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0. Exposé des Motifs
1. Présentation du Budget
2. Annexes
3. Tableaux synthèse
Septembre 2019
Page | 1
Figure 1: Carte de la Province du Lualaba
Page | 2
AGR : Activités Génératrices de Revenus ;
ACP : Agence Congolaise de Presse ;
ANAPI : Agence Nationale de la Promotion des Investissements ;
APA : Autorité Politico-Administrative ;
ARV : Anti Rétroviraux ;
AS
ASF
:
:
Aire de Santé ;
Association de Santé Familiale ;
ASBL : Association Sans But Lucratif ;
CA : Conseil d’Administration de zone de santé
CAMI : Cadastre Minier ;
CCCC : Communication pour le Changement de Comportement Communautaire
CCI : Congo Construction Investment ;
CDM : Congo Dongfong Mining ;
CDMT : Cadre de Dépenses à Moyen Terme ;
CDR : Centre de Distribution Régionale des Médicaments ;
CENI : Commission Electorale Nationale Indépendante ;
CEPGL : Communauté Economique des Pays des Grands Lacs ;
CHEMAF : Chemicals of Africa ;
CIMENKAT : Cimenterie du Katanga ;
CMD : Compagnie Minière de Dilala ;
COGE
COMESA
:
: Comité de Gestion ;
Marché Commun de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique Australe ;
COMIDE : La Congolaise des Mines et de Développement ;
COMMUS : Compagnie Minière de Musonoie ;
COP 21 : 21e Conférence de Paris sur le Climat
COPA : Comité des Parents ;
COPEMECO : Confédération des Petites et Moyennes Entreprises du Congo ;
CPAEA : Comité Provincial d’Action de l’Eau et d’Assainissement ;
CPN : Consultation Prénatale ;
CPP-SS
CS
:
:
Comité Provincial de Pilotage du Secteur de Santé ;
Centre de Santé ;
CTMP : Comité Technique Multisectoriel Permanent de Planification familiale
D.P.L.C : La Direction Provinciale de Lutte Contre la Criminalité ;
D.P.P : La Direction Provinciale de la Paie ;
D.P.S : Division Provinciale de la Santé ;
DCMPL : La Direction du Contrôle des Marchés Publics du Lualaba
DERU : Développement Rural ;
DGDA : Direction Générale des Douanes et Accises ;
DGI : Direction Générale des Impôts ;
DGRAD : Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales
et de Participations ;
DPB : La Direction Provinciale du Budget ;
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DPTO : La Direction Provinciale du Trésor et Ordonnancement ;
DPTQ : La Direction Provinciale Technique et de Contrôle de Qualité ;
DRLU : Direction des Recettes du Lualaba ;
E.D.S : Enquête Démographique de Santé ;
EGMF : Entreprise Générale Malta Forrest ;
EIE : Etude d’Impact Environnemental ;
EMK : Entreprise Minière de Kisenge Manganèse ;
EPSP-INC : Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel et Initiation à la
Nouvelle Citoyenneté ;
ETD
FAO
:
:
Entité Territoriale Décentralisée ;
Fonds des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture;
FARDC : Forces Armées de la République Démocratique du Congo ;
FEC : Fédération des Entreprises du Congo ;
FENATH : Fédération Nationale du Théâtre ;
FONER : Fonds National d’Entretien Routier ;
FOSA
FNJEC
: Formation Sanitaire ;
Fédération National des Jeunes Entrepreneurs du Congo
GCM : La Générale des Carrières et des Mines ;
HCR : Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés ;
HGR : Hôpital Général de Référence ;
HIMO : Haute Intensité de Main-d’œuvre ;
HPR : Hôpital Provincial de Référence ;
HT : Haute Tension ;
HTA : Hypertension Artérielle ;
ICCN : Institut Congolais pour la Conservation de la Nature ;
IEM : Inter Equipement Médical ;
INPP
ISTA
ISTM
:
:
:
Institut National de Préparation Professionnelle ;
Institut Supérieur des Techniques Appliquées ;
Institut Supérieur des Techniques Médicales ;
CNSS : Caisse Nationale de la Sécurité Sociale ;
IOV : Indice Objectivement Vérifiable ;
IRA : Infection Respiratoire Aiguë ;
ITIE : Initiative pour la Transparence des Industries Extractives ;
ITM : Institut Technique Médical ;
JPC : Jeunesse Pour Christ ;
JA : Jeunesse Adventiste ;
JK : Jeunesse Kimbanguiste ;
KCC : Kamoto Copper Company ;
KCP : Kamoa Copper Project ;
KIMIN : Kisanfu Mining ;
LAMIKAL : La Minière de Kalukunji
LDN : Fonds de la Neutralité en termes de Dégradation des terres ;
LOFIP : Loi des Finances Publiques ;
MEG : Médicaments Essentiels Génériques ;
METALKOL : Société Métallurgique de Kolwezi ;
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MICS : Enquête des Indicateurs Multiples ;
MKM : Minière de Kalumbwe Myunga ;
MMR : Mining Mineral Resources ;
MT : Moyenne Tension ;
MUMI : Mutanda Mining ;
NTIC : Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication ;
OCC : Office Congolais de Contrôle ;
OCDE : Organisation Européenne de Coopération Economique ;
ODD : Objectifs de Développement Durable ;
OEV : Orphelins Enfants Vulnérables ;
OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires ;
OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement ;
ONEM : Office National de l’Emploi ;
ONG : Organisation Non Gouvernementale ;
ONU : Organisation des Nations Unies ;
OR : Office des Routes ;
OVD : Office des Voiries et Drainages ;
PAM : Programme Alimentaire Mondial ;
PAP : Plan d’Action Prioritaire ;
PCA : Paquet Complémentaire d’Activités ;
PEV : Programme Elargi de Vaccination ;
PF : Planification Familiale ;
PGAI : Plateforme de Gestion d’Aide et d’Investissement ;
PME : Petite et Moyenne Entreprise ;
PNC : Police Nationale Congolaise ;
PNS : Projet de Santé Intégrée ;
PNSD
PNUD
PROSANI
:
:
:
Plan National Stratégique de Développement ;
Programme des Nations-Unies pour le Développement ;
Projet de Santé Intégrée ;
PQ
PPBS
:
:
Plan Quinquennal ;
Planification, Programmation, Budgétisation, Suivi et évaluation;
PROFID
PRC-GAP :
:
:
Projet de Renforcement de la Recevabilité et Gestion des Finances
Publiques ;
Projet de Renforcement des Capacités de Gestion des Fonctions de Base
de l’Administration Publique
PRRAP : Projet de Réforme et Rajeunissement de l’Administration Publique ;
PTF : Partenaires Techniques et Financiers ;
PVV : Personne Vivant avec le VIH ;
RDC : République Démocratique du Congo ;
REGIDESO
RINS
:
:
Régie de Distribution d’Eau ;
Inspecteur Résident, Chef d’Antenne du SECOPE ;
RN
RP
RS
:
:
:
Route Nationale ;
Route Provinciale ;
Route Secondaire ;
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RDA : Route de Desserte Agricole ;
RSE : Responsabilité Sociétale des Entreprises ;
RTNC : Radio Télévision Nationale Congolaise ;
RVA : Régie des Voies Aériennes ;
SADEC : La Communauté de Développement d’Afrique Australe ;
SAEMAPE : Service d’Assistance et d’Encadrement de l’Exploitation Minière
Artisanale et à Petite Echelle ;
SARL : Société par Action à Responsabilité Limitée ;
SCK : Station de Conversion de Kolwezi ;
SECOPE : Service de Contrôle et de Paie des Enseignants ;
SENAREC : Service National de Renforcement de Capacités ;
SERNIE : Service National d’Identification des Elèves ;
SFI : Société Financière Internationale ;
SICOMINES : Sino Congolaise des Mines ;
SKT : Sino Katanga Tin ;
SMNE : Programme de Santé des Mères, des Nouveau- Nés et des Enfants ;
SNCC : Société Nationale des Chemins de Fer du Congo ;
SNEL : Société Nationale d’Electricité ;
SNHR : Service National d’Hydraulique Rurale ;
SNIS
SOCODA
:
:
Système National d’Information Sanitaire ;
Société Congolaise des Droits d’Auteurs;
SONAS
SOTRAKOL
:
:
Société Nationale d’Assurances ;
Société de Transport de Kolwezi ;
SWANMIN
TCC
:
:
Swanepoel Mining ;
Tenyuan Cobalt and Copper Resourse ltd co ;
TENAFEP : Test National de Fin d’Etudes Primaires ;
TFM : Tenke Fungurume Mining ;
TPI : Travaux Publics et Infrastructures ;
UNICEF
UNIKOL
:
:
Fonds des Nations Unies pour l’Enfance ;
Université de Kolwezi ;
VIH/SIDA : Virus de l'Immunodéficience Humaine/Syndrome Immunodéficitaire
Acquis;
ZEA : Zone d’Exploitation Artisanale ;
ZS : Zone de Santé.
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Tableau n◦ 1 : Les statistiques des Nationaux dans la Province du Lualaba.
Tableau n˚2 : Les statistiques des Etrangers dans la Province du Lualaba.
Tableau n˚ 3 : Total démographique 2017.
Tableau n˚4 Projections démographiques.
Tableau n˚5 : Les principaux groupes ethniques, les principales langues et religions.
Tableau n˚6 Statistiques de principales cultures vivrières /Entité (2017).
Tableau n˚7 : Production des Bovins, Ovins et Caprins.
Tableau n◦8 : Production des porcs.
Tableau n˚9 : Production des volailles.
Tableau n˚10 : Production des autres espèces.
Tableau n˚11 : Les statistiques de Production du Cuivre noir.
Tableau n˚12 : Les statistiques de Production des minerais de Cuivre et de Cobalt.
Tableau n˚13 : Les sites touristiques artificiels.
Tableau n˚14 : Les barrages.
Tableau n˚15 : Les sites touristiques naturels.
Tableau n˚16 : Les plaines et réserves de chasse.
Tableau n˚17 : Les grottes.
Tableau n˚18 : Les sites archéologiques.
Tableau n˚19 : Autres sites touristiques non classés ailleurs.
Tableau n˚20 : Les pathologies dominantes.
Tableau n˚21 : Les pathologies dominantes selon la mortalité (cinq).
Tableau n˚22 : Les autres pathologies endémo- épidémiques ou autres problèmes spécifiques de santé
ayant un intérêt de santé publique particulier pour la DPS.
Tableau n◦23 : La couverture sanitaire géographique de la province.
Tableau n˚24 : L’état des infrastructures.
Tableau n˚25 : Le gain de la femme et son utilisation.
Tableau n˚26 : les routes vitales.
Tableau n˚27 : Les détails du pilier stratégique 1.
Tableau n˚28 : Les détails du pilier stratégique 2.
Tableau n˚29 : Les détails du pilier stratégique 3.
Tableau n˚30 : Les détails du pilier stratégique 4.
Tableau n˚31 : Les détails du pilier stratégique 5.
Tableau n˚32 : Taux de croissance sectoriel du PIB en pourcentage.
Tableau n˚33 : Indicateurs du Cadrage macroéconomique.
Tableau n˚34 : Revenu par habitant.
Tableau n˚35 : Tableau synthèse des sources de financement du PAP par rapport aux potentialités de
la Province.
Tableau n˚36 : Détails des Prévisions des Montants répartis par pilier sous financement de la
Province.
Tableau n˚37 : Tableau synthèse des sources de financement du PAP par rapport aux Prévisions des
projets.
Tableau n˚38 : Dégagement du GAP par rapport au financement de la Province.
Tableau n˚39 : Le suivi et évaluation du plan de développement.
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Graphique n˚1 : La situation évolutive de la production du Cuivre noir.
Graphique n˚2 : La situation évolutive de la production des minerais de Cuivre et de
Cobalt.
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CARTE DE LA PROVINCE DU LUALABA .................................................................................................................... 1
SIGLES ET ABREVIATIONS ........................................................................................................................................ 2
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................................... 6
Détails des Prévisions des Montants répartis par pilier sous financement de la Province................................................6
Tableau synthèse des sources de financement du PAP par rapport aux Prévisions des projets. .....................................6
Dégagement du GAP par rapport au financement de la Province. ...................................................................................6
Le suivi et évaluation du plan de développement. ...........................................................................................................6
GRAPHIQUES ........................................................................................................................................................... 7
TABLE DES MATIERES .............................................................................................................................................. 8
PREFACE ................................................................................................................................................................ 11
RESUME EXECUTIF ................................................................................................................................................ 13
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................................................... 15
Chapitre 1 : PRESENTATION DE LA PROVINCE ...................................................................................................... 16
1.1. HISTORIQUE DE LA PROVINCE ............................................................................................................. 16
1.2. CONTEXTE PHYSIQUE ........................................................................................................................... 16
1.3. CONTEXTE ADMINISTRATIF.................................................................................................................. 17
1.3.2. LES STRUCTURES TECHNIQUES SPECIALISEES ....................................................................................... 19
1.4. CONTEXTE SOCIO-DÉMOGRAPHIQUE ...................................................................................................... 20
1.5 CONTEXTE ECONOMIQUE .......................................................................................................................... 22
Chapitre 2 : DIAGNOSTIC DE LA PROVINCE .......................................................................................................... 24
2.1. PROFIL GOUVERNANCE ........................................................................................................................... 24
2.1.1. Gouvernance Politique et Sécuritaire ................................................................................................................... 24
2.1.2. Décentralisation et Fonction Publique ................................................................................................................. 29
2.1.3. Gouvernance Economique ................................................................................................................................... 32
2.2. PROFIL DEVELOPPEMENT DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE (SECTEURS PRODUCTIFS) ............................ 35
2.2.1. Agriculture, Elevage et Pêche ............................................................................................................................. 36
2.2.2 Commerce ............................................................................................................................................................. 45
2.2.3. Industrie .............................................................................................................................................................. 46
2.2.4. Mines .................................................................................................................................................................... 48
2.2.5. Tourisme .............................................................................................................................................................. 52
2.3. PROFIL DU CAPITAL HUMAIN, EMPLOI ET BIEN-ETRE SOCIAL ............................................................ 58
(SECTEURS SOCIAUX) ........................................................................................................................................ 58
2.3.1. Santé ..................................................................................................................................................................... 59
2.3.2 Education et Formation ......................................................................................................................................... 63
2.3.3. Emploi et Travail .................................................................................................................................................. 68
2.3.4. Jeunesse, Sports et Loisirs .................................................................................................................................... 70
Page | 9
2.3.5. Genre, Famille et Enfant ...................................................................................................................................... 72
2.3.6. Vie Associative .................................................................................................................................................... 74
2.3.7. Culture et Arts ...................................................................................................................................................... 76
2.3.8. Les Affaires Sociales, les Actions Humanitaires et de Solidarité Nationale ....................................................... 77
Le social reste une autre priorité pour le Gouvernement Provincial du Lualaba qui, à travers le Commissariat Général
du Gouvernement en charge des affaires sociales, de l’Action humanitaire et solidarité nationale , continue à mener
les actions dans ce secteur. ............................................................................................................................................. 77
2.4. PROFIL DES INFRASTRUCTURES (SECTEURS DES INFRASTRUCTURES) ..................................................... 78
2.4.1. Infrastructures de Transport ................................................................................................................................. 78
Faiblesses : ........................................................................................................................................................... 82
2.4.2. Habitat (bâtiments) ............................................................................................................................................... 83
2.4.3. Energie ................................................................................................................................................................ 84
Forces : ................................................................................................................................................................. 85
Faiblesses : ........................................................................................................................................................... 87
Opportunités : ..................................................................................................................................................... 88
2.4.4. Communication et médias (NTIC) ...................................................................................................................... 88
2.5. PROFIL DE L’ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE ............................................................. 89
2.5.1. Environnement ..................................................................................................................................................... 89
Opportunités : ..................................................................................................................................................... 96
2.5.2. Assainissement ..................................................................................................................................................... 96
2.5.3. Aménagement et Urbanisme ................................................................................................................................ 98
Chapitre 3 : ATOUTS ET CONTRAINTES MAJEURS DE DEVELOPPEMENT ............................................................. 99
3.1. SUR LE PLAN PAIX, SECURITE, DEMOCRATIE ET GOUVERNANCE ........................................................ 99
3.1.1. Atouts Majeurs : ................................................................................................................................................... 99
3.1.2. Contraintes Majeures : ...................................................................................................................................... 100
3.2. SUR LE PLAN DES SECTEURS PRODUCTIFS ......................................................................................... 100
3.2.1. Atouts Majeurs ................................................................................................................................................... 100
3.2.2. Contraintes Majeures : ....................................................................................................................................... 101
3.3. SUR LE PLAN DES SECTEURS SOCIAUX .................................................................................................... 101
3.3.1 Atouts Majeurs : .................................................................................................................................................. 101
3.3.2. Contraintes Majeures : ....................................................................................................................................... 101
3.4. SUR LE PLAN DES INFRASTRUCTURES..................................................................................................... 102
3.4.1. Atouts Majeurs : ................................................................................................................................................. 102
3.4.2. Contraintes Majeures : ....................................................................................................................................... 102
3.5. SUR LE PLAN DE L’ENVIRONNEMENT ..................................................................................................... 102
3.5.1 Atouts Majeurs : .................................................................................................................................................. 102
3.5.2. Contraintes Majeures : ....................................................................................................................................... 102
Chapitre 4 : VISION, OBJECTIFS ET STRATEGIES ................................................................................................ 102
4.1. LA VISION DE LA PROVINCE DU LUALABA .............................................................................................. 103
4 .2. OBJECTIFS GLOBAL ET SECTORIELS ........................................................................................................ 103
Page | 10
4.2.1 Objectif Global .................................................................................................................................................... 103
4.2.2 Objectifs Sectoriels ............................................................................................................................................. 103
4.3. PILIERS STRATEGIQUES ........................................................................................................................... 104
3.4.1. PAIX, SECURITE, DEMOCRATIE ET GOUVERNANCE ............................................................................ 106
Tableau n˚28: Détails du Pilier Stratégique 2 ............................................................................................................ 113
3.4.2. PILIER 2 : DEVELOPPEMENT DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ............................................................. 113
Tableau n˚29: Détails du Pilier Stratégique 3 ............................................................................................................ 121
3.4.3. PILIER 3: CAPITAL HUMAIN, EMPLOI ET BIEN-ETRE SOCIAL (SECTEURS SOCIAUX) ............... 121
Tableau n˚29: Détails du Pilier Stratégique 4 ............................................................................................................. 135
PILIER 4 : SECTEURS DES INFRASTRUCTURES ................................................................................................ 135
Tableau n˚31 : Détails du Pilier Stratégique 5 ............................................................................................................ 153
PILIER 5 : ENVIRONNEMENT DEVELOPPEMENT DURABLE .......................................................................... 153
Chapitre 5 : LE REVENU TERRITORIAL DE LA PROVINCE ..................................................................................... 157
5.1. Tableau n° 32 : Taux de croissance sectoriel du PIB en pourcentage ................................................... 157
5.2. Tableau n° 33 : Indicateurs du Cadrage macroéconomique .................................................................. 158
Tableau n° 34 : Revenu par habitant ............................................................................................................. 159
5.3. Recettes Internes et pourcentage par pilier du plan d’actions prioritaires .......................................... 159
5.3.1. Tableau n° 35 : Tableau synthèse des sources de financement du PAP par rapport aux potentialités de la
Province 159
5.3.2. Tableau n° 36 : Détails des Prévisions des Montants répartis par pilier sous financement de la Province . 160
5.3.3. Tableau n° 37 : Tableau synthèse des sources de financement du PAP par rapport aux Prévisions des
projets 160
5.3.4. Tableau n° 38 : Gap A Rechercher Par Rapport Aux Potentialites De La Province ................................... 161
Chapitre 6 : MISE EN ŒUVRE .............................................................................................................................. 162
6.1. MÉCANISME DE MISE EN ŒUVRE ........................................................................................................... 162
6.2. FINANCEMENT DU PLAN ........................................................................................................................ 163
6.3. SUIVI-EVALUATION ................................................................................................................................. 164
6.4. RAPPORTAGE, PERIODICITE ET RESPONSABILITE .................................................................................. 164
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................................... 166
Page | 11
S’inscrivant dans la vision du nouveau leadership en République Démocratique du Congo, la Province
du Lualaba a décidé d’aligner son plan de développement sur le programme du Président de la
République Felix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO qui se décline en quatre principaux axes
stratégiques, à savoir : « l’homme, la croissance économique, la bonne gouvernance et la société
solidaire ».
En effet, le présent Plan Quinquennal de Développement Provincial 2019-2023, en sigle PQDP, qui se
veut cohérent avec les cadres de planification au niveau national permet d’identifier les potentialités et
les obstacles de développement, de dégager la vision à long terme (5 ans), les orientations et les
objectifs, les stratégies sectorielles, les secteurs prioritaires et les actions à mener afin de diversifier
l’économie et d’atteindre les objectifs fixés dans chaque secteur prioritaire pour développer la province.
C’est dans cette dynamique, en corollaire avec le Plan Quinquennal de Développement Provincial
(PQDP) 2019-2023, que nous avons décidé de lui joindre le Programme d’Actions Prioritaires, en sigle
PAP, en vue de faciliter son opérationnalisation à travers les actions concrètes.
En tant qu’instrument privilégié de monitoring, ce Plan de développement, vient ainsi renforcer les
actions entreprises dans le plan triennal de la Province et couvre tous les domaines d'activité visant
l’épanouissement de nos communautés. Il s’articule autour de cinq piliers stratégiques ci-après :
La gouvernance ;
La diversification de la production et l’accélération de la croissance économique ;
Le renforcement du capital humain et l’assurance du bien-être de la population ;
L’amelioration des infrastructures de base ;
La protection de l'environnement et le Développement Durable.
Notons que tous les piliers évoqués supra constituent les jalons d’un développement dont les effets
doivent progressivement atteindre tous les cinq territoires où vit la majorité de nos populations. Ce plan
nous permettra de valoriser nos immenses potentialités afin d’accélérer la croissance de notre province,
que nous voulons durable et équitable et améliorer les conditions de vie de nos populations. Notre action
mettra désormais l’accent sur le développement de tous les 5 territoires de la Province du Lualaba. c’est
à juste titre que nous parlerons d’un développement à partir de la base.
Si l’élaboration du Plan Quinquennal 2019-2023 a été le fruit d’une large consultation des forces vives
et acteurs de la province, reconnaissons toutefois qu’il ne doit pas avoir un caractère rigide, car
l’incertitude sur les ressources extérieures peut modifier nos objectifs et nécessiter un recadrage des
stratégies mises en place.
J’invite donc toutes les filles et tous les fils du Lualaba à faire preuve d’engagement et de détermination
pour atteindre les objectifs que nous nous fixons dans ce Plan Quinquennal de Développement
Page | 12
Provincial 2019-2023. Nous donnerons ainsi un sens à notre ambition de maintenir le Lualaba au
diapason de province réellement pilote dans un Congo qui se veut émergent à l’horizon 2030.
-Richard MUYEJ MANGEZE-
Gouverneur de Province
Page | 13
L’élaboration du Plan Quinquennal de la Province du Lualaba, couvrant la période 2019-2023, permet
à celle-ci d’assumer l’une de ses compétences constitutionnelles, notamment la planification provinciale
telle que formulée à l’article 204, alinéa 29 de la constitution.
En effet, ce Plan Stratégique permet d’identifier les potentialités et les obstacles de développement, de
dégager la vision de développement à long terme sur 5 ans, de définir les orientations et les objectifs, de
fixer les stratégies sectorielles, de définir les secteurs prioritaires et les idées d’actions en s’alignant
sur la vision du chef de l’Etat (qui vise le développement de notre pays en mettant l’Homme au centre
de toute action dans les différents domaines) ainsi que sur les outils internationaux et nationaux.
Le Lualaba, Poumon de la RDC à travers ses mines, est confronté à d’énormes problèmes de
développement nonobstant ses richesses. Quelques-uns peuvent être épinglés. Il s’agit de :
- La médiocrité des conditions de vie sociale ;
- L’insuffisance et le délabrement des infrastructures de base ;
- Le manque de grands hôtels, de parcs d’attraction ;
- La prévalence du chômage ;
- La précarité de la santé des mères et enfants ;
- L’extension des érosions ;
- Le déficit en fourniture de l’énergie électrique et la desserte en eau potable ;
- Le problème lié à l’accessibilité à l’éducation de qualité ;
- La faible promotion du genre ;
- La prévalence de l’épidémie de VIH/SIDA ;
- Le problème d’accessibilité aux soins de santé de qualité ;
- La pollution de l’environnement et le problème d’assainissement ;
- L’insécurité généralisée.
Cette situation justifie la mise en œuvre de ce Plan Quinquennal de Développement afin de résoudre
tous ces problèmes susmentionnés.
Il est certes vrai que cette mise en œuvre nécessite la mobilisation des efforts de toutes les parties
prenantes au développement de la Province. C’est ce qui justifie, l’importance de la création d’un cadre
de concertation entre l’Exécutif Provincial, les ETD, les agences du système des Nations Unies, les
secteurs privés à travers la RSE, les PTF, les entreprises minières, les ONG, les opérateurs économiques
et la Société Civile, en spécifiant clairement le rôle des uns et des autres. Il est en outre un document
fédérateur de tous les acteurs œuvrant dans le secteur humanitaire et de développement dans la Province
du Lualaba.
Par ailleurs, il est à noter que ce plan constitue un instrument de plaidoyer, dont le vœu du
Gouvernement Provincial du Lualaba est de voir le Gouvernement de la République Démocratique du
Congo accompagner la Province dans la recherche des financements extérieurs à travers le Ministère de
la Coopération au Développement, le Ministère des Affaires Etrangères, des Finances et du Plan, afin
d’améliorer les conditions de vie des populations.
Page | 14
Le financement du Plan Quinquennal est concrétisé par le Programme d’Action Prioritaire (PAP) qui
est un Plan Opérationnel traduisant les stratégies en projets et programmes budgétisés, le Budget
d’investissement Provincial et le CDMT.
Ce document de développement s’articule autour de 5 piliers à savoir :
I. Gouvernance ;
II. Secteurs Productifs;
III. Secteurs Sociaux (Capital humain, Emploi et bien-être social) ;
IV. Secteurs des Infrastructures;
V. Environnement et Développement durable ;
Durant ce quinquennat, le Gouvernement Provincial poursuivra sa politique globale de consolider la
croissance minière en diversifiant d’autres secteurs de création d’emploi et de réduction de la pauvreté,
qui sont l’agriculture et le tourisme, avec comme préalable la réalisation des objectifs spécifiques ci-
dessous :
- Assurer la sécurité des personnes et de leurs biens ;
- Améliorer la bonne gouvernance, la gestion des finances publiques et provinciales ainsi que
le climat des affaires;
- Améliorer l’accès de la population aux services sociaux de base (éducation, santé, eau,
électricité, logement, etc.);
- Assurer une gestion durable des ressources naturelles renouvelables ;
- Construire et réhabiliter les infrastructures de base telles que les routes d’intérêt provincial
et de desserte agricole, les ponts et l’aéroport de Kolwezi ;
- Appuyer les initiatives privées porteuses d’emplois ;
- Renforcer le respect du genre et l’autonomisation de la femme.
Page | 15
Issue du démembrement de l’ancienne province du Katanga, le Lualaba est une nouvelle
Province qui a jugé nécessaire de se doter d’un outil de référence de sa politique et de convergence de
la coopération avec les partenaires au développement pour relancer son économie. C’est dans cette
optique que se situe l’élaboration du Plan Quinquennal de Développement Provincial 2019-2023, en tant
que cadre unique de planification.
En effet, ce Plan Quinquennal permet d’identifier les potentialités et les obstacles de
développement, de dégager la vision de développement à long terme, les orientations et objectifs, les
stratégies et secteurs prioritaires ainsi que les idées d’actions.
Instrument privilégié de plaidoyer, ce Plan Quinquennal de Développement vient présenter
les actions à entreprendre par le Gouvernement Provincial afin de diversifier l’Economie de la Province
du Lualaba.
Le processus d’élaboration du Plan quinquennal de la Province du Lualaba, a été conduit et
guidé par les principes directeurs ci-après :
- La participation des parties prenantes : administration publique, société civile, secteur privé et
partenaires au développement ;
- L’appropriation ;
- L’efficacité et la gestion axée sur les résultats ;
- La proximité ;
- La cohérence horizontale et verticale ;
- L’alignement du Plan Provincial aux ODD.
En outre, la mise en œuvre du Plan Quinquennal de développement devra tenir compte des
enjeux et défis ci-après :
- Mettre les populations au centre du développement ;
- Harmoniser les actions des acteurs autour d’une vision partagée de développement à long
terme ;
- Clarifier les concepts de développement durable et améliorer la qualité des services.
Le document du Plan Quinquennal de Développement 2019-2023 de la Province du Lualaba
est subdivisé en cinq chapitres : les premier et deuxième chapitres portent respectivement sur la
présentation et le diagnostic de la Province du Lualaba ; le troisième chapitre relève les atouts et
contraintes majeurs de développement de la Province; le quatrième chapitre est consacré à la vision,
aux objectifs et stratégies; et enfin le cinquième chapitre indique le cadre de mise en œuvre du Plan
quinquennal.
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1.1. HISTORIQUE DE LA PROVINCE
La Province du Lualaba, dans sa configuration actuelle, remonte à la constitution de
Luluabourg du mois d’août 1964, laquelle constitution subdivisait le Pays en 21 Provinces. La ville de
Kolwezi en constituait son Chef-lieu auquel étaient attachés les territoires de Dilolo, Kapanga, Sandoa,
Lubudi et Mutshatsha. Son premier Gouverneur était Monsieur DIUR Dominique dont l’œuvre est
immortalisée par la construction de la cité et du stade de football qui portent son nom dans la Commune
de Manika.
Avec le régime dictatorial de la 2ème République instauré par le Président MOBUTU en
1965, le Lualaba est devenu un district, qui sera plus tard appelé Sous-région. Au cours de la décennie
1970-1980, le Président MOBUTU a pris la décision d’amputer le District du Lualaba de la ville de
Kolwezi ainsi que des territoires de Lubudi et Mutshatsha, pour en faire le District urbano-rural de
Kolwezi.
A la Conférence Nationale Souveraine, l’acte constitutionnel de transition adopté en avril
1994 a conféré au Lualaba un statut de Province dans ses dimensions de 1964 (Kolwezi comme Chef-
Lieu plus les cinq territoires˸ Lubudi, Kapanga, Dilolo, Mutshatsha et Sandoa). Et la Constitution de
2006, telle que modifiée à ce jour, reconnaît à cette partie sud-ouest de l’ancienne Province du Katanga,
le statut de Province.
La Province du Lualaba a été créée en 2015 par la Constitution de la République
Démocratique du Congo promulguée le 18 février 2006 telle que modifiée par la Loi n°11/002 du 20
janvier 2011 portant révision de certains articles qui consacrent la décentralisation comme mode de
gestion des affaires publiques locales ; par la loi n°08-012 du 31 juillet 2008 portant principes
fondamentaux relatifs à la libre administration des Provinces et à l’autonomie de gestion de leurs
ressources économiques, financières et techniques ainsi que par la loi de Programmation n°15/004 du
28 février 2015 qui détermine, quant à elle les modalités d’installation de nouvelles Provinces dont celle
du Lualaba.
1.2. CONTEXTE PHYSIQUE
La Province du Lualaba a une superficie totale de 121.309 Km2. Elle est limitée au Nord par
les Provinces du Kasaï-Central et du Lomami, au Nord-Est par la Province du Haut-Lomami et au Sud-
Est par celle du Haut-Katanga. Elle partage ses limites à l’Ouest avec la République d’Angola et au
Sud avec les Républiques de la Zambie et de l’Angola.
Elle jouit d’un climat tropical humide avec alternance de deux saisons: la saison pluvieuse,
qui débute à mi-septembre et prend fin à mi-avril, ainsi que la saison sèche qui débute mi-avril et
s’estompe mi – septembre, sous une température variant entre 5 et 30 °C et une pluviométrie située
entre 900 et 1300 mm.
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Son accessibilité aux provinces voisines se fait par voies routière et ferroviaire, à la
Capitale Kinshasa par voie aérienne et routière ; nos routes sont à ce jour en très mauvais état. La
Province du Lualaba est ouverte à la Zambie, jusqu’en Afrique australe par route et à l’Angola par les
deux voies : routière et ferroviaire.
Son hydrographie est essentiellement constituée du fleuve Congo (Lualaba), des rivières
Lufupa, Kalule-Nord et Sud, Lulua, Kasaï, Luao, Lubilanshi,etc.
Le Lualaba a un relief dominé par les plateaux, son sol est argilo-sablonneux et regorge
d’importants gisements de Cuivre et de Cobalt à haute teneur, ainsi que d’autres minerais tels que le
Plomb, l’Uranium, l’Or, le Manganèse, l’Etain, le Coltan, etc.
Sa végétation est de type savane boisée caractérisée par des forêts-galeries.
1.3. CONTEXTE ADMINISTRATIF
Sur le plan administratif, le Lualaba comprend la Ville de Kolwezi (chef-lieu de la Province
avec ses deux communes : Dilala et Manika), la ville de Kasaji, 5 territoires (Lubudi, Sandoa,
Mutshatsha, Dilolo et Kapanga), 1 Commune rurale (Fungurume) , 6 Secteurs, 19 Chefferies, 174
Groupements et 2.576 Villages.
Au terme de la réorganisation administrative, la Province est dotée :
- d’une Assemblée Provinciale comptant en son sein 22 Députés Provinciaux représentant les
Communes et les Territoires dont 20 élus au suffrage universel et 2 chefs coutumiers coptés ;
Son Bureau est composé d’ un Président, d’un Vice-Président, d’un Rapporteur, d’un Rapporteur
Adjoint et d’un Questeur, tous élus par leurs pairs représentant les Communes et les Territoires;
- d’un Gouvernement Provincial composé d’un Gouverneur, d’un Vice-Gouverneur et des
Ministres Provinciaux.
Le Gouverneur et le Vice-Gouverneur sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable une
seule fois. L’action du Gouvernement est soutenue par d’autres acteurs.
1.3.1. LES ENTITES TERRITORIALES
La Province du Lualaba est composée de 5 territoires : Kapanga, Sandoa, Dilolo, Mutshatsha
et Lubudi qui sont subdivisés en chefferies et secteurs.
1. TERRITOIRE DE KAPANGA
Situé au nord – Ouest de la Province, ce territoire est limité au Nord par la Province du KASAI
Central, au Nord-Est par la Province de LOMAMI, à l’Ouest par l’ANGOLA, au Sud par le Territoire
de SANDOA et à l’Est par la Province du HAUT-LOMAMI. Ce Territoire a comme
Chefferie MWANT YAV qui comprend les Groupements suivants : Kapanga, Kanampumb, Mutiy,
Nswan Mulapu, Chiying, Kandal, Chibab, Mukambu, Kamwang, Mpand Kalend, Chamba, Ntend,
Kambundu, Dinyinga, Mulambu, Tubung, Kambamb, Kashij, Mukaz, Chikamb, Chitazu, Ntembu.
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2. TERRITOIRE DE SANDOA
Il est situé au nord – Ouest de la Province et limité au Nord par le Territoire de KAPANGA, à
l’Ouest par l’ANGOLA, au Sud par le Territoire de DILOLO et à l’Est par la Province du HAUT –
LOMAMI. Il comprend 8 Chefferies qui sont :
o KAYEMBE MUKULU qui renferme les Groupements ci-après : Mwad-Kapuku,
Ulambafwana, Mwin Mbaj I, Dizungwe, Kavula Masamba, Nswan Kambur, Ulamba
Weji, Mwin Mbaj II, Mpiana Tenge ;
o LUMANGA qui comprend les Groupements suivants : Mwin Dilomb, Jimbola, Mwin
Kamulembe, Kamwila, Mwin Kanjimbu, Lufuta, Lukongolo, Matanga, Mfum-Mulau,
Mwad a Chiund, Mwin-Ndjungu, Mwin-Kapend, Mwin-Men, Ndolo, Ngang-Mutok ;
o MBAKO qui est constituée des Groupements suivants : Kahande, Kakope, Kalova,
Kapepil, Kashinde, Kataola, Kazovu, Mfumu - Mband, Mfumu - Mujing, Mfumu -
Tshimbundu, Mpemb (Mwin), Mupach, Mwin – Chamb, Mwin – Katoka, Mwin-
Mpemb, Mwin – Kavumbu, Mwin – Mukamb, Mwin – Ndjamb, Mwin – Jimb, Talola ;
o MUTEBA qui est composée des Groupements suivants : Kampeu, Kasombojan, Mwin-
Kapil, Mwin Keul, Mwin Kading, Mutshij-A-Nam, Njik-Kaleng, Nfumu-Auzu,
Samusambu, Tshingwel, Tshirungil, Rupwapu ;
o SAKUNDUNDU qui comprend les Groupements suivants : Kamwanda, Katala,
Lumbimbo, Tshitalika ;
o SAMUTOMA qui est composée des Groupements suivants : Kabwebwe, Longesa,
Ndjamba, Sandambi, Sapindji, Satshimbu, Sayibwanda, Tshimbindu, Tshikweji ;
o TSHIBAMBA qui est constituée des Groupements suivants : Mboku, Mfumu – Mujing,
Mfumu – Kazaj, Mwin – Kateng, Nsenyeu, Tshibwik ;
o TSHIPAO qui comprend les Groupements suivants : Mupwelete, Mwin – Lueu, Mwin –
Yambo, Sangatshila, Tshala.
3. TERRITOIRE DE DILOLO
Situé à l’Ouest de la Province, ce territoire est limité au Nord par le Territoire de SANDOA, à
l’Ouest et au Sud par l’ANGOLA et à l’Est par le Territoire de MUTSHATSHA. Il comprend 3
secteurs et 6 Chefferies qui sont :
o Secteur de LUENA qui renferme les Groupements suivants : Katende Kasongo, Katende
Muteba, Katende Tshipoyi, Katende Mukendenge, Katende Tshilemu.
o Secteur de LULUA LUKOSHI qui est composé des Groupements suivants : Sakayongo,
Samujina, Tshanika.
o Secteur de MUTANDA qui est constitué des Groupements suivants : Kazembe et
Mukonkoto.
o Chefferie de MUYEYE qui est composée des Groupements ci-après : Kabangwe,
Mafunda- Kasai, Mafunda-Ndembo, Mbangu, Naomba, Sakapenda, Tambwe-Kulenga,
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Tshikwakwa (Lushiji), Twite.
o Chefferie de MWAKANDALA qui comprend les Groupements suivants : Kaita,
Khukhu, Mundundwola, Nasamba, Ndjamba, Sapakula, Tshimbumbulu.
o Chefferie de MWATSHISENGE qui est composée des Groupements ci-après : Kaita,
Kakema, Katshitau, Tshafima.
o Chefferie de NDUMBA qui est constituée des Groupements suivants : Kalenda,
Kanyovu, Sakalwile, Sangaji, Tshisangama.
o Chefferie de SALUSEKE qui est composée des Groupements ci-après : Kandandji,
Sakambundji, Satshata.
o Chefferie de TSHISANGAMA qui comprend les Groupements suivants : Kaloko,
Kambi, Kasanga, Kansengul, Lumbidi, Madidi, Ndanda, Tambwe Kulenga, Tshala.
