétique, par la présence, dans un rayon de moins de trois kilomètres, de producteurs d’énergies renouvelables aux objectifs complémentaires.

L’exploitation de la géothermie, dans la ZAC des Rives de l’Escaut, de l’énergie hydraulique, au sein de l’Ile Folien concourront à l’atteinte de ces objectifs.


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CHAPITRE 9. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES DOCUMENTS CADRES …



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9.1 … AVEC LE SDAGE ARTOIS PICARDIE

Le site d’étude est inscrit au S.D.A.G.E. du bassin Artois-Picardie (districts

Escaut et Sambre). Ce document a été adopté le 16 octobre 2009 par le comité de bassin et a été approuvé le 20 novembre 2009.

Les orientations fondamentales définies dans ce plan sont les suivantes : la gestion qualitative et quantitative des milieux aquatiques, la gestion et la

protection des milieux aquatiques, le traitement des pollutions historiques et

des politiques publiques plus innovantes pour gérer collectivement un bien commun. Celles susceptibles d’être concernées par le projet sont les suivantes

(cf. tableau ci-après).

Des sous-bassins hydrographiques ont été définis dans le cadre du

S.D.A.G.E : les schémas d’aménagement et de gestion des eaux. Ces derniers sont des déclinaisons locales du S.D.A.G.E.

Sont présentés ci-après les enjeux susceptibles de concerner le projet :


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9.2 … AVEC LE SAGE DE L’ESCAUT

Le SAGE Escaut s’étale sur 2.005 km² et concerne 12 communes du Pas-de-

Calais, 25 communes de l’Aisne et 213 communes du Nord dont celle de Valenciennes.

Les principaux enjeux du SAGE Escaut sont les suivants :

lutte contre les inondations,

protection de la ressource,

lutte contre la pollution,

préservation des milieux humides,

lutte contre l’érosion.

Le SAGE Escaut est actuellement en phase d’instruction (périmètre délimité

par arrêté le 9 juin 2006). La dernière réunion en date (le 16 octobre 2009) avec les intercommunalités du SAGE Escaut concernait la création du syndicat

mixte du SAGE Escaut.

Il n’y a donc pas de mesures d’orientations à l’heure actuelle.


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9.3 … AVEC LE SCHEMA REGIONAL DE COHERENCE

ECOLOGIQUE

Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique - Trame Verte et Bleue (SRCE-TVB) de la région Nord-Pas-de-Calais imposé par le Grenelle II a été approuvé par le Conseil Régional et arrêté par le Préfet de Région le 16 juillet 2014.

L’Ile Folien est concerné par un corridor écologique fluvial et de zones humides. Les aménagements paysagers prévus sur l’Ile, notamment avec des essences indigènes, concourent à la perméabilité écologique du tissu urbain.

Le SRCE-TVB définit les priorités d’actions suivantes pour l’Arc minier de Lens – Béthune – Valenciennes, l’éco-paysage qui inclue la ville de Valenciennes :



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Objectifs par éco-paysage des composantes de la TVB Cas du projet

Maintenir le réseau des éléments néo-naturels (terrils, cavaliers, affaissements) de l’arc minier et créer des continuités écologiques à travers le tissu urbain

L’Ile Folien à travers l’aménagement de ses espaces verts avec des essences indigènes concoure à la

perméabilité écologique du tissu urbain.

Pérenniser ou restaurer la diversité et la qualité biologique des terrils à vocation nature Non concerné

Limiter la création de nouvelles continuités urbaines pour favoriser la connexion écologique entre les différentes matrices (Lille/Lens/Arras ; Béthune/Lens/Douai/Valenciennes)

Non concerné

Étendre et renforcer la protection des réservoirs de biodiversité, en particulier ceux les plus isolés Non concerné

Assurer la protection et la gestion des pelouses calaminaires Non concerné

Instaurer des zones tampons autour des réservoirs de biodiversité à proximité des grandes conurbations Non concerné

Rétablir un aménagement écologique des cours d’eau en intégrant les spécificités du territoire (affaissements miniers,..)

