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1 Sécurité Privée PROTECTION RAPPROCHÉE Un secteur étroit difficile à cerner www.securite-privee.org { RENTRÉE 2011 Scoop à la Une SEPTEMBRE / NOVEMBRE 2011 # 17 Sécurité Privée LE MAGAZINE D’INFORMATION DES ACTEURS DE LA PROFESSION APS, TÉLÉSURVEILLANCE… UNE RENTRÉE SOUS LE SIGNE DE LA NOUVEAUTÉ ! ALTERNANCE Tous gagnants !

Sécurité Privée #17

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Dossier central : Rentrée 2011. Scoop à la Une

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Page 1: Sécurité Privée #17

1Sécurité Privée

protection rapprochée

Un secteur étroit difficile à cerner

www.securite-privee.org

{ rentrée 2011

Scoop à la Une

septembre / novembre 2011 # 17Sécurité PrivéeLe magazine d’information des acteurs de La profession

aps, téLésurveiLLance…une rentrée sous Le signe de La nouveauté !

aLternance

Tous gagnants !

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{ septembre / novembre 20112 Sécurité Privée

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3Sécurité Privée

éditorialéditorial

a rentrée rime souvent avec nouveautés. Et cette rentrée 2011 ne nous décevra pas ! No-tre secteur est en effet à l’aube d’une vaste transformation qui va modifier en profondeur les comportements de la profession. Une mu-

tation polycéphale dont les réper-cussions vont rejaillir sur la façon d’exercer notre métier mais aussi créer des convergences et néces-siter de véritables indicateurs éco-nomiques de la sécurité privée. Autant d’éléments qui conduisent l’USP à évoluer. J’y reviendrai...

Le cnaps va remodeLer Le paysage de La sécurité privéeDepuis plus d’un an, le CNAPS oc-cupe et préoccupe tous les acteurs de la profession. Contesté, critiqué, défendu ou plébiscité ; machin ou épouvantail, il alimente tous les fantasmes. Mutatis mutandis, le CNAPS devient une réalité le 1er janvier 2012. Il s’agit désormais de consacrer les quelques mois qui nous séparent de cette échéance à l’explication, à la pédagogie, à l’in-formation. Un des rôles de toute or-ganisation professionnelle consiste- en amont - à débattre, dialoguer et négocier avec les autorités compé-tentes lors de la proposition de me-sures nouvelles mais aussi - en aval - à accompagner ses adhérents et toutes les entreprises dans leur mise en œuvre. Nous sommes ren-trés dans cette phase concrète et décisive. Nos entreprises disposent

de trois mois pour « digérer », com-prendre et apprivoiser l’animal CNAPS. L’USP va les accompagner. Dans ce cadre, Sécurité Privée y consacrera son prochain numéro. Nous organiserons également un colloque au mois de décembre dans ce but.

hommes et technoLogies : convergence en voie de déveLoppementAutre fait marquant de cette ren-trée, la convergence encore et tou-jours renforcée entre les hommes et les technologies, modifie la stra-tégie marketing de nos entrepri-ses. Qu’on le veuille ou non, cette évolution s’apparente aujourd’hui plus à un organisme transgénique qu’à une forme de convergence tant les deux agents qui le compo-sent sont devenus indissociables.Rien d’étonnant en cela. Cette transformation n’est qu’une ré-ponse que les professionnels de la sécurité adressent à la demande d’un marché qui s’est considé-rablement modifié : les risques auxquels sont confrontées les entreprises et les particuliers né-cessitent de plus en plus la mise en place de solutions technologi-ques des plus performantes aux plus éprouvées.

C’est ainsi que la télésurveillance fait un grand retour en force. En effet, quelle solution mieux que la télésurveillance permet de prévenir les risques incendie, les malveillances ou encore de veiller sur les personnes qui se voient contraintes de rester à domicile ?

Le salon APS en est le témoin visi-ble (lire en page 28). Nous y serons. Mais nous ne nous arrêterons pas là. À l’aune de ces enjeux, l’USP a pris une décision stratégique. Nous avons donc décidé de faire vivre au sein de notre organisation une nouvelle branche : USP Télé-surveillance (lire en page 34).

disposer de repères économiques fiabLesLa rentrée, c’est aussi l’heure des bilans… et des résolutions. Plus fourmi que cigale cet été, j’ai pu échanger avec de nombreux di-rigeants, élus et journalistes sur notre métier. Et ils sont unanimes : la sécurité privée manque cruelle-ment de repères et d’indicateurs économiques fiables. Le morcel-lement du marché et l’abondan-ce des effectifs n’expliquent pas tout. Sur ce point, une démarche intéressante a été lancée, donnant le jour à une nouvelle catégorie d’entreprises : les Safimo, secteurs à forte intensité de main d’œuvre opérationnelle (lire en page 16). Ce nouveau-né porté par le MEDEF et le Groupement pour les Services va nous apporter de nombreux atouts notamment en matière « d’existence économique ». L’USP y contribue fortement. Nous vous informerons de l’avancée des tra-vaux en cours.

Je disais que cette rentrée allait être mouvementée… Elle le sera. Mais je suis convaincu que les mouvements évoqués (quelques-uns seulement !) sont favorables. A nous de les suivre !

LLa sécurité privée

en mutation

par Claude tarlet, président de L’usp, union des

entreprises de sécurité privée et vice-président de La coess,

confédération européenne des services de sécurité

Page 4: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 20114 Sécurité Privée

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Page 5: Sécurité Privée #17

5Sécurité Privée

ISSN 1055 - 1606Dépôt légal à parution

directeur de La pubLicationClaude Tarlet

Sécurité Privée “Le magazine de référencedes acteurs de la profession” est un titre appartenant à l’USP (Union des entreprises de Sécurité Privée) qui le fait éditer sous ce nom depuis 2007.

24, rue Firmin Gillot 75015 ParisTél. : 01 53 58 08 17 - Fax : 01 53 58 08 18E-mail : [email protected] Internet : www.securite-privee.org

comité de rédactionDominique Legrand, Nicolas Le Saux, Sandrine Legrand-Diez, Annabelle Ripoll, Claude Tarlet

Sécurité Privée est édité par Fluide5 rue Saint Joseph 75002 ParisTél. : 01 78 09 68 82 - Fax : 01 72 10 00 71E-mail : [email protected] Internet : www.fluide-com.fr

[email protected]

Rédacteur en chef : Sandrine Legrand-DiezTél. : 01 78 09 68 82 - E-mail : [email protected]

Conception graphique : Fluide

Crédits photographiques :Fotolia, Fluide.

Ont collaboré à ce numéro :Stéphanie Bergouignan, Jean-Claude Delage, Michel Eynaud, Remi Fargette, Philippe Frasier, Xavier Latour, Dominique Legrand, Nicolas Le Saux, Stéphanie Macedo, Franck Namy, Pierre Moreau, Annabelle Ripoll, Claude Tarlet.

pubLicitéChef de publicité :Lionnel Bennegent 01 78 09 68 85E-mail : [email protected]

abonnement et diffusionLe magazine est vendu par abonnement.Pour toute demande d’achat au numéro,contactez : Annabelle Ripoll 01 78 09 68 83E-mail : [email protected]

impressionImprimerie Montligeon61400 St Hilaire le ChâtelTéléphone : 02 33 85 80 00

SommaireSommaire

éditorial

InstantanésEntreprisesFacts&FiguresAnalyseInnovationsRendez-vous

DécryptageProtection rapprochée. Un secteur étroit difficile à cerner

En couvertureRentrée 2011. Scoop à la Une

Dura Lex, Sed LexL’actualité du droit

Cahier spécial vidéoprotectionVidéoprotection urbaine. Nouveauté et prespective

FormationAlternance, tous gagnants !

CosmopolitisMexique. Les grands chantiers du président Calderon

Lu pour vousSélection

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rentrée 2011

Scoop à la Une

décryptageProtection rapprochée,un secteur étroit difficile à cerner

formationL’alternance,

tous gagnant !

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{ septembre / novembre 20116 Sécurité Privée

Entreprise

A 42 ans, diplômé de l’ESSEC, Marc Goetz débute sa carrière chez Orly Restauration en 1992 en qualité de gérant. Il rejoint ensuite la société Nouvelles Frontières où il évolue de 1993 à 2010 dans le secteur hôtelier. Il commence par la fonction de directeur d’hôtel, puis directeur régional hôtellerie en 1997, et directeur général de la division hôtelière en 2005, pour finir par une mission commerciale pour un partenaire hôtelier du groupe basé à l’Ile Maurice.

A travers cette nomination, Se-curitas France souhaite donner un nouveau souffle à sa filiale Securitas Accueil. « Nous avons développé une filiale Accueil en 1989 en raison de la régle-mentation française sur les so-ciétés de sécurité privée, nous obligeant à exercer uniquement des activités sécuritaires (loi du 12 juillet 83). C’est à la fois une activité à part entière et complé-mentaire de nos métiers de sé-curité » déclare Michel Mathieu.

cession

Gunnebo vend ses activités « Perimeter Protection »

Aujourd’hui 40% des entrepri-ses en France externalisent leur accueil. Un taux qui monte à 90% lorsque les structures comptent plus de 150 person-nes sur site. Ces données don-nent de réelles perspectives de développement sur un marché qui confirme une reprise en 2011 après avoir résisté à la crise économique. « Ma prio-rité est de reprendre des parts de marché en donnant à notre activité Accueil - qui me sera di-rectement rattachée - une totale indépendance et une nouvelle dynamique commerciale. L’ob-jectif est maintenant de pro-poser à nos clients un service d’excellence et une offre diffé-renciante. C’est le défi que Marc Goetz et ses équipes devront re-lever dans les années à venir » conclut Michel Mathieu.

Le groupe de sécurité Gunnebo vient de signer un accord avec le fonds Procuritas Capital In-vestors IV pour lui céder sa di-vision «Perimeter Protection».Cette division a pour activité principale la fabrication et la commercialisation de solu-tions et produits de haute sécu-rité en clôtures et portails des-tinés aux marchés allemands, français, suédois, norvégiens, danois et finlandais, de même qu’à un certain nombre de marchés d’exportation. Elle emploie 400 collaborateurs et représente un chiffre d’affaires annuel net d’environ 70 mil-lions d’euros.Gunnebo restera cependant actionnaire minoritaire et participera à certains finance-ments. « La cession de la divi-sion «Perimeter Protection» est cohérente avec notre stratégie consistant à reconcentrer les activités du Groupe autour des Business Areas Security & Cash Handling, Entrance Control,

Instantanés

détection

Sorhea vise loin avec le laser de Seris

Le leader français de la pro-tection périmétrique a an-noncé avoir repris l’activité de lasers télémétriques de Seris, de façon à compléter son offre de produits basés sur le concept de détection précoce d’un intrus avant qu’il ne pénètre dans le bâ-timent protégé.

nomination

Securitas France désigne le nouveau directeur général de sa filiale Accueil, Marc GoetzSecuritas France décide de relancer son activité Accueil en nommant Marc Goetz, professionnel de l’hôtellerie, directeur général de Securitas Accueil au 1er septembre 2011.

Secure Storage et Services, a déclaré le président et CEO de Gunnebo, Per Borgvall. Avec Procuritas Capital Investors IV, la division Perimeter Protec-tion disposera d’un propriétai-re solide et décidé à soutenir son développement en accord avec ses propres objectifs. »La vente sera effective au troi-sième trimestre 2011.

Le Groupe Seris, qui s’est forte-ment développé ces dernières années en tant que prestataire de services européen propo-sant des solutions globales de sécurité-sûreté, a modifié sa stratégie et décidé de céder cette activité à Sorhea. De son côté, Seris Technologies pour-suit le développement de son activité de conception et d’ins-tallation de systèmes de sécu-rité multi-technologies. Dans le cadre de cette reprise, Sorhea s’engage à garantir une conti-nuité de service et à se subs-tituer à Seris pour assurer les garanties matérielles en cours, le cas échéant.

Selon Yves Monneret, président de Sorhea, cette acquisition s’inscrit dans la stratégie de Sorhea d’innovation constante et de croissance externe ; la société rassemblant des tech-nologies électroniques com-plémentaires pour apporter une offre complète : barrières infrarouge, câble de détection de chocs sur clôture et sur bardage, détecteurs double-technologie, barrières hyper-fréquence, clôtures détectrices, analyse vidéo et maintenant laser télémétrique.

Page 7: Sécurité Privée #17

7Sécurité Privée

hypervision

Axone : les nouveaux neurones de la sécuritéL’activité de la nouvelle société Axone est centrée autour des applications en Europe et en Afrique d’un hyperviseur situationnel 3D développé en collaboration avec la société canadienne Feeling Software, qui possè-de un important savoir-faire en simulation 3D. Naoufal El Ouali (ex-Novadis) en est le président et actionnaire majoritaire aux côtés de Novadis.

Cet hyperviseur de sécu-rité électronique intègre la vidéosurveillance, le contrôle d’accès, les informations de dé-tection incendie, la RFID active, les données GPS et de SIG, et comprend des fonctionnalités de gestion prévisionnelle des risques et de situation mana-gement. Le logiciel permet d’afficher les images et les données pertinentes d’un point d’intérêt par simple clic sur ce point dans un plan, et d’’inclure les vidéos directement dans les vues 3D des espaces protégés. Il est orienté vers les besoins des infrastructures militaires, des aéroports, des villes, des universités et des applications possédant des besoins comple-xes en sécurité.

Axone prend un bon début avec la mise en place d’une plate-forme expérimentale dans une gare importante des trans-ports parisiens, qui sera complète-ment modélisée en 3D.

Evitech, en partenariat avec la société Telem du groupe Onet Sécurité, est en train de finaliser le déploiement de la protection d’un très gros chantier avec pas moins de 110 caméras thermi-ques couplées avec la solution Jaguar d’Evitech, pour la protec-tion périmétrique par analyse vi-déo intelligente d’un site français de production d’énergie isolé et vallonné, avec une périmétrie de plus de 5 km.

Sur ce site la solution d’Evitech assure l’intégralité de la sur-veillance anti-intrusion, en com-plément de la clôture grillagée. Sur événement les alarmes sont remontées à l’opérateur de té-lésurveillance qui en retour se connecte à Jaguar pour visuali-ser les images live ou enregistrées sur alarme. L’analyse intelligente permet de n’enregistrer que les

évènements pertinents, ce qui facilite le travail des agents de télésurveillance. Le système Ja-guar est équipé d’un serveur web auquel se connectent les té-lésurveilleurs via un client léger dans un navigateur web.

Cette commande a permis à Evitech de réaliser un trimestre exceptionnel.

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110 caméras pour Evitech

acquisition

Safran acquiert L-1 et devient n°1

Safran, la maison mère des sociétés Morpho et Morpho-Trak spécialisées dans la bio-métrie, a finalisé l’acquisition de leur concurrent L-1 Iden-tity Solutions, comprenant toutes les divisions de L-1 : biométrie, accès d’entrepri-se, identification sécurisée et services d’enregistrement.

La transaction s’est montée à 1,09 milliards de dollars, L-1 réalisant un chiffre d’affaires de plus de 450 millions de dollars

en 2010. Safran devient ainsi le leader mondial des solutions d’identité biométriques.

Dans le portefeuille de L-1, so-ciété d’à peine cinq ans, figurent les gammes de sociétés acqui-ses par L-1 en 2008 lors d’une importante phase de croissance externe : Digimarc, devenue la division d’identification sécuri-sée, et Bioscrypt, devenue la divi-sion d’accès d’entreprise, dont la gamme comprend notamment les excellents systèmes 3D Fast-

Pass de contrôle d’accès par reconnaissance faciale en 3D. Les gammes des deux sociétés seront préservées et enrichies, grâce aux complémentarités existantes, et offertes ensemble dans de nouveaux packages. Le support client sera renforcé, grâce à la base installée globale-ment plus importante.

Les entités de L-1 seront inté-grées sous le nom MorphoTrust aux côtés de Morpho et Morpho-Track dans le monde entier, à l’exception des US où certaines entités en relation avec le gou-vernement opèrent dorénavant dans le cadre juridique d’un proxy. Robert Eckel, auparavant Président de la division d’iden-tification sécurisée de L-1 et ex-Président de l’activité systèmes d’identification de Digimarc, a été nommé à la tête de Morpho-Trust USA.

contrôLe d’accés

Castel chez les bretonsCastel, acteur français histo-rique du contrôle d’accès et de l’interphonie de sécurité, s’implante en Grande-Bretagne avec la création de sa nouvelle filiale Castel Communication & Security UK Ltd. Filiale depuis 2010 de FDI Matelec, mem-bre du groupe Urmet, Castel poursuit sa croissance en se développant à l’export, et a également renforcé son équipe export basée en France. La nouvelle filiale britannique est dirigée par Stuart Hibberd, qui dispose d’une longue expérien-ce sur le marché britannique de l’interphonie profession-nelle, assisté d’une personne au service technique. CASTEL UK bénéficie également de tout le support technique et commer-cial de CASTEL France.

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{ septembre / novembre 20118 Sécurité Privée

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Instantanés

LégisLation

Beau temps pour le brouillard dans les ERPLa Commission Centrale de Sé-curité du ministère de l’Intérieur a autorisé dans son avis du 7 avril dernier la mise en place de générateurs de brouillard opacifiant dans les établisse-ments recevant du public, selon certaines modalités.

Les systèmes utilisés doivent être conformes à la norme NF EN 50131-8 de mai 2009 relative aux « Systèmes d’alarme - Systèmes d’alarme contre l’intrusion et les hold-up - Partie 8 : Systèmes/dispositifs générateurs de fu-mée ». Ils peuvent être implantés et utilisés sans restriction dans les ERP de la 5ème catégorie ainsi que dans les réserves, ou zones inaccessibles au public des ERP du 1er groupe, isolées par des parois verticales et des portes fermées. Dans tous les autres cas, les systèmes peuvent être installés sous réserve d’être désactivés pendant la présence du public. Cette évolution de la position de la CCS fait suite à un souhait des buralistes d’inclure ces matériels dans le périmètre de l’aide fi-nancière à la sécurité des débits de tabac prévue par le décret n° 2006-742 du 27 juin 2006, et à la prise en compte de la récente norme NF EN 50131-8, enca-drant notamment l’innocuité du brouillard généré, et garantit en France par l’attestation de conformité CNPP Approval. Pour en savoir plus : www.cnpp.com/fr/Evaluer/CNPP-Approval

biométrie

MorphoAccess® VP, premier terminal de contrôle d’accès biométrique mul-timodal à obtenir une autorisation de la CNILLa CNIL (Commission Na-tionale de l’Informatique et des Libertés) vient d’auto-riser pour la première fois en France l’utilisation du premier terminal biométri-que multimodal, MorphoAc-cess® VP, pour contrôler l’accès à une entreprise.

MorphoAccess® VP est le premier dispositif au monde à allier la reconnaissance des empreintes digitales et du réseau veineux des doigts. La CNIL a estimé que les mesures de sécurité proposées par le dispositif permettaient de réduire considérablement le risque d’usurpation d’identité et de détournement de finalité. Morpho a conçu le produit selon le principe de « Privacy by Design » en col-laboration avec le service d’expertise de la CNIL, afin de respecter les exigences en matière de sécurité et de protection des données. L’autorisation a été accor-dée pour une utilisation en mode « identification », où les données biométriques sont conservées dans le terminal.Morpho a reçu le « Security Innovation Award » au salon Security Essen 2010 pour cette technologie multimo-dale avancée.Consultez le site Internet de la CNIL pour obtenir plus d’informations, www.cnil.fr.

eauX troubLées

La piraterie maritime se renforce

Selon le nouveau rapport du Bureau maritime inter-national (BMI), les attaques contre les navires se sont intensifiées au premier semestre 2011.

Le BMI recense 266 incidents, soit 196 de plus que l’année dernière pour la même pé-riode. Les eaux somaliennes détiennent encore le record des attaques avec 60 % des cas, en l’occurrence 163 contre 100 en 2010. 20 navires et 420 mem-bres d’équipages sont détenus par les pirates somaliens.361 marins ont été capturés cette année, 13 étant gardés en otage. Le BMI souligne que le niveau de violence des agres-sions augmente et que les pira-tes n’hésitent plus à agir en cas de météo dangereuse comme pendant la mousson. En revan-che, le nombre de détourne-ments diminue, passant de 27 à 21, une conséquence du dé-ploiement de plus en plus im-portant des marines de guerre

de différents pays. A travers le monde, le bilan est élevé, 495 marins otages, sept tués, trente-neuf blessés.99 navires abordés, 76 incen-diés mais 62 attaques repous-séesLes assauts très dangereux, notamment avec des lance-ro-quettes sont aussi en augmen-tation. Pour les côtes africaines, notamment le Bénin, 12 atta-ques ont été organisées contre aucune en 2010. 50autres incidents sont à déplo-rer en Asie du Sud-Est et une dizaine en Amérique latine.Malgré les efforts déployés par la communauté internationale, la piraterie est toujours un danger qui nécessite la mise en oeoeuvre de mesures de sé-curité effectives sur les navires afifin d’éviter le pire pour les personnes et les biens.

