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Section 5 – Comment tirer le meilleur parti des logiciels correcteurs

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LA SECTION 1 La section 1 comprend une grille de correction, dont les codes des erreurs les plus fréquentes sont présentés par catégorie :

1. O_ Orthographe du mot selon les règles d’usage 2. L_ Lexique 3. N_ Nom et groupe du nom 4. Pro_ Pronom 5. A_ Adjectif 6. V_ Verbe et groupe du verbe 7. P_ Ponctuation 8. S_ Structure de la phrase 9. T_ Grammaire du texte

Idéalement, c’est à partir d’un texte corrigé à l’aide de cette grille, par un professeur ou un tuteur, que vous pouvez identifier les aspects les plus problématiques à améliorer en priorité. Toutefois, vous pouvez vous servir du GDR sans disposer d’une copie déjà corrigée, car les sites Internet recommandés offrent, pour la plupart, des tests d’autoévaluation.

LA SECTION 2 La section 2 présente plusieurs outils de référence offerts en ligne (dictionnaires, guides de conjugaison, sites d’apprentissage de la langue, etc.) qui sont nécessaires aux vérifications d’usage de même qu’au travail de rédaction et de révision.

Nous vous recommandons de consulter d’abord cette section, notamment pour l’autocorrection. Les outils de référence sont les suivants : 1. Le dictionnaire 2. La BDL (Banque de dépannage linguistique de l’Office québécois de la langue française) 3. Le précis de conjugaison 4. Le Prépositionnaire et le Rouleau des prépositions 5. Les sites Internet pour l’apprentissage du français

LA SECTION 3 La section 3 présente une série d’exercices d’amélioration du français qui permet de corriger les erreurs les plus fréquentes par des exercices. Pour chacune des catégories d’erreurs, des hyperliens mènent à des exercices d’autoapprentissage choisis parmi les ressources offertes en ligne. Vous pouvez faire ces exercices à votre rythme et selon vos propres difficultés.

LA SECTION 4La section 4 présente des liens vers des exercices spécifiques pour la différenciation de certains sons du français, car on sait que la prononciation du français peut poser des difficultés particulières. Si le français n’est pas votre langue maternelle, vous pourrez entendre les sons et apprendre les différentes graphies possibles pour chacun.

LA SECTION 5 La section 5 explique comment tirer le meilleur parti des logiciels correcteurs en effectuant les réglages adaptés à vos besoins.

COMMENT SE SERVIR DU GUIDE DES RESSOURCES EN LIGNE (GDR) POUR L’AUTOAPPRENTISSAGE DU FRANÇAIS

RECOMMANDATIONS

Faites les exercices régulièrement et tenez un journal dans lequel vous écrirez la date de votre visite et les résultats obtenus (la plupart des sites donnent le résultat à la fin de l’exercice). En effet, comme pour l’exer-cice de toute autre activité (sport, jeu, musique, etc.), c’est la pratique régulière qui donne de meilleurs résultats : il vaut mieux faire de courtes séances fréquemment que de longues heures de temps à autre.

Enregistrez les adresses des sites visités dans vos signets (favoris) pour pouvoir y retourner facilement.

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LES LOGICIELS DE CORRECTION (DE WORD ET D’ANTIDOTE)

Les logiciels de correction ont des limites : aucun ne repère toutes les erreurs et, dans certains contextes, ils peuvent suggérer des corrections inutiles ou même drôles. Leur utilisation ne doit donc jamais remplacer la relecture attentive d’un texte.

Il faut tout de même s’entraîner à s’en servir, car ils apportent un précieux soutien au travail d’autocorrection et de rédaction.

Fonctionnement des correcteurs 1

ORTHOGRAPHE

«Tous les correcteurs fonctionnent de la même manière quand il s’agit de vérifier l’orthographe : ils comparent les mots du document à corriger avec ceux qui figurent dans leur dictionnaire. Ce dernier doit comporter toutes les formes possibles de chaque mot : variations en genre et en nombre des noms, adjectifs, déterminants, etc., ainsi que les formes verbales conjuguées à toutes les personnes et à tous les temps.

Le dictionnaire reste cependant un ensemble fini de mots. Il ne comporte pas la terminologie spécialisée en usage dans les diverses disciplines universitaires, et peu de noms propres y sont répertoriés. Tous les mots qui ne sont pas dans le dictionnaire, soit termes spécialisés, soit noms propres, peuvent donc être soulignés comme erreurs potentielles. Il faut donc vérifier soi-même l’orthographe des mots inconnus.