Non concerné

Remédier à la pollution diffuse L’aménagement de l’Ile Folien n’est pas de nature à

engendrer de pollutions supplémentaires

Développer les espaces forestiers relais notamment le long des corridors boisés Non concerné

Améliorer la franchissabilité des canaux par les espèces à déplacement terrestre Non concerné

Réduire l’effet fragmentant des principales infrastructures de transport au niveau des corridors Non concerné

Préserver et restaurer les continuités de milieux humides reliant les écopaysages voisins, notamment en conservant les prairies et en renforçant le réseau de mares le long des corridors de zones humides

Non concerné

Adapter la fréquentation des réservoirs de biodiversité principaux à un niveau compatible avec les enjeux biologiques, en offrant notamment des espaces de substitution

Non concerné

Développer de nombreux espaces de nature relais de petites dimensions susceptibles d’apporter des lieux de tranquillité à travers le bassin minier

L’Ile Folien à travers l’aménagement de ses espaces verts avec des essences indigènes concoure à la

perméabilité écologique du tissu urbain.

Développer et orienter l’offre d’activités récréatives en priorité sur les espaces à renaturer Non concerné


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9.4 … AVEC LE SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE

Le SCoT du Valenciennois a été approuvé le 17 février 2014.

Les orientations du document d’orientations et d’objectifs (DOO) du SCoT qui concernent le projet de l’Ile Folien sont reprises et analysées dans le tableau page suivante :



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Parties Orientations Cas du projet

6b. Maîtriser et réduire les pollutions d’origine agricole, domestique et

industrielle

En ce qui concerne la pollution lumineuse, l’intensité de l’éclairage public doit être réduite ou adaptée, en veillant cependant à ne pas porter atteinte au bon usage des lieux, afin de limiter les perturbations sur la faune et la flore. En outre, cela permettra de réduire la pollution lumineuse et ses impacts sur la santé humaine ainsi que la consommation énergétique.

L’éclairage extérieur et intérieur sera conçu pour donner une bonne visibilité dans les déplacements, mettre en valeur le patrimoine fluvial et immobilier, minimiser les risques d’insécurité. Pour autant, sa conception permettra de limiter les consommations énergétiques et la pollution lumineuse, en mettant en œuvre un mobilier urbain éco conçu.

8b. Préserver les paysages patrimoniaux

et identitaires

Les collectivités et acteurs compétents dans le domaine de la voirie doivent :

• Préserver les points de vue sur les grands paysages (vallée de l’Escaut et ses affluents, plateau agricole, forêt domaniale, etc.) et sur les espaces naturels (ex : étang du Vignoble) depuis les ponts et les principaux axes de communication qui jouent un rôle d’entrée de ville ou d’entrée de territoire.

L’aménagement de l’ile Folien permet la valorisation de l’Escaut pour les habitants et a pour objectif clairement afficher de créer un aménagement remarquable original, à la fois ambitieux dans son esthétique et bien intégré paysagèrement.

15. Organiser la politique du logement en cohérence avec la

structuration de l’armature

Les Programmes Locaux de l’Habitat, les documents d’urbanisme locaux et les opérations de nouveaux logements favorisent :

• La limitation de la consommation foncière

• La diversité des typologies de logements

• L’augmentation de la part relative des logements collectifs et individuels groupés et la limitation de la part des logements individuels isolés.

• La production de logements dans le cadre d’opérations maîtrisées (lotissements, ZAC…).

L’aménagement de l’ile Folien répond à l’ensemble de ces orientations en permettant le renouvellement urbain, en proposant une diversité de logements dans le cadre d’une opération maîtrisée et groupée.