4. TERRITOIRE DE MUTSHATSHA
Ce territoire est situé au Centre de la Province et limité au Nord par la Province du Haut-
Lomami, au Nord-Est par le Territoire de Lubudi, à l’Est par la Province du Haut-Katanga, au
Sud par la ZAMBIE, à l’Ouest par le Territoire de DILOLO. Il comprend 3 Secteurs qui sont :
o LUFUPA qui est composé des Groupements ci-après : Mushima et Musokantanda.
o LUILU qui comprend les Groupements suivants : Kazembe, Mpwene, Mwanfwe et
Mwilu.
o MUKULESHI qui est constitué des Groupements suivants : Kawewa, Mafunga et
Kasanga.
5. TERRITOIRE DE LUBUDI
Situé au Nord-Est de la Province et limité au Nord-Ouest par la Province du Haut-Lomami, au
Nord-Est, à l’Est et au Sud-Est par la Province du Haut-Katanga, au Sud-Ouest par le Territoire
de MUTSHATSHA, ce territoire comprend 4 Chefferies qui sont :
o BAYEKE qui est composée des Groupements ci-après : Bunkeya, Kalonga, Mbebe,
Mukabe Kasari, Mutobo, Mwenda – Mukose et Nguba.
o MAZANGULE qui comprend les Groupements suivants : Kayombo et Kibwe.
o MWANA – MUADI qui est constituée des Groupements suivants : Munanga et
Wakipindji.
o MULUMBU qui est composée des Groupements ci-après : Katamba et Mukwemba.
1.3.2. LES STRUCTURES TECHNIQUES SPECIALISEES
a) Les régies financières nationales:
- La Direction Générale des Impôts (DGI),
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- La Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de
Participations (DGRAD),
- La Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA).
b) Les services Administratifs déconcentrés :
- Secretariat Provincial ;
- Inspection Provinciale de la Territoriale ;
- Les cinq coordinations du guichet unique regroupant tous les services déconcentrés :
Secteur Politico-Administratif, défense et justice ;
Secteur Economico-Financier ;
Secteur Socio- Culturel ;
Secteur Infrastructures et Ressources Hydrauliques ;
Secteur Environnement et Ressources Naturelles.
- Les Etablissements Publics.
c) Les services Administratifs décentralisés :
c.1. Les Directions Provinciales :
- La Direction des Recettes du Lualaba ;
- La Direction du Trésor et Ordonnancement ;
- La Direction du Budget ;
- La Direction Technique et de Contrôle de Qualité ;
- La Direction de la Paie ;
- La Direction du Contrôle des Marchés publics du Lualaba ;
- La Direction de la Fonction Publique Provinciale, Travail et Suivi du Programme de Reinsertion
des Enfants ;
- La Direction de Lutte contre la Criminalité ;
- La Direction de L’Assainissement ;
- La Direction de Développement ;
- La Direction des Réformes de l’Artisanat Minier et Suivi des Procédures ;
- La Direction de Communication et Initiation à la nouvelle Citoyenneté ;
- Les Directions Provinciales de l’EPSP Lualaba 1 & 2.
c.2. Les Divisions Provinciales :
- La Division de l’AGRIPEL ;
- La Division de la Santé ;
- La Division du Développement Rural.
1.4. CONTEXTE SOCIO-DÉMOGRAPHIQUE
La Province du Lualaba est cosmopolite. Les tribus autochtones cohabitent paisiblement
avec plusieurs autres ethnies de la République Démocratique du Congo ainsi qu’avec des étrangers
attirés la plupart par les mines. La population totale de la Province du Lualaba est estimée à 3.171.186
habitants dont environ 6.731 expatriés, avec une densité de 26 Hab. /km2 et un taux d’accroissement de
4 %.
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Les principaux paramètres et indicateurs sociodémographiques dans la Province sont
résumés dans les tableaux ci-dessous.
Tableau n˚1 : Les statistiques des Nationaux dans la Province du Lualaba
STATISTIQUES DES NATIONAUX PAR TERRITOIRE
H F G F TOTAL
Ville de Kolwezi 277.617 288.614 249.365 265.355 1.080.951
Territoire de LUBUDI 85.945 88.873 128.153 136.255 439.226
Territoire de MUTSHATSHA 82.979 86.929 94.337 106.713 370.958
Territoire de DILOLO 129.785 139.414 67.644 71.323 408.166
Territoire de KAPANGA 149.935 161.444 61.533 70.219 443.131
Territoire de SANDOA 82.827 95.553 115.355 128.288 422.023
Total Province 809.088 860.827 716.387 778.153 3.164.455
Source : Source : Rapport Annuel des 5 Territoires 2018 et Rapport Annuel de la Ville de Kolwezi 2018
Tableau n˚2 : Les statistiques des Etrangers dans la Province du Lualaba
STATISTIQUE DES ETRANGERS PAR TERRITOIRE
H F G F TOTAL
Territoire de LUBUDI 305 18 323
Territoire de MUTSHATSHA 295 286 172 161 914
Territoire de DILOLO 353 348 399 456 1556
Territoire de KAPANGA 1 1 2
Territoire de SANDOA 18 27 41 71 157
Commune de MANIKA 186 200 85 126 597
Commune de DILALA 1.555 731 807 89 3.182
TOTAL 6.731
Source : Rapport Annuel des 5 Territoires 2018 et Rapport Annuel de la Ville de Kolwezi 2018
Tableau n˚3 : Total démographique 2018
Total démographique
3.171.186
Source : Rapport Annuel des 5 Territoires 2018 et Rapport Annuel de la Ville de Kolwezi 2018
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Tableau n˚4 : Projections démographiques
DEMOGRAPHIE PROJECTIONS DEMOGRAPHIQUES DE 2018 - 2023
2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023
3.017.503 3.171.186 3.298.033 3.429.955 3.567.153 3.709.839 3.858.233
Tableau n˚5: Les Principaux groupes ethniques, les principales langues et religions.
Les principaux groupes
ethniques du Lualaba
Lunda, Tshokwe, Ndembo, Minungu, Luvale, Sanga, Yeke,
Kaonde et Luba Sanga.
Les principales langues
parlées
Le Swahili, lunda, Sanga, Tshokwe, Ndembo, Minungu, Luvale,
Yeke, Kaonde et Luba.
Les principales confessions
religieuses/ croyances
Catholique, Protestante, Kimbanguiste, Islamique, Eglises de
Réveil du Congo, Eglises des Noirs en Afrique, Eglises
indépendantes du Congo et animistes.
Source : Plan Triennal 2016-2018
1.5 CONTEXTE ECONOMIQUE
La Province du Lualaba possède d’énormes gisements miniers tels que le Cuivre, le Cobalt, le Coltan,
le Manganèse, l’Or, l’Etain, le Wolframite, etc. Elle regorge en outre dans son sous-sol des richesses
potentielles non encore explorées et exploitées. Citons : le Charbon, le Zinc, le Plomb, l’Uranium, le
Radium, le Germanium, les terres rares, etc.
La Province dispose d’un réseau routier et ferroviaire important la reliant à d’autres provinces et aux
Républiques d’Angola et de Zambie via les territoires de Mutshatsha et Dilolo.
Au Lualaba se pratiquent l’élevage des bovins, les cultures maraichères et vivrières dont les principales
sont le maïs, le manioc, le haricot, l’arachide, le riz paddy, etc. La culture du palmier à huile est patriquée
dans les territoires de Dilolo, Kapanga et Sandoa.
Il est à noter que le sol du Lualaba est également propice aux cultures du tabac, du coton, etc.
Parmi les principales sociétés pourvoyeuses d’emplois implantées dans la Province, il y a lieu de citer :
- Les Sociétés minières et leurs sous-traitants : GCM, TFM, KCC, COMIDE, MUMI, KAMOA
COPPER S.A, BOSS MINING, SICOMINES, COMMUS, METAL KOL, KIMIN, etc ;
- Les sociétés de prestations diverses : la SNCC, la SNEL et la REGIDESO ;
- Les sociétés coopératives minières regroupant les exploitants miniers artisanaux offrent
également de l’emploi.
L’immensité des richesses minières contraste avec l’extrême pauvreté de la population qui
tire un faible profit de l’exploitation minière industrielle et artisanale.
En plus du secteur privé, il y a lieu de noter les emplois offerts par l’Administraction et la
Fonction publique tant nationale que provinciale.
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Pour réduire la dépendance exclusive de la Province vis-à-vis des mines et booster son
économie, le Gouvernement Provincial a pris l’option de redynamiser et moderniser les secteurs agricole
et touristique. L’objectif est de faire du Lualaba non seulement un grenier agricole au sud de la
République Démocratique du Congo, mais également une destination touristique pour les nationaux et
pour les étrangers.
En effet, le secteur du tourisme offre des réelles opportunités d’affaires au Lualaba. Ses
domaines d’intervention sont nombreux : création d’agences de tourisme et des tours opérateurs,
construction d’établissements hôteliers et restaurants, visites guidées des réserves touristiques,
aménagement et exploitation des sites touristiques.
Le Lualaba est propice au tourisme écologique (écotourisme) et au tourisme de découverte
de par la grande diversité de sa faune et de sa flore.
Il y existe également des cascades et des chutes spectaculaires (Tshatuta et Mukwiza dans le
territoire de Mutshatsha, Kading dans le territoire de Sandoa, Dipera et Kayo à Lubudi), des grottes
(Kyantapo à Lubudi et Diyal dia Mpemb à Musumba), des lacs naturels (Kafankumba) et artificiels
(Nzilo). Deux sites touristiques sont érigés au bord du lac Nzilo (Wansela et Katebi). Autant de
possibilités innovantes offertes aux investisseurs chevronnés.
Dans le domaine de l’énergie, on note l’existence sur le fleuve Lualaba de deux principales
centrales hydroélectriques d’une puissance totale de 356 MW dont 248 MW pour N’seke et 108 MW
pour Nzilo. Ces centrales desservent aussi bien la Province du Lualaba que celle du Haut-Katanga.
D’autres centrales hydroélectriques de faible puissance comme celles de Lubudi (sur Kalule Nord) et
de Kapanga (sur Rushish) sont opérationnelles. La centrale de BUSANGA sur le Lualaba (projet de
l’entreprise SICOMINES d’une capacité de 260 MW) est en construction.
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Le Commissariat Général en charge du Plan et Budget avait initié en son temps une mission,
conformément à l’ordre de mission collectif GOUV/P.LBA/343/2017, dont le motif était la collecte des
données auprès de toutes les forces vives de la Province c’est-à-dire les Autorités Politico-
Administratives, les Privées, les Miniers, les membres de la Société Civile, et les Partenaires au
Développement, dans les cinq territoires de la Province (Lubudi, Dilolo, Mutshatsha, Sandoa, Kapanga,
ainsi que la ville de Kolwezi et les deux communes Dilala et Manika) en vue de l’élaboration du Plan
Quinquennal 2018- 2022 de la Province du Lualaba.
Par ailleurs, l’Assemblée Provinciale avait, par sa lettre n/réf 171/PAP/LBA/11/2017,
organisé du 14/11/au 17/11/2017, l’évaluation à mi-parcours du Plan Triennal de l’Exécutif Provincial
2016-2018 en vue de consolider ses réalisations et d’identifier les contraintes de sa mise en œuvre.
Les exercices ci-dessus ont servi de faire l’analyse holistique de l’évolution de la Province
vis-à-vis de ses objectifs, des ODD et des 7 orientations du PNSD à travers les présentations des
différents Ministères, des Commissariats Généraux à l’organe délibérant et les recommandations des
Honorables Députés provinciaux à l’Exécutif Provincial.
2.1. PROFIL GOUVERNANCE
La Gouvernance est vue de manière générale comme un exercice de gestion fiable au sein d’un Etat ou
d’une entité à travers les composantes suivantes :
I. Politique et Sécurité ;
II. Economie ;
III. Décentralisation et Fonction Publique
2.1.1. Gouvernance Politique et Sécuritaire
2.1.1.1. Gouvernance Politique
2.1.1.1.1. Assemblée Provinciale
La Province est dotée d’une Assemblée Provinciale composée de 22 députés dont 2 femmes.
Elle est dirigée par le Président de l’Assemblée qui est également membre du bureau dont voici la
composition :
Le Président ;
Le Vice-Président ;
Le Rapporteur ;
Le Rapporteur Adjoint ;
Le Questeur.
2.1.1.1.2. Gouvernement Provincial
L’Exécutif provincial est dirigé par le Gouverneur de Province, secondé par le Vice-Gouverneur, tous
élus par l’Assemblée provinciale.
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Le Gouvernement Provincial comprend les Ministres Provinciaux.
2.1.1.1.3. Partis Politiques
La Province du Lualaba comprend en son sein plusieurs partis politiques conformément à la loi.
2.1.1.1.4. Elections
Au Lualaba, les élections ont été organisées par le Secrétariat Exécutif provincial de la CENI, avec
l’appui du Pouvoir central et des partenaires extérieurs.
2.1.1.2 Gouvernance Sécuritaire
2.1.1.2.1. Paix et Sécurité
Un calme relatif règne sur l’ensemble de la Province et l’état d’esprit de la population est bon. Toutefois,
il y a lieu de signaler quelques cas isolés d’insécurité :
- L’incursion des miliciens Kamwena Nsapu dans le Territoire de Kapanga, en provenance du
Kasaï -Central via le Territoire de Luiza et la cité de Wikong dans la Province de Lomami, à
partir d’avril 2017. Les éléments FARDC basés à Kolwezi ont été déployés à Kapanga où, avec
l’implication de l’Autorité Provinciale et le concours des populations locales, ont réussi à mettre
en déroute ces terroristes ;
- Le phénomène Kamwena Nsapu a entraîné des mouvements internes des populations que le
HCR, la CNR et le Commissariat Général du Gouvernement en Charge des Affaires
Humanitaires et Sociales, Genre – Famille et Enfant, Emploi, Travail et Prévoyance Sociale ont
pris en charge par une assistance humanitaire ;
- Il s’est ajouté la persistance des conflits de pouvoir coutumier dus au statut actuel des entités et
des prétendants au trône. Comme solution, plusieurs missions de vulgarisation des textes légaux
et de résolution desdits conflits ont été réalisées. Comme attente, il y a nécessité de prendre des
actes juridiques déterminant les statuts des entités conformément à la nouvelle réorganisation
administrative des provinces;
- Concernant l’insuffisance d’éléments et d’équipements de la PNC, la Province a financé la
formation de 500 nouveaux éléments dont les affectations ont été assurées par le Commissariat
Général de la Police Nationale ;
- Les cas de vol des câbles de la société SNEL, même de la SNCC.
Forces :
- Existence du Ministère Provincial de l’Intérieur, Sécurité et Fonction Publique ;
- Existence des structures publiques spécialisées de sécurité et de renseignements ;
- Organisation régulière des réunions du Conseil de Sécurité Provincial ;
- Maîtrise de la criminalité par les structures publiques de sécurité et de renseignements;
- Financement par la Province de la formation des 500 nouveaux éléments de la Police ;
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- Effort de cohabitation pacifique entre les partis politiques et les associations
socioculturelles;
- Renforcement des capacités des éléments de la Police ;
- Dotation des moyens de locomotion au bénéfice de la Police par le Gouvernement provincial;
- Implication de la population dans les questions sécuritaires ;
- Existence des structures de sécurité privées dans la Province.
Faiblesses :
- Faible effectif des élements de la Police ne pouvant couvrir toute la Province;
- Non casernement de tous les éléments de la PNC et FARDC ;
- Insuffisance des équipements et des effectifs pour l’Armée, la Police et les services de
renseignements au regard de l’étendue de la Province ;
- Sous-équipement des services de sécurité ;
- Pauvreté de la population et taux élevé des chômeurs ;
- Vandalisme des biens privés par certains inciviques ;
- Existence des conflits coutumiers (conflits des limites et conflits de succession) ;
- Absence des textes légaux et réglementaires actualisés déterminant les limites de certaines
entités, absence qui serait à la base de certaines difficultés dans la gestion et le
fonctionnement de ces entités ;
- Manifestation récurrente des creuseurs artisanaux.
Opportunités :
- Développement du partenariat entre l’Etat et la Communauté internationale pour
l’instauration de la paix effective dans le Pays en général et dans la Province en particulier;
- Existence des partenaires tant nationaux qu’internationaux engagés à accompagner le pays
dans le secteur de la sécurité;
- Enclenchement du processus d’installation du barreau dans la province du Lualaba en
matière judiciaire ;
- Construction des postes de police dans les quartiers résidentiels ;
- Construction des casernes de la police et de l’armée près de la population civile ou aux
alentours des grandes agglomérations ;
- Amélioration des conditions de détention dans les 3 pénitenciers de Dilala, Kasaji, et Lubudi
(Réhabilitation des infrastructures, hygiène, santé, alimentation, sécurité et veiller à la
construction des centres pénitenciers, qui répondent aux normes) ;
- Réhabilitation et construction des nouvelles infrastructures pénitentiares.
Menaces :
- Tensions politiques et sociales ;
- Intolérance sous toutes ses formes ;
- Déplacement non contrôlé de la population ;
- Sous et/ou non paiement des soldes et salaires.
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2.1.1.2.2. Justice
L’organisation du Pouvoir judiciaire dans la Province du Lualaba est caractérisée par les facteurs
suivants:
Forces :
- Existence des Instances Judiciaires dans la Province : Une cour d’appel et un parquet
général à Kolwezi, deux Tribunaux de Grande Instance (à Kolwezi et à Kasaji), Trois
Tribunaux de Paix (à Kolwezi dans la Commune de Manika, Lubudi à Fungurume et
Mutshatsha à Lualaba gare), un Tribunal de Commerce à Kolwezi, un Tribunal Militaire de
Garnison à Kolwezi – Lualaba, un Tribunal du Travail ; un Barreau près la Cour d’appel à
Kolwezi ;
- Existence de 3 Centres Pénitentiaires à savoir, les Prisons de Dilala, de Kasaji, et de Lubudi;
- Existence de la Police de protection de la femme et de l’enfant ;
- Existence de la Police de la protection civile ;
- Existence de la Police des mines ;
- Collaboration entre les Instances Judiciaires et les ONG des Droits de l’Homme ;
- Renforcement de capacités des Magistrats et des Officiers de la Police Judiciaire ;
- Présence des activistes des Droits de l’Homme ;
- Existence des institutions de formation en Droit (Universités, Instituts Supérieurs …).
Faiblesses :
- Manque d’autres structures judiciaires dont le Tribunal pour Enfants ;
- Faible couverture territoriale en juridictions, surtout spécialisées (Tribunaux de Paix et
pour Enfants, …) ;
- Vétusté des infrastructures judiciaires et pénitentiaires (Prisons) ;
- Persistance des antivaleurs au sein de la Magistrature (corruption, abus de pouvoir, non-
respect des droits de l’homme, arrestations arbitraires,impunité, trafic d’influence, etc. ;
- Lenteur et traitement sélectif des dossiers des prévenus ;
- Corruption ;
- Concussion ;
- Non visibilité de ministère charge des affaires des droits humains ;
- Non jouissance de la population de ses droits en justice.
Opportunités :
- Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication pouvant améliorer le
rendement des services judiciaires ;
- Existence des partenaires tant nationaux qu’internationaux engagés à accompagner la
Province notamment dans la promotion des Droits de l’Homme.
Menaces :
- Clientélisme politique ;
- Corruption ;
- Sous paiement du Corps Judiciaire.
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2.1.1.2.3. Droits Humains
Forces :
- Existence d’un Ministère provincial en charge des affaires des Droits Humains ;
- Existence des textes légaux et réglementaires garantissant les Droits Humains ;
- Existence de l’observatoire des droits humains ;
- Existence des structures étatiques et privées pour la protection et la défense des droits
humains ;
- Existence dans la Province des cours d’initiation aux Droits Humains qui sont au programme
de l’Enseignement Secondaire et Universitaire ;
- Jouissance par la population de ses droits humains ;
- Existence des organisations non gouvernementales chargées de la défense des droits
humains ;
- Organisation des campagnes permanentes de sensibilisation de la population sur ses droits.
Faiblesses :
- Faible application des dispositions garantissant les Droits Humains contenues dans
plusieurs textes légaux et réglementaires ;
- Absence des lois de mise en œuvre des instruments juridiques internationaux ;
- Absence ou faible réparation des dommages subis par les victimes des violations des droits
humains ;
- Ignorance des droits par la majorité de la population ;
- Insuffisance, voire absence des infrastructures et des équipements des structures étatiques
en charge de la gestion du secteur des droits humains ;
- Inobservance des dispositions concernant les différents secteurs sociaux, à l’origine des
violations récurrentes de plusieurs droits humains notamment le droit à l’éducation, à la
santé, à une rémunération décente, à la vie et à la Sécurité ;
- Mauvaise distribution de la justice qui est à la base de la violation massive des droits
humains;
- Impunité qui favorise la violation permanente des droits humains.
Opportunités :
- Volonté politique dans la réforme et l’amélioration du secteur des droits humains ;
- Existence des partenaires tant nationaux qu’internationaux engagés à accompagner le pays
dans le secteur des droits humains ;
- Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ;
- Partenariat entre le Gouvernement Provincial et le Barreau Provincial qui est installé dans
le Lualaba afin d’assister les vulnérables à travers son bureau de consultation gratuite.
Menaces :
- Instrumentalisation de la justice ;
- Corruption dans des instances supérieures ;
- Impunité dans le système judiaciaire national et international.
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2.1.2. Décentralisation et Fonction Publique
2.1.2.1. Décentralisation et Affaires coutumières
La décentralisation a été instituée par la constitution du 18 février 2006 telle que modifiée par la Loi N˚
11/002 du 20 Janvier 2011 portant modification des certains articles de la Constitution, en son article 3,
et la loi n° 08-012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration
des Provinces et l’autonomie de gestion de leurs ressources économiques, financières et techniques.
Le processus de la mise en œuvre de la décentralisation est tributaire de certains obstacles notamment
le manque d’autorités élues et des organes délibérants au niveau des ETD.
Forces :
- Existence des textes de loi consacrant la décentralisation, parmi lesquels la Constitution de
la RDC ;
- Existence du Commissariat Général du Gouvernement provincial en charge de la
Décentralisation ;
- Existence des services spécialisés dans la Province (services de la décentralisation)
- Elaboration des plans de développement de quelques ETD (Ville de Kolwezi, Secteur de
Lufupa, Secteur de Luilu, Chefferie de Bayeke et Commune rurale de Fungurume) ;
- Harmonisation entre les plans de développement locaux et les plans de développement
durable des entreprises ;
- Organisation des missions de suivi-évaluation de la mise en œuvre du plan triennal par les
Ministères sectoriels, l’Assemblée provinciale et d’autres services ;
- Renforcement des capacités des gestionnaires des ETD ;
- Régularité de transmission des rapports des ETD à la hiérarchie provinciale ;
- Communication permanente entre la Province et les ETD ;
- Elaboration des budgets des ETD ;
- Cohérence des outils de planification entre le niveau local et provincial ;
- Installation des autorités dans certaines entités, notamment la commune de Fungurume et
la ville de Kasaji dont le statut est à ce jour défini.
Faiblesses :
- Insuffisance des moyens matériels et financiers affectés au fonctionnement des ETD ;
- Vieillissement du personnel des ETD, surtout à l’intérieur de la Province ;
- Faible sensibilisation de la population sur la culture fiscale ;
- Lenteur dans la mise en place du processus de la décentralisation (mise en place partielle
des organes locaux) ;
- Faible exécution des budgets des ETD ;
- Faible mobilisation des recettes propres aux ETD ;
- Présence, à la tête des ETD, des animateurs non élus ;
- Faible appropriation par les autorités politico-administratives (APA) des outils modernes de
gestion de ressources financières, matérielles et humaines ;
- Faible maîtrise des variables sociodémographiques ;
- Faible utilisation des nouvelles technologies de l’information
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- Non-appropriation par les APA et/ou la Communauté de base des projets communautaires
financés par les PTF ou par les Exécutifs Territoriaux ;
- Faible rétrocession aux ETD ;
- Conflits dans l’exercice du pouvoir coutumier ;
- Non perception de l’impôt personnel minimum par les ETD ;
- Inopérationnalité de la quasi-totalité des communes rurales.
Opportunités:
- Partenariat avec les différents programmes et projets, en matière de renforcement des
capacités humaines et institutionnelles ;
- Partenariat avec les projets d’appui aux ETD sur la bonne gouvernance ;
- Existence des certains engagements internationaux (ODD, ITIE, Déclaration de Paris,
Doing Business, RSE, projet carbone 14 cop 21, fonds vert) visant l’amélioration de la
gouvernance locale ;
- Election des autorités locales prévue en 2019 par la CENI ;
- Existence des outils de gestion (gestion axée sur le résultat, planification à résultat rapide) ;
- Interdiction par les anciennes autorités de l’Ex-Katanga de percevoir la taxe vélo, pourtant
légale.
2.1.2.2 Fonction publique provinciale
La Constitution de la République Démocratique du Congo, spécialement en son article 3, confère aux
Provinces une personnalité juridique, une libre administration et une autonomie de gestion de leurs
ressources économiques, humaines, financières et techniques.
Ainsi, la fonction publique provinciale et locale relève de la compétence exclusive de la Province.
Il résulte de la lecture combinée de ces textes légaux que le Gouverneur de province coordonne aussi
bien l’Administration publique déconcentrée, installée dans sa juridiction, que celle de la province et des
ETD.
Forces :
- Promulgation de l’Edit N◦006 du 23 janvier 2017 portant statut commun aux agents et
fonctionnaires de la Province et ETD ;
- Promulgation de l’Edit N◦007 du 23 janvier 2017 portant organisation et fonctionnement
des services publics de la province et des entités territoriales décentralisées gouvernant
particulièrement la fonction publique provinciale du Lualaba ;
- Existence d’une Direction provinciale en charge de la Fonction publique provinciale ;
- Renforcement des capacités humaines et institutionnelles des certains services ;
- Maîtrise des effectifs des agents de la fonction publique provinciale ;
- Volonté politique.
Faiblesses :
- Manque d’infrastructures adéquates et d’équipements ;
- Installation retardée de l’administration publique provinciale suite aux difficultés
financières ;
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- Irrégularité de formation en vue du renforcement des capacités et de remise à niveau des
agents ;
- Manque de professionnalisme des agents recrutés dans l’Administration publique
provinciale ;
- Non-mécanisation des agents de l’Administration publique provinciale ;
- Faible mécanisation des agents des services publics déconcentrés ;
- Absence d’un syndicat pour les agents de la fonction publique provinciale ;
- Non installation effective de la fonction publique provinciale et des ETD suivant le
chronogramme des édits y relatifs.
Opportunités :
- Existence dans la province des institutions d’Enseignement Universitaire et Professionnel ;
- Exécution du projet de réforme et rajeunissement de l’Administration publique (PRRAP) ;
- Existence de nombreux programmes et projets de renforcement des capacités humaines et
institutionnelles des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) ainsi que des Institutions
de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.
Menaces :
- La fuite des cerveaux vers les emplois mieux rémunérés (secteur privé et PTF).
2.1.2.3 Fonction publique centrale en province
La Fonction Publique Centrale en province repose sur le Secrétariat Provincial, les Coordinations des
Guichets Uniques, les Divisions, ainsi que les Services techniques spécialisés.
Forces :
- Renforcement des capacités humaines et institutionnelles;
- Disponibilité d’un noyau des cadres provinciaux expérimentés et compétents ;
- Existence des textes de loi régissant la Fonction Publique ;
- Existence d’un syndicat pour la Fonction Publique ;
- Existence d’un code d’éthique et de déontologie professionnelle ;
- Disponibilité des cadres et agents dans tous les services provinciaux ;
- Recrutement de jeunes du Lualaba admis sous statut.
Faiblesses :
- Non adaptation des textes de lois régissant la fonction publique au contexte actuel ;
- Non maîtrise des effectifs ;
- Persistance des pratiques rétrogrades en matière de gestion du personnel (Iniquité,
corruption, tribalisme…);
- Insuffisance, vétusté et sous-équipement des infrastructures administratives ;
- Présence d’un personnel en âge de la retraite démotivé;
- Recrutement de nouvelles unités non admises sous statut ;
- Faible motivation salariale ;
- Absence de système efficace de gestion des ressources humaines.
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Opportunités :
- Partenariat avec la banque Mondiale pour la mise en retraite progressive du personnel
éligible ;
- Existence de nombreux programmes et projets de renforcement des capacités humaines et
institutionnelles des PTF ;
- Existence des Universités et Instituts Supérieurs.
Menaces :
- Arrêts intempestifs du travail dus aux faibles rémunérations ;
- Non-transfert effectif à la Province des compétences de quatre secteurs décentralisés
(Education, Santé, Développement rural, Agriculture, Pêche et Elevage) ;
- Fuite des cerveaux vers les emplois mieux rémunérateurs (secteur privé et PTF).
2.1.3. Gouvernance Economique
2.1.3.1. Portefeuille
La Province du Lualaba compte quelques entreprises du Portefeuille du Gouvernement Central dont
certaines viennent d’être réformées et sont devenues des SARL et des Etablissements Publics
(GECAMINES, SNCC, REGIDESO, SNEL, SONAS, OVD, OR, INPP, RVA, CNSS, OCC, RNTC, ACP,
OCPT, DGDA … ).
Conformément aux articles 204, al. 10 de la Constitution, 37 et 40 de la Loi n°08/012 du 31 juillet 2008
portant Principes Fondamentaux relatifs à la libre Administration des Provinces, il est reconnu aux
Provinces la compétence de créer des entreprises provinciales. C’est dans ce sens que le Gouvernement
Provincial du Lualaba envisage, dans l’avenir proche, de créer quelques entreprises provinciales pour
générer les moyens de sa politique.
Forces :
- Existence de plusieurs directions des sociétés, établissements et services dans la province ;
- Fourniture de certains services sociaux à la population ;
- Existence des textes légaux reconnaissant aux provinces la compétence de créer des
entreprises provinciales ;
- Reconnaissance par la Constitution de la personnalité juridique à l’entité Province ;
- Importante démographie du Lualaba, ressource assurée (en quantité et qualité) pour les
futures entreprises de la province ;
- Position géostratégique du Lualaba : limites avec 4 provinces et frontières avec l’Angola et
la Zambie ;
- Volonté politique de créer des entreprises de la province.
Faiblesses :
- Faible rendement des entreprises nationales au développement de la Province ;
- Non-respect des biens de l’Etat par les usagers des services publics ;
- Difficultés des entreprises à produire un inventaire détaillé de leur situation patrimoniale,
en vue de la détermination de leur capital social ;
- Corruption, clientélisme, despotisme, impunité et commissions ;
- Question des dettes croisées entre entreprises et problématique du passif non assurable ;
- Comptabilités des SARL et Etablissements Publics non à jour ;
- Non concrétisation de la création des SARL au niveau provincial;
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- Faible rétrocession à la Province des fonds générés par les Etablissements Publics.
Opportunités :
- Appui des partenaires au développement et/ou à la réforme des entreprises ;
- Présence des autres entreprises privées ou d’économie mixte : CIMENKAT, KISENGE,
CARILU ;
- Mise en place du Partenariat Public-Privé ;
- Présentation des Projets bancables de la Province aux bailleurs de Fonds.
Menace :
- Politisation de la gestion des entreprises ;
- Corruption, clientélisme, despotisme, impunité et commission ;
- Non aboutissement de la réforme en cours ;
- Contrats léonins.
2.1.3.2. Planification et Coordination
Forces :
- Existence du Ministère du Budget et Plan ;
- Existence des services spécialisés notamment l’Antenne Provinciale du Plan et la Direction
Provinciale du Budget.
- Volonté des autorités provinciales pour l’amélioration des conditions socio-économiques de
la population ;
- Existence du Plan Triennal du Gouvernement 2016-2018 et des plans de développement
locaux dans quelques ETD ;
- Respect du processus PPBS ;
- Existence d’une cartographie répertoriant tous les acteurs de développement ;
- Harmonisation entre les Projets d’Investissement du Gouvernement Central et Provincial ;
- Existence d’une banque de données des projets bancables, à impact rapide et visible de la
Province ;
- Evaluation à mi-parcours du Plan Triennal de la Province ;
- Accompagnement des ASBL et des Partenaires au développement.
Faiblesses :
- Faible coordination et suivi des projets de différents ministères sectoriels;
- Faible coordination des projets de différents partenaires (privés, ONG et autres organismes
tant nationaux qu’internationaux) ;
- Absence du cadre de concertation de développement dans la province ;
- Absence d’un cadre de conjoncture économique provincial ;
- Insuffisance des données statistiques de qualité ;
- Non opérationnalité du Budget Participatif dans la Province;
- Faible rémunération du personnel administratif liée à ce secteur ;
- Insuffisance (voire absence) des frais de fonctionnement liés à ce secteur ;
- Non utilisation du logiciel et des méthodes modernes en planification;
- Absence dans la Province de la Direction de l’INS, du PGAI et de l’ANAPI ;
- Faible effectif du personnel qualifié pour réaliser les travaux de planification;
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- faibles moyens financiers pour assurer le renforcement des capacités des agents de
l’Administration provinciale ;
- Insuffisance des mobiliers et moyens logistiques facilitant la coordination, le suivi et
évaluation des projets au niveau provincial, intermédiaire et des ETD.
Opportunités:
- Poursuite de la mise en œuvre des Programmess et Projets de renforcement des capacités
par PRRAP, PRC-GAP , PROFIT-CONGO et SENAREC;
- Appui des partenaires, bilatéraux et multilatéraux, et des PTF dans la mise en œuvre des
plans provinciaux ;
- Existence de la LOFIP exigeant l’exécution du budget Programme ;
- Existence de la NTIC ;
- Existence des institutions d’Enseignement Supérieur, Universitaire et professionnel qui
dispensent les cours de planification.
Menaces :
- Faible exécution des projets nationaux harmonisés avec la Province ;
- Faible synergie entre le Ministère National de la Coopération au Développement et les
Ministères Provinciaux en charge de la Planification ;
- Faible alignement et harmonisation des programmes des organismes internationaux aux
programmes locaux.
2.1.3.3. Climat des affaires
Le climat des affaires est l’ensemble des facteurs politiques, juridiques, économiques, sécuritaires,
sociaux et même culturels qui poussent un investisseur à décider de s’installer dans un milieu ou pays
donné pour réaliser ses affaires.
Chaque Etat ou Province offre des garanties aux investisseurs pour leur permettre d’exercer leurs
activités en toute sécurité.
Le Gouvernement Provincial du Lualaba, dans ses actions pour améliorer le climat des affaires, a
organisé plusieurs rencontres avec les services de sécurité, les opérateurs économiques et les
associations (FEC, COPEMECO). Comme résultante, la Province du Lualaba devient un pôle
d’attraction pour les investisseurs. Cependant plusieurs défis restent à relever.
Forces :
- Existence du Commissariat Général en charge de l’Economie, de l’Industrie, du Commerce,
de PME et l’existence du Ministère du Budget et Plan ;
- Existence des textes légaux pour la Province :
Edit N° 009 du 19/07/2017 portant, Procédures relatives à l’Assiette, au Contrôle et aux
Modalités de Recouvrement des Impôts, Droits, Taxes et Redevances dus à la Province ;
Edit N◦ 008 du 19/07/2017 portant Nomenclature des Impôts, Taxes, Droits et autres
Redevances dus à la Province.
- Existence de plus de 800 opérateurs économiques répertoriés au Lualaba ;
- Non enregistrement dans la Province du phénomène ville morte ;
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- Organisation par le Gouvernement Provincial du forum international Doing Business ;
- Création d’un guichet unique de taxes liées au secteur minier ;
- Paix ;
- Volonté politique provinciale.
Faiblesses :
- Multiplicité de taxes, fixation des prix prohibés, fraude, tracasseries administrative et
policière.
- Faible culture fiscale ;
- Corruption ;
- Non-respect des textes légaux ;
- Accès difficile aux crédits des affaires ;
- Résistance aux réformes ;
- Faible revenus de la population ;
- Accès difficile à l ‘énergie électrique.
Opportunités :
- Relance de la production minière dans la province ;
- Promulgation du Code et du Règlement Miniers ;
- Intermédiation financière ;
- Ratification de la Convention de New-York sur l’Exécution des Sentences Arbitrales ;
- Existence des Banques dans la Province ;
- Organisation des journées Minières en R.D.C ;
- Existence des unités d’encadrement, notamment la FEC, l’Intersyndicale des Travailleurs,
la COPEMECO,...
Menaces :
- Corruption ;
- Dépréciation de la monnaie nationale et hausse du taux d’inflation ;
- Faible communication sur les réformes.
2.2. PROFIL DEVELOPPEMENT DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE (SECTEURS
PRODUCTIFS)
Le profil économique de la Province du Lualaba comprend les secteurs ci-après :
i. l’agriculture ;
ii. l’élevage ;
iii. la pêche ;
iv. le commerce ;
v. l’industrie ;
vi. les mines ;
vii. le tourisme.
Page | 36
2.2.1. Agriculture, Elevage et Pêche
2.2.1.1. L’agriculture
Le Lualaba est l’une des Provinces disposant d’une grande superficie de terres arables inexploitées dans
le Pays. La grande partie de la province bénéficie des saisons de cultures multiples, de pluies abondantes
et de sols très fertiles favorables à l’agriculture et à l’élevage. Ces conditions sont des atouts majeurs qui
pouvaient mettre la population à l’abri de graves et récurrentes pénuries alimentaires, si elles étaient
optimisées, dans une région où plus de 60 % de la population dépend d’une agriculture traditionnelle .
A ce jour, la Province n’a pas encore relevé le défi lié à la sécurité alimentaire et est de manière
chronique aux prises avec la faim. Toutefois, une infime amélioration de la production agricole est à
signaler, (cfr. Tableau ci-dessous).
Tableau n˚6 : Statistiques de principales cultures vivrières /Entité (2017)
Cultures ENTITES
TOTAL MUTSHATSHA LUBUDI DILOLO SANDOA KAPANGA
1. Manioc
- Nombre des planteurs
- Superficie (ha)
- Production globale (T)
- Rendement (T/ha)
- Production commercialisée
61.331
24.024
192.192
8
N.R.
14.761
12.211
61.055
5
106,45
49.423
29.054
217.323
7,8
480
72.685
53.060
477.540
9
238.770
89.202
29.460
219.950
7,466
N.R.
