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«SCENES DE RUELLE» MOBILIERS À ACTIONNER Dossier de Communication

scenes de ruelle

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synthese II / DESS design d'événement

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«SCENES DE RUELLE» MOBILIERS À ACTIONNER

Dossier de Communication

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Sommaire

Methode de communication........................... 23

Le projet......................................................... 12

Qu’est ce que l’imprevisible ?............................5

Est-ce que la ruelle est un lieu propice aux rencontres ?..................... .............9

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C’est un événement spontané ou cha-cun peut y trouver une satisfaction, un « mieux vivre ensemble ».

Le projet se compose de différents meubles (chaises, bancs, tables...). Ils se suspendent aux palissades des ruelles. Événement mê-lant à la fois public et privé. Il se veut imprévisible, et vient créer la rencontre en formant à travers le temps des scènes de vie intérieure/extérieure dans la ruelle, selon les envies des habitants et des passants.

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Qu’est-ce que l’imprévisible?

Qu’est-ce qui permet l’imprévisible?

Danssontexte,Medamnousditquepeu d’entrecroisement, de rapprochementtrouvent une raison d’être logique. Ce sontplusdescoïncidencesimprévisibles.Celaleurconfère un caractère imprévisible, approxi-matifetdumêmecoupludiqueetléger.

Ce flou qui existe permet une sou-plesse interstitielle entre les éléments, desespacesde liberté,desmargesde toléranceetdufaitdel’existencedecelles-cidel’amu-sement,del’improvisation.Onytolèremieuxl’étrangeté,l’incertitude.

Quel est le rôle de la ville dans l’im prévisible?

Lescitadinsnesecontententpasdese rencontrerdans les villes, ils rencontrentégalementleurville.Cetterencontren’estpasduelle,elleesttriangulaire,carlavillesemetdelapartie,elless’affirmentcommepartiesprenantes.Lavilleposesonempreinte sur les

vies sociales qu’elle abrite. Elle in-forme; im-prègne et informe, ou du moins elle met en situation.

Onpeutyvoirquecequiestdurablese joueavec lavilleetquecequiestéphé-mère se joue sans qu’elle y mette du sien.Ainsi,onvaparcesrencontresdel’éphémèreaudurable.Prenonsl’exempledutrottoir,s’ilestserré,deuxpersonnesrisquentdeseheur-ter,sefâcherontpeut-être,enviendrontpeut-êtreaucoup.Onpeutdoncvoirquelavilleestcontraignanteparsamorphologie.D’uncôté,elleamplifielejeu:ellemultiplielesmarges,accroîtl’incertitude,suscitel’improvisation…Mais d’un autre, elle ferme le jeu : elle lebloque,l’entraveparsesrègles…

Peut-on prévoir l’imprévisible?

Danslesvilles,deslieuxsontaména-géspour larencontre.On lesconçoit,on lesplanifie à cette fin pour rendre possible uncertain type de rencontre (café, restaurant,parc…). L’imprévisibilité est donc soumise

Dans une ville l’imprévisible est souvent réduite à cause d’unecatégorisationdesespaces, ceux-ci sont trop spécifiésetnepermettentplusuneactionimprovisée,spontanée,imprévisible.Pourpouvoirchangercettesituationetlacomprendreilfautd’abordcedemander:Qu’estcequel’imprévisible?Decettequestion,découleunesuitedesousquestions.PaulMedamnousendonnelesréponsesdanssonlivre«Lelabirynthedesrencontres».

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Suite à la lecture de ces deux chapitres et à la compréhension de ce qui est l’imprévisible, nous pouvons nous intéresser aux ruelles de Montréal. Ces lieux sont des lieux de liberté et de bri-colage urbain. La marge de manoeuvre est un élément constitutif de la ruelle.

On peut considérer ces lieux comme des lieux de ha-sard et de jeux, ce qui nous permet de nous rapporter au texte et de les définir comme des lieux de souplesse, des espaces de liberté.

La ruelle pourrait être défi-nie comme un théâtre dont les scènes seraient celles de la vie quotidienne. Aucune installation ou règle ne défi-nit les scènes qui pourraient s’y produire ce qui fait d’elle un lieu qui permet à l’impro-visation.