Heureusement, tous les logiciels de correction permettent aux utilisateurs d’ajouter à leur dictionnaire les mots qui ne s’y trouvent pas, et dont l’orthographe peut ensuite être vérifiée.»

Attention! Une erreur d’orthographe peut ne pas être détectée si la forme erronée correspond à un mot du dictionnaire. Ainsi, une erreur typographique banale comme la suivante n’est pas détectée :

*Aimes-tu les fraises? Nom, je préfère les framboises.

1 VOIR Université de Montréal : http ://www.cce.umontreal.ca/auto/correcteurs.htm CCDMD : http ://www.ccdmd.qc.ca/media/auto_div_Auto3-3.pdf

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LES LOGICIELS DE CORRECTION (DE WORD ET D’ANTIDOTE)

GRAMMAIRE

La vérification grammaticale se fait par l’analyse des phrases, c’est-à-dire des séquences de mots séparées par des ponctuations fortes. L’analyse se fait mot par mot et les combine pour en vérifier les accords. La différence entre les capacités d’analyse de Word et celle de logiciels comme Antidote est ici énorme.

*Les étudiantes sont venue à tous les ateliers.*Les étudiantes [qui sont venue à l’atelier hier] sont repartie en oubliant leurs documents.

Word peut souligner l’erreur d’accord dans une phrase simple comme la première ci-dessus, mais il n’y arrive pas dans une phrase plus complexe comme la deuxième, dans laquelle seul le participe sest souligné comme erreur. Antidote arrive facilement à analyser et à corriger les deux phrases.

L’un des obstacles importants au repérage d’erreurs pour les logiciels est le passage d’une phrase à l’autre lorsqu’il y a reprise des éléments de la première phrase sous forme de pronoms dans la deuxième.

Les analyses sont terminées. *Les étudiants les ont vérifiés.Les dictées sont corrigées. *Je les ai distribués.

Dans sa toute dernière version (2012), Antidote 8 règle ce problème en le reportant sur l’utilisateur : dès qu’une phrase comporte un pronom complément susceptible de faire varier en genre un participe passé, il souligne le pronom pour alerter l’utilisateur, à qui il laisse la décision finale d’accorder ou non le participe.

ATTENTION!

Une phrase très longue, mal construite ou comportant une ponctuation mal placée rend le correcteur inefficace. Incapable d’analyser la phrase, il ne peut pas en relever les erreurs. Il arrive aussi que le correcteur – quel qu’il soit – « détecte » des erreurs là où il n’y en a pas ou suggère des corrections inappropriées. On ne peut donc pas toujours se fier à son analyse.

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LES LOGICIELS DE CORRECTION (DE WORD ET D’ANTIDOTE)

VOCABULAIRE/LEXIQUE

Antidote détecte les anglicismes (*faire application), les impropriétés (*débuter un travail) ou même des pléonasmes (*bip sonore), mais il ne peut faire l’analyse du sens. En conséquence, un mauvais choix de mot peut passer tout à fait inaperçu :

*Il faut développer des variétés de céréales perfectionnées (adaptées) au climat.*Les gens qui fument aggravent (nuisent à) leur santé.

Cette incapacité des correcteurs à comprendre le sens des mots a des implications dans la correction « grammaticale ». Considérons les phrases suivantes :

*Étant malade, son cours est annulé. Étant malade, il a annulé son cours.

*Il est écrit sur le site qu’il se peut qu’on aille (ait) à rédiger un texte.

La première phrase est incorrecte parce que, dans une construction de ce type, le sujet du participe présent (étant) doit être le même que celui de la phrase (est annulé). Or, son cours ne peut pas être le sujet de étant malade. L’erreur est corrigée dans la seconde phrase.

Dans la troisième phrase, le subjonctif du verbe avoir (ait) a été confondu avec celui du verbe aller (aille). Pour détecter ces erreurs, il aurait fallu que le logiciel comprenne qu’un cours ne peut être malade et qu’on ne peut pas « *aller à rédiger », mais qu’on peut « avoir à rédiger ».

Le sens échappe aux correcteurs automatiques, ce qui réduit considérablement leur capacité à corriger réellement un texte.