287.402
147.809
1.168.060
7,45
-
2. Maïs
- Nombre des planteurs
- Superficie (ha)
- Production globale (T)
- Rendement (T/ha)
-Production commercialisée
59.990
23.205
18.564
0,800
N.R.
35.465
37.502
56.253
1,500
26.800
23.444
14.126
5.082
0,35
1.006,6
56.380
34.110
30.699
0,900
14.314
37.960
18.400
9.600
0,52
N.R.
213.239
127.343
120.198
0,814
-------
3. Riz paddy
- Nombre des planteurs
- Superficie (ha)
- Production globale (T)
- Rendement (T/ha)
- Production commercialisée
4
0,4
0,24
0,60
N.R.
409
111,5
223
2
6,635
7.609
3.576
1.001
0,28
36,327
12.714
8.264
6.611
0,800
3.304
980
82
51
0,62
N.R.
21.716
12.033,9
7.886,24
0,86
-------
4. Arachide
- Nombre des planteurs
- Superficie (ha)
- Production globale (T)
- Rendement (T/ha)
- Production commercialisée
17.440
6.045
3.627
0,600
N.R.
4.100
185
92,5
0,500
5,343
20.832
12.491
94,392
0,550
874,41
38.822
21.352
14.946
0,700
7.995
32.982
6.600
4.980
0,754
N.R.
114.176
46.673
23.739,892
0,508
-------
5. Haricot
- Nombre des planteurs
- Superficie (ha)
- Production globale (T)
- Rendement (T/ha)
- Production Commercialisée
41.636
16.559
14.591
0,881
N.R.
1.997
5.672
2.836
0,500
1.740
17.372
5.559
1.412
0,25
35,67
14.634
8.049
5.634
0,700
3.095
15.760
2.271
1.590
0,700
N.R.
91.399
38.110
26.063
0,683
---------
Page | 37
Source : Inspection Provinciale de l’AGRIPEL
Commentaires : Les productions renseignées pour la culture du manioc ne portent pas sur les
emblavures de l’année mais plutôt sur les cultures des années précédentes, qui sont
déjà mâtures. Les productions et rendement renseignés pour la culture du maïs,
n’englobent pas les données de grands fermiers mais simplement pour les petits
planteurs.
Forces :
- Existence du Ministère Provincial de l’Agriculture, Pêche, Elevage et Développement Rural ;
- Existence des textes légaux et règlementaires régissant le secteur agricole ;
- Existence de la loi n°11/022 du 24/12/2011 portant Principes Fondamentaux relatifs à
l’Agriculture ;
- Existence du Plan National d’Investissement Agricole ;
- Existence de services techniques (Inspection Provinciale de l’Agriculture Pêche et Elevage, et
Service de Développement Rural) ;
- Existence du Code Agricole ;
- Dispositions favorables du Code des Investissements ;
- Volonté politique du Gouvernement Provincial qui accorde la 2ème place au secteur agricole
dans la relance de son économie après le secteur minier ;
- Disponibilité de la main d’œuvre qualifiée ;
- Existence des infrastructures de CEPSE dans le territoire de Mutshatsha ;
- Existence des structures d’enseignement et de recherche dans le secteur agricole ;
- Appui par la Province aux ménages agricoles, coopératives, associations et grands exploitants
agricoles en intrants (semences améliorées de maïs, engrais chimiques NPK, Urée et
Pesticides);
- Appui à la production des semences composites de maïs par le Ministère Provincial de
l’AGRIPEL, en partenariat avec une firme semencière «SAGRICIM » ;
- Dotation des matériels roulants au personnel AGRIPEL/DERU pour le suivi-évaluation des
activités agricoles ;
- Existence des financements d’appui au secteur agricole par les sociétés minières établies en
Province ;
- Existence des terres arables en Province ;
- Hydrographie intarissable ;
- Existence des voies de communication (route d’intérêt national et desserte agricole, chemin de
fer et cours d’eau navigables) ;
- Existence des agriculteurs (Paysans, Fermiers, Associations et Coopératives) dans la Province ;
- Existence des champs pour l’autoconsommation des ménages et ceux destinés à l’agriculture
intensive ;
6. Patate Douce
- Nombre des planteurs
- Superficie (ha)
- Production globale (T)
- Rendement (T/ha)
- Production commercialisée
52.898
21.401
20.777
0,970
N.R.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
9.445
3.306
24.795
7,500
10.936
1.520
120
301
2,5
N.R.
63.863
24.827
45.873
1,847
---------
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- un grand potentiel de la production biologique.
Faiblesses :
- Taux élevé de l’importation des produits agricoles ;
- Faibles moyens logistiques des services spécialisés pour faire le monitorage et l’encadrement
agricole ;
- Des terres arables agricoles du Sud-Est de la Province qui jadis étaient exploitées par les
agriculteurs se retrouvent dans les concessions minières ;
- Difficulté d’accès au crédit agricole ;
- Dégradation des routes de desserte agricole ;
- Exode rural/Main d’œuvre agricole pour les activités liées à l’exploitation minière ;
- Agriculture non subventionnée ;
- La quasi-dépendance extérieure en approvisionnement d’intrants agricoles (semence de qualité,
NPK, Urée, Pesticides) ;
- Faible utilisation de facteurs de production (tracteurs et accessoires et autres équipements
agricoles) dans la Province ;
- Concurrence accrue des produits agricoles issus de la production locale par rapport aux
produits exotiques ;
- Absence des banques d’octroi des crédits agricoles ;
- Difficulté d’accès aux intrants agricoles de qualité par les agriculteurs ;
- Faible compétitivité des produits locaux ;
- Faible promotion de l’entreprenariat agricole ;
- Absence d’un partenariat entre l’Etat et les paysans (mauvaise orientation des subventions) ;
- Non organisation des produits locaux en filières ;
- Manque de quantification des besoins en consommation au niveau local ;
- Faible allocation au secteur agricole par le gouvernement ;
- Manque de coordination entre les services foncier, minier et agricole ;
- Absence des structures de transformation ;
- Retard et faible suivi dans la distribution des semences et intrants agricoles ;
- Faible promotion et financement des projets en agriculture.
Opportunités :
- Forte croissance démographique favorisant la consommation des produits agricoles;
- Densité du réseau hydrographique favorable à l’irrigation ;
- Echange d’expériences avec d’autres communautés ;
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- Adhésion de la RDC aux organismes sous régionaux en matière d’élevage et pêche ;
- Promotion du partenariat public – privé ;
- Existence de nouvelles technologies de l’information et de communication (NTIC) ;
- Volonté politique des Gouvernements National/Provincial pour assurer l’autosuffisance
alimentaire de la population ;
- Présence des partenaires techniques et financiers opérant dans le secteur agricole (PNUD, FAO,
PAM, BANQUE MONDIALE, Coopérations Belge, Britannique, Japonaise…) ;
- Existence des conditions agro-écologiques favorables à la diversité des cultures ;
- Promotion du partenariat public – privé ;
- La sècheresse qui menace l’Afrique australe ;
- L’ouverture au marché international avec les produits biologiques (grand potentiel de la
production locale).
Menaces :
- changement climatique ;
- Feux de brousse ;
- Importation des produits agricoles qui sont moins coûteux que des produits locaux ;
- Calamités naturelles (inondations, orages) ;
- Primauté du Code Minier sur le Code Agricole ;
- Faible règlementation d’importation des produits agricoles exotiques.
2.2.1.2. Elevage
La Province du Lualaba a des terres propices pour l’élevage ; on y retrouve plusieurs types d’élevage,
à savoir :
- L’élevage de bovins ;
- L’élevage des Ovins ;
- L’élevage des caprins ;
- L’élevage des porcins ;
- L’élevage des volailles ;
- L’élevage des lapins et des cobayes, etc.
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Données statistiques de la production animale de la Province du Lualaba pour l’exercice 2017
1 : Production des Bovins, Ovins et Caprins
Tableau n˚7 : Production des Bovins, Ovins et Caprins
Entités Bovins Ovins Caprins
M F T M F T M F T
Ville de Kolwezi — — — 46 82 88 1.921 4.016 5.937
Territoire de Dilolo 1.881 5.520 7.401 7.402 19.515 26.917 12.150 30.154 42.304
Territoire de Kapanga 210 1.267 1.477 1.173 2.917 4.090 189 514 703
Territoire de Lubudi 4.100 9.149 13.249 200 560 760 1.355 2.940 4.295
Territoire de Mutshatsha ± 1.238 ± 2.850 ± 4.088 760 1.645 2.405 1.647 5.207 6.854
Territoire de Sandoa 5.523 4.466 9.989 4.332 5.977 10.309 4.612 5.294 9.906
Total/Province 12.952 23.252 36.204 13.913 30.696 44.569 21.874 48.125 69.999
Source : Inspection Provinciale de l’AGRIPEL
2 : Production des Porcs
Tableau n˚8 : Production des porcs
Entités
Verrats
Truies
Porcelets Gorets Total
Ville de Kolwezi 2.063 3.653 7.623 2.113 15.452
Territoire de Dilolo 2.822 11.051 9.483 12.710 36.066
Territoire de Kapanga 333 640 — — 973
Territoire deLubudi 272 412 300 120 1.104
Territoire de Mutshatsha 240 151 1.190 620 2.201
Territoire de Sandoa 740 5.150 1.380 1.335 8.605
Total/Province 6.470 21.057 19.976 16.898 64.401
Source : Inspection Provinciale de l’AGRIPEL
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3 : Production des volailles
Tableau n˚ 9 : Production des volailles
Entités Canards Pintades Pigeons Dindons Poulets
M F T M F T M F T M F T M F T
Ville de Kolwezi 15.737 239.004 254.741 4.188 7.758 11.946 68.631 69.503 138.134 3.987 60.401 64.388 61.145 112.920 174.065
Territoire de Dilolo 5.682 21.776 27.458 1.202 3.421 4.623 1.329 5.314 6.643 35 269 304 34.928 92.179 130.107
Territoire de Kapanga 130 200 330 200 400 600 1.200 3.000 4.200 25 58 83 2.750 430 6.450
Territoire de Lubudi 250 400 650 103 300 403 560 1.300 1.860 60 170 230 9.340 10.980 20.320
Territoire de Mutshatsha 180 500 680 113 220 333 88 900 1.488 45 80 125 2.501 10.600 13.101
Territoire de Sandoa 3.602 402 4.004 906 1.302 2.208 300 400 700 388 44 432 5.183 9.087 14.270
Total/Province 25.581 262.282 287.863 6.712 13.401 20.113 72.908 80.417 153.025 4.540 61.022 65.562 115.847 236.196 358.263
Source : Inspection Provinciale de l’AGRIPEL
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Tableau 10 : Production des autres Espèces
Entités Lapins Cobayes
M F T M F T
Ville de Kolwezi 2.820 8.671 11.491 8.305 2.738 11.043
Territoire de Dilolo 1.230 3.049 4.279 1.668 3.691 5.359
Territoire de Kapanga — — — — — —
Territoire de Lubudi 50 103 153 60 200 260
Territoire de Mutshatsha 8 30 38 40 60 100
Territoire de Sandoa 1.600 1.990 3.590 2.700 5.000 7.700
Total/Province 5.708 13.843 19.551 12.773 11.689 24.462
Source : Inspection Provinciale de l’AGRIPEL
Forces :
- Existence des textes légaux et réglementaires régissant le secteur d’élevage ;
- Existence du Ministère Provincial de l’Agriculture, Pêche, Elevage et Développement
Rural ;
- Volonté politique pour développer le secteur ;
- Savanes herbeuses et prairies disponibles et variées ;
- Existence des services techniques du Ministère Provincial de l’AGRIPEL (Inspection
Provinciale de l’Agriculture, Pêche & Elevage, Service de Développement Rural) ;
- Existence d’une flore favorable et des prairies diversifiées aux activités pastorales ;
- Présence de l’élevage de volaille, de gros et petit bétail ;
- Hydrographie intarissable et aliments naturels pour bétail ;
- Présence des géniteurs de gros et petit bétail et volaille.
Faiblesses :
- Déficit de la production animale par rapport à la demande ;
- Absence des laboratoires, de la clinique, de la pharmacie vétérinaires ;
- Absence des structures dans le secteur de l’élevage, chargées de stimuler la reproduction
par la mise à disposition des éleveurs des animaux géniteurs ;
- Difficulté d’accès aux crédits liés à ce secteur ;
- Faible collecte des statistiques des animaux domestiques ;
- Faible niveau d’échange des données de la surveillance animale entre le niveau central,
la Province et les Territoires ;
- Quasi inexistence d’approvisionnement en intrants vétérinaires ;
- Faible introduction des géniteurs de qualité, rustiques aux maladies tropicales en vue
d’améliorer les races locales ;
- Faible information relative aux maladies animales (Organisation Mondiale de la Santé
Animale-OIE) ;
- Conflits fonciers persistants ;
- Concurrence accrue des produits et sous-produits animaux sur la production locale ;
- Produits vétérinaires, matériels génétiques et autres non subventionnés ;
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- Absence de l’élevage laitier/et de la provenderie ;
- Absence des banques des crédits agricoles ;
- Exode rural/main d’œuvre vers l’exploitation minière.
Opportunités :
- Promotion du partenariat public-privé ;
- Existence d’une démographie consommant les produits d’élevage ;
- Appartenance de la RDC aux organisations sous régionales et internationales du secteur
de l’élevage et autres partenaires ;
- Echange d’expérience avec d’autres communautés ;
- Caractère renouvelable de l’élevage.
Menaces :
- Calamités naturelles ;
- Maladies animales ;
- Présence des produits d’élevage importés à faible prix qui étouffent les produits locaux ;
- Réchauffement climatique ;
- Conflits fonciers persistants, etc.
- Perte de terres pastorales au profit des exploitants miniers ;
- Désintéressement de la population aux activités pastorales au profit des activités minières
considérées par certains comme les plus lucratives dans l’immédiat ;
- Les importations des produits et sous-produits d’élevage non réglementées pour protéger
les initiatives locales ;
- Les épizooties transrégionales et frontalières.
2.2.1.3. Pêche
- Le Lualaba regorge de beaucoup de cours d’eaux avec plusieurs espèces de poissons, à
savoir:
La sardine ;
La Silure ;
Le tilapia, etc.
Forces :
- Existence du Ministère Provincial de l’Agriculture, Pêche, Elevage et Développement
Rural;
- Existence des textes légaux et réglementaires et Arrêtés Provinciaux régissant le secteur
de la pêche ;
- Existence des services Techniques (Inspection Provinciale de l’Agriculture Pêche et
Elevage) ;
- Existence des associations et Coopératives des pêcheurs et pisciculteurs ;
- Règlementation de l’exploitation des ressources halieutiques mettant en pratique les
mesures de fermeture pendant une période ;
- Volonté politique pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire ;
- Existence du fleuve Congo, rivières, cours d’eau et autres affluents dans la Province ;
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- Densité du réseau hydrographique favorable à la pisciculture ;
- Le poisson rentre dans les habitudes alimentaires de la population ;
- Existence du centre d’alevinage de MALONGA.
Faiblesses :
- Insuffisance d’encadrement du secteur de la pêche par les services spécialisés, faute de
moyens techniques et financiers ;
- Insuffisance de la production de la pêche ;
- Utilisation des filets à maille prohibée et des méthodes prohibées pour la pêche ;
- Insuffisance de crédits budgétaires alloués au secteur de la pêche ;
- Faible pouvoir économique des pêcheurs pour l’acquisition d’équipements de pêche
performants ;
- Ignorance par la population des techniques de reproduction, de pêche et de pisciculture ;
- Absence ou insuffisance des centres de formation des pêcheurs ;
- Absence de curage des cours d’eau ;
- Faible collecte des statistiques des produits pêchés par les gardes - pêche et autres
acteurs ;
- Faible participation des organismes (publics ou privés) dans le financement du secteur de
la pêche ;
- Insuffisance voire absence des infrastructures de conservation des poissons ;
- Méconnaissance de maladies des poissons ;
- Faible sensibilisation du pouvoir public dans la préservation des ressources halieutiques.
Menaces :
- Utilisation des méthodes de pêche (KIBATA ou KAPOPELA à l’aide de moustiquaires) et
de chasse prohibées ;
- Mauvaise gestion des écosystèmes et des ressources halieutiques;
- Insuffisance voire absence de la desserte en énergie électrique qui impacte négativement
sur la conservation et la transformation de la production suivant les méthodes modernes ;
- Changements climatiques ;
- Pollution des eaux sous toutes ses formes ;
- Catastrophes naturelles (sécheresse, inondations, invasion d’insectes dévastateurs, etc.) ;
- Eclosion des épizooties des poissons.
Opportunités :
- Forte croissance démographique ;
- Caractère renouvelable des ressources halieutiques ;
- Progression de nouvelles technologies de l’information et de communication ;
- Appartenance de la RDC aux organisations sous régionales, régionales et internationales
du secteur de la pêche ;
- Disponibilité des partenaires au développement à accompagner la province dans ce
secteur.
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2.2.2 Commerce
Le commerce constitue un des secteurs importants qui génèrent l’emploi dans les grands centres.
Les principaux acteurs sont les Indiens, les Pakistanais, les Chinois et quelques Congolais.
Cependant, la grande partie de ces activités commerciales est dans les PME (près de 60%) et
exercent dans l’informel (près de 70%), échappant ainsi à l’assiette fiscale. Cette situation a un
impact négatif sur la capacité contributive d’amélioration et de programmation du développement
durable de la Province du Lualaba.
Forces :
- Existence du Ministère Provincial de l’Economie, de l’Industrie, du Commerce et de
Petites et Moyennes Entreprises ;
- Existence du Tribunal de Commerce ;
- Existence de services spécialisés (la Coordination du Guichet Unique en charge des
Affaires Economico-Financières, la Division de l’Economie, le Bureau Provincial des
PME) ;
- Disponibilité des voies de transport, de communication et des infrastructures ;
- Existence des marchés locaux et extérieurs ;
- Existence des établissements d’Enseignement Technique, Professionnel, Supérieur et
Universitaire pour la formation des compétences nécessaires au secteur ;
- Esprit d’entrepreneuriat dans le chef de la population ;
- Interconnexion des voies de communication (routes et chemin de fer) avec les provinces
voisines ainsi que les pays frontaliers lui donnant une ouverture favorable aux échanges
commerciaux avec les sous-régions de l’Afrique Orientale et Australe.
- Existence d’une multitude d’opérateurs économiques (grossistes, détaillants), œuvrant
dans le domaine commercial, et des structures d’encadrement (FEC, COPEMECO).
Faiblesses :
- Accès difficile au crédit bancaire ;
- Dollarisation de l’Economie ;
- Climat des Affaires non attrayant ;
- Corruption ;
- Insuffisance de contrôle des prix et de la qualité des biens et services ;
- Extraversion du marché en ce qui concerne les produits miniers : la quasi-totalité
d’acheteurs se trouve à l’extérieur et les cours des métaux sont fixés par les marchés
internationaux ;
- Accès difficile au crédit bancaire ;
- Dépendance de la Province vis-à-vis des produits importés ;
- Non affiliation de trois quarts des commerçants aux corporations patronales ;
- Faiblesse de l’expertise et des capacités financières des PME du Lualaba ;
- Faibles revenus de la population ;
- Forte pression fiscale et parafiscale ;
- Insuffisance d’entreprises de transformation ;
- Recours par de Grandes Entreprises Minières à la sous-traitance étrangère au détriment
des PME locales.
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Opportunités :
- Esprit d’entrepreneuriat au sein de la population ;
- Promotion du Climat des Affaires.
- Réhabilitation de la route Kolwezi-Luena qui contribuera beaucoup aux échanges
commerciaux entre la Province du Lualaba et celle du Haut-Lomami ;
- Développement de nouvelles technologies de l’information;
- Disponibilité des opérateurs économiques nationaux et étrangers à investir dans la
Province;
- Appartenance de la RDC aux Organisations Régionales ou Sous Régionales (SADEC,
COMESA, CEPGL, etc.) ainsi que l’existence des Accords Bipartites entre la Province du
Lualaba et les Provinces voisines des pays limitrophes ;
- Relance du secteur minier ;
- Adhésion de la RDC à l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique des
Droits des Affaires) ;
- Diversité culturelle des populations vivant dans la Province ;
- Présence d’agences de transfert d’argent, de voyage, et de fret.
Menace :
- Tracasseries administratives et policières ;
- Persistance de l’inflation ;
2.2.3. Industrie
Le Lualaba a un taux de pauvreté élevé. Ce contexte marqué par le manque accru d’emploi,
nécessite le développement d’autres secteurs pourvoyeurs d’emplois et de richesses afin
d’impulser le développement socio-économique.
Selon les théories économiques, tant que la Province du Lualaba continuera à importer la majeure
partie de ses produits de consommation, elle ne pourra prétendre avoir un niveau de développement
permettant de garantir un modèle social viable et profitable à tous. Il importe donc que la RDC en
général et le Lualaba en particulier, passent absolument d’une économie de production à une
économie de transformation industrielle afin d’apporter une plus-value à leurs productions.
Le Lualaba, grand producteur du Cobalt et du Cuivre vend directement ces minerais sans
transformation aux grandes firmes internationales. Cette situation n’est pas sans poser problème
en l’occurrence le manque de la valeur ajoutée susceptible de créer l’emploi et la richesse.
Forces :
- Existence du Ministère Provincial de l’Economie, de l’Industrie, du Commerce et de
Petites et Moyennes Entreprises ;
- Existence de services spécialisés (Service de l’Industrie et des Fonds de Promotion de
l’Industrie) ;
- Implantation de quelques usines et industries, dont une usine de brasserie, des
boulangeries, une minoterie, deux cimenteries (CIMENKAT et CARILU) et deux usines de
fabrication des mousses…
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- Existence des voies et moyens de communication (chemin de fer, route, voies aériennes)
- Présence d’industries minières ;
- Libéralisation du secteur productif (minier, agro-pastoral, chimique et pharmaceutique,
des matériaux de construction, etc.) ;
- Existence d’un important marché de consommation ;
- Code des Investissements ;
- Volonté politique d’industrialiser le pays en général et la Province en particulier ;
- Existence d’une main-d’œuvre abondante et qualifiée.
Faiblesses :
- Accès difficile au crédit bancaire ;
- Faible compétitivité des produits locaux ;
- Dépendance de la Province à l’industrie étrangère ;
- Faible pouvoir d’achat de la population ;
- Absence des structures de recherche dans le domaine de l’industrie ;
- Vétusté et obsolescence des industries existantes ;
- Insuffisance de matières premières dans le domaine de l’agroalimentaire ;
- Climat des affaires non attrayant ;
- Insuffisance de l’énergie électrique ;
- Epuisement des ressources naturelles ;
- Fluctuation monétaire ;
- Faible protection de l’industrie locale par rapport à la concurrence étrangère ;
- Forte pression fiscale et parafiscale ;
- Tracasseries administratives et policières ;
- Insuffisance d’esprit d’entrepreneuriat et d’association dans le chef des opérateurs
nationaux ;
- Faible revenu de la population ;
- Insuffisance d’infrastructures de stockage, de conservation et de transformation des
produits locaux ;
- Insuffisance de voies et moyens de communication.
Opportunités :
- Facilités bancaires ;
- L’adhésion à l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique, des Droits des
Affaires) ;
- l’appartenance de la RDC aux organisations sous régionales, régionales et
internationales ;
- Partenariat public-privé.
Menaces :
- Dépendance vis-à-vis de l’extérieur en pièces de rechanges et matières premières pour
certaines unités de production ;
- concurrence déloyale.
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2.2.4. Mines
La Province du Lualaba regorge d’importants gisements de Cuivre à haute teneur et des minerais
associés tels que le Cobalt (Actuellement considéré comme minerai stratégique dont la grande
production est réalisée dans notre Province), le Plomb et l’Uranium. Parmi les autres minerais
qu’elle possède, on peut citer l’Or, le Manganèse, l’Etain et le Coltan. Elle est par conséquent une
Province essentiellement minière. Toute l’activité économique de la Province (industries,
agriculture, banques, transport, eau, électricité, établissements humains, commerce, etc..) gravite
autour de l’exploitation minière.
Quand on observe la structure de l’économie par secteur, l’activité minière reste prédominante et
occupe à elle seule plus de 80%.
Le secteur minier dans la Province est composé de trois catégories d’exploitants :
Les sociétés de Droits Miniers et des Carrières ;
Les sociétés agréées au Titre et /ou de transformation ;
Les Artisanaux.
Plusieurs entreprises publiques et privées sont implantées au Lualaba :
A. Sociétés de Droits Miniers :
1. BOSS MINING
2. Tenke Fungurume Mining (T.F.M)
3. Congolaise Minière de Développement (COMIDE)
4. Kisanfu Mining (KIMIN)
5. Minière de Kalumbwe Myunga (MKM)
6. Mutanda Mining SA (MUMI SA)
7. Générale des Carrières et des Mines SA (GECAMINES SA)
8. Kamoto Copper Company SA (KCC SA)
9. Sino Congolaise des Mines (SICOMINES)
10. Kamoa Copper SA
11. Entreprise Miniere de Kisenge Manganèse (EMK.Mn)
12. SWANMIN
13. LAMIKAL
14. PHELPS DODGE
15. VIRJI SHRAZ
16. Métallurgie de Kolwezi (METALKOL)
17. SOCOMEX CONGO
18. Compagnie Minière de Musonoie (COMMUS)
19. Chemaf Makala
20. Société Minière de Deziwa (SOMIDEZ)
21. Congolaise des Mines et de Développement (COMIDE)
22. Compagnie Minière de Tondo (CMT)
B. Sociétés de Droits de Carrières :
1. Entreprise Générale Malta Forrest (EGMF)
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2. Tshilemb Mulikita Entreprise (T.M.E)
3. KAAL BROTHERS
4. Congo Construction Investisment (CCI)
5. Carrières du Lualaba (CARRILU)
6. Cimenteries du Katanga (CIMENKAT)
A. Les sociétés agréées au Titre d’entités de traitement et /ou de transformation :
1. TAVIR/CDM (dispose des fours en service).
2. Katanga Metals (dispose des fours en service).
3. Pancom Congo (dispose des fours à l’arrêt).
4. Mining Minerals Ressources (MMR)
5. Chemical of Africa (CHEMAF)
6. Dragon International Mining (dispose des fours à l’arrêt).
7. Thomas Mining (dispose des fours en attente de démarrage).
8. Congo Dong Fung Mining (CDM) (dispose des dépôts miniers et travaille en partenariat
avec la coopérative œuvrant dans la nouvelle ZEA de Kasulo).
9. Compagnie Minière de Dilala (CMD) (dispose des dépôts miniers).
10. Sino Katanga Tin (SKT) (dispose des dépôts miniers).
11. Tenyuan Cobalt and Copper Resourse ltd co (TCC)
12. Chengtun Congo Ressources (CCR)
13. Metalmines Kolwezi
STATISTIQUES DE LA PRODUCTION ARTISANALE DU CUIVRE NOIR, DES
MINERAIS DE CUIVRE ET DE COBALT
Tableau n˚11 : Les statistiques de Production du Cuivre noir
Tableau n˚12 : Les statistiques de Production des minerais de Cuivre et de Cobalt
Source : Division Provinciale des Mines
ANNEE 2014 2015 2016 2017 2018
TONNAGE 7 239,00 3 060,00 15 243,19 18 324,84 26 573,58
Tonnage Teneur
Tonne
Métal Tonnage Teneur
Tonne
Métal Tonnage Teneur
Tonne
Métal Tonnage Teneur
Tonne
Métal Tonnage Teneur
Tonne
Métal
Min Cu 45 170,00 12,00 5 420,40 18 595,00 12,00 2 231,40 90 462,00 12,00 10 855,44 218 699,00 12,00 26 243,88 125 435,00 12,00 15 052,20
Min Co 24 530,00 8,00 1 962,40 61 240,00 8,00 4 899,20 89 890,00 8,00 7 191,20 633 562,00 8,00 50 684,96 685 876,00 8,00 54 870,08
20152014 2016 2017 2018
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Graphique n˚1 : Situation Evolutive de la Production du Cuivre noir
Graphique n˚2 : Situation évolutive de la Production des minerais de Cuivre et de Cobalt
Forces :
- Existence de textes légaux et réglementaires régissant le secteur minier (Code Minier,
Règlement Minier, Arrêté Ministériel,..) ;
- Existence du Ministère Provincial des Mines ;
- Existence de services spécialisés (Direction de la réforme de l’artisanat minier et suivi des
procédures, Division des Mines, SAEMAPE, CEEC, Agence Nationale de l’Energie
Atomique (CGEA) …) ;
- Existence d’un Guichet Unique de paiement des taxes relatives au secteur de mines ;
- Existence d’un Guichet Unique de Traçabilité des exportations des produits miniers
marchands du Lualaba (GUTTEL) ;
0,00
5 000,00
10 000,00
15 000,00
20 000,00
25 000,00
30 000,00
2013,5 2014 2014,5 2015 2015,5 2016 2016,5 2017 2017,5 2018 2018,5
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- Existence d’importants gisements de Cuivre à haute teneur et des métaux associés tels que
le Cobalt, l’Or, l’Argent, le Nickel et le Plomb ainsi que des gisements de Manganèse,
d’Etain et des métaux associés tels que le Wolframite et le Colombo-tantalite ;
- Existence de voies et moyens de communication pour l’évacuation des produits et
l’approvisionnement en intrants (chemin de fer, route, voies) ;
- Création d’emplois ;
- Existence d’une main d’œuvre qualifiée ;
- Existence d’établissements d’Enseignement Technique, Professionnel, Supérieur et
Universitaire pour la formation de la main-d’œuvre nécessaire pour le secteur minier ;
- Augmentation de la production minière des secteurs industriel et artisanal ;
- Amélioration de l’encadrement des exploitants miniers artisanaux ;
- Exécution des travaux de découverture dans certains sites miniers artisanaux
(Tulwizembe, Kisanfu, Kasulo, Kamilombe, Mwilu) dont certains sont en cours ;
- Augmentation des recettes du secteur ;
- Promotion du secteur par attraction des nombreux investisseurs dans la Province ;
- Institution par le Gouvernement central de 35 Z.E.A pour le compte du Gouvernement
Provincial du Lualaba ;
- Augmentation des recettes provinciales du secteur ;
- Augmentation de la production minière des secteurs miniers industriels ;
- Réorganisation du cadre de travail des exploitants miniers artisanaux, cas de Kasulo ;
- Partenariat entre la Province et les sociétés privées pour rendre viables les ZEA ;
- Contribution importante du secteur minier dans l’économie et le social de la Province et
même du pays par rapport aux autres secteurs ;
- Existence de cours d’eau (création des centrales thermiques et hydro-électriques),
- Existence du nouveau code minier qui tient compte d’avantages accordés aux
communautés locales ;
- Présence d’une population active dense ;
- Exigence de l’application du devoir de diligence de l’OCDE pour des chaînes
d’approvisionnement responsables en minerais provenant des zones de conflit ou à haut
risque (due diligence OCDE).
Faiblesses :
- Faible mobilité des experts et agents due au manque des moyens de déplacement ;
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- Faibles moyens financiers du Gouvernement provincial pour la réalisation de certains
projets (exploration et exploitation des ZEA, aménagement des voies d’accès aux zones
d’exploitation artisanale, achat de certains équipements indispensables etc.) ;
- Fraude et trafic d’influence dans le secteur minier ;
- Insuffisance de prospections et de recherches géologiques minières pilotées par l’Etat ;
- Non-respect des normes d’exploitation minière dans l’exploitation artisanale
hypothéquant la reprise des gisements concernés pour une exploitation minière formelle ;
- Insuffisance d’encadrement des exploitants artisanaux qui menacent les exploitants
miniers formels en s’attaquant à leurs sites d’exploitation minière ;
- Faible application des textes légaux et réglementaires régissant le secteur minier ;
- Extraversion du marché des produits miniers (quasi-totalité des acheteurs se trouve en
dehors du pays) ;
- Insuffisance de desserte en énergie électrique ;
- Fraude et trafic d’influence dans le secteur minier ;
- Désintéressement de la population vis-à-vis des autres secteurs de production, notamment
le secteur agricole, qui se traduit par l’exode rural, au profit du secteur minier ;
- Pléthore des services et organismes étatiques non reconnus dans le circuit de traçabilité ;
- Non vulgarisation des textes légaux ;
- Non interprétation du Plan de développement local dans la RSE ;
- Mauvaise gouvernance dans l’affectation du budget alloué à la RSE.
Opportunités :
- Forte demande du Cobalt et du Cuivre sur le marché international ;
- Augmentation du prix de vente du Cobalt et du Cuivre ;
- Apport des entreprises minières à la reconstruction et aux projets sociaux de la Province;
- Existence de l’énergie électrique, de l’eau et des autres intrants (consommables) ;
- Existence des bailleurs de fonds disposés à financer l’industrie minière.
Menaces
- Dépendance aux cours des métaux fixés par les marchés internationaux ;
- Fluctuation des prix des métaux due à la spéculation.
2.2.5. Tourisme
Le tourisme représente une importante activité pour le Gouvernement provincial dans la relance
de son économie. La particularité touristique du Lualaba réside dans la grande variété des points
d’intérêt, la diversité et la multitude de paysages ainsi que le riche patrimoine culturel.
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En effet, la province du Lualaba regorge de potentialités touristiques non négligeables.
SITES TOURISTIQUES ARTIFICIELS
Tableau n˚ 13: Les sites touristiques artificiels
I.1. MINES ET INDUSTRIES
Items Dénomination sites Localisation Entités Observations
1 Concentrateur de KISENGE
Village KAPOLO
(dans les environs de
la cité de KISENGE)
DILOLO Usine minéralurgique ;
2 Mine souterraine KAMOTO KCC, sur l’axe cité
Kapata KOLWEZI
Une mine moderne
souterraine de 632m de
profondeur, mine
mécanisée ;
3 Concentrateur de KAMOTO
( KTC)
KCC, sur l’axe cité
Kapata KOLWEZI
Concentrateur moderne
équipé de broyeurs
autogènes imposants ;
4 Usines LUILU KCC, sur l’axe cité
Luilu KOLWEZI
Usine hydro
métallurgique ;
5 Usines de cuivre de KOLWEZI GCM/ UCK KOLWEZI Usine hydro métallurgique
(Ancienne UZK)
6 Mines à ciel ouvert de
MASHAMBA
KCC sur l’axe cité
Kapata KOLWEZI Mine à ciel ouvert ;
7 Concentrateur de KOLWEZI
(KZC) Kolwezi KOLWEZI Usines minéralurgiques.
8 SICOMINES Sur l’axe cité Kapata
- Musokantanda KOLWEZI Usines minéralurgiques
Source : Plan Triennal de la province du Lualaba 2016 – 2018
Tableau n˚14 : Les Barrages
I.2 LES BARRAGES
Items Dénomination sites Localisation Territoires Observations
1 Barrage N’seke Fleuve Congo à
N’seke LUBUDI
Lac de retenue à 55Km de
Kolwezi
2 Barrage Nzilo Fleuve Congo à
Nzilo MUTSHATSHA
Lac de retenue à 25Km de
Kolwezi
3
Station de Conversion de
Kolwezi (SCK)
Derrière l’Usine de
Cuivre de Kolwezi
(UCK)
MUTSHATSHA
2 Km de la Route
Nationale 39, au niveau
du Centre Urbain UCK
Source : Plan Triennal de la province du Lualaba 2016 – 2018
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I. SITES TOURISTIQUES NATURELS
Tableau n˚15 : Les sites touristiques naturels
II.1 LES CHUTES, RIVIERES ET LACS NATURELS
Items Dénomination des sites Localisation Territoires Observations
1 CHUTES DE KASAI Rivière Lialonga DILOLO 32 km de Dilolo
2 CHUTES DE LUKUNGA Rivière Kasaï DILOLO 182 km de Dilolo
3 CHUTES DE KAMBAZ Kasaji DILOLO 25 km de Dilolo
4 CHUTES DE TSHIKUNGA Rivière Kasangeji DILOLO 90 km de Dilolo
5 CHUTES DE MACHAI Groupement Satshata DILOLO 25 km de Dilolo
6 CHUTES DE KAYO Parc Upemba, sur la
rivière Kalule Nord LUBUDI
A 303 km de Kolwezi, 15 km de
Lubudi ( 80m de hauteur).
7 CHUTES DE KAMWANGA Parc Upemba, sur la
rivière Kalule-nord LUBUDI
312 km de Kolwezi, 24 km de
Lubudi (25m de hauteur, en
effigie sur le billet de 5FC)
8 CHUTES DE DIPETA Parc Upemba, sur la
rivière Kalule Nord LUBUDI
207 km de Kolwezi et (90m de
hauteur) et dotée d’un barrage
hydroélectrique.
9 CHUTES DE KAWA Rivière Kalule-Nord LUBUDI
19 km de Lubudi, 207 km de
Kolwezi et 12 km de Lubudi (
90m de hauteur en Cascades)
et dotée d’un barrage
hydroélectrique.
10 CHUTES DE KALONGA Rivière Kalule-Sud LUBUDI 298 km de Kolwezi (60m de
hauteur).
11 CHUTES DE KABUNDJI
Sur la Rivière
Mulomba, dans le
groupement de Kitenta
LUBUDI 315 km de Kolwezi (50m de
hauteur).
12 CHUTES DE DIKOLONGO Référence
CIMENTKAT LUBUDI
300 km de Kolwezi, présence
de calcaire.
13 CHUTES DE MULAMBA
Sur la Rivière
Mulomba, Mission
Kansenia
LUBUDI 12 km de KANSENIA, (50m de
hauteur).