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15. Organiser la politique du logement en cohérence avec la

structuration de l’armature

Afin de répondre aux objectifs fondamentaux de production de logements et de maîtrise de la consommation foncière, le SCoT définit des objectifs de densité minimale des constructions en cohérence avec l’armature urbaine du Valenciennois :

• Ville centre de Valenciennes : 65 logements/ha

Ces objectifs sont exprimés en densité nette (hors équipements et voirie externe, parking relais).

Les objectifs de densité à atteindre s’observeront à l’échelle de l’ensemble des projets (en zone urbaine et en zone d’extension urbaine) de chaque commune considérée.

Les objectifs de densité s’appliquent aux secteurs de projet tels que les zones de plus de 5000m² de surface de plancher ou autres opérations foncières et d’aménagement définie à l’article R.122-5 du Code de l’Urbanisme.

A l’échelle de l’ile, la densité sera de 70 logements par hectare, auxquels s’ajoutent commerces, bureaux, services, équipements et locaux administratifs (17,5% de la SHON construite au global). La densité réelle sera donc de 85 logements par hectare dédié à l’habitat, ce qui constitue une densité d’opération de logements collectifs d’une hauteur moyenne de R+4. Cette densité ne prend pas en compte les espaces réservés aux ouvrages techniques de la voie d’eau (espaces de maintenance des écluses, bâtiments techniques).

18a. Donner la priorité au foncier disponible

dans l’enveloppe urbaine existante

Afin de maîtriser l’étalement urbain et la consommation d’espaces agricoles et naturels, le SCoT donne la priorité au renouvellement et à la densification urbaine.

L’aménagement de l’ile Folien répond à cette orientation en permettant le renouvellement urbain sur un milieu industriel en zone urbaine.



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20. Favoriser le développement de

projets d’urbanisme et d’habitat durables

Sont concernés en renouvellement urbain et en extension :

• Les projets d’aménagement définis à l’article R.122-5 du Code de l’urbanisme ;

• Les projets d’aménagement de plus de un hectare.

Les opérations d’aménagement sont compatibles avec les orientations du Schéma de Cohérence Territoriale et notamment :

• Les objectifs de densité à atteindre sont au minimum celle du secteur dans lequel l’opération est réalisée

• Les objectifs de mixité sociale en prévoyant des logements aidés. L’accession sociale à la propriété doit y être favorisée

• Les objectifs de limitation de la place de la voiture en définissant les liens piétons et cyclistes avec les équipements, services et commerces environnants, et en définissant une priorité aux circulations douces au sein de l’opération

• Ces opérations intègrent les objectifs de haute qualité environnementale dans la construction, l’utilisation des énergies renouvelables et le traitement des eaux pluviales.

Les projets d’aménagement étudient et intègrent les principes suivants :

• Formes urbaines innovantes

• Production et utilisation des énergies renouvelables

• Performance de l’isolation thermique des bâtiments, et optimisation de l’orientation des bâtiments

• Circulations douces et espaces publics

• Intégration environnementale de la gestion des eaux pluviales

• Insertion et intégration au tissu urbain existant

Le projet de l’ile Folien répond :

Aux objectifs de densité ;

Aux objectifs de mixité sociale, avec 25% de logements sociaux, avec des bâtiments intergénérationnels et séniors, des logements du public de 3ème cycle ;

A la limitation de l’usage de la voiture, par la sécurisation des accès piétons et cyclistes, la proximité de la gare SNCF et des points d’arrêts de tramway ;

Aux objectifs de haute qualité environnementale, avec l’utilisation de la géothermie, et des faibles consommations énergétiques ;

A l’objectif de formes urbaines innovantes, par un aménagement remarquable, original, à la fois ambitieux dans son esthétique et bien intégré paysagèrement ;

A l’intégration environnementale des eaux pluviales, notamment à travers les bassins paysagers ;

A l’insertion dans le tissu urbain existant, étant entendu qu’il s’agit d’une ile.