Source : GEOS

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9Sécurité Privée

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{ septembre / novembre 201110 Sécurité Privée

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Facts & FiguresInstantanés

197 000C’est le nombre de sapeurs pom-piers volontaires (sur le 250 000 que compte la France). 197 000 sapeurs pompiers qui depuis le 21 juillet dernier ont enfin acquis un nouveau statut juridique.

Cette nouvelle loi précise ainsi que l’activité « repose sur le vo-lontariat et le bénévolat» et « n’est pas exercée à titre professionnel, mais dans des conditions qui lui sont propres». Et ajoute que les pompiers volontaires ne touche-ront dorénavant plus de « vaca-tions », mais des « indemnités ».

Créée pour faciliter l’engage-ment des pompiers volontaires et pour les protéger davantage sur le plan social et pénal, le danger n’est pour autant pas complètement écarté. En effet, un directive européenne actuel-lement en discution menace encore le système français du volontariat. Cette directive envisage d’assimiler l’activité des pompiers volontaires à du travail avec encadrement du temps d’activité, versement d’un salaire, cotisations et CSG.

Alors que 80% des pompiers français sont volontaires, cette directive pourrait avoir des conséquences lourdes sur l’orga-nisation des secours en France.A suivre ...

‘‘« Alliance Police Nationale ne cesse de ré-clamer, comme aujourd’hui bon nombre de parlementaires de la majorité présidentielle et de professionnels de la sécurité, l’arrêt de la RGPP, actuellement en vigueur au minis-tère de l’Intérieur. Chacun imagine sans peine la portée d’une décision visant à lancer, dès 2012, une nouvelle phase de réduction des effectifs policiers. Une telle initiative ne man-querait pas de mettre en difficulté le minis-tère de l’Intérieur, au moment où l’action de celui-ci deviendra un sujet majeur du débat présidentiel.Il est clair qu’à ce jour, policiers et gendar-mes, engagés quotidiennement sur la voie publique, assurent sans faille leur mission de protection des personnes et des biens. Ceux-ci restent mobilisés, malgré une réforme de la garde-à-vue inadaptée qui complique considé-rablement leur travail, une certaine pression hiérarchique de plus en plus pesante qui pro-voque chez eux un stress certain, et des mis-sions indues encore trop nombreuses. Une poursuite de cette révision générale serait catastrophique, en terme d’image offerte à la population, et insupportable pour tous ceux qui subissent, dans leur service d’affectation, la rigueur de ces décisions. Les policiers peu-vent comprendre l’effort exigé, car ils sont aussi des citoyens éclairés, mais ils ne pour-ront accepter de voir cette situation perdurer sans se décourager.S’ils baissent les bras, c’est le service public de sécurité qui sera mis à mal. Et l’État sera alors affaibli… et justement critiqué ! »

Jean-Claude Delage, secrétaire général d’Alliance Police Nationale.

C’est dit ! cniL

Des établissements scolaires sont mis en demeure de modifier leurs dispositifs de vidéo-surveillance jugés excessifsPlusieurs établissements scolai-res ont été mis en demeure par le Président de la CNIL de modi-fier leurs dispositifs de vidéosur-veillance. Lors de contrôles, la CNIL a constaté que ces dispositifs filmaient en permanence des « lieux de vie ». Les élèves et les personnels de l’établissement étaient ainsi placés sous une surveillance permanente. Certains établissements scolaires utilisent maintenant depuis de nombreuses années la vidéo-protection afin de renforcer la sécurité de leurs abords. Ces dispositifs, parce qu’ils filment la voie publique, doivent être autorisés par le préfet.

Depuis quelques mois, la CNIL reçoit un nombre croissant de plaintes d’associations, de parents d’élèves ou d’ensei-gnants concernant l’installation de caméras au sein même d’établissements scolaires et non plus seulement sur la voie publique. La CNIL a effectué des contrôles auprès de certains des établissements mis en cause afin d’apprécier la régularité de ces dispositifs.

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11Sécurité Privée

TOWER®-20AM Le détecteur à miroir extérieur sans � l avec anti-masquage

TOWER®-20AM possède diff érentes technologies novatrices pour relever des défi s très exigeants. La technologie révolutionnaire Octa-PIRTM qui utilise huit senseurs PIR, chacun agissant comme un détecteur à quadrature, lui permet de déterminer précisément et de façon fi able si une alarme est justifi ée ou non. Un boitier solide et une protection anti-masquage brevetée fournissent une résistance exceptionnelle élevée au vandalisme et au masquage. Le détecteur extérieur sans fi l TOWER®-20AM fonctionne en combinaison avec le système de sécurité domestique de pointe PowerMax® de Visonic afi n de fournir une solution complète de protection.

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{ septembre / novembre 201112 Sécurité Privée

Facts & FiguresInstantanéséLection

Philippe Frasier est élu président national de l’ADMS, Association nationale Des Métiers de la Sécurité

Philippe Frasier, 53 ans, débute sa vie active à 16 ans en tant qu’électricien. A 20 ans, il intègre le monde de la sécurité en qua-lité de technicien en alarme. Il crée sa première société d’alar-me à 24 ans. A 36 ans, il fonde une nouvelle société, AFG, dont il est toujours le dirigeant. Philippe Frasier est un homme d’engagement. A la fonction de Président de l’ADMS depuis juin dernier, s’ajoutent d’autres mandats. Administrateur à la Fé-dération Française du Bâtiment (FFB) et à la CGPME Oise, il est également Vice-président de la Chambre de Métiers et de l’ar-tisanat (CMA) de l’Oise.

La société AFG est spécialisée dans les alarmes et les automa-tismes. AFG est basée dans l’Oise à Verberie et dans le Val de Mar-ne à Vitry sur Seine. Aujourd’hui, AFG compte 20 collaborateurs, plusieurs milliers de clients sur les deux sites et réalise un chif-fre d’affaire de 1.5M€.

L’Association nationale Des Métiers de la Sécurité (ADMS) représente les entreprises de l’ensemble des métiers de la sécurité. Elle a pour mission d’apporter conseil et assistance à ses membres en suscitant une synergie interprofessionnelle des métiers de la sécurité dans le cadre de la législation en vi-gueur, notamment en matière de protection des biens et des personnes.

L’objet de cette association est de favoriser les échanges d’in-formations entre pro fess ionnels de la sécurité et les organismes publics et privés, en vue de pro-mouvoir la connaissance et la définition des différentes pres-tations, d’améliorer leurs quali-tés en fonction de l’évolution et de l’avancée des technologies nouvelles.

« Je crois profondément au ras-semblement et aux échanges entre hommes et femmes de même profession. L’ADMS m’a beaucoup apporté dans mes missions de dirigeant d’entre-prise. Aujourd’hui, en prenant la Présidence de l’association à la suite de Michel Malabre, je m’engage à écouter chacun des membres, prendre le temps d’étudier chaque requête, conti-nuer à travailler à la reconnais-sance de nos métiers de la sécu-rité avec les autorités, et cela, au plus haut niveau. Je porterai plus particulièrement mes efforts sur la lutte contre le travail illégal. Je souhaite également développer la notoriété de notre associa-tion pour faire reconnaître les professions de la sécurité. Pour cela, il faut être représentatif et je souhaite donc développer le nombre d’adhérents » déclare Philippe Frasier.

Philippe Frasier, dirigeant de l’entreprise AFG spécialisée dans les alarmes et les automatismes, vient d’être élu par ses pairs président de l’Association nationale Des Métiers de la Sécurité (ADMS). L’ADMS regroupe les entreprises de tous les métiers de la sécurité. Au programme de ce nouveau mandat : lutter contre le travail illégal et faire reconnaître les professions de la sécurité.

En route vers le PV électronique…par note de service, datée du 9 août 2011, La dcsp annonce La généraLisation du procès-verbaL éLectronique (pve) d’ici fin juin 2012.cette mise en pLace s’effectuera à L’issue de deuX phases d’eXpérimentation qui se sont dérouLées en mars et août 2011.Le pve traitera, à terme, toutes Les contraventions des quatre premières cLasses soumises à La procédure de L’amende forfaitaire, voire ceLLes de 5e cLasse.

3/4Sur 4 entreprises victimes d’un incendie, près de 3 ne reprennent pas leur activité.

nouveL acteur

TRAKKA s’implante en FranceTRAKA, leader mondial de solu-tions innovantes pour la gestion des clefs et des ressources maté-rielles, a décidé de développer sa marque en France. En effet, A7 PROTECTION deviendra TRAKA dès septembre. À suivre…

nomination

Gérard PARDINI est nommé directeur adjoint de l’INHESJPar décret du Président de la République en date du 1er septembre 2011, Gérard PAR-DINI, sous-préfet hors classe, est nommé directeur adjoint à l’Ins-titut national des hautes études de la sécurité et de la justice à compter du 1er septembre 2011. Il était jusqu’à présent chef du département « Risques et Crises » de l’INHESJ.

Page 13: Sécurité Privée #17

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Page 15: Sécurité Privée #17

15Sécurité Privée

AnalyseInstantanés

Une vision économique actualisée de la sécurité privée

repères

Quelques rappels macroécono-miques sont nécessaires pour ap-précier les enjeux auxquels nous devons faire face aujourd’hui. Le secteur de la Securite Privée tel qu’il est défini par l’INSEE recou-vre des activités de services aux entreprises. C’est-à-dire « la mise à disposition d’une capacité techni-que ou intellectuelle. A la différence d’une activité industrielle, elle ne peut pas être décrite par les seules caractéristiques d’un bien tangible acquis par le client » 1.La prise en compte effective du secteur des services par le minis-tère de l’économie et des Finan-ces (MINEFI) n’est institutionna-lisée que depuis août 2009. C’est en effet seulement à cette date

qu’a été fondée la Commission Permanente de Concertation des Services (CPCS), pendant très tardif de la Commission Per-manente de Concertation de l’Industrie (CPCI), en place, elle, depuis quinze ans. Notons que la création de cette commission est le résultat d’un travail de lobbying acharné du Groupement Pour les Services (GPS) au sein du MEDEF, GPS dont l’USP est adhérente et contributrice active depuis sa création.

La place et la reconnaissance des services par les pouvoirs pu-blics est encore faible si l’on tient compte du fait qu’en 2010, le secteur représente 79,5% du Pro-

duit National Brut (PNB) français (18,5% et 2% pour l’industrie et l’agriculture respectivement) 2.

Les chiffres de L’insee comme référencesNous avons pris le parti de nous appuyer sur les chiffres de l’INSEE. Outre le fait que ce sont les seuls disponibles pour le moment au niveau macroéconomique, ils ont le mérite d’être traçables et crédi-bles lors de nos échanges avec les représentants de Bercy.Ces chiffres sont d’ailleurs globa-lement cohérents, si l’on n’oublie pas de prendre en compte quel-ques réalités de notre secteur.

La base Alice de l’INSEE donne

pour notre secteur (code NAF 80.10Z) un chiffre d’affaires de 5,8 milliards d’euros pour 6 142 sociétés faisant travailler 124 879 salariés. On a par le passé argumenté que le nombre de sociétés ne tenait pas nécessairement compte de l’arrêt de l’activité économique d’entreprises, leurs responsables ne prenant pas toujours le temps de les liquider. C’est peut être le cas, mais le chiffre d’affaires géné-rant de l’impôt et le nombre de salariés déclarés à l’URSSAF sont eux peu susceptibles de sures-timation. Le nombre de salariés (124 879) est assez proche de ce-lui disponible auprès de l’AG2R (119 360 salariés), organisme

L’un des signes de maturité d’un marché est la qualité de l’informa-tion économique le concernant. Sur ce critère, force est de consta-ter que nous sommes probablement encore très immatures ! Manque

d’intérêt des pouvoirs publics, manque de qualité de beaucoup d’analyses et classements réalisés à ce jour, peu d’intérêt de notre

part, données non challengées de la part des clients, sont autant de facteurs qui expliquent cette situation. Ce ne sont malheureuse-

ment pas les seuls. Le manque de cohérence entre les définitions et périmètres juridiques et économiques mis en place par les servi-

ces de l’Etat rendent la lecture difficile.

par nicoLas Le sauX

Page 16: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201116 Sécurité Privée

de prévoyance quasi unique du secteur. Sur la base d’un chiffre d’affaires hors taxes moyen par salarié de 33 000 euros, on arrive à un chiffre d’affaires total du sec-teur de 4,3 milliards. L’écart de 30% avec le CA INSEE s’explique, à mon sens, par à la fois la sous-traitance externe et les refactura-tions internes entre sociétés d’un même groupe (la sous-traitance interne, en place pour cantonner des acquisitions et minimiser jusqu’à récemment encore l’im-pact de la taxe professionnelle).

La prise en compte tardive des services retarde d’autant l’accep-tation de réalités très diverses au sein de ce secteur. Y cohabitent à la fois le secteur financier et ceux de la propreté et de la sécurité, des activités qui se situent aux antipodes les unes des autres en termes de marge et de résultat.

Les services représentent 47 % de la valeur ajoutée (PIB) de la nation et sont avec 8,6 millions d’emplois le premier employeur en France et le premier financeur de la protection sociale 3. Sur les vingt dernières années, les en-treprises de service ont en outre créé neuf emplois sur dix (2,3 millions d’emplois) alors que sur la même période l’agriculture et l’industrie combinée en perdait près de 1,7 million.

Il est intéressant de prendre la mesure des services en France car cela permet de relativiser le profil du secteur de la sécurité privée. Au 31 décembre 2009, les services comprenaient 1,23 mil-lion d’entreprises, dont seulement 84 grandes entreprises, 1400 ETI, 38 000 PME et 1,2 million de TPE. Une répartition finalement assez similaire à celle de notre secteur comme l’illustre le graphique 1,

même si la sécurité privée comp-te proportionnellement plus de grandes entreprises et d’ETI et moins de PME 4. Cette comparai-son souligne que notre secteur n’est pas si différent de celui des services en général.

La sécurité privée : un safimo par eXceLLenceEn ce qui nous concerne, ce n’est qu’au cours de l’an dernier que les SAFIMO sont réellement ap-parus sur l’écran radar des pou-voirs publics.

Si vous dirigez une société de sé-curité privée vous appartenez au SAFIMO. L’acronyme, qui signifie «secteurs à forte intensité de main d’œuvre opérationnelle», n’est pas seulement un euphémisme pour désigner des entreprises of-frant des emplois peu qualifiés et à faible valeur ajoutée. Les SAFI-MO regroupent des secteurs tels que la propreté, la sécurité privée, l’intérim, les services aux particu-

liers, la restauration collective et l’hôtellerie.Les SAFIMO sont un acteur de poids en termes d’activités et d’emplois en France. Ils font tra-vailler plus de 1,7 million de sa-lariés dans plus de 248 000 entre-prises 5. Soit 20% des salariés des services et 15% des employeurs.Ceux-ci comptabilisent un chif-fre d’affaires global d’environ 317,5 milliards d’euros, réalisent plus de 76,5 milliards d’euros de valeur ajoutée, et dégagent un EBE de 16 milliards d’euros 6. Ces chiffres attestent que les SAFIMO contribuent positivement à la création de la valeur (riches-se/croissance) et qu’ils sont de « grands » pourvoyeurs d’em-plois en France.

un groupe de travaiL consacré auX safimoEn avril dernier, la Commission Economie du MEDEF et le GPS ont lancé un groupe de travail sur les problématiques des SAFI-

MO, les deux organisations étant particulièrement conscientes des difficultés économiques de ces secteurs. Une situation qui n’a fait que se dégrader pendant l’été, avec une pression des pouvoirs publics sur le coût pour la collec-tivité des mécanismes d’allège-ments Fillon et autres.D’après une analyse récente, environ 70 sociétés totalisent 2,8 milliards de chiffre d’affaires en 2009 pour un effectif total de 75 000 salariés et un résultat net moyen de 1,5% 7. La plus petite de ces 70 sociétés a un effectif de 90 agents. Si l’on rapproche ces données, toutes vérifiées indi-viduellement auprès des greffes des tribunaux de commerce, de celles de l’INSEE, cela veut dire que moins d’une centaine de sociétés représenteraient près de 70% du secteur 8.Au sein des SAFIMO, la sécurité privée (code NAF 80.10Z) pré-sente des caractéristiques simi-laires à l’ensemble avec une ten-

Segmentation Sociétés de Sécurité Privée vs. Total Sociétés de Services

TPE

PME

ETI

GE

Sécurité Privée

98,4 %

0,81 %

0,73 %

0,03 %

Total Services

96,8 %

3,07 %

0,11 %

0,01 %Sources : GPS, Atao Consulting

Page 17: Sécurité Privée #17

17Sécurité Privée

{dance à tendre vers les extrêmes. Ainsi le travail mené par les fédé-rations professionnelles des SA-FIMO adhérentes du GPS ou du MEDEF montre que ceux-ci sont souvent vecteurs d’intégration et d’insertion avec des marges faibles. De même que les autres secteurs de service SAFIMO (pro-preté, restauration, services à la personne, intérim, hôtellerie, etc.), la sécurité privée a une longue histoire d’intégration et d’inser-tion. Nous sommes un secteur point d’entrée dans le marché du travail, un lieu d’apprentissage et de formation, parfois un tremplin pour d’autres horizons, mais aussi des métiers de carrière pour une vie professionnelle stable. Ainsi, à l’instar des autres secteurs SA-FIMO, nous contribuons à main-tenir certains équilibres sociaux et sociétaux (escalier social, alter-native au travail au noir, école de la seconde chance, etc.). Il n’est pas rare dans certaines sociétés de trouver un pourcentage im-portant de personnels titulaires de formations supérieures, mais dans l’incapacité de trouver des emplois permanents ailleurs que dans notre secteur.

une réaLité économique inquiétanteSi le modèle économique des SAFIMO a fait ses preuves, ses marges restent faibles. La sécu-rité privée, avec 3%, enregistre le plus faible taux par rapport à une moyenne de 16,8% pour l’ensem-ble des SAFIMO 9.Nous sommes aussi le secteur dont le poids de frais de personnel par rapport au résultat est le plus important : 93,67% (par rapport à un ratio global moyen de 76,58%).La réalité économique des SA-FIMO, et plus encore celle de la sécurité privée, est que le sys-tème des allègements représente

la perfusion sans laquelle une grande partie des entreprises déposeraient le bilan et près de 200 000 emplois seraient détruits. Le secteur de la sécurité perdrait 30 000 emplois avec de plus 10 000 emplois nouveaux non créés et le développement massif du travail au noir, déjà endémique, avec les surcoûts associés pour l’état. Et ce, alors même que notre secteur contribue pour 1,1 mil-liard d’euros annuel en matière de charges sociales, patronales et salariales 11. Comme le souligne l’analyse du comité SAFIMO GPS - MEDEF «les SAFIMO sont réputés être ma-joritairement non délocalisables et implantés sur tout le territoire France». Ceci explique en partie le manque d’intérêt que leur por-te les pouvoirs publics. La réalité est malheureusement toute autre. La première délocalisation des SAFIMO est le travail au noir, une situation particulièrement pré-gnante pour notre secteur. Lors-que le coût du travail augmente dans nos secteurs, tout le monde est affecté ce qui implique une absence de transfert par exemple de la propreté vers la sécurité ou vice versa. La demande du client n’ayant, elle, pas changé en géné-ral, c’est vers le travail illégal (par-fois par l’intermédiaire de sous traitance en cascade) que se dé-place la main d’œuvre que nous ne pouvons plus employer. C’est un phénomène que connaît bien la direction du travail. Ce n’est pas un hasard si les Français citent la réduction du coût de l’emploi pour les services réali-sés au domicile comme étant la mesure, juste après les contrôles, la plus efficace pour lutter contre le « travail au noir » 12. De la même manière, la baisse de la TVA dans le secteur du bâtiment montre l’impact positif d’une baisse des

coûts sur la réduction du travail illégal.Comme le soulignait lors d’une réunion de la CPCS Lawrence Canu, ancien président de l’UFISS et ancien membre du Comité Exécutif du MEDEF, tendre sa sé-bille en direction du législateur ou de Bercy pour demander des aides n’est pas le mode de fonc-tionnement recherché par un chef d’entreprise. Il existe cepen-dant un consensus sur l’effica-cité des allègements de charges sur les bas salaires en termes de politique de l’emploi. Selon l’économiste Patrick Artus, « les allègements de charges sur les bas salaires ont sauvé au moins 400 000 emplois, peut-être plus. Il ne faut donc pas accroître le coût du travail peu qualifié ».La réalité c’est que plus que de maintenir des allègements au tra-vers de véritables «usines à gaz» dont la gestion elle-même génère des surcoûts, c’est vers une vérita-ble réduction du coût du travail qu’il faut s’orienter. L’alternative sera sinon une disparition d’em-plois légaux et le développement encore plus massif d’un travail au noir que le CNAPS doit déjà parti-ciper à juguler.