14 CASCADES DE
TSHATUTA
sur la rivière Lufupa à
Musokantanda MUTSHATSHA 60 km de Kolwezi
15 CHUTES DE
TSHIMBUNDJI Musokantanda MUTSHATSHA 75 km de Kolwezi
16 CHUTES DE MUKWIZA Rivière Mukulweshi MUTSHATSHA
20 km de MUTSHATSHA, 175
km de Kolwezi, la plus
merveilleuse et la plus
mythique aux doubles arcs en
ciel
17 CHUTES DE KADING Kading SANDOA 34 km de Muteb/Sandoa
18 LAC KAFANKUMBA Dans la chefferie de
Tshipao SANDOA 22Km de Kafankumba Mission
Source : Plan Triennal de la province du Lualaba 2016 – 2018
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Tableau n˚16 : Les Plaines et réserves de chasse
II.2 PLAINES ET RESERVES DE CHASSE
Items Dénomination des sites Localisation Territoires Observations
1 RESERVE DE CHASSE
KHANDUKU Chez Mwant NDUMBA DILOLO Dilolo
2 RESERVE DE CHASSE
TSHIKAMB
Groupement de MWIN
TSHIKAMB KAPANGA 124 km de Kapanga
3 RESERVE DE CHASSE DE
TSHIBALAK Chefferie MWANT YAV KAPANGA 130km de Kapanga
4 RESERVE DE CHASSE
D’IJIDIJ Chefferie MWANT YAV KAPANGA
128 Km de
Kapanga
5 PLAINE DE KAMOA Axe Kanzenze-Mutshatsha MUTSHATSHA 90 km de
Mutshatsha
6 RESERVE DE CHASSE
NSENYEWU Chefferie de TSHIBAMB SANDOA 170 km de Sandoa
7 RESERVE DE CHASSE DE
MULUNGU Chez MWANT MUTEB SANDOA 60 km de Sandoa
Source : Plan Triennal de la province du Lualaba 2016 – 2018
Tableau n˚ 17 : Les Grottes
Source : Plan Triennal de la Province du Lualaba 2016 – 2018
II.3 GROTTES
Items Dénomination des sites Localisation Territoires Observations
1 KYANTAPO
Route LUBINDA LUBUDI
318 km de Kolwezi,
inscription moyenâgeuse,
population à la peau rousse
2 KABOYA BOYA Ferme LUSELEYE LUBUDI 8 km de LUSELEYE
3 KAMAKONDE 10km de KAUSA LUBUDI 318 km de Kolwezi
4 KABUNDJI Groupement
MITENTA LUBUDI 25 km de Lubudi
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II. SITES ARCHEOLOGIQUES
Tableau n˚18 : Les sites archéologiques
SITES ARCHEOLOGIQUES
Items Dénomination des sites Localisation Territoires Observations
1 DOLMEN KANDALA DILOLO 40 km de Dilolo Cité
2 NKALANY N’CHAKAL MAKAL KAPANGA 120 km de Musumba
3 DIYAL DIA TSHIKOMB
et DIYAL DIA MPEMB MUSUMBA KAPANGA 15 km de Musumba
4 Grotte de MANDAM NKALANY KAPANGA 200 km de Musumba
5 Mont NKULU BUNKEYA LUBUDI
192 km de Kolwezi,
résidence historique du Roi
M’Siri 1er
6 Tombe de M’SIRI BUNKEYA LUBUDI
Tué par le Capitaine
BODSON 20/12/1891 - 190
km de Kolwezi
7 Tombe du Capitaine
BODSON BUNKEYA LUBUDI 190 km de Kolwezi
Source : Plan Triennal de la province du Lualaba 2016 – 2018
III. AUTRES SITES TOURISTIQUES
Tableau n˚ 19: Autres Sites Touristiques non classés ailleurs
AUTRES
Items Dénomination des
sites Localisation Territoires Observations
1 Golf club Golf KOLWEZI 5 km de Kolwezi
2 Plage WANSELA
Villages de
WANSELA et
DIENGE
MUTSHATSHA
Sport nautique le plus
fréquenté par les expatriés
(27 km de Kolwezi)
3 Plage KATEBI Village de KABOBO MUTSHATSA Mêmes caractéristiques que
WANSELA
4 Réserve de la
MANIKA
Village de
MANGAMANGA MUTSHATSHA Réserve animalière
5 Village WALEMBA Village de
WALEMBA MUTSHATSHA
Fabrication des croisettes
artisanales de cuivre
6 Carrière de
MISAMBA
Village de MISAMBA
10 Km de Kolwezi MUTSHATSHA Exploitation d’argile
7
Cimetière des ANT
YAV à MWAD A
MUTEB
Village MWAD A
MUTEB KAPANGA
Découvrir l’endroit où
reposent les reliques des Ant
Yav (4Km de NKALANY)
Source : Plan Triennal de la province du Lualaba 2016 – 2018
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Forces :
- Existence des textes légaux et réglementaires régissant le secteur du tourisme ;
- Volonté politique de promouvoir le tourisme ;
- Existence du Ministère provincial en charge du tourisme ;
- Existence de services spécialisés (Coordination provinciale de guichet Unique de
ressources naturelles, Division du tourisme) ;
- Existence des structures privées dans le domaine du tourisme ;
- Existence dans la Province des œuvres culturelles et artistiques ;
- Existence d’une cartographie des hôtels, restaurants et des sites touristiques de la
Province ;
- Diversité culturelle et artistique due à la mosaïque des tribus et des communautés vivant
dans la Province ;
- Existence des potentialités et des sites touristiques (naturels, historiques et artificiels)
classés et non classés;
- Production et disponibilité des œuvres culturelles et artistiques ;
- Existence des infrastructures d’accueil (hôtels, centres d’accueil, auberges, guest-house,
restaurants, etc.) dans les villes, centres urbains et milieux ruraux ;
- Existence d’énormes potentialités touristiques (faune et flore, hydrographie, sol et sous-
sol, relief, diversité culturelle, immensité de la Province, etc.) ;
- Disponibilité de l’information relative au secteur du tourisme ;
- Hospitalité de la population du Lualaba ;
- Organisation des ateliers de renforcement des capacités des agents du secteur ;
- Présence d’un projet d’une réserve animalière privée à MANGA MANGA ;
- Préfinancement de 6 hôteliers pour finalisation de la construction de leurs infrastructures.
Faiblesses :
- Manque d’hôtels et de restaurants de haut standing ;
- Insuffisance d’agences touristiques privées, agences de voyages et tours operators ;
- Insuffisance d’Ecoles et Instituts Supérieurs de Formation Hôtelière ;
- Insuffisance et mauvais état des infrastructures d’accueil (hôtels, centres d’accueil,
auberges, guest-house, restaurants, etc.) dans les villes, dans les centres urbains et dans
les milieux ruraux ;
- Absence de Musée ;
- Constructions anarchiques dans certains quartiers de la Ville ;
- Faible maintenance des sites touristiques ;
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- Mauvais état, voire absence des voies d’accès aux sites touristiques ;
- Insuffisance d’établissements d’enseignement en rapport avec le tourisme ;
- Tracasserie des services étatiques dans les aéroports, gares, ports et postes frontaliers;
- Coûts élevés des hôtels et restaurants par rapport à leur standing ;
- Dépendance de l’extérieur en approvisionnement des hôtels et restaurants;
- Protection insuffisante du patrimoine touristique.
Opportunités :
- Relance du secteur Minier ;
- Projet en cours de construction du quartier WANSELA au bord du fleuve à travers le
partenariat public-privé ;
- Nouvelles technologies de l’information ;
- Mondialisation avec tous ses atouts ;
- Projet en cours de la construction de l’aéroport international de Kolwezi à travers le
partenariat public-privé ;
- Projet en cours de la construction de la Route Kolwezi- Solwezi à travers le partenariat
public-privé ;
- Appui des partenaires nationaux et étrangers dans le secteur du tourisme.
Menace :
- Spoliation des sites touristiques ;
- Destruction méchante des sites touristiques ;
- pillage sous toutes ses formes du patrimoine touristique ;
- Effets pervers de la mondialisation sur la culture affectant ainsi indirectement et
négativement le tourisme ;
- Urbanisation anarchique à la base de la destruction des vestiges historiques, de la
disparition de l’architecture ancienne, d’une nouvelle architecture non réglementée ainsi
que de la naissance des bidonvilles (KANINA, HEWA BORA, KABILA) ;
- Faible revenu de la population.
2.3. PROFIL DU CAPITAL HUMAIN, EMPLOI ET BIEN-ETRE SOCIAL
(SECTEURS SOCIAUX)
Depuis près de deux ans (2015-2017), sous l’égide du Gouverneur de la Province du Lualaba, des
efforts sont continuellement fournis pour améliorer le cadre de vie (accès de la population aux
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services sociaux de base) et les conditions sociales des populations (amélioration du revenu, de la
protection sociale et de l’égalité de genre).
Les taux d’accès de la population aux services de santé et de l’éducation sont en progression. En
dépit de ces résultats encourageants, des efforts importants doivent encore être fournis. Le taux de
pauvreté de la Province du Lualaba reste parmi les plus élevés de la RDC.
2.3.1. Santé
Le processus de réforme du secteur de la santé de la Province a connu une étape importante avec
l’installation de l’Assemblée générale du CPP-SS. Sous la Coordination du Gouverneur de la
Province et du Ministère provincial de la Santé, le CPP-SS, structure multi-acteurs dont le but est
de contribuer à l’amélioration de la gouvernance du secteur de la santé, a été mis sur pied. Cette
structure évolue avec le concours de toutes les parties prenantes: acteurs étatiques, acteurs non-
étatiques et partenaires au développement.
L’objectif principal de cette réforme est de contribuer à la mise en œuvre effective de la
décentralisation et de la réforme dans le secteur de la santé au niveau provincial ou intermédiaire.
Ladite réforme répond à la stratégie de renforcement du secteur de la santé qui préconise la mise
en place de la DPS sur base de la configuration de la nouvelle Province, selon la Constitution de
la RDC.
Pour garantir un fonctionnement harmonieux du système de santé de la RDC sur l’ensemble de
son territoire, il s’avère impératif, dans le cadre d’un dialogue politique dans le secteur de la santé,
que les 26 DPS soient opérationnelles afin d’appuyer le développement harmonieux des zones de
santé et améliorer ainsi la qualité de l’offre des soins au bénéfice de la population.
Dans ce contexte, la pérennisation du financement de ces nouvelles structures Divisions
Provinciales et Inspections Provinciales de la Santé est nécessaire pour que cette réforme se
consolide au fil des années. Un travail de fond est déjà amorcé pour l’application d’un contrat
unique avec un cadre de performance lié aux missions des DPS et IPS comme approche qui
contribue à la rationalisation de l’utilisation des ressources à tous les niveaux. Ce contrat unique
devrait réduire la fragmentation à travers l’harmonisation des allocations en vue de la
complémentarité et la synergie des appuis des partenaires.
INDICATEURS DANS LE SECTEUR DE LA SANTE
Tableau n˚20 : Pathologies dominantes :
N° Pathologies Nombre de cas Proportion (%)
1 Paludisme 137.797 48,71
2 IRA inférieur/pneumonie 92.080 32,55
3 Diarrhée simple 35.064 12,40
4 Fièvre typhoïde 11.302 4,00
5 Infections sexuellement transmissibles 6.621 2,34
Total 282.864 100
Source : DPS Lualaba
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Tableau n˚21: Pathologies dominantes selon la mortalité (cinq)
Source :DPS Lualaba
Tableau n˚22 : Autres pathologies endémo- épidermiques ou autres problèmes spécifiques de
santé ayant un intérêt de santé publique particulier1 pour la DPS
Source : DPS Lualaba
Commentaires en rapport avec la situation épidémiologique 2
Le paludisme reste la première cause des consultations dans la totalité des zones de santé de la
Province du Lualaba suivi des Infections Respiratoires Aigües, les diarrhées simples, la fièvre
typhoïde et les infections sexuellement transmissibles. La mortalité a été marquée par le
VIH/SIDA en tête avec 468 décès, le paludisme 175, les IRA 59, le décès maternel 23 et la fièvre
typhoïde avec 5 décès. Parmi les autres problèmes endémo-épidémiologiques de la province, les 5
pathologies ci-après ont été retenues ; Il s’agit de l’HTA, des géo-helminthiases, de la tuberculose,
du VIH/SIDA et des survivants des violences sexuelles.
N° Pathologies Nombre de cas Proportion (%)
1 VIH/SIDA 468 64,11
2 Paludisme /anémie 175 23,97
3 IRA inférieure/pneumonie 59 8,08
4 Décès maternel 23 3,15
5 Fièvre typhoïde 5 0,68
Total 730 100
N° Pathologies/Problèmes de santé Nombre de cas Proportion (%)
1 HTA 5.535 50,35
2 Géo helminthiase 2.140 19,47
3 Tuberculose 1 889 17,18
4 VIH/SIDA 1356 12,34
5 Violences sexuelles 73 0,66
Total 10 993 100
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Tableau n˚ 23: Couverture sanitaire géographique de la province
Source : DPS Lualaba
Tableau n˚24 : Etat des infrastructures
DPS CDR HPGR ITM/IEM MAISONS BCZS HGR CS IPS
Structures nécessitant une RÉHABILITATION MINEURE
0 0 0 0 0 0 1 50 0
Structures nécessitant une RÉHABILITATION PROFONDE
0 0 0 0 0 0 2 50 0
Structures nécessitant une
CONSTRUCTION 1 1 1 3 25 4 3 50
1
Source : DPS Lualaba
Forces :
- Existence du Ministère provincial de la Santé ;
- Existence des textes légaux régissant le secteur de la santé ;
- Existence des services spécialisés au niveau intermédiaire et opérationnel (une division de
la santé, une inspection de la santé, 14 zones de santé et 230 aires de santé) ;
- Réhabilitation par le Gouvernement provincial de 4 pavillons de l’hôpital Mwangeji et
dotation de ce dernier en lits et appareils médicaux et équipements modernes ;
- Approvisionnement des zones de santé en médicaments par le gouvernement provincial ;
- Acquisition des ambulances pour les hôpitaux de la Province ;
- Acquisition de 300 lits pour les zones de santé bénéficiant de l’accompagnement du projet
PROSANI plus/ USAID ;
- Distribution de 500.000 moustiquaires imprégnées par l’ASF ;
- Organisation de 5 phases de la campagne de consultation et interventions chirurgicales
gratuites, de 2.180 malades (partenariat Gouvernement provincial et ONG UPRIGTH) ;
- Organisation régulière des renforcements des capacités des prestataires de santé ;
- Mise en place du comité provincial de pilotage du secteur de la santé ;
INDICATEURS Proportion (%)
Population à moins de 5 Km d’un CS 78
Population couverte par les CS offrant un PMA complet et de
qualité 10
Population à moins de 40 km d’un HGR (%) 66
Lits montés sur les lits prévus (1381/2088) 66
HGR avec PCA complet et de qualité (3/12) 25
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- Signature du contrat unique (outil qui vise une meilleure maîtrise des coûts des
interventions des partenaires) entre la Province du Lualaba et les Partenaires Techniques
et Financiers intervenant dans le secteur de la santé ;
- Dotation des primes par le Gouvernement Provincial aux prestataires de santé.
Faiblesses :
- 441 agents du secteur de la santé sur un total de 2 .663 agents sont sous statut soit 16,5%
contre 2.222 agents sous contrat soit 83,5% ;
- Sur les 441 agents sous statut, seuls 44 agents ont un salaire de l’Etat, soit 9,9% contre
397 sans salaire, soit 91,1% ;
- La plupart d’agents du secteur de la santé sous statut sont à l’âge de la retraite ;
- Résurgence du choléra dans la zone de santé de FUNGURUME ;
- Prolifération des établissements scolaires et universitaires offrant un enseignement
médical au rabais ;
- Faible accès aux services PF par les populations affectées par les crises humanitaires;
- Prolifération des structures sanitaires modernes (pharmacie, dispensaire,…) et
traditionnelles qui ne répondent pas aux normes ;
- Automédication ;
- Vétusté et insuffisance d’infrastructures sanitaires et équipements médicaux ;
- 22% de la population de la DPS non couverte par des structures sanitaires ;
- Faible intégration des activités des programmes dans les FOSA (VIH/SIDA, Nutrition,
PF, SMNE, Paludisme) ;
- Faible utilisation des services au niveau des CS ;
- Faible occupation des lits au niveau des HGR ;
- Insuffisance et instabilité du personnel qualifié et formé ;
- Absence des bâtiments propres pour la DPS, l’IPS, Ministère Provincial, 7 BCZS, 96 CS ;
- Mauvaise qualité de l’information produite par les zones de santé ;
- Faible fonctionnalité des organes de pilotage à tous les niveaux ;
- Insuffisance des ITM viables dans la DPS ;
- Mauvaise conservation des MEG à tous les niveaux (absence des bâtiments répondant
aux normes) ;
- Faible intégration du programme de réforme pour la formation dans les ITM/IEM (1/9) ;
- Faible couverture en latrines hygiéniques ;
- Faible proportion de la population ayant accès à l’eau potable ;
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- Absence d’un Hôpital Provincial de Référence (HPR) dans la province ;
- Vétusté et/ou Insuffisance en matériels roulants à tous les niveaux ;
- Faible réalisation des missions de suivi-évaluation des Plans d’Actions Opérationnels au
niveau des ZS ;
- Faible élaboration des rapports SNIS pour le bureau de la DPS ;
- Faible capacité de la DPS à reproduire les outils pour la collecte et la transmission des
données ;
- Faible réalisation des missions d’inspection-contrôle au niveau des ZS ;
- Faible vulgarisation des normes et directives au niveau des FOSA ;
- Déséquilibre dans l’organisation des filières au niveau des ITM/IEM ;
- Faible qualité de l’enseignement des professionnels du niveau secondaire (ITM/IEM) ;
- Faible intégration des activités du programme village assaini au niveau des ZS ;
- Faible proportion des réunions des groupes de travail tenues ;
- Insuffisance des Agences du Système des Nations Unies et des ONG ;
- Insuffisance des réunions de concertation avec les secteurs connexes.
Opportunités :
- Présence de partenaires intervenant dans les domaines tant publics que privés de la
santé ;
- Partenariat Public-Privé avec les Sociétés minières.
Menace :
- Conditions de travail moins décentes et peu motivantes.
2.3.2 Education et Formation
La Province comprend deux Directions Educationnelles de l’EPSP : Lualaba I et Lualaba II,
subdivisées en 12 Sous-Divisions.
Lualaba I comprend les sous-divisions suivantes : Kolwezi 1, Kolwezi 2, Lubudi 1, Lubudi
2 et Mutshatsha.
Lualaba II comprend les sous-divisions suivantes : Dilolo 1, Dilolo 2, , Sandoa 1, Sandoa 2,
Kapanga 1, Kapanga 2 et Kapanga 3. Chaque Sous-Division, comprend un Chef de Sous-Division
appelé Sous-Proved, un Chef de Pool Primaire et Secondaire appelé Inspool primaire et
secondaire, un Chef d’Antenne de SECOPE appelé RINS, un Chef d’Antenne de SERNIE et le Chef
d’Antenne de Rente et Survie.
Concernant le nombre d’écoles, elle compte 1.605 Ecoles dont 107 Maternelles, 1.016 Primaires
et 482 Secondaires. Les effectifs scolaires, s’élèvent à 407.730 élèves dont 183.296 filles soit 45
%. Ces effectifs sont répartis de la manière ci-après : 4.760 au Maternel, 314.195 au Primaire et
87.554 au Secondaire. Quant au personnel Enseignant, son effectif s’élève à 12.469 dont 2.640
femmes soit 21 %. Cet effectif est également réparti de la manière suivante : 293 au Maternel,
7.251 au Primaire et 4.925 au Secondaire.
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Par ailleurs, il convient de signaler que la Province Educationnelle a le privilège d’organiser 30
classes pré-primaires dans les milieux ruraux avec un effectif de 1.291 enfants de 5 ans et 30
enseignantes. Ces classes pré-primaires sont en phase expérimentale parmi les 100 classes ciblées
dans les trois Provinces Educationnelles de la RDC, entendu l’Equateur, le Haut-Katanga et le
Lualaba.
Au niveau de l’enseignement supérieur et universitaire, la Province du Lualaba compte 14
institutions comprenant 5 universités (dont 1 publique) et 9 instituts supérieurs (dont 4 publics).
En outre, il existe une seule école de l’enseignement spécial qui s’occupe des Sourds-muets,
dénommée l’EP EPHPHATA située sur l’Avenue Mandrandele, dans la commune de Manika, à
Kolwezi.
Toutefois, la Province est bénéficiaire de la protection sociale de l’église catholique de 9.960
enfants vulnérables se trouvant dans 332 Ecoles primaires du milieu rural précisément dans les
Sous-Divisions de Dilolo 1, Dilolo 2, Sandoa 1, et Mutshatsha.
Forces :
- Existence du Ministère Provincial en charge de l’Education ;
- Volonté politique en faveur de l’éducation de qualité ;
- Construction et réhabilitation des écoles publiques par le Gouvernement, en l’occurrence
le Groupe scolaire Hewa Bora, ex-Athénée Royal de Kolwezi ;
- Construction et réhabilitation des infrastructures de base des Institutions de
l’Enseignement Supérieur et Universitaire (Auditoires, Amphithéâtres, Laboratoires,
Bibliothèque) ;
- Dotation de deux Véhicules (un à l’Inspection et l’autre à la Direction Provinciale de
l’Education ) par le gouvernement provincial ;
- Dotation de 5 nouveaux bus dont 2 à l’UNIKOL , 1 à l’ISTA , 1 à l’ISTM et 1 à l’ISP, par
le Gouvernement Provincial ;
- Fourniture de 300 bancs à l’Institut Technique Industriel de Manika (ITIMA) réhabilité
par la CTB/ENABEL et devenu un centre d’application pour d’autres écoles techniques
environnantes ;
- Dotation de 14.941 manuels scolaires à 1.028 écoles primaires et de 41.004 manuels
scolaires à 488 écoles secondaires ;
- Prise en charge, par le Gouvernement Provincial, du transport de 8 tonnes des manuels
scolaires de Kinshasa à Kolwezi et de leur distribution dans 1.345 écoles primaires et
secondaires du Lualaba ;
- Prise en charge de Professeurs Visiteurs pour 2016/2018 pour UNIKOL par le
Gouvernement provincial ;
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- Prise en charge totale des frais de transport du matériel informatique à partir du Canada
pour l’UNIKOL par le Gouvernement provincial;
- Prise en charge par le Gouvernement Provincial des frais techniques pour l’année
académique 2016/2017 pour l’ISTA ;
- Présence du personnel enseignant scientifique et de quelques professeurs qualifiés ;
- Dotation de 12 motos aux inspecteurs de l’EPSP Lualaba par le Gouvernement Provincial;
- Paiement des salaires des enseignants des écoles du Cinquantenaire de la Province du
Lualaba par le Gouvernement du Lualaba ;
- Prise en charge totale , par le Gouvernement provincial , des frais de participation à la
session ordinaire de l’Examen d’Etat édition 2016, de la moitié des frais à l’Edition 2017et
prise en charge totale pour l’édition 2018, au bénéfice de tous les élèves finalistes du
secondaire de la province du Lualaba ;
- Taux de réussite au TENAFEP élevé et en progression ( 89 % en 2015-2016 et 92 % en
2016-2017) ;
- Taux de réussite à l’examen d’Etat en progression (59% en 2015-2016 et 61 % en 2016-
2017) ;
- Motivation des élèves finalistes du secondaire par le paiement des primes aux lauréats de
la Province à l’examen d’Etat dans les différentes options ;
- Existence d’établissements d’Enseignements Maternel, Primaire, Secondaire et
Professionnel.
- Présence d’enseignants et professeurs qualifiés ;
- Existence des programmes de formation et d’encadrement (des enfants, des jeunes et des
adultes) ;
- Régularité, disponibilité et professionnalisme du personnel enseignant ;
- Existence des Comités de Gestion et des Parents dans les écoles ;
- Existence des Syndicats ;
- Existence d’un Corps d’Inspecteurs d’Enseignants ;
- Existence des textes légaux en rapport avec l’éducation, notamment la constitution et la
loi-cadre de l’Enseignement National ;
- Existence de la Stratégie Sectorielle de l’éducation et de la formation 2016-2018 ;
- Existence de plusieurs établissements scolaires, publics et privés ;
- Existence des services techniques de l’enseignement (Directions, Inspections,…) ;
- Institution du concours provincial d’écriture et de lecture pour stimuler et renforcer les
capacités des élèves et étudiants à bien lire et écrire ;
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- Démarches en cours pour l’implantation d’une mutuelle de santé des enseignants de
l’EPSP ;
- Appuis matériels et/ou financiers par le Gouvernement provincial au fonctionnement des
établissements d’enseignement supérieur et universitaire publics ;
- Construction de la bibliothèque provinciale en cours ;
- Existence des centres de rattrapage scolaire, de formation professionnelle,
d’apprentissage professionnel et d’alphabétisation pour adultes.
Faiblesses :
- Faible taux d’enseignants ayant pris inscription aux études postuniversitaires (3e cycle) en
2017 ;
- Modicité des frais de fonctionnement alloués aux écoles primaires publiques ;
- Faible accès des étudiants-stagiaires aux institutions des entreprises minières de la place ;
- Faible pourcentage des enseignants qualifiés au secondaire en général et dans
l’enseignement technique en particulier ;
- Absence des frais de fonctionnement pour les écoles secondaires publiques ;
- Faible motivation des enseignants par l’Etat ;
- Délabrement de certaines infrastructures existantes ;
- Insuffisance des moyens de transport à l’Inspection ;
- Faible revenu financier pour la formation des Chefs d’Etablissements Scolaires, surtout
au secondaire ;
- Inexistence et/ou sous-équipement des laboratoires des Institutions d’Enseignement
Supérieur et Universitaire ;
- Sous-équipement des infrastructures scolaires ;
- Abandon massif d’élèves au TENAFEP et aux examens d’Etat (épreuves certificatives) ;
- Déperdition scolaire et académique liée essentiellement à l’incapacité des parents à faire
face aux frais d’études ;
- Taux élevé des enfants hors système éducatif ;
- Inadéquation des programmes d’enseignement par rapport aux besoins réels de la société;
- Manque de matériel (Atelier, labo, matériel didactique, ….) dans les écoles techniques
existantes et celles transformées en techniques ;
- Faible représentation des femmes dans l’enseignement secondaire et surtout technique ;
- Absence d’un cadre de concertation entre la Direction Provinciale de l’EPSP et les
institutions Universitaires de la place ;
- Faible qualité de l’enseignement ;
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- Existence d’enseignants non mécanisés et/ou non payés ;
- Inefficacité de certains comités de parents ;
- Manque de bâtiments propres pour le SECOPE, les Sous-Divisions et les Inspections de
Pool à l’intérieur de la Province ;
- Présence des antivaleurs tant de la part des Enseignants que des Etudiants ;
- Abandon du métier d’enseignant par les qualifiés, suite à la démotivation ;
- Système de prise en charge des frais par les parents (FIP) ;
- Non recyclage de personnel enseignant ;
- Exploitation des élèves par les enseignants dans les travaux manuels ;
- Insuffisance d’auditoires appropriés et d’enseignements (un corps professoral en majorité
constitué par des enseignants visiteurs difficilement pris en charge) dans les établissements
d’Enseignement Supérieur et Universitaire ;
- Déperdition scolaire ;
- Mariage précoce de la jeune fille ;
- Pauvreté des parents ;
- Corruption du personnel enseignant.
Opportunité :
- Disponibilité des partenaires à accompagner le gouvernement dans ce secteur ;
- Développement de nouvelles technologies de l’information ;
- Offre des bourses par le Gouvernement indien pour des études supérieures et
universitaires ;
- Développement du partenariat public-privé ;
- Existence d’un cadre de concertation entre le Ministère de l’Education et les Institutions
d’Enseignement Supérieur et Universitaire ;
- Appui des partenaires techniques et financiers (PTF) ;
- Appui des partenaires miniers dans les travaux de construction et de réhabilitation des
infrastructures scolaires ;
- Existence de la Sous-Conférence des chefs d’Etablissements d’Enseignement Supérieur et
Universitaire ;
- Existence du Forum pour le Développement du Lualaba, cadre idéal et laboratoire
(Observation) de recherche pour tous les problèmes qui se posent dans la Province du
Lualaba ;
- Existence des textes légaux et réglementaires assurant la gratuité de l’enseignement
primaire et secondaire ;
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- Mécanisation et amélioration de la rémunération de tous les enseignants ;
- Prise en charge par le Gouvernement Provincial des frais de participation aux évaluations
certificatives de tous les enfants finalistes de l’enseignement de base ;
- Existence d’Institutions Supérieures et Universitaires dans les secteurs public et privé.
Menaces :
- Faible rémunération des enseignants du secteur public ;
- Faible mécanisation du personnel (environ 12 %), dépendant exclusivement de la prime
locale payée seulement pendant 7 mois de l’année civile ;
- Non fonctionnement de l’Observatoire par manque de site et de statut officiels ;
- Manque d’une Ecole Doctorale pour la formation de la relève ;
- Faible part de l’éducation dans le budget du Gouvernement Central ;
- Non effectivité de la gratuité de l’éducation de base (primaire et secondaire général) ;
- Faible taux de Professeurs d’universités qualifiés.
2.3.3. Emploi et Travail
L’emploi est l’un des défis les plus pressants auquel est confrontée la Province. Ce secteur est
prometteur vu le nombre important d’opérateurs économiques qui investissent suite aux
potentialités minières et agricoles de la Province. Par ailleurs, la politique du Gouvernement
Provincial, dans ses stratégies, envisage de diversifier l’économie dans plusieurs secteurs porteurs
de croissance économique dont l’agriculture, l’élevage et le tourisme. Cette politique passe aussi
par la formalisation du secteur informel.
Forces :
- Existence de textes légaux régissant le secteur d’emplois ;
- Existence du Commissariat Général en charge de l’Emploi;
- Disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée ;
- Existence des services spécialisés (Direction provinciale de l’ONEM, Inspection du
Travail, Service Urbain de l’emploi, de l’INPP et du CNSS) ;
- Mise en œuvre de la loi sur la sous-traitance ;
- Mise en place d’une base de données des sans-emplois à l’ONEM ;
- Publication à l’ONEM des offres d’emploi des entreprises minières et d’autres institutions
de la province ;
- Organisation du concours de recrutement des fonctionnaires de l’Etat ;
- Organisation de deux séances d’échange avec les Maisons syndicales et employeurs sur
l’organisation du Conseil Provincial du travail et des conditions du travail ;
- Existence d’un Syndicat Patronal FEC ;
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- Existence du Tribunal du Travail ;
- Formation des contrôleurs du travail ;
- Installation du Conseil Provincial du Travail ;
- Construction et /ou réhabilitation, équipement des bureaux pour la Direction Provinciale
de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale.
Faiblesses :
- Absence d’un fonds de soutien à l’Entrepreneuriat des Jeunes et des Femmes ;
- Absence de la culture de demande d’enregistrement à l’ONEM ;
- Taux de chômage élevé particulièrement chez les jeunes ;
- Non-respect et / ou mauvaises interprétations des textes légaux par les maisons de
placement ;
- Insuffisance d’écoles professionnelles et absence des options adaptées à la nouvelle
technologie industrielle ;
- Absence des statistiques dans les secteurs formels et informels ;
- La dépendance de certains services et directions des structures de l’ancienne Province du
Katanga ;
- Accès difficile à l’emploi ;
- Cumul des fonctions dans les entreprises minières ;
- Corruption ;
- Taux élévé des Sous-employés ;
- Non adaptation de l’enseignement universitaire et professionnel aux besoins de la
demande des miniers ;
- Existence de près de 150.000 emplois formels, soit 15% de la population de la population
adulte ;
- Non-respect de la législation sociale et du travail par certaines sociétés.
Opportunités :
- Mise en œuvre de la loi sur la sous-traitance ;
- Promotion du partenariat public-privé ;
- Présence des Instituts d’Enseignements Supérieurs Techniques et Universitaires ;
- Réhabilitation des routes avec la méthode HIMO ;
- Nouvelles élections syndicales.
Menaces :
- Inexistence des sièges sociaux de certaines entreprises d’exploitation minière dans la
Province ;
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- La robotisation des processus de production minière ;
- Mauvaises négociations par les délégations syndicales ;
- Désintéressement des jeunes à œuvrer dans l’administration publique ;
- Expansion du secteur informel.
2.3.4. Jeunesse, Sports et Loisirs
Sur le plan démographique, le Lualaba est une Province jeune, avec environ 40% de sa population
dont l’âge est compris entre quinze et vingt-quatre ans, et plus de deux tiers ayant moins de trente
ans. Ce poids remarquable de la jeunesse a rendu plus complexe la place parfois secondaire qu’elle
occupe au Lualaba aujourd’hui ; ce qui exige en matière de recherche, une approche approfondie
et des analyses capables de rendre compte de cette complexité de l’identité, de la vie, des ambitions
des jeunes et du rôle essentiel qu’ils jouent dans le développement.
La pratique sportive exige des installations de qualité. C’est dans cette optique que le
Gouvernement Provincial a entrepris d’une part, la réfection de certains complexes sportifs
existants et d’autre part, le projet de la construction d’autres installations sportives.
Forces :
- Existence d’un Ministère en charge de la Jeunesse, Sports et Loisirs ;
- Existence des textes légaux et réglementaires régissant les secteurs ;
- Existence des Services spécialisés (Services des sports et loisirs, services en charges
de la jeunesse …) ;
- Volonté politique ;
- Acquisition des terrains à travers la province pour la construction des Centres
d’Encadrement des Jeunes et de Formation des jeunes à la nouvelle technologie pour
être compétitifs sur le marché d’emploi ;
- Organisation continue des séances de sensibilisation des jeunes dans l’auto-prise en
charge de l’entrepreneuriat et le leadership ;
- Prise en charge de la participation des jeunes du Lualaba aux colloques régionaux,
nationaux et internationaux par le Gouvernement Provincial ;
- Prise en charge par le Gouvernement Provincial de plusieurs compétitions sportives
des jeunes ;
- Existence des mouvements associatifs des jeunes (Kiro, Scout, JPC, JA, JK,
FNJEC…) ;
- Forte proportion de la population jeune (main d’œuvre garantie) ;
- Existence d’installations sportives dans toutes les cités (GCM, CIMENKAT/ Lubudi et
Kisenge) ;
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- Réhabilitation des infrastructures sportives (le stade Diur, le stade Manika, les
terrains de football et de basketball de Kapata, le terrain de football de la Gécamines-
Kolwezi) ;
- Disponibilité de la population à pratiquer les sports et à s’adonner aux loisirs ;
- Existence des médias qui contribuent à la vulgarisation des sports et des loisirs ;
- Accès facile à l’information relative au secteur des sports et des loisirs ;
- Construction du complexe sportif de Fungurume par le Gouvernement Provincial en
partenariat avec l’entreprise TFM;
- Itinérance des autorités du secteur à l’intérieur de la Province pour récolter des
données relatives au sport ;
- Existence des casinos dans la ville de Kolwezi ;
- Distribution par le Gouvernement Provincial d’équipements sportifs aux athlètes et
aux équipes de différentes disciplines ;
- Relance effective de plusieurs disciplines (boxe, basketball, volleyball, hand-ball,
handisport, le cyclisme, athlétisme, karaté, roller, rugby et le tennis…) ;
- Accompagnement du Gouvernement Provincial de certaines disciplines sportives,
nous citons le catch, les scrabbles, le jeu de dames et le jogging ;
- Création de 4 ligues par le Ministère Provincial de Sport (les ligues de Boxe, karaté,
Nzango, et de billard) ;
- Construction des bibliothèques par la Province et par la Mairie de Kolwezi ;
- Création des 4 ententes : tennis, rollers, jeu de dames et scrabble.
Faiblesses :
- Insuffisance et délabrement des infrastructures sportives et d’encadrement de la
Jeunesse dans la Province ;
- Faible accès des jeunes aux micro-crédits ;
- Taux élevé des sans emploi parmis les jeunes ;
- Faible accès de jeunes aux nouvelles technologies de l’information et de la
communication ;
- Faible orientation de jeunes vers l’agriculture ;
- Non effectivité du sport scolaire, militaire et corporatif;
- Ignorance des règles de jeu sportives par la population ;
- Insuffisance de professeurs d’éducation physique dans nos écoles ;
- Faible taux de mécènes et de sponsors dans les différentes disciplines ;
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- Faible taux de renforcement des capacités des dirigeants sportifs (entraineurs,
arbitres,…) dans les différentes disciplines ;
- Absence de la culture de payer son billet d’entrée au stade ;
- Insuffisance des cadres administratifs et techniques dans les différentes disciplines
sportives ;
- Spoliation par des particuliers du terrain destiné à la construction des centres
d’encadrement des jeunes à Kolwezi ;
- Déficit du fair-play dans l’esprit des supporters ;
- Destruction des infrastructures sportives suite aux violences et mécontentement des
supporters causée parfois par suite des mauvais arbitrages ;
- Insuffisance des espaces réservés pour la construction des infrastructures sportives.
- Faible accès des jeunes aux infrastructures sportives.
Opportunités :
- Appui des sociétés minières, des organismes nationaux et internationaux à la jeunesse;
- Projet de construction du grand bâtiment de l’INPP ;
- Implication des églises dans l’encadrement de la jeunesse ;
- Existence des Universités, des entreprises, de la Police et de l’Armée ;
- Existence des associations et ONG de promotion de la jeunesse ;
- Nouvelle technologie de l’information et de la communication ;
- Appui des partenaires dans les disciplines sportives ;
- Existence des pépinières du secteur sportif (écoles, universités, police et entreprises).
Menaces :
- Dopage ;
- Fraude et corruption ;
- Politisation du sport ;
- Pratique occulte.
2.3.5. Genre, Famille et Enfant
L’équilibre entre l’homme et la femme est nécessaire pour la promotion de la paix et du
développement durable de la société qui doit éviter les disparités, les préjugés, les apparences, les
discriminations ainsi que toutes les formes de violences à l’égard de la femme surtout au niveau
de la famille, cellule mère de la nation.
Cependant, les femmes sont encore minoritaires au sein des institutions et structures publiques de
la Province du Lualaba. Notamment à l’Assemblée Provinciale, au Gouvernement Provincial, dans
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l’Administration publique, dans les secteurs public et privé, ainsi qu’au sein des organisations
professionnelles.
L’autonomie économique et sociale de la femme et l’égalité homme-femme constituent un socle
fondamental du développement durable de la Province. Le tableau ci-après présente la situation :
Tableau n˚25 : Le Gain de la Femme et son utilisation
Province Personne qui décide de l’utilisation des gains de la
femme
Gains de la femme par rapport à
ceux du conjoint
Principalement
Femme
Femme et
conjoint
ensemble
Principalement
Le conjoint
Autres Plus
que le
conjoint
Moins
que les
conjoints
A peu
près
la
même
chose
Le
conjoint
ne
gagne
pas
d’argent
ou ne
travaille
pas
Lualaba 41,7 23,5 33,8 0,8 7 87,9 4,1 0,8
Source : EDS 2013-2014
Selon le tableau ci- dessus, on remarque que les femmes génèrent moins de revenus que leurs
conjoints.
Forces :
- Existence du Commissariat Général du Gouvernement en charge du Genre, Famille et
Enfant ;
- Existence de la loi portant protection de l’enfant ;
- Existence de la police de protection de l’Enfant et de la Femme ;
- Existence d’une Coordination du Guichet Unique socio-culturel ainsi que des services
Spécialisés ;
- Mise sur pied de la cellule d’écoute en rapport avec les problèmes de la femme ;
- Facilitation des structures féminines à accéder aux micro-crédits et aux intrants
agricoles ;
- Renforcement des capacités des femmes sur plusieurs thématiques ;
- Installation du Comité Provincial en charge du suivi et application de la résolution
du conseil de sécurité 1325 ;
- Prise en charge par le Gouvernement provincial de la participation des femmes leaders
du Lualaba aux grands colloques de renommée internationale et nationale ;
- Présence de la femme dans les activités de production ;
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- Existence des organisations et associations féminines ;
- Existence de plusieurs organisations de promotion du genre ;
- Volonté politique ;
- Existence de l’arrêté créant la CPSA (Coordination Provinciale de Surveillance et
d’Alerte sur le travail des enfants et des femmes enceintes dans les sites miniers
artisanaux) ;
- Présence des organisations de la société civile dans le secteur ;
- Réduction du taux de présence des femmes enceintes et enfants dans les carrières
minières artisanales ;
- Révision du code de la famille.