àuneffortdeprévision,lesincertitudessontamoindries.Celaréduitlesmargesdejeuetles espaces de liberté. Cela donne donc des imprévisiblesàprévoir.

Quand y a-t iI un échange?

Pour que l’échange soit effectif auterme d’une rencontre, il faut un change-ment de direction, d’humeur, une séduction,unemodificationdepointdevue,unaccrois-sementd’information…Siriennedemeure,larencontren’estqu’apparente.Etpouruneville pour qu’une rencontre ait lieu, il fautsansdoutemilleamorcesderencontre.Pluslavilledonnelieuàcesagitationsaléatoires,plusellesdonnentdechanceàl’interventionduhasard.(Exemple:grandesvillesVS.cam-pagne). Paul Medam propose d’établir unecartographie de ces espaces de rencontreselon le degré d’indétermination qu’ils pré-servent ou excluent. Il constate que peut-être découvrirait-on la richesse des espacesvident, puisqu’en somme, s’ils sont vacants,cen’estpaspourmaintenirduvide,maisafind’accueillircequiestpossible.

Qu’est-ce qui fait la richesse d’une rencontre?

Dans les villes, des liens se tissent,mais restent souvent inachevés. C’est cetteinconclusion qui fait la richesse d’une ren-contre.Cesontlesinterrogationsquiexigentdelarencontrequ’elleneseconcluepas.Silapersonneselivraitsansréserve,iln’yau-raitplusderencontre,cariln’yauraitplusdejeu.Ladifférencedonne lieuaux interroga-tionsquipermettentunemarged’incertitudepouraccueillirlacréativité.

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3 degrés de rencontrent s’y retrouvent, 3 dialogies :

La première est l’habitant-habitant.On y voit ici les rapports devoisinageentrepersonneshabitantlaruelle.Cesrencontressontintéres-santesdupointdevuehumain,carlespersonnesseconnaissantplusoumoinsbienontunecertaineintimité,partagentdeschoses:uncoindepotager,lagardedeleursenfants…Cesrencontresnesontpaslespluspropicesàdéclencherl’imprévisible.Eneffet,lavieauseind’unquartierestsouventponctuéed’habitudes,decycles,derituels…L’imprévisibilitépourraitêtreponctuéeparl’arrivéed’unnouveauvoisin,celui-cineferaitpaspartiedes«habitués»etpourraitdoncapporterdunouveau.

Ladeuxièmeest larelationpassant-habitant.Cetterencontreestlaplusintéressante,carellepermetdesefairerencontrerdeuxmondes:celuidel’habitantayantseshabitudesetceluidupassant,ducurieux.Sil’ons’enréfèreàcequiaétéditavantonpeutdirequecetterelationpermettraitquedeslienssetissentetrestentinachevés.Eneffet,cesdeuxpersonnagesontchacundesmondesdifférentsetsontétrangersl’unparrapportàl’autre.Ord’aprèsMedam,larichessed’unerencontrerésidejustement de l’inconclusion d’une rencontre. Leur monde se rencontre,maischacungardesonstatutpropre.

Latroisièmeestpassant-passant.Cetterelationestunerelationdeflâneur,decurieux.Peudepassantsvontavoiruneinteractionentreeux.Souvent, le flâneur va attendre d’être seul pour regarder à travers lespalissades.Deplus,peudeflâneursvonts’arrêterpourfaireuneactivitéensembleouparticiperàl’activitédelaruelle.

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Commenousavonspul’analyserprécédemment,larelationpassant-habitant est la plus propice à l’imprévisible. L’intervention de design àfaireseraitdoncuneinterventionquiseraitutilisableparleshabitantsetlespassantsenpermettantunéchangeentreeux.

Ladifficultéd’unetelleinterventionestquecequifaitl’imprévisibleactuellementestl’absencederèglesétablies.Lesusagerssontlibres,leursinteractionssontnaturelles.Laruelleestunlieud’apprentissage,d’expé-rimentationquiestlibre.Lefaitqu’ilyaunemargeplusfloued’unpointdevuearchitecturalquepourlesruesrenforcececaractèredebricolageurbainquidémontrelecôtéimprévisible.