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24a. Achever le maillage routier du

territoire

Pour les dessertes inter-quartiers, une attention particulière sera portée à la sécurisation des cyclistes, à la qualité des aménagements paysagers, (notamment ceux permettant une réduction de la vitesse), et à la prise en compte des aménagements nécessaires au passage des transports collectifs.

L’aménagement de l’ile Folien est pensé afin de limiter la place de la voiture, de sécuriser le déplacement souterrain des véhicules et laisser une grande part aux déplacements doux sur l’Ile Folien et avec la passerelle la reliant au quai des mines. Le tramway circule par ailleurs sur le Pont Jacob.



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9.5 … AVEC LE PLAN LOCAL D’URBANISME

Les terrains concernés sur l’Ile Folien sont inscrits au PLU en zone urbaine mixte à caractère industrielle, artisanal et tertiaire, d’habitations et d’équipements publics (UFm).

Extrait du règlement graphique du PLU de Valenciennes – juin 2015

Légende du document d’urbanisme extrait du P.L.U. de Valenciennes


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LE ZONAGE REGLEMENTAIRE CONCERNE

Les zones urbanisées

Zone UFm

Il s’agit d’une zone mixte à caractère artisanal et tertiaire, d’habitations et d’équipements publics.

COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LE P.L.U. DE VALENCIENNES

(Source : règlement du PLU de la ville de Valenciennes, article UFm 1 et 2)

UFm1 :

Sont interdits :

L’ouverture et l’exploitation de toute carrière ;

Les parcs d’attractions susceptibles de produire des nuisances ;

Les dépôts de vieux véhicules désaffectés, de matériaux divers ;

Les affouillements et exhaussements du sol à l’exception de ceux indispensables pour la réalisation des types d’occupation ou d’utilisation des sols autorisés ;

Les installations établies pour plus de trois mois susceptibles de servir d’abri, fixe ou mobile, pour l’habitation et constitués par d’anciens véhicules désaffectés, de caravanes, d’abris autres qu’à l’usage public ;

Les terrains de camping et de caravanage aménagés ;

Les parcs résidentiels de loisirs ;

Le camping et le stationnement de caravanes ;

Les nouveaux établissements à usage d’activités industrielles ;

Dans un périmètre de 50 m autour des silos de stockage, les habitations, les immeubles occupés par des tiers, les immeubles de grande hauteur, les établissements recevant du public, les voies de circulation dont le débit est supérieur à 2.000 véhicules par jour, les

voies ferrées sur lesquelles circulent plus de 30 trains de voyageurs par jour ainsi que les zones destinées à l’habitation par des documents d’urbanisme ;

Dans un périmètre de 25 m autour des silos de stockage, les voies ferrées sur les lesquelles circulent moins de 30 trains de voyageurs par jour et les voies de communication à l’exception des voies de desserte de l’établissement.

UFm2 :

Sont admises les constructions et installations de quelque nature qu’elles soient hormis celles interdites par l’article UFm1

Les constructions à usage d’habitation, de commerces, d’artisanat, de bureaux, de services et d’équipements collectifs, de stationnement ;

Les lotissements et opérations groupées soumis à l’avis de l’autorité compétente ;

Les établissements à usage d’activité comportant des installations classées ou non dans la mesure où compte tenu des prescriptions techniques imposées pour éliminer les inconvénients qu’ils produisent, il ne subsistera plus pour leur voisinage ni risques importants pour la sécurité, ni nuisances polluantes, phoniques qui seraient de nature à rendre inacceptables de tels établissements dans la zone et à condition que l’installation de ces activités correspondent au caractère et au fonctionnement de la zone ;

La reconstruction après sinistre des bâtiments existants ;

Les équipements et installations liés à la distribution d’énergie ;

Les constructions et installations nécessaires aux services d’intérêts collectifs ;

Les clôtures ;

Les infrastructures routières, leurs équipements annexes et mesures d’accompagnement.



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Par ailleurs, le PLU, et plus spécifiquement la zone UFm, a fait l’objet d’une modification simplifiée en janvier 2015.