1 Rapport 2010 CPCS page 27, Les services en France - INSEE Références, édition 20082 CIA World Factbook 20113 Source : GPS, Comptes Nationaux 2010 – base 2000 - INSEE4 GE > 4 999 salariés, ETI de 250 à 4999 salariés, PME de 20 à 250 salariés, TPE < 20 salariés, définition INSEE5 Hors secteur du bâtiment6 INSEE données disponibles 2008, GPS, MEDEF7 Analyse Atao Consulting «Sécurité Privée et Rentabilité» 20108 Si l’on ne prend pas en compte l’hypothèse de double comptage lié à la sous -traitance et aux intercos, elles représenteraient la moitié du secteur, pour 0,1% du nombre de sociétés.9 Taux de marge INSEE10 En particulier tous ceux destinés à la reconversion des adjoints de police/gendar-merie, etc., qui resteront au chômage et à la charge de leurs institutions d’origine11 Source: INSEE, base Alice12 GPS- MEDEF Comité SAFIMO, TNS-Sofres, Baromètre des services à la person-ne (Vague 3), Le travail non déclaré en France, 2008.

NIcolas Le Sauxest administrateur de l’USP, membre de la Commis-sion des affaires économiques et financières du MEDEF et pilote le groupe de travail «Coût du travail des SAFIMO» mis en place par le MEDEF et le GPS.

Page 18: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201118 Sécurité Privée

à +75°C, quand il fonctionne avec des disques SSD. Le MxN-VR-IA8 enregistre sur 2 disques 2,5» internes les flux de jusqu’à 8 caméras IP en temps réel, en continu, sur programmation ou sur évènement. Il est pourvu d’une interface Modbus/TCP pour les systèmes SCADA et de 2 ports série pour périphériques externes.

Cossilys 21 a conçu sa solution Icare Parc pour les entreprises à succursales multiples comme les franchises, les multi-conces-sionnaires ou les chaînes de fast-food, pour qui une gestion centralisée de tous les sites est souvent indispensable. Fruit de l’expérience en milieu bancaire de Cossilys 21, Icare Parc fournit une visualisation multi-site et un rapatriement programmé de séquences vidéo, une gestion et une centralisation en temps réel des défauts techniques d’un parc d’enregistreurs Icare, une supervision des mises à jour Windows, Icare et de l’antivirus, une distribution de configura-tion type et un paramétrage des sites distants.

InnovationsInstantanés

Pelco a annoncé sa nouvelle technologie d’imagerie Sure-Vision, qui conjugue une plage dynamique large, des capacités de fonctionnement en basses lu-mières et une réduction des arte-facts. Les caméras IP Mégapixel Surevision gèrent la lumière presque comme l’œil humain, s’ajustant automatiquement aux conditions pour fournir un haut niveau de détails et la meilleure image possible, même dans des conditions d’éclairage difficiles. L’idée est de ne plus raisonner en nombre de mégapixels mais en termes de vraie qualité image, surtout dans les cas difficiles où une scène comporte simul-tanément certains éléments clairs, certains dans les ombres, et d’autres intensément éclairés. La technologie SureVision est disponible dans les gammes de caméras Sarix IX et de mini dô-mes Sarix IM.

Le nouvel enregistreur Moxa MxNVR-IA8 présenté par ADM21 est un enregistreur pour réseaux industriels spécialement conçu pour les environnements diffici-les. Installable en rack 19», il est protégé contre les perturbations électromagnétiques importantes et les surtensions. Conçu sans ventilateur ni radiateur, il dispose quand même d’une plage de température étendue de -40°C

Focus sur les nouveautés les plus marquantes

Parmi les nouveautés de ce trimestre, une nouvelle technologie d’imagerie, plusieurs caméras et enregistreurs toujours plus

perfectionnés, et surtout des annonces importantes en imagerie thermique.

Les nouveautés du trimestreVoir également l’article sur les nouveautés adaptées à la vidéoprotection urbaine en page 54, qui présente des produits particulièrement adaptés à la VPU, et non exclusive-ment à celle-ci.)

par MiChel eynaud, journaListe spéciaLisé

Vidéo : nouvelles caméras

Samsung a lancé plusieurs nou-velles caméras, dont en particu-lier la nouvelle caméra réseau extérieure SNO-5080R en HD 720p et 1,3 Mp, proposée en tout-en-un dans un caisson entière-ment étanche d’indice de pro-tection IP66 avec pare-soleil et support, et qui intègre un objectif varifocal ainsi que des Leds infra-rouges. Basée autour du DSP Wi-seNet1, la SNO-5080R dispose de fonctionnalités d’analyse vidéo intelligente et d’amélioration de la qualité image.

Le nouveau dôme PTZ réseau intérieur SNP-5200, également basé sur le DSP WiseNet1 pos-sède les mêmes caractéristiques et est équipé d’un zoom 20x. Par ailleurs un ensemble de 10 nou-veaux dômes PTZ analogiques a été présenté, construits autour des DSP W-5 et SV-5 et équipés de zooms 27x, 33x ou 37x.

Chez March Networks, le nouveau dôme intérieur VideoSphere Me-gaPX WDR MiniDome fonctionne dans les conditions d’éclairage difficiles, comme un important contre-jour, sans compromis sur la résolution en Full HD 1080p, grâce à une large plage dynami-que et à un balayage progressif à haute résolution.

Par ailleurs, ce mini dôme, qui fonctionne avec les logiciels Command ou VideoSphere VMS et les NVR hybrides de March Networks, supporte la fonction-nalité de Shadow Archiving qui donne un accès transparent aux données enregistrées sur le serveur d’enregistrement ou sur sa carte SD interne en cas de dé-faillance réseau, celles-ci étant copiées ensuite sur le serveur central.

Les nouvelles caméras AV1115 et AV1115 DN de Arecont Vision, sont des caméras IP compactes en 1,3

Page 19: Sécurité Privée #17

19Sécurité Privée

Mp, capables de fonctionner en balayage progressif en 1280x1024 à 42 ips et en Full HD 1080p à 32 ips, ce qui les rend bien adaptées à la surveillance des casinos, par exemple. Leur format de com-pression H.264 est totalement compatible avec le standard. Ces caméras ne consomment que 3 W, ce qui leur ouvre la voie vers de nombreuses applications où l’alimentation est limitée, par exemple en extérieur sur bat-terie. De nouveaux caissons à dôme D4F/D4S sont destinés à héberger les caméras Arecont de la série AVx115 équipées de l’objectif varifocal MPL3312.

Chez IQinVision, la nouvelle ver-sion des caméras extérieures IQeye Sentinel en HD et Méga-pixel est disponible en 1,3 Mp, 2 Mp, 3,6 Mp et 5 Mp, et intègre

un caisson IP66 tout temps, avec un choix de montages au pla-fond et en applique. Elles sont alimentées en PoE et permettent un réglage de mise au point à distance depuis un PC, pour un temps d’installation plus court.

ACTi a lancé d’intéressantes ca-méras prêtes à être installées

en extérieur. Les nouvelles KCM-5211E en 4 Mp avec zoom 18x, à l’instar des 5311E en 2Mp avec zoom 35x, intègrent un caisson de protection et des Leds infra-rouges, possèdent une plage dynamique supérieure et sont pourvues de fonctionnalités de réduction de bruit numérique avec un filtre 3D.

Vidéo : nouvelles caméras

N’importe quel train. Mais pas n’importe quelle caméra.

Les cameras réseau AXIS M31-R et les enregistreurs vidéo en réseau AXIS Q8108-R pour la surveillance embarquée.

Embarquez l’expert de la vidéosurveillance à bord. Axis dispose de caméras réseau et d’enregistreurs spécialement conçus pour les bus et les trains. Ils sont résistants aux vibrations, à la poussière, à l’humidité et équipés d’une alarme automatique anti-vandalisme.

Les caméras ont une forme extrêmement compacte, sans angles pointus, elles fournissent une très bonne qualité d’images et les capacités de flexibilité du réseau. Ainsi vous pouvez rapidement savoir ce qui s’est passé et obtenir des preuves claires. Il suffit juste de rejoindre Axis, le leader mondial de la vidéo sur IP. Avec Axis, gardez une longueur d’avance.Retrouvez-nous sur le salon APS 2011 : Du 20 au 22 Septembre, Hall 8 allée C stand 40www.axis.com/transportation

Honeywell a dévoilé trois nouvel-les caméras en HD 720p H.264 et vrai jour/nuit : la caméra en boîtier traditionnel HCD5MIHX, le mini-dôme d’intérieur HD3MDI-HX et le mini-dôme anti-vandale HD4MDIHX. Ces caméras présen-tent un faible bruit dans les ima-ges en faible luminosité, ce qui génère un signal plus léger.

Page 20: Sécurité Privée #17

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les objets à peine visibles, même en arrière-plan. La prise en main est également meilleure, ce qui joue surtout pour les grandes dis-tances de prise de vue. La BHS-X utilise un capteur en 320x240, et la BHS-XR un capteur de 640x480 pour une portée supérieure. El-les ont un poids juste inférieur à 1 kg, piles incluses, et possèdent un œilleton pare-lumière autour du viseur, de façon à rester à cou-vert dans l’obscurité totale.

Pelco a annoncé la disponibi-lité de ses nouvelles caméras thermiques IP hybrides Sarix TI à l’automne 2011. Construites

InnovationsInstantanés

Flir a annoncé la disponibilité prochaine de ses nouvelles ca-méras thermiques de poing BHS pour la sécurité et le maintien de l’ordre, qui sont binoculaires à la différence de la série HS mono-culaire. La technologie binocu-laire permet de mieux distinguer

Caméras thermiques : ça bougesur la plateforme Sarix, avec des fonctionnalités d’analyse intégrées, la gamme Sarix TI comprend des modèles fixes et PTZ, et se distingue par la facilité d’intégration en réseau et un choix de résolutions et d’objectifs. Pelco semble vouloir être particulièrement compétitif avec cette nouvelle gamme ther-mique, profitant de la baisse ac-tuelle des prix des composants thermiques.

Thermoteknix dispose désor-mais dans sa gamme MicroCam de caméras thermiques miniatu-res à microbolomètres de deux

Vidéo : nouveaux enregistreurs

Chez Aasset Security, les nou-veaux enregistreurs GVD de Grundig, disponibles en 8, 16 ou 32 voies, ont des caractéristiques qui permettent d’être conforme à la législation française, avec en particulier une traçabilité complète des actions pour les forces de l’ordre. Ils permettent de piloter à la souris jusqu’à 4 écrans, affichant par exemple les alarmes, la ou les mosaïques, et la poursuite. L’audio est enre-gistré de façon synchronisé. Les GDV disposent d’une interface simple et d’une grande richesse de paramétrage, en particulier pour les transmissions et la sé-curité. Ils peuvent être consultés par la plupart des navigateurs et smartphones du marché, iPhone, Blackberry, Android, sans logi-ciel dédié.

Chez TEB, la nouvelle version 5.20 de l’enregistreur numérique DigiPryn, pour 4 à 32 flux vidéo analogiques ou IP, intègre d’in-téressantes nouvelles fonction-nalités et est compatible avec l’accès à distance par iPhone ou iPad. La gestion de système de caisse (PoS), associe les don-nées transactionnelles à la vidéo pour contrôler les opérations de façon synchronisée. Cette nouvelle version est compatible avec les objectifs panomorphes de Immervision, et une fonction de tracking avancé permet d’as-socier la détection d’un incident dans le champ d’une caméra

nouveaux modèles en 640x480 pixels avec un pitch de 17 mi-crons, qui ne pèsent que 44 g et consomment moins de 1 W. Ils sont pourvus ou non d’un obturateur, le modèle en étant dépourvu étant complètement silencieux et fournissant une vi-sion ininterrompue.

fixe en grand angle au position-nement asservi d’un dôme Bulle Caméra de TEB et au suivi de l’incident.

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Page 21: Sécurité Privée #17

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Page 22: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201122 Sécurité Privée

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Salon mondial de la sécurité intérieure des Étatsdu 18 au 21 octobre / paris, porte de versaiLLesMilipol Paris 2011 accueillera plus de 1000 exposants de 43 pays et attend la venue de 30 000 visiteurs. Milipol Paris est le point de rencontre incontesté en matière d’innovations techno-logiques pour la sécurité des personnes et des biens. Le salon couvre près de 18 secteurs d’activité, il offre ainsi, au fil des stands, un éventail complet des solutions, évolutions et services permettant aux états de protéger leur population.

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Colloque « Sécurité, prévention et terri-toires »26 et 27 octobre / parisLe FFSU, en partenariat avec Ville & Banlieue et la mairie de Paris, vous donne rendez-vous les 26 et 27 octobre pour le moment phare de la rentrée. Sécurité, prévention et territoires seront les thématiques centrales abor-dées par les différents experts. Cet évènement sera clôturé par la remise du Prix Prévention Délinquance.

Pour en savoir plus : www.ffsu.org

coLLoque annueL du cdse

Les entreprises face aux désordres mondiaux1er décembre / paris, ocde

Le troisième colloque euro-péen des directeurs de sécurité organisé par le CDSE aura lieu à l’OCDE. Lors de cet événement, interviendront des directeurs sécurité internationaux, des présidents de grandes entrepri-ses, des hauts-fonctionnaires et des universitaires.

2011, une année de crises ? Révoltes dans le monde arabe, crise nucléaire au Japon, crise financière des états… L’an-née 2011 a été marquée par un nombre ahurissant de cri-ses majeures. Les entreprises avaient-elles anticipé ces crises et y étaient-elles suffisamment préparées ? Faut-il envisager la mise en place de nouvelles méthodologies d’analyse des

risques ? Quel coût ces crises ont-elles engendré pour les en-treprises ? Ont-elles modifié leur manière de gérer les crises ?Pour être partenaire de l’événe-ment ou pour plus d’informa-tions contacter Julien Marcel

au 01 44 70 70 85 ou à [email protected].

Et pour toute information www.cdse.fr

réunion thématique an2v

L’organisation d’un centre superviseurLa question de l’organisation d’un centre superviseur est un sujet rarement abordée lors des rencontres traitant de la vidéo-protection. C’est pourtant un su-jet extrêmement important pour tous ceux qui ont à exploiter des images en temps réel. La réunion organisée par l’AN2V propose de abordera ce thème sous deux an-gles à travers deux tables-rondes : - l’organisation humaine d’un centre superviseur. Quelles pro-cédures ? Comment recruter, for-mer et encadrer des opérateurs ? Quelles consignes, quelle straté-gie de visualisation ?- les moyens techniques mis en

œuvre dans un centre supervi-seur. Quelles interfaces ? Quels outils de visualisation ? Quelle ergonomie respecter ?Cette réunion bénéficiera de l’in-tervention de représentants du ministère de l’Intérieur, de collec-tivités locales équipées de CSU et de l’expertise d’entreprises spécialisées dans les techniques mises en œuvre dans les CSU.Pour consulter le programme dé-taillé : www.an2v.org/documents/AN2V_03102011.pdf

Contact : Rémi Fargette au 06 28 45 04 27 ou par mail : [email protected].

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Page 23: Sécurité Privée #17

23Sécurité Privée

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2000 participants10 débats et conférences

15 ateliers

Page 24: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201124 Sécurité Privée

Décryptage

lors même que les articles 1 et 2 de la Loi de 83 exigent que les activités consis-tant à protéger l’intégrité phy-

sique des personnes soient ex-clusives de toute autre activité, il n’a pas été jugé pertinent de mettre en place un code NAF spécifique à cette activité dans les bases de données de l’INSEE. Une situation étonnante car les agences privées de recherche ont elles un code qui leur est propre dans la base INSEE.Cette méconnaissance des né-cessités du monde économique, trop fréquente dans l’environne-ment sécuritaire français, favorise le maintien d’un environnement opaque, propice à la concurren-ce déloyale et aux libertés que

A prennent certains acteurs avec les exigences de la loi.

L’una3p miLite en faveur de pLus de transparenceL’UNA3P (ancienne ACOSE), le syndicat professionnel des agents de protection rappro-chée en France, a souhaité au travers du colloque organisé avec l’Université Paris Descartes «états des Lieux de la Protection Rapprochée», obtenir plus de transparence économique sur son secteur. Dans ce cadre, Atao Consulting a contribué au collo-que en donnant son éclairage. Les points clés de l’analyse qui suit résultent d’entretiens avec les principaux dirigeants des groupes spécialisés en sécurité rapprochée ainsi que d’une vé-rification systématique des don-nées existantes du secteur et des

Un secteur étroit difficile à cernerprotection rapprochée

Décryptage

Le secteur de la protection rapprochée est une niche très spécialisée au sein

de la sécurité privée française. En faire une analyse économique est loin d’être

aisée. Les données fiables concernant ce secteur sont en effet difficiles à

obtenir et demandent un travail de vérifi-cation important. L’analyse des quelques

classements existants souligne que plus de la moitié des données présentées ne

correspondent pas aux comptes déposés auprès des greffes des tribunaux de com-

merce et reflètent plus souvent les espoirs optimistes des dirigeants que le réel poids

économique des acteurs listés.

par stéphanie bergouignan, directeur d’atao consuLting

Page 25: Sécurité Privée #17

25Sécurité Privée

sociétés concernées.En 2009 , le secteur regroupait une trentaine de sociétés iden-tifiables, c’est-à-dire s’affichant comme exerçant l’activité de protection rapprochée - pour rappel, celle-ci doit, de par l’arti-cle 2 de la Loi de 83, être exercée de manière totalement distincte de toute autre activité, qu’elle soit de sécurité ou non. Sur la base des données INSEE (base Alice), ces sociétés représenteraient en-viron 40 millions d’euros de chif-fre d’affaires, soit environ 1% du secteur de la sécurité privée en chiffre d’affaire et 0,5% en nom-bre d’entreprises. Parmi les sociétés identifiées, près d’un tiers exercent parallè-lement des activités de sécurité privée classiques. Les entretiens réalisés ainsi que les échanges entre participants lors du collo-que ont d’ailleurs montré que la distinction entre sécurité privée classique et protection rappro-chée était parfois difficile à faire. Quelle est la définition d’une prestation de protection physi-que des personnes? S’agit-il de la protection de la tenue d’une as-semblée générale, d’un concert ? Et dans de tels évènements, quelle est la définition exacte de la protection rapprochée par rapport à une prestation de sécurité classique ? En effet, si je me contente, en tant que presta-taire de sécurité, de surveiller la bonne tenue et la sécurité d’une assemblée générale, je suis dans une prestation de sécurité clas-sique et ne rentre pas dans la définition générale de presta-tion de protection rapprochée. En revanche, si tout ou partie de mes agents sont en charge de la sécurité personnelle du président ou des membres du conseil d’administration, je suis là dans le cadre d’une presta-

tion de protection rapprochée. Ce qui commence comme une prestation de sécurité classique peut parfois évoluer très vite en sécurité physique.

des réaLités économiques disparatesPar ailleurs, comme l’illustre le graphique 1, le secteur et ses acteurs représentent des réalités très disparates. Six sociétés sur trente représentent à elles seu-les près de 60 % du chiffre d’af-faire total du marché. Les plus gros opérateurs emploient en moyenne plus de 90 personnels, l’effectif moyen des sociétés du secteur étant de 25 agents seule-ment.On retrouve malheureusement dans ce secteur un travers bien connu de beaucoup de sociétés de sécurité privée. En effet, 30% des sociétés de protection rap-prochée ne déposent pas leurs

comptes, en infraction avec la réglementation en vigueur, et, fait intéressant, la moitié des so-ciétés qui n’avaient pas déposé leurs comptes en 2008 ont dis-paru depuis. Preuve s’il en est de la nécessité pour le client de vérifier ce type d’information. En termes de rentabilité, on trouve des résultats différents de ceux du reste de l’ensemble du sec-teur. La rentabilité nette moyen-ne est d’environ 3,74%, à compa-rer avec une moyenne proche de zéro en ce qui concerne la sécurité privée dans son ensem-ble. Enfin, comme l’indique le graphique 2, il existe bien une prime à la taille : les sociétés les plus importantes en termes de chiffre d’affaire sont aussi celles aux résultats les plus élevés.