Comment préserver l’imprévisible? Àpartirdumomentoùl’onposeungestesurlaruelle,perd-onlecaractèrehasardeuxquiengendrer l’imprévisible.Onpeut voirdans lesexemplesdeMedamquequandunevilleestcontraignanteparsamorpho-logieellefermelejeu.Laruelleperdraitsoncôtéthéâtredel’improvi-sationpourdevenirunthéâtred’activitésrépétéesdelamêmemanièreàchaquefois.

Laréponseformelled’unetelleintentiondoitdoncpermettredelaflexibilitésuivantlesusagers,permettredifférentsusagesoudifférentesmanièresd’utiliser.Elledoitêtremobileetdoitpouvoirêtrefonctionnelledansn’importequellieudelaruelle.Unetelleinterventionpermettraitdepréserverl’imprévisible.

La dernière question reste donc : Quelle est la limite d’une intervention pour préserver

l’imprévisible? 8

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Est-ce que la ruelle est un lieu propice aux rencontres ?

la ville espace programmé « Le cœur de la ville doit resterpropre.Pur,policé.Pourqu’illereste,iln’estquedetenirauloincettesouillure;cetteal-tération;cettehybridation».«Lieudedésil-lusion».

Aucœurdesvilles«toutestcompté,la quantité d’espace, la tolérance la convi-vialité,rienn’estlàsansraison,ilfautalorss’éloigner des centres pour vivre véritable-mentdesrencontres».

N’existe-t-il pas justement des lieuxquiéchappentàceschéma,lieuxrésidentielscachésparlaville,arrièrescène,coulissedelaville.Lieuxquinesontpasdanslesguidestouristiques, là où il n’y a pas foules. Pour-rait-onalorsvivredevéritablerencontredanslaville?A-t-onvraimentbesoindecréerdenouvelles frontières? De s’étendre au-delàdesfrontièresdelaville?Ilexistecertaine-ment dans les villes des zones périurbainesencentre-ville,lieuàl’abridel’agitationducentre,quioffrelesmêmesatoutsquelaban-

lieue.

Pour trouver son équilibre, savons-nousvraimentutiliserlaville,pourcequ’elleest et non pour l’image que l’on s’en fait.Peut-être nous sommes aveuglés par le lesfaçadesetledécor,cequel’onnousmontre,et pas assez curieux pour remarqué toutesles possibilités que la ville nous offres. Cesmultiples espaces qui échappent à l’espacestructuré et rigide de la trame et formentpresque une trame négative de la ville. Oncherche sans cesse l’éloignement tout enétant«social»lerapprochementneforceilpaslarencontre?L’obligationdeseconfron-teràl’autredes’entraider.«TransactionnelTerritoirevouéàl’approximation.Interstices,dansletissuurbain,ouilsemblequel’hybri-dationpuissetrouverlieu».

les rituels «Rencontredel’autrerituellement»Les rituels créent la rencontre, il nous ras-semble, nous nous reconnaissons, car nouspartageonsdeshabitudescommunesonpar-

Dansunevillecréerlarencontren’estpastoujoursévident,onvitàgrandevitessepassonsd’unlieuàunautresansfaireattentionauxautres.Pourtant,certainslieuxdanslavilleoùletempsparaîtsuspendulaissentplaceàlarencontreCetteréflexionsurlarencontremepousseàmede-mandersilesruellesdeMontréalseraientunlieupropiceauxrencontres.PaulMedamnousendonnelesréponsesdanssonlivre«Lelabyrinthedesrencontres».