Afin de permettre le développement d’une architecture contemporaine soucieuse d’intégrer les problématiques de développement durable, il a été procédé à une modification de quatre articles du Plan Local d’Urbanisme :

Sur l’emprise de l’Ile Folien, l’emprise au sol ne sera pas réglementée ;

Sur l’emprise de l’Ile Folien, la hauteur maximale des constructions pourra être portée à 7 étages au-dessus du rez-de-chaussée ;

Sur l’emprise de l’Ile Folien, les espaces libres et plantations ne seront pas réglementés ;

Le Coefficient d’Occupation des Sols (COS) est supprimé conformément aux dispositions de la loi ALUR (article L 2014-366 du 24 mars 2014).


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CHAPITRE 10. ANALYSE DES IMPACTS DU PROGRAMME SUR L’ENVIRONNEMENT

Aménagement de l’Ile Folien– Valenciennes (59) Etude d’impact sur l’environnement

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Conformément au IV de l’article R.122-3 du code de l’environnement, l’étude d’impact doit porter sur l’ensemble du programme lorsque l’opération projetée s’insère dans un tel programme.

L’organisation du programme à venir sera autant géographique que structuration de sociabilités ou mise en œuvre de surfaces d’échanges.

La qualité, la nature, l’objectif des échanges renvoient à la notion même d’environnement : ils sont des éléments structurants d’un projet urbain, d’un rapport au milieu. Ici le programme est le contexte.

Il est une façon de penser la géographie des échanges à venir : un programme qui a été transcrit en possibilités d’interfaces comme autant d’augmentations durables de domaines d’échanges.

Ainsi, les logements s’organisent autour d’un plan qui permet à ce que 100 % des logements aient à la fois la vue sur le canal et sur le parc intérieur. Il s’agit de logements traversant qui bénéficient de deux paysages de qualité.








Le programme sera réalisé en quatre phases :





Le programme de travaux au sens de l’article R.122-3 étant identique à l’opération d’aménagement de l’Ile Folien, objet de l’enquête, la présente étude tient lieu d’appréciation des impacts du programme sur l’environnement.


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CHAPITRE 11. AUTEURS DE L’ETUDE ET ANALYSE DES METHODES UTILISEES


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11.1 AUTEURS DE L’ETUDE

Réalisation de l’étude d’impact par :

- AIRELE :

Louis-Philippe BLERVACQUE, Directeur du bureau d’études – validation interne ;

Julien ELOIRE, Ingénieur Environnement : analyse et rédaction, coordination de l’étude en interne, recherche d’informations, enquête ;

Olivier CHOPIN, Ingénieur Environnement : analyse et rédaction, recherche d’informations, enquête ;

Delphine CRESPEL, Ingénieur Écologue : flore et habitats,

analyse et rédaction, recherche d’informations, enquête ;

Alexandre GORGUET, Ingénieur écologue : faune, analyse et rédaction, recherche d’informations, enquête ;

Laura INNOCENTE, Ingénieur écologue : faune, analyse et

rédaction, recherche d’informations, enquête ;

Benjamin LEGRAND, Ingénieur Paysagiste : Analyse paysagère ;

Camille PREVOST, Cartographe : Illustration cartographique.


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11.2 METHODOLOGIE GENERALE

Ce chapitre prescrit par l’Arrêté du 25 janvier 1993 relatif aux études d’impact et complété par la Circulaire du 27 septembre 1993 porte sur l’analyse des méthodes utilisées pour évaluer les effets du projet sur l’environnement.

11.2.1 QUALITE DES SOLS

Voir documents en Annexes 5 et 6.


Voir dossier Loi sur l’eau réalisé par EGIS.