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LES LOGICIELS DE CORRECTION (DE WORD ET D’ANTIDOTE)

AIDE À LA RÉDACTION

Là où les logiciels de correction apportent cependant une aide inestimable, c’est dans la masse d’information qu’ils fournissent aux rédacteurs sous forme de dictionnaires et de grammaires. Des liens contextuels permettent d’accéder, entre autres, à des définitions, à des synonymes, à l’histoire des mots, aux règles grammaticales, à la conjugaison complète des verbes, aux règles de typographie.

Avec ses prismes de révision, Antidote peut aussi mettre en évidence des éléments particuliers des textes, comme les répétitions, les données chiffrées, l’emploi des liens et charnières entre les éléments, etc.

WORD (SUITE OFFICE DE MICROSOFT)

RÉGLAGES PRÉALABLES

L’interface de Word (de la suite Office de Microsoft) ne se présente pas de la même façon selon les versions et le système d’exploitation (Windows ou Mac OS). Il faudra peut-être se servir de la rubrique aide pour savoir comment activer le vérificateur d’orthographe ou de grammaire.

— Vérifier d’abord les réglages et choisir FRANÇAIS CANADA. — Cliquer sur GRAMMAIRE ET ORTHOGRAPHE ou sur l’icône √ABC pour activer la détection — Faire défiler une à une toutes les alertes en procédant à une vérification complète du document.

DÉTECTIONS ET LIMITES

Word donne un premier aperçu des erreurs commises, comme les lettres manquantes ou superflues (*ortographe/voyellle/oubligé/dangeureux). Il souligne d’un trait rouge les détections et d’un trait vert les accords grammaticaux à vérifier (*il les combine).

Mais attention, le correcteur a ses limites. Dépourvu d’intelligence, il est plus ou moins apte à reconnaître le contexte linguistique. Par exemple, certains ordinateurs, selon le correcteur dont ils disposent, acceptent toutes les variantes orthographiques des homophones, dans n’importe quel contexte, pourvu que ces variantes existent dans la langue française.

PAR EXEMPLE :

*Le pain que j’ai planté est situé prêt de la foret.

Dans cette phrase, Word n’est pas parvenu à détecter les trois erreurs d’homophones portant sur les mots en caractères gras. La seule erreur qui a été signalée automatiquement concernait le déterminant la devant foret (ainsi orthographié, le mot désigne un instrument servant à forer et c’est un nom masculin). Ce correcteur ne fait pas la différence entre pain/pin, prêt/près et foret/forêt. Il ne peut donc fournir que des indices très limités pour le travail d’autocorrection.

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LES LOGICIELS DE CORRECTION (DE WORD ET D’ANTIDOTE)

ANTIDOTE (DRUIDE INFORMATIQUE)

RÉGLAGES PRÉALABLES

Il faut effectuer les réglages pertinents avant de lancer le correcteur. On signalera à Antidote :

— que la langue du locuteur n’est pas le français. On aura avantage à décocher cette case, ce qui permettra à Antidote de reconnaître certains types d’erreurs spécifiques;

— le degré d’habileté du locuteur en français écrit. Si on est faible en français écrit, on a avantage à placer le curseur à minimum. Ainsi, certaines erreurs moins courantes chez les bons scripteurs (Antidote donne l’exemple de *ces le cas pour c’est le cas) seront identifiées.

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— le registre à privilégier. Dans toute communication officielle, on utilise un registre de langue soutenu et sans régionalismes. Il serait donc pertinent de placer le curseur à droite aux trois premières options, tel qu’indiqué dans l’image.

— le genre (masculin ou féminin) du locuteur, ce qui peut éviter toute sorte d’erreurs d’accord quand on utilise le « je ».

DÉTECTIONS ET LIMITES

La correction du texte commence à partir du point où se trouve le curseur (il est aussi possible de surligner seulement la partie du texte qu’on veut faire corriger).

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Voici un texte, tel qu’il apparaît dans la fenêtre Antidote. Certains mots sont soulignés en rouge ou en orange. Il s’agit de détections, qui signalent des segments du texte où se trouvent des erreurs potentielles.

On peut décider de ne pas faire apparaître certains types d’erreurs. Cette fonction peut être utile lorsqu’on se concentre uniquement sur un type d’alerte à la fois (colonne de gauche appelée Correction Modulateurs). Seules les détections en rouge, jugées majeures, ne peuvent être masquées.