un environnement concur-rentieL qui se dégradeCette situation économique fa-

vorable semble se dégrader face à une évolution de l’environne-ment concurrentiel du secteur.D’après les opérateurs les plus sérieux, l’offre disponible serait désormais supérieure à la de-mande des clients avec l’appa-rition de taux journaliers de 200 euros au lieu des 600 euros tra-ditionnels. Des éléments écono-miques constatés et confirmés par de nombreux opérateurs présents lors du colloque du 14 juin dernier. Cette situation ne serait pas le résultat de la crise économique ambiante, mais se-rait générée par une distorsion de la concurrence. La crise éco-nomique ne fait qu’accélérer et accentuer la détérioration de la rentabilité du marché.Cette distorsion de la concur-rence est marquée par l’absence d’un contrôle efficace de la part des pouvoirs publics. Il faut no-ter tout d’abord un non respect

6 sociétés repré-sentent à elles seules près de 60% du marché.Effectifs moyens : 25 agentsPlus gros opérateurs < 90 agents

Page 26: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201126 Sécurité Privée

{manifeste de la directive Bolk-estein sur la libre prestation de service dans l’espace économi-que européen, et ce, en contra-vention à l’article 2K de la direc-tive 2006/123/CE. Cette directive protège les activités de sécurité privée en Europe de la libre pres-tation de service de concurrents européens. Par exemple, un opé-rateur britannique ne peut, en théorie, en aucun cas fournir des prestations de protection rappro-chée ou de sécurité privée sur le territoire français à partir du ter-ritoire britannique. Si l’on se rend bien compte qu’en termes de sécurité privée classique, cette directive est dif-ficile à contourner (les missions sont longues, généralement pé-rennes), ce n’est pas le cas pour la protection rapprochée. Il est aisé, pour un opérateur britan-nique d’envoyer des gardes du corps assurer depuis Londres la protection d’un chef d’état ou d’un chef d’entreprise important (britannique ou français) sur le territoire français. Malheureu-sement, en procédant de cette manière, cette société enfreint la directive européenne et par là-même, met en place une concurrence déloyale par rap-port à ses concurrents français, en particulier du point de vue du coût du travail. Respecter la loi serait faire appel à des agents de protection sous droit français dès que la personne dont ils sont en charge a passé la frontière.

des agents au profiL et au statut hétérogènesLes agents de protection rappro-chée ne sont pas armés en Fran-ce et bien qu’ils puissent dans certaines conditions obtenir des autorisations de port d’arme, cel-les-ci sont rarement accordées. Or il semblerait d’après certains

opérateurs français, qu’il y ait plus de ports d’armes délivrés à des agents de sociétés européen-nes opérant en France qu’aux agents français. On peut com-prendre que l’offre d’une société anglo-saxonne dans ces condi-tions soit très attrayante pour des clients français. D’autant plus que la mise en place de gardes du corps pour une personnalité du monde économique répond assez fréquemment à l’exigence de compagnies d’assurance. Ce type de risque, qui exige une très grande spécialisation, est gé-néralement souscrit auprès de courtiers britanniques, eux-mê-mes prescripteurs de sociétés de sécurité.A ces agents de protection rap-prochée opérant en libre pres-tation de service, on voit depuis peu s’ajouter des fonctionnai-res de l’état. Ceux-ci s’appuient pour exercer cette activité com-plémentaire sur la circulaire N°2157 du 11 mars 2008 sur la loi du 13 juillet 1983 sur le cu-mul d’activités dans la fonction publique. Celle-ci permet bien à des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur d’avoir un emploi complémentaire dans le privé. Pour beaucoup d’opérateurs et d’observateurs du secteur de la sécurité privée, la question déon-tologique du conflit d’intérêt reste ouverte. Enfin, les rémuné-rations qui seraient demandées par ces «free lance» seraient très inférieures aux pratiques du mar-ché, tirant celui-ci vers le bas.

une profession en quête de changementsPour améliorer cette situation et restaurer la rentabilité du sec-teur dans les temps incertains où nous vivons, il est primordial que deux changements prennent place rapidement. Le premier

propose la mise en place d’un code NAF distinct, par exemple 8040Z : celui-ci permettrait de mieux suivre le secteur, d’en mesurer le poids économique distinct et ainsi de mieux en défendre les intérêts et de per-mettre un réel contrôle de ses activités. Le second consiste tout simplement à faire respecter la réglementation en vigueur pour maintenir un secteur français indépendant. On a pu constater lors du colloque que de nom-breux participants britanniques venaient se renseigner, s’infor-mer, et manifestement, d’après certains témoignages relevés en direct, opèreraient déjà en toute impunité sur le territoire français. Or, notre connaissance de la ré-glementation britannique et des contrôles en place nous laisse penser que l’inverse n’est proba-blement pas vrai, ni possible.

Stéphanie Bergouignan est co-fondateur du cabinet de conseil Atao Consulting.Titulaire d’un Executive MBA HEC, elle possède une expé-rience de plus de 15 ans de carrière internationale au sein d’entreprises de services. Elle est aujourd’hui spécialisée dans l’analyse du secteur de la sécurité et de ses acteurs. Son domaine de recherche couvre aussi la capacité d’innovation dans les services.

[email protected]

à propos du colloque « État des lieux de la protection rapprochée en France »Le 5 juillet dernier, l’université Parsi Descartes organisait un colloque avec l’ambition de dresser un «état des lieux de la protection rapprochée en France».Cette journée d’étude a permis de passer en revue de nombreu-ses interrogations liées à ce secteur en devenir.Vous souhaitez en savoir plus sur le colloque organisé par l’Uni-versité Paris Descartes ?

Vous pouvez télécharger les actes de cette journée sur le site Internet de l’université, à partir du lien suivant : http://mediatheque.univ-paris5.fr

L’UNA3P, Union Nationale des Acteurs de la Protection Physique de Personnesest présidée par Romain Guidicelli et est membre associé de l’USP.

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Page 27: Sécurité Privée #17

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Page 28: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201128 Sécurité Privée

Page 29: Sécurité Privée #17

29Sécurité Privée

ce mois de septembre sera ceLui de L’étonnement ! aps ouvre Le feu de cette ère nouveLLe. Le saLon biennaL propose

en effet toute une gamme de nouveautés en matière de soLutions et systèmes

pour accompagner Les entreprises et coLLectivités dans Leur Lutte contre La

maLveiLLance. nous y serons !mais ce mois de septembre se fera

égaLement L’écho d’une annonce importante : ceLLe de La création

d’une nouveLLe organisation : « usp téLésurveiLLance ». Le tout nouveau

président de cette toute nouveLLe entité a accordé une interview à

sécurité privée…L’occasion pour Le magazine

de consacrer queLques pages suppLémentaires afin de faire Le

point sur Le marché des LogicieLs de téLésurveiLLance. car comme Le dit Le

dicton popuLaire « on reconnait Le bon ouvrier à ses outiLs »…

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rentrée 2011

Scoop à la Uneaps, téLésurveiLLance…une rentrée sous Le signe de La nouveauté !

Page 30: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201130 Sécurité Privée

Spécial APSEn couverture

border la ges-tion du contrôle d’accès autre-ment : un défi que les derniè-res solutions re-lèvent en tirant

parti de la richesse fonctionnel-le du Web et de la souplesse des architectures informatiques.

La gestion du contrôle d’accès est en train d’évoluer sous l’in-fluence de plusieurs facteurs technologiques. D’une part, les apports technologiques du Web 2.0 font leur chemin dans tous les domaines : nouvelles interfaces, nouvelles manières de rechercher et d’accéder à un contenu, développement de services, de l’interactivité et de la convivialité, etc. D’autre part, au niveau des réseaux informa-

tiques, le développement des ar-chitectures « client léger » (par opposition aux architectures « client lourd » ou client-serveur traditionnelles) est en train de modifier la donne. C’est une autre conception de la gestion et de l’exploitation des systè-mes qui se met en place et fait évoluer l’ordre établi dans la tri-logie serveur-base de données-IHM. Les dernières solutions de contrôle d’accès cumulent ainsi les avantages du client léger, de la flexibilité et de l’évolutivité du Web. S’affranchir d’un poste dédié, de l’installation d’un lo-giciel aux mises à jour contrai-gnantes et bénéficier d’une interface graphique conviviale, c’est ce que proposent les sys-tèmes « tout-en-un » du marché, dédiés pour la plupart aux peti-tes et moyennes installations.

Sécurité et web, le début d’une belle histoire ?

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Tous les deux ans, à Paris, Alarmes Protection Sécurité (APS) est

l’événement dédié à la mise en relation des acteurs impliqués

dans la mise en œuvre de solution de lutte contre les actes de

malveillance. Pour les entreprises, collectivités et administrations qui s’y retrouvent, APS est un

salon à taille humaine, un espace de rencontres et d’échanges

qui favorise le dialogue direct entre ceux qui recherchent les solutions de sureté/sécurité les plus performantes et ceux qui

les conçoivent. Découvertes des enjeux qui vont animer cette

nouvelle édition !

Le contrôle d’accès et le Webzoom sur ...

A

Page 31: Sécurité Privée #17

31Sécurité Privée

{des systèmes qui intègrent de pLus en pLus d’appLicationsLes applications d’envergure sont également possibles, avec la recherche d’un niveau de perfor-mance équivalent aux architec-tures client-serveur traditionnel-les. Ces différents systèmes ont la particularité d’intégrer de plus en plus d’applications : autour du contrôle d’accès, l’intrusion, la vi-déo et même les applications de GTC, GTB peuvent être intégrées et gérées via une interface uni-que. Dans tous les cas, la mobilité du poste opérateur est proposée : tout ordinateur disposant d’un na-vigateur Web peut devenir client. Les avantages sont aussi manifes-tes en matière de simplicité d’ins-tallation, d’administration et de maintenance, laquelle peut, au besoin, être effectuée à distance. Enfin, ces solutions sont conçues pour être conviviales, « user frien-dly » et, pour certaines d’entre elles, personnalisables. C’est un gain d’efficacité pour les utilisa-teurs, mais aussi de temps, dans la mesure où la prise en main se réduit à quelques rudiments. Pour les intégrateurs, c’est un nouveau champ de possibilités qui voit le jour avec, notamment, la possibi-

lité d’offrir de nouveaux services associés à leurs prestations. De tels systèmes sont donc conçus pour ouvrir le contrôle d’accès à la simplicité d’usage et à l’ergo-nomie. Toutefois, ils n’offrent pas tous les mêmes niveaux de fonc-tionnalités. De la solution pour 1 à 2 accès au système puissant in-tégrant toutes les applications de sécurité, le marché répond à une vaste échelle de besoins.

émergence et croissance des architectures « cLient Léger »

tout pc équipé d’un navigateur peut devenir cLient d’une soLu-tion de contrôLe d’accès basée sur Le web.

Le modèle des architectu-res client-serveur commence à céder une part croissante au modèle des architectures client léger. Ces deux modè-les d’architectures ont leurs caractéristiques propres et leurs différences influencent l’organisation d’un système in-formatique, comme son exploi-tation. « Une architecture client-serveur permet d’optimiser les flux transitant par le réseau, résume Christophe Chambelin (Siemens Building Technolo-gies). En client-serveur, tout est intégré, le serveur transfère des données quasi-exécutables à un client “lourd”, chargé de traiter ces données et de les rendre exploitables par l’opérateur, via une interface logicielle. Dans ce cas, le réseau n’est pas sur-

chargé. A l’inverse, dans le cas d’une architecture client léger, le serveur central envoie des données déjà traitées au niveau d’un client presque dépourvu de logique d’application, qui se contente de les afficher. Il dépend donc surtout du serveur central pour le traitement. Le réseau est donc beaucoup plus sollicité pour le transfert de données. Cela dit, il est important de sou-ligner la demande croissante du marché en faveur de serveurs non dédiés à un seul applicatif et les

charges de flux réseau impliqués. En effet, de plus en plus d’utilisateurs, DSI et gestionnaires de gros sites, préfèrent aujourd’hui disposer d’un seul et unique ser-veur aux capacités importantes. Ce serveur consolidé, sécurisé et redondé, est conçu pour centrali-ser tous les types d’applications : toutes applications de sécurité, incendie, mais aussi GTC, GTB. » Ensuite, une architecture client-serveur nécessite une installation logicielle sur chaque poste client. C’est une démarche longue car la configuration d’un poste client peut demander autant de temps à l’intégrateur que la configura-tion d’un serveur.

instaLLation simpLifiéeEn résumé, une architecture client-serveur traditionnelle est

en matière de contrôLe d’accès, Les apports du web 2.o sont importants, tant du point de vue technoLogique qu’au niveau des réseauX informatiques.

une solution davantage adap-tée aux petites et moyennes installations. Une architecture client léger simplifie énormé-ment l’installation, dans la mesure où la majorité des tâ-ches de traitement de l’IHM sont assurées par le serveur, en direction d’un client limité à des fonctions d’édition et d’affichage. Il s’agit donc d’une solution facilement extensi-ble, plus adaptée aux grosses installations. Dans le cadre d’applications de sûreté, ces deux types d’architectures sont majoritairement exploitées sur des réseaux locaux maîtrisés et sécurisés. Cependant, une architecture client léger (et les solutions de contrôle d’accès basées sur ce principe) per-met d’étendre l’exploitation d’un système sur réseau In-ternet et réseaux sans fil type Wi-Fi ou 3G. Dans ce cas, il est nécessaire de veiller à la sécu-risation des communications. Via, notamment, l’usage du protocole HTTPS, de certificats d’authentification SSL, de clés de cryptage appropriées. Si les solutions de gestion de contrô-le d’accès offrent beaucoup de potentiels en matière de mobilité, leur exploitation hors d’un réseau local peut susciter quelques réserves. Comment gérer des actions à distance en toute sécurité, malgré les pré-cautions prises ? Selon Christo-phe Chambelin, dans le cadre d’une utilisation distante, il res-te souhaitable de restreindre le champ des fonctionnalités : « Le Web doit rester, autant que faire se peut, un outil de consul-tation synthétique, conçu pour des applications simples. Mieux vaut restreindre la gestion avan-cée d’un système, de sa base de données à un réseau local et véritablement sécurisé. »

Page 32: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201132 Sécurité Privée

étude de casEn couverture

Solutions de pointe…iLLustrations

Surfant sur la vague du web 2.0, certains acteurs ont lancé de nouvelles solutions en vogue. Sélection …

Web Server (Tech-Eden) : plus de confort dans la gestion des installations autonomesWeb Server est une solution de gestion de contrôle d’accès conçue, à l’origine, pour les microsites sécurisés par des systèmes autonomes. Ce sont des sites comportant moins de dix utilisateurs, équipés de un à deux lecteurs dont la gestion est assurée par une interface écran-clavier. Ce type de ges-tion se révélant, dans certains cas, assez limité, Tech Eden a développé une solution basée sur serveur Web pour optimiser et simplifier l’exploitation via TCP/IP. Parmi les fonctionnali-tés offertes, il y a la gestion de groupes, la gestion de plages horaires, la visualisation des événements, la gestion des statuts utilisateurs, la gestion du contact de porte. La pro-chaine évolution des solutions de contrôle d’accès Tech Eden, baptisée Evidence, sera desti-née aussi bien aux PME-PMI qu’aux installations plus vastes.

netaXs 123 (honeyweLL) : La soLution évoLutive et intuitiveLe système de contrôle d’accès NetAXS 123 d’Honeywell est conçu pour fonctionner nati-vement de manière totalement autonome, sans connexion au réseau ou PC dédié. La gestion des badges ou l’administra-tion du système ne nécessite qu’une liaison USB ou un câ-ble réseau standard, relié à un PC disposant d’un navigateur

Internet. La grande simplicité de déploiement de ce système le destine, avant tout, aux peti-tes installations. Le contrôleur NetAXS 123 permet, comme son nom l’indique, de gérer une, deux ou trois portes avec un ou deux lecteurs par porte, en entrée et/ou en sortie. Mais il est également possible, via des cartes d’extension dédiées, de faire évoluer le système rapide-ment et simplement (jusqu’à 93 accès). Deux modes d’exploita-tion sont possibles en fonction des besoins de l’utilisateur : un fonctionnement en mode autonome ou, pour des besoins plus développés, l’intégration d’un serveur Web qui permet de déployer une solution évo-lutive dont les fonctionnalités peuvent être enrichies, notam-ment avec une application de gestion de plans.

access easy controL system (bosch) : simpLicité du web et fonctionnaLités puissantesL’Access Easy Control System (AEC) est une solution tout-en-un, qui intègre de nombreuses applications de sécurité telles que la vérification vidéo et la détection d’intrusion. Ainsi, le système Bosch entend répon-dre à la majorité des deman-des du marché. Le contrôleur de cette solution packagée est doté d’un serveur Web intégré permettant un accès distant à partir de n’importe quel PC, via un réseau LAN, WAN, intranet ou Internet. Priorité a été don-née à l’ergonomie de l’inter-

face graphique, accessible via une page Web à tout utilisateur détenant les droits d’accès. Le contrôleur de la dernière ver-sion de la solution AEC prend en charge jusqu’à 32 lecteurs de badges et gère jusqu’à 64 entrées-sorties. Les fonctions de gestion vidéo disponibles permettent d’afficher les ima-ges des zones de haute sécu-rité en temps réel. Le mode vérification vidéo permet de prendre en charge jusqu’à trois caméras par porte dans les zones indiquées. L’intégration des détecteurs d’intrusion aux entrées supervisées permet de simplifier la surveillance sim-plifiée des alarmes.

gamme de centraLes intrunet spc4000/spc5000/spc6000 (siemens) : L’intrusion et Le contrôLe d’accès à portée de mainLa gamme développée par Sie-mens combine, en un même produit, des fonctions anti-in-trusion et de contrôle d’accès. Le processeur ARM, qui équipe chaque modèle, permet des fonctionnalités et des possibi-lités de connectivité étendues (RTC, GSM/PGRS, Ethernet) avec un PC de télésurveillance, l’utilisateur ou l’installateur. En effet, les centrales Siemens sont équipées de modules de communication interchangea-bles, autorisant de nombreuses combinaisons. Chaque centrale permet ainsi les connexions à distance dans tous les canaux de communication pour la télé-maintenance et la gestion d’un site à distance. En intrusion, la gamme permet, en fonction des modèles, la gestion de 32, 128, 512 points de détection répartis dans 4 à 60 zones de surveillance, le contrôle de 30 à 512 sorties programmables. En gestion d’accès, il est possible de contrôler de 4 à 64 portes.

Le serveur Web intégré aux cen-trales laisse à tout utilisateur la liberté de se connecter à dis-tance à partir d’un navigateur Internet pour effectuer quel-ques manipulations de base.

iperfLeX (evoLynX) : Le système 100 % cLient LégerEn développant le système iPerflex, Evolynx a souhaité in-tégrer à un système de sûreté complet les possibilités offer-tes par le Web. Les objectifs du système sont multiples : faci-liter l’ajout de nouvelles fonc-tions, développer l’ouverture aux applications tierces par le développement de nouvelles interfaces, optimiser l’échange de données avec les systèmes d’information. Enfin, proposer une solution suffisamment évo-lutive pour accroître sa pérenni-té. Pour répondre à ces enjeux, iPerflex a été développé sur un modèle d’architecture client lé-ger 3-tier (1 IHM accessible via un navigateur Web, un serveur d’applications et une base de données), conçu pour faciliter les évolutions et la maintenan-ce. La sécurité des communi-cations est assurée par l’usage de standard HTTPS entre IHM et serveur, serveur et automates. L’authentification aux postes clients est assurée par des certi-ficats SSL. Le principal atout du système iPerflex réside dans la présence d’une IHM puissante, flexible et évolutive, exploitant la technologie Rich Internet Applications (RIA). Cette inter-face intègre une couche métier supplémentaire qui lui permet de s’affranchir des limites ren-contrées en Web 1.0 (c’est-à-dire, un environnement réseau dans lequel l’IHM est soumise à des échanges constants avec un serveur concentrant l’intel-ligence du système).