11.2.3 EXPERTISE ECOLOGIQUE

11.2.3.1 Enquêtes et recherches d’informations

Organismes ou sources d’informations Informations recherchées

DREAL Nord-Pas-de-Calais Zones Naturelles d’Intérêt Reconnu

Ministère de l’Ecologie Sites Natura 2000 et données correspondantes

Portail environnement de Wallonie Sites Natura 2000 et données correspondantes

Inventaire National du Patrimoine Naturel Données naturalistes connues,

données communales

Conservatoire Botanique National de Bailleul Données naturalistes connues,

données communales

Région Nord-Pas-de-Calais Schéma Régional de Cohérence Écologique

AIRELE, Bureau d’études Inventaires écologiques sur le site

Organismes et sources d’informations consultés pour l’expertise écologique

11.2.3.2 Campagnes d’investigations sur le terrain

Le projet a fait l’objet d’une étude faunistique détaillée par AIRELE, réalisée en période favorable (mai et juin 2015).

Concernant l’ensemble des taxons étudiés (flore, habitats, insectes, amphibiens, reptiles, oiseaux, mammifères hors chiroptères), les investigations menées dans le cadre de l’étude d’impact ont eu pour objectif d’effectuer un inventaire précis et d’évaluer les potentialités et les enjeux du point de vue floristique et faunistique.


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Ces visites de terrain ont consisté en :

- Cartographie des habitats naturels, identification des végétations et description selon la nomenclature Corine Biotope (référence européenne pour les types de milieux) ;

- Relevés floristiques (pour les espèces identifiables à cette saison) dans le but d’une caractérisation des milieux, notamment une qualification éventuelle en zone humide ;

- Recherche des potentialités en espèces végétales d’intérêt patrimonial (protégées, rares …) ;

- Relevés faunistiques, ciblés sur les groupes bio indicateurs du milieu naturel observables au moment de la visite de terrain, notamment oiseaux, mammifères, amphibiens et insectes, par observations directes et/ou indirectes (indices de présence, traces, laissées…).

MILIEUX ET FLORE

La cartographie des milieux naturels a été réalisée à partir d’investigations sur le terrain menées les 7 mai et 19 juin 2015.

Chaque milieu naturel a fait l’objet d’une localisation précise sur une carte à échelle appropriée, puis rapporté au code Corine Biotope correspondant (référence européenne pour la description des milieux).

Au niveau de chaque milieu naturel repéré sur le terrain, les espèces végétales caractéristiques sont identifiées, afin de caractériser au mieux l’habitat. Les espèces d’intérêt patrimonial (protégées, rares …) de ces milieux sont également recherchées.

Le référentiel utilisé pour la détermination et la nomenclature des espèces végétales est la Nouvelle Flore de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du Nord de la France et des Régions voisines, 6ème édition.

Les investigations de terrain ont été menées en mai et juin, soit en période favorable au développement de la flore. De ce fait, et au vu des types de milieux concernés par l’aire d’étude, l’évaluation du patrimoine floristique de la zone peut être considérée comme satisfaisante.

FAUNE

Les visites diurnes de terrain ont été réalisées les 7 mai et 19 juin 2015 (insectes, oiseaux, reptiles, mammifères, amphibiens).

Les espèces des différents taxons ont été relevées selon des méthodologies adaptées à chaque groupe étudié et dans l’ensemble des milieux favorables.

Le but de ces visites a été de compléter les données disponibles par la réalisation d’un inventaire le plus exhaustif de la faune, avec une estimation des potentialités d’accueil en fonction des espèces observées et des habitats en place. Une attention a également été portée aux milieux immédiatement connexes.

La présence éventuelle d’espèces d’intérêt patrimonial/communautaire a été recherchée parmi les taxons visibles, et au vu des habitats présents et des données bibliographiques. Au vu des types de milieux concernés par l’aire d’étude, l’évaluation du patrimoine faunistique de la zone peut être considérée comme satisfaisante.