Certaines erreurs d’orthographe entraînent des difficultés d’analyse (signalées par un zigzag vertical orangé) de la part du logiciel. Il faut corriger d’abord ces erreurs pour que le correcteur puisse procéder à une analyse syntaxique adéquate. Autrement, il indique « analyse partielle ». Par exemple, si on écrit la préposition « à » au lieu du verbe avoir « a », Antidote ne peut analyser la phrase tant qu’on n’a pas corrigé cette erreur.

On corrige une erreur en déplaçant le curseur sur un mot potentiellement erroné souligné d’un trait rouge. Une bulle apparaît, où l’on suggère la correction à apporter. S’il n’existe qu’une correction, on double-clique dessus pour accepter la suggestion. Si, comme dans l’exemple ci-dessous, il y a plus d’un choix, il revient à l’auteur de choisir l’une ou l’autre des suggestions (en gras) du correcteur.

Si l’explication ne suffit pas, on clique sur la partie jaune de la bulle : une explication plus détaillée apparaît, ce qui permettra de juger s’il y a bien un problème ou non. Pour plus d’information encore, on clique sur la section jaune de la bulle, puis sur le volume orange (croix verte dans la version 8 d’Antidote) accompagnant l’explication, pour un renvoi à une rubrique des guides qui explique la règle.

Sémantique : permet de relever les mots qu’Antidote juge forts ou de sens pauvre ou flou. Ce prisme permet de constater qu’il y aurait peut-être avantage à préciser certaines notions qui sont floues (voir à droite les alertes signalées, par exemple, le mot « chose » employé deux fois) :

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Logique : permet de faire apparaître les charnières, on peut ainsi vérifier que les organisateurs textuels et les marqueurs de relation sont bien utilisés.

Inspection : révèle les classes de mots qu’on y retrouve, leurs différentes fonctions, les types de phrases, etc. Par exemple, on peut rendre visibles les compléments de phrase (compléments adverbiaux) afin de vérifier s’ils sont bien ponctués.

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LES LOGICIELS DE CORRECTION (DE WORD ET D’ANTIDOTE)

LIMITES DU CORRECTEUR

Même si le correcteur est un bon outil, il a ses limites, comme l’illustre la comparaison d’un texte corrigé par un professeur et par Antidote.

Texte corrigé par un professeur45 erreurs détectées dont

— 10 de syntaxe — 5 de conjugaison — 7 d’utilisation de la virgule — 6 d’orthographe — 8 de lexique

Texte corrigé par Antidote 21 « erreurs » détectées dont

— 1 de syntaxe (plus quatre analyses partielles qui pointaient la piste d’erreurs de syntaxe)

— 1 de conjugaison — 4 d’orthographe — 7 erreurs de lexique qui n’en sont pas (noms

propres qu’Antidote ne reconnaît pas, par exemple);

Une méthode de relecture systématique demeure pertinente, même lorsqu’on travaille avec le correcteur. Pour plus d’effi-cacité, on développe une méthode de relecture personnalisée, adaptée à ses propres difficultés que l’on ciblera en premier.

DICTIONNAIRES D’ANTIDOTE

Il faut, pour accéder aux Dictionnaires Antidote, cliquer sur l’icône : livre vert). Cette fenêtre présente différents dictionnaires à consulter, la définition du mot sélectionné ainsi que des informations pertinentes le concernant.

Voici ce qui peut être le plus utile :

Définitions :

— Comme dans tous les dictionnaires de langue, on trouve ici les sens principaux de serveur, ses sous-sens, des exemples, des marques précisant le contexte d’emploi du sens qu’elles introduisent, des marques de domaines indiquant le secteur de l’activité humaine dans lequel le sens est employé, des marques d’usage, qui situent le sens dans un registre linguistique particulier : niveau de langue, emploi régional, métaphorique, etc.

— Dans le cas d’un verbe, les sens principaux sont regroupés selon son régime (transitif direct, transitif indirect, intransitif, pronominal, impersonnel). Par exemple, les sens du verbe veiller sont regroupés sous trois titres : emploi transitif direct (veiller un malade), transitif indirect (veiller à respecter les consignes) et intransitif (veiller jusqu’à minuit).

— Flexion : si le mot en vedette appartient à une catégorie variable (nom, adjectif, etc.), ses formes sont indiquées dans le coin supérieur droit du panneau. Dans le cas d’un verbe, cette zone offre un lien vers le dictionnaire de la conjugaison.

— Des notes diverses sur le mot apparaissent pour en recenser les variantes graphiques, les homophones, les paronymes et pour informer sur les usages à éviter.