Faiblesses :
- Faible taux d’alphabétisation des femmes ;
- Faible représentation de la femme dans les institutions de prise de décision ;
- Absence de la « Maison de la Femme », un cadre de rencontre et de concertation ;
- Inexistence des structures publiques d’encadrement des enfants en rupture familiale ;
- Recrudescence de la criminalité ;
- Taux élevé d’abandon des enfants.
Opportunités :
- Existence de nombreux programmes et projets de renforcement des capacités humaines
et institutionnelles des PTF qui interviennent dans cette thématique ;
- Appui des sociétés minières aux associations agricoles féminines (KCC, MUMI,
TFM,…) ;
- Avènement de la décentralisation ;
- Intervention des organismes des Nations Unies (UNICEF, USAID,…).
Menaces :
- Pesanteur des coutumes avilissantes ;
- Violences basées sur le genre ;
- Déplacement ou mutation des familles en pleine année scolaire.
2.3.6. Vie Associative
Les mouvements associatifs (syndicat socioprofessionnel, mutuelles, églises ONG) ont une
importance non négligeable dans la société.
Bien que la part des ASBL ne puisse être évaluée de manière précise dans les domaines de
l’économie, de l’emploi et de la vie publique, il sied néanmoins de noter que ces ASBL jouent un
rôle très important dans ces différents domaines.
L’informel ayant gagné les secteurs des activités socioéconomiques en RDC, les ONG constituent
un palliatif à cette situation. C’est ainsi qu’elles sont très actives dans l’encadrement des initiatives
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privées informelles et ont une place prépondérante au plan socio-économique ; ce qui leur permet
de créer l’emploi en luttant contre le chômage des plus vulnérables.
Par la création des coopératives en milieu rural, les ONG suscitent l’épargne, leur rôle est aussi
appréciable en matière de protection de l’environnement et de la santé. Près de 60% de centres de
santé encore viables sont soutenus par les ONG et les organisations religieuses. En outre, elles
s’occupent des PVV, des personnes vivant avec handicap, de plusieurs écoles et programmes de
formation aux métiers et techniques agro-pastorales appropriées, de projets de planning familial,
d’alphabétisation, d’assistance sociale, de protection des enfants et de la nutrition.
Il est certes vrai que les ASBL contribuent à la lutte contre la pauvreté. Mais l’on doit signaler
que quelques-unes d’entre elles s’érigent en obstacle aux efforts des autorités tant nationales que
provinciales en complotant avec les ennemis de l’Etat, et d’autres sont devenues des entreprises à
but lucratif pour l’intérêt de leurs promoteurs.
Forces :
- Existence du Ministère Provincial du Plan (en charge de coordonner les activités des ASBL
et des ministères sectoriels qui les accompagnent selon les thématiques) ;
- Existence des textes légaux et règlementaires régissant le secteur ;
- Existence des services techniques spécialisés (Plan, Division du Genre, Famille et Enfant,
le Service des Affaires Sociales, la DERU et l’Inspection de l’AGRIPEL) ;
- Existence de plusieurs formes de structures communautaires (mutualités, associations
culturelles, sportives et artistiques, chorales, groupes folkloriques, troupes théâtrales) ;
- Existence des plateformes des ONG ;
- Appui remarquable des ONG tant nationales qu’internationales dans différents secteurs ;
- Implication des forces vives à l’élaboration des plans de développement.
Faiblesses :
- Faible mobilisation des ressources extérieures par les ASBL locales;
- Faible subvention des ASBL ;
- Tendance à privilégier l’intérêt égoïste au détriment de l’intérêt général ;
- Faible apport financier des membres.
Opportunités :
- Volonté politique ;
- Mondialisation avec ses atouts ;
- Nouvelles technologies de l’Information et de Communication
- Existence des Partenaires Techniques et Financiers qui appuient les ASBL ;
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- Existence des Entreprises qui appuient les ASBL à travers la RSE (la responsabilité
Sociétale des entreprises).
Menaces :
- Politisation des organisations communautaires.
2.3.7. Culture et Arts
Il existe une diversité des valeurs traditionnelles qui constitue un riche potentiel culturel et
artistique qui peut être exploité en termes de ressources touristiques. Aujourd’hui, la culture du
Lualaba est menacée par la disparition progressive de sa richesse, du fait du désintéressement de
la population aux valeurs traditionnelles. Parmi les tares nous citons : l’abandon progressif de la
langue maternelle et locale, l’emprise des cultures extérieures à travers la cohabitation et les
mouvements migratoires, le développement de la technologie, etc.
Forces :
- Existence du Commissariat Général du Gouvernement en charge de la Culture et Arts ;
- Existence des textes légaux ;
- Existence des structures d’encadrement des activités culturelles (Service Provincial de la
Culture et Arts, SOCODA);
- Diversité culturelle (masque Tshokwe, lunda etc.);
- Existence des associations socio-culturelles ;
- Existence des talents dans le domaine folklorique et musical;
- Existence d’une fédération Provinciale de théâtre ;
- Existence des medias pour la promotion et la vulgarisation de la culture et arts ;
- Organisation des activités culturelles (remise des prix aux écoles, institutions supérieures
et universitaires ayant participé aux trois festivals de la FENATH) ;
- Appui technique et financier du Gouvernement provincial aux activités culturelles et
artistiques.
Faiblesses :
- Insuffisance d’animateurs culturels qualifiés ;
- Absence des musées artistiques, des expositions artistiques, des amphithéâtres, des
maisons d’édition, des sponsors promotionnels des œuvres traditionnelles, des syndicats
et associations d’artistes ;
- Absence d’animateurs des services/cellules de la Culture et Arts dans certains territoires ;
- Absence de bibliothèques dans les territoires ;
- La sculpture sur bois, le tissage de raphia ne sont pas développés ;
- Insuffisance des mécènes ;
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- Abandon de la population des valeurs culturelles ;
- Inefficacité du fonds de promotion culturelle et de SOCODA ;
- Politisation des associations socio-culturelles ;
- Disparition des objets et œuvres d’arts ;
- Non-respect des droits d’auteurs.
Opportunités :
- La mondialisation avec tous ses atouts ;
- Appui des Partenaires Techniques et Financiers.
Menaces :
- Mondialisation à travers les médias, plusieurs aspects nocifs à notre culture.
2.3.8. Les Affaires Sociales, les Actions Humanitaires et de Solidarité Nationale
Le social reste une autre priorité pour le Gouvernement Provincial du Lualaba qui, à travers le
Commissariat Général du Gouvernement en charge des affaires sociales, de l’Action humanitaire
et solidarité nationale , continue à mener les actions dans ce secteur.
Forces :
- Existence du Commissariat en charge des Affaires Sociales ;
- Existence des services urbains et territoriaux des affaires sociales ;
- Existence de l’inspection des affaires sociales
- Existence des centres de promotion sociale, de promotion familiale ;
- Renforcement des capacités des animateurs des structures d’encadrement et de
protection sociale ;
- Célébration des journées internationales dédiées aux différentes catégories des
vulnérables ;
- Réinsertion et réunification familiale ;
- Dotation des camions anti-incendie aux ETD.
Faiblesses :
- Insuffisance des centres publics d’encadrement social ;
- Inexistence d’un Fond Provincial de promotion sociale ;
- Ignorance et Non-respect des lois en matière de la protection des personnes
vulnérables ainsi que les mesures d’encadrement ;
- Inexistence, insuffisance, vétusté des bâtiments à vocation sociale ;
- Inexistence d’orphelinats publics ;
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- Insuffisance d’homes pour vieillards ;
- Existence du phénomène « Enfant de la rue » ;
- Manque d’équipements appropriés dans les centres sociaux privés ;
- Non valorisation de la carte d’indigence à cause de sa délivrance par des agents non
qualifiés et leur utilisation abusive des bénéficiaires au regard de leur nombre toujours
croissant ;
- Inexistence d’un centre de rééducation pour enfants en conflit avec la loi ;
- Mauvaises orientations des Fonds dans le cadre de la RSE ;
- Manque de la culture des assurances.
Opportunités :
- Présence des partenaires extérieurs ;
- Existence des orphelinats privés ;
- Intervention des sociétés minières dans le cadre de la RSE.
Menaces :
- Flux migratoire élevé des populations des provinces voisines ;
- Faible taux d’appui des partenaires aux crises humanitaires.
2.4. PROFIL DES INFRASTRUCTURES (SECTEURS DES INFRASTRUCTURES)
2.4.1. Infrastructures de Transport
Etant une Province naissante , le Lualaba a toutes les opportunités d’être construit dans les normes
urbanistiques modernes.
Tableau n˚26 : les routes vitales
N° AXES KILOMETRAGE LOCALISATION
PAR TERRITOIRE CATEGORIE ETAT
1 DILOLO GARE-MUYEYE-
SANDOA 143 Km DILOLO-SANDOA RN39 Mauvais
2 KASAJI-SANDOA 137 Km DILOLO-SANDOA RP607 Mauvais
3 MUSALIKA-KAKENGE 33 Km DILOLO RPS Assez bon
4 TSHIMBAYEKA-
TAMBWE 60 Km DILOLO RDA Assez bon
5 KAWAYONGO-
NAMBAZ-KALENDA 105 Km DILOLO RDA Mauvais
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6 KASAJI-LWASHI 72 Km DILOLO RS612 Mauvais
7 KAHUNDU-DILOLO
POSTE 72 Km DILOLO RDA Assez bon
8 DILOLO POSTE-
SAKAMBUNDJI 32 Km DILOLO RDA Mauvais
9 MAFUNDA NDEMBO –
TSHITEMBO 21 Km DILOLO RDA Mauvais
10 DILOLO POSTE-
KATENDE TSHIPOYI 33 Km DILOLO RDA Mauvais
11 SANDOA-KAPANGA 223 Km SANDOA-
KAPANGA RN39 Mauvais
12 MBAKO-SAMUTOMA-
KAMPEU 45 Km SANDOA RP603 Mauvais
13 SAYAVA-TSHISWENGE 35 Km SANDOA RP605 Mauvais
14 NAMWANA-
KANGAMBA 70 Km SANDOA RS Mauvais
15 KANGAMBA-KAUNDA-
UNDA 30 Km SANDOA RDA Mauvais
16 MAZAO-KALELA-
SAPINDJI 60 Km SANDOA RDA Assez bon
17 LUMANGA-MUTEBA 43 Km SANDOA RP605 Mauvais
18 KASOMBJAN-MUTEB 30 Km SANDOA RDA Assez bon
19 KAMPEU-TSHIBAMBA 30 Km SANDOA RDA Mauvais
20 TSHIMBALANGA-POSTE 70 Km SANDOA RP606 Mauvais
21 TSHIPAO-MUPWELETE 30 Km SANDOA RDA Mauvais
22 POSTE KAFANKUMBA-
SASONYI 50 Km SANDOA RP606 Mauvais
23 MBANGU-
TSHAMIKINDA 25 Km SANDOA RDA Mauvais
Page | 80
24 SAKUNDUNDU-
MBANGU 30 Km SANDOA RP606,605 et 605 Mauvais
25 SALIMI-SATANGA 5 Km SANDOA RDA Mauvais
26
SANDOA-
KAFANKUMBA POSTE-
KAYEMBE MUKULU
VERS KINDA
230 Km SANDOA-KAMINA RP606,605 Mauvais
27 MAYIMBU-KAPANGA 98 Km KAPANGA RS Mauvais
28 MUSUMBA-TSHIBABA 70 Km KAPANGA RS Assez baon
29 PANDA MWILA-
MUSEVU 120 Km KAPANGA RS Assez bon
30 PANDA MWILA-MPAND
A KALEND 20 Km KAPANGA RS Assez bon
31 KAPANGA-KALAMBA 210 Km KAPANGA RP 601 Mauvais
32 MUSUMBA-MUTOMB A
CHIBANG 150 Km KAPANGA RDA Mauvais
33 KAPANGA-MUTOMBU 7 Km KAPANGA RDA Assez bon
34 MUTSHATSHA-
NAMWANA-KAZOVU 105 Km MUTSHATSHA RS611 Mauvais
35 MUTSHATSHA-
KABANGA 60 Km MUTSHATSHA RDA Assez bon
36 MUSOKATANDA-
KOLWEZI 68 Km
MUTSHATSHA-
KOLWEZI RDA Assez bon
37 MUSHIMA-KOLWEZI 53 Km MUTSHATSHA-
KOLWEZI RDA Assez bon
38 KAZOVU-MULOMBA-
KOLWEZI 129 Km
MUTSHATSHA-
KOLWEZI RDA Mauvais
Page | 81
39 NKALA-BUNKEYA 30 Km LUBUDI RP617 Assez bon
40 BUNKEYA-DIKULWE 50 Km LUBUDI RP617 Assez bon
41 KISANFU- MUTAKA- 130 Km LUBUDI-KAMBOVE RN39 Bon
42 NGUBA-KALULE NORD 208 Km LUBUDI RN1 Mauvais
43 KYAMASUMBA-
MUKULAKULA 90 Km LUBUDI-BUKAMA RN1 Mauvais
44
MBEMBE –KABWALALA 19 Km LUBUDI RDA Mauvais
45 MUTOBO - KANSENIA 52 Km LUBUDI RDA Mauvais
46 MUKABE KASARI –
KATEKA 45 Km LUBUDI RDA Mauvais
47 TENKE-KANSENIA-
LUBUDI 113 Km LUBUDI RDA Mauvais
48 MUSOKANTANDA-
MUTSHATSHA 80 Km MUTSHATSHA RDA Mauvais
49 KAPANGA- LUIZA-
KAZUMBA-RN1 359 Km KAPANGA RP A construire
50 GAZUMBU prolongée-
BEL AIR-RN39 6,4 Km KOLWEZI RIU A construire
51
DESENCLAVEMENT DE
CITE KANINA (Kyungu,
Mwilu, Katanga,…). 3,840 Km KOLWEZI RIU Mauvais
52
DESENCLAVEMENT DE
KAMANYOLA (Ikuku,
Katakakombe, Mutanda, …). 5,610 Km KOLWEZI RIU Mauvais
53 BYPASS EN BAS DE
TUNNEL SNCC 0,476 Km KOLWEZI RIU Mauvais
Source : Ministère Provincial des infrastructures/Lualaba
Forces :
- Existence du Ministère provincial des infrastructures ;
- Existence des services spécialisés (OVD, Office de Route, TPI) ;
- Volonté politique qui fait de la construction et de la réhabilitation des infrastructures de
transport une priorité ;
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- Présence d’un important réseau routier de l’ordre de 18.000 km, constituant une force de
la Province ;
- Existence d’un réseau ferroviaire de 618 km reliant Lubudi, Tenke, Kolwezi, Mutshatsha,
Kasaji, Dilolo;
- Existence d’un réseau ferroviaire du Lualaba qui fait l’interconnexion, au nord et au Sud
Est avec les provinces voisines, jusqu’au port de Durban ; et à l’ouest avec l’Angola
jusqu’au port de Lobito ;
- Existence d’un réseau aérien comprenant l’aéroport national de Kolwezi et l’aérodrome
(Fungurume) et 6 pistes (Kisenge, Musumba, Dilolo, Sandoa, Lubudi, Kalamba) ;
- 89 km de routes ont été traités dans la ville de Kolwezi sur 133 km prévus : les unes
asphaltées et les autres en terre battue;
- Entretien de certaines routes en cantonage manuel sur la RN39 tronçon Sandoa-Musumba,
lupanda-Dilolo ;
- Construction de la route Wansela justifiée par l’implantation d’une nouvelle cité
touristique et résidentielle à Wansela ;
- 5 têtes d’érosion traitées (Nuru, Kayayan, Ungungandu et Siyabonga) ;
- Existence d’un axe routier principal (la nationale n°1 et la nationale N°39) ayant, d’une
part, favorisé l’émergence de grands centres de consommation et de production et, d’autre
part, ouvert la Province sur le grand marché de la ville de Kinshasa et des pays limitrophes
(Congo et Angola), créant ainsi pour la province une importante source des recettes
potentielles susceptibles de soutenir sa croissance ;
- Existence d’un nombre important d’automobiles ;
- Existence de la taxe spéciale conventionnelle pour la reconstruction (voirie), de la taxe de
péage et de la taxe statistique d’embarquement local dans les avions contribuant à la
réhabilitation des infrastructures de transport ;
- Instauration d’un fonds de péage pour l’entretien du réseau routier ;
- Existence d’une société publique de transport pour pallier les difficultés de transport dans
la ville de Kolwezi (SOTRAKOL).
Faiblesses :
- Sous-équipement des infrastructures aéronautiques;
- Insuffisance de moyens logistiques des services spécialisés ;
- Insuffisance de l’équipement du système de signalisation et de communication ;
- Etat de délabrement très avancé du réseau routier et ferroviaire ;
- Vétusté et insuffisance du matériel de traction et de locomotion ;
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- Insuffisance de motivation et de qualification du personnel de transport ferroviaire ;
- Absence d’aéroport international en Province ;
- Manque d’infrastructures aéroportuaires modernes ;
- Insuffisance des grands hôtels dans la Province ;
- Manque d’entretien de la voie ferroviaire ;
- Insuffisance de contrôle technique des automobiles ;
- inexistence d’un vol aérien direct Kolwezi-Kinshasa ;
- Présence des conducteurs inciviques et non qualifiés ;
- Tracasserie administrative et policière sur l’ensemble de tous les réseaux ;
- Asphaltage insuffisant : Seuls 230 kilomètres sur 5.600 kilomètres des routes d’intérêt
général ;
- Existence de 13.000 kilomètres des routes de desserte agricole dont trois quart sont dans
un état de délabrement très avancé ;
- Vol organisé et à répétition des fils caténaires évalués à plusieurs millions de dollars.
Opportunités :
- Position stratégique qu’occupe la Province du Lualaba avec les pays voisins et les
provinces voisines ;
- Existence d’une multitude d’opérateurs économiques œuvrant dans le domaine de
transport dans la province ;
- Existence d’un fonds de péage FONER ;
- Partenariat public-privé.
Menaces :
- Insécurité du réseau d’aviation liée au sous-équipement des infrastructures
aéroportuaires, à l’inadaptation de l’aéroport de Kolwezi ;
- Conditions de voyage inconfortables sur la voie ferrée (voyage long et fatigant).
2.4.2. Habitat (bâtiments)
Le Gouvernement provincial déploie des efforts considérables dans le cadre de l’habitat en luttant
contre les érosions et en réhabilitant les infrastructures de base.
Forces
- Existence du Commissariat Général en charge de l’Habitat ;
- Existence des textes légaux ;
- Existence des services spécialisés ( cadastre, titres immobiliers, habitat et urbanisme);
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- Récupération par le Gouvernement provincial des maisons de l’Etat, des avenues spoliées
et de plusieurs équipements collectifs (espaces verts) occupés anarchiquement depuis
plusieurs années ;
- Existence de bâtiments publics dans la Province ;
- Mise sur pied d’un comité de courtiers immobiliers jouant le rôle de l’interface entre le
vendeur d’immeubles et le service ;
- Volonté politique.
Faiblesses
- Existence de bidonvilles dans le centre urbain ;
- Quasi dépendance, dans la construction, en matériaux de finition importés;
- Absence de crédit immobilier ;
- Etat de délabrement très avancé de la plupart des bâtiments en Province;
- Désengagement de l’Etat de la construction des habitations sociales pour la population
dépourvue de moyens ;
- Occupation des espaces non autorisés souvent avec la complicité des services de l’Etat
(Titres Immobiliers et Cadastre) ;
- Non intervention de l’Etat dans la fixation des montants du loyer.
Opportunités
- La mondialisation avec tous ses atouts.
2.4.3. Energie
- La fourniture en énergie électrique est assurée par deux principales centrales
hydroélectriques sur le fleuve Lualaba qui totalisent une puissance installée de 356 MW
dont 248 MW (N’seke) et 108 MW (Nzilo). Il existe aussi d’autres centrales
hydroélectriques de moindre importance comme celles de Lubudi (sur Kalule Nord) et de
Kapanga (sur la Rushish). Toutefois, les groupes électrogènes, les panneaux solaires et les
dynamo-électriques sont utilisés par certains privés. Ces derniers distribuent du courant
électrique dans les quartiers, avec tous les risques possibles.
- La production et la fourniture de l’ énergie électrique s’avèrent insuffisantes en Province
compte tenu de la croissance démographique et de la demande en énergie de nouvelles
usines qui s’implantent. Vu l’insuffusance de desserte en énergie électrique, la solution
paliative est le recours à l'énergie voltaïque, aux générateurs et à l’importation.
- En dépit de ce qui précède, les besoins en énergie électrique et en énergie renouvelable
sont en forte croissance et nécessitent des solutions innovantes qui sont encore freinées par
le manque de financement. Les moyens nécessaires au développement du secteur de
l’énergie, dans cette province, sont à mobiliser sur base du partenariat privé-public.
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- S’agissant de l’eau, la Province du Lualaba est dotée d’un réseau de distribution d’eau
potable insuffisant. La naissance de nouveaux quartiers pose des problèmes tant sur le plan
de l’exploitation que sur celui de la distribution. Pour résoudre ce déficit, la Province ainsi
que les privés recourent au forage des puits d’eau.
- L’accès à l’eau potable constitue un défi majeur au développement de la Province. Car la
difficulté de s’en procurer est une menace permanente pour la santé de toute la population.
- En ce qui concerne les hydrocarbures, l’approvisionnement est assuré principalement par
les privés.
- Au regard de ce qui précède, il s’avère que les conditions énergétiques demeurent précaires
avec des conséquences néfastes sur les conditions de vie des populations, tout en
compromettant les perspectives de développement durable de la Province.
Forces :
- Existence du Ministère Provincial de l’Energie, Hydrocarbures, Transport et Voies de
Communication ;
- Volonté politique ;
- Existence des services spécialisés (service de l’énergie et de TPI)
- Existence de la SNEL et de la REGIDESO ;
- Existence des stations de captage;
- Protocole d’accord signé entre la Province et le groupe chinois WECA pour la
construction de deux centrales hydroélectriques en cascade sur la rivière Lufupa, de
puissance installée 29 MW (respectivement 12 MW et 1 7 MW) ;
- Connexion de la Province du Lualaba au barrage d’Inga, au Kongo-Central, via une ligne
à très haute tension de courant continu. La transformation de ce courant continu en
alternatif se fait à la Station de Conversion de Kolwezi (SCK) qui assure ainsi le soutirage ;
- Réhabilitation par le Gouvernement Provincial du transformateur du poste HT/ MT de
Lutenga/Lubudi ;
- Remplacement du transformateur caténaire de Kanzenze/Mutshatsha (2030
KVA_25000/220v) par un autre de 2 900 KVA sur financement propre de la Province ;
- Soutien à la Direction générale de la SNEL au projet de construction d’un poste HT/MT
(120/15/6.6KV) au village Kazembe dans le but de décongestionner le poste HT /MT
(120/6.6KV) ;
- Libéralisation du secteur de l’eau et de l’électricité ;
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- Exécution des travaux du passage en ligne aérienne du départ MT 6, 6KV (SNEL 3 :
Djugu, Dilungu, cité Manika et Diur) pour minimiser la fréquence accrue des
déclenchements dus au défaut des câbles souterrains devenus vétustes ;
- Mise à disposition de 3 transformateurs dont 1de 630 KVA et 2 de 400 KVA- 11/0.4 KV
au réseau urbain de Kasaji ;
- Dotation par le Gouvernement Provincial ; de 2 groupes électrogènes dont 1 de 600 KVA
à Dilolo et l’autre de 115 KVA à sandoa;
- Récupération des abonnés du réseau Urbain de Dilolo par les groupes électrogènes de 600
KVA installés aux ateliers de la SNCC ;
- Programmation de la mise en service du groupe électrogène de 115 KVA de Sandoa ;
- Existence d’une étude de faisabilité du projet d’économisation de l’énergie électrique pour
le remplacement des ampoules à incandescence de 100 W par celles économiques de ± 5
W en attente d’un financement dans le Partenariat Public Privé ;
- Multiples descentes sur terrain accompagnées par le service de titres fonciers pour
acquisition d’un espace pouvant abriter une centrale photovoltaïque de plus ou moins 100
W à coté des lignes 120 KV NZILO – Répartiteur afin de faciliter l’injection de la
production photovoltaïque sur les reseaux SNEL ;
- Facilitation auprès du Ministère National de l’Energie et Ressources Hydrauliques pour
la construction d’une centrale hydroélectrique (KANSUKI 2) de 72 MW par l’Entreprise
KEC en amont de NZILO 1 ;
- Mise à disposition au profit de la SNEL par la Province de 16 transformateurs;
- Existence de 3 centrales hydroélectriques (Inga, Zongo et Sanga) ;
- Forage des puits d’eau potable par les entreprises minières en partenariat avec le
Gouvernement provincial;
- Mise en service de quelques anciens puits d’eau potable par les entreprises minières en
partenariat avec le Gouvernement Provincial;
- Réhabilitation de P36, P26 et P34 par la GCM en partenariat avec le Gouvernement
provincial sur le site de Mutoshi pour augmenter la production en eau ;
- Acquisition de 5 pompes industrielles pour améliorer la production d’eau ; mise en
service de 10 puits inachevés dans la Ville de Kolwezi.
- Construction de 8 bornes fontaines modernes de +/-18 robinets à Fungurume alimentées
par un puits industriel de 100 m3/h foré par TFM en partenariat avec le Gouvernement
Provincial;
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- Mise en service de 5 puits à Sapatelo et 3 puits à Joli Site ;
- Existence des potentialités hydroélectriques ainsi que de plusieurs autres sources
énergétiques (solaire, éolienne, biomasse, thermique, etc.) ;
- Existence d’un climat favorable à la production d’autres énergies (Solaire, éolienne, etc.) ;
- Existence de plusieurs chutes d’eau susceptibles d’être exploitées en micro-barrages ;
- Existence des établissements d’enseignement technique et professionnel.
Faiblesses :
- Vétusté et insuffisance des installations électriques (production, distribution et
commercialisation) ;
- Demande accrue surtout par les industriels miniers du courant électrique face à la faible
capacité de production actuelle ;
- Surcharge exagérée des cabines de distribution entrainant le délestage ;
- Faible taux moyen de desserte en électricité (inférieur à 20 %), concentrée essentiellement
dans les deux villes Kolwezi et Kasaji, les 3 entités minières Fungurume, Kisenge et
Kakanda, et quelques entités desservies par la ligne caténaire de la SNCC ;
- Dépendance totale de la Province vis-à-vis de l’extérieur en ce qui concerne son
approvisionnement en produits pétroliers ;
- Difficultés d’approvisionnement en produits pétroliers, pour certaines contrées, dues
essentiellement au mauvais état des voies de communication;
- Non extension des réseaux de distribution d’eau potable et du courant éléctrique dans les
quartiers nouvellement lotis ;
- Non protection par la SNEL des cabines et des boîtes de sectionnement (BSA), favorisant
le libre accès des personnes étrangères aux infrastructures MT/BT ;
- Non implication de la SNEL dans l’assainir du réseau basse tension affecté par des
connexions frauduleuses occasionnant des coupures intempestives ;
- Manque d’études hydrogéologiques approfondies sur toute l’étendue de la Province pour
déterminer les sources souterraines ;
- Faible maintenance de l’outil de production ;
- Construction anarchique des maisons sous pilonnes à haute tension ; notamment à
Fungurume, Luilu et Tshipuki.
- Vols répétitifs des cornières, des fers plats et des conducteurs en cuivre ;
- Occupation illicite du site de captage de Mutoshi par la population ;
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- Creusage artisanal des minerais sur les couloirs du transport de puissance des lignes
menaçant les pylônes d’écroulement.
Opportunités :
- Existence d’un important marché de consommation interne et externe ;
- Demande extérieure très élevée en énergie électrique ;
- Existence des institutions supérieures et universitaires pour la formation de la main-
d’œuvre nécessaire au secteur de l’eau et de l’électricité.
Menaces :
- Risques dus au changement climatique (inondation) ;
- Ensablement et baisse périodique des eaux (étiage).
2.4.4. Communication et médias (NTIC)
L’information et la communication sont des paramètres qui ont un impact décisif sur le
développement. C’est dans cet élan que nous trouvons dans la Province du Lualaba la couverture
téléphonique en réseaux de communication (AIRTEL, VODACOM, ORANGE et AFRICEL ) , les
presses écrites et la présence des entreprises de vente des services et des dispositifs de nouvelles
technologies de l’information ainsi que les chaînes de radiodiffusion.
Forces :
- Existence d’une Direction Provinciale en charge de la communication ;
- Existence des services Spécialisés liés au secteur (NTIC, média et communication,…);
- Existence de plusieurs operateurs dans les NTIC, la téléphonie cellulaire, la messagerie,
les presses audiovisuelles et les presses écrites ;
- Existence des stations de radio et de télévision ;
- Libéralisation du secteur ;
- Coût abordable d’appareils de communication ;
- Existence des cyber-cafés dans le milieu urbain ;
- Présence de beaucoup d’entreprises industrielles et commerciales, de petites et moyennes
entreprises ainsi que des personnes physiques utilisatrices des réseaux de communication ;
- Environnement politique et économique favorable au développement des technologies de
l’information ;
- Utilisation des téléphones cellulaires par la majorité de la population.
Faiblesses :
- Non opérationnalisation de la RTNC dans la Province du Lualaba ;
- Absence de la représentation de l’Autorité de Régulation des Médias en province ;
- Faible utilisation de l’internet dans les milieux ruraux de la Province ;
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- Faible couverture des chaines audiovisuelles ;
- Dépravation des mœurs due à la diffusion de certains programmes laxistes sur les médias
audiovisuels.
Opportunités :
- Installation de la fibre optique dans la province du Lualaba ;
- Existence des institutions d’enseignement en sciences et techniques de l’information et de
la communication.
Menaces :
- Politisation des médias (chaînes de radio, de télévision, de la presse écrite…).
2.5. PROFIL DE L’ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE
2.5.1. Environnement
L'environnement est constitué de l'ensemble de la biodiversité terrestre et marine, c'est-à-dire
toutes les espèces animales et végétales ainsi que les écosystèmes dans lesquels elles évoluent. Ces
ressources naturelles sont indispensables à la vie de l'espèce humaine.
Au Lualaba, les activités humaines telles que la déforestation, l’éradication des espèces animales
et végétales ainsi que la pollution des cours d’eau, du sol et de l’air, dégradent l’environnement
par le prélèvement des ressources sans aucun souci de renouvellement et constituent une menace
pour la survie de tous.
Certaines ressources, comme les énergies fossiles, ne sont pas renouvelables et sont consommées
de façon massive jusqu'à leur épuisement. Il y a lieu de signaler que, toutes les étapes de leur
exploitation et de leur consommation sont extrêmement nocives pour l'environnement.
L'état de la biodiversité et le niveau de pollution de la terre sont très inquiétants.
L'enjeu environnemental du Gouvernement Provincial a pour objectif de mettre en œuvre des
actions au quotidien pour prévenir les pollutions, économiser les ressources environnementales
disponibles afin de les préserver pour maintenir la vie de la population et répondre aux besoins
des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux
leurs.
En effet, l’analyse sur l’environnement est basée sur :
i. Le sol ;
ii. Le sous-sol ;
iii. L’eau de surface et souterraine ;
iv. L’air et l’atmosphère ;
v. La faune ;
vi. La flore.
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2.5.1.1. Sol
Le Lualaba est reconnu comme une Province à fort potentiel disposant aussi bien des ressources
considérables dans son sol que d’une terre très fertile.
Les sols sont extrêmement variés et entraînent une diversité des spéculations agricoles. Dans
l’ensemble, ces sols sont de type argilo-sablonneux.
Forces :
- Existence d’un Ministère provincial de l’environnement ;
- Existence des textes légaux pour la protection de l’environnement ;
- Les sols sont fertiles et favorables à l’Agriculture ;
- Exécution de travaux antiérosifs par le Gouvernement Provincial aux quartiers latin,
Joli site et Mutoshi;
- Volonté politique des autorités Provinciales pour la protection de l’environnement
contre la pollution du sol.
Faiblesses :
- Grandes étendues des sols non exploitées ;
- Conflits fonciers en dépit de l’existence des codes forestier, foncier, minier et agricole;
- Violation délibérée des textes légaux et réglementaires régissant ce secteur ;
- Appauvrissement du sol par les feux de brousse incontrôlés et mauvaise utilisation des
fertilisants chimiques ;
- Déboisement ;
- Pollution du sol par des déchets non biodégradables (bouteilles en plastique, sachets
…) et les déversements des produits chimiques et rejets non neutralisés ;
- Pression excessive de l’industrie sur l’écosystème de la province en milieu urbain ;
- Faible implication de la Population dans la lutte contre les érosions ;
- Pollution du sol par les rejets industriels ;
- Manque d’une politique de gestion de l’environnement dans le secteur minier.
Opportunités :
- Existence des fonds de lutte contre le changement climatique (le Fonds pour le
changement climatique en Afrique, le fonds pour l’environnement mondial, le fonds
pour la neutralité de la dégradation du sol (LDN) ;
- Existence des facultés des sciences agronomiques et géologiques ;
- Volonté des partenaires au développement à accompagner la Province dans ce
secteur.
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Menaces :
- Renversements accidentels des camions citernes contenant du gasoil ou de l’acide ;
- Morcellement de l’ensemble de l’espace physique de cette Province minière en carrés
miniers cédés aux opérateurs miniers ;
- Erosions.
2.5.1.2. Sous-Sol
La Province du Lualaba est potentiellement riche en sous-sol. En plus d’être un scandale
géologique, elle est aussi et simplement une catastrophe minière. Les géologues vont jusqu’à
affirmer que chaque mètre carré de cette partie vaut des tonnes de minerais. Et c’est avec raison
que les grandes entreprises minières se trouvent dans cette partie du pays.
Les minerais les plus exploités sont : le Cuivre, le Cobalt, le Manganèse, la Cassitérite, l’Or … au-
delà des carrés miniers octroyés aux grandes entreprises minières d’exploitation industrielle, il
existe également dans la province des zones d’exploitation artisanale pour lesquelles le
Gouvernement Provincial prévoit leur viabilisation.
Forces :
- Existence de deux Ministères provinciaux : celui des Mines et celui de l’Environnement ;
- Existence du nouveau code et du règlement miniers qui prévoient des dispositions relatives
à la réhabilitation de sites exploités ;
- Existence d’une variété des minerais ;
- Existence de la Direction Provinciale de l’Agence Congolaise de l’Environnement (ACE) ;
- Richesses du sous-sol qui attirent de grands investisseurs du monde et contribuent
énormément au budget de la Province et du Pays;
- Volonté politique pour la protection de l’écosystème.
Faiblesses :
- Existence des puits d’exploitation non remblayés ;
- Faible application de l’EIE dans le cadre de l’atténuation des risques en matière de la
dégradation du sous-sol.
Opportunités :
- Existence des textes internationaux relatifs à la protection de l’Environnement ( les
principes de l’Equateur, les normes de la SFI, les principes de l’OCDE…) et des textes
nationaux (Loi N° 11/009 du 09 Juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la
protection de l’Environnement).
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Menaces :
- L’épuisement des gisements de minerais sans dividende conséquente pour les
communautés locales ;
- Dégradation du sous-sol par l’exploitation minière anarchique.
2.5.1.3. Eau de Surface
L’hydrographie de la Province est dominée par l’existence de grandes rivières et de lacs. Par
ailleurs, leurs potentialités en eau souterraine sont mal connues et peu étudiées.
Forces :
- Présence du Fleuve Congo, des rivières et des lacs;
- Existence des eaux souterraines capables de produire,au moyen des forages, des eaux
présumées potables ;
- Présence d’une politique de maintenance des ouvrages par les autorités Provinciales ;
- Présence des services de distribution d’eau potable ;
- Disponibilité dans tous les territoires d’une grande réserve d’eau souterraine et de
surface;
- Existence de marais favorables à la riziculture et aux cultures maraichères ;
- Existence de chutes d’eau favorables aux barrages hydroélectriques (Nzilo, Nseke,
Busanga, Kamwanga, Tshatuta et autres) ;
- Existence de nappes phréatiques et aquifères abondantes ;
- Existence des potentialités touristiques dues à la présence des rivières et des lacs de la
Province ;
- Présence dans tous les territoires d’importants cours d’eau (Lualaba, Lulua, Lufupa,..) et
des lacs (Kafankumba, Kando,…) constituant à la fois des réservoirs de poissons - gage
certain pour le développement de la pêche - et des sources d’eau de consommation ;
- Disponibilité de nombreux cours d’eau permanents favorables à la pisciculture ;
- Existence d’une source chaude et saline à Nguba présentant un intérêt économique
évident.
Faiblesses :
- Pollution des sources d’eau, vecteur des maladies hydriques telles que le choléra, la fièvre
typhoïde, les vers intestinaux etc. ;
- Faible accessibilité à l’eau potable ;
- Déboisement ;
- Sous – information de la population sur les enjeux environnementaux ;
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- Pollution des cours d’eau par les effluents liquides et solides des entreprises minières ainsi
que le nettoyage de minerais par les exploitants miniers artisanaux;
- Insuffisance voire absence d’infrastructures, d’équipements et de matériels indispensables
à la gestion du secteur.
Opportunités :
- Alimentation des cours d’eau et des nappes souterraines par une pluviométrie régulière
satisfaisante ;
- l’implication des Autorités Politico-Administratives dans l’exécution des travaux de
différents projets.
Menaces :
- Changement climatique affectant le cycle de l’eau, entraînant le tarissement des sources ;
- Diminution des précipitations pluivieuses à la base du dessèchement des cours d’eau et
des nappes phréatiques.
2.5.1.4. Air et Atmosphère
Située dans la zone tropicale, la Province du Lualaba présente des conditions éco-climatiques
favorables au développement de nombreuses activités.
L’altitude semble, plus que la latitude, influencer la température. Dans le Nord, l’altitude est
inférieure à 900 m, la température moyenne est de 20°C, les mois les plus froids intervenant en
juin- juillet et les mois chauds en Août-Novembre.
Forces :
- Présence de l’air pur à travers la grande partie de la Province, filtré par les forêts-galeries
qui interviennent dans le cycle de l’oxygène et du carbone ;
- Exploitation des énergies solaires ;
Faiblesses :
- Absence des services de météorologie ;
- Absence d’une politique provinciale de gestion d’émissions des gaz à effet de serre.