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33Sécurité Privée

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{ septembre / novembre 201134 Sécurité Privée

Regards croisésEn couverture

À l’aune de votre expérience, comment définiriez-vous le marché de la télésurveillance en France aujourd’hui ? Quels sont les grands enjeux auxquels ce secteur est confronté ?Franck Namy. En France, le mar-ché de la télésurveillance est en constante progression. Et force est de constater que cette crois-sance s’accélère encore qu’il s’agisse du marché profession-nel ou du résidentiel. Notre rôle, en tant que professionnels, est donc de nous organiser pour construire une offre toujours plus qualitative et capable de répondre à cette montée en puissance.

Claude Tarlet. A l’instar du sec-teur de la surveillance humaine, la télésurveillance souffre d’une mauvaise image et d’une forme de méfiance. Elle doit se donner les moyens pour être reconnue et valorisée.

Vous avez décidé de créer une nouvelle entité, USP-Télésur-veillance. Quels éléments ont motivé cette décision ?Franck Namy. Depuis quelques temps, nous constatons que les attentes du marché évoluent. Nos clients souhaitent de plus en plus travailler avec des pres-tataires qui leur proposent des solutions de sécurité globale. Pa-rallèlement, le marché dit « rési-dentiel », en forte expansion, est en attente d’un interlocuteur de référence, fiable et représentatif, capable de répondre aux ques-tions des utilisateurs. C’est pour répondre à ces différentes atten-tes que nous avons décidé de créer cette nouvelle structure.

Claude Tarlet. C’est un fait, la problématique sécuritaire est devenue globale. À tout instant, où qu’il soit, chaque citoyen souhaite vivre en sécurité. La création de cette nouvelle or-

Une nouvelle organisation qui fait sens !

« usp téLésurveiLLance »

L’approche globale d’un système d’alarme ne peut se concevoir sans la transmission des alertes vers des

centrales de réception d’appels où des opérateurs formés aux technologies

de pointe prennent les décisions d’urgence lorsque les conditions

l’exigent. La télésurveillance a pour ambition d’apporter aux clients la

certitude que tout événement détecté sera traité dans les plus brefs délais

par des professionnels de la sécurité, voire les forces de l’ordre en cas de levée de doute positive. Un constat de

convergence évident qui a conduit à la création de « USP Télésurveillance»,

une nouvelle organisation dont l’ambition est de rassembler les

acteurs de la télésurveillance tout en effectuant un rapprochement

constructif et durable avec les adhérents de l’USP. L’annonce de la création de cette nouvelle structure

sera faite lors du salon APS.Regards croisés entre Claude Tarlet, président de l’USP et Franck Namy,

président de « USP Télésurveillance ».

Page 35: Sécurité Privée #17

35Sécurité Privée

Regards croisés

ganisation professionnelle va permettre de rapprocher les entreprises de surveillance, ad-hérents historiques de l’USP, les conseils (à travers le SCS), les acteurs de la vidéoprotection (avec l’AN2V) et, désormais, les professionnels de la télésur-veillance.

Quelle est l’ambition de cette nouvelle organisation?Franck Namy. L’ambition de « USP Télésurveillance » est tout d’abord de fédérer. Fédérer les acteurs de la télésurveillance d’abord. Mais aussi rapprocher ces acteurs de leurs partenaires que sont les entreprises de sur-veillance, de conseil et de la vi-déoprotection. Ainsi structurée, cette organisation sera plus à même de représenter l’ensem-ble de la profession et de défen-dre ses intérêts.

Claude Tarlet. Il s’agit de créer

une émulation entre les diffé-rents acteurs de la sécurité pri-vée. Nous sommes convaincus qu’ensemble, nous travaillerons mieux et que nous pourrons mettre en place des stratégies plus efficaces pour représenter le secteur dans sa globalité. C’est un offrant une image d’unité que nous pourrons avancer.

Quels sont les acteurs que vous souhaitez fédérer ?Franck Namy. Nous allons tout d’abord nous tourner vers les professionnels qui travaillent dans le secteur de la télé-surveillance : constructeurs, conseils, éditeurs, installateurs, télésurveilleurs, intervenants. Nous verrons ensuite s’il est op-portun ou non d’ouvrir les por-tes de « USP Télésurveillance » à d’autres opérateurs ou parte-naires…

Claude Tarlet. Nous allons en

effet fédérer l’ensemble de ces acteurs… qui vont pouvoir tra-vailler et échanger avec les ad-hérents de l’USP, du SCS et de l’AN2V.

Allez-vous vous appuyer sur une charte ? Sur un code de déonto-logie ?...Franck Namy. Oui. C’est au pro-gramme ! Nous travaillons à la mise en place d’une charte de déontologie que l’ensemble de nos adhérents signeront… et qu’ils s’engagent à respecter.

Claude Tarlet. La mise en place d’une charte est en effet indis-pensable. Et ce d’autant plus à l’heure de la mise en place du CNAPS.

Pourquoi avoir choisi de vous adosser à l’USP ?Franck Namy. Je l’ai dit : il est aujourd’hui indispensable de réfléchir avec une approche glo-

bale. Il n’est plus question que chaque professionnel travaille dans son coin. C’est pourquoi nous avons choisi d’adosser cette nouvelle structure à l’USP dont les travaux et la philoso-phie sont en parfaite adéqua-tion avec notre démarche.

Claude Tarlet. Depuis plusieurs mois, l’USP a entrepris un travail de rassemblement des acteurs de la sécurité privée. Le fait d’accueillir les professionnels de la télésurveillance s’inscrit dans le prolongement de cette démarche. L’USP mettra aussi à la disposition de « USP Télésur-veillance » le réseau qu’elle a construit et les appuis dont elle dispose.

Page 36: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201136 Sécurité Privée

VOTRE

EN VIDÉOPROTECTIONPARTENAIRE EXPERT

Page 37: Sécurité Privée #17

37Sécurité Privée

TechnologieEn couverture

Les grandes fonctionsLes logiciels pour stations cen-trales de télésurveillance se ré-partissent en plusieurs familles fonctionnelles.

Les frontaux de réception des si-gnaux d’alarme sont l’interface des centres avec l’extérieur. Ces

logiciels doivent être compati-bles avec un maximum de pro-tocoles de télésurveillance des signaux analogiques et numéri-ques des différents fabricants de systèmes d’alarme, ainsi qu’avec un maximum de réseaux de communication : RTC, RNIS, TCP/IP, GSM/GPRS, X25, etc… C’est sur ce plan que les télésurveilleurs vont pouvoir effectuer des éco-nomies importantes, par rapport à la multitude d’investissements en solutions propriétaires dans le passé. Les frontaux uniformi-sent les signaux d’alarmes selon un seul protocole en sortie, qui peut éventuellement être choisi.

Les superviseurs de gestion de station centrale gèrent les évè-nements, les sites, contrôlent les

Le point sur le marché des logiciels de télésurveillance en France

Ce secteur bénéficie d’importantes évolutions technologiques, portées principalement par

les avancées de l’informatique et des réseaux, qui permettent de nouvelles fonctionnalités. L’occasion de faire le point sur l’état de l’art

et les avancées récentes et en cours, et en particulier sur ce que représente l’incursion

d’Internet ici aussi. Le tout sur fond de contraction du marché.

interventions, etc… Ces super-viseurs traitent toutes les télé-communications entrantes et sortantes : appels téléphoniques, interphonie et écoutes, fax, mails et SMS, et serveurs vocaux. Les le-vées de doute sont aujourd’hui aussi bien vidéo qu’audio, et tous ces flux peuvent être enre-gistrés.

Les systèmes client-serveur mul-timédia, pour la levée de doute vidéo interactive dans le cadre de ce qui est parfois appelé té-lévidéosurveillance, doivent être compatibles avec un maximum de protocoles et formats des nombreux fabricants d’équipe-ments de vidéosurveillance. Ils sont reliés au superviseur ou in-tégré à celui-ci.

VOTRE

EN VIDÉOPROTECTIONPARTENAIRE EXPERT par MiChel eynaud,

journaListe spéciaLisé

Page 38: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201138 Sécurité Privée

TechnologieEn couverture

Enfin, divers modules périphé-riques complètent fonction-nellement ces logiciels pour la gestion d’évènements, l’enre-gistrement audio numérique, la localisation par GPS des forces d’intervention, la gestion des plans des sites, etc…

A noter que plusieurs niveaux de complexité coexistent sur le marché, de façon à adresser tous les besoins et budgets, ainsi que parfois des orientations plus par-ticulières vers la télésécurité des biens ou la téléassistance des personnes.

Les évoLutions techniques en coursSigne des temps, la levée de doute vidéo prend progressive-ment le pas sur la levée de doute audio, qui est encore largement utilisée. D’où le succès des solu-tions client-serveur multimédia dédiées aux communications vidéo. Certaines entreprises ont développé des solutions intégrées au poste de travail de l’opérateur tel que HorusMedia d’Azur Soft, le plus riche dans ce domaine semblant être ESI avec plus de 85 protocoles vidéo ac-tuellement au catalogue de son logiciel V1. ESI a mis en place un système de certification de la compatibilité des équipements vidéo tiers avec son logiciel V1, rassurant ainsi les acheteurs sur leur possibilité d’utiliser leur matériel dans le cadre d’une té-lésurveillance.

Mais la grande tendance actuel-le est la migration des outils des opérateurs vers des solutions en technologies web. Les télé-communications, sur lesquelles repose la télésurveillance, sont sans cesse en évolution avec la généralisation des réseaux GSM/GPRS et IP, et les outils de télésurveillance s’adaptent aux

évolutions des réseaux. Les avan-tages sont énormes. Cette évolu-tion est également un pas vers la dématérialisation totale du poste opérateur... et un jour vers sa délocalisation si cela est auto-risé par la loi, ce qui a été pour l’instant recalé dans la dernière Loppsi.

Le transport sur IP concerne aujourd’hui beaucoup de si-gnaux : vidéo, contrôle d’accès, intrusion, GTB/GTC, interphonie, pour de nombreuses possibili-tés d’interopérabilité à distance

Azur SoftElit Soft

ESI

eLogmatel

Logetel

T2i

Capital Social

1 500 000 €

NP

1 001 600 €

310 322 €

38 112 €

106 714 €

CA 2010

2.75 M€

160 k€

6.75 M€

216 k€

240 k€

1,2 M€

Effectif

15

1

42

2

4

10

Nombre d’agences

2

1

4

1

1

1

Stationsopérationnelles

200 à 250

30 environ

450 environ

60 environ

Nc

70 +

Création société

1986

1993/1999

1999

1993/2008

1994

1994

Nc = Non communiquéNP = Nom Propre(Sources : Infogreffe, societe.com, sites des sociétés et contacts avec sociétés)NB : pour la plupart des acteurs, les logiciels pour stations de télésurveillance ne représentent qu’une partie, plus ou moins importante de l’activité.

Stabilité, sécuritéComme la priorité en sécurité est d’avoir un fonctionnement stable, avec si possible des serveurs redondants, certains comme eLogmatel peuvent en plus organiser des serveurs virtuels sur la même machine physique très stable, le serveur virtuel de se-cours pouvant prendre le relais du premier en cas de défaillan-ce logicielle. Chez certains comme Azur Soft, le fonctionnement en IP permet une gestion automatique en load balancing de la charge de plusieurs frontaux de réception, et ainsi d’optimiser la capacité de réception. Et comme l’explique Pierre-Yves Cossin de Elit Soft, l’utilisation de numéros de téléphones virtuels en 0826 permet de basculer vers un autre centre en cas de problème grave.

Page 39: Sécurité Privée #17

39Sécurité Privée

avec les systèmes de télésur-veillance. Certaines fonctionnali-tés sont aujourd’hui plus facile-ment mises en œuvre et offertes par les éditeurs, comme l’envoi de mails ou de SMS d’alarme ou de demande d’intervention. La VoIP est gérée, principalement selon le protocole SIP qui peut permettre de communiquer de l’audio via certaines caméras par exemple, et l’audio peut être aisément transféré vers un autre site de télésurveillance. L’intégra-tion de PABX ou IPBX est aussi devenue un atout pour les sta-tions centrales de grosse capaci-té permettant ainsi l’intégration de fonctions de centre d’appel. La géolocalisation avec les coor-données GPS est utilisée pour

les évènements, qui peuvent être gérés dans un SIG, ainsi que pour le suivi des déplacements des agents, en conjonction avec les informations de PTI dont la prise en compte est en forte ex-pansion. L’interfaçage avec les sociétés d’intervention en sous-traitance est nettement facilité, et certains imaginent même des interventions encadrées sur ta-blette tactile.

Télé-assistance, télé-diagnostic, mises à jour à distance, télévisi-tes régulières, sont aujourd’hui facilitées par les nouvelles tech-nologies. Le superviseur peut être accédé en IP via une plate-forme de services, ou à distance depuis une autre station en

France. Suite à la mise en place de stations maillées, il apparait de plus en plus utile de mettre en place des postes de travail distants. Les solutions sur base de clients légers natifs chez ESI et T2I simplifient les architectu-res ainsi que leur déploiement. Chez Elit Soft et eLogmatel éga-lement cela représente l’avenir proche. Cette technologie per-met d’utiliser n’importe quel terminal supportant un naviga-teur Internet, réduisant ainsi de façon importante les coûts liés à la maintenance et aussi aux déploiements. La solution 100% web 2.0 de T2I qui fonctionne dans le cloud permet d’envisa-ger la connexion avec un réseau social de voisinage pour des

réactions locales immédiates. Une nouvelle offre d’ESI permet même d’utiliser ses logiciels en mode ASP sur le cloud moyen-nant un simple abonnement, l’hébergement mutualisé étant réalisé dans des data centers sé-curisés.

un métier de La téLésur-veiLLance qui évoLue aussiAfin de compenser la perte progressive de revenus due à la baisse de prix de l’abonnement moyen, les stations doivent amé-liorer leur rentabilité en confiant un parc plus important à cha-que poste de travail opérateur. Il est donc nécessaire de disposer d’outils permettant une auto-matisation poussée des

Page 40: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201140 Sécurité Privée

TechnologieEn couverture

fonctions sans pour cela dépersonnaliser le poste d’opé-rateur en station. Les tâches répé-titives sans aucune valeur ajou-tée sont donc automatisées. Les automates d’aujourd’hui sont capables d’effectuer des vérifica-tions et de rappeler les clients.

Dans le même contexte de re-distribution de la rentabilité, la vidéoprotection, métier connexe de la levée de doute vidéo, entre maintenant dans les stations centrales de télésurveillance, certaines devenant ainsi pro-gressivement des stations de vi-déosurveillance et de vidéopro-tection. Cela permet ainsi aux télésurveilleurs d’offrir des ser-vices complémentaires à forte valeur ajoutée, compensant les pertes de revenu constatées sur les prestations plus classiques.

Si les marchés classiques étaient d’une part les télésurveilleurs pour les marchés des profession-nels et des particuliers, et d’autre part les centres de télésurveillan-ce des réseaux bancaires, très spécialisés, aujourd’hui la télé-assistance des personnes âgées à domicile représente un fort axe de développement. Elle est assurée via des terminaux spéci-fiques et des fournisseurs de ser-vice spécialisés, prenant mieux en compte certains aspect de la sécurité de nos ainés avec une forte composante relationnelle, d’où l’appellation d’alarme so-ciale souvent employée pour cette téléassistance.

Enfin, pour permettre une gran-de souplesse dans la gestion d’un centre et minimiser les risques financiers, certains fa-bricants comme Azur Soft et ESI proposent un paiement à l’usage des licences, tous les protocoles étant disponibles pour un mon-tant payé fonction du nombre d’abonnements actifs.

A noter que pour mieux repré-senter ce secteur en évolution, l’USP est en train de créer une branche dédiée aux opérateurs de télésurveillance et téléassis-tance.

Les chaLLenges du marchéC’est à de nombreux challenges, tant technologiques que fonc-tionnels, que sont actuellement confrontés les éditeurs de soft de télésurveillance, qui doivent s’adapter de façon constante et enrichir continuellement les logi-ciels afin de maintenir leur adé-quation aux demandes du mar-ché, et pour cela mettre en œuvre une puissance de développement importante. Ils doivent conjuguer compétences électroniques, pour éviter d’être dépendant de four-nisseurs de solutions matérielles pour les frontaux, compétences informatiques, en réseaux, en sécurité des équipements et des

réseaux, en télécoms et multimé-dia. Le mouvement actuel vers le cloud réclame des compétences pointues.

De plus, la télésurveillance et la téléassistance sont des métiers pointus qui s’exercent, comme peu d’autres métiers, de façon continue sans aucune interrup-tion possible 24/24, 7j/7 et 365 jours par an, et qui nécessitent un support avec la même dispo-nibilité horaire.

Ceci sur un marché français qui à tendance à se réduire ré-gulièrement du fait de la dimi-nution du nombre de stations de télésurveillance par rachats ou regroupements de parcs à des fins d’optimisation, afin de constituer des stations plus gros-ses permettant une optimisation technique et organisationnelle conséquente.

D’où des points de croissance re-cherchés à l’export, une démar-che qui nécessite aussi de forts investissements. « Le dévelop-pement à l’international devient pour nos entreprises une nécessi-té afin d’assurer une progression constante de notre activité. Par ailleurs, cette politique d’interna-tionalisation nous permet de faire bénéficier les clients français du savoir-faire souvent intéressant des stations étrangères » précise Claude-Philippe Néri, Président d’ESI. Des marchés également où les produits français partent gagnants, leur plus grande com-plexité, conséquence de leur adaptation au cadre juridique français, étant synonyme de ri-chesse fonctionnelle, de valeur ajoutée par rapport aux concur-rents, et d’adaptabilité aux be-soins des clients.

Page 41: Sécurité Privée #17

41Sécurité Privée

Page 42: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201142 Sécurité Privée

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Page 43: Sécurité Privée #17

43Sécurité Privée

{Dura Lex, Sed LexDura Lex, Sed Lex

La réponse est donnée par le mi-nistère de l’Intérieur qui précise que les dispositions générales régissant le dispositif de l’auto-entrepreneur « ne sont pas ap-plicables au cas particulier des entreprises de sécurité privée qui doivent obtenir une autori-sation administrative pour exer-cer une activité réglementée en application de l’article 7 de la loi n°83-629 du 12 juillet 1983. » La circulaire conclue de manière claire en stipulant que « dès lors, le statut de l’auto-entrepreneur est incompatible avec le titre Ier de la loi de 1983 et constitue une loi spéciale qui déroge au régime général de l’auto-entrepreneur mis en place par la loi de moder-nisation de l’économie.L’exercice à titre individuel de toute activité de surveillance ou de gardiennage, de transport de

fonds ou de protection physique des personnes, avec la seule carte professionnelle de salarié mais sans lien de subordination avec une personne morale ou phy-sique titulaire de l’autorisation d’exercice et de l’agrément de dirigeant est passible des sanc-tions prévues à l’article 14 de la loi n°83-629 du 12 juillet 1983, à savoir 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende pour le fait d’exercer :- sans être préalablement imma-triculé au registre du commerce et des sociétés ;- sans avoir été sollicité et obtenu l’autorisation administrative de fonctionnement prévue à l’article 7 de la loi ;- sans avoir sollicité et obtenu l’agrément prévu à l’article 5 de la loi. »

auto-entrepreneur et sécurité privée

Le régime ne peut pas s’appliquer aux entreprises de sécurité privéeUne personne physique peut-elle exercer une activité de surveillance ou gardiennage, transport de fonds ou protection physique des personnes (titre I de la loi du 12 juillet 1983) sous le statut d’auto-entrepreneur ?

coproduction

Le maire ne peut pas confier par contrat la « sur-veillance de la ville » à une société de surveillance et de gardiennageLors d’un débat à l’assemblée na-tionale, Jacques Remiller, député de l’Isère, a appelé l’attention du ministre de l’Intérieur sur les moyens mis à la disposition des communes contre les risques de débordement la nuit de la Saint-Sylvestre. Nombre de petites communes sont en effet sans po-lice municipale, alors même que la gendarmerie ne peut pas être présente partout au même mo-ment. Il semblerait que les com-munes puissent avoir recours à des sociétés de surveillance dans ce cadre-là. Il souhaite connaître les moyens mis à disposition de ces maires qui sont malgré tout responsables du maintien de l’ordre public sur leur territoire d’élection.