Les chiroptères ont été étudiés par 1 session nocturne au détecteur d’ultrasons réalisée début juillet 2015. La méthodologie d’étude a eu pour but d’établir un indice d’activité selon une méthode quantitative (méthodologies études détecteurs des habitats de Chiroptères ; Michel BARATAUD ; 2004). Un contact correspond à une séquence acoustique bien différenciée, quelle que soit sa durée. Un même individu chassant en aller et retour peut ainsi être noté plusieurs fois, car les résultats quantitatifs expriment bien une mesure de l’activité et non une abondance de chauves-souris.

Certaines circonstances posent occasionnellement un problème de quantification des contacts. Lorsqu’une ou plusieurs chauves-souris restent chasser dans un secteur restreint, elles peuvent fournir une séquence sonore continue (parfois sur plusieurs minutes) que l’on ne doit pas résumer à un contact unique par individu, ce qui exprimerait mal le niveau élevé de son activité ; on compte dans ce cas un contact toutes les cinq secondes pour chaque individu présent, cette durée correspondant à peu près à la durée maximale d'un contact isolé.


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Les écoutes réalisées au niveau de chacun des points ont une durée de 10 minutes. Elles sont effectuées à l’aide de deux détecteurs à ultrasons du fabricant Pettersson Elektroniks, le modèle hétérodyne simple D200 et le modèle hétérodyne à expansion de temps D240X. Un enregistreur numérique ZOOM H2 relié au modèle D240X permet une analyse des comportements et une identification plus précise des individus captés grâce au logiciel BatSound v3.3 du même fabricant.

Toutes les fréquences d’émission des chauves-souris sont balayées avec une préférence pour les fréquences situées entre 25 et 60 kHz, utilisées par la majorité des espèces. Cependant cette gamme de fréquence permet également de détecter les espèces qui émettent en dessous des 25 kHz ou au-dessus des 60 kHz grâce aux harmoniques (réplication du son dit « fondamental » à des fréquences supérieures ou inférieurs au son fondamental en fonction des espèces) ou l’amplitude de l’émission sonore.

LIMITES DE L’ETUDE FAUNISTIQUE

L’ensemble de ces inventaires n’avait pas pour but de présenter une étude complète de la faune sauvage que l’on trouve sur le périmètre, ce qui nécessiterait de nombreux relevés sur une longue période, mais d’apporter des informations synthétiques sur la diversité et le degré de patrimonialité des peuplements faunistiques présents sur le périmètre d’étude.

Il est à noter que les résultats de ces inventaires peuvent être très variables suivant les conditions météorologiques, la saison, l'heure, les conditions d'observation…

En l’occurrence, les inventaires réalisés dans le cadre de cette étude l’ont pour la plupart été dans des conditions favorables, ceci pour chaque groupe taxonomique étudié, et l’influence des facteurs abiotiques (i.e. facteurs environnementaux autres qu’éco systémiques) suscités peut donc être ici considérée comme relativement faible.

11.2.4 ETUDE ACOUSTIQUE

Voir documents en Annexe 2.

11.2.5 ETUDE DE CIRCULATION

Voir documents en Annexe 3.

11.2.6 ANALYSE DU PATRIMOINE PAYSAGER, HISTORIQUE ET

CULTUREL

11.2.6.1 Enquêtes et recherches d’informations

L’analyse paysagère paysager, historique et culturel s’appuie sur :

- L’Atlas des paysages du Nord-Pas-de-Calais, DREAL NPDC ;

- La base de données Mérimée consultée en 2015.

11.2.6.2 Campagne d’investigations sur le terrain

Une visite de terrain a été réalisée afin de définir les typologies propres au territoire et de révéler ainsi les zones sensibles à protéger au regard de leur richesse paysagère.


S.A.S. Ile Folien

294 11010018-V1 Version 4 du 05/07/2016

ANNEXES

ANNEXE 1 : Dossier PUP

ANNEXE 2 : Etudes acoustiques

ANNEXE 3 : Etudes des circulations

ANNEXE 4 : Référentiel Développement Durable

ANNEXE 5 : Diagnostics de sols

ANNEXE 6 : Plan de Gestion Sites & Sols Pollués