Opportunités :
- Volonté politique ;
- Disponibilité des partenaires à accompagner la province dans le développement durable
qui requiert le respect de normes environnementales ;
- Exploitation de l’énergie éolienne.
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Menaces :
- Insalubrité dans les lieux d’habitation et insuffisance d’assainissement surtout en milieu
urbain ;
- Pollution causée par l’activité minière ;
- Réchauffement climatique et risque de désertification de la Province (surtout au Sud).
2.5 .1.5. La Faune
La faune est constituée des antilopes, des hippopotames, des chimpanzés, des crocodiles, des
sangliers et de certaines espèces menacées de disparition parmi lesquelles nous retrouvons
l’éléphant, le castor, le buffle, le lion et autres rongeurs. Cela constitue un atout majeur pour le
développement de l’industrie touristique de la Province.
Forces :
- Existence du Ministère Provincial de l’environnement ;
- Existence des structures étatiques, des textes légaux et réglementaires en matière de
gestion de la faune ;
- Existence des services spécialisés (ex : l’ICCN qui lutte contre le braconnage dans la
basse-Kando et le parc UPEMBA) ;
- Appui du Gouvernement Provincial à l’institut Congolais pour la Conservation de la
Nature (ICCN) basé au parc d’Upemba dans le territoire de Lubudi ;
- Règlementation de la chasse ;
- Existence du parc Upemba, qui regorge des espèces d’animaux et d’oiseaux ;
- Volonté politique de conserver et promouvoir le secteur ;
- Existence des domaines de chasse :
Territoire de Lubudi : Kando, Bene Mulumbu,…
Territoire de Sandoa : Lunda-Tshokwe, Sampwa, Muene Key,…
Territoire de Kapanga : Tshikamba, Ijidij, Tshibalak,…
Territoire de Dilolo : Kanduku,…
Faiblesses :
- Le faible niveau de vulgarisation du code forestier (chasse et pêche) ;
- Absence des parcs zoologiques ;
- Braconnage ;
- Utilisation des méthodes de pêche (KIBATA ou KAPOPELA par l’utilisation de
moustiquaire) et de chasse prohibées.
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Opportunités :
- Disponibilité des partenaires pour accompagner la Province dans la conservation de la
nature ;
- Présence d’un parc animalier privé à MANGA MANGA,
- Existence de nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Menaces :
- Disparition des espèces rares ;
- Feux de brousse ;
- Rechauffement climatique ;
- Extermination des espèces tant totalement que partiellement protégées.
2.5.1.6. La Flore
D’après le Ministère Provincial de l’environnement, le Lualaba regorge d’une richesse
considérable en termes d’essences floriques. Les arbres de diverses espèces subissent
malheureusement un déboisement et une coupe à grande échelle de la part de certains individus
et surtout des entreprises minières qui s’implantent souvent en Province sans aucune bonne
intention de reboisement compensatoire dans la logique d’accompagner la Province dans sa lutte
contre le fléau de réchauffement climatique et contre la désertification.
La Province du Lualaba a initié des projets de reboisement dont celui de la création d’une ceinture
verte autour de l’aéroport de Kolwezi pour lutter contre le phénomène de changement climatique.
Forces :
- Existence d’un Ministère provincial de l’Environnement ;
- Existence dans la Province des services spécialisés (Coordination du guichet unique en
charge de l’Environnement et Ressources Naturelles, Antenne provinciale du fonds
forestier national et la Coordination provinciale de l’environnement) ;
- Existence d’une végétation diversifiée ;
- Existence de nombreuses essences de qualité ;
- Grande superficie de forêt ;
- Plantation de 2.000 arbres à croissance rapide dans la Ville de Kolwezi par le Ministère
provincial de l’Environnement ;
- Distribution de réchauds à Gaz par le Gouvernement provincial en vue de réduire la
destruction des arbres ;
- Existence d’une pépinière de plantules à la coordination Provinciale de l’Environnement.
Faiblesse :
- Insuffisance du personnel qualifié en gestion de forêt et en industrie du bois ;
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- Faible respect des études de l’impact environnemental et social des entreprises Minières
en termes d’atténuation des risques et sur la réparation des dommages causés sur
l’écosystème ;
- Pollution de l’eau et de l’air ;
- Taux élevé de déboisement ;
- Faible taux de reboisement ;
- Faible application des textes légaux et réglementaires en matière de gestion de la flore ;
- Exploitation artisanale des bois de chauffage et carbonisation.
Opportunités :
- Présence de la Faculté des sciencces agronomiques dans la Province ;
- Existence des Partenaires Techniques et Financiers pour la protection de
l’environnement ;
- Existence des fonds pour la protection de la flore (carbone 14) ;
- Existence de l’objectif 15 (Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à
les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification,
enrayer et inverser le processus de dégradation des terres pour mettre fin à
l’appauvrissement de la biodiversité) parmi les ODD.
Menaces :
- Feux de brousse ;
- Réduction des essences de qualité et dégradation de la forêt ;
- Croissance démographique.
2.5.2. Assainissement
L’assainissement a été intégré dans les Objectifs de Développement Durable (ODD) plus
spécifiquement à l’ODD 6 qui vise entre autre à garantir l’accès de tous à l’assainissement, d’ici
2030. On observe un faible accès au service d’assainissement dans la plupart des entités au
Lualaba.
Le terme « assainissement » couvre un secteur bien plus large d’activités. Il englobe à la fois
l’hygiène, le recyclage sûr des excréments humains, la gestion de l’eau, etc. En RDC, la situation
est critique. L’enquête EDS 2014 note que le niveau d’accès des ménages aux moyens
d’enlèvement des déchets solides et liquides, et à ceux d’élimination des vecteurs de maladie des
foyers est faible.
De toute évidence, le mauvais état de l’environnement en RDC en général et au Lualaba en
particulier détruit considérablement la santé publique. A cet effet, Evans (2005) note qu’environ
88% de toutes les contaminations de diarrhée dans le monde sont dues à un approvisionnement en
eau insalubre, à l’absence de pratiques d’hygiène saines et à des dispositifs d’assainissement
rudimentaires. Or, améliorer l’assainissement, parallèlement à une amélioration de
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l’approvisionnement en eau, pourrait directement contribuer à une réduction significative de
l’incidence de la diarrhée, des vers intestinaux et favoriserait la santé maternelle, etc. (Banque
Mondiale 2010).
En plus de la charge de porter de l’eau, ce sont les femmes qui endurent le plus gros des problèmes
de santé et des risques de sécurité liés à l’absence d’installations privées d’assainissement ou
d’équipements sanitaires.
Forces :
- Existence d’une Direction en charge de l’assainissement ;
- Existence des textes légaux et réglementaires régissant le secteur de l’environnement ;
- Existence des Services Spécialisés (brigade d’assainissement, hygiène, santé,
développement rural, environnement et OVD) ;
- Volonté politique déclarée.
Faiblesses :
- Manque de politique de gestion, de tri et de traitement des déchets ;
- Insuffisance des moyens logistiques indispensables à la gestion du secteur ;
- Faible maintenance des infrastructures de drainage des eaux de pluies et déchets ménagers
dans les anciens quartiers ;
- Manque de prise de conscience de la population aux problèmes de l’assainissement ;
- Présence des gîtes des moustiques, des mouches et des rongeurs ;
- Rejets liquides industriels et autres, directement dans les cours d’eau et le fleuve Congo ;
- Manque d’éducation dans le domaine de l’assainissement ;
- Urbanisation anarchique ;
- Absence d’infrastructures de drainage des eaux de pluie dans les nouveaux quartiers ;
- Absence de décharge finale de déchets ;
- Destruction et mauvais entretien des caniveaux susceptibles de provoquer des érosions,
des éboulements ;
- Pollution des cours d’eau par manque des stations d’épuration ;
- Absence de silos/ décharges de transit et de containers de collecte.
Opportunités :
- Partenariat privé-public ;
- Nouvelle technologie de l’information (modèles de gestion des déchets sous d’autres
cieux).
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2.5.3. Aménagement et Urbanisme
Le Lualaba compte actuellement une population évaluée à 3.171.186 habitants dont près d’un
tiers se trouve dans les milieux urbains. On note un important exode rural. Lorsqu’une ville croît,
sa population se multiplie toutes les années, ce qui nécessite aussi l’accroissement des
infrastructures et des équipements conséquents.
Depuis l’installation de la Province, le Gouvernement Provincial déploie des efforts considérables
dans le cadre de l’urbanisme en créant de nouveaux lotissements.
Toutefois, dans le milieu urbain on assiste à l’édification des quartiers érigés dans des endroits
exposés aux érosions et dans lesquels les conditions sanitaires sont mauvaises. Afin d’inverser
cette tendance, le Gouvernement Provincial envisage de mettre en place une nouvelle politique de
lotissement visant à augmenter l’offre de terrains viabilisés, à développer des mécanismes rapides
d’accès à la propriété immobilière, pour ainsi assainir les quartiers reculés.
Forces :
- Existence du Commissariat Général du Gouvernement en charge de l’Urbanisme, Habitat,
Affaires foncières et Aménagement du territoire ;
- Existence d’une Commission de Création des Lotissements ;
- Existence d’un lotissement pilote Joli site légalisé par un arrêté du Gouverneur de
Province ;
- Création par l’Arrêté Provincial n◦ 2017/ GOUV / P.LBA/023 du 17 juin 2017 du
Gouverneur de la Province du lotissement Manga Manga ;
- Existence des Services Spécialisés ;
- Existence des matériaux de construction (sable, gravier, moellon, bois, etc.) ;
- Existence et disponibilité d’un personnel formé et qualifié ;
- Existence des constructions en matériaux durables répondant aux normes ;
- Contrat de partenariat public - privé ayant été signé avec la société DOSEC en vue de
fournir aux Services Spécialisés, des documents sécurisés (demandes de terre, PV de
constat de lieu, PV de mise en valeur, PV de mesurage et bornage ainsi que les contrats
de location) ;
- Création d’une Commission Technique d’Analyse des demandes de permis de construire ;
- Activation du certificat de conformité relatif au respect du plan cadastral ;
- Organisation des campagnes de sensibilisation et conscientisation à l’intention de la
population sur les procédures d’acquisition des terrains ;
- Volonté politique ;
- Récupération des parcelles déjà concédées non mises en valeur par les concessionnaires ;
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- Existence des potentialités foncières ;
- Disponibilité des espaces pouvant héberger les édifices publics au profit du Chef-lieu de
la Province et des Territoires.
Faiblesses :
- Insuffisance d’instruments et équipements topographiques adéquats pour l’alignement des
avenues, le mesurage des angles et le prélèvement des coordonnées géographiques au
cadastre (Tachéometre, théodolite,…) ;
- Insuffisance du contrôle de respect des normes en matière foncière et urbanistique ;
- Spoliation des espaces verts et ceux destinés à la construction des équipements collectifs ;
- Existence de bidonvilles autour des centres urbains ;
- indisponibilité du plan d’aménagement urbain ;
- Existence de 25 têtes d’érosions dans la ville de Kolwezi ;
- Occupation des terres sans titres (documents officiels) ;
- Apparition de nombreux sites érosifs ;
- Présence d’agents nouvelles unités ;
- Existence des lotissements de fait.
Opportunités :
- La mondialisation avec tous ses atouts ;
- Partenariat entre le Ministère National des Affaires Foncières et TELECONSEIL pour la
numérisation des plans cadastraux et la sécurisation des titres de propriété ;
- Création de six lotissements (UCK I, UCK II, Mutoshi I, Mutoshi II, Musonoie I, Musonoie
II) par le Gouvernement National en partenariat avec la Gécamines.
Pour son décollage, la Province doit capitaliser ses atouts majeurs sur le plan de la gouvernance,
de l’économie, des infrastructures et de l’environnement, ainsi que sur le plan du capital humain,
de l’emploi et du bien-être social afin de surmonter certaines contraintes qui risqueraient de freiner
l’élan de développement de la Province pilote.
3.1. SUR LE PLAN PAIX, SECURITE, DEMOCRATIE ET GOUVERNANCE
3.1.1. Atouts Majeurs :
- Mise en place et fonctionnement effectif des institutions politiques provinciales (Assemblée
Provinciale et Gouvernement Provincial) ;
Page | 100
- Restauration de l’autorité de l’Etat ;
- Volonté politique pour développer la Province ;
- Climat sécuritaire relativement favorable ;
- Effectivité de la décentralisation consacrée comme mode de gestion de la chose publique.
3.1.2. Contraintes Majeures :
- Le Gouvernement Provincial reçoit la rétrocession du Gouvernement central qui ne tient
pas compte de la capacité contributive et de la démographie de la Province ;
- La modicité et l’irrégularité du paiement des salaires des fonctionnaires et d’autres agents
de l’Etat et des soldes des militaires et policiers ;
- Le sous-équipement et le délabrement des infrastructures de l’administration publique ;
- La persistance des antivaleurs auprès des agents publics de l’Etat (corruption, abus de
pouvoir, impunité, trafic d’influence) ;
- Le manque d’autres structures judiciaires notamment le Tribunal pour Enfants et les
Tribunaux de paix;
- La faible mobilisation de recettes spécifiques et d’intérêt commun ;
- La persistance de certains facteurs sociaux, économiques et institutionnels comme la
pauvreté, et les antis valeurs (corruption, clientélisme, concussion…) rendent difficile le
développement de la province du Lualaba.
3.2. SUR LE PLAN DES SECTEURS PRODUCTIFS
3.2.1. Atouts Majeurs
- Existence d’importants gisements de Cuivre à haute teneur et d’autres métaux tels que le
Cobalt, l’Or, le Manganèse, l’Etain et le Coltan;
- Forte demande du Cobalt et du Cuivre sur le marché international ;
- Conditions éco-climatiques favorables au développement de plusieurs activités (cultures
vivrières et maraîchères, élevage, pêche et exploitation forestière) ;
- Disponibilité d’une main-d’œuvre abondante ;
- Existence de potentialités énergétiques, halieutiques, forestières (bois) et touristiques ;
- Multitude de voies de transports (routes, chemin de fer, air) ;
- Existence des ressources et potentialités hydro-électriques ;
- Existence des hydrocarbures ;
- Ouverture de la province aux pays voisins et aux autres provinces du pays , laquelle favorise
les échanges commerciaux (position géostratégique favorable).
Page | 101
3.2.2. Contraintes Majeures :
En dépit de ces atouts, certaines contraintes risquent de freiner l’élan du
développement économique. Il en est ainsi de :
- La persistance des tracasseries administratives et policières qui découragent aussi bien les
opérateurs économiques que les investisseurs potentiels ;
- La fiscalité complexe et non incitative;
- Le déficit criant en fourniture d’énergie;
- L’exportation des matières premières sans transformation ni valeur ajoutée ;
- Le faible accès des PME locales aux marchés de sous-traitance des entreprises minières ;
- La prédominance de l’économie informelle ;
- La morosité du climat des affaires ;
- La problématique majeure des conditions d’obtention des ressources financières à la mesure
des programmes communautaires plus ambitieux ; ce qui constitue un obstacle à la
croissance des activités de revenus.
3.3. SUR LE PLAN DES SECTEURS SOCIAUX
3.3.1 Atouts Majeurs :
- Volonté politique d’améliorer le social de la population ;
- Amélioration des indicateurs de l’éducation et de la santé dans leurs différentes facettes ;
- Disponibilité des infrastructures et équipements sociaux ;
- Présence de Partenaires Techniques et Financiers dans le domaine de la santé et de
l’Education (PTF);
- Développement d’une dynamique communautaire provinciale très active par la création des
Associations Agricoles et des Coopératives minières ;
- Relance des activités minières qui a un impact sur le vécu socio-économique des
communautés.
3.3.2. Contraintes Majeures :
- Le faible revenu des ménages ;
- Le faible taux des structures d’Enseignement Technique Professionnel et Supérieur, source
de création de la main d’œuvre locale ;
- Le faible taux des personnes qui ont un emploi stable et bien rémunérateur.
Page | 102
3.4. SUR LE PLAN DES INFRASTRUCTURES
3.4.1. Atouts Majeurs :
- Existence des potentialités hydroélectriques ainsi que de plusieurs autres sources
énergétiques (solaire, éolienne, biomasse, thermique, etc.) ;
- Existence d’un axe routier principal (la nationale n°1) ayant, d’une part, favorisé
l’émergence de grands centres de consommation et de production et, d’autre part, ouvert la
Province sur le grand marché de la ville de Kinshasa et des pays limitrophes (Congo et
Angola), créant ainsi pour la Province une importante demande potentielle susceptible de
soutenir la croissance;
- Existence des voies et moyens de communication (chemin de fer, routes, voies aériennes) ;
- Connexion de la Province du Lualaba au barrage d’Inga au Kongo-Central via une ligne à
très haute tension de courant continu. La transformation de ce courant continu en alternatif
se fait à la station de conversion de Kolwezi (SCK) qui assure ainsi le soutirage.
3.4.2. Contraintes Majeures :
- Le manque d’hôtels et de restaurants de haut standing ;
- L’insuffisance de l’énergie électrique ;
- L’état de délabrement très avancé du réseau routier et ferroviaire.
3.5. SUR LE PLAN DE L’ENVIRONNEMENT
3.5.1 Atouts Majeurs :
- Diversité et richesse du sol et du sous –sol ;
- Présence d’un réseau hydrographique abondant ;
- Abondance des eaux souterraines et de surface ;
- Importante potentialité touristique (présence de nombreux sites touristiques) ;
- Variété et richesse de la faune et de la flore.
3.5.2. Contraintes Majeures :
- La pression humaine sur l’écosystème (feux de brousse, déboisement, exploitation
irrégulière du sol et du sous-sol et exploitation minière) ;
- La dégradation des forêts par l’exploitation Minière tant mécanisée qu’artisanale ;
- Le changement climatique ;
- L’assèchement progressif des eaux de surface.
La vision nationale de la République Démocratique du Congo, sous le leadership de Son
Excellence Monsieur le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, prône le développement
Page | 103
intégral de notre Pays, en mettant l’homme au centre de toutes les actions dans différents domaines
de la vie.
C’est dans cette optique que le Gouvernement Provincial s’aligne sur les 17 ODD et sur la vision
du Chef de l’Etat en vue de booster le développement dans la Province du Lualaba.
4.1. LA VISION DE LA PROVINCE DU LUALABA
A l’horizon 2023, le Lualaba est une Province à croissance économique basée sur la consolidation
du secteur minier avec le développement des secteurs agricole et touristique, bien entendu en
prenant en considération l’amélioration des infrastructures de base, condition incontournable dudit
développement.
Dans cette optique, la Province entretient des bons rapports entre institutions politiques nationales,
provinciales et locales ainsi que les partenaires au développement en vue de garantir la bonne
gouvernance et d’accroître l’accès de la population aux services sociaux de base à savoir : Eau,
Electricité, Santé, Education et Logement.
Pour favoriser l’approche participative effective de l’ensemble des partenaires au développement
dans la mise en œuvre et assurer le suivi-évaluation du Plan Quinquennal de Développement, et
permettre l’adoption des pratiques d’une gestion environnementale moderne, efficace et durable,
la Province du Lualaba s’engage à améliorer la gouvernance provinciale et locale.
4 .2. OBJECTIFS GLOBAL ET SECTORIELS
4.2.1 Objectif Global
La Province du Lualaba se fixe comme objectif global d’accroître la production et le rendement
agro-pastoraux en vue de résoudre d’une part, les problèmes alimentaires dans la Province et
d’autre part, de diversifier les activités économiques par la promotion des secteurs du tourisme
et de l’agriculture en améliorant aussi les infrastructures de base, avec la création de richesses
additionnelles en plus de celles du secteur des mines.
4.2.2 Objectifs Sectoriels
Pour atteindre son objectif global, le Gouvernement Provincial, à travers ce Plan, s’engage à
réaliser les objectifs sectoriels suivants :
Consolider la paix et éradiquer l’insécurité ;
Consolider la réconciliation Provinciale ;
Consolider la démocratie ;
Renforcer la gouvernance judiciaire (Lutte contre la corruption et les crimes économiques
notamment) ;
Promouvoir les principes de la bonne gouvernance ;
Promouvoir, défendre et protéger les droits de l’homme ;
Rendre effective la décentralisation ;
Améliorer le rendement des Services Publics ;
Page | 104
Organiser le secteur du portefeuille provincial ;
Redynamiser et renforcer la planification provinciale ;
Améliorer le climat des affaires et promouvoir l’entrepreneuriat ;
Accroître la productivité de l’agriculture pour garantir la sécurité alimentaire ;
Formaliser le secteur informel du commerce ;
Contribuer à la promotion des PME ;
Consolider la stabilité macro-économique et assainir les finances publiques provinciales
ainsi que la réforme du système financier ;
Promouvoir et développer les industries ;
Améliorer l’accès de la population aux soins de santé de qualité ;
Assurer l’enseignement de qualité à tous les enfants, filles et garçons ;
Diversifier l’économie et élargir sa chaîne de création de valeurs pour plus d’emplois
stables et bien rémunérés ;
Promouvoir et épanouir la population à travers les activités sportives ;
Renforcer le respect du genre et l’autonomisation de la femme, ainsi que la protection
sociale ;
Promouvoir et améliorer l’implication des ASBL dans le processus de développement de
la Province et dans les actions humanitaires ;
Assurer l’encadrement des jeunes sur toute l’étendue de la Province ;
Promouvoir, protéger et valoriser le patrimoine culturel national et provincial ;
Désenclaver la Province ;
Améliorer l’urbanisation et l’habitat ;
Renforcer les infrastructures énergétiques ;
Améliorer la couverture médiatique et l’accès aux nouvelles technologies de l’information
et de la communication ;
Protéger l’environnement et s’adapter aux exigences du changement climatique pour un
cadre de vie meilleure.
Lutter contre la pauvreté, l’exclusion et la vulnérabilité.
4.3. PILIERS STRATEGIQUES
Pour réaliser ces orientations et objectifs, cinq piliers stratégiques sont définis, conformément à la
trajectoire de trois étapes du Plan National Stratégique de Développement, à savoir :
i. Gouvernance ;
ii. Secteurs Productifs (Développement de l’activité économique) ;
iii. Secteurs Sociaux (Capital humain, emploi et bien-être social) ;
iv. Secteurs des Infrastructures;
v. Environnement et Développement durable.
Page | 105
4.3.1. Renforcer la gouvernance et la sécurité
Pour améliorer la bonne gouvernance, il faut une gestion économique et financière rigoureuse, à
tous les échelons de la Province, caractérisée par la transparence, la redevabilité et la lutte contre
l’impunité. Par ailleurs, une bonne gestion des rapports entre l’organe délibérant, l’Exécutif
Provincial et les Entités Territoriales Décentralisées constitue l’assurance de la mise en œuvre et
du suivi efficace du Plan de Développement de la Province du Lualaba.
Page | 106
Tableau n˚27: Détails du Pilier Stratégique 1
3.4.1. PAIX, SECURITE, DEMOCRATIE ET GOUVERNANCE
3.4.1 .1 Secteurs gouvernance administrative et politique
3.4.1.1.1. Secteur Objectif Lignes actions Indicateurs Cibles
Paix et sécurité Consolider la paix et
éradiquer l’insécurité ;
Construction des bâtiments
administratifs de la Police
Nombre de bâtiments
construits
Améliorer les conditions de travail
des policiers.
Réhabilitation des bâtiments
administratifs de la Police
Nombre de bâtiments
réhabilités
Améliorer les conditions de travail
des policiers.
Faire le plaidoyer pour
l’augmentation des effectifs
de la police à travers les Ciat
et Sous-Ciat de la province du
Lualaba ;
Nombre de policiers
additionnel affectés à la
Province
Renforcer la sécurité
Renforcement des moyens de
locomotion de la police
Nombre de moyens de
locomotion mis à la
disposition de la
police. (jeeps et motos)
Garantir la sécurité des personnes et
de leurs biens.
Formation des
sensibilisateurs aux modalités
pratiques de dénonciation;
Nombre de personnes
formées
Réduire le taux de criminalité.
Sensibilisation de la
population aux notions
culturelles de la paix et de la
non-violence dans le cours
Effectif de la population
sensibilisée
Réduire le taux de conflits
communautaires
Page | 107
d’éducation à la nouvelle
citoyenneté.
3.4.1.1.2. Secteur Objectif Lignes actions Indicateurs Cibles
Justice Renforcer la gouvernance
judiciaire
Construction de la Cour
d'Appel
Nombre de bâtiments
construits
Rapprocher les justiciables à la
juridiction.
Construction d'une prison
moderne
Capacité d'accueil de la
prison
Améliorer les conditions de vie de
détenus et réduire le taux
d’évasions.
Construction du barreau de la
Province du Lualaba
Barreau construit Améliorer la défense de la
population
Construction et équipement
des centres pénitentiaires dans
les territoires
Nombre de centres
pénitentiaires réhabilités et
équipés
Améliorer les conditions de vie de
détenus et réduire le taux
d’évasions.
Réhabilitation et équipement
des centres pénitentiaires
(prisons et cachots)
Nombre de centres
pénitentiaires réhabilités et
équipés
Améliorer les conditions de vie de
détenus et réduire le taux
d’évasions.
Dotation en moyens de
locomotion des prisonniers
(bus, fourgonnette et
ambulances)
Nombre de moyens de
locomotion dotés
Faciliter le déplacement de détenus
Renforcer la prise en charge
des détenus en vue de leur
bonne réinsertion
Nombre de détenus pris en
charge.
Renforcer la prise en charge des
détenus.
Accélération de
l’implantation des tribunaux
Nombre de tribunaux de
paix implantés et des
Assurer une justice de proximité.
Page | 108
de paix et l’affectation des
magistrats à l’intérieur de la
Province;
magistrats affectés à
l’intérieur de la Province ;
Vulgarisation des instruments
juridiques nationaux et
internationaux traitant des
droits de l'homme, des
femmes et des enfants ;
Nombre d’instruments
nationaux et internationaux
vulgarisés ;
Réduire l’ignorance de la population
sur ses droits et devoirs ;
Renforcement des capacités
des magistrats et des
auxiliaires de la justice ;
Nombre de magistrats et du
personnel auxiliaire de la
justice renforcés ;
Assurer une justice équitable ;
3.4.1.1.3. Secteur Objectif Lignes actions Indicateurs Cibles
Droits humains Promouvoir, Défendre et
Protéger les droits de
l'Homme
Participation à la lutte contre
l’impunité dans le secteur des
droits de l’homme ;
Taux de l’impunité réduit ; Garantir l’équité ;
Vulgarisation et application
des textes légaux et
règlementaires visant la
promotion et la protection des
droits de l’homme ;
Nombre de textes
vulgarisés ;
Réduire l’ignorance de la population
en matière des droits de l’homme ;
3.4.1.1.4. Secteur Objectif Lignes actions Indicateurs Cibles
Décentralisation Rendre effective la
décentralisation.
Construction des bâtiments
administratifs pour les ETD ;
Nombre de bâtiments
administratifs des ETD
construits ;
Améliorer les conditions de travail
et le rendement des agents des
ETD ;
Page | 109
Equipement des bâtiments
administratifs des ETD ;
Nombre de bâtiments
administratifs des ETD
équipés
Améliorer les conditions de travail
et le rendement des agents des ETD
Construction de l'Hôtel de
Ville de Kasaji
Nombre d’Infrastructures
construites
Assurer le fonctionnement de la
ville de Kasaji
Construction des Résidences
officielles du Bourgmestre de
la Commune de Fungurume et
du Maire de la Ville de Kasaji
Nombre de résidences
construites
Assurer le logement décent des
autorités locales
Renforcement de capacités
des acteurs des ETD sur les
Finances Publiques ;
Nombre d’acteurs des ETD
Renforcés
Améliorer la bonne gouvernance et
la transparence administrative des
ETD
3.4.1.1.5. Secteur Objectif Lignes actions Indicateurs Cibles
Fonction publique Améliorer le rendement
des services publics.
Construction des bureaux
administratifs des services
déconcentrés
Nombre de bureaux
construits
Améliorer le rendement et les
conditions de travail.
Création de la Direction de la
Fonction Publique
Provinciale ;
Direction créée Améliorer la gestion du personnel
en province
Augmentation de l’effectif de
la Fonction publique
provinciale ;
Nombre d’agents et
fonctionnaires recrutés
Redynamiser la fonction publique
provinciale
Page | 110
Construction de bâtiments
administratifs pour les
Territoires ;
Nombre de bâtiments
administratifs des Territoires
construits
Améliorer le rendement et les
conditions de travail.
Acquisition d'équipements de
transport
nombre d'équipements
acquis
Faciliter la mobilité des
fonctionnaires
Acquisition d'équipements
téléphoniques, télégraphiques,
faxes, radios, phonies et
cellulaires
nombre d'équipements
acquis
Rendre fluide la communication
Acquisition des mobiliers,
équipements de bureaux et
électroménagers
nombre de mobiliers,
équipements de bureaux et
électroménagers acquis
Améliorer les conditions de travail
Acquisition d'équipements
informatiques
nombre d'équipements
informatiques acquis
Optimiser et moderniser les
conditions de travail
Renforcement des capacités
institutionnelles des services
déconcentrés ;
Nombre d’agents formés et
des moyens logistiques
dotés.
Assurer le bon fonctionnement de
l’administration publique.
Renforcement des capacités
logistiques et matérielles des
services déconcentrés ;
Nombre d’agents formés et
de moyens logistiques dotés.
Assurer le bon fonctionnement des
services déconcentrés.
Construction des résidences
des administrateurs de
Territoires et Administrateurs
de Territoires adjoints
Nombre de résidences
construites et /ou réhabilitées
Assurer le logement décent des AT
et ATA
Construction des bureaux de
l’administration publique ;
Nombre de bureaux
construits et /ou réhabilités.
Améliorer le rendement et les
conditions de travail.
Page | 111
3.4.1.2 Secteur Gouvernance économique
3.4.1.2.1. Secteur Objectif Lignes actions Indicateurs Cibles
Portefeuille de la
province
Organiser le secteur Création des entreprises
provinciales.
Nombre d’entreprises
créées.
Créer les ressources additionnelles
et l’emploi dans la province.
3.4.1.2.2. Secteur Objectif Lignes actions Indicateurs Cibles
Planification Redynamiser et renforcer
la planification
Provinciale
Création, Organisation et
Fonctionnement de la cellule
de cadrage macro-
économique ;
Nombre d’études macro-
économiques produites.
. Récolter les agrégats macro-
économiques de la Province
Création de la plateforme de
la gestion de l'aide
PGAI créée Capter et suivre l’aide au
développement
Elaboration du plan
d'intégration régionale
le Plan d'intégration
régionale élaboré
Renforcer la coopération
interprovinciale
Appui aux échanges
d'expériences inter
provinciaux en planification
Nombre de séances
d'échange d'expériences
organisées
Renforcer la coopération
interprovinciale
Promotion de l'élaboration
des PDL autour de la RSE
Nombre de PDL pris en
charge
Impliquer les acteurs privés dans
l’élaboration du plan de
développement local
Création d'un cadre de
concertation de
développement provincial
1. Nombre de projets
planifiés et exécutés;
2. Nombre de résolutions
arrêtées, Nombre de
recommandations retenues
Impliquer tous les intervenants au
développement de la Province
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Formation du personnel de la
DPCMP et CGPMP sur la
procédure de la Passation des
Marchés Publics
Effectif du personnel formé Respecter et appliquer les
procédures de passation des
Marchés Publics
Renforcement en capacités du
personnel de la DPCMP et
CGPMP sur les finances
publiques
Effectif du personnel formé Maîtriser les principes protocolaires
des Finances Publiques
3.4.1.2.3. Secteur
Climat des affaires
Améliorer le climat des
affaires pour inciter les
investisseurs et stabiliser
l’économie de la Province
Création, Organisation du
cadre permanent de dialogue
entre le Gouvernement
Provincial et les opérateurs
économiques ainsi que le
syndicat du patronnat ;
Nombre de résolutions et
recommandations arrêtées
au cours des dialogues.
Intensifier les échanges et réduire
les tracasseries administratives,
policières et judiciaires.
Création de la cellule de
conjoncture économique ;
Nombre d’indicateurs
économiques prélevés et
analysés mensuellement
Prélever les éléments et analyser la
conjoncture économique
Allègement de la politique
fiscale Provinciale et locale ;
Taux fiscal provincial allégé
et appliqué
Réduire les charges des opérateurs
économiques et les prix de vente des
produits de première nécessité
Mise en place des Guichets
Uniques de paiement des taxes
et impôts de la province à tous
les échelons.
Nombre de guichets
installés dans la Province.
Accroître la mobilisation des
recettes et réduire les tracasseries
administratives.
Page | 113
4.3.2. Diversifier la production et accélérer la croissance économique
L’économie de la Province du Lualaba repose essentiellement sur le secteur minier dont ses effets n’impactent pas jusque-là, le développement
des autres secteurs.
En vue de diversifier cette économie, le Lualaba compte booster d’une part l’agriculture à travers ses terres arables, l'élevage dans ses plaines et
la pêche dans ses cours d’eau et d’autre part le tourisme, l’industrie, le commerce et les PME.
Tableau n˚28: Détails du Pilier Stratégique 2
3.4.2. PILIER 2 : DEVELOPPEMENT DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE
3.4.2.1. Secteur Objectif Lignes actions Indicateurs Cibles
Agriculture Accroître la productivité
de l’agriculture pour
garantir la sécurité
alimentaire, devenir le
grenier de la RDC tout en
mobilisant la masse
ouvrière.
Financement d’un champ
pilote provincial ;
Tonnage de la production. Réduire l’importation des produits
et améliorer les semences agricoles
Création d'une ferme
agropastorale de la Province
(Production des ovins, bovins,
Caprins, Volailles, Porcins,
etc.)
Tonnage de la production.
Augmenter la production du bétail
Création d'une minoterie Capacité de la production. Accroître la capacité de traitement
des produits agricoles
Renforcement des capacités
du personnel technique
d’encadrement et des
structures locales de
développement ;
Nombre de personnes
formées. Améliorer l’expertise des
techniciens.
Page | 114
Acquisition d’animaux pour la
traction bovine
Nombre d'animaux acquis. Accroître la production agricole
Introduction des méthodes
agrobiologiques de
conservation et amélioration
de sols ;
Nombre d'agriculteurs
formés. Protéger et conserver les
ressources naturelles et la
biodiversité.
Dotation des services
spécialisés en moyens de
locomotion pour bien mener le
monitorage ;
Nombre de moyens de
locomotion dotés.
Faciliter le monitorage agricole.
Implantation du parc à bois
(boutures de manioc)
Nombre d'hectares cultivés Accroître la production de manioc
Vulgarisation des techniques
culturales et modernes pour
une agriculture durable ;
Nombre d'agriculteurs
formés. Améliorer le rendement.
Regroupement des paysans
en coopératives des planteurs
et éleveurs indépendants ;
Nombre de coopératives
créées. Améliorer le rendement.
Acquisition d'Equipements
agro-sylvo-pastoraux à
l’intérieur de la Province ;
Nombre d’équipements
acquis Mécaniser la production
Page | 115
Renforcement de capacité des
tractoristes et techniciens
agricoles
Nombre de tractoristes et
techniciens formés Augmenter la production agricole.
Renforcement de capacité du
personnel agrovétérinaire et
des fermiers
Nombre de personnes
formées Augmenter la production animale
Dotation en intrants et
fertilisants les agriculteurs ;
Tonnage d’intrants agricoles
distribués. Augmenter la production agricole
Redynamisation des services
d’encadrement des planteurs
et éleveurs indépendants
pour des cultures pérennes ;
Nombre de services
redynamisés et vulgarisés. Améliorer le rendement des
planteurs et éleveurs.
Création d’un centre
d’adaptation et de
multiplication des semences
améliorées ;
Nombre de filières créées et
des quantités de semences
améliorées produites.
Faciliter l’acquisition des intrants
agricoles
Création des fonds de crédits
agricoles aussi bien aux agro-
industriels qu’aux planteurs
indépendants ;
Nombre d'agriculteurs
bénéficiaires. Réduire la pauvreté et augmenter
la production.
Création d’écoles
professionnelles vétérinaires
et agricoles dans la province ;
Nombre d’écoles techniques
construites. Améliorer l’encadrement agricole
et l’élevage.
Page | 116
Construction de la clinique
vétérinaire ;
Taux de Couverture des
soins de santé animale.
Améliorer la prestation et la
couverture des soins de santé
animale.
Appui aux éleveurs en
géniteurs améliorés.
Nombre d’éleveurs appuyés.
Augmenter la reproduction
Mise en place du CAG
(conseil agricole de gestion)
au niveau provincial
Mise en place du CAG
Renforcer la synergie des acteurs
agricoles
Promotion de l’Agro-industrie
au niveau local
L'agro-industrie promue.
Moderniser la transformation des
produits agricoles
Elaboration d'un plan
stratégique de développement
agricole
Plan stratégique élaboré
Développer l’agriculture
3.4.2.2 Secteur Objectif Lignes actions Indicateurs Cibles
Commerce Formaliser le secteur
informel du Commerce
Elaboration d’une base de
données de tous les
commerçants (grossistes,
détaillants, ambulants) ;
Nombre de commerçants
répertoriés dans la Province. Viabiliser les statistiques des
commerçants.
Page | 117
Regroupement des petits
commerçants en
coopératives ;
Nombre de coopératives des
commerçants créées. Faciliter les petits commerçants à
accéder aux micro-crédits.
Renforcement de capacités
des commerçants locaux en
élaboration de projets
bancables ;
Nombre de commerçants
formés. Faciliter l’accès des commerçants
locaux aux crédits bancaires.
Lutte contre les tracasseries
administratives.
Mise en place des Guichets
Uniques de paiement de
taxes.
Réduction du coulage des recettes.
Formalisation des revendeurs
de carburant communément
appelés KADAFI.
Nombre de revendeurs
formalisés.
Créer la base de données des
revendeurs de carburant et élargir
l’assiette de la province
Sensibilisation des
importateurs et distributeurs
des produits pétroliers sur la
nécessité d’Accroître la
capacité de stockage.
Nombre d’importateurs
sensibilisés. Réduire la carence du carburant et
lubrifiants.
3.4.2.3. Secteur Objectif Lignes actions Indicateurs Cibles
PME Contribuer à la promotion
des PME.
Développement du
partenariat entre la Province et
les PME ;
Nombre de Protocoles ou
contrats conclus Impliquer les privés dans la mise en
œuvre des projets de la Province
Application de la loi sur la
sous-traitance ;
Nombre de PME locales qui
accèdent aux marchés des
Entreprises Minières.
Promouvoir les PME locales.
Page | 118
Facilitation de l’accès aux
marchés publics de la
province des Petites et
Moyennes Entreprises.
Nombre de PME ayant
accédé aux marchés publics
de la Province. Promouvoir les PME locales.
3.4.2.4 Secteur Objectif Lignes actions Indicateurs Cibles
Industrie Promouvoir et développer
les industries.