Mais la réponse est sans appel…« En vertu de l’article L. 2212-1 du code général des collectivités territoriales (CGCT), « le maire est chargé, sous le contrôle admi-nistratif du représentant de l’état dans le département, de la police municipale ». Cette dernière a pour objet le maintien du « bon ordre, de la sureté, la sécurité et la salubrité publiques » confor-mément à l’article L. 2212-2 du même code. Les compétences de police administrative générale, qui comprennent notamment les missions de surveillance de la voie publique, sont inhérentes à l’exercice de la « force publique» nécessaire à la « garantie des droits de l’Homme et du citoyen» prévue à l’article 12 de la Décla-ration des droits de l’Homme et du citoyen et ne peuvent pas être déléguées à une personne privée. Les personnes privées ne peuvent donc pas procéder à la

surveillance de la voie publique au moyen du visionnage d’ima-ges d’un système de vidéoprotec-tion. Le conseil constitutionnel l’a rappelé dans sa récente décision (2011-625 DC) du 10 mars 2011 (considérants 14 à 19). Ainsi, les missions de police administrative municipale ne peuvent-elles être confiées qu’à des agents placés sous l’autorité directe du maire ; elles ne peuvent pas être délé-guées par contrat à une person-ne privée (CE, 17 juin 1932, ville de Castelnaudary ; CE, 1er avril 1994, commune de Menton). Il convient en effet de préciser que les entreprises de gardiennage et de surveillance ne peuvent pas exercer de mission de surveillan-ce de la voie publique. L’article 3 de la loi n° 83-629 du 12 juillet 1983 modifiée réglementant les activités privées de surveillance dispose que les agents des en-treprises de gardiennage et de surveillance « ne peuvent exercer leurs fonctions qu’à l’intérieur des bâtiments ou dans la limite des lieux dont ils ont la garde ». Lorsque des gardiens exercent exceptionnellement sur la voie publique une mission itinérante ou statique de surveillance contre les vols, dégradations, dé-prédations et effractions, celle-ci se limite « aux biens dont ils ont la garde ». Le maire ne peut donc pas confier par contrat la « surveillance de la ville » à une société de surveillance et de gar-diennage dans la mesure où cel-le-ci relève des missions de po-lice du maire en vertu des articles L. 2212-1 et L. 2212-2 du CGCT (CE, 29 décembre 1997, commune d’Ostricourt). »

Page 44: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201144 Sécurité Privée

vidéoprotection urbaine

*Prix HT conseillé par le fabricant • Prix départ usine Langmeil, Allemagne (EXW) • Prix sujet à modification sans notification préalable • © MOBOTIX AG

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... la solution vidéo complète et performante, à partir de 998 €*

Taux de rafraîchissement élevés jusqu’à 30 im/s (Mega)

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Port MxBus pour le branchement de modules supplémentaires

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Page 45: Sécurité Privée #17

45Sécurité Privée

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Page 46: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201146 Sécurité Privée

Bloc-notes !Cahier spécial

grâce à La vidéoprotection...Ce jour encore, sur Europe 1, les nouvelles mettent en avant la vidéoprotection. : « Lyon : un violeur arrêté grâce aux caméras »…/… « Retour sur les faits : dimanche dernier, une jeune femme de 19 ans est vio-lemment agressée et violée par un homme dans un hall d’im-meuble. Alors que son agresseur prend la fuite, la victime se rend immédiatement au commis-sariat pour porter plainte. En analysant les «bandes» vidéo des caméras de surveillance du quartier, les policiers de la sû-reté départementale découvrent que le suspect a suivi sa victime dans la rue pendant une dizaine de minutes, avant de l’agresser. Les images permettent égale-ment de retracer l’itinéraire de fuite du violeur, jusqu’à un im-meuble du centre-ville. C’est à

cette adresse que des policiers de la brigade anti-criminalité l’interpellent le soir même. »Les élucidations rapides de ce type se multiplient, -tant mieux ! Il n’est pas un jour sans que l’on ne trouve un article com-mençant par « Grâce à la vidéo-surveillance… ». Des résultats probants sont donc au ren-dez-vous : la vidéoprotection prouve sa réelle efficacité, n’en déplaise aux « antitout ».

ce n’est qu’un débutPourtant, nous pensons à l’AN2V que de grandes étapes peuvent/doivent encore être franchies, notamment sur la question de l’immédiateté de l’intervention. Dès qu’un délit est commis, le dispositif de vi-

La rentrée est souvent synonyme de nouveautés : résolutions, lancements

de produits ou d’événements… Hélas, cette période d’enthousiasme est

rarement durable et les beaux projets de septembre sont souvent enterrés

avant Noël (cela sonne un peu comme un proverbe boursier…).

Mais ce n’est en aucun cas une fatalité. Et j’aime à croire (optimiste fervent)

que la nouvelle image dont se trouve auréolée la vidéoprotection puisse survivre bien au-delà des premiers frimas de novembre ; quoi qu’il en

soit, j’en formule vœu…

déoprotection doit agir com-me un détecteur quasi-auto-matique. C’est devenu possible grâce à certaines solutions technologiques, à la formation accrue des opérateurs, ainsi qu’à la volonté d’une mise en place d’une coproduction pri-vée/publique de la sûreté.C’est la raison pour laquelle l’AN2V a changé de nom en 2011, pour accompagner à la fois l’évolution de ses ac-tivités et la modification de la réglementation. Devenue Association Nationale de la Vidéoprotection, l’AN2V est prête désormais à réunir tous les utilisateurs de systèmes de vidéoprotection, publics et pri-vés, exerçant une activité BtoB ou BtoC, le secteur du « résiden-

La vidéoprotection sous un nouveau jour …

par dominique Legrand, président de L’an2v

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47Sécurité Privée

Bloc-notes !tiel » exprimant des attentes qui sont à ce jour mal entendues.

notre feuiLLe de route 2011/2012 est bien rempLie!L’AN2V est partenaire de tous les grands événements sécu-rité/sûreté de la rentrée ! Par-tenaire du salon APS qui se tiendra du 20 au 22 septem-bre à Paris : l’AN2V organisera deux conférences sur le thème de la stratégie d’un projet de vidéoprotection. L’AN2V sera également présente à Monaco aux Assises de la sécurité et des systèmes d’information, du 5 au 8 octobre, événement ras-semblant près de 700 RSSI, DSI, DI, Risk managers… Un contenu de haut niveau, des conférences, tables-rondes et ateliers ! Tou-jours proche des collectivités territoriales, l’AN2V est égale-

ment partenaire des rencon-tres nationales des polices ter-ritoriales qui se tiendront le 13 octobre 2011.L’AN2V proposera à ses adhé-rents deux rencontres théma-tiques en cette fin 2011. Une première réunion le 3 octobre 2011 qui abordera la question de l’organisation humaine et technique d’un centre supervi-seur, suivie le mardi 29 novem-bre 2011 d’une réunion abor-dant la mise en place effective d’une détection automatique d’anormalité. Nous cherchons au travers de ces réunions à fai-re surgir les bonnes pratiques, tant du côté des donneurs d’or-dre pour que leurs cahiers des charges soit de plus en plus am-bitieux tout en restant réalistes, que des sociétés constructeurs et intégrateurs, afin que leurs

produits et systèmes répondent parfaitement à ces nouvelles attentes.

production accéLéréeL’AN2V entretient un partena-riat étroit avec l’USP qui mérite un événement à la hauteur des enjeux actuels de la sécurité. L’Université de la Sécurité et de la Citoyenneté vous sera propo-sée en février 2012. Au program-me : deux jours de débats de haut niveau pour une nouvelle approche sociétale et politique des enjeux sécuritaires !Comme tous les ans, l’AN2V édite le guide PIXEL (www.an2v.org), guide de référence de la vidéoprotection intégrant des études de cas, des retours d’expériences, des analyses ju-ridiques, des avis d’experts, des informations pratiques, ainsi

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{ septembre / novembre 201148 Sécurité Privée

étude de casCahier spécial

u commence-ment (au dé-but des années 2000), la vidéo-protection vise

à sécu- riser quelques quartiers confrontés à des problèmes de délinquance de voie publique. Le système comporte alors 7 caméras fixes déployées pour tranquilliser un centre commercial construit sur dalle qui connaissait des problèmes d’agressions et de vols. La visualisation des ima-ges était assurée dans un local de la police municipale installé à proximité. Cette expérience a été très concluante car les pro-

blèmes rencontrés ont aussitôt disparu. De fait, d’autres sites ont été équipés progressive-ment en fonction des besoins, mais sans qu’une réelle cen-tralisation des images ne soit réalisée.En 2006, la municipalité décide de rationaliser l’ensemble du dispositif en créant un centre de supervision urbaine fonc-tionnant 24 heures sur 24, doté d’opérateurs de vidéoprotec-tion et centralisant les images des caméras réparties sur diffé-rents sites. À cette occasion, un renvoi d’images vers la police nationale a été mis en place, avec la possibilité pour les po-

liciers de prendre la main sur le système afin d’en améliorer la réactivité.

un outiL compLémentaire de Lutte contre Les atteintes auX biens et auX personnesLe système tel qu’il existe aujourd’hui a été mis en ser-vice en juillet 2008, avec 14 opérateurs pour assurer la su-pervision des images en temps réel, répartis sur deux postes de travail. Cette équipe est considérée comme suffisante pour superviser les 172 camé-ras, sachant que dans les faits le nombre de caméras néces-sitant une attention constante

est plus faible, de l’ordre de 90 flux. La vidéoprotection équipe donc aujourd’hui la voie pu-blique, mais aussi les parkings municipaux, les bâtiments communaux et certains équi-pements sportifs.Le centre de supervision urbai-ne assure également la gestion des alarmes implantées dans les bâtiments municipaux. En dehors des heures d’interven-tion sur voie publique de la police municipale, la levée de doute est assurée par un pres-tataire extérieur.La délinquance constatée est le fait bien souvent de jeunes en déshérence et en échec sco-

Une approche qui ne se limite pas à la vidéoprotection

suresnes

ALa ville de Suresnes est équipée depuis longtemps de systèmes de vidéoprotection de voie publique mais l’installation n’a été centralisée et modernisée qu’à partir de juillet 2008. Aujourd’hui, une baisse de l’ordre de 5% de la délinquance est constatée chaque année, mais c’est surtout au niveau de l’élucidation que les

résultats sont les plus spectaculaires.

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laire, qui ne bénéficient plus d’un suivi parental. Des actions de prévention sont menées en direction ce public pour les accompagner vers les dispo-sitifs adaptés : emploi, santé, culture… La municipalité sub-ventionne une association qui met en œuvre des médiateurs de rue. La vidéoprotection est perçue comme un outil com-plémentaire de lutte contre les atteintes aux biens et aux per-sonnes, permettant d’aller « un cran au-dessus » de la politique de prévention et de sécurité menée par ailleurs par la mu-nicipalité. Une politique de sé-curité ne peut être gravée dans le marbre et il faut s’adapter aux évolutions de la société. La délinquance constatée a évo-lué vers des formes plus dures, nécessitant une réponse plus ferme.

un nouveau système pour ré-pondre à de nouveauX risquesLa ville a dès le départ fait appel à un bureau d’études pour l’accompagner dans ses déploiements. Les nouveaux déploiements font également l’objet d’une assistance de ce type même si divers services municipaux sont impliqués dans le dossier vidéoprotec-tion.Le système est composé de 172 caméras dont 142 caméras fixes et 30 dômes reliées à un centre de supervision urbaine par un réseau en fibre optique, dédié à d’autres applications que la vidéoprotection selon les secteurs (voix données ima-ges). Le centre de supervision urbaine compte deux postes de travail, plus le poste d’opé-rateur du COG, fonction occu-pée par un policier municipal expérimenté, situé derrière les opérateurs de vidéoprotection. Les images sont enregistrées durant 7 jours, ce qui est consi-déré comme suffisant.Le recours à des solutions de

détection automatique d’anor-malité est envisagé, mais rien n’est installé pour le moment. Cela pourrait permettre d’auto-matiser la détection de cer-tains événements et faciliter le travail des opérateurs.

un dispositif pLacé sous L’autorité de La poLice muni-cipaLeLa police municipale telle qu’elle existe aujourd’hui a été créée en 2001, par le regroupe-ment de différents services. Ce service compte 68 agents dont 21 policiers municipaux, 11 gardiens de parcs et 13 agents de surveillance de la voie pu-blique. La police municipale est divisée en deux brigades, ce qui permet d’assurer un fonctionnement du service de 6 heures 30 à 20 heures 30 du lundi au vendredi. Elle a pour mission de lutter contre les atteintes aux biens et aux per-sonnes. Elle réalise un travail d’îlotage en complémentarité avec les services de la police nationale. Les policiers dispo-sent de gilets pare-balles et d’un armement de 6ème caté-gorie. Les rapports avec la po-lice nationale sont excellents. Enfin, la Ville de Suresnes a été la première commune à dispo-ser d’un système de procès-ver-bal électronique opérationnel.Parmi les agents du service de police municipale, on compte également les 14 opérateurs de vidéoprotection qui ont la particularité d’avoir un statut d’ASVP. Ce statut permet de confier des missions classiques d’ASVP aux opérateurs au-delà de la supervision des images. Les agents passent ainsi de 15 à 20% de leur temps sur la voie publique. Depuis mars 2009, le choix a été fait d’installer le po-licier municipal en charge de l’accueil au sein d’un centre opérationnel de gestion (COG) de la police municipale inté-grant le CSU. équipé des

Une approche qui ne se limite pas à la vidéoprotection

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{ septembre / novembre 201150 Sécurité Privée

VidéoprotectionCahier spécial

outils de communica-tion et de gestion de la police municipal, cet agent peut ainsi évaluer un événement repéré par un opérateur et déclencher la réaction appropriée. Depuis le mois d’avril 2011, ce poste est une fonction spécifique que seuls quelques agents oc-cupent en vue de profession-naliser la fonction d’opérateur COG.

queLLe formation pour Les opérateurs ?La formation des opérateurs a été réalisée par un organisme de formation. Le turn-over était assez fort au début (50% envi-ron au bout d’un an) et sur les 14 agents formés au départ, il n’en reste que 4 aujourd’hui et il y a donc un besoin perma-nent de formation. Celle-ci est aujourd’hui réalisée en interne, sous la forme d’un transfert de compétences, les agents les moins expérimentés travaillant en binôme avec les plus aguer-ris. Une vigilance particulière est mise en œuvre lors des re-crutements, avec deux entre-tiens au minimum pour toute embauche.

biLan et perspectivesLe bilan de la vidéoprotection est positif. La ville a cheminé progressivement dans cette démarche, traitant chaque site au cas par cas et avec une ap-proche qui ne se limite pas à la vidéoprotection. Les résultats obtenus sont liés à la réactivité du système. Aujourd’hui, un pallier est atteint, car les prin-cipales zones sont couvertes et la municipalité n’envisage pas d’extensions en dehors de quelques caméras supplémen-taires déployées en 2011.

Un suivi régulier du programme de vidéoprotectionLa municipalité a mis en place un comité de pilotage des sites sensibles qui se réunit tous les trimestres afin de faire le point sur le fonctionnement du système dans les espaces équipés. Ce comité passe en revue les problèmes techniques et étudie les améliorations possibles. Animé par un consultant extérieur à la collectivité, il est constitué de l’élu en charge du dossier, de la police municipale, d’un représentant de la police nationale et d’un responsable du service juridique de la commune. Par ailleurs, un tableau de bord du CSU mensuel permet d’assu-rer un suivi des faits relevés par la vidéoprotection et du traite-ment qui leur a été donné. Ces faits sont regroupés par périodes, par catégories, pour faciliter l’analyse. Une baisse de l’ordre de 5% de la délinquance est constatée chaque année, mais c’est surtout au niveau de l’élucidation que les résultats sont les plus spectaculaires. La ville compte le plus fort taux d’élucidation du département qui est très largement supérieur à la moyenne nationale. La municipalité explique ce résultat par le choix de la réactivité pour ce système. Les résultats confortent les élus dans le choix qui a été fait de mettre en œuvre une organisation permettant d’avoir une réaction rapide des services de sécu-rité en cas d’événement. Toutefois, les demandes de relecture d’images tendent à augmenter avec le temps. Un nouvel adjoint au chef de centre plus spécialisé sur cette fonction chargé de la relecture des images enregistrées arrivera prochainement pour faire face à cette tendance. Enfin, un règlement intérieur fixe les règles de fonctionnement de la vidéoprotection.

La commune réalise un

investissement en moyenne

300 000 euros par an sur la

vidéoprotection. Elle dispose

d’un contrat de maintenance

pour ses installations.

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51Sécurité Privée

Vols avec violences, cambriola-ges, rixes mais aussi phénomè-nes de violences urbaines (feux de poubelles ou de véhicules), la commune de Gaillard était soumise à de nombreux problè-mes de délinquance. Pour jugu-ler ces infractions, un déploie-ment de vidéosurveillance a été

initié en 2007, afin de répondre à un sentiment d’insécurité par-ticulièrement sensible sur deux quartiers de la commune. La stratégie retenue a en effet été de bien mailler deux territoires précis afin d’éviter le « saupou-drage ». Le premier déploiement a concerné le quartier « porte de France », secteur doté d’un poste frontière, avec 8 caméras dômes.En 2008, à l’aune des bons résul-tats constatés, il a été décidé de poursuivre le déploiement, avec l’équipement du deuxième quar-tier doté d’un poste frontière sur lequel 5 caméras supplémentai-res ont été installées. Un centre superviseur urbain a également été construit à cette occasion, permettant la centralisation et l’exploitation des images.

Ville frontalière située à mi-parcours entre Annemasse et Genève, Gaillard présente deux

aspects totalement opposés, avec d’une part une zone rurale et, d’autre part, une zone

urbaine qui regroupe près de 12 000 habitants rassemblant plus de 109 nationalités. La ville est traversée chaque jour par près de 40 000

véhicules. Une situation particulière pour cette petite commune qui s’est trouvée confrontée des

problèmes de délinquance de voie publique.

une baisse sensibLe de La déLinquanceLa vidéosurveillance a permis de faire baisser de moitié la délinquance de voie publique constatée sur le secteur Porte de France la première année. Dans le second secteur équipé, la baisse a été de 30% sur la dé-linquance générale. Quant aux incendies de véhicules, ils ont totalement disparu. Aujourd’hui tous les problèmes ne sont pas résolus, mais la situation est sous contrôle et le sentiment de sécu-rité des riverains est total.

aspects organisationneLsLe centre superviseur créé en 2008 est doté d’opérateurs qui exploitent les images en temps réel. Il n’y a pas une pré-

Un système au service dela tranquillité des riverains

gaiLLard

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{ septembre / novembre 201152 Sécurité Privée

VidéoprotectionCahier spécial

sence constante d’opé-rateur ; celle-ci est ciblée sur les créneaux les plus sensibles (fins de journée et soirées). Une su-pervision permanente n’est pas envisagée, car cela supposerait une capacité de réaction des agents de terrain qui n’est pas suffisante à ce jour. L’effectif du CSU est constitué de 3 opérateurs rattachés à la police municipale et ayant le statut d’agent de sur-veillance de la voie publique. Ils sont placés sous l’autorité du res-ponsable de la vidéoprotection qui est également le responsable opérationnel de la police muni-cipale, doté d’un suppléant. Les opérateurs exploitent les ima-ges en temps réel et exploitent également les enregistrements. Le travail de relecture constitue une tâche importante.En l’absence des opérateurs, les caméras dômes travaillent en mode patrouille qui leur permet d’effectuer un parcours de sur-veillance prédéfini. La connais-sance du terrain et les événe-ments déterminent les choix de surveillance.Les relations avec la police natio-nale sont bonnes, celle-ci dispo-se d’un renvoi d’images via une liaison hertzienne.

queLLe formation pour Les opérateurs ? La formation des ASVP est as-

surée en interne par le coor-dinateur sécurité prévention, responsable opérationnel de la police municipale. Il assure l’en-cadrement des 10 agents de la police municipale et des 3 ASVP. La police municipale assure un service de 7 heures 30 à 19 heu-res 30 du lundi au vendredi et le samedi de 5 heures 30 à 15 heu-res. Elle assure ponctuellement des services en soirée. Les agents sont dotés d’armes de 4ème ca-tégorie et de gilets pare-balles.Le coordinateur sécurité pré-vention assure la liaison avec les forces de l’ordre et coordonne les actions de prévention, avec le chargé de mission politique de la ville. Au sein d’un C.I.S.P.D, la ville est dotée d’un contrat local de sécurité qui est jugé très utile pour des besoins de réactivité. Un G.L.T.D. a été activé pour cer-tains quartiers.

biLan et perspectivesFace à ces bons résultats, la muni-cipalité a décidé de déployer 13 nouvelles caméras en 2010/2011, en équipant les écoles, la mairie et le complexe sportif et culturel. Cela portera à 26 le nombre de caméras constituant le dispo-sitif municipal. En 2011/2012, un nouveau déploiement sera également réalisé pour mailler un nouveau secteur de la com-mune.

Approche techniqueL’acquisition des images est réalisée par des caméras dômes, aucune caméra fixe n’est installée. Le système est composé à la fois de caméras à résolution classique (modèles les plus anciens) et de caméras HD pour les plus récentes. Le réseau est en fibre optique appartenant à la commune, largement dimen-sionné pour relier les bâtiments municipaux situés à proximité en voix/données/images. Le centre superviseur est doté de deux postes de travail et d’un mur d’images de 9 écrans. Une finition en bois donne un aspect chaleureux à ce centre. Le centre est divisé en trois salles (exploitation temps réel, exploitation des enregistrements, salle technique) avec un sas et un contrôle d’entrée par badge, placé sous vidéoprotection. Les postes de travail sont dotés d’un moyen radio basé sur le réseau de la police municipale. Le centre superviseur est installé dans les locaux de l’ancienne gendarmerie qu’occupe désormais la police municipale qui sont donc parfaitement adaptés.L’enregistrement des images a une durée de 8 jours. Il s’agit d’un enregistrement voie par voie,

Le budget d’investissement sur cette installation est

de 900 000.00 euros. La maintenance du système

coûte 17 000 € par an à la commune, dans le cadre d’un

contrat de maintenance. Un entretien préventif est réalisé 4 fois par an, notamment pour

le nettoyage des dômes. La commune a disposé d’une aide

de l’État depuis le début du projet.

Page 53: Sécurité Privée #17

53Sécurité Privée

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Page 54: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201154 Sécurité Privée

Si, dans le précédent numéro, nous présentions une nouvelle camera en Ultra Haute Défi-nition à 51 Mp, c’est en 1 ou 2 Gigapixels que les nouvelles caméras GWAS de ipConfigure présentées ici travaillent ! Il s’agit en fait d’une tourelle robotisée, équipée d’une « simple » caméra de 16 Mp (ou deux), éventuel-lement associée à une caméra thermique (ou deux). Des ba-layages, de 12 à 35 images de 16 Mp en horizontal sur 93° à 270° par 3 ou 4 images en vertical sur 23° ou 30°, sont assurés de façon à couvrir de très grands espaces en détail, remplaçant un très grand nombre de caméras. Ces images sont ensuite accolées en d’impressionnantes images panoramiques. La vitesse de 2 ips en 16 Mp pour les images élémentaires fait que les pano-ramas de 2 Gp peuvent nécessi-ter jusqu’à 35 ou 70 s pour être complètement rafraîchis, et les applications semblent être de préférence limitées aux grands espaces où des actions relative-

Focus sur les nouveautés les plus marquantes

Ce trimestre voit l’apparition de la première caméra Gigapixel, d’une

borne vidéo mobile, d’un

booster-routeur 3G, et la confirmation de la validité des

technologies de reconnaissance

faciale, dont l’offre s’élargit

via les solutions de gestion de

vidéosurveillance.

Les nouveautés du trimestre pour la vidéoprotection urbaine et les grands espaces

par MiChel eynaud, journaListe spéciaLisé

VidéoprotectionCahier spécial

ment lentes sont visibles, pour la constatation d’un changement d’état, ou bien avec peu ou pas d’actions en situation normale, comme en milieu désertique. Les images doivent être gérées par le logiciel associé, qui est compatible avec les murs d’ima-ges. Un moteur d’analyse vidéo intelligente est disponible, et il est possible d’arrêter le balaya-ge et de se concentrer sur une zone, sur détection ou en cas de besoin d’un rafraichissement plus rapide. Un suivi cartogra-phique d’objet est possible.

TEB a présenté sa nouvelle Borne Vidéo Mobile destinée en particulier à être installée sur un mât d’éclairage public. Cet ensemble compact tout-en-un intègre une caméra et un enre-gistreur fonctionnant 24h/24, et une batterie disposant d’une autonomie de 16h pour fonc-tionner toute la journée sans alimentation, suite à une rechar-ge nocturne lorsque l’éclairage est alimenté. La Borne Vidéo

Mobile peut être déployée rapi-dement et déplacée en fonction des besoins, ce qui permet d’op-timiser les investissements des collectivités. Ceux-ci sont par ailleurs encore limités par le fait que la borne est gérée sans fil en WiFi ou 3G, donc sans frais de génie civil. Un agent équipé de l’application Prynpocket sur un iPhone ou un iPad peut ac-céder aux images et contrôler les caméras.

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55Sécurité Privée

Wavestore, spécialiste des systè-mes d’enregistrement vidéo de haute performance, a annoncé son partenariat avec Airborne Biometrics Group pour l’intégra-tion dans ses systèmes des fonc-tionnalités de reconnaissance faciale de ses solutions FaceFirst. Cela permet l’identification de suspects, criminels patentés, terroristes, et également de VIPs et de collaborateurs, dans les se-condes suivant leur entrée dans une zone, de façon à prendre des mesures appropriées. Les solutions FaceFirst, qui sont basées sur les algorithmes de Cognitec, se distinguent des précédentes solutions rete-nues par leur précision et leur fiabilité de détection. Elles sont notamment adaptables à la taille du projet, et un modu-le pour appareils mobiles per-

met l’envoi d’images par un agent de sécurité pour identifi-cation en central. Les solutions biométriques sont de plus en plus utilisées à des fins mar-

keting dans la distribution, où la caractérisation du genre et de la tranche d’âge vient utile-ment enrichir les données sta-tistiques de fréquentation des

rayons. Le partenariat entre Wavestore et ABG a d’autant plus de sens que les solutions FaceFirst utilisent beaucoup de serveurs.

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Page 56: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201156 Sécurité Privée

VidéoprotectionCahier spécial

géographiquement complexes, et donnant une perception si-tuationnelle optimale pour une réponse rapide et des enquêtes précises. Par ailleurs, XProtect Enterprise 8 prend en charge les lentilles panomorphes 360° Immervision Enables, qui s’adap-tent à certaines caméras fixes de vidéosurveillance pour fournir à l’utilisateur une vue panorami-que de la scène.

Genetec a annoncé le lancement d’AutoVu Sharp VGA, une nouvel-le caméra de reconnaissance de plaques avec traitement d’ima-ges intégré, plus économique que la version Sharp XGA, et des-tinée aux endroits où les véhicu-les se déplacent à des vitesses modérées ou lorsque la lecture des plaques s’effectue dans une zone bien définie. Cette caméra est intégrée au Security Center, de façon à contrôler un accès et lever automatiquement une bar-rière. Par ailleurs la version 2.1 de l’application pour mobiles prend en charge la version 5.0 de Security Center et est com-patible avec Android, y compris avec le service de messagerie Google Android Cloud to Device pour envoyer des notifications et avertir les utilisateurs mobiles des situations d’urgence, au fur et à mesure qu’elles se produisent.

Verint lance actuellement son Nextiva PSIM, issu du rachat de la société Rontal Engineering

Toujours en reconnaissance faciale, iOmniscient, spécialisé dans les solutions pour les scè-nes très peuplées et complexes, a reçu le prix du meilleur systè-me de vidéosurveillance de l’an-née à l’Ifsec pour sa technologie de reconnaissance faciale dans une foule.

Siqura a annoncé la sortie de sa nouvelle solution DIVA de ges-tion de vidéosurveillance sur IP des caméras et encodeurs Siqu-ra, qui inclut des fonctionnalités d’analyse vidéo intelligente, en particulier de reconnaissance fa-ciale et de lecture de plaque. Afin de s’adapter aux besoins de cha-cun, l’interface et la disposition du mur d’image sont personnali-sables. Une sortie de données au format XML est disponible pour communiquer vers des systèmes tiers, et de nombreux systèmes peuvent être intégrés, de contrôle d’accès, de détection d’intrusion et de GTB, et même une matrice vidéo pour des solutions hybri-des bien adaptées à la migration vers IP. La fiabilité est assurée par des serveurs redondants et par la surveillance constante de la position et de la qualité image des caméras.

Chez Milestone, la nouvelle ver-sion 8 du logiciel XProtect En-terprise de gestion de vidéosur-veillance sur IP en plateforme ouverte apporte un ensemble important de nouvelles fonction-nalités, dont le nouveau Camera Navigator. Les objets en mou-vement sont facilement repérés pour une vérification visuelle constante et exhaustive de l’en-semble de l’installation de sur-veillance, visant à garantir un sui-vi facile dans les emplacements

Logiciels : reconnaissance faciale et perception situationnelleApplications. Les PSIM, ou systè-mes de gestion d’information de la sécurité physique, sont des hy-perviseurs qui gèrent l’ensemble des données de sécurité élec-tronique d’une entité en corré-lation avec certaines données d’entreprise, à des fins de cohé-rence, d’efficacité et d’optimi-sation des coûts. Nextiva PSIM joue dans la cour des grands en permettant également la gestion situationnelle en cas de crise, encadrant automatiquement les réactions pour une meilleure rapidité, et pouvant préparer les réactions aux imprévus pour une ville, qu’ils soient de nature terroriste ou environnementale.

Chez Oncam, qui a été précurseur des caméras hémisphériques 360° sous la marque GrandEye, la nouvelle solution IPZoom est désormais disponible. Cette so-lution inclut une caméra Oncam IPZoom 360° en 5 Mp, une ca-méra dôme PTZ IP, et un logiciel qui permet à la caméra IPZoom 360° de signaler un évènement au dôme PTZ et de contrôler ce-lui-ci, à l’intérieur d’une même aire, pour par exemple vérifier la validité d’une alarme. Cela permet de remplacer plusieurs caméras tout en fournissant un haut niveau de détail sur les longues distances. Un position-nement est possible en un clic sur le plan.

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sans fil 3G, et jusqu’à 10 fois la portée d’une clé USB tradition-nelle ou 25 fois le débit d’une clé 3G dans les zones de faible couverture. Le Wibe est particulièrement utile pour le déploie-ment de 3G en zone rurale ou en bord de couverture de cellule, pour améliorer la réception à l’intérieur de certains bâtiments en zone urbaine, pour des installations temporaires comme des chantiers ou des salons, pour des liaisons secondaires de secours, et pour faciliter le déploiement de tout point d’accès WiFi.

Page 57: Sécurité Privée #17

57Sécurité Privée

Le rendez-vous INCONTOURNABLE des professionnels de la sécurité.Plus d’un millier d’invités présents chaque année depuis 2006.

Tous les acteurs de la profession rassemblés.Les innovations, les savoir-faire présentés en avant-première sur écran géant.

Les moyens d'un véritable show TV animé en direct par Marc Dumas et Patrick Haas.

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Les Trophées de la Sécurité Privée sont organisés par MDCen partenariat avec “En Toute Sécurité”.

19 septembre 2011 à 18h00 au Casino de Paris

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DERNIÈRES

PLACES

DISPONIBLES

Page 58: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201158 Sécurité Privée

ProfessionnalisationFormation

Sécurité Privée. Les profession-nels et les enseignants mais aussi les étudiants perçoivent l’alternance l’un des moyens les plus efficaces pour réussir son entrée sur le marché de l’emploi. Partagez-vous cette conviction ?Xavier Latour. L’alternance est une formule remarquable pour nos étudiants. D’une part, elle représente le moyen de mettre immédiatement en pratique leurs savoirs et peut ainsi consti-tuer une puissante motivation. Si souvent les étudiants peuvent s’interroger sur le sens de leurs études, l’alternance les empêche de tomber dans ce travers. Ils sont confrontés immédiatement aux réalités du terrain et gagnent rapidement en maturité et en motivation. D’autre part, l’alter-nance facilite sans aucun doute leur insertion professionnelle. Nos études démontrent chaque année que les apprentis trouvent

plus rapidement que les autres un emploi, souvent dans l’entre-prise dans laquelle un contrat d’apprentissage a été signé. Une alternance suffisamment longue pour être significative constitue un vrai « plus » pour un CV.

Nicolas Le Saux. Oui, l’alternan-ce est un modèle gagnant qui a fait ses preuves dans des pays comme l’Allemagne depuis longtemps. En France, de gran-des écoles de commerce le met-tent aussi en place, preuve de la pertinence du modèle. En ce qui concerne nos activités, très opé-rationnelles, cette approche me paraît indispensable. Elle permet aussi à des salariés déjà en poste d’accéder à l’enseignement su-périeur tout en maintenant un revenu.

En quoi ce mode de formation favorise-t-il l’employabilité pour les étudiants mais aussi pour

Tous gagnants !aLternance

Se former en travaillant et travailler en se formant… La formation en alternance

apparaît comme un moyen efficace de connecter – voire de réconcilier – trois

mondes aux ambitions trop souvent divergentes, celui de la formation, celui

des étudiants et demandeurs d’emplois et celui de l’entreprise. Formule plébiscitée

autant par les dirigeants que par les étudiants, elle séduit notamment les

acteurs de la sécurité privée. En effet, dans ce secteur particulièrement soumis aux

évolutions structurelles et technologiques, l’alternance est une excellente formule pour professionnaliser les salariés (en poste ou en

devenir). Explications à travers un échange argumenté entre Xavier Latour, directeur

de la licence professionnelle « Sécurité des biens et des personnes » de l’Université

Paris Descartes et Nicolas Le Saux, dirigeant d’Uniprotect.

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59Sécurité Privée

les personnes déjà en poste à travers la « période de profes-sionnalisation » ?XL. Contrairement à des étu-diants qui découvrent l’entre-prise après avoir vécu dans un environnement exclusivement théorique, les étudiants en alter-nance ont eu le temps de s’adap-ter aux exigences de l’entreprise. Ils en ont assimilé les codes et ont acquis un savoir-être. Ils démontrent aussi à l’égard des employeurs une grande déter-mination après avoir su concilier études et travail. Les étudiants en alternance ont dû travailler plus que les autres et ont ainsi déve-loppé un vrai sens de l’effort et des responsabilités, ce qui ne peut que rassurer un employeur.

NLS. C’est une combinaison de facteurs à mon sens. D’une part l’entreprise à tendance à mieux suivre ce type de salariés et donc de faciliter leur intégration en les aidant à s’adapter à leur poste. D’autre part le salarié en alternance est plus réceptif au coaching de son encadrant. On voit très vite si il, ou elle, a du po-tentiel et on est souvent mieux à même de développer celui-ci. Il faut aussi pour l’employeur accepter le risque que tous ne restent pas.

La formation professionnelle en alternance reçoit un accueil très favorable dans la sécurité privée. En quoi cette formation est-elle particulièrement bien adaptée à ce secteur ?XL. L’Université Paris Descartes avec sa licence professionnelle « sécurité des personnes et des biens » a su trouver un rythme préservant le temps de présence en cours et les intérêts de l’entre-prise. En concentrant les cours sur deux jours par semaine et en offrant la possibilité de faire la formation en deux ans au lieu d’un, les étudiants en alternance ont la possibilité de s’intégrer dans les entreprises comme des

salariés à part entière. En outre, ils apportent immédiatement à l’entreprise des savoirs pointus et actualisés qui compensent leur relative inexpérience.

NLS. C’est effectivement le cas pour la licence professionnelle qui a su adapter son cursus au rythme de nos sociétés. Person-nellement, je souhaite que cette alternance puisse inclure l’e-learning et s’appuie sur des pro-grammes par modules que des salariés puissent suivre sur plus de deux ans.

Dans le secteur de la sécurité privée, quels sont les publics les plus intéressés par cette formation ?XL. L’alternance attire beaucoup les jeunes titulaires d’un bac+2 (dut, deug de droit…) soucieux de s’engager dans une filière dy-namique, aux débouchés variés en étant rapidement opération-nels. Elle est aussi une excellente formule pour certains salariés qui peuvent conserver leur em-ploi tout en se formant.

NLS. Au-delà de ces publics, on voit aussi apparaître des person-nels des armées envisageant une reconversion dans nos métiers. C’est dans ce cas une combinai-son particulièrement puissante du savoir être et du savoir faire.

En quoi représente-t-elle un atout pour les employeurs du secteur ?XL. L’alternance constitue, d’abord, la garantie d’avoir dans l’entreprise une personne moti-vée. On ne s’engage pas sur cette voie par hasard tant les contrain-tes sont importantes pour gérer les cours et la présence en en-treprise. C’est un choix assumé et réfléchi. Ensuite, l’alternance permet de faire entrer du sang neuf dans les équipes. Le regard des étudiants en alternance peut être très utile, particulièrement dans les TPE/PME. L’étudiant est au fait des dernières évolutions de son secteur et vient avec des savoirs à jour. Enfin, c’est un ex-cellent moyen de tester un futur collaborateur.

NLS. Effectivement, j’ajouterai

que cela permet aussi au colla-borateur de tester l’entreprise. Cette approche nous oblige à nous remettre en cause à de nombreuses reprises. Ce n’est pas une sensation agréable pour un chef d’entreprise de voir que quelqu’un de prometteur décide d’aller travailler ailleurs. C’est d’ailleurs rarement pour des questions financières. On apprend aussi beaucoup en tant qu’organisation.

Quelles sont les formations du marché les plus intéressantes du point de vue des salariés et des employeurs et à l’aune de l’évolution du secteur ?XL. En toute objectivité, l’Univer-sité a fait de gros efforts ces der-nières années afin de s’adapter aux besoins des entreprises. Nous avons ainsi créé des licen-ces professionnelles, véritables diplômes nationaux de bac+3, validés par l’Etat, conçus avec et pour les professionnelles. Les savoirs dispensés sont à la fois théoriques et pratiques. Les cours sont largement assurés par des praticiens et, évidemment, l’alter-nance constitue le principe de fonctionnement. Ce schéma est également développé en mas-ter. Cela représente un cursus de formation cohérent, en prise avec les réalités économiques et sociales.

NLS. Tout a à fait. Il existe aussi des programmes développés par l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Jus-tice (INHESJ) qui propose des cycles en alternance à différents niveaux (middle management, sessions spécialisées). Paris Des-cartes et l’INHESJ collaborent d’ailleurs sur ces sujets, ce qui est très intéressant pour nos en-treprises.

Quels conseils donneriez-vous à un salarié qui souhaite évoluer ou à un jeune qui souhaite tra-vailler dans la sécurité privée ?

Professionnalisation

Tous gagnants !

Page 60: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201160 Sécurité Privée

Licence professionnelle Securite des biens et des personnes

Notre objectif : former l’encadrement opérationnel des services de sécurité-sureté, des donneurs d’ordre et des prestataires de sécurité privée

Nos engagements : Accompagner la réussiteConcilier les enjeux individuels et collectifsAnticiper et accompagner les changementsFavoriser l’acquisition de compétences transversalesFaciliter l’insertion professionnelle

Un CONTENU large et diversifié : diagnostic de sûreté ; cadre légal et réglementaire des métiers de la sécurité ; analyse contractuelle, budgétaire et financière ...

Une PEDAGOGIE qui privilégie la pratique : études de cas, visites sur sites, cours et séminaires assurés par des cadres dirigeants de la sécurité privée et des universitaires.

Une ORGANISATION compatible avec l’exercice d’une activité professionnelle : cours 2 jours par semaine de fin septembre à juin.

Un ACCES à notre cursus en formation continue (validation des acquis de l’expé-rience possible),initiale et apprentissage.

Contactez-nous !

Université Paris Descartes - Service Commun de Formation Continue45, rue des Saints-Pères - 75006 Paris

[email protected]

inciter à recruter des contrats pro ou à inciter leurs salariés à évoluer ? Qu’ont-ils à y gagner ?XL. N’ayez pas peur ! Vous avez tout à y gagner surtout avec les contrats aidés qui limitent consi-dérablement la pression finan-cière.

NLS. Nous avons besoin de per-sonnels de mieux en mieux for-més pour survivre et nous déve-lopper. En vingt ans j’ai travaillé sur quatre continents différents et dans des secteurs très divers : j’ai rarement vu des entreprises réussir avec un encadrement mal formé.

XL. Le premier conseil est déjà de bien se connaître. Quels sont mes objectifs professionnels précis à court et moyen termes ? Quels sont les fonctions auxquelles je souhaite accéder ? Comment je me vois dans un an, cinq ans, dix ans ? Quelles sont mes forces et mes faiblesses ? Ensuite, une poursuite ou une reprise d’étu-des nécessite de bien se ren-seigner sur les diplômes. Nous voyons trop souvent des candi-dats mal orientés. Les formations ont leurs spécificités, leurs domi-nantes, leurs exigences propres. Ils convient donc de bien étudier les programmes, l’organisation de l’année, les contraintes…Enfin, il faut être ambitieux et réaliste. Ambitieux car c’est l’un des moteurs de la réussite. La vie est dans le mouvement, il ne faut donc pas avoir peur de se lancer même si premier pas est diffi-cile. Réaliste car rien n’est acquis. S’inscrire dans un diplôme n’im-plique pas automatiquement de l’obtenir et l’obtenir n’implique pas forcément d’évoluer profes-sionnellement. Les entreprises ne recrutent pas seulement des diplômes mais aussi des femmes et des hommes avec une person-nalité.

NLS. L’adaptabilité. Notre monde évolue vite, ses exigences aussi. Il faut pour réussir rester capable de se remettre en question en permanence et savoir accepter l’échec pour mieux recommen-cer. Pour copier Kipling, je dirais à un jeune qu’il peut s’engager dans notre secteur «si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie, et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir …». Se former, et conti-nuer à le faire tout au long de sa carrière, sans attendre que son employeur le propose, est indis-pensable. Si leur poste appartient bien à leur employeur, leur car-rière est à eux seuls.

Quels messages feriez-vous passer aux dirigeants pour les

Le contrat de professionnalisa-tion permet aux jeunes et aux adultes demandeurs d’emploi d’acquérir une qualification professionnelle. Il vise à facili-ter leur insertion ou leur réin-sertion professionnelle.

Publics visés- Jeunes de 16 à 25 ans sans qua-lification professionnelle ou sou-haitant compléter leur formation initiale.- Adultes de 26 ans et plus, de-mandeurs d’emploi, inscription à Pôle Emploi.

CaractéristiquesNature et durée du contrat

Salariés âgés de

16 à 20 ans

21 à 25 ans

26 ans et plus

Qualification

Inférieure au Bac pro ou équivalentAu moins égale à un Bac pro au titre et diplôme équivalentInférieure au Bac pro ou équivalentAu moins égale à un Bac pro ou équivalent

Salaire minimum conventionnel55 %

65 %

70 %

80 %

85 % ou 100 % du SMIC

Pour en savoir plus : www.opcalia.com

- CDD : de 6 à 12 mois,- CDI : action de professionnalisa-tion comprise entre 6 et 12 moisCette durée peut être portée à 24 mois pour les jeunes issus du sys-tème éducatif sans qualification professionnelle reconnue ou lors-que la nature des qualifications visées l’exige pour obtenir un diplôme (niveau 1 à 5 de l’édu-cation nationale), un titre homo-logué à finalité professionnelle ou un certificat de qualification professionnelle.

Formation- Enseignements généraux, pro-fessionnels ou technologiques organisés en alternance avec l’exercice d’activités profession-nelles en entreprise et visant l’acquisition : d’un diplôme d’état, d’une certification pro-fessionnelle établie par la CNEFP, d’un diplôme ou titre à finalité professionnelle reconnue dans la classification de la Conven-tion collective.- Formation d’une durée de 15 % à 25 % de la durée du contrat ou de l’action de professionnalisa-tion et de 150 heures minimum.

- Formation organisée pendant le temps de travail et dispensée par un organisme de formation externe, sauf si l’entreprise dis-pose de son propre service de formation.

TuteurUn salarié volontaire peut être désigne comme tuteur pour ac-cueillir le salarié en contrat de professionnalisation, assurer la liaison avec son organisme de formation et participer à l’éva-luation et au suivi de la forma-tion. Dans les petites entreprises, le tuteur peut être l’employeur lui-même.

Prise en charge OPCALIAOpcalia Opérateur Natonal prend en charge les actions de mises en œuvre dans le Contrat de professionnalisation dans la limite des fonds disponibles et dans les conditions suivantes :- 13 € HT/heure pour les forma-tions prioritaires définies par la branche (voir la rubrique Priori-tés et formations) ;- 9 € de l’heure pour les autres formations.

Focus sur le contrat de professionnalisation

Source : Opcalia

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61Sécurité Privée

Licence professionnelle Securite des biens et des personnes

Notre objectif : former l’encadrement opérationnel des services de sécurité-sureté, des donneurs d’ordre et des prestataires de sécurité privée

Nos engagements : Accompagner la réussiteConcilier les enjeux individuels et collectifsAnticiper et accompagner les changementsFavoriser l’acquisition de compétences transversalesFaciliter l’insertion professionnelle

Un CONTENU large et diversifié : diagnostic de sûreté ; cadre légal et réglementaire des métiers de la sécurité ; analyse contractuelle, budgétaire et financière ...

Une PEDAGOGIE qui privilégie la pratique : études de cas, visites sur sites, cours et séminaires assurés par des cadres dirigeants de la sécurité privée et des universitaires.

Une ORGANISATION compatible avec l’exercice d’une activité professionnelle : cours 2 jours par semaine de fin septembre à juin.

Un ACCES à notre cursus en formation continue (validation des acquis de l’expé-rience possible),initiale et apprentissage.

Contactez-nous !

Université Paris Descartes - Service Commun de Formation Continue45, rue des Saints-Pères - 75006 Paris

[email protected]

Focus sur le contrat de professionnalisation

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{ septembre / novembre 201162 Sécurité Privée

contrefaÇon

L’industrie textile française au premier rang des victimes des contrefaçons

Plus du quart des saisies en Fran-ce concernent ce secteur. Selon la dernière étude multi-sources réalisée à partir des statistiques de la police, de la gendarmerie, des douanes et de la Direction des fraudes (DGCCRF), par l’Ob-servatoire national de la délin-quance et des réponses pénales (ONDRP), l’industrie textile fran-çaise est la plus touchée en 2009. Elle représente à elle seule plus de 25 % des saisies effectuées. Suivent les secteurs des jeux, des jouets et du luxe.

des saisies en diminution mais des secteurs qui demeurent inquiétants…L’étude note que pour la période 2009-2010 et ce pour la première fois depuis 2005, le nombre de saisies a diminué, atteignant 1,1 million d’articles en 2010. Plus de la moitié des prises ont été fabriquées en Asie. Malgré cette tendance à la baisse, un secteur inquiète les autorités, celui des

pièces détachées automobiles. Leur nombre a été multiplié par 66 entre 2008 et 2009. Le passage de 2009 à 2010 enregistre une hausse de 558 %, avec plus de 14 800 pièces contrefaites saisies aux frontières. Si les rétroviseurs et les jantes ne posent pas d’impor-tants problèmes de sécurité pour les utilisateurs, il n’en va pas de même pour les pièces de carros-serie et même les pare-brises… On note des capots qui ne se ré-tractent pas au choc provoquant la décapitation du conducteur et des pare-brises qui explosent. Heureusement, peu de garagistes acceptent d’installer ces équipe-ments. Ils sont donc acquis par Internet. Côté médicaments, on note une baisse globale de 7 %, 70 % étant des copies de Viagra. Le textile français investit de plus en plus en recherche et dévelop-pement, de façon à prendre de l’avance grâce à des tissus techni-ques plus difficiles à contrefaire.

CosmopolitisCosmopolitis

Nombreux sont ceux qui se plai-gnent de l’espionnage d’états étrangers, moins sont ceux qui le font aussi directement. C’est ce qui s’est passé le mois dernier à Londres. Jonathan Evans, le directeur général du MI 5 s’appuyant sur un rapport de 14 pages du Centre for the Protection of Nation Infrastruc-ture (CPNI), n’a pas hésité à pointer du doigt les activités des services chinois dans son pays. Une sortie d’autant plus remarquée qu’elle intervient alors que le Premier ministre chinois Wen Jiabao se trouvait dans la capitale britannique pour participer au Sommet stra-tégique annuel sinobritannique. M. Evans a rappelé les méthodes des services chinois notamment contre les voyageurs d’affaires, les chantages et les manœuvres de séduction en tout genre.

royaume-uni

Le MI-5 dénonce l’espionnage d’État chinois

code à buLLes, soLution anti-contrefaÇon ?Face au marché de la contrefaçon, la riposte législative ne suffit pas. Les technologies sont elles aussi appelées à la rescousse. C’est ainsi que la société française Prooftag, basée à Montauban, a inventé un procédé non seulement innovant et original, mais aussi infalsifiable.Facilement applicable à n’im-porte quel produit, y compris de l’industrie du luxe, il s’agit d’une pastille adhésive large d’un petit centimètre carré. Sur cette surface, une véritable empreinte digitale du produit composée d’une série unique de vingt à cent bulles est générée spontanément lorsque la surface en polymère se durcit au contact de l’air. Une fois formé, ce dessin devient unique et non reproduisible, y compris par la société créatrice du concept. Pour s’y retrouver, Prooftag a mis au point des codes qui permettent une identification optique de cha-cun des produits, stockés dans des bases de données interrogeables par les clients via internet.Cette base permet de garantir l’authenticité absolue du produit. Les applications de cette inven-tion sont nombreuses et permet-tent une traçabilité très perfor-mante. Prooftag a même prévu la destruction de la pastille si elle était détachée du produit auquel elle est fixée. Ironie du sort, cette invention est due au hasard après des difficultés dans le collage de pièces miniaturisées.

en partenariat avec

Page 63: Sécurité Privée #17

63Sécurité Privée

{cybercrime

L’informatique est notre meilleure ennemie

On s’accorde pourtant à consi-dérer que la cybercriminalité représente entre 1 et 2% du PIB mondial, autour des 1 000 mil-liards de dollars.Ce n’est donc pas un hasard si, après plusieurs pays, l’OCDE vient de classer cette menace parmi les cinq plus graves du début du XXIe siècle. Les atta-ques, en hausse perpétuelle, se font de plus en plus spectacu-laires et se succèdent contre les entreprises (Google, Sony), les gouvernements et les insti-tutions internationales (FMI) sans qu’une solution définitive puisse être trouvée.

des nuages qui font aussi rêver Les piratesLors d’un réel conflit mari-time, les pirates informatiques chinois et vietnamiens se sont affrontés sur les réseaux. Alors

que l’informatique a pris une place centrale dans le monde et que les données sont de plus en plus stockées sur des ser-veurs distants appelés “cloud”, la technologie du nuage fait aussi rêver les pirates qui ten-tent de s’introduire dans ces ca-vernes d’Ali Baba numériques à la recherche des secrets des entreprises.

parade aLLemandeDepuis plusieurs années, les états organisent leurs ripostes. L’Allemagne n’est pas en reste et vient d’inaugurer un nou-veau service de lutte contre la cybercriminalité à Bonn, le Centre national de défense cy-bernétique. Douze officiers de liaison y seront chargés de coor-donner les différentes actions et informations fédérales dans ce domaine. Une création d’autant

plus attendue que l’économie allemande aurait perdu au moins 61,5 millions d’euros en 2010 du fait de la délinquance en ligne, selon les chiffres pu-bliés par la Bitkom (Fédération des Hautes technologies) et la police criminelle.L’une des affaires emblémati-ques qui a touché les états-Unis en mai dernier avec le vol des données personnelles des car-tes de crédit de 360 000 clients de Citibank inquiète le gouver-nement fédéral. Les autorités, par la voix du ministre de l’In-térieur, Hans-Peter Friedrich, re-doutent des attaques beaucoup plus graves visant les réseaux électriques ou de distribution d’eau qui paralyseraient le pays. De son côté, Paris s’est pronon-cé pour un “cyber-FBI européen” adossé à Europol.

L’analyse d’Olivier Rouvière, directeur adjoint du pôle Assistance Technique de GEOS.Dans un monde qui s’est numérisé et interconnecté à une vitesse fulgurante, il faut maintenant prendre la mesure des dangers liés à la cybercri-minalité.L’Internet ayant bâti son succès, à l’origine, sur des protocoles simples et non sécurisés, de nombreuses vulnérabilités, bien connues des chercheurs dans les années 90, se sont démocra-tisées, grâce notamment à la publication de codes malicieux. Une industrie du cybercrime s’est peu à peu mise en place, en même tant qu’augmentaient les échanges financiers mon-diaux, le commerce électroni-que et les informations sensibles sur le réseau.Aujourd’hui, il n’est plus un état sérieux qui n’ait mis en place une stratégie de défense pour protéger ses services vitaux car il possible de détruire ou de pa-ralyser des infrastructures clefs sans avoir à mener d’opération militaire.Le secteur public tente de mobi-liser le privé car ses moyens ne lui permettent pas de tout faire.Les grandes multinationales ont déjà mis en place des politi-ques de Système de Sécurité de l’Information (SSI) efficace, mais un effort considérable reste à faire au niveau des PME, qui n’ont pas toutes réalisé que le cyberespace est le nouveau champ de bataille du XXIe siècle.

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{ septembre / novembre 201164 Sécurité Privée

{* Derrière l’aphorisme et l’impertinence, réside une réalité que tout lecteur a pu vérifier. Une réalité contre laquelle le magazine Sécurité Privée souhaite lutter afin de dispenser une information précise, claire et vérifiée. Sans parti pris et sans concession, Sécurité Privée se positionne comme un magazine professionnel destiné aux acteurs de la sécurité qu’ils soient clients ou prestataires, conseils ou conseillés, qu’ils exercent leur activité dans le secteur public ou le secteur privé.

Rien ne ressemble plus à une information qu’une autre information *

Sécurité Privéefait la différence !

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Page 65: Sécurité Privée #17

65Sécurité Privée

Lu pour vousLu pour vous

« J’allais mal ; tout va mal ; je me désinstallais, j’attendais la fin. Quand j’ai rencontré Victo-rien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l’avait faite tout entière la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n’arrive pas à finir, il avait parcouru le monde entier avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu’aux coudes. Mais il m’a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l’armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails. Il m’apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire.Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l’art fran-çais de la guerre qui ne change pas, et je vis l’émeute qui vient toujours pour les mêmes rai-sons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Sala-gnon me rendit le temps tout en-tier, à travers la guerre qui hante notre langue. »

L’histoire commence avec la première guerre du Golfe : le

premier roman

L’art français de la guerreaLeXis jenni, gaLLimard

narrateur, en pleine crise per-sonnelle, fait la connaissance d’un ancien militaire devenu peintre, Victor Salagnon. À tra-vers les souvenirs de Salagnon défilent cinquante ans d’his-toire de France revue à travers le fait militaire : la Deuxième guerre mondiale, l’Indochine, l’Algérie… Au-delà du récit d’une amitié entre deux hom-mes, une interrogation sur la France contemporaine, en de-hors de toute idéologie.

Un nouveau Tardi pour novembre { La sécurité privée a changé

de visage. Au gardiennage qui a été, historiquement, la plus commune des activités de ce secteur, se sont ajoutées de multiples prestations - sécu-rité incendie, convoyage de valeurs, détection et rensei-gnements, sécurité aéropor-

professionneL

La sécurité privée en FrancedanieL warfman, frédéric ocqueteau, puf

tuaire, etc. - souvent adossées aux nouvelles technologies de surveillance à distance.Parallèlement, les pouvoirs publics ont progressivement opté pour une nouvelle ap-proche de la sécurité privée : l’Etat s’est ainsi dessaisi d’une parcelle de souveraineté dans le domaine de la «sûreté-sé-curité» après avoir fortement incité les entreprises à se pro-téger par elles-mêmes contre des risques et menaces de toute nature.Cet ouvrage fait le point sur les dernières évolutions ré-glementaires de ce secteur de services, ainsi que sur les prin-cipales dimensions économi-ques et sociales régissant ses activités.

Découvrez en avant première les premières planches sur le site www.futuropolis.fr

Guerre mondiale, la question de la sécurité au quotidien, la lutte contre la criminalité et la prévention de la délinquance ont fait l’objet d’une prise en compte politique accrue.Peu à peu, de dispositifs en mesu-res, de rapports en lois-cadres se sont ainsi construites de véritables politiques publiques de sécurité qui concernent l’action de la po-lice, de la justice ou encore les poli-tiques de la ville.En s’appuyant sur une présentation historique, cet ouvrage explore la notion de politique publique de sécurité et en cerne les évolutions, mettant au jour les divers égare-ments, les problématiques et les difficultés actuelles auxquels sont confrontés les pouvoirs publics.

événement

Les politiques publiques de sécuritéaLain bauer, christophe souLLez, puf

L’état, qui doit assurer la protection et la sécurité de la population, a suivi au fil du temps diverses pistes pour tenter d’accomplir cette mis-sion régalienne. Depuis la Seconde

Page 66: Sécurité Privée #17

{ septembre / novembre 201166 Sécurité Privée

quand éclate la guerre des clans, le gamin des rues, l’as des virées en scooter se transforme…Servi par la riche et savoureuse langue du petit peuple napoli-tain, ce récit nous plonge dans les entrailles noires du Système planétaire, avant de nous ame-ner sur les toits d’une des plus belles cités du monde, d’où Gennaro cherchera la possibi-lité de la rédemption. Francesco De Filippo est né à Naples en 1960. Il est journaliste à l’agence Ansa et vit à Rome. Il est l’auteur de cinq romans.

introspection

Dans les forêts de SibériesyLvain tesson, gaLLimard

Peut-on gagner sa vie sans être mafieux quand on naît dans les quartiers populaires de Naples ? À 21 ans, Gennaro le voudrait bien. Mais le voilà convoqué par don Rafele, le parrain du quartier – et pas seulement du quartier, comme le garçon va le découvrir. Placé sous la sur-veillance de Paolino, l’effroya-ble colosse aux baroques pul-sions, il connaîtra de près, dans leurs hideux détails, les trafics mondiaux de drogues, d’armes, d’êtres humains. Sa route croise celle d’agitateurs camorristes au service du maire, d’une tribu africaine avec son roi et son lion régnant sur les souterrains de la ville, d’une putain sud-américaine miraculeusement pure, d’une mère écrasée par l’élimination de son jeune en-fant qui a vu ce qu’il ne devait pas voir.Gennaro se détache de sa fem-me et de ses deux enfants, et,

noir

L’offensefrancesco de fiLippo, métaiLié noir

Lu pour vousLu pour vous

Assez tôt, j’ai compris que je n’al-lais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une ca-bane. Dans les forêts de Sibérie.J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baï-kal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier villa-ge, perdu dans une nature déme-surée, j’ai tâché d’être heureux.Je crois y être parvenu.Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffi-sent à la vie.Et si la liberté consistait à possé-der le temps ?Et si le bonheur revenait à dis-poser de solitude, d’espace et de silence – toutes choses dont man-queront les générations futures ?

Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.

écrivain, journaliste et grand voya-geur, Sylvain Tesson est né en 1972. Après un tour du monde à vélo, il se passionne pour l’Asie centrale, qu’il parcourt inlassablement de-puis 1997. Il s’est fait connaître en 2004 avec un remarquable récit de voyage, L’Axe du loup (Robert Laffont). De lui, les éditions Galli-mard ont déjà publié Une vie à coucher dehors (2009) et, avec Thomas Goisque et Bertrand de Miollis, Haute tension (2009).

récitLe 11 septembre : le jour du chaos nicoLe bacharan, dominique simonnet, perrin

MARDI 11 SEPTEMBRE 2001 6 h 30. Il fait encore sombre quand le président des Etats-Unis, en tenue de jogging, court en foulées rapi-des au milieu des bougainvilliers, entouré d’agents secrets qui lui éclairent le chemin. L’aube se lève doucement sur la Floride…23 h 08. Pieds nus, en short, son chien dans les bras, suivi de sa femme et de son chat, George W. Bush dévale les escaliers de la Maison-Blanche vers le bunker souterrain, sous le regard inquiet de ses gardes du corps. C’est la dernière alerte de cette terrible journée.Que s’est-il

passé entre ces deux moments ? Dans les tours en flammes, à l’intérieur des quatre avions dé-tournés, mais aussi à bord d’Air Force One, à la Maison-Blanche, au Capitole, au Pentagone, dans les bases aériennes, les avions de chasse, les tours de contrôle, les abris où le gouvernement s’est réfugié ? Qu’ont fait le président, les ministres, les élus, les militaires, les services secrets ?Voici le récit complet et stupéfiant d’un jour de chaos, raconté, minute par mi-nute, à un rythme haletant : l’his-toire vraie du 11-Septembre.

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