— Certains mots font l’objet d’un article dans un des guides : un lien orangé y mènera directement. Il en est ainsi pour tous les mots présentant des difficultés : les adjectifs de couleur et leur accord, les numéraux, l’écriture des nombres composés, etc.

— À noter : on peut double-cliquer sur tous les mots des définitions pour les chercher à leur tour dans le dictionnaire. On utilise ensuite la flèche de retour verte pour revenir au mot de départ. Autre fonction pratique : en cherchant un terme comme préposition dans le dictionnaire, on retrouve, dans la colonne de droite, en plus de la définition, un hyperlien vers la section correspondante du Guide.

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LES LOGICIELS DE CORRECTION (DE WORD ET D’ANTIDOTE)

AUTRES DICTIONNAIRES :

SYNONYMES :

Présente une liste de mots ayant une signification similaire à celle du mot recherché. Ce dictionnaire classe les synonymes selon qu’il s’agit de termes soutenus ou familiers, des expressions propres au Québec, etc.

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COOCCURRENCES

Cette fonction présente l’ensemble des combinaisons du mot en vedette, classées selon le contexte syntaxique, la force de cooccurrence et, s’il y a lieu, les divers sens du mot en vedette. On entend par combinaison lexicale remarquable deux ou plusieurs mots qui sont très souvent associés.

CONJUGAISON

Le tableau donne l’ensemble des formes conjuguées à tous les modes et à tous les temps, tant pour la forme simple du verbe que pour sa forme pronominale, si elle existe. Si une seule forme est affichée, c’est que l’autre est inexistante pour ce verbe. Par exemple, revenir n’a pas de forme pronominale; s’évanouir n’a pas de forme simple. Par ailleurs, Antidote affiche au départ le tableau de conjugaison des temps simples ( je marche). Pour consulter le tableau des temps composés ( j’ai marché) ou des temps périphrastiques ( je vais marcher), on doit cliquer sur le bouton correspondant. Certains verbes, comme gésir, n’ont pas de temps composés; dans ce cas, le bouton correspondant est grisé.

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LES LOGICIELS DE CORRECTION (DE WORD ET D’ANTIDOTE)

GUIDES D’ANTIDOTE

Accès à partir du correcteur : l’accès aux guides y est contextuel, c’est-à-dire qu’Antidote ouvre les guides sur l’article précis qui s’applique à la détection courante. Pour le consulter, on doit sélectionner une détection, puis effectuer l’une ou l’autre des actions suivantes :

— Cliquer sur le livre orangé, dans le coin supérieur droit de la barre d’outils; — Ouvrir le volet d’explication, puis appuyer sur la touche « + » ou cliquer sur le livre orangé situé à gauche de l’explication; — Ouvrir le menu contextuel (clic droit), et sélectionner le livre orangé.

ACCÈS À PARTIR DU DICTIONNAIRE DES DÉFINITIONS

On l’a vu plus haut, la colonne de notes du dictionnaire des définitions offre souvent des hyperliens en orangé. — Cliquer sur ces hyperliens ouvre les guides sur des articles pertinents au mot en vedette. — Cliquer sur une marque d’usage (ex. : familier) dans le corps de la définition ouvre un article décrivant cette marque.

TABLE DES MATIÈRES

Elle s’affiche dans le panneau de gauche de la fenêtre des guides et présente deux niveaux de consultation : guides et articles. Dans la liste des guides, chaque guide est accompagné du nombre d’articles contenus, ainsi que d’un condensé de quelques-uns des thèmes abordés.

Pour naviguer d’un guide à l’autre sans revenir à la liste des guides, il faut cliquer sur les flèches de navigation situées dans l’entête du panneau.

RECHERCHE INTELLIGENTE

La zone de recherche permet de trouver rapidement tous les articles traitant d’un sujet donné en entrant un mot puis en appuyant sur Retour. Les résultats s’affichent dans le panneau de gauche, par-dessus la table des matières. Chaque résultat présente le titre de l’article dans lequel le mot recherché a été trouvé, le guide duquel cet article est tiré, ainsi qu’un court passage qui montre le mot recherché en contexte. Les résultats s’ajustent au fur et à mesure que l’expression recherchée se précise.

Les résultats sont classés selon leur pertinence. Le titre de l’article s’affiche en rouge quand il contient l’expression recherchée.

REMARQUE PRATIQUE

Les trucs (de remplacement dans ce cas) apparaissent toujours dans un encadré orangé.