Promotion de la création des
petites et moyennes industries
de transformation agricole et
de manufacture.
Nombre de services
appuyés. Encourager la production locale et
réduire les importations
3.4.2.5 Secteur Objectif Lignes actions Indicateurs Cibles
Mines Renforcer
la performance du secteur
minier en vue de
conforter son rôle
moteur.
Formation des exploitants
artisanaux aux techniques
d'exploitation, au respect des
règles d'hygiène, de sécurité et
de protection de
l'environnement
Nombre d'exploitants
artisanaux formés Améliorer les conditions de travail
et réduire le taux d’accidents dans
les mines
Appui à l'investissement semi-
industriel
Type d'appui Industrialiser l’exploitation minière
artisanale (petite mine)
Plaidoyer au niveau du
Gouvernement central pour
une création rapide des
Antennes Provinciales de
différents services techniques
(Mines, SAEMAPE) ;
Nombre de notes techniques
transmises à la hiérarchie
Lutter contre la lenteur
administrative
Page | 119
Opérationnalisation des ZEA ; Nombre de ZEA
opérationnelles. Promouvoir la classe moyenne.
Création d’un centre de
Négoce moderne, répondant
aux normes et standards
internationaux ;
Tonnage de trafic des
minerais opéré par an. Assainir la chaine
d’approvisionnement des minerais
afin de permettre la traçabilité
Promotion et financement des
travaux de recherche dans le
domaine géologique et minier
Nombre de travaux
organisés, Valoriser les concessions minières
Aménagement des routes
d’évacuation des produits
miniers
Nombre de routes
aménagées
Désengorger la voirie et éviter les
accidents
Accompagnement de la
mutation des coopératives
minières en sociétés
coopératives par la
SAEMAPE
Nombre de fédérations des
coopératives créées.
Promouvoir la classe moyenne
Equipement des experts du
secteur minier en moyens de
déplacement
Nombre et qualité de
moyens de déplacement
Faciliter la mobilité des experts
Renforcement des capacités
de SAEMAPE en
maximisation des recettes
dans la gestion des recettes
générées par les 46 ZEA
Nombre de participants
renforcés en capacité
Maximiser les recettes de la
Province
Page | 120
Promotion et financement des
travaux de recherche dans la
zone aurifère.
Nombre de travaux
organisés.
Obtention des ZEA viables de l’Or
Formalisation et assurance de
la traçabilité de l’exploitation
artisanale de l’Or dans la
Province du Lualaba.
Nombre de comptoirs
d’achats de l’Or et des
Négociants.
Maximiser les recettes de la
Province et création de la classe
moyenne
Promotion de la prospection
des zones stannifères dans la
Province du Lualaba.
Nombre de travaux
organisés.
Obtention des ZEA viables de
l’Etain
3.4.2.6. Secteur Objectif Lignes actions Indicateurs Cibles
Tourisme Promouvoir le
tourisme
Construction de 2 hôtels 5
Etoiles
Nombre de services offerts. Doter la province d’un cadre
d’accueil idéal aux hôtes,
répondant aux standards
internationaux.
construction de 4 parcs
d’attraction pour
enfants (Kolwezi,
Fungurume, Kasaji)
Nombre de services
offerts... Epanouir les enfants
Aménagement de sites
touristiques de la Province ;
Nombre de sites touristiques
aménagés. Attirer les touristes
Elaboration de la cartographie
provinciale des sites
touristiques ;
Nombre de sites recensés. Actualiser la banque de données
des sites touristiques et attirer les
touristes.
Dotation de la Division
Provinciale du Tourisme en
Nombre de matériels
roulants, mobiliers et Améliorer les conditions de travail.
Page | 121
matériel roulant, mobiliers et
fournitures de bureaux ;
fournitures de bureaux
dotés.
Renforcement de capacités du
personnel hôtelier et de
restauration de la province.
Nombre du personnel
hôtelier et de restauration de
la province formé.
Doter la province d’un cadre
d’accueil idéal aux hôtes,
répondant aux standards
internationaux.
Construction d'un jardin
zoologique dans le chef-lieu
de la Province
Nombre et type d'animaux
installés au zoo, Nombre de
visiteurs admis.
Divertir la population et attirer les
touristes
4.3.3. Renforcer le capital humain et le bien-être de la population
Le Gouvernement Provincial, en collaboration avec les différents partenaires techniques et financiers ainsi que les ASBL impliqués
dans le processus de développement et des actions humanitaires, se fixe comme objectifs d’assurer un accès aux soins de santé et d’éducation de
qualité à tous ; de promouvoir la parité basée sur le genre et l’autonomisation de la femme, l’assistance sociale des personnes vulnérables ; de
promouvoir également les activités sportives ; enfin, de rentabiliser la culture et l’art.
Tableau n˚29: Détails du Pilier Stratégique 3
3.4.3. PILIER 3: CAPITAL HUMAIN, EMPLOI ET BIEN-ETRE SOCIAL (SECTEURS SOCIAUX)
3.4.3.1 Secteurs Objectifs du Secteur Lignes d’action Indicateurs Cibles
Santé Construction des centres de
santé dans les 5 territoires
Nombre de centres de santé
construits Assurer la couverture sanitaire
Page | 122
Améliorer l’accès de la
population aux soins de
Santé de qualité.
Acquisition d’équipements
médicaux chirurgicaux, de
transport et autres intrants
Taux d’occupation des lits
dans les HGR ; Couverture
vaccinale; Taux
d'achèvement à la CPN
Assurer la prise en charge sanitaire
Régularisation du paiement de
la prime locale au personnel
de Santé ;
Nombre d’agents motivés.
Améliorer la qualité de prestation
Amélioration de la prévention
et de la prise en charge des
maladies chroniques
(Hypertension artérielle,
Diabète, …) ;
Nombre de malades pris en
charge. Réduire le taux d’atteinte des
maladies chroniques et leur taux de
mortalité
Renforcement des capacités
du personnel de Santé ;
effectif du personnel
Formé.
Améliorer l’expertise des
prestataires de santé.
Amélioration de la qualité des
données collectées et
transmises à différents
niveaux ;
DHIS et SNIS Faciliter la planification et la
programmation des activités de la
santé.
Amélioration de la couverture
et l’accès des PVV aux
services de suivi biologique et
aux antirétroviraux ;
Nombre des PVV qui ont
accès aux services de suivi
biologique et aux
antirétroviraux.
Réduire le taux de mortalité des
PVV.
Amélioration de la prévention
et de la prise en charge des
maladies endémo-
Nombre de malades
endémo-épidémiques prises
en charge
Réduire les taux des maladies
endémo-épidémiques
Page | 123
épidémiques (paludisme,
choléra, rougeole,…) ;
Intensification et intégration
de la prévention de la
transmission du VIH/SIDA de
la mère à l’enfant (PTME)
dans la pratique courante des
consultations prénatales ;
Proportion de femmes
enceintes ayant accès au
PTME. Réduire la transmission du
VIH/SIDA de la mère à l’enfant.
Renforcement des capacités
institutionnelles et logistiques
des structures (appui au
fonctionnement des CS et
HGR y compris l’assistance
technique dans les ZS) ;
Nombre d’institutions
renforcées.
Assurer des soins de santé
primaires à tous.
Promotion des soins de santé
primaire, la santé de la
reproduction y compris la
planification familiale ;
Nombre de séances de
sensibilisation ;
Lots de médicaments ;
Nombre de personnes
soignées.
Mettre à la disposition de tous, des
soins de santé primaire d'ici 2023.
Construction et équipement
du laboratoire médical
provincial ;
Nombre d'infrastructures
construites et équipées. Assurer les examens spéciaux de
labo en Province.
Equipement des hôpitaux ; Nombre d’hôpitaux équipés. Améliorer la qualité de services
sanitaires.
Rémunération du personnel de
Santé ;
Nombre d’agents payés. Motiver les prestataires de la santé.
Page | 124
Amélioration de la couverture
des méthodes de planification
familiale dans la Province ;
Proportion des utilisateurs
des méthodes de
contraception moderne.
- Réduire la mortalité infantile ;
- Réduire la pauvreté ;
- Améliorer la couverture en
activités PF de 54 à 70% d’ici
2023.
Création de mutuelles de
santé ;
Nombre de personnes
affiliées. Réduire le coût des soins.
Amélioration de l’état
nutritionnel des enfants de 0 à
5 ans d’ici 2023.
Proportion d’enfants qui ont
accès à la nourriture de
qualité.
Réduire le taux des enfants
malnutris.
Renforcement de la
maintenance des
infrastructures et équipements
acquis.
Nombre d’équipements et
d’infrastructures entretenus. Entretenir les infrastructures et
équipements
Approvisionnement régulier
des zones de santé en
médicaments
essentiels génériques (MEG),
vaccins et intrants spécifiques
Qualité et Quantité de
médicaments, Assurer la prise en charge des
malades
Amélioration de la qualité de
l’information sanitaire par
l’informatisation du système
de santé ;
Nombre de structures
sanitaires qui utilisent l’outil
informatique.
Faciliter la planification et la
programmation des activités de la
santé.
Page | 125
3.4.3.2. Secteurs Objectifs du Secteur Lignes d’action Indicateurs Cibles
Education
Assurer l’enseignement
de qualité à tous les
enfants, filles et garçons.
Construction d’écoles, de
bâtiments du secteur de l'ESU
Nombre d'écoles construites Améliorer la qualité de
l’enseignement supérieur et
universitaire
Réhabilitation des écoles Nombre d'écoles réhabilitées Améliorer la qualité de
l’enseignement primaire et
secondaire
Plaidoyer en faveur de
l’ouverture de la section
pédagogique-option
Education Physique dans
plusieurs écoles de la
Province ;
Nombre d’écoles ayant les
options d’Education
physique. Promouvoir la formation sportive
dans le milieu éducatif
Orientation des finalistes à
suivre l’option éducation
physique de l’institut
supérieur pédagogique de
Kolwezi
Proportion de nouveaux
étudiants qui sont admis
dans l’option d’éducation
physique.
Promouvoir la formation sportive
dans le milieu éducatif
Formation et recyclage du
Personnel enseignant ;
% d’enseignants ayant suivi
une formation continue au
cours de l’année.
Améliorer la qualité de
l’enseignement.
Dotation en moyens de
locomotion et équipement
informatique les services
spécialisés ;
Nombre de moyens de
locomotion et équipement
informatique mis à la
disposition des services
Multiplier les visites de monitorage
et moderniser l’administration des
services spécialisés de
l’enseignement.
Page | 126
spécialisés de
l’enseignement.
Distribution de manuels et
programmes ;
- Ratio élèves/manuels (de
français, de
mathématiques et de
sciences) ;
- Ratio
programmes/enseignant.
Adapter le programme de
l’enseignement.
Equipement (en bancs,
pupitres …) des écoles ;
Nombre d’écoles équipées
Ratio Elèves / places assises. Améliorer les conditions d’études.
- Forage de puits et installation
de latrines hygiéniques dans
les concessions scolaires ;
- Connexion des écoles au
réseau de la REGIDESO.
- Nombre de puits forés et
de latrines sanitaires
construites ;
- Pourcentage d’écoles
ayant des installations
hygiéniques séparées pour
filles et garçons
Lutter contre les maladies
hydriques dans les écoles.
Identification et
sensibilisation des enfants
fréquentant les carrières et
mines
Nombre d’enfants ne
fréquentant plus les
carrières.
Réduire le taux de déperdition
scolaire.
Prise en charge des frais des
EXETAT et TENAFEP
Nombre d'élèves pris en
charge
Augmenter le taux de participation
d’élèves aux EXETAT et TENAFEP
Prise en charge de la
scolarisation des enfants
vulnérables
Nombre d'enfants
vulnérables pris en charge Accroître le taux d’accès à la
scolarisation
Page | 127
Amélioration et stabilisation
de l'indice paritaire filles-
garçons
Taux de représentation des
filles dans l’enseignement
secondaire et technique…
Equilibrer les effectifs des filles et
garçons.
Création d'un cadre de
concertation des différents
partenaires éducatifs pour un
bon travail ;
Cadre de concertation créé
Impliquer tous les acteurs
intervenant dans l’éducation
Opérationnalisation efficiente
des COGES dans certaines
écoles de notre juridiction ;
Nombre d’écoles qui ont les
COGES opérationnels. Assurer une bonne gestion des
écoles
Motivation des meilleurs
lauréats aux évaluations des
certifications nationales
(TENAFET et Examen d’Etat)
Effectif de meilleurs lauréats
primés par an ; Inciter les élèves à mieux
s’appliquer
Organisation, chaque année,
du concours provincial
d’écriture et de lecture ;
Nombre d’écoles
participantes - Nombre de
lauréats
Inciter les élèves à mieux lire et
écrire
Construction et équipement
des centres de recherche
Nombre de centres de
recherche construits et
équipés
Créer un cadre de recherche
scientifique
Equipement des écoles
techniques publiques et
privées (ateliers, labo, local
de dessin, internats)
Nombre d’écoles publiques
et privées équipées Améliorer la qualité des formations
techniques
Page | 128
Construction et équipement
des laboratoires modernes
dans les établissements
publics d’enseignement ;
Nombre de laboratoires
modernes construits et
équipés
Améliorer la qualité des formations
dans les établissements publics
Subventions à la recherche
scientifique,
Nombre de cas des
recherches Scientifiques
subventionnées, Stimuler la recherche Scientifique
Octroi des bourses d’études
aux étudiants lauréats et
doctorants,
Nombre de bourses d’études
octroyées aux étudiants et
doctorants,
Encourager les Etudiants lauréats
et doctorants à poursuivre leurs
études
Renforcement des capacités
des COPA sur la
Gouvernance et la
recevabilité à tous les
niveaux ;
Nombre de COPA renforcés.
Impliquer les parents dans la
formation de leurs enfants
Octroi des bourses d’études
pédagogiques pour le
troisième cycle en vue d’avoir
les enseignants propres aux
institutions
Nombre d'enseignants
bénéficiaires des bourses Augmenter le nombre des
professeurs ordinaires
3.4.3.3. Secteurs Objectifs du Secteur Lignes d’action Indicateurs Cibles
Emploi Diversification de
l’économie et élargir sa
chaîne de création des
valeurs pour plus
Formation en entrepreneuriat Nombre de personnes
formées
Renforcer l’expertise et créer
l’emploi
Organisation des ateliers
d’échange d’expérience avec
Nombre d’ateliers organisés. Partager l’expertise entre
entrepreneurs
Page | 129
d’emplois stables et bien
rémunérés.
les entrepreneurs des autres
pays ;
Organisation et
redynamisation des Activités
Génératrices de Revenu
(AGR) ;
Nombre d’AGR créées. Créer les sources de revenu
Application de la loi sur la
sous-traitance ;
Nombre d’entrepreneurs
locaux qui ont accès aux
marchés des grandes
entreprises.
Soutenir les programmes
d’entrepreneuriat local.
Promotion du
perfectionnement
professionnel ;
Proportion de personnes qui
ont accès à la formation
professionnelle.
Subvenir au perfectionnement des
micro-entreprises
Renforcement des
partenariats public- privé;
Nombre de partenariats
public- privé opérationnels.
Créer les richesses
Réhabilitation des routes de
desserte agricoles sur base de
l’approche HIMO
Nombre des personnes
recrutées dans les projets.
Résorber le taux de chômage
Stricte application de la
législation du travail (code du
travail ; SMIG, …)
Nombre de structures qui
appliquent la législation
Améliorer les conditions des
travailleurs
3.4.3.4. Secteurs Objectifs du Secteur Lignes d’action Indicateurs Cibles
Jeunesse Assurer l’encadrement
des jeunes sur toute
l’étendue de la province ;
Création d’un fonds de
micro-crédit des projets des
jeunes ;
Proportion des bénéficiaires. Encourager l’entrepreneuriat des
jeunes.
Page | 130
Construction des centres de
jeunes à travers la Province ;
Nombre de centres des
jeunes construits.
Développer des infrastructures
favorisant l’encadrement des
jeunes.
Multiplication des formations
professionnelles.
Nombre de jeunes ayant
accès aux formations
professionnelles.
Renforcer l’expertise des jeunes.
3.4.3.5. Secteurs Objectifs du Secteur Lignes d’action Indicateurs Cibles
Sports et loisirs Promouvoir et épanouir la
population, à travers les
activités sportives.
Acquisition des terrains pour
les infrastructures sportives et
de loisirs
Nombre de terrains acquis Construire des infrastructures
sportives et de loisirs
Réfection des terrains de
football et pistes d'athlétisme
dans les territoires
Nombre de terrains
réfectionnés
améliorer le cadre sportif
Plaidoyer en faveur
d’ouverture de la section
pédagogique-option
Education Physique dans
plusieurs écoles de la
Province ;
Nombre de Sections
pédagogiques-option
éducation physique créées
Augmenter le nombre d’athlètes
locaux
Construction des terrains de
basketball, volleyball et
football ;
Nombre d'infrastructures
construites
améliorer le cadre sportif
Développement des
disciplines sportives
négligées ;
- Nombre de disciplines
redynamisées ;
- Développer des disciplines
adaptées à tous les âges et tous
les sexes comme la lutte, la
Page | 131
- Nombre d'athlètes
enregistrés.
natation, le marathon,
l'haltérophilie, etc. ;
Création d’un centre de
formation et de
perfectionnement des athlètes,
des entraîneurs et des officiels
(arbitres et dirigeants) ;
Nombre de sportifs
bénéficiaires.
Rendre les athlètes, les entraineurs
et les arbitres performants
Organisation de la pratique
sportive dans les écoles, les
universités, l’armée, la police
et les entreprises, à travers les
campagnes de sensibilisation.
Proportion des structures qui
organisent les activités
sportives.
- Développer les compétitions
sportives dans les structures
- Identifier les nouveaux talents
3.4.3.6. Secteurs Objectifs du Secteur Lignes d’Action Indicateurs Cibles
Genre, Famille et
Enfant et
protection sociale
Renforcer le respect du
genre et l’autonomisation
de la femme, ainsi que la
protection sociale
Redynamisation du
Secrétariat général du Lualaba
de la résolution 1325
Proportion de femmes qui
ont participé à la gestion
publique et privée, taux de
violences faites à la femme
et proportion des femmes
prises en charge
- Faire participer les femmes à la
gestion de la chose publique
- Réduire le taux de violences faites
à la femme
- Prendre en charge les femmes
vulnérables
Installation du parlement
Provincial pour enfant ;
Parlement pour enfant
installé
Faire participer les enfants à la
défense de leurs droits et devoirs
Construction et équipement
des maisons de transit ;
Nombre de maisons
construites et équipées
Organiser la réinsertion sociale des
OEV
Formation des assistants
sociaux
Nombre d’assistants sociaux
formés. Assurer la prise en charge des OEV
Page | 132
Intensification des actions de
communication pour le
changement du comportement
communautaire (CCCC)
Nombre de personnes
sensibilisées.
Améliorer le savoir-vivre, le savoir-
faire et le savoir-être de la
population
Construction et équipement
des maisons d’encadrement
des femmes dans les chefs-
lieux de 5 territoires et celui de
la Province
Proportion des femmes
bénéficiaires des maisons
d’encadrement de femmes
construites et équipées.
Assurer l’autonomisation de la
femme du Lualaba
Renforcement des capacités
des intervenants dans la lutte
contre les violences sexuelles
basées sur le genre
Nombre de formateurs et de
médiateurs formés, nombre
de sessions organisées
Réduire le taux de violence sexuelle
Assurer la prise en charge des
victimes
Organisation des plaidoyers
auprès des entreprises et des
PTF pour l’octroi de
microcrédits aux projets des
femmes
Nombre de femmes qui ont
accès aux micro-crédits.
Assurer l’autonomisation de la
femme du Lualaba
Vulgarisation des textes
légaux pertinents en matière
du Genre, Famille et Enfant
(CDEF, CDE, loi 006, loi 09,
code de la famille révisé, la
résolution 1325 et 1820 de
l’ONU) ;
Nombre de séances de
vulgarisation des textes
organisées.
Promouvoir l’égalité et la justice
pour tous
Page | 133
Renforcement des capacités
des intervenants dans la
protection sociale
Nombre de personnes
formées.
Assurer la prise en charge des
victimes
3.4.3.7. Secteurs Objectifs du Secteur Lignes d’Action Indicateurs Cibles
Vie associative Promouvoir et améliorer
l'implication des ASBL
dans le processus de
développement de la
Province et dans les
actions humanitaires.
Renforcement des capacités
des animateurs des ONG et
associations ;
Nombre de dirigeants des
ASBL renforcés en capacité.
Renforcer l’efficacité des
interventions des ASBL.
Subvention des cadres de
concertation, des
organisations de la société
civile et de la dynamique
communautaire ;
Nombre d’ASBL
impliquées et
subventionnées.
Consolider et pérenniser les
actions des ASBL.
Lutter contre le
tribalisme et la
discrimination.
Sensibilisation et
conscientisation des
communautés à la société
solidaire.
Nombre de campagnes de
sensibilisation organisées.
Communautés du Lualaba
3.4.3.8. Secteurs Objectifs du Secteur Lignes d’action Indicateurs Cibles
Culture et art Promouvoir, protéger et
valoriser le patrimoine
culturel national et
provincial.
Construction d’un musée
dans la Ville de Kolwezi
Nombre d'édifices construits
et équipés.
promouvoir les activités culturelles
dans la province.
Organisation des foires sur la
culture et des expositions des
œuvres d’art ;
Nombre de rencontres
organisées ;
Nombre de structures
impliquées ;
Attirer les touristes et valoriser les
œuvres d’art locales
Page | 134
Construction de la salle des
spectacles et hangar pour
expositions des œuvres d’art
Nombre d’infrastructures
construites et/ou
réhabilitées.
Valoriser les artistes locaux et le
patrimoine existant.
Promotion des langues
locales ;
Nombre de rencontres
organisées.
Valoriser les langues locales.
Construction des
bibliothèques dans les grands
centres
Nombre de bibliothèques
construites et équipées.
Sensibiliser les jeunes et les adultes
à la lecture et à l’amélioration de
l'expression, de l'élocution et à la
pratique de la dissertation.
4.3.4. Améliorer les infrastructures de base
Le Gouvernement Provincial tient au développement et s’engage à assurer la desserte en électricité et en eau potable. Il tient aussi
à réhabiliter et à construire les infrastructures de base en vue de sa croissance économique et de l’épanouissement de sa population. Le
Gouvernement veut également améliorer la couverture médiatique et l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication
au sein de la Province.
Page | 135
Tableau n˚29: Détails du Pilier Stratégique 4
PILIER 4 : SECTEURS DES INFRASTRUCTURES
4.3.4.1 Sect Objectifs du Secteur Lignes d’action Indicateurs Cibles
Infrastructures de
Transport
Désenclaver la province. 1. Réhabilitation des routes de desserte agricole
Acquisition d’équipements pour
cantonnage manuel
Nombre d’équipements
acquis
Doter le personnel en
équipements de cantonnage
manuel
Entretien de la RDA Tshimbayeka-
Tambwe: 60 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA
Kawayongo - Nambaz : 90 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA
Mungulunga- Tshikwatshila-
Kisenge: 45 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Kahundu-
Dilolo Poste et accès au site
touristique pierres de Mwakandala :
72 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles et
accéder au site touristique
des pierres de Mwakandala
Réhabilitation de la route d'intérêt
touristique Kisenge-cascades de
Zangata: 7 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles et
accéder au site touristique
cascades de Zangata
Réhabilitation de la RDA Dilolo
poste- Sakambundji: 32 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Mafunda
ndembo - Tshitembo: 21 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Dilolo
gare - Katende Tshipoyi: 33 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
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Entretien de la RDA Dilolo Gare-
Katende Mwashi : 72 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Dilolo Gare-
Sakaluile Kanduke : 45 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Mangoa-
Mwatshisenge : 18 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Dilolo poste-
Mafunda : 35 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Kahundu-
Musela : 90 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Divuma-
Koposhi: 12 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Divuma-Luashi:
85 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Malonga-
Kakenge: 50 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Malonga-
Mukanda: 35 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Kambalala-
Katende Mukendenge: 45 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Dilolo Poste-
Muyeye: 35 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA: Musalika -
Kakenge : 33Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Muyeye-
Mafunda Kasai et accès au site de
Kat Kangony :45 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles et
accéder au site touristique de
Kat Kangony
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Entretien de la RDA Mbako-Tshibwika: 25 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Sapesa-Mpiana-Tengu: 30 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Ngongo-Kamwangala : 20 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Kangamba-Saswana : 3 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Kasau-Talola : 10 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Kakuku-Shimbiali : 10 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Tshibamba-Mbako : 57 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Kambelenge-Mwene Katoke:85 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Soza-Kafwanda : 90 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Muteba-Tshibamba : 5 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Kangamba-Tshibwika: 99 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Sakundundu - Mbangu: 30 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Tshimbalanga - Sakundundu: 32 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Sakundundu -Ulamba: 30 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
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Réhabilitation de la RDA Mbangu-Kayembe Mukulu: 45 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Tshipau - Sangatshila: 35 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Kasaji - Lumbidi: 43 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Lumbidi – Kafankumba Poste: 103 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Tshimbalanga -Tshipau: 90 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Tshipau - Diyamb: 60Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la Route d'intérêt touristique Sandoa-Cascade de Kading Nampol (Muteba) : 65 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles et
accéder au site touristique
cascades de Kading Nampol
(Muteba)
Entretien de la RDA Mbako-Kalamb-Mukand: 60 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA
Kangamba-Kaunda-Undu: 30 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Mazao -
Kelela-Sapindji: 60 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA
Kasombjan - Muteb: 30 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Kampeu-
Tshibamba: 80 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Tshipao-
Mupwelete: 30 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
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Réhabilitation de la RDA Mbangu-
Tshamikinda : 25 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Salimi-
Satanga: 5 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Musumba-
Mutombu-a-Chibang: 150 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Musumba-
Pandamwil: 30 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Musumba-
Karl: 30 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Musumba-
Kateng: 35 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la Route d'intérêt
touristique Musumba-Grottes de
Mandam : 90 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Entretenir la route d’intérêt
touristiquevers les grottes de
Mandam
Entretien de la RDA Musumba-
Ntembu: 45 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Swan-Mom-
Ndol: 20 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Kateng-Tshanga
: 108 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Mpand-a-
Kalend-Tshibamb : 70 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Tshiying-
Kanyama : 100 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Ntembu-
Tshingang : 80 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Page | 140
Entretien de la RDA Tshingang -
Mwant a Ngand : 90 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Mwant a
Ngand - Mutomb a Tshibang: 105
Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Mwant a
Ngand - Tshang: 20 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Ntembu -
Sawang: 36 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Mundumba -
Panda mwil: 68 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Kas Ville- Kas
may: 10 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Musef -
Kayong: 18 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Panda Mwil -
poste Kabang: 38 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Kabang -
Kalong: 120Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Kalong -
Kalong Kakes: 60Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Kalong - Kasal:
30Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Kapanga-
Mutombu: 7 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA
Mutshatsha-Kabanga: 60 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Page | 141
Réhabilitation de la RDA
Musokatanda-Kolwezi accès
cascades Tshatuta: 68 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Mushima-
Kolwezi: 53Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la Route d’accès
touristique Kolwezi-réserve
animalière: 5Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA & Route d'accès
touristique-Chutes de Mukwiza-
Bifurcation Rte Dilolo-Kalenga : 111
Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Desservir les grands centres
en produits agricoles et
accéder au site touristique
chutes de Mukwiza-
bifurcation Route Dilolo-
Kalenga
Entretien de la RDA Mutshatsha-
Kasanga Yav : 53Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA Kabanga-
Nyakaseya : 25 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA Mushima-
Molwe : 40 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA Mpala-Lufupa
Gare : 22 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA Mususu -MPala
: 36 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA Mushima -
sakalonji : 60 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA Kisote -
Milumbe : 40 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Page | 142
Entretien de la RDA Molwe -
Sakalonji : 35 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA Samasangu -
Sakabinda: 25 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA Sakabinda-
Milumbe: 5 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA Mushima-
Samasangu: 11 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA Kabundji-
Kamalenge: 10 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA Musokatanda-
Tshipaya : 45 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA Tshipaya-
Mutshatsha : 57 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA Mwadikona-
Namwana :75 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA Namwana-
Frontière Zambie : Kamena 18 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA Namwana-
Mulowenu : 25 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Entretien de la RDA Ludi-
Mutshatsha : 75 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Réhabilitation de la RDA Misamba -
Katebi: 12 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Réhabilitation de la RDA
Mulemena- Kalongo: 24 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Accéder à la réserve
animalière
Réhabilitation de la RDA Kazovu-
Mulomba-Kolwezi: 129 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Page | 143
Réhabilitation de la RDA
Musokatanda-Mutshatsha: 80 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA
Mulemena- Kalongo: 24 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Mbebe-
Kabwalala: 19Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Mutobo-
Kansenia: 52 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Mukabe
kazari-Kateka: 45 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la Route d'intérêt
touristique Kayo-Kamwanga: 13 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles et
accéder au site touristique
Kayo - & Kamwanga
Entretien de la RDA Lubudi-
Mulonga : 19 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Lubudi-
Mukwemba : 18 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Lubudi-Kayo et
accès chutes de Kayo, Dipera &
grottes de Kaboyaboya : 18 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles et
accéder au site touristique
chutes de Kayo, Dipera &
Grottes de Kaboyaboya
Entretien de la RDA Kayombo-
Kavula : 10 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Kayombo-
Luena : 20 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Mwenda
mukose-Kibutu : 22 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Page | 144
Entretien de la RDA Wakipindi-
kilangwa : 30 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA kilangwa-
Musopele : 18 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Munanga-
Lubinda : 20 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Kalonga-
Bunkeya : 61 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Entretien de la RDA Dilongo Yulu-
Kyankwadi : 12 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la Route d'intérêt
touristique Lubudi-Dikolongo-Kawa-
Mulonga & Kyantapo (Lubinda) : 20
Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles et
accéder au site touristique
chutes de Dikolongo-Kabwa-
Mulonga & Kyantapo
Entretien de la Route d'intérêt
touristique- Cascades de FIMA:
Tronçon Kanzenze - Nseke: 30 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles et
accéder au site touristique
Cascades de Fima : tronçon
Kanzenze-Nseke
Entretien de la RDA Kuvumbi-Tenke
: 35 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
Réhabilitation de la RDA Tenke-
Kansenia-Lubudi: 113 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Desservir les grands centres
en produits agricoles
2. Améliorer la voirie urbaine de la Province
Construction, Réhabilitation et
Asphaltage de la voirie urbaine de
Kolwezi: Avenue Gazumbu
Prolongée - Bélair - RN39 : 6,4Km
Nombre de Km et qualité
de la voirie
Améliorer le trafic
Page | 145
Réhabilitation et Asphaltage de la
voirie urbaine de Kolwezi: Avenue
Kyungu , Katanga et Mwilu ( cité
Kanina) : 3,840Km
Nombre de Km et qualité
de la voirie
Améliorer le trafic
Réhabilitation et Asphaltage de la
voirie urbaine de Kolwezi: Avenue
Ikuku, Katakatombe et Mutanda (cité
Kamanyola) : 5,610Km
Nombre de Km et qualité
de la voirie Améliorer le trafic
Réhabilitation et Asphaltage de la
route Wansela 15 Km
Nombre de Km et qualité
de la voirie Améliorer le trafic
Réhabilitation et Asphaltage de la
voirie urbaine de Kolwezi: Avenue
de bypass tunnel ville-Quartier
industriel : 0,476 Km
Nombre de Km et qualité
de la voirie Améliorer le trafic
Construction, Réhabilitation et
Asphaltage de la voirie urbaine
(routes importantes 300 Km) de
villes, cités de la Province et chefs-
lieux de territoires
Nombre de Km et qualité
de la voirie Améliorer le trafic
3. Développer les routes d’intérêt national et provincial
Réhabilitation et asphaltage du
tronçon routier Dilolo Gare- Muyeye
-Sandoa RN39: 143 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Relier la Province à d’autres
Provinces et d’autres Pays
Réhabilitation et asphaltage de la RP
607: Kasaji -Sandoa: 143Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Réhabilitation de la RPS: Musalika -
Kakenge : 33Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Page | 146
Réhabilitation de la RS612 : Kasaji -
Lwashi: 72 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Réhabilitation de la RN 39 : Sandoa -
Kapanga: 223Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Relier la Province à d’autres
Provinces et d’autres Pays
Réhabilitation de la RP603 : Mbako -
Samutoma -Kampeu: 45 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Réhabilitation de la RP605 : Sayava-
Tshiswenge: 35Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Réhabilitation de la RS: Namwana-
Kangamba : 70 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Réhabilitation de la RP605:
Lumanga -Muteba : 43 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Réhabilitation de la RP606: Poste
Kafankumba - Sasonyi : 50 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Réhabilitation de la RP606:
Tshimbalanga - Poste : 50 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Réhabilitation de la RP606 et 605:
Sankundundu - Mbangu : 90 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Réhabilitation de la RP606:
kafankumba Ngongo - Kamwangala
(Kakwembe-kwembe) : 50 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Page | 147
Réhabilitation de la RP606 et 605:
Sandoa - Kafankumba Poste-
Kayembe Mukulu: 230 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Réhabilitation de la RS: Tronçon
Mayimbu - Kapanga: 98 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Réhabilitation de la RS: Tronçon
Musumba - Tshibamb: 70 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Réhabilitation de la RS: Tronçon
Panda Mwila - Musevu: 120Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Réhabilitation de la RS: Tronçon
Panda Mwila -Mpand A Kalend:
20Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Réhabilitation de la RN39: Tronçon
Kapanga - Kalamba: 210 Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Relier la Province à d’autres
Provinces et d’autres Pays
Construction de la RP: Tronçon
Kapanga- Luiza-Kazumba-RN1:
359Km
Nombre de Km et qualité
des routes construites
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Entretien, Réhabilitation et
asphaltage de la RN39: Tronçon
Kolwezi-Dilolo: 480 Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues,
réhabilitées et Asphaltées
Relier la Province à d’autres
Provinces et d’autres Pays
Réhabilitation, Entretien et
asphaltage de la RS613: Tronçon
Kolwezi (Musompo) - Sakabinda :
75Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées,
entretenues et asphaltées
Relier la Province à la
Zambie et relancer
l’économie du pays à travers
cette frontière
Réhabilitation de la RS611: Tronçon
Musthatsha-Namwana-Kazovu:
105Km
Nombre de Km et qualité
des routes réhabilitées
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Page | 148
Entretien de la RP617: Tronçon
Nkala -Bunkeya: 30Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Entretien de la RP 617: Tronçon
Bunkeya -Dikulwe: 50Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Réhabilitation et asphaltage de la
RN1: Tronçon Nguba -Mukulakula:
218Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Relier la Province à d’autres
Provinces et d’autres Pays
Entretien de la RS: Tronçon
Kyamasumba - Mukulakulu: 90Km
Nombre de Km et qualité
des routes entretenues
Relier les chefs-lieux des
territoires et de provinces
ainsi que les principaux
centres administratifs
Construction de 30 Ponts dans la
Province Qualité du pont
Relier les chefs-lieux des
territoires et les principaux
centres administratifs
Organisation d’un plaidoyer auprès
du Gouvernement Central,
actionnaire unique de la Société
Nationale des Chemins de fer du
Congo, pour une véritable politique
de redressement du secteur
ferroviaire.
Matériel roulant acquis et
kilomètre de voies ferrées
réhabilitée
Améliorer la qualité de
transport
4. Moderniser les infrastructures aéroportuaires
Modernisation de l’aéroport de
Kolwezi.
Nombre d’infrastructures
construites.
Connecter la Province à
d’autres provinces et pays
Réhabilitation et asphaltage des
aérodromes de Dilolo, Sandoa,
Kisenge, Kapanga et Lubudi.
Nombre d’aérodromes
réhabilités et asphaltés
Faciliter le déplacement
rapide
4.3.4.2 Secteur Objectifs du Secteur Lignes d’action Indicateurs Cibles
Page | 149
Habitat (bâtiments) Améliorer l’urbanisation et
l’habitat
Poursuite des travaux de construction
des bâtiments connexes de l’hôtel du
Gouvernement Provincial
Nombre d’infrastructures
construites.
Améliorer les conditions de
travail
Poursuite des travaux de construction
du bâtiment de l’Assemblée
Provinciale
Nombre d’infrastructures
construites.
Améliorer les conditions de
travail des honorables.
Construction de deux garages de
contrôle technique Garage construit Réduire les taux d’accidents
Acquisition d'équipements de
construction (5 ateliers Complets)
Nombre d'équipements
acquis
Améliorer la qualité de
service
Acquisition d'équipements anti-
incendie (camions pompiers
ambulances et véhicules)
Nombre d'équipements
acquis
Réduire les dégâts causés
par les incendies
Construction de 3 casernes des
pompiers (brigade anti-incendie)
Nombre de casernes
construites.
Assurer le bon
fonctionnement du service
anti-incendie
Construction de 10 marchés dans les
chefs-lieux des territoires et dans les
nouvelles cellules de Kolwezi ;
Nombre de marchés
construits.
Faciliter la vente et
l’approvisionnement en
produits
Construction de l’hôpital provincial
de référence
Nombre d’infrastructures
construites.
Améliorer l’accès de la
population aux soins de
qualité.
Construction des bâtiments pour
DPS, IPS et BCZS
Nombre de bâtiments
construits.
Améliorer les conditions de
travail.
Construction de 2 HGR Nombre de HGR Construits
Améliorer l’accès de la
population aux soins de
qualité.
Equipement de : DPS, IPS, BCZS Nombre d'équipements
acquis
Améliorer les conditions de
travail.
Construction des ITM/IEM Nombre d’ITM/IEM
construits.
Augmenter le nombre de
prestataires de santé
qualifiés
Page | 150
Equipement des ITM/IEM Nombre d’ITM/IEM
équipés
Améliorer la qualité
d’enseignement
Réhabilitation des centres de Santé Nombre d’infrastructures
réhabilitées.
Améliorer l’accès de la
population aux soins de
qualité.
Construction de la bibliothèque
moderne (dernière phase)
Nombre d’infrastructures
construites Promouvoir la recherche
Construction des latrines publiques à
Kolwezi et à Kasaji
Nombre de latrines
publiques construites.
Assainir le milieu et réduire
les maladies hydriques
Construction des morgues modernes
dans les chefs-lieux des 5 territoires
Nombre de morgues
modernes construites Bien conserver les cadavres
Construction et équipement d’une
Université à Kasaji
Nombre d’infrastructures
construites.
Améliorer l’accès à
l’enseignement supérieur
et universitaire
Elaboration du plan d'aménagement
territorial de Kolwezi, Kasaji et
Fungurume
Plan d'aménagement
élaboré
Urbaniser les
agglomérations
Construction de la nouvelle cité de
Wansela
Nombre d'infrastructures
construites
Accroître la capacité
d’accueil de la province
Construction des maisons à caractère
social pour la population démunie
Nombre de maisons
construites
Améliorer les conditions
de vie de la population
3.4.3.3 Secteur Objectif Lignes actions Indicateurs Cibles
Energie
Renforcer les
infrastructures
énergétiques
Reprise de la production et
distribution d’eau potable dans la
cité de Luilu / Tshamundenda
Taux de production et de
distribution.