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tage«unelangue,unemémoire,uneculture». Ces rituels forment des entités. Rituellequotidien, des simples gestes répétés, quinous force a croisé le regard de personneayantlesmêmesgesteslesmêmeshabitudes.Cespersonnesontainsidespointscommuns.Quecesrituelssoientforcésparlaprisedestransportsencommun,ouchoisie,ilscréentlarencontre.

la curiosité La découverte d’un pays, d’une ré-gion nous amène parfois à flâner découvriret rencontrer,pourenapprendredavantage.Cela crée des rencontre multiculturels, deséchangesdepointdevue,defaçonsdevivre.«Selancédansl’aventuremigratoire»c’estforcé le dialogue, allez à la rencontre del’autre.Aujourd’huilesvillessontdeplusenpluscosmopolites,etsontcomposéedediffé-rentessonorités,différentessaveurs.Lavillec’est un métissage de culture, la mondiali-sation crée la rencontreaucœurdesvillesellesouvrentlavilleaumonde,multiplieleséchanges.C’estespacetransitoirepermettentla tolérance il n’y a pas de jugement ou decompartiment.Chacunpeut se l’approprié ilappartientàpersonne.«Lecosmopolites’ex-prime».Leshabitantsdesvillesquisecôtoissont comme ses étrangers qui apprennent àvivre dans un milieu nouveau une nouvelleville, ils finissent par crée une communauté«sécrétéeunetramedeplusenplusperma-nente».Toutcommedesétrangersetimmi-grants,ilfauttransgressersaproprelignededémarcation.

Il existe des espaces péri urbains en centre-ville les ruelles en font partie, elles créent des communautés au cœur des villes, des espaces de vé-gétations ou les habitants cherches à reproduire une vie de banlieue comme on peut le voir avec les ruelles vertes qui amène répondre à la question « comment rendre plus nos espaces plus vivants au cœur des villes, où comment amener la nature en ville. Ce sont des zones tranquilles loin de l’agitation qui permet-tent de s’approprier son « morceau » de ville.

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Leshabitantsontoutlesmêmesenvies,lesmêmesdésirsilsontalorsdespointscommunetformentdesentitésàtraverslaville.Lefaitquecesruellessoientl’arrière-scènedelavilleenfaitdesespacescurieux,différentsansnomninumérotationàlafoisdanslavilleethorsdelaville.

La dernière question reste donc : comment ritualiser les espaces périurbains dans les

centre-ville afin de créer la rencontre?

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Le projet Le projet «scènes de ruelle» pro-poseunmobilierderuelle.Celui-ciestmisà la disposition des habitants et des pas-santsdelaruelle.Appropriablepartous,ilpermetlarencontreetrenforceladimen-sionappropriableàlaruelle.Chaqueobjetpermetdiversusagesquicréentdesévéne-mentsspontanés.

Lemobilierserangesurla palissade.Celle-ci est précisément le point de ren-contreentrelepublicetleprivé.Lapalis-sadeaunedimensionsymbolique,surtoutdanslesruellesouleprivéselaissedévoi-ler,ouilyuncertainaspectdevoyeurisme.Elleest la lignededélimitationduprivé,maisaussi,etsurtoutlepointderencontredu public. Lorsqu’ils sont accrochés auxpalissades,lesdifférentsmobilierspermet-tentdesassisessuspendues.Lespiedsbat-tant dans le vide ou presque, l’utilisateurestlittéralementsupportéparlapalissade.

Ce dispositif de suspension renforce la dimension symbolique de la clôture. Entre espace public et privé, le projet apporte une nou-velle dimension. 12

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Élements du projet L’objet Ce mobilier se compose de plusieurs éléments plurifonctionnels :table-but,chaise-étagère,banc-chaiselongue.

Suspendueàlapalissadecemoduledevientunechaise.Unefoisausol,onpeutl’utiliserenchaiselongueouenbanc.

Le banc- chaise longue :

Suspendueàlapalissadecemoduledevientuneétagère.Unefoisausol,onpeutl’utiliserenchaiseouentabledejardin.

La chaise-étagère :

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Suspendueàlapalissadecemoduledevientunechaise.Unefoisausol,onpeutl’utiliserentableouenbutdehockey.

La table-but de hockey :

La dimension graphique Lorsqu’il est rangé le longdespalissades, lesdifférentsélémentsprésententunedimensionpaysagèreàlaruelle.Ilslarythmentd’unesé-ried’objetsrougequiluidonneunedimensiongraphiqueparticulière.Lapalissadeneseraplusconsidéréecommeunelimite,maiscommelelieuderencontreentreleprivéetlepublic.

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La situation, la scène Cetteéchelleprésentel’événementactif.Ilyaplusieursfaçonsdes’approprierlaruellegrâceàcesélémentssuivantleurfonction:prendrelesoleil,manger,jouer,bavarder…Desmarquesblanchesserontdessinéesausollejourduvernissagepourinviter lesgensàdéplacer lesobjetsetà lesutilisés.Cesmarquessontpenséespourdisparaîtreavecletemps,ellessontcommeuneamorcese-quentiel,unexempledecequelemobilieraàoffrir.

Voiciquelquesexemplesdeséquenceévenementielle:

Le repas entre amis ou en famille :

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LeSalon de ruelle :

Le jeu :

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L’exemple des ruelles vertes

Les ruelles vertes : Les citoyens qui désirent faire unedemande dans un Écoquartier pour verdirleurruelledoiventformeruncomitédecinqousixrésidants.Lerôledececomitéestdesupporter l’Écoquartierdans lamobilisationdesrésidantsriverainsetdansl’organisationdestravaux.Lecomitédoitensuitefairesi-gnerunelettred’appuiauprojetparleplusgrandnombrepossiblederésidantsriverains: au moins 20 résidants doivent appuyer leprojet. Les Écoquartiers ne financent paslesruellesvertes. Ilsontgénéralement trèspeudebudgets.Maisilspeuventaiderlesré-sidants à aller chercher dufinancement au-près des gouvernements. Les ruelles vertesàMontréalontsouventétéfinancéespar leprogrammeÉcoAction du gouvernement fé-déral.Cequiestlepluscoûteux,c’estl’exca-vationquidoitêtrefaitepardesprofession-nels. (Exempleen2009,150mètrescarrésd’excavation,11000$)Avecleprixdesma-tériaux,desplantes,lalocationdemachine-rie, lesalairedupersonnelde l’Écoquartier

Notreprojetestuneinitiativelocale.Lesgensquisesententconcernés’impliquentdansleprojetenpermettantl’accrochedumo-biliersurleurpalissade.Cemobilierpourraitcomplétél’initiativedesruellesvertesdéjàexistantesdepuisquelquesannéesvisantàembel-lircettevilleparallèlequeformentnosruelles.

auprojetà tempspleinpendantunesaison,le budget d’une ruelle verte financée parÉcoActionpeutdépasser50000$.Les ré-sidents riverains n’ont pas à contribuer fi-nancièrement. Mais ils doivent s’engager às’impliquerdans les travauxet surtoutdansl’entretienàlongtermedelaruelle.

Nouspensonsquecettefaçondefairepeut s’appliquer au mobilier de ruelle, carl’interventionestdelamêmeéchellequelesruellesvertes.

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La carte des ruelles vertes : Voiciunecartequipermetdevoirlaprogressiondesruellesvertes,etlamobilisationdeshabitantsdeMontréalpourleurruelle.

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Faire une demande

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Étape 1 : Démarrage du projet par le comité de ruelle

- Créationducomitéderuelle:minimumde3propriétairesriverainsresponsablesdelagestioncommunautaireduprojet.- Mobilisationdesrésidantsriverains:recueillirlessignatures,incluantlesadressesetlesnumérosdetéléphone,de30%despropriétairesriverainsfavorablesauprojet.- Transmissionparlecomitéderuelle,desonintérêtàl’élaborationd’unprojetdemo-bilierderuelleauxresponsablesduprogrammeÉcoquartier.

Étape 2 : Participation de l’Écoquartier au processus

ChaquearrondissementàsonpropreprogrammeÉcoquartier.- Validationdelafaisabilitéduprojetparunreprésentantduprogramme:vérificationdudossier,évaluationdesbesoinsentermedemobilierparnombredepersonneshabitantesdelaruelle.- L’Écoquartierfaitunedemandedesubventionaugouvernement.- L’Écoquartierpassecommandeauprèsdesdesigners.

Étape 3 : Fabrication du mobilier par les designers

- Fabricationdumobilierpar lesdesigners.Transmissiondesplansdumobilieràuneusine.- Livraisondumobilieraucomitéderuelleetàl’Écoquartier.

Étape 4 : Mise en place du mobilier par le comité de ruelle et par l’Écoquartier.

—Inspectiondumobilierparl’Écoquartier,renvoisidéfectueux.—Installationdelasignalisationparlesdesigners.—L’Écoquartieretlecomitéderuelleorganisentunvernissage.Lorsdecelui-cilemobilierestprésentéauxhabitants.

On pourrait imaginer que le mobilier puisse se greffer à l’organisme des ruelles vertes, en effet, les gens s’investissent pour leur ruelle et seront plus apte à s’investir pour le mobilier. Les ruelles vertes sont de plus, plus propices à l’événement et à ce que les gens investissent la ruelle.

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Une idendité propre au projet Le projet sera commepour les ruelles vertes identifiéàchaqueentréedelaruelleparunpanneauquiannonceleprojetetainsiidentifielaruellecommeuneruelleOccupéetinvestieparceshabitants.

Le vernissage Lorsdu vernissage,destracesserontdessinéessurlesolévoquantdesscènedevieetprésentantlesdifférentesopportunitésquedonnelemobilier.

Les traces sontpenséespour s’effaceravec le tempspour laisserplaceauxenviesdeshabitants.

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Méthode de communication À qui s’adresse le projet?

Leprojets’adresseauxhabitantsetauxpassantsd’uneruelle.Évé-nementdanslaruelleentouttemps,pasd’organisationcontrôlée,événe-mentspontané.

Comment cela influe-t-elle sur la communication du projet?

Lacommunicationdoitsefaireendeuxtemps:

1)Ciblerleshabitantsdesruellespourleurdonnerenviedefairelade-mandepouravoirunmobilierdansleurruelle.

2)Ciblerleshabitantsetpassantslorsduvernissagepourleurproposeretleurmontrerlesdifférentstypesd’utilisationdumobilieretlesinviteràselesapproprier.

Par quelles voies le projet est-il communiqué?

Leprojetseveutàéchelledequartier,lejournaldequartiersembledonc être lemeilleur outil de propagande.Une fois lamachine lancée,fairedesarticlesdanslesjournaux,magazines…ainsiqu’aujournaltélé-visépourmontrercenouveaumobilierainsiquel’implicationdesesusa-gersdanslaréussitedecelui-ci(commelesruellesvertes)

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Quelle forme a la communication?

Approche sensible, au plus près des usagers.

Le dépliant «mode d’emploi» déposé dans la boite aux lettres. Directement en contact avec l’ha-bitant des ruelles, il propose le mobilier et explique le projet se l’approprier.

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Approche à plus grande échelle

L’affiche, danslesjournauxdequartiersetmagazines.

www.scenesderuelle.com / eco quartier / ville de montréal

Lamiseenplaced’unsitewebviendracompléténotreméthodedecommunication.Les informationspourrontégalement se trouver sur lessiteswebdeséco-quartiersetdelavilledeMontréal.

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La ruelle est un lieu déjà appropriable par ses habitants, nous espérons avec notre projet apporter une nouvelle dimension, un nouveau visage à la ruelle. Dans un premier temps, l’événement viendrait créer une dimension gra-phique et esthétique à la ruelle. Dans un second temps, ce projet pourrait dans le futur redonner de l’importance à ces lieux en marge «coulisse de la ville» et en faire des espaces de «scène de vie» à part entière, sans pour autant modifier la spontanéité et la dimension imprévisible qui les caractérisent. Notre projet permet la rencontre, les palissades ne seraient plus considérées comme des limites, mais comme la rencontre entre les passants et les habitants.

Le projet suspend la limite entre le public et le privé le temps de multiple évènements. Prenez part à l’activation de ces lieux en marge de la ville.

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CONTACTWWW.SCENESDERUELLE.COM

DESIGNERS :SOPHIE GRIGNARDANNE-CHARLOTTE VOISIN