Augmenter la desserte en
eau potable.
Desservir les nouveaux quartiers de
la ville de Kolwezi en eau potable
par l'extension du réseau de
distribution de Regideso (Diur, joli
site, latin, golf, hewa bora, kasulo).
Taux de production et de
distribution.
Augmenter la desserte en
eau potable
Forage d'un puits à Mpala Nombre de puits forés. Augmenter la desserte en
eau potable
Page | 151
Aménagement de la source de
Kambuku à kasaji
Proportion de la
population ayant accès à
l’eau potable.
Renforcer la production
en eau.
Forage de 42 puits industriels dans
les cinq territoires, dans le quartier
Kanina et dans la ville de Kasaji
Nombre de puits forés. Augmenter la desserte en
eau potable
Contribution au renouvellement du
réseau de la SNEL
Réseau (MT/BT)
assaini.
Augmenter la desserte
électrique
Construction d'une centrale
hydroélectrique à Kawang et réseau
HT/MT/BT associé
Centrale hydroélectrique
construite et réseau
associé
Desservir la population
en énergie électrique.
Implantation de nouvelles cabines
MT d’extension et de réseaux
associés pour les nouveaux
quartiers et réseau MT/BT associé
Nombre de cabines
implantées et réseau
associé
Augmenter la desserte
électrique
Implantation de nouvelles cabines
MT/BT de décharge dans les zones
en surcharge
Nombre de cabines MT/
BT implantées.
Augmenter la desserte
électrique.
Réhabilitation de la centrale
hydroélectrique de Lubudi
Centrale hydroélectrique
Réhabilitée
Desservir la population
en énergie électrique.
Implantation d'un nouveau Poste
HT/MT 220/15/6,6 KV et
développement du réseau MT
15KV associé et sous-station
bouclage 15/6,6KV
Nouveau poste implanté
et réseau associé
Augmenter la desserte
électrique.
Renforcement et modernisation de
la Centrale Hydroélectrique de la
Rushish à Kapanga et réseau
associé
Puissance de KW
produite.
Desservir la population
en énergie électrique.
Finalisation de la réhabilitation et la
modernisation des centrales
hydroélectriques existantes de
Nseke et Nzilo
Nombre de centrales
réhabilitées et
modernisées
Augmenter la desserte
électrique.
Page | 152
Finalisation de la réhabilitation et la
modernisation des centrales
hydroélectriques existantes de
Kalule et Dikolongo
Nombre de centrales
réhabilitées et
modernisées
Augmenter la desserte
électrique
Dotation en matériels industriels et
électriques tels que les
transformateurs, disjoncteurs,
câbles, isolateurs, poteaux en bois
et métalliques, etc.
Nombre de matériels
dotés à la SNEL par la
Province.
Augmenter la desserte
électrique
Construction des centrales
photovoltaïques dans les 5
territoires du Lualaba et la ville de
Kolwezi
Nombre de centrales
photovoltaïques
construites.
Augmenter la desserte
électrique
Appui aux centrales de production
de l’énergie thermique ;
Nombre de centrales
appuyées.
Accroître l’alimentation
en énergie thermique.
Acquisition de poteaux d'éclairage
public, panneaux solaires +
batteries incorporées pour le Chef-
lieu de la Province
Nbre de poteaux acquis
et installés
Augmenter la desserte
électrique
Acquisition de poteaux d'éclairage
public, panneaux + batteries
incorporées pour les Chefs-lieux
de tous les 5 territoires
Nbre de poteaux acquis
et installés
Augmenter la desserte
électrique
3.4.3.4 Secteurs Objectifs du Secteur Lignes d’action Indicateurs Cibles
Communication et
Medias
Améliorer la couverture
médiatique et l'accès aux
nouvelles technologies de
l'information et de la
communication
Organisation des rencontres avec la
FEC et les opérateurs économiques
sur la promotion de la publicité
commerciale dans la Presse ;
Nombre de rencontres
organisées.
Assurer la promotion des
agences de presse locales.
Appui technique et équipement des
radios et TV de l’intérieur de la
Province ;
Nombre de chaines radio
et TV des 5 territoires
appuyées techniquement
et équipées
Améliorer la couverture
médiatique dans les 5
territoires de la Province
Page | 153
4.3.5. Protéger l’environnement et assurer le développement durable
La province du Lualaba s’engage à assurer une gestion durable des ressources naturelles et à préserver et régénérer l’environnement en luttant
contre toute sorte de pollution et en s’occupant du reboisement des espaces non bâtis et de l’assainissement des milieux.
Tableau n˚31 : Détails du Pilier Stratégique 5
PILIER 5 : ENVIRONNEMENT DEVELOPPEMENT DURABLE
4.3.4.1 Secteurs Objectifs du Secteur Lignes d’action Indicateurs cibles
Environnement et
assainissement
Protéger l’environnement
et s’adapter aux
exigences des
changements climatiques
Mettre en place le programme de
reboisement ;
Nombre d’hectares
reboisés.
Lutter contre la
désertification et le
tarissement des
rivières.
Réorganisation, redynamisation et extension
sur l’ensemble de la Province, de différentes
Nombre de structures
réorganisées. Assainir le milieu.
Construction des bâtiments de la
RTNC, PTNTIC, communication et
médias
Nombre de bâtiments
construits.
Améliorer les conditions de
travail
Redynamisation de la RTNC
Lualaba et Amélioration de sa
couverture médiatique sur toute
l'étendue de la province ; (octroi
d'équipements)
Rayon d’action de sa
couverture médiatique.
Faciliter le relais des
informations nationales.
Appui à la redynamisation de la
société Congolaise de la Poste et
télécommunication (SCPT)
Nombre de messageries
effectuées Relancer le service
Page | 154
pour un cadre de vie
meilleure.
structures étatiques et privées en charge de
l’assainissement du milieu telle la brigade
d’assainissement ;
Construction et équipement d'un laboratoire
d'études environnementales
laboratoire construit et
équipé
Faciliter l’analyse des
données
environnementales
Création d’un cadre de concertation entre
les ministères de l’Environnement, de la
Santé, des Mines, de l’Habitat, de l’Agripel,
des Affaires sociales, du Plan, les
Entreprises minières et la Société civile
Rapports
Mettre en place un
mécanisme d’études
d’impact
environnemental de
l’exploitation
industrielle ou
artisanale en vue de
prévenir, reduire la
pollution et/ou réparer
les dommages causés.
Appui aux services sectoriels provinciaux ; Nombre de services
sectoriels appuyés.
Améliorer le
fonctionnement de
services.
Sensibilisation de la population sur les
règles d’hygiène et d’assainissement ;
Nombre de séance de
sensibilisation
Protéger la population
contre les maladies
Construction de latrines publiques ; Nombre de latrines
construites
Protéger la population
contre les maladies
Accompagnement des ménages dans la
construction des latrines hygiéniques ;
Nombre de latrines
construites
Protéger la population
contre les maladies
Mise en place d’un système d’évacuation et
de traitement des ordures ménagères et des
déchets biomédicaux ;
Rapport du système
mis en place
Protéger la population
contre les maladies
Page | 155
Enrochement des zones en érosion et
réalisation du drainage
Nombre de têtes
d’érosion élaguées. Lutter contre l’érosion
Lutte anti-érosive par la construction des
ouvrages de génie civil
Nombre d’ouvrages
anti-érosifs réalisés Lutter contre l’érosion
Aménagement d’une pépinière en
partenariat avec les Privés ;
Nombre de plantules
entretenues. Assurer le reboisement
Allégement fiscal provincial sur les
produits gaz de braséro, afin de réduire la
consommation de charbon de bois ;
Nombre de
consommateurs
Réduire le prix de
vente des produits
Renforcement de la lutte contre le
braconnage ;
Nombre d’espèces
protégées.
Protéger les espèces
animalières existantes.
Poursuite de Plantation d’arbres à
croissance rapide dans le milieu urbain.
Nombre d’arbres
plantés.
Lutter contre le
réchauffement
climatique.
Curage de cours d'eaux à travers la Province Nombre de cours
d'eaux curés
- Réduire le niveau
d’eau
- Lutter contre la
pollution de l’eau
Renforcer l’accès à l’eau,
l’hygiène et
l’assainissement
Elaboration du Plan stratégique provincial
sur l'hygiène, l’eau et l’assainissement
Plan stratégique
provincial élaboré
Assurer l’hygiène et
l’assainissement dans
la province
Accompagnement des ménages dans la
construction des latrines hygiéniques ;
Nombre de séances de
sensibilisation.
Lutter contre les
maladies hydriques
Construction des latrines des Ménages
(milieux ruraux)
Nombre de latrines
publiques construites.
Lutter contre les
maladies hydriques
Page | 156
Protection, entretien d’anciennes sources
d’eau, identification et aménagement de
nouvelles sources ;
Nombre de sources
d’eau aménagées.
Augmenter le taux
d’accès de la
population à l’eau
potable
Mise en place d'un système d’évacuation et
de traitement des ordures ménagères et des
déchets biomédicaux ;
Rapport du système
mis en place. Assainir le milieu
Page | 157
5.1. Tableau n° 32 : Taux de croissance sectoriel du PIB en pourcentage
Source : données de cadrage provincial
Les projections de principaux indicateurs reposent sur les hypothèses macroéconomiques ci-après :
(i) au cours de trois premières années, le gouvernement provincial investirait suffisamment de
ressources dans les infrastructures de soutien à la croissance. Ces efforts maintiendraient la
croissance moyenne de la branche « infrastructure » à 2,9% ;
(ii) les efforts qui seront consentis dans l’agriculture comme secteur prioritaire pour arrêter les
importations des biens de consommation boosteraient cette dernière pour porter sa croissance
moyenne à 4,1% ;
(iii) avec l’entrée en production de trois mines de KAMOA, la croissance serait plus dynamique dans
cette branche qu’ailleurs et nous présente la moyenne de 12,3% dans le prochain quinquennat ;
(iv) le secteur de tourisme est un secteur dans lequel le gouvernement provincial s’investirait pour le
rendre attractif et le taux de croissance envisagé atteindrait une moyenne de 9,4%.
La vigueur de l’économie de la province du Lualaba, traduite par le niveau d’une croissance du
PIB à 2 chiffres, soit une moyenne de 11,0% sur la période quinquennale, serait tirée par le secteur minier
dont la contribution à la croissance se situerait à 10,6 points en 2019 contre 11,5 points de croissance globale
à la même année.
Taux de croissances sectoriels en % 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023
SECTEUR PRIMAIRE 9,2 7,2 13,4 12,9 12,6 12,2 11,8 11,3 10,8
I . AGRICULTURE, PECHE et ELEVAGE 4,8 3,0 1,6 1,1 2,1 3,1 4,1 5,2 6,2
A. AGRICULTURE 4,6 3,1 1,7 1,1 2,1 3,1 4,1 5,2 6,2
B. PECHE 25,7 2,5 2,5 1,1 2,1 3,1 4,1 5,2 6,2
C. ELEVAGE 0,7 0,0 0,0 1,0 2,1 3,1 4,1 5,2 6,2
II. FORESTERIE 1,2 16,6 3,4 0,8 1,6 2,4 3,2 4,0 4,8
III. MINES 9,8 7,7 14,8 14,2 13,6 13,0 12,3 11,7 11,1
SECTEUR SECONDAIRE 13,8 7,4 6,7 4,7 4,8 4,9 5,1 5,2 5,3
I. PRODUCTION MANUFACTURIERE 18,8 10,0 9,1 9,0 9,0 9,0 9,0 9,0 9,0
II. PRODUCTION D'ELECTRICITE 18,8 10,0 9,1 1,7 1,7 1,7 1,8 1,8 1,8
III. PRODUCTION D'EAU POTABLE 4,8 2,3 -1,2 -0,8 -0,4 -0,1 0,3 0,6 1,0
IV. BTP/INFRASTRUCTURES 7,1 3,5 3,1 3,0 2,9 2,9 2,9 2,9 2,9
SECTEUR TERTIAIRE -0,4 13,6 2,5 1,8 2,2 3,0 4,7 7,4 7,3
I . SERVICES MARCHANDS -1,0 12,6 1,8 2,0 2,5 3,3 5,3 8,1 8,0
1. Commerce 11,8 0,4 0,7 0,9 1,4 2,4 4,9 8,8 8,5
2. Transports 1,6 7,4 6,8 6,2 5,8 5,4 5,1 4,8 4,6
3. Communications -8,0 0,5 -0,6 -0,3 0,0 0,3 0,6 0,9 1,2
4. Tourisme, hôtels , restaur. 0,0 15,2 16,3 7,4 8,5 8,6 9,6 9,7 10,7
5. Intermédiation financière 17,7 3,2 3,1 7,4 8,5 8,6 9,6 9,7 10,7
II. SERVICES NON MARCHANDS 1,4 1,4 8,7 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
PIB AUX COUTS DES FACTEURS 8,5 7,7 12,1 11,6 11,5 11,2 11,0 10,8 10,4
DROITS ET TAXES A L'IMPORTATION 11,0 12,0 13,1 11,6 11,5 11,2 11,0 10,8 10,4
PIB AUX PRIX DU MARCHE 8,6 7,8 12,1 11,6 11,5 11,2 11,0 10,8 10,4
Page | 158
La production atteinte en 2017, soit 949.847,05 de tonnes de cuivre et cobalt exportées était de
niveau acceptable et, la mise en exploitation des projets miniers dans la contrée de Kamoa envisagée à court
terme renforcerait les recettes minières, principalement en termes de la redevance minière, située à USD 7
millions mobilisés dès le début du 4ème trimestre 2018. Ainsi, la hauteur des recettes internes pourrait
atteindre 923.555.522,41 USD dans cinq ans. Le gain tiré permettrait au gouvernement provincial de financer
tant soit peu les infrastructures d’appui à la production, notamment de transport et d’énergie ; ce qui aura
pour effet de booster d’autres secteurs porteurs, singulièrement l’Agriculture et le Tourisme, ciblés pour
diversifier la base productive de la province, d’ici à 2023.
En considérant l’effet base de 2017 et de 2019, à partir de 2020 le taux de croissance des recettes
lié à la redevance minière serait atténué dans les années suivantes. En outre, les recettes minières afficheraient
une augmentation moins que proportionnelle à la production suite à l’excès d’offre précisément du cobalt
avec comme conséquence la baisse drastique des cours atteignant 40.000 USD la tonne, soit près de la
moitié du cours actuel. Mais, selon certains prévisionnistes, cette tendance ne se maintiendrait pas pour
longtemps compte tenu de l’importance du rôle du cobalt dans la fabrication des batteries pour « véhicules
propres ».
5.2. Tableau n° 33 : Indicateurs du Cadrage macroéconomique
Source : données de cadrage provincial
L’analyse des indicateurs du cadrage macroéconomique, sur le quinquennat en étude, affiche une
nette amélioration par rapport au PIB et au taux d’inflation.
Ainsi donc, le PIB moyen partant de l’année 2019 jusqu’en 2023 sera de 2.662.157,90 USD.
Réal. Estim.
2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023
PIB Nominal en millions de cdf 2 860 029,72 5 417 399,04 9 943 967,05 16 557 419,84 26 171 237,33 40 078 497,47 59 944 585,89
PIB Réel en millions de cdf 1 718 251,47 1 917 828,00 2 137 476,92 2 377 764,70 2 640 104,22 2 925 694,23 3 229 749,44
Taux de croissance du PIBr 12,1 11,6 11,5 11,2 11,0 10,8 10,4
Recettes inter. En millions de cdf 81 143,09 118 299,37 149 345,64 201 808,83 290 772,15 442 249,05 700 459,46
Recettes inter. En milliers de USD 55 353,41 71 642,91 84 246,13 107 748,03 150 872,95 227 067,15 353 621,26
Dépenses en capital en millions de usd 13 515,54 12 105,91 36 736,89 60 035,48 191 183,32 328 378,24 1 063 267,13
Taux d'infl. moy. 39,17 36,23 16,58 13,79 10,64 8,07 5,00
Taux de change moy. 1 465,91 1 651,24 1 772,73 1 872,97 1 927,27 1 947,66 1 980,82
Taux de croissance du PIBr 12,10 11,62 11,45 11,24 11,03 10,82 10,39
Projection
Indicateurs
Page | 159
Tableau n° 34 : Revenu par habitant
5.3. Recettes Internes et pourcentage par pilier du plan d’actions prioritaires
Le cadrage macro-économique de la province du Lualaba a dégagé la capacité financière de la province sur
les Cinq ans dont le montant s’évalue à 923.555.522,41 USD.
5.3.1. Tableau n° 35 : Tableau synthèse des sources de financement du PAP
par rapport aux potentialités de la Province
La situation financière telle que présentée ci-haut renseigne les potentialités qu’a la province de mettre en
œuvre son plan d’actions prioritaires à la hauteur de 923.555.522 $, soit 38,8 % de financement par rapport
aux dépenses alignées sur le quinquennat qui s’élèvent à 2.381.413.424 $.
Le Gouvernement Central est sensé intervenir à la hauteur de 88.682.575 $, soit 3,7 % tandis que les
bailleurs sont à 57,1 %, soit 1.359.177.075 $ ; et la différence à rechercher est de 9.998.252 $, soit 0,4 %.
2 019 2 020 2 021 2 022 2 023
PIB REEL 2 137 476 920 000,00 2 377 764 700 000,00 2 640 104 220 000,00 2 925 694 230 000,00 3 229 749 440 000,00
DEMOGRAPHIE 3 263 731,24 3 394 280,49 3 530 051,71 3 671 253,78 3 818 103,93
REVENUANNUEL/HAB CDF 654 918,18 700 520,98 747 893,92 796 919,64 845 904,01
Taux de change moy. 1 772,73 1 872,97 1 927,27 1 947,66 1 980,82
REVENU ANNUEL/HAB USD 369,44 374,02 388,06 409,17 427,05
REVENU JOURNALIER/HAB 1,03 1,04 1,08 1,14 1,19
Total USD 2019 2020 2021 2022 2023
Montant 618 464 640 787 268 791 499 715 161 255 569 326 220 395 506 2 381 413 424 4 525 376 115 550 100,0%
Acquis2 551 821 530 723 935 229 435 613 224 264 785 178 395 260 011 2 371 415 172 99,6%
Etat 24 617 533 11 334 913 14 533 578 18 142 812 20 053 738 88 682 575 168 522 609 801 3,7%
Province 84 246 129 107 748 031 150 872 946 227 067 152 353 621 264 923 555 522 1 755 023 323 680 38,8%
Bailleurs 442 957 868 604 852 284 270 206 700 19 575 214 21 585 009 1 359 177 075 2 582 830 603 720 57,1%
A rechercher 66 643 110 63 333 562 64 101 937 - 9 215 852 - 174 864 505 9 998 252 18 999 578 350 0,4%
Montant annuel en USD
Source de FinancementProgrammations annuelles Total
2019-2023
en CDF
% par source de
financement 2019-2023
Page | 160
5.3.2. Tableau n° 36 : Détails des Prévisions des Montants répartis par pilier
sous financement de la Province
5.3.3. Tableau n° 37 : Tableau synthèse des sources de financement du PAP par rapport aux
Prévisions des projets
Par rapport aux projections du Plan d’Actions Prioritaires, une augmentation s’observe quant aux montants
de financement de la Province face aux résultats du cadrage macro-économique Provincial (Cfr. Tableau n°
35).
Total USD
2019 2020 2021 2022 2023
PILIER 1 : LA GOUVERNANCE Province 4 390 274 8 256 432 2 535 174 10 832 558 6 262 750 32 277 188 61 336 016 824
PILIER 2 : SECTEURS PRODUCTIFS
(DIVERSIFIER LA PRODUCTION ET
ACCELERER LA CROISSANCE
ECONOMIQUE )
Province
19 520 706 23 499 524 30 055 068 47 591 068 49 314 930 169 981 297 323 013 759 429
PILIER 3: SECTEURS SOCIAUX
(RENFORCER LE CAPITAL HUMAIN ET
ASSURER LE BIEN-ETRE DE LA
POPULATION )
Province
45 279 065 32 523 528 35 211 180 42 254 734 41 688 248 196 956 755 374 274 952 434
PILIER 4: SECTEURS DES
INFRASTRUCTURES ( AMELIORER LES
INFRASTRUCTURES DE BASE )
Province
78 139 694 102 571 696 144 258 022 114 339 730 78 124 841 517 433 982 983 274 622 222
PILLIER 5 : L'ENVIRONNEMENT ET LE
DEVELOPPEMENT DURABLE
Province 770 800 3 413 000 2 673 000 2 614 000 3 258 000 12 728 800 24 188 411 352
TOTAL GENERAL POUR LES 5 PILIERS Province
148 100 539 170 264 179 214 732 444 217 632 091 178 648 769 929 378 022,44 1 766 087 762 262
Montant annuel en USD
PILIERS Financement
Programmations annuelles Total 2019-
2023 en CDF 2019-2023
Total USD 2019 2020 2021 2022 2023
Montant 618 464 640 787 268 791 499 715 161 255 569 326 220 395 506 2 381 413 424 4 525 376 115 550 100,0%
Acquis2 615 675 940 786 451 377 499 472 722 255 350 117 220 287 516 2 377 237 672 99,8%
Etat 24 617 533 11 334 913 14 533 578 18 142 812 20 053 738 88 682 575 168 522 609 801 3,7%
Province 148 100 539 170 264 179 214 732 444 217 632 091 178 648 769 929 378 022 1 766 087 762 262 39,0%
Bailleurs 442 957 868 604 852 284 270 206 700 19 575 214 21 585 009 1 359 177 075 2 582 830 603 720 57,1%
A rechercher 66 643 110 63 333 562 64 101 937 - 9 215 852 - 174 864 505 9 998 252 18 999 578 350 0,4%
Source de FinancementProgrammations annuelles Total
2019-2023
en CDF
% par source de
financement 2019-2023Montant annuel en USD
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5.3.4. Tableau n° 38 : Gap A Rechercher Par Rapport Aux Potentialites De La Province
Total USD
2019 2020 2021 2022 2023
Prévisions PAP 148 100 539 170 264 179 214 732 444 217 632 091 178 648 769 929 378 022 1 766 087 762 262
Potentialités Province 84 246 129 107 748 031 150 872 946 227 067 152 353 621 264 923 555 522 1 755 023 323 680
Gap à rechercher 63 854 410 62 516 148 63 859 498 9 435 061 - 174 972 495 - 5 822 500 11 064 438 582
Province
Programmations annuellesTotal 2019-
2023 en CDF 2019-2023Montant annuel en USD
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6.1. MÉCANISME DE MISE EN ŒUVRE
6.1.1. Principes de base
Le Plan Quinquennal de Développement de la Province du Lualaba est l’unique cadre d’élaboration et
d’exécution des programmes, des actions et projets de développement ainsi que des dépenses
d’investissements publics, conformément au cadre macroéconomique de la Province.
Sa mise en œuvre requiert l’implication de tous les acteurs de développement dans un partenariat spécifiant
clairement les rôles des uns et des autres. Au nombre de ces acteurs, on peut citer : le pouvoir central,
l’exécutif provincial, le secteur privé, la société civile ainsi que les partenaires techniques et financiers
œuvrant dans la Province.
1. Le pouvoir central est appelé à allouer et à rétrocéder à la Province les ressources financières prévues
par la loi (retenues à la source, subventions, dotations, caisse de péréquation, etc.).
2. L’Exécutif Provincial devra mobiliser les recettes provinciales et locales propres, pour appuyer ou
réaliser les projets, assurer la coordination et la cohérence des politiques, structurer les espaces de
concertation en homogénéisant les procédures, procéder à la reddition des comptes auprès de la
population à travers les organes délibérants, renforcer le partenariat avec d’autres acteurs, capitaliser les
expériences acquises en matière d’interventions des partenaires, améliorer l’environnement des affaires
au profit du secteur privé, instaurer un dialogue inclusif entre les acteurs, etc.
3. Le secteur privé, vecteur de développement, comprenant les ONG locales, les ASBL structurées et non
structurées, les commerçants, les entrepreneurs, les artisans et autres acteurs opérant dans l’informel etc.,
devra notamment :
• Créer des emplois et offrir des opportunités aux pauvres et aux chômeurs pour que ces derniers puissent
en tirer profit et qu’ils puissent contribuer aussi au développement de la Province;
• S’intégrer dans les activités commerciales avec le secteur privé des provinces et pays voisins pour
stimuler les investissements directs étrangers afin d’augmenter la productivité et générer d’autres
avantages grâce à de nouvelles connaissances et compétences tout en réduisant les facteurs de risque et
de vulnérabilité des pauvres.
4. La société civile dans son ensemble devra s’impliquer dans la réalisation et le suivi des actions du
Plan Quinquennal et renforcer le partenariat avec les autres acteurs et partenaires au développement.
5. Les partenaires techniques et financiers, les ONGs internationales de développement et autres
agences de coopération devront notamment : renforcer les capacités des structures institutionnelles,
assurer la cohérence et la complémentarité des initiatives de développement, assurer l’appui matériel,
financier et technique nécessaire, veiller à la concertation de tous les intervenants et à la participation
effective des populations dans la mise en œuvre et le suivi des actions du Plan Quinquennal, favoriser
l’émergence et la promotion de l’économie locale, redéfinir les modalités d’appui et de soutien au
secteur privé afin que ce dernier réalise des avantages substantiels et durables en faveur des
populations.
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6.1.2. Stratégies de Mise en Œuvre
Les stratégies de mise en œuvre reposent sur quelques options fondamentales telles que :
- L’application des textes de loi et stratégies de mise en œuvre du processus de décentralisation (libre
administration, fonction publique urbaine et locale …) ;
- La promotion des investissements impliquant l’amélioration du climat des affaires dans la Province;
- Le développement durable visant l’atteinte des ODD;
- La promotion du Genre, assurant l’égalité des chances entre les sexes ;
- le partenariat public-privé (PPP).
6.1.3. Acteurs de Mise en Œuvre
L’Exécutif Provincial porte la responsabilité à travers sa mission traditionnelle de la mise en œuvre du Plan
Quinquennal 2019-2023. Chaque Ministère provincial ou Commissariat général du Gouvernement concerné
exécutera son programme sectoriel avec la participation d’autres partenaires au développement tels que les
Agences du Système des Nations Unies, les Entreprises minières, les ONG, le Secteur privé, la Société civile
et les confessions religieuses.
La mise en œuvre de ce plan quinquennal exigera le renforcement des capacités institutionnelles et humaines
de toutes les parties prenantes.
Tout le processus de la mise en œuvre du Plan Quinquennal 2019-2023 est dirigé par le Gouverneur de
Province. Il a pour mission d’orienter toutes les politiques en vue de la réalisation des ODD pour le
Développement dans la Province. Il veillera à l’atteinte des objectifs fixés en cohérence avec la vision de
développement de la Province.
6.2. FINANCEMENT DU PLAN
- La stratégie de mobilisation des ressources devra tenir compte du budget de la Province et de l’appui
budgétaire du Gouvernement central dans le cadre de la retenue à la source et de la caisse de
péréquation ou de solidarité nationale ;
- Les entreprises minières et d’autres structures privées sont des parties prenantes pour le financement
du Plan Quinquennal, à travers la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) qui appelle
l’élargissement des interventions des entreprises au-delà de leur périmètre afin d’appuyer les
politiques gouvernementales en matière de développement ;
- La mise en œuvre de ce Plan compte également sur l’apport des Partenaires techniques et financiers
dans le cadre de la coopération bilatérale et multilatérale. La recherche d’un partenariat ciblé avec
les ONG internationales, locales et des entrepreneurs du secteur privé sera mise à profit ;
- Ainsi, de profondes réformes fiscales provinciales et institutionnelles seront nécessaires pour la
réalisation de cette nouvelle vision de développement durable, actuellement prônée par toutes les
forces vives de la Province du Lualaba ;
- L’opérationnalisation du Plan se fait à travers le Programme d’Actions Prioritaires, le Budget
d’Investissement Provincial et le CDMT.
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6.3. SUIVI-EVALUATION
6.3.1. Suivi
Le Comité de coordination fera un suivi de proximité, au moins une fois par trimestre, en se déployant dans
les zones d’intervention pour s’assurer du niveau réel de l’exécution de ce Plan Quinquennal.
L’Assemblée Provinciale, conformément à sa mission de contrôle de l’Exécutif, effectuera des contrôles pour
s’assurer de la conformité des dépenses engagées.
6.3.2. Evaluation
Sous la Coordination du Ministère Provincial du Plan avec l’implication de toutes les parties prenantes, il
sera organisé 3 revues annuelles à mi-parcours (2020, 2021 et 2022) et une évaluation finale qui sera quant
à elle organisée à la fin de la cinquième année de l’exécution du Plan.
6.4. RAPPORTAGE, PERIODICITE ET RESPONSABILITE
Les rapports d’évaluation des effets et de l’impact seront élaborés par le Comité de coordination avec les
contenus ci - après : i) Les résultats prévus ; ii) Les résultats réalisés ou atteints en visualisant les écarts ;
iii) Les acquis de la communauté grâce aux projets ; iv) Les difficultés ou contraintes éprouvées ; v) Les
propositions correctives basées sur l’analyse des écarts entre résultats prévus et résultats atteints.
L’évaluation portera à la fois sur les ressources et leurs affectations, l’organisation des audits des fonds
alloués ainsi que sur les résultats attendus dans chaque pilier et à chaque étape du Plan Quinquennal 2019-
2023.
Trois types d’indicateurs seront appréciés en vue de mesurer l’exécution du Plan :
- Les indicateurs de moyens mesurant les ressources fournies par les pouvoirs publics et les bailleurs de
fonds se référant aux résultats prévus dans le plan ;
- Les indicateurs de résultats opérationnels renseignant sur les extrants ou produits de chaque activité
réalisée, le ratio entre les résultats prévus et les résultats atteints ;
- Les indicateurs d’impacts et d’effets qui permettront d’évaluer les progrès à moyen et à long terme,
ainsi que les difficultés ou les contraintes rencontrées.
Tableau n˚39 : Le suivi et évaluation du plan de développement
PERIODICITE
INDICE OBJECTIVEMENT
VERIFIABLE
(IOV)
RESPONSABLES
Mensuelle Rapport de la conjoncture
économique provinciale
- Ministre Provincial du Plan ;
- Ministre Provincial de l’économie
Trimestrielle
Compte-rendu du rapport de
suivi de proximité
Comité de coordination
Tableau de suivi budgétaire
par ministère
Ministre provincial du budget
Directeur du Budget
Contrat Programme Présidence de la République
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Annuelle
Compte-rendu du rapport de
contrôle de l’Assemblée
Provinciale
Président de l’Assemblée
provinciale
Rapport de la revue annuelle Ministre du Plan, responsable de
l’Administration du Plan
Rapport de l’exécution des
projets des partenaires
extérieurs
- Ministre Provincial du Plan ;
- PGAI
Rapport de la reddition des
comptes
Ministre provincial des Finances
Rapport des interventions des
partenaires internes au
développement de la Province
(société minière, autres
entreprises et structures)
- Ministre du Plan ;
- Ministre des Finances
- Ministre des Mines
Rapport de l’exécution du
PAP
Ministre du Plan
Triennal
Rapport de la revue à mi-
parcours de l’exécution du
PQ
Ministre du Plan, responsable de
l’Administration du Plan
Supra annuels
Profil de Pauvreté Directeur INS grand Katanga
Rapport de la revue annuelle
du PQ
Ministre du Plan
responsable de l’Administration
du Plan
Résultat des enquêtes zonales
MICS, EDS, 1.2.3….
Ministère National du Plan,
Directeur général de l’INS
Rapport de réalisation des
ODD
Ministre provincial du Plan
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Textes légaux
- Edit N˚ 006 du 23/01/2017 portant statut commun aux agents et fonctionnaires de la Province et entités
territoriales décentralisées.
- Edit N˚007 la 23/001/2017 portant organisation et fonctionnement des services publics de la Province
et des entités territoriales décentralisées.
- Edit N˚ 008 du 19/07/2017 portant nomenclature des impôts, taxes, droits et autres redevances dus à
la Province du Lualaba.
- Recueil des textes légaux et règlementaire sur la décentralisation en République Démocratique du Congo
Volume I, juillet 2008.
- Constitution de la République Démocratique du Congo.
Ouvrages
- Atlas de l’organisation administrative de la République Démocratique du Congo, 2ème Edition revue et
amplifiée, 2011.
- Le Droit Minier Congolais à l’épreuve des Droits Foncier et Forestier 2013.
- Profil des Provinces du Haut Katanga, Haut Lomami, Lualaba et Tanganyika, mars 2016.
- R.D.Congo dynamique et enjeu de développement à long Terme Janvier 2015.
- Plan opérationnel consolidé de la Division de la Santé 2018.
- Atlas général de la Province du Lualaba, 1ère Edition, Août 2018.
Rapports
- Annuaire Statistique 2015 INS, mars 2017.
- Evaluation approfondie de la Sécurité alimentaire dans la Province du Haut Katanga, Haut Lomami,
Lualaba et Tanganika R D Congo, Aout 2016.
- Les Filières Agricoles en République du Congo : Maïs, Riz, bananes plantains et Pèche, Octobre 2017.
- Rapport Annuel 2016 DPS Lualaba, mars 2017.
- Rapport Annuel, Territoire de Lubudi, 2016.
- Rapport Annuel, Territoire de Mutshatsha Exercice 2016.
- Rapport Annuel, Territoire de Sandoa, Exercice 2017.
- Rapport Annuel 2015, Division Unique, Exercice 2015.
- Rapport Annuel, Territoire de Kapanga, exercice 2016.
- Rapport du Commissariat Général en Charge du Plan et du Budget au Plan Triennal, Novembre 2017
- Rapport annuel de la Mairie de Kolwezi 2017.
- Rapport annuel de l’antenne du Plan 2017.
- Rapport de l’atelier d’Appropriation du concept New Deal et Validation des matrices de fragilité par les
Ministères sectoriels 2016.
- Rapport synthèse du diagnostic de la province du Lualaba 2017.
- Rapport sur l’état de lieu de la Province 2017.
- Rapport annuel de la Province du Lualaba 2016.
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- Rapport narratif de la sixième conférence de Gouverneur de Goma 2017.
Interventions des ministres
- Commissariat Général de la décentralisation et Affaires Coutumières : Présentation du Ministre au
débat sur la Politique sectorielle du développement du Lualaba à l’Assemblée Provinciale : réalisations,
défis majeurs et pistes de solutions, Novembre 2017.
- Commissariat Général du Gouvernement en charge de l’Urbanisme, Habitat, Affaires Foncières
et Aménagement du Territoire : Présentation du Ministre au débat sur la Politique sectorielle du
développement du Lualaba à l’Assemblée Provinciale : réalisations, défis majeurs et pistes de solutions,
Novembre 2017.
- Commissariat Général du Gouvernement en charge des affaires Humanitaires et Sociales, Genre
Famille et Enfant, Emploi, Travail et Prévoyance Sociale : Présentation du Ministre au débat sur la
Politique sectorielle du développement du Lualaba à l’Assemblée Provinciale : réalisations, défis
majeurs et pistes de solutions, Novembre 2017.
- Ministère Provincial de la Fonction Publique : Présentation du Ministre au débat sur la Politique
sectorielle du développement du Lualaba à l’Assemblée Provinciale : réalisations, défis majeurs et pistes
de solutions, Novembre 2017.
- Ministère des Finances : Présentation du Ministre au débat sur la Politique sectorielle du
développement du Lualaba à l’Assemblée Provinciale : réalisations, défis majeurs et pistes de solutions,
Novembre 2017.
- Ministère des Mines : Présentation du Ministre au débat sur la Politique sectorielle du développement
du Lualaba à l’Assemblée Provinciale : réalisations, défis majeurs et pistes de solutions, Novembre 2017.
- Ministère Provincial des Infrastructures : Présentation du Ministre au débat sur la Politique
sectorielle du développement du Lualaba à l’Assemblée Provinciale : réalisations, défis majeurs et pistes
de solutions, Novembre 2017.
- Ministère de l’AGRIPEL : Présentation du Ministre au débat sur la Politique sectorielle du
développement du Lualaba à l’Assemblée Provinciale : réalisations, défis majeurs et pistes de solutions,
Novembre 2017.
- Ministère de l’Economie, du Commerce de l’Industrie et de PMEA : Présentation du Ministre au
débat sur la Politique sectorielle du développement du Lualaba à l’Assemblée Provinciale : réalisations,
défis majeurs et pistes de solutions, Novembre 2017.
- Ministère provincial de l’Energie, Hydrocarbures, transports et Voies de Communication : les
réalisations du Ministère par Rapport au Plan Triennal : Présentation du Ministre au débat sur la
Politique sectorielle du développement du Lualaba à l’Assemblée Provinciale : réalisations, défis
majeurs et pistes de solutions, Novembre 2017.
- Ministère de la Santé Publique, Education, Culture et Arts : Présentation du Ministre au débat sur
la Politique sectorielle du développement du Lualaba à l’Assemblée Provinciale : réalisations, défis
majeurs et pistes de solutions, Novembre 2017.
Page | 168
- Ministère de la jeunesse, Sports et Loisirs : Présentation du Ministre au débat sur la Politique
sectorielle du développement du Lualaba à l’Assemblée Provinciale : réalisations, défis majeurs et pistes
de solutions, Novembre 2017.
- Ministère de l’Environnement, Développement Durable et Tourisme : Présentation du Ministre au
débat sur la Politique sectorielle du développement du Lualaba à l’Assemblée Provinciale : réalisations,
défis majeurs et pistes de solutions, Novembre 2017.
Autres documents
- Budget de la Province du Lualaba 2018.
- Budget rectificatif de la Province du Lualaba 2017.
- Canevas du plan de développement 2009.
- Contextualisation et Priorisation des Objectifs de Développement Durable en République Démocratique
du Congo.
- Enquête EDS 2014.
- Evaluation des progrès accomplis par la République Démocratique du Congo dans la réalisation des
Objectifs du Millénaire pour le développement 201 Feuille de route actualisée et budgétisée pour la mise
en œuvre du New deal et du partenariat mondial en République Démocratique du Congo, novembre
2016.
- Guide de la Planification provinciale et local 2009.
- Guide de la responsabilité des Entreprise, secteur de mine du Katanga 2015.
- Plan Quinquennal de Croissance et de l’Emploi 2011-2015/ Katanga, septembre 2011.
- Profil de la province du Lualaba résumé pauvreté et conditions de vie 2015.
- Rapport de l’Atelier de validation de la feuille de route pour la mise en œuvre du New deal